Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Mémoire
Présentée à
Par
ALISMAIL Mohamed, MOHAMED BOUZIAN Abdelkader,
OULARBI Amine
THEME
Etude expérimentale de la convection forcée dans une
appareille à élément chauffant de forme tube
Soutenance prévue le
Résumé
Avec l’avènement des ordinateurs de hautes vitesses, la dissipation de la chaleur à la puce est
devenue une source de préoccupation. Les hautes températures de la puce affectent la fiabilité
et la performance du système. Dans ce travail, on va réaliser une étude numérique de la
convection d’air destiné au refroidissement des composants électronique dans un canal
horizontal. On étudie l’influence de la hauteur du canal, l’épaisseur et la géométrie des
composants électronique, et aussi de la distance de séparation entre eux.
Abstract
With the advent of high-speed computers, the heat dissipation in the chip has become a source
of concern. The high temperatures of the chip affect the reliability and performance of the
system. In this work, we will make a digital to study air convection for cooling the electronic
components in a horizontal channel. The influence of the height of the channel, the thickness
and geometry of the electronic components, and also the spacing between them.
Nos vifs remerciements vont aussi à Monsieur Dr. C. SELADJI et Monsieur Dr.
A. ALIANE, pour avoir accepté d’examiner ce travail et de prendre part au jury.
Enfin, à tous ceux et celles qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation
de ce travail, nous dis merci.
Dédicaces
Je dédie ce travail à mes très chers parents, votre courage, vos sacrifices ont
été pour moi le meilleur soutien durant ce long parcours, veuillez trouver dans
ce travail une grande reconnaissance pour ce que vous avez entrepris à mon
égard, et un fruit de toutes vos prières et vos efforts.
Je dédie ce travail à mes très chers parents, qui m’ont éclairés le chemin en
me soutenant tout le long de mes années d’études « que dieu me les gardes».
A mes chers frères et sœurs.
SOMMAIRE
Remerciements…………………………………………………………………………..
Dédicace ……………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………ملخص....
RESUME……………………………………………………………………………………..
ABSTRACT…………………………………………………………………………………………..
Dédicace……………………………………………………………………………………………...
Liste des tableaux.............................................................................................................................
Introduction générale........................................................................................................................
I.1. introduction……………………………………………………………………………...3
I.2. Les modes de transfert de
chaleur………………………………………………………………………………3
I.2.1. La conduction…………………………………………………………………..3
1.2.1.1 Loi de Fourier …………………………………………………………...4
-I.2.1.2 Résistance thermique ……………………………………………….5
1.2.1.3 Equation generale…………………………………………………..
I.2.2 Le rayonnement…………………………………………………………………………5
I.2.2.1 Loi de Stefan-Boltzman……………………………………………………..5
I.2.2.2 Les Types de Rayonnement ……………………………………………...6
I.2.2.3 Loi du rayonnement thermique………………………………………………6
I.3.3.1. Loi de Planck : émittance monochromatique du corps noir……….6
I.3.3.2. Loi de Stefan Boltzmann……………………………………………...7
I.3.4. Transfert par rayonnement entre surface……………………………………7
I.3.5. Réception du rayonnement par un solide……………………………………..8
I.4.Convection…………………………………………………………………………...9
I.4.1. La convection libre ou naturelle……………………………………………......9
I.4.2. La convection forcée………………………………………………………….....9
I.4.3. Applications……………………………………………………………………..10
I.4.4. Rappel sur la convection……………………………………………………….11
I.4.5. Calcule le coefficient d’échange par convection……………………………...13
I.4.5.1. Nombre de Prandtl……………………………………………………13
I.4.5.2. Nombre de Nusselt……………………………………………………14
I.4.5.3. Nombre de Grashof……………………………………………….14
I.4.5.4. Nombre de Rayleigh…………………………………………………14
I.4.5.5. Nombre de Reynolds…………………………………………………15
NOMENCLATURE
A : Surface………………………………………………………………………………… [m2]
e : L’épaisseur des composants……………………………………………………………...[m]
g : accélération de la pesanteur………………………………………………………….. [m/s
] H : Hauteur du
canal…………………………………………………………………………[m] h: constante
de Planck………………………………………………………………………[j.s] hc:
Coefficient d’échange par convection………………………………………….. [Wm-2K-1]
K : Constante de BOLTZMANN…………………………………………………………..[J/K]
L : dimension caractéristique de la surface d’échange………………………………………[m]
M : Emittance………………………………………………………………………….[W / m2]
P : Pression adimensionnelle………………………………………………………………….[-]
P : Production de la chaleur ……………………………………………………………..[w/m]
SΦ : Terme source……………………………………………………………………………..[-]
Tp :Température de surface du solide……………………………………………………….[K]
T∞ :Température du fluide loin de la surface du solide…………………………………….[K]
T : Température dimensionnelle……………………………………………………………. [K]
t : Temps……………………………………………………………………………………...[s]
U0 : Vitesse de fluide a l’entré du canal………………………………………………… [ms-1]
V : Volume………………………………………………………………………………….[m3]
u,v : Composant de vitesse………………………………………………………………..[ms-1]
w : Longueur des blocs chauffés…………………………………………………………….[m]
x, y : Coordonné……………………………………………………………………………..[m]
X, Y : Coordonnées d’espace adimensionnelles……………………………………………...[-]
Symboles grecs
: Variable dépendante………………………………………………………………………[-]
: Viscosité cinématique………………………………………………………………...[m2s-1]
: Viscosité dynamique……………………………………………………………...[m-1s-1Kg]
λ : Conductivité thermique……………………………………………………………[Wm-1k-1]
ks : Conductivité thermique du solide………………………………………………. [Wm-1k-1]
kf : Conductivité thermique du fluide………………………………………………. [Wm-1k-1]
β : coefficient de dilatation du fluide…………………………………………………….. [K ]
: Diffusivité thermique…………………………………………………………………[m/s]
ε : Coefficient d‘émission…………………………………………………………………….[-]
ΓΦ : Coefficient diffusion…………………………………………………………………….[-]
Liste des figures
Liste de tableau
Introduction général
Il est bien connu depuis plus d’un siècle, que les scientifiques se penchent sur l’étude des
écoulements avec transfert de chaleur par différents modes de convection (naturelle, forcée et
mixte). Celles-ci, s’impliquent dans de nombreux phénomènes naturels ou processus
industriels trouve son application dans différents domaines industriels tels que, les processus
de dépôt de vapeurs chimiques, ainsi que le refroidissement des réacteurs nucléaires et des
systèmes électroniques, etc
L’échangeur thermique est un dispositif permettant de transférer l’énergie thermique d’un
fluide vers un autre sans les mélanger. La chaleur se propage d’un milieu chaud vers un
milieu relativement plus froid jusqu'à ce que l’équilibre thermique entre les deux milieux soit
obtenu ; c’est le principe zéro de la thermodynamique sur lequel le mode opératoire des
échangeurs thermiques est principalement basé.
Les échangeurs de chaleurs ont un champ d’utilisation très vaste : ils sont appliquée dans
plusieurs secteurs d’activité industriel telle que la production d’énergie dans les grand usines,
les industries chimique, la climatisation, les agroalimentaire….
Le plan proposé pour la présentation du travail est le suivant:
Dans le premier chapitre a été consacrées généralement à l’étude des différents modes de
transfert de chaleur (conduction, rayonnement, convection), Ainsi qu’on a plus précisé sur les
échangeurs thermique et le mode de convection forcée et libre
Le deuxième chapitre consiste a bien présenté notre appareille de convection WL350 et on a
montré les différents méthodes de calcule concernant notre expérience
Le dernier chapitre, c’est la partie plus important de cette mémoire, elle comporte l’essai sur
la convection libre et forcé sur l’appareille WL350 avec une interprétation des résultats
obtenue, on a finie avec une conclusion générale sur notre essaie
Chapitre I : Généralités sur les transferts
Thermiques
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
I.1 INTRODUCTION
Un transfert de chaleur qu'il convient d'appeler transfert thermique ou transfert par chaleur permet de
prévoir la quantité totale d’énergie qu’un système doit échanger avec l’extérieur pour passer d’un état
d’équilibre à un autre. Deux corps ayant la même température sont dits en « équilibre thermique ». Si leur
température est différente, le corps le plus chaud cède de l'énergie au corps le plus froid. De ce fait, les
transferts thermiques ont, aussi bien dans le domaine des sciences pures que dans celui des applications
technologiques, un rôle souvent essentiel. Ce rôle devient même déterminant lorsqu'il est à l'origine des
techniques utilisées (échangeurs, moteurs thermiques, calorifugeage, utilisation de 1'énergie solaire)
1.2.1 La conduction :
10
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
La conduction est un mode de transfert thermique provoqué par une différence de température entre
deux régions d'un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se réalisant sans déplacement global
de matière. L'énergie diffuse dans un milieu, la température augmente de proche en proche (par exemple,
si une cuillère est dans un plat chaud et que sa queue dépasse dehors, la chaleur se transmet à la queue de
la cuillère par conduction). Dans un gaz ou un liquide, l'énergie se propage par contact direct entre
molécules sans déplacement notable de molécules. Dans un solide, la vibration des atomes autour de leur
position se transmet de proche en proche. Dans le cas des cristaux, les vibrations du réseau présentent des
hétérogénéités qui forment des « particules », les phonons. Ces phonons interagissent avec les électrons
libres, ce qui explique que les conductivités thermique et électrique sont liées (par exemple, les métaux
sont des bons conducteurs d'électricité et de chaleur). [2].
11
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
J.B Fourier qui en 1822 publie la loi fondamentale de la conduction dans son traité : « La théorie analytique
de la chaleur ». Rappelons qu’il avait obtenu en 1812 le prix de l’Académie des Sciences pour un mémoire
sur la propagation de la chaleur,
Considérons un transfert élémentaire de chaleur élémentaire entre deux plans indéfinis portés aux
températures T et T+dT. Ces deux plans délimitent une portion de solide et sont supposés perpendiculaires
à un axe Ox. La loi de Fourier exprime naturellement que la chaleur échangée est proportionnelle à la
surface d’échange, la différence de température entre les 2 parois, le temps écoulé et inversement
proportionnel à la distance entre deux plans. [3]
x+dx
T T+dT
x+dx
O x
x+dx
x x+dx
La densité de flux thermique traversant la couche est proportionnelle au gradient de température est :
(1.1)
12
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
𝑘 S’exprime en W.m-1.K-1 dans le système international ou en kcal.h-1.m-1.K-1. C’est une énergie par unité
Plus la conductivité thermique est élevée, plus les matériaux conduisent facilement la chaleur. Au contraire
les matériaux de faible conductivité thermique conduisent difficilement la chaleur et sont donc utilisés
comme isolants.
T1-T2 = R Φ (I.3)
E1-E2 = R I (I.4)
Dans laquelle les potentiels E sont remplacés par les températures et l’intensité I par le flux Φ
1.2.2 Le rayonnement :
Le rayonnement thermique est le mode de transfert par lequel la chaleur passe d’un corps à haute
température à un autre plus froid. Dans lequel l'énergie est protée par des ondes électromagnétiques (par
exemple : infrarouge) ou par une désintégration (par exemple : radioactivité α). Ce mode de transfert ne
nécessite aucun support matériel et ne fait intervenir ni déplacement de la matière, ni contact entre les
objets ou les milieux échangeant de l'énergie [6]
14
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
C’est le flux total émis par unité de surface de la source. On considère globalement la puissance dΦ
émise par un élément de surface dS dans l’ensemble des directions où il peut rayonner (c’est-à dire dans
un hémisphère de 2π stéradian limité par le plan tangent à dS en son centre), et on divise ce flux par l’aire
de dS.
M=dΦ/dS (I.6)
Un corps noir est donc un corps qui absorbera tout rayonnement incident le frappant, sans en réfléchir
ni laisser échapper aucune fraction, et ceci quelques soient les longueurs d’onde et les directions de
propagation. De la même manière, un corps noir sera capable de rayonner dans chaque longueur d’onde
le maximum d’énergie calorifique stockable théoriquement dans cette bande de fréquence à un niveau de
température T déterminé.
1. Rayonnements électromagnétiques.
Le rayonnement électromagnétique correspond à l'ensemble des radiations émises par une source qui peut
être soit le soleil, soit la surface terrestre ou océanique ou l'atmosphère,
15
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
c=λν (1.5)
E = hν (1.6)
On appelle ainsi tout rayonnement provoque par une excitation de la matière sa vitesse est
2. Rayonnement thermique :
Le rayonnement thermique définit la quantité d'énergie donnée par un objet dont la température diffère du
zéro absolu sous forme de rayonnement de nature électromagnétique et de longueur comprise entre
0,1µm ≤ λ ≤ 100 µm
Le spectre solaire, en dehors de la couche atmosphérique, se répartit sur une bande allant de 0,2 à 25 µm,
avec des radiations supplémentaires :
L'énergie de ces radiations est inférieure à 10-5 de l'ensemble du rayonnement solaire [8].
3. Rayonnement solaire :
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Le rayonnement solaire est l'énergie émise par le processus de fusion de l’hydrogène contenu dans le soleil,
cette énergie n’atteint pas la surface terrestre de manière constante, Il se compose donc d'ultraviolets, de
la lumière visible, mais également d'ondes radio en plus de rayons cosmiques. Il présente un maximum
vers 410 nm. Les yeux humains n'ont cependant sensible qu'à une petite partie du spectre solaire ; le
rayonnement visible est compris entre 400 et 800 nm (du violet au rouge) [8].
L’émittance monochromatique d’un corps noir M0T à la longueur d’onde λ et la température T, est
donnée par la loi de Planck [13] :
(I.7)
C1 et C2 sont deux constantes physiques dont les valeurs sont données, en unités S.I, dans le tableau
suivant:
T M 0
Cette loi fournit l'émit tance totale du rayonnement du corps noir dans le vide en fonction de sa
température absolue. On peut l'établir par intégration de la formule de Planck (1.3) sur l'ensemble du
spectre rayonné
(1.3)
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
𝑀0 = 𝜎 𝑇4 (1.4)
1.2.3 La convection
La convection est le mode de transfert qui implique le déplacement d’un fluide gazeux ou liquide
(écoulement) et échange avec une surface qui est à une température différente. Il a donc tendance à s'élever
pour flotter au-dessus des régions froides plus dense. Ceci explique l'apparition de boucles convectives.
Ce brassage permet de chauffer toute une pièce avec un seul radiateur ou tout un volume d'eau en ne
L’étude de transfert de chaleur par convection permet de déterminer un écoulement à une température T∞
autour d'une structure à une température uniforme TS de surface S, l'expression du flux de chaleur en
convection est la suivante :
18
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Où h est le coefficient de transfert thermique. Cette loi est une loi empirique. Elle dépendra donc beaucoup
de la situation physique : en particulier (Ts - T∞) peut se trouver dans certains cas, être à une puissance
plus grande que l'unité.
Le flux de chaleur transmis est donné par la relation dite loi de Newton.
Loi de Newton :
(1.8)
La convection libre ou naturelle si le mouvement du fluide n'est dû qu'à des variations de masse
volumique. Ces gradients de masse volumique sont le moteur de l'écoulement du fluide. Est basé sur le fait
qu'il y'a déplacement de matière : il ne concerne donc que les fluides (liquides et gaz). Contrairement à la
conduction où le transfert de chaleur se fait « par contact » Ainsi, la compréhension des mécanismes de
convection naturelle est importante pour accéder à des modélisations, et donc des prédictions, des effets
sur l’environnement (et par là même dans les équipements) [10].
Dans ce type de convection le mouvement résulte de la variation de la masse volumique du fluide avec
la température ; cette variation crée un champ de forces gravitationnelles qui conditionne les déplacements
des particules du fluide ;
19
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
La convection forcée se produit le mouvement à cause d'un procédé mécanique, indépendant des
phénomènes thermiques par exemple une pompe ou un ventilateur c’est donc un gradient de pression
extérieur qui provoque les déplacements des particules du fluide.
L’étude de la transmission de chaleur par convection est donc étroitement liée à celle de l’écoulement des
fluides. [11].
I.2.3.2 Applications
Les applications du transfert de chaleur par convection sont beaucoup trop nombreuses pour que l’on
puisse envisager de les citer toutes. Elles interviennent chaque fois que l’on chauffe ou que l’on refroidit
un liquide ou un gaz, qu’il s’agisse de faire bouillir de l’eau dans une casserole, du radiateur de chauffage
central, du radiateur associé au moteur d’une voiture ou de l’échangeur dans un procédé, évaporateur ou
condenseur. La convection s’applique même si la surface d’échange n’est pas matérialisée par une paroi,
ce qui est le cas des condenseurs par mélange ou des réfrigérants atmosphériques.
La convection naturelle est rencontrée dans plusieurs situations. En effet, elle est toujours présente tant
que la température du fluide est variable ainsi que quand il y a un champ d’accélération tel que la gravité,
dans quelques applications, le transfert de chaleur en convection naturelle est parfois petit, comparé aux
autres modes de transfert de chaleur (conduction -Rayonnement), par conséquent, il peut être négligé ;
sinon il est le mécanisme le plus dominant en transfert de chaleur.
20
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Généralement, le refroidissement se fait par convection forcée et par changement de phase, cependant,
la convection naturelle est une partie intégrante de la dissipation de chaleur surtout dans le cas des
ordinateurs portables et les appareils électroniques de petites dimensions. Bien que la convection forcée
reste le principal mode de refroidissement, il est toutefois important de déterminer avec certitude le
processus de transport du fluide dans l’absence de courte durée d’un écoulement externe forcé quand il y
a interruption temporaire du système de refroidissement par ventilation.
D’après la revue scientifique américaine (YEH’S REVIEW - 2002), une étude de l’U.S. Air force a
indiqué que plus de 52% des défauts des systèmes électroniques sont étroitement liés à la hausse
incontrôlée des températures.
Les études de convection sont donc nécessaires à la gestion des flux thermiques et la conception des
équipements (équipements électroniques, fabrication des films fins, décomposition des vapeurs chimiques
et bien d’autres domaines…).
Selon la loi de Newton sur le refroidissement, le taux de transfert thermique entre une surface à une
température 𝑇𝑠 et un fluide environnant à une température 𝑇𝑓 est représenté par l'équation :
L'unité du coefficient de transfert thermique h est W/m2.K. Le coefficient h n'est pas une propriété
thermodynamique. Il représente une corrélation simplifiée à l'état de fluide et aux conditions de flux et est,
pour cette raison, souvent appelé une propriété de flux. La convection est liée au concept d'une couche
limite constituant une couche mince de transition entre une surface supposée adjacente aux molécules
stationnaires et le flux de fluide environnant (voir Figure 1.6).
21
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Entre deux filets fluides adjacents les échanges de chaleur s’effectuent donc : par conduction uniquement
si l’on considère une direction normale aux filets fluides.
Par convection et conduction (négligeable) si l’on considère une direction non normale aux filets fluides.
22
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
L’échange de chaleur dans la zone turbulente s’effectue par convection et conduction dans toutes les
directions. On vérifie que la conduction est généralement négligeable, par rapport à la convection.
Analogie de Reynolds
De même qu’au niveau moléculaire on explique la viscosité des gaz par la transmission des quantités de
mouvement des molécules lors des chocs intermoléculaires, on explique la chaleur par la transmission de
la chaleur par la transmission d’énergie cinétique lors de ces mêmes chocs. Cette liaison intime des
phénomènes de viscosité et de transfert de chaleur conduisent à l’analogie de Reynolds : dans un
écoulement fluide avec transfert de chaleur dans un tube, le profil des vitesses et le profil des températures
sont liés par une relation de similitude.
Quel que soit le régime d’écoulement, il demeure une sous-couche laminaire (couche limite dynamique)
dont l’épaisseur est d’autant plus réduite que le nombre de Reynolds est grand. L’épaisseur de cette couche
limite varie en fonction de nombreux paramètres : nature du fluide, température, rugosité de la
paroi...L’analogie de Reynolds montre que le gradient thermique est particulièrement important au
voisinage de la paroi, c’est à dire dans la sous-couche laminaire. Quel que soit le régime d’écoulement du
fluide on considère que la résistance thermique est dans le film laminaire qui joue le rôle d’isolant (couche
limite thermique).
Nous définirons ci-dessous les nombres sans dimension rencontrés en transfert thermique par convection
[5-6] :
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Nombre de Prandtl
Nombre de Nusselt
Ce nombre exprime le rapport entre le flux de chaleur par convection dans le fluide et le flux par
conduction, f ici la conductivité du fluide. Contrairement au Pr, Nu dépend non seulement de la nature
Nombre de Grashof
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Ce nombre exprime le rapport entre les forces de gravite multipliées par les forces d’inertie et le carré des
forces de viscosité.
Nombre de Rayleigh
Il s’écrit sous la forme suivante :
Nombre de Reynolds
Est de la forme de :
Ce nombre exprime le rapport des forces d’inertie sur les forces de viscosité [1-5-6].
Les travaux expérimentaux étudiant le transfert de chaleur par convection dans une situation
donnée fournissent leurs résultats sous forme de corrélation mathématiques Nu= f ( Re , Pr) qui
permettent de calculer hC par :
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Convection laminaire
Convection turbulente
Le model le plus simple est celui d’un échangeur tubulaire, qui est constitué de deux tubes coaxiaux, l’un
des fluides s’écoule dans le tube central, et l’autre dans l’espace annulaire.
Dans certains appareils, le transfert thermique s’effectue par contact direct entre les fluides, c’est le cas
des évaporateurs et des tours de refroidissement, où le fluide subit un changement de phases, contrairement
aux échangeurs à fluides séparés.
26
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
On peut donc difficilement les classer de manière rigoureuse, sans faire le choix inéluctablement restrictif
de certains critères. Cependant, les échangeurs de chaleur sont principalement classifiés de la manière
suivante :
à courant parallèle : L’écoulement est parallèle et les deux fluides circulent dans le même
sens. L’écart des températures des fluides chute le long de la surface d’échange.
à contre-courant : L’écoulement est parallèle et les deux fluides circulent en sens contraire.
L’écart des températures des fluides reste important le long de la surface d’échange. Cette
configuration donne des échangeurs plus efficaces que ceux à courant parallèle (avec des
surfaces d’échange égales).
27
Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
L’échange thermique s’effectue par contact direct des deux fluides pour obtenir un mélange à une
température intermédiaire, c’est le cas des tours de refroidissement, des dégazeurs,…
L’échange thermique s’effectue de sorte que la surface d’échange soit alternativement mise en contact
avec le fluide froid et le fluide chaud. L’exemple classique d’un tel échangeur est le réchauffeur d’air
rotatif dans les centrales thermiques.
C’est, en principe, le type d’échangeurs le plus répondu dans l’industrie, les deux fluides s’écoulent dans
des espaces séparés par une paroi ou une cloison, la chaleur se transfert du fluide chaud au fluide froid a
travers la surface de séparation.
Ils sont constitués de tubes dont la paroi forme la surface d’échange. On distingue différentes catégories :
les échangeurs monotube qui comportent un seul tube, généralement en forme de serpentin, et les
échangeurs doubles- tubes, formés par deux tubes concentriques, où le transfert thermique s’effectue à
travers la surface du tube intérieur. Les fluides peuvent s’écouler en courant parallèle (co-courant) ou en
contre-courant.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Cette configuration est relativement simple, mais présente un inconvénient de taille, en effet il est difficile
d’obtenir d’importantes surfaces d’échange sans recourir a des appareils encombrants, pour cette raison,
d’autres géométries d’échangeurs ont été développées.
Echangeurs multitubes :
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Ils sont composés d’un faisceau de tubes en acier ou en cuivre, à une ou plusieurs passes, immergé dans
un cylindre. Capable de supporter de fortes températures, ce type d’échangeurs est généralement utilisé
dans le secteur de la réfrigération.
Notés également échangeurs à faisceau de tubes, ce type d’échangeurs est de loin le plus répondu dans les
sociétés industrielles, il est constitué d’un faisceau de tubes enfermé dans une enveloppe appelée calandre,
l’un des fluides circule dans les tubes, et l’autre dans la calandre. L’appareil dispose également de
chicanes, qui ont pour rôle d’augmenter la rigidité du faisceau, ainsi que la vitesse du fluide, ce qui aboutit
à une meilleure efficacité de l’échange.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Echangeurs à tubes en U :
C’est la géométrie la plus courante, le faisceau est constitué de tubes coudés en forme d’épingle, ce système
permet la libre dilatation du faisceau.
Echangeurs à ailettes :
Ce sont des échangeurs à courants croisés, ils sont formés d’un conduit cylindrique ou rectangulaire sur
lequel sont fixées des lames métalliques de différentes formes.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
La chaleur est transférée du fluide chaud circulant dans le conduit principal aux lames métalliques
par conduction thermique, ces lames se refroidissent au contact de l'air.
Ces échangeurs assurent un bon rendement, ils sont particulièrement utilisés dans la climatisation, et
dans les installations de chauffage.
Ces échangeurs fonctionnent en contre-courants, ils sont constitués d'un ensemble de plaques en
aluminium, ou en acier inoxydable qui forme, après assemblage, des canaux de circulation pour les fluides,
les plaques sont de faibles épaisseurs, assemblées en général à l’aide de joints en polymère qui assure
l’étanchéité de la pièce.
Du fait de sa compacité, ce système permet d’obtenir de grandes surfaces d’échange dans un volume assez
limité, cependant, il présente d’importantes pertes de charge. En raison de leurs très bons coefficients
d’échange thermique et leur compacité, les échangeurs à plaques, notamment à plaques jointées, se sont
imposés sur le marché comme étant une alternative aux échangeurs multitubes.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Echangeurs à
plaques brasées :
Contrairement aux
échangeurs à plaques jointées, le système à plaques brassées ne nécessite aucun joint, ni équipement de
support (environs 90% des matériaux servent au transfert de chaleur), d’où son efficacité plus élevée. Les
plaques, en acier inoxydable, sont assemblées par la technique du brasage tendre dans un four sous vide,
cette technique assure la longévité des plaques et permet un fonctionnement sous hautes températures et
pressions.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
On désigne par passe, une traversée de l’échangeur par l’un des fluides. En général, les échangeurs a passes
sont des échangeurs à faisceau de tubes et calandre de type P-N, où P représente le nombre de fois qu’un
des deux fluides traverse la calandre, et N est le nombre de passes qu’effectue l’autre fluide circulant dans
les tubes (il fait N/2 aller-retour).
Cependant, l’efficacité de l’échangeur 1-2 se limite à 0.75, pour cette raison, l’échangeur 2-4 a été
développé, celui-ci comporte une chicane longitudinale permettant au fluide en enveloppe (calandre)
d’effectuer 2 passages, le fluide circulant dans les tubes effectue 4 passages.
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Chapitre I Généralités sur les modes de transfert de chaleurs
Ce sont des appareils où l’un des fluides (ou les deux) subit un changement de phase, ils sont généralement
des échangeurs tubulaires, utilisés pour produire de la vapeur ou du liquide, ou encore pour accroitre le
transfert thermique en utilisant la chaleur latente de changement d’état. Le changement de phase se produit
a température constante, ce sont donc des échangeurs à fluide isotherme.
C’est le cas d’un condenseur et d’un évaporateur, dans le condenseur, le fluide froid provoque un
changement de phase du fluide chaud, ce dernier passe de l’état de vapeur à l’état liquide. Inversement,
un évaporateur utilise la chaleur du fluide chaud, pour faire passer le fluide froid de l’état liquide à l’état
de vapeur.
37
References
Références
[6] Michel Gery (1993) initiation aux transfert thermiues , livre,institut National
des Sciences Appliuées de lyon.
[14]R. Marchal, Transmission de la chaleur par convection dans les tubes, Saint-
germain Paris 1974.
[15]Y. Jannot, Thermique solaire, cours libre 2003.
[16]R. Giblin, Transmission de la chaleur par convection naturelle, Saint-germain
Paris 1974.
[17]M. Daguenet, Les séchoirs solaires, théorie et pratique Unesco, Paris 1985.
[18]Cailin, W., S. Cheng, and H. Junya. A new trench-planner gate MOSFET
structure. In Power Electronics and Motion Control Conference, 2009. IPEMC
'09. IEEE 6th International. 2009.