Números Complejos
Números Complejos
Números Complejos
1 Nombres
complexes
COURS
Rappels . . . . . . . . . . . 8
Notation
exponentielle . . . . . . 10
Résolution dans
des équations
du second degré
à coefficients
dans . . . . . . . . . . . 12
OBJECTIFS Lignes de niveau. . . . 14
7
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COURS
1. Nombres complexes
1 RAPPELS
1. Définitions
a Forme algébrique
L’ensemble des nombres complexes est l’ensemble des nombres de la forme
a + bj (notation des physiciens, les mathématiciens notant plutôt a + bi , mais,
en électricité, i représente souvent l’intensité du courant), j vérifiant l’égalité
j 2 = – 1 , a et b étant des réels quelconques.
Soit z = a + bj . Alors a = e ( z ) et b = m ( z ) .
Si b = 0 , alors z est réel ( Ã ) . Si a = 0 , alors z est imaginaire pur.
● Égalité : deux nombres complexes z = a + bj et z¢ = a¢ + b¢j sont égaux si,
et seulement si, a = a¢ et b = b¢ .
b Représentation géométrique
Dans le plan muni d’un repère orthonormal y axe imaginaire
( O ; u, v ), à tout complexe z = a + bj , on
associe le point M ( a ; b ) et réciproquement, M(z)
B(bj )
à tout point, on peut associer un nombre r
complexe. v→ q axe réel
c Forme trigonométrique
8
01cours_179088 Page 9 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
p
Soit z = 1 + j . Alors z = 2 et arg z = --- + 2 k p .
4
p p
z = 2 Ê cos --- + j sin ---ˆ .
Ë 4 4¯
2. Opérations
a Complexe conjugué
Définition
Soit z = a + bj . y
Propriétés immédiates
1 1
e ( z ) = --- ( z + z ) ; m ( z ) = --- ( z – z ) ; zz = z 2 .
2 2
b Addition
y
z = a + bj ¸
˝ fi z + z¢ = ( a + a¢ ) + ( b + b¢ )j .
z¢ = a¢ + b¢j ˛ P(z + z')
M'(z')
Géométriquement, si M et M¢ sont les images
de z et z¢ , alors : Q(z' – z) M(z)
le point P image de z + z¢ est le point tel que x' x
O
OP = OM + OM¢
et le point Q image de z¢ – z est le point tel que
y'
OQ = OM¢ – OM = MM¢ .
z¢ – z est donc l’affixe du vecteur MM¢ et MM¢ = z¢ – z .
c Produit
z = a + bj ¸
˝ fi zz¢ = ( aa¢ – bb¢ ) + ( ab¢ + a¢b )j
z¢ = a¢ + b¢j ˛
Il est souvent plus intéressant d’utiliser la forme trigonométrique.
9
01cours_179088 Page 10 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
z = r ( cos q + j sin q ) ¸
En effet ˝
z¢ = r ¢ ( cos q ¢ + j sin q ¢ ) ˛
zz¢ = rr ¢ [ ( cos q cos q ¢ – sin q sin q ¢ ) + ( cos q sin q ¢ – sin q cos q ¢ )j ]
fi
zz¢ = rr ¢ ( cos ( q + q ¢ ) + j sin ( q + q ¢ ) ).
Propriétés
zz¢ = z z¢
arg zz ¢ = arg z + arg z ¢ + 2 k p
d Inverse et quotient
En utilisant les formules ci-dessus, on vérifie que l’on a :
Propriétés
1 1 1
-- = ----- ( z π 0 ) arg -- = – arg z + 2 k p
z z z
z z z
---- = ------- ( z ¢ π 0 ) arg ---- = arg z – arg z ¢ + 2 k p
z¢ z¢ z¢
e Puissance
Soit z = r ( cos q + j sin q ) , ( z π 0 ) . En utilisant les propriétés du produit, on
montre par récurrence que, pour tout entier naturel n , on a :
Propriété Exercices
zn = r n ( cos ( n q ) + j sin ( n q ) ) 5à9
Exemples :
p p
1–j = 2 Ê cos Ê – ---ˆ + j sin Ê – ---ˆ ˆ .
Ë Ë 4¯ Ë 4¯ ¯
20 p 20 p
( 1 – j ) 20 = ( 2 ) 20 Ê cos Ê – ----------ˆ + j sin Ê – ----------ˆ ˆ
Ë Ë 4 ¯ Ë 4 ¯¯
= 2 10 ( cos ( – 5 p ) + j sin ( – 5 p ) ) = – 1 024.
2 NOTATION EXPONENTIELLE
1. Formule de Moivre
En appliquant la formule ci-dessus à un nombre complexe de module 1,
z = cos q + j sin q , on obtient, pour tout entier naturel n , la formule de Moivre :
FORMULE DE MOIVRE
( cos q + j sin q ) n = cos ( n q ) + j sin ( n q )
10
01cours_179088 Page 11 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
Exemples :
Pour q = p , e jp = – 1 .
p
p j ---
Pour q = --- , e 2 = j .
2
La formule de Moivre devient alors ( e j q ) n = e jn q (propriété analogue à celle des
puissances).
Les formules donnant l’argument d’un produit ou d’un quotient deviennent :
ejq
e j q e j q ¢ = e j ( q + q ¢ ) et -------
- = ej(q – q¢) .
ejq¢
Remarque :
La formule de Moivre est vraie aussi pour n entier relatif.
Exemple d’utilisation :
j
Calcul du module et de l’argument de z = ---------- .
1+j
p
j --- Êp pˆ p
e2 1 Ë j --- – j ---¯ 1 j --- 1 p
z = --------------p = ------- e 2 4 = ------- e 4 ; z = ------- et arg z = --- [ 2 p ] .
j --- 2 2 2 4
2e 4
3. Formules d’Euler
e j q = cos q + j sin q , d’où e – j q = cos ( – q ) + j sin ( – q ) = cos q – j sin q .
En additionnant membre à membre, on obtient e j q + e – j q = 2 cos q et en sous-
trayant membre à membre on obtient e j q – e – j q = 2j sin q .
D’où :
FORMULES D’EULER
ejq + e– jq
Ï cos q = -----------------------
-
Ô 2
Ì
ejq – e– jq
Ô sin q = ----------------------- Exercices
Ó 2j 10 et 11
11
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COURS
1. Nombres complexes
3 RÉSOLUTION DANS
DES ÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ
À COEFFICIENTS DANS
1. Équation z2 = a
Si a = 0 , l’équation z 2 = 0 admet la solution « double » z = 0 .
Soit a = r e j q avec a π 0 . On cherche z sous forme trigonométrique :
z = re jx .
On a :
Ï r = r ( car r > 0 )
Ï r 2 = r Ô
z 2 = a ¤ r 2 e 2jx = rejq ¤ Ì ¤Ì q
Ó 2x = q + 2kp Ô x = --2- + k p
Ó
q q
j --- j Ê --- + pˆ
2 Ë2 ¯
D’où les solutions z 1 = re et z 2 = re
q q
j --- j ---
soit z 2 = re 2 ¥ ejp = – re 2 = – z1 .
Ces nombres z 1 et z 2 sont les racines carrées complexes de a, elles sont
opposées.
Exemple :
Résoudre l’équation z 2 = 3 + 4j .
3
On a 3 + 4j = 5 . D’autre part, si q = arg ( 3 + 4j ) , on a cos q = --- et
5
4 p
sin q = --- , donc la mesure principale de q est dans l’intervalle 0 ; --- et donc q
5 2
4
est tel que tan q = --- .
3
q
j ---
D’où les deux solutions : z 1 = 5e 2
q q
j Ê --- + pˆ j ---
Ë2 ¯ 2.
et z 2 = 5e = – 5e
12
01cours_179088 Page 13 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
Remarque :
On peut généraliser le calcul et montrer que l’équation z n = a admet n
solutions dans .
13
01cours_179088 Page 14 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
Remarque :
Si a, b et c sont réels et si D < 0 , les deux solutions sont deux complexes
conjuguées.
Exemple 1 :
Résoudre dans l’équation x 2 – x + 1 = 0 .
Ï1 + j 3 1 – j 3 ¸
D = 1 – 4 = – 3 = ( 3j ) 2 ; S = Ì ----------------- ; ----------------- ˝ .
Ó 2 2 ˛
Exemple 2 :
Résolution, dans , de l’équation z 2 + 2 ( 1 + j )z – 5 ( 1 + 2j ) = 0 :
D = [ 2 ( 1 + j ) ] 2 + 20 ( 1 + 2j ) = 20 + 48j
Il faut alors résoudre l’équation g 2 = 20 + 48j .
Ï x 2 – y 2 = 20
g 2 = 20 + 48j ¤ ( x + yj ) 2 = 20 + 48j ¤ Ì
Ó 2xy = 48
Comme précédemment, on peut combiner la première équation avec une troi-
sième qui est x 2 + y 2 = 52 .
Ï 2x 2 = 72 x 2 = 36 x = 6
On obtient alors immédiatement Ì
Ó 2y 2 = 32 y2 = 16 y = 4
Comme le produit xy est positif (égal à 24) on a donc les deux racines complexes
de D : 6 + 4j et – 6 – 4j .
D’où l’ensemble des solutions de l’équation x 2 + ( 2 + j )z – 5 ( 1 + 2j ) = 0 :
S = { 2 + j ; – 4 – 3j } .
Généralisation :
On démontre, et nous l’admettrons, que tout polynôme de degré n à coeffi- Exercice
cients dans admet n racines dans distinctes ou confondues. 12
4 LIGNES DE NIVEAU
1. Définition
Définition
Dans un repère orthonormal ( O ; u, v ) , la ligne de niveau Nk d’une fonc-
tion f de dans , est l’ensemble des points M d’affixe z tels que
f(z) = k .
14
01cours_179088 Page 15 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
2. Exemples
a Lignes de niveau de f : z e(z) (partie réelle de z)
z = x + jy ; e ( z ) = k ¤ x = k y
Il s’agit donc de la droite d’équation
x = k.
1
Exemple
Ligne de niveau de f : z e ( z ) –2 O 1 x
définie par e ( z ) = – 2 .
b Lignes de niveau de f : z m(z) (partie imaginaire de z)
z = x + jy ; m ( z ) = k ¤ y = k y
Il s’agit donc de la droite d’équation 3
y = k.
Exemple 1
Ligne de niveau de f : z m ( z )
O x
définie par m ( z ) = 3 . 1
z = x + jy ; arg z = k ¤ ( u, OM ) = k
Il s’agit donc de la demi-droite d’origine O, O exclu, et d’angle polaire k.
f Lignes de niveau de f : z arg ( z – a )
(argument de ( z – a ) ), a Œ
z = x + jy ; a = a + j b ; y
arg ( z – a ) = k ¤ ( u , AM ) = k .
Il s’agit donc de la demi-droite d’origine
A, A exclu, et d’angle polaire k . →
k
x
v
O →u
A
15
01cours_179088 Page 16 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
Exemple :
3p
Ligne de niveau de f : z arg ( z – a ) définie par arg ( z – a ) = ------ et Exercice
4
13
a = 5 – j.
5 TRANSFORMATIONS GÉOMÉTRIQUES
Soit une fonction f : Æ définie par f : z z ¢ = f ( z ) .
Soit, dans un repère orthonormal ( O ; u, v ), le point M d’affixe z et le point M¢
d’affixe z¢ = f ( z ) . On définit ainsi, dans le plan, la transformation géométrique
associée à f qui, à tout point M fait correspondre le point M¢ .
1. Transformation associée à f : z z + b (b = a + b j)
M(z) M¢(z¢) y
Ï x¢ = x + a a
z¢ = z + b ¤ Ì ¤ MM¢ = w Ê ˆ M'
Ë b¯
Ó y¢ = y + b M
→
La transformation géométrique associée à w
b
f : z z + b est donc la translation de v
→
→
a
a O u x
vecteur w Ê ˆ .
Ë b¯
2. Transformation associée à f : z z
M(z) M¢(z¢) y M
Ï x¢ = x
z¢ = z ¤ Ì
Ó y¢ = – y →
v
→
La transformation géométrique associée à O u x
f : z z est donc la réflexion (symétrie
orthogonale) d’axe ( O ; u ). M′
Ï z¢ = k z M′
z¢ = kz ¤ Ì
Ó arg z ¢ = arg z + arg k
¤ ( OM¢ = k OM ) M
arg k = 0 ou p selon que k > 0 ou k < 0 . →
La transformation géométrique associée à v
O →u x
f : z kz est donc l’homothétie de
centre O et de rapport k.
16
01cours_179088 Page 17 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
4. Transformation associée à f : z e jq z
M(z) M¢(z¢)
Ï z¢ = z Ï OM ¢ = OM
z¢ = e j q z ¤ Ì ¤Ì
Ó arg z¢ = arg z + q [ 2 p ] Ó ( u, OM ¢ ) = ( u, OM ) + q [ 2 p ]
Ï OM ¢ = OM
¤Ì
Ó ( OM, OM ¢ ) = q [ 2 p ]
La transformation géométrique associée à y
f : z e j q z est la rotation de centre O et
d’angle q.
M
M′
v q
→
→
O u x
5. Transformation associée à f : z az (a = r e jq ) (a π 0)
M(z) M¢(z¢)
Ï z¢ = r z Ï OM ¢ = r OM
z¢ = az ¤ Ì ¤Ì
Ó arg z¢ = arg z + q [ 2 p ] Ó ( u, OM ¢ ) = ( u, OM ) + q [ 2 p ]
Ï OM ¢ = r OM
¤Ì
Ó ( OM, OM ¢ ) = q [ 2 p ]
Cette transformation géométrique est donc la composée de la rotation de
centre O et d’angle q et de l’homothétie de centre O et de rapport r ( r > 0 ) .
Cette transformation géométrique associée à
y
f : z az s’appelle une similitude de centre
O, de rapport r et d’angle q.
Exemple M'
p
j ---
f : z 3j z = 3e 2 z .
La transformation géométrique associée à f est la M
q
p v →
similitude de centre O, de rapport 3 et d’angle --- .
2 O →u x
Remarques :
Si a = 1 , il s’agit alors d’une rotation.
Si arg ( a ) = kp , il s’agit alors d’une homothétie.
17
01cours_179088 Page 18 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
1
6. Transformation associée à f : z --- ( z π 0 )
z
Ï 1 1
Ï OM ¢ = ---------
Ô z¢ = ----- Ô -
1 z OM
z¢ = - ¤ Ì ¤Ì
z Ô arg z¢ Ô
Ó = – arg z Ó ( u, OM ¢ ) = – ( u, OM ) [ 2 p ]
Cette transformation, associée à la fonction inverse définie dans – { 0 } , est
appelée inversion complexe.
Le point O n’a jamais d’image par cette transformation et contrairement à
toutes les transformations précédentes, l’image d’une droite n’est générale-
ment pas une droite.
Expression analytique :
x
Ï x¢ = ----------------
2
-
1 1 x – yj Ô x + y2
z¢ = - ¤ x¢ + y¢j = ------------- = ----------------
-¤Ì
z x + yj x2 + y2 –y
Ô y¢ = ----------------
-
Ó x2 + y2
Image d’une droite :
Soit une droite D d’équation ax + by + c = 0 .
On remarque que, de même que la réflexion, l’inversion complexe est involu-
tive, c’est-à-dire que si M¢ est l’image de M, alors M est l’image de M¢ , donc
x¢
Ï x = -------------------
-
Ô x¢ + y¢ 2
2
on a Ì avec ( x¢ ; y ¢ ) π ( 0 ; 0 ) .
– y¢
Ô y = -------------------
-
Ó x¢2 + y¢2
x¢ y¢
D’où a -------------------
2
- + c = 0 ou ax¢ – by¢ + c ( x¢ 2 + y¢ 2 ) = 0 .
- – b -------------------
2
x¢ + y¢ x¢ + y¢2
2
18
01cours_179088 Page 19 Lundi, 3. novembre 2003 10:22 10
COURS
1. Nombres complexes
Exemple :
Cherchons l’image de la droite d’équation x = 2 par l’inversion complexe asso-
1
ciée à l’application de – { 0 } dans – { 0 } : f : z - .
z
Soit M ( x ; y ) et son image M¢ ( x¢ ; y ¢ ) .
x
Ï x¢ = ----------------
-
1 1 x – yj Ô x + y2
2
z¢ = - ¤ x¢ + y¢j = ------------- = ----------------
-¤Ì
z x + yj x2 + y2 –y
Ô y¢ = ----------------
-
Ó x + y2
2
1 1 2 1
¤ x ¢ 2 + y ¢ 2 – --- x ¢ = 0 ¤ Ê x ¢ – ---ˆ + y ¢ 2 = ----- .
2 Ë 4 ¯ 16
L’image de la droite d’équation y
x = 2 est le cercle de centre
1 1
A Ê --- ; 0ˆ et de rayon --- privé du
Ë4 ¯ 4
point O. 1
Image d’un cercle :
L’inversion complexe est involutive,
on peut conclure directement que M′
l’image d’un cercle passant par O x
O 1 2
privé de O, puisque O n’a pas
d’image, est une droite.
Par contre, il est facile de montrer, M
mais ceci est hors programme, que
l’image d’un cercle ne passant pas Exercices
par O est un cercle. 14 à 19
19
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EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT
20
01exo_179088 Page 21 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10
EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
FORMULES D’EULER – p
e. f ( z ) = arg ( z ) et k = --- ;
6
LINÉARISATION
p
f. f ( z ) = arg ( z – j ) et k = --- .
4
10 À l’aide des formules d’Euler, retrouver les
formules trigonométriques :
1
cos 2 a = --- ( 1 + cos 2a ) ;
TRANSFORMATIONS
2 GÉOMÉTRIQUES
1
sin 2 a = --- ( 1 – cos 2a ) .
2 p
j ---
p
– j ---
14 Soient a = 2 Ê 1 + e 6ˆ , b = 2Ê1 + e 6ˆ et
Ë ¯ Ë ¯
11 À l’aide des formules d’Euler, linéariser : c = 1–j 3.
cos 3x cos 5 x ; cos x sin 2 x ; sin 2x sin 3 x . 1. Écrire a et b sous forme algébrique.
21
01exo_179088 Page 22 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10
EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
2. Le plan complexe est muni d’un repère Déterminer l’ensemble ( F ) des points du plan
complexe tels que f ( z ) soit imaginaire pur.
orthonormal ( O ; u, v ) ; A, B et C sont les
Déterminer l’ensemble ( G ) des points du plan
points d’affixe a , b , c . Donner le module et un
complexe tels que f ( z ) = 2 .
argument de a – 2 , de b – 2 et de c – 2 . En
déduire que A, B et C sont sur un même cercle
que l’on déterminera. 17 Soit f : z 2j z + 2 + j une application de
3. A¢ , B¢ et C¢ sont les points d’affixe a – 2 , dans :
b–2, c–2. 1. Montrer que l’équation f ( z ) = z admet une
Par quelle transformation géométrique passe-t- solution unique a.
on de A¢ à A, de B¢ à B et de C¢ à C ? 2. En déduire que la transformation géomé-
trique qui, à tout point M ( z ) associe le point
4. Déterminer les coordonnées du centre du
M¢ ( z¢ = f ( z ) ) admet un point fixe unique A
cercle circonscrit au triangle ( A¢B¢C¢ ) et
dont on donnera les coordonnées.
donner son rayon.
3. Montrer que z¢ – a = 2j ( z – a ) .
4. En déduire que la transformation géomé-
15 Le plan complexe est muni d’un repère ortho- trique associée à f est une similitude dont on
normal ( O ; u, v ) ; unité graphique 4 cm. donnera le centre, le rapport et l’angle.
1. Résoudre dans l’équation : z 2 – z + 1 = 0 .
On appellera a la solution dont la partie imagi- 18 Soit f l’application de dans définie par
naire est négative et b l’autre solution. f ( z ) = ( 1 + j )z + j .
2. Soit R la transformation du plan qui à tout 1. Résoudre l’équation f ( z ) = z .
point M d’affixe z associe le point M¢ d’affixe 2. a. Montrer que ( z¢ + 1 ) = ( 1 + j ) ( z + 1 )
2p b. En déduire que la transformation géomé-
j -------
z¢ = ze 3 . trique associée à f est une similitude dont on
Quelle est cette transformation ? donnera le centre, le rapport et l’angle.
3. Soit A le point d’affixe a , B celui d’affixe b . 3. À tout point M d’affixe z = x + jy cette
Calculer l’affixe de A¢ image de A par R et de B¢ transformation géométrique associe le point M¢
image de B par R. Placer A et B, construire A¢ et d’affixe z¢ = x¢ + jy¢ , exprimer x¢ et y¢ en
B¢ . fonction de x et de y.
4. Soit C le point d’affixe – 1 . Quelle est la
4. Déterminer une équation de la droite ( D¢ )
nature du triangle ( ABC ) ?
image de la droite ( D ) d’équation :
2x – y + 1 = 0 .
16 Le plan complexe est muni d’un repère ortho-
C normal ( O ; u, v ). On considère l’application f
de dans définie par f ( z ) = jz + 2 . M est le 19 Soit f l’application de – { 0 } dans – { 0 }
point du plan complexe d’affixe z = x + jy et 1
définie par f ( z ) = - .
z
M¢ celui d’affixe f ( z ) .
1. Quelle est la nature de la transformation
1. Calculer f ( 1 ) ; placer les points A et A¢ géométrique associée à f ?
d’affixe 1 et f ( 1 ) .
2. Soient A, B et C les points d’affixes respec-
2. Déterminer la solution c de l’équation 1 1
f ( z ) = z ; c a pour image le point C. tives – --- , – 2j et – --- – 2j .
2 2
Donner le module et un argument de c .
Déterminer leurs images A¢ , B¢ et C¢ par cette
Quelle est la nature du triangle ( CAA¢ ) ? transformation.
3. Calculer la partie réelle et la partie imaginaire 3. a. Quelle est l’image de la droite ( AB ) par
de f ( z ) . cette transformation ?
Déterminer l’ensemble ( E ) des points du plan b. Quelle est l’image du cercle de diamètre
complexe tels que f ( z ) soit réel. [ AB ] par cette transformation ?
22
01exo_179088 Page 23 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10
EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
PROBLÈMES/TRAVAUX PRATIQUES
Module Travaux pratiques du module Problèmes correspondants
Nombres TP 1 Calcul dans et exemples de mise en Problèmes : 20 à 23
complexes 2 œuvre des formules d’Euler : Linéarisation
de polynômes trigonométriques.
TP 2 Résolution des équations du second Problèmes : 24 à 26
degré à coefficients réels.
TP 3 Exemples d’études de transformations Problèmes : 27 à 34
géométriques
23
01exo_179088 Page 24 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10
EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
24
01exo_179088 Page 25 Lundi, 3. novembre 2003 10:25 10
EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
ohms) d’un résistor. Le but de l’exercice consiste en lequel q est maximum. On note A ( w ) la
à ajuster les valeurs de C et de R 2 pour obtenir un valeur maximum de cet argument. Calculer
filtre dont les propriétés sont fixées. sin ( A ( w ) ) en fonction de a .
La fonction de transfert du filtre, en régime
5. Représenter ces ensembles dans le cas
1 + jaw
harmonique, est T ( w ) = a ------------------ , avec 1
1 + jbw a = --- , on prendra une unité graphique de
3
R2
a = ------------------ , a = R 1 C , b = a a , 0 < a < 1 et 9 cm.
R1 + R2
Partie B
w Œ ]0 ; + • [ .
Dans cette partie on se propose de calculer les
Partie A p
valeurs de C et de R 2 de sorte que A ( w ) = ---
1. Montrer que pour tout w , 6
pour une fréquence de 1 kHz.
1
T ( w ) = a + ( 1 – a ) ----------------- .
1 p
1 – j ------- 1. De A ( w ) = --- , déduire la valeur correspon-
bw 6
2. Le plan P est muni d’un repère orthonormal dante de a , puis celle de R 2 .
( O ; u, v ). 1
2. En admettant que a = --- , sur la figure de la
Quel est l’ensemble ( D ) des points M d’affixe 3
1 partie A. construire le point N de ( D ) dont
z = 1 – j ------- ? l’image par F est le point N¢ .
bw
3. Soit f la fonction de * dans définie par Calculer la distance HN ( H étant le point
1–a 1 d’affixe 1). En déduire la valeur correspondante
f ( z ) = a + ------------ = a + ( 1 – a ) Ê - ˆ et soit F la de b , puis celle de C .
z Ë z¯
transformation ponctuelle associée qui à tout
point M d’affixe z du plan privé du point O 29 D’après BTS
associe le point M¢ d’affixe f ( z ) . ** On considère la fonction de transfert T de la
a. En utilisant les propriétés de la transforma- pulsation w définie sur ]0, + •[ par
1
tion z - définir l’ensemble ( C 1 ) des points K
T (w ) = ----------------------------------------- .
z
1
1 R + j Ê Lw – --------ˆ
M 1 d’affixe - obtenu quand M décrit ( D ) . Ë Cw ¯
z
K est une constante complexe. R, L et C sont
b. Quelle est la transformation ponctuelle des constantes réelles strictement positives.
1
faisant passer de M 1 à M 2 d’affixe ( 1 – a ) Ê - ˆ ? La pulsation w est exprimée en radian/seconde.
Ë z¯
1 1
En déduire l’ensemble ( C 2 ) décrit par M 2 On pose h (w ) = --- Ê Lw – --------ˆ avec
RË Cw ¯
quand M décrit ( D ) . w Œ ]0, + •[ .
c. Soit M¢ le point d’affixe K 1
Dans ces conditions, T (w ) = --- ---------------------- .
1–a 1 R 1 + j h (w )
f ( z ) = a + ------------ = a + ( 1 – a ) Ê - ˆ .
z Ë z¯ 1. Étudier les variations de h. Déterminer en
fonction de R et C la valeur de w qui annule h.
Quelle est la transformation ponctuelle faisant
passer de M 2 à M¢ ? En déduire l’ensemble 2. On se propose d’étudier l’ensemble ( E ) du
( C¢ ) décrit par M¢ quand M décrit ( D ) . plan complexe, décrit par le point d’affixe T (w )
p 0 quand w parcourt ]0, + •[ .
4. Soit q un argument de T ( w ) , q Œ 0 ; --- -,
2 0 a. Représenter dans le plan complexe
déterminer graphiquement le point N¢ de ( C¢ ) l’ensemble D des points d’affixe 1 + jh (w ) .
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EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
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EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
au point M d’affixe z associe le point M¢ d’affixe Préciser la nature de t 2 . Quelle est l’image,
1 notée G 2 , de D 1 par la transformation t 2 ?
z¢ tel que z¢ = - . 4. Soit t 3 la transformation géométrique qui au
z
Déterminer le module et un argument de z¢ en point d’affixe z, associe le point M 3 d’affixe
fonction de ceux de z. z 3 = – z . Préciser la nature de t 3 . Quelle est
l’image, notée G 3 , de G 2 par la transformation
3. Quelle est l’image de l’ensemble (D ) par la t3 ?
transformation donnée ?
5. Déterminer l’ensemble G des points M
Partie C 1 3
d’affixe Z = 1 – ----------- lorsque z = – --- + jy ,
On obtient le diagramme de Nyquist d’une 1+z 2
fonction de transfert T en traçant dans le plan (y Œ ) .
complexe la courbe représentative de T ; c’est-
à-dire qu’à toute pulsation, (w réel positif), on 6. Représenter sur une même figure les ensem-
associe le point d’affixe T (w ) . bles successifs obtenus.
1. Construire dans un repère les diagrammes de
Nyquist des fonctions de transfert T 1 et T 2 33 D’après BTS
w ** ( O ; u, v ) est un repère orthonormal du plan
définies sur ]0, + •[ par T 1 (w ) = 1 + j ------ et C
w0 complexe ( P ) .
1 On se propose d’utiliser les nombres complexes
T 2 (w ) = ------------------- avec w 0 réel strictement et leur lien avec les transformations géométri-
w
1 + j ------ ques pour construire sur un écran graphique une
w0
figure formée de carrés concentriques emboîtés
positif.
à partir de la donnée d’un point.
w0
2. Préciser les images de w 0 et ------ par T 1 et T 2 Partie A. Construction d’un carré
2 de centre O à partir d’un point A
et placer les points correspondants sur le
graphique. Soit A un point du plan (A distinct de O) d’affixe
z A = x A + jy A . On se propose de calculer une
32 D’après BTS procédure permettant de tracer le carré
Le plan complexe P est rapporté au repère ( ABCD ) de centre O direct c’est-à-dire tel que
**
p
orthonormal ( O ; u, v ) d’unité graphique 2 cm. ( OA, OB ) = --- .
2
On note j le nombre complexe de module 1 et 1. Faire une figure dans le cas z A = 2 + j .
p
d’argument --- . 2. On revient au cas où A est quelconque et on
2 note z B , z C , z D les affixes des points B, C, D.
Soit f l’application qui à tout point m du plan P Montrer que z B = jz A puis calculer z C et z D en
d’affixe z ( z π – 1 ) associe le point M d’affixe fonction de z A .
z 1 3. On note ( x B , y B ) ; ( x C , y C ) ; ( x D , y D ) les
Z = ----------- = 1 – ----------- .
1+z 1+z coordonnées des points B, C, D.
1. Déterminer l’ensemble D des points d’affixe Calculer ( x B , y B ) ; ( x C , y C ) ; ( x D , y D ) en fonc-
3 tion de ( x A , y A ) .
– --- + jy, ( y Œ ) .
2 4. On suppose que l’on dispose d’une procédure
2. Soit z 1 = z + 1 . Préciser la transformation TRACE ( x M , y M , x N , y N ) traçant le segment
géométrique t 1 qui associe à un point m d’affixe [ MN ] .
z, le point M 1 d’affixe z 1 . Quelle est l’image, Écrire une procédure CARRE ( x A , y A ) traçant
notée D 1 , de D par la transformation t 1 ? le carré ( ABCD ) de sens direct de centre O et
de sommet A.
3. Soit t 2 la transformation géométrique qui à
Partie B. Construction de carrés
tout point d’affixe z ( z π 0 ) , associe le point M 2
de centre O à partir d’un point
1 1. Soit S l’application du plan complexe dans lui-
d’affixe z 2 = - .
z même qui à tout point M d’affixe z associe le
27
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EXERCICES • PROBLÈMES
1. Nombres complexes
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