Exercice N 105 Fonctions Usuelles
Exercice N 105 Fonctions Usuelles
Exercice N 105 Fonctions Usuelles
n “ x ” “ x ”
Exercice 5 : Démontrez que Y
Exercice 15 : Pour n ∈ N et x ∈ R. Simplifiez Pn (x) = ch k
en calculant Pn (x)×sh ( n .
1. Pour tout x ∈ R+ , sh x ≥ x k=1
2 2
1 2
2. Pour tout x ∈ R, ch x ≥ 1 + x .
2 Exercice 16 :
sh x
1. Soient n ∈ N et x ∈ R+⋆ . Observez que th ((n + 1)x) − th (nx) = .
Exercice 6 : Soit (a, α) ∈ R2 . Résoudre les systèmes ch (nx) ch ((n + 1)x)
ch x +ch y = 2ach α n
1
1. . X
sh x +sh y = 2ash α 2. Calculez Sn =
k=0
ch (kx)ch ((k + 1)x)
x = ch (2y)
2.
3 ln x = 2 ln(ch y)
1
Correction des exercices
1 √
Exercice 1 .— 1. lim x x2 −1 = e Par conséquent, lorsque − 21 < m < 1, le discriminant ∆ est strictement négatif et cette
x→1
«tan x équation n’a pas de racines.
1
„
1
2. lim = 1. Lorsque m ≤ − , ou m ≥ 1, ∆ est positif ou nul et l’équation admet donc deux racines
x→0 sin x 2
„ «x distinctes ou confondues :
1
3. lim ln = 1. √ p √ p
x→0 x X1 = 2m − 2 2m2 − m − 1 X2 = 2m + 2 2m2 − m − 1
“ a ”x
4. lim 1+ = ea , a ∈ R+⋆ .
x→+∞ x En notant S = 4m la somme des racines et P = 2(m + 1) leur produit on obtient le tableau
5. lim (ln x)x−1 = 1 suivant :
x→1
1
6. lim x x = 1. m−∞ −1 − 21 1 +∞
x→+∞
√
x
∆ + + 0 − 0 +
7. lim x =1 S − − +
x→0+
1 P − 0 + +
8. lim x x = 0. X1 < 0 < X2 X1 < X2 < 0 pas de racine 0 < X1 < X2
x→0+
x
9. lim x(x )
= 0.
x→0+ Finalement, à l’aide de ce tableau, on peut résoudre l’équation (4).
x x
10. lim (x ) = 1. √ √
x→0+
` ´
(a) si m < −1, il y a une seule racine x = ln 2m + 2 2m2 − m − 1 ,
Exercice 2 .— (b) si −1 ≤ m < 1, il n’y a aucune racine ;
1.
(c) si m = 1, il y a une seule racine x = ln(2),
(1) ⇐⇒ ex + e1−x = e + 1 ⇐⇒ e2x + e = (e + 1)ex
(d) si m > 1, il y a deux racines
X = ex , X > 0
⇐⇒ e2x − (e + 1)ex + e = 0 ⇐⇒
X 2 − (e + 1)X + e = 0 ` √ p ´
x = ln 2m − 2 2m2 − m − 1
X = ex , X > 0
⇐⇒ ⇐⇒ x = 0 ou x = 1 ` √ p ´
X = 1 ou X = e et x = ln 2m + 2 2m2 − m − 1
Par conséquent, S = {0, 1}.
2. N
x√> 0 x
(2) ⇐⇒ `√ ´x ⇐⇒ √> 0 √
x x= x x ln(x) = x ln( x) Exercice 3 .—
(
x>0 √
x>0
⇐⇒ √ 1 ⇐⇒ √ ˆ 1.
x ln(x) = x ln(x) x 1 − 2x ln(x) = 0
˜
2
8 √
< y= 2
x>0
8
< y>0
8x 2x
>
⇐⇒
= 10y = 5y
x = 0 ou x = 4 ou x = 1 ⇐⇒ 8x = 10y ⇐⇒ ⇐⇒ 5
2x = 5y : x 4x = 2 : x= 1
2 = 5y
>
Ainsi, S = {1, 4}. 2
3.
√
1 √ 1 3 4 3 x 2. On suppose que a est strictement positif, sans quoi le système n’a pas de solutions, et on
(3) ⇐⇒ 4x − √ 3x = 3 3x − 4x ⇐⇒ 4x = 3 note, pour alléger α = ln a. On a :
3 2 2 3
„ «x √
3 3 3 3
ex × ey = a
x+y =α
⇐⇒ = ⇐⇒ x ln(3/4) = ln(3/4) ⇐⇒
4 8 2 xy = 1 xy = 1
ff
3
Ainsi, S = . On reconnait ici un système somme-produit. Les couples solutions sont ceux dont les coor-
2
données x et y sont les racines de l’équation : t2 −αt+1. On note ∆ = α2 −4 le discriminant
4. Pour résoudre cette équation on effectue le changement d’inconnue X = ex . Ainsi
de cette équation, ce qui nous conduit naturellement à envisager plusieurs cas suivant le
X = ex > 0
signe de ce dernier :
(4) ⇐⇒
X 2 − 4mX + 2(m + 1) = 0
2 (a) si ∆ < 0, l’équation n’a pas de solution, le système proposé non plus.
On résout tout d’abord l’équation du deuxième degré X 2 − 4mX + 2(m + 1) = 0. α
2 (b) si ∆ = 0, il y a une racine double pour l’équation, il s’agit de x = y = .
√
α − α2 − 4 ◮ si 0 < a < 1, (1) n’admet pas de solutions.
(c) si ∆ > 0, il y a deux racines distinctes pour l’équation x = et
√ 2 ◮ si a ≥ 1, (1) admet pour solutions
α + α2 − 4 √
y= . Les couples (x, y) et (y, x) sont alors solutions du système proposé.
x = α + ln(a + √a2 − 1) = α + Argch (a)
2
N y = α − ln(a + a2 − 1) = α − Argch (a)
3. Raisonnons par équivalences OU
√
x = α − ln(a + √a2 − 1) = α − Argch (a)
8
< x,2y > 0
8
< x, y > 0
x2 − y 2
>
= 12 x − y2 = 12 y = α + ln(a + a2 − 1) = α + Argch (a)
⇐⇒ x ⇐⇒ x2 − y 2 = 12
ln x − ln y = ln 2 = 2 N
x = 2y
>
: :
y
x = ch (2y) x = ch (2y)
2. (2) ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒
x3 ch 2 (y)
8
< x, y > 0 3 ln x = 2 ln(ch y) =
x = 4 8
⇐⇒ x = 2y ⇐⇒ < x = ch (2y)
y = 2 x = ch (2y)
y2 = 4 1 + ch (2y) ⇐⇒ .
:
: x3 = 2x3 − x − 1 = 0
x+y = 1
x+y = 1 2
4. On a ⇐⇒ . On résout ce système Cette dernière équation ayant pour unique racine réelle x = 1, il s’ensuit que (2) admet
2x = 3y (ln 2)x − (ln 3)y = 0
pour unique solution le couple (1, 0).
ln 3 ln 2
linéaire par la méthode du pivot de Gauss : on obtient x = y= . N N
ln 6 ln 6
` √ ´
Exercice 4 .— On montre par récurrence sur n ∈ N que f est n fois dérivable dans R et que pour Exercice 9 .— 1. Pour simplifier l’expression de f (x) = Argsh 2x x2 + 1 , il y a essentielle-
tout x ∈ R, on a : ment trois méthodes :
√
f (n) (x) = exch (a) ch na + xsh (a)
p
(a) Posons t = Argsh x, de sorte que x = sh t. Alors 2x x2 + 1 = 2sh t sh 2 t + 1 =
` ´
√
• Initialisation : Lorsque n = 0, il n’y a rien à faire ! ! 2sh t ch t = sh 2t. D’où, Argsh (2x x2 + 1 = 2Argsh x. N
• Hérédité : soit n ∈ N` tel que f est ´ n fois dérivable dans R et que pour tout x ∈ R, on a (b) Une autre méthode consiste à observer que f est dérivable sur R et que
f (n) (x) = exch (a) ch na + xsh (a) . En ce cas, f (n) est dérivable comme composée de telles
fonctions et
pour tout x ∈ R, on a
2
f (n+1) (x) = exch (a) ch (a)ch na + xsh (a) + sh (a)sh na + xsh (a)
ˆ ` ´ ` ´˜
f ′ (x) = √
x2 + 1
= exch (a) ch a + na + xsh (a) = exch (a) ch (n + 1)a + xsh (a)
` ´ ` ´
Ainsi, f et 2Argsh sont deux primitives sur R de la fonction x 7→
• Conclusion : par récurrence, on a montré que f est indéfiniment dérivable dans R et que 1
pour tout x ∈ R, on a : √ . Par conséquent, ces deux fonctions diffèrent d’une constante :
x2 + 1
f (n) (x) = exch (a) ch na + xsh (a)
` ´
f (x) = 2Argsh (x) + C
N
En évaluant cette égalité fonctionnelle en 0, il vient C = 0.
Exercice 5 .— Pour établir ces inégalités entre fonctions, on peut avoir l’idée d’étudier la
différence ! !
(c) Une dernière méthode consiste à utiliser l’expression logarthmique de
7 ϕ(x) = sh (x) − x est dérivable dans R+ , de dérivée ϕ′ = ch − 1. C’est une fonction
1. x →
Argsh , . . .left as an exercise for the reader ! N
positive, et par conséquent, ϕ est croissante dans R+ . En particulier, ∀x ∈ R+ , ϕ(x) ≥ ϕ(0), Exercice 14 .— Soit x ∈ R⋆
ce qui revient précisément à dire que sh (x) ≥ x. 1 sh (x) ch (x) sh 2 (x) + ch 2 (x)
1 2 th (x) + = + =
2. Même méthode que précédemment en étudiant la fonction x →
7 ψ(x) = ch (x) − 1 − 2
x . N th (x) ch (x) sh (x) sh (x)ch (x)
ch (2x)
Exercice 6 .— 1. Notons d’entrée de jeu que a doit être positif pour que le système soit com- = 2 = 2 th (x)
patible. Commençons par ajouter et soustraire membre à membre les deux équations pour sh (2x)
se ramener à un système en ex , ey : 2 1
Ainsi, pour tout x ∈ R⋆ , on a bien : th (x) = − .
ch x +ch y = 2ach α
ex + ey = 2aeα th (2x) th (x)
(1) ⇐⇒ . ⇐⇒ Soit n ∈ N, et k ∈ {0, 1, . . . , n}, l’égalité précédente appliquée à xk = 2k x entraı̂ne que
sh x +sh y = 2ash α e−x + e−y = 2ae−α
Effectuons alors le changement d’inconnues X = ex , Y = ey , il vient 2k+1 2k
2k th (xk ) = −
th (xk+1 ) th (xk )
X = ex > 0, Y = ey > 0
8
< X = ex > 0, Y = ey > 0
8
Sommons membre à membre ces égalités. Un télescopage donne directement :
>
<
X + Y = 2ae α
(1) ⇐⇒ ⇐⇒ X + Y = 2aeα n
: 1 + 1 = 2ae−α
> :
X × Y = e2α
X
2k th (2k x) =
2n+1
−
1
X Y th (2 n+1 x) th (x)
k=0
Ainsi, X et Y sont-ils solutions de l’équation t2 − 2aeα t + e2α de discriminant ∆ = N
4 e2α (a2 − 1). Ainsi