Ma Sante 2022 Pages Vdef
Ma Sante 2022 Pages Vdef
Ma Sante 2022 Pages Vdef
UN ENGAGEMENT COLLECTIF
DOSSIER DE PRESSE
18/09/2018
MA SANTÉ 2022 : UN ENGAGEMENT COLLECTIF SOMMAIRE
SOMMAIRE
5
Éditos
Emmanuel Macron, Président de la République
Agnès Buzyn, ministres des Solidarités et de la Santé
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation
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Notre système de santé
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Aujourd’hui un système devenu inadapté
11
Les clés de la transformation pour demain
12
Objectif : décloisonner
13
Nos engagements
F avoriser la qualité et replacer le patient au cœur du soin
Créer un collectif de soins au service des patients
Adapter les métiers et les formations aux enjeux de la santé de demain
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Prochaines étapes
44
Financement : investir pour transformer
46
Pilotage et mise en œuvre
48
Les 10 mesures phares
50
La Stratégie nationale de santé
3
4
DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 EMMANUEL MACRON ÉDITORIAL
Notre système de santé constitue un pilier de notre République sociale. Il est l’une des
meilleures concrétisations de la solidarité nationale et offre la possibilité d’être soigné quels
que soient son âge, son sexe ou son revenu. Les Français sont profondément attachés à
leur système de santé, au principe de solidarité qui le fonde et sont plus que jamais recon-
naissants envers les professionnels de santé qui les soignent au quotidien.
Si notre système de santé reste l’un des plus performants au monde, il est confronté à
de nouveaux défis. Que les défis soient épidémiologiques, avec le vieillissement de la po-
pulation et l’augmentation des maladies chroniques, ou technologiques, avec l’arrivée de
nouvelles thérapeutiques et l’accélération de la révolution numérique, ou sociaux, avec le
creusement de la fracture géographique, nous devons les relever. Car chaque jour qui passe
fait courir le risque d’affaiblir un peu plus notre système de santé, de diminuer la qualité de
nos soins, de les rendre plus difficilement accessibles ou de mettre en cause le principe de
solidarité pour les générations futures.
Nous devons à la fois agir pour préserver ce que nous avons reçu en héritage et pour mo-
derniser un système de santé qui doit s’adapter aux enjeux de notre temps.
Dans la continuité de la réforme du reste à charge zéro pour les soins dentaires, optiques
et auditifs, et des mesures annoncées en faveur de la prévention et de l’accès aux soins,
nous devons entièrement repenser notre système de santé en se fixant une seule exigence :
mettre le patient au centre et garantir à tous les Français une meilleure prévention et un ac-
cès à des soins de qualité. Nous devons permettre au patient d’avoir accès plus facilement
aux soins dont il a besoin, quand trop souvent il ne parvient pas à trouver assez facilement
le soignant nécessaire. Nous devons revoir à cette fin les études de médecine, mais aussi
redonner aux professionnels le temps d’être à l’écoute de leurs patients, le temps de les
soigner, le temps aussi de davantage développer la prévention. Nous devons permettre au
patient de se repérer plus facilement dans des parcours souvent complexes, et lui garantir
une prise en charge continue de santé, de la prévention au soin. Pour cela il nous faut ré-
former les organisations de soins, les modes de rémunération et les modes d’exercice des
professionnels de santé, car ils sont appelés, qu’ils soient installés en libéral ou à l’hôpital, à
s’organiser différemment et travailler collectivement. Nous devons faciliter leur quotidien, en
mobilisant les outils que nous offre le numérique ou encore adopter des modes de finance-
ment qui favorisent la qualité et la coopération, plus que la quantité et la concurrence .Nous
devons enfin permettre au patient de bénéficier de la plus grande qualité médicale possible,
en soutenant résolument l’innovation et en adaptant mieux le lieu et la méthode de prise en
charge aux besoins de chacun.
Ce que je vous propose aujourd’hui c’est de nous donner un cap collectif et d’imaginer
comment nous voudrions être soignés en 2022. Plus qu’un énième plan ou une nouvelle
réforme, à l’image du rêve des pères fondateurs de notre système de santé, je veux que
nous garantissions aux générations futures le droit absolu et universel d’accéder aux meil-
leurs soins.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 AGNÈS BUZYN ÉDITORIAL
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 FRÉDÉRIQUE VIDAL ÉDITORIAL
Former les futurs professionnels de santé, c’est préparer l’avenir de notre système de
soins et c’est appuyer les transformations dont il a besoin. L’enjeu n’est pas seulement
de préparer des individus à l’exercice d’un métier tourné vers l’autre et de les préparer à
appréhender les évolutions de plus en plus rapides du savoir médical et des protocoles
d’intervention. C’est aussi de les former à un exercice collectif des professions de santé, où
chacun, qu’il exerce en milieu hospitalier ou en libéral, s’inscrit dans une démarche globale
de soins, fait partie d’une équipe dont chacun des membres est complémentaire et partage
un même engagement et une même culture professionnelle.
Or les formations de santé sont aujourd’hui éclatées en une myriade de cursus, organisés
pour les uns à l’université et pour les autres en dehors. L’accès aux formations est limité de
façon brutale par des concours d’entrée qui font peu de place aux qualités humaines des
étudiants, et ne permettent pas d’orientation progressive. Le contenu des études et les exa-
mens sont orientés vers l’évaluation encyclopédique des connaissances, et insuffisamment
tournés vers les compétences nécessaires à l’exercice de ces métiers. Cette discordance
entre les conditions d’études et la nature de ces métiers tournés vers les soins à l’autre,
génère un mal-être des étudiants.
Transformer les études de santé passe en premier lieu par l’inclusion de tous les cursus au
sein des universités, pour que tous les étudiants aient enfin les mêmes droits et accèdent
aux mêmes services et qu’ils puissent travailler ensemble, condition d’une coopération fu-
ture des professionnels en exercice.
L’accès aux études sera profondément repensé pour garantir une formation de qualité de
tous les professionnels, permettre à des jeunes ayant une diversité de profils d’accéder aux
métiers de la santé en facilitant les passerelles entre les cursus d’études et garantir à chacun
des parcours de réussite et les évolutions qu’il souhaite au cours de sa vie professionnelle.
Ainsi, en lien avec tous les acteurs nous redéfinirons, avant la rentrée 2020, les conditions
d’accès aux études, notamment de médecine, pharmacie, odontologie et sages-femmes
et supprimerons la sélection injuste, inefficace et brutale que représente actuellement le
numerus clausus, qui laisse de côté chaque année des milliers de profils de grande valeur.
Préparer l’avenir, c’est aussi créer les formations qui aujourd’hui n’existent pas. Dès 2018,
une dizaine d’universités proposeront des formations d’infirmier de pratiques avancées à
un niveau de master, et la réflexion sur le développement des pratiques avancées dans
d’autres domaines se poursuivra. Nous soutiendrons le développement par nos universités
et nos écoles des cursus de bio-informatique, bio-ingénierie, biotechnologie, qui sont né-
cessaires aux évolutions de la médecine de demain.
Ainsi, demain notre système de santé disposera des compétences nécessaires pour ré-
pondre aux défis, agir au service des patients de façon coordonnée, concevoir et utiliser des
thérapeutiques et des organisations innovantes.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ
Le secteur hospitalier
74 489 pharmaciens
645 structures d’urgence
+ 95 pédiatriques
22 312 sages-femmes 104 SAMU ayant reçu
28 millions d’appels
660 611 infirmiers 466 SMUR (services mobiles
d’urgence et de réanimation
pour 763 050 interventions
390 000 aides-
soignants
20,3 millions de passages
aux urgences
Source : Les chiffres clés de l’offre de soins» de la Direction générale de l’offre de soins, édition 2018
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ
5 chantiers prioritaires
Qualité des soins
& pertinence des actes
Organisation territoriale
Modes de financement
et de régulation
Ressources humaines
et formation
Numérique
Les responsables de ces chantiers ont rencontré près de 2000 personnes toutes actrices du système
de santé : médecins, professions paramédicales, étudiants, patients, fédérations, syndicats…
Cette étape de consultation a permis une véritable réflexion collective, un certain consensus sur le
diagnostic et l’identification de réponses apportées par les acteurs du système de santé eux-mêmes.
Les rapports, remis à la ministre des Solidarités et de la Santé cet été, ont permis de déterminer
3 engagements prioritaires pour mener à bien le projet Ma santé 2022 :
P lacer le patient au cœur du système et faire de la qualité de sa prise en charge la boussole de
la réforme
O rganiser l’articulation entre médecine de ville, médico-social et hôpital pour mieux répondre
aux besoins de soins en proximité
R epenser les métiers et la formation des professionnels de santé
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 OBJECTIF : DÉCLOISONNER
OBJECTIF : DÉCLOISONNER
Décloisonner
Décloisonner
Décloisonner les exercices
l’organisation
le financement professionnels et
des soins
les formations
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NOS ENGAGEMENTS
DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
GARANTIR UN ACCÈS À UNE MÉDECINE D’EXCELLENCE QUEL QUE SOIT SON ÉTAT DE SANTÉ :
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
Hôpitaux de proximité
1 0 0 0 C O M M U N A U T É S T E R R I T O R I A L E S D E S A N T É
Coopérations avec
autres professionnels :
4 000 Cabinets de ville
pratique avancée,
Assistants médicaux réorganisés
vaccination chez
le pharmacien
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
2. Regroupements des organisations de professionnels de santé par spécialité pour les médecins ou par profession pour les professions
paramédicales.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
Une dotation de 300 millions d’€ pour financer la qualité dans les
établissements hospitaliers
Dès 2019, les établissements hospitaliers recevront un financement accru pour fa-
voriser la qualité. L’enveloppe allouée sera portée à 300 millions d’€ contre 60 mil-
lions d’€ aujourd’hui. Cette incitation financière sera attribuée sur la base d’indicateurs de
qualité transversaux, entre 7 et 10, contre 35 aujourd’hui. Elle se mettra en place de façon
progressive et concernera en 2019 les seuls établissements de santé (médecine chirurgie
obstétrique, soins de suite et de réadaptation et hospitalisation à domicile). D’ici 2022 elle
s’appliquera aussi pour les soins de ville, les EHPAD et la psychiatrie.
3. Bronchopneumopathie chronique obstructive, obésité morbide, maladie coronarienne stable, insuffisance rénale chronique, maladie de
Parkinson, l’AVC et le diabète sont les 7 premières pathologies choisies.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
L’existence du compte Ameli (28 millions déjà ouverts) et la généralisation du DMP en no-
vembre 2018 constitueront les premières pierres opérationnelles de cet espace numérique
individuel.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
? ?
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
EXEMPLES
L ’Hôpital de Lure, un modèle de coopération avec la ville
Territoire rural de20 200 habitants, la Communauté de Communes du Pays de Lure (CCPL)
en Haute-Saône ne compte plus que 10 médecins généralistes en activité, dont 6 sont âgés
de plus de 60 ans. Depuis septembre 2017, un pôle de santé jouxte l’hôpital de proximité
de Lure et renforce le lien entre la ville et l’hôpital. Il permet à des professionnels de santé
souhaitant travailler à Lure d’exercer soit à titre libéral, soit en tant que salarié. En outre,
cette organisation rend possible la mutualisation des locaux, favorise la continuité des soins
(larges horaires d’ouverture et de consultations) et facilite l’orientation des patients dans le
cadre des consultations non programmées. À l’avenir, ces nouvelles structures permettront
à l’hôpital de Lure de pleinement se consacrer à ses missions de proximité en addictolo-
gie, médecine polyvalente ou encore neurologie. Elles font d’ores et déjà partie d’un projet
de santé global passé entre le Groupe Hospitalier Haute-Saône, dont fait partie le site de
Lure, et l’ARS Bourgogne Franche-Comté. Les consultations avancées de spécialistes et la
télémédecine, organisées par le GHT70 dans le cadre de son projet médical partagé afin de
répondre à une attente forte des professionnels de ville, appuieront la démarche.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
La rénovation des études en santé portera en priorité sur les trois volets suivants :
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
En lien avec la feuille de route personnes âgées et la mission sur la dépendance qui vient
d’être confiée à Dominique Libault, une attention particulière sera portée aux aides-soignant
dont les conditions d’exercice ont évolué, sans que les conséquences n’en soient tirées.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 NOS ENGAGEMENTS
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
PROCHAINES ÉTAPES
TRANSFORMATION
DU SYSTÈME DE SANTÉ...
Le projet de loi de financement de la Sécurité
Sociale pour 2019 intègrera les premières
mesures de Ma Santé 2022, notamment
concernant la réforme du financement du
système de santé ou les évolutions dans
l’organisation des soins.
Certaines mesures présentées relèvent du
domaine de la loi. Des dispositions législatives
ad hoc seront donc requises dès 2019 pour
porter notamment la réforme des études
de santé et l’évolution des métiers
et organisations en santé.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
econnaissance des
R
pratiques non cliniques
(administratives,
d’enseignement,
de recherche…) des
praticiens hospitaliers
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
Relance de la dynamique
de coopération entre
professionnels autour des
soins non programmés
Lo i p o u r a cco m p a g n e r l a t r a n s fo r m at i o n
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
Formations Numérique
et métiers
Expérimentation d’un Extension à la psychiatrie Revalorisation des Début des travaux pour
forfait de réorientation et à la santé mentale indemnités des concevoir les espaces
des patients depuis les de la formation d’infirmier présidents de CME, numériques personnels
urgences hospitalières en pratique avancée chefs de pôle et cadres
vers les structures de ville de santé et création Début du déploiement
Première rentrée en d’une indemnité pour de bouquets
Élaboration du modèle formation infirmière via les chefs de service de services aux
des futurs hôpitaux de Parcourssup professionnels de santé
proximité Généraliser dans tous
Première rentrée en les établissements
Renfort et développement 2e cycle réformé des hospitaliers
des équipes mobiles études médicales des formations
de gériatrie dans les managériales
hôpitaux Création d’une indemnité communes aux
de proximité d’engagement dans responsables
le cadre de protocoles administratifs,
Ouverture d’un droit de coopération médicaux et soignants
d’option pour les GHT professionnelle
qui souhaitent aller vers
plus d’intégration Développement des
stages en santé mentale
pour les internes en
médecine générale
du système de santé
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PROCHAINES ÉTAPES
EN 2022, DES
Numérique
AVANCÉES CONCRÈTES
Les études en santé sont réformées La gradation des soins est assurée
Déploiement de et proposent de nombreuses autour de CHU modernisés
la e-prescription passerelles
500 à 600 hôpitaux de proximité
en vue de sa Des patients experts interviennent sont labellisés
généralisation dans les cursus de formation en
en 2021-22 Tous les projets territoriaux de santé
santé
mentale sont en place
L’exercice médical isolé devient
La communauté médicale
l’exception
hospitalière est davantage associée
La médecine de ville se structure au pilotage des établissements
et se coordonne avec les autres
Des parcours de santé pertinents
acteurs
sont définis pour les principales
1 000 CPTS sont opérationnelles pathologies chroniques
avec une priorité, les soins non
Le financement de la santé est
programmés
totalement repensé pour renforcer
Au moins 4 000 assistants médicaux la prise en compte de la qualité
en structure ambulatoire sont des soins, de la prévention et de la
recrutés coopération entre professionnels
Les professionnels de santé Chaque usager dispose d’un espace
retrouvent le sens de leur mission numérique patient
par la coopération et la valorisation
Les professionnels de santé
du travail en équipe
bénéficient de services numériques
Toutes les prescriptions sont adaptés à leurs usages et qui
dématérialisées entre les médecins facilitent la coordination des soins
et les pharmaciens
Les praticiens hospitaliers peuvent
assurer des consultations en ville et
les professionnels de ville, à l’hôpital
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 FINANCEMENT : INVESTIR POUR TRANSFORMER
TOTAL 3 420
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 FINANCEMENT : INVESTIR POUR TRANSFORMER
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PILOTAGE ET MISE EN ŒUVRE
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 PILOTAGE ET MISE EN ŒUVRE
Formation
Le ministère de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation co-pilotera l’ensemble
de la réforme des études de santé et tous les enjeux liés à la formation des profession-
nels de santé.
Numérique en santé
Un pilotage national renforcé sera mis en place pour favoriser les synergies entre l’État,
l’Assurance maladie, les agences régionales de santé, en concertation avec l’ensemble
des acteurs concernés (citoyens, professionnels, industriels). Au sein de l’État, une
direction des services numériques du système de santé sera créée afin d’assurer une
gouvernance forte.
Ce virage numérique doit répondre aux attentes des citoyens et à celles des profession-
nels. Il reposera sur trois orientations majeures :
pporter des services utiles aux usagers, afin qu’ils accèdent facilement à leurs don-
a
nées personnelles et à l’information en santé ; la généralisation du dossier médical
partagé à partir du mois de novembre y contribuera fortement, il constituera la pre-
mière brique de l’espace numérique de santé qui sera ouvert pour chaque Français ;
évelopper le partage des informations de santé entre les professionnels grâce à des
d
services numériques sécurisés, interopérables [communicants] et simples à utiliser ;
c’est un levier décisif pour la prise en charge coordonnée des patients ;
tirer profit des progrès de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, tout
en apportant aux citoyens la garantie d’un haut niveau de protection des données
personnelles.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 LES 10 MESURES PHARES
1.
Création dès 2019, de financements au forfait pour la prise en charge à l’hôpital des
pathologies chroniques dont le diabète et l’insuffisance rénale chronique pour leur
partie hospitalière. Ces financements seront élargis à partir de 2020 à d’autres patho-
logies et cette démarche inclura par la suite la prise en charge en ville en vue d’une
meilleure coordination ville-hôpital.
2.
Déploiement de 1 000 Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)
pour mailler le territoire national à l’horizon 2022. Une stratégie nationale de déploie-
ment sera arrêtée d’ici fin 2018 et une négociation conventionnelle sera engagée dès
2019 pour donner un cadre pérenne de financement aux CPTS.
3.
Soutien financier au développement des assistants médicaux auprès des médecins li-
béraux à condition que ces derniers exercent en groupe, s’inscrivent dans un exercice
coordonné ou une CPTS et s’engagent sur un bénéfice mesurable pour la population
en matière d’accès aux soins (augmentation patientèle, réduction des délais de ren-
dez-vous…), dans le but de libérer du temps médical et de permettre aux médecins
de se concentrer sur les soins.
4.
Labellisation dès 2020 des premiers « Hôpitaux de proximité », avec l’objectif de re-
connaissance de 500 à 600 établissements. Ces derniers assureront des missions
hospitalières de proximité, en médecine polyvalente, soins aux personnes âgées,
soins de suite et de réadaptation, consultations de spécialités, consultations non
programmées, et devront disposer d’un plateau technique de biologie et d’imagerie,
d’équipes mobiles et d’équipements en télémédecine.
5.
Réforme du régime des autorisations des activités de soins, dans une logique de gra-
dation des soins entre proximité, soins spécialisés, soins de recours et de référence,
organisées à des échelles territoriales nécessairement différentes et en s’appuyant
sur des seuils d’activité quand cela est pertinent au regard des enjeux de qualité et
de sécurité des soins. Elle se fera en plusieurs phases et aboutira dès 2020 sur de
nouvelles normes pour certaines activités particulièrement structurantes pour les terri-
toires, notamment les services d’urgence, les maternités, les services de réanimation,
l’imagerie et la chirurgie.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 LES 10 MESURES PHARES
6.
Création d’un statut unique de praticien hospitalier, associé à la suppression du
concours PH, pour faciliter l’entrée dans la carrière, diversifier les parcours profes-
sionnels (reconnaissances des valences non cliniques) et faciliter l’exercice mixte.
7.
Redonner au service son rôle de « collectif » dans l’organisation des activités de
soins et le management de l’équipe soignante ; favoriser la reconnaissance collec-
tive par la création d’un dispositif d’intéressement lié aux projets d’amélioration de
la qualité de service ; prise en compte des compétences en management dans la
nomination des responsables médicaux.
8.
Élargissement des compétences de la commission médicale d’établissement pour
renforcer la participation des médecins au pilotage des hôpitaux.
9.
Suppression du Numerus clausus et refonte des premiers cycles des études en
santé autour de processus d’orientation progressifs encourageant les passerelles
et la diversification des profils.
10. Réforme du 2 e
cycle des études médicales et suppression des épreuves clas-
santes nationales pour une orientation tenant mieux compte des compétences et
aptitudes des élèves et de leur projet professionnel.
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DOSSIER DE PRESSE SEPTEMBRE 2018 LA STRATÉGIE NATIONALE DE SANTÉ
PRIORITÉS PRÉVENTION
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