Calcul Matriciel
Calcul Matriciel
Calcul Matriciel
Problèmes de commutation
Exercice 2 [ 01248 ] [Correction]
Pour i, j, k, ` ∈ {1, . . . , n}, on note Ei,j et Ek,` les matrices élémentaires de Exercice 7 [ 01249 ] [Correction]
Mn (K) d’indices (i, j) et (k, `). Calculer Soient λ1 , . . . , λn des éléments de K deux à deux distincts et D = diag(λ1 , . . . , λn ).
Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec D.
Ei,j × Ek,`
b) Même question aves les matrices commutant avec toutes celles de GLn (K). Calcul des puissances d’une matrice carrée
C(A) = {M ∈ Mn (C), AM = M A}
1 1
a b
c) A
a) A = b) A = =
a
Montrer que (Ak )0≤k≤n−1 est une base de C(A). 0 2 0 cos θ − sin θ
sin θ cos θ
M (a, b, c) = 0 a b
0 0 a
Exercice 32 [ 02575 ] [Correction]
Montrer que la matrice avec a, b, c ∈ R.
0 1 1 1 Notre objectif est d’établir que l’inverse d’une matrice inversible de E appartient
1 0 1 1 encore à E, sans pour autant calculer cet inverse.
A=
1
1 0 1 a) Montrer que (E, +, .) est un R-espace vectoriel dont on précisera la
1 1 1 0 dimension.
est inversible et calculer son inverse. b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif.
c) À quelle condition sur (a, b, c) ∈ R3 , la matrice A = M (a, b, c) est-elle
inversible dans M3 (R) ? On suppose cette condition vérifiée. En considérant
Exercice 33 [ 01291 ] [Correction]
l’application f : E → E définie par f (X) = AX, montrer que A−1 ∈ E.
Montrer que les matrices carrées d’ordre n ≥ 2 suivantes sont inversibles, et
déterminer leur inverse par la méthode de Gauss :
1 −a (0)
1 2 ··· n
Exercice 37 [ 01267 ] [Correction]
.. .. .. .. . [Matrices de permutation] Soit n ∈ N \ {0, 1}. Pour σ ∈ Sn , on note
. ..
. . .
a) A =
c) C =
P (σ) = δi,σ(j) 1≤i,j≤n ∈ Mn (R)
.. ..
. −a . 2
(0) 1 (0) 1 appelée matrice de permutation associée à σ.
1 (1) a) Montrer que
b) B =
.. ∀(σ, σ 0 ) ∈ S2n , P (σ ◦ σ 0 ) = P (σ)P (σ 0 )
.
(0) 1 b) En déduire que E = {P (σ) | σ ∈ Sn } est un sous-groupe de GLn (R)
isomorphe à Sn .
Symétrie matricielle c) Vérifier que
t
(P (σ)) = P (σ −1 )
Exercice 34 [ 01263 ] [Correction]
Déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que le produit de deux
matrices symétriques soit encore une matrice symétrique. Exercice 38 [ 01268 ] [Correction]
Soit E l’ensemble des matrices de M2 (K) de la forme
a+b b
Exercice 35 [ 01264 ] [Correction] A= avec (a, b) ∈ K2
−b a − b
Montrer que Sn (R) et An (R) sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de
Mn (R). a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M2 (K), en donner une base.
b) Montrer que E est un sous-anneau commutatif de M2 (K). On note p la projection vectorielle sur P parallèlement à D, q celle sur D
c) Déterminer les inversibles de E. parallèlement à P , et enfin, s la symétrie vectorielle par rapport à P et
parallèlement à D.
d) Déterminer les diviseurs de zéro de E c’est-à-dire les matrices A et B ∈ E
vérifiant AB = O2 avec A, B 6= O2 . a) Former la matrice de p dans B.
b) En déduire les matrices, dans B, de q et de s.
Exercice 41 [ 01270 ] [Correction] Matrice d’un endomorphisme dans une base bien
On considère les sous-espaces vectoriels supplémentaires de R3 suivants : choisie
P = (x, y, z) ∈ R3 | x + 2y − z = 0 et D = Vect(w) où w = (1, 0, −1)
Exercice 45 [ 01273 ] [Correction]
On note B = (i, j, k) la base canonique de R3 . Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) tel que f 2 6= 0 et f 3 = 0.
Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle la matrice de f est a) Déterminer ker f et Im f . Démontrer que ces sous-espaces sont
supplémentaires dans R3 .
0 0 0
1 0 0 b) Déterminer une base adaptée à cette supplémentarité et écrire la matrice de
f dans cette base.
0 1 0
c) Décrire f comme composée de transformations vectorielles élémentaires.
Exercice 52 [ 00716 ] [Correction] a) Montrer qu’il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que la matrice de f
Soit f ∈ L(R3 ) représenté dans la base canonique B par : dans C soit D.
b) Déterminer la matrice P de GL3 (R) telle que A = P DP −1 . Calculer P −1 .
2 1 −1
0 1 0 c) Calculer An pour tout n ∈ N.
1 1 0 d) En déduire le terme général des suites (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N définies
par :
a) Soit C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec ε1 = (1, 0, 1), ε2 = (−1, 1, 0), ε3 = (1, 1, 1).
x0 = 1 xn+1 = 4xn − 2(yn + zn )
Montrer que C est une base. y0 = 0 et ∀n ∈ N, yn+1 = xn − zn
b) Déterminer la matrice de f dans C.
z0 = 0
zn+1 = 3xn − 2yn − zn
c) Calculer la matrice de f n dans B pour tout n ∈ N.
b) f : K3 → K3 définie par
0 2 1
A = −1 2 1
0 1 1 f (x, y, z) = (x − y, y − z, z − x)
Exercice 73 [ 01297 ] [Correction] b) Soit f : Mn (K) → K une application vérifiant : f (On ) = 0, f (In ) = 1 et pour
Résoudre le système d’équations suivant d’inconnues complexes : tout A, B ∈ Mn (K),
f (AB) = f (A)f (B)
x1 + x2
= 0
Montrer que A ∈ Mn (K) est inversible si, et seulement si, f (A) 6= 0.
x1 + x2 + x3 = 0
x2 + x3 + x4 = 0
. . .. .. ..
. . . .
Exercice 78 [ 02602 ] [Correction]
xn−2 + xn−1 + xn = 0
Soit A ∈ Mn (R) une matrice de rang r. Déterminer la dimension de l’espace
xn−1 + xn = 0
{B ∈ Mn (R) | ABA = On }
Exercice 75 [ 02560 ] [Correction] b) On suppose rg A + rg B ≥ n. Montrer qu’il existe U, V ∈ GLn (K) tels que
Discuter suivant a et b et résoudre
U A + BV ∈ GLn (R)
ax + 2by + 2z = 1
2x + aby + 2z = b
2x + 2by + az = 1
Exercice 80 [ 03808 ] [Correction]
Matrices de rang 1
A
b) On note ∈ M2n,n (K) la matrice obtenue en accolant les lignes de C en
C
dessous de celles de A.
Exercice 82 [ 00701 ] [Correction]
Montrer
Soit A ∈ Mn (K) une matrice carrée de rang 1.
A
rg = rg A ⇐⇒ ∃V ∈ Mn (K), C = V A
a) Établir l’existence de colonnes X, Y ∈ Mn,1 (K) vérifiant A = X t Y . C
b) En déduire l’existence de λ ∈ K tel que A2 = λA. c) En déduire
A B A B A AU
rg = rg A ⇐⇒ ∃U, V ∈ Mn (K), =
C D C D VA V AU
Exercice 83 [ 00700 ] [Correction]
Soit A une matrice carrée de rang 1. Montrer qu’il existe λ ∈ K tel que A2 = λA. Exercice 86 [ 01604 ] [Correction]
Soient A ∈ Mn (K), B ∈ Mp (K) et M la matrice
A On,p
Exercice 84 [ 03460 ] [Correction] M= ∈ Mn+p (K)
Op,n B
Soit H ∈ Mn (C) une matrice de rang 1.
a) Montrer qu’il existe des matrices U, V ∈ Mn,1 (K) telles que H = U t V . Établir
rg M = rg A + rg B
b) En déduire
H 2 = tr(H)H
Exercice 87 [ 01649 ] [Correction]
c) On suppose tr H 6= −1. Montrer que In + H est inversible et Soient B ∈ Mn,p (K) et C ∈ Mp (K).
Montrer
1 In B
(In + H)
−1
= In − H rg = n + rg C
1 + tr H Op,n C
d) Soient A ∈ GLn (K) telle que tr(HA−1 ) 6= −1. Montrer que A + H est Exercice 88 [ 02335 ] [Correction]
inversible et Soient A ∈ Mn (K), B ∈ Mp (K), C ∈ Mn,p (K) et
1
(A + H)−1 = A−1 − A−1 HA−1 A C
M= ∈ Mn+p (K)
1 + tr(HA−1 ) Op,n B
Exercice 100 [ 00733 ] [Correction] a) Soit M ∈ H. Montrer que k ∈ N∗ 7→ M k ∈ H n’est pas injective.
On note tr la forme linéaire trace sur E = Mn (K). En déduire que H est un sous-groupe de GLn (K).
Établir Soient
ker(tr) = Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} 1 X
q = |H| et P = M
q
M ∈H
où l’on note [A ; B] = AB − BA.
b) Montrer, si M ∈ H, que M P = P M = P . En déduire P 2 = P .
c) Trouver un supplémentaire, dans Mn,1 (K), stable par tous les éléments de H,
Exercice 101 [ 00711 ] [Correction] de
Établir que Vect {AB − BA | A, B ∈ Mn (R)} est un hyperplan de Mn (R). \
ker(M − In )
M ∈H
Exercice 109 [ 02686 ] [Correction] Application des matrices à l’étude d’applications li-
néaires
a) Soit f une forme linéaire sur Mn (R) vérifiant
Exercice 114 [ 02679 ] [Correction]
∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA)
Soient f, g ∈ L(R2 ) tel que f 2 = g 2 = 0 et f ◦ g = g ◦ f . Calculer f ◦ g.
montrer que f est proportionnelle à la trace.
b) Soit g un endomorphisme de l’espace vectoriel Mn (R) vérifiant
Exercice 115 [ 02688 ] [Correction]
g(AB) = g(BA) Soit ω une racine primitive n-ième de 1. On pose
n−1
pour toutes A, B ∈ Mn (R) et g(In ) = In . Montrer que g conserve la trace. 1 X
Fω (P ) = √ P (ω k )X k
n
k=0
f (M ) = AM + M A
Exercice 116 [ 03160 ] [Correction]
Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n ≥ 2.
Exercice 111 [ 02563 ] [Correction] a) Indiquer des endomorphismes de E dont la représentation matricielle est la
Pour A et B fixées dans Mn (R), résoudre dans Mn (R) l’équation même dans toutes les bases de E.
b) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E. Montrer que pour tout i ∈ {2, . . . , n}, la
X = tr(X)A + B famille (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est une base de E.
c) Déterminer tous les endomorphismes de E dont la représentation matricielle
est diagonale dans toutes les bases de E.
Exercice 112 [ 02547 ] [Correction] d) Quels sont les endomorphismes de E dont la représentation matricielle est la
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n > 1. même dans toutes les bases de E ?
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 n’est pas forcément un projecteur.
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 et de trace 1 est un projecteur.
Trouver une base de L(E) constituée de projecteurs.
Exercice 117 [ 02596 ] [Correction]
Soit f un élément non nul de L(R3 ) vérifiant
u(P ) = P (X + 1) et v(P ) = P (X − 1)
On a cn = cn−1 a + dn−1 c
n X
n
dn = cn−1 b + dn−1 d
X
σ(A) = ak,`
k=1 `=1 On a alors
Pn
Par produit B = A.J = (bi,j ) avec bi,j = `=1
ai,` .1 et C = J.A.J = J.B = (ci,j ) an − bn = an−1 (a − b) + bn−1 (c − d) et cn − dn = cn−1 (a − b) + dn−1 (c − d)
avec
Xn n X
X n Puisqu’il est évident que an−1 , bn−1 , cn−1 , dn−1 ≥ 0 (cela se montre par
ci,j = 1.bk,j = ak,l = σ(A) récurrence), on obtient sachant a − b ≥ 0 et c − d ≥ 0 les inégalités permettant de
k=1 k=1 `=1 conclure.
Ainsi C = σ(A).J. Notons que l’hypothèse b + c ≤ a + d ne nous a pas été utile.
Ainsi
Exercice 5 : [énoncé]
Ei,j Ek,` = δj,k Ei,`
Une matrice X solution commute avec A.
En étudiant l’équation AX = XA coefficients par coefficients, on observe que X
est de la forme
Exercice 3 : [énoncé]
a 0 x
Pour n ≥ 1, en exploitant M n+1 = M × M n , on a 0 b y
an+1 = aan + bcn 0 0 c
bn+1 = abn + bdn Pour une telle matrice, l’équation X 2 = A équivaut au système :
cn+1 = can + dcn
a2 = 1
dn+1 = cbn + ddn
b2 = 4
Par suite c2 = 16
(a + c)x = 1
an+1 + dn+1 − (bn+1 + cn+1 ) = (a − c)(an − bn ) + (b − d)(cn − dn )
(b + c)y = 2
plus de racines que son degré. On peut alors affirmer P = 0 puis avec α ∈ K, X ∈ Mn,1 (K) et S ∈ Mn (K) triangulaire supérieure.
λ0 = . . . = λn−1 = 0. L’identification du coefficient d’indice (1, 1) dans la relation t T T = T t T donne
La famille (Ak )0≤k≤n−1 est une famille libre à n éléments de C(A), c’en est donc
une base α2 = α2 + t XX
On en déduit X = On,1 et l’égalité t T T = T t T donne alors t SS = S t S.
Par hypothèse de récurrence, la matrice S est diagonale et par conséquent la
Exercice 13 : [énoncé] matrice T l’est aussi.
Récurrence établie.
a) L’inclusion ⊃ est immédiate.
Inversement, soit A ∈ Mn (R) commutant avec toute matrice M ∈ GLn (R).
Exercice 15 : [énoncé]
Soient i, j ∈ {1, . . . , n} avec i 6= j.
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K) une matrice commutant avec toutes les matrices
Pour M = In + Ei,j , la relation AM = M A donne
symétriques.
AEi,j = Ei,j A Soient i < j ∈ {1, . . . , n}.
La matrice A commute avec la matrice symétrique Ei,j + Ej,i ce qui permet
L’identification des coefficients d’indices (i, j) et (j, j) donnent respectivement d’écrire
A(Ei,j + Ej,i ) = (Ei,j + Ej,i )A
ai,i = aj,j et aj,i = 0 L’égalité des coefficients d’indice (i, j) donne
On en déduit que la matrice A est diagonale et que ses coefficients diagonaux ai,i = aj,j
sont égaux, autrement dit, A est une matrice scalaire.
La matrice A commute avec la matrice symétrique Ei,i ce qui permet d’écrire
b) Soit B ∈ GLn (K). On peut écrire
AEi,i = Ei,i A
A = (AB −1 )B
L’égalité des coefficients d’indice (i, j) donne
et donc
A = B(AB −1 ) ai,j = 0
Exercice 20 : [énoncé] a) Si Mk majore les coefficients de Ak alors nMk majore les coefficients de Ak+1 .
On en déduit que les coefficients de Ak sont majorés par
a) Par récurrence n(n−1)
nk−1
1 n 2
A = 0 1 n On peut sans doute proposer plus fin.
0 0 1 b) Posons T la matrice de Mn (R) dont tous les coefficients sont nuls sauf ceux
b) A = I3 + B avec de coefficients (i, i + 1) qui valent 1. On remarque
0 1 0
A = In + T + · · · + T n−1
B = 0 0 1
0 0 0 On en déduit
Puisque I3 et B commutent, la formule du binôme donne (I − T )A = In − T n
λ1 C1 + · · · + λn Cn = 0 Exercice 29 : [énoncé]
b) On a
Exercice 27 : [énoncé] (I + A)(I + B) = (I + A) + (I − A) = 2I
A = (ak,` ) avec ak,` = ω (k−1)(`−1) . Ā = (bk,` ) avec
donc I + B est inversible et
bk,` = āk,` = ω̄ (k−1)(`−1) = ω −(k−1)(`−1) .
AĀ = (ck,` ) avec 1
(I + B)−1 = (I + A)
2
n n n−1
puis
X X X
ck,` = ak,m bm,` = ω (k−1)(m−1) ω −(m−1)(`−1) = (ω k−` )m
1
m=1 m=1 m=0 (I − B)(I + B)−1 = (I + A − (I − A)) = A.
2
Si k = ` alors ω k−` = 1 et
ck,k = n
Exercice 31 : [énoncé]
Si k 6= ` alors ω k−` 6= 1 et Supposons A et B inversibles. En multipliant à gauche par A−1 et B −1 on obtient
C = On ce qui est exclu.
1 − (ω k−` )n En raisonnant de façon analogue, on exclut les autres cas où deux des trois
ck,` = =0
1 − ω k−` matrices sont inversibles.
Ainsi AĀ = nIn . On en déduit que A est inversible et que
1 Exercice 32 : [énoncé]
A−1 = Ā On a A2 = 3I + 2A donc
n 1
A−1 = (A − 2I)
3
Exercice 28 : [énoncé]
Exercice 33 : [énoncé]
a) (A + I)3 = O3 .
a2 . . . an−1 1 1
1 a M= M + tM + M − tM
.. .. 2 2
0 1
a . .
−1 .. . . . . . . avec 12 (M + t M ) ∈ Sn (R) et 21 (M − t M ) ∈ An (R)
A = .
. . . 2
a
.
On peut aussi exploiter que l’application T : Mn (R) → Mn (R) définie par
.. ..
. 1 a T (A) = t A est un endomorphisme involutif donc une symétrie vectorielle ce qui
0 ··· ··· 0 1 assure que les espaces ker(T − Id) = Sn (R) et ker(T + Id) = An (R) sont
supplémentaires.
b) En effectuant successivement les opérations élémentaires :
Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 , on obtient :
Exercice 36 : [énoncé]
1 −1 (0)
.. ..
−1
. .
a) M (a, b, c) = a.I + b.J + c.K avec
A =
. . . −1
1 0 0 0 1 0 0 0 1
(0) 1
I = 0 1 0 , J = 0 0 1 et K = J 2 = 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0
c) En effectuant successivement les opérations élémentaires :
Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 ,
On observe que : E = Vect(I, J, K). Par suite E un sous-espace vectoriel de
puis encore Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 ,
M3 (R).
on obtient :
1 −2 1 (0)
De plus la famille (I, J, K) est libre, c’est donc une base de E et par suite
.. .. dim E = 3.
1 . .
b) De plus I ∈ E, M (a, b, c) − M (a0 , b0 , c0 ) = M (a − a0 , b − b0 , c − c0 ) ∈ E et
−1
A = .. ..
M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = (aI + bJ + cK)(a0 I + b0 J + c0 K) =
. . 1
aa0 I + (ab0 + a0 b)J + (ac0 + bb0 + ca0 )K ∈ E.
1 −2
(0) 1 Donc E est un sous-anneau de M3 (R).
De plus M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = M (a0 , b0 , c0 )M (a, b, c), donc E est un anneau
commutatif.
Exercice 34 : [énoncé] c) A est inversible si, et seulement si, a 6= 0 (ici A est triangulaire supérieure)
Soient A, B ∈ Mn (K). Sachant f (λ.X + µ.Y ) = A(λ.X + µ.Y ) = λ.AX + µ.AY = λ.f (X) + µ.f (Y ). f est un
endomorphisme de E.
t
(AB) = t B t A Soit X ∈ E, si X ∈ ker f alors AX = O puis A−1 AX = O d’où X = O. Par
suite ker f = {0}
on a
t f est un endomorphisme injectif d’un K-espace vectoriel de dimension finie,
(AB) = AB ⇐⇒ BA = AB
c’est donc un automorphisme. Par suite il existe B ∈ E telle que
Le produit de deux matrices symétriques est une matrice symétrique si, et f (B) = AB = I.
seulement si, les deux matrices commutent. En multipliant par A−1 , on conclut A−1 = B ∈ E.
a) Pour 0 ≤ k ≤ n,
Exercice 41 : [énoncé]
n k
k
X k i
X k
ϕ(X ) = X = X i = (X + 1)k
a) Pour u = (x, y, z) calculons p(u) = (x0 , y 0 , z 0 ). i=0
i i=0
i
Comme p(u) − u ∈ D, il existe λ ∈ K tel que p(u) = u + λ.w.
Comme p(u) ∈ P on a x0 + 2y 0 − z 0 = 0 ce qui donne On en déduit
ϕ(P ) = P (X + 1)
λ = −(x + 2y − z)/2 m
b) ϕ (P ) = P (X + m) donc
et donc n
p(u) = ((x − 2y + z)/2, y, (x + 2y + z)/2)
X k
ϕ(X k ) = (X + m)k = mk−i X i
i
Par suite k=0
1/2 −1 1/2
d’où
MatB (p) = 0 1 0
Am = (mj−i ai,j )1≤i,j≤n+1
1/2 1 1/2
c) ϕ−1 (P ) = P (X − 1) donc
b) Comme q = I − p et s = 2p − I,
ϕ−1 (X k ) = (X − 1)k
1/2 1 −1/2 0 −2 1
MatB (q) = 0 0 0 et MatB (s) = 0 1 0 d’où
−1/2 −1 1/2 1 2 0 A−1 = ((−1)j−i ai,j )1≤i,j≤n+1
Exercice 44 : [énoncé] b) On a
0 (0)
..
a) Posons x = Re(a) et y = Im(a). 1 .
f (1) = 1 + x + iy et f (i) = i − a i = y + i(1 − x). MatB f = =A
.. ..
La matrice de f dans la base (1, i) est donc
. .
(0) 1 0
1+x y puis
1−x
y 0 (0)
..
2
0 2 .
b) Si |a| =
6 1 alors det f 6= 0. Im f = C et ker f = {0}. MatB (f ) = A = ,. . . ,
.. ..
Si |a| = 1 alors det f = 0 et f 6= 0. f est un endomorphisme de rang 1.
1 . .
On a f (eiθ/2 ) = 2 eiθ/2 et f (ei(θ+π)/2 ) = 0 donc Im f = Vect eiθ|2 et (0) 1 0 0
ker f = i Im f .
0 (0)
..
0 .
MatB (f n−1 ) = An−1
=
.. ..
Exercice 45 : [énoncé] . .
Comme f 2 6= 0, il existe x ∈ E tel que f 2 (x) 6= 0. Posons 1 0 0
a) Exercice 50 : [énoncé]
2 −1 −1 Posons r = rg f et (f (e1 ), . . . , f (er )) une base de Im f .
A2 = 1 0 −1 = A Puisque f 2 = 0, la famille B = (f (e1 ), . . . , f (er )) est formée de vecteurs de ker f ,
1 −1 0 de plus elle est libre, on peut donc la compléter en une base de la forme
doncf est une projection vectorielle. B 0 = (f (e1 ), . . . , f (er ), εr+1 , . . . , εp ) avec p = dim ker f .
Considérons C = (f (e1 ), . . . , f (er ), εr+1 , . . . , εp , e1 , . . . , er ).
b) En résolvant les équations f (x) = x et f (x) = 0 on obtient que (u, v) forme En vertu du théorème du rang, cette famille est formée de dim E vecteurs.
une base de Im f et (w) forme une base de ker f avec u = i + j, v = i + k et De plus si l’on dispose d’une combinaison linéaire nulle des vecteurs de C, en
w = i + j + k. appliquant f et en exploitant la liberté de B, on justifie que les coefficients devant
c) les e1 , . . . , er sont nuls. Ensuite, sachant B 0 libre, on conclut que les autres
1 0 0 coefficients sont nuls. La famille B est une base et la matrice de f dans C est de la
Mat(u,v,w) f = 0 1 0 forme voulue.
0 0 0
Exercice 51 : [énoncé]
Exercice 48 : [énoncé]
a) ker f = Vect(u) avec u = (1, 1, 1). Im f = Vect(v, w) avec a) On vérifie que la famille B 0 est libre, puis c’est une base car formée de trois
v = (2, −1, −1), w = (−1, 2, −1). vecteurs en dimension 3.
Comme C = (u, v, w) est libre on peut conclure que ker f et Im f sont b) Par calcul matriciel
supplémentaires dans R3 .
b) C est une base adaptée à la supplémentarité de ker f et Imf . f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = 2ε2 , f (ε3 ) = 0
et donc
0 0 0
MatC f = 0 3 0 1 0 0
0 0 3 MatB0 f = 0 2 0
0 0 0
c) f est la composée, commutative, de l’homothétie vectorielle de rapport 3 avec
c) On observe que ε3 ∈ ker f et ε1 , ε2 ∈ Im f .
la projection vectorielle sur Im f parallèlement à ker f .
Le théorème du rang permet de conclure : (ε3 ) est une base de ker f et
(ε1 , ε2 ) est une base de Im f .
Exercice 49 : [énoncé]
/ ker f n−1 . Un tel x existe puisque f n−1 6= 0.
Soit x ∈
Considérons la famille B = (f n−1 (x), . . . , f (x), x). Exercice 52 : [énoncé]
Supposons
λn−1 f n−1 (x) + · · · + λ1 f (x) + λ0 x = 0E a) On vérifie aisément que famille C est libre et c’est donc une base de R3 .
n−1
En y appliquant successivement f , . . . , f, Id on obtient λ0 = 0, . . . , λn−2 = 0 b) f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε2 et f (ε3 ) = ε1 + ε3 donc
puis λn−1 = 0 car f n−1 (x) 6= 0E .
B est une famille libre formée de n = dim E vecteurs, c’est donc une base de E.
1 0 1
De plus MatB (f ) est de la forme convenable. MatC f = 0 1 0
0 0 1
c) Par récurrence : b) On a
1 0 n
1 0 1 −1 1 1
MatC (f n ) = 0 1 0 P = 1 1 0 , P −1 = 1 0 −1
0 0 1 1 −1 1 2 −1 −1
Par changement de bases avec
c) Par changement de base
1 −1 1 −1 −1 2 n+1
−2n −2n
P = 0 1 1 et P −1 = −1 0 1 2 0 0 0 2 −1 −1
1 0 1 1 1 −1 An = P Dn P −1 = 1 0 −1 = 1 0 −1+2n 0 0 0
2n+1 − 1 −2n 1 − 2n −1 0 1 2 −1 −1
on obtient
n+1 n −n
d) Posons Xn = t xn yn zn . On observe Xn+1 = AXn . Par récurrence
MatB (f n ) = 0 1 0
Xn = An X0 .
n n 1−n
Avec X0 = t 1 0 0 on obtient
Exercice 53 : [énoncé] xn = 2n+1
yn = 1
zn = 2n+1 − 1
a) B 0 est libre et formée de trois vecteurs en dimension 3, c’est une base de E.
f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = 2ε2 , f (ε3 ) = 3ε3 donc D = diag(1, 2, 3).
b)
Exercice 55 : [énoncé]
1 1 1 1 1 1
P = 1 0 −1 , P −1 = −1 −1 −2
−1 −1 0 1 0 1 a) P est la matrice de l’application IdE dans les bases B au départ et b à
c) Par formule de changement base l’arrivée.
La relation x = IdE (x) donne matriciellement v = P V .
A = P DP −1 b) La relation f = Id−1 −1
E ◦f ◦ IdE donne matriciellement M = P mP .
d) Puisqu’il est facile de calculer Dn c) Dans une base de vecteurs propres, la matrice de f est diagonale et ses
puissances sont alors faciles à calculer. Par changement de base, on en déduit
1 1 1 −1 −1 −2 1 0 1 mn .
An = P Dn P −1 = 1 1 1 +2n 0 0 0 +3n −1 0 −1
−1 −1 −1 1 1 2 0 0 0
Exercice 56 : [énoncé]
Exercice 54 : [énoncé]
a) On vérifie aisément que la famille B 0 est libre et c’est donc une base de E.
a) En résolvant les équations : f (u) = 0, f (u) = u et f (u) = 2u on trouve que f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε2 , f (ε3 ) = ε3 + ε1 donc
ε1 = e1 + e2 + e3 , ε2 = e2 − e3 et ε3 = e1 + e3 sont des vecteurs tels que
f (ε1 ) = 0, f (ε2 ) = ε2 , f (ε3 ) = 2ε3 . 1 0 1
On vérifie aisément que la famille C est libre et c’est donc une base de E, MatB0 f = 0 1 0 = B
celle-ci convient. 0 0 1
3n 1 − 3n −1 + 3n
n n n
Exercice 57 : [énoncé] A = −2 + 3 −1 + 3.2n − 3n 1 − 2.2n + 3n
n n
−2 + 3 −2 + 3.2n − 3n 2 − 2.2n + 3n
a) On vérifie aisément que la famille B 0 est libre et c’est donc une base de E.
qu’on peut encore écrire
f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε1 + ε2 , f (ε3 ) = ε1 + ε2 + ε3 donc
0 1 −1 0 0 0 1 −1 1
1 1 1
An = 0 −1 1 + 2n −1 3 −2 + 3n 1 −1 1
MatB0 f = 0 1 1 = B
0 −2 2 −1 3 −2 1 −1 1
0 0 1
b) B = I3 + J avec
0 1 1 0 0 1 Exercice 59 : [énoncé]
J = 0 0 1 , J 2 = 0 0 0
0 0 0 0 0 0 a) rg(x1 , x2 , x3 ) = 3 b) rg(x1 , x2 , x3 ) = 3 c) rg(x1 , x2 , x3 ) = 2
Puisque I3 et J commutent la formule du binôme donne
rg A ≤ 2 et rg B ≤ 2 et ainsi
A1 (A1 B1 − Ir ) = O et A2 (A1 B1 − Ir ) = O
Aussi
rg(AB) = 2 et rg(AB) ≤ min(rg A, rg B) Ainsi pour chaque ligne L de la matrice A1 ou de la matrice A2 , on a
On en déduit L(A1 B1 − Ir ) = O
rg(A) = rg(B) = 2
Or la matrice A est de rang exactement r est les lignes L évoquées ci-dessus
b) On a ABAB = AB donc A(BA − I2 )B = O3 . constituent une base de Mr (C). On en déduit A1 B1 = Ir . La matrice A1 est donc
On en déduit Im ((BA − I2 )B) ⊂ ker A = {0} donc (BA − I2 )B = O2,3 . inversible d’inverse B1 et on a alors
Par suite Im B ⊂ ker(BA − I2 ) or B est surjective donc BA − I2 = O2 puis 2
B 1 A1 O B1 O
B2A = = =B
BA = I2 B 2 B 1 A1 O B2 O
P AQ = Jr et RBS = Js0
Comme rg(A) = r, il existe (P, Q) ∈ GLp (K) × GLn (K) tel que A = QJr P .
Ir
Posons D = ∈ Mn,r (K) et E = Ir Or,p−r ∈ Mr,p (K).
On−r,r
et alors
On a A = BC avec B = QD ∈ Mn,r (K) et C = EP ∈ Mr,p (K)
P AQ + RBS = Jr + Js0
qui est une matrice de rang min(n, r + s).
On peut aussi écrire Exercice 82 : [énoncé]
(R−1 P )A + B(SQ−1 ) = R−1 (Jr + Js0 )Q−1
a) A est équivalente à la matrice J1 = diag(1, 0, . . . , 0) donc il existe
et en posant U = R−1 P et V = SQ−1 , on obtient U, V ∈ GLn (R) telles que P, Q ∈ GLn (K) vérifiant A = P J1 Q.
Pour C = t (1, 0, . . . , 0), on a J1 = C t C donc A = X t Y avec X = P C et
rg(U A + BV ) = min(n, r + s) Y = t QC.
b) A2 = X(t Y X)t Y . t Y X est un scalaire λ donc A2 = Xλt Y = λX t Y = λA.
b) Si r + s ≥ n alors min(n, r + s) = n et ce qui précède conduit à une matrice
inversible.
Exercice 83 : [énoncé]
Il existe une colonne X telle que AX 6= 0 et alors Im A = Vect(AX).
Exercice 80 : [énoncé]
A2 X ∈ Im A donc il existe λ ∈ K tel que A2 X = λAX.
De plus pour Y ∈ ker A, A2 Y = 0 = λAY .
a) Posons r = rg C. On peut écrire C = QJr P avec P, Q inversibles et Enfin ker A et Vect(X) sont supplémentaires dans Mn,1 (K) donc A2 = λA.
Ir (0)
Jr =
(0) On−r
Exercice 84 : [énoncé]
Posons alors X = QJr0 P avec
a) Soit U une colonne non nulle de l’image de H.
Or (0) Pour tout 1 ≤ j ≤ p, la colonne Cj de H
Jr0 =
(0) In−r peut s’écrire Cj = λj U avec λj ∈ K.
La matrice colonne V = t λ1 . . . λn vérifie alors H = U t V .
Puisque A + X = QIn P = QP , la matrice A + X est inversible et donc b) On a alors H 2 = U (t V U )t V avec λ = t V U un scalaire donc H 2 = λH et
det X = det(A + X) 6= 0.
λ = t V U = tr t V U = tr U t V = tr H
On en déduit que la matrice Jr0 est l’identité et donc r = 0 puis A = On .
c) En développant c) Supposons
A B
1
1 1 rg = rg A
(In + H) In − H = In + H − H− H 2 = In C D
1 + tr H 1 + tr H 1 + tr H Puisque
A B
Par le théorème d’inversibilité des matrices, on obtient In + H est inversible et rg A ≤ rg A B ≤ rg = rg A
C D
−1 1 on a
(In + H) = In − H A
B
1 + tr H
rg A = rg A B et rg = rg A B
C D
d) On a rg(HA−1 ) = rg H = 1 car on ne modifie pas le rang en multipliant par En vertu de a) il existe une matrice U ∈ Mn (K) telle que
une matrice inversible.
On en déduit que In + HA−1 est inversible et B = AU
−1 1 En raisonnant comme en b), il existe une matrice V ∈ Mn (K) telle que
In + HA−1 = In − HA−1
1 + tr(HA−1 )
C D = VA VB
En multipliant par la matrice inversible A, on obtient On en déduit
A + H = In + HA−1 A inversible et
A B A AU
=
C D VA V AU
−1 1
(A + H)−1 = A−1 In + HA−1 = A−1
n − A−1 HA−1 Inversement, supposons
1 + tr(HA−1 )
A B A AU
=
C D VA V AU
Exercice 85 : [énoncé]
Les n dernières lignes étant combinaisons linéaires des n premières, on a
a) ( =⇒ ) Supposons rg A B = rg A = r. A B A AU
rg = = rg A AU
Rappelons que le rang d’une matrice est le rang de la famille de ses colonnes. C D On On
Puisque rg A = r, la matrice A possède r colonnes indépendantes.
puis
Puisque rg A B = r, les colonnes de A B sont toutes
A B A AU
combinaisons linéaires des colonnes précédentes. rg = = rg A
C D On On
En particulier les colonnes de B sont combinaisons linéaires des colonnes de
A. Ceci permet de former U ∈ Mn (K) vérifiant B = AU .
( ⇐= ) Supposons B = AU . Exercice 86 : [énoncé]
Les colonnes de B sont combinaisons linéaires des colonnes de A et donc par Posons r = rg A et s = rg B. Les matrices A et B sont respectivement équivalentes
opérations sur les colonnes aux matrices
rg A B = rg A On = rg A
Ir Or,n−r Is Os,p−s
Jr = et Js =
On−r,t On−r Op−s,t Op−s
b) Il suffit de transposer le raisonnement qui précède en raisonnant sur les lignes Il existe donc P, Q ∈ GLn (K) et R, S ∈ GLp (K) telles que
et en exploitant que le rang d’une matrice est aussi le rang de la famille des
ses lignes. P AQ = Jr et RBS = Js
on obtient rg M = p + rg C
In B In On,p
rg = rg
Op,n C Op,n C
En posant r = rg C, on peut écrire P CQ = Jr avec
Exercice 90 : [énoncé]
Ir Or,p−r
P, Q ∈ GLp (K) et Jr =
Op−r,r Op−r
a) Si A est inversible alors en posant
En multipliant à gauche et à droite par les matrices inversibles
On In
In On,p
In On,p
C= ∈ M2n (K)
et A−1 On
Op,n P Op,n Q
on obtient BC = I2n et on en déduit que B est inversible et que C est son
on obtient
inversible en vertu du théorème d’inversibilité.
In B In On,p
rg = rg =n+r Si A n’est pas inversible alors les lignes de A sont liées et les n premières
Op,n C Op,n Jr
lignes de B sont aussi liées par la même relation linéaire. On en déduit que B
n’est pas inversible.
Exercice 88 : [énoncé]
b) On obtient
L’implication ( ⇐= ) est immédiate car rg B = p.
Ap Ap+1
On On
Inversement, supposons rg M = p. B 2p = et B 2p+1 =
On Ap Ap On
Puisque B est inversible, les p dernières lignes de M sont indépendantes et donc
les autres lignes de M sont combinaisons linéaires de celles-ci puisque rg M = p.
Puisque les n premières lignes de M sont combinaisons linéaires des p dernières
lignes de M , on a Exercice 91 : [énoncé]
A = On
On vérifie que cette relation est encore valable pour n ∈ Z en constatant que cette
expression satisfait
Exercice 92 : [énoncé] An × A−n = I4
On peut écrire la matrice M −1 sous la forme
0
A B0
−1
M = Exercice 94 : [énoncé]
C 0 D0
De telles matrices n’existent pas car
La relation M M −1 = I2n donne alors le système tr(AB) = tr(BA)
0 0
AA0 + BC 0 = In
et donc
CA + DC = On
0
tr(AB − BA) = 0 6= tr(In )
AB + BD0 = On
CB + DD0 = In
0
Exercice 95 : [énoncé] Établissons maintenant le résultat demandé en raisonnant par récurrence sur la
On a taille de la matrice M .
tr A = tr (AB − BA) = tr (AB) − tr (BA) = 0 Si M est taille 1 : ok
Supposons la propriété établie au rang n ∈ N∗ .
car tr(AB) = tr(BA).
Soit M une matrice carrée d’ordre n + 1 de trace nulle.
Généralisons ce calcul
Montrons que M est semblable à une matrice de la forme
tr (Ap ) = tr Ap−1 (AB − BA) = tr (Ap B) − tr Ap−1 BA
0 ∗
Or ∗ ∗
tr Ap−1 BA = tr (Ap−1 B)A = tr A(Ap−1 B) = tr (Ap B)
Si M est matrice d’une homothétie alors tr M = 0 permet de conclure M = On .
donc Sinon, il existe des vecteurs qui ne sont pas vecteurs propres de l’endomorphisme
tr (Ap ) = 0 associé à M .
Soit x, un tel vecteur. En introduisant une base dont x et f (x) sont les deux
premiers vecteurs, on obtient que la matrice M est semblable à celle voulue.
Exercice 96 : [énoncé] Compte tenu de la remarque préliminaire, on suppose désormais que la matrice M
Soit (e1 , . . . , en ) une base de E avec e1 , . . . , en−1 ∈ ker f et en ∈ Im f . On a est de la forme
f (en ) ∈ Im f = Vect(en ) donc il existe λ ∈ K tel que f (en ) = λen et donc 0 L
f 2 (en ) = λf (en ). Cette relation vaut aussi pour les vecteurs e1 , . . . , en−1 et donc C M0
par coïncidence de deux applications linéaires sur les vecteurs d’une base on peut avec tr M 0 = 0.
affirmer que f 2 = λf . De plus, la matrice de f dans la base (e1 , . . . , en ) donne Par l’hypothèse de récurrence on peut écrire
λ = tr f . Ainsi, pour f de rang 1, f est un projecteur si, et seulement si, tr f = 1.
M 0 = A0 B 0 − B 0 A0
Notons que Vect {AB − BA | A, B ∈ Mn (R)} est inclus dans l’hyperplan des k ∈ N.
matrices de trace nulle. On en déduit
q−1 q−1
Par suite dim Vect {AB − BA | A, B ∈ Mn (R)} ≤ n2 − 1. 2 1X k 1X
Pour A = Ei,j et B = Ej,j (avec i 6= j) : AB − BA = Ei,j . B = A B= B=B
q q
k=0 k=0
Pour A = Ei,n et B = En,i : AB − BA = Ei,i − En,n = Fi .
La famille formée des Ei,j et des Fi est libre et constituée de n2 − 1 éléments. et donc B est la matrice d’un projecteur. Par suite
Par suite dim Vect {AB − BA | A, B ∈ Mn (R)} ≥ n2 − 1. q−1
Finalement dim Vect {AB − BA | A, B ∈ Mn (R)} = n2 − 1. 1X
rg B = tr B = tr(Ak )
q
k=0
Ainsi, si un endomorphisme à une représentation matricielle diagonale dans a) Dans la base canonique, la matrice de u − v est de la forme
toutes les bases de E, sa matrice est de la forme λIn et donc cet
endomorphisme est de la forme λ IdE . 0 2 ∗
..
d) Soit u un tel endomorphisme. Si A = (ai,j ) est sa matrice dans une base 0
.
(e1 , . . . , en ) alors sa matrice dans la base (e1 , 2e2 , . . . , nen ) a pour coefficient ..
. 2n
général
j 0 0
ai,j
i
donc
et comme cette matrice doit être égale à la précédente, on obtient rg(u − v) = (n + 1) − 1 = n
∀i, j ∈ {1, . . . , n} , i 6= i =⇒ ai,j = 0 b) On peut aussi étudier le noyau de u − v et par un argument de périodicité
justifier que seuls les polynômes constants sont éléments de ce noyau.
Ainsi, cet endomorphisme a une matrice diagonale dans toute base de E et en
vertu de ce qui précède, il est de la forme λ IdE avec λ ∈ R.
Exercice 119 : [énoncé]
Soit f solution. La matrice de f relative à la base canonique est à coefficients
Exercice 117 : [énoncé]
entiers. De plus f est un automorphisme car les vecteurs de la base canonique
Soit x ∈ ker f ∩ Im f . Il existe a ∈ R3 tel que x = f (a) et alors
sont des valeurs prises par f et comme f −1 (Zn ) = Zn , la matrice de f −1 relative à
x = −f 3 (a) = −f 2 (x) = −f (f (x)) = −f (0) = 0 la base canonique est à coefficients entiers. Inversement, si f est un
automorphisme telle que f et f −1 soient représentés par des matrices à
Ainsi ker f ∩ Im f = {0} puis, par le théorème du rang, on peut affirmer coefficients entiers dans la base canonique, il est immédiat que f (Zn ) ⊂ Zn et que
f −1 (Zn ) ⊂ Zn donc que Zn ⊂ f (Zn ) et finalement f (Zn ) = Zn . Notons que les
R3 = ker f ⊕ Im f endomorphismes solutions peuvent aussi se décrire comme étant les
endomorphismes canoniquement représentés par une matrice à coefficients entiers
Si f 2 + Id = 0̃ alors f 2 = − Id puis (det f )2 = det(− Id) = −1. C’est impossible. et qui sont de déterminant égal à 1 ou −1.
On en déduit que f 2 + Id 6= 0̃ et puisque f ◦ (f 2 + Id) = 0̃, on a ker f 6= {0}.
Soit e1 ∈ ker f non nul.
Puisque par hypothèse f n’est pas l’application nulle, considérons
e2 = f (a) ∈ Im f vecteur non nul. Posons e3 = −f (e2 ) ∈ Im f .
On vérifie
f (e3 ) = −f 2 (e2 ) = −f 3 (a) = f (a) = e2
De plus les vecteurs e2 et e3 ne sont pas colinéaires.
En effet si e3 = λe2 , on obtient en composant par f , e2 = −λe3 et on en déduit
e2 = −λ2 e2 . Sachant e2 6= 0, on obtient λ2 = −1 ce qui est impossible avec λ ∈ R.
Puisque (e2 , e3 ) est une famille libre de Im f et puisque (e1 ) est une famille libre
de ker f , on peut affirmer que (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 . Dans celle-ci, la
matrice de f est égale à A.