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FACULTÉ DE TECHNOLOGIE
THÈME
Compensation de l’énergie
énergie réactive d’une
d une Installation industrielle
MT/BT (HTA/BTB)
N° d’ordre : ISE_189
MÉMOIRE DE FIN D'ÉTUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME
Thème
MT/BT (HTA/BTB)
Résumé :
Mots Clés : Qualité de la tension, Les har moniques, Facteur de puissance, Puissance
réactive, Batterie de compensation, Régulateur var métrique,
N° d’ordre : ISE_189
REMERCIEMENT
Je tiens tout d’abord à remercier Dieu tout puissant qui nous a donné la
santé, le courage et la patience pour mener à bien ce modeste travail.
J’exprime toutes nos profondes reconnaissances à mon encadreur Dr.
KHODJA Djalal Eddine pour le temps consacré à nous écouter, nous
orienter et nous corriger tout au long de notre projet.
J’adresse mes remerciement à tous les membres du jury d’accepter de
juger ce modeste travail et je souhaite exprimer nos profondes gratitudes à
tous les enseignants qui nous ont formé dés la 1ere année jusqu’à la 5éme
année à l’Université Mohamed Boudiaf - M’sila.
Je ne saurais terminer mes remerciements sans mentionner les membres de
ma famille et spécialement ma mère et mon père Noureddine, qui, sur le
plan humain, m’ont soutenu par leurs encouragements tout au long de mes
études.
Enfin, je remercie toute personne de près ou de loin participant pour rendre
ce travail réalisable et présentable.
DEDICACE
Je dédie ce travail :
À ma mère
Mon père
Mes frères et ma sœur
Mon oncle Ayoube
À ma famille SEMAOUI
À toute la famille de HIBA
ET tous mes amis
Sommaire
Remerciement
Dedicas
Sommaire
I.3.1 Défauts dans le réseau électrique ou dans les installations des clients .......................................6
Annexe
Références bibliographiques
Résumé
Liste des figures
Figure I.5 Synthèse d’une tension distordue à partir des harmoniques .................................................11
Figure I.9 Filtre résonants agissant sur plusieurs rangs harmoniques ....................................................17
Figure I.15 Composition vectorielle des puissances actif, réactif et apparent .......................................21
Figure I.16 Composition vectorielle des courants actif, réactif et apparent ..........................................23
Figure III.6 Modélisation simplifiée du transport d'énergie dans une ligne ..........................................42
Figure III.8 Diagramme traduisant l'échange d'énergie dans le circuit d'alimentation d'un récepteur
et montrant l'intérêt de la compensation ................................................................................................44
Figure IV.16 Compensation global par une batterie de 360 kVAr ........................................................71
Figure IV.18 Compensation partielle par une batterie de 100 kVAr .....................................................73
Tableau IV.3 Comparaison des deux cas (sans et avec compensation) .......................... 68
Symboles et abréviations
Symboles :
S Puissance apparent
Sh Puissance apparente des récepteurs produisant des harmoniques
ST Puissance Apparente Du Transformateur De l’installation
P Puissance active
Q Puissance réactive
Es Énergie apparent
Ea Énergie active
Er Puissance réactive absorbée
QGL Puissance réactive absorbée
QCO Puissance réactive consommée
Qc Puissance réactive produit par condensateur (à compensée)
Qc totale Puissance à compensée totale
Q totale L’énergie Réactive Totale
U Tension composé (entre ligne)
Uref Tension de référence
U1 Tension d’alimentation
U2 Tension à la borne de la charge
I Courant de ligne
Ia Courant actif
Ir Courant réactive
It Courant apparent (total)
In Intensité nominale du condensateur
Scc La puissance de court-circuit
FP Facteur de puissance
ϕ Déphasage entre la puissance apparente et la puissance active (égal au
déphasage entre le courant et la tension
l’angle de la tension au niveau de jeux de barres
U Chute de tension
f Fréquence
ω Pulsation du réseau
T Temps
Abréviations :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’énergie électrique, principalement produite et distribuée sous forme de tensions triphasées
sinusoïdales, permet de fournir la puissance électrique nécessaire aux différents consommateurs
d'énergie électrique. Dans le cas idéal, cette énergie doit être fournie sous la forme d’un ensemble
de tensions constituant un système alternatif triphasé équilibré, qui possède quatre caractéristiques
principales : amplitude, fréquence, forme d’onde et symétrie.
Cependant cet objectif semble idéal et n’est jamais facile à assurer, car le réseau électrique
aujourd’hui est appelé à fonctionner sous un environnement de plus en plus perturbateur.
Le regain d’acuité de cette perturbation provient de la prolifération récente d’emploi des charges
non linéaires, notamment les convertisseurs statiques. En effet, ces dispositifs consomment des
courants non-sinusoïdaux, même s’ils sont alimentés par une tension sinusoïdale : ils se comportent
comme des générateurs de courants harmoniques. La circulation de ces courants à travers les
diverses impédances du réseau jusqu’à l’utilisateur final fait apparaître des tensions harmoniques
superposées à l’onde fondamentale. Les conséquences sont néfastes tant pour le distributeur de
l’électricité que pour l’utilisateur.
Pour faire face à ce problème, il est indispensable de comprendre l’origine des perturbations des
réseaux électriques et de chercher les solutions appropriées permettant l’atténuation des effets les
plus nuisibles.
Durant les dernières années, l'industrie de l'énergie électrique est confrontée à des problèmes liés à
de nouvelles contraintes qui touchent différents aspects de la production, du transport et de la
distribution de l'énergie électrique. On peut citer entre autres les restrictions sur la construction de
nouvelles lignes de transport, l'optimisation du transit dans les systèmes actuels, la Cogénération de
l'énergie, les interconnexions avec d'autres compagnies d'électricité et le respect de l'environnement.
Dans ce contexte, il est intéressant pour le gestionnaire du réseau de disposer des moyens
permettant de contrôler les puissances réactives, les tensions et les transits de puissance dans les
lignes afin que le réseau de transport existant puisse être exploité de la manière la plus efficace et la
plus sûre possible.
Le sujet de ce mémoire concerne, en particulier, le contrôle des puissances réactives dans des
réseaux industriels HTA/BTB au moyen de Batteries de compensation. Pour atteindre ces objectifs,
ce mémoire est organisé comme suit :
Le premier chapitre du mémoire recense les perturbations qui peuvent apparaître dans un réseau
électrique et expose leurs causes et leurs conséquences. Les solutions de dépollution existantes, tant
traditionnelles que modernes sont rappelées.
Le deuxième chapitre sera consacré à la modélisation de réseau électrique, ainsi étude de
l’écoulement de puissance et leur objectif.
Le troisième chapitre sera consacré au principe de la compensation et les différentes techniques
pour le choix le type et la localisation de système de compensation.
Le dernier chapitre est une application sur une installation industrielle MT/BT d’une méthode parmi
les méthodes de compensation cité.
I.1 Introduction
L’énergie électrique, principalement produite et distribuée sous forme de tensions triphasées
sinusoïdales, permet de fournir la puissance électrique nécessaire aux différents consommateurs
d’énergie électrique. Dans le cas idéal, cette énergie doit être fournie sous la forme d’un ensemble
de tensions constituant un système alternatif triphasé équilibré, qui possède quatre caractéristiques
principales : amplitude, fréquence, forme d’onde et symétrie.
Cependant, cet objectif semble idéal et n’est jamais facile à assurer, car le réseau électrique
aujourd’hui est appelé à fonctionner sous un environnement de plus en plus perturbateur.
Le regain d’acuité de cette perturbation provient de la prolifération récente d’emploi des charges
non linéaires, notamment les convertisseurs statiques. En effet, ces dispositifs consomment des
courants non sinusoïdaux, même s’ils sont alimentés par une tension sinusoïdale : ils se comportent
comme des générateurs de courants harmoniques. La circulation de ces courants à travers les
diverses impédances du réseau jusqu’à l’utilisateur final fait apparaître des tensions harmoniques
superposées à l’onde fondamentale. Les conséquences sont néfastes tant pour le distributeur de
l’électricité que pour l’utilisateur.
Pour faire face à ce problème, il est indispensable de comprendre l’origine des perturbations des
réseaux électriques et de chercher les solutions appropriées permettant l’atténuation des effets les
plus nuisibles [1].
Dans ce chapitre on va classer les différentes perturbations qui peuvent apparaître dans un réseau
électrique et exposer leurs causes et leurs conséquences. Ainsi les solutions de dépollution
existantes.
L’énergie électrique doit d’être délivrée sous forme d’un système de tensions sinusoïdales
triphasées et équilibrées. Ce système de tensions est caractérisé par :
2/ La fréquence.
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CHAPITRE I Généralité sur la puissance réactive et la tension dans le réseau électrique HTA/BTB
4/ La symétrie du système triphasé, caractérisée par l’égalité des modules des trois tensions et
leurs déphasages relatifs.
La qualité de l’énergie délivrée aux utilisateurs dépend de ces quatre paramètres [2].
I.2.1 Amplitude
L’amplitude de la tension est un facteur crucial pour la qualité de l’électricité. Elle constitue en
général le premier engagement contractuel du distributeur d’énergie. Habituellement, l’amplitude de
la tension doit être maintenue dans un intervalle de ±10% autour de la valeur nominale.
Dans le cas idéal, les trois tensions ont la même amplitude, qui est une constante. Cependant,
plusieurs phénomènes perturbateurs peuvent affecter l’amplitude des tensions. En fonction de la
variation de l’amplitude on distingue deux grandes familles de perturbations :
Les creux de tension, coupures et surtensions : Ces perturbations se caractérisent par des
variations importantes de l’amplitude. Elles ont pour principale origine des courts-circuits,
et peuvent avoir des conséquences importantes pour les équipements électriques.
Les variations de tension : Ces perturbations se caractérisent par des variations de
l’amplitude de la tension inférieure à 10% de sa valeur nominale. Elles sont généralement
dues à des charges fluctuantes ou des modifications de la configuration du réseau [3].
I.2.2 Fréquence
Dans le cas idéal, les trois tensions sont alternatives et sinusoïdales d’une fréquence constante de
50 HZ ou 60 HZ selon le pays. Des variations de fréquence peuvent être provoquées par des pertes
importantes de production, de l’îlotage d’un groupe sur ses auxiliaires ou son passage en réseau
séparé, ou d’un défaut dont la chute de tension résultante entraîne une réduction de la charge.
Cependant, ces variations sont en général très faibles (moins de 1%) et ne nuisent pas au bon
fonctionnement des équipements électriques ou électroniques. Pour les pays européens dont les
réseaux sont interconnectés, la norme EN 50160 précise que la fréquence fondamentale mesurée sur
10s doit se trouver dans l’intervalle 50HZ ±1% pendant 99,5% de l’année, et 6%÷ 4% durant 100%
du temps. Il faut également remarquer que les variations de fréquence peuvent être bien plus
importantes pour les réseaux autonomes [3].
La forme d’onde des trois tensions formant un système triphasé doit être la plus proche possible
d’une sinusoïde. En cas de perturbations au niveau de la forme d’onde, la tension n’est plus
sinusoïdale et peut en général être considérée comme une onde fondamentale à 50HZ associée à des
ondes de fréquences supérieures ou inférieures à 50HZ appelées également harmoniques.
Les tensions peuvent également contenir des signaux permanents mais non-périodiques, alors
dénommés bruits [3].
La symétrie d’un système triphasé se caractérise par l’égalité des modules des trois tensions et celle
de leurs déphasages relatifs. La dissymétrie de tels systèmes est communément appelé déséquilibre.
Creux de tension.
Déséquilibre du système triphasé.
Fluctuations de tension (ou flicker).
Harmoniques et inter-harmoniques.
Durée de la perturbation.
Impédance de la source.
I.3.1 Défauts dans le réseau électrique ou dans les installations des clients
1. Fours à arc.
2. Soudeuses.
3. Variateurs de vitesse.
4. Toutes applications de l'électronique de puissance, téléviseurs, éclairage fluorescent,
5. Démarrage ou commutation d’appareils, etc.…
Les principaux phénomènes pouvant affecter la qualité de la tension lorsque celle-ci est présente
sont brièvement décrits ci-après [4].
Lorsque le transit dans une ligne électrique est assez important, la circulation du courant dans la
ligne provoque une chute de tension. La tension est alors plus basse en bout de ligne qu’en son
origine, et plus la ligne est chargée en transit de puissance, plus la chute de tension sera importante.
Un réseau dans lequel la consommation est éloignée de la production, présentera un profil de
tension différent de celui d’un réseau dans lequel production et consommation sont uniformément
réparties. Chaque centrale impose la tension à sa sortie, et la tension évolue dans le réseau en
fonction de la consommation. C’est pourquoi dans les réseaux maillés THT, la tension est différente
suivant l’endroit où l’on se trouve. A la pointe de consommation, la tension est forte aux nœuds du
réseau où les centrales débitent, et relativement basse aux points de consommation éloignés des
centrales [4].
Par définition, un creux de tension est une chute de tension de 10% à 90% de la valeur nominale
pour une durée de 10ms jusqu’à 1min. Une coupure brève représente une chute de tension
supérieure à 90% de la valeur nominale et d’une durée de 10ms à 1min [3].
La valeur efficace
icace de la tension varie continuellement, en raison de modifications des charges
alimentées par le réseau. Les appareils usuels peuvent supporter sans inconvénients des variations
lentes de tension dans une plage d’au moins de ±10% de la tension nominale [[5].
Dans les installations où il y a des variations rapides de puissance absorbée ou produite ou des
démarrages fréquents (soudeuses, éoliennes, fours à arc pendant la période de fusion, compres
compresseurs,
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CHAPITRE I Généralité sur la puissance réactive et la tension dans le réseau électri
électrique HTA/BTB
I.4.5. Déséquilibre
Trois grandeurs de même nature et de même pulsation forment un système triphasé équilibré
lorsqu’elles ont la même amplitude et lorsqu’elles sont déphasées de ±120°.. Lorsque les grandeurs
ne vérifient pas ces conditions de phase et d’amplitude, on parle d’un système triphasé déséquilibré.
Origine : Les déséquilibres sont généralement dus à des charges monophasées car dans ce cas les
courants absorbés sur les trois phases sont d’amplitude et/ou de phase différente, d’où un
déséquilibre des trois tensions. Le déséquilibre des tensions peut également être dû à des charges
triphasées, lorsque celles-ci ne sont pas symétriques.
On parle d’un déséquilibre d’amplitude lorsque les trois tensions n’ont pas la même valeur efficace,
et d’un déséquilibre de phase lorsque le déphasage entre les trois phases successives n’est pas de
120°.
Le niveau de déséquilibre est lié à la fois à la puissance et la localisation des charges perturbatrices,
et à la puissance de court-circuit du réseau amont. Le bouclage des réseaux, favorable à l’obtention
d’une puissance de court-circuit élevée, permet de diminuer le degré de déséquilibre.
Conséquence : Les déséquilibres de tension engendrent des composantes inverses de courant, qui
provoquent des couples de freinage parasites et des échauffements dans les moteurs à courant
alternatif. Ils peuvent également perturber le fonctionnement des dispositifs à thyristors à
commande de phase [3].
Les fluctuations de fréquence sont observées le plus souvent sur des réseaux non interconnectés ou
des réseaux sur groupe électrogène. Dans des conditions normales d’exploitation, la valeur
moyenne de la fréquence fondamentale doit être comprise dans l’intervalle 50 HZ ± 1% [7] comme
illustré sur la figure I.4.
Selon [8] la problématique des harmoniques dans le réseau électrique, également appelée pollution
harmonique, n’est pas un phénomène nouveau. Néanmoins, du fait que de plus en plus de charges
non linéaires se connectent au réseau, la problématique des harmoniques est devenue très répandue.
Les charges non linéaires provoquent une distorsion des courants et donc des tensions, ce qui peut
entraîner un mauvais fonctionnement des dispositifs raccordés au réseau. D’où, l’intérêt d’éliminer
ou de minimiser ces harmoniques.
Un récepteur d’énergie est considéré par le réseau électrique comme une charge perturbatrice s’il
absorbe des courants non sinusoïdaux ou des courants déséquilibrés ou s’il consomme de la
puissance réactive. Les deux premiers types de perturbations peuvent déformer ou déséquilibrer les
tensions du réseau lorsque l’impédance de celui-ci n’est pas négligeable. Le troisième réduit la
capacité de production ou de transmission de la puissance active des générateurs, des
transformateurs et des lignes électriques.
Les harmoniques de courant, une fois injectés par des charges non linéaires, se propagent à travers
le réseau électrique en affectant la forme d’onde des tensions aux différents points du réseau. Cette
propagation n’est limitée que par les bifurcations (points de division des courants) et les impédances
du réseau qui dépendent généralement de la fréquence des courants harmoniques. La présence des
harmoniques de courant se révèle essentiellement à travers leurs effets sur la tension du réseau.
I.4.7.1 Origine : Les harmoniques sont des perturbations permanentes affectant la forme d’onde de
la tension du réseau.
Figure I.5 Synthèse d’une tension distordue à partir des harmoniques [8]
Les courants et les tensions harmoniques ont des effets néfastes sur le fonctionnement, la rentabilité
et la durée de vie des équipements électriques. Bien que les susceptibilités des différents
équipements et appareils électriques, raccordés à un réseau pollué, soient très diversifiés, on
distingue deux sortes d’effets possibles :
La liste suivante donne une idée de l’impact des harmoniques sur certains équipements à usage
fréquent qui font partie intégrante du réseau électrique, tels que les :
Alternateurs : pertes supplémentaires dans les enroulements statoriques et dans les amortisseurs
liées à l’augmentation de la valeur efficace du courant absorbé. Ces pertes provoquent un
échauffement supplémentaire et réduisent également le rendement de ces machines.
câbles électriques : pertes Joule supplémentaires, surtout dans les câbles de retour du neutre où
circulent les courants harmoniques homopolaires et corrosion des câbles en aluminium sous l’effet
de la circulation de courants harmoniques pairs associés à une composante continue. La présence
des harmoniques dans le réseau diminue aussi la capacité de transport en puissance active des
lignes.
Transformateurs : ils sont les constituants les plus directement affectés par les courants
harmoniques. Ces derniers produisent des pertes additionnelles dans les enroulements. Ces pertes ne
sont pas seulement dues à l’effet Joule pelliculaire, mais aussi à des courants induits dans les
bobinages, le noyau et les pièces métalliques par les composantes à hautes fréquences des champs
de fuite.
Condensateurs : ils sont aussi très affectés par les courants harmoniques. Les condensateurs
branchés en parallèle sur les réseaux pour la compensation de la puissance réactive (correction du
facteur de puissance) ont des impédances d’autant plus faibles que la fréquence est élevée. Les
courants harmoniques se superposent au courant fondamental et causent des pertes supplémentaires
qui peuvent excéder la capacité thermique des condensateurs et réduire considérablement leur durée
de vie. De plus, des phénomènes de résonance peuvent subvenir et soumettre les condensateurs à
des surtensions, lesquelles sont susceptibles de les dégrader, voire de perforer leur isolation.
On utilisera le terme THD (Total Harmonic Distortion) pour désigner le taux de distorsion
harmonique. Le THD s’exprime par rapport à la fréquence fondamentale et caractérise l’influence
des harmoniques sur l’onde de signal déformée. Deux taux de distorsion harmonique sont distingués
[9] :
∑
=
∑
=
1) Solutions Traditionnelles.
2) Solutions modernes.
Ce sont des techniques qui doivent être connues par tous les électriciens. Elles apportent une
solution facile et rapide pour certains cas de perturbations bien localisées et utilisent des
composants passifs (inductances, condensateurs, transformateurs) et/ou des branchements qui
modifient le schéma de l'installation [1].
La puissance harmonique augmente lorsque la puissance de court circuit diminue si l’on ne prend
pas en compte les phénomènes de résonance. La diminution de l’impédance totale en amont de la
charge non-linéaire permet de réduire la tension créée par les harmoniques de courant, et donc de
diminuer le taux de distorsion harmonique en tension au point de raccordement. En revanche, les
courants harmoniques ne sont pas atténués [2].
Cette disposition consiste à protéger les condensateurs, destinés à améliorer le facteur de puissance,
en plaçant une inductance en série. Cette inductance est calculée de façon à ce que la fréquence de
résonance ne corresponde à aucun des harmoniques présents [1].
Dans le but de limiter la prolifération des effets nocifs dans le réseau, il est possible de limiter les
courants harmoniques de certains convertisseurs. Cette solution est utilisée pour les entraînements à
vitesse réglable (variateurs de vitesse) et les redresseurs triphasés. Elle consiste à introduire une
inductance série en amont d'une charge non linéaire. La distorsion en courant est divisée
approximativement par deux [2].
La compensation de l’énergie réactive utilisé pour limiter le transporte de cette énergie qui causer
une chute de tension et des pertes au longe de la ligne. Différentes méthodes de compensation sont
utilisées pour relever le facteur de puissance, la plus simple consiste à placer des batteries de
condensateur en parallèle avec le réseau ou avec la charge (comme des moteurs asynchrone).
De nombreuses solutions ont été développées pour désensibiliser les installations industrielles et
le réseau vis-à-vis de la pollution harmonique. La solution la plus fréquemment mise en œuvre
est le filtrage passif des harmoniques.
Principe : Le principe d'un filtre passif est de modifier localement l'impédance du réseau, de façon
à « dériver » les courants harmoniques et à éliminer les tensions harmoniques y afférentes. Des
éléments capacitifs et inductifs sont, en effet, associés de manière à obtenir une résonance série
accordée sur une fréquence choisie.
Une connaissance précise des rangs harmoniques devant être filtrés et des atténuations requises
est nécessaire à la réalisation d'un filtre. Une telle étude est généralement menée à l'aide d'un
logiciel de simulation. En fonction de l’atténuation harmonique recherchée, différents types de
filtres passifs sont utilisés.
Ils peuvent être classifiés selon leur emplacement, leur mode de connexion au circuit principal,
leur degré d' amortissement ainsi que les fréquences de leurs résonances. On distingue généralement
un filtre shunt et un filtre série [10].
Une façon d'atténuer les harmoniques générées par les charges non linéaires est d'introduire un filtre
passif série (Figure I.6), dans l'alimentation d'entrée ligne de sorte que le filtre offre une impédance
élevée à la circulation des harmoniques à partir de la source à la charge non- linéaire. Depuis le
filtre passif série est accordé sur une fréquence particulière, il offre une impédance élevée à sa seule
fréquence d'accord. Selon la propriété physique de L et C choisie, il existe généralement une bande
étroite autour de la fréquence d'accord lorsque l'impédance reste élevée [2].
Le filtre passif parallèle est montré sur la Figure I.7. Il est constitué d'une inductance en parallèle
avec un condensateur. Il présente une impédance faible pour tous les harmoniques et une impédance
suffisamment importante par rapport au fondamental, ce qui empêche les courants harmoniques de
se propager vers le réseau.
Le filtre passif parallèle à un comportement inductif pour les fréquences inférieures à la fréquence
fondamentale et un comportement capacitif pour les fréquences supérieures à la fréquence
fondamentale, ce qui est un avantage majeur pour le contrôle du courant dans l'inductance [2].
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CHAPITRE I Généralité sur la puissance réactive et la tension dans le réseau électrique HTA/BTB
En général dans l'usage, on rencontre deux types de filtres passifs parallèles : le filtre passif amorti
et le filtre passif résonant.
A/ Filtre passif amorti : Le filtre amorti peut réduire le risque de résonance non souhaitée, et permet
de réduire considérablement la taille du filtre passif, en fonctionnant sur une large gamme de
fréquence. On distingue trois types de filtre amorti : le filtre de premier ordre est très peu utilisé car
il exige une grande capacité et provoque des pertes de puissance élevées. Les filtres de deuxième et
troisième ordres sont plus performances.
B/ Filtre résonant : Le filtre passif résonnant est constitué d'un circuit résonnant composé d'un
condensateur et d'une inductance en série accordés sur la fréquence de l'harmonique que l'on veut
éliminer. Ce filtre possède une impédance faible pour l'harmonique concerné et suffisamment
importante à la fréquence fondamentale du réseau. Lorsque l’on souhaite réaliser le filtrage d’un
signal déformé entaché par plusieurs courants harmoniques, il est nécessaire de prévoir un ensemble
de filtres où chacun d’entre eux agit sur le rang harmonique à éliminer.
Figure I.9 Filtre résonants agissant sur plusieurs rangs harmoniques [1]
Les progrès remarquables réalisés d’une part dans le domaine des composants semi-conducteurs,
comme les IGBT, IGCT, GTO et MOSFET, ainsi que la maîtrise de leur mise en œuvre et d’autre
part l’existence de nouvelles méthodes de traitement analogique et numérique du signal, ont permis
l’émergence de moyens modernes et efficaces pour faire face aux différentes perturbations
(harmoniques, puissance réactive, fluctuations, creux de tension) affectant les systèmes électriques
[11].
Le filtre actif connecté en parallèle sur le réseau, comme le montre la figure I.10, est le plus souvent
commandé comme un générateur de courant. Il injecte dans le réseau des courants perturbateurs
égaux à ceux absorbés par la charge polluante, mais en opposition de phase avec ceux-ci. Le
courant côté réseau est alors sinusoïdal. Ainsi l’objectif du (F.A.P) consiste à empêcher les courants
perturbateurs (harmoniques, réactifs et déséquilibrés), produits par des charges polluantes, de
circuler à travers l’impédance du réseau, située en amont du point de connexion du filtre actif [12].
Le filtre actif série F.A.S se comporte comme une source de tension qui s’oppose aux tensions
perturbatrices (creux, déséquilibre, harmoniques) venant de la source et également à celles
provoquées par la circulation des courants perturbateurs à travers l’impédance de réseau. Il empêche
les courants harmoniques consommés par la charge non linéaire de remonter vers la source.
Dans ce cas, il se comporte comme une impédance élevée aux fréquences harmoniques et comme
une impédance nulle à la fréquence fondamentale. Ainsi, la tension aux bornes de la charge à
protéger est purement sinusoïdale. Les perturbations de tension dans le système sont atténuées en
injectant la différence entre la tension désirée et la tension réelle comme le montre la figure I.11.
L’élément de stockage de l’énergie d’un filtre actif, série est conçu pour répondre aux exigences de
compensation les plus sévères, notamment dans le cas de creux de tension de longue durée [11].
C’est une solution de compensation universelle basée sur le fonctionnement simultané des filtres
actifs parallèle et série. Cette nouvelle topologie est appelée combinaison parallèle-série actifs ou
Unified Power Quality Conditioner (UPQC). L'UPQC possède les avantages cumules des filtres
actifs parallèle et série. Le filtre actif série, lorsqu'il est place en amont du filtre actif parallèle
comme montre sur la figure I.12, permet de dépolluer la source des tensions perturbatrices.
Lorsqu'il est place en aval, il permet d'isoler la charge de la source perturbée [13].
Afin de réduire le dimensionnement et par conséquent le prix des filtres actifs, l’association de
filtres actifs de faible puissance à des filtres passifs peut être une solution. Plusieurs configurations
sont possibles combinant éléments passifs et filtre actif série ou parallèle [1] :
Les systèmes de transmission en courant alternatif flexibles, terme traduit de l’anglais « Flexible
Alternating Current Transmission Systems (FACTS) », peuvent contribuer à faire face aux
problèmes rencontrés dans l’exploitation des réseaux électriques. Le concept FACTS, introduit en
1986 par l’Electric Power Research Institute (EPRI), regroupe l’ensemble des dispositifs basés sur
l’électronique de puissance qui permettent d’améliorer l’exploitation d’un réseau électrique. Son
développement est étroitement lié aux progrès réalisés dans le domaine des composants semi-
conducteurs de puissance et plus particulièrement des éléments commandables tels que le thyristor
et le thyristor GTO. Des études et des réalisations pratiques ont mis en évidence l’énorme potentiel
des dispositifs FACTS. Plusieurs types de FACTS, avec des architectures et des technologies
différentes, ont été développés. Parmi eux, les plus connus sont [11] :
Les dispositifs FACTS sont utilisés principalement dans les contextes suivants :
Limitation des variations de la tension à une valeur assignée en un point du réseau et ce quelles que
soient les variations de la charge.
Augmentation de la réserve de stabilité transitoire.
Atténuation des oscillations de puissance.
Contrôle des transits de puissance sur les lignes et liaisons afin de réduire les surcharges.
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CHAPITRE I Généralité sur la puissance réactive et la tension dans le réseau électrique HTA/BTB
=√ . . = + I.1
=√ . . . I.2
=√ . . . I.3
Les consommateurs de puissance réactive sont les moteurs asynchrones, les transformateurs, les
inductances (ballasts de tubes fluorescents) et les convertisseurs statiques (redresseurs) [4].
Il permet ainsi d’identifier facilement les appareils plus ou moins consommateurs d’énergie
réactive.
Un facteur de puissance inférieur à 1 conduira à une consommation d’énergie réactive d’autant plus
importante qu’il se rapproche de 0 (inductance).
Les appareils de comptage d’énergie enregistrent les consommations d’énergie active et réactive.
Les fournisseurs d’électricité font généralement apparaître le terme tan ϕ au niveau de leur facture.
( ) ( )
= ( )
= ( )
I.5
Le tan ϕ est le quotient entre l’énergie réactive (kVArh) et l’énergie active (kWh)
consommées pendant la même période.
À l’inverse du cos ϕ, on s’aperçoit facilement que la valeur du tan ϕ doit être la plus petite possible
afin d’avoir le minimum de consommation d’énergie réactive.
= = I.6
( )
Un bon facteur de puissance permet d’optimiser une installation électrique et apporte les avantages
suivants :
Le courant réactif (Ir) : est déphasé de 90° par rapport au courant actif, en arrière (récepteur
inductif) ou en avant (récepteur capacitif).
Le courant apparent (It) (total) : est le courant résultant qui parcourt le câble électrique depuis la
source jusqu’au récepteur. Ce courant est déphasé d’un angle ϕ par rapport au courant actif (ou par
rapport à la tension).
Les courants actif, réactif, et apparent, ainsi que le déphasage sont liés par les relations suivantes :
= ( + ) I.7
= . I.8
= . I.9
Dans le cas d’absence d’harmoniques cos ϕ est égal au facteur de puissance [15].
La somme des puissances réactives injectées ou absorbées par les générateurs est égale à la somme
des puissances réactives consommées/produites par les charges augmentées de la somme des
consommations/productions réactives du réseau (réactance des lignes, des câbles, transformateurs,
banc de condensateurs etc.).
L’ordre de grandeur des consommations/productions réactives du réseau est très variable et peut
être relativement élevé.
Le problème qui survient à ce niveau est qu’il n'est pas possible de prédire les termes qui viennent
du réseau de manière directe. En effet, ceux-ci dépendent des niveaux réels de tension et de la
répartition du transit de puissance dans les lignes et les transformateurs. Or, c’est précisément ce
transit que nous cherchons à déterminer [16].
L’énergie réactive est un facteur très important qui influe sur la stabilité et l’équilibre du réseau
électrique, ainsi que son fonctionnement. Les effets secondaires de ce facteur ce résume dans les
points suivants [4] :
Selon [4], la cause de la chute de tension à travers une impédance est due principalement au courant
réactif passant dans cette impédance, ou en d’autres termes elle est due à la variation de la puissance
réactive. Pour maintenir U2 constante si la courant I change, il faut varier la puissance réactive au
point de raccordement de la charge.
Avec :
R : résistance de la ligne.
X : réactance de la ligne.
L'examen de cette équation montre que pour maintenir U2 constante au niveau du consommateur.
Le transport de l’énergie réactive par les lignes électriques cause des pertes, une diminution de la
stabilité du réseau et une chute de tension à son extrémité. Afin d'éviter cela, la compensation de la
puissance réactive est utilisée pour limiter ce transport de puissance réactive.
Différents appareils électriques peuvent servir à réaliser cette compensation : machines synchrones,
batteries de condensateurs, inductance ou les FACTS. On distingue les compensations passives, qui
fonctionnent en tout ou rien et celles actives qui sont graduelles [17].
I.10 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le concept qualité de l’énergie électrique : définitions,
principales perturbations affectant les réseaux électriques bas tension, leurs caractéristiques et ces
origines, leurs influences sur les réseaux de distribution d’énergie et sur les récepteurs raccordés à
un réseau pollué. Ces influences sont à l’origine d’échauffements et de dégradations du
fonctionnement de ces équipements.
Ensuite, pour diminuer les effets de ces perturbations harmoniques, différentes solutions existantes
pour améliorer la qualité de l’énergie électrique, notamment les techniques de filtrage et de
compensation à base d’éléments passifs présentent de nombreux inconvénients qui peuvent être
l’origine de problèmes d’harmoniques supplémentaires.
II.1 INTRODUCTION
L’étude de la répartition de charge coordonne la projection d’extension future des systèmes de
puissance (dans les réseaux électriques). Ainsi que la détermination du régime de fonctionnement
des réseaux existants dans le but d’obtenir l’exploitation la plus économique conduisant à la
meilleure utilisation de toutes les sources. Pour ce faire, les prévisions concernant la consommation
et la production sont faites par des études approfondies qui ont à faire aux méthodes numériques
appliquées en ce domaine. Ces études ont pour but, le contrôle de l’exécution des programmes ainsi
d’établir la surveillance et le maintien de la puissance, la tension, le courant et la fréquence exigée,
de façon à réaliser une utilisation optimale des sources énergétiques.
La fréquence reste constante, ce qui permet de conserver la notion de réactance des éléments
du réseau.
Le comportement du réseau triphasé est équilibré. Il est donc possible d’utiliser la
représentation monophasée du réseau [7].
P <P <P
Q <Q <Q
Une machine synchrone est une machine à courant alternatif, dans laquelle la fréquence de la
tension induite engendrée et la vitesse sont en rapport constant. Elle est composée : d’un induit fixe,
un inducteur tournant. On appelle une machine synchrone toutes les machines qui tournant
exactement à la vitesse correspondant à la fréquence des courants et des tensions à ses bornes.
= + II.1
Un transformateur électrique (parfois abrégé en transfo) est une machine électrique permettant de
modifier les valeurs de tension et d'intensité du courant délivrées par une source d'énergie électrique
alternative, en un système de tension et de courant de valeurs différentes, mais de même fréquence
et de même forme [20].
Les transformateurs de puissance jouent plusieurs rôle dans le fonctionnement du réseau électrique
ils sont utilisés comme élévateurs de tension et ce au niveau de la source pour transporter l’énergie
électriques avec minimum de pertes coté ( HTA- HTB), ils sont utilisés comme abaisseurs de
tension au niveau des stations de transformation et d’interconnexion pour alimenter les réseaux
moyenne tension (HT- MT) à titre d’exemple réseau 60kV, ils assurent aussi le maintient d’une
tension fixe quelle que soit la fluctuation du profil de tension au niveau des connexion haute tension
[21].
= = + II.2
Dans la plupart des cas, les éléments shunts sont des dispositifs destinés à la compensation de
l’énergie réactive et la tenue de la tension, à savoir : batteries de condensateurs et inductances fixes,
compensateurs synchrones ou compensateurs statiques (SVC). Chaque élément connecté au réseau
sera modélisé, suivant le cas, par une admittance équivalente ou une injection de puissance [21].
Nœud générateur (PV) : c’est un nœud connecté directement avec un générateur ou une source
d’énergie réactive, la puissance active et la tension sont considérées connues. La production de
l’énergie réactive est limitée par des valeurs inférieures et supérieures, Q et Q
respectivement. Si l’une des deux limites est atteinte, la valeur se fixe à cette limite et la tension se
libère, le nœud devient alors un nœud (PQ).
Nœud bilan (slack bus) : c’est un nœud connecté avec un générateur relativement puissant ; il est
considéré dans le calcul d’écoulement de puissance afin de compenser les pertes actives et assurer
l’égalité entre la demande et la génération de la puissance active. Dans un nœud bilan, l’amplitude
et l’angle de la tension sont supposés connus [19].
Les tensions et la fréquence de réseau doivent d’être dans les limites acceptables [22] :
V <V<V
f <f<f
1) La forme d’onde du courant et de la tension doit d’être sinusoïdale (éviter les harmoniques).
2) Les lignes de transmission doivent fonctionner dans leurs limites thermiques et de stabilité.
<
3) La durée de coupure de l’alimentation doit être le minimum possible.
4) En outre, à cause de dérégulation (ouverture) du marché d’électricité, le courant de kWh doit
être le plus bas possible.
Pour évaluer toutes ces conditions, on doit posséder des méthodes qui déterminent l’état des
grandeurs électriques, on doit calculer ainsi les tensions (modules et arguments) au niveau de tous
les jeux de barres qui forment le réseau. Ainsi que toutes les puissances qui transitent les lignes de
transmission.
Parmi les variables des équations de l'écoulement de puissance, les variables de la demande
(charge) PD et QD qu’elles ne sont pas contrôlables car elles dépendent seulement des abonnés de la
puissance. Les variables de perturbation avec cette définition constituent les composantes du
vecteur de perturbation p.
p P
p P
. .
. .
p P
p= p = II.3
Q
p Q
. .
. .
p Q
Ces variables peuvent d’être regroupés en deux catégories : les variables de contrôle et d’état.
Ce sont l’amplitude et l’angle de la tension au niveau de jeux de barre, ils sont qualifiés d’état suite
à leurs valeurs qu’elles peuvent déterminer l’état de réseau. Elles sont représentées par le vecteur
d’état x.
θ
θ
. .
. .
θ
= = II.4
| |
| |
. .
. .
| |
Les puissances générés à savoir PG ou QG (actives ou réactives) sont des variables de contrôles
représentés par le vecteur de contrôle u.
u P
u P
. .
. .
u P
u= u = II.5
Q
u Q
. .
. .
u Q
II.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté certains modèles des éléments constituant le réseau électrique
à savoir : les lignes de transport, le transformateur, le générateur, afin de pouvoir résoudre certains
problèmes tels que l’écoulement de puissance. En fait, Pour évaluer toutes les conditions liées à
l’écoulement de l’énergie, on doit posséder des méthodes qui déterminent l’état des grandeurs
électriques. En effet, on doit calculer ainsi les tensions (modules et arguments) au niveau de tous les
jeux de barres qui forment le réseau. Ainsi que toutes les puissances qui transitent les lignes de
transmission. Enfin, cette étude nous a permis de déterminer les valeurs du module et de la phase de
la tension en chaque nœud du réseau pour des conditions de fonctionnement données. Ce qui nous
permettra aussi de calculer les puissances transitées et générées et les pertes.
III.1 Introduction
L’amélioration du facteur de puissance constitue sans doute un paramètre très important dans
l’amélioration de la qualité de l’énergie du point de vue technique et économique, parmi les
méthodes d’amélioration du facteur de puissance est la compensation de l’énergie réactive.
Dans ce chapitre, on va étudier le principe de la compensation, ainsi que les différents types des
compensateurs de l’énergie réactive.
« La puissance active consommée dans un dipôle linéaire est la somme des puissances
actives consommées par chacun des éléments composant ce dipôle ».
« La puissance réactive d’un dipôle linéaire est la somme algébrique des puissances
réactives consommées par chacun des éléments de ce dipôle ».
Ce théorème met en évidence le découplage entre les éléments consommant la puissance active, qui
peut être transformée en puissance utilisable (thermique, mécanique, chimique…) et ceux
consommant ou produisant de la puissance réactive, qui n’est qu’un échange entre ces éléments
[18].
Dans les systèmes énergétiques, les générateurs synchrones sont les principaux producteurs de
puissances actives et réactives. Pour la puissance active. Ils sont l’unique source, par contre pour la
puissance réactive, la quantité produite par ces sources est limitée par les conditions de
fonctionnement normales des machines des centrales. La quantité produite n’est pas constante.
Les compensateurs synchrones sont très utilisés dans les systèmes électriques pour résoudre des
problèmes de compensation de la puissance réactive et de réglage de la tension [5].
Avantage :
Inconvénients :
Il a été délaissé de son application comme compensateur malgré leurs mérites pour les
inconvénients :
Elles sont utilisées pour compenser l’énergie réactive fournie en heures creuses par les lignes à très
haute tension ou par les câbles. Elles sont soit directement raccordées au réseau, soit branchées sur
les tertiaires des transformateurs. Par conséquent, elles permettent une limitation des surtensions
dans le réseau [4].
Le condensateur est un récepteur constitué de deux parties conductrices (électrodes) séparées par un
isolant. Ce récepteur a la propriété lorsqu’il est soumis à une tension sinusoïdale de déphaser son
intensité, donc sa puissance (réactive capacitive), de 90° en avant sur la tension.
À l’inverse, tous les autres récepteurs (moteur, transformateur...) déphasent leur composante
réactive (intensité ou puissance réactive inductive) de 90° en arrière sur la tension.
Pour simplifier, on dit que les récepteurs inductifs (moteur, transformateur...) consomment de
l’énergie réactive alors que, les condensateurs (récepteurs capacitifs), produisent de l’énergie
réactive [14].
1) Des batteries de condensateurs HT : raccordées aux jeux de barres HT des postes THT/HT.
Elles sont essentiellement destinées à compenser les pertes réactives sur les réseaux HT et
THT.
2) Des batteries de condensateurs MT : raccordées aux jeux de barres MT des postes HT/MT
ou THT/MT. Ces batteries
ries servent à compenser l’appel global de l’énergie réactive des
réseaux de distribution aux réseaux de transport. Elles sont localisées et dimensionnées
individuellement en fonction du réglage de tension [7].
De sa non-consommation
consommation en énergie active.
De son coût d’achat.
De sa facilité de mise en œuvre.
De sa durée de vie (10 ans environ).
De son faible entretien (appareil statique).
La puissance installée.
Le niveau de tension.
Le fractionnement en gradins.
Le mode de commande.
Le niveau de qualité de la protection.
Il est composé :
L'ajout d'un condensateur C en tête du circuit ne modifie pas la charge et ne rajoute aucune
puissance active.
On sait que
Q = CωV III.1
Q =Q Q III.2
.
C= = III.3
Du coup il est intéressant de connaître la formule générale qui donne la valeur de la capacité en
fonction du cos ϕ et du cos ϕ′.
.
Si cette compensation était parfaite (Q = 0), on aurait une chute de tension relative de l’ordre de
.
et des pertes de l’ordre de .
Les pertes croissant lorsque Q < P (soit Q2 << P2), il peut être souhaitable, pour améliorer la sûreté
de l’exploitation, de surcompenser le réseau, c’est-à-dire de fournir une puissance réactive plus
élevée que celle qui est consommée, de façon, par exemple, à annuler la chute de tension
.
(Q = ). Dans ce cas, on peut montrer que les pertes augmentent, c’est-à-dire que le gain sur les
Le minimum théorique pour les pertes est donc la compensation totale. Par ailleurs, d’un point de
vue économique, la compensation cesse d’être intéressante lorsque le coût des moyens de
compensation, compte tenu de leur taux d’utilisation, devient supérieur au gain réalisé sur les
pertes.
Figure III.6 Modélisation simplifiée du transport d'énergie dans une ligne [18]
Pour simplifier, considérons le schéma de la figure III.6, qui représente une ligne électrique
Z = R + jX alimentant une charge (P + jQ). Ce modèle est simple, mais il permet d’expliquer
qualitativement le lien entre les modules et phases des tensions à chaque extrémité de la ligne d’une
part, et les transits de puissance active et de puissance réactive d’autre part S = P + jQ [18].
Il est nécessaire de produire l’énergie réactive au plus près possible des charges, pour éviter qu’elle
ne soit appelée sur le réseau. C’est ce qu’on appelle “compensation de l’énergie réactive”.
Pour inciter à cela et éviter de sur-calibrer son réseau, le distributeur d’énergie pénalise
financièrement les consommateurs d’énergie réactive au-delà d’un certain seuil.
On utilise des condensateurs pour fournir l’énergie réactive aux récepteurs inductifs.
Pour réduire la puissance apparente absorbée au réseau de la valeur S à la valeur S’, on doit
connecter une batterie de condensateurs fournissant l’énergie réactive Qc (figure III.7), telle que :
Le courant total fourni par le réseau It est réduit (figure III.7), le rendement de l'installation se
trouve donc amélioré puisque les pertes par effet Joule sont proportionnelles au carré du courant
[24].
La figure III.8 illustre l'échange local d'énergie réactive entre le récepteur et le condensateur.
Figure III.8 Diagramme traduisant l'échange d'énergie dans le circuit d'alimentation d'un récepteur et
montrant l'intérêt de la compensation [24]
Ce mode de compensation est très coûteux, on cherchera donc, dans la pratique, un optimum
technico- économique.
Remarque :
Les pertes par effet Joule (kWh) dans les câbles situés en aval et leur dimensionnement ne sont de
ce fait pas diminuées [25].
III.7.2 Compensation
tion partielle ou par secteurs
Une économie significative sur l'installation est réalisée grâce à cette disposition, notablement au
niveau du dimensionnement des câbles d'arrivée du ou des tableaux intermédiaires pour lesq
lesquels la
compensation est réalisée.
Réduit les pénalités tarifaires dues à une consommation excessives d'énergie réactive.
Figure III.10
III.1 Compensation partielle
Commentaires :
Les courants réactifs circulent toujours dans les départs du tableau jusqu'aux charges.
Pour les raisons citées ci avant, la compensation partielle n'améliore ni le dimensionnement, ni les
pertes en ligne de ces départs.
La batterie est connectée directement aux bornes de la charge inductive (généralement un moteur).
La compensation individuelle est à considérer quand la puissance du moteur est significative par
rapport à la puissance souscrite de l'installation.
Figure III.11
III.1 Compensation individuelle
La puissance réactive fournie par la batterie est constante quelles que soient les variations du facteur
de puissance et de la charge des récepteurs, donc de la consommation d’énergie réactive de
l’installation.
Ces batteries sont composées d’une association en parallèle de gradins condensateurs (gradin =
condensateur + contacteur). La mise en ou hors service de tout ou partie de la batterie étant asservie
à un régulateur varmétrique intégré.
Chaque gradin est commandé par un contacteur. L'enclenchement du contacteur met le gradin en
service en parallèle avec les gradins connectés à l'installation, le déclenchement du contacteur, au
contraire, le met hors service. Ainsi la capacité totale de la batterie de condensateurs varie par palier
en fonction du besoin de kVAr.
Réponse immédiate à toute variation du facteur de puissance (le temps de réponse est de
2 ms à 40 ms selon l'option de régulation.
Nombre illimité d'opérations.
Élimination des phénomènes transitoires liés à la fermeture/ouverture des contacteurs sur les
condensateurs.
Fonctionnement totalement silencieux.
En gérant la compensation au plus prés des besoins de la charge, les risques de produire des
surtensions durant les périodes de faible charge sont évités ainsi que, en empêchant l’établissement
de surtension, les dégradations probables des appareils et des équipements [25].
L’opération logique est optimisée pour minimiser le temps et le nombre de cycles ainsi que les
condensateurs actifs. Ainsi cela garantit une utilisation égale et pérenne des capacités.
actives et réactives, THD tension et courant, la température interne, le nombre d’opérations et heure
de fonctionnement de chaque condensateur.
Opération Manuel/Automatique
Cette mesure permet d’avoir un contrôle plus fin de la puissance réactive et d’activer une alarme
Minimisation du nombre de manœuvres de mise sous tension des gradins par le réglage du
temps de connexion.
Augmentation de la durée de vie des composants qui constituent le gradin (organe de
commutation compris).
Augmentation du temps de réponse de l’armoire de rephasage.
Vieillissement uniforme de l’équipement.
Le programme garde en mémoire le temps de connexion de chaque gradin. Lors d’une variation
du cos ϕ, il donne l’ordre de connexion au gradin le plus anciennement connecté. Ainsi, le MTBF
(Mean Time Between Failures) est donc égal pour tous les gradins de l’équipement [9].
Cependant, le foisonnement des harmoniques dans le réseau de secteur signifie que le condensateur
doit être également adapté au degré d’interférence et aux performances finales souhaitées par le
client.
Modèle standard.
Type H.
Modèle SAH* - classe standard.
Modèle SAH* - classe renforcée.
Modèle FH (filtres harmoniques).
Université De M’sila 2015/2016 Page 52
CHAPITRE III Étude de la compensation de la puissance réactive
= III.4
SH : puissance apparente (kVA) des récepteurs produisant des harmoniques (moteurs à vitesse
variable, électronique de puissance, etc.).
III.11 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons classé les différents compensateurs de l’énergie réactive, ainsi
expliqué le principe de la compensation et comment choisir l’emplacement et le type de
compensation (local, globale, fixe ou automatique).
Dans la partie suivante, on effectuera le choix d’une méthode de compensation et l’appliquer sur
une installation industriel.
IV.1 Introduction
Ce chapitre, sera consacré à la compensation de l’énergie réactive dans des réseaux électriques
MT/BT (HTA/BTB) sis dans un milieu industriel. En fait, afin d’améliorer les performances d’un
réseau électrique industriel ainsi que le coté économique, des batteries de compensation de l’énergie
réactive seront mises en place. En effet, il est nécessaire de passer par une étude détaillée sur le
réseau du point de vue consommation, dimensionnement des équipements, perturbation afin
d’effectuer un choix rationnel de ces batteries de compensation.
Ce type commandée par le régulateur varmetrique qui contrôle la connexion et la déconnexion des
gradins a fin de conserver le facteur de puissance cible, son fonctionnement est numérique si que
garantit la précision et la fiabilité des mesures et valeurs de lecture.
Par un disjoncteur :
Relais thermique, réglage entre 1,3 et 1,5 In.
Relais magnétique réglage entre 5 et 10 In.
Par fusibles HPC type GI calibre 1,4 à 2 In.
= IV.1
√ .
Dans le cas de charges à cycles ultra rapides (soudeuses...), la manœuvre des condensateurs par
système traditionnel (contacteurs électromécaniques) n’est plus adaptée. Des systèmes de
compensations à commutation très rapide par contacteurs statiques sont nécessaires.
De la puissance du condensateur.
De la puissance du court-circuit du réseau sur lequel il est raccordé.
De la présence ou non de batteries de condensateurs déjà enclenchées.
Lors du choix de l’appareillage il est nécessaire de sensibiliser l’utilisateur sur le choix du matériel
(manœuvre de condensateurs).
Des contacteurs sont conçus spécialement par les constructeurs de contacteurs pour la manœuvre
des condensateurs et en particulier pour la réalisation des batteries à régulation automatique. Ces
contacteurs sont équipés de contacts auxiliaires.
Avec :
1. résistance pré-charge.
2. fusible de protection.
L’installation de self de choc monophasée en série sur chaque phase de la batterie, permet la
réduction des courants d’enclenchement à des valeurs acceptable pour l’organe de manœuvre
correspondant.
Batterie à gradin.
Puissance de court-circuit du réseau très importante par rapport à la puissance de la batterie
à connecté.
Manouvre fréquent de la batterie de condensateur.
IV.3.1.3 Dimensionnement des câbles
Les normes en vigueur des condensateurs sont établies pour que ceux-ci supportent une surcharge
permanente de 30 % en intensité.
Ces normes autorisent également une tolérance maximale de 10 % sur la capacité nominale.
â = . . IV.2
Avec :
1. résistance de décharge.
2. fusible interne.
3. capacité élémentaire
Résistances de décharges
Des précautions seront également prises pour l'appareil de protection des batteries de condensateur
car des courants transitoires importants apparaissent à l'enclenchement et au déclenchement des
batteries.
Pour limiter ce phénomène, des résistances de décharge sont installées en parallèle sur la batterie de
condensateurs (figure IV.2) [28].
Auto excitation
Il faut éviter lors de la compensation de moteur les risques d'auto excitation pouvant
provoquer des surtensions.
Le choix de la batterie doit donc être fait en tenant compte des caractéristiques du matériel à
compenser (cfr. fabricant).
La batterie de condensateurs doit avoir une puissance inférieure à la puissance nécessaire à
l'auto excitation du moteur. A défaut, il doit être prévu, dans l'appareillage de commande des
condensateurs, une coupure évitant cette auto excitation.
Harmoniques
Lors du placement d'une batterie de condensateurs, il faut effectuer une vérification de la présence
d'harmoniques dans l’installation : celles-ci peuvent endommager les batteries de condensateurs et
provoquer des surtensions dangereuses pour l'installation. Elles peuvent être à l'origine du
"claquage des condensateurs".
Il offre plusieurs fonctions complémentaires à savoir : gestion des projets, résultats détaillés des
calculs, configuration de l'impression, recherche des produits dans la base de données...,
Dans ce travail, on utilise Ecodial version 3.38 pour vérifier les calcules théorique de
dimensionnement des batteries de compensation.
La méthode qui suit permet de calculer la puissance de compensation à installer d'après les
factures d'énergie.
Elle détermine la puissance minimum de compensation qui supprime les coûts de l'énergie
réactive.
Parmi les factures d'électricité des mois, choisir la quantité d'énergie réactive maximale durant un
mois, par exemple 15 966 kVArh en janvier.
10 h x 22 jours = 220 h
é
= IV.3
é
15 966
= = 73
220
La valeur à retenir est la valeur juste supérieure à la puissance calculée afin de tenir compte
des puissances normalisées [30].
Les données nécessaires sont les puissances actives des moteurs, les facteurs de puissances, la
puissance de transformateur, On peut montrer que l'optimum est généralement obtenu pour un cos ϕ
voisin de 0,928 ; soit tan ϕ voisin de 0,4.
En effet, au dessus de cette valeur, l'installation des condensateurs supplémentaires n'est pas
rentable (temps de retour trop long). De plus, il faut faire attention de ne pas surcompenser, car cela
provoque les mêmes effets que sous-compenser, avec un coût supplémentaire de condensateurs.
La puissance maximale des condensateurs à installer est donc égale à la puissance réactive
consommée à la pointe moins 0,4 fois la puissance active correspondante.
La pointe est ici considérée comme étant la puissance apparente maximale autorisée pendant
quelques minutes.
Exemple du calcul :
P 500
S= = = 665 kVA
cos ϕ 0.75
Notre objectif est d’améliorer le facteur de puissance à un facteur supérieur ou égale à ϕ = 0.92
Donc, on calcul la puissance réactive nécessaire qui doit être produit par le condensateur :
500
S= = 543 kVA
0.92
Remarque :
Transformateur soulagé.
87kVA de puissance apparente disponible (630-543 = 87kVA).
Facteur d’électricité réduit.
Transformateur 30kV/400v
Puissance apparente 630 kVA
Fréquence 50HZ
D’après les factures de l’Annie 2015 on a les valeurs de consommation de l’énergie active et
réactive pour chaque mois, ainsi la valeur de tan ϕ :
D'après la figure ci-dessus, enn constate que la consommation de l'énergie réactive n'est pas stable
durant l'année 2015,, la consommation varie aléatoirement, elle prend une valeur maximale de
2553224 kVArh enregistrée durant le mois
mo de Janvier et la valeur minimale de 166183 kVArh
enregistrée durant le mois d’octobre.
d’octobre
Consommation de l'énergie
active et réactive
Figure IV.6
6 Consommation de l’énergie active et réactive
On remarque à partir de cette représentation graphique une forte consommation de l'énergie réactive
qui représente 46% de l'énergie globale sachant que l'énergie active ne présente que 54% de
l'énergie totale consommée, on constate que l’usine de MAGRIB-PIPE consomme beaucoup
d'énergie réactive et dépasse la limite admissible (tan ϕ = 0.4 correspondre a cos ϕ =0,92), cette
remarque nous pousse à installer un système de compensation.
L’usine travaille 24/24 heure, donc la puissance réactive consommée dans le mois Janvier est :
P 376 kW
cos ϕ = = = 0.727 < 0.92
S 516.86 kVA
Dans notre application en s'appuyant sur le calcul à partir des factures, pour cela procéder comme
suit :
Prendre les factures d'électricité des dernières années et lire les consommations d'énergie réactive et
retenir la facture dont l'énergie réactive est maximale (le cas le plus défavorable), après s'être assuré
qu'il ne s'agit pas d'un mois non significatif, sachant que tan ϕ admissible est de 0.4.
Évaluer la durée t (en heures) de fonctionnement durant laquelle l'énergie réactive est facturée.
é à ( )
Q = ( )
IV.5
E é à =E é é tan ϕ E é IV.6
Donc :
147034.8 (kVARh)
Q = = 204.215 kVAr
720 (h)
On installe une batterie de 200 kVAr comme illustré dans la figure IV.7 :
P = 376 kW
P 376
cos ϕ = = = 0.9248 > 0.92
S 406.55
.
Transformateur soulagé ( 100% = 65%).
Un transformateur de 2000kVA
2000k 50HZ 11000V/400V
Figure IV.8
IV. Transformateur 493MV001Q05
SS Dept Flow Code SS Power, Max Full Load Power Factor Type/Frame_Size
Type Current
305241004 342 342FN060 M 53 (55) 99A/380V 0.88 M2QA 250 M4A
305242001 342 342BL290 M 241(250) 436A/380V 0.86 M2BAT 355 S
305242101 342 342BL291 M 241(250) 436A/380V 0.86 M2BAT 355 S
305242201 342 342BL292 M 241(250) 436A/380V 0.86 M2BAT 355 S
305242301 342 342BL293 M 241(250) 436A/380V 0.86 M2BAT 355 S
P = 4 250 = 1000 kW
P = 55 kW
Total :
P = 1055 kW
Q = 623 kVAr
P 1055
cos ϕ = = = 0.861 < 0.92
S 1225.2
Avec compensation :
Total :
P = 1055 kW
On installe une batterie de 200 kVAr comme illustré dans la figure IV.10 :
Donc :
P 1055
cos ϕ = = = 0.9281 > 0.92
S 1136.64
Sans compensation Avec compensation
P= 1055 kW P= 1055 kW
Transformateur soulagé.
88.56 kVA de puissance apparent disponible (1225.2-1136.64 = 88.56 kVA).
Facteur de puissance amélioré.
Facteur d’électricité réduit.
Université De M’sila 2015/2016 Page 68
CHAPITRE IV Application de la compensation de l’énergie réactive sur un réseau industriel HTA/BTB
Notre but est que le facteur de puissance sera cos ϕ > 0.92
Pour améliorer le facteur de puissance, on installe une batterie de 360 kVAr au niveau de TGBT
MDB 15 (système de compensation global) come illustrer la figure IV.16
= 240 3 = 720
1= tan = 720 tan(cos (0.75)) = 635
2= 1 = 635 360 = 275
= + 2 = √720 + 275 = 771
P 720
cos ϕ = = = 0.934 > 0.92
S 771
P 920
cos ϕ = = = 0.89 < 0.92
S 1025
Selon le facteur de puissance obtenu, il faut alors compenser la puissance réactive dans la nouvelle
installation.
= 920
1 = 812
= 360 + 100 = 460
2= 1 = 812 460 = 352 r
= + 2 = √920 + 352 = 850
P 920
cos ϕ = = = 0.934 > 0.92
S 985
Transformateur soulagé.
Facteur de puissance amélioré.
Facture d’électricité réduite.
IV.9 Conclusion
A la lumière de ce chapitre, il a été constaté que :
CONCLUSION GENERALE
Enfin, il a été constaté que la compensation de l’énergie réactive peut engendrer certains
avantages pour le réseau électrique, à savoir :
Annexe
Références bibliographique
[1] ZERROUKI Youcef, « Amélioration de la qualité d’énergie électrique en utilisant un onduleur
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