Ecni Sim
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Vous la prenez en charge. A l’examen vous retrouvez en effet une douleur vive épigastrique.
Quel geste réalisez-vous de première intention ?
B- un électrocardiogramme
C- la prise de température
L’électrocardiogramme que vous aviez demandé pour éliminer un infarctus du myocarde inféro-basal, est normal. La
patiente est apyrétique et à l’examen clinique vous ne notez aucune défense abdominale.
Quelles sont vos hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A- pancréatite aiguë
B- colique néphrétique
D- diverticulite sigmoidienne
Vous recevez le bilan biologique que vous aviez demandé à l’admission de la patiente :
- leucocytes : 7000/mm3
- Hb : 12,6g/dL
- transaminases : normales
- lipase : 1,5 fois la normale
- phosphatase alcaline et gamma GT : normales
- CRP < 5 mg/L
Quel examen morphologique vous semble le plus judicieux ?
C- IRM abdominale
D- Echographie abdominale
E- TDM abdomino-pelvien
Quelle est votre hypothèse diagnostique principale ? (une seule réponse attendue)
A- cholécystite
B- angiocholite
C- hydrocholécyste
D- colique hépatique
E- vésicule scléro-atrophique
D- antibiothérapie
E- hospitalisation
Question 7 Question à réponse unique
La patiente est finalement perdue de vue. Elle consulte 5 ans plus tard pour une récidive des douleurs épigastriques
associées à une température à 39°C et des frissons. A l’examen réalisé lors de son admission, vous constatez un ictère
conjonctival.
Quel est votre diagnostic ?
A- hydrocholécyste
B- colique hépatique
C- cholecystite aiguë
D- hépatite
E- angiocholite
Sur la prise de sang, quels éléments vous attendez vous à voir augmentés?
A- CRP
B- leucocytes
C- phosphatases alcalines
D- bilirubine conjuguée
E- bilirubine libre
Question 9 Question à réponses multiples
La patiente est hospitalisée. L'échographie montre une vésicule biliaire lithiasique sans signe de complication, avec une
dilatation des voies biliaires intra et extra-hépatiques sans obstacle visualisé.
Parmi les examens ci-dessous, quels sont les deux qui auront la meilleure sensibilité pour la détection des calculs de la voie
biliaire principale ?
A- Bili-IRM
B- TDM abdomino-pelvienne
D- Echo-endoscopie
A- 5 représente le duodénum
B- 4 représente le pancréas
E- 1 représente le cholédoque
Question 11 Question à réponses multiples
Le diagnostic est celui d'un calcul cholédocien (dans la voie biliaire principale) responsable d'une angiocholite. La patiente a
reçu un traitement antibiotique probabiliste.
Concernant la prise en charge thérapeutique, quelle option vous parait la plus appropriée pour cette patiente ? (une
réponse attendue)
Dans un premier temps vous optez pour une sphinctérotomie endoscopique. Quelle est la complication la plus fréquente de
cette procédure?
B- perforation duodénale
C- angiocholite
D- hémorragie digestive
E- pancréatite aiguë
Question 13 Question à réponses multiples
La sphinctérotomie endoscopique se déroule sans complication. Un calcul est extrait sans difficulté.
Quelle prise en charge proposeriez-vous ?
La vacuité de la voie biliaire principale ayant été obtenue par la sphinctérotomie, la cholécystectomie est
B-
devenue inutile
C- Cholécystectomie avec vérification de la vacuité de la voie biliaire par une endoscopie peropératoire
Cholécystectomie avec cholédocotomie et calibrage de la voie biliaire principale par un drain en T (drain
E-
de Kehr) pour éviter une sténose ultérieure
Parmi ces micro organismes, le(s)quel(s) est(sont) responsable(s) d'urétrite masculine sexuellement transmissible ?
A- Neisseria gonorrhoeae
B- Escherichia coli
C- Proteus mirabilis
D- Chlamydia trachomatis
E- Mycoplasma pneumoniae
Vous pratiquez un examen direct de l'écoulement sur lame colorée au Gram. Le laboratoire vous répond: présence de
diplocoques intra-cellulaires à Gram négatif. De quelle(s) bactérie(s) peut-il s'agir?
A- Neisseria gonorrhoeae
B- Neisseria meningitidis
C- Chlamydia trachomatis
D- Mycoplasma hominis
E- Trichomonas vaginalis
Question 3 Question à réponses multiples
L'examen direct étant très évocateur de gonococcie, quel(s) autre(s) examen(s) devez-vous faire à partir de l'écoulement
purulent de ce patient, à visée diagnostique ?
E- aucun, l'examen direct ayant déjà identifié des diplocoques à Gram négatif
Devant ce tableau d'urétrite avec présence de diplocoques à Gram négatif à l'examen direct, que préconisez-vous?
Vous allez donc prescrire un traitement anti-gonococcique associé à un traitement anti-chlamydien. Quel(s) traitement(s)
anti-gonococcique(s) de première intention pouvez-vous utiliser?
Parmi les traitements suivants, quel(s) traitement(s) anti-chlamydien(s) de première intention selon les recommandations
pouvez-vous utiliser?
Le patient vous a apporté les résultats d'une prise de sang effectuée 15 jours auparavant dans un autre CeGGID. La
sérologie VIH est négative, de même que l'antigène HBs. En revanche, le TPHA est positif (1/640), avec un VDRL
négatif. Quelle(s) est (sont) la (les) différente(s) hypothèse(s) expliquant ces résultats, sachant que l'examen clinique du
patient est normal en dehors de l'écoulement urétral ?
A- syphilis guérie
B- syphilis tardive
C- syphilis précoce
E- pian guéri
Question 10 Question à réponses multiples
En dehors du traitement immédiat de l'urétrite que vous avez fait réalisé, quelle(s) autre(s) mesure(s) préconisez-vous?
C- examiner dès que possible et dépister la(les) partenaire(s) (gonocoque, chlamydia, VIH et syphilis)
traitement de la partenaire par un autre schéma antibiotique afin de limiter la pression de sélection
D-
microbienne
Vous revoyez le patient à J7. Le contrôle sérologique de la syphilis pratiqué à J0 montre un TPHA à 1/1280. Le VDRL a un
titre à 4U. Quel(s) traitement(s) devez-vous administrer aux 2 partenaires, sachant qu'ils n'ont pas d'allergie connue?
A- gonococcie
B- chlamydiose
C- syphilis
D- herpès génital
A quelle(s) complication(s) expose(nt) une urétrite gonococcique non, ou mal traitée, chez l'homme?
A- prostatite
C- orchiepididymite
E- septicémie gonococcique
A- protéinurie orthostatique
B- glomérulonéphrite post-infectieuse
C- néphropathie à IgA
D- néphroangiosclérose
Vous suspectez une néphropathie à IgA. Quel(s) examen(s) réalisez-vous pour affirmer ce diagnostic ?
D- dosage du complément
Vous décidez de réaliser une biopsie rénale. Quelle(s) est (sont) la (les) contre-indication(s) à la réalisation de ce geste ?
A- rein unique
B- diabète déséquilibré
D- troubles de la coagulation
E- obésité
Question 4 Question à réponses multiples
La biopsie rénale confirme le diagnostic de néphropathie à IgA. Parmi ces propositions, lesquelles sont vraies ? (une ou
plusieurs réponses exactes)
Le patient a été perdu de vue et vous le revoyez 6 ans plus tard. Il est adressé par son médecin traitant pour œdèmes des
membres inférieurs. A l’examen, le poids est de 78 kg et le patient vous dit qu’il a pris environ 5 kg ces 4 dernières
semaines. La pression artérielle est mesurée à 172/92 mm Hg et il existe des œdèmes des membres inférieurs et un
épanchement pleural droit. Le bilan biologique montre : natrémie 132 mmol/l, kaliémie 5,2 mmol/l, protidémie 57 g/l,
créatinine plasmatique 180 µmol/l (débit de filtration glomérulaire CKD-EPI : 41 ml/min/1,73m 2), albuminémie 24 g/l,
hémoglobinémie 11,1 g/100 ml, protéinurie 6,2 g/j. Le patient vous montre ses examens biologiques antérieurs avec des
valeurs de créatinine plasmatique de 130 µmol/l début 2016 et de 150 µmol/l début 2017.
A quel stade de la maladie rénale chronique correspond la situation actuelle du patient ?
A- stade 2
B- stade 3A
C- stade 3B
D- stade 4
E- stade 5
Le patient est au stade 3B de la maladie rénale. A ce stade, lesquelles parmi les propositions suivantes sont adaptées
? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- dialyse en urgence
Vous avez constaté l’existence d’un syndrome néphrotique. Sur quel(s) élément(s) se fonde votre diagnostic ?
Vous avez conclu à une hyperhydratation globale. Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) sont adaptée(s) à la prise en
charge immédiate du trouble de l'hydratation de ce patient ?
A- Restriction hydrique
B- Restriction sodée
D- Diurétiques de l’anse
E- Perfusion d’albumine
Question 11 Question à réponses multiples
Après normalisation de sa surcharge hydrosodée par restriction hydrosodée et diurétique de l'anse, sa pression artérielle
reste à 160/85 mmHg et son bilan biologique est le suivant: Natrémie 137 mmol/l, kaliémie 3,8 mmol/l, créatininémie 221
µmol/l (débit de filtration glomérulaire CKD-EPI à 32 ml/min/1,73m2).
Parmi les molécules suivantes, lesquelles proposeriez-vous en première intention pour traiter l'hypertension artérielle chez
ce patient ? (une ou plusieurs bonnes réponses)
A- amlodipine
B- labetalol
C- candesartan
D- amiloride
E- ramipril
Le bilan biologique complémentaire que vous faites réaliser montre : calcémie 1,75 mmol/l, phosphorémie 1,74 mmol/l,
25OH vitamine D3 5 ng/ml (normes entre 30 et 80 ng/ml) , parathormone 298 pg/ml (normes 30-65 pg/ml). Quel(s)
est(sont) votre(vos) diagnostic(s) ?
A- hypoparathyroïdie
B- hyperparathyroïdie secondaire
C- hyperparathryoidie tertiaire
D- diabète phosphaté
E- hyperphophatémie
Question 13 Question à réponses multiples
Vous avez fait le diagnostic d’hyperparathyroïdie secondaire. Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) à l'origine de
l'hyperparathyroïdie secondaire ?
B- hypocalcémie
C- hyponatrémie
E- déficit en 25 hydroxylase
Lesquelles parmi ces attitudes sont justifiées pour la prise en charge les anomalies du bilan phosphocalcique de votre
patient ? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- supplémentation en cholécalciférol
D- carbonate de calcium
E- calcimimétiques
Question 15 Question à réponses multiples
Le patient présente une anémie à Hb 9,5 g/dl, VGM 79 fl, réticulocytes 20 G/L, ferritinémie à 10 ng/ ml, coefficient de
saturation de la transferrine à 15%. Quelle(s) est (sont) votre (vos) proposition(s) thérapeutiques(s) ?
A- supplémentation en folates
C- supplémentation en fer
D- érythropoïétine recombinante
A- Multiparité
C- Contraception orale
En lien avec les territoires de drainage ganglionnaire classiques des cancers ovariens, comment conduisez-vous l’examen
physique ?
Une masse ovarienne kystique droite associée à une ascite et un comblement du cul-de-sac de Douglas est mise en
évidence au cours d’une échographie abdomino pelvienne.
Quel(s) critère(s) échographique(s) fait (font) suspecter un cancer de l’ovaire ?
A- Ascite
C- Végétations endo-kystiques
A- Choriocarcinome
B- Cystadénocarcinome séreux
D- Carcinome épidermoïdes
E- Tumeur de la granulosa
Au cours d’une cœlioscopie, du tissu tumoral est prélevé permettant le diagnostic de cystadénocarcinome séreux de haut
grade non résécable. Il s’agit d’un stade FIGO IIIB (métastases péritonéales macroscopiques < 2 cm extra pelviennes avec
atteinte ganglionnaire rétropéritonéale).
Quel bilan complémentaire demandez-vous chez votre patiente (une ou plusieurs réponses correctes) ?
C- Scanner thoraco-abdomino-pelvien
D- Scintigraphie osseuse
E- IRM encéphalique
Question 6 Question à réponse unique
Une chimiothérapie en intention néo-adjuvante est entreprise, après mise en place d'une chambre implantable.
A J15 de la 2ème cure, votre patiente présente des douleurs abdominales d'intensité rapidement progressive depuis
quelques jours associées à des vomissements invalidants pluriquotidiens depuis 72 heures.
Quel diagnostic, la symptomatologie vous fait-elle craindre en priorité, au regard du contexte?
Parmi les examens para-cliniques suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être envisagé(s) en première intention pour
explorer ce syndrome occlusif ?
A- Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
B- Coloscopie
C- Scanner abdominopelvien
D- Gazométrie artérielle
E- Ionogramme sanguin
Question 8 Question à réponses multiples
Les examens complémentaires confirment une occlusion intestinale sur carcinose péritonéale témoignant de la progression
de la maladie ; des métastases hépatiques multiples asymptomatiques sont apparues dans l’intervalle. L’état général de la
patiente ne permet pas de poursuivre la chimiothérapie ; vous lui annoncez qu’elle relève de "soins palliatifs" exclusifs.
Quelle prise en charge symptomatique du syndrome occlusif orchestrez-vous (une ou plusieurs propositions exactes) ?
C- Vous utilisez la règle d'équianalgésie "morphine par voie intra-veineuse= 1/2 morphine par voie orale"
D- Vous prescrivez des interdoses de morphine correspondant à 1/8ème de la dose de 24 heures continue
E- Vous rédigez votre nouvelle ordonnance pour 15 jours afin d'être sûr de ne pas en manquer
Question 10 Question à réponse unique
La patiente est correctement soulagée mais la chambre implantable ne fonctionne plus malgré tous les efforts de l'équipe
soignante.
Parmi les propositions suivantes, laquelle est adaptée à la situation ?
Votre réévaluation clinique à J4 montre que le syndrome occlusif n'est pas levé, quelle classe thérapeutique initiez-vous ?
B- Hormonothérapie
C- Analogue de la somatostatine
E- Benzodiazépine
La symptomatologie nauséeuse diminue mais la famille est inquiète car la patiente ne s'alimente plus.
Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes correspond(ent) à une attitude adaptée au regard de la situation ?
D- Une explication aux proches que l'évolution carcinologique est responsable d'une anorexie majeure
Question 13 Question à réponses multiples
Dans le cadre de votre analyse sémiologique rigoureuse, vous recherchez des accès douloureux paroxystiques.
Quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s) à leur sujet ?
A- Ils sont le mieux soulagés par le fentanyl administré par voie transdermique
C- Ils peuvent survenir alors que la douleur de fond est bien contrôlée
Les enfants vous interrogent sur le dispositif actuel de désignation de la personne de confiance. Quelle(s) est (sont) l' (les)
affirmation(s) exacte(s) ?
Elle rend compte, auprès de l’équipe de soins, de la volonté de la personne malade si celle-ci se trouve
A-
hors d'état d’exprimer sa volonté
Au bout de 3 semaines d'hospitalisation, la patiente exprime le souhait de rentrer à son domicile. Soucieux de respecter ses
souhaits, vous organisez ce retour, dans un contexte de perte d'autonomie avec alitement quasi-constant, quelques rares
mises au fauteuil avec aides humaines.
Elle est confortable grâce aux opioïdes par voie parentérale administrés en PCA (Analgésie Contrôlée par le Patient), les
anti-émétiques et les anti-sécrétoires injectables. Elle a besoin d’une permanence médicale joignable en permanence.
Quelle(s) structure(s) d'aide vous paraî(ssen)t la (les) plus appropriée(s) pour encadrer médicalement ce retour à domicile?
Avant d’organiser le retour à domicile, la fille de la patiente vous interroge sur les aides dont elle pourrait bénéficier
personnellement pour accompagner sa mère à domicile, jusqu'à son décès.
Quel(s) est (sont) ce(s) dispositif(s) spécifique(s) ?
Quel(s) est (sont) l’(les) argument(s) seméiologique(s) en faveur d’une syncope dans cette observation de perte de
connaissance ?
A- l'absence de prodromes
C- la somnolence
D- la durée brève
E- la pâleur
Avec les données dont vous disposez, quel diagnostic faut-il privilégier ? (une seule réponse)
Il s'agit d'un trouble de conduction, l'ECG montre un allongement de l'espace PR, un bloc de branche droite et un hémibloc
antérieur gauche. Quel(s) est(sont) son(ses) mécanisme(s) physiopathologique(s) présumé(s) ?
A- localisation supra-Hisienne
B- localisation sino-atriale
D- lésions neuronales
E- atteinte trifasciculaire
Question 5 Question à réponses multiples
La patiente récidive une perte de connaissance transitoire. Un ECG a immédiatement pu être réalisé et enregistre le tracé
suivant.
Vous observez :
D- un rythme d’échappement
La patiente présente une troisième syncope et on enregistre le tracé suivant. Quelle est votre conduite à tenir ? (une seule
réponse)
B- injection d'amiodarone
C- injection d’adénosine
D- injection d’isoprénaline
La défibrillation par choc électrique a été efficace. La patiente est consciente, reste en bloc atrioventriculaire complet avec
une pression artérielle à 92/40 mm Hg, un rythme spontané à 28 ppm et des extrémités froides. Quel(s) est(sont) le(s)
principe(s) de votre prise en charge immédiate ?
La patiente est transférée en unité de soins intensifs de cardiologie après la mise en place d'une sonde d'entraînement
électro-systolique. Le bilan biologique et l'échocardiographie ne montrent pas d'anomalie.
Quel est le traitement à proposer à cette patiente ? (une seule réponse)
B- soins palliatifs car la patiente est trop fragile pour implantation de stimulateur
La patiente est appareillée d'un stimulateur cardiaque double chambre par voie veineuse sous-clavière gauche.
L’intervention a été difficile, l’accès veineux ayant nécessité de multiples ponctions à l’aiguille. Lors de son retour dans sa
chambre d'hospitalisation, elle présente une dyspnée aiguë avec désaturation à 86% en air ambiant. L'auscultation
cardiaque retrouve des bruits du cœur rapides, la pression artérielle est à nouveau diminuée à 95/45 mm Hg. On met en
évidence une diminution du murmure vésiculaire dans le champ pulmonaire gauche avec une matité basale à la percussion.
L'hémodynamique est conservée.
Quel diagnostic suspectez-vous ? (une seule réponse)
A- un hémopneumothorax gauche
B- un hydrothorax gauche
E- plaie trachéale
Question 12 Question à réponses multiples
L’évolution est finalement favorable. Quelques mois du plus tard, vous revoyez la patiente aux urgences pour la survenue
de palpitations avec sensation d'oppression. Vous mettez en évidence une fibrillation atriale dont l'interrogatoire ne permet
pas de préciser l’ancienneté. La tension artérielle est à 148/85 mm Hg, la fréquence cardiaque à 118 battements/min. Vous
ne retrouvez pas de signe d'insuffisance cardiaque. Le dosage de la troponinémie et de la TSH sont normaux. La kaliémie
est à 4,4 mmol/L, le LDL cholestérol est à 1,45 g/L.
Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque thrombo-embolique systémique de cette fibrillation atriale chez la patiente ?
A- l’âge de 87 ans
B- le diabète de type 2
C- le genre féminin
D- le taux de LDL
Quelle(s) stratégie(s) thérapeutique(s) peut-on proposer pour la prise en charge du risque cardio-embolique ?
B- INR
D- créatininémie
Le TDM corps entier met en évidence une fracture déplacée et comminutive de la métaphyse humérale droite, une fracture
déplacée du col du fémur gauche, un aspect polykystique du rein droit et une rate surnuméraire. L'IRM dorso lombaire
objective une fracture complexe des corps vertébraux L2 et L3 avec expulsion discale à l'origine d'une compression radiculaire
droite.
Une indication chirurgicale est retenue.
A- Le diagnostic
La patiente donne son accord pour les chirurgies proposées. Avant son transfert au bloc opératoire, la patiente demande au
médecin urgentiste un certificat de coups et blessures afin de le remettre à son conjoint et de ne pas perdre de temps dans
la procédure qu'elle souhaite engager sur le plan pénal. Un rendez-vous avec la psychologue du service est programmé
dans 48 heures.
C- effondrement émotionnel
Quelle notion juridique doit être précisée à la fin du certificat de coups et blessures?
Quelle est la valeur seuil permettant de qualifier l’infraction et de définir la juridiction compétente, de l’Incapacité Totale de
Travail dans le cadre de coups et blessures involontaires ?
A- 8 jours
B- 15 jours
C- 30 jours
D- 60 jours
E- 90 jours
Question 5 Question à réponses multiples
Dans ce cas précis, comment doit être chiffrée l’Incapacité Totale de Travail ?
A- 0 jour
B- entre 1 et 8 jours
E- plus de 90 jours
La police avisée de l’accident avec délit de fuite se transporte dans le service d’Urgences et demande au médecin
urgentiste une copie du certificat de coups et blessures.
La police remet au médecin une réquisition judiciaire pour qu’il leur transmette un certificat de coups et blessures.
Quelle(s) est (sont) la(es) situation(s) qui autorise(nt) un médecin à ne pas répondre immédiatement à cette réquisition ?
A- Le médecin procède à l’examen médical d’un jeune adulte admis pour tableau grippal
Le médecin n'exerce plus d'activité clinique depuis plusieurs années, et exerce uniquement des
B-
fonctions administratives
C- Le médecin est appelé en renfort pour prendre en charge un patient très instable en réanimation
D- Le médecin est un membre de la famille de la personne à examiner dans le cadre de cette réquisition
Un certificat médical initial d'accident du travail est également rédigé par le médecin urgentiste, compte tenu des éléments
contextuels. Quel(s) est (sont) le(s)n destinataire(s) de ce certificat ?
B- l'employeur de la patiente
Parmi les lésions traumatiques suivantes, laquelle(lesquelles) peu(ven)t être à l'origine des douleurs présentées par le
patient ?
C- Fractures de côtes
D- Contusion pulmonaire
E- Fracture du rachis
Le blessé parvient à mobiliser ses jambes avec difficulté. Vous décidez de le transporter à l'hôpital en ambulance. Quel(s)
principe(s) appliquez-vous pour le transport?
E- Mobilisation en bloc
Question 3 Question à réponse unique
Lors de l'examen neurologique, vous relevez une faiblesse lors de la flexion des hanches et de l'extension des genoux et
une diminution de la sensibilité thermo-algique distale à partir du pli inguinal, alors que la sensibilité tactile et épicritique est
conservée dans les 2 membres inférieurs. Quel syndrome neurologique est compatible avec cet examen?
B- Paraparésie
C- Section médullaire
D- Paraplégie flasque
E- Hémiparésie
Dans ce contexte de polytraumatisme, vous suspectez une fracture de L2. Quels examens peuvent être réalisés en
urgence pour analyser les lésions osseuses et confirmer votre hypothèse (une ou plusieurs réponses possibles) ?
Afin d'analyser l'ensemble des lésions thoraciques et rachidiennes, vous demandez un scanner corps entier. L'analyse de
l'ensemble de l'examen a permis de retrouver un aspect de contusion pulmonaire bilatérale et d'éliminer une anomalie
transitionnelle de la jonction lombo-sacrée. Parmi les anomalies suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) visible(s) sur les
reconstructions sagittales et axiales ci-jointes?
A- Une burst fracture de L2
C- Un hypersignal médullaire
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) est(sont) un(des) facteur(s) d’aggravation d’origine systémique (ACSOS) qui
pourrai(en)t majorer la lésion médullaire du cône terminal chez ce patient?
A- Hypoxie
B- Hyperkaliémie
C- Hypertension artérielle
D- Hypotension artérielle
E- Anémie
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) concernant le traitement de cette fracture?
D- Décompression médullaire
E- Urgence chirurgicale
Question 8 Question à réponses multiples
Un traitement chirurgical associant une décompression du canal médullaire par laminectomie et une ostéosynthèse a été
effectué. Quel(s) traitement(s) complémentaire(s) est(sont) à envisager en postopératoire?
A- Traitement antalgique
D- Traitement de l'ostéoporose
E- Kinésithérapie respiratoire
ECNp mars 2019 DP1
Pondération 1
Vous la prenez en charge. A l’examen vous retrouvez en effet une douleur vive épigastrique.
Quel geste réalisez-vous de première intention ?
B- un électrocardiogramme
C- la prise de température
Pondération 1
L’électrocardiogramme que vous aviez demandé pour éliminer un infarctus du myocarde inféro-basal, est normal. La
patiente est apyrétique et à l’examen clinique vous ne notez aucune défense abdominale.
Quelles sont vos hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A- pancréatite aiguë
B- colique néphrétique
D- diverticulite sigmoidienne
Pondération 1
Vous recevez le bilan biologique que vous aviez demandé à l’admission de la patiente :
- leucocytes : 7000/mm3
- Hb : 12,6g/dL
- transaminases : normales
- lipase : 1,5 fois la normale
- phosphatase alcaline et gamma GT : normales
- CRP < 5 mg/L
Quel examen morphologique vous semble le plus judicieux ?
C- IRM abdominale
D- Echographie abdominale
E- TDM abdomino-pelvien
Question 4 Question à réponses multiples
Pondération 1
L'échographie abdominale est réalisée.Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?
Pondération 1
Quelle est votre hypothèse diagnostique principale ? (une seule réponse attendue)
A- cholécystite
B- angiocholite
C- hydrocholécyste
D- colique hépatique
E- vésicule scléro-atrophique
Question 6 Question à réponses multiples
Pondération 1
La douleur disparaît au bout de 4 heures de traitement antalgique.
Quelle prise en charge vous parait adaptée ? (une ou plusieurs réponses exactes)
D- antibiothérapie
E- hospitalisation
Pondération 1
La patiente est finalement perdue de vue. Elle consulte 5 ans plus tard pour une récidive des douleurs épigastriques
associées à une température à 39°C et des frissons. A l’examen réalisé lors de son admission, vous constatez un ictère
conjonctival.
Quel est votre diagnostic ?
A- hydrocholécyste
B- colique hépatique
C- cholecystite aiguë
D- hépatite
E- angiocholite
Question 8 Question à réponses multiples
Pondération 1
Sur la prise de sang, quels éléments vous attendez vous à voir augmentés?
A- CRP
B- leucocytes
C- phosphatases alcalines
D- bilirubine conjuguée
E- bilirubine libre
Pondération 1
La patiente est hospitalisée. L'échographie montre une vésicule biliaire lithiasique sans signe de complication, avec une
dilatation des voies biliaires intra et extra-hépatiques sans obstacle visualisé.
Parmi les examens ci-dessous, quels sont les deux qui auront la meilleure sensibilité pour la détection des calculs de la voie
biliaire principale ?
A- Bili-IRM
B- TDM abdomino-pelvienne
D- Echo-endoscopie
Pondération 1
Une bili-IRM est réalisée.
A- 5 représente le duodénum
B- 4 représente le pancréas
E- 1 représente le cholédoque
Pondération 1
Le diagnostic est celui d'un calcul cholédocien (dans la voie biliaire principale) responsable d'une angiocholite. La patiente a
reçu un traitement antibiotique probabiliste.
Concernant la prise en charge thérapeutique, quelle option vous parait la plus appropriée pour cette patiente ? (une
réponse attendue)
Pondération 1
Dans un premier temps vous optez pour une sphinctérotomie endoscopique. Quelle est la complication la plus fréquente de
cette procédure?
B- perforation duodénale
C- angiocholite
D- hémorragie digestive
E- pancréatite aiguë
Pondération 1
La sphinctérotomie endoscopique se déroule sans complication. Un calcul est extrait sans difficulté.
Quelle prise en charge proposeriez-vous ?
La vacuité de la voie biliaire principale ayant été obtenue par la sphinctérotomie, la cholécystectomie est
B-
devenue inutile
C- Cholécystectomie avec vérification de la vacuité de la voie biliaire par une endoscopie peropératoire
Cholécystectomie avec cholédocotomie et calibrage de la voie biliaire principale par un drain en T (drain
E-
de Kehr) pour éviter une sténose ultérieure
Question 14 Question à réponses multiples
Pondération 1
La patiente bénéficie d’une cholécystectomie cœlioscopique en ambulatoire 6 semaines plus tard.
Vous êtes son médecin généraliste et venez la voir le soir même à son domicile. Que devez-vous vérifier ?
Pondération 1
Parmi ces micro organismes, le(s)quel(s) est(sont) responsable(s) d'urétrite masculine sexuellement transmissible ?
A- Neisseria gonorrhoeae
B- Escherichia coli
C- Proteus mirabilis
D- Chlamydia trachomatis
E- Mycoplasma pneumoniae
Pondération 1
Vous pratiquez un examen direct de l'écoulement sur lame colorée au Gram. Le laboratoire vous répond: présence de
diplocoques intra-cellulaires à Gram négatif. De quelle(s) bactérie(s) peut-il s'agir?
A- Neisseria gonorrhoeae
B- Neisseria meningitidis
C- Chlamydia trachomatis
D- Mycoplasma hominis
E- Trichomonas vaginalis
Pondération 1
L'examen direct étant très évocateur de gonococcie, quel(s) autre(s) examen(s) devez-vous faire à partir de l'écoulement
purulent de ce patient, à visée diagnostique ?
E- aucun, l'examen direct ayant déjà identifié des diplocoques à Gram négatif
Pondération 1
Quel(s) autre(s) examen(s) complémentaire(s) devez-vous effectuer?
Pondération 1
Quelle(s) sérologie(s) à visée diagnostique devez-vous effectuer?
Pondération 1
Devant ce tableau d'urétrite avec présence de diplocoques à Gram négatif à l'examen direct, que préconisez-vous?
Pondération 1
Vous allez donc prescrire un traitement anti-gonococcique associé à un traitement anti-chlamydien. Quel(s) traitement(s)
anti-gonococcique(s) de première intention pouvez-vous utiliser?
Pondération 1
Parmi les traitements suivants, quel(s) traitement(s) anti-chlamydien(s) de première intention selon les recommandations
pouvez-vous utiliser?
Pondération 1
Le patient vous a apporté les résultats d'une prise de sang effectuée 15 jours auparavant dans un autre CeGGID. La
sérologie VIH est négative, de même que l'antigène HBs. En revanche, le TPHA est positif (1/640), avec un VDRL
négatif. Quelle(s) est (sont) la (les) différente(s) hypothèse(s) expliquant ces résultats, sachant que l'examen clinique du
patient est normal en dehors de l'écoulement urétral ?
A- syphilis guérie
B- syphilis tardive
C- syphilis précoce
E- pian guéri
Pondération 1
En dehors du traitement immédiat de l'urétrite que vous avez fait réalisé, quelle(s) autre(s) mesure(s) préconisez-vous?
C- examiner dès que possible et dépister la(les) partenaire(s) (gonocoque, chlamydia, VIH et syphilis)
traitement de la partenaire par un autre schéma antibiotique afin de limiter la pression de sélection
D-
microbienne
Pondération 1
Vous revoyez le patient à J7. Le contrôle sérologique de la syphilis pratiqué à J0 montre un TPHA à 1/1280. Le VDRL a un
titre à 4U. Quel(s) traitement(s) devez-vous administrer aux 2 partenaires, sachant qu'ils n'ont pas d'allergie connue?
Pondération 1
Quelle(s) Infection(s) Sexuellement Transmissible(s) est (sont) à déclaration obligatoire en France?
A- gonococcie
B- chlamydiose
C- syphilis
D- herpès génital
Pondération 1
A quelle(s) complication(s) expose(nt) une urétrite gonococcique non, ou mal traitée, chez l'homme?
A- prostatite
C- orchiepididymite
E- septicémie gonococcique
Pondération 1
Quel est le diagnostic le plus probable ?
A- protéinurie orthostatique
B- glomérulonéphrite post-infectieuse
C- néphropathie à IgA
D- néphroangiosclérose
Pondération 1
Vous suspectez une néphropathie à IgA. Quel(s) examen(s) réalisez-vous pour affirmer ce diagnostic ?
D- dosage du complément
Pondération 1
Vous décidez de réaliser une biopsie rénale. Quelle(s) est (sont) la (les) contre-indication(s) à la réalisation de ce geste ?
A- rein unique
B- diabète déséquilibré
D- troubles de la coagulation
E- obésité
Pondération 1
La biopsie rénale confirme le diagnostic de néphropathie à IgA. Parmi ces propositions, lesquelles sont vraies ? (une ou
plusieurs réponses exactes)
Pondération 1
Quelle prise en charge proposez-vous ? (une ou plusieurs réponses exactes)
Pondération 1
Le patient a été perdu de vue et vous le revoyez 6 ans plus tard. Il est adressé par son médecin traitant pour œdèmes des
membres inférieurs. A l’examen, le poids est de 78 kg et le patient vous dit qu’il a pris environ 5 kg ces 4 dernières
semaines. La pression artérielle est mesurée à 172/92 mm Hg et il existe des œdèmes des membres inférieurs et un
épanchement pleural droit. Le bilan biologique montre : natrémie 132 mmol/l, kaliémie 5,2 mmol/l, protidémie 57 g/l,
créatinine plasmatique 180 µmol/l (débit de filtration glomérulaire CKD-EPI : 41 ml/min/1,73m 2), albuminémie 24 g/l,
hémoglobinémie 11,1 g/100 ml, protéinurie 6,2 g/j. Le patient vous montre ses examens biologiques antérieurs avec des
valeurs de créatinine plasmatique de 130 µmol/l début 2016 et de 150 µmol/l début 2017.
A quel stade de la maladie rénale chronique correspond la situation actuelle du patient ?
A- stade 2
B- stade 3A
C- stade 3B
D- stade 4
E- stade 5
Question 7 Question à réponses multiples
Pondération 1
Le patient est au stade 3B de la maladie rénale. A ce stade, lesquelles parmi les propositions suivantes sont adaptées
? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- dialyse en urgence
Pondération 1
Vous avez constaté l’existence d’un syndrome néphrotique. Sur quel(s) élément(s) se fonde votre diagnostic ?
Pondération 1
Quel est l'état d'hydratation du patient ?
Pondération 1
Vous avez conclu à une hyperhydratation globale. Quelle(s) proposition(s) thérapeutique(s) sont adaptée(s) à la prise en
charge immédiate du trouble de l'hydratation de ce patient ?
A- Restriction hydrique
B- Restriction sodée
D- Diurétiques de l’anse
E- Perfusion d’albumine
Pondération 1
Après normalisation de sa surcharge hydrosodée par restriction hydrosodée et diurétique de l'anse, sa pression artérielle
reste à 160/85 mmHg et son bilan biologique est le suivant: Natrémie 137 mmol/l, kaliémie 3,8 mmol/l, créatininémie 221
µmol/l (débit de filtration glomérulaire CKD-EPI à 32 ml/min/1,73m2).
Parmi les molécules suivantes, lesquelles proposeriez-vous en première intention pour traiter l'hypertension artérielle chez
ce patient ? (une ou plusieurs bonnes réponses)
A- amlodipine
B- labetalol
C- candesartan
D- amiloride
E- ramipril
Pondération 1
Le bilan biologique complémentaire que vous faites réaliser montre : calcémie 1,75 mmol/l, phosphorémie 1,74 mmol/l,
25OH vitamine D3 5 ng/ml (normes entre 30 et 80 ng/ml) , parathormone 298 pg/ml (normes 30-65 pg/ml). Quel(s)
est(sont) votre(vos) diagnostic(s) ?
A- hypoparathyroïdie
B- hyperparathyroïdie secondaire
C- hyperparathryoidie tertiaire
D- diabète phosphaté
E- hyperphophatémie
Pondération 1
Vous avez fait le diagnostic d’hyperparathyroïdie secondaire. Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) à l'origine de
l'hyperparathyroïdie secondaire ?
B- hypocalcémie
C- hyponatrémie
E- déficit en 25 hydroxylase
Pondération 1
Lesquelles parmi ces attitudes sont justifiées pour la prise en charge les anomalies du bilan phosphocalcique de votre
patient ? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- supplémentation en cholécalciférol
D- carbonate de calcium
E- calcimimétiques
Pondération 1
Le patient présente une anémie à Hb 9,5 g/dl, VGM 79 fl, réticulocytes 20 G/L, ferritinémie à 10 ng/ ml, coefficient de
saturation de la transferrine à 15%. Quelle(s) est (sont) votre (vos) proposition(s) thérapeutiques(s) ?
A- supplémentation en folates
C- supplémentation en fer
D- érythropoïétine recombinante
Pondération 1
Quel(s) facteur(s) de risque de cancer de l’ovaire recherchez-vous à l’interrogatoire ?
A- Multiparité
C- Contraception orale
Pondération 1
En lien avec les territoires de drainage ganglionnaire classiques des cancers ovariens, comment conduisez-vous l’examen
physique ?
Pondération 1
Une masse ovarienne kystique droite associée à une ascite et un comblement du cul-de-sac de Douglas est mise en
évidence au cours d’une échographie abdomino pelvienne.
Quel(s) critère(s) échographique(s) fait (font) suspecter un cancer de l’ovaire ?
A- Ascite
C- Végétations endo-kystiques
Pondération 1
Quel est le type histologique le plus fréquent de cancer de l’ovaire ?
A- Choriocarcinome
B- Cystadénocarcinome séreux
D- Carcinome épidermoïdes
E- Tumeur de la granulosa
Pondération 1
Au cours d’une cœlioscopie, du tissu tumoral est prélevé permettant le diagnostic de cystadénocarcinome séreux de haut
grade non résécable. Il s’agit d’un stade FIGO IIIB (métastases péritonéales macroscopiques < 2 cm extra pelviennes avec
atteinte ganglionnaire rétropéritonéale).
Quel bilan complémentaire demandez-vous chez votre patiente (une ou plusieurs réponses correctes) ?
C- Scanner thoraco-abdomino-pelvien
D- Scintigraphie osseuse
E- IRM encéphalique
Question 6 Question à réponse unique
Pondération 1
Une chimiothérapie en intention néo-adjuvante est entreprise, après mise en place d'une chambre implantable.
A J15 de la 2ème cure, votre patiente présente des douleurs abdominales d'intensité rapidement progressive depuis
quelques jours associées à des vomissements invalidants pluriquotidiens depuis 72 heures.
Quel diagnostic, la symptomatologie vous fait-elle craindre en priorité, au regard du contexte?
Pondération 1
Parmi les examens para-cliniques suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être envisagé(s) en première intention pour
explorer ce syndrome occlusif ?
A- Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
B- Coloscopie
C- Scanner abdominopelvien
D- Gazométrie artérielle
E- Ionogramme sanguin
Question 8 Question à réponses multiples
Pondération 1
Les examens complémentaires confirment une occlusion intestinale sur carcinose péritonéale témoignant de la progression
de la maladie ; des métastases hépatiques multiples asymptomatiques sont apparues dans l’intervalle. L’état général de la
patiente ne permet pas de poursuivre la chimiothérapie ; vous lui annoncez qu’elle relève de "soins palliatifs" exclusifs.
Quelle prise en charge symptomatique du syndrome occlusif orchestrez-vous (une ou plusieurs propositions exactes) ?
Pondération 1
Vous devez parallèlement adapter son traitement antalgique.
La dernière ordonnance montre qu'elle prend du sulfate de morphine à libération prolongée) trente milligrammes matin et
soir et du sulfate de morphine à libération immédiate dix milligrammes si douleurs, toutes les quatre heures au maximum.
Quelle(s) proposition(s) entre(nt) dans votre conduite à tenir ?
C- Vous utilisez la règle d'équianalgésie "morphine par voie intra-veineuse= 1/2 morphine par voie orale"
D- Vous prescrivez des interdoses de morphine correspondant à 1/8ème de la dose de 24 heures continue
E- Vous rédigez votre nouvelle ordonnance pour 15 jours afin d'être sûr de ne pas en manquer
Pondération 1
La patiente est correctement soulagée mais la chambre implantable ne fonctionne plus malgré tous les efforts de l'équipe
soignante.
Parmi les propositions suivantes, laquelle est adaptée à la situation ?
Pondération 1
Votre réévaluation clinique à J4 montre que le syndrome occlusif n'est pas levé, quelle classe thérapeutique initiez-vous ?
B- Hormonothérapie
C- Analogue de la somatostatine
E- Benzodiazépine
Question 12 Question à réponses multiples
Pondération 1
La symptomatologie nauséeuse diminue mais la famille est inquiète car la patiente ne s'alimente plus.
Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes correspond(ent) à une attitude adaptée au regard de la situation ?
D- Une explication aux proches que l'évolution carcinologique est responsable d'une anorexie majeure
Pondération 1
Dans le cadre de votre analyse sémiologique rigoureuse, vous recherchez des accès douloureux paroxystiques.
Quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s) à leur sujet ?
A- Ils sont le mieux soulagés par le fentanyl administré par voie transdermique
C- Ils peuvent survenir alors que la douleur de fond est bien contrôlée
Pondération 1
Les enfants vous interrogent sur le dispositif actuel de désignation de la personne de confiance. Quelle(s) est (sont) l' (les)
affirmation(s) exacte(s) ?
Elle rend compte, auprès de l’équipe de soins, de la volonté de la personne malade si celle-ci se trouve
A-
hors d'état d’exprimer sa volonté
Pondération 1
Au bout de 3 semaines d'hospitalisation, la patiente exprime le souhait de rentrer à son domicile. Soucieux de respecter ses
souhaits, vous organisez ce retour, dans un contexte de perte d'autonomie avec alitement quasi-constant, quelques rares
mises au fauteuil avec aides humaines.
Elle est confortable grâce aux opioïdes par voie parentérale administrés en PCA (Analgésie Contrôlée par le Patient), les
anti-émétiques et les anti-sécrétoires injectables. Elle a besoin d’une permanence médicale joignable en permanence.
Quelle(s) structure(s) d'aide vous paraî(ssen)t la (les) plus appropriée(s) pour encadrer médicalement ce retour à domicile?
Pondération 1
Avant d’organiser le retour à domicile, la fille de la patiente vous interroge sur les aides dont elle pourrait bénéficier
personnellement pour accompagner sa mère à domicile, jusqu'à son décès.
Quel(s) est (sont) ce(s) dispositif(s) spécifique(s) ?
Pondération 2
Quel(s) est (sont) l’(les) argument(s) seméiologique(s) en faveur d’une syncope dans cette observation de perte de
connaissance ?
A- l'absence de prodromes
C- la somnolence
D- la durée brève
E- la pâleur
Pondération 1
Pondération 2
Avec les données dont vous disposez, quel diagnostic faut-il privilégier ? (une seule réponse)
Pondération 1
Il s'agit d'un trouble de conduction, l'ECG montre un allongement de l'espace PR, un bloc de branche droite et un hémibloc
antérieur gauche. Quel(s) est(sont) son(ses) mécanisme(s) physiopathologique(s) présumé(s) ?
A- localisation supra-Hisienne
B- localisation sino-atriale
D- lésions neuronales
E- atteinte trifasciculaire
Pondération 1
La patiente récidive une perte de connaissance transitoire. Un ECG a immédiatement pu être réalisé et enregistre le tracé
suivant.
Vous observez :
D- un rythme d’échappement
Pondération 1
La patiente présente une troisième syncope et on enregistre le tracé suivant. Quelle est votre conduite à tenir ? (une seule
réponse)
B- injection d'amiodarone
C- injection d’adénosine
D- injection d’isoprénaline
Pondération 1
La défibrillation par choc électrique a été efficace. La patiente est consciente, reste en bloc atrioventriculaire complet avec
une pression artérielle à 92/40 mm Hg, un rythme spontané à 28 ppm et des extrémités froides. Quel(s) est(sont) le(s)
principe(s) de votre prise en charge immédiate ?
Pondération 1
La patiente est transférée en unité de soins intensifs de cardiologie après la mise en place d'une sonde d'entraînement
électro-systolique. Le bilan biologique et l'échocardiographie ne montrent pas d'anomalie.
Quel est le traitement à proposer à cette patiente ? (une seule réponse)
B- soins palliatifs car la patiente est trop fragile pour implantation de stimulateur
Pondération 1
La patiente est appareillée d'un stimulateur cardiaque double chambre par voie veineuse sous-clavière gauche.
L’intervention a été difficile, l’accès veineux ayant nécessité de multiples ponctions à l’aiguille. Lors de son retour dans sa
chambre d'hospitalisation, elle présente une dyspnée aiguë avec désaturation à 86% en air ambiant. L'auscultation
cardiaque retrouve des bruits du cœur rapides, la pression artérielle est à nouveau diminuée à 95/45 mm Hg. On met en
évidence une diminution du murmure vésiculaire dans le champ pulmonaire gauche avec une matité basale à la percussion.
L'hémodynamique est conservée.
Quel diagnostic suspectez-vous ? (une seule réponse)
A- un hémopneumothorax gauche
B- un hydrothorax gauche
Pondération 1
Quel examen demandez-vous en urgence ? (une seule réponse)
Pondération 1
Vous mettez en évidence un hémopneumothorax gauche.
Quelle(s) est(sont) la(s) lésion(s) la (les) plus probable(s) à l'origine de cet hémopneumothorax ?
E- plaie trachéale
Pondération 1
L’évolution est finalement favorable. Quelques mois du plus tard, vous revoyez la patiente aux urgences pour la survenue
de palpitations avec sensation d'oppression. Vous mettez en évidence une fibrillation atriale dont l'interrogatoire ne permet
pas de préciser l’ancienneté. La tension artérielle est à 148/85 mm Hg, la fréquence cardiaque à 118 battements/min. Vous
ne retrouvez pas de signe d'insuffisance cardiaque. Le dosage de la troponinémie et de la TSH sont normaux. La kaliémie
est à 4,4 mmol/L, le LDL cholestérol est à 1,45 g/L.
Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque thrombo-embolique systémique de cette fibrillation atriale chez la patiente ?
A- l’âge de 87 ans
B- le diabète de type 2
C- le genre féminin
D- le taux de LDL
Pondération 1
Quelle(s) stratégie(s) thérapeutique(s) peut-on proposer pour la prise en charge du risque cardio-embolique ?
Pondération 1
Le choix se porte sur une prescription de rivaroxaban.
Parmi les examens biologiques suivants, lequel(s) est (sont) indispensable(s) au suivi de cette patiente ?
B- INR
D- créatininémie
Pondération 1
Vous décidez d’éduquer la patiente à la prise du traitement anticoagulant.
Parmi les informations suivantes, laquelle(s) est (sont) pertinente(s) ?
Le TDM corps entier met en évidence une fracture déplacée et comminutive de la métaphyse humérale droite, une fracture
déplacée du col du fémur gauche, un aspect polykystique du rein droit et une rate surnuméraire. L'IRM dorso lombaire
objective une fracture complexe des corps vertébraux L2 et L3 avec expulsion discale à l'origine d'une compression radiculaire
droite.
Une indication chirurgicale est retenue.
Question 1 Question à réponses multiples
Pondération 1
Sur quel(s) élément(s) doit porter l'information donnée à la patiente ?
A- Le diagnostic
Pondération 1
La patiente donne son accord pour les chirurgies proposées. Avant son transfert au bloc opératoire, la patiente demande au
médecin urgentiste un certificat de coups et blessures afin de le remettre à son conjoint et de ne pas perdre de temps dans
la procédure qu'elle souhaite engager sur le plan pénal. Un rendez-vous avec la psychologue du service est programmé
dans 48 heures.
C- effondrement émotionnel
Pondération 1
Quelle notion juridique doit être précisée à la fin du certificat de coups et blessures?
Pondération 1
Quelle est la valeur seuil permettant de qualifier l’infraction et de définir la juridiction compétente, de l’Incapacité Totale de
Travail dans le cadre de coups et blessures involontaires ?
A- 8 jours
B- 15 jours
C- 30 jours
D- 60 jours
E- 90 jours
Question 5 Question à réponses multiples
Pondération 1
Dans ce cas précis, comment doit être chiffrée l’Incapacité Totale de Travail ?
A- 0 jour
B- entre 1 et 8 jours
E- plus de 90 jours
Pondération 1
La police avisée de l’accident avec délit de fuite se transporte dans le service d’Urgences et demande au médecin
urgentiste une copie du certificat de coups et blessures.
Pondération 1
La police remet au médecin une réquisition judiciaire pour qu’il leur transmette un certificat de coups et blessures.
Quelle(s) est (sont) la(es) situation(s) qui autorise(nt) un médecin à ne pas répondre immédiatement à cette réquisition ?
A- Le médecin procède à l’examen médical d’un jeune adulte admis pour tableau grippal
Le médecin n'exerce plus d'activité clinique depuis plusieurs années, et exerce uniquement des
B-
fonctions administratives
C- Le médecin est appelé en renfort pour prendre en charge un patient très instable en réanimation
D- Le médecin est un membre de la famille de la personne à examiner dans le cadre de cette réquisition
Pondération 1
Un certificat médical initial d'accident du travail est également rédigé par le médecin urgentiste, compte tenu des éléments
contextuels. Quel(s) est (sont) le(s)n destinataire(s) de ce certificat ?
B- l'employeur de la patiente
Pondération 1
Parmi les lésions traumatiques suivantes, laquelle(lesquelles) peu(ven)t être à l'origine des douleurs présentées par le
patient ?
C- Fractures de côtes
D- Contusion pulmonaire
E- Fracture du rachis
Pondération 1
Le blessé parvient à mobiliser ses jambes avec difficulté. Vous décidez de le transporter à l'hôpital en ambulance. Quel(s)
principe(s) appliquez-vous pour le transport?
E- Mobilisation en bloc
Pondération 1
Lors de l'examen neurologique, vous relevez une faiblesse lors de la flexion des hanches et de l'extension des genoux et
une diminution de la sensibilité thermo-algique distale à partir du pli inguinal, alors que la sensibilité tactile et épicritique est
conservée dans les 2 membres inférieurs. Quel syndrome neurologique est compatible avec cet examen?
B- Paraparésie
C- Section médullaire
D- Paraplégie flasque
E- Hémiparésie
Pondération 1
Dans ce contexte de polytraumatisme, vous suspectez une fracture de L2. Quels examens peuvent être réalisés en
urgence pour analyser les lésions osseuses et confirmer votre hypothèse (une ou plusieurs réponses possibles) ?
Pondération 1
Afin d'analyser l'ensemble des lésions thoraciques et rachidiennes, vous demandez un scanner corps entier. L'analyse de
l'ensemble de l'examen a permis de retrouver un aspect de contusion pulmonaire bilatérale et d'éliminer une anomalie
transitionnelle de la jonction lombo-sacrée. Parmi les anomalies suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) visible(s) sur les
reconstructions sagittales et axiales ci-jointes?
A- Une burst fracture de L2
C- Un hypersignal médullaire
Pondération 1
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) est(sont) un(des) facteur(s) d’aggravation d’origine systémique (ACSOS) qui
pourrai(en)t majorer la lésion médullaire du cône terminal chez ce patient?
A- Hypoxie
B- Hyperkaliémie
C- Hypertension artérielle
D- Hypotension artérielle
E- Anémie
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) concernant le traitement de cette fracture?
D- Décompression médullaire
E- Urgence chirurgicale
Pondération 1
Un traitement chirurgical associant une décompression du canal médullaire par laminectomie et une ostéosynthèse a été
effectué. Quel(s) traitement(s) complémentaire(s) est(sont) à envisager en postopératoire?
A- Traitement antalgique
D- Traitement de l'ostéoporose
E- Kinésithérapie respiratoire
La patiente se plaint depuis maintenant 15 jours de lombalgie basse sans irradiation. Quel(s) élément(s) serai(ent) en
faveur d'une lombalgie commune ?
A- L'absence de fièvre
D- L'absence de radiculalgie
Vous diagnostiquez une lombalgie commune (non symptomatique), non déficitaire, non hyperalgique. Quelle est votre prise
en charge initiale, diagnostique et thérapeutique ?
B- Scanner dorso-lombaire
C- Repos au lit
Madame W. revient vous voir 2 mois plus tard. Alors que votre prise en charge initiale s'était avérée efficace, elle note
depuis 6 semaines une recrudescence progressive des douleurs lombaires avec une irradiation à la face antérieure de la
cuisse droite. Devant une lombo-cruralgie quel(s) est(sont) l'(es) élement(s) justifiant une prise en charge chirurgicale en
urgence ?
Quel(s) type(s) et localisation(s) de hernie discale peu(ven)t entraîner un conflit disco-radiculaire en cas de lombocruralgie
L4 ?
Votre patiente ne présente aucun symptôme nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence.
Une imagerie a été réalisée, voici une image scannographique en coupe axiale de niveau L4-L5 chez votre patiente. Quel
est votre diagnostic ?
A- Hernie discale foraminale gauche L4-L5
C- Spondylodiscite infectieuse
D- Arthrose zygapophysaire
E- Spondylarthrite ankylosante
Question 6 Question à réponses multiples
La patiente revient 10 ans plus tard pour d'autres problèmes de santé. L'année dernière, elle a présenté une fracture de
Pouteau-Colles du poignet gauche suite à une chute de sa hauteur.
Par ailleurs elle se plaint de douleurs au niveau de ses mains.
Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous formuler devant la photographie de ses mains ?
Madame W. se plaint également d'une boiterie et de douleurs. Parmi les signes fonctionnels et d’examen clinique ci-
dessous, lequel( lesquels) pourrai(en)t être associé(s) à une coxarthrose installée ?
C- Un fauchage
D- Un steppage
Question 8 Question à réponse unique
Elle a maintenant 79 ans, pèse toujours 65 kg. Elle revient consulter pour récidive de lombalgie. Cette lombalgie est
apparue brutalement, alors qu’elle jardinait, et la gêne dans ses activités de la vie quotidienne. Le paracétamol ne la
soulage que partiellement.
Voici ses radiographies du rachis lombaire face et profil : quel est votre diagnostic ?
A- Spondylarthrite ankylosante
B- Fracture vertébrale L3
C- Spondylodiscite L3-L4
D- Polyarthrite rhumatoïde
E- Radiographie normale
Question 9 Question à réponses multiples
Dans le cadre d'une fracture vertébrale, quel(s) est(sont) le(s) critère(s) d'imagerie en faveur d’une fracture d’origine
maligne ?
Vous avez identifié 2 fractures vertébrales, qui vous font évoquer une ostéopathie fragilisante, probablement une
ostéoporose post-ménopausique. Quel examen va permettre le diagnostic de l’ostéoporose ?
A- dosage de la vitamine D
B- scintigraphie osseuse
C- ostéodensitométrie
D- bilan phospho-calcique
L’ostéodensitométrie montre une densité osseuse à 0.702 g/cm2 au col fémoral, avec T-Score à -2.8, 0.695 g/cm2 à la
hanche totale avec T-Score à -2.9 et n’est pas interprétable au rachis lombaire du fait des fractures de L3 et L4.
Quel(s) examen(s) biologique(s) devez-vous demander systématiquement en 1ère ligne dans le cadre du bilan
d’ostéopathie fragilisante ?
A- Un dosage de la 25 OH vitamine D3
C- Une calcémie
A- ménopause précoce
B- lombalgies chroniques
C- âge
Votre bilan biologique est normal. Vous avez introduit un traitement par calcium 500 mg x 2/ jour et vitamine D 80.000 UI
par mois. Quel(s) autre(s) traitement(s) de l’ostéoporose post-ménopausique pouvez-vous proposer à votre patiente ?
Votre patiente ne souhaite pas faire d’injection quotidienne pour traiter son ostéoporose. En accord avec elle, vous
instaurez un traitement par alendronate per os, en prise hebdomadaire, qui est un bisphosphonate. Quelle(s) précaution(s)
associez-vous systématiquement à ce traitement ?
B- L’association à du calcium quotidien pour atteindre un apport de l'ordre de 1 gramme par jour
La prise de l’alendronate le matin à jeun avec un grand verre d’eau du robinet, sans se recoucher ni
D-
manger dans la demi-heure qui suit
A l'examen clinique, la température est de 37,2°C, la fréquence cardiaque 135 bpm, la tension artérielle 97/65mmHg.
L'abdomen est distendu mais souple.
Question 1 Question à réponses multiples
Chez cet enfant, parmi les éléments cliniques suivants, lequel (lesquels) vous permettrai(en)t d’affirmer une
déshydratation ?
B- Amyotrophie
E- Cyanose
Dans cette situation, quel est l'élément le plus pertinent pour évaluer l'état d'hydratation ?
A- Fréquence cardiaque
B- Poids
C- Périmètre brachial
E- Périmètre cranien
Question 3 Question à réponse unique
Pourcentage calculé par la différence entre le poids antérieur et le poids du jour divisée par le poids du
D-
jour
Pourcentage calculé par la différence entre le poids antérieur et le poids du jour divisée par le poids
E-
antérieur
A l’examen de ses 9 mois, sa mère vous signale que ses changes sont de plus en plus rapprochés depuis plusieurs
mois. Récemment il est moins réactif et amaigri, son appétit est diminué également.
Vous interrogez la mère sur l'alimentation de Léo lors des premiers mois de vie. Il buvait un lait infantile premier âge jusqu'à
l'âge de 6 mois. Les farines ont été introduites dans les biberons à l'âge de 5 mois. Actuellement, il boit un biberon de lait
de vache le matin avec céréales, à 10h il mange à la cuillère une compote et un biscuit mou, à midi, il prend des pots de
légumes et de viandes et un produit lacté, au goûter un biberon de lait de vache avec céréales et une compote, au diner
des pots de légumes et viande, et pour s'endormir, un biberon de lait de vache.
D- Biberon au coucher
A l’examen clinique, la fréquence cardiaque est de 83 bpm, la tension artérielle 88/52 mmHg. L'enfant est pâle et
hypotonique. L’abdomen est météorisé, sans masse palpée.
Le reste de l’examen clinique est normal.
Parmi les propositions suivantes, quel est l'examen complémentaire le plus pertinent pour porter le diagnostic de
dénutrition chez cet enfant ?
A- Impédancemétrie
B- Albuminémie
C- Ferritinémie
A- Mucoviscidose
B- Hyperthyroidie
D- Maladie de Crohn
E- Maladie coeliaque
E- Biopsie intestinale
Question 10 Question à réponses multiples
Parmi les propositions suivantes, quels examens supplémentaires (une ou plusieurs réponses possibles) vous permettraient
de confirmer ce diagnostic de maladie coeliaque s'ils étaient positifs, et ainsi d’éviter le recours à la biopsie intestinale ?
A- IgA anti-gliadine
B- IgA anti-endomysium
C- HLA DQ2/DQ8
D- HLA B27
E- Anticorps anti-saccharomyces
L’absence de HLA DQ2/DQ8 vous oblige à réaliser une biopsie intestinale pour confirmer le diagnostic de maladie coeliaque.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) du compte-rendu anatomopathologique est (sont) en faveur d’une
maladie coeliaque ?
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) pathologie(s) qui peu(ven)t être associée(s) à la maladie
coeliaque ?
A- Trisomie 21
B- Diabète de type I
C- Thyroidite auto-immune
D- Déficit en IgE
E- Syndrome de Turner
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) fera(ont) partie de votre prise en charge thérapeutique ?
C- Nutrition entérale
D- Nutrition parentérale
E- Education thérapeutique
A- Blé
B- Seigle
C- Orge
D- Maïs
E- Riz
Question 15 Question à réponses multiples
Vous évoquez une pathologie en rapport avec son tabagisme. Quel(s) diagnostic(s) privilégiez-vous ?
A- Emphysème pulmonaire
C- Syndrome emphysème-fibrose
Vous suspectez une BPCO post-tabagique avec emphysème pulmonaire. Que recherchez-vous sur l’épreuve fonctionelle
respiratoire ? (une ou plusieurs réponses possibles)
Vous avez demandé une radiographie thoracique dans votre bilan. Quelle(s) anomalie(s) voyez-vous ?
B- Une cardiomégalie
C- Un épanchement pleural D
D- Un trouble de diffusion
E- Un VEMS/CVF normal
Question 6 Question à réponses multiples
Vous avez conclu à un emphysème post-tabagique et débuté un traitement de fond par glycopyrronium (anticholinergique
de longue durée d'action) devant la distension pulmonaire et la dyspnée. Malheureusement la patiente ne revient pas aux
consultations suivantes et est perdue de vue.
Vous la revoyez 3 ans plus tard du fait d'une nouvelle agravation des symptômes avec une dyspnée au moindre effort.
Cliniquement l'auscultation est silencieuse, la SpO2 à 89% en air ambiant, l'IMC à 16kg/m2 et l'inspection trouve un
hippocratisme digital marqué. Il n'y a pas d'exacerbation aiguë en cours. Le tabagisme est poursuivi (20 cigarettes/j).
Voici sa nouvelle gazométrie:
pH 7,40
PaCO2 46 mmHg
PaO2 57 mmHg
HCO3- 28 mmol/L
Quel(s) autre(s) examen(s) peut(vent) vous aider à déterminer s’il existe une indication d’oxygénothérapie de longue durée
(OLD)?
B- Echographie cardiaque
C- Numération globulaire
D- Oxymétrie nocturne
Vous avez débuté une OLD à un débit d'1L/min devant une SpO2 nocturne abaissée.
Quelques semaines plus tard, votre patiente se présente en consultation avec une dyspnée de repos. A l’examen il existe
une polypnée à 30/min avec une discrète cyanose. Vous notez des OMI prenant le godet et une turgescence des veines
jugulaires. Il n'y a pas de fièvre et les expectorations ne sont pas majorées et non purulentes. Quel(s) diagnostic(s)
est(sont) à évoquer en priorité ?
B- Exacerbation de BPCO
C- Embolie pulmonaire
D- Hypertension pulmonaire
E- Pneumopathie infectieuse
Question 8 Question à réponses multiples
Vous avez conclu à une poussée d'insuffisance ventriculaire droite sur hypertension pulmonaire débutante (PAPS 48
mmHg) dans le contexte d'insuffisance respiratoire chronique obstructive sévère et la patiente a été traitée efficacement
par diurétiques de l'anse. Elle est malheureusement réhospitalisée quelques semaines plus tard pour une dyspnée aiguë
fébrile (38,5°C). Son scanner thoracique est le suivant.
L'évolution de la pneumonie est favorable sous antibiothérapie et elle peut regagner son domicile avec ses débits habituels
d'oxygène.
Trois mois plus tard, alors que vous êtes de garde, elle se présente aux urgences car elle ressent une douleur
basithoracique gauche survenue brutalement alorsqu'elle portait ses courses le matin même.
Depuis, elle se sent plus essoufflée malgré son oxygénothérapie habituelle, elle n'a pas présenté de fièvre, ni
d'expectoration purulente. La douleur est exacerbée à la toux et rythmée par la respiration. Ses constantes sont les
suivantes:
TA : 120/80 mmHg
FC : 110 bpm
FR : 22/min
SpO2 : 87% sous 1L d'O2
T=36,8°C
C- Des D-dimères
B- Rupture de Blebs
E- Obstruction bronchique
Vous completez votre examen clinique. Quels autres signes physiques pensez vous retrouver ? (une ou plusieurs réponses
possibles)
A- Abstention thérapeutique
D- Drainage pleural
E- Aérosols de broncho-dilatateurs
L'évolution est favorable après traitement. Quels conseils donnez vous à la patiente ? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- Arrêt du tabagisme
Concernant le dépistage du diabète gestationnel, quel(s) examen(s) complémentaire(s) devez vous prescrire ?
A- glycémie à jeun
D- glycosurie
La glycémie à jeun que vous avez demandée est normale. La surveillance clinique et échographique de la grossesse est
sans particularité jusqu’à la consultation de 28 SA, au cours de laquelle Mme A. vous signale une asthénie et des céphalées
intermittentes depuis une semaine. Sa tension artérielle est mesurée à 140/100 mmHg et est contrôlée au repos à 145/90
mmHg. La bandelette urinaire retrouve une croix de protéinurie, sans hématurie ni leucocyturie associée. Quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
La patiente est hospitalisée en urgence. Le compte rendu résumé de l’échographie obstétricale réalisé à l’admission de la
patiente est le suivant :
« Le fœtus est en présentation céphalique avec une bonne vitalité fœtale, un placenta antéro-fundique normalement inséré
et un liquide amniotique en quantité normale. L’examen morphologique ne permet pas de mettre en évidence de
pathologie malformative. Selon les biométries fœtales, l’estimation du poids fœtal est de 980 grammes (7ème percentile).
Le doppler des artères utérines est pathologique de façon bilatérale, les dopplers fœtaux sont normaux. »
Vous comparez ce compte-rendu à celui réalisé à 22 SA et retrouvez une estimation du poids fœtal au 35ème percentile à
22 SA.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
Vous avez admis Mme A. dans le service de surveillance des grossesses à risque dans la maternité de niveau III au sein de
laquelle vous exercez. Au service, les premières tensions artérielles sont les suivantes : 145/90 – 140/95 – 139/89 – 140/85.
La patiente ne décrit plus aucun signe fonctionnel d’HTA par ailleurs. Quel(s) élément(s) fait (font) partie de votre prise en
charge ?
La protéinurie des 24h est à 0,75 g/24h et le bilan biologique initial est normal. Quels éléments doivent faire partie de votre
surveillance quotidienne ?
A- diurèse
B- ionogramme sanguin
C- biométries foetales
E- monitoring cardiotocographique
Devant le tableau de prééclampsie modérée associée à un RCIU modéré, votre patiente bénéficie d’une surveillance
rapprochée dans votre unité d’hospitalisation.
Quelles complications propres à la prééclampsie peut-on redouter (une ou plusieurs propositions exactes) ?
A- HELLP syndrome
Vous êtes appelé au chevet de Mme A. durant votre garde à 2h du matin. Votre patiente se plaint de douleurs abdominales
diffuses, de survenue brutale, associées à plusieurs épisodes de vomissements. A l’examen clinique, vous constatez une
tension artérielle à 180/100 mmHg, avec un utérus très tonique. La patiente vous signale également de petites
métrorragies de sang noir. Quel est votre diagnostic ?
B- placenta praevia
Vous avez fait le diagnostic clinique d’hématome rétro-placentaire et le monitoring du RCF est normal. Quelle est votre prise
en charge ?
Vous avez réalisé une césarienne en urgence qui a permis la naissance d’une fille de 1020 grammes, prise en charge par
l’équipe de réanimation néonatale compte-tenu de sa prématurité. Le bilan biologique sanguin que vous avez demandé
chez Mme A. 6h après la césarienne est en faveur d’un HELLP syndrome.
Quel(s) en est (sont) les anomalies?
A- cytolyse hépatique
B- présence de schizocytes
C- thrombopénie
D- augmentation de l´haptoglobine
Question 11 Question à réponses multiples
Au sixième jour de la césarienne, Mme A. présente une fièvre à 39°C. Votre examen clinique retrouve une cicatrice de
césarienne propre et souple. Il existe une forte douleur à la mobilisation utérine. L’examen mammaire est sans particularité
et la patiente ne rapporte pas de signes fonctionnels urinaires. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) possible(s) ?
A- thrombophlébite pelvienne
B- endometrite aiguë
C- tranchées physiologiques
D- abcès pelvien
Vous revoyez Mme A. pour sa consultation du post-partum, 2 mois après l’accouchement. L'évolution de l'endométrite est
favorable. Elle vous donne des nouvelles rassurantes de sa fille qui sera sortante prochainement du service de pédiatrie.
Lors de la consultation, les tensions artérielles sont équilibrées, sans traitement, et le bilan biologique de contrôle que vous
aviez prescrit lors de sa sortie de la maternité est sans particularité. Mme A., ne souhaite absolument plus revivre toutes
ces complications et vous demande une ligature tubaire. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
A- son antécédent de césarienne n'est pas une contre indication à la stérilisation tubaire
C- elle doit être prévenue que la stérilisation définitive entrainera l'arrêt des règles
MedInterne_Mars2019_DP2
Une patiente de 72 ans est adressée en médecine Interne pour altération de l’état général et « faiblesse musculaire »
d’apparition récente. Dans ces antécédents on note une HTA essentielle traitée par enalapril 5 mg/j, une
hypercholestérolémie sous statine.
Depuis environ 2 mois, elle ressent une fatigue inhabituelle ainsi qu’une fatigabilité à l’effort. Elle a perdu environ 3 kgs avec
un appétit diminué, il n’y a pas eu de fièvre, ni de sueurs nocturnes ni de frissons ni de céphalées. Des examens faits en ville
2 semaines avant par son médecin généraliste ont montré une CRP à 52 mg/l, un fibrinogène à 6 g/l, des leucocytes à 12 G/L,
une hémoglobine à 10,2 g/dl, un VGM à 88 fl, et des plaquettes à 510 G/L. La radiographie thoracique et l’échographie
abdomino-pelvienne sont interprétées comme normales par le radiologue. Depuis une semaine est apparue une faiblesse au
niveau du pied droit avec une « tendance à se cogner le pied en montant le trottoir » et également une baisse de la force de
préhension aux 2 mains.
A l’examen physique, le poids est à 71 kgs (taille 170 cm), la patiente est apyrétique, la pression artérielle est à 160/90
mmHg, le pouls régulier à 88/min. L’auscultation cardio-pulmonaire, l'auscultation des axes artériels et la palpation des pouls
périphériques sont normaux.
On constate une abolition du réflexe achilléen à droite avec une baisse de la force musculaire cotée à 3 au niveau du releveur
du pied et du gros orteil et au niveau des muscles fibulaires (péroniers latéraux) à droite. Aux membres supérieurs, on note
un déficit dans les territoires ulnaires à 3 à gauche et 4 à droite.
L’examen cutané montre les lésions suivantes.
Quelle(s) lésion(s) dermatologique(s) parmi les suivantes vous semble(nt) le plus correspondre à l’aspect des lésions
cutanées ?
A- purpura
B- télangiectasies
C- angiomes stellaires
D- dermo-hypodermite
E- livedo
Question 2 Question à réponses multiples
De façon générale, quel(s) élément(s) parmi les suivants est (sont) évocateur(s) de purpura vasculaire ?
A- caractère infiltré
B- aspect nécrotique
E- lésions intra-buccales
Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est(sont) compatible(s) avec la description de l’atteinte
neurologique ?
A- neuropathie périphérique
C- mononeuropathie multiple
D- syndrome pyramidal
Le tableau est évocateur de mononeuropathie multiple. Quelle(s) maladie(s) systémique(s) est(sont) compatible(s) avec le
tableau clinique présenté par la patiente ?
C- artérite de Takayasu
D- vascularite cryoglobulinémique
E- polyangéite microscopique
Vous suspectez une vascularite primitive touchant les vaisseaux de petit calibre. Quel(s) examen(s) biologique(s)
demandez-vous dans cette hypothèse ?
A- créatininémie
B- recherche d’hématurie
La créatinine plasmatique est à 170 µmol/l, sur l’ECBU on note 10 hématies/mm3, la protéinurie sur échantillon est à 0,9 g/L
pour une créatininurie à 7 mmol/L. Vous suspectez sur la base de la présentation clinique une polyangéite microscopique.
Dans cette hypothèse, vous vous attendez à constater sur la biologie : (1 seule réponse attendue)
Dans l'attente des résultats immunologiques, vous proposez, dans l'immédiat, de réaliser :
Vous proposez une biopsie rénale. Quel(s) type(s) d’atteinte rénale serai(en)t attendu(s) dans ce contexte ?
Le diagnostic de polyangéite microscopique est confirmé. La patiente vous demande plus de précisions sur cette maladie.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
C- c’est une maladie qui est due à une inflammation de la paroi des vaisseaux
Vous décidez de débuter une corticothérapie par voie générale sous la forme initialement de perfusions intraveineuses de
méthylprednisolone en intraveineux chez la patiente.
Quel(s) élément(s) parmi les suivants fait (font) partie du bilan pré-thérapeutique ?
A- électrocardiogramme
B- bandelette urinaire
C- kaliémie
D- sérologie hépatite B
Sous corticothérapie et avant même l’adjonction d’un traitement complémentaire, on note après 8 jours un début
d’amélioration de la fonction rénale et une atténuation du purpura. Cependant, la patiente présente soudainement une
dyspnée avec une hémoptysie de faible abondance. La température est normale.
Quelle(s) complication(s) parmi les suivantes est (sont) à envisager en priorité ?
B- un cancer bronchopulmonaire
L’épisode d’hémorragie alvéolaire sans signes de gravité (PaO2 à 70 mmHg en air ambiant) vous conforte dans l’idée de la
nécessité d’adjoindre un autre traitement à la corticothérapie.
Laquelle (ou lesquelles) parmi les propositions ci-dessous est(sont) une (des) option(s) possible(s) ?
A- hydroxychloroquine
C- rituximab
D- interféron
E- ciclosporine
Question 13 Question à réponses multiples
La patiente ayant reçu initialement du cyclophosphamide en association à la corticothérapie, à quel(s) type(s) d’infection(s)
parmi les suivantes pouvant faire l’objet d’une prévention est-il particulièrement exposé ?
A- infections à pneumocoque
B- pneumocystose
C- leishmaniose
D- syphilis
E- histoplasmose
Neuf mois plus tard, la corticothérapie a été diminuée à 7,5 mg/j et il n’y a pas de signe d’activité de la vascularite.
La patiente vous pose la question de l’intérêt de la vaccination contre la grippe saisonnière, que lui répondez-vous ?
B- cette vaccination est très recommandée compte tenu de son âge et de son immunodépression
D- l'efficacité attendue du vaccin est plus faible chez elle compte tenu des traitements reçus
E- il n’y a pas de preuve que ce type de vaccin puisse déclencher de poussées de sa maladie
Question 15 Question à réponses multiples
Quelle(s) autre(s) mesure(s) parmi les suivantes est(sont) à envisager chez cette patiente sous corticoïdes dans le cadre
de la prise en charge thérapeutique ?
Quel(s) élément(s) de l'examen clinique vous oriente(nt) vers une masse médiastinale ?
E- splénomégalie
Question 2 Question à réponses multiples
A l’examen, elle présente une circulation veineuse collatérale de la partie supérieure du tronc, et la patiente ne peut rester
allongée. Vous faites réaliser une radio de thorax.
Que voyez-vous sur ce cliché ?
B- masse médiastinale
D- épanchement pericardique
La radio de thorax montre un élargissement du médiastin supérieur et un épanchement pleural gauche. La numération
formule sanguine est la suivante : Hb 11 g/dl ; VGM 83 fl ; plaquettes 510 G/l ; leucocytes 8,1 G/l ; polynucléaires
neutrophiles 4,9 G/l ; éosinophiles 0,2 G/l ; lymphocytes 2,5 G/l ; monocytes 0,5 G/l.
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) prenez-vous en urgence ?
D- héparinothérapie préventive
E- morphiniques en intraveineux
A- tuberculose
C- lymphome
E- adénocarcinome bronchique
A- biopsie ostéo-médullaire
Après la biopsie cervicale vous débutez en urgence une corticothérapie. Cette biopsie permet de porter le diagnostic de
lymphome B diffus à grandes cellules. Comment complétez-vous le bilan d'extension de ce lymphome ?
C- ponction lombaire
D- IRM cérébrale
Vous décidez en RCP d’un traitement par polychimiothérapie de type rituximab, doxorubicine, vindésine, cyclophosphamide
et prednisone (R-CHOP).
Quelle(s) complication(s) liée(s) au traitement pourriez-vous observer ? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- cytopénies
B- fibrose pulmonaire
C- hypothyroïdie
D- cardiomyopathie
E- mucite
Question 8 Question à réponses multiples
vous organisez une hospitalisation à domicile afin d’administrer une antibiothérapie par gentamicine et
A-
céfotaxime IV
B- vous lui dites de recontrôler le lendemain matin et de vous rappeler si la fièvre persiste
Devant ce tableau, quels signes de gravité recherchez vous? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- hémorragie conjonctivale
D- fièvre
La patiente est en bon état général, le statut OMS est estimé à 1. Le poids est à 66 kg, taille 1m 64. Pression artérielle
110/60 mmHg, température 37,2°C, pouls 80/mn, saturation en oxygène 97%.
L’examen clinique met en évidence des ecchymoses aux membres inférieurs et supérieurs et un purpura des chevilles. A
l'interrogatoire, vous retrouvez la notion de gingivorraies depuis plusieurs jours. Les aires ganglionnaires sont libres, il n'y a
pas d'hépatosplénomégalie. L’examen cardio-vasculaire et pulmonaire est sans particularité, ainsi que l’examen abdominal.
L’examen neurologique ne montre pas déficit sensitivomoteur, les paires crâniennes sont sans particularité.
Quelle étiologie vous parait la plus probable pour expliquer ces signes hémorragiques ?
B- myélodysplasie
D- maladie de Willebrand
E- déficit en facteur XI
Vous évoquez un purpura thrombopénique et vous demandez un hémogramme. Les premiers résultats de l'automate
montrent : leucocytes 3,9 G/l, hémoglobine 11,2 g/dl, volume globulaire moyen 85 fl, Concentration moyenne de
l'hémoglobine 31 g/dl, plaquettes 14 G/L. La formule machine montre polynucléaires neutrophiles 20%, éosinophiles 5%,
lymphocytes 65%, monocytes 6%, blastes 4%. La relecture du frottis est en cours.
Quels éléments de cet hémogramme peuvent vous faire remettre en question votre diagnostic ? (une ou plusieurs
réponses possibles)
A- hyperlymphocytose
B- monocytose
C- thrombopénie
D- neutropénie
E- 4% blastes
Question 4 Question à réponses multiples
La relecture de la formule sanguine par le biologiste confirme la formule et décrit les 4% de blastes : noyau bilobé, certains
avec de nombreux corps d’Auer regroupés en fagots.
Parmi les diagnostics suivants, lesquels vous paraissent possibles? (une ou plusieurs réponses possibles),
E- Syndrôme myélodysplasique
A ce stade quels examens sont indispensables pour la prise en charge de cette patiente ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
B- myélogramme
C- caryotype médullaire
Le diagnostic de leucémie aiguë promyélocytaire est fortement suspecté (présence de 20% de blastes + promyélocytes
dans la moelle).
Le bilan d’hémostase est le suivant :
Temps de Quick 18,8 s (Témoin 12,7 s)
Taux de prothrombine 44 % (Normale >70%)
Temps de céphaline activée : Témoin 33,0 s T.C.A. Patient 33,7 s (25-42)
Fibrinogène 0,91 g/l (normale [2-4])
Vous craignez une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
B- diminution du Facteur II
C- diminution du Facteur V
D- diminution du facteur X
Les D-Dimères sont >20 000 ng/ml. Tous les facteurs sont abaissés et les complexes solubles sont positifs. Quelle prise en
charge proposez-vous ?
A- infections
B- hémorragies
C- leucostase pulmonaire
D- hypercalcémie
E- hypokaliémie
ECNp mars 2019 DP2
Pondération 1
La patiente se plaint depuis maintenant 15 jours de lombalgie basse sans irradiation. Quel(s) élément(s) serai(ent) en
faveur d'une lombalgie commune ?
A- L'absence de fièvre
D- L'absence de radiculalgie
Pondération 1
Vous diagnostiquez une lombalgie commune (non symptomatique), non déficitaire, non hyperalgique. Quelle est votre prise
en charge initiale, diagnostique et thérapeutique ?
B- Scanner dorso-lombaire
C- Repos au lit
Pondération 1
Madame W. revient vous voir 2 mois plus tard. Alors que votre prise en charge initiale s'était avérée efficace, elle note
depuis 6 semaines une recrudescence progressive des douleurs lombaires avec une irradiation à la face antérieure de la
cuisse droite. Devant une lombo-cruralgie quel(s) est(sont) l'(es) élement(s) justifiant une prise en charge chirurgicale en
urgence ?
Pondération 1
Quel(s) type(s) et localisation(s) de hernie discale peu(ven)t entraîner un conflit disco-radiculaire en cas de lombocruralgie
L4 ?
Pondération 1
Votre patiente ne présente aucun symptôme nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence.
Une imagerie a été réalisée, voici une image scannographique en coupe axiale de niveau L4-L5 chez votre patiente. Quel
est votre diagnostic ?
A- Hernie discale foraminale gauche L4-L5
C- Spondylodiscite infectieuse
D- Arthrose zygapophysaire
E- Spondylarthrite ankylosante
Pondération 1
La patiente revient 10 ans plus tard pour d'autres problèmes de santé. L'année dernière, elle a présenté une fracture de
Pouteau-Colles du poignet gauche suite à une chute de sa hauteur.
Par ailleurs elle se plaint de douleurs au niveau de ses mains.
Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous formuler devant la photographie de ses mains ?
A- Une rhizarthrose avec déformation des pouces en Z
Pondération 1
Madame W. se plaint également d'une boiterie et de douleurs. Parmi les signes fonctionnels et d’examen clinique ci-
dessous, lequel( lesquels) pourrai(en)t être associé(s) à une coxarthrose installée ?
C- Un fauchage
D- Un steppage
Pondération 1
Elle a maintenant 79 ans, pèse toujours 65 kg. Elle revient consulter pour récidive de lombalgie. Cette lombalgie est
apparue brutalement, alors qu’elle jardinait, et la gêne dans ses activités de la vie quotidienne. Le paracétamol ne la
soulage que partiellement.
Voici ses radiographies du rachis lombaire face et profil : quel est votre diagnostic ?
A- Spondylarthrite ankylosante
B- Fracture vertébrale L3
C- Spondylodiscite L3-L4
D- Polyarthrite rhumatoïde
E- Radiographie normale
Question 9 Question à réponses multiples
Pondération 1
Dans le cadre d'une fracture vertébrale, quel(s) est(sont) le(s) critère(s) d'imagerie en faveur d’une fracture d’origine
maligne ?
Pondération 1
Vous avez identifié 2 fractures vertébrales, qui vous font évoquer une ostéopathie fragilisante, probablement une
ostéoporose post-ménopausique. Quel examen va permettre le diagnostic de l’ostéoporose ?
A- dosage de la vitamine D
B- scintigraphie osseuse
C- ostéodensitométrie
D- bilan phospho-calcique
Pondération 1
L’ostéodensitométrie montre une densité osseuse à 0.702 g/cm2 au col fémoral, avec T-Score à -2.8, 0.695 g/cm2 à la
hanche totale avec T-Score à -2.9 et n’est pas interprétable au rachis lombaire du fait des fractures de L3 et L4.
Quel(s) examen(s) biologique(s) devez-vous demander systématiquement en 1ère ligne dans le cadre du bilan
d’ostéopathie fragilisante ?
A- Un dosage de la 25 OH vitamine D3
C- Une calcémie
Pondération 1
Quel(s) facteur(s) de risque d'ostéoporose identifiez-vous chez cette patiente?
A- ménopause précoce
B- lombalgies chroniques
C- âge
Pondération 1
Votre bilan biologique est normal. Vous avez introduit un traitement par calcium 500 mg x 2/ jour et vitamine D 80.000 UI
par mois. Quel(s) autre(s) traitement(s) de l’ostéoporose post-ménopausique pouvez-vous proposer à votre patiente ?
Pondération 1
Votre patiente ne souhaite pas faire d’injection quotidienne pour traiter son ostéoporose. En accord avec elle, vous
instaurez un traitement par alendronate per os, en prise hebdomadaire, qui est un bisphosphonate. Quelle(s) précaution(s)
associez-vous systématiquement à ce traitement ?
B- L’association à du calcium quotidien pour atteindre un apport de l'ordre de 1 gramme par jour
La prise de l’alendronate le matin à jeun avec un grand verre d’eau du robinet, sans se recoucher ni
D-
manger dans la demi-heure qui suit
A l'examen clinique, la température est de 37,2°C, la fréquence cardiaque 135 bpm, la tension artérielle 97/65mmHg.
L'abdomen est distendu mais souple.
Pondération 1
Chez cet enfant, parmi les éléments cliniques suivants, lequel (lesquels) vous permettrai(en)t d’affirmer une
déshydratation ?
B- Amyotrophie
E- Cyanose
Pondération 1
Dans cette situation, quel est l'élément le plus pertinent pour évaluer l'état d'hydratation ?
A- Fréquence cardiaque
B- Poids
C- Périmètre brachial
E- Périmètre cranien
Question 3 Question à réponse unique
Pondération 1
Comment définissez-vous la perte de poids ?
Pourcentage calculé par la différence entre le poids antérieur et le poids du jour divisée par le poids du
D-
jour
Pourcentage calculé par la différence entre le poids antérieur et le poids du jour divisée par le poids
E-
antérieur
Pondération 1
Vous calculez une perte de poids inférieure à 5%.
Parmi les mesures thérapeutiques proposées, la(les)quelle(s) prescrivez-vous ?
Pondération 1
A l’examen de ses 9 mois, sa mère vous signale que ses changes sont de plus en plus rapprochés depuis plusieurs
mois. Récemment il est moins réactif et amaigri, son appétit est diminué également.
Pondération 1
Vous interrogez la mère sur l'alimentation de Léo lors des premiers mois de vie. Il buvait un lait infantile premier âge jusqu'à
l'âge de 6 mois. Les farines ont été introduites dans les biberons à l'âge de 5 mois. Actuellement, il boit un biberon de lait
de vache le matin avec céréales, à 10h il mange à la cuillère une compote et un biscuit mou, à midi, il prend des pots de
légumes et de viandes et un produit lacté, au goûter un biberon de lait de vache avec céréales et une compote, au diner
des pots de légumes et viande, et pour s'endormir, un biberon de lait de vache.
D- Biberon au coucher
Pondération 1
A l’examen clinique, la fréquence cardiaque est de 83 bpm, la tension artérielle 88/52 mmHg. L'enfant est pâle et
hypotonique. L’abdomen est météorisé, sans masse palpée.
Le reste de l’examen clinique est normal.
Parmi les propositions suivantes, quel est l'examen complémentaire le plus pertinent pour porter le diagnostic de
dénutrition chez cet enfant ?
A- Impédancemétrie
B- Albuminémie
C- Ferritinémie
Pondération 1
Quel diagnostic suspectez-vous en priorité ?
A- Mucoviscidose
B- Hyperthyroidie
D- Maladie de Crohn
E- Maladie coeliaque
Pondération 1
Vous suspectez donc une maladie coeliaque.
Parmi les stratégies diagnostiques suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) recommandée(s) en première intention pour
confirmer cette étiologie ?
E- Biopsie intestinale
Question 10 Question à réponses multiples
Pondération 1
Ces examens retrouvent :
IgA : 0,3 g/L ( normes 0,20- 0,6 g/L )
IgG : 4.2 g/L ( normes 2,2- 4,4 g/L )
IgM : 0,4 g/L ( normes 0,3 - 1 g/L )
IgA anti-transglutaminase : 340 UI/mL (normes <20 UI/mL)
Parmi les propositions suivantes, quels examens supplémentaires (une ou plusieurs réponses possibles) vous permettraient
de confirmer ce diagnostic de maladie coeliaque s'ils étaient positifs, et ainsi d’éviter le recours à la biopsie intestinale ?
A- IgA anti-gliadine
B- IgA anti-endomysium
C- HLA DQ2/DQ8
D- HLA B27
E- Anticorps anti-saccharomyces
Pondération 1
L’absence de HLA DQ2/DQ8 vous oblige à réaliser une biopsie intestinale pour confirmer le diagnostic de maladie coeliaque.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) du compte-rendu anatomopathologique est (sont) en faveur d’une
maladie coeliaque ?
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) pathologie(s) qui peu(ven)t être associée(s) à la maladie
coeliaque ?
A- Trisomie 21
B- Diabète de type I
C- Thyroidite auto-immune
D- Déficit en IgE
E- Syndrome de Turner
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) fera(ont) partie de votre prise en charge thérapeutique ?
C- Nutrition entérale
D- Nutrition parentérale
E- Education thérapeutique
Question 14 Question à réponses multiples
Pondération 1
Quel(s) aliment(s) de base doi(ven)t être retiré(s) de son alimentation ?
A- Blé
B- Seigle
C- Orge
D- Maïs
E- Riz
Pondération 1
Quel(s) résultat(s) attendez-vous sous régime d’exclusion du gluten ?
Pondération 3
Vous évoquez une pathologie en rapport avec son tabagisme. Quel(s) diagnostic(s) privilégiez-vous ?
A- Emphysème pulmonaire
C- Syndrome emphysème-fibrose
Pondération 1
Vous suspectez une BPCO post-tabagique avec emphysème pulmonaire. Que recherchez-vous sur l’épreuve fonctionelle
respiratoire ? (une ou plusieurs réponses possibles)
Pondération 3
Vous avez demandé une radiographie thoracique dans votre bilan. Quelle(s) anomalie(s) voyez-vous ?
B- Une cardiomégalie
C- Un épanchement pleural D
Pondération 2
Voici sa gazométrie en air ambiant:
pH 7,40
PaCO2 40mmHg
PaO2 65mmHg
HCO3- 26mmol/L
Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Pondération 2
La patiente a également bénéficié d'une EFR, quelle(s) anomalie(s) voyez-vous ?
A- Un trouble ventilatoire obstructif (TVO) réversible après bronchodilatateurs
D- Un trouble de diffusion
E- Un VEMS/CVF normal
Pondération 3
Vous avez conclu à un emphysème post-tabagique et débuté un traitement de fond par glycopyrronium (anticholinergique
de longue durée d'action) devant la distension pulmonaire et la dyspnée. Malheureusement la patiente ne revient pas aux
consultations suivantes et est perdue de vue.
Vous la revoyez 3 ans plus tard du fait d'une nouvelle agravation des symptômes avec une dyspnée au moindre effort.
Cliniquement l'auscultation est silencieuse, la SpO2 à 89% en air ambiant, l'IMC à 16kg/m2 et l'inspection trouve un
hippocratisme digital marqué. Il n'y a pas d'exacerbation aiguë en cours. Le tabagisme est poursuivi (20 cigarettes/j).
Voici sa nouvelle gazométrie:
pH 7,40
PaCO2 46 mmHg
PaO2 57 mmHg
HCO3- 28 mmol/L
Quel(s) autre(s) examen(s) peut(vent) vous aider à déterminer s’il existe une indication d’oxygénothérapie de longue durée
(OLD)?
B- Echographie cardiaque
C- Numération globulaire
D- Oxymétrie nocturne
Pondération 1
Vous avez débuté une OLD à un débit d'1L/min devant une SpO2 nocturne abaissée.
Quelques semaines plus tard, votre patiente se présente en consultation avec une dyspnée de repos. A l’examen il existe
une polypnée à 30/min avec une discrète cyanose. Vous notez des OMI prenant le godet et une turgescence des veines
jugulaires. Il n'y a pas de fièvre et les expectorations ne sont pas majorées et non purulentes. Quel(s) diagnostic(s)
est(sont) à évoquer en priorité ?
B- Exacerbation de BPCO
C- Embolie pulmonaire
D- Hypertension pulmonaire
E- Pneumopathie infectieuse
Pondération 1
Vous avez conclu à une poussée d'insuffisance ventriculaire droite sur hypertension pulmonaire débutante (PAPS 48
mmHg) dans le contexte d'insuffisance respiratoire chronique obstructive sévère et la patiente a été traitée efficacement
par diurétiques de l'anse. Elle est malheureusement réhospitalisée quelques semaines plus tard pour une dyspnée aiguë
fébrile (38,5°C). Son scanner thoracique est le suivant.
Quel(s) est(sont) le(s) propositions exactes ?
Pondération 1
L'évolution de la pneumonie est favorable sous antibiothérapie et elle peut regagner son domicile avec ses débits habituels
d'oxygène.
Trois mois plus tard, alors que vous êtes de garde, elle se présente aux urgences car elle ressent une douleur
basithoracique gauche survenue brutalement alorsqu'elle portait ses courses le matin même.
Depuis, elle se sent plus essoufflée malgré son oxygénothérapie habituelle, elle n'a pas présenté de fièvre, ni
d'expectoration purulente. La douleur est exacerbée à la toux et rythmée par la respiration. Ses constantes sont les
suivantes:
TA : 120/80 mmHg
FC : 110 bpm
FR : 22/min
SpO2 : 87% sous 1L d'O2
T=36,8°C
C- Des D-dimères
Pondération 1
Vous faites réaliser l'examen suivant.
Quelles sont les propositions justes concernant cet examen? (une ou plusieurs réponses possibles)
Pondération 1
Quel est votre diagnostic? (une ou plusieurs réponses possibles)
Pondération 1
À l'origine de ce pneumothorax, quel(s) mécanisme(s) physio-pathologique(s) est(sont) plausible(s) ?
B- Rupture de Blebs
E- Obstruction bronchique
Pondération 1
Vous completez votre examen clinique. Quels autres signes physiques pensez vous retrouver ? (une ou plusieurs réponses
possibles)
Pondération 1
A ce stade, quel(s) est(sont) le(les) traitement(s) possible(s) ?
A- Abstention thérapeutique
D- Drainage pleural
E- Aérosols de broncho-dilatateurs
Pondération 1
L'évolution est favorable après traitement. Quels conseils donnez vous à la patiente ? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- Arrêt du tabagisme
Pondération 1
Concernant la datation de la grossesse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
Pondération 1
Concernant le dépistage du diabète gestationnel, quel(s) examen(s) complémentaire(s) devez vous prescrire ?
A- glycémie à jeun
D- glycosurie
Pondération 1
La glycémie à jeun que vous avez demandée est normale. La surveillance clinique et échographique de la grossesse est
sans particularité jusqu’à la consultation de 28 SA, au cours de laquelle Mme A. vous signale une asthénie et des céphalées
intermittentes depuis une semaine. Sa tension artérielle est mesurée à 140/100 mmHg et est contrôlée au repos à 145/90
mmHg. La bandelette urinaire retrouve une croix de protéinurie, sans hématurie ni leucocyturie associée. Quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
Pondération 1
La patiente est hospitalisée en urgence. Le compte rendu résumé de l’échographie obstétricale réalisé à l’admission de la
patiente est le suivant :
« Le fœtus est en présentation céphalique avec une bonne vitalité fœtale, un placenta antéro-fundique normalement inséré
et un liquide amniotique en quantité normale. L’examen morphologique ne permet pas de mettre en évidence de
pathologie malformative. Selon les biométries fœtales, l’estimation du poids fœtal est de 980 grammes (7ème percentile).
Le doppler des artères utérines est pathologique de façon bilatérale, les dopplers fœtaux sont normaux. »
Vous comparez ce compte-rendu à celui réalisé à 22 SA et retrouvez une estimation du poids fœtal au 35ème percentile à
22 SA.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
Pondération 1
Vous avez admis Mme A. dans le service de surveillance des grossesses à risque dans la maternité de niveau III au sein de
laquelle vous exercez. Au service, les premières tensions artérielles sont les suivantes : 145/90 – 140/95 – 139/89 – 140/85.
La patiente ne décrit plus aucun signe fonctionnel d’HTA par ailleurs. Quel(s) élément(s) fait (font) partie de votre prise en
charge ?
Pondération 1
La protéinurie des 24h est à 0,75 g/24h et le bilan biologique initial est normal. Quels éléments doivent faire partie de votre
surveillance quotidienne ?
A- diurèse
B- ionogramme sanguin
C- biométries foetales
E- monitoring cardiotocographique
Pondération 1
Devant le tableau de prééclampsie modérée associée à un RCIU modéré, votre patiente bénéficie d’une surveillance
rapprochée dans votre unité d’hospitalisation.
Quelles complications propres à la prééclampsie peut-on redouter (une ou plusieurs propositions exactes) ?
A- HELLP syndrome
Pondération 1
Vous êtes appelé au chevet de Mme A. durant votre garde à 2h du matin. Votre patiente se plaint de douleurs abdominales
diffuses, de survenue brutale, associées à plusieurs épisodes de vomissements. A l’examen clinique, vous constatez une
tension artérielle à 180/100 mmHg, avec un utérus très tonique. La patiente vous signale également de petites
métrorragies de sang noir. Quel est votre diagnostic ?
B- placenta praevia
Pondération 1
Vous avez fait le diagnostic clinique d’hématome rétro-placentaire et le monitoring du RCF est normal. Quelle est votre prise
en charge ?
Pondération 1
Vous avez réalisé une césarienne en urgence qui a permis la naissance d’une fille de 1020 grammes, prise en charge par
l’équipe de réanimation néonatale compte-tenu de sa prématurité. Le bilan biologique sanguin que vous avez demandé
chez Mme A. 6h après la césarienne est en faveur d’un HELLP syndrome.
Quel(s) en est (sont) les anomalies?
A- cytolyse hépatique
B- présence de schizocytes
C- thrombopénie
D- augmentation de l´haptoglobine
Pondération 1
Au sixième jour de la césarienne, Mme A. présente une fièvre à 39°C. Votre examen clinique retrouve une cicatrice de
césarienne propre et souple. Il existe une forte douleur à la mobilisation utérine. L’examen mammaire est sans particularité
et la patiente ne rapporte pas de signes fonctionnels urinaires. Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) possible(s) ?
A- thrombophlébite pelvienne
B- endometrite aiguë
C- tranchées physiologiques
D- abcès pelvien
Pondération 1
Quelle est votre conduite à tenir devant ce tableau d’endométrite aiguë ?
Pondération 1
Vous revoyez Mme A. pour sa consultation du post-partum, 2 mois après l’accouchement. L'évolution de l'endométrite est
favorable. Elle vous donne des nouvelles rassurantes de sa fille qui sera sortante prochainement du service de pédiatrie.
Lors de la consultation, les tensions artérielles sont équilibrées, sans traitement, et le bilan biologique de contrôle que vous
aviez prescrit lors de sa sortie de la maternité est sans particularité. Mme A., ne souhaite absolument plus revivre toutes
ces complications et vous demande une ligature tubaire. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
A- son antécédent de césarienne n'est pas une contre indication à la stérilisation tubaire
C- elle doit être prévenue que la stérilisation définitive entrainera l'arrêt des règles
MedInterne_Mars2019_DP2
Une patiente de 72 ans est adressée en médecine Interne pour altération de l’état général et « faiblesse musculaire »
d’apparition récente. Dans ces antécédents on note une HTA essentielle traitée par enalapril 5 mg/j, une
hypercholestérolémie sous statine.
Depuis environ 2 mois, elle ressent une fatigue inhabituelle ainsi qu’une fatigabilité à l’effort. Elle a perdu environ 3 kgs avec
un appétit diminué, il n’y a pas eu de fièvre, ni de sueurs nocturnes ni de frissons ni de céphalées. Des examens faits en ville
2 semaines avant par son médecin généraliste ont montré une CRP à 52 mg/l, un fibrinogène à 6 g/l, des leucocytes à 12 G/L,
une hémoglobine à 10,2 g/dl, un VGM à 88 fl, et des plaquettes à 510 G/L. La radiographie thoracique et l’échographie
abdomino-pelvienne sont interprétées comme normales par le radiologue. Depuis une semaine est apparue une faiblesse au
niveau du pied droit avec une « tendance à se cogner le pied en montant le trottoir » et également une baisse de la force de
préhension aux 2 mains.
A l’examen physique, le poids est à 71 kgs (taille 170 cm), la patiente est apyrétique, la pression artérielle est à 160/90
mmHg, le pouls régulier à 88/min. L’auscultation cardio-pulmonaire, l'auscultation des axes artériels et la palpation des pouls
périphériques sont normaux.
On constate une abolition du réflexe achilléen à droite avec une baisse de la force musculaire cotée à 3 au niveau du releveur
du pied et du gros orteil et au niveau des muscles fibulaires (péroniers latéraux) à droite. Aux membres supérieurs, on note
un déficit dans les territoires ulnaires à 3 à gauche et 4 à droite.
L’examen cutané montre les lésions suivantes.
Pondération 1
Quelle(s) lésion(s) dermatologique(s) parmi les suivantes vous semble(nt) le plus correspondre à l’aspect des lésions
cutanées ?
A- purpura
B- télangiectasies
C- angiomes stellaires
D- dermo-hypodermite
E- livedo
Pondération 1
De façon générale, quel(s) élément(s) parmi les suivants est (sont) évocateur(s) de purpura vasculaire ?
A- caractère infiltré
B- aspect nécrotique
E- lésions intra-buccales
Question 3 Question à réponses multiples
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est(sont) compatible(s) avec la description de l’atteinte
neurologique ?
A- neuropathie périphérique
C- mononeuropathie multiple
D- syndrome pyramidal
Pondération 1
Le tableau est évocateur de mononeuropathie multiple. Quelle(s) maladie(s) systémique(s) est(sont) compatible(s) avec le
tableau clinique présenté par la patiente ?
C- artérite de Takayasu
D- vascularite cryoglobulinémique
E- polyangéite microscopique
Question 5 Question à réponses multiples
Pondération 1
Vous suspectez une vascularite primitive touchant les vaisseaux de petit calibre. Quel(s) examen(s) biologique(s)
demandez-vous dans cette hypothèse ?
A- créatininémie
B- recherche d’hématurie
Pondération 1
La créatinine plasmatique est à 170 µmol/l, sur l’ECBU on note 10 hématies/mm3, la protéinurie sur échantillon est à 0,9 g/L
pour une créatininurie à 7 mmol/L. Vous suspectez sur la base de la présentation clinique une polyangéite microscopique.
Dans cette hypothèse, vous vous attendez à constater sur la biologie : (1 seule réponse attendue)
Pondération 1
Dans l'attente des résultats immunologiques, vous proposez, dans l'immédiat, de réaliser :
Pondération 1
Vous proposez une biopsie rénale. Quel(s) type(s) d’atteinte rénale serai(en)t attendu(s) dans ce contexte ?
Pondération 1
Le diagnostic de polyangéite microscopique est confirmé. La patiente vous demande plus de précisions sur cette maladie.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
C- c’est une maladie qui est due à une inflammation de la paroi des vaisseaux
Pondération 1
Vous décidez de débuter une corticothérapie par voie générale sous la forme initialement de perfusions intraveineuses de
méthylprednisolone en intraveineux chez la patiente.
Quel(s) élément(s) parmi les suivants fait (font) partie du bilan pré-thérapeutique ?
A- électrocardiogramme
B- bandelette urinaire
C- kaliémie
D- sérologie hépatite B
Pondération 1
Sous corticothérapie et avant même l’adjonction d’un traitement complémentaire, on note après 8 jours un début
d’amélioration de la fonction rénale et une atténuation du purpura. Cependant, la patiente présente soudainement une
dyspnée avec une hémoptysie de faible abondance. La température est normale.
Quelle(s) complication(s) parmi les suivantes est (sont) à envisager en priorité ?
B- un cancer bronchopulmonaire
Pondération 1
L’épisode d’hémorragie alvéolaire sans signes de gravité (PaO2 à 70 mmHg en air ambiant) vous conforte dans l’idée de la
nécessité d’adjoindre un autre traitement à la corticothérapie.
Laquelle (ou lesquelles) parmi les propositions ci-dessous est(sont) une (des) option(s) possible(s) ?
A- hydroxychloroquine
C- rituximab
D- interféron
E- ciclosporine
Question 13 Question à réponses multiples
Pondération 1
La patiente ayant reçu initialement du cyclophosphamide en association à la corticothérapie, à quel(s) type(s) d’infection(s)
parmi les suivantes pouvant faire l’objet d’une prévention est-il particulièrement exposé ?
A- infections à pneumocoque
B- pneumocystose
C- leishmaniose
D- syphilis
E- histoplasmose
Pondération 1
Neuf mois plus tard, la corticothérapie a été diminuée à 7,5 mg/j et il n’y a pas de signe d’activité de la vascularite.
La patiente vous pose la question de l’intérêt de la vaccination contre la grippe saisonnière, que lui répondez-vous ?
B- cette vaccination est très recommandée compte tenu de son âge et de son immunodépression
D- l'efficacité attendue du vaccin est plus faible chez elle compte tenu des traitements reçus
E- il n’y a pas de preuve que ce type de vaccin puisse déclencher de poussées de sa maladie
Question 15 Question à réponses multiples
Pondération 1
Quelle(s) autre(s) mesure(s) parmi les suivantes est(sont) à envisager chez cette patiente sous corticoïdes dans le cadre
de la prise en charge thérapeutique ?
Pondération 1
Quel(s) élément(s) de l'examen clinique vous oriente(nt) vers une masse médiastinale ?
E- splénomégalie
Pondération 1
A l’examen, elle présente une circulation veineuse collatérale de la partie supérieure du tronc, et la patiente ne peut rester
allongée. Vous faites réaliser une radio de thorax.
Que voyez-vous sur ce cliché ?
B- masse médiastinale
D- épanchement pericardique
Pondération 1
La radio de thorax montre un élargissement du médiastin supérieur et un épanchement pleural gauche. La numération
formule sanguine est la suivante : Hb 11 g/dl ; VGM 83 fl ; plaquettes 510 G/l ; leucocytes 8,1 G/l ; polynucléaires
neutrophiles 4,9 G/l ; éosinophiles 0,2 G/l ; lymphocytes 2,5 G/l ; monocytes 0,5 G/l.
Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) prenez-vous en urgence ?
D- héparinothérapie préventive
E- morphiniques en intraveineux
Pondération 1
Quel diagnostic vous parait le plus probable chez cette patiente?
A- tuberculose
C- lymphome
E- adénocarcinome bronchique
Pondération 1
Vous évoquez un lymphome. Quel(s) examen(s) permet(tent) d'apporter un diagnostic de certitude ?
A- biopsie ostéo-médullaire
Pondération 1
Après la biopsie cervicale vous débutez en urgence une corticothérapie. Cette biopsie permet de porter le diagnostic de
lymphome B diffus à grandes cellules. Comment complétez-vous le bilan d'extension de ce lymphome ?
C- ponction lombaire
D- IRM cérébrale
Pondération 1
Vous décidez en RCP d’un traitement par polychimiothérapie de type rituximab, doxorubicine, vindésine, cyclophosphamide
et prednisone (R-CHOP).
Quelle(s) complication(s) liée(s) au traitement pourriez-vous observer ? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- cytopénies
B- fibrose pulmonaire
C- hypothyroïdie
D- cardiomyopathie
E- mucite
Pondération 1
Vous êtes son médecin généraliste.
A J11 du 2ème cycle de chimiothérapie, la patiente vous appelle de son domicile car elle est fébrile avec plusieurs pics à 39°
et des frissons. L’hémogramme réalisé le jour même montre : leucocytes 0,5 G/L, plaquettes 45 G/L et hémoglobine 6,5
g/dL. Que faites-vous ?
vous organisez une hospitalisation à domicile afin d’administrer une antibiothérapie par gentamicine et
A-
céfotaxime IV
B- vous lui dites de recontrôler le lendemain matin et de vous rappeler si la fièvre persiste
Pondération 1
Devant ce tableau, quels signes de gravité recherchez vous? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- hémorragie conjonctivale
D- fièvre
Pondération 1
La patiente est en bon état général, le statut OMS est estimé à 1. Le poids est à 66 kg, taille 1m 64. Pression artérielle
110/60 mmHg, température 37,2°C, pouls 80/mn, saturation en oxygène 97%.
L’examen clinique met en évidence des ecchymoses aux membres inférieurs et supérieurs et un purpura des chevilles. A
l'interrogatoire, vous retrouvez la notion de gingivorraies depuis plusieurs jours. Les aires ganglionnaires sont libres, il n'y a
pas d'hépatosplénomégalie. L’examen cardio-vasculaire et pulmonaire est sans particularité, ainsi que l’examen abdominal.
L’examen neurologique ne montre pas déficit sensitivomoteur, les paires crâniennes sont sans particularité.
Quelle étiologie vous parait la plus probable pour expliquer ces signes hémorragiques ?
B- myélodysplasie
D- maladie de Willebrand
E- déficit en facteur XI
Pondération 1
Vous évoquez un purpura thrombopénique et vous demandez un hémogramme. Les premiers résultats de l'automate
montrent : leucocytes 3,9 G/l, hémoglobine 11,2 g/dl, volume globulaire moyen 85 fl, Concentration moyenne de
l'hémoglobine 31 g/dl, plaquettes 14 G/L. La formule machine montre polynucléaires neutrophiles 20%, éosinophiles 5%,
lymphocytes 65%, monocytes 6%, blastes 4%. La relecture du frottis est en cours.
Quels éléments de cet hémogramme peuvent vous faire remettre en question votre diagnostic ? (une ou plusieurs
réponses possibles)
A- hyperlymphocytose
B- monocytose
C- thrombopénie
D- neutropénie
E- 4% blastes
Pondération 1
La relecture de la formule sanguine par le biologiste confirme la formule et décrit les 4% de blastes : noyau bilobé, certains
avec de nombreux corps d’Auer regroupés en fagots.
Parmi les diagnostics suivants, lesquels vous paraissent possibles? (une ou plusieurs réponses possibles),
E- Syndrôme myélodysplasique
Pondération 1
A ce stade quels examens sont indispensables pour la prise en charge de cette patiente ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
B- myélogramme
C- caryotype médullaire
Pondération 1
Le diagnostic de leucémie aiguë promyélocytaire est fortement suspecté (présence de 20% de blastes + promyélocytes
dans la moelle).
Le bilan d’hémostase est le suivant :
Temps de Quick 18,8 s (Témoin 12,7 s)
Taux de prothrombine 44 % (Normale >70%)
Temps de céphaline activée : Témoin 33,0 s T.C.A. Patient 33,7 s (25-42)
Fibrinogène 0,91 g/l (normale [2-4])
Vous craignez une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
B- diminution du Facteur II
C- diminution du Facteur V
D- diminution du facteur X
Pondération 1
Les D-Dimères sont >20 000 ng/ml. Tous les facteurs sont abaissés et les complexes solubles sont positifs. Quelle prise en
charge proposez-vous ?
Pondération 1
Quelle(s) complication(s) vitale(s) craignez-vous chez cette patiente ?
A- infections
B- hémorragies
C- leucostase pulmonaire
D- hypercalcémie
E- hypokaliémie
Chez ce patient, quelle étiologie évoquez-vous en premier lieu pour expliquer le déséquilibre du diabète ?
A- un cancer du pancréas
A- cancer du pancréas
B- hyperthyroïdie
C- carence en insuline
E- malabsorption digestive
Question 3 Question à réponses multiples
Le dernier bilan sanguin montre une créatininémie à 142 µmol/L, soit un débit de filtration glomérulaire de 47 ml/min/1,73
m². Le ionogramme sanguin est normal. Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) demandez-vous pour orienter le
diagnostic étiologique de cette insuffisance rénale modérée ?
A- échographie rénale
B- scanner abdominal
C- dosage d’albuminurie
D- recherche d’hématurie
Le bilan néphrologique est en faveur d’une glomérulopathie diabétique. L'enregistrement de la pression artérielle sur 24
heures montre des pressions artérielles diastoliques comprises entre 88 et 93 mmHg, et des systoliques comprises entre
152 et 165 mmHg. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) peu(ven)t être utilisée(s) chez ce patient
pour améliorer le contrôle tensionnel ?
C- restriction protéique
L’examen ophtalmologique montre une rétinopathie proliférante sévère et un œdème maculaire bilatéral. Quelle(s)
est(sont) la(es) complication(s) possible(s) de cette rétinopathie ?
B- hémorragie intra-vitréenne
C- glaucome néo-vasculaire
Parmi les traitements suivants, le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) d’améliorer le pronostic de cette rétinopathie?
A l'examen clinique, on note une abolition bilatérale des réflexes achilléens et rotuliens et une diminution de la sensibilité
épicritique et proprioceptive des deux pieds. Les pouls des membres inférieurs sont bien perçus, il n'y a pas de souffle
vasculaire. Le reste de l'examen est normal.
Concernant les anomalies de l'examen des membres inférieurs de ce patient, quelle(s) est(sont) la(es) proposition(s)
exacte(s) ?
Il n'a pas été trouvé de cause spécifique au déséquilibre glycémique de ce patient. Quelle est la mesure thérapeutique la
plus appropriée pour améliorer son contrôle glycémique ?
B- chirurgie bariatrique
C- insulinothérapie associant un analogue rapide avant chaque repas et un analogue lent au coucher
Vous avez mis en place une insulinothérapie par 4 injections quotidiennes. Quel(s) peut(vent) être l'(les) effet(s) associé(s)
à ce traitement à court terme ?
A- aggravation de la rétinopathie
B- hypoglycémies
C- reprise de poids
D- hyperkaliémie
Question 10 Question à réponses multiples
La diarrhée chronique de ce patient évoque une neuropathie végétative. Quel(s) symptôme(s) recherchez-vous pour étayer
cette hypothèse?
A- hypersudation
B- vomissements post-prandiaux
D- anéjaculation
E- bradycardie nocturne
Ce patient n'a pas de symptôme d'ischémie myocardique mais est à haut risque cardio-vasculaire. Quelle(s) exploration(s)
peu(ven)t être utile(s) pour dépister une ischémie myocardique silencieuse dans ce contexte ?
A- ECG de repos
C- coronarographie diagnostique
Le bilan lipidique est le suivant : cholestérol total 7 mmol/L (2.70 g/L), triglycérides 2.7 mmol/L (2.40 g/L), HDL cholestérol
0.8 mmol/L (0.30 g/L), LDL cholestérol 4,6 mmol/L (1.80 g/L). Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) thérapeutique(s)
recommandée(s) ?
A- prescription d'ezétimibe
Parmi les propositions suivantes, quel(s) objectif(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) souhaitable(s) chez ce patient ?
Vous revoyez le patient trois mois après sa sortie. Il a pris 5 kg. L’HbA1c est à 8,5% sous 30 unités d’analogue lent et 10
unités d’analogue rapide avant chaque repas. Voici son carnet glycémique des 4 derniers jours (glycémies exprimées en
g/L):
Réveil Matinée Déjeuner Après-midi Dîner Coucher
Lundi 1,80 0,62 2,12 1,86
Mardi 1,63 0,75 2,34 2,10
Mercredi 2,01 1,10 1,65 2,56
Jeudi 1,43 1,54
Que lui conseillez-vous ?
Quel(s) facteur(s) de risque pour un trouble psychique de la grossesse et du post partum retrouvez vous dans cette
situation?
B- déni de grossesse
D- isolement social
Mme M. vous explique que depuis sa dernière rupture il y a 3 ans d'une relation longue de 7 ans, elle a des difficultés à
s'engager. De plus, depuis cette rupture, elle accorde difficilement sa confiance aux hommes et se décrit comme méfiante
et rapidement jalouse.
Quel type de trouble de la personnalité pouvez vous évoquer ?
A- aucun
B- borderline
C- phobique
D- passive-agressive
E- paranoïaque
Question 3 Question à réponse unique
Vous revoyez Mme M. 3 semaines plus tard. La grossesse est maintenant à 20 semaines (22 SA) et l'échographie ne
montre aucune anomalie foetale. Vous n'avez pas retrouvé d'argument en faveur d'un trouble de personnalité borderline.
Sur les conseils de sa gynécologue, Mme M. a pris rendez avec la psychologue de la maternité et la voit toutes les
semaines. Elle vous dit pouvoir commencer à s'imaginer élever un enfant, mais elle est très inquiète de ne pas savoir s'en
occuper.
Elle vous demande si vous connaissez des professionnels qui pourront l'aider et la conseiller pour s'occuper de l'enfant
lorsqu'elle sortira de la maternité.
Vers quelle structure pouvez vous l'orienter ?
La grossesse de Mme M. s'est bien déroulée. Elle a pris contact avec l'équipe de Protection Materno Infantile (PMI) qui a
prévu des visites à domicile de puericultrice et sage femme en post partum. La PMI a également placé Mme M. prioritaire
pour une place en crèche. Enfin, la mère de la patiente est venue habiter avec elle pour l'aider le temps nécessaire.
Un matin, vous recevez un appel de Mme M au cabinet. Elle est à la maternité et vous informe qu'elle est très heureuse de
la naissance il y a 3 jours de la petite Elsa, 2.9kg, 49 cm, en forme après un accouchement non compliqué.
Elle vous dit ne pas avoir dormi correctement depuis 3 jours et pleure sans discontinuer depuis une heure. Elle vous dit
aussi qu'elle adore sa fille mais qu'elle n'arrivera jamais à s'en occuper. Elle se reprend la minute suivante en vous disant
que l'allaitement marche très bien et qu'elle fait tout ce qu'il faut pour être une bonne mère, avant de s'effondrer en larme à
nouveau en avouant qu'elle a peur que sa fille se noie dans son premier bain tout à l'heure.
Quel diagnostic évoquez vous ?
A- aucun
Quelques jours après cet appel, l'équipe de la maternité vous contacte pour vous informer que Mme M. a pu se reposer et
va mieux, elle a pu rentrer au domicile avec sa mère et un suivi par la PMI.
Deux mois plus tard, vous revoyez la patiente à votre cabinet pour les premières vaccinations de la petite Elsa. L'examen
de l'enfant est normal mais vous trouvez Mme M. ralentie et fatiguée.
Quel(s) élément(s) recherchez vous en faveur d'un épisode dépressif caractérisé du post partum?
A- anhédonie
B- akinésie
C- bradypsychie
D- hyporexie
E- tristesse
Mme M. vous confirme que depuis 3 semaines elle dort mal et mange moins. Elle se sent triste et très ralentie et a du mal
à prendre du plaisir dans les moments d'échange avec sa fille. Les tâches au quotiden deviennent difficiles et elle en oublie
certaines.
Au moment de la vaccination, la petite Elsa pleure et Mme M. semble désemparée. Elle appelle alors sa mère en salle
d'attente, qui vient calmer l'enfant.
La mère de la patiente vous explique que tout se passait bien à la sortie de la maternité et que Mme M. avait beaucoup
appris de la puéricultrice de PMI. Mais il y a 2 semaines, la petite Elsa a eu des coliques et Mme M. n'a plus pu dormir
plusieurs jours. Depuis la mère trouve Mme M. ralentie, distraite, irritable et l'a entendue pleurer dans sa chambre. Elle a
arrêté l'allaitement et demande à sa mère d'être avec elle pour les biberons et le bain.
La patiente reprend la parole : " Vous voyez Docteur, je suis une mauvaise mère, ma fille mérite mieux que moi".
Quels éléments sémiologiques en faveur d'un épisode dépressif caractérisé du post partum retrouvez vous dans cette
observation ?
A- anhédonie
B- apragmatisme
C- athymie
D- clinophilie
E- dévalorisation
Question 7 Question à réponses multiples
Le risque suicidaire de Mme M. est faible. Elle a songé une fois à mettre fin à ses jours mais refuse que sa fille soit orpheline
et pense que vous pouvez l'aider à aller mieux.
Avant de poser le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé du post-partum, quel examen biologique vous semble
nécessaire ? (une seule réponse attendue)
A- aucun examen
D- phosphatémie
E- TSH
Question 9 Question à réponses multiples
Le bilan biologique est normal. Vous posez le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé du post partum.
En concertation avec Mme M, la PMI et la psychologue de la maternité, vous envisagez une hospitalisation en unité mère-
enfant. La psychologue lui propose également un rendez vous avec le psychiatre attaché à la maternité.
Toutefois, ce psychiatre ne peut la recevoir avant trois semaines et le délai d'attente pour l'unité mère-enfant est de 5
semaines. Dans l'intervalle, Mme M préfère rester à la maison pour ne pas être séparée de sa fille. La mère et deux soeurs
s'engagent à rester présentes et la PMI à rapprocher les visites à domicile. Ce dispositif vous semble rassurant, d'autant
plus que la petite Elsa a un développement normal.
Quel(s) traitement(s) pouvez vous proposer à Mme M. dès maintenant?
A- aripiprazole
B- escitalopram
C- fluoxétine
D- lithium
E- risperidone
Vous choisissez avec Mme M. un traitement par fluoxetine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine.
Quel examen complémentaire est indispensable avant la mise en place de ce traitement ?
A- aucun
B- bilan hépatique
C- électrocardiogramme
D- natrémie
Dix jours après le début du traitement, la mère de Mme M. vous appelle. Sa fille a rapidement été améliorée par le
traitement, a pu reprendre en main les tâches ménagères et a même commencé un album photo pour la petite Elsa.
Mais depuis quatre jours, la mère trouve que Mme M. "en fait trop" : elle fait le ménage tous les jours, des petits pots pour
bébé la nuit et regarde tous les tutoriels de puériculture. Cette nuit, elle a réveillé sa fille pour lui faire essayer un des
nombreux achats faits sur internet ces derniers jours. Inquiète de ce comportement, la mère de Mme M. a confié ce matin
l'enfant à une des soeurs au pretexte d'une ballade. Elle vous demande si vous pouvez venir au domicile examiner sa fille,
en vous expliquant que celle-ci a refusé de venir, disant qu'elle se sentait très bien.
Arrivé au domicile, Mme M. ne tient pas en place et parle très vite. Elle vous remercie pour votre traitement et se dit très
heureuse. Elle a réalisé à quel point sa fille avait du potentiel et envisage des concours de beauté maman-bébé. Elle vous
montre quelques photos puis vous parle successivement de son retour de couche, de ses petits pots pour bébé et de vos
yeux qu'elle trouve très beaux.
Quel(s) élément(s) séméiologique(s) caractéristique(s) d'un épisode maniaque retrouvez vous dans cette observation ?
A- affabulations
B- diffluence
C- logorrhée
D- mégalomanie
E- schizophasie
Vous suspectez un épisode maniaque et proposez à Mme M. de commander une ambulance pour les urgences afin qu'elle
soit hospitalisée après un bilan somatique.
La patiente refuse votre proposition, vous affirme qu'elle va très bien, s'agite et demande à sa mère de faire revenir Elsa
immédiatement.
Parmi les traitements suivants présents dans votre malette de visite à domicile, le(s)quel(s) pouvez vous utiliser dans
l'immédiat pour Mme M ?
A- flumazénil
B- diazepam
C- loxapine
D- propanolol
E- zolpidem
Question 13 Question à réponse unique
Mme M. a refusé tout traitement, mais avec l'aide des pompiers vous avez pu administrer 10 mg de diazépam et 50 mg de
loxapine par voie intra musculaire et elle est maintenant sédatée. La mère, inquiète, vous demande si sa fille peut être
hospitalisée et s'engage à s'occuper de la petite Elsa avec ses autres filles.
Quel type de prise en charge prévoyez vous pour Mme M. ?
A- ambulatoire
B- hospitalisation libre
Deux semaines plus tard, la mère de Mme M. revient vous voir au cabinet. Mme M. est toujours hospitalisée, elle va mieux
et est plus cohérente. Elle peut voir la petite Elsa depuis quelques jours, une heure par jour dans une salle dédiée de
l'hôpital en présence de la famille et d'un soignant. Mme M. a expliqué à sa mère qu'elle souffrait selon les psychiatres de
bipolarité et qu'elle devait prendre un traitement par lithium.
La mère de Mme M. vous dit avoir peur qu'avec ce médicament sa fille ne devienne "un légume" comme d'autres patients
apercus à l'hôpital. Elle craint que sa fille ne puisse plus s'occuper de la petite Elsa ou reprendre le travail.
Elle a toute confiance en vous et vous demande votre avis sur ce traitement.
Quels sont les effets secondaires indésirables fréquents du lithium, dans la fourchette thérapeutique?
A- nausées
B- sédation
C- syndrome métabolique
D- tremblements
E- troubles de la vigilance
Question 15 Question à réponses multiples
Vous revoyez Mme M. 5 mois plus tard. Après l'hospitalisation en service de psychiatrie, elle a été transférée avec la petite
Elsa dans l'unité mère enfant vers laquelle vous l'aviez adressé initialement. Elle a maintenant reprit le travail à mi-temps et
vit seule avec la petite Elsa, qui est en crèche la journée.
Elle a bien compris ce qu'était le trouble bipolaire et est satisfaite de son traitement par lithium, qu'elle tolère bien et qu'elle
souhaite poursuivre aussi longtemps que possible pour "éviter de revivre cela".
Quels examens prevoyez vous pour surveiller la tolérance du lithium au long cours?
Parmi les propositions suivantes concernant le trouble de la marche de la patiente, la(es)quelle(s) est(sont) vraie(s) ?
A- fauchage
B- steppage
C- ataxie talonnante
E- marche dandinante
Question 2 Question à réponses multiples
Quel(s) élément(s) de l'examen neurologique permettraient de caractériser le syndrome responsable des symptômes chez
cette patiente ?
B- l'étude de la sensibilité
E- l'examen du langage
La patiente se plaint également de paresthésies diffuses du membre inférieur droit. Vous trouvez une apallesthésie à la
malléole droite avec erreur au sens de position du gros orteil à droite et une instabilité à la manœuvre de Romberg. La
pallesthésie est normale par ailleurs et la sensibilité au tact grossier est normale aux 4 membres. Au vu des autres signes
présentés par la patiente, quel(s) syndrome(s) moteur(s) peu(ven)t expliquer le déficit ?
C- syndrome polyneuropathique
D- syndrome myasthénique
E- syndrome myogène
Vous suspectez une atteinte médullaire et demandez une IRM médullaire : coupe sagittale pondérée en T2 (haut à
gauche), sagittale pondérée en T1 après ingestion de gadolinium(haut à droite) et coupe axiale (image du bas).
Que montre cette IRM ?
D- une syringomyélie
Question 5 Question à réponses multiples
Il s'agit d'une myélite dorsale. Quelle(s) pathologie(s) pourrai(en)t être responsable d'une telle atteinte ?
A- une neurosarcoïdose
D- un électromyogramme
E- un bilan uro-dynamique
L'IRM cérébrale est normale. L'analyse du LCR ne montre pas de cellule, une protéinorachie normale, la présence d'une
synthèse intrathécale d'immunoglobulines. Le bilan biologique standard est normal. Quel diagnostic retenez vous ?
C- myélite inflammatoire
D- myélite bactérienne
E- infarctus médullaire
Question 8 Question à réponses multiples
B- un traitement immunosuppresseur
Cette patiente est revue en consultation 3 mois plus tard après avoir reçu 3 perfusions de methylprednisolone. Son déficit
neurologique a complétement régressé, elle peut de nouveau marcher et courir normalement. Elle se pose de nombreuses
questions sur sa pathologie, laquelle/lesquelles de ces affirmations est/sont vraie(s) ?
Six mois plus tard, cette patiente vient de nouveau consulter aux urgences pour une diplopie binoculaire. L'examen
oculomoteur montre une paralysie de l'adduction de l'oeil gauche et une limitation de l'abduction de l'oeil droit avec des
secousses nystagmiques monoculaires droites. L'élévation et l'abaissement se font normalement ainsi que la convergence.
Les pupilles sont symétriques et réactives à la lumière, il n'y a pas de ptosis. Quel syndrome faut il évoquer ?
B- paralysie du VI droit
C- ophtalmoplégie supranucléaire
E- paralysie du VI gauche
Vous suspectez une ophtalmoplégie internucléaire gauche et demandez une IRM cérébrale. A quel niveau sera située la
lésion causale ?
Voici l'IRM cérébrale de la patiente (en T1 après injection de gadolinium à gauche et coupe axiale pondérée en FLAIR à
droite). Vous évoquez une sclérose en plaques.
Sa fille unique vous explique que depuis le décès de son père il y a 3 ans, sa mère a présenté des troubles du sommeil et fait
régulièrement des crises d’angoisse. De plus, depuis 6 mois, elle trouve que le comportement de sa mère a changé. Elle
peine à enregistrer de nouvelles informations, il faut lui répéter les choses plusieurs fois. Elle oublie ses rendez vous chez le
médecin et a réduit ses activités de loisirs. Elle pense que sa mère se trompe dans la prise de ses médicaments car les
boites s’accumulent.
Mme R. avoue avoir plus de mal qu’avant à rester concentrée et elle est consciente de ses oublis. Elle explique surtout ne
plus avoir d’appétit et être dégoutée par les aliments. Elle mange moins et en oublie ses médicaments. Elle explique avoir
perdu 10 kg en 6 mois mais ne s’en inquiète pas car son transit s'est modifié, avec l'apparition de diarrhées. Elle se sent
également très fatiguée et rapporte plusieurs malaises ces dernières semaines.
Quel(s) test(s) est(sont) nécessaire(s) lors de l'évaluation gériatrique que vous souhaitez réaliser ?
Dans le cadre de troubles mnésiques, quel(s) test(s) permet(tent) de contrôler l'encodage mnésique ?
C- un test de l’horloge
A- Capacité à s'habiller
C- Capacité à s'alimenter
C- maladie d’Alzheimer
D- démence mixte
Vous retenez l’hypothèse d’un trouble neurocognitif majeur débutant. En raison de l'amaigrissement de la patiente, vous
décidez d’hospitaliser la patiente pour réalisation d’explorations complémentaires. Le poids est de 45 kg et le bilan
biologique à l’admission retrouve :
Leucocytes 9 G/L, hémoglobine 10,8 G/L, VGM 75 fl, plaquettes 450 G/L,
Na 147 mmol/L, K 4,7 mmol/L, créatinine 100 µmol/L soit une clairance mesurée selon Cockroft à 30 ml/min, protides 65
g/l, ferritine 5 µg/L, CRP 15 mg/L,
HbA1c 5.5 %, albumine 29 g/L, TSH 1,2 mUI/L (N 0.4-4).
Concernant les malaises rapportés par la patiente, qu'elle est incapable de décrire précisément, quelle(s) hypothèse(s)
faites-vous concernant leur étiologie à ce stade ?
A- hypoglycémie
B- hypotension orthostatique
C- épilepsie
D- AIT à répétition
E- anxiété
Vous retenez l'hypothèse probable des hypoglycémies pour expliquer les malaises de la patiente. La patiente va bien, sa
glycémie est à 0,9 g/L. Quelle(s) mesure(s) mettez vous en place dans l'immédiat pour corriger ce trouble métabolique ?
B- arrêt du gliclazide
C- hydratation
D- injection de glucagon
A- interaction médicamenteuse
C- anorexie
D- anémie
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) vous paraiss(ent) nécessaire(s) pour explorer cette altération de l’état général et les
anomalies biologiques ?
A- IRM cérébrale
B- TDM thoraco-abdomino-pelvienne
C- Coloscopie
D- Scintigraphie thyroïdienne
Les différents examens retrouvent une tumeur colique droite T2N0M0. Mme R se sent bien mais elle intègre difficilement le
diagnostic. Les glycémies capillaires se sont normalisées depuis l’arrêt de l’antidiabétique oral et elle ne présente plus de
déshydratation. Les prises alimentaires sont cependant encore très faibles et la patiente explique qu’elle n’a pas faim. Elle
souhaite rentrer à son domicile.
Qu’envisagez-vous pour la suite ?
D- institutionnalisation en EHPAD
Quel(s) critère(s) parmi les suivant(s) permet(tent) de dire que l'état nutritionnel selon l'HAS de cette patiente correspond à
une dénutrition sévère ?
A- albuminémie 29 g/L
Dans l'hypothèse d'une chirurgie colique, quelle mesure parmi les suivantes envisagez-vous pour la prise en charge de
cette dénutrition ?
D- nutrition parentérale
Malgré vos explications sur le bénéfice que ce traitement pourrait lui apporter, Il est décidé, en accord avec la patiente et sa
fille, de ne pas débuter de nutrition entérale. Mme R rentre finalement à son domicile dans l’attente des prochains examens
avec des compléments nutritionnels oraux et un arrêt du gliclazide.
Une semaine plus tard, le maintien à domicile est devenu impossible. Mme R déambule dans la rue, sort la nuit et n’ouvre
plus à ses aides ménagères. Elle est complètement désorientée et son discours est incohérent. Sa fille l’a retrouvée
baignant dans ses urines alors qu’elle n’avait jamais eu de troubles sphinctériens. Vous prenez la patiente dans votre unité.
A la prise en charge, la patiente est agitée, elle est anxieuse, présente des troubles attentionnels, avec des fluctuations. La
température est à 38°C, la pression artérielle à 165/85 mmHg, la fréquence cardiaque à 85/min. Vous retrouvez une
nouvelle perte de poids de 2 kg, L'examen neurologique est normal, sans signe focal, sans déficit sensitivomoteur, sans
syndrome pyramidal.
Quelle hypothèse parmi les suivantes évoquez-vous en priorité ?
C- syndrome confusionnel
D- méningo-encéphalite
E- épisode anxieux
Question 13 Question à réponses multiples
Vous retenez le diagnostic de syndrome confusionnel. Quel(s) facteur(s) a(ont) pu contribuer à sa survenue chez cette
patiente ?
A- âge de la patiente
B- arrêt du bromazepam
C- récidive hypoglycémie
D- dénutrition
E- infection intercurrente
Vous avez confirmé le diagnostic d'infection, la patiente présentant une pneumonie évoluant favorablement sous
amoxicilline-acide clavulanique. Le chirurgien digestif vous informe qu’une prise en charge chirurgicale est possible et qu’il
n’y pas de contre indication à l’intervention, mais souhaite votre avis gériatrique car il craint que la chirurgie n'aggrave les
troubles cognitifs de cette patiente. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) vous semble(nt) répondre à la
situation actuelle de cette patiente ?
E- dans la majorité des cas, le syndrome confusionnel régresse avec le traitement de la cause
A- Elle présente une dénutrition en raison d’une perte de poids de plus de 10% sur 6 mois
Quel bilan biologique réalisez-vous en première intention chez cette patiente ? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- NFS
C- Albuminémie
E- CRP
Question 4 Question à réponses multiples
A- IRM ano-périnéale
B- Coloscanner
D- Entéroscanner
E- Vidéocapsule endoscopique
Le bilan biologique réalisé montre : leucocytes 12,5 G/L, PNN 8,5 G/L, lymphocytes 2 G/L, hémoglobine 10,5 g/dL, VGM 79 fl,
urée 8 mmol/L, créatinine 60 µmol/L, natrémie 146 mmol/L, kaliémie 3,1 mmol/L, chlore 101 mmol/L, CRP 55 mg/L,
albumine 32 g/L, protides sanguins 62 g/L. Parmi ces propositions, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
Vous réalisez une rectosigmoïdoscopie, qui met en évidence une muqueuse inflammatoire avec ulcérations aphtoïdes
séparées par des intervalles de muqueuse saine. Vous suspectez une maladie de Crohn.
Quel(s) élément(s) du compte rendu anatomopathologique conforterai(en)t votre suspicion ?
C- Nécrose caséeuse
Le diagnostic de maladie de Crohn est confirmé ; les prélèvements infectieux sont négatifs.
Quels sont les principes de la prise en charge chez cette patiente ? (une ou plusieurs réponses exactes)
E- Arrêt du tabac
Question 9 Question à réponses multiples
L’évolution est favorable sous corticothérapie per os, permettant une régression des douleurs abdominales, une
normalisation du transit et une disparition du syndrome inflammatoire. Un traitement d’entretien par immunosuppresseur
(azathioprine) est introduit et une décroissance progressive des corticoïdes est effectuée. Avant l'arrêt de de la
corticothérapie, la patiente a eu une bronchite surinfectée prise en charge par le médecin généraliste.
Quatre mois plus tard, à l’arrêt des corticoïdes, et au retour de vacances en Tunisie la patiente présente une récidive de
diarrhées glaireuses, avec douleurs abdominales diffuses et fièvre à 38,5°C depuis 48h.
Quel(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
B- Infection à anguillules
C- Coproculture
E- Rectosigmoïdoscopie
A- Réticulocytes
B- TSH
C- Myélogramme
D- Fer sérique
E- Ferritinémie
Mademoiselle T. évolue favorablement. Sa maladie de Crohn est en rémission clinico-biologique et endoscopique. Neuf mois
plus tard, elle se présente à nouveau aux urgences pour une douleur du genou gauche depuis 7 jours. A l’interrogatoire, elle
décrit également des lombalgies plus anciennes. A l’examen, le genou apparaît tuméfié, sans rougeur, avec choc rotulien.
La patiente est apyrétique.
Quelle(s) caractéristique(s) de la douleur vous oriente(nt) vers une étiologie inflammatoire ?
A- Ponction articulaire
B- NFS
C- CRP
Vous suspectez une spondyloarthrite associée à la maladie de Crohn et réalisez notamment une ponction articulaire.
Quel(s) est (sont) l'(es) élément(s) compatible(s) avec une spondyloarthrite obtenu(s) par analyse du liquide synovial ?
B- Présence de microcristaux
D- Liquide citrin
E- rhinite allergique
Question 3 Question à réponses multiples
Vous retenez le diagnostic de rhinopharyngite aiguë virale non compliquée. Quel(s) est (sont) le (les) traitement (s) que
vous prescrivez ?
A- des lavages des cavités nasales au sérum physiologique 4 à 6 fois / 24h associés au mouchage
E- en cas d'obstruction nasale invalidante, un vasoconstricteur par voie nasale durant 5 jours
Le patient a suivi scrupuleusement le traitement qui lui a été prescrit. Après une amélioration transitoire avec disparition
des céphalées et une nette diminution de la rhinorrhée antérieure devenue beaucoup plus claire, il consulte de nouveau
pour une douleur sous orbitaire droite avec obstruction nasale homolatérale, réapparition d'une rhinorrhée mucopurulente
droite avec quelques filets de sang et une température à 38°C.
La rhinoscopie antérieure retrouve une muqueuse nasale très rouge avec des sécrétions mucopurulentes sur le plancher de
la cavité nasale droite et une douleur à la palpation de la paroi antérieure du sinus maxillaire droit.
Quel est votre diagnostic ?
Une sinusite aiguë :
A- frontale droite
C- ethmoïdale droite
Quels sont les caractères sémiologiques d'une douleur rapportée à une sinusite maxillaire unilatérale non compliquée (une
ou plusieurs réponses attendues) ?
A- pulsatile
B- diminue à l'effort
C- augmente à l'effort
En dehors de l'examen clinique quel est l'examen paraclinique le plus pertinent à demander devant une sinusite aiguë
maxillaire typique non compliquée ?
E- aucun examen
Devant une sinusite aiguë maxillaire droite non compliquée d'origine rhinogène, quel(s) est (sont) le(s) germe(s)
généralement responsable(s) d'une surinfection bactérienne ?
A- Escherichia coli
B- Streptococcus pneumoniae
C- Hæmophilus influenzæ
D- Moraxella catarrhalis
Question 8 Question à réponses multiples
Parmi les traitements proposés, quels sont ceux qu'il est possible de mettre en oeuvre (une ou plusieurs réponses
attendues) ?
Dans les antécédents, elle signale une allergie avec rhinite et conjonctivite en lien avec une sensibilisation à
certains pollens d'arbres.
Elle a par ailleurs fait des crises d'asthme dans l'enfance jusqu'à l'adolescence. Elle n'a actuellement aucun
traitement.
Dans ce dossier, quels sont les éléments en faveur d'un asthme professionnel ?
C- l'existence de variations des EFR entre les jours de travail et les jours de repos
D- la profession
Question 2 Question à réponses multiples
En tant que médecin traitant, comment pouvez-vous obtenir des informations sur les expositions
professionnelles de votre patiente? Cochez la ou les propositions exacte(s).
B- En vous rendant sur les lieux de travail pour faire une étude de poste
Vous estimez, en tant que médecin traitant, que votre patiente ne peut plus faire de colorations ni de
mèches, techniques qui vous semblent à l’origine de sa pathologie. Que pouvez-vous faire ? Cochez
la ou les propositions exactes (s).
La patiente vous sollicite pour rédiger le certificat médical initial (CMI) qui accompagne la déclaration
de maladie professionnelle. Concernant le CMI, quelle est ou quelles sont la ou les propositions
exacte(s)?
Cette affection relève du tableau 66 du régime général intitulé « Rhinites et asthmes professionnels ». La description de la
maladie est : « asthme objectivé par explorations fonctionnelles respiratoires récidivant en cas de nouvelle exposition au
risque ou confirmé par tests". Le délai de prise en charge est de 7 jours.
Quelle est la ou les proposition(s) exacte(s) concernant ce délai de prise en charge ?
A- c'est le délai entre le début de l´exposition au risque et les premiers signes de la maladie
c'est le délai maximum entre la fin de l´exposition au risque et la date de première constatation
C-
médicale
Mademoiselle X a un arrêt de travail d’1 mois, le temps nécessaire à la réalisation des examens complémentaires et au
diagnostic. Le pneumologue lui indique qu’elle ne pourra, a priori, pas reprendre son travail du fait du risque de réapparition
des crises d’asthme et lui conseille une visite de pré-reprise auprès du médecin du travail.
Quelles sont la ou les personnes qui peuvent demander une visite de pré-reprise ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
A- le médecin traitant
B- le médecin du travail
C- le patient
E- l'employeur
A- Les indemnités journalières sont identiques à celles touchées en cas de maladie non professionnelle
En cas de séquelles significatives de maladie professionnelle, que peut apporter la reconnaissance de la qualité de
travailleur handicapé. Cochez la ou les proposition(s) exactes(s).
D- l'impossibilité de licenciement
ECNp mars 2019 DP3
Pondération 1
Chez ce patient, quelle étiologie évoquez-vous en premier lieu pour expliquer le déséquilibre du diabète ?
A- un cancer du pancréas
Pondération 1
Quelle(s) est(sont) la(es) cause(s) potentielle(s) de la perte de poids chez ce patient ?
A- cancer du pancréas
B- hyperthyroïdie
C- carence en insuline
E- malabsorption digestive
Question 3 Question à réponses multiples
Pondération 1
Le dernier bilan sanguin montre une créatininémie à 142 µmol/L, soit un débit de filtration glomérulaire de 47 ml/min/1,73
m². Le ionogramme sanguin est normal. Parmi les examens suivants, le(s)quel(s) demandez-vous pour orienter le
diagnostic étiologique de cette insuffisance rénale modérée ?
A- échographie rénale
B- scanner abdominal
C- dosage d’albuminurie
D- recherche d’hématurie
Pondération 1
Le bilan néphrologique est en faveur d’une glomérulopathie diabétique. L'enregistrement de la pression artérielle sur 24
heures montre des pressions artérielles diastoliques comprises entre 88 et 93 mmHg, et des systoliques comprises entre
152 et 165 mmHg. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) peu(ven)t être utilisée(s) chez ce patient
pour améliorer le contrôle tensionnel ?
C- restriction protéique
Pondération 1
L’examen ophtalmologique montre une rétinopathie proliférante sévère et un œdème maculaire bilatéral. Quelle(s)
est(sont) la(es) complication(s) possible(s) de cette rétinopathie ?
B- hémorragie intra-vitréenne
C- glaucome néo-vasculaire
Pondération 1
Parmi les traitements suivants, le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) d’améliorer le pronostic de cette rétinopathie?
Pondération 1
A l'examen clinique, on note une abolition bilatérale des réflexes achilléens et rotuliens et une diminution de la sensibilité
épicritique et proprioceptive des deux pieds. Les pouls des membres inférieurs sont bien perçus, il n'y a pas de souffle
vasculaire. Le reste de l'examen est normal.
Concernant les anomalies de l'examen des membres inférieurs de ce patient, quelle(s) est(sont) la(es) proposition(s)
exacte(s) ?
Pondération 1
Il n'a pas été trouvé de cause spécifique au déséquilibre glycémique de ce patient. Quelle est la mesure thérapeutique la
plus appropriée pour améliorer son contrôle glycémique ?
B- chirurgie bariatrique
C- insulinothérapie associant un analogue rapide avant chaque repas et un analogue lent au coucher
Pondération 1
Vous avez mis en place une insulinothérapie par 4 injections quotidiennes. Quel(s) peut(vent) être l'(les) effet(s) associé(s)
à ce traitement à court terme ?
A- aggravation de la rétinopathie
B- hypoglycémies
C- reprise de poids
D- hyperkaliémie
Pondération 1
La diarrhée chronique de ce patient évoque une neuropathie végétative. Quel(s) symptôme(s) recherchez-vous pour étayer
cette hypothèse?
A- hypersudation
B- vomissements post-prandiaux
D- anéjaculation
E- bradycardie nocturne
Question 11 Question à réponses multiples
Pondération 1
Ce patient n'a pas de symptôme d'ischémie myocardique mais est à haut risque cardio-vasculaire. Quelle(s) exploration(s)
peu(ven)t être utile(s) pour dépister une ischémie myocardique silencieuse dans ce contexte ?
A- ECG de repos
C- coronarographie diagnostique
Pondération 1
Le bilan lipidique est le suivant : cholestérol total 7 mmol/L (2.70 g/L), triglycérides 2.7 mmol/L (2.40 g/L), HDL cholestérol
0.8 mmol/L (0.30 g/L), LDL cholestérol 4,6 mmol/L (1.80 g/L). Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) thérapeutique(s)
recommandée(s) ?
A- prescription d'ezétimibe
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes, quel(s) objectif(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) souhaitable(s) chez ce patient ?
Pondération 1
Vous revoyez le patient trois mois après sa sortie. Il a pris 5 kg. L’HbA1c est à 8,5% sous 30 unités d’analogue lent et 10
unités d’analogue rapide avant chaque repas. Voici son carnet glycémique des 4 derniers jours (glycémies exprimées en
g/L):
Réveil Matinée Déjeuner Après-midi Dîner Coucher
Lundi 1,80 0,62 2,12 1,86
Mardi 1,63 0,75 2,34 2,10
Mercredi 2,01 1,10 1,65 2,56
Jeudi 1,43 1,54
Que lui conseillez-vous ?
Pondération 2
Quel(s) facteur(s) de risque pour un trouble psychique de la grossesse et du post partum retrouvez vous dans cette
situation?
B- déni de grossesse
D- isolement social
Pondération 1
Mme M. vous explique que depuis sa dernière rupture il y a 3 ans d'une relation longue de 7 ans, elle a des difficultés à
s'engager. De plus, depuis cette rupture, elle accorde difficilement sa confiance aux hommes et se décrit comme méfiante
et rapidement jalouse.
Quel type de trouble de la personnalité pouvez vous évoquer ?
A- aucun
B- borderline
C- phobique
D- passive-agressive
E- paranoïaque
Pondération 1
Vous revoyez Mme M. 3 semaines plus tard. La grossesse est maintenant à 20 semaines (22 SA) et l'échographie ne
montre aucune anomalie foetale. Vous n'avez pas retrouvé d'argument en faveur d'un trouble de personnalité borderline.
Sur les conseils de sa gynécologue, Mme M. a pris rendez avec la psychologue de la maternité et la voit toutes les
semaines. Elle vous dit pouvoir commencer à s'imaginer élever un enfant, mais elle est très inquiète de ne pas savoir s'en
occuper.
Elle vous demande si vous connaissez des professionnels qui pourront l'aider et la conseiller pour s'occuper de l'enfant
lorsqu'elle sortira de la maternité.
Vers quelle structure pouvez vous l'orienter ?
Pondération 1
La grossesse de Mme M. s'est bien déroulée. Elle a pris contact avec l'équipe de Protection Materno Infantile (PMI) qui a
prévu des visites à domicile de puericultrice et sage femme en post partum. La PMI a également placé Mme M. prioritaire
pour une place en crèche. Enfin, la mère de la patiente est venue habiter avec elle pour l'aider le temps nécessaire.
Un matin, vous recevez un appel de Mme M au cabinet. Elle est à la maternité et vous informe qu'elle est très heureuse de
la naissance il y a 3 jours de la petite Elsa, 2.9kg, 49 cm, en forme après un accouchement non compliqué.
Elle vous dit ne pas avoir dormi correctement depuis 3 jours et pleure sans discontinuer depuis une heure. Elle vous dit
aussi qu'elle adore sa fille mais qu'elle n'arrivera jamais à s'en occuper. Elle se reprend la minute suivante en vous disant
que l'allaitement marche très bien et qu'elle fait tout ce qu'il faut pour être une bonne mère, avant de s'effondrer en larme à
nouveau en avouant qu'elle a peur que sa fille se noie dans son premier bain tout à l'heure.
Quel diagnostic évoquez vous ?
A- aucun
Pondération 3
Quelques jours après cet appel, l'équipe de la maternité vous contacte pour vous informer que Mme M. a pu se reposer et
va mieux, elle a pu rentrer au domicile avec sa mère et un suivi par la PMI.
Deux mois plus tard, vous revoyez la patiente à votre cabinet pour les premières vaccinations de la petite Elsa. L'examen
de l'enfant est normal mais vous trouvez Mme M. ralentie et fatiguée.
Quel(s) élément(s) recherchez vous en faveur d'un épisode dépressif caractérisé du post partum?
A- anhédonie
B- akinésie
C- bradypsychie
D- hyporexie
E- tristesse
Pondération 1
Mme M. vous confirme que depuis 3 semaines elle dort mal et mange moins. Elle se sent triste et très ralentie et a du mal
à prendre du plaisir dans les moments d'échange avec sa fille. Les tâches au quotiden deviennent difficiles et elle en oublie
certaines.
Au moment de la vaccination, la petite Elsa pleure et Mme M. semble désemparée. Elle appelle alors sa mère en salle
d'attente, qui vient calmer l'enfant.
La mère de la patiente vous explique que tout se passait bien à la sortie de la maternité et que Mme M. avait beaucoup
appris de la puéricultrice de PMI. Mais il y a 2 semaines, la petite Elsa a eu des coliques et Mme M. n'a plus pu dormir
plusieurs jours. Depuis la mère trouve Mme M. ralentie, distraite, irritable et l'a entendue pleurer dans sa chambre. Elle a
arrêté l'allaitement et demande à sa mère d'être avec elle pour les biberons et le bain.
La patiente reprend la parole : " Vous voyez Docteur, je suis une mauvaise mère, ma fille mérite mieux que moi".
Quels éléments sémiologiques en faveur d'un épisode dépressif caractérisé du post partum retrouvez vous dans cette
observation ?
A- anhédonie
B- apragmatisme
C- athymie
D- clinophilie
E- dévalorisation
Pondération 1
La dernière phrase de Mme M. vous inquiète.
Quel(s) élement(s) recherchez vous pour évaluer le risque suicidaire ?
Pondération 3
Le risque suicidaire de Mme M. est faible. Elle a songé une fois à mettre fin à ses jours mais refuse que sa fille soit orpheline
et pense que vous pouvez l'aider à aller mieux.
Avant de poser le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé du post-partum, quel examen biologique vous semble
nécessaire ? (une seule réponse attendue)
A- aucun examen
D- phosphatémie
E- TSH
Pondération 1
Le bilan biologique est normal. Vous posez le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé du post partum.
En concertation avec Mme M, la PMI et la psychologue de la maternité, vous envisagez une hospitalisation en unité mère-
enfant. La psychologue lui propose également un rendez vous avec le psychiatre attaché à la maternité.
Toutefois, ce psychiatre ne peut la recevoir avant trois semaines et le délai d'attente pour l'unité mère-enfant est de 5
semaines. Dans l'intervalle, Mme M préfère rester à la maison pour ne pas être séparée de sa fille. La mère et deux soeurs
s'engagent à rester présentes et la PMI à rapprocher les visites à domicile. Ce dispositif vous semble rassurant, d'autant
plus que la petite Elsa a un développement normal.
Quel(s) traitement(s) pouvez vous proposer à Mme M. dès maintenant?
A- aripiprazole
B- escitalopram
C- fluoxétine
D- lithium
E- risperidone
Pondération 2
Vous choisissez avec Mme M. un traitement par fluoxetine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine.
Quel examen complémentaire est indispensable avant la mise en place de ce traitement ?
A- aucun
B- bilan hépatique
C- électrocardiogramme
D- natrémie
Pondération 3
Dix jours après le début du traitement, la mère de Mme M. vous appelle. Sa fille a rapidement été améliorée par le
traitement, a pu reprendre en main les tâches ménagères et a même commencé un album photo pour la petite Elsa.
Mais depuis quatre jours, la mère trouve que Mme M. "en fait trop" : elle fait le ménage tous les jours, des petits pots pour
bébé la nuit et regarde tous les tutoriels de puériculture. Cette nuit, elle a réveillé sa fille pour lui faire essayer un des
nombreux achats faits sur internet ces derniers jours. Inquiète de ce comportement, la mère de Mme M. a confié ce matin
l'enfant à une des soeurs au pretexte d'une ballade. Elle vous demande si vous pouvez venir au domicile examiner sa fille,
en vous expliquant que celle-ci a refusé de venir, disant qu'elle se sentait très bien.
Arrivé au domicile, Mme M. ne tient pas en place et parle très vite. Elle vous remercie pour votre traitement et se dit très
heureuse. Elle a réalisé à quel point sa fille avait du potentiel et envisage des concours de beauté maman-bébé. Elle vous
montre quelques photos puis vous parle successivement de son retour de couche, de ses petits pots pour bébé et de vos
yeux qu'elle trouve très beaux.
Quel(s) élément(s) séméiologique(s) caractéristique(s) d'un épisode maniaque retrouvez vous dans cette observation ?
A- affabulations
B- diffluence
C- logorrhée
D- mégalomanie
E- schizophasie
Pondération 1
Vous suspectez un épisode maniaque et proposez à Mme M. de commander une ambulance pour les urgences afin qu'elle
soit hospitalisée après un bilan somatique.
La patiente refuse votre proposition, vous affirme qu'elle va très bien, s'agite et demande à sa mère de faire revenir Elsa
immédiatement.
Parmi les traitements suivants présents dans votre malette de visite à domicile, le(s)quel(s) pouvez vous utiliser dans
l'immédiat pour Mme M ?
A- flumazénil
B- diazepam
C- loxapine
D- propanolol
E- zolpidem
Pondération 1
Mme M. a refusé tout traitement, mais avec l'aide des pompiers vous avez pu administrer 10 mg de diazépam et 50 mg de
loxapine par voie intra musculaire et elle est maintenant sédatée. La mère, inquiète, vous demande si sa fille peut être
hospitalisée et s'engage à s'occuper de la petite Elsa avec ses autres filles.
Quel type de prise en charge prévoyez vous pour Mme M. ?
A- ambulatoire
B- hospitalisation libre
Pondération 1
Deux semaines plus tard, la mère de Mme M. revient vous voir au cabinet. Mme M. est toujours hospitalisée, elle va mieux
et est plus cohérente. Elle peut voir la petite Elsa depuis quelques jours, une heure par jour dans une salle dédiée de
l'hôpital en présence de la famille et d'un soignant. Mme M. a expliqué à sa mère qu'elle souffrait selon les psychiatres de
bipolarité et qu'elle devait prendre un traitement par lithium.
La mère de Mme M. vous dit avoir peur qu'avec ce médicament sa fille ne devienne "un légume" comme d'autres patients
apercus à l'hôpital. Elle craint que sa fille ne puisse plus s'occuper de la petite Elsa ou reprendre le travail.
Elle a toute confiance en vous et vous demande votre avis sur ce traitement.
Quels sont les effets secondaires indésirables fréquents du lithium, dans la fourchette thérapeutique?
A- nausées
B- sédation
C- syndrome métabolique
D- tremblements
E- troubles de la vigilance
Pondération 1
Vous revoyez Mme M. 5 mois plus tard. Après l'hospitalisation en service de psychiatrie, elle a été transférée avec la petite
Elsa dans l'unité mère enfant vers laquelle vous l'aviez adressé initialement. Elle a maintenant reprit le travail à mi-temps et
vit seule avec la petite Elsa, qui est en crèche la journée.
Elle a bien compris ce qu'était le trouble bipolaire et est satisfaite de son traitement par lithium, qu'elle tolère bien et qu'elle
souhaite poursuivre aussi longtemps que possible pour "éviter de revivre cela".
Quels examens prevoyez vous pour surveiller la tolérance du lithium au long cours?
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant le trouble de la marche de la patiente, la(es)quelle(s) est(sont) vraie(s) ?
A- fauchage
B- steppage
C- ataxie talonnante
E- marche dandinante
Pondération 1
Quel(s) élément(s) de l'examen neurologique permettraient de caractériser le syndrome responsable des symptômes chez
cette patiente ?
B- l'étude de la sensibilité
E- l'examen du langage
Question 3 Question à réponses multiples
Pondération 1
La patiente se plaint également de paresthésies diffuses du membre inférieur droit. Vous trouvez une apallesthésie à la
malléole droite avec erreur au sens de position du gros orteil à droite et une instabilité à la manœuvre de Romberg. La
pallesthésie est normale par ailleurs et la sensibilité au tact grossier est normale aux 4 membres. Au vu des autres signes
présentés par la patiente, quel(s) syndrome(s) moteur(s) peu(ven)t expliquer le déficit ?
C- syndrome polyneuropathique
D- syndrome myasthénique
E- syndrome myogène
Pondération 1
Vous suspectez une atteinte médullaire et demandez une IRM médullaire : coupe sagittale pondérée en T2 (haut à
gauche), sagittale pondérée en T1 après ingestion de gadolinium(haut à droite) et coupe axiale (image du bas).
Que montre cette IRM ?
D- une syringomyélie
Question 5 Question à réponses multiples
Pondération 1
Il s'agit d'une myélite dorsale. Quelle(s) pathologie(s) pourrai(en)t être responsable d'une telle atteinte ?
A- une neurosarcoïdose
Pondération 1
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) peu(ven)t être utile(s) pour poser un diagnostic ?
D- un électromyogramme
E- un bilan uro-dynamique
Question 7 Question à réponses multiples
Pondération 1
L'IRM cérébrale est normale. L'analyse du LCR ne montre pas de cellule, une protéinorachie normale, la présence d'une
synthèse intrathécale d'immunoglobulines. Le bilan biologique standard est normal. Quel diagnostic retenez vous ?
C- myélite inflammatoire
D- myélite bactérienne
E- infarctus médullaire
Pondération 1
Quel(s) traitement(s) peut on proposer à la patiente ?
B- un traitement immunosuppresseur
Pondération 1
Cette patiente est revue en consultation 3 mois plus tard après avoir reçu 3 perfusions de methylprednisolone. Son déficit
neurologique a complétement régressé, elle peut de nouveau marcher et courir normalement. Elle se pose de nombreuses
questions sur sa pathologie, laquelle/lesquelles de ces affirmations est/sont vraie(s) ?
Pondération 1
Six mois plus tard, cette patiente vient de nouveau consulter aux urgences pour une diplopie binoculaire. L'examen
oculomoteur montre une paralysie de l'adduction de l'oeil gauche et une limitation de l'abduction de l'oeil droit avec des
secousses nystagmiques monoculaires droites. L'élévation et l'abaissement se font normalement ainsi que la convergence.
Les pupilles sont symétriques et réactives à la lumière, il n'y a pas de ptosis. Quel syndrome faut il évoquer ?
B- paralysie du VI droit
C- ophtalmoplégie supranucléaire
E- paralysie du VI gauche
Question 11 Question à réponses multiples
Pondération 1
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous ?
Pondération 1
Vous suspectez une ophtalmoplégie internucléaire gauche et demandez une IRM cérébrale. A quel niveau sera située la
lésion causale ?
Pondération 1
Voici l'IRM cérébrale de la patiente (en T1 après injection de gadolinium à gauche et coupe axiale pondérée en FLAIR à
droite). Vous évoquez une sclérose en plaques.
Sa fille unique vous explique que depuis le décès de son père il y a 3 ans, sa mère a présenté des troubles du sommeil et fait
régulièrement des crises d’angoisse. De plus, depuis 6 mois, elle trouve que le comportement de sa mère a changé. Elle
peine à enregistrer de nouvelles informations, il faut lui répéter les choses plusieurs fois. Elle oublie ses rendez vous chez le
médecin et a réduit ses activités de loisirs. Elle pense que sa mère se trompe dans la prise de ses médicaments car les
boites s’accumulent.
Mme R. avoue avoir plus de mal qu’avant à rester concentrée et elle est consciente de ses oublis. Elle explique surtout ne
plus avoir d’appétit et être dégoutée par les aliments. Elle mange moins et en oublie ses médicaments. Elle explique avoir
perdu 10 kg en 6 mois mais ne s’en inquiète pas car son transit s'est modifié, avec l'apparition de diarrhées. Elle se sent
également très fatiguée et rapporte plusieurs malaises ces dernières semaines.
Pondération 1
Quel(s) test(s) est(sont) nécessaire(s) lors de l'évaluation gériatrique que vous souhaitez réaliser ?
Pondération 1
Dans le cadre de troubles mnésiques, quel(s) test(s) permet(tent) de contrôler l'encodage mnésique ?
C- un test de l’horloge
Pondération 1
Finalement, votre évaluation vous fournit les éléments suivants :
-Echelle des activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) 4/8
-MMS 22/30 avec perte de 2 points au rappel.
-Test des 5 mots confirmant l'absence de bénéfice de l'indiçage
-Geriatric depression scale normale.
Concernant l'autonomie, quelle(s) activité(s) parmi les suivantes est(sont) évaluée(s) par l'échelle IADL ?
A- Capacité à s'habiller
C- Capacité à s'alimenter
Pondération 1
Finalement, votre évaluation vous fournit les éléments suivants :
-Echelle des activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) 4/8
-MMS 22/30 avec perte de 2 points au rappel.
-Test des 5 mots confirmant l'absence de bénéfice de l'indiçage
-Geriatric depression scale normale
Quel(s) diagnostic(s) étiologique(s) est(sont) envisageable(s) à ce stade sur le plan cognitif ?
C- maladie d’Alzheimer
D- démence mixte
Pondération 1
Vous retenez l’hypothèse d’un trouble neurocognitif majeur débutant. En raison de l'amaigrissement de la patiente, vous
décidez d’hospitaliser la patiente pour réalisation d’explorations complémentaires. Le poids est de 45 kg et le bilan
biologique à l’admission retrouve :
Leucocytes 9 G/L, hémoglobine 10,8 G/L, VGM 75 fl, plaquettes 450 G/L,
Na 147 mmol/L, K 4,7 mmol/L, créatinine 100 µmol/L soit une clairance mesurée selon Cockroft à 30 ml/min, protides 65
g/l, ferritine 5 µg/L, CRP 15 mg/L,
HbA1c 5.5 %, albumine 29 g/L, TSH 1,2 mUI/L (N 0.4-4).
Concernant les malaises rapportés par la patiente, qu'elle est incapable de décrire précisément, quelle(s) hypothèse(s)
faites-vous concernant leur étiologie à ce stade ?
A- hypoglycémie
B- hypotension orthostatique
C- épilepsie
D- AIT à répétition
E- anxiété
Pondération 1
Vous retenez l'hypothèse probable des hypoglycémies pour expliquer les malaises de la patiente. La patiente va bien, sa
glycémie est à 0,9 g/L. Quelle(s) mesure(s) mettez vous en place dans l'immédiat pour corriger ce trouble métabolique ?
B- arrêt du gliclazide
C- hydratation
D- injection de glucagon
Pondération 1
Quel(s) élément(s) a (ont) pu participer à ces hypoglycémies répétées ?
A- interaction médicamenteuse
C- anorexie
D- anémie
Pondération 1
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) vous paraiss(ent) nécessaire(s) pour explorer cette altération de l’état général et les
anomalies biologiques ?
A- IRM cérébrale
B- TDM thoraco-abdomino-pelvienne
C- Coloscopie
D- Scintigraphie thyroïdienne
Pondération 1
Les différents examens retrouvent une tumeur colique droite T2N0M0. Mme R se sent bien mais elle intègre difficilement le
diagnostic. Les glycémies capillaires se sont normalisées depuis l’arrêt de l’antidiabétique oral et elle ne présente plus de
déshydratation. Les prises alimentaires sont cependant encore très faibles et la patiente explique qu’elle n’a pas faim. Elle
souhaite rentrer à son domicile.
Qu’envisagez-vous pour la suite ?
D- institutionnalisation en EHPAD
Pondération 1
Quel(s) critère(s) parmi les suivant(s) permet(tent) de dire que l'état nutritionnel selon l'HAS de cette patiente correspond à
une dénutrition sévère ?
A- albuminémie 29 g/L
Pondération 1
Dans l'hypothèse d'une chirurgie colique, quelle mesure parmi les suivantes envisagez-vous pour la prise en charge de
cette dénutrition ?
D- nutrition parentérale
Pondération 1
Malgré vos explications sur le bénéfice que ce traitement pourrait lui apporter, Il est décidé, en accord avec la patiente et sa
fille, de ne pas débuter de nutrition entérale. Mme R rentre finalement à son domicile dans l’attente des prochains examens
avec des compléments nutritionnels oraux et un arrêt du gliclazide.
Une semaine plus tard, le maintien à domicile est devenu impossible. Mme R déambule dans la rue, sort la nuit et n’ouvre
plus à ses aides ménagères. Elle est complètement désorientée et son discours est incohérent. Sa fille l’a retrouvée
baignant dans ses urines alors qu’elle n’avait jamais eu de troubles sphinctériens. Vous prenez la patiente dans votre unité.
A la prise en charge, la patiente est agitée, elle est anxieuse, présente des troubles attentionnels, avec des fluctuations. La
température est à 38°C, la pression artérielle à 165/85 mmHg, la fréquence cardiaque à 85/min. Vous retrouvez une
nouvelle perte de poids de 2 kg, L'examen neurologique est normal, sans signe focal, sans déficit sensitivomoteur, sans
syndrome pyramidal.
Quelle hypothèse parmi les suivantes évoquez-vous en priorité ?
C- syndrome confusionnel
D- méningo-encéphalite
E- épisode anxieux
Pondération 1
Vous retenez le diagnostic de syndrome confusionnel. Quel(s) facteur(s) a(ont) pu contribuer à sa survenue chez cette
patiente ?
A- âge de la patiente
B- arrêt du bromazepam
C- récidive hypoglycémie
D- dénutrition
E- infection intercurrente
Pondération 1
Vous avez confirmé le diagnostic d'infection, la patiente présentant une pneumonie évoluant favorablement sous
amoxicilline-acide clavulanique. Le chirurgien digestif vous informe qu’une prise en charge chirurgicale est possible et qu’il
n’y pas de contre indication à l’intervention, mais souhaite votre avis gériatrique car il craint que la chirurgie n'aggrave les
troubles cognitifs de cette patiente. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) vous semble(nt) répondre à la
situation actuelle de cette patiente ?
E- dans la majorité des cas, le syndrome confusionnel régresse avec le traitement de la cause
Pondération 1
Parmi ces propositions, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Pondération 1
Concernant l’état nutritionnel de cette patiente :
A- Elle présente une dénutrition en raison d’une perte de poids de plus de 10% sur 6 mois
Pondération 1
Quel bilan biologique réalisez-vous en première intention chez cette patiente ? (une ou plusieurs réponses exactes)
A- NFS
C- Albuminémie
E- CRP
Pondération 1
Quel(s) examen(s) morphologique(s) réalisez-vous en première intention chez cette patiente ?
A- IRM ano-périnéale
B- Coloscanner
D- Entéroscanner
E- Vidéocapsule endoscopique
Question 5 Question à réponses multiples
Pondération 1
Le bilan biologique réalisé montre : leucocytes 12,5 G/L, PNN 8,5 G/L, lymphocytes 2 G/L, hémoglobine 10,5 g/dL, VGM 79 fl,
urée 8 mmol/L, créatinine 60 µmol/L, natrémie 146 mmol/L, kaliémie 3,1 mmol/L, chlore 101 mmol/L, CRP 55 mg/L,
albumine 32 g/L, protides sanguins 62 g/L. Parmi ces propositions, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
Pondération 1
Vous réalisez une rectosigmoïdoscopie, qui met en évidence une muqueuse inflammatoire avec ulcérations aphtoïdes
séparées par des intervalles de muqueuse saine. Vous suspectez une maladie de Crohn.
Quel(s) élément(s) du compte rendu anatomopathologique conforterai(en)t votre suspicion ?
C- Nécrose caséeuse
Pondération 1
Concernant la maladie de Crohn, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Pondération 1
Le diagnostic de maladie de Crohn est confirmé ; les prélèvements infectieux sont négatifs.
Quels sont les principes de la prise en charge chez cette patiente ? (une ou plusieurs réponses exactes)
E- Arrêt du tabac
Question 9 Question à réponses multiples
Pondération 1
L’évolution est favorable sous corticothérapie per os, permettant une régression des douleurs abdominales, une
normalisation du transit et une disparition du syndrome inflammatoire. Un traitement d’entretien par immunosuppresseur
(azathioprine) est introduit et une décroissance progressive des corticoïdes est effectuée. Avant l'arrêt de de la
corticothérapie, la patiente a eu une bronchite surinfectée prise en charge par le médecin généraliste.
Quatre mois plus tard, à l’arrêt des corticoïdes, et au retour de vacances en Tunisie la patiente présente une récidive de
diarrhées glaireuses, avec douleurs abdominales diffuses et fièvre à 38,5°C depuis 48h.
Quel(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
B- Infection à anguillules
Pondération 1
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous ?
C- Coproculture
E- Rectosigmoïdoscopie
Pondération 1
Voici les résultats des examens réalisés :
Aspect prélèvement : selles liquides.
Recherche de Clostridium difficile : présence de C. difficile.
Recherche de la toxine de Clostridium difficile : présence du gène codant pour la toxine.
Recherches spécifiques par culture : Salmonella sp : Négative. Shigella sp : Négative. Yersinia sp : Négative.
Campylobacter sp : Négative.
Quelle est votre stratégie thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses exactes)
Pondération 1
Le bilan réalisé objective une anémie.
Compte tenu du contexte et des caractéristiques de cette anémie, quelle analyse biologique complémentaire est la plus
pertinente dans cette situation ?
A- Réticulocytes
B- TSH
C- Myélogramme
D- Fer sérique
E- Ferritinémie
Pondération 1
Mademoiselle T. évolue favorablement. Sa maladie de Crohn est en rémission clinico-biologique et endoscopique. Neuf mois
plus tard, elle se présente à nouveau aux urgences pour une douleur du genou gauche depuis 7 jours. A l’interrogatoire, elle
décrit également des lombalgies plus anciennes. A l’examen, le genou apparaît tuméfié, sans rougeur, avec choc rotulien.
La patiente est apyrétique.
Quelle(s) caractéristique(s) de la douleur vous oriente(nt) vers une étiologie inflammatoire ?
Pondération 1
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous à ce stade ?
A- Ponction articulaire
B- NFS
C- CRP
Pondération 1
Vous suspectez une spondyloarthrite associée à la maladie de Crohn et réalisez notamment une ponction articulaire.
Quel(s) est (sont) l'(es) élément(s) compatible(s) avec une spondyloarthrite obtenu(s) par analyse du liquide synovial ?
B- Présence de microcristaux
D- Liquide citrin
Pondération 1
Votre examen clinique doit comporter :
Pondération 2
Votre examen clinique retrouve :
une température corporelle à 38,5°C
une rhinorrhée antérieure mucopurulente bilatérale
une rougeur importante de la paroi pharyngée postérieure, œdématiée, avec des sécrétions mucopurulentes
des tympans congestifs sans autre anomalie
des adénopathies cervicales bilatérales, sensibles à la palpation
E- rhinite allergique
Pondération 3
Vous retenez le diagnostic de rhinopharyngite aiguë virale non compliquée. Quel(s) est (sont) le (les) traitement (s) que
vous prescrivez ?
A- des lavages des cavités nasales au sérum physiologique 4 à 6 fois / 24h associés au mouchage
E- en cas d'obstruction nasale invalidante, un vasoconstricteur par voie nasale durant 5 jours
Pondération 3
Le patient a suivi scrupuleusement le traitement qui lui a été prescrit. Après une amélioration transitoire avec disparition
des céphalées et une nette diminution de la rhinorrhée antérieure devenue beaucoup plus claire, il consulte de nouveau
pour une douleur sous orbitaire droite avec obstruction nasale homolatérale, réapparition d'une rhinorrhée mucopurulente
droite avec quelques filets de sang et une température à 38°C.
La rhinoscopie antérieure retrouve une muqueuse nasale très rouge avec des sécrétions mucopurulentes sur le plancher de
la cavité nasale droite et une douleur à la palpation de la paroi antérieure du sinus maxillaire droit.
Quel est votre diagnostic ?
Une sinusite aiguë :
A- frontale droite
C- ethmoïdale droite
Pondération 1
Quels sont les caractères sémiologiques d'une douleur rapportée à une sinusite maxillaire unilatérale non compliquée (une
ou plusieurs réponses attendues) ?
A- pulsatile
B- diminue à l'effort
C- augmente à l'effort
Pondération 3
En dehors de l'examen clinique quel est l'examen paraclinique le plus pertinent à demander devant une sinusite aiguë
maxillaire typique non compliquée ?
E- aucun examen
Pondération 2
Devant une sinusite aiguë maxillaire droite non compliquée d'origine rhinogène, quel(s) est (sont) le(s) germe(s)
généralement responsable(s) d'une surinfection bactérienne ?
A- Escherichia coli
B- Streptococcus pneumoniae
C- Hæmophilus influenzæ
D- Moraxella catarrhalis
Pondération 2
Parmi les traitements proposés, quels sont ceux qu'il est possible de mettre en oeuvre (une ou plusieurs réponses
attendues) ?
Dans les antécédents, elle signale une allergie avec rhinite et conjonctivite en lien avec une sensibilisation à
certains pollens d'arbres.
Elle a par ailleurs fait des crises d'asthme dans l'enfance jusqu'à l'adolescence. Elle n'a actuellement aucun
traitement.
Pondération 1
Dans ce dossier, quels sont les éléments en faveur d'un asthme professionnel ?
C- l'existence de variations des EFR entre les jours de travail et les jours de repos
D- la profession
Pondération 1
En tant que médecin traitant, comment pouvez-vous obtenir des informations sur les expositions
professionnelles de votre patiente? Cochez la ou les propositions exacte(s).
B- En vous rendant sur les lieux de travail pour faire une étude de poste
Pondération 1
Vous estimez, en tant que médecin traitant, que votre patiente ne peut plus faire de colorations ni de
mèches, techniques qui vous semblent à l’origine de sa pathologie. Que pouvez-vous faire ? Cochez
la ou les propositions exactes (s).
Pondération 1
La patiente vous sollicite pour rédiger le certificat médical initial (CMI) qui accompagne la déclaration
de maladie professionnelle. Concernant le CMI, quelle est ou quelles sont la ou les propositions
exacte(s)?
Pondération 1
Cette affection relève du tableau 66 du régime général intitulé « Rhinites et asthmes professionnels ». La description de la
maladie est : « asthme objectivé par explorations fonctionnelles respiratoires récidivant en cas de nouvelle exposition au
risque ou confirmé par tests". Le délai de prise en charge est de 7 jours.
Quelle est la ou les proposition(s) exacte(s) concernant ce délai de prise en charge ?
A- c'est le délai entre le début de l´exposition au risque et les premiers signes de la maladie
c'est le délai maximum entre la fin de l´exposition au risque et la date de première constatation
C-
médicale
Pondération 1
Mademoiselle X a un arrêt de travail d’1 mois, le temps nécessaire à la réalisation des examens complémentaires et au
diagnostic. Le pneumologue lui indique qu’elle ne pourra, a priori, pas reprendre son travail du fait du risque de réapparition
des crises d’asthme et lui conseille une visite de pré-reprise auprès du médecin du travail.
Quelles sont la ou les personnes qui peuvent demander une visite de pré-reprise ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
A- le médecin traitant
B- le médecin du travail
C- le patient
E- l'employeur
Pondération 1
L’asthme professionnel de Mademoiselle X est reconnu en maladie professionnelle. Cochez la ou les
proposition(s) exactes(s) concernant les avantages liés à cette reconnaissance.
A- Les indemnités journalières sont identiques à celles touchées en cas de maladie non professionnelle
Pondération 1
En cas de séquelles significatives de maladie professionnelle, que peut apporter la reconnaissance de la qualité de
travailleur handicapé. Cochez la ou les proposition(s) exactes(s).
D- l'impossibilité de licenciement
Questions isolées
Un patient de 60 ans est pris en charge en réanimation dans les suites d'un très important accident vasculaire cérébral.
Quels sont les critères nécessaires pour poser le diagnostic clinique de mort encéphalique?
Un patient de 68 ans consulte un urologue pour des troubles urinaires du bas appareil. Il se lève 4 fois par nuit pour uriner, a
besoin de courir pour aller aux toilettes, trouve son jet faible avec quelques gouttes en fin de miction qui mouillent son slip.
Il n'a pas d'antécédent personnel, est fumeur avec un tabagisme évalué à 50 paquets-années.
Son père est décédé d'un cancer de prostate à l'âge de 62 ans.
Que demandez vous pour le bilan de 1ère intention? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- fibroscopie vésicale
B- bilan urodynamique
D- débitmétrie
Quelle(s) est(sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant la voie classique du complément ?
Parmi les propositions suivantes concernant l’amylose AA, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
les biothérapies permettent de diminuer la survenue des amyloses AA secondaires aux rhumatismes
A-
inflammatoires
Concernant le déficit immunitaire commun variable (DICV), quelle(s) est(sont) la (ou les) réponse(s) exacte(s) ?
Parmi les marqueurs suivants, le(s)quel(s) est(sont) des signe(s) d’activité biologique du lupus systémique ?
A- hypogammaglobulinémie
B- hypocomplémentémie
D- hyperleucocytose
E- protéinurie
A propos de la violation du secret professionnel, quelle(s) est (sont) l'(es) affirmation(s) exacte(s) ?
C- La famille peut refuser la réalisation d´une autopsie, quel que soit son but
Avant toute autopsie, le médecin doit vérifier l´absence d´enregistrement du défunt sur le registre
D-
national des refus
Le fait de cocher l’obstacle médico-légal sur un certificat de décès peut conduire à la réalisation d’une
E-
autopsie médico-légale
Peuvent être considérées comme des morts suspectes, les circonstances ou les causes de décès suivantes:
D- La procédure se met en place suite à une plainte déposée auprès du préfet de région
D- Etre délivrée pour toute action médicale, y compris une démarche de prévention ou de dépistage
Chez un patient présentant une thrombose veineuse profonde quel(s) est(sont) le(s) élément(s) faisant discuter la durée
d’un traitement anticoagulant ?
B- le sexe du patient
Un homme âgé de 64 ans, vous consulte en raison de la survenue depuis 1 mois de crampes au niveau du mollet
survenant à la marche au bout de 200 mètres et l’obligeant à s’arrêter.
Ce patient fume depuis l’âge de 19 ans 1 paquet par jour. Il bénéficie d’un traitement par inhibiteur calcique dans le cadre
d’une HTA découverte il y a 3 ans.
A l’examen clinique seul le pouls fémoral est perçu à droite. Compte tenu du contexte clinique des facteurs de risque, de la
symtomatologie et des données de l’examen clinique, vous suspectez une artériopathie oblitérante des membres
inférieurs.
Quelles sont les caractéristiques sémiologiques d’une claudication d’origine artérielle ? (une ou plusieurs réponses)
Douleurs apparaissant pour une distance de marche fixe dans les mêmes conditions de déclivité et de
A-
vitesse de déambulation
Quelles sont les évolutions possibles des lésions d'athérosclérose ? (une ou plusieurs réponses exactes)
embolies de cholesterol par rupture de la chape fibreuse associée à la libération d'une bouillie
D-
athéromatheuse
Chez un patient présentant un acrosyndrome, quel(s) élément(s) doit(vent) vous faire évoquer un syndrome de Raynaud
secondaire ?
Après la survenue d’une thrombose veineuse profonde (TVP) dans quelle(s) situation(s) est-il recommandé de réaliser un
bilan de thrombophilie ?
C- 1er épisode de TVP chez un sujet de 50 ans survenu après arthroscopie du genou
Quels sont les troubles les plus fréquemment asssociés au suicide (une ou plusieurs réponses possibles) ?
B- Le trouble panique
C- L'addiction à l'alcool
Quelques jours après l'introduction d'un traitement antipsychotique, vous êtes appelé car votre patient présente une
hyperthermie à 40°C. Vous suspectez un syndrome malin des neuroleptiques, quels signes cliniques recherchez-vous?
A- akathisie
B- diarrhée
C- rigidité extrapyramidale
D- sueurs profuses
E- troubles de la vigilance
A- hyponatrémie
B- virage maniaque
C- syndrome sérotoninergique
D- effets adrénolytiques
E- Troubles gastro-intestinaux
Question 20 Question à réponses multiples
Quelles sont les lésions attendues sur la biopsie rénale (histologie et immunofluorescence) au cours d’une
glomérulonéphrite extra-membraneuse ?
Parmi les propositions suivants concernant une pleurésie bénigne liée à l'amiante, indiquez la (les) réponse (s) exacte (s)
B- est transudative
E- est suspectée quand elle est associée à des plaques pleurales calcifiées
Question 22 Question à réponses multiples
B- il a un langage disyllabique
A- l'ictère physiologique apparait dès le premier jour de vie et ne nécessite pas de photothérapie
D- on doit réaliser le test de Coombs si l'on suspecte un ictère par incompatibilité Rhésus
E- l'atrésie des voies biliaires est l'étiologie à évoquer en priorité devant un ictère à bilirubine libre
Parmi les situations pathologiques suivantes, la (les)quelle(s) contre-indique(nt) les vaccins vivants ?
A- diabète de type I
C- mucoviscidose
D- déficit immunitaire
E- asthme
Question 26 Question à réponses multiples
A- verts
B- alimentaires
D- d'aggravation progressive
A- bêta-bloquants
B- biguanides
C- corticoïdes
D- neuroleptiques
E- statines
A- Cytopénie
B- Pneumopathie immuno-allergique
C- Hépatite médicamenteuse
D- Insuffisance cardiaque
Un homme de 55 ans a un gonflement de la cheville droite depuis 5 jours. Il a des antécédents de diabète
insulinorequérant, de cardiopathie ischémique et d’hypertension artérielle.
A l’arrivée aux urgences, la température corporelle est à 37.4°, la tension artérielle à 140/80 mmHg, l’hémodynamique est
conservée. La cheville droite est le siège d’un épanchement confirmé en échographie. Il n’y a pas de souffle cardiaque.
Une ponction est effectuée en urgence ramenant un liquide purulent avec 35000 éléments, 95% de polynucléaires
neutrophiles, 5 % d’éléments mononuclés, pas de microcristaux, un examen direct négatif.
Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?
La photographie suivante représente un test de l'examen programmé de l'épaule. La main droite de l'examinateur exerce
une poussée vers l'avant sur le poignet du patient. Cochez la ou les proposition(s) exacte(s)
A- cette manoeuvre consiste à tester la rotation externe contre résistance
C- le test est positif si le patient ne parvient pas à mettre la main dans le dos
Parmi les affirmations suivantes sur le traitement de la dépression du sujet âgé, indiquez celle(s) qui sont vraie(s) ?
A propos des critères de mesure d’un état de santé dans les études observationnelles descriptives, quelle(s) est (sont)
la(les) réponse(s) juste(s) ?
les taux de mortalité sont exprimés avec leur intervalle de confiance s’ils sont mesurés sur un
A-
échantillon de la population analysée
les taux bruts de mortalité permettent des comparaisons entre différentes populations en prenant en
B-
compte leurs structures d’âge
les taux d’incidence correspondent à la proportion de la population touchée par un problème de santé à
C-
un moment donné
les taux de prévalence correspondent aux taux de nouveaux cas identifiés dans une population sur une
D-
période de temps donnée
Concernant les dépenses de santé en France, quel(s)les est (sont) la ou les réponse(s) exacte(s) ?
B- la part des dépenses de santé dans le PIB a peu progressé depuis les années 1950
E- l'assurance maladie rembourse aujourd'hui un peu plus de 75% des dépenses de santé
Question 36 Question à réponses multiples
A- l'objectif est d'assurer que chacun puisse bénéficier de soins conformes à l'état des connaissances
B- une RCP est obligatoire pour tous les dossiers d'oncologie, sauf en cas de prise en charge standard
au moins 3 médecins de spécialités différentes et pertinentes au regard du cas abordé doivent être
D-
présents
une prise en charge finalement différente de celle proposée en RCP est possible mais doit toujours être
E-
justifiée
Donner les affirmations exactes concernant les procédures standardisées d'amélioration de la sécurité des soins.
l'utilisation de la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est une pratique exigible prioritaire de
A-
la procédure de certification des établissements de santé de la Haute Autorité de Santé
l'utilisation de la check-list au bloc opératoire a eu des répercussions sur la prévention d'erreur durant
B-
l'opération mais également une amélioration de la sécurisation en amont et en aval de l'opération
C- la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est la seule check-list établie à ce jour en France
D- la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est la seule à caractère obligatoire en France
Question 38 Question à réponses multiples
Vous recevez M. M, 59 ans, pour le bilan d'une masse médiastino-hilaire droite. Ses principaux antécédents sont un
tabagisme sevré à 30 paquets.année.
Le scanner thoraco-abdomino-pelvien et l'imagerie cérébrale ne montrent pas d'argument pour une extension à distance,
de même que la scintigraphie au 18-FDG. Les biopsies bronchiques réalisées en endoscopie confirment qu'il s'agit d'un
carcinome broncho-pulmonaire à petites cellules.
Quel(s) traitement(s) est-il licite d'envisager chez ce patient sachant que son performans status est estimé à 1/4?
B- Radiothérapie thoracique
C- Pneumonectomie droite
L'hypertension artérielle rénovasculaire par sténose athéromateuse unilatérale de l'artère rénale se caractérise par le(s)
élément(s) suivant(s) :
Quelles sont les propositions exactes concernant la vasectomie ? (une ou plusieurs réponses exactes)
Quelles étiologies peuvent expliquer une hypercalcémie à parathormone (PTH) effondrée ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
A- adénome parathyroidien
B- IRC stade 4
C- intoxication en vitamine D
D- myélome
E- sarcoïdose
Question 42 Question à réponses multiples
Parmi les éléments biologiques suivants, le(s)quel(s) est (sont) en faveur d’une néphropathie tubulo-interstitielle
chronique ?
A- une microalbuminurie
Vous suivez en consultation un homme de 55 ans dans le cadre d’une maladie rénale chronique de stade IIIB sur
néphropathie diabétique. Son traitement comprend de la metformine. Ses dernières analyses biologiques sont les
suivantes : créatinine plasmatique 220 μmol/l (MDRD 29 mL/min), HbA1c 8,5%, albuminurie/créatininurie 800 mg/g.
Quels moyens thérapeutiques lui proposez-vous pour la prise en charge de cette néphropathie ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
B- Prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion quel que soit le niveau de pression artérielle
En présence d'une insuffisance rénale aiguë, quel(s) est (sont) l' (les) élément(s) en faveur d'une origine fonctionnelle?
E- hémoconcentration
M. B. consulte pour une toux et d’une dyspnée chronique. Il n’a pas d’antécédent notable en dehors d’un tabagisme évalué
à 30 paquets-année. Il rapporte une toux et des expectorations quotidiennes depuis plusieurs années, et reçoit des
antibiotiques pour des épisodes de surinfection bronchique au moins deux fois par an depuis 3 ans.
Il est essoufflé pour les efforts peu importants, tels que la marche en terrain plat, depuis plusieurs mois.
A l’examen, la fréquence respiratoire est à 18 /min, et la saturation à 92% en air ambiant. Vous entendez des sibilants et
des ronchi dans les 2 champs pulmonaires.
Il a bénéficié d’une exploration fonctionnelle respiratoire dont les résultats principaux, post-bronchodilatateur, sont :
Capacité vitale forcée = 80% théorique
Volume expiré maximal en 1 seconde (VEMS) = 35% théorique
VEMS / CV max = 35%
Absence de réversibilité significative sous bronchodilatateur courte durée d’action.
Quel(s) traitement(s) de cette BPCO est(sont) compatible(s) avec la situation clinique actuelle du patient ?
C- corticothérapie per os
D- substituts nicotiniques
E- réhabilitation respiratoire
Question 46 Question à réponses multiples
Un patient présente une ronchopathie associée à une somnolence diurne excessive. Parmi les examens complémentaires
suivants, lequel (lesquels) permet(tent) de confirmer le diagnostic de syndrome d’apnées / hypopnées au cours du sommeil
?
D- une polysomnographie
E- une spirométrie
Une femme de 70 ans, suivie pour un myélome multiple à chaînes légères, décrit depuis quelques semaines un
essoufflement à l’effort. Elle présente des oedèmes des membres inférieurs. Vous mettez en évidence une protéinurie
mesurée à 6 g / 24 h constituée principalement d’albumine.
Quelle est l'hypothèse la plus probable pour expliquer ce tableau ? (une seule réponse)
C- un infarctus du myocarde
D- une amylose AL
les facteurs pronostiques d’une myélodysplasie sont le caryotype médullaire, la blastose médullaire et le
D-
nombre de cytopénies
E- au cours d’une myélodysplasie, le pourcentage de blastes médullaires est compris entre 5 et 20%
Quel(s) est(sont) l'(es) examen(s) complémentaire(s) à réaliser en première intention devant une détresse respiratoire
aiguë sans point d’appel clinique évident ?
A- ECG
B- CRP
C- TDM thoracique
D- Radio de thorax
Quelles sont les bases de prévention de la fragilité gériatrique (une ou plusieurs réponses exactes) ?
A- une cataracte
D- Dans une paralysie du VI, il existe une diplopie homonyme au test du verre rouge
B- Une plaie du globe oculaire est une indication à une chirurgie en urgence
C- Une réaction auto immune sévère peut aboutir à la perte de l'oeil non traumatisé
D- La présence d'une hémorragie intra vitréenne doit faire suspecté un décollement rétinien associé
Vous recevez Mme M, 32 ans, pour le bilan d'une diplopie. En effet, depuis 2 jours, la patiente voit double dans le regard à
droite.
Voici ce que vous retrouvez à l'examen oculomoteur :
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s)?
C- un glaucome néovasculaire
Parmi ces propositions, quelle(s) est/sont celle(s) identifiée(s) comme étant un/des facteur(s) de risque d'infertilité ?
A- obésité
C- ménarche précoce
E- antécédent de cryptorchidie
Question 59 Question à réponses multiples
Parmi les germes suivants, le(s)quel(s) est (sont) pourvoyeur(s) de retard de croissance intra utérin en cas d'infection in
utero ?
A- streptocoque B
B- cytomégalovirus (CMV)
C- parvovirus B19
D- Toxoplasma gondii
Une jeune patiente se présente aux urgences pour une agression sexuelle avec pénétration ayant eu lieu il y a 25 heures.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
s'il y a une réquisition judiciaire, il y a des prélèvements à réaliser à visée judiciaire et à visée de soin
B-
pour la victime
La congélation de tissu tumoral non fixé, à but sanitaire, est recommandée par l’INCa pour (une ou plusieurs réponses
possibles) :
B- les mélanomes
C- les lymphomes
D- les sarcomes
A- un testicule cryptorchide
C- un syndrome de Klinefelter
D- un varicocèle
Les pneumonies aigues communautaires de l’enfant peuvent être d’origine virale, bactérienne ou à germe atypique. Parmi
les affirmations suivantes, laquelle ou lesquelles est (sont) vraie(s) ?
A- dans une pneumonie d´origine pneumococcique, le mode de début est souvent brutal
A- cirrhose hépatique
B- diabète sucré
C- insuffisance cardiaque
E- Insuffisance respiratoire
Un patient vous consulte pour des douleurs vives et pulsatiles du pouce (figure). Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
vraie(s) ?
Une radiographie de l'épaule de face et profil permet de faire le(s) diagnostic(s) suivant(s) :
B- lésion du labrum
D- omarthrose
E- capsulite rétractile
Chez un sujet qui présente un traumatisme splénique consécutif à un accident de la voie publique, quel(s) est (sont) le(s)
élément(s) en faveur d’un traitement conservateur ?
A- stabilité hémodynamique
Devant une occlusion intestinale, quel(s) est (sont) le(s) signe(s) orientant vers une origine haute ?
B- le début brutal
C- l’absence de vomissement
D- l’absence de douleurs
Une patiente vous consulte avec cette lésion dermatologique. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) :
Parmi les traitements systémiques suivants utilisés en dermatologie, lequel (lesquels) est (sont) contre-indiqué(s) chez la
femme enceinte?
A- méthotrexate
B- acitretine
C- cyclosporine
D- isotrétinoïne
E- prednisone
Question 75 Question à réponses multiples
Parmi les dermatoses suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) classiquement prurigineuse(s) ?
A- La scabiose
B- L'eczéma
C- La rosacée
D- La pemphigoïde bulleuse
E- Le pemphigus vulgaire
Question 77 Question à réponses multiples
selon la classification de l'International Headache Society (HIS), elles appartiennent au groupe des
A-
céphalées secondaires
Une femme qui a eu une césarienne trois jours auparavant, se plaint d'un sein droit douloureux et tendu alors qu'elle allaite.
Il n'existe pas de signe inflammatoire sur les seins. Sa température est de 37,9°C. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les infections à Listeria monocytogenes ?
C- en cours de grossesse, la transmission se fait par voie alimentaire dans la grande majorité des cas
Lorsqu’un patient souffrant de schizophrénie vous dit : « Je vois l’envoyé de Dieu, il est assis en face de moi, il est jaune et
habite dans un ananas au fond de la mer », retenez parmi la (les) proposition (s) suivante (s) celle (s) que vous
reconnaissez dans son discours
Sur quel(s) critère(s) est calculé le score METAVIR dans les biopsies hépatiques ?
A- ballonisation hépatocytaire
B- fibrose hépatique
C- stéatose hépatique
D- activité inflammatoire
E- vascularisation hépatique
A- est une maladie entraînant une déficience intellectuelle chez les garçons et les filles
E- peut être responsable d’une ménopause précoce chez les femmes conductrices
Question 85 Question à réponses multiples
La mucoviscidose s’accompagne de manifestations respiratoires mais touche également d’autres organes. Quelle(s) est
(sont) la (les) manifestation(s) extra-respiratoire(s) que l’on peut retrouver également dans l’évolutivité de la
mucoviscidose ?
D- diabète insulino-dépendant
L’éducation du patient dans le traitement de l’insuffisance surrénalienne consiste à (une ou plusieurs réponses possibles) :
avoir chez soi une ampoule d´hydrocortisone injectable de 100 mg à injecter en IM en cas de
D-
vomissements ou de malaise
E- organiser une fenêtre thérapeutique de 8 jours une fois par an lors d´une période calme
Question 87 Question à réponses multiples
Un patient se présente avec une masse cervicale droite palpable de 4 cm, mobile à la déglutition. On note l’existence de
signes cliniques évocateurs d'une hypothyroïdie. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) de première intention prescrivez-
vous ?
A- échographie cervicale
B- scintigraphie thyroïdienne
C- dosage T3, T4
D- dosage TSH
Un patient lombalgique vous est adressé pour un syndrome radiculaire franc et déficitaire isolé de L5. Parmi les propositions
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) correspondre à votre examen clinique ?
E- épidurite
Au cours de la cirrhose, la survenue d'une thrombose porte peut être responsable (une ou plusieurs réponses possibles) :
E- d'angiomes stellaires
Parmi les propositions suivantes relatives au phénomène de Raynaud, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Le phénomène de Raynaud est plus fréquent au cours de la sclérodermie systémique qu'au cours du
E-
lupus
Question 92 Question à réponses multiples
Parmi les domaines suivants, lesquels (lequel) appartiennent (appartient) aux IADL ?
A- l'utilisation du téléphone
Concernant la présentation clinique des maladies chez le sujet âgé, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A- la douleur thoracique peut être absente dans les syndromes coronariens aigus
Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) est (sont) compatible(s) avec un surdosage en opiacés ?
A- mydriase
B- bradypnée
C- agitation
D- hypertonie extra-pyramidale
E- somnolence
Question 95 Question à réponses multiples
Parmi les propositions suivantes concernant la loi Léonetti en réanimation, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- tant que le patient est compétent, c’est lui qui a le pouvoir décisionnel
D- le processus de discussion de limitation des thérapeutiques actives est élaboré de façon collégiale
E- la décision de limitation des thérapeutiques actives est prise par le médecin référent
Mme M, Naima, 32 ans. présente au décours de l'allaitement une masse dure des quadrants supérieurs du sein gauche. La
mammographie identifie 2 opacités spiculées avec micro-calcifications et désorganisation architecturale des quadrants
supérieurs du sein gauche de 46 et 14 mm. La biopsie conclut à un carcinome canalaire infiltrant peu différencié SBR III,
négatif pour les récepteurs hormonaux,)Her2 négatif, Ki-67 : 100 %, sans embole ni CCIS. Quel(s) est (sont) l' (les)
élément(s) de mauvais pronostic ?
A- l'âge
Parmi les propositions suivantes concernant l'hormonothérapie du cancer de la prostate métastatique, laquelle (lesquelles)
est (sont) exactes ?
C- les agonistes de la LHRH exposent au risque de flare-up s'ils sont utilisés seuls
la recherche d'une expression des récepteurs à la testostérone s'impose avant tout traitement
E-
hormonal
En cas de suspicion d’une méningite à méningocoque, quel(s) prélèvement(s) à visée diagnostique microbiologique
peut(peuvent) être réalisé(s) ?
A- ponction lombaire
C- hémoculture
E- écouvillonnage oro-pharyngé
Vous prenez en charge un homme de 78 ans pour une suspicion d'endocardite infectieuse sur valve native mitrale.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E- Une origine urinaire peut être évoqué en cas d'hémoculture positive à Enterococcus faecalis
Question 101 Question à réponses multiples
A- décollement bulleux
B- crépitations sous-cutanées
C- lymphoedème chronique
D- hypoesthésie
E- cyanose
Concernant les pneumonies aiguës communautaires (PAC), quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ?
un aspect radiologique de pneumonie franche lobaire aiguë est évocateur d'infection à Streptococcus
A-
pneumoniae
les germes les plus fréquemment retrouvés chez les patients ambulatoires ayant une pneumonie aiguë
B-
sont Streptococcus pneumoniae et Legionnella pneumophila
en cas de pneumonie aiguë communautaire sévère chez un patient jeune sans comorbidité,
C- l’antibiothérapie de première intention peut comporter une céphalosporine de 3ème génération associée
à un macrolide
l’absence d’image radiologique compatible, malgré la présence d’un tableau clinique évocateur et d’un
E-
foyer de crépitants à l’auscultation, permet d'éliminer le diagnostic de pneumonie aiguë communautaire
Question 103 Question à réponses multiples
Parmi les propositions suivantes concernant la vaccination anti grippale, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- Elle est recommandée chez la femme enceinte quel que soit le trimestre de la grossesse
Parmi les examens radiologiques suivants, lequel constitue la référence pour le diagnostic des tumeurs rénales?
Une maman vous amène sa fille de 12 mois pour cette lésion du front, apparue quelques semaines après la naissance et
qui a grandi depuis (photo).
Quel diagnostic évoquez-vous en priorité ?
A- Hémangiome mixte
B- Hématome (maltraitance)
C- Malformation veineuse
D- Malformation capillaire
E- Lymphangiome
Question 106 Question à réponse unique
Un homme de 30 ans consulte pour une fièvre à 40°C, une rhinorrhée, un larmoiement important et une toux sèche. Il n’a
pas d’antécédent particulier et ne prend aucun médicament. L’examen de la peau est normal, mais l’examen de la
muqueuse buccale montre l’aspect suivant, sans atteinte similaire de la muqueuse génitale. Quel diagnostic évoquez vous
?
A- Erythème polymorphe
B- Rougeole
C- Syndrome de Stevens-Johnson
E- Mononucléose infectieuse
Parmi les éléments biologiques suivant, lequel (lesquels) est (sont) évocateur(s) d’un syndrome des antiphospholipides ?
Un médecin exerçant en activité libérale refuse de se déplacer lors d'un appel urgent. Le patient décède. Quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E- La famille ne peut pas porter l'affaire devant une juridiction de l’ordre judiciaire
Parmi les propositions suivantes concernant l'éthique de la recherche, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Seuls les essais cliniques sont soumis à une évaluation éthique par un Comité de Protection des
B-
Personnes
C- Les Comités de Protection des Personnes donnent des avis sur les recherches observationnelles
Le consentement des personnes participant à une recherche médicale doit être révocable à tout
D-
moment
E- Les premiers grands principes d'éthique de la recherche ont été définis dans le Code de Nuremberg.
Question 110 Question à réponses multiples
Le délire paranoïaque passionnel de jalousie se caractérise par (une ou plusieurs réponses possibles) :
E- l'absence de dangerosité
Mr D. 78 ans, aux antécédents d'infections urinaires multiples (la dernière il y a moins de 3 mois), diabète de type 2,
hypertension artérielle, cardiopathie ischémique est adressé aux urgences pour une hyperthermie à 40 °C, des frissons et
des brûlures mictionnelles. A son admission, il est en rétention aiguë d'urines, la pression artérielle est à 85/40 mmHg , et
vous constatez ces lésions cutanées
Quel traitement antibiotique probabiliste intraveineux est le plus approprié ? (une seule réponse attendue)
A- Ceftriaxone
B- Ceftriaxone et amikacine
C- Imipénème et amikacine
Un patient de 53 ans, connu séropositif pour le VIH depuis plusieurs années, est hospitalisé dans votre service par les
urgences. Il n’a jamais été suivi, ne prend aucun traitement. Il se plaint de céphalées ainsi que d’une altération de l’état
général depuis une dizaine de jours. L’entourage du patient décrit une modification du comportement. Aux urgences, le
patient présente un ralentissement psychomoteur majeur et une dysarthrie associés à une fièvre à 38,3°C. Il a passé un
scanner cérébral.
C- une neurocysticercose
Une femme de 47 ans, greffée de rein depuis 5 ans, est admise pour syndrome méningé fébrile sans signe de focalisation,
apparu quelques heures auparavant, avec un Glasgow à 14. Elle se plaint de troubles visuels. La ponction lombaire retire un
LCR clair, contenant 350 leucocytes, 65% de lymphocytes et 35% de polynucléaires neutrophiles. La protéinorachie est de
1,95 g/L et la glycorachie de 2,2 mmol/L pour une glycémie à 7,5 mmol/L. L'examen cytobactériologique direct est négatif.
La CRP est à 225 mg/L. La procalcitonine sérique est > 0,5.
Parmi les hypothèses suivantes, laquelle est la plus probable ?
B- Méningite herpétique
C- Méningite à entérovirus
Quel(s) est(sont) le(s) agent(s) infectieux pouvant être responsable(s) de l’hémogramme ci-dessous ?
Hb 11,2g/dL; VGM 84,1 fl; leucocytes 16,6G/L dont PNN 5,2 G/L, PNE 0,0 G/L, PNB 0,02 G/L, lymphocytes 10,3 G/L dont 17%
de lymphocytes hyperbasophiles, monocytes 4,1 G/L; plaquettes 232 G/L.
A- VIH
C- Cytomégalovirus (CMV)
D- Toxoplasma gondii
E- Coxiella burnetii
Question 116 Question à réponses multiples
L'otite externe
D- chez le sujet diabétique ou immunodéprimé, est le plus souvent liée à Pseudomonas aeruginosa
A- un syndrome infectieux
B- une exophtalmie
Quel est le symptôme qui vous fera suspecter un diverticule pharyngo-œsophagien de Zenker ?
A- pyrosis
B- aphagie prolongée
C- régurgitations
D- dysphonie
E- dyspnée
Question 119 Question à réponses multiples
A- test de Guthrie
B- audiométrie tonale
D- oto-émissions acoustiques
La presbyacousie
A- correspond à une surdité de perception bilatérale et symétrique prédominant sur les fréquences graves
Questions isolées
Pondération 1
Un patient de 60 ans est pris en charge en réanimation dans les suites d'un très important accident vasculaire cérébral.
Quels sont les critères nécessaires pour poser le diagnostic clinique de mort encéphalique?
Pondération 1
Un patient de 68 ans consulte un urologue pour des troubles urinaires du bas appareil. Il se lève 4 fois par nuit pour uriner, a
besoin de courir pour aller aux toilettes, trouve son jet faible avec quelques gouttes en fin de miction qui mouillent son slip.
Il n'a pas d'antécédent personnel, est fumeur avec un tabagisme évalué à 50 paquets-années.
Son père est décédé d'un cancer de prostate à l'âge de 62 ans.
Que demandez vous pour le bilan de 1ère intention? (une ou plusieurs réponses possibles)
A- fibroscopie vésicale
B- bilan urodynamique
D- débitmétrie
Pondération 1
Quelle(s) est(sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant la voie classique du complément ?
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant l’amylose AA, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
les biothérapies permettent de diminuer la survenue des amyloses AA secondaires aux rhumatismes
A-
inflammatoires
Pondération 1
Concernant le déficit immunitaire commun variable (DICV), quelle(s) est(sont) la (ou les) réponse(s) exacte(s) ?
Pondération 1
Parmi les marqueurs suivants, le(s)quel(s) est(sont) des signe(s) d’activité biologique du lupus systémique ?
A- hypogammaglobulinémie
B- hypocomplémentémie
D- hyperleucocytose
E- protéinurie
Pondération 1
A propos de la violation du secret professionnel, quelle(s) est (sont) l'(es) affirmation(s) exacte(s) ?
Pondération 1
Concernant les différents types d’autopsie :
C- La famille peut refuser la réalisation d´une autopsie, quel que soit son but
Avant toute autopsie, le médecin doit vérifier l´absence d´enregistrement du défunt sur le registre
D-
national des refus
Le fait de cocher l’obstacle médico-légal sur un certificat de décès peut conduire à la réalisation d’une
E-
autopsie médico-légale
Pondération 1
Peuvent être considérées comme des morts suspectes, les circonstances ou les causes de décès suivantes:
Pondération 1
Dans le cadre de la responsabilité civile ou administrative
D- La procédure se met en place suite à une plainte déposée auprès du préfet de région
Pondération 1
Aujourd’hui l’information délivrée au patient doit
D- Etre délivrée pour toute action médicale, y compris une démarche de prévention ou de dépistage
Pondération 1
Chez un patient présentant une thrombose veineuse profonde quel(s) est(sont) le(s) élément(s) faisant discuter la durée
d’un traitement anticoagulant ?
B- le sexe du patient
Pondération 1
Un homme âgé de 64 ans, vous consulte en raison de la survenue depuis 1 mois de crampes au niveau du mollet
survenant à la marche au bout de 200 mètres et l’obligeant à s’arrêter.
Ce patient fume depuis l’âge de 19 ans 1 paquet par jour. Il bénéficie d’un traitement par inhibiteur calcique dans le cadre
d’une HTA découverte il y a 3 ans.
A l’examen clinique seul le pouls fémoral est perçu à droite. Compte tenu du contexte clinique des facteurs de risque, de la
symtomatologie et des données de l’examen clinique, vous suspectez une artériopathie oblitérante des membres
inférieurs.
Quelles sont les caractéristiques sémiologiques d’une claudication d’origine artérielle ? (une ou plusieurs réponses)
Douleurs apparaissant pour une distance de marche fixe dans les mêmes conditions de déclivité et de
A-
vitesse de déambulation
Pondération 1
Quelles sont les évolutions possibles des lésions d'athérosclérose ? (une ou plusieurs réponses exactes)
embolies de cholesterol par rupture de la chape fibreuse associée à la libération d'une bouillie
D-
athéromatheuse
Pondération 1
Chez un patient présentant un acrosyndrome, quel(s) élément(s) doit(vent) vous faire évoquer un syndrome de Raynaud
secondaire ?
Pondération 1
Après la survenue d’une thrombose veineuse profonde (TVP) dans quelle(s) situation(s) est-il recommandé de réaliser un
bilan de thrombophilie ?
C- 1er épisode de TVP chez un sujet de 50 ans survenu après arthroscopie du genou
Pondération 1
Quels sont les troubles les plus fréquemment asssociés au suicide (une ou plusieurs réponses possibles) ?
B- Le trouble panique
C- L'addiction à l'alcool
Pondération 1
Quelques jours après l'introduction d'un traitement antipsychotique, vous êtes appelé car votre patient présente une
hyperthermie à 40°C. Vous suspectez un syndrome malin des neuroleptiques, quels signes cliniques recherchez-vous?
A- akathisie
B- diarrhée
C- rigidité extrapyramidale
D- sueurs profuses
E- troubles de la vigilance
Pondération 1
Quel(s) est(sont) le(s) effet(s) indésirable(s) des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ?
A- hyponatrémie
B- virage maniaque
C- syndrome sérotoninergique
D- effets adrénolytiques
E- Troubles gastro-intestinaux
Question 20 Question à réponses multiples
Pondération 1
Quelles sont les lésions attendues sur la biopsie rénale (histologie et immunofluorescence) au cours d’une
glomérulonéphrite extra-membraneuse ?
Pondération 1
Parmi les propositions suivants concernant une pleurésie bénigne liée à l'amiante, indiquez la (les) réponse (s) exacte (s)
B- est transudative
E- est suspectée quand elle est associée à des plaques pleurales calcifiées
Question 22 Question à réponses multiples
Pondération 1
Dans un arbre généalogique, que signifient les symboles suivants :
Pondération 1
A 3 ans, il convient de s'inquiéter pour le langage d'un enfant si:
B- il a un langage disyllabique
Pondération 1
Concernant l'ictère du nouveau-né :
A- l'ictère physiologique apparait dès le premier jour de vie et ne nécessite pas de photothérapie
D- on doit réaliser le test de Coombs si l'on suspecte un ictère par incompatibilité Rhésus
E- l'atrésie des voies biliaires est l'étiologie à évoquer en priorité devant un ictère à bilirubine libre
Question 25 Question à réponses multiples
Pondération 1
Parmi les situations pathologiques suivantes, la (les)quelle(s) contre-indique(nt) les vaccins vivants ?
A- diabète de type I
C- mucoviscidose
D- déficit immunitaire
E- asthme
Pondération 1
En cas de sténose du pylore les vomissements sont :
A- verts
B- alimentaires
D- d'aggravation progressive
Pondération 1
Quelle(s) classe(s) de médicaments peut(peuvent) être responsable(s) d'une prise de poids?
A- bêta-bloquants
B- biguanides
C- corticoïdes
D- neuroleptiques
E- statines
Pondération 1
Quels sont les principaux effets secondaires du Méthotrexate?
A- Cytopénie
B- Pneumopathie immuno-allergique
C- Hépatite médicamenteuse
D- Insuffisance cardiaque
Pondération 1
Un homme de 55 ans a un gonflement de la cheville droite depuis 5 jours. Il a des antécédents de diabète
insulinorequérant, de cardiopathie ischémique et d’hypertension artérielle.
A l’arrivée aux urgences, la température corporelle est à 37.4°, la tension artérielle à 140/80 mmHg, l’hémodynamique est
conservée. La cheville droite est le siège d’un épanchement confirmé en échographie. Il n’y a pas de souffle cardiaque.
Une ponction est effectuée en urgence ramenant un liquide purulent avec 35000 éléments, 95% de polynucléaires
neutrophiles, 5 % d’éléments mononuclés, pas de microcristaux, un examen direct négatif.
Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?
Pondération 1
Quel(s) signe(s) peut-on observer au cours d'un syndrome du canal carpien ?
Pondération 1
Tom, 8 ans, arrive aux urgences.
Il a chuté d'un toboggan.
A l’examen clinique il ne peut effectuer la pince avec son pouce et son index. Les pouls radial et ulnaire sont bien perçus.
Il présente une douleur importante du coude droit avec impotence fonctionnelle complète. Voici sa radiographie.
Pondération 1
La photographie suivante représente un test de l'examen programmé de l'épaule. La main droite de l'examinateur exerce
une poussée vers l'avant sur le poignet du patient. Cochez la ou les proposition(s) exacte(s)
A- cette manoeuvre consiste à tester la rotation externe contre résistance
C- le test est positif si le patient ne parvient pas à mettre la main dans le dos
Pondération 1
Parmi les affirmations suivantes sur le traitement de la dépression du sujet âgé, indiquez celle(s) qui sont vraie(s) ?
Pondération 1
A propos des critères de mesure d’un état de santé dans les études observationnelles descriptives, quelle(s) est (sont)
la(les) réponse(s) juste(s) ?
les taux de mortalité sont exprimés avec leur intervalle de confiance s’ils sont mesurés sur un
A-
échantillon de la population analysée
les taux bruts de mortalité permettent des comparaisons entre différentes populations en prenant en
B-
compte leurs structures d’âge
les taux d’incidence correspondent à la proportion de la population touchée par un problème de santé à
C-
un moment donné
les taux de prévalence correspondent aux taux de nouveaux cas identifiés dans une population sur une
D-
période de temps donnée
Question 35 Question à réponses multiples
Pondération 1
Concernant les dépenses de santé en France, quel(s)les est (sont) la ou les réponse(s) exacte(s) ?
B- la part des dépenses de santé dans le PIB a peu progressé depuis les années 1950
E- l'assurance maladie rembourse aujourd'hui un peu plus de 75% des dépenses de santé
Pondération 1
À propos des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) :
A- l'objectif est d'assurer que chacun puisse bénéficier de soins conformes à l'état des connaissances
B- une RCP est obligatoire pour tous les dossiers d'oncologie, sauf en cas de prise en charge standard
au moins 3 médecins de spécialités différentes et pertinentes au regard du cas abordé doivent être
D-
présents
une prise en charge finalement différente de celle proposée en RCP est possible mais doit toujours être
E-
justifiée
Question 37 Question à réponses multiples
Pondération 1
Donner les affirmations exactes concernant les procédures standardisées d'amélioration de la sécurité des soins.
l'utilisation de la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est une pratique exigible prioritaire de
A-
la procédure de certification des établissements de santé de la Haute Autorité de Santé
l'utilisation de la check-list au bloc opératoire a eu des répercussions sur la prévention d'erreur durant
B-
l'opération mais également une amélioration de la sécurisation en amont et en aval de l'opération
C- la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est la seule check-list établie à ce jour en France
D- la check-list "sécurité du patient au bloc opératoire" est la seule à caractère obligatoire en France
Pondération 1
Vous recevez M. M, 59 ans, pour le bilan d'une masse médiastino-hilaire droite. Ses principaux antécédents sont un
tabagisme sevré à 30 paquets.année.
Le scanner thoraco-abdomino-pelvien et l'imagerie cérébrale ne montrent pas d'argument pour une extension à distance,
de même que la scintigraphie au 18-FDG. Les biopsies bronchiques réalisées en endoscopie confirment qu'il s'agit d'un
carcinome broncho-pulmonaire à petites cellules.
Quel(s) traitement(s) est-il licite d'envisager chez ce patient sachant que son performans status est estimé à 1/4?
B- Radiothérapie thoracique
C- Pneumonectomie droite
Pondération 1
L'hypertension artérielle rénovasculaire par sténose athéromateuse unilatérale de l'artère rénale se caractérise par le(s)
élément(s) suivant(s) :
Pondération 1
Quelles sont les propositions exactes concernant la vasectomie ? (une ou plusieurs réponses exactes)
Pondération 1
Quelles étiologies peuvent expliquer une hypercalcémie à parathormone (PTH) effondrée ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
A- adénome parathyroidien
B- IRC stade 4
C- intoxication en vitamine D
D- myélome
E- sarcoïdose
Pondération 1
Parmi les éléments biologiques suivants, le(s)quel(s) est (sont) en faveur d’une néphropathie tubulo-interstitielle
chronique ?
A- une microalbuminurie
Pondération 1
Vous suivez en consultation un homme de 55 ans dans le cadre d’une maladie rénale chronique de stade IIIB sur
néphropathie diabétique. Son traitement comprend de la metformine. Ses dernières analyses biologiques sont les
suivantes : créatinine plasmatique 220 μmol/l (MDRD 29 mL/min), HbA1c 8,5%, albuminurie/créatininurie 800 mg/g.
Quels moyens thérapeutiques lui proposez-vous pour la prise en charge de cette néphropathie ? (une ou plusieurs réponses
exactes)
B- Prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion quel que soit le niveau de pression artérielle
Pondération 1
En présence d'une insuffisance rénale aiguë, quel(s) est (sont) l' (les) élément(s) en faveur d'une origine fonctionnelle?
E- hémoconcentration
Pondération 1
M. B. consulte pour une toux et d’une dyspnée chronique. Il n’a pas d’antécédent notable en dehors d’un tabagisme évalué
à 30 paquets-année. Il rapporte une toux et des expectorations quotidiennes depuis plusieurs années, et reçoit des
antibiotiques pour des épisodes de surinfection bronchique au moins deux fois par an depuis 3 ans.
Il est essoufflé pour les efforts peu importants, tels que la marche en terrain plat, depuis plusieurs mois.
A l’examen, la fréquence respiratoire est à 18 /min, et la saturation à 92% en air ambiant. Vous entendez des sibilants et
des ronchi dans les 2 champs pulmonaires.
Il a bénéficié d’une exploration fonctionnelle respiratoire dont les résultats principaux, post-bronchodilatateur, sont :
Capacité vitale forcée = 80% théorique
Volume expiré maximal en 1 seconde (VEMS) = 35% théorique
VEMS / CV max = 35%
Absence de réversibilité significative sous bronchodilatateur courte durée d’action.
Quel(s) traitement(s) de cette BPCO est(sont) compatible(s) avec la situation clinique actuelle du patient ?
C- corticothérapie per os
D- substituts nicotiniques
E- réhabilitation respiratoire
Pondération 1
Un patient présente une ronchopathie associée à une somnolence diurne excessive. Parmi les examens complémentaires
suivants, lequel (lesquels) permet(tent) de confirmer le diagnostic de syndrome d’apnées / hypopnées au cours du sommeil
?
D- une polysomnographie
E- une spirométrie
Question 47 Question à réponses multiples
Pondération 1
Une femme de 70 ans, suivie pour un myélome multiple à chaînes légères, décrit depuis quelques semaines un
essoufflement à l’effort. Elle présente des oedèmes des membres inférieurs. Vous mettez en évidence une protéinurie
mesurée à 6 g / 24 h constituée principalement d’albumine.
Quelle est l'hypothèse la plus probable pour expliquer ce tableau ? (une seule réponse)
C- un infarctus du myocarde
D- une amylose AL
Pondération 1
Concernant les myélodysplasies, quelle(s) est(sont) la(es) proposition(s) exacte(s) ?
les facteurs pronostiques d’une myélodysplasie sont le caryotype médullaire, la blastose médullaire et le
D-
nombre de cytopénies
E- au cours d’une myélodysplasie, le pourcentage de blastes médullaires est compris entre 5 et 20%
Pondération 1
La leucémie aiguë myéloïde :(une ou plusieurs réponses possibles)
Pondération 1
Quel(s) est(sont) l'(es) examen(s) complémentaire(s) à réaliser en première intention devant une détresse respiratoire
aiguë sans point d’appel clinique évident ?
A- ECG
B- CRP
C- TDM thoracique
D- Radio de thorax
Pondération 1
Quelles sont les bases de prévention de la fragilité gériatrique (une ou plusieurs réponses exactes) ?
Pondération 1
Concernant le cancer épidermoïde de l’œsophage, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Pondération 1
Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque de glaucome chronique à angle ouvert ?
A- une cataracte
Pondération 1
Concernant la diplopie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
D- Dans une paralysie du VI, il existe une diplopie homonyme au test du verre rouge
Pondération 1
Lors de la prise en charge d'un traumatisme oculaire
B- Une plaie du globe oculaire est une indication à une chirurgie en urgence
C- Une réaction auto immune sévère peut aboutir à la perte de l'oeil non traumatisé
D- La présence d'une hémorragie intra vitréenne doit faire suspecté un décollement rétinien associé
Pondération 1
Une rétinopathie diabétique proliférante peut entraîner :
C- un glaucome néovasculaire
Pondération 1
Parmi ces propositions, quelle(s) est/sont celle(s) identifiée(s) comme étant un/des facteur(s) de risque d'infertilité ?
A- obésité
C- ménarche précoce
E- antécédent de cryptorchidie
Question 59 Question à réponses multiples
Pondération 1
Parmi les germes suivants, le(s)quel(s) est (sont) pourvoyeur(s) de retard de croissance intra utérin en cas d'infection in
utero ?
A- streptocoque B
B- cytomégalovirus (CMV)
C- parvovirus B19
D- Toxoplasma gondii
Pondération 3
Une jeune patiente se présente aux urgences pour une agression sexuelle avec pénétration ayant eu lieu il y a 25 heures.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
s'il y a une réquisition judiciaire, il y a des prélèvements à réaliser à visée judiciaire et à visée de soin
B-
pour la victime
Pondération 1
La congélation de tissu tumoral non fixé, à but sanitaire, est recommandée par l’INCa pour (une ou plusieurs réponses
possibles) :
B- les mélanomes
C- les lymphomes
D- les sarcomes
Pondération 1
Quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque du cancer du testicule ?
A- un testicule cryptorchide
C- un syndrome de Klinefelter
D- un varicocèle
Pondération 1
Les pneumonies aigues communautaires de l’enfant peuvent être d’origine virale, bactérienne ou à germe atypique. Parmi
les affirmations suivantes, laquelle ou lesquelles est (sont) vraie(s) ?
A- dans une pneumonie d´origine pneumococcique, le mode de début est souvent brutal
Pondération 1
Quelle(s) situation(s) pathologique(s) peut(peuvent) être responsable(s) d'une gynécomastie?
A- cirrhose hépatique
B- diabète sucré
C- insuffisance cardiaque
E- Insuffisance respiratoire
Pondération 1
À propos du métabolisme des hormones stéroïdes (une ou plusieurs réponses possibles) :
Pondération 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le goitre ?
Pondération 1
Un patient vous consulte pour des douleurs vives et pulsatiles du pouce (figure). Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
vraie(s) ?
Pondération 1
Une radiographie de l'épaule de face et profil permet de faire le(s) diagnostic(s) suivant(s) :
B- lésion du labrum
D- omarthrose
E- capsulite rétractile
Question 69 Question à réponses multiples
Pondération 1
En cas de symptome évoquant un reflux gastro-oesophagien, une endoscopie oeso-gastro-duodénale :
Pondération 1
Une péritonite aiguë généralisée :
Pondération 1
Chez un sujet qui présente un traumatisme splénique consécutif à un accident de la voie publique, quel(s) est (sont) le(s)
élément(s) en faveur d’un traitement conservateur ?
A- stabilité hémodynamique
Pondération 1
Devant une occlusion intestinale, quel(s) est (sont) le(s) signe(s) orientant vers une origine haute ?
B- le début brutal
C- l’absence de vomissement
D- l’absence de douleurs
Pondération 1
Une patiente vous consulte avec cette lésion dermatologique. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) :
Pondération 1
Parmi les traitements systémiques suivants utilisés en dermatologie, lequel (lesquels) est (sont) contre-indiqué(s) chez la
femme enceinte?
A- méthotrexate
B- acitretine
C- cyclosporine
D- isotrétinoïne
E- prednisone
Pondération 1
L’angioedème allergique (une ou plusieurs réponses possibles) :
Pondération 1
Parmi les dermatoses suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) classiquement prurigineuse(s) ?
A- La scabiose
B- L'eczéma
C- La rosacée
D- La pemphigoïde bulleuse
E- Le pemphigus vulgaire
Pondération 1
Concernant la photo ci-dessous, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Pondération 1
À propos des migraines, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?
selon la classification de l'International Headache Society (HIS), elles appartiennent au groupe des
A-
céphalées secondaires
Pondération 3
Une femme qui a eu une césarienne trois jours auparavant, se plaint d'un sein droit douloureux et tendu alors qu'elle allaite.
Il n'existe pas de signe inflammatoire sur les seins. Sa température est de 37,9°C. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
Pondération 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les infections à Listeria monocytogenes ?
C- en cours de grossesse, la transmission se fait par voie alimentaire dans la grande majorité des cas
Pondération 1
Concernant le lait maternel, quelle(s) est (sont) la (es) proposition(s) exacte(s) ?
Pondération 1
Lorsqu’un patient souffrant de schizophrénie vous dit : « Je vois l’envoyé de Dieu, il est assis en face de moi, il est jaune et
habite dans un ananas au fond de la mer », retenez parmi la (les) proposition (s) suivante (s) celle (s) que vous
reconnaissez dans son discours
Pondération 1
Sur quel(s) critère(s) est calculé le score METAVIR dans les biopsies hépatiques ?
A- ballonisation hépatocytaire
B- fibrose hépatique
C- stéatose hépatique
D- activité inflammatoire
E- vascularisation hépatique
Question 84 Question à réponses multiples
Pondération 1
Le syndrome de l'X Fragile (une ou plusieurs réponses possibles) :
A- est une maladie entraînant une déficience intellectuelle chez les garçons et les filles
E- peut être responsable d’une ménopause précoce chez les femmes conductrices
Pondération 2
La mucoviscidose s’accompagne de manifestations respiratoires mais touche également d’autres organes. Quelle(s) est
(sont) la (les) manifestation(s) extra-respiratoire(s) que l’on peut retrouver également dans l’évolutivité de la
mucoviscidose ?
D- diabète insulino-dépendant
Pondération 1
L’éducation du patient dans le traitement de l’insuffisance surrénalienne consiste à (une ou plusieurs réponses possibles) :
avoir chez soi une ampoule d´hydrocortisone injectable de 100 mg à injecter en IM en cas de
D-
vomissements ou de malaise
E- organiser une fenêtre thérapeutique de 8 jours une fois par an lors d´une période calme
Pondération 1
Un patient se présente avec une masse cervicale droite palpable de 4 cm, mobile à la déglutition. On note l’existence de
signes cliniques évocateurs d'une hypothyroïdie. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) de première intention prescrivez-
vous ?
A- échographie cervicale
B- scintigraphie thyroïdienne
C- dosage T3, T4
D- dosage TSH
Pondération 1
Un patient lombalgique vous est adressé pour un syndrome radiculaire franc et déficitaire isolé de L5. Parmi les propositions
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) correspondre à votre examen clinique ?
Pondération 1
Quel(s) signe(s) peut-on observer à l'IRM au cours d'une spondylodiscite infectieuse ?
E- épidurite
Question 90 Question à réponses multiples
Pondération 1
Au cours de la cirrhose, la survenue d'une thrombose porte peut être responsable (une ou plusieurs réponses possibles) :
E- d'angiomes stellaires
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes relatives au phénomène de Raynaud, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Le phénomène de Raynaud est plus fréquent au cours de la sclérodermie systémique qu'au cours du
E-
lupus
Question 92 Question à réponses multiples
Pondération 1
Parmi les domaines suivants, lesquels (lequel) appartiennent (appartient) aux IADL ?
A- l'utilisation du téléphone
Pondération 1
Concernant la présentation clinique des maladies chez le sujet âgé, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A- la douleur thoracique peut être absente dans les syndromes coronariens aigus
Pondération 1
Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) est (sont) compatible(s) avec un surdosage en opiacés ?
A- mydriase
B- bradypnée
C- agitation
D- hypertonie extra-pyramidale
E- somnolence
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant la loi Léonetti en réanimation, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- tant que le patient est compétent, c’est lui qui a le pouvoir décisionnel
D- le processus de discussion de limitation des thérapeutiques actives est élaboré de façon collégiale
E- la décision de limitation des thérapeutiques actives est prise par le médecin référent
Question 96 Question à réponses multiples
Pondération 1
Mme M, Naima, 32 ans. présente au décours de l'allaitement une masse dure des quadrants supérieurs du sein gauche. La
mammographie identifie 2 opacités spiculées avec micro-calcifications et désorganisation architecturale des quadrants
supérieurs du sein gauche de 46 et 14 mm. La biopsie conclut à un carcinome canalaire infiltrant peu différencié SBR III,
négatif pour les récepteurs hormonaux,)Her2 négatif, Ki-67 : 100 %, sans embole ni CCIS. Quel(s) est (sont) l' (les)
élément(s) de mauvais pronostic ?
A- l'âge
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant l'hormonothérapie du cancer de la prostate métastatique, laquelle (lesquelles)
est (sont) exactes ?
C- les agonistes de la LHRH exposent au risque de flare-up s'ils sont utilisés seuls
la recherche d'une expression des récepteurs à la testostérone s'impose avant tout traitement
E-
hormonal
Pondération 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant cette image ?
A- épanchement pleural droit de moyenne abondance
Pondération 1
En cas de suspicion d’une méningite à méningocoque, quel(s) prélèvement(s) à visée diagnostique microbiologique
peut(peuvent) être réalisé(s) ?
A- ponction lombaire
C- hémoculture
E- écouvillonnage oro-pharyngé
Pondération 1
Vous prenez en charge un homme de 78 ans pour une suspicion d'endocardite infectieuse sur valve native mitrale.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E- Une origine urinaire peut être évoqué en cas d'hémoculture positive à Enterococcus faecalis
Pondération 1
Devant une dermo-hypodermite bactérienne aiguë, quel(s) critère(s) de gravité recherchez-vous ?
A- décollement bulleux
B- crépitations sous-cutanées
C- lymphoedème chronique
D- hypoesthésie
E- cyanose
Pondération 1
Concernant les pneumonies aiguës communautaires (PAC), quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ?
un aspect radiologique de pneumonie franche lobaire aiguë est évocateur d'infection à Streptococcus
A-
pneumoniae
les germes les plus fréquemment retrouvés chez les patients ambulatoires ayant une pneumonie aiguë
B-
sont Streptococcus pneumoniae et Legionnella pneumophila
en cas de pneumonie aiguë communautaire sévère chez un patient jeune sans comorbidité,
C- l’antibiothérapie de première intention peut comporter une céphalosporine de 3ème génération associée
à un macrolide
l’absence d’image radiologique compatible, malgré la présence d’un tableau clinique évocateur et d’un
E-
foyer de crépitants à l’auscultation, permet d'éliminer le diagnostic de pneumonie aiguë communautaire
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant la vaccination anti grippale, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- Elle est recommandée chez la femme enceinte quel que soit le trimestre de la grossesse
Pondération 1
Parmi les examens radiologiques suivants, lequel constitue la référence pour le diagnostic des tumeurs rénales?
Pondération 1
Une maman vous amène sa fille de 12 mois pour cette lésion du front, apparue quelques semaines après la naissance et
qui a grandi depuis (photo).
A- Hémangiome mixte
B- Hématome (maltraitance)
C- Malformation veineuse
D- Malformation capillaire
E- Lymphangiome
Question 106 Question à réponse unique
Pondération 1
Un homme de 30 ans consulte pour une fièvre à 40°C, une rhinorrhée, un larmoiement important et une toux sèche. Il n’a
pas d’antécédent particulier et ne prend aucun médicament. L’examen de la peau est normal, mais l’examen de la
muqueuse buccale montre l’aspect suivant, sans atteinte similaire de la muqueuse génitale. Quel diagnostic évoquez vous
?
A- Erythème polymorphe
B- Rougeole
C- Syndrome de Stevens-Johnson
E- Mononucléose infectieuse
Pondération 1
Parmi les éléments biologiques suivant, lequel (lesquels) est (sont) évocateur(s) d’un syndrome des antiphospholipides ?
Pondération 1
Un médecin exerçant en activité libérale refuse de se déplacer lors d'un appel urgent. Le patient décède. Quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E- La famille ne peut pas porter l'affaire devant une juridiction de l’ordre judiciaire
Pondération 1
Parmi les propositions suivantes concernant l'éthique de la recherche, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Seuls les essais cliniques sont soumis à une évaluation éthique par un Comité de Protection des
B-
Personnes
C- Les Comités de Protection des Personnes donnent des avis sur les recherches observationnelles
Le consentement des personnes participant à une recherche médicale doit être révocable à tout
D-
moment
E- Les premiers grands principes d'éthique de la recherche ont été définis dans le Code de Nuremberg.
Question 110 Question à réponses multiples
Pondération 1
L'agoraphobie est caractérisée par (une ou plusieurs réponses possibles) :
Pondération 1
Le délire paranoïaque passionnel de jalousie se caractérise par (une ou plusieurs réponses possibles) :
E- l'absence de dangerosité
Pondération 1
Mr D. 78 ans, aux antécédents d'infections urinaires multiples (la dernière il y a moins de 3 mois), diabète de type 2,
hypertension artérielle, cardiopathie ischémique est adressé aux urgences pour une hyperthermie à 40 °C, des frissons et
des brûlures mictionnelles. A son admission, il est en rétention aiguë d'urines, la pression artérielle est à 85/40 mmHg , et
vous constatez ces lésions cutanées
Quel traitement antibiotique probabiliste intraveineux est le plus approprié ? (une seule réponse attendue)
A- Ceftriaxone
B- Ceftriaxone et amikacine
C- Imipénème et amikacine
Pondération 1
Un patient de 53 ans, connu séropositif pour le VIH depuis plusieurs années, est hospitalisé dans votre service par les
urgences. Il n’a jamais été suivi, ne prend aucun traitement. Il se plaint de céphalées ainsi que d’une altération de l’état
général depuis une dizaine de jours. L’entourage du patient décrit une modification du comportement. Aux urgences, le
patient présente un ralentissement psychomoteur majeur et une dysarthrie associés à une fièvre à 38,3°C. Il a passé un
scanner cérébral.
C- une neurocysticercose
Pondération 1
Une femme de 47 ans, greffée de rein depuis 5 ans, est admise pour syndrome méningé fébrile sans signe de focalisation,
apparu quelques heures auparavant, avec un Glasgow à 14. Elle se plaint de troubles visuels. La ponction lombaire retire un
LCR clair, contenant 350 leucocytes, 65% de lymphocytes et 35% de polynucléaires neutrophiles. La protéinorachie est de
1,95 g/L et la glycorachie de 2,2 mmol/L pour une glycémie à 7,5 mmol/L. L'examen cytobactériologique direct est négatif.
La CRP est à 225 mg/L. La procalcitonine sérique est > 0,5.
Parmi les hypothèses suivantes, laquelle est la plus probable ?
B- Méningite herpétique
C- Méningite à entérovirus
Pondération 1
Quel(s) est(sont) le(s) agent(s) infectieux pouvant être responsable(s) de l’hémogramme ci-dessous ?
Hb 11,2g/dL; VGM 84,1 fl; leucocytes 16,6G/L dont PNN 5,2 G/L, PNE 0,0 G/L, PNB 0,02 G/L, lymphocytes 10,3 G/L dont 17%
de lymphocytes hyperbasophiles, monocytes 4,1 G/L; plaquettes 232 G/L.
A- VIH
C- Cytomégalovirus (CMV)
D- Toxoplasma gondii
E- Coxiella burnetii
Question 116 Question à réponses multiples
Pondération 1
L'otite externe
D- chez le sujet diabétique ou immunodéprimé, est le plus souvent liée à Pseudomonas aeruginosa
Pondération 1
La sinusite maxillaire aiguë non compliquée comporte :
A- un syndrome infectieux
B- une exophtalmie
Pondération 1
Quel est le symptôme qui vous fera suspecter un diverticule pharyngo-œsophagien de Zenker ?
A- pyrosis
B- aphagie prolongée
C- régurgitations
D- dysphonie
E- dyspnée
Pondération 1
Quelle(s) technique(s) est (sont) utilisée(s) pour le dépistage néonatal de la surdité ?
A- test de Guthrie
B- audiométrie tonale
D- oto-émissions acoustiques
Pondération 1
La presbyacousie
A- correspond à une surdité de perception bilatérale et symétrique prédominant sur les fréquences graves
Background: Some antipsychotic agents have been in- of events and 22.4% were pulmonary embolisms. Rela-
dicated as a possible risk factor for venous thromboem- tive to nonusers, the rate of hospitalization for VTE was
bolism (VTE) in adult patients with psychiatric disor- increased for users of atypical antipsychotic agents, in-
ders. The aim of this study was to estimate the effect of cluding risperidone (adjusted hazard ratio [HR], 1.98; 95%
atypical and conventional antipsychotic agents on the risk confidence interval [CI], 1.40-2.78), olanzapine (ad-
of hospitalization for VTE among elderly patients. justed HR, 1.87; 95% CI, 1.06-3.27), and clozapine and
quetiapine fumarate (adjusted HR, 2.68; 95% CI, 1.15-
Methods: We conducted a retrospective cohort study 6.28). No increased rate was associated with phenothi-
on nursing home residents in 5 states. We used data from azines (adjusted HR, 1.03; 95% CI, 0.60-1.77) or other con-
the Minimum Data Set to identify 19 940 new users of ventional agents (adjusted HR, 0.98; 95% CI, 0.52-1.87).
antipsychotic agents and 112 078 nonusers. Hospitaliza-
tion with VTE as primary discharge diagnosis was de- Conclusions: Atypical antipsychotic agents appear to in-
termined during a 6-month follow-up period using Medi- crease the risk of VTE. However, these events are rare,
care inpatient claims. Cox proportional hazards models and in clinical practice the absolute risk should be weighed
provided estimates of effect adjusted for confounders. against the effectiveness of these medications in the el-
derly population.
Results: The rate of hospitalization for VTE was 0.91 per
100 person-years. Venous thrombosis accounted for 77.6% Arch Intern Med. 2005;165:2677-2682
(REPRINTED) ARCH INTERN MED/ VOL 165, DEC 12/26, 2005 WWW.ARCHINTERNMED.COM
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2680
Crude Incidence
No. of Total Follow-up, Rate per 100 Adjusted HR
Agent Events Person-Years Person-Years Crude HR (95% CI)†
Atypical agents 64 5173 1.24 1.57 2.01 (1.50-2.70)
Risperidone 43 3451 1.25 1.52 1.98 (1.40-2.78)
Olanzapine 15 1279 1.17 1.54 1.87 (1.06-3.27)
Clozapine–quetiapine fumarate* 443 1.35 2.08 2.68 (1.15-6.28)
Conventional agents 28 3318 0.84 0.93 1.02 (0.67-1.55)
Phenothiazines 15 1813 0.83 0.95 1.03 (0.60-1.77)
Other 13 1505 0.86 0.91 0.98 (0.52-1.87)
.1 Antipsychotic agent* 286 2.80 3.42 4.80 (2.28-10.10)
Nonusers 439 50 604 0.87 Referent Referent
Table 4. Effect of Antipsychotic Drug Use on the Risk of Hospitalization for VTE Among Residents Without Major Risk
and Protective Factors for VTE Among Residents With Minimal or Moderate Cognitive Impairment
Abbreviations: CI, confidence interval; CPS, Cognitive Performance Scale; HR, hazard ratio; VTE, venous thromboembolism.
*Main risk factors for VTE included history of deep venous thrombosis, history of hip fracture, cancer, use of anticoagulants, and use of estrogens. These HRs
were adjusted for age, sex, body mass index, activities of daily living score, CPS score, chronic obstructive pulmonary disease, dementia, depression, peripheral
vascular disease, cerebrovascular disease, heart failure, diabetes mellitus, and use of aspirin or antiplatelets.
†These HRs were adjusted for age, sex, body mass index, activities of daily living score, CPS score, history of deep venous thrombosis, history of hip fracture,
chronic obstructive pulmonary disease, cancer, dementia, depression, peripheral vascular disease, cerebrovascular disease, heart failure, diabetes mellitus, and
concomitant drug use, including anticoagulants, aspirin or antiplatelets, and estrogens.
This study has somelimitations. Thromboembolicevents no information on whether the users were taking antipsy-
were selected on the basis of Medicare claims data; there- chotic agents at the time of hospitalization, which intro-
fore, the potential for misclassification of the outcome ex- duces a potential for misclassification ofthe exposure. With
ists. We documented an incidence of VTE of 0.91 per 100 respect to dosages, we observed low variability among drug
person-years, which is somewhat lower than that observed regimens, and we were not able to investigatedose-response
in previous studies.35 Our study was restricted to events relationships. Finally, although we have taken due care
that could be confirmed by hospital diagnosis; thus, we to address numerous potential confounders, residual con-
have missed all events that resulted in a fatality before hos- founding is always possible.
pital referral and all events for which hospitalization was In conclusion, our study documented that atypical an-
deemed unnecessary. Most antipsychotic prescriptions tipsychotic agents may increase the risk of VTE among el-
among patients with dementia are for atypical agents.30 De- derly patients. It seems advisable to be cautious when pre-
mentia, especially in the advanced stage, may predispose scribing antipsychotic agents to elderly patients. However,
patients to immobility. Although findings were confirmed the therapeutic choice should be individualized based on
after excluding residents with severe cognitive decline from a careful evaluation of the benefits and risks of both classes
the sample, confounding by indication is possible. We have of antipsychotic agents and patients’ risk profiles.
(REPRINTED) ARCH INTERN MED/ VOL 165, DEC 12/26, 2005 WWW.ARCHINTERNMED.COM
2681
(REPRINTED) ARCH INTERN MED/ VOL 165, DEC 12/26, 2005 WWW.ARCHINTERNMED.COM
2682
original article
A bs t r ac t
Background
A fixed-dose regimen of rivaroxaban, an oral factor Xa inhibitor, has been shown to The members of the writing committee
be as effective as standard anticoagulant therapy for the treatment of deep-vein throm- (Harry R. Büller, M.D., Martin H. Prins,
M.D., Anthonie W.A. Lensing, M.D., Hervé
bosis, without the need for laboratory monitoring. This approach may also simplify Decousus, M.D., Barry F. Jacobson, M.D.,
the treatment of pulmonary embolism. Erich Minar, M.D., Jaromir Chlumsky, M.D.,
Peter Verhamme, M.D., Phil Wells, M.D.,
Giancarlo Agnelli, M.D., Alexander Cohen,
Methods M.D., Scott D. Berkowitz, M.D., Henri
In a randomized, open-label, event-driven, noninferiority trial involving 4832 patients Bounameaux, M.D., Bruce L. Davidson,
who had acute symptomatic pulmonary embolism with or without deep-vein throm- M.D., Frank Misselwitz, M.D., Alex S. Gal-
lus, M.D., Gary E. Raskob, Ph.D., Sebas-
bosis, we compared rivaroxaban (15 mg twice daily for 3 weeks, followed by 20 mg tian Schellong, M.D., and Annelise Segers,
once daily) with standard therapy with enoxaparin followed by an adjusted-dose vita- M.D.) take responsibility for the content
min K antagonist for 3, 6, or 12 months. The primary efficacy outcome was symp- and integrity of this article. Address re-
print requests to Dr. Büller at the Depart-
tomatic recurrent venous thromboembolism. The principal safety outcome was major ment of Vascular Medicine, Academic
or clinically relevant nonmajor bleeding. Medical Center, F4-275, Meibergdreef 9,
1105 AZ Amsterdam, the Netherlands, or
at [email protected].
Results
Rivaroxaban was noninferior to standard therapy (noninferiority margin, 2.0; The affiliations of the writing committee
P = 0.003) for the primary efficacy outcome, with 50 events in the rivaroxaban group members are listed in the Appendix.
(2.1%) versus 44 events in the standard-therapy group (1.8%) (hazard ratio, 1.12; * The investigators participating in the
95% confidence interval [CI], 0.75 to 1.68). The principal safety outcome occurred EINSTEIN–Pulmonary Embolism (PE)
in 10.3% of patients in the rivaroxaban group and 11.4% of those in the standard- Study and the study committees are
listed in the Supplementary Appendix,
therapy group (hazard ratio, 0.90; 95% CI, 0.76 to 1.07; P = 0.23). Major bleeding was available at NEJM.org.
observed in 26 patients (1.1%) in the rivaroxaban group and 52 patients (2.2%) in the
standard-therapy group (hazard ratio, 0.49; 95% CI, 0.31 to 0.79; P = 0.003). Rates of This article (10.1056/NEJMoa1113572) was
published on March 26, 2012, at NEJM.org.
other adverse events were similar in the two groups.
N Engl J Med 2012;366:1287-97.
Conclusions Copyright © 2012 Massachusetts Medical Society.
P
ulmonary embolism is a common dis- cated the results of all baseline lung-imaging tests
ease, with an estimated annual incidence of and all suspected outcome events. An independent
70 cases per 100,000 population.1,2 The con- data and safety monitoring board periodically re-
dition usually leads to hospitalization and may viewed the study outcomes. The writing commit-
recur; it can be fatal.3 tee wrote the manuscript, made the decision to
For half a century, the standard therapy for submit the manuscript for publication, and vouch-
most patients with pulmonary embolism has been es for the accuracy and completeness of the data
the administration of heparin, overlapped and fol- as well as the fidelity of this report to the study
lowed by a vitamin K antagonist.4,5 This regimen protocol.
is effective but complex.5-9 Recently developed oral
anticoagulants that are directed against factor Xa Patients
or thrombin overcome some limitations of stan- Patients were eligible if they were of legal age and
dard therapy, including the need for injection and had an acute, symptomatic pulmonary embolism
for regular dose adjustments on the basis of labo- with objective confirmation, with or without symp-
ratory monitoring.5,10,11 tomatic deep-vein thrombosis. Patients were in-
Current data suggest that rivaroxaban, an oral eligible if they had received a therapeutic dose of
direct inhibitor of factor Xa, is effective and safe low-molecular-weight heparin, fondaparinux, or
for the prevention of venous thromboembolism unfractionated heparin for more than 48 hours
after major orthopedic surgery, for the prevention or if they had received more than a single dose of
of stroke in patients with atrial fibrillation, and a vitamin K antagonist before randomization; if
in the treatment of acute coronary syndromes.12-14 thrombectomy had been performed, a vena cava
The EINSTEIN program evaluated the concept of filter placed, or a fibrinolytic agent administered
using rivaroxaban alone for anticoagulant thera- for treatment of the current episode; or if they
py for acute deep-vein thrombosis and pulmonary had any contraindication listed in the local label-
embolism, replacing both heparin and vitamin K ing of enoxaparin, warfarin, or acenocoumarol.
antagonists.15,16 This single-drug approach, start- Other criteria for ineligibility were another indi-
ing with an increased dose for 3 weeks, appeared cation for a vitamin K antagonist; a creatinine
to be successful in treating deep-vein thrombo- clearance below 30 ml per minute; clinically sig-
sis. Here we report the findings for this regimen nificant liver disease (e.g., acute hepatitis, chronic
in patients with pulmonary embolism. active hepatitis, or cirrhosis) or an alanine amino-
transferase level that was more than three times
Me thods the upper limit of the normal range; bacterial
endocarditis; active bleeding or a high risk of bleed-
Study Design and Organization ing contraindicating anticoagulant treatment;
The EINSTEIN–PE study was a randomized, a systolic blood pressure of more than 180 mm Hg
open-label trial of the efficacy and safety of riva- or a diastolic blood pressure of more than 110
roxaban as compared with standard therapy con- mm Hg; childbearing potential without proper
sisting of enoxaparin and a vitamin K antagonist contraceptive measures, pregnancy, or breast-feed-
in patients who had acute symptomatic pulmo- ing; concomitant use of a strong inhibitor of cy-
nary embolism with or without deep-vein throm- tochrome P-450 3A4 (CYP3A4) (e.g., a protease
bosis. The trial was sponsored by Bayer Health- inhibitor for human immunodeficiency virus in-
Care and Janssen Pharmaceuticals. fection or systemic ketoconazole) or a CYP3A4
The steering committee had final responsibil- inducer (e.g., rifampin, carbamazepine, or pheny
ity for the study design, clinical protocol, study toin); participation in another experimental phar-
oversight, data verification, and analyses. The pro- macotherapeutic program within 30 days; or a
tocol, which is available with the full text of this life expectancy of less than 3 months.
article at NEJM.org, was approved by the institu-
tional review board at each center, and written Randomization and Treatment Regimens
informed consent was obtained from all patients. Randomization was performed with the use of a
The trial sponsor collected and maintained all the computerized voice-response system and was strat-
data. A central committee whose members were ified according to country and the intended treat-
unaware of the study-group assignments adjudi- ment duration (3, 6, or 12 months). The intended
2419 Were included in the intention-to- 2413 Were included in the intention-to-
treat analysis treat analysis
2412 Were included in safety analysis 2405 Were included in safety analysis
duration of treatment was determined by the treat- structed to report to the study center immediately
ing physician before randomization. if any of these symptoms or signs occurred. In
Patients who were assigned to the rivaroxaban the case of suspected venous thromboembolism,
group were given 15 mg twice daily for the first the protocol required objective testing.
3 weeks, followed by 20 mg once daily. Patients
who were assigned to the standard-therapy group Outcome Assessment
received enoxaparin at a dose of 1.0 mg per kilo- The primary efficacy outcome was symptomatic
gram of body weight twice daily and either war- recurrent venous thromboembolism, which was
farin or acenocoumarol, started within 48 hours defined as a composite of fatal or nonfatal pulmo-
after randomization. Enoxaparin was discontinued nary embolism or deep-vein thrombosis on the
when the international normalized ratio (INR) basis of criteria that have been described previ-
was 2.0 or more for 2 consecutive days and the ously.9 Death was classified as due to pulmonary
patient had received at least 5 days of enoxaparin embolism, bleeding, or other established diagno-
treatment. The dose of the vitamin K antagonist ses. Pulmonary embolism was considered the cause
was adjusted to maintain an INR of 2.0 to 3.0. The of death if there was objective documentation of
INR was determined at least once a month. the condition or if death could not be attributed
The use of nonsteroidal antiinflammatory to a documented cause and pulmonary embolism
drugs and antiplatelet agents was discouraged. could not be confidently ruled out.
Aspirin administered at a dose of no more than The principal safety outcome was clinically rel-
100 mg per day, clopidogrel at a dose of 75 mg per evant bleeding, which was defined as a composite
day, or both were allowed. of major or clinically relevant nonmajor bleeding,
as described previously.9 Bleeding was defined as
Surveillance and Follow-up major if it was clinically overt and associated with
We followed the patients for the intended treatment a decrease in the hemoglobin level of 2.0 g per
period and assessed them at fixed intervals that deciliter or more, if bleeding led to the transfu-
were identical in the two study groups, using a sion of 2 or more units of red cells, or if bleed-
checklist to elicit information on symptoms and ing was intracranial or retroperitoneal, occurred
signs of recurrent venous thromboembolism, in another critical site, or contributed to death.
bleeding, and adverse events. Patients were in- Clinically relevant nonmajor bleeding was defined
* Plus–minus values are means ±SD. There were no significant differences between the two study groups. Percentages
may not total 100 because of rounding.
† Patients could have multiple causes of pulmonary embolism.
as overt bleeding that did not meet the criteria for jor bleeding, as assessed in the intention-to-treat
major bleeding but was associated with medical population).
intervention, unscheduled contact with a physi-
cian, interruption or discontinuation of a study Statistical Analysis
drug, or discomfort or impairment of activities The study was designed as an event-driven, non-
of daily life.15 inferiority study. Assuming equal efficacy of the
Predefined secondary outcomes included major two study treatments, we determined that 88 events
bleeding, death from any cause, vascular events would provide a power of 90% to show that riva-
(acute coronary syndrome, ischemic stroke, tran- roxaban was noninferior to standard therapy, us-
sient ischemic attack, or systemic embolism), and ing a margin of 2.0 for the upper limit of the 95%
net clinical benefit (which was defined as a com- confidence interval for the observed hazard ra-
posite of the primary efficacy outcome and ma- tio, with a two-sided alpha level of 0.05. The pro-
tocol specified that the steering committee would thrombosis without symptomatic pulmonary em-
stop enrollment when it was estimated that 88 bolism, we included a dose-confirmation phase in
events would be reached. This decision was made which the initial 400 patients underwent repeat
without knowledge of the outcomes in the two lung imaging at 3 weeks. An independent dose-
study groups. When enrollment was discontinued, confirmation committee reviewed the incidence
patients completed their assigned treatment ex- of the composite outcome of symptomatic recur-
cept for those in the 12-month stratum who com- rent venous thromboembolism and asymptom-
pleted at least 6 months of treatment. Assuming atic deterioration on repeat lung imaging. On the
a 3% incidence of the primary efficacy outcome, basis of the prespecified criterion that the one-
we expected to enroll at least 3000 patients. sided 95% confidence interval for the between-
Since the rivaroxaban regimen was derived group difference in the incidence of this outcome
from studies involving patients who had deep-vein would not exceed 8.0%, the dose-confirmation
Hazard Ratio
Outcome Rivaroxaban Standard Therapy (95% CI)* P Value
Efficacy
Intention-to-treat population — no. of patients 2419 2413
Recurrent venous thromboembolism — no. (%) 50 (2.1) 44 (1.8) 1.12 (0.75–1.68) 0.003†
Type of first recurrent venous thromboembolism — no.
Fatal pulmonary embolism 2 1
Death in which pulmonary embolism could not be ruled out 8 5
Nonfatal pulmonary embolism 22 19
Recurrent deep-vein thrombosis plus pulmonary embolism 0 2
Recurrent deep-vein thrombosis 18 17
Net clinical benefit: venous thromboembolism plus major 83 (3.4) 96 (4.0) 0.85 (0.63–1.14) 0.28
bleeding — no. (%)‡
Safety
No. of patients 2412 2405
First episode of major or clinically relevant nonmajor bleeding 249 (10.3) 274 (11.4) 0.90 (0.76–1.07) 0.23
during treatment — no. (%)
Major bleeding episode — no. (%)
Any 26 (1.1) 52 (2.2) 0.49 (0.31–0.79) 0.003
Fatal 2 (<0.1) 3 (0.1)
Retroperitoneal 0 1 (<0.1)
Intracranial 2 (<0.1) 2 (<0.1)
Other nonfatal episode in a critical site§ 7 (0.3) 26 (1.1)
Intracranial 1 (<0.1) 10 (0.4)
Retroperitoneal 1 (<0.1) 7 (0.3)
Intraocular 2 (<0.1) 2 (<0.1)
Pericardial 0 2 (<0.1)
Intraarticular 0 3 (0.1)
Adrenal gland 1 (<0.1) 0
Hemothorax 1 (<0.1) 1 (<0.1)
Intraabdominal with hemodynamic instability 1 (<0.1) 2 (<0.1)
Associated with a fall in hemoglobin of ≥2 g/dl, transfusion 17 (0.7) 26 (1.1)
of ≥2 units, or both
Table 3. (Continued.)
Hazard Ratio
Outcome Rivaroxaban Standard Therapy (95% CI)* P Value
Clinically relevant nonmajor bleeding episode — no. (%) 228 (9.5) 235 (9.8)
Death during intended treatment period — no. (%) 58 (2.4) 50 (2.1) 1.13 (0.77–1.65) 0.53
Cause of death — no.
Pulmonary embolism or pulmonary embolism not ruled out¶ 11 7
Bleeding 5‖ 4‖
Cancer 20 23
Myocardial infarction 2 1
Ischemic stroke 2 1
Other cardiac disorder or respiratory failure 4 4
Infectious disease or septicemia 10 6
Other 4 4
Adverse event — no. (%)
Any event emerging during treatment 1941 (80.5) 1903 (79.1) 0.24
Any serious event emerging during treatment 476 (19.7) 470 (19.5) 0.86
Any event resulting in permanent discontinuation of study drug 123 (5.1) 99 (4.1) 0.10
Any event leading to or prolonging hospitalization 475 (19.7) 430 (17.9) 0.82
A Primary Efficacy
100 3.0
90 2.5
Rivaroxaban (N=2419)
40 0.5
30 0.0
20 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
10
0
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
Days
No. at Risk
Rivaroxaban 2419 2350 2321 2303 2180 2167 2063 837 794 785 757 725 672
Standard therapy 2413 2316 2295 2273 2155 2146 2050 835 787 772 746 722 675
80
10
70 Rivaroxaban (N=2412)
8
60 6
50 4
40 2
30 0
20 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
10
0
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
Days
No. at Risk
Rivaroxaban 2412 2183 2133 2024 1953 1913 1211 696 671 632 600 588 313
Standard therapy 2405 2184 2115 1990 1923 1887 1092 687 660 620 589 574 251
C Major Bleeding
100 3.0
90 2.5 Standard therapy (N=2405)
Cumulative Event Rate (%)
80
2.0
70
1.5
60
50 1.0
Rivaroxaban (N=2412)
40 0.5
30 0.0
20 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
10
0
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360
Days
No. at Risk
Rivaroxaban 2412 2281 2248 2156 2091 2063 1317 761 735 700 669 659 350
Standard therapy 2405 2270 2224 2116 2063 2036 1176 746 719 680 658 642 278
respectively. Our observations are consistent with ies, failure to provide adequate initial therapy led
those of other trials in which rates of recurrence of to unacceptable recurrence rates.4,9,18,19 In addi-
thromboembolism in the standard-therapy group tion, in phase 2 studies, the use of twice-daily
were 1.6 to 2.7% and the corresponding rates of rivaroxaban led to an earlier steady state, higher
major bleeding were 1.4 to 2.4%.8,9 trough levels, and better thrombus regression at
In previous studies involving patients with 3 weeks than did once-daily administration.20,21
pulmonary embolism before the advent of new In our study, the Kaplan–Meier curves for recur-
compounds (idrabiotaparinux or dabigatran etex- rence with this regimen and with standard ther-
ilate), low-molecular-weight heparin was used as apy were identical. One concern about the inten-
initial therapy.8,17 In our study, we tested the sified initial dose of rivaroxaban was that it could
concept of a single-drug approach with an oral potentially increase the risk of hemorrhage. How-
compound in a large population of patients with ever, during the initial period, the bleeding rates
pulmonary embolism. were similar in the two study groups, with fewer
Several aspects of this study deserve comment. major bleeding events in the rivaroxaban group.
We believe that our population is representative of Furthermore, during the entire course of treat-
the spectrum of patients who present with symp- ment, there were fewer episodes of intracranial
tomatic pulmonary embolism, with the exception bleeding or bleeding in critical areas in the riva-
of those for whom fibrinolytic therapy is planned. roxaban group than in the standard-therapy group.
A total of 1173 patients (nearly 25%) in our study The explanation for this finding requires further
met our definition of extensive disease, and 608 study.
(13%) had limited pulmonary embolism. Further- Before randomization, almost all patients re-
more, nearly 25% had concomitant symptomatic ceived low-molecular-weight heparin, which is
deep-vein thrombosis. The baseline characteristics unavoidable in clinical trials of venous thrombo-
of the patients, including the presence of risk fac- embolism, since such treatment is consistent with
tors, were similar to those in previous studies of current practice pending confirmation of the di-
pulmonary embolism.7-9 In keeping with current agnosis. In nearly 60% of patients in our study,
practice, the duration of treatment was 3, 6, or this therapy was limited to 1 day, and less than 2%
12 months, with most patients receiving 6 months of patients received more than 2 days of treat-
or more of therapy. ment before enrollment. It seems unlikely that this
We analyzed factors that may have influenced brief exposure would have significant effects on
outcomes. Specifically, the quality of standard the study outcomes.
therapy was well within clinical acceptability, Since the study had an open design, there is a
with the INR in the therapeutic range 62.7% of potential for a diagnostic-suspicion bias. Indeed,
the time and exceeding 3.0 only 15.5% of the the absolute number of patients with suspected
time. These results compare favorably with the recurrence was higher in the rivaroxaban group,
findings in other contemporary studies of venous and the proportions of patients with confirmed
thromboembolism.8,15,17 Adherence to the riva events were similar in the two groups (10.2% in
roxaban regimen was high in 94% of patients. the rivaroxaban group and 9.7% in the standard-
The number of patients who were lost to follow- therapy group). This finding suggests that the
up was negligible. open design may have caused a slight bias against
The suggestion that rivaroxaban can be admin- rivaroxaban. Careful follow-up revealed similarly
istered at the same dose in all patients without low rates of both acute coronary events and chang-
laboratory monitoring has raised concern. There- es in liver-function tests in the two study groups.
fore, we performed multiple subgroup analyses Our findings in this study involving patients
for both efficacy and safety. Rates of recurrent with pulmonary embolism, along with those of
venous thromboembolism and bleeding were sim- our previous evaluation involving patients with
ilar in the two study groups regardless of age, deep-vein thrombosis,15 support the use of rivar-
sex, presence or absence of obesity, level of renal oxaban as a single oral agent for patients with ve-
function, or extent of pulmonary embolism. nous thromboembolism.
We decided to start therapy with an intensive
Supported by Bayer HealthCare and Janssen Pharmaceuticals.
rivaroxaban regimen (15 mg twice daily) for the Disclosure forms provided by the authors are available with
first 3 weeks for two reasons. In previous stud- the full text of this article at NEJM.org.
Appendix
The affiliations of the writing committee members are as follows: Department of Vascular Medicine, Academic Medical Center, University
of Amsterdam, Amsterdam (H.R.B.); Department of Epidemiology, Care and Public Health Research Institutes, Maastricht Univer-
sity Medical Center, Maastricht, the Netherlands (M.H.P.); Bayer HealthCare, Wuppertal, Germany (A.W.A.L., F.M.); INSERM CIE3,
University of Saint Etienne, Centre Hospitalier Universitaire, Saint-Etienne, France (H.D.); Department of Hematology and Molecular
Medicine, Johannesburg Hospital, University of the Witwatersrand, Johannesburg (B.F.J.); Department of Angiology, Medical Univer-
sity Vienna, Vienna (E.M.); Department of Internal Medicine, University Hospital Motol, Prague, Czech Republic (J.C.); Department of
Vascular Medicine and Hemostasis, University Hospitals Leuven, Leuven, Belgium (P.V.); Department of Medicine, University of Ottawa
and Ottawa Hospital, Ottawa (P.W.); Sezione di Medicina Interna e Cardiovascolare, University of Perugia, Ospedale Santa Maria della
Misericordia, Perugia, Italy (G.A.); Vascular Medicine, King’s College Hospital, London (A.C.); Bayer HealthCare, Montville, NJ (S.D.B.);
Division of Angiology and Hemostasis, University Hospitals of Geneva, Geneva (H.B.); Division of Pulmonary and Critical Care Medi-
cine, University of Washington School of Medicine, Seattle (B.L.D.); Pathology, Flinders Medical Centre and Flinders University, Adelaide,
Australia (A.S.G.); University of Oklahoma Health Sciences Center, Oklahoma City (G.E.R.); Municipal Hospital Friedrichstadt, Dresden,
Germany (S.S.); and International Clinical Trial Organization and Management Academic Research Organization, Amsterdam (A.S.).
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MH, Raskob GE. Enoxaparin followed by 510. Copyright © 2012 Massachusetts Medical Society.
estimer le risque d’hospitalisation en cas d’événements thromboemboliques veineux chez des patients
C-
traités par antipsychotiques
estimer le risque d'hospitalisation pour événements thromboemboliques veineux chez des patients
D-
présentant une démence ou une dépression
A- historique
B- analytique
E- observationnelle
Question 3 Question à réponses multiples
une étude cas-témoins aurait aussi été adaptée pour estimer l'association entre les traitements
A-
antipsychotiques et le risque d'événements thromboemboliques veineux
une étude cas-témoins n'aurait pas permis d'estimer le taux d'incidence d'événements
D-
thromboemboliques veineux
une étude randomisée aurait été plus adaptée pour estimer le risque d'événements thromboemboliques
E-
sous antipsychotiques
le taux de 0,91% (personnes-année) estimé dans cette étude est plus faible que ceux rapportés dans la
A-
littérature
B- les embolies pulmonaires fatales survenues avant l'hospitalisation n'ont pas été prises en compte
C- les participants à l'étude sont moins âgés que ce qui était attendu
D- seul le premier événement a été compté en cas d'événements multiples chez un même patient
E- seuls les événements thromboemboliques veineux diagnostiqués à l'hôpital ont été inclus
Les facteurs de confusion potentiels pris en compte dans cette étude incluent :
A- les facteurs associés à une modification du risque d'événements thromboemboliques de plus de 10%
B- les facteurs connus pour être associés à un risque élevé d'événements thromboemboliques
les facteurs protecteurs d'événement thromboembolique veineux connus comme la prise d’un
E-
traitement anticoagulant
Question 7 Question à réponses multiples
C- avec un déficit cognitif modéré ou sévère, notamment chez les utilisateurs d'antipsychotiques
D- hypertendus
A propos du tableau 1 :
A- les caractéristiques à l'inclusion sont susceptibles de constituer des facteurs de confusion potentiels
B- les deux groupes de patients semblent comparables à l'inclusion du fait de l'analyse multivariée
la prévalence de la maladie d'Alzheimer et des autres démences diffèrent entre les deux groupes
C-
probablement du fait des fluctuations d'échantillonnage
il n'est pas nécessaire d'utiliser des tests statistiques pour s'assurer de la comparabilité des groupes, du
D-
fait du tirage au sort
l'utilisation de tests statistiques de comparaison était superflue pour objectiver les différences observées
E-
entre les deux groupes, compte tenu de la taille de l'échantillon
Question 9 Question à réponses multiples
A- au delà de 6 mois de suivi, le nombre de perdus de vue aurait été encore plus important
B- la durée de suivi de 6 mois était insuffisante pour observer un effet du traitement antipsychotique
la période à risque de survenue d'événements thromboemboliques est couverte par la durée de suivi de
C-
6 mois
E- le nombre de patients encore exposés au risque au delà de 6 mois est négligeable selon la Figure
D’après le tableau 2, quel(s) traitement(s) concomitant(s) pourrai(en)t affecter le lien entre la prise d’antipsychotiques et le
risque d’événement thromboembolique veineux ?
A- l'aspirine
B- les anti-arythmiques
C- les anticoagulants
D- les antidépresseurs
E- les diurétiques
Question 11 Question à réponses multiples
l'information sur l'exposition est potentiellement biaisée compte tenu du nombre de traitements
B-
concomitants
E- les patients non-exposés ont été sélectionnés de la même façon que les patients exposés
A- elle permet de faire une comparaison statistique indirecte entre les deux classes pharmacologiques
B- on ne peut pas exclure qu'elle ait été réalisée a posteriori, au vu des résultats trouvés
elle est justifiée car les antipsychotiques atypiques et les antipsychotiques conventionnels ont des
C-
propriétés pharmacologiques différentes
D- elle est justifiée car les connaissances concernant les antipsychotiques atypiques étaient insuffisantes
E- les résultats de cette analyse n'ont qu'une valeur exploratoire si elle n'a pas été planifiée à l'avance
Question 13 Question à réponses multiples
l'étude manque de puissance statistique pour mettre en évidence la majoration du risque d'événements
A-
thromboemboliques veineux sous phénothiazines
le rapport des risques instantanés (hasard ratio) ajusté prend en compte l'hétérogénéité des
C-
caractéristiques entre les utilisateurs et non-utilisateurs d'antipsychotiques
quel que soit l'antipsychotique atypique, son utilisation est associée à une augmentation du risque
E-
d'événement thromboembolique veineux.
sous risperidone, le taux d'incidence d'événements thromboemboliques veineux est de 1,25 pour 100
B-
personnes-années
D'après la Figure :
à 6 mois, le risque d'événements thromboemboliques veineux est majoré chez les non-utilisateurs
A-
d'antipsychotiques (439 événements contre 100 événements chez les utilisateurs)
la médiane de survie sans événements thromboemboliques veineux est de 90 jours pour les utilisateurs
B-
d'antipsychotiques et de 180 jours pour les non-utilisateurs
C- le critère considéré est un critère composite des décès et événements thromboemboliques veineux
bien qu'appelée courbe de survie, seuls les hospitalisations pour événements thromboemboliques
E-
veineux ont été prises en compte
Dans cet essai, l’efficacité et la sécurité du rivaroxaban pour le traitement de l’embolie pulmonaire n’ont pas été évaluées
contre placebo car :
les patients éligibles pouvaient avoir reçu des doses thérapeutiques d’héparine de bas poids moléculaire
E-
pendant moins de 48 heures avant randomisation
Question 2 Question à réponses multiples
L’assignation par tirage au sort (randomisation) de la modalité de traitement de l’embolie pulmonaire (rivaroxaban versus
prise en charge conventionnelle) visait à :
E- limiter l'influence d'un biais potentiel quant au choix du traitement pour chaque patient
Pour quelle(s) raison(s) pratique(s) était-il difficile de conduire cette étude en double aveugle ?
D- maintenir les patients et les médecins dans l’ignorance du traitement alloué n’aurait pas été éthique
A- du faible niveau de preuve scientifique de leur efficacité pour le traitement de l’embolie pulmonaire
A- composite
C- cliniquement pertinent
Quelle(s) précaution(s) a (ont) été prise(s) pour surmonter les inconvénients du caractère ouvert de l’étude dans
l’évaluation du critère de jugement principal d’efficacité ?
confirmation des suspicions d’événement thrombo-emboliques veineux par des tests diagnostiques
D-
objectifs
Les variables introduites dans le modèle de Cox multivarié pour l’analyse du critère principal d’efficacité en analyse en
intention de traiter incluaient :
D- le site d’étude
La distribution des caractéristiques démographiques et cliniques des patients à l’inclusion ne différait pas significativement
entre les deux groupes (Tableau 1). Ce résultat s’explique le plus vraisemblablement par :
la constitution d’un échantillon représentatif de la population de patients traités pour une embolie
A-
pulmonaire symptomatique
E- la comparaison de deux groupes d’effectif quasiment identique (2419 versus 2413 patients)
Le rapport de risques instantanés (hazard ratio) de récidive d’événements thromboemboliques veineux est de 1,12
(intervalle de confiance à 95%, 0,75 à 1,68) pour le groupe rivaroxaban comparativement au groupe prise en charge
conventionnelle (Tableau 3). Ce résultat permet de conclure à la non-infériorité du rivaroxaban pour le critère principal
d’efficacité car :
A- les bornes de l’intervalle de confiance à 95% du rapport de risques instantanés incluent la valeur 1,00
l’estimation ponctuelle du rapport de risques instantanés (1,12) est comprise entre les bornes de son
C-
intervalle de confiance à 95%
la borne supérieure de l’intervalle de confiance à 95% du rapport de risques instantanés est inférieure à
E-
2,00
Question 11 Question à réponses multiples
Dans cet essai, quel(s) facteur(s) ont pu contribuer à la non-infériorité du rivaroxaban comparativement à la prise en charge
conventionnelle pour le critère principal d’efficacité :
l’absence d’aveugle à l’origine d’une fréquence plus élevée de suspicions de récidives dans le groupe
B-
rivaroxaban
D- une différence de la prévalence de la thrombophilie connue à l’inclusion entre les deux groupes
Le rapport de risques instantanés (hazard ratio) d’événement hémorragique majeur est de 0,49 (intervalle de confiance à
95%, 0,31 à 0,79, valeur de P<0,003) pour le groupe rivaroxaban comparativement au groupe prise en charge
conventionnelle (Tableau 3). Ce résultat peut s’expliquer par :
E- une durée effective de traitement plus longue dans le groupe prise en charge conventionnelle
Question 13 Question à réponses multiples
Quel(s) argument(s) plaide(nt) en faveur de la validité externe des résultats de cet essai ?
la comparabilité des caractéristiques démographiques et cliniques des patients à l’inclusion entre les
B-
deux groupes
la constitution d’un échantillon représentatif des patients traités pour une embolie pulmonaire
C-
symptomatique
D- la prévalence des facteurs de risque thrombo-embolique veineux comparable aux études précédentes
Sur la base des résultats de cet essai, quelle(s) serai(en)t les indications potentielles du rivaroxaban :
Vous prenez en charge un patient avec une embolie pulmonaire d’étiologie non provoquée sans signe d’instabilité clinique.
Quel(s) résultat(s) de l’étude guident votre décision d’initier un traitement par rivaroxaban plutôt qu’une prise en charge
conventionnelle ?
le rivaroxaban est non-inférieur à la prise en charge conventionnelle pour la prévention des embolies
D-
pulmonaires fatales
Pondération 1
Quel est l’objectif de cette étude (une seule réponse possible) ?
estimer le risque d’hospitalisation en cas d’événements thromboemboliques veineux chez des patients
C-
traités par antipsychotiques
estimer le risque d'hospitalisation pour événements thromboemboliques veineux chez des patients
D-
présentant une démence ou une dépression
Pondération 1
Il s'agit d'une étude de cohorte :
A- historique
B- analytique
E- observationnelle
Pondération 1
Par rapport à cette étude de cohorte historique analytique :
une étude cas-témoins aurait aussi été adaptée pour estimer l'association entre les traitements
A-
antipsychotiques et le risque d'événements thromboemboliques veineux
une étude cas-témoins n'aurait pas permis d'estimer le taux d'incidence d'événements
D-
thromboemboliques veineux
une étude randomisée aurait été plus adaptée pour estimer le risque d'événements thromboemboliques
E-
sous antipsychotiques
Pondération 1
Les événements thromboemboliques veineux saisis dans la base médico-administrative :
Pondération 1
Quel(s) élément(s) suggère(nt) une sous-estimation du risque d’événements thromboemboliques veineux ?
le taux de 0,91% (personnes-année) estimé dans cette étude est plus faible que ceux rapportés dans la
A-
littérature
B- les embolies pulmonaires fatales survenues avant l'hospitalisation n'ont pas été prises en compte
C- les participants à l'étude sont moins âgés que ce qui était attendu
D- seul le premier événement a été compté en cas d'événements multiples chez un même patient
E- seuls les événements thromboemboliques veineux diagnostiqués à l'hôpital ont été inclus
Pondération 1
Les facteurs de confusion potentiels pris en compte dans cette étude incluent :
A- les facteurs associés à une modification du risque d'événements thromboemboliques de plus de 10%
B- les facteurs connus pour être associés à un risque élevé d'événements thromboemboliques
les facteurs protecteurs d'événement thromboembolique veineux connus comme la prise d’un
E-
traitement anticoagulant
Pondération 1
Dans l'échantillon d'étude, il existe une prédominance de patients :
C- avec un déficit cognitif modéré ou sévère, notamment chez les utilisateurs d'antipsychotiques
D- hypertendus
Pondération 1
A propos du tableau 1 :
A- les caractéristiques à l'inclusion sont susceptibles de constituer des facteurs de confusion potentiels
B- les deux groupes de patients semblent comparables à l'inclusion du fait de l'analyse multivariée
la prévalence de la maladie d'Alzheimer et des autres démences diffèrent entre les deux groupes
C-
probablement du fait des fluctuations d'échantillonnage
il n'est pas nécessaire d'utiliser des tests statistiques pour s'assurer de la comparabilité des groupes, du
D-
fait du tirage au sort
l'utilisation de tests statistiques de comparaison était superflue pour objectiver les différences observées
E-
entre les deux groupes, compte tenu de la taille de l'échantillon
Pondération 1
Que pensez-vous de la durée de suivi de 6 mois à partir de l’initiation du traitement antipsychotique ?
A- au delà de 6 mois de suivi, le nombre de perdus de vue aurait été encore plus important
B- la durée de suivi de 6 mois était insuffisante pour observer un effet du traitement antipsychotique
la période à risque de survenue d'événements thromboemboliques est couverte par la durée de suivi de
C-
6 mois
E- le nombre de patients encore exposés au risque au delà de 6 mois est négligeable selon la Figure
Pondération 1
D’après le tableau 2, quel(s) traitement(s) concomitant(s) pourrai(en)t affecter le lien entre la prise d’antipsychotiques et le
risque d’événement thromboembolique veineux ?
A- l'aspirine
B- les anti-arythmiques
C- les anticoagulants
D- les antidépresseurs
E- les diurétiques
Pondération 1
A propos de l'exposition aux antipsychotiques :
l'information sur l'exposition est potentiellement biaisée compte tenu du nombre de traitements
B-
concomitants
E- les patients non-exposés ont été sélectionnés de la même façon que les patients exposés
Pondération 1
A propos de la séparation antipsychotiques atypiques - antipsychotiques conventionnels :
A- elle permet de faire une comparaison statistique indirecte entre les deux classes pharmacologiques
B- on ne peut pas exclure qu'elle ait été réalisée a posteriori, au vu des résultats trouvés
elle est justifiée car les antipsychotiques atypiques et les antipsychotiques conventionnels ont des
C-
propriétés pharmacologiques différentes
D- elle est justifiée car les connaissances concernant les antipsychotiques atypiques étaient insuffisantes
E- les résultats de cette analyse n'ont qu'une valeur exploratoire si elle n'a pas été planifiée à l'avance
Pondération 1
D'après le tableau 3 (une ou plusieurs réponses possibles) :
l'étude manque de puissance statistique pour mettre en évidence la majoration du risque d'événements
A-
thromboemboliques veineux sous phénothiazines
le rapport des risques instantanés (hasard ratio) ajusté prend en compte l'hétérogénéité des
C-
caractéristiques entre les utilisateurs et non-utilisateurs d'antipsychotiques
quel que soit l'antipsychotique atypique, son utilisation est associée à une augmentation du risque
E-
d'événement thromboembolique veineux.
Pondération 1
Concernant les résultats observés avec la risperidone (Tableau 3) :
sous risperidone, le taux d'incidence d'événements thromboemboliques veineux est de 1,25 pour 100
B-
personnes-années
Pondération 1
D'après la Figure :
à 6 mois, le risque d'événements thromboemboliques veineux est majoré chez les non-utilisateurs
A-
d'antipsychotiques (439 événements contre 100 événements chez les utilisateurs)
la médiane de survie sans événements thromboemboliques veineux est de 90 jours pour les utilisateurs
B-
d'antipsychotiques et de 180 jours pour les non-utilisateurs
C- le critère considéré est un critère composite des décès et événements thromboemboliques veineux
bien qu'appelée courbe de survie, seuls les hospitalisations pour événements thromboemboliques
E-
veineux ont été prises en compte
Pondération 1
Dans cet essai, l’efficacité et la sécurité du rivaroxaban pour le traitement de l’embolie pulmonaire n’ont pas été évaluées
contre placebo car :
les patients éligibles pouvaient avoir reçu des doses thérapeutiques d’héparine de bas poids moléculaire
E-
pendant moins de 48 heures avant randomisation
Pondération 1
L’assignation par tirage au sort (randomisation) de la modalité de traitement de l’embolie pulmonaire (rivaroxaban versus
prise en charge conventionnelle) visait à :
E- limiter l'influence d'un biais potentiel quant au choix du traitement pour chaque patient
Pondération 1
Les critères de qualité de la randomisation dans cet essai ouvert incluent :
Pondération 1
Pour quelle(s) raison(s) pratique(s) était-il difficile de conduire cette étude en double aveugle ?
D- maintenir les patients et les médecins dans l’ignorance du traitement alloué n’aurait pas été éthique
Pondération 1
L’emploi de traitements anti-inflammatoires non-stéroidiens était déconseillé pendant l’étude en raison :
A- du faible niveau de preuve scientifique de leur efficacité pour le traitement de l’embolie pulmonaire
Pondération 1
Le critère principal d’efficacité était :
A- composite
C- cliniquement pertinent
Pondération 1
Quelle(s) précaution(s) a (ont) été prise(s) pour surmonter les inconvénients du caractère ouvert de l’étude dans
l’évaluation du critère de jugement principal d’efficacité ?
confirmation des suspicions d’événement thrombo-emboliques veineux par des tests diagnostiques
D-
objectifs
Pondération 1
Les variables introduites dans le modèle de Cox multivarié pour l’analyse du critère principal d’efficacité en analyse en
intention de traiter incluaient :
D- le site d’étude
Pondération 1
La distribution des caractéristiques démographiques et cliniques des patients à l’inclusion ne différait pas significativement
entre les deux groupes (Tableau 1). Ce résultat s’explique le plus vraisemblablement par :
la constitution d’un échantillon représentatif de la population de patients traités pour une embolie
A-
pulmonaire symptomatique
E- la comparaison de deux groupes d’effectif quasiment identique (2419 versus 2413 patients)
Pondération 1
Le rapport de risques instantanés (hazard ratio) de récidive d’événements thromboemboliques veineux est de 1,12
(intervalle de confiance à 95%, 0,75 à 1,68) pour le groupe rivaroxaban comparativement au groupe prise en charge
conventionnelle (Tableau 3). Ce résultat permet de conclure à la non-infériorité du rivaroxaban pour le critère principal
d’efficacité car :
A- les bornes de l’intervalle de confiance à 95% du rapport de risques instantanés incluent la valeur 1,00
l’estimation ponctuelle du rapport de risques instantanés (1,12) est comprise entre les bornes de son
C-
intervalle de confiance à 95%
la borne supérieure de l’intervalle de confiance à 95% du rapport de risques instantanés est inférieure à
E-
2,00
Pondération 1
Dans cet essai, quel(s) facteur(s) ont pu contribuer à la non-infériorité du rivaroxaban comparativement à la prise en charge
conventionnelle pour le critère principal d’efficacité :
l’absence d’aveugle à l’origine d’une fréquence plus élevée de suspicions de récidives dans le groupe
B-
rivaroxaban
D- une différence de la prévalence de la thrombophilie connue à l’inclusion entre les deux groupes
Pondération 1
Le rapport de risques instantanés (hazard ratio) d’événement hémorragique majeur est de 0,49 (intervalle de confiance à
95%, 0,31 à 0,79, valeur de P<0,003) pour le groupe rivaroxaban comparativement au groupe prise en charge
conventionnelle (Tableau 3). Ce résultat peut s’expliquer par :
E- une durée effective de traitement plus longue dans le groupe prise en charge conventionnelle
Pondération 1
Quel(s) argument(s) plaide(nt) en faveur de la validité externe des résultats de cet essai ?
la comparabilité des caractéristiques démographiques et cliniques des patients à l’inclusion entre les
B-
deux groupes
la constitution d’un échantillon représentatif des patients traités pour une embolie pulmonaire
C-
symptomatique
D- la prévalence des facteurs de risque thrombo-embolique veineux comparable aux études précédentes
Pondération 1
Sur la base des résultats de cet essai, quelle(s) serai(en)t les indications potentielles du rivaroxaban :
Pondération 1
Vous prenez en charge un patient avec une embolie pulmonaire d’étiologie non provoquée sans signe d’instabilité clinique.
Quel(s) résultat(s) de l’étude guident votre décision d’initier un traitement par rivaroxaban plutôt qu’une prise en charge
conventionnelle ?
le rivaroxaban est non-inférieur à la prise en charge conventionnelle pour la prévention des embolies
D-
pulmonaires fatales