Cours - Physique Oscillations Électriques Forcées en Régime Sinusoïdal - Bac Technique (2012-2013) MR Daghsni Said PDF
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I- Etude pratique
L'intensité du courant oscille sinusoidalement avec une fréquence N imposée par le générateur
L'amplitude Im de l'intensité et son déphasage par rapport à la tension excitatrice u du
générateur varient avec la fréquence .
Pour N=N0 l'amplitude de l'intensité atteint une valeur maximale , c'est la résonance d'intensité
II- Etude théorique .
II-1-Equation différentielle :
V
Ce vecteur est représenté dans la position qu’il occupe à la date t=0 s, l’axe de référence des
phases étant l’axe Ox.
II-3-2- Construction de fresnel :
Les tensions aux bornes des différents dipôles sont :
u(t)=Umsin(ωt+φu) .
uR(t)=Ri=RImsin(ωt+φi).
et uB(t)=L(di/dt)+ri =LωIm cos(ωt+φi)=LωIm sin(ωt+φi+(∏/2))
et
uC(t) =q(t)/C = (∫idt)/C =(1/Cω)I mcos(ωt+φi)=(1/Cω) Imsin(ωt+φi-(∏/2)).
A chaque tension de l’équation différentielle on associe un vecteur tournant: le vecteur de
Fresnel.
À u(t)=Umsin(ωt+φu) correspond le vecteur de Fresnel : V[ Um,φu] .
À RtImsin(ωt+φi) correspond le vecteur de Fresnel : V1[ RtIm,φi] .
À LωImsin(ωt+φi+(∏/2)) correspond le vecteur de Fresnel : V2[ LωIm,φi+(∏/2)].
À (1/Cω)Imsin(ωt+φi-(∏/2)) correspond le vecteur de Fresnel : V3[(1/Cω)Im,φi-(∏/2)] .
D'après l'équation différentielle on peut écrire : V1+V2+V3=V
Trois constructions sont possibles :
ω<ω0 c'est à le circuit Δφ=φu-φi <0 i(t) est en avance de phase sur
dire est dit φu=0 u(t)
ω2<ω02 ce qui capacitif donc
donne ω2< 1/LC Δφ=-φi
d'où Lω < Δφ<0
1/Cω et donc φ=φi>0
parsuite
LωIm < Im/Cω
donc
||V2||<||V3||
Remarque :
cos(Δφ) = OB/OA = RtIm/Um = Rt/Z
s'appelle facteur du puissance
de ciruit RLC
II-6- Impédances du circuit .
Le rapport Um/Im représente l'impédence Z du circuit : Z= Um/Im = U/I =[Rt2+(Lω-(1/C ω))2]1/2
Le rapport Ucm/Im représente l'impédence ZC du condensateur : ZC= UCm/Im = UC/I = 1/C ω
Le rapport UBm/Im représente l'impédence ZB de la bobine : ZB= UBm/Im = UB/I = [r2+(Lω)2]1/2
Le rapport URm/Im représente l'impédence ZR du conducteur ohmique : ZR= URm/Im = UR/I = R .
II-7- La résonance d'intensité .
II-7-1- Condition d'obtention :
A la résonance d'intensité , l'amplitude Im est maximale
Dans ce cas l'impédance Z est minimale , il suffit donc de prendre Lω-(1/C ω)=0 ce qui signifie
Lω=1/C ω parsuite ω2=1/LC = ω02 d'où à la résonance ω = ω0 .
Conclusion: La résonance d'intensité est obtenue pour une pulsation ω égale à la pulsation
propre ω0 du circuit RLC .
II-7-2- Courbes de résonance (effet de la résistance totale du circuit ) :
La fonction sin(2ωt+Δφ) est périodique de période Tp=∏/ω donc le second terme s'annule et puisque
[t]Tp0=Tp et l'expression finale de la puissance moyenne est : P=1/2 UmImcos Δφ
quelque soit la fréquence de l'excitateur on a cosΔφ=Rt/Z et Um=ZIm donc la puissance électrique
moyenne consommée par le circuit est:
P=1/2 Rt I2m= Rt I2 (I la valeur efficace de i(t)) c'est une puissance dissipée par effet
joule dans les résistances du circuit .
le condensateur et l'inductance emmagasinent l'énergie sans la consommer .
II-9-3 Evolution de la puissance électrique moyenne d’un circuit RLC série en fonction de la
fréquence.
La puissance moyenne électrique fournit par le G.B.F est :P=Rt.I2=Rt.U2/Z2=Rt.U2/[Rt2+(Lω-(1/C ω))2]
Pour les faibles pulsations ω<<ω0 et les grandes pulsations ω>> ω0
le transfert de puissance est quasiment nul , il est maximal au voisinage de ω0.
La dissipation d'énergie (donc de puissance) se fait à n'importe quelle fréquence mais elle est
d'autant plus importante que la résistance est plus grande.
II-9-4 Le facteur de puissance.
La tension u(t) aux bornes de l’installation est sinusoïdale de fréquence 50Hz et de valeur
efficace Ueff= 220V. L’intensité efficace du courant est Ieff = 15A (au maximum).
L’impédance de l’installation induit un déphasage (φu-φi) entre u(t) et i(t).
Son facteur de puissance s’écrit donc cos(φu-φi) Nous le noterons plus simplement cosφ .
• L’usager dispose donc d’une puissance moyenne pmoy = Ueff Ieff cos(φu-φi) , le facteur de
puissance étant caractéristique de l’installation et la tension efficace délivrée par S.T.E.G
étant fixée à 220V.
Si cet usager souhaite disposer d’une puissance moyenne plus grande, il peut :
- appeler plus de courant mais cela diminue la capacité des installations de S.T.E.G et augmente
l’effet Joule dans les lignes et dans les éléments résistifs de l’installation.
- modifier son installation de manière à augmenter lefacteur de puissance.
• Le fournisseur d’électricité souhaite minimiser les pertes d’énergie lors du transport de
l’électricité de la centrale jusqu’à l’installation de l’usager.
La puissance moyenne perdue dans une ligne de résistance r s’écrit : pmoy = rligne Ieff2 .
On peut donc minimiser ces pertes de différentes façons :
- Diminuer la résistance de la ligne en augmentant le diamètre des câbles. Cette solution
présente cependant l’inconvénient d’alourdir les câbles et d’augmenter leur coût.
- Diminuer l’intensité efficace du courant délivré.
L’intensité efficace dans la ligne étant la même que dans l’installation, on peut écrire :
Ieff = pmoy /Ueff cos(φu-φi).
On peut donc, pour une même puissance délivrée à l’usager, diminuer Ieff en augmentant le
facteur de puissance de l’installation. S.T.E.G impose dans ce but un facteur de puissance
minimum de 0,928.
L’intensité efficace circulant dans les lignes est également abaissée grâce à l’utilisation de
lignes haute tension de tension efficace de plusieurs centaines de kV.
Cette tension efficace est ensuite abaissée dans des transformateurs en amont de l’installation.