Números Complejos

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 22

01cours_179088 Page 7 Lundi, 3.

novembre 2003 10:22 10

1 Nombres
complexes
COURS
Rappels . . . . . . . . . . . 8
Notation
exponentielle . . . . . . 10
Résolution dans 
des équations
du second degré
à coefficients
dans  . . . . . . . . . . . 12
OBJECTIFS Lignes de niveau. . . . 14

 Utiliser la notation exponentielle d’un nombre complexe. Transformations


géométriques . . . . . . 16
 Résoudre des équations dans .
 Utiliser les nombres complexes pour caractériser les transformations EXERCICES
géométriques.
PROBLÈMES
Avant d’aborder
le cours . . . . . . . . . . 20

PRÉSENTATION DU CHAPITRE Exercices


d’entraînement . . . . 20
Dans , l’équation x 2 + 1 = 0 n’a pas Problèmes
de solution. Travaux pratiques . . 23

Dans , ensemble des nombres com-


plexes, elle en a deux : i et - i.
La notation i fut introduite par Euler, le
grand mathématicien suisse. Dans ce
livre, on notera j à la place de i, notation
utilisée pour l’intensité en électricité.
Les nombres complexes sont aussi très
utilisés en géométrie, en particulier
pour caractériser les transformations Leonhard EULER
ponctuelles. (Bâle 1707, Saint-Pétersbourg 1783)

AVANT D’ABORDER LE COURS


Connaître les notions de base se rapportant aux nombres complexes :
partie réelle et partie imaginaire, module et argument, forme algé-
brique et forme trigonométrique, opérations, affixe d’un point M du  Exercices
plan complexe. Voir paragraphe ➀ du cours consacré aux rappels. 1à4

7
01cours_179088 Page 8 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

1 RAPPELS
1. Définitions
a Forme algébrique
L’ensemble  des nombres complexes est l’ensemble des nombres de la forme
a + bj (notation des physiciens, les mathématiciens notant plutôt a + bi , mais,
en électricité, i représente souvent l’intensité du courant), j vérifiant l’égalité
j 2 = – 1 , a et b étant des réels quelconques.
Soit z = a + bj . Alors a = e ( z ) et b = m ( z ) .
Si b = 0 , alors z est réel (  Ã  ) . Si a = 0 , alors z est imaginaire pur.
● Égalité : deux nombres complexes z = a + bj et z¢ = a¢ + b¢j sont égaux si,
et seulement si, a = a¢ et b = b¢ .

b Représentation géométrique
Dans le plan muni d’un repère orthonormal y axe imaginaire

( O ; u, v ), à tout complexe z = a + bj , on
associe le point M ( a ; b ) et réciproquement, M(z)
B(bj )
à tout point, on peut associer un nombre r
complexe. v→ q axe réel

M ( a ; b ) est l’image de z = a + bj et z est O →u A(a) x

l’affixe de M ( a ; b ) ; z est également


l’affixe du vecteur OM = au + bv .

c Forme trigonométrique

Soit z = a + bj et M son image dans le plan rapporté au repère ( O ; u, v ).


● Le module de z est le réel positif r = z = a2 + b2 .
Géométriquement, z = OM = OM .
● Un argument de z ( z π 0 ) est le nombre q défini à 2kp ( k Œ  ) près par
Ï cos q = --a-
Ô r
Ì .
Ô sin q = --b-
Ó r
Géométriquement q est, à 2kp près, la mesure de l’angle ( u, OM ) .
On a alors z = r ( cos q + j sin q ) : c’est la forme trigonométrique de z .
Exemples :
3p 3p
Soit z = – 3j . Alors z = 3 et arg z = ------ + 2 k p , z = 3 sin ------j .
2 2

8
01cours_179088 Page 9 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

p
Soit z = 1 + j . Alors z = 2 et arg z = --- + 2 k p .
4
p p
z = 2 Ê cos --- + j sin ---ˆ .
Ë 4 4¯

2. Opérations

a Complexe conjugué

Définition
Soit z = a + bj . y

Le complexe conjugué de z est z = a – bj . M(z)


Géométriquement, l’image M¢ de z est
symétrique de l’image M de z par rapport à x' O x
l’axe ( x¢¢ x ) .
M'(z)
On a z = z et arg z = – arg z + 2 k p . y'

Propriétés immédiates
1 1
e ( z ) = --- ( z + z ) ; m ( z ) = --- ( z – z ) ; zz = z 2 .
2 2

b Addition
y
z = a + bj ¸
˝ fi z + z¢ = ( a + a¢ ) + ( b + b¢ )j .
z¢ = a¢ + b¢j ˛ P(z + z')
M'(z')
Géométriquement, si M et M¢ sont les images
de z et z¢ , alors : Q(z' – z) M(z)
le point P image de z + z¢ est le point tel que x' x
O
OP = OM + OM¢
et le point Q image de z¢ – z est le point tel que
y'
OQ = OM¢ – OM = MM¢ .
z¢ – z est donc l’affixe du vecteur MM¢ et MM¢ = z¢ – z .

c Produit
z = a + bj ¸
˝ fi zz¢ = ( aa¢ – bb¢ ) + ( ab¢ + a¢b )j
z¢ = a¢ + b¢j ˛
Il est souvent plus intéressant d’utiliser la forme trigonométrique.

9
01cours_179088 Page 10 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

z = r ( cos q + j sin q ) ¸
En effet ˝
z¢ = r ¢ ( cos q ¢ + j sin q ¢ ) ˛
zz¢ = rr ¢ [ ( cos q cos q ¢ – sin q sin q ¢ ) + ( cos q sin q ¢ – sin q cos q ¢ )j ]

zz¢ = rr ¢ ( cos ( q + q ¢ ) + j sin ( q + q ¢ ) ).

Propriétés
zz¢ = z z¢
arg zz ¢ = arg z + arg z ¢ + 2 k p

d Inverse et quotient
En utilisant les formules ci-dessus, on vérifie que l’on a :
Propriétés
1 1 1
-- = ----- ( z π 0 ) arg -- = – arg z + 2 k p
z z z
z z z
---- = ------- ( z ¢ π 0 ) arg ---- = arg z – arg z ¢ + 2 k p
z¢ z¢ z¢

e Puissance
Soit z = r ( cos q + j sin q ) , ( z π 0 ) . En utilisant les propriétés du produit, on
montre par récurrence que, pour tout entier naturel n , on a :
Propriété  Exercices
zn = r n ( cos ( n q ) + j sin ( n q ) ) 5à9

Exemples :
p p
1–j = 2 Ê cos Ê – ---ˆ + j sin Ê – ---ˆ ˆ .
Ë Ë 4¯ Ë 4¯ ¯
20 p 20 p
( 1 – j ) 20 = ( 2 ) 20 Ê cos Ê – ----------ˆ + j sin Ê – ----------ˆ ˆ
Ë Ë 4 ¯ Ë 4 ¯¯
= 2 10 ( cos ( – 5 p ) + j sin ( – 5 p ) ) = – 1 024.

2 NOTATION EXPONENTIELLE
1. Formule de Moivre
En appliquant la formule ci-dessus à un nombre complexe de module 1,
z = cos q + j sin q , on obtient, pour tout entier naturel n , la formule de Moivre :
FORMULE DE MOIVRE
( cos q + j sin q ) n = cos ( n q ) + j sin ( n q )

10
01cours_179088 Page 11 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

Par analogie avec les puissances, on pose par définition :


e j q = cos q + j sin q

Exemples :
Pour q = p , e jp = – 1 .
p
p j ---
Pour q = --- , e 2 = j .
2
La formule de Moivre devient alors ( e j q ) n = e jn q (propriété analogue à celle des
puissances).
Les formules donnant l’argument d’un produit ou d’un quotient deviennent :
ejq
e j q e j q ¢ = e j ( q + q ¢ ) et -------
- = ej(q – q¢) .
ejq¢

Remarque :
La formule de Moivre est vraie aussi pour n entier relatif.

2. Notation exponentielle d’un nombre complexe


Propriété
Tout nombre complexe non nul de module r et d’argument q peut
s’écrire r e j q .

Exemple d’utilisation :
j
Calcul du module et de l’argument de z = ---------- .
1+j
p
j --- Êp pˆ p
e2 1 Ë j --- – j ---¯ 1 j --- 1 p
z = --------------p = ------- e 2 4 = ------- e 4 ; z = ------- et arg z = --- [ 2 p ] .
j --- 2 2 2 4
2e 4

3. Formules d’Euler
e j q = cos q + j sin q , d’où e – j q = cos ( – q ) + j sin ( – q ) = cos q – j sin q .
En additionnant membre à membre, on obtient e j q + e – j q = 2 cos q et en sous-
trayant membre à membre on obtient e j q – e – j q = 2j sin q .
D’où :
FORMULES D’EULER
ejq + e– jq
Ï cos q = -----------------------
-
Ô 2
Ì
ejq – e– jq
Ô sin q = -----------------------  Exercices
Ó 2j 10 et 11

11
01cours_179088 Page 12 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

● Application : linéarisation de sinus et cosinus


Exemple : Linéarisation de cos 3 q et de sin 3 q
ejq + e– jq 3 1 1
cos 3 q = Ê -----------------------ˆ = --- ( e 3j q + 3e j q + 3e – j q + e – 3 j q ) = --- ( cos 3 q + 3 cos q ) .
Ë 2 ¯ 8 4
ejq – e– jq 3 –1 1
sin 3 q = Ê -----------------------ˆ = ------- ( e 3j q + 3e j q + 3e – j q – e – 3 j q ) = --- ( – sin 3 q + 3 sin q ) .
Ë 2j ¯ 8j 4

3 RÉSOLUTION DANS 
DES ÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ
À COEFFICIENTS DANS 
1. Équation z2 = a
Si a = 0 , l’équation z 2 = 0 admet la solution « double » z = 0 .
Soit a = r e j q avec a π 0 . On cherche z sous forme trigonométrique :
z = re jx .
On a :

Ï r = r ( car r > 0 )
Ï r 2 = r Ô
z 2 = a ¤ r 2 e 2jx = rejq ¤ Ì ¤Ì q
Ó 2x = q + 2kp Ô x = --2- + k p
Ó
q q
j --- j Ê --- + pˆ
2 Ë2 ¯
D’où les solutions z 1 = re et z 2 = re
q q
j --- j ---
soit z 2 = re 2 ¥ ejp = – re 2 = – z1 .
Ces nombres z 1 et z 2 sont les racines carrées complexes de a, elles sont
opposées.

Exemple :
Résoudre l’équation z 2 = 3 + 4j .
3
On a 3 + 4j = 5 . D’autre part, si q = arg ( 3 + 4j ) , on a cos q = --- et
5
4 p
sin q = --- , donc la mesure principale de q est dans l’intervalle 0 ; --- et donc q
5 2
4
est tel que tan q = --- .
3
q
j ---
D’où les deux solutions : z 1 = 5e 2

q q
j Ê --- + pˆ j ---
Ë2 ¯ 2.
et z 2 = 5e = – 5e

12
01cours_179088 Page 13 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

Cette équation peut également se résoudre algébriquement :


Ï x2 – y2 = 3
z 2 = 3 + 4j ¤ ( x + yj ) 2 = 3 + 4j ¤ Ì
Ó 2xy = 4
1re méthode :
Remarquons que x et y sont non nuls, car leur produit vaut 2.
2
La deuxième équation donne y = --- .
x
En remplaçant dans la première, on obtient :
4
x 2 – ----2- = 3
x
x 4 – 3x 2 – 4 = 0 (équation bicarrée)
En posant X = x 2 , on obtient X 2 – 3X – 4 = 0
soit X = – 1 : impossible
soit X = 4
d’où x 2 = 4 soit x = – 2 ou x = 2 .
D’où les 2 solutions :  = { – 2 – j ; 2 + j } .
2e méthode :
On peut faciliter le calcul en combinant la première équation avec une troisième
qui est x 2 + y 2 = 5 (en effet, comme z 2 = 3 + 4j , on a
z 2 = z2 = 9 + 16 = 5 ).
Ï 2x 2 = 8 x2 = 4 x = 2
On obtient alors immédiatement Ì
Ó 2y 2 = 2 y2 = 1 y = 1
Comme le produit xy est positif (égal à 2), x et y sont de même signe, on a donc
les deux solutions { 2 + j ; – 2 – j } .

Remarque :
On peut généraliser le calcul et montrer que l’équation z n = a admet n
solutions dans .

2. Équation az2 + bz + c = 0 où a, b et c sont trois complexes


donnés (a π 0)
2
b b 2 – 4 ac
On a az 2 + bz + c = a ÊË z + ------ˆ¯ – --------------------
- (forme canonique du trinôme).
2a 4a2

On sait qu’il existe deux complexes g et – g tels que g 2 = D = b 2 – 4ac (voir


–b–g –b+g
1.) et donc on a toujours deux solutions à l’équation qui sont ---------------- et ---------------- .
2a 2a
Donc toute équation du second degré a deux solutions (distinctes ou confon-
dues) dans .

13
01cours_179088 Page 14 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

Remarque :
Si a, b et c sont réels et si D < 0 , les deux solutions sont deux complexes
conjuguées.

Exemple 1 :
Résoudre dans  l’équation x 2 – x + 1 = 0 .

Ï1 + j 3 1 – j 3 ¸
D = 1 – 4 = – 3 = ( 3j ) 2 ; S = Ì ----------------- ; ----------------- ˝ .
Ó 2 2 ˛

Exemple 2 :
Résolution, dans , de l’équation z 2 + 2 ( 1 + j )z – 5 ( 1 + 2j ) = 0 :
D = [ 2 ( 1 + j ) ] 2 + 20 ( 1 + 2j ) = 20 + 48j
Il faut alors résoudre l’équation g 2 = 20 + 48j .

Ï x 2 – y 2 = 20
g 2 = 20 + 48j ¤ ( x + yj ) 2 = 20 + 48j ¤ Ì
Ó 2xy = 48
Comme précédemment, on peut combiner la première équation avec une troi-
sième qui est x 2 + y 2 = 52 .

Ï 2x 2 = 72 x 2 = 36 x = 6
On obtient alors immédiatement Ì
Ó 2y 2 = 32 y2 = 16 y = 4

Comme le produit xy est positif (égal à 24) on a donc les deux racines complexes
de D : 6 + 4j et – 6 – 4j .
D’où l’ensemble des solutions de l’équation x 2 + ( 2 + j )z – 5 ( 1 + 2j ) = 0 :
S = { 2 + j ; – 4 – 3j } .

Généralisation :
On démontre, et nous l’admettrons, que tout polynôme de degré n à coeffi-  Exercice
cients dans  admet n racines dans  distinctes ou confondues. 12

4 LIGNES DE NIVEAU
1. Définition
Définition
Dans un repère orthonormal ( O ; u, v ) , la ligne de niveau Nk d’une fonc-
tion f de  dans , est l’ensemble des points M d’affixe z tels que
f(z) = k .

14
01cours_179088 Page 15 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

2. Exemples
a Lignes de niveau de f : z  e(z) (partie réelle de z)
z = x + jy ; e ( z ) = k ¤ x = k y
Il s’agit donc de la droite d’équation
x = k.
1
Exemple
Ligne de niveau de f : z   e ( z ) –2 O 1 x
définie par e ( z ) = – 2 .
b Lignes de niveau de f : z  m(z) (partie imaginaire de z)
z = x + jy ; m ( z ) = k ¤ y = k y
Il s’agit donc de la droite d’équation 3
y = k.
Exemple 1
Ligne de niveau de f : z   m ( z )
O x
définie par m ( z ) = 3 . 1

c Lignes de niveau de f : z  z (module de z) (k > 0)


z = x + jy ; z = k ¤ x2 + y2 = k ¤ x2 + y2 = k2
Il s’agit donc du cercle de centre O de rayon k .

d Lignes de niveau de f : z  z – a , a Œ  , k > 0


z = x + jy ; a = a + j b
y
z – a = k ¤ ( x – a )2 + ( y – b )2 = k2
Il s’agit donc du cercle de centre A 1
d’affixe a et de rayon k .
O 1 x
Exemple A
Ligne de niveau de f : z  z – a définie
par z – a = 2 et a = 3 – j .

e Lignes de niveau de f : z  arg z (argument de z)

z = x + jy ; arg z = k ¤ ( u, OM ) = k
Il s’agit donc de la demi-droite d’origine O, O exclu, et d’angle polaire k.
f Lignes de niveau de f : z  arg ( z – a )
(argument de ( z – a ) ), a Œ 
z = x + jy ; a = a + j b ; y

arg ( z – a ) = k ¤ ( u , AM ) = k .
Il s’agit donc de la demi-droite d’origine
A, A exclu, et d’angle polaire k . →
k
x
v
O →u
A

15
01cours_179088 Page 16 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

Exemple :
3p
Ligne de niveau de f : z  arg ( z – a ) définie par arg ( z – a ) = ------ et  Exercice
4
13
a = 5 – j.

5 TRANSFORMATIONS GÉOMÉTRIQUES
Soit une fonction f :  Æ  définie par f : z  z ¢ = f ( z ) .
Soit, dans un repère orthonormal ( O ; u, v ), le point M d’affixe z et le point M¢
d’affixe z¢ = f ( z ) . On définit ainsi, dans le plan, la transformation géométrique
associée à f qui, à tout point M fait correspondre le point M¢ .

1. Transformation associée à f : z  z + b (b = a + b j)
M(z)  M¢(z¢) y
Ï x¢ = x + a a
z¢ = z + b ¤ Ì ¤ MM¢ = w Ê ˆ M'
Ë b¯
Ó y¢ = y + b M

La transformation géométrique associée à w
b
f : z  z + b est donc la translation de v


a
a O u x
vecteur w Ê ˆ .
Ë b¯

2. Transformation associée à f : z  z
M(z)  M¢(z¢) y M
Ï x¢ = x
z¢ = z ¤ Ì
Ó y¢ = – y →
v

La transformation géométrique associée à O u x
f : z  z est donc la réflexion (symétrie
orthogonale) d’axe ( O ; u ). M′

3. Transformation associée à f : z  kz (k réel donné non nul)


M(z)  M¢(z¢) y

Ï z¢ = k z M′
z¢ = kz ¤ Ì
Ó arg z ¢ = arg z + arg k

¤ ( OM¢ = k OM ) M
arg k = 0 ou p selon que k > 0 ou k < 0 . →
La transformation géométrique associée à v
O →u x
f : z  kz est donc l’homothétie de
centre O et de rapport k.

16
01cours_179088 Page 17 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

4. Transformation associée à f : z  e jq z
M(z)  M¢(z¢)

Ï z¢ = z Ï OM ¢ = OM
z¢ = e j q z ¤ Ì ¤Ì
Ó arg z¢ = arg z + q [ 2 p ] Ó ( u, OM ¢ ) = ( u, OM ) + q [ 2 p ]

Ï OM ¢ = OM
¤Ì
Ó ( OM, OM ¢ ) = q [ 2 p ]
La transformation géométrique associée à y
f : z  e j q z est la rotation de centre O et
d’angle q.
M
M′
v q


O u x

5. Transformation associée à f : z  az (a = r e jq ) (a π 0)
M(z)  M¢(z¢)

Ï z¢ = r z Ï OM ¢ = r OM
z¢ = az ¤ Ì ¤Ì
Ó arg z¢ = arg z + q [ 2 p ] Ó ( u, OM ¢ ) = ( u, OM ) + q [ 2 p ]

Ï OM ¢ = r OM
¤Ì
Ó ( OM, OM ¢ ) = q [ 2 p ]
Cette transformation géométrique est donc la composée de la rotation de
centre O et d’angle q et de l’homothétie de centre O et de rapport r ( r > 0 ) .
Cette transformation géométrique associée à
y
f : z  az s’appelle une similitude de centre
O, de rapport r et d’angle q.

Exemple M'
p
j ---
f : z  3j z = 3e 2 z .
La transformation géométrique associée à f est la M
q
p v →
similitude de centre O, de rapport 3 et d’angle --- .
2 O →u x

Remarques :
Si a = 1 , il s’agit alors d’une rotation.
Si arg ( a ) = kp , il s’agit alors d’une homothétie.

17
01cours_179088 Page 18 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

1
6. Transformation associée à f : z  --- ( z π 0 )
z

Ï 1 1
Ï OM ¢ = ---------
Ô z¢ = ----- Ô -
1 z OM
z¢ = - ¤ Ì ¤Ì
z Ô arg z¢ Ô
Ó = – arg z Ó ( u, OM ¢ ) = – ( u, OM ) [ 2 p ]
Cette transformation, associée à la fonction inverse définie dans  – { 0 } , est
appelée inversion complexe.
Le point O n’a jamais d’image par cette transformation et contrairement à
toutes les transformations précédentes, l’image d’une droite n’est générale-
ment pas une droite.
Expression analytique :
x
Ï x¢ = ----------------
2
-
1 1 x – yj Ô x + y2
z¢ = - ¤ x¢ + y¢j = ------------- = ----------------
-¤Ì
z x + yj x2 + y2 –y
Ô y¢ = ----------------
-
Ó x2 + y2
Image d’une droite :
Soit une droite D d’équation ax + by + c = 0 .
On remarque que, de même que la réflexion, l’inversion complexe est involu-
tive, c’est-à-dire que si M¢ est l’image de M, alors M est l’image de M¢ , donc

Ï x = -------------------
-
Ô x¢ + y¢ 2
2
on a Ì avec ( x¢ ; y ¢ ) π ( 0 ; 0 ) .
– y¢
Ô y = -------------------
-
Ó x¢2 + y¢2
x¢ y¢
D’où a -------------------
2
- + c = 0 ou ax¢ – by¢ + c ( x¢ 2 + y¢ 2 ) = 0 .
- – b -------------------
2
x¢ + y¢ x¢ + y¢2
2

Si c = 0 , c’est-à-dire si la droite D passe par O, alors la transformée de la droite


D privée de O est la droite D¢ d’équation ax¢ – by¢ = 0 , c’est-à-dire la symé-
trique de D par rapport à l’axe ( x¢x ) , D¢ étant aussi privée du point O.
Si c π 0 , alors l’image de D est l’ensemble des points M¢ tels que
a b
x¢ 2 + y¢ 2 + --- x ¢ – -- y ¢ = 0 .
c c
On reconnaît l’équation d’un cercle ( x 2 + y 2 + a x + b y + g = 0 ) qu’il faut
mettre sous forme canonique ( x – x 0 ) 2 + ( y – y 0 ) 2 = R 2 si l’on veut en
connaître les coordonnées du centre ( x 0 ; y 0 ) et le rayon R.
On remarque au passage que l’image de la droite n’est pas le cercle entier, mais
le cercle privé du point O.
L’image d’une droite D qui ne passe pas par O est donc un cercle qui « passe par
O », mais privé de O.

18
01cours_179088 Page 19 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10

COURS
1. Nombres complexes 

Cas particulier : IMAGE D’UNE DROITE PERPENDICULAIRE À L’AXE ( x¢x )


Soit une droite d’équation x = k .

- = k ou k ( x¢ 2 + y¢ 2 ) – x¢ = 0 .
D’où --------------------
x¢ + y¢ 2
2

Si k = 0 , c’est-à-dire si la droite passe par O, alors la transformée de la


droite est elle-même la droite d’équation x = 0 , privée du point O.
Si k π 0 , alors le transformé de la droite est un cercle, centré sur ( x¢x ) ,
passant par O, privé du point O.

Exemple :
Cherchons l’image de la droite d’équation x = 2 par l’inversion complexe asso-
1
ciée à l’application de  – { 0 } dans  – { 0 } : f : z  - .
z
Soit M ( x ; y ) et son image M¢ ( x¢ ; y ¢ ) .
x
Ï x¢ = ----------------
-
1 1 x – yj Ô x + y2
2
z¢ = - ¤ x¢ + y¢j = ------------- = ----------------
-¤Ì
z x + yj x2 + y2 –y
Ô y¢ = ----------------
-
Ó x + y2
2

On remarque que si M¢ est l’image de M, alors M est l’image de M¢ , donc on a



Ï x = --------------------
Ô x¢ + y¢ 2
2
Ì
–y
Ô y = --------------------
Ó x¢2 + y¢2

x = 2 équivaut à 2 = ------------------- - avec ( x¢ ; y ¢ ) π ( 0 ; 0 ) .
x¢ 2 + y¢ 2

- = 2 ¤ 2 ( x¢ 2 + y¢ 2 ) = x¢ ¤ 2 ( x¢ 2 + y¢ 2 ) – x¢ = 0
-------------------
x¢ + y¢ 2
2

1 1 2 1
¤ x ¢ 2 + y ¢ 2 – --- x ¢ = 0 ¤ Ê x ¢ – ---ˆ + y ¢ 2 = ----- .
2 Ë 4 ¯ 16
L’image de la droite d’équation y
x = 2 est le cercle de centre
1 1
A Ê --- ; 0ˆ et de rayon --- privé du
Ë4 ¯ 4
point O. 1
Image d’un cercle :
L’inversion complexe est involutive,
on peut conclure directement que M′
l’image d’un cercle passant par O x
O 1 2
privé de O, puisque O n’a pas
d’image, est une droite.
Par contre, il est facile de montrer, M
mais ceci est hors programme, que
l’image d’un cercle ne passant pas  Exercices
par O est un cercle. 14 à 19

19
01exo_179088 Page 20 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

C : exercice corrigé (voir corrections pages 406 à 410)


* ** *** Niveaux de difficulté des problèmes

AVANT D’ABORDER LE COURS

1 Écrire sous la forme algébrique a + bj , les –p


z2 : r = 2 et q = --------
nombres complexes : 4
1+j
z1 = ( 1 + j ) 2 z 5 = ---------- 3p
j z 3 : r = 1 et q = ------
2
1+j
z 2 = ( 2 – 3j ) ( 2 + 3j ) z 6 = ----------
1–j 2p
z 4 : r = 2 et q = ------
1 3
z 3 = ( 2 + j ) ( 3 – 5j ) z 7 = ----------
2+j
2+j 5p
z 5 : r = 4 et q = ------
z4 = ( 1 + j ) 3 z 8 = -------------- . 6
3 – 2j
z 6 : r = 2 et q = p .
2 Donner le module et un argument des nombres
complexes :
z1 = 1 + j 3 z5 = – 6 + j 2
z2 = 1 – j 3 z6 = 2 ( 1 – j ) 4 ( O ; u, v ) est un repère orthonormal du plan,
z3 = – 1 + j 3 z 7 = 10 – 10j placer les points M i d’affixe z i :
z4 = – 1 – j 3 z 8 = – 2j . z 1 = 2j z4 = z2

3 Écrire sous la forme algébrique a + bj les nombres z2 = 1 – j z5 = 2 + j


complexes de module r et d’argument q :
1 3
p z3 = – z2 z 6 = --- + j ------- .
z 1 : r = 2 et q = --- 2 2
3

EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT

CALCUL DANS  6 Soient les nombres complexes a = 3 – j ;


C a4
b = 2 – 2j et z = ----3- .
1 1
5 Soient z 1 = --- ( – 1 + j 3 ) et z 2 = --- ( – 1 – j 3 ) .
2 2
b
1. Donner le module et un argument de a , b ,
1. Calculer ( z 1 ) 2 ; le comparer à z 2 . a 4 et b 3 .
2. Calculer ( z 2 ) 2 ; le comparer à z 1 . 2. Donner la forme algébrique de a 4 et b 3 , puis
3. Calculer ( z 1 ) 3 et ( z 2 ) 3 . de z .
4. Calculer 1 + z 2 + z 1 . 3. Calculer le module et un argument de z .

20
01exo_179088 Page 21 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

4. Déduire des questions précédentes les ÉQUATIONS, SYSTÈMES


p p
valeurs exactes de cos ----- et de sin ----- . D’ÉQUATIONS DANS 
12 12
12 Dans , donner l’ensemble des solutions des
C équations et systèmes d’équations.
7 1. Écrire les nombres complexes ( 1 + j ) , ( 1 – j ) ,
a. z 2 = – 3 – 4j ;
( 1 + j ) 5 , ( 1 – j ) 3 à l’aide de la notation exponen-
tielle. b. z 2 = 7 + 24j ;
( 1 – j )3 c. z 2 – z + 1 = 0 ;
2. En déduire z = ----------------5- .
(1 + j)
d. z 2 + 4z + 16 = 0 ;
e. z 2 – 2 3z + 4 = 0 ;
8 x est un nombre réel, z est le nombre complexe
f. z 2 + 2jz – 5 = 0 ;
1 + 6jx
défini par z = ---------------- . M est l’image du
1 – 2jx g. z 2 + 4z – 4 = 0 ;
nombre complexe z dans le plan complexe. h. z 2 – 5 ( 1 – j )z – 4 ( 3 + 4j ) = 0 ;
1. Calculer z + 1 . i. z 2 + ( 3 – 2j )z – 6j = 0 ;
2. Quel est l’ensemble des points M d’affixe z
tels que z + 1 = 2 lorsque x décrit  ? Ï 2z 1 + z 2 = 4
j. Ì
Ó 2jz 1 + z 2 = 0

9 z est un nombre complexe quelconque. On


z + 2j LIGNES DE NIVEAU
pose Z = ------------- .
1 – jz
1. Déterminer les parties réelles et imaginaires 13 ( O ; u, v ) est un repère orthonormal du plan
de Z. complexe. f est une fonction de  dans ,
2. Déterminer l’ensemble des points M d’affixe k Œ  . Déterminer les lignes de niveau k de f
z tels que : dans les cas suivants (on donnera les représenta-
tions graphiques de ces lignes de niveau) :
a. Z est réel ;
a. f ( z ) = e ( z ) et k = – 2 ;
b. Z est imaginaire pur. b. f ( z ) = m ( z ) et k = 1 ;
c. f ( z ) = z et k = 2 ;
d. f ( z ) = z – 1 et k = 2 ;

FORMULES D’EULER – p
e. f ( z ) = arg ( z ) et k = --- ;
6
LINÉARISATION
p
f. f ( z ) = arg ( z – j ) et k = --- .
4
10 À l’aide des formules d’Euler, retrouver les
formules trigonométriques :
1
cos 2 a = --- ( 1 + cos 2a ) ;
TRANSFORMATIONS
2 GÉOMÉTRIQUES
1
sin 2 a = --- ( 1 – cos 2a ) .
2 p
j ---
p
– j ---
14 Soient a = 2 Ê 1 + e 6ˆ , b = 2Ê1 + e 6ˆ et
Ë ¯ Ë ¯
11 À l’aide des formules d’Euler, linéariser : c = 1–j 3.
cos 3x cos 5 x ; cos x sin 2 x ; sin 2x sin 3 x . 1. Écrire a et b sous forme algébrique.

21
01exo_179088 Page 22 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

2. Le plan complexe est muni d’un repère Déterminer l’ensemble ( F ) des points du plan
complexe tels que f ( z ) soit imaginaire pur.
orthonormal ( O ; u, v ) ; A, B et C sont les
Déterminer l’ensemble ( G ) des points du plan
points d’affixe a , b , c . Donner le module et un
complexe tels que f ( z ) = 2 .
argument de a – 2 , de b – 2 et de c – 2 . En
déduire que A, B et C sont sur un même cercle
que l’on déterminera. 17 Soit f : z  2j z + 2 + j une application de 
3. A¢ , B¢ et C¢ sont les points d’affixe a – 2 , dans  :
b–2, c–2. 1. Montrer que l’équation f ( z ) = z admet une
Par quelle transformation géométrique passe-t- solution unique a.
on de A¢ à A, de B¢ à B et de C¢ à C ? 2. En déduire que la transformation géomé-
trique qui, à tout point M ( z ) associe le point
4. Déterminer les coordonnées du centre du
M¢ ( z¢ = f ( z ) ) admet un point fixe unique A
cercle circonscrit au triangle ( A¢B¢C¢ ) et
dont on donnera les coordonnées.
donner son rayon.
3. Montrer que z¢ – a = 2j ( z – a ) .
4. En déduire que la transformation géomé-
15 Le plan complexe est muni d’un repère ortho- trique associée à f est une similitude dont on
normal ( O ; u, v ) ; unité graphique 4 cm. donnera le centre, le rapport et l’angle.
1. Résoudre dans  l’équation : z 2 – z + 1 = 0 .
On appellera a la solution dont la partie imagi- 18 Soit f l’application de  dans  définie par
naire est négative et b l’autre solution. f ( z ) = ( 1 + j )z + j .
2. Soit R la transformation du plan qui à tout 1. Résoudre l’équation f ( z ) = z .
point M d’affixe z associe le point M¢ d’affixe 2. a. Montrer que ( z¢ + 1 ) = ( 1 + j ) ( z + 1 )
2p b. En déduire que la transformation géomé-
j -------
z¢ = ze 3 . trique associée à f est une similitude dont on
Quelle est cette transformation ? donnera le centre, le rapport et l’angle.
3. Soit A le point d’affixe a , B celui d’affixe b . 3. À tout point M d’affixe z = x + jy cette
Calculer l’affixe de A¢ image de A par R et de B¢ transformation géométrique associe le point M¢
image de B par R. Placer A et B, construire A¢ et d’affixe z¢ = x¢ + jy¢ , exprimer x¢ et y¢ en
B¢ . fonction de x et de y.
4. Soit C le point d’affixe – 1 . Quelle est la
4. Déterminer une équation de la droite ( D¢ )
nature du triangle ( ABC ) ?
image de la droite ( D ) d’équation :
2x – y + 1 = 0 .
16 Le plan complexe est muni d’un repère ortho-
C normal ( O ; u, v ). On considère l’application f
de  dans  définie par f ( z ) = jz + 2 . M est le 19 Soit f l’application de  – { 0 } dans  – { 0 }
point du plan complexe d’affixe z = x + jy et 1
définie par f ( z ) = - .
z
M¢ celui d’affixe f ( z ) .
1. Quelle est la nature de la transformation
1. Calculer f ( 1 ) ; placer les points A et A¢ géométrique associée à f ?
d’affixe 1 et f ( 1 ) .
2. Soient A, B et C les points d’affixes respec-
2. Déterminer la solution c de l’équation 1 1
f ( z ) = z ; c a pour image le point C. tives – --- , – 2j et – --- – 2j .
2 2
Donner le module et un argument de c .
Déterminer leurs images A¢ , B¢ et C¢ par cette
Quelle est la nature du triangle ( CAA¢ ) ? transformation.
3. Calculer la partie réelle et la partie imaginaire 3. a. Quelle est l’image de la droite ( AB ) par
de f ( z ) . cette transformation ?
Déterminer l’ensemble ( E ) des points du plan b. Quelle est l’image du cercle de diamètre
complexe tels que f ( z ) soit réel. [ AB ] par cette transformation ?

22
01exo_179088 Page 23 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

PROBLÈMES/TRAVAUX PRATIQUES
Module Travaux pratiques du module Problèmes correspondants
Nombres TP 1 Calcul dans  et exemples de mise en Problèmes : 20 à 23
complexes 2 œuvre des formules d’Euler : Linéarisation
de polynômes trigonométriques.
TP 2 Résolution des équations du second Problèmes : 24 à 26
degré à coefficients réels.
TP 3 Exemples d’études de transformations Problèmes : 27 à 34
géométriques

CALCUL DANS  On vérifiera que


2jp x 2 + y 2 – 2x + 3y + 2
20 On considère le nombre complexe a = e 5 .
-------- e ( Z ) = --------------------------------------------------- .
x2 + ( y + 2 )2
** 1. On note I , A , B , C , D les points du plan 2. En déduire la nature de :
C complexe d’affixes 1 , a , a 2 , a 3 , a 4 .
a. l’ensemble E des points M d’affixe z , tels que
Vérifier que a 5 = 1 et montrer que : Z soit un réel,
IA = AB = BC = CD = DI . b. l’ensemble F des points M d’affixe z du plan,
Placer les points I, A, B, C et D dans le plan tels que Z soit un imaginaire pur éventuellement
complexe (unité : 4 cm). nul,
2. a. Vérifier que, pour tout nombre complexe c. représenter ces deux ensembles.
z :
z5 – 1 = ( z – 1 )( 1 + z + z2 + z3 + z4 )
et en déduire que : 1 + a + a 2 + a 3 + a 4 = 0 .
b. Montrer que a 3 = a 2 et que a 4 = a et en FORMULES D’EULER –
déduire que : LINÉARISATION
( a + a )2 + ( a + a ) – 1 = 0 .
3. Résoudre l’équation : x 2 + x – 1 = 0 et en 22 À l’aide des formules d’Euler, linéariser cos 4 x et
sin 4 x .
déduire, à partir de ( 2 ) , la valeur exacte de *
C
2p
cos Ê ------ˆ .
Ë 5¯
23 Linéariser cos 3 x ◊ sin 2 x .

21 Le plan est rapporté à un repère orthonormal *


* direct ( O ; u, v ), unité graphique 4 cm. RÉSOLUTION D’ÉQUATIONS
Dans l’ensemble des nombres complexes , j
désigne le nombre de module 1, et d’argument
p
24 Soit l’application f de  dans  définie par
--- . f ( z ) = z 3 + ( 1 – 5j )z 2 – 2 ( 5 + j )z + 8j .
2 **
1. Démontrer que l’équation f ( z ) = 0 admet
On appelle f l’application, qui, à tout nombre une solution qui est un nombre imaginaire pur
complexe z différent de – 2j , associe : que l’on déterminera.
z–2+j 2. En déduire que f ( z ) peut s’écrire sous la
Z = f ( z ) = -------------------
z + 2j forme f ( z ) = ( z – 2j ) ( z 2 + az + b ) où a et b
1. Si z = x + jy , x et y étant deux réels, sont deux complexes à déterminer.
exprimer la partie réelle et la partie imaginaire de 3. Résoudre dans  l’équation f ( z ) = 0 .
Z en fonction de x et de y . Résoudre l’équation a 2 = 8 – 6j .

23
01exo_179088 Page 24 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

25 Soit P la fonction polynôme définie sur  par : Soit f la fonction de  – { j } dans  – { 0 }


P ( z ) = z 3 – 2z 2 + 16 . 2 ( 1 – j )z – 2j
* définie par f ( z ) = -------------------------------- .
z–j
1. Calculer P ( – 2 ) . En déduire une factorisa-
tion de P ( z ) . 1. Monter que pour tout z de  – { j } , on a
2. Résoudre dans , l’équation P ( z ) = 0 . 1
3. On considère les nombres complexes : f ( z ) = 2 Ê --------- + 1 – jˆ .
Ëz – j ¯
z 0 = – 2 , z 1 = 2 ( 1 + j ) et z 2 = 2 ( 1 – j ) .
2. On considère les fonctions suivantes :
Calculer le module et un argument de z 0 , z 1 et
z2 . f1 : z Æ z1 = z – j
Donner la forme trigonométrique du nombre 1
f 2 : z 1 Æ z 2 = ----
z1
z 0 ◊ z21
complexe w = -------------- . f3 : z Æ z3 = z2 + 1 – j
z32
f4 : z3 Æ z ¢ = 2 z3
4. Soit ( O ; u, v ) un repère orthonormal du On appelle T 1 la transformation géométrique
plan complexe (unité graphique 2 cm). associée à f 1 .
Placer les points M 0 , M 1 et M 2 d’affixes On appelle I la transformation géométrique
respectives z 0 , z 1 et z 2 . associée à f 2 .
Que peut-on en déduire pour le triangle On appelle T 2 la transformation géométrique
M0 M1 M2 ? associée à f 3 .
On appelle H la transformation géométrique
associée à f 4 .
26 D’après BTS a. Déterminer T 1 , I, T 2 et H.
*** Dans l’ensemble  des nombres complexes, on b. Exprimer la transformation géométrique
C considère le polynôme
associée à f en fonction de T 1 , I, T 2 et H.
P ( z ) = z 4 + ( – 4 – 4j )z 3 + ( – 6 + 20j )z 2 1
(On a z  z 1 = z – j  z 2 = ----  z 3
+ ( 28 + 32j )z + 32 – 48j. z1
1. Calculer P ( – 2 ) . = z 2 + 1 – j  z ¢ = 2 z 3 .)
En déduire une factorisation de P ( z ) sous la 3. À l’aide de la décomposition de f déterminée
forme : ( z + 2 )Q ( z ) où Q ( z ) est un polynôme au 2. b., montrer que l’image par la transforma-
complexe du 3e degré. tion géométrique associée à f de la droite D
2. Démontrer que l’équation Q ( z ) = 0 admet d’équation x = 1 est le cercle C de centre
une solution imaginaire pure que l’on calculera. A ( 3 ; – 2 ) et de rayon 1.
3. Achever la résolution dans  de l’équation 2 ( 1 – j )z – 2j
P(z) = 0 . 4. a. En partant de l’égalité z¢ = -------------------------------- ,
z–j
Calculer les modules des quatre solutions z 0 , j ( z¢ – 2 )
z 1 , z 2 , z 3 . On notera z 0 la solution de plus petit montrer que z = ------------------------ .
z¢ – 2 + 2j
module.
b. En posant z = x + yj et z¢ = x¢ + y¢j déter-
4. Dans le plan complexe muni d’un repère
miner x en fonction de x¢ .
orthonormal, représenter les points M 1 , M 2 ,
M 3 , M 0 d’affixes respectives – 2, 4j, 5 – j et c. Déterminer alors l’équation du cercle ¢ ,
1+j. image de la droite x = 1 et vérifier que l’on
retrouve bien les résultats de la question 3.).
Montrer que M 1 M 2 M 3 est un triangle isocèle
dont le centre de gravité est M 0 . 28 D’après BTS
*** R1 = 10 k Ω
TRANSFORMATIONS
GÉOMÉTRIQUES e s
C
27 Exemple de transformation du type
* az + b On considère le filtre où C désigne la capacité en
C f : z  ---------------
cz + d farads) d’un condensateur et R 2 la valeur (en

24
01exo_179088 Page 25 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

ohms) d’un résistor. Le but de l’exercice consiste en lequel q est maximum. On note A ( w ) la
à ajuster les valeurs de C et de R 2 pour obtenir un valeur maximum de cet argument. Calculer
filtre dont les propriétés sont fixées. sin ( A ( w ) ) en fonction de a .
La fonction de transfert du filtre, en régime
5. Représenter ces ensembles dans le cas
1 + jaw
harmonique, est T ( w ) = a ------------------ , avec 1
1 + jbw a = --- , on prendra une unité graphique de
3
R2
a = ------------------ , a = R 1 C , b = a a , 0 < a < 1 et 9 cm.
R1 + R2
Partie B
w Œ ]0 ; + • [ .
Dans cette partie on se propose de calculer les
Partie A p
valeurs de C et de R 2 de sorte que A ( w ) = ---
1. Montrer que pour tout w , 6
pour une fréquence de 1 kHz.
1
T ( w ) = a + ( 1 – a ) ----------------- .
1 p
1 – j ------- 1. De A ( w ) = --- , déduire la valeur correspon-
bw 6
2. Le plan P est muni d’un repère orthonormal dante de a , puis celle de R 2 .
( O ; u, v ). 1
2. En admettant que a = --- , sur la figure de la
Quel est l’ensemble ( D ) des points M d’affixe 3
1 partie A. construire le point N de ( D ) dont
z = 1 – j ------- ? l’image par F est le point N¢ .
bw
3. Soit f la fonction de * dans  définie par Calculer la distance HN ( H étant le point
1–a 1 d’affixe 1). En déduire la valeur correspondante
f ( z ) = a + ------------ = a + ( 1 – a ) Ê - ˆ et soit F la de b , puis celle de C .
z Ë z¯
transformation ponctuelle associée qui à tout
point M d’affixe z du plan privé du point O 29 D’après BTS
associe le point M¢ d’affixe f ( z ) . ** On considère la fonction de transfert T de la
a. En utilisant les propriétés de la transforma- pulsation w définie sur ]0, + •[ par
1
tion z  - définir l’ensemble ( C 1 ) des points K
T (w ) = ----------------------------------------- .
z
1
1 R + j Ê Lw – --------ˆ
M 1 d’affixe - obtenu quand M décrit ( D ) . Ë Cw ¯
z
K est une constante complexe. R, L et C sont
b. Quelle est la transformation ponctuelle des constantes réelles strictement positives.
1
faisant passer de M 1 à M 2 d’affixe ( 1 – a ) Ê - ˆ ? La pulsation w est exprimée en radian/seconde.
Ë z¯
1 1
En déduire l’ensemble ( C 2 ) décrit par M 2 On pose h (w ) = --- Ê Lw – --------ˆ avec
RË Cw ¯
quand M décrit ( D ) . w Œ ]0, + •[ .
c. Soit M¢ le point d’affixe K 1
Dans ces conditions, T (w ) = --- ---------------------- .
1–a 1 R 1 + j h (w )
f ( z ) = a + ------------ = a + ( 1 – a ) Ê - ˆ .
z Ë z¯ 1. Étudier les variations de h. Déterminer en
fonction de R et C la valeur de w qui annule h.
Quelle est la transformation ponctuelle faisant
passer de M 2 à M¢ ? En déduire l’ensemble 2. On se propose d’étudier l’ensemble ( E ) du
( C¢ ) décrit par M¢ quand M décrit ( D ) . plan complexe, décrit par le point d’affixe T (w )
p 0 quand w parcourt ]0, + •[ .
4. Soit q un argument de T ( w ) , q Œ 0 ; --- -,
2 0 a. Représenter dans le plan complexe
déterminer graphiquement le point N¢ de ( C¢ ) l’ensemble D des points d’affixe 1 + jh (w ) .

25
01exo_179088 Page 26 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

b. En utilisant les propriétés de l’inversion 1


complexe, en déduire l’ensemble G des points 1. Montrer que : T (w ) = -------------------------------------------------- .
1
1 3 + j Ê RCw – ------------ˆ
d’affixe ---------------------- . Ë RCw ¯
1 + jh (w )
c. Préciser la nature de l’ensemble ( E ) . 2. On se propose d’étudier l’ensemble ( E ) du
3. Application numérique : plan complexe décrit par le point M d’affixe
T (w ) lorsque w parcourt ]0, + •[ .
a. Avec les données numériques précisées ci-
dessous, représenter graphiquement l’ensemble a. On considère la fonction
( E ) lorsque a = 0 et colorier la partie de ( E ) 1
h : w  RCw – ------------ , w Œ ]0, + •[ .
correspondant à des fréquences comprises entre RCw
80 Hz et 100 Hz.
Étudier les variations de la fonction h et préciser
b. À l’aide de ces résultats traiter le cas ses limites en 0 et en + •.
a = p§6.
b. Quel est l’ensemble ( D ) décrit par le point m
Données numériques : L = 0,1 ; C = 10 – 4 ;
d’affixe z = 3 + jh (w ) lorsque w parcourt
R = 50 ; K = 220ea j .
]0, + •[ ?
30 c. Quelle transformation associe au point m
D’après BTS
d’affixe z = 3 + jh (w ) le point M d’affixe
*** On considère le filtre suivant : Z = T (w ) ?
C À l’entrée de ce filtre on applique une tension
En déduire l’ensemble ( E ) décrit par le point M.
sinusoïdale e 1 de pulsation w .
À la sortie on recueille une tension sinusoïdale d. Tracer sur une même figure les ensembles
e 2 de même pulsation. ( D ) et ( E ) . On prendra pour unité graphique
6 cm.
On désigne par w  T (w ) la fonction de trans-
fert. On représentera le point m 0 d’affixe 3 + j et
L’application des lois de l’électricité permet son image M 0 par la transformation envisagée.
d’écrire :
1
T (w ) = ------------------------ 31 D’après BTS
Z 1 (w ) Partie A
1 + --------------- **
Z 2 (w ) C
On considère les nombres complexes
1 1 1 1
Z 1 (w ) = R + ---------- et Z 2 (w ) = -------------------- . z¢ 1 = ---------- et z¢ 2 = --------------- .
jCw 1 1+j 1
--- + jCw 1 + --- j
R 2
R et C sont des constantes réelles strictement 1. Écrire z¢ 1 et z¢ 2 sous forme algébrique.
positives. 1
2. Placer les points A d’affixe 1, C d’affixe --- ,
2
M¢ 1 d’affixe z¢ 2 dans le plan complexe (unité
graphique 10 cm).
R
3. Montrer que O, A, M¢ 1 et M¢ 2 appartien-
nent à un même cercle de centre C dont on
précisera le rayon.
C Partie B
e1 On se propose de démontrer géométriquement
le résultat ci-dessus.
On pose, pour tout réel a : z = 1 + ja .
R C 1. Lorsque a décrit l’ensemble des nombres
réels, quel est l’ensemble (D ) des points M du
plan d’affixe z ?
e2
2. Soit la transformation géométrique du plan
complexe privé du point O dans lui-même, qui

26
01exo_179088 Page 27 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

au point M d’affixe z associe le point M¢ d’affixe Préciser la nature de t 2 . Quelle est l’image,
1 notée G 2 , de D 1 par la transformation t 2 ?
z¢ tel que z¢ = - . 4. Soit t 3 la transformation géométrique qui au
z
Déterminer le module et un argument de z¢ en point d’affixe z, associe le point M 3 d’affixe
fonction de ceux de z. z 3 = – z . Préciser la nature de t 3 . Quelle est
l’image, notée G 3 , de G 2 par la transformation
3. Quelle est l’image de l’ensemble (D ) par la t3 ?
transformation donnée ?
5. Déterminer l’ensemble G des points M
Partie C 1 3
d’affixe Z = 1 – ----------- lorsque z = – --- + jy ,
On obtient le diagramme de Nyquist d’une 1+z 2
fonction de transfert T en traçant dans le plan (y Œ ) .
complexe la courbe représentative de T ; c’est-
à-dire qu’à toute pulsation, (w réel positif), on 6. Représenter sur une même figure les ensem-
associe le point d’affixe T (w ) . bles successifs obtenus.
1. Construire dans un repère les diagrammes de
Nyquist des fonctions de transfert T 1 et T 2 33 D’après BTS
w ** ( O ; u, v ) est un repère orthonormal du plan
définies sur ]0, + •[ par T 1 (w ) = 1 + j ------ et C
w0 complexe ( P ) .
1 On se propose d’utiliser les nombres complexes
T 2 (w ) = ------------------- avec w 0 réel strictement et leur lien avec les transformations géométri-
w
1 + j ------ ques pour construire sur un écran graphique une
w0
figure formée de carrés concentriques emboîtés
positif.
à partir de la donnée d’un point.
w0
2. Préciser les images de w 0 et ------ par T 1 et T 2 Partie A. Construction d’un carré
2 de centre O à partir d’un point A
et placer les points correspondants sur le
graphique. Soit A un point du plan (A distinct de O) d’affixe
z A = x A + jy A . On se propose de calculer une
32 D’après BTS procédure permettant de tracer le carré
Le plan complexe P est rapporté au repère ( ABCD ) de centre O direct c’est-à-dire tel que
**
p
orthonormal ( O ; u, v ) d’unité graphique 2 cm. ( OA, OB ) = --- .
2
On note j le nombre complexe de module 1 et 1. Faire une figure dans le cas z A = 2 + j .
p
d’argument --- . 2. On revient au cas où A est quelconque et on
2 note z B , z C , z D les affixes des points B, C, D.
Soit f l’application qui à tout point m du plan P Montrer que z B = jz A puis calculer z C et z D en
d’affixe z ( z π – 1 ) associe le point M d’affixe fonction de z A .
z 1 3. On note ( x B , y B ) ; ( x C , y C ) ; ( x D , y D ) les
Z = ----------- = 1 – ----------- .
1+z 1+z coordonnées des points B, C, D.
1. Déterminer l’ensemble D des points d’affixe Calculer ( x B , y B ) ; ( x C , y C ) ; ( x D , y D ) en fonc-
3 tion de ( x A , y A ) .
– --- + jy, ( y Œ  ) .
2 4. On suppose que l’on dispose d’une procédure
2. Soit z 1 = z + 1 . Préciser la transformation TRACE ( x M , y M , x N , y N ) traçant le segment
géométrique t 1 qui associe à un point m d’affixe [ MN ] .
z, le point M 1 d’affixe z 1 . Quelle est l’image, Écrire une procédure CARRE ( x A , y A ) traçant
notée D 1 , de D par la transformation t 1 ? le carré ( ABCD ) de sens direct de centre O et
de sommet A.
3. Soit t 2 la transformation géométrique qui à
Partie B. Construction de carrés
tout point d’affixe z ( z π 0 ) , associe le point M 2
de centre O à partir d’un point
1 1. Soit S l’application du plan complexe dans lui-
d’affixe z 2 = - .
z même qui à tout point M d’affixe z associe le

27
01exo_179088 Page 28 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10

EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes 

1 b. Déterminer les coordonnées ( x¢, y¢ ) de M¢


point M¢ d’affixe z¢ = --- ( 1 + j ) z . Déterminer la en fonction des coordonnées ( x, y ) de M.
2
nature géométrique de S.
3. Soit w le vecteur unitaire tel que
2. Le carré ( ABCD ) construit à partir du point p
A dans la partie A) est supposé donné. On note ( u, w ) = --- , et [Ox ) la demi droite de vecteur
A¢ , B¢ , C¢ , D¢ les images respectives des 6
points A, B, C, D par S. directeur w .
a. Montrer que A¢ est le milieu de [ AB ] . A 0 est le point d’affixe 1 et A 1 sa projection
b. En déduire que B¢, C¢, D¢ sont les milieux de orthogonale sur [Ox ) .
[ BC ], [ CD ], [ DA ] et que ( A¢B¢C¢D¢ ) est un
carré de centre O. 1 3
a. Montrer que A 0 A 1 = --- et que OA 1 = ------- ,
2 2
c. Calculer les coordonnées ( x A¢ , y A¢ ) du point
A¢ en fonction de celles du point A. montrer que S ( A 0 ) = A 1 .
3. On se propose de réaliser un dessin corres- b. On pose A 2 = S ( A 1 ) ; donner une mesure
pondant à la figure donnée avec 10 carrés
emboîtés. Le premier carré est ( A 0 B 0 C 0 D 0 ) de l’angle ( OA 1 , OA 2 ) ; et montrer que le
défini par le point A 0 de coordonnées ( k, 0 ) triangle ( OA 1 A 2 ) est rectangle en A 2 .
avec k réel strictement positif. Le deuxième
carré est ( A 1 B 1 C 1 D 1 ) et on itère jusqu’au 4. On définit la suite A 0 , A 1 , A 2 , …, A n de
dixième carré. points du plan de la façon suivante :
En utilisant la procédure CARRE définie dans la Ï A 0 est le poin d’affixe 1
partie A, question 4. Donner un algorithme Ì
permettant de réaliser un tel dessin ci-après. Ó An + 1 = S ( An )

B0 On obtient une ligne polygonale appelée spirale


P n de sommets successifs A 0 A 1 A 2 … A n .
Représenter la spirale P 6 dans le plan complexe
B1 A1
(unité graphique 8 cm).
5. Écrire un algorithme permettant de tracer
P6 :
C0 A0 On utilisera la procédure TRACER-SEGMENT
O ( x 1 , y 1 , x 2 , y 2 ) qui permet de tracer le segment
[ M 1 M 2 ] où M 1 et M 2 sont les points de coor-
données ( x 1 , y 1 ) et ( x 2 , y 2 ) .
C1 D1
6. On désigne par z n l’affixe de A n . Montrer que
z n + 1 – z n = a ( z n – z n – 1 ) pour n Œ  – { 0 } .
a. On pose d n = A n A n + 1 pour n Œ  ; montrer
D0
3
que d n = ------- d n – 1 pour n Œ  – { 0 } .
34 D’après BTS 2

** ( O ; u, v ) est un repère orthonormal du plan b. Quelle est la nature de la suite ( d n ) ? En


déduire d n en fonction de n et de d 0 .
complexe ( P ) . c. Si l’on suppose que l’on ne distingue plus
1. Déterminer le module et un argument du 2 points distants de 1/100, jusqu’à quelle valeur
3 de n suffit-il de tracer la spirale P n ?
3
nombre complexe a = --- + j ------- . k=n–1
4 4
2. Soit S la transformation géométrique qui à
7. On pose : D n = Â A k A k + 1 ; calculer D n
tout point M d’affixe z associe le point k=0
M¢ = S ( M ) d’affixe z¢ , z¢ = az . en fonction de n. En déduire que
a. Quelle est la nature de la transformation 1
lim D n = ---------------- .
géométrique S ? nÆ+• 2– 3

28

Vous aimerez peut-être aussi