Jodelet D. 2015 - Introduction Un Fairesurlapenseesociale PDF
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et mondes de vie
Denise Jodelet
Nikos Kalampalikis
Collection
Psychologie du social
« On ne voit pas, par exemple, qu’une psychologie sociale serait possible en ré-
gime d’ontologie objectiviste. Si l’on pense vraiment que la perception est une
fonction de variables extérieures, ce schéma n’est (bien approximativement) ap-
plicable qu’au conditionnement corporel et physique, et la psychologie est con-
damnée à cette abstraction exorbitante de ne considérer l’homme que comme un
ensemble de terminaisons nerveuses sur lesquelles jouent des agents physico-
chimiques. Les ‘autres hommes’, une constellation sociale et historique, ne peu-
vent intervenir comme stimuli que si l’on reconnaît aussi bien l’efficience
d’ensembles qui n’ont pas d’existence physique, et qui opèrent sur lui non selon
leurs propriétés immédiatement sensibles, mais à raison de leur configuration so-
ciale, dans un espace et un temps sociaux, selon un code social, et, finalement,
comme des symboles plutôt que comme des causes. Le seul fait qu’on pratique la
psychologie sociale, on est hors de l’ontologie objectiviste, et l’on ne peut y rester
qu’en exerçant sur ‘l’objet’ qu’on se donne une contrainte qui compromet la re-
cherche. L’idéologie objectiviste est ici directement contraire au développement du
savoir ».
Merleau-Ponty, Maurice 1964/2004.
Le visible et l’invisible. Paris, Gallimard (p. 42).
L’ouverture sur la citation de Merleau-Ponty trace le chemin que j’ai essayé de suivre pour
l’étude des représentations sociales. Un chemin dont les textes présentés dans cet ouvrage
donnent un panorama qui s’il peut paraître à certains diffus, obéit à une volonté de cerner un
ensemble complexe de phénomènes mentaux, relevant de l’ « idéation sociale » dont parle
Durkheim et qui animent la vie sociale. Ces phénomènes renvoient à des formes, façons et
processus touchant au sentir, au savoir, au connaître, à la donation de sens dans l’expérience
quotidienne.
Ce parti pris, un peu en décalage par rapport aux différentes tendances qui, dominantes ou
alternatives, structurent le champ auquel j’appartiens, la psychologie sociale, doit être explicité,
sans véritable prétention théorique, mais plutôt dans le souci de ramener dans leur milieu
d’origine et de fonctionnement des observables qui relèvent de la pensée sociale. Ce à quoi va
s’attacher cette introduction non sans avoir fait un détour plus biographique. En effet, il est
difficile d’introduire à un ensemble de textes écrits au cours d’une longue période de vie de
recherche sans y engager sa personne, sans parcourir la trajectoire de travaux qui conduits dans
un univers conceptuel déjà structuré, restent néanmoins tributaires d’une histoire passée et des
accumulations de l’expérience réflexive correspondante.
4 | Introduction
1Contacts noués notamment avec R. Bastide, P. Bourdieu, G. Devereux, I. Meyerson, J.-C. Passeron à l’occasion de
séminaires et de collaborations.
2 Le Geps est devenu ensuite Laboratoire de Psychologie Sociale dont j’ai pris la direction au départ de S. Moscovici.
3Créé en 1955, par Germaine Tillon, le service des Centres Sociaux, rattaché à la Direction Générale de l’Éducation
nationale en Algérie pour garder son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, avait pour but de « donner une
éducation de base aux éléments masculins et féminins de la population », mettre à la disposition des populations « un
service d’assistance médico-social polyvalent », « assurer le progrès économique, social et culturel » (Arrêté de création).
4 Franz Fanon dirigea à partir de 1953 l’Hôpital psychiatrique de Blida-Joinville où il introduisit les méthodes de socio-
Ces recherches dont les parties II, III, IV donnent un aperçu ont répondu à des demandes
publiques ou se sont fécondées les unes les autres dans leurs thèmes, leurs objets et leurs mé-
thodes, débouchant sur de nouvelles perspectives. L’expérience de l’étude sur la Colonie
d’Ainay-le-Château pour laquelle j’avais mis en œuvre une procédure subordonnant
l’exploration des représentations à l’examen des pratiques qui régissaient les rapports entre la
population et les malades mentaux, inspira celle utilisée dans les autres recherches. Partant du
recensement des pratiques, il s’est agi de cerner le sens, les attendus et les justifications qui les
sous-tendaient. Cette démarche s’est avérée féconde pour isoler des systèmes de représenta-
tions caractérisant des conduites aussi diverses que : la participation sociale à des politiques
urbaines lors d’études de communautés à Louviers (1978) ou au Creusot (1994, 1997) ; les
dimensions subjectives, normatives et idéologiques orientant les choix de l’allaitement maternel
(1987, 2000) ; les positions du personnel de services hospitaliers ayant en charge des malades
du sida en fin de vie (Vincent et al., 2000) ; le jeu des représentations de la contagion dans les
relations avec des personnes atteintes du VIH (1994) et, plus récemment, dans le cas du cancer
(Mazières et al., 2014). Sur le plan technique, les différentes recherches menées individuelle-
ment ou en équipe, ont eu recours à des méthodologies mixtes de recueil et traitement des
données autant qualitatives (observation participante, étude de cas, entretiens, analyse de con-
tenu classique) que quantitatives (questionnaires, inventaires des contextes d’action, traitement
statistique des données, cartes cognitives, analyse informatique textuelle).
Ces travaux s’accompagnaient d’une réflexion dont les éléments sont repris dans les chapitres
de la partie I. Elle portait sur les présupposés orientant ma pratique en réponse aux inquiétudes
qui ont traversé son histoire à mesure que l’étude des représentations sociales se développait.
L’évolution de ce domaine de recherche a donné lieu à diverses orientations théoriques et
modèles d’approche et affirmé sa fécondité dans un nombre croissant de champs d’application.
Cela bien qu’il se trouvât en butte à des critiques venues, en psychologie sociale, des perspec-
tives classiques du « mainstream » ou des entreprises visant son renouvellement, comme la
psychologie discursive ou le constructionnisme, ou encore se heurtât à l’apparente ignorance,
pour ne pas dire au mépris, que manifestaient les disciplines voisines.
Il faut, à ce propos, souligner le paradoxe du courant de recherches sur les représentations
sociales. Il a une triple particularité. D’une part, la longévité, malgré les vicissitudes qu’a con-
nues un développement marqué par des périodes de latence et de regain, évoqué dans le cha-
pitre « un domaine en expansion » de l’ouvrage que j’ai dirigé en 1989. D’autre part, la
coexistence de mouvements de large utilisation et de forte contestation. Ainsi alors même que
s’engageait ce qui a été appelé la « crise de la représentation », entrait-on dans « l’ère des repré-
sentations » comme l’annonçait en 1982 Serge Moscovici, illustrée non seulement par le
nombre de travaux portant sur les représentations sociales, mais aussi par la mise en œuvre de
perspectives qui en reprennent, sans le dire, les cadres d’analyse proposée par Moscovici. Ceux-
ci ont constitué une référence pour toutes mes recherches. Un cadre à partir duquel j’ai essayé,
en m’appuyant sur les apports des sciences sociales, d’ouvrir de nouveaux chantiers dans des
domaines encore peu explorés en psychologie sociale.
Une troisième caractéristique de notre champ réside dans la stabilité et la reviviscence du para-
digme princeps qui s’accompagne de florescences diverses, de modèles et de perspectives cen-
trés sur des aspects particuliers. Reprenant une image de Tarde, j’ai qualifié, en 2008, la théorie
des représentations sociales de « belle invention » en raison de la variété des perspectives aux-
quelles ses propositions ont donné lieu, permettant de créer de nouveaux domaines de re-
cherche dont certains se sont même autonomisés. Tel est le cas, par exemple, de la
vulgarisation scientifique, qui fut directement inspirée par la mise en regard, de la connaissance
de sens commun et de la connaissance scientifique avant de devenir un champ autonome
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(Roqueplo, 1974, cf. également la revue Public Understanding of Science). Les différentes « Écoles »
ou tendances qui se sont dégagées à partir du paradigme princeps sont un autre exemple que je
commente dans un texte (chap. I-6).
En 1982, après avoir fait, à l’occasion de rencontres internationales sur « La représentation »
organisées par les Universités de Lyon et de Montréal, une première synthèse du champ (chap.
I-1), j’entrepris, parallèlement à mes recherches et à la direction de plus de trente thèses de
doctorat ou d’État5, et vingt Diplômes de l’Ehess, un travail de présentation synthétique et
didactique du paradigme moscovicien sur les représentations sociales assorti d’opérations de
diffusion.
J’ouvris ainsi, dès 1982, une campagne d’échanges et de recherches dans différents pays
d’Amérique latine (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Équateur, Mexique, Venezuela). Cette
expérience qui se poursuit encore aujourd’hui, après s’être étendue à l’Afrique du Nord et
l’Asie, fut un véritable apprentissage du dialogue entre cultures dont témoigne le chapitre (I-3)
consacré aux formes d’exploration des dimensions culturelles dans l’étude des représentations
sociales et qui a été prolongé, en 2012, par l’examen des rencontres entre savoirs dans un es-
pace globalisé. Je dois beaucoup à mes collègues. Grâce à leur souci pour l’intervention en
milieu réel, ils m’ont permis d’enrichir mes perspectives et de les infléchir dans le sens d’une
plus grande sensibilité aux demandes du terrain, d’un enracinement dans les conditions con-
crètes de production et d’usage des représentations sociales, dont témoignent des publications
sur l’intervention et la place des représentations dans la compréhension de situations relevant
des champs de la santé, de l’éducation. En guise de remerciement, bien des textes inspirés par
ces incitations ont été réservés à une publication locale ou ont précédé leur édition en français,
comme c’est le cas de certains textes de ce livre.
5 Ces thèses dont un panorama est présenté dans l’ouvrage Une approche engagée en psychologie sociale (Madiot, Lage, Arru-
da, 2008), se sont inscrites dans mes principaux axes d’intérêt. Trois quarts de leurs auteurs occupent ou ont occupé un
poste d’enseignement et de recherche dans diverses universités en France (16) et à l’étranger (9).
Introduction |7
terrains sociaux sensibles aux conjonctures culturelles et historiques. Ces phénomènes repré-
sentatifs sont des produits mentaux qui peuvent être abordés au plan individuel et collectif, en
tant que systèmes de connaissances, savoirs et significations. Au plan individuel, ils sont tenus
pour basés sur les appartenances sociales, la place dans les rapports sociaux, les échanges inter-
subjectifs et induisant des engagements idéels et pratiques. Au plan collectif, ils correspondent
à des visions partagées, communes à une formation sociale, et diffusées en son sein par le biais
des communications. Ce qui conduit à faire porter l’accent sur la pensée sociale, en tant que
construction mentale d’objets du monde et que source de formes de vie ayant une incidence
sur le devenir social.
Bien que dans les textes de Moscovici récemment publiés (2012, 2013), une telle approche soit
présente, cet aspect des représentations sociales est resté relativement ignoré des courants de
recherche qui se sont développés et continuent de le faire autour de son paradigme. Cet aspect
concerne la pensée mise en rapport avec toutes les dimensions du social qui y interviennent
d’une part et avec l’incidence qu’elle peut avoir sur les productions symboliques qui animent la
vie et le changement social, d’autre part.
En effet, la tendance est plutôt de laisser l’étude de la pensée aux sciences cognitives et aux
tenants de la cognition sociale, ou alors de mener un débat sur les limites des modèles psycho-
logiques de la cognition. Au plan social et psychologique, comme dans l’histoire même de la
formulation de la théorie des représentations sociales, si on a distingué connaissance et signifi-
cation, comparé la connaissance de sens commun à la connaissance scientifique, on a peu
considéré la spécificité et le rôle de pensée comme telle. Distinction que divers auteurs ont
développée. J’en retiendrai deux : Arendt et Foucault. Pour Arendt (1983), la connaissance qui
se réfère à un savoir positif est objective, alors que la pensée est subjective et expérientielle. Par
son biais, notre vie devient consciente, communicable, partageable et compréhensible par les
autres. La pensée reformule ce qu’imposent nos conditions d’existence, et le rend valide pour
une communauté d’êtres humains et pas seulement pour une seule personne. Elle devient ainsi
une voix/voie de l’intersubjectivité tout en permettant par l’élaboration via la communication,
la conscience. Foucault dans Dits et Ecrits II, introduit une distinction supplémentaire : celle
entre savoir et connaissance : Le savoir est un processus par lequel « le sujet subit une modifi-
cation par cela même qu’il connaît, ou plutôt lors du travail qu’il effectue pour le connaître.
C’est ce qui permet à la fois de modifier le sujet et de construire l’objet. Est connaissance le
travail qui permet de multiplier les objets connaissables, de développer leur intelligibilité, de
comprendre leur rationalité, mais en maintenant la fixité du sujet qui enquête » (2001, p. 876).
Il me semble que c’est à partir de ces distinctions entre savoir, connaissance et pensée, que l’on
peut avancer pour comprendre la façon dont les sujets donnent sens à leur pratique et leur
expérience dans leur monde social de vie. Perspective qui se trouve largement corroborée par
l’émergence récente d’une réflexion sur le savoir expérientiel, notamment dans les domaines de
l’éducation (Jodelet, 2013) et de la santé (Jouet, Las Vergnas, Noël-Huraut, 2014a).
Parler de pensée c’est aussi une manière d’orienter le regard vers une totalité dont les éléments
sont indissociables et qui ne peut être épurée, pour sa compréhension, en ne focalisant
l’attention que sur un des aspects des processus qu’engage cette pensée : interaction, discours,
cognition, etc. De même, c’est une manière d’élargir la thématique initiale qui était centrée sur
l’étude du rapport entre sens commun et science, en englobant non seulement les représenta-
tions sociales dans les échanges interpersonnels, mais aussi dans les communications de masse,
dans celles qui se déroulent dans l’espace public ou communautaire, ou encore sont portées
dans les supports d’expression culturelle que constituent les arts (cf. chap. I-1). Ces aperçus
introduisent à plusieurs ordres de question : celui de l’espace d’inscription et de fonctionne-
ment des représentations sociales ; celui de leur temporalité ; celui du niveau de leur approche.
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ne figurait pas encore dans le discours social, mais était porté par les mouvements émancipa-
toires post 68, s’est affirmé d’une façon flagrante et totalement inattendue. On peut trouver là
la preuve d’une élaboration individuelle de tendances qui commencent à flotter dans l’air du
temps. Chez les femmes, le refus de la souffrance du corps féminin au moment de
l’accouchement anticipait, dans ses thématiques, sur l’affirmation identitaire de l’expérience
féminine de la maternité exprimée dans une recherche ultérieure sur l’allaitement (1987, 2000).
A noter que, comme il ressort des chapitres (III-1, 2, 4 et 5), les mouvements sociaux et
l’emprise des modèles culturels et religieux relatifs aux distinctions de genre et à la condition
féminine, offrent un espace privilégié pour étudier le jeu des représentations dans le temps et
les mentalités ainsi qu’aux différents paliers ou niveaux de leur production, du mythique au
pratique, du culturel à l’esthétique, du collectif au subjectif. Ce qui suppose de sortir des cadres
classiques de la psychologie sociale.
Repris et mis à jour d’un texte publié en 1989 sur l’extension de ce champ, il montre que les
représentations en tant que formes de savoir pratique impliquent une relation indissociable entre un
sujet qui est toujours social à un double titre : par son inscription sociale et par sa liaison à
autrui, et un objet qui, symbolisé par la représentation, est construit et interprété par le sujet s’y
exprimant. Par leur orientation pratique, ces formes de savoir ont un effet sur les conduites et
les actions qui leur confèrent une efficacité sociale.
Or, il se trouve qu’aujourd’hui les recherches, privilégiant les dimensions discursives et narra-
tives des représentations, tendent à se recentrer sur l’interlocution et l’interaction. Certes, cela
permet de cerner l’une des conditions de production et de fonctionnement des représentations,
mais ce n’est pas la seule. Les messages sociaux et collectifs, forgés dans l’espace public, trans-
mis par les canaux institutionnels, médiatiques ou les formes artistiques d’expression, en for-
ment d’autres, sans oublier les fondements structuraux des contextes de vie et des rapports
sociaux affectant directement les sujets sociaux. Prendre en considération la complexité des
processus engagés dans les phénomènes représentatifs engage non seulement à se tourner vers
l’incidence des facteurs sociaux et relationnels, mais aussi à tenir compte de l’intervention du
sujet social qui doit être réhabilité par une psychologie sociale encline à se défendre contre les
risques de l’individualisme (Farr, 1996).
Car le retour du sujet ou du je en raison de l’importance accordée aujourd’hui à la subjectivité
ne s’argumente pas seulement dans les sciences humaines et sociales. Il émerge aussi depuis les
années 80 dans la philosophie, comme l’illustrent les cas de Putnam et Foucault. Le premier
(2002) y vient par une relecture critique de la philosophie analytique dont il fut l’un des secta-
teurs, dans une tentative de résolution des conflits entre objectivisme et relativisme, réalisme et
constructionnisme, faits et valeurs. L’évolution de Foucault (2001, 2014) qui dans l’articulation
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entre savoir - pouvoir - sujet avait subordonné ce dernier aux deux premières instances renverse le
rapport en lui conférant, avec le souci de soi, un statut de principe régulateur.
Conclusion
L’ensemble des considérations que je viens d’égrener traverse tout mon travail de recherche
d’inspiration phénoménologique. Je n’ai pas insisté sur les méthodologies qui l’ont soutenu. Le
lecteur constatera aisément l’usage de méthodologies mixtes centrées sur la mise en lumière des
facettes des objets complexes, dès mes premiers travaux et jusqu’à présent, avec un privilège
accordé aux méthodes qualitatives auxquelles introduit un texte publié en 2003.
À travers ces quelques exemples de recherche, il me semble possible d’apporter la preuve que
selon les objets et les contextes, un éclairage différent peut être mobilisé pour traiter des repré-
sentations sociales. Il n’y a pas qu’une seule perspective valide aujourd’hui. Pour progresser, il
faut se centrer sur l’étude de représentations concrètement situées à propos d’objets délimités,
Introduction | 13
6Voir, par exemple, les contributions sur la mémoire sociale (Haas, 2011, 2012 ; Haas & Jodelet, 1999, 2000 ; Jodelet
& Haas, 2014), l’identité nationale, le mythe et les noms (Kalampalikis, 2001 ; 2002 ; 2007, 2009), la santé (Apostolidis,
2003, 2006 ; Apostolidis & Dany, 2012), les images de la ville (Haas, 1999 ; 2002a, b ; 2004 ; De Alba, 2002 ; 2012 ;
2013).