Mecanique Point
Mecanique Point
Mecanique Point
OM =x ex y ey z ez
ex
coordonnées cylindriques:
On a:
OM =r er z ez où [O , er , e , ez ] est le trièdre de référence.
r est la distance à l'axe, θ l'angle polaire et z la côte
coordonnées sphériques:
On a:
OM =r er où [O , er , e , e ] est le trièdre de référence.
er r est la rayon vecteur, ∈[0, ] est la colatitude et ∈[0,2 ] est la
M
θ e longitude
Rem 2: attention!
er , e , e sont des vecteurs mobiles. Si on pose
r e ̇ ė ez =̇cos er−̇sin e ̇ e , leurs dérivées temporelles se
=
d er
calculent par : =∧ er=̇ sin e ̇ e ,
dt
ϕ d e d e
=∧e=̇cos e −̇ e et =∧e=−̇ cos e−̇sin er
dt dt
trièdre de Frenet:
B
T est le vecteur tangent, =R d T est le vecteur normal. Ils engendrent le
N
N
ds
plan osculateur.
B=T ∧ N
est la binormale. T
d
OM
Soit un trièdre [O,x,y,z], on définit la vitesse par v =
dt
cartésiennes v = ẋ ex ẏ ey ż ez
cylindriques v =ṙ er r ̇ e ż ez
sphériques v =ṙ er r ̇ e r sin ̇ e
Frenet v = ṡ T avec ṡ=∥v∥
b) Accélération:
d
2
OM
Soit un trièdre [O,x,y,z], on définit l'accélération par a=
dt2
cartésiennes = ẍ ex ÿ ey z̈ ez
a
cylindriques 2
a = r̈−r ̇ er 2 ṙ ̇r ̈ e z̈ ez
Sphériques a = r̈−r ̇2−r sin 2 ̇2 er2 ṙ ̇r ̈−r sin cos ̇ 2 e2 ṙ sin ̇r sin ̈2 r cos ̇ ̇ e
Frenet
ṡ2 v3
= s̈ T
a N avec R= rayon de courbure de la trajectoire
R ∥v ∧a∥
0=
OM ∧ p =
OM ∧m v
5) Cas particuliers:
a) Mouvement circulaire:
e≡T On le caractérise par r = R et on appelle ̇= la vitesse angulaire. On
er ≡− N se placera dans le plan z = 0. La descrition dans le repère polaire ou dans celui de Frenet
donne les mêmes résultats. Attention toutefois, l'équivalence e ≡T et er≡−N
R
n'est valable qu'en mouvement rigoureusement circulaire!
On appelle vecteur rotation le vecteur porté par l'axe de rotation et dont le
module vaut la vitesse angulaire. On a: =
ez .
On peut alors exprimer la vitesse et l'accélération d'un point M par:
1 2
L'aire hachurée dS vaut dS = r d donc la vitesse aréolaire est constante:
2
dS C
r rdθ = .
dt 2
Ce résultat est connu sous le nom de loi des aires: en des temps égaux le rayon vecteur balaie des aires égales.
Formules de Binet: pour l'étude des trajectoires des mouvements à force centrale, il peut être très intéressant
d'utiliser les formules de Binet. On les obtient en éliminant formellement le temps des expressions de v 2 et de
a en
2 1
utilisant C=r ̇ et en exprimant le tout en fonction de u= . On obtient les deux formules de Binet:
r
du 2
v2=C 2 [u 2 ]
d
d 2u
a =−C 2 u 2 [u 2 ] er
d
6) Changement de référentiel:
Soient deux référentiel R et R' caractérisés par [ aO ' ]R= aO ' et par le vecteur
R'[O',x', y', z']
rotation .
R '/ R =
R[O,x , y, z]
O' On montre en utilisant le fait que les référentiels sont des solides de référence et
O
en utilisant les relations entre vitesses pour deux points d'un même solide que si
u est un vecteur de R' alors sa dérivée par rapport au temps par rapport à R
d
u d u u .
peut se calculer sans exprimer les coordonées de u dans R par la formule: [ ] =[ ] ∧
dt R dt R '
Soit
OM =
OO '
O ' M . En dérivant par rapport au temps, on obtient:
d
OM d
OO ' d
O' M
[ ] =[ ] [ ] ∧ O' M (1)
dt R dt R dt R'
d
OM d
O' M
Soit va=[ ] la vitesse absolue et vr=[ ] la vitesse relative, l'expression (1) devient:
dt R dt R'
d
OM 2
d 2
OO ' d 2
O' M
d O' M ] d ∧ d
O' M
[ 2
] =[ 2
] [ 2
] ∧[ O ' M ∧[ ] ∧ O' M
dt R dt R dt R'
dt R ' dt dt R '
d d
2 2
OM O' M
Soit aa=[ 2
] l'accélération absolue et
a r =[ 2
] l'accélération relative, on a:
dt R dt R'
d
aa= arae ac avec ae =aO ' ∧ ∧
O ' M ∧
O ' M accélération d'entrainement et
dt
vr accélération de Coriolis.
ac =2 ∧
Dans un référentiel galiléen R, si un point matériel est soumis à un système de forces de résultante f alors:
d p
=f
dt
d p
Rem: attention, si la masse du système varie ≠m
a !
dt
Théorème du moment cinétique:
Dans un référentiel galiléen R, si un point matériel est soumis à un système de forces de résultante f alors:
d 0
= M 0 f =
OM ∧ f où M est le point d'application de la force f
dt
Théorème de l'action et de la réaction:
Dans un référentiel galiléen R, soient deux point A et B isolés. Si A exerce sur B la force
f A B et si B
exerce sur A la force
f B A alors:
f A B =−
f B A
Rem 1: attention, si on n'a plus affaire à des points matériels mais à des systèmes
f A B et
f B A ne sont
plus portés par la droite AB.
Rem 2: si les actions ne se propagent pas instantanément, ce théorème devient faux!
Dans un référentiel non galiléen R', si un point matériel est soumis à un système de forces de résultante f
d p
alors: [ ] = f fie fic
dt R '
Théorème du moment cinétique:
M2 t2
M f⋅
On a alors : W =∫ dM =∫ f⋅v dt .
M1 t1
1
L'énergie cinétique d'un point matériel de masse m et de vitesse v est définie par: E c= m v 2 .
2
Théorème de l'énergie cinétique (TEC):
La variation d'énergie cinétique d'un point entre deux instants dans un référentiel donné est égale au travail des
forces qui s'exercent sur le point entre ces deux instants E c −Ec =W 1 2
2 1
Ce théorème est très utile pour résoudre les problèmes à un seul degré de liberté. On peut aussi l'utiliser sous la
d Ec
forme du théorème de la puissance cinétique à savoir: = f ⋅v
dt
Rem : attention, si la masse du système varie le théorème de l'énergie cinétique ne s'applique plus. En effet, sa
démonstration à partir du pfd suppose que la masse m du système est constante.
2) Force conservative – Energie potentielle:
Une force est conservative s'il existe une fonction scalaire U telle que: f =−
grad U . On dit alors que la
force f dérive du potentiel – ou énergie potentielle U.
Si on cherche le travail de cette force f lors du déplacement M 1 M 2 , on a:
M2 M2 M2
W =∫ f ⋅
dM =−∫
grad U⋅
dM =−∫ dU d'après la propriété fondamentale du gradient. Alors:
M1 M1 M1
W =U M 1−U M2=− E p
Le travail d'une force conservative lors d'un déplacement M 1 M 2 ne dépend pas du chemin suivi mais
seulement du point de départ et du point d'arrivée: il est égal à la diminution d'énergie potentielle.
3) Energie mécanique:
Lorsqu'on est en présence de forces conservatives, le théorème de l'énergie cinétique s'écrit:
E c =W =− U ⇔ E c U =0
On appelle énergie mécanique la quantité: E m=E c U
On appelle intégrale première du mouvement toute quantité ne faisant intervenir que des dérivées premières par
rapport au temps qui se conserve au cours du temps.
Dans le cas présent, l'énergie mécanique est une intégrale première du mouvement.
Si le système est soumis en plus des forces conservatives à des forces non conservatives comme les frottements
alors: E c =W conservatives W nonconservatives =− UW non conservatives et E=W nonconservatives
3) Equilibre et stabilité:
Un point est à l'équilibre si son énergie potentielle est minimale en ce point. Cela correspond à f =
0 . En
d Ep
effet: =0 ⇔ ⇔ f =0 où x est un paramètre caractérisant le mouvement de M.
grad E p=0
dx
Pour que l'équilibre soit stable, il faut que le mouvement du point M au voisinage de ce point soit celui d'un
d2E p
oscillateur harmonique. On montre que cela correspond à la condition: 0 . C'est un minimum d'énergie
dx 2
potentielle.
Démonstration : supposons pour simplifier que O [0,0,0] soit la position d'équilibre (on peut toujours s'y ramener
par un subtil changement d'origine!). Développons E p x à l'ordre 2 au voisinage de cette position d'équilibre. On obtient:
2
dE p x2 d E p
E p x =E p 0 x
dx o 2 dx2 o
d2 E p
Or par définition de la position d'équilibre le terme d'ordre 1 est nul. Posons k = et écrivons la
dx 2 o
1 ˙2 1
conservation de l'énergie mécanique: E cE p=cte⇔ m x E p 0 k x2 =cte⇔m ẍk x=0 .
2 2
On retrouve bien l'équation du mouvement de l'oscillateur harmonique à une dimension si et seulement si k>0 soit
2
d Ep
0 cqfd!!
dx 2
On peut bien sur généraliser à trois dimensions. On remarque aussi que la pulsation des petites oscillations autour
Exemple: soit un point M de masse m suspendu à un ressort de raideur k et de longueur à vide L0.
L
2) L'oscillateur amorti:
On ajoute au bilan de l'oscillateur harmonique en plus de la
d2 E p
force de rappel en -kx avec k = , une force de
dx 2 o
− f v . L'équation générale du
x
frottement fluide en
mouvement devient:
1
f et k
ẍ ẋ20 x=0 avec = 0=
m m
τ est le temps de relaxation: c'est l'ordre de grandeur du temps que met le système, pour f faible, à regagner sa
position d'équilibre après une perturbation.
0 est la pulsation propre du système: ce serait la pulsation des oscillation si le système n'était pas amorti.
On définit le facteur de qualité Q par: Q= 0 .
C'est un nombre sans dimension caractérisant la qualité de l'oscillateur: plus Q est fort, plus l'amortissement est
faible. Il permet de comparer les comportements de deux systèmes de nature complètement différente comme par exemple un
pendule élastique où Q=
mk
f
et un circuit RLC où Q=
1 L
R C
0
L'équation du mouvement devient: ẍ ẋ 20 x=0 (1). L'équation caractéristique de cette équation
Q
différentielle fait apparaître trois cas possible:
1
Régime pseudo-périodique: Q
2
C'est le cas où le discriminant est négatif. On appelle pseudo-pulsation la quantité = 0 1−
1
4Q 2
.
− 0 −1
Les deux racines de l'équation caractéristique sont: s1 = ±i = ±i .
2 2Q 2
−t −t
La solution de (1) est alors
x=e 2 A1 ei t A2 e−i t = Ae 2 cos t où les constantes sont
déterminées par les conditions initiales.
1 x t
Rem 1: on définit le décrément logarithmique par = ln[ ] . Il s'exprime en fonction de Q.:
n xtnT
samesure expérimentale donne donc accès au facteur de qualité de l'oscillateur.
1
Régime apériodique: Q
2
C'est le cas où le discriminant est positif.
−t
1
1 −t
0 −1 t − 0 −1 t
2 4Q 2 4Q 2 1
La solution de (1) est alors x=e A1 e A2 e = Ae 2 ch 0 −1 t
4Q 2
où les constantes sont déterminées par les conditions initiales.
Rem : le système atteint la valeur d'équilibre sans osciller.
1
Régime critique: Q=
2
0
C'est le cas où le discriminant est nul. La racine double de l'équation caractéristique est: s0= .
2Q
−t
La solution de (1) est alors où les constantes sont déterminées par les conditions initiales.
x=e 2 AtB
Rem : le système atteint la valeur d'équilibre en une oscillation. C'est le retour le plus rapide à l'équilibre.
3) L'oscillateur forcé:
On soumet l'oscillateur harmonique amorti à une force f(t) périodique. L'analyse de Fourier montre que f(t) est
alors décomposable en une somme infinie de termes sinusoïdaux de pulsations multiples de la pulsation fondamentale de
∞
f t=∑ a n cos n t bn sinn t 2
f(t).On aura: avec = où T est la période de f(t).Nous nous
0 T
bornerons donc à étudier la réponse de l'oscillateur à une sollicitation de la forme F 0 cos ω t . L'équation générale du
mouvement devient:
0 2
ẍ ẋ 0 x=F 0 cos t (1)
Q
La solution est de la forme: x t =x 1 t x 2 t où
x 1 t est la solution de l'équation sans second
membre et x 2 t la solution imposée par le régime forcé. On a montré au 2) qu'au bout de quelques τ, x 1 t 0 . On
ne cherchera donc que x 2 t . De plus on sait que la solution étant de même pulsation que la force excitatrice x 2 t sera
de la forme: x 2 t= X cos t− .
0
Soit l'équation: ÿ ẏ 20 y=F 0 sin t (2). En posant z=xi y et en calculant (1) +i (2), on
Q
0 2 i t
obtient l'équation (3): z̈ ż 0 z=F 0 e . La solution de (1) sera nécessairement x=ℜz .
Q
Posons z=Z e i t où Z=Z e−i est l'amplitude complexe. En injectant dans (3) et en simplifiant par
ei t , on obtient :
0 soit 0
2 et Q
2
0− i
2 2
0−
2 2
=arctan 2 2
Q Q 0 −
f
Rem 1: on appelle impédance mécanique le rapport .
v
Rem 2: on peut faire grace au modèle des oscillateurs une analogie électromécanique fort utile pour des
modélisations de comportement:
r = ¿
. La vitesse de M est la vitesse relative de M 2 par rapport à M1. De
même son accélération est l'accélération relative de M2 par rapport à M1.
Rem : on prend souvent pour origine O le centre de masse du système {M1 M 2}.
Rem : si une particule est plus massive que l'autre ( par exemple m1>>m2), alors ≃m2 . La particule la plus
massive est quasi-immobile et joue le rôle de G. La trajectoire de la particule la plus légère se confond avec celle du mobile
réduit M. Ce sera le cas pour le mouvement d'un satellite dans le champ de gravitation de la Terre ou le mouvement des
mJupiter
planètes dans celui du Soleil =1047 ! . Pour ces cas qui représentent 99.99% des exercices, on ne fera pas
mSoleil
apparaître le mobile réduit: on considèrera le centre attracteur fixe et travaillera directement avec le système soumis à ce
champ.
2) Etude générale des trajectoires:
a) Résolution quantitative:
Soit un mobile réduit M de masse réduite m soumis à une force centrale f = −k er . On se place bien sûr en
r2
coordonnées polaires puisqu'on a montré que le mouvement est plan. On pose u=1overr . Alors le PFD appliqué dans le
référentiel barycentrique à M donne: a= f . En utilisant la formule de Binet relative à l'accélération, on obtient:
C 2 ; si k 0=1
On a p= et θ0 est donné par les conditions initiales.
k si k 0 =−1
L'exentricité e se calcule en injectant l'expression de r dans l'équation de conservation de l'énergie mécanique en
utilisant la première formule de Binet pour exprimer v 2 dans l'énergie cinétique:
2 2
1 2 du 2 1 2 1 e 2 e cos ∣k∣e cos ∣k∣
E=E cE p= C [ u ]−∣k∣u= C 2 2 − −
2 d 2 p p p
2
p p
2
d'où
2 E C
e= 1
k2
b) Tracé des trajectroires:
Dans le cas attractif, k>0. L'équation de la trajectoire est
e=1 p
r=
θ0 1e cos− 0
e<1 Si E>0 alors e>1, on obtient une hyperbole. C'est un état de
diffusion. Si E=0 alors e=1 et on obtient une parabole qui
correspond encore à un état de diffusion.
Si E<0 alors e<1, on obtient une ellipse. C'est un état lié. On
peut noter que le cas e=0 correspond à une trajectoire circulaire.
e>1
θ0
p
L'équation est r= . G sera situé à l'un des foyers.
1e cos−0
p p
L'apogée est à r A= , le périgée est à r P= donc le grand axe de l'ellipse vaut
1e 1−e
2 E C 2 et 2
2p C
2a=r Ar P= . Or e= 1 p= .
1−e2 k2 k
−k
On obtient alors l'expression de l'énergie totale en fonction du demi grand axe de l'ellipse: E= .
2a
Calculons maintenant la période de révolution du mobile. Sachant que la vitesse aréolaire vaut
On peut remarquer que ces lois ont déjà été trouvées lors de la théorie précédente.
1 GMm −GMm GM
Comme E 0= mv 20− = d'après ce qui précède, on a v 0= .
2 RT 2RT RT
Elle est de l'ordre de 8km/s.
On peut ensuite définir la vitesse de libération comme étant la vittes correspondant au passage d'un état lié à un
état de diffusion.
1 GMm 2GM
Comme E libération= mv 21− =0 on a: v 0= .
2 RT RT
Elle est de l'ordre de 11km/s.
On peut donc représenter les trajectoires possibles pour un satellite:
v>v1
v=v1
v0<v<v1