Audit Stra-2 PDF
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Promotion 23
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(2011-2012)
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THEME :
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AUDIT STRATEGIQUE DE LA
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COTONTCHAD - SN
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Avril 2013
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
DEDICACE
Sans oublier mon père et ma mère ainsi que tous mes frères et sœurs.
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REMERCIEMENTS
J'exprime également ma profonde gratitude et mes remerciements les plus sincères à mon
Directeur de Mémoire Monsieur Moussa YAZI pour un encadrement de taille dont j’ai
bénéficié.
Je remercie encore une fois de plus, Monsieur Moussa YAZI, en sa qualité de Directeur de
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cet Institut, le corps professoral et le personnel administratif du CESAG pour leurs conseils et
orientations durant notre séjour dans cette institution. Sans oublier le personnel de la
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COTONTCHAD-SN:
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appui technique ;
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les collègues auditeurs internes et contrôleurs de gestion pour m’avoir assisté pendant
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SN : Société Nouvelle.
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DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... v
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................ vi
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... vii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L’AUDIT STRATEGIQUE .................... 7
Chapitre 1 : STRATEGIE .......................................................................................................... 9
1.1. La stratégie de l’entreprise .......................................................................................... 9
1.2. Différents types de stratégies d’entreprise................................................................... 9
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INTRODUCTION GENERALE
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Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
Le rapport de l’entreprise avec son environnement a complètement changé depuis le début des
années 80. Avant cette date, l’évolution future de l’entreprise pouvait s’estimer assez bien
par une analyse extrapolée de la situation initiale.
Aujourd’hui, cet environnement est beaucoup plus instable, non linéaire. Par conséquent, le
besoin d’anticipation de l’avenir devient davantage indispensable qu’autrefois. Les entreprises
ont besoin de dispositifs techniques de communication et de surveillance fiables pour
actualiser le futur et gérer ce dernier.
La mondialisation offre de nouvelles opportunités mais accroît également les risques en les
diversifiant. La concurrence s’accélère, les risques financiers augmentent. Cela donne à
l’information stratégique une importance primordiale. Les entreprises vivent un monde de
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Tout ce phénomène montre que la transition récente des économies en faveur d'une logique de
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Dans ce contexte, il faut prévoir une utilisation importante des services de l’audit pour la
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réductionniste et limité. Car il a été conçu en vue d’inspirer de la confiance aux organismes
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financiers et aux autorités chargées de la réglementation sur les assertions sous-jacentes aux
états financiers.
Son rôle est moins important dans le processus de contrôle à l’intérieur de l’organisation.
Après avoir obtenu une connaissance profonde de l’entité, L’auditeur est en position
privilégiée pour évaluer la totalité du système et non seulement des documents financiers
destinés aux investisseurs de capital. Donc, il peut étendre le domaine de l’audit et réunir des
évidences d’après la focalisation d’audit traditionnel. Il peut aussi réunir des évidences de
l’ensemble des activités de l’entreprise : l’environnement, la mise en œuvre de la stratégie,
l’évaluation et le contrôle.
Il s’agit non seulement de scruter l’idée de la chaîne de valeur et sa construction mais aussi
d’avoir l’idée sur l’avantage compétitif. Alors, l’investigation permet à l’auditeur de
déterminer la compétitivité du secteur. Cela lui permet aussi de réduire les asymétries
d’information puisqu’il se fonde sur une analyse globale de l’organisation.
Le secteur du coton traverse particulièrement depuis plus d’une décennie une crise. Les
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subventions accordées aux entreprises américaines du secteur par l’Etat ont fait baisser
pendant plusieurs années le prix de vente de la fibre et ont entrainé la crise mondiale du
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biotechnologique avec des rendements élevés à l’hectare donne des avantages économiques
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pour augmenter leurs productions et des capitaux en vue de donner de la valeur ajoutée à la
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coton ont affecté sérieusement l’économie des pays africains producteurs de coton et en
particulier le secteur du coton tchadien. L’ancienne société cotonnière du Tchad qui portait
le nom de COTONTCHAD a connu des résultats négatifs pendant plusieurs années malgré
les subventions de l’Etat et l’appui de ses partenaires. Elle a été finalement liquidée. Une
nouvelle société cotonnière COTONTCHAD-SN (Société Nouvelle) a été créée avec une
nouvelle vision et a hérité de toute la structure de COTONTCHAD.
La compétitivité se joue sur les marchés. Pour devenir compétitif, il faut comprendre la chaîne
de valeur, le marché ainsi que l'acheteur et son client. Peu de contacts directs ont été noués
avec les consommateurs de coton et les filateurs. Les rétro-informations directes sur la qualité
et les exigences des acheteurs, souvent filtrées par les intermédiaires sont sporadiques.
l’organisation n’ont pas permis à l’ensemble de système de gestion d’être performant. Cette
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situation a entrainé:
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o un manque de compétitivité ;
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A cet effet, l'audit interne, défini comme « une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation, une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
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conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée » (IFACI 2008 : 3), avec
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Pour aborder la solution choisie, nous formulons la question suivante : dans quelle mesure les
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Pour nous permettre d’étudier le problème posé, nous nous posons les questions suivantes :
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o quel est le niveau des indicateurs de performance par rapport aux choix stratégique ?
Notre étude permettra à la COTONTCHAD-SN d’identifier ses forces et faiblesses ensuite les
opportunités et les menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’organisation. Nous lui proposerons
de solutions en fonction des résultats de l’étude menée et aussi des orientations pour la mise
en œuvre.
Cette étude nous permettra de mettre en pratique les enseignements que nous avons reçus au
cours de notre formation au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion dans le domaine
de l’audit et de contrôle de gestion, mais aussi de mettre nos recherches au profit des autres.
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La première partie de notre travail sera axée sur le cadre théorique. L’objectif est
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méthodologie de l’étude.
l’audit stratégique, et l’analyse des résultats. Les résultats obtenus permettront de formuler les
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DE L’AUDIT STRATEGIQUE
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Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
La gestion stratégique de l'information économique est devenue l'un des moteurs essentiels de
la performance globale des organisations. En effet, le processus de mondialisation de
marchés contraint les agents économiques à s'adapter aux changements perpétuels de
l’environnement. Désormais, la conduite des stratégies repose largement sur la capacité des
entreprises à accéder aux informations stratégiques considérées de nos jours comme socle de
changement.
Il est possible de prendre des décisions efficaces à long terme. Mais pour que ces décisions
contribuent à la performance de l’entreprise, le manager va tenir compte des informations
fournies sur les aléas de l’environnement. Il s’agit des informations qui sont en rapport avec la
réalisation de la mission de l’entreprise, la mise en œuvre de sa vision et la poursuite de ses
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objectifs stratégiques.
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L’auditeur doit faire un examen objectif avec des éléments probants, en vue de fournir à
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l’environnement économique. Eventuellement, l’audit valide les forces et les rapports sous-
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vérification des annotations comptables. Il étend son rayon d’action à l’entreprise, considérée
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comme un tout.
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L’audit stratégique permet d’avoir une vision totale de l’environnement, il donne à l’auditeur
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Cette première partie de notre étude est inspirée essentiellement de la revue de littérature. Elle
est composée de trois chapitres. Le premier aborde les différents aspects de la stratégie.
Quant au second chapitre, il traitera de l’audit stratégique et enfin le troisième chapitre mettra
en exergue la méthodologie de recherche.
Chapitre 1 : STRATEGIE
Selon MARCHESNAY (2004 : 21), la stratégie c’est « l’ensemble constitué par les
réflexions, les décisions, les actions ayant pour objet de déterminer les buts généraux, puis les
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objectifs, de fixer les choix des moyens pour réaliser ces buts, de mettre en œuvre les actions
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CHARRON & SEPARI (2007 : 76) pensent que la stratégie est un « terme militaire récupéré
par les gestionnaires pour désigner les objectifs que se fixe une organisation par rapport à son
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environnement et qui l’engagent dans son ensemble sur une période, et les moyens qu’elle
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La stratégie a été abordée par plusieurs auteurs ; par conséquent, les définitions sont riches et
variées. Son implantation au sein des entreprises a fait l’objet d’une évolution suivant les
époques et a entrainé différents types de stratégies.
Il y a sous l’effet d’expérience, la stratégie de prix. Les stratégies fondées sur une
recomposition de l’offre qui s’appuient sur une remise en cause des caractéristiques de l’offre
de référence permettant soit un accroissement de prix, soit une baisse sensible des coûts. La
mondialisation a entrainé la naissance de trois stratégies : la stratégie générique, et la stratégie
de croissance. Il existe bien d’autres types de stratégies.
Généralement les managers utilisent cette stratégie pour avoir un avantage concurrentiel. Il
existe la stratégie de domination par les coûts, de différentiation et de concentration ou de
focalisation.
minimiser ses coûts par rapports aux concurrents. L’entreprise la plus compétitive du secteur
sera celle dont les coûts complets seront les plus faibles. L’auteur précise que la domination
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par les coûts demande un accroissement des volumes produits et la conquête des parts de
marché.
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CAROLIN (2008 :1) pense que la stratégie de domination par les coûts vise à orienter les
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objectifs de l’entreprise vers la minimisation des coûts complets. L’entreprise est ainsi
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amenée à rechercher de façon durable un coût unitaire inférieur afin d’offrir des prix plus bas
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DETRIE & al (2005 :146) estime que l’entreprise cherche à travers cette stratégie à fonder
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son avantage concurrentiel sur la spécificité de l’offre qu’elle produit. Cette spécificité étant
reconnue et valorisée par le marché ou une partie suffisante du marché. La différentiation
ainsi créée permet à l’entreprise d’échapper à une concurrence directe par le prix, et donc les
coûts en rendant son offre difficilement comparable à celles de ses rivaux.
Pour CHARPENTIER (2000 :105), la focalisation repose sur l’idée que la rentabilité de
l’entreprise sur un segment de marché sera supérieure à celle des concurrents du secteur.
Souvent par manque de ressources ou pour d’autres raisons, les entreprises choisissent un
Cette stratégie est devenue depuis quelques années une ambition essentielle, imposée aux
dirigeants par les marchés financiers. Elle peut être engagée à travers des directions de
croissance stratégique et mode de croissance.
de ses propres activités ne peut être obtenu qu’en augmentant ses parts de marché au
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transformation tout le long de la filière de production. Mais BERTON & al.(2005 :146)
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estiment que les dirigeants mettent en avant trois arguments pour expliquer leur tentation :
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opérateurs et en fin plus on internalise une part importante de la valeur ajoutée plus on ferait
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de bénéfices.
Selon BERTON & al (2005 : 154-156), ce type de croissance suppose une expansion à partir
des ressources propres, développées en interne par l’entreprise. Son avantage principal est sa
maitrise complète par l’entreprise qui permet de dimensionner et d’orienter les ressources
avec précision. De plus, elle permet de stimuler l’apprentissage et de renforcer les ressources
internes.
direction d’arrêter et d’ajuster les choix déterminants pour l’avenir à long terme de
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l’entreprise, et de garantir la cohérence entre ses choix et les comportements des personnels et
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responsables de réagir à temps aux changements qu’ils ne peuvent maitriser. » (BECOUR &
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BOUQUIN, 2008 :77). De façon générale, la planification stratégique répond aux questions
principales suivantes :
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Diagnostic stratégie
Prévision
stratégique
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Opportunité-menaces Forces-faiblesses
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Comparaison Objectifs
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Ecart stratégique
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Décision stratégique
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Plan opérationnel
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Stratégique
Budget
Contrôle
Stratégique
Contrôle
Le diagnostic stratégique permet de connaitre les opportunités et les menaces aussi bien que
les forces et les faiblesses. Au vu de ce diagnostic une décision stratégique sera mise en œuvre
à travers un plan opérationnel.
forts et les points faibles, cette appréciation ne prenant tout son sens que par rapport
à l’évaluation des environnements de l’entreprise.
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Le diagnostic stratégique obéit au principe d’un adage qui dit « Connais-toi toi-même, et
essaie de connaître les autres ».
Hitt & Hoskinson (in DETRIE & al, 2005 :142), recensent six principaux éléments de
l’environnement externe : la démographie, l’environnement socioculturel, la dimension
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de l’offre, de la demande, des fournisseurs, des clients, et des pouvoirs publics. Son objectif
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aux effets externes négatifs de l'activité (rejets toxiques, bruits, pollutions diverses, etc.) et
aux effets externes positifs pour les valoriser (évolution culturelle, cadre de vie, etc.) ;
internationalisation, voire mondialisation des activités ; respect de réglementations de plus en
plus sévères.
DERRAY & LUSSEAULT (2001 :19), précisent que l’entreprise ne vit pas en vase clos, donc
pour avoir une connaissance solide et utile de son environnement, les organisations tendent à
mettre en place un système de veille. Sous la transformation de l’environnement et des
actions de la concurrence, les facteurs clés de succès sont amenés. L’entreprise doit maîtriser
ses évolutions afin de posséder des compétences distinctives. Grâce au benchmarking, les
dirigeants peuvent intégrer les solutions adoptées par les entreprises les plus performantes
dans le secteur concerné.
Evaluation comparative
interdépendances.
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Appréciation de la compétitivité
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la gouvernance etc.
La chaine de valeur
Selon DERRAY & LUSSEAULT (2001 :14) toute entreprise peut s’appréhender comme un
ensemble d’activités destinées à concevoir, à fabriquer, à commercialiser, distribuer et
soutenir le produit. Le diagnostic interne permet d’identifier la contribution de chaque activité
à la compétitivité de l’entreprise. L’étude de l’avantage concurrentiel intègre l’analyse de la
chaine de valeur de l’entreprise : identification des activités créatrices de valeur dans
l’entreprise ; définition de la chaine de valeur nécessaire pour réussir dans le secteur, l’analyse
des liaisons entre les activités au sein de la chaine, décision d’optimisation d’un ou de
plusieurs maillons.
Le diagnostic technologique
Parmi les ressources ou compétences dont disposent l’entreprise pour atteindre ses objectifs
de développement de profit ou service, la maîtrise de la technologie tient une place
prépondérante. DERRAY & LUSSEAULT (2001 :15), pense que les évolutions
technologiques peuvent influencer le taux de croissance de l’activité.
Le diagnostic humain
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données sociales.
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Le diagnostic financier
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l’activité par une comparaison dans le temps et dans l’espace. L’analyse doit se prononcer sur
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Le diagnostic organisationnel
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Pour DERRAY & LUSSEAULT (2001 :18), plusieurs points peuvent guider ce diagnostic à
savoir : l’adéquation entre la structure et la segmentation stratégique, l’existence de
coordinations transversales, le nombre de niveaux hiérarchiques, la pertinence du système
d’information, la distribution du pouvoir, la rotation interne des cadres, l’accessibilité des
dirigeants et la pratique d’un management participatif.
Le diagnostic externe est aussi important que le diagnostic interne pour rendre exhaustif
l’analyse de l’environnement.
Les premières analyses sur la position de l’entreprise face à ses concurrents ont été menées à
l’université de Harvard au début des années 60, et ont abouti au modelé « LCAG » du nom
des principaux auteurs (Larned, Christensen, Andrews et Guth). Le modèle « LCAG »
consiste à faire une analyse de l’environnement complétée par une analyse interne de
l’entreprise et de ses potentialités. Il faut donc identifier les menaces et opportunités externes,
les forces et faiblesses internes.
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Fourniture de service
Personnel et direction
insuffisantes
• Réactivité du personnel parfois déficiente
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Ces auteurs citent l’école de Harvard qui la première fois proposa un modèle qui se présente
ainsi :
Objectifs de l’entreprise
Menaces/Opportunité. Forces/Faiblesses
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Toute stratégie se situe sur le présent pour chercher l’avenir. Il s’agit de déterminer la
mission, les objectifs à long terme, et les valeurs.
1.3.3.1. La mission
Pour SIMONS (1995 :18), les énoncés de la mission doivent être une source d’inspiration, de
dynamisation et de motivation de l’entreprise.
L’ensemble des professions de foi qui constituent les fondements de l’avenir que
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Le respect de la mission et les valeurs est un vecteur qui conduit à l’atteinte des objectifs.
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Selon HELFER & al (2006 :50), un objectif se définit par ces quatre composantes : un
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Et MINTZBERG (2004 :10), présente cinq objectifs de la planification stratégique qui permet
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de: coordonner les actions et les hommes ; s’assurer que le futur est systématiquement pris en
compte ; se comporter de manière rationnelle, et d’entrainer la décision formalisée à être plus
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Les objectifs tels que définis par MINTZBERG permettent de mettre en avant deux rôles
éminemment importants de la planification que sont l’information et la communication.
En effet, la planification permet aux cadres dirigeants d’échanger les informations dont ils
disposent et de confronter leur vision. En obligeant à la communication, elle constitue un
moyen efficace de surmonter les cloisonnements et les incompréhensions.
Il s’agit des objectifs globaux et les stratégies adoptées par la Direction Générale, des
hypothèses de travail, un calendrier et des règles de procédure assurant l’homogénéité des
chiffrages. Lorsqu’une année passe, le premier exercice des plans fonctionnels devient un
budget et les plans par fonctions voient eux-mêmes leur terme reculer d’une année.
La sélection des différentes stratégies, en fonction des buts et objectifs recherchés par l’entité
est indispensable.
l’application de la stratégie. Pour cela, il faut chiffrer les objectifs à atteindre et allouer des
ressources par secteur. Il doit établir la meilleure combinaison possible des moyens pour
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Pour chercher à atteindre les objectifs, il faut sélectionner et synthétiser les stratégies en
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« Les choix stratégiques incluent la sélection des stratégies futures, que ce soit au niveau de
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l’entreprise ou celui des domaines d’activités stratégiques, ainsi que l’identification des
orientations et des méthodes de développement. » (JOHNSON, 200 :3). Pour arriver à faire
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des choix judicieux, l’entreprise peut adopter la méthode des scénarios, tout en définissant les
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1) Poser les bases du scénario qui comprend : les constantes, les changements externes ou
internes envisagés, et le choix stratégique correspondant à l’axe directeur déjà
envisagé par la direction.
2) Plan d’action stratégique : la première démarche consiste à faire l’inventaire de toutes
les actions à entreprendre pour optimiser l’entreprise dans les conditions du scénario,
et les actions sont ensuite échelonnées dans le temps pour constituer un plan.
3) Simulation des scénarios : Modèle quantitatif, détermination des variables impliquées
par le modèle et les actions décidées, introduction de ces variables dans le modèle
quantitatif de la vie globale pris comme base de départ, ou de blocage par insuffisance
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de moyens.
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ensemble d’indicateurs de performance prévisionnel qui sera un support pour la conduite des
opérations.
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Il sera procédé à un arbitrage des objectifs par rapport aux ressources, mais aussi par rapport
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aux moyens et aux compétences suivant des critères de choix. Pour Helfer & al (2000 :14), les
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Le choix stratégique résulte de l’évaluation des différents choix retenus mais aussi d’autres
critères qualitatifs qui relèvent de la valeur des managers et de la responsabilité sociale.
Ces critères portent le plus souvent sur le risque et le degré de réalisation des objectifs ; et à
partir de l’analyse de l’environnement qui a mis en relief les aptitudes et les compétences de
l’entreprise.
La carte stratégique est un diagramme qui décrit comment une organisation peut créer de la
valeur : en connectant les objectifs stratégiques de l'entreprise dans des relations de cause à
effet entre eux, par l'intermédiaire des quatre perspectives du Balanced Scorecard : financier,
client, processus, apprentissage et croissance.
Pour Howard M. & al (2006 : 10), la carte stratégique est élaborée en six étapes : déterminer
l’objectif primordial, déterminer la proposition de valeur dominante, choisir les principales
stratégies financières, choisir les principales stratégies relatives aux clients, choisir les
principales stratégies relatives aux processus internes, et choisir les principales stratégies de
formation et de croissance.
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La cartographie des stratégies est une méthode relativement récente qui a été proposée pour
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améliorer la mise en œuvre et l’exécution des stratégies. Mise au point par Robert Kaplan et
David Norton, la cartographie des stratégies est un procédé d’avant-garde dans le domaine de
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l’exécution stratégique. Elle sert à présenter les objectifs clés d’une organisation sous une
forme graphique et imagée. Elle présente des caractéristiques spécifiques.
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Toute l'information est contenue dans une page ; ceci permet une communication stratégique
relativement facile.
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perspective financière veille à la création de la valeur à long terme pour l'actionnaire, utilise
une stratégie de productivité afin d'améliorer la structure de coût, l'utilisation des actifs et une
stratégie de croissance d'extension des opportunités. Ces quatre derniers éléments
d'amélioration stratégique sont aidés par les prix, la qualité, la disponibilité, la sélection, les
fonctionnalités, le service, et les partenariats.
D'une perspective interne, les processus opérationnels et les processus de gestion client aident
à définir les attributs de produits et de services. Tandis que les processus d'innovation, de
normalisation et sociaux aident aux relations et à l'image.
Tous ces processus sont alimentés par l'affectation du capital humain, du capital
d'informations et du capital organisationnel. Le capital organisationnel est composé de la
culture d'entreprise, du leadership, de l'alignement et du travail d'équipe.
Carte stratégique générique complète (les flèches décrivent les relations de cause à effets)
Stratégie axée sur la croissance Stratégie axée sur la productivité Stratégie axée sur l’utilisation
plans de
matière de fonctionneme Gouvernance Perceptions
gestion des l’innovation et de
la nt interne et contrôle
relations avec efficaces
commercialisation
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En connectant des choses telles que la gestion client, le contrôle des processus industriels, la
gestion de la qualité, les aptitudes de cœur de métier, l'innovation, les ressources humaines,
les technologies de l'information, la conception organisationnelle et l'apprentissage entre eux
dans une représentation graphique, on décrit la stratégie pour communiquer aux cadres et aux
employés. Dans ce cas, un alignement peut être créé autour de la stratégie, ce qui facilite une
mise en œuvre réussie de la stratégie.
La mise en pratique de la carte stratégique dans le temps nécessite un suivi en vue de déceler
les dysfonctionnements et recentrer les actions grâce à un tableau de bord prospectif.
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Selon SIMON (2011 : 8), Le Tableau de Bord Prospectif est un outil de management
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stratégique récent. Celui-ci permet de traduire la mission, les objectifs et les stratégies de
l’entreprise en un ensemble d’indicateurs de performance. Il constitue la base d’un système de
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de mesure de la performance de l’entreprise. Tous les objectifs sont reliés par des liens de
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cause à effet, boucle de rétroactions, etc. Dans sa forme classique, il se compose de 4 axes :
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VILAIN (2003 :43-44), estime que la décision de mettre en place un système de tableaux de
bord prospectif vient tout naturellement dans le cheminement du déploiement d'une stratégie.
En effet, après avoir déployé ses plans d'actions et s'être doté d'un nouveau système
d'information, il faut disposer d'un outil de pilotage de la performance. La méthode du tableau
de bord prospectif a été choisie afin de quantifier la performance des activités de production
de façon globale, c'est-à-dire selon les différentes perspectives. D'autre part le tableau de bord
prospectif, avec la notion de lien de causalité, écarte la possibilité qu'un critère cache l'impact
d'autres critères tous aussi importants.
valeur
Objectif Stratégies Indicateurs Résultat Ecart Remarque
cible
Personnels
Avoir un personnel Délai moyen d’attente à
Offrir un service de réactif un appel.
qualité Développer des mesures Nombre de plaintes par
de satisfaction mois
Assurer la continuité de Nombre de plaintes par
soin de bonne qualité mois
Sécuriser matériellement Nombre de plaintes par
mois
Répondre aux
Partager des moments Temps individuel
différents besoins
individuels avec le consacré
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personnel
Respecter le personnel Nombre de plaintes par
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mois
Proposer des activités Nombre d’activités par
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Apprentissage organisationnel
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expérimentée
Améliorer la Avoir un nombre Nombre de
cohérence et la restreint de supports consultations par
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promouvoir la
consultation de ceux-ci
Satisfaire les attentes du Taux d’absentéisme et
personnel le nombre des sorties
Avoir une approche Nombre d’entretien
Responsabiliser et
participative individuel par an
valoriser
Favoriser la dimension Nombre de tâches à
individuelle responsabilités par
personne
Processus internes
Améliorer la Avoir un nombre Nombre de
transition restreint de supports consultations par
d’information référentiels et personne et par semaine
promouvoir la
consultation de ceux-ci
Le tableau de bord prospectif permet d’actualiser le long terme en vue de cerner tous les
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L’utilisation de toute stratégie nécessite la conception d’un plan opérationnel, d’un calendrier
de mise en œuvre et d’être contrôlé.
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Selon ALAZARD & SEPARI (1998 :270), le plan opérationnel est élaboré en accord ou sur
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proposition des centres de responsabilités. Il représente sur un horizon de deux à trois ans les
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chaque fonction en : une planification des actions, une définition des responsabilités, et une
allocation de moyens financiers, humains et/ou techniques.
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1.3.10.1. Budget
On distingue : le budget objet ou classique, le budget à base zéro, le budget par activité, et le
budget programme.
TREILLE (2004 :243) estime que durant le premier trimestre de l’année qui s’engage : les
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objectifs des plans à moyen et long terme sont révisés; et les travaux de révision des objectifs
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de l’année N, à mi-parcours sont engagés, tout en situant les cadrages de l’année N+1.
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Ces travaux sont construits en tenant compte des constats effectués sur les réalisés de l’année
N-1. Et aussi sur les renseignements apportés tous les mois par les tableaux de bord de
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navigation sur l’objectif de l’année N en particulier sur les causes d’écart, les centres
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La conception d’un système synthétique des objectifs stratégiques sur la base des relations de
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cause à effet entre eux permet de cadrer les actions de mise en œuvre de la stratégie.
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Selon Helfer & al (2006 : 43-44), le contrôle stratégique n’est pas assimilable à une simple
succession linéaire d’examen, mais il constitue un enchainement : cyclique, hiérarchique
itératif, et d’opérations complexes.
Comparaison
objectifs/résultats
Convient-il de
modifier les Formulation de nouveaux
Diagnostic interne et externe OUI
de la situation actuelle objectifs ? objectifs
NON
NON
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OUI
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Faut-il adapter
les programmes Elaboration de nouveaux
les plans et les programmes, plans, budgets.
budgets ?
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NON
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Le processus n’apparait pas fermé, mais il est continuel ou, pour être plus précis, il se déroule
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Ce chapitre nous a permis d’aborder la démarche qui concourt à l’élaboration d’un plan
stratégique capable et de répondre aux préoccupations des managers quant à la projection sur
le long terme.
Grâce à cette revue de littérature, nous avons pris connaissance des différents modèles et des
outils d’analyse stratégique qui seront utiles pour la phase pratique de notre étude. Nous
étudierons au deuxième chapitre l’audit stratégique.
Traditionnellement, l’audit est défini comme un passage en revue, devant aboutir à une
évaluation, à une appréciation d’un programme, d’une procédure auprès de ceux qui sont
chargés de les mettre en œuvre, qui en expliquent et en démontrent la valeur. Il est aussi
défini comme une revue critique qui permet d’apprécier un travail donné.
défini ? Comment s’assurer de la conformité des activités avec les règles et normes en
vigueur ? Autant de questions capitales dont les réponses permettent d’éviter des
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L’audit stratégique est l’un des moyens les plus performants à cet égard. Conçu comme un
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degré de conformité des activités de l’entreprise par rapport à l’environnement avec les règles
auxquelles elle se soumet.
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L’audit stratégique vient combler le vide laissé par la pratique de l’audit de conformité,
d’efficacité et de la gouvernance d’entreprise qui ne prend pas en compte l’environnement
externe de l’entreprise.
Ce chapitre nous permettra de définir l’audit stratégique, les objectifs qu’il se fixe ainsi que
ses caractéristiques et les processus de sa mise en œuvre.
L’audit stratégique est si important dans la conduite d’une stratégie qu’il a été un sujet
longuement débattu par différents auteurs qui ont avancé des définitions.
Selon WEILL (1999 : 42), « l’audit stratégique est celui des performances rapportées aux
choix stratégiques (référentiel interne) et à l’environnement (référentiel externe)».
L’audit stratégique fournit aux dirigeants les meilleurs outils décisionnels issus de résultats
des diagnostics. Le diagnostic passe d'abord en revue les forces et faiblesses de l'organisation
en appréciant les résultats des activités, l'emploi des ressources utilisées, et plus globalement
l'ensemble des interactions avec son environnement économique, juridique, social ou
concurrentiel, pour finalement dégager les opportunités et identifier les menaces prévisibles.
Selon Collins & Valin (1992 : 296), la mission d’audit stratégique concerne d’une part, les
organes de contrôle ou de surveillance des entreprises et des institutions qui assument la
responsabilité de fixer les objectifs à long terme ; d’autre part, les instances de contrôle qui ne
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gestion.
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Selon WEILL (1999 :42-44), l’audit stratégique a pour objet d’apporter des réponses aux
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problèmes suivants :
IB
3- Démarche : la démarche stratégique est – elle pertinente par rapport à l’état des
TH
6- Les référentiels : BOUQUIN (in WEILL 1999 :45), définit une référence comme
l’objectivité de l’auditeur et la rigueur de son analyse.
7- Les sources d’information : l’analyse des documents et l’observation informelle qui
dépendent plus de l’expérience de l’auditeur.
Observations L’auditeur devra observer les lieux et les gens (architecture, décor,
ES
9- Les risques : une liste de dysfonctionnements vérifiés n’a aucun sens si elle n’est pas
exprimée en termes de risques.
10- Les causes : c’est une phase qui ne présente pas d’originalité particulière. Elle
emprunte ses outils à des nombreux domaines de gestion.
La démarche d'audit qui respecte les caractéristiques d’audit stratégique peut répondre à ce
EQ
type d'exigence.
U
Michel WEILL (2006 :14), détermine les caractéristiques de l’audit stratégique de la manière
suivante:
o Inductive : absence de tout à priori, partir des faits, vérifier, comparer, identifier des
écarts, diagnostiquer des causes, et faire des recommandations.
o Objective : des faits authentifiés, prouvés, et des problèmes hiérarchisés.
o Méthodique : utilisation de technique (analyse et de présentation des résultats) ayant
fait leur preuves.
recherchés.
ES
dont les dirigeants définissent les stratégies. En suite la façon dont leur mise en œuvre est
intégrée aux choix des stratégies. Et enfin la manière dont le suivi de la performance est
IB
organisée. Plusieurs auteurs ont proposé des démarches mais nous mettrons en exergue les
LI
Le Professeur Michel WEILL (2006 :15) pense que le déroulement de l’audit stratégique doit
EQ
respecter une chronologie générale tout en harmonisant la relation entre les différentes
composantes des étapes. Les composantes sont :
U
E
o les facteurs ;
o les processus ;
o la démarche et choix ;
o le contrôle ;
o et la performance.
Conséquences
Recueil Hiérarchisation Diagnostic
Problèmes
d’information Coûts
Normes Des problèmes
(Faits – constats) Des causes
Risques
Indicateurs
Référentiels
Normes
C
ES
Référentiels
AG
Possibles
l’audit
IB
Référentiels
LI
Lemant (1995 :25) estime que l’audit s’amorce par la prise de connaissance du domaine à
EQ
LA FIRME
6 5 3-4 2 1
L’ENVIRONNEMENT
Est-ce que l’on a fait A-t-on les Est-ce que les résultats
Les moyens mis Les opérations
C
Pour mener à bien une mission d’audit stratégique, il est indispensable d’auditer le niveau de
la définition des stratégies par domaine d’activités pour atteindre le niveau global de l’entité.
IB
Auditer aussi le niveau de la mise en œuvre de la stratégie et le niveau de suivi ainsi que
LI
l’ajustement de la stratégie.
O
TH
On distingue deux niveaux de décision pour la démarche de l’audit stratégique : celui des
U
Pour BECOUR & BOUQUIN (2008 :78), l’unité de base sur laquelle une stratégie générique
peut être définie et la traduction en buts quantifiés repose sur l’évaluation de quatre aspects
interdépendants :
envisageables pour segmenter les produits-marchés et se concentrer sur ceux qui sont
ES
Ces auteurs identifient fondamentalement quatre types de risques associables à ces éléments :
-B
une définition erronée du domaine d’activité; l’erreur de prévision quant aux besoins,
IB
technologies, relations avec les clients et fournisseurs ; à leur évolution à long terme,
LI
et/ou l’évolution économico-politique d’un pays. Pour BECOUR & BOUQUIN (2008 :79),
TH
les sources de ces risques se situent dans : l’insuffisance des systèmes d’information
EQ
o lorsque de tels changements sont jugés probables, les dirigeants s’efforcent d’analyser
les implications qu’ils auront sur les comportements des concurrents, des fournisseurs,
des clients, du personnel ;
o les hypothèses retenues par les dirigeants sont systématiquement analysées dans les
conséquences internes qu’elles entraînent : modifications de stratégies génériques, et
les implications sur les fonctions, leur rôle, leurs importances respectives pour la
compétitivité ;
o les dirigeants sont capables de : décrire brièvement leur stratégie dans les domaines
d’activité, en mettant en évidence les facteurs clés qui comptent à leur yeux, quantifier
tous les éléments de caractère qualitatif, et décliner cette stratégie ;
o l’ensemble des hypothèses, objectifs, moyens retenus sur le long terme fait l’objet
C
Pour COLLIN & VALIN (1992 : 299), les conditions de réussite d’un audit stratégique au
LI
sein d’une entreprise se trouvent sur le plan de l’indépendance à la matière auditée, car le
O
statut de cet audit revêt des formes différentes, suivant qu’il s’agit d’une approche externe ou
TH
interne.
EQ
BECOUR & BOUQUIN (2008 :81) ajoutent que le choix des missions et métiers de
l’entreprise, celui des domaines d’activité qui en résulte, peut difficilement faire l’objet d’un
U
E
audit interne, du fait de sa dépendance vis-à-vis de la Direction Générale. Ainsi, des audits
externes sont envisageables. Le domaine couvert est celui des finalités générales de
l’entreprise, de leur pertinence, des moyens mises en œuvre pour les faire aboutir. De façon
spécifique, l’audit peut porter sur :
o les mesures prises pour assurer l’indépendance de l’entreprise notamment vis-à-vis des
prises de contrôle ;
o la cohérence des missions retenues avec les objectifs de développement de
l’entreprise : quelle croissance veut-on? quelle rentabilité ? quelle place accorde-t-on à
l’indépendance financière? souhaite- t- on rester une entreprise moyenne? veut – on
être dominant? les missions actuelles permettent – elles ces ambitions? l’entreprise se
donne-t-elle les moyens, les savoir-faire, nécessaires à la réussite dans les missions
retenues?
o le choix de domaines d’activité : avec les missions et métiers ; et aussi avec les
capacités organisationnelles.
o la sélection de mission incompatibles avec les objectifs généraux parce que : portant
sur un champ d’activité dont les perspectives de développement sont mal estimées et
exigeant des capacités financières qui sont hors d’atteinte, ou conduisant à un
endettement trop lourd, ou encore à une restructuration de l’actionnariat non
souhaitable.
C
Les sources de tels risques résident dans l’insuffisance de la prévision à long terme et
LI
institutionnelles des choix stratégiques. Pour minimiser ces risques, l’audit doit s’assurer :
TH
EQ
o que les dirigeants réunissent une information systématique sur l’évolution des couples
missions-métiers qui définissent les finalités poursuivies par l’entreprise ;
U
o que l’exploitation des domaines d’activité stratégique se fait dans cette perspective
E
globale ;
o que les dirigeants ont défini une politique financière à long terme compatible avec
leurs objectifs de développement et avec les normes d’indépendance financière
retenues ;
o que les dirigeants disposent de moyens de défendre l’entreprise contre des tentatives
de prises de contrôle;
o que les décisions d’extension des missions, métiers, domaines d’activité sont
précédées d’une analyse des conséquences qu’elles auront sur l’organisation et sur les
capacités compétitives à maitriser ;
o que les moyens nécessaires à cette maitrise sont identifiés ;
BERTIN (2OO7 : 295), estime que plusieurs étapes caractérisent la mise en place d’un audit
stratégique : le recueil de l’information, la construction des indicateurs, la formulation de la
problématique, l’estimation des conséquences, la hiérarchisation des problèmes, et la mise en
place du référentiel. Il existe trois moyens complémentaires pour arriver à une cohérence : la
structure, la clarification des missions générales de chaque fonction, et les plans. Ces trois
C
moyens supposent :
ES
AG
Les risques sont : l’incohérence entre la structure de l’entreprise et la nature de ses domaines
LI
d’activité stratégique ; la coupure entre la stratégie et les comportements de routine, par suite
O
d’une méconnaissance, au sein des fonctions, des missions prioritaires que la stratégie requiert
TH
de leur part ; et le manque de cohérence entre les plan annuels et les plans opérationnels.
EQ
Pour BECOUR & BOUQUIN (2008 :83), la source de ces risques se situe dans l’absence
U
d’une vision intégrée des processus stratégiques et une conception limitée. L’audit doit
E
s’assurer que :
Pour Philippe Ramond (2003 : 98), le suivi est avant tout, l’essence relationnelle. Il nécessite
C
vigilance et écoute de tous les acteurs. Il s’agit, au quotidien, de suivre et d’apprécier les
ES
Les risques possibles à ce niveau sont : la persévérance dans des actions stratégiques
-B
stratégie, exigent l’adaptation des manœuvres prévues, des moyens différents, et un calendrier
LI
modifié.
O
TH
Les sources de ces risques sont : la déficience des systèmes d’information omettant de
EQ
surveiller les signaux pertinents pour l’adaptation de la stratégie ; l’étanchéité des systèmes
d’information, en raison du cloisonnement des responsables auxquels ils s’adressent, de sorte
U
que des signaux stratégiques faibles peuvent être interprétés comme de simples dérives de
E
o les hypothèses retenues lors de la définition des stratégies sont suivies par le système
d’information sur des données autant internes qu’externes, afin qu’il soit possible de
vérifier qu’elles restent pertinentes ;
o ces hypothèses sont définies de manière réaliste, l’entreprise ne se limite pas à
analyser des manœuvres des concurrents existants ;
o le système d’information de gestion est utilisé dans une perspective longue, et pas
seulement à court terme ;
o tous les objectifs et moyens quantifiés par le plan opérationnel donnent lieu à un suivi
sur une période adéquate ;
o l’entreprise a mis en place une procédure d’analyse systématique de ces informations
de contrôle stratégique ;
o cette procédure associe au diagnostic les personnes compétentes ;
o cette procédure permet d’identifier les moyens de réaction dès l’occurrence des faits
déterminants.
d’un référentiel. Cette construction débute par l’établissement d’un diagnostic de l’entreprise
ES
au sein de son environnement. Des indicateurs de contrôle doivent être proposés afin
d’assurer le suivi de l’audit et son utilisation dans le cadre de la stratégie de l’entreprise. La
AG
stratégiques. Néanmoins, en aucun cas l’auditeur ne doit juger les décisions stratégiques qui
IB
sont prises. Mais, il doit établir un constat de cohérence des décisions par rapport à un
LI
Pour Weill (1999 :54), l’auditeur n’a pas à mettre en œuvre des solutions correctives, ce qui
relève du domaine du consultant, son travail doit cependant déboucher sur des
U
E
Les conclusions des travaux d’audit feront l’objet d’une présentation et d’une discussion avec
les audités avant la rédaction définitive du rapport de synthèse. Ce n’est qu’après la restitution
que le rapport de synthèse pourra être établi et complété s’il y a lieu par des rapports détaillés
sur des points importants.
L’audit stratégique est perçu comme un «bilan stratégique» qui permet de cerner les vrais
problèmes. Il est destiné aussi aux décideurs de l’entreprise qui disposent de pouvoir de
pilotage de l’organisation. L’audit stratégique est un outil d'amélioration de la performance
globale en prenant conscience des opportunités que présente la Qualité Totale et, plus
particulièrement la maîtrise des processus stratégiques.
C'est à la fois une base de développements possibles dans les domaines de la recherche et
aussi un ensemble d'opportunités applicables dans les entreprises en quête d'une évolution
significative de leur perspective concurrentielle.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
La revue de la littérature nous a permis de développer des concepts tels que la stratégie et
l’audit stratégique. Pour lier cette partie théorique à la pratique, il est intéressant de suivre une
méthodologie qui sera basée sur un modèle d’analyse.
Ce chapitre comporte trois sous – chapitres : le premier sera axé sur le modèle d’analyse, le
second traitera la méthode de collecte des données, et le dernier va concerner l’analyse des
données.
Notre modèle d’analyse a été élaboré en fonction de cadre de notre thème et des documents
ES
notre étude.
-B
- rapport d’orientation ;
E
- plan de vérification ;
- Programme de travail ;
- TF fa.
Source : nous-mêmes
Contenu du modèle :
Pour la mise en œuvre pratique de ce modèle, nous allons chercher à : identifier les
AG
Il est indispensable de collecter et de traiter des données en vue de tirer des conclusions et
LI
éventuellement formuler des recommandations. Cela peut se faire par différents outils.
O
TH
3.2.1. Entretien
EQ
Selon FENNETEAU Hervé (2002 :9), on distingue trois types d’entretiens à savoir les
entretiens non directifs, les entretiens semi-directifs et les entretiens directifs. Les entretiens
non directifs.
Dans les entretiens non directifs, l’interviewer présente brièvement le thème qu’il demande à
l’interviewé d’analyser et le laisse en suite parler librement. L’interviewer intervient de façon
ponctuelle pour uniquement encourager et aider l’interviewé à mieux développer son
discours.
Dans ce type d’entretien, l’interviewer établit un guide qui dresse la liste des sujets que
l’interviewé doit aborder. Lorsque ce dernier n’évoque pas spontanément un thème figurant
dans le guide, l’interviewer l’invite à en parler. A l’intérieur de chaque thème, l’interviewé
s’exprime librement.
L’interviewer dirige l’entretien en posant des questions. Les interviewés répondent librement ;
aucune modalité de réponse ne leur est proposée. Chacune des questions invite à développer
un mini discours, il peut s’exprimer longuement s’il en éprouve le besoin. Dans ce type
C
d’entretien, l’interviewer intervient pour relancer les individus ou leur demander des
ES
précisions.
AG
Pour faciliter le suivi des travaux, vous trouverez l‘exemplaire du guide d’entretien et le
questionnaire de diagnostic en annexe du mémoire.
-B
IB
3.2.2. Questionnaire
LI
Selon SHICK & AL (2010), un questionnaire est une liste de questions auxquelles on doit
O
répondre par écrit. Les réponses sont généralement reportées par la personne administrant le
TH
Les questionnaires sont utilisés : d'abord comme étant un outil d'analyse de l'activité étudiée
en vue d'identifier les points forts et les points faibles en se basant sur les questions posées et
les réponses recueillies, ensuite comme outil d'interview à travers les questions préparées pour
orienter et guider l'interview. Il existe deux sortes de questionnaires à savoir:
La rédaction d’un questionnaire est un préalable qui constitue une préparation correcte, la
définition des informations à recueillir, le choix de l’échantillon et du mode d’administration
du questionnaire.
L’objectif est d’examiner les données collectées par rapport à l’objectif visé.
ES
par rapport à des données réelles. Examiner les écarts mis en exergue par les rapports de
TH
contrôle budgétaire.
EQ
Il définit et formalise les axes d’interventions de la mission d’audit et ses limites ; il les
exprime en objectifs (généraux, spécifiques), et le champ d’action à atteindre.
Il fait référence aux procédures à appliquer pour identifier, analyser, évaluer et documenter les
informations lors de la mission. Il doit aussi être approuvé avant sa mise en œuvre.
Le TF fA est de l’audit avant l’audit qui permet de situer les risques existants et analyser leurs
causes et conséquences.
C’est l’ensemble des diligences à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs du programme
de travail et confirmer les forces et faiblesses apparentes.
Ce sont des feuilles de travail conçues pour relever les risques ou les problèmes afin de les
analyser et formuler les recommandations y afférentes.
C
ES
Ce chapitre nous permet d’aller de la partie théorique à la partie pratique de notre étude, et
O
nous donne l’occasion d’élucider notre démarche sur le terrain. Le but étant de conclure le
TH
La première partie de notre étude calquée sur le cadre théorique, nous a aidés à aborder les
concepts fondamentaux de la stratégie, de l’audit stratégique et de la méthodologie d’étude.
Au premier chapitre, nous avons développé le concept de la stratégie. Ainsi, nous avons
présenté la stratégie et son utilité au sein de l’entreprise.
stratégiques.
-B
En somme, l’étude des concepts de la stratégie et de l’audit stratégique ont permis de jauger
IB
COTONTCHAD – SN.
O
TH
EQ
U
E
L’AUDIT STRATEGIQUE DE LA
IB
LI
COTONTCHAD-SN
O
TH
EQ
U
E
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
perpétuellement l’environnement pour évaluer les résultats de ces actions afin de mesurer sa
performance par rapport à ses choix stratégiques.
AG
La mission spécifique de l’audit stratégique dans cette nouvelle société est de poser le
-B
plan, de l’évaluer, et d’apprécier la cohérence des actions mise en œuvre, et déterminer les
LI
son contenu. En fin le chapitre 6, sera consacré à la mise en œuvre de l’audit stratégique, à
l’analyse des résultats et à proposer les recommandations.
U
E
La culture du coton s'imposa véritablement autour des années 1926 – 1928 et gagna
progressivement toute la zone sud du Tchad, appelée zone méridionale. L'installation de la
société cotonnière franco-belge COTONFRAN vers l'année 1934 a été l'occasion pour celle-ci
de créer dans la plupart des régions dites méridionales des usines d'égrenages implantées dans
les grandes villes. A cette époque, le coton était un véritable enjeu économique et commercial
sur le plan national.
Plus d'une quarantaine d'années plus tard, la société cotonnière coloniale COTONFRANC
C
devait cesser ses activités au Tchad. Un protocole d'accord fut alors signé entre la République
ES
Encore quarante ans après, la COTONTCHAD a été longtemps secouée par la crise
-B
2000/2001, les capitaux propres négatifs à hauteur de 6,6 milliards. Cette société a continué à
LI
fonctionner en violation de l’article 664, 665 et 667 de l’acte uniforme des sociétés
O
commerciales en espace OHADA pour atteindre un niveau des capitaux propres négatifs de
TH
o la fixation du capital social à un montant de 5 010 000 000 (cinq milliards dix
millions) FCFA divisé en 501 000 (cinq cent un mille) actions d’une valeur nominale
de dix mille (10 000) FCFA chacune, intégralement libérées lors de la souscription;
o l’adoption des statuts de COTONTCHAD –SN le 12 avril 2012;
o la désignation de l’Administrateur Général et aussi un Administrateur Général
Adjoint.
C
statuts ;
2. mise en place de la gouvernance de COTONTCHAD – SN ;
IB
Les activités de la société cotonnière sont développées particulièrement dans la zone méridionale
du Tchad.
producteurs sur les marchés ou livré par les groupements des producteurs.
ES
AG
Elles consistent à acheter le coton graine, transporter, produire et vendre la fibre, triturer les
O
Pour le besoin d’assurer la qualité de coton graine produit par les cotonculteurs, la
U
COTONTCHAD-SN octroie des crédits des intrants et matériels agricoles aux associations
E
villageoises. Dans chaque usine, elle créé des centres de gestions des intrants, place chaque
centre sous la responsabilité d’un agent qui suit les paysans et les champs jusqu’à la récolte et
à l’achat. Il y a 5 298 associations villageoises fournisseurs de coton graine pour plus de
350 000 cotonculteurs potentiels regroupées en 129 centres de gestions et réparties dans les 09
usines.
Léré 4 180
Pala 12 383
Gounou Gaya 4 199
Kélo 23 838
Moundou 42 1 763
Doba 7 288
Koumra 15 708
Sarh 15 666
C
Kyabé 7 273
ES
129 5 298
AG
villageoises vers les usines d’égrenage, les graines de coton des usines vers l’huilerie et
O
évacue les produits finis destinés à l’exportation. Selon le rapport d’activité à fin campagne
TH
Les activités d'égrenage et de mise en balle de la fibre de coton se déroulent dans neuf (09)
usines qui constituent l'essentiel de l'outil industriel de la COTONTCHAD - SN.
tonnes pour environ 150 jours des travaux. Les deux usines sont mises sous cocon à cause de
E
Les Sociétés Cotonnières qui se sont succédé au Tchad, sont toujours parmi les plus grands
employeurs au Tchad. En pleine campagne cotonnière la société pouvait employer plus de
2.000 employés (permanents et saisonniers).
Sur le plan socio-économique, plus de trois millions (3.000.000) de tchadiens tirent l'essentiel
AG
de leurs revenus directement ou indirectement des activités de coton. Il s'agit au premier plan
de plus de trois cent cinquante mille (350.000) producteurs repartis au sein de 5 298
-B
campagne.
LI
O
Les partenaires de la Société cotonnière, tels que les commerçants, fournisseurs divers,
TH
méridionale du pays. Il en va de même des autres acteurs impliqués dans la filière coton.
U
E
L’Administrateur Général et son Adjoint pilotent les unités opérationnelles composées de huit
directions et deux départements qui sont:
Cette dernière Direction qui était le lieu de notre stage, est divisée en deux services : le
EQ
Placé sous la DCGAI, le service est chargé de veiller au respect des procédures et à leur bon
déroulement. A ce titre, il est chargé de:
L’élaboration d’un business plan, appelé autrement plan d’affaires, ou plan de développement
constitue la préparation idéale pour les négociations avec les financiers extérieurs, banquiers,
pourvoyeurs de capital à risque pour une entreprise en création.
L’évaluation année par année des superficies de 200 000 ha la première année à 400 000 ha la
cinquième. Des intrants agricoles nécessaires pour avoir les productions de coton graines de
100 000 tonnes la première année et 350 000 tonnes la cinquième année et avec une superficie
emblavée à 80% en productivité la dernière année. Des investissements éventuellement
nécessaires pour cette période. Des consommables nécessaires pour réaliser la production.
Des investissements nécessaires pour la réhabilitation des six usines en vue d’arriver à la
dernière année à la mise en place de toutes les lignes d’égreneuses et au renouvèlement des
trois usines fermées et pour un objectif d’un rendement supérieur à 41%. Des consommables
nécessaires pour obtenir la production de fibre découlant des objectifs de production de coton
graine.
Des investissements nécessaires pour triturer les graines de coton issues des objectifs de
production de manière à triturer à la cinquième année 100 000 tonnes de graines et à rendre la
C
nécessaires.
capable d’assurer la collecte de 50% de la production de coton graine qui seront de 350 000
O
tonnes la cinquième année. La réhabilitation de la brigade routière pour entretenir les pistes et
TH
Elle collecte les données nécessaires sur le marché cotonnier pour permettre d’avoir une juste
prévision des recettes, en restant raisonnable par rapport à la volatilité des prix. Prévoir pour
l’année 2012 un prix moyen de vente à 1.000 FCFA le kg ramené à 900 FCFA le kg l’année
d’après et les trois dernières à 800 FCFA le kg. Valoriser les prix de vente de l’huile et des
tourteaux.
Il est chargé de recenser les fournisseurs susceptibles d’avoir un parcours « sans faute» durant
la période du business plan et négocier des délais de crédits fournisseurs de plus ou moins de
quatre-vingt-dix jours. Acquérir les biens aux meilleurs prix et assurer une bonne gestion des
stocks. Valoriser avec les Directions les données non-valorisées.
Elles s’assurent des effectifs nécessaires pendant la période du business plan. Proposer des
actions et mesures qui permettent de minimiser les coûts de la gestion administrative et des
ressources humaines. Prendre des dispositions pour créer un nouvel état d’esprit dans le cadre
de la nouvelle société qui est en train d’être mise en place. Commencer à constituer un vivier
dans lequel vont être recrutés à partir des tests écrits et oraux des jeunes devant à la fois
assurer la relève et renforcer les effectifs.
C
Elles s’assurent que ses Directions répondront à toutes les sollicitations nécessaires pour
O
L’étude est menée par une équipe de consultants qui dispose d’une connaissance approfondie
E
Conformément au directif donné par la Direction Générale, l’équipe a travaillé avec toutes les
directions opérationnelles pour en fin, sortir la synthèse.
Le plan d’affaires élaboré est remis à la direction générale. Une copie est remise à chaque
C
Direction pour lecture et des remarques si possible. Une dernière séance de travail sur le plan
ES
A cette séance, l’équipe a présenté son travail accompagné d’un plan d’action qui constituera
un support pratique de la mise en œuvre.
-B
Le business plan est présenté en trois parties : un état de lieu de la COTONTCHAD, les
O
mesures à mettre en œuvre pour la nouvelle société, et les résultats financiers attendus.
TH
La société cotonnière du Tchad a connu ces dernières années des situations particulièrement
U
E
o une baisse des cours de coton provoqué par une forte concurrence des fibres
synthétiques,
o une concurrence biaisée par les subventions,
o une baisse de production de coton-graine au Tchad.
Production coton graine 181 620 98 055 115 197 70 977 35 092 52 570
Production fibre 72 956 50 002 46 473 28 574 14 038 21 355
C
Production Coton graine tonne 70 214 102 000 153 334 218 667 302 400
Production fibre tonne 28 788 42 126 63 787 91 622 127 613
Production Huile Neutre tonne 3 766 5 544 8 347 10 301 10 341
Production huile Raffiné tonne 684 1 764 1 960 3 430 5 880
Production tourteau tonne 11 258 18 325 25 549 33 888 42 000
Production savon tonne - - - - 4 000
C
Surface « traditionnelles » Ha 140 920 120 000 133 334 133 334 120 00
Surface « productivité » Ha 32 041 80 000 133 334 200 000 280 000
LI
Total Ha 172 961 200 000 266 668 333 334 400 000
O
TH
Hypothèses de rendements
U
E
Pour atteindre l’objectif de 302 400 tonnes de coton graine en 2016, il faut recruter 100 agents
ES
Activité coton : l’outil industriel est largement amorti et vétuste à 95%. Pour un actif
O
immobilisé brut de 105 milliards ; on a une valeur nette comptable au 31 décembre 2011 de 5
TH
d’améliorer le maillage géographique et diminuer les rayons moyens et de facto le coût des
transports, et remettre aussi en marche les usines mise sous cocon.
Parc et matériels : l’activité transport (coton graine, graines coton, fibre, intrant….) doit être
assurée par la COTONTCHAD – SN, d’où la remise en état et le renforcement du parc auto et
de la brigade routière.
L’investissement global à réaliser est estimé à plus de 45 milliards et repartie par année de la
manière suivante :
Ce plan a donc été établi sous les hypothèses d’exonération d’IS, IMF, de droits de douane et
de la TVA. Et aussi considéré que la société demeurait assujettie à la patente, à la redevance
statistique et aux contributions foncières ainsi qu’aux impôts sur traitements et salaires.
plan financier, ces actifs étant globalement totalement amortis. Cela sera sans effet sur les
LI
actionnaire.
TH
Les créances de productivité 2011/2012 d’un montant estimé à 4.353 milliards doivent être
U
milliards dans un souci de continuité de la relation avec les banquiers. La trésorerie de fin
d’exercice 2011 fera également l’objet d’un transfert à la COTONTCHAD – SN.
Les stocks actuels fortement dépréciés et certains stocks ne seront plus adaptés au parc de
matériel de la COTONTCHAD – SN. Toutefois pour des raisons de continuité d’exploitation
et de simplification, l’ensemble du stock au 31 décembre 2011 serait transféré à la
COTONTCHAD – SN.
Les passifs stratégiques sont constitués des dettes envers les partenaires « privilégiés » de la
société tels que les transporteurs, les fournisseurs d’intrants, de consommables et de carburant
etc. d’un montant estimé à 3 milliards et qui sera à apurer au cours des premiers mois de 2012
est supposé intégralement compensé par l’octroi d’une subvention du même montant à obtenir
début 2012.
Déterminé à soutenir les activités du secteur coton pour son importance dans l’économie
nationale, l’Etat ne cessera d’accorder de subventions à la société cotonnière. La contribution
de l’Etat sous forme de subvention pour :
de FCFA.
AG
Le plan de financement issu directement des hypothèses précédentes montre une trésorerie en
IB
RESSOUCES DE FINANCEMENT
2012 2013 2014 2015 2016
Les projections financières font ressortir des résultats d’exploitation positifs de la première
AG
année du fait de l’obtention en 2012 d’une subvention d’exploitation. Les années suivantes
font apparaitre une nette hausse du chiffre d’affaires liée essentiellement à un effet volume,
-B
les prix de vente à la tonne baissant les deux premières années avant de stabiliser à 800
IB
FCFA/Kg de fibre. Les achats de coton graine connaissent une évolution relativement
LI
Les autres charges directes sont relativement corrélées à l’évolution de l’activité ; la plupart
EQ
des consommations étant directement liées au niveau de production. Les frais de personnel
connaissent une baisse du fait des départs à la retraite des salariés cadres à forte ancienneté et
U
E
du remplacement par des personnels ayant des niveaux catégoriels et des anciennetés plus
faibles. La hausse de l’activité permet in fine de mieux absorber les autres charges dont le
poids diminue de manière régulière.
Enfin, les charges financières sont d’un niveau raisonnable constituées en 2012 et 2013 des
intérêts sur la productivité et entre 2014 et 2016 des intérêts sur le crédit à moyen terme.
Le compte de résultat et cash-flow annuel (annexe 2, page 102) ainsi que le bilan
prévisionnel 2012 - 2016 (annexe 1, page 101).
Ces performances ne peuvent être atteintes qu’avec le concours de tous et l’impulsion d’une
nouvelle dynamique.
Enfin l’Etat actionnaire doit également jouer son rôle comme il l’a fait par le passé.
Cela passe par la mise en place d’un cadre fiscal favorable et par la réalisation de certains
préalables comme le maintien des subventions déjà accordées au secteur et la mise en place
dès la création de la société du fonds de compensation de la quote-part des futurs départs à la
retraite imputable à l’ancienne COTONTCHAD et des fonds destinés à honorer le passif
stratégique.
C
Sur le plan financier, ces mécanismes couteront à l’Etat ( hors subventions déjà budgétées) un
ES
montant total estimé à 7,5 milliards de FCFA sous forme de subventions en 2012 destinées à
AG
couvrir des passifs qui auraient eu à être supportées dans tous les cas si le transfert n’avait pas
été effectué et si ils étaient restés dans les comptes de l’ancienne COTONTCHAD et la mise
-B
en place d’une avance actionnaire constituée au cours des exercices 2012 – 2016 qui n’est
donc pas à proprement parler une charge pour l’Etat.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
La mission de cet audit stratégique doit prendre en considération d’abord la manière dont les
dirigeants ont défini le business plan. En suite la façon dont leur mise en œuvre est intégrée
aux choix stratégiques. Et enfin la manière dont le suivi de la performance est organisée.
Nous aborderons la mise en œuvre de cet audit stratégique en phase de préparation par
l’analyse du diagnostic stratégique effectué par le cabinet ACEA. Sarl, l’analyse du processus
d’élaboration du business plan, avant de procéder au diagnostic stratégique de la mise en
œuvre du business plan, apprécier la cohérence des actions mises en œuvre, déterminer les
indicateurs de performances pour les analyser et évaluer les résultats de la première année et
en fin présenter le cahier de recommandations ainsi que les perspectives de mise en œuvre.
C
ES
Tout a commencé par la note de service nous autorisant à passer le stage à la Direction de
-B
Contrôle de Gestion et d’Audit Interne, précisément au service d’audit interne. Cette note de
service a permis au Directeur de nous présenter et installer au service audit interne comme
IB
auditeur stagiaire.
LI
O
L’analyse des divers documents et les rapports des audits antérieurs, nous ont permis de
TH
Les principales conclusions qui se dégagent du diagnostic de la filière cotonnière sont les
suivantes :
-B
IB
fonctionné au cours des dernières campagnes avec des déficits budgétaires à cause des
O
o la réhabilitation et entretiens des pistes rurales a connu une avancée, cependant une
grande partie des pistes réhabilitées ont connu une forte dégradation ;
o les organisations paysannes associations et autres sont immatures et ont besoin d’être
accompagnées et encadrées, les structures chargées de leurs encadrements et leurs
suivi connaissent des difficultés financières ;
o plusieurs autres projets se sont intéressés au coton, mais les résultats obtenus sont
difficiles à cerner. Les insuffisances constatées çà et là résultent du manque et/ou des
insuffisances des moyens financiers et du manque de coordination.
o la fonction gestion des intrants est défaillante et est caractérisée par l’incapacité de la
COTONTCHAD à acheter, transporter et distribuer à temps les intrants agricoles.
Cette défaillance trouve son origine dans les lourdeurs administratives des procédures
de marché publique, la vétusté des matériels de transport de la société et
l’indisponibilité des transporteurs privés ;
o le volet transport graine et de fibre opère difficilement pour plusieurs raisons dont les
principales sont le vieillissement des véhicules et des engins de manutentions, le non
suivi des plans de maintenance pour absence de pièces de rechange ;
C
o le transport du coton par les privés n’est pas aussi avantageux que le transport effectué
ES
par la COTONTCHAD elle-même, les prix pratiqués par le privé sont de 63% plus
AG
- Une baisse générale des volumes de production et des ventes enregistrées au cours
IB
- personnel vieillissant, 80% des agents permanents ont un âge compris entre 36 et
55 ans, dont 19.48% de plus de 45 ans, 11.82% de plus de 50 ans et 12.48% de
plus de 55 ans ;
- une gestion du personnel inopérante, la participation du personnel à la création de
la valeur ajoutée est égale à la rémunération moyenne payée par la
COTONTCHAD ;
- non-conformité aux articles 665 et 666 de l’acte uniforme OHADA qui veulent
que lorsque les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la moitié du
capital social, ayant fait apparaitre cette perte de convoquer l’Assemblée Générale
extraordinaire à l’effet de décider si la dissolution anticipée de la société a lieu. Si
la dissolution n’est pas prononcée, la société est tenue au plus tard à la clôture du
deuxième exercice suivant celui au cours duquel la constatation est intervenue, de
réduire son capital, d’un montant au moins égal à celui des pertes qui n’ont pas pu
être imputées sur les réserves si, dans ce délai, les capitaux propres n’ont pas été
reconstitués à concurrence d’une valeur au moins égale à la moitié du capital
C
social.
ES
roulement est négatif sur trois exercices : - 1 140 millions de FCFA en 2006, -
IB
cessation de paiements.
EQ
o le rapport d’orientation ;
o et le plan de vérification.
AG
Nous nous sommes servis de cet outil pour récapituler les principales forces théoriques et
IB
et les rapprocher aux choix stratégiques du plan d’affaires. De façon spécifique, il s’agit de:
E
Le programme de travail touchera toutes les directions (services centraux et les usines), les
AG
de la COTONTCHAD ;
O
d’affaires ;
EQ
La phase de vérification a commencé après les entretiens tenus avec les différents
responsables dans les Directions opérationnelles. Ces entretiens ont permis d’analyser les
processus d’exploitation, de rapporter les réalisations aux prévisions du plan d’affaire et en fin
d’apprécier les indicateurs de performances.
L’analyse de gap issu de budget- réalisation nous a permis de jauger la première année de la
-B
L’objectif de production cotonnière de 2012, est largement atteint mais il faut prendre des
dispositions avec les agronomes pour corriger le rendement moyen de la production à
l’hectare ; car pour un objectif fixé pour 2012 de 550 kg à l’hectare, il y a une réalisation de
378 kg, soit un pourcentage de réalisation de 68.73%.
Kyabé 0 0 0 0,00% 0 0 0
Total 70 000 70 000 78 896 112,71% 181 615 456
LI
La Direction de la Production Cotonnière (DPC) a totalisé 256 821 ha dont 70 000 ha cultivés
en « productivité » et 186 821 ha cultivés en « traditionnelle » pour un objectif fixé par le plan
d’affaires en 2013 de 80 000 ha en « productivité » et 120 000 ha en « traditionnelle ».
78 896 tonnes de coton graine sont achetées auprès des planteurs pour une valeur de plus de
16 952.60 millions de FCFA environ, soit un pourcentage de réalisation de 112.72% par
C
L’apport-jour de coton graine dans les usines est prévu à 615 tonnes mais le réel est de 456
tonnes, un écart défavorable de 159 tonnes par jour. Ce résultat confirme que le problème de
-B
Usines
Prévu Réel Prévu Réel % Réalisé Prévu Réel
Léré 10 619 8 510 4 333 3 449 79,59% 40,80% 40,52%
U
78 888 tonnes de coton graine sont égrenées entrainant une production fibre de 31 956 tonnes,
pour 141 798 balles de 200 kg et une production graine de 44 037 tonnes. Par rapport aux
1. Moyen humain : le recrutement de 100 agents cotonniers de terrain prévu par le plan
est partiellement réalisé.
2. Moyen financier : pour une subvention d’investissement de 7,625 milliards prévue
par le plan d’affaires en 2012, 3,022 milliards est effectivement encaissé (source
DFC).
C
4. La prise en charge du passif social par l’Etat : après une année l’Etat n’a pas
honoré à son engagement.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
FAR N° : 1/10
Objet : Audit stratégique de la COTONTCHAD-
SN
Risque Insuffisance d’information susceptible d’orienter la mission sur certains
aspects de problèmes importants connus par les agents de maitrise et
employés
Constats Non évaluation des procédures de travail antérieures ;
C
responsabilité ;
LI
services et employés;
ES
TH
Navigation à vue ;
Perte de confiance par les fournisseurs.
EQ
Baisse de rendement.
EQ
E
Causes Achat des intrants par le système du marché public entrainant le retard
de livraison ;
C
Causes
Incapacité de la STAR Nationale d’assurer une couverture médicale
AG
propice ;
Découragement du personnel.
-B
société.
O
TH
Retard connu dans l’adoption des textes et signatures des décrets pour
ES
TH
Inefficacité de l’équipe.
IB
TH
certaines directions.
U
E
Et autres.
AG
Risque d’image ;
U
Risque de conflit.
E
Recommandation Veiller, à actualiser les notes de service de plus de dix ans incompatible
avec les nouvelles technologies ;
Personne
Date
responsable
N° Réf Recommandations ( R ) limite de
de la mise en
réalisation
œuvre
plan ;
RI-2 : Construire une base de données des DCGAI 3 mois
-B
d’évaluation.
U
CA
plan d’affaires COTONTCHAD – SN aux investisseurs 1 mois
privés et prospecter d’autres sources de
financement.
RIII-2 : Actualiser le plan d’affaires en 1 mois
DCGAI+DFC
fonction des problèmes de financements.
IV°) RIV-1 : Evaluer périodiquement le
DARH
Organisation et personnel et organiser la formation pour le 2 mois
fonctionnement renforcement de capacité ;
de RIV-2 : Renouveler l’outil industriel 36 mois
DTU
l’administration conformément à des nouvelles
sera actualisé ;
R2-2 : Veiller, à chercher un financement
pour assurer une trésorerie permanente ; DFC 6 mois
U
d’animation et d’encouragement du
DARH 3 mois
personnel en cherchant l’excellence.
AG
FAR N°10 R10-1 : Veiller, à actualiser les notes de Toutes les 2 mois
service de plus de cinq ans incompatible directions
avec la nouvelle vision de la société.
-B
d’affaires, sa mise en œuvre et le suivi de cette mise en œuvre ; mais aussi rapprocher les
LI
O
Grace à ces travaux nous avons compris qu’à la première année, les objectifs de la production
EQ
sont atteints, mais le programme de financement non respecté par le bailleur constitue un
obstacle majeur au succès de la planification du plan de développement.
U
E
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
Au terme de cette étude qui porte sur « l’audit stratégique de la COTONTCHAD – SN », nous
avons compris l’intérêt que porte un business plan pour une entreprise en création.
Dans la première partie de notre étude, nous avons développé la revue de la littérature axée
sur les différents concepts de base de la stratégie et de l’audit stratégique. Cela nous a permis
de mettre en pratique ces théories dans la seconde partie de nos travaux et réaliser la mission
d’audit stratégique.
Cette étude nous a permis d’améliorer nos connaissances théoriques sur des notions comme la
stratégie, l’audit stratégique, l’audit opérationnel, le plan stratégique, le business plan et enfin
développer les réflexes d’auditeur. Nous avons eu beaucoup des difficultés parce que les
écrits sur l’audit stratégique sont rares et très limités. Nous avons réalisé des entretiens et fait
C
Bien que notre étude ait produit des résultats significatifs, il est important de signaler qu’elle
AG
n’a pas été très exhaustive. Nous n’avons pas approfondi un domaine aussi important de cette
étude qui est le diagnostic stratégique et exploiter directement le rapport de diagnostic
-B
A la fin de notre étude, nous avons relevé les points de faiblesses, de forces et les risques puis
O
formuler les recommandations et donner les perspectives de leur mise en œuvre. Nous avons
TH
o au système d’information ;
o au plan de financement ;
o et autres.
Malgré les limites et insuffisances de notre étude, nous restons convaincus que nos remarques
et recommandations seront utiles pour la vie de la COTONTCHAD – SN.
ANNEXES
O
LI
IB
-B
AG
ES
C
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
Bilan
ACTIF d’ouverture 2012 2013 2014 2015 2016
Immobilisations brutes 110 315 117 940 124 972 150 467 154 537 155 542
Amortissements 99 139 102 122 106 489 112 846 119 284 125 543
Valeurs nettes
comptables 11 176 15 818 18 483 37 621 35 253 29 999
TOTAL PASSIF 21 539 43 177 56 903 88 284 110 153 134 408
O
TH
EQ
U
E
Chiffre d’affaires 46 385 10 67 122 10 93 931 100 132 814 100 171 100
0 0 391
Subvention exploitation 13 800
Achat CG 15 096 33 19 737 29 26 373 28 37 611 28 52 013 30
Charges d’exploitation directe 17 844 38 27 704 41 41 037 44 58 838 44 69 125 40
Redevances statistiques 191 0 278 0 421 0 605 0 849 0
Frais de personnel 4 291 9 4 814 7 5 270 6 5 809 4 6 358 4
Autres frais généraux 4 052 9 4 415 7 4 912 5 5 594 4 6 511 4
Amortissement anciennes immo 1 712 4 1 583 2 1 408 1 1 250 1 1 138 1
Amort des nouvelles acquisitio 1 271 3 2 784 4 4 949 5 5 188 6 5 121 3
Total des charges d’exploitation 44 457 96 61 315 91 84 371 90 114 894 87 141 82
115
Résultat d’exploitation 15 728 34 5 808 9 9 560 10 17 920 13 30 275 18
C
C
activité confiance
ES
Le processus S’assurer que le Perte de temps et non Entretien avec F Diagnostic intégral Moyen L’expertise du
d’élaboration du diagnostic de atteinte des objectifs les cadres de l’environnement cabinet ACEA.
plan d’affaires l’environnement est Sarl était objectif
AG
objectif
-B
capacité de l’équipe produire un travail de profil, avoir d’affaires stratégiques sont
en charge de qualité l’expérience et pris en compte
IB
l’élaboration du plan bien connaitre le sauf la TIC
d’affaires domaine
LI
d’activité
O
Animer les
TH
S’assurer que les Non prise en compte Entretien avec Degré acceptable de responsables à
directions de tous les aspects les cadres et F compréhension des Moyen tous les niveaux
opérationnelles ont importants relatifs à la agents de objectifs vers les objectifs
EQ
participées à vie de la société maitrise
l’élaboration du plan
U
d’affaires Prendre les
S’assurer que le plan Navigation à vue Comparer les F Prise en compte des mesures
E
d’affaire établi est en objectifs et la aspects importants nécessaires pour
adéquation avec la mission de la de la mission Elevé une mise en
mission de la COTONTCHAD œuvre parfaite
COTONTCHAD – – SN au plan F
SN d’affaires
S’assurer que tous les Non atteinte des Considérer la Défaillance du Difficulté de
points importants de objectifs chaine de valeur système traitement,
la vie de la société d’exploitation, la d’information et de d’analyse et de
sont pris en compte logistique et les f communication perception
dans le plan techniques Faible d’information et
d’affaires d’information et de
de la f communication
communication
C
f
ES
S’assurer que les Non atteinte des Disposer d’un Incertitude à la Modification des
AG
principales sources objectifs système réalisation des points
d’incertitude sont d’information objectifs du plan stratégiques qui
identifiées stratégique d’affaires fait l’objet
-B
efficace d’incertitude
IB
du plan financier par trésorerie d’un comité de programme de l’atteinte des
LI
le bailleur (l’Etat) suivi des financement par objectifs du plan
décisions l’Etat d’affaires
O
TH
S’assurer qu’il existe Incohérence des Conception d’un Absence d’un Susceptibilité
un plan opérationnel actions et navigation à plan support pour le faible d’incohérence
EQ
détaillé vue opérationnel pilotage des des actions
opérations
la mise en œuvre S’assurer que les Non atteinte des Sensibilisation, F Suivi des activités Acceptable Permettre à
U
du business plan objectifs du business objectifs formations et par rapport à chaque Directeur
E
plan sont bien connus Incohérence des débats sur les l’objectif du plan d’exposer ses
par les différents actions par rapport à points saillants réalisations au
directeurs l’objectif du plan du plan comité de
d’affaires direction
C
mobilisation du actions employés ateliers et usines
ES
personnel est Non atteinte des par rapport aux
organisé par les chefs objectifs objectifs
AG
des services
-B
budget d’exploitation actions discussions par F contrôle de gestion Acceptable budgétaire
est en adéquation Non atteinte des rapport à favorise le suivi
avec le plan objectifs l’objectif du plan des activités
IB
d’affaires d’affaires
LI
O
S’assurer que le plan Inadéquation des Surveiller les Incohérence des Une navigation à
TH
d’action est en actions actions et actions vue
adéquation avec le actualiser le plan f faible
EQ
plan d’affaire
Le suivi du plan S’assurer que le plan Insolvabilité Suivi, f Difficultés de Faible Le financement
d’affaires dans le de financements des anticipation des trésorerie des projets par le
U
temps activités est respecté délais et activer trésor public est
E
par l’Etat les rappels plein incertitude
S’assurer qu’il y a Non atteinte des Sensibiliser et Motivation des Elevé L’absence des
l’engouement chez objectifs de sponsoriser les F paysans pour la arriérés des
les cotonculteurs production de coton planteurs production de coton planteurs de
C
développement
ES
S’assurer qu’il existe Inefficacité du Conception d’un Non détection des Incapacité de
AG
une procédure système d’information tableau de bord f problèmes Faible trouver les
d’analyse des intégrant tous les solutions aux
informations indicateurs de problèmes
-B
stratégique performance
IB
un système de fluidité de la un système de faible personnel
LI
jaugeage de la motivation du motivation du compétent
compétence du personnel personnel
O
personnel
TH
EQ
U
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 104
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
ANNEE : 2012
Programme de vérification
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
C
d’affaires S’assurer de la capacité de l’équipe en charge de l’élaboration Entretien avec les directeurs 30 mm
ES
du plan d’affaires
S’assurer que les directions opérationnelles ont participé à Entretien avec les directeurs 1 heure
AG
l’élaboration du plan d’affaires
S’assurer que le plan d’affaires établi est en adéquation avec la Entretien avec les directeurs 30 mn
-B
mission de la COTONTCHAD – SN
S’assurer que tous les points importants de la vie de la société Analyse documentaire 1 heure
IB
sont pris en compte dans le plan d’affaires
LI
S’assurer que les principales sources d’incertitude sont Analyse documentaire 3 heures
O
identifiées
TH
S’assurer de respect du plan financier par le bailleur (l’Etat) Entretien avec le Directeur comptable et 30mn
financier
EQ
S’assurer qu’il existe un plan opérationnel détaillé Entretien avec les directeurs 30mn
U
la mise en œuvre du business S’assurer que les objectifs du business plan sont bien connus Entretien avec les différents Directeurs 30 mm
E
plan par les différents directeurs
S’assurer que les chefs des services perçoivent l’objectif du Entretien avec les chefs de service 30mm
business plan
S’assurer que des réunions de sensibilisation et de mobilisation Entretien avec le personnel 1 h 30
C
dans le temps par l’Etat comptable
ES
S’assurer qu’il y a l’engouement chez les cotonculteurs Entretien avec les agents de la direction de la 30 mm
production cotonnière
AG
S’assurer que l’évolution des activités est en adéquation avec Analyse des indicateurs de performance 30mm
le plan de développement
-B
1 h 00
S’assurer qu’il existe un système de jaugeage de la compétence Entretien avec la direction des ressources
IB
du personnel humaines
LI
O
TH
EQ
U
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 106
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
C
Objectifs de mission des usines est d’appréciation de la manuel de procédure actions bien définie il y a
ES
l’Usine bien définie performance entreprises facilité dans l’exercice
des fonctions des
agents
AG
S’assurer que les Pilotage à vue Bonne connaissance f Non atteinte Faible Plusieurs employés
objectifs définis aux des objectifs généraux des objectifs ignorent l’objectif du
-B
agents sont en par le personnel plan d’affaires
adéquation avec le
plan d’affaires
IB
Structure S’assurer que la Inefficacité Actualisation de f Baisse de Faible Inadéquation des
organisationnelle structure d’organisation l’organigramme rendement tâches et les documents
LI
organisationnelle est caducs
O
formalisée et
actualisée
TH
Conflits de
S’assurer de Elaboration des fiches Ignorance de
Fuite de f Faible responsabilité
EQ
l’existence des fiches de poste responsabilité
responsabilités
de poste
U
S’assurer que les
E
Harmonisation des Bon
charges de travail sont Inadéquation des Le travail de quart à
charges de travail fonctionnemen
en adéquation avec la charges de travail f Faible l’égrenage de coton
avec la structure t des activités
structure avec la structure graine est bien
organisationnelle
organisationnelle organisationnelle structuré
Répartition des S’assurer de Conflit de rôle Elaboration d’un f Confusion dans Faible les notes de service
tâches l’existence d’un manuel de procédures l’exécution des caduc
manuel de procédures tâches
C
l’usine par ses pour corriger les
ES
responsables erreurs
AG
S’assurer des apports Permettre à chaque Acceptable
Absence de efficacité de L’appréciation de
constructifs des responsable de donner F
contribution des l’équipe performance est un
différents les forces et faiblesses
responsables à la catalyseur
responsables de son domaine
-B
gestion de l’usine
d’activité à la réunion
Moyens et Outils S’assurer de Inexistence des Mise à disposition de F Difficultés Moyen Insuffisance des
IB
l’existence des moyens et outils de l’usine des moyens d’atteindre les moyens matériels de
moyens matériels travail humains, financiers et objectifs qualité dans certaines
LI
suffisants et de bonne matériels usines
qualité
O
Formation continue
S’assurer de Dépréciation de la f Perte faible Une défaillance
TH
du personnel
l’existence d’un qualité du personnel d’efficacité remarquable en
budget de formation dans le temps formation du personnel
EQ
des
agents
U
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 108
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
S’assurer de l’efficacité et S’assurer que le système du fonctionnement de Entretien avec les responsables ; 1 heure
l’efficience de la structure l’administration offre un service de qualité ;
C
organisationnelle des usines S’assurer que le personnel est bien occupé et motivé ; Observation et entretien avec les 1 heure
ES
responsables ;
AG
S’assurer que le personnel est compétent ; Vérifier les fiches des entretiens de 1 heure
performance et entretien avec les
responsables ;
-B
S’assurer qu’il y a rigueur dans la gestion du personnel ; Observation et entretien avec les 30 mn
IB
responsables ;
S’assurer qu’il y a cohérence des actions du personnel ; Entretien avec les responsables ; 30 mm
LI
S’assurer que le personnel est bien responsabilisé et se Entretien avec les responsables ; 1 heure
O
met en valeur ;
TH
S’assurer que la société assure le bien-être et Entretien avec les responsables ; 30mm
épanouissement du personnel ;
EQ
S’assurer que le système de communication interne est Entretien avec les responsables ; 30 mm
efficient ;
U
S’assurer que les moyens techniques et matériels utilisés Observation et Entretien avec les 30 mm
E
sont bien adaptés; responsables ;
S’assurer du bon fonctionnement du système comptable Entretien avec les responsables ; 30 mm
et financier ;
S’assurer de la bonne répartition des tâches au sein de Entretien avec les responsables ; 30 mm
l’usine ;
S’assurer de l’adéquation de la structure Entretien avec les responsables ; 1 heure
organisationnelle par rapport aux charges de travail ;
S’assurer de la formation continue du personnel ; Vérifier l’exécution de budget de 1 heure
formation du personnel ;
S’assurer qu’il existe les PV des réunions des Entretien avec les responsables et 1 heure
C
responsables de l’usine ; vérification de PV des réunions ;
ES
S’assurer qu’il existe dans les PV des réunions, des Vérifier les PV des réunions 1 heure
suggestions pour l’amélioration des activités.
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 110
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
Le Tableau des forces et des faiblesses apparentes (TF fa) ANNEE : 2012
C
(commercialis F/f Conséquences Degré de
ES
ation de coton confiance
graine)
AG
1. Réception S’assurer que l’étape de la Risque juridique Vérifier le calendrier f Perte de temps et faible Signature
de Coton préparation des achats est souvent d’achats et l’accord retard dans d’accord
-B
graine suivie par les agents cotonniers d’ouverture de marché l’exécution du d’ouverture de
de terrain programme de CA
IB
commercialisation
LI
S’assurer que les camions Risque de Bordereau de transport f Non-respect des faible Quelques
O
chargés sont orientés par les détournement procédures problèmes avec
TH
responsables des usines les transporteurs
privés
EQ
S’assurer que les problèmes de Risque de perte Bordereau de transport f Baisse de taux de faible Un faible % par
trajet CA-USINE sont gérés de coton graine (temps de transport) rendement fibre campagne
U
conformément à la note de chargé
E
service N° 021/DP/GN/08
S’assurer que la pesé de coton Risque juridique Ticket pont bascule et F Non détection des Moyen Quelques cas de
graine se fait conformément à la bordereau de transport erreurs de poids collusion décelés
note de service N°021/DP/GN/08 et collusion par le passé
S’assurer que l’entrée du véhicule Risque Registre F Absence de Moyen La note de service
C
coton graine crédit sont établis conformément de la société atteinte à l’image (octobre 1996)
ES
aux procédures de paiement de de la société
coton graine
AG
S’assurer que l’AAC a préparé la Risque de conflit Rapprocher le F Erreurs de Moyen Etablir un
paie conformément à la bordereau de paiement paiements et programme
-B
procédure de paie de coton à la procédure de atteinte à l’image annuel d’audit de
graine ; bordereau de paiement paiement de la société conformité
IB
établi par le superviseur et
LI
l’accord de principe des
O
responsables des AV
TH
S’assurer que les pièces de Risque d’absence Vérifier le bordereau F Perte des pièces Moyen Utiliser les aides
paiement sont successivement de traçabilité de paiement et difficultés de comptables pour
EQ
numérotées (CD et CR) et les retrouver le suivi
classées avec fiches de billetages.
U
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 112
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
C
S’assurer de la bonne S’assurer que les conditions d’ouverture de CA sont respectées Vérifier le contrat d’ouverture de CA et les 1 heure
application des règles et conformément à la note de service N° 0021/DP/GN/OB du 18 calendriers d’achat
ES
procédures de l’usine novembre 1994
S’assurer de la bonne gestion des véhicules de transport coton Vérifier les bordereaux de transports, les tickets 1 heure
AG
graines (COTONTCHAD et privé) pont bascules et le registre d’enregistrement de
pont bascule
S’assurer de la bonne organisation de la pesé des camions au Vérifier le fichier de transport du logiciel de 1h30 mn
-B
pont bascule gestion des usines, les bordereaux de transport et
les poids marché des AV
IB
S’assurer que les bordereaux récapitulatifs de livraison coton Vérifier les liasses des pièces comptables pour le 1 heure
graine et les pièces accessoires sont bien établis paiement AV
LI
S’assurer que le paiement des AV a été préparé par l’AAC par Entretien avec les responsables et vérification de 1 heures
O
rapport à la procédure liasse de pièces comptables
S’assurer que le paiement de coton graine a été contrôlé et Entretien avec les responsables et vérification de 30 mn
TH
ordonné par le chef d’usine liasse de pièces comptables
S’assurer que les numéros des pièces (CR et CD) sont bien Vérifier les CR et CD 30 mm
EQ
ordonnés
S’assurer qu’il existe un bon classement des pièces comptables Vérifier le système de classement des pièces 30 mm
U
comptables au bureau des AAC
E
MBAÏNAÏSSEM Elisée DAC - 23e Promotion - ISCBF Page 113
Audit stratégique de la COTONTCHAD - SN
résultats atteints, bilan par rapport aux objectifs fixés l’année précédente.
donner des informations sur les orientations du service et le projet de la société ;
AG
définir les axes prioritaires des actions à mener pour l’année à venir en lien avec les
orientations du service et les missions de l’interviewé ;
-B
faire avec lui le point sur les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en œuvre ;
IB
faire le point sur les compétences à acquérir et à développer pour le poste qu’il
LI
occupé ;
O
professionnel ;
identifier avec lui les besoins de formation ;
U
FORCES FAIBLESSES
Le système de gouvernance de la Direction Le système de gouvernance de la Direction
FORCES FAIBLESSES
LI
FORCES FAIBLESSES
de la gestion des Ressources humaines ? de la gestion des Ressources humaines ?
FORCES FAIBLESSES
Courriers (note de service, décisions….), Courriers (note de service, décisions….),
téléphone, radios, Internet, bouche à téléphone, radios, Internet, bouche à
oreille….. oreille…..
C
ES
AG
-B
FORCES FAIBLESSES
O
OPPORTUINITES MENACES
Comment les évolutions technologiques Comment les évolutions technologiques
pourraient – elles affecter positivement les pourraient – elles affecter négativement les
usines ? usines ?
C
ES
OPPORTUINITES MENACES
LI
fonctionnement, et les activités des usines ? fonctionnement, et les activités des usines ?
EQ
U
Selon vous, quelles sont les forces et faiblesses du système d’organisation et de pilotage
de la DARH ?
FORCES FAIBLESSES
Gestion de carrières du personnel, Gestion de carrières du personnel,
formations, évolution des différents métiers, formations, évolution des différents métiers,
organisation administrative… organisation administrative…
FORCES FAIBLESSES
de la gestion des ressources humaines interne de la gestion des ressources humaines interne
C
Selon vous, quelles sont les forces et faiblesses de la communication interne et externe (avec
les autres directions)?
AG
FORCES FAIBLESSES
-B
OPPORTUINITES MENACES
Impacts positifs de l’environnement social et Impacts positifs de l’environnement social et
politique national sur l’organisation, le politique national sur l’organisation, le
fonctionnement, et les activités des usines ? fonctionnement, et les activités des usines ?
satisfaction
ES
Répondre aux différents besoins (bien – Assurer la continuité de soin de Absence pour cas de maladie
être et épanouissement) bonne qualité au personnel
AG
équilibrée
Sécuriser matériellement Nombre de plaintes par mois
IB
et accidents
Partager des moments individuels Temps individuel consacré
LI
Occuper et stimuler les employés Proposer des activités variées Nombre d’activités par type et
par mois
EQ
Apprentissage organisationnel
E
Processus internes
Améliorer la transmission d’information Avoir un nombre restreint de Nombre de consultations par
(communication) et la coordination supports référentiels et promouvoir personne par semaine (plus
la consultation de ceux-ci réunions et équipe éducative)
Se doter de moyens techniques et matériels Augmenter les demandes auprès Nombre de réponses positives
adaptés des fournisseurs probants (par année)
Financier
Assurer la viabilité de la COTONTCHAD - Avoir un niveau de subsides Montant
SN maximal
Améliorer la rentabilité Résultat d’exploitation /
chiffre d’affaire
Avoir une indépendance financière Fonds de roulement et
suffisante solvabilité
Ouvrages
pages.
6- CHARRON Jean Luc & SEPARI Sabine (2007), management: manuel et application,
AG
7- DERRAY Alain & LUSSEAULT Alain (2001), l’analyse stratégique, Ellipses, Paris,
93 pages.
IB
10- FENNETEAU Hervé, (2002), enquête : entretien et questionnaire, Dunod, Paris, 128
pages.
U
11- Godet Michel (2004) manuel de prospective stratégique, 2e édition, Dunod, Paris, 412
E
pages.
12- HAMZAOUI Mohamed & Pige, Benoit (2005), Audit : gestion de risques d’entreprise
et contrôle interne, 1e Edition village Mondial, Orléans, 245 pages.
13- HELFER Jean Marie, KALIKA Michel, ORSONI Jacques (2006) Management
stratégique et organisation, 6ème édition Vuibert, Paris, 482 pages.
14- HONORAT Philippe (2009), le budget facile pour les managers : démarches,
indicateurs, tableau de bord, Eyrolles, Paris, 227 pages.
15- Howard M. Armitage, Ph.D., CMDA, FCMA et Cameron Scholey, MBA, CMA
(2006), utilisation des cartes stratégiques pour accroitre la performance, AICPA,
Canada, 42 pages.
16- IFACI (2009) les pratiques de l’audit et du contrôle interne en France ; Paris 103
pages.
17- JOHNSON Gerry (2002), stratégique, 2e édition, Pearson Education, Paris, 717 pages.
18- LE ROY Frédéric (1999), Stratégie militaire et management stratégique des
entreprises, Economica, Paris, 250 pages.
19- LEMANT Olivier et groupe de recherche(1995), la direction d’un service d’audit
interne, IFACI, 248 pages.
20- Lionel Collins & Gérard Valin, Audit et contrôle interne : aspects financiers,
C
23- PIGE Benoit (2001), Audit et contrôle in terne ; Editions ENIS, France, 207 pages.
LI
24- RAOUL Maryvonne (1989), Audit stratégique, Entreprise moderne d’édition, Paris,
O
TH
245 pages.
25- SIMONS Robert (1995), levers of control: how managers use innovative control
EQ
systems to drive stratégique renewal, Harvard Business School Press, Boston, 134
pages.
U
E
26- SOUTAIRAIN Jean – François & FARCET Philippe (2005), organisation et gestion
de l’entreprise : manuel : DEVF (DESCF/MSTCF), Epreuve N°3, éd. 2005-2006,
Foucher, Vanves, 479 pages.
27- TREILLE Jean Michel (2004), le pilotage opérationnel de l’entreprise : comment
déployer la stratégie sur le terrain, Organisation, Paris, 257 pages.
28- VERDALLE Bernard & GRAND Bernard (1999), audit comptable et financier,
Editions Economica, Paris, 112 pages.
29- WEIL Michel (1999), l’audit stratégique : qualité et efficacité des organisations,
AFNOR, Paris, 248 pages.
Sources internet
www.starzik.com/.../L_audit_stratégique-ISBN:9782128001916_196.
AG
-B
IB
LI
O
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EQ
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