Module Installation de Chantier TSGO TAD 1

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ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

RÉALISATIONS
MODULE 25 DE L!INSTALATION DE
CHANTIER

SECTEUR : BTP
SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE
CONDUCTEUR DE TRAVAUX :
TRAVAUX PUBLICS

NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE

AVRIL 2005
Résumé de Théorie et
MODULE 25 : RÉALISATION DE L’INSTALLATION DE CHANTIER
Guide de travaux pratique

REMERCIEMENTS

La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document.

Pour la supervision :

M. Khalid BAROUTI Chef projet BTP


Mme Najat IGGOUT Directeur du CDC BTP
M. Abdelaziz EL ADAOUI Chef de Pôle Bâtiment

Pour la conception :

M. Pavel Tsvetanov Formateur animateur CDC/BTP

Pour la validation :

M. Pavel Tsvetanov Formateur animateur CDC/BTP

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Les utilisateurs de ce document sont invités à
communiquer à la DRIF toutes les
remarques et suggestions afin de les prendre
en considération pour l’enrichissement et
l’amélioration de ce programme.

DRIF

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Résumé de Théorie et
MODULE 25 : RÉALISATION DE L’INSTALLATION DE CHANTIER
Guide de travaux pratique

SOMMAIRE :

Présentation du module ………………………………………………….

I. Résumé de théorie : ………………………………………………


1. Les intervenants dans l’acte de construire………………….
2. Les missions d’un conducteur de travaux………………….
3. Déroulement d’une opération de construction……………..
4. Les étapes de préparation d’un chantier.…………………..
5. Choix du mode constructif……………………………………
6. Détermination des besoins en main-d’œuvre……………...
7. Cantonnements nécessaires pour main-d’œuvre…………
8. Détermination des besoins en matériaux…………………..
9. Surfaces nécessaires pour dépôts et ateliers….…………..
10. Détermination des besoins en matériel…………………….
11. L’emplacement du poste de levage…………………………
12. Les réseaux nécessaires sur chantier………………………
13. La clôture du chantier…………………………………………
14. L’élaboration de plan d’installation de chantier…………….
15. Planification du piquetage…………………………………….

II. Guide de travaux pratique………………………………………..


1. Analyse d’une installation de chantier………………………
2. Analyse d’une planification de travaux……………………...
3. Analyse de la main-d’œuvre………………………………….
4. Analyse du matériel nécessaire……………………………..
5. Analyse de la stabilité d’une grue …………………………..

III. Evaluation de fin de module……………………………………..


IV. Liste bibliographique………………………………………………

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MODULE 25 : RÉALISATION DE L’INSTALLATION DE CHANTIER
Guide de travaux pratique

Durée : 36 H

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

x COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit connaître comment il peut


réaliser l’installation d’un chantier, comme une règle de base pour toutes
ses activités prochaines, en conformité avec les notions et les principes
suivants.

x CONDITIONS D’EVALUATION

A partir :
ƒ Des connaissances accumulées,
ƒ Des règles qu’il doit suivi,
ƒ D’une situation simulée ou un test à compléter,
A l’aide :
ƒ Des plans à dessiner,
ƒ Des étapes qui doivent les suivies,
ƒ D’une documentation pertinente :lois, règlements, etc.

x CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

ƒ Choix les types d’installation adéquate,


ƒ Respect de normes d’installation divers,
ƒ Respect des règles de matériels et matériaux,
ƒ Respect des règles de santé et de sécurité,

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OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE COMPORTEMENT

x PRECISIONS SUR LE x CRITERES PARTICULIERS DE


COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE

A. Utiliser le projet d’exécution x Analyse du projet


d’ouvrage. x Définition des types des travaux
x Respect des plans
x Définition les postes de travail

B. Avoir des connaissances sur les x Demande des autorisations


installations : électricité, canalisations, x Respect des normes d’installations
eau potable, téléphone, etc. x Analyse des données réelles
x Respect des règles des branchements

C. Utiliser le matériel du chantier. x Respect des règles d’installation de


matériel sur chantier
x Choix du matériel adéquat pour
chaque type du chantier
x Utilisation efficace du matériel par
rapport de temps de travail
x Respect des règles de sécurité

D. Contrôler et vérifier l’implantation du x Choix du stockage des matériaux


chantier. x Clôture du chantier
x Signalisation du chantier
x Opérations préliminaires
x Ouverture du chantier

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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

i LE SRAGIAIRE DOIT AVOIR LES SAVOIR, SAVOIR – FAIRE OU


SAVOIR – ETRE NECESSAIRES POUR L’ATTEINTE DES OBJECTIFS DE
PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

A) Avant d’apprendre à utiliser le projet d’exécution, le stagiaire doit :

a) Connaître les intervenants dans l’acte de construire;


b) Connaître les relations entre ces partenaires;
c) Connaître les missions d’un conducteur de travaux dans le phase des
études et dans le phase des travaux;
d) Connaître la méthode de traitement d’un dossier;

B) Avant d’apprendre les connaissances sur les installations : d’électricité,


de téléphone, d’eau, de canalisations, le stagiaire doit :

a) Connaître les nécessités des utilités sur chantier;


b) Analyser la réglementation en vigueur;
c) Demander les autorisations nécessaires aux fournisseurs ;
d) Assurer les branchements nécessaires pour chaque réseau;

C) Avant d’apprendre utiliser le matériel de chantier, le stagiaire doit :

a) Connaître les besoins en matériel du chantier;


b) Analyser la classification et faire le choix des matériels;
c) Déterminer l’emplacement du matériel sur chantier;
d) Planifier et gérer les moyens du matériel sur chantier;

D) Avant d’apprendre à contrôler et vérifier, l’implantation de chantier, le


stagiaire doit :

a) Connaître identifier l’environnement d’un chantier;


b) Déterminer les besoins des cantonnements de chantier;
c) Déterminer les surfaces nécessaires pour dépôts des matériaux,
d) Choix du système de clôture de chantier;
e) Tracer le plan d’installation d’un chantier;

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PRESENTATION DU MODULE

Le module : «REALISATION DE L’INSTALLATION DU


CHANTIER», s’apprend pendant le quatrième semestre de formation,
donc dans le deuxième semestre de la deuxième année de formation, à
une cadence de 3 heures par semaine, c’est-à-dire pendant 8 semaines.

Ce module est conçu autour du processus de la construction de


bâtiment. Les thèmes développé recouvrent à la fois des étapes de
l’acte de construire (commercial, études, exécution…) et des thèmes
transversaux (avises nécessaires, choix de stockage, choix de matériel).

L’importance des grandes étapes de déroulement des activités


d’apprentissage des «Réalisation de l’installation du chantier», est de
connaître le but et les objectifs suivantes :

x Connaître les intervenants dans l’acte de construire ;


x Connaître les missions d’un conducteur de travaux ;
x Connaître le déroulement d’une opération de construction ;
x Connaître les phases de préparation d’un chantier ;
x Savoir dimensionner les surfaces nécessaires pour un chantier ;
x Savoir déterminer les besoins en matériaux et matériels ;
x Savoir-faire le plan d’installation d’un chantier ;

Durée : 36 heures

x Théorie = 24 heures

x Pratique = 10 heures

x Epreuve = 2 heures

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MODULE N° 25 :

RÉALISATION DE L’INSTALLATION DU CHANTIER

I. RESUMÉ THÉORIQUE

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I. 1. INTERVENANTS DANS L’ACTE DE CONSTRUIRE

Pendant le déroulement de l’acte de construire, sur un chantier on peut


trouver plusieurs participants qui doivent collaborer pour réaliser en bonnes
conditionnes cet ouvrage. De ce point de vue, les principales entités sont :
a) Maître de l’ouvrage ;
b) Maître (ou maîtrise) d’œuvre ;
c) Bureau d’étude technique (BET) ;
d) Bureau de contrôle ;
e) Entrepreneur ;

I.1. a. Maître de l’ouvrage

Définition : un maître de l’ouvrage est une personne physique ou morale pour le


compte de qui les travaux ou les ouvrages sont exécutés.

i Du point de vue juridique, le maître d’ouvrage peut être une entité publique
– alors quand il s’agit d’état, administrations ou collectivités ; ou bien même
une entité particulière – et dans ce cas on trouve promoteurs,
constructeurs, investisseurs, etc.

i Dans tous les cas, un maître d’ouvrage a les rôles suivants sur chantier :
- établir précisément ses besoins de construction ;
- organiser toutes opérations d’investissement ;
- choisir le maître d’œuvre et le BET ;
- assurer le suivi et le contrôle des travaux ;
- financer les travaux réalisés ;

I. 1. b. Maître d’œuvre

Définition : un maître d’œuvre est une personne physique ou morale qui, pour
sa compétence, est chargée par le maître d’ouvrage de diriger
l’exécution du marché et de proposer la réception ainsi que le
règlement des travaux.

i Et dans ce cas, du point de vue juridique un maître d’œuvre peut être un


entité publique – DDE (Direction Départementale d’Equipements), DDA
(Direction Départementale d’Agriculture), OPH (Office Publique de
Habitation), etc.; ou bien même une entité particulière – architecte,
entrepreneur, BET, etc.

i Les principales tâches d’un maître d’œuvre sont les suivantes :


- s’assurer de la faisabilité de l’opération ;

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- concevoir, décrire et évaluer les ouvrages ;


- établir les dispositifs réglementaires ;
- préparer les marches ;
- consulter les entreprises ;
- diriger les travaux ;
- contrôler la conformité de l’ouvrage avec le projet ;
- superviser les versements d’acomptes aux entreprises ;

x Dans la pratique, d’après la manière d’organiser des relations, on peut


trouver deux cas de maître d’œuvre :
- simple – alors quand il conduit tout seul le processus de construction,
comme il est illustré sur le schéma suivant :

- composé – alors quand intervient un pilote OPC, et dans ce cas on a un


schéma d’allure suivante :

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I. 1. c. Bureau d’étude technique (BET)

Définition : un bureau d’étude est un organisme indépendant ou service interne


d’une entreprise, chargé d’étudier sur le plan technique le projet du
maître d’œuvre afin de garantir la résistance et la stabilité des
ouvrages ainsi que le bon fonctionnement des équipements
techniques.

i Par rapport de sa spécialisation, un bureau technique d’étude peut être :


- de béton armé ;
- thermique ;
- d’électricité ;
- De charpente ; etc.

i Les principales attributions d’un bureau d’étude technique sont :


- rédiger des rapports d’études techniques (géotechnique, acoustique,
hydraulique, etc.) avant de commencement des travaux ;
- établir toutes les notes de calculs nécessaires au dimensionnement des
ouvrages par rapport des résultats obtenues en rapports ;
- dessiner tous les plans d’exécution des ouvrages accompagnés de leur
nomenclature et instructions techniques éventuelles, définissant sans
ambiguïté les travaux des divers corps d’état ;

I. 1. d. Bureau de contrôle

Définition : un bureau de contrôle est un organisme choisi et rémunéré par le


maître d’ouvrage, qui prend en charge le projet pour assurer la
sécurité des biens et des personnes.

i L’organisme de contrôle peut être un bureau de contrôle autorisé (comme :


Véritas, Socotec) ou bien même une personne physique agrée pour remplir la
mission de contrôleur technique.

i Les principales tâches qui doivent être exécutés sont :


- garantir sur le plan technique la bonne exécution ;
- assurer le contrôle des travaux pendant leur réalisation ;
- effectuer tous les essais et les mesures de contrôle ;
- rédiger les procès-verbaux correspondants ;

I. 1. e. Entrepreneur

Définition : un entrepreneur est une personne physique ou morale qui a-la


charge de réaliser les travaux ou les ouvrages aux conditions
définies dans les pièces du marché.

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i Les principales tâches d’un entrepreneur sont :


- étudier le projet du point de vue des coûts et prix ;
- vérifier l’avant-métré des quantités d’ouvrages ;
- déterminer les prix de vente unitaires HT pour réaliser chaque ouvrage
élémentaire (sous-détail de prix) ;
- compléter les cadres des bordereaux des prix ;
- établir les devis quantitatif-estimatif prévisionnels ;
- organiser le chantier ;
- rédiger le plan particulier de sécurité et de protection de la santé ;
- proposer un plan d’assurance qualité construction ;
- élaborer les plannings d’exécution des travaux ;
- dessiner les plans d’installations de chantier ;
- commander les matériaux nécessaires ;
- réaliser les ouvrages prévus ;
- gérer le déroulement du chantier ;
- établir le métré des ouvrages réalisés à comparer avec l’avant métré ;
- présenter aux maîtres d’œuvre les projets de décomptes mensuels
(PDM), liés aux situations des travaux ;
- comparer la prévision des prix à leur réalité ;
- établir des statistiques ou des ratios de prix, de quantités d’ouvrage ou
de temps unitaires ;
- modifier la bibliothèque des prix de vente unitaires ;
- Analyser le bilan de fin de chantier ; etc.
i Un entrepreneur peut être trouvé sous différentes formes :
Entrepreneur général – qui est un entrepreneur titulaire d’un marché unique
qui a pour objet l’ensemble des travaux concourant à
la réalisation d’un même ouvrage. Dans ce cas le
schéma d’organisation est le suivant :

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Entrepreneurs groupés – qui sont des entrepreneurs titulaires chacun d’un


marché, après avoir étudier en commune,
chacune pour sa spécialité, des travaux
concourant à la réalisation d’un ouvrage et avoir
soumissionné par l’intermédiaire d’un mandataire
commun. Dans ce cas le schéma devient :

Entrepreneurs séparés – sont des entrepreneurs ayant signé


indépendamment les uns des autres des marchés
étudiés séparément par chacun d’eux, relatifs à
des travaux concourant à la réalisation d’un
même ouvrage, comme sur le schéma suivant :

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i Dans le cas des entrepreneurs séparés, on peut trouver parfois insérée dans
l’organigramme une cellule de synthèse, comme sur le schéma suivant :

I. 2. LES MISSIONS D’UN CONDUCTEUR DE TRAVAUX

i Par rapport de ces catégories des intervenants dans l’acte de construire, le


conducteur de travaux est plus souvent placé dans la position de Maître
d’œuvre, intitulé aussi et Maîtrise d’œuvre. Dans cette fonction, on peut
trouver pour un conducteur de travaux plusieurs types des missions, en phase
d’études ou d’exécution des travaux, comme en suite :

I. 2. a. Les missions pour la phase d’étude sont des types suivants :

Etude d’esquisses (ESQ) – cette mission a comme objectif l’offre des


concepteurs (OC) et a les étapes suivantes :
- proposer des solutions satisfaisant le programme ;
- indiquer les délais de réalisation prévus ;
- examiner leur compatibilité avec l’enveloppe financière ;
- vérifier la faisabilité de l’opération ;
Pour ce type de mission il faut élaborer les documents suivants :
- esquisses à l’échelle 1:500 ;
- détails à l’échelle 1 :200 ;
- durée des travaux ;
-
Etude d’avant-projet (AVP) – cette mission a comme objectif l’avant projet-
sommaire (APS) et dans ce cas il y a les
étapes suivantes :

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- préciser la composition du projet en plan et en volume ;


- apprécier les volumes intérieurs et l’aspect extérieur de l’ouvrage ;
- proposer les dispositions techniques envisagées ;
- préciser le calendrier de réalisation ;
- établir une estimation provisoire du coût prévisionnel des travaux ;
Pour cette mission il faut faire les suivants documents :
- plans, façades, schémas des réseaux à l’échelle 1:200,
- détails à l’échelle 1:100,
- descriptif,
- calendrier,
- estimation,
¾ quand il s’agit de l’avant projet-définitif les étapes
nécessaires sont les suivantes :
- déterminer les surfaces détaillées du programme,
- arrêter : plans, coupes, façades en dimensions et aspect,
- définir : principes constructifs, matériaux, installations techniques,
- établir l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux,
- calculer le forfait de rémunération prévu par le contrat,
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
- documents graphiques à l’échelle 1:100,
- détails à l’échelle 1:50,
- descriptif des ouvrages,
- évaluation détaillée,

Etude de projet (PRO) – cette mission a comme objectif les spécifications


techniques détaillées (STD) et on trouve les étapes
suivantes :
- préciser par les plans, coupes et élévations la forme des éléments de la
construction, la nature et les caractéristiques des matériaux et les conditions
de mise en œuvre,
- déterminer l’implantation et l’encombrement de tous les éléments de
structure ainsi que des équipements techniques,
- préciser les tracés d’alimentation et d’évacuation des fluides,
- établir un coût prévisionnel des travaux par corps d’état sur la base d’un
avant-métré,
- permettre au maître d’ouvrage d’arrêter le coût prévisionnel de la réalisation
de l’ouvrage et d’estimer le coût de son exploitation,
- déterminer le délai global de réalisation de l’ouvrage ;
Dans ce cas il faut émettre les documents suivants :
- plans à l’échelle 1:50,
- prescriptions techniques,
- avant-métré des ouvrages,
- devis quantitatif estimatif,
- calendrier général des travaux par corps d’état,

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I. 2. b. Les missions afférentes en phase des travaux

Etude d’exécution (EXE) – l’objectif de cette mission sont les plans


d’exécution des ouvrages (PEO) et il faut suivre
les étapes suivantes :
- établir tous les plans d’exécution à l’usage du chantier ainsi que les
plans de synthèse correspondante (SYN) ;
- établir sur la base des plans d’exécution un devis quantitatif détaillé par
lot ou corps d’état,
- établir le calendrier prévisionnel d’exécution des travaux par lot ou
corps d’état,
- effectuer la mise en cohérence technique des documents fournis par
les entreprises lorsque les documents pour l’exécution des ouvrages
sont établis, partie par le maître d’œuvre, partie par les titulaires des
lots ;
- assurer le visa des études d’exécution et de synthèse (VISA),
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
- calculs et notes techniques ;
- plans à l’échelle 1:50,
- détailles à l’échelle de 1:20 à 1:2 ;
- devis quantitatif détaillé par lot ;
- calendrier des travaux détaillé par lot ;
- installation de chantier ;

Direction de l’exécution (DET) – dans ce cas l’objectif de cette mission est


le contrôle général des travaux (CGT) :
- s’assurer que les documents d’exécution ainsi que l’ouvrage en cours de
réalisation respectent les dispositions des études effectuées ;
- s’assurer de la conformité entre documents produits par l’entrepreneur et
l’exécution des travaux en application du contrat ;
- délivrer tous ordres de service, établir tous procès-verbaux nécessaires à
l’exécution du contrat du travaux, procéder aux constats contradictoires,
organiser et diriger les réunions de chantier ;
- vérifier les projets de décomptes mensuels (PDM) ou les demandés
d’avances présentées par l’entrepreneur ;
- établir les états d’acomptes ;
- établir le décompte général ;
- assister le maître d’ouvrage en cas de différend sur le règlement ou
l’exécution des travaux ;
Dans ce cas il faut faire des documents :
- notes de services ;
- ordres de service ;
- procès-verbaux ;
- gestion financière du chantier ;

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Pilotage de l’opération (OPC) – l’objectif de cette mission est


ordonnancement – pilotage – coordination,
et s’exécute dans les étapes suivantes :
- analyser les tâches élémentaires portant sur les études d’exécutions et les
travaux ;
- déterminer leur enchaînement ainsi que le chemin critique par des
documents graphiques ;
- harmoniser dans le temps et l’espace les actions des différents intervenants
au stade des travaux ;
- mettre en application les mesures d’organisation jusqu’à la levée des
réserves dans les délais impartis par le contrat ;
- élaboration du calendrier d’exécution des travaux ;

Assistance au maître de l’ouvrage (AOR) – cette mission a comme rôle les


réceptions des travaux :
Dans ce cas il faut respecter les phases suivantes :
- organiser les opérations préalables à la réception des travaux ;
- assurer le suivi des réserves formulées lors de la réception des travaux
jusqu’à leur levée ;
- procéder à l’examen des désordres signalés par le maître d’ouvrage
pendant la période de garantie de parfait achèvement ;
- émettre le procès-verbaux de réception ;
¾ dossier des ouvrages exécutés (DOE) :
- constituer le dossier des ouvrages nécessaires à leur exploitation ;
- mettre à jour les pièces contractuelles, les plans d’ensemble et les plans
techniques (recollement à partir des documents entrepreneurs)
- émettre les notices d’utilisation ou d’entretien ;

I. 3. DEROULEMENT D’UNE OPERATION DE CONSTRUCTION

i Une opération de construction consiste à traduire en réalité les souhaits et les


besoins exprimés par des clients ou par des futurs occupants, en tenant compte
de nombreux paramètres :
- d’ordre technique – pour assurer la résistance et la stabilité de la construction
en conformité avec les réglementations mise à jour,
- d’ordre préférentiel – par les options offertes pour satisfaire les fonctions
diverses,
- d’ordre économique – à ce qui concerne l’évaluation des coûts de matériaux
et main-d’œuvre au moindre prix ;

i Pour illustrer toutes les étapes nécessaires pendant le déroulement d’une


opération de construire et l’estimation de la durée pour chaque étape, on peut
utiliser un organigramme comme sur la figure suivante :

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x En suivre, par rapport de la nature de maître d’ouvrage – public ou privé – on


peut grouper toutes ces étapes, en quelques phases distinctes. Ces phases
représentent les éléments composants d’un cycle de réalisation d’un ouvrage et
leur enchaînement est illustré sur le schéma suivant :

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I. 3. a. Dossiers de marchés

i Selon leur mode de règlement, les dossiers de marchés peuvent être :


- Marché à prix forfaitaire global - quand le travail demandé à l’entrepreneur
est complètement défini et quand les prix sont fixés en bloc et en avance
- Marché au métré – alors quand le règlement est effectué en appliquant des
prix unitaires aux quantités réellement exécutées. Ces prix unitaires peuvent
être soit spécialement établis pour le marché considéré (bordereau), soit
basés sur ceux d’un recueil existant (série).
- Travaux sur dépenses contrôlées - dans ce cas l’entrepreneur est rémunéré
sur la base de ses dépensés réelles et contrôlées, majorées de certains
pourcentages pour frais généraux, impôts et bénéfice.

i Selon la procédure de passation, les dossiers de marché peuvent être :


- Marché par adjudication ‘ouverte’ ou ‘restreinte’ – et dans ce cas on trouve :
‰ La publicité de l’ouverture des soumissions et de l’attribution provisoire
du marché ;
‰ L’attribution du marché, s’il a été reçu au moins une soumission
répondant aux conditions du prix maximal fixé ;
‰ L’attribution du marché au soumissionnaire le moins disant ;
‰ L’adjudication est dite ‘ouverte’ lorsque tout candidat peut déposer une
soumission ;
‰ L’adjudication est dite ‘restreinte’ lorsque sont seul admis les candidats
agrées par la personne responsable du marché, avant la séance ;
- Marché par appel d’offres ‘ouvert’ ou ‘restreint’ – dans ce cas l’avis d’appel
public à la concurrence est publie obligatoirement dans un journal
d’annonces légales ;
- Marché négocié – quand la personne responsable du marché engage, sans
formalité, la discussion nécessaires et attribue ensuite librement le marché
au candidat qu’elle a retenu ;

i Les documents constitutifs d’un marché sont d’habitude les suivantes :


- la lettre d’engagement ou soumission acceptée et ses annexes,
- le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ;
- le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ;
- les documents traduisant la représentation graphique des ouvrages par un
jeu des plans ;
- le calendrier général et éventuellement le calendrier d’exécution ;
- le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) ;

I. 4. LES ETAPES DE PREPARATION D’UN CHANTIER

i Les étapes de préparation d’un chantier peuvent être représentée dans un


tableau comme sur la figure suivante :

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i La préparation de chantier intervient après signature du marché et avec deux


ou trois mois avant l’ordre de service de commencer les travaux.

i La préparation de chantier, en générale doit permettre de :


- mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver des
solutions à ceux-ci ;
- Comparer ces solutions et d’en choisir un correspondant au meilleur
compromis : coût, délai, qualité ;
- limiter les temps improductifs ou les temps morts, afin d’obtenir un coût
de revient minimal ;
- livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps ;

i Pour résoudre une préparation de chantier, il faut suivre les étapes suivantes :
- recenser les problèmes à solutionner ;
- identifier toutes les contraintes connues ou supposés, susceptibles
d’influencer le fonctionnement du chantier ;
- ordonner celles-ci de plus importantes au plus minimes ;
- rechercher par approches successives les solutions prenant en compte
les exigences du dossier marché, les possibilités de l’entreprise en
débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais,
avec la meilleure qualité de réalisation ;
- relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement
prévisionnel et le déroulement réel des travaux ;
- établir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers
ultérieurs ;

i La préparation d’un chantier a d’habitude les tâches suivantes :


- de construire un planning type Gantt à partir de la méthode des potentiels ;
- de choisir le matériel le mieux adapté au problème posé ;
- d’établir un cyclage des matériels de coffrage et de sécurité ;
- de définir les caractéristiques des matériels de : levage, bétonnage,
transport nécessaires au chantier ;
- de déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ;
- de construire un planning de main-d’œuvre directe et indirecte ;
- de déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage ;
- d’élaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des
matériels ;
- d’élaborer un planning journalier des tâches accomplies par les divers
équipes des travail ;

i Si on revient au tableau qui ne donne les étapes d’une préparation d’un


chantier, on peut constater que le premier point, liée de l’analyse de l’affaire a
été déjà touché, aussi comme même le deuxième point, à ce qui concerne le
dossier marché ; donc on peut passer à la troisième point qui traite la choix
d’un mode constructif.

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I. 5. CHOIX DE MODE CONSTRUCTIF

Définition : le mode constructif caractérise les procédés de construction


retenus pour réaliser tous les ouvrages élémentaires du bâtiment
à construire.

i Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est adjudicataire du marché,
car toute la préparation du chantier en découle. D’habitude les critères de choix
sont nombreux et il est nécessaire de procéder par élimination en considérant
dans l’ordre les point suivants :
- les orientations imposées par le client et décrites dans les documents
contractuels peuvent interdire ou induire certains techniques en fonction des
finitions demandées ;
- les contrainte liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol)
qui impliquent certains directives ou orientations ;
- les délais demandés qui imposent des procédés comme préfabrication ;
- l’expérience, le savoir-faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà
utilisés et/ou facilement transportable ;
- les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise ;
- la détermination du coût de réalisation après étude comparative partielle ou
totale, etc.
- le mode constructif retenu portera sur le procédé qui garantit la souplesse
de fonctionnement, la fiabilité et qui sera réalisé avec les meilleurs coûts de
revient.

i Pour faire la choix d’un mode constructif, on doit suivre les phases suivantes :
a) Analyser les pièces du dossier de marché, en respectant les étapes :
- à lire avec attention le CCTP en notant tous les points
particuliers,
- à décoder soigneusement tous les plans du projet établis
par l’architecte,
- à mettre en relation le CCTP et les plans de définition des
ouvrages,
- à vérifier la possibilité de proposer au maître d’œuvre des
variantes,
- à apprécier les délais fixés par le planning contractuel de
travaux,
b) Inventorier les disponibilités en matériels et en main-d’œuvre productive de
l’entreprise, et pour cela est nécessaire que :
- on analyse le carnet des commandes travaux de
l’entreprise,
- on consulte le service matériel,
- on dégage les possibilités d’utilisation des personnels et
des matériels,
c) Etudier techniquement les méthodes possibles d’exécution et selon la
complexité du projet, on peut être amené à consulter des

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MODULE 25 : RÉALISATION DE L’INSTALLATION DE CHANTIER
Guide de travaux pratique

bureaux d’études techniques spécialisés et/ ou mettre à


contribution son service méthode travaux, afin de résoudre
techniquement tous les problèmes envisagés.
d) Consulter et négocier avec les sous-traitants et les fournisseurs de
matériels et de matériaux et dans ce cas est souhaitable de lancer
des appels à la concurrence afin de choisir des sous-traitants et
des fournisseurs qui présentent le plus d’intérêt pour l’entreprise.
e) Evaluer le coût de revient de chaque méthode ou de chaque solution
envisagée, parce qu’à partir des méthodes de construction
retenues, il est nécessaire de chiffrer le coût de chacune d’entre-
elles en calculant les valeurs en déboursés secs : main-d’œuvre,
matériaux, matériels et matières consommables.
f) Etablir un bilan comparatif par rapport des méthodes étudiées. De même,
on vérifie la faisabilité globale et la compatibilité entre les solutions
retenues pour réaliser chaque ouvrage élémentaire.
g) Choisir le mode constructif à mettre en œuvre et lorsque le choix du mode
constructif est définitivement arrêté, on peut faire établir les plans
d’exécution d’ouvrages (PEO) par les BET consultés et lancer les
commandes en matériaux et matériels.
i Pour exemplifier la chois d’un mode constructif, on peut analyser le coffrage
d’un plancher en béton armé, type dalle pleine, à une épaisseur de 16 cm,
qui peut être réalisé en première variante après une méthode traditionnelle
comme sur la figure suivante :

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i Si on considère pour la deuxième variante, même plancher réalisé en système


de coffrage DOKA, on peut faire l’analyse suivante :

Donc, par rapport au prix moins élevé, on doit choisir le système Doka.

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i Dans ce cas, le plan de coffrage du plancher devient comme sur schéma :

I. 6. DETERMINATION DES BESOINS EN MAIN-D’ŒUVRE

i La main-d’œuvre productive concerne le personnel du chantier affecté


directement à la réalisation des ouvrages.

i Les besoins de la main-d’œuvre se déterminent à partir :


- du fichier des ouvriers de l’entreprise (noms, qualifications,
compétences, etc.),
- du bordereau des temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe spécifiques
à l’entreprise ;
- des horaires de travail du chantier ;

i Pour déterminer les besoins en main-d’œuvre d’un chantier, on doit suivre les
phases suivantes :

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a) Etablir l’avant métré des ouvrages à exécuter – après avoir décomposé


l’ouvrage en lots, parties de lots, phases et tâches, on recherche pour
chaque lot, partie de lot, phase ou tâche les quantités d’ouvrages à
réaliser et on détermine de cette manière les quantités en œuvre.

b) Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution :


- on suppose que le chantier va se dérouler à peu prés comme le ou
les chantiers précédents sur lesquels on a relever des temps
unitaires ;
- à partir de ces temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe on retient les
temps unitaires qui correspondent à l’exécution du même ouvrage
dans les mêmes conditions, avec le même matériel ;
- le crédit d’heures se détermine alors pour chaque tâche en
multipliant les temps unitaires d’exécutions par les quantités en
œuvre des ouvrages à réaliser ;
- les domaines souvent utilisées pour cette méthode sont les études
de prix et les estimations globales de coût ;
Si on commence à calculer le crédit d’heures à partir des temps élémentaires :
- après avoir établi le processus d’exécution en décomposant les
tâches à effectuer en opérations élémentaires, on dénombre la
quantité (ou fréquence) de chaque opération élémentaire et on
chronomètre les temps nécessaire à chaque opération
élémentaire ;
- puis on calcule le temps sec à la vitesse ou à l’activité de référence
en effectuant les produits de chaque temps élémentaire par le
nombre d’opérations correspondantes et on totalise les résultats ;
- cette méthode a l’avantage de prendre en compte des difficultés
spécifiques au chantier étudier ;

c) Rechercher le délai global d’exécution – à partir du calendrier prévisionnel


des travaux on identifie les durées calculées pour chaque lot, partie
de lot, phases ou tâches. Le crédit d’heures global pour chaque lot
résulte de l’addition de tous les temps des tâches associés.

d) Déterminer le nombre et la composition des équipes de travail – à partir des


horaires journaliers et hebdomadaires du chantier, on compose-les
équipes en calculant l’effectif par équipe et par tâche, en cas
hypothèses suivantes :

Cas où la durée de la tâche est imposée par le calendrier de travaux – on a :

quantité d’ouvrage élémentaire x temps unitaire


Nombre d’ouvriers = ---------------------------------------------------------------------- ;
durée fixée x temps productif par jour

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Cas où la main d’œuvre disponible est limitée – et dans ce cas on a :

quantité d’ouvrage élémentaire x temps unitaire


Durée de la tâche =---------------------------------------------------------------------- ;
effectif disponible x temps productif par jour

Cas où la durée est imposée et la main-d’œuvre limitée – dans ce cas on a :

nombre d’heures déficitaires


Nombre d’heures supplémentaires = ----------------------------------------------------- ;
nombre de jours x nombre d’ouvriers

i Ensuite, cumuler au niveau de l’équipe pour obtenir le couple délai-effectif en


arrondissant au nombre entier d’ouvriers immédiatement supérieur quand le
délai est impératif.

I. 7. CANTONNEMENTS NECESSAIRES POUR MAIN-D’ŒUVRE

i Selon l’importance de l’opération, à l’entrée du chantier sont installés des


locaux provisoires pour :
- assurer aux personnels minimum de confort et d’hygiène durant les
travaux, comme : vestiaires, réfectoires, sanitaires, etc.
- accueillir les diverses réunions de chantier : bureaux, salles de réunions,

i Par rapport de la durée de travaux, les chantier sont classés en trois types :
- chantier de type 1 – qui a une durée de moins de 15 jours et le nombre de
travailleurs est de jusqu’à 20 ;
- chantier de type 2 – qui a une durée de 15 jours à 4 mois et de plus de 20
travailleurs ;
- chantier de type 3 – qui sont les chantiers fixes avec une durée en plus de
4 mois quel que soit l’effectif ;

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I. 7. a. Installation obligatoires dans les chantiers

i Suivant le type de chantier les installations obligatoires sont données sur le


tableau suivant :

i Les cantonnements peuvent être placés comme sur la figure suivante :

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i D’après leur type, les cantonnements ont les dimensions suivantes :

i En principe tous les cantonnements doivent être placés à l’entrée du chantier, à


la cause des raisons suivantes :
- il faut assurer l’accès des ouvriers au vestiaires, pour pouvoir changer ses
habilles avant d’aller sur chantier ;
- les bureaux et les réfectoires doivent être placés un peu loin des espacés
salés du travail ;

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- pour l’accès des visiteurs et des participants à la réunions de chantier, est


mieux d’emplacement la salle de réunion à l’entrée du chantier ;
i Dans ces conditions un exemple d’organisation des cantonnements pour un
petit chantier est donné sur la figure suivante :

I. 8. DETERMINATION DES BESOINS EN MATERIAUX

i Les besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se déterminent pour


chaque ouvrage élémentaire à partir :
- des quantités d’ouvrages en œuvre à réaliser – issues de l’avant métré ;
- des quantités élémentaires de matériaux entrant dans l’unité d’ouvrages, y
compris les pertes dues au transport ou à la mise en œuvre des matériaux
(casses ou chutes) ;
i Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivants :
Etablir l’avant métré des ouvrages à réaliser – après avoir décomposé
l’ouvrage en lots, phases et tâches, on recherche pour chaque lot,
phases ou tâche les quantités d’ouvrage à réaliser – quantités en
œuvre ;
Déterminer les quantités de matériaux élémentaires entrant dans l’unité
d’ouvrage élémentaire selon une des méthodes suivantes :
- soit à partir de résultats statistiques issus de chantiers analogues, dans
ce cas les pertes de matériaux sont déjà incluses ;
- soit en effectuant des calculs à partir des caractéristiques géométriques
des éléments constitutifs que l’on majore d’un coefficient de pertes ;
Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux – en effectuant le rapport des
quantités de matériaux utilisées sur le chantier, divisé par les quantités
d’ouvrages réalisés ;
Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le
chantier – qui s’obtiennent pour chaque matériau en faisant le produit
des quantités élémentaires, y compris les pertes, entrant dans l’unité
d’ouvrage, multiplie par les quantités d’ouvrage à réaliser ;

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Planifier les commandes en fonction de l’avancement – la productivité des


équipes et les rendements des matériels permettent de prévoir l’état
d’avancement des travaux. Alors on calcule les consommations
prévisionnelles des matériaux en fonction du temps et on établit un
planning des commandes en précisant les dates et les quantités
nécessaires en tenir compte des difficultés d’accès et délais de
livraison.
Evaluer le coût des matériaux rendus chantier hors taxes – pour chaque nature
de matériau, on calcule leur coût rendu sur chantier HT à partir de leur
valeur d’achat compris remise éventuelle déduite, auquel on ajoute-les
frais de chargement, de transport et de déchargement sur le chantier ;

i Pour mener à bien la consultation du choix des fournisseurs il est nécessaire de


comparer, pour chacun d’entre eux, la valeur des matériaux rendus chantier
HTVA. Dans ce cas les coûts considérés sont les suivants :
- les valeurs d’achats hors taxes, remises éventuelles déduites ;
- les frais de conditionnement ou d’emballage perdu ;
- les frais de chargement et de déchargement ;
- les frais de transport et de livraison ;
- les frais divers, tel que : assurances, frais financiers, frais de gestion de
stocks, etc. L’ensemble de ces frais s’appliquent aux quantités livrées sur
le chantier.

I. 9. SURFACES NECESSAIRES POUR DEPOTS ET ATELIERS

i Maintenant on peut déterminer la surface nécessaire pour chaque dépôt des


matériaux, avec une relation du calcul comme ensuite :

où on trouve :
S = la surface nécessaire d’un dépôt (m²),
P = la quantité totale d’un matériau qui on doit le déposait (to),
p = la quantité du ce matériau qui peut être déposait sur un m²,
E = un coefficient pour majorer la surface par rapport des espacés
nécessaires pour la circulation et accès, qui a valeurs de 1,2 à
1,7.

i Pour déterminer la quantité totale pour chaque matériau (P), on utilise :

P=qXnXK; où on trouve :

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P = la quantité totale de matériau qui on doit le déposait,


q = la réserve journalière qui a était déterminée au précédente,
n = la norme du stockage du matériau,
K = un coefficient de ne uniformité de consomme du matériau, qui
a valeurs de 1,5 ….. 2,0
i Pour déterminer la réserve journalière s’utilise une relation :

où on trouve :
q = la réserve journalière pour chaque matériaux, en (m3) ou to,
a = le nécessaire annuel, en même unités du mesure,
T = le numéro total des jours du travail pers année,
D = un coefficient pour les pertes des matériaux pendants les
opérations des charges, décharges, transports, etc.

i Pour déterminer la surface nécessaire pour un atelier de ferraillage par


exemple, on utilise une relation :

Dans cette relation on trouve :


S = la surface nécessaire pour l’atelier, en m²,
Q = la quantité totale des ferraillages, en tonne,
K = un coefficient qui exprime quel pourcentage du Q on doit le faire
en atelier,
q1 = un coefficient qui exprime quel pourcentage du Q on doit le faire
mannuel,
q2 = idem, mécanisée,
b1 = le numéro de heures/homme pour un tonne de ferraillage
réalisé mannuel,
b2 = idem, mécanisée,
f1 = 10 m², la surface nécessaire pour travailler pour un homme,
f2 = 16 m², la surface nécessaire pour un outillage,
g1 = 2.200 heures X homme / année, le numéro des heures qui doit
travailler un homme pendant d’une année,
g2 = le numéro des heures qui doit travailler un outillage dans une
année,
t = la période d’exécution d’ouvrage après le planning de travaux,
S1 = la surface nécessaire pour l’autres outils: de 6.0 à 12.0 m².

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i Pour les petits chantiers on peut simplifier tous ces calcules à l’aide du tableau
suivant, qui ne donne les surfaces nécessaires directement :

i Par rapport d’organisation des flux du travail, on peut choisir une forme
comme sur la figure suivante :

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i Pour un atelier des coffrages on doit respecter l’organigramme suivant :

i Dans ce cas on doit tenir compte des aires nécessaires pour chaque poste de
travail, par rapport de dimensiones indiquées sur le tableau suivant:

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i De même manière on doit procéder et pour dimensionner un atelier de


menuiserie, de préfabriquées en béton, etc.

i Il faut préciser que par rapport de chaque type de materiau ou d’activité, ces
surfaces peuvent être aménagé comme éspaces fermés ou ouvertes, placés sur
plate-formes en béton ou sur le sol, d’un cas à l’autre.

I. 10. DETERMINATION DES BESOINS EN MATERIELS

i Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent suivant-les


modes constructifs retenus en matériels affectés ou non, à la réalisation des
ouvrages, à partir :
- des quantités d’ouvrage à réaliser (issues de l’avant métré) ;
- de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la
part de temps morts inhérente à l’exécution sur chantier ;
i Le temps prévisionnel d’utilisation du matériel, par nature de l’ouvrage, est :

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Quantité d’ouvrage à réaliser


Temps d’emploi du matériel = -------------------------------------------- ;
Rendement

i Le résultat doit être arrondi en nombre entier de jours et la somme de tous


ces résultats donne le temps total prévisionnel d’utilisation des matériels.
i Depuis 1986 les principaux matériels de génie civils sont classés en 20
classes, et la plus souvent utilisés sont :
Classe 1 : Alimentation en eau et épuisement ;
Classe 2 : Production d’air comprimé et travaux d’abattage;
Classe 4 : Terrassement ;
Classe 5 : Transport routier ;
Classe 6 : Levage et manutention;
Classe 7 : Construction et entretient des routes ;
Classe 9 : Fabrication, transport et mise en œuvre de bétons, mortiers et
Enduits ;
Classe 10 : Production, transformation et distribution de l’énergie ;
Classe 11 : Atelier bois ;
Classe 13 : Baraquements ;
Classe 14 : Topographie, mesure et télécommunication ; etc.

i Pour déterminer les besoins en matériels d’un chantier on doit suivre les
étapes suivantes :
Evaluer le travail à réaliser – à partir des résultats de l’avant métré on doit
récapitulé les quantités post par post ;
Analyser les matériels disponibles ou ceux à louer – à partir des fiches des
caractéristiques du matériel (performances, capacités, rendement)
on identifie les matériels disponibles aux ceux susceptibles d’être
loués ;
Déterminer la quantité des matériels nécessaires et leur durée d’utilisation –
à partir de la durée du chantier, des quantités d’ouvrages à réaliser,
on calcule les délais prévisionnels d’exécution pour chaque ouvrage
puis pour l’ensemble de l’ouvrage, poste par poste ;
Réserver le matériel prévu et le planifier en fonction de l’avancement du
chantier ;
Déterminer des besoins en matières consommables – à partir des
consommations (fuel-oil, électricité) évaluées statistiquement pour
chaque engin ou matériel et de durées d’utilisation définies
préalablement, calculer les besoins en produits et matières
consommables;
Evaluer les coûts des matériels et des matières consommables – pour le
matériel on doit évaluer le coût de location interne ou externe à :
l’heure, jour ou moins, suivant le type de matériel.
i Lorsque les besoins en matériels nécessaires pour effectuer le chantier son
arrêtés en nombre et durée, on peut établir un calendrier d’utilisation et puis
évaluer le budget correspondant.

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 36
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I. 11. L’EMPLENCEMENT DU POSTE DE LEVAGE

i Pour faire un emplacement d’un post de levage on doit suivre les étapes :
Tracer l’axe de la voie de grue sur le plan de terrassement – on doit localise
sur le plan l’emprise des bâtiments et des terrassements et l’axe de la
voie est dessinée le plus souvent parallèle aux bâtiments à construire,
à une distance minimale (D) donnée par les règles :

D = L/2 + 0,6 m ; (pour une embase des dimensions : L x l)

Déterminer la longueur minimale de la flèche en mètre – après voir repéré


l’angle du bâtiment le plus éloigné de l’axe de la voie, on trace une
perpendiculaire à cet axe, puis on mesure à l’échelle cette distance,
que doit être arrondie par excès au mètre supérieur ;
Calculer la hauteur minimale sous crochet (hsc) par rapport au-dessus des
rails de la grue, avec la relation suivante :

hsc = h1 + h2 + h3 ; où on trouve :

h1 – est la hauteur plus grande des bâtiments à construire ou déjà


construits,
h2 – la hauteur de sécurité entre charges à lever et le point le plus
haut du bâtiment, fixée à 2 mètres ;
h3 – hauteur des charges à lever y compris matériels de manutention ;
Déterminer les valeurs maximales des charges à lever en bout de flèche –
après études comparatives, on retient la plus grande valeur des
charges à lever aux portées maximales et intermédiaires ;
Choisir les caractéristiques réelles de la grue et vérifier les possibilités de son
démontage après travaux – à partir des caractéristiques calculées, on
recherche le type de grue correspondante le mieux au chantier et au
valeur locative minimale;
Déterminer la longueur de la voie de grue – qui est obtenue graphiquement
en traçant deux arcs de cercle de centre (O1) et (O2) points plus
éloignés du projet de construction, et de rayon ® égal à longueur de la
flèche et on mesure la distance A1-A2 comme sur le schéma :

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Définir la voie de roulement – suivant la nature du sol, les caractéristiques de


la grue retenue et les solutions à envisager sont : voie sur traverses,
voie sur longrines du bois ou béton armé ;
Etablir la demande d’installation de grue aux autorités locales ;

i Avec toutes ces données on peut choisir une grue comme sur le schéma :

i Pour la mise en fonction d’une grue sur chantier on doit faire encore :
Demander l’autorisation de transport ;
Préparer le terrain d’emplacement : décapé, assaini, consolidé, etc. ;
Effectuer la mise en place de la grue par les services spécialisés ;
Effectuer la mise en service de la grue : essais statiques et dynamiques ;

I. 12. LES RESEAUX NECESSAIRES SUR CHANTIER

Définition : les réseaux des fluides concernent les réseaux des alimentations
en : eau, électricité, téléphone, ainsi que les réseaux des
évacuations des eaux usées, eaux vannes et eaux pluviales.

i L’implantation des réseaux sur le plan d’installation du chantier est nécessaire


pour les demandes d’autorisations des branchements aux concessionnaires et
pour déterminer les canalisations d’alimentations et d’évacuation à la charge
de l’entreprise :
- alimentation en eau : pour cantonnements, centrale à béton, colonne
montante dans le bâtiment, nettoyage des roues des camions à la sortie
du chantier, etc.
- alimentation en électricité : pour cantonnements, grue, centrale à béton,
colonne montante dans le bâtiment, éclairage du chantier, etc.
- évacuation des eaux usées et des eaux vannes des cantonnements ;

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 38
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i Pour tracer ces réseaux s’utilisent des symboles spécifiques pour chaque type
de réseau, comme sur le tableau suivant :

I. 12. a. Les schémas types d’une installation électrique

i Même si une installation électrique de chantier présente un caractère


provisoire, elle doit obligatoirement être réalisée en conformité avec les
réglementations spécifiques.
i De ce point de vue, un chantier est considéré comme un lieu de travail mouillé
dans lequel il y a lieu d’éviter de porter ou de maintenir les masses métalliques
à un potentiel supérieur à 25 V.
i Sur chantier deux types de risques d’accident existent :
- le contact direct entre travailleur et des pièces conductrices sous tension ;
- le contact indirect entre un travailleur et des masses mises
accidentellement sous tension à la suite d’un défaut d’isolement ;
i Suivant l’importance du chantier l’installation électrique comprendra les points
suivants :
™ pour petits chantiers – l’installation est raccordée sur le réseau de distribution
basse tension par l’intermédiaire d’une armoire (LM) de
petite puissance et d’une armoire (CD) pour second
œuvre. Dans ce cas l’appareil de coupure et de
protection est commandée par un relais différentiel de 30
mA, non retardé.
™ pour moyens chantiers – l’installation comprend une armoire générale suivie
d’armoires divisionnaires typa (AS1) équipées de
disjoncteurs différentiels de moyenne sensibilité pour
l’alimentation de matériels fixes (> 30 mA) et d’armoires
type (AS2) équipées de disjoncteurs différentiels de
grande sensibilité pour l’alimentation de matériels
mobiles (de 0 à 30 ma) ;

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 39
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™ pour grands chantiers – les chantiers sont alimentés à partir d’un


transformateur renfermant le dispositif de protection différentiel, les dispositifs
permettant de sectionner les départs des armoires d’alimentation des matériels
fixes et mobiles type (CGO) qui est une armoire de distribution pour gros œuvre,
comprenant (AS1) et (AS2), comme sur le schéma suivant :

i Pour tracer le réseau électrique on doit suivre les règles suivantes :


- en tête de circuit on doit placer une armoire générale de répartition, à une
intensité nominale supérieure à 200 A, comprenant les appareillages de
sectionnement, de coupure, éventuellement de comptage et de protection
des circuits et des personnes ;
- après ça, des armoires de distribution de 40 à 200 A, sont placés au pied
de la colonne montante du bâtiment et à proximité des divers postes de
travail: grue, centrale à béton, cantonnements, etc.
- des coffrets de distributions de 64 A maximum sont placés dans les
étages du bâtiment pour multiplier les points de distribution de faible
puissance ;
- les câbles seront calculés à partir de la puissance à installer et choisis
dans les séries :
¾ câbles souples sous gaine de polychloroprène ;
¾ câbles rigides adaptés aux zones de travail mouillées et aux contraintes
mécaniques ;
¾ durant leur parcours, les câbles seront protégés par des fourreaux, des
gaines et par grillage avertisseur s’ils sont enterrés ;

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 40
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Guide de travaux pratique

i Pour tracer le réseau d’alimentation en eau on doit trace l’alimentation en


eau du compteur jusqu’aux cantonnements, poste de bétonnage, aire de
lavage, en évitant les bâtiments ;

i Pour tracer les réseaux d’évacuation : EU, EV, EP on doit recherche-le


système d’assainissement en vigueur dans la localité concernant les eaux à
évacuer (en système unitaire ou séparatif). Après ça on repère la position du
regard de jonction à l’égout et celle du regard avaloir recueillant les EP. On
doit tracer le meilleur parcours entre ces regards et les autres regards
recevant les eaux usées des cantonnements et du poste de bétonnage, etc.

i On peut exemplifier tous les tracés des réseaux nécessaires pour un chantier
sur un schéma comme ensuite :

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 41
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I. 13. LA CLOTURE DU CHANTIER

i Pour diverses raisons de sécurité, un chantier doit être entouré. Cette clôture
doit être opaque et d’une hauteur de 2 à 2,5 m.
i Les portes doivent , de préférence, s’ouvrir vers l’intérieur du chantier pour
l’accès des véhicules et l’accès des piétons.
i Dans toutes les villes, les clôtures sont réglementées par arrête municipale et
ces règlements indiquent les caractéristiques de la clôture : hauteur, distance
entre poteaux, etc.
i Après avoir dessiné sur le plan, la position et les dimensions des accès on
trace l’emplacement de la clôture, comme sur le schéma suivant :

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 42
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Guide de travaux pratique

i Il faut que la partie d’un poteau enterrée dans le sol (c) et assurant-le
scellement de la clôture est vérifié avec une relation :
h
c = ---- + 0,10 m ; et la valeur de (c ) doit être minimum à 40 cm ;
10

I. 14. L’ELABORATION DE PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER

Définition : un plan d’installation de chantier définit les matériels nécessaires à


la réalisation des ouvrages et les cantonnements pour accueillir-le
personnel du chantier.

i Ce plan d’installation de chantier sert aussi pour :


- obtenir les autorisations d’installation de grue, des branchements des
réseaux ;
- obtenir les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène
et de sécurité des services de l’inspection du travail ;
i Pour élaborer le plan d’installation de chantier on doit :
- analyser toutes les contraintes liées au site et à l’environnement ;
- déterminer les caractéristiques de grue, des cantonnements, des ateliers,
des dépôts, des réseaux, etc.

I. 14. a. Analyse des contraintes de site

i Pour faire cette analyse on doit suivre les phases suivantes :


Visiter le site pour identifier l’environnement – l’état des lieux permet de
relever :
- les accès, les cotes d’altitude du site, les clôtures existant ;
- les positions des cotes de niveau des égouts ;
- l’emplacement du poste de transformation électrique le plus
proche ;
- les voiries (dimension, sens de circulation, gabarit, charge
roulante, etc.) ;

OFPPT/DRIF/CDC /BTP 43
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Visiter les services municipaux, préfectoraux et les services de sécurité – cela


permet d’obtenir :
- les conditions de survol des bâtiments voisins ou des voies,
- les régimes des eaux et des intempéries, les périodes venteuses, etc.
- les conditions de travail du site vis-à-vis de bruit ;
- les possibilités éventuelles de travailler la nuit ;

I. 14. b. Elaboration de plan d’installation

i Après que sont déterminées toutes les caractéristiques de grue, des


cantonnements, des ateliers, des dépôts, des réseaux, etc. en conformité
avec les règles qui nous avons établis déjà, pour tracer le plan d’installation on
doit suivre les étapes suivantes :
Positionner l’engin de levage – les grues dont dessinées à l’échelle sur un
plan de masse qui indique l’emplacement des bâtiments à
construire et l’emprise de terrassements et d’ici on peut savoir :
- la longueur de la flèche et de contre-flèche ;
- la surface au sol occupée par l’embase de la grue ;
- la longueur de voie de grue et le niveau des rails ;
- la zone d’interférence entre les grues et la zone de survol
interdit en charge ;
- l’alimentation et la puissance électrique ;
- la marque, le type et les caractéristiques de la grue ;
- les fondations nécessaires pour la grue seront mentionnées ;
Placer las aires de production ou de transport du béton :
- si le béton sera acheté, on dessine les accès et les aires de
stationnement des camions toupies ;
- si il sera fabriqué sur chantier à l’aide d’une centrale à béton
on dispose ce poste prés de l’accès , sous l’aire de balayage
de la grue ;
Disposer les aires de réalisation des : coffrages, armatures, préfabrication ;
Représenter les bureaux et les cantonnements – qui sont déjà déterminés
comme nombre et types nécessaires ;
Représenter les fluides – les réseaux : d’eau, d’électricité, d’assainissement ;
Représenter les aires de stockage et les voies de circulation, à partir de :
- les zones de stockages des terres végétales et des
remblais ;
- les zones de stockage des matériaux pour les entreprises de
second œuvre ;
- les zones de circulation autour des divers postes ;
- les clôtures et panneaux de chantier et de signalisation de la
voies, etc.
Représenter les équipements, avec la mentionne d’éclairage ;
Dessiner une coupe verticale sur les bâtiments en concordance avec le
matériel de levage, pour vérifier les côtes en hauteur ;

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Guide de travaux pratique

Un plan complet d’installation de chantier doit être comme sur la figure suivante :

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I. 15. PLANIFICATION DU PIQUETAGE

i Pour obtenir correctement un ouvrage, il faut d’abord obtenir un plan


topographique précis définissant le site et puis mettre en place un piquetage.

Définition : un système de piquetage, sur tout chantier de construction consiste


en la détermination et l’établissement d’un système bien défini de
lignes, de distances et des plans permettant de disposer d’un réseau
approprié pour obtenir la position et le niveau exact des ouvrages et
éléments d’ouvrage.

i Un système de piquetage comporte trois niveaux ordonnés et connectés,


comme sur le schéma suivant :

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i Le système primaire (ou canevas principal) couvre normalement tout le


chantier et il est constitué d’un réseau de points,
connecté au système de contrôle officiel (national,
municipal, etc.) ;
i Le système secondaire (position en X et Y et altitude Z) permet d’implanter
l’ouvrage sur sa parcelle et il sert de référence ou de
réseau de quadrillage pour la construction d’un bâtiment
ou d’un groupe de bâtiments ainsi que pour les travaux
annexes. Dans ce cas les repérés doivent être mis en
place de manière durable pendant le déroulement du
chantier.
i Point de position qui marquent l’emplacement des éléments isolés (exemple :
poteaux, voile) etc.

i Le respect de la géométrie de l’ouvrage exige que les procédures de


mesurage soient réalisées par un personnel spécifique et l’exactitude
«internes» des mesures (entraxe de voile par exemple) est plus critique pour le
processus de construction que l’exactitude absolue de ces points dans un
système de coordonnées plus général.

i De ce point de vue, les tâches sont réparties de la manière suivante :


Le réseau primaire – doit être réalisé avant le piquetage de réseau
secondaire et seulement par un géomètre expert ;
Le réseau secondaire – doit être réalisé avant le piquetage des points de
positions par un géomètre topographe de l’entreprise ;
Les points de position – doivent être réalisé avant le début des travaux de
coffrage par un spécialiste du chantier ;

i Il faut mentionner qu’après la réalisation de chaque niveau de piquetage,


s’impose une vérification effectuée par maître d’œuvre seulement.
i Chaque fois, un piquetage doit comporter aussi un nombre d’observations
surabondantes, pour pouvoir détecter les erreurs grossières et permettre une
vérification des points implantés pendant la durée du chantier.

i De point de vue de tolérances acceptées, on trouve les critères suivantes :


- pour une distance L > 7 m, on a une tolérance r 1,5 — L (mm) ;
- pour une distance L < 7 m, la tolérance est r 4 mm ;
- pour un angle (i), la tolérance est r 0,1 — L (°) ;
- pour une hauteur H > 4 m, on a une tolérance r 1,5 — H (mm) ;
- pour une hauteur H < 4 m, la tolérance est r 3 mm ;

i Les points de mesures doivent être définis avec exactitude et clairement


jalonnés, d’une telle manière pour ne pas gêner le déroulement de la
construction, tout en veillant à empêcher tout déplacement accidentel de leur
position, comme sur la figure suivante :

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Définition : les chaises sont cadres sur lesquelles on repère une ligne pour le
contrôle des terrassements en fouille, des pentes ou pour
l’implantation des fondations d’une construction ;
i Toujours les chaises doivent être situées à l’extérieur des limites de
l’excavation ou des travaux routiers prévus, comme sur la figure suivante :

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II.1. Travaux Pratique n° 1 : ANALYSE D’UNE INSTALLATION DE


CHANTIER

1. 1. Objectif visé : réalisation d’un plan d’installation de chantier par


rapport des règles qui doivent être respecter ;

1. 2. Durée du TP : 2 heures ;

i Soit un plan d’un chantier comme sur la figure suivante :

i Pour ce cas on doit résoudre les questions suivantes :


1. Dessiner le tracé de clôture du chantier noté avec (8) ;
2. Placer une aire pour le cantonnement de chantier, noté avec (6), à
proximité de l’accès au chantier ;

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II.3. Travaux Pratique n° 3 : ANALYSE DE LA MAIN-D’OEUVRE

3. 1. Objectif visé : déterminer le crédit global d’heures pour un lot de gros


œuvre;

3. 2. Durée du TP : 2 heures

HYPOTHESES :

1. Soit une entreprise de gros œuvre qui doit réaliser un pavillon en RDC ;
2. Pour cet ouvrage, les quantités de travaux et les temps unitaires sont donnés
sur le tableau ci-dessus ;
3. On considère que le temps de travail du chantier est de 39 heures/semaine ;
4. Le délai fixé pour l’exécution de travaux est d’un moins et si on considère par
exemple le moins du mars, on a :
- jours calendaires : 31 ;
- jours ouvrables : 27 ;
- jours ouvrés : 23 ;
5. L’activité de l’entreprise est évaluée statistiquement à 52/60 (en système
Bedaux) ;

QUESTIONS :

1. Effectuer les calculs afférentes pour remplir le tableau et déterminer le total de


crédit global d’heures ?
2. Déterminer le numéro nécessaire des ouvriers pour exécuter cet ouvrage,
alors quand la durée est imposée par le calendrier d’exécution comme au point
(4) ci-dessus ;
3. Déterminer le temps nécessaire pour exécuter cet ouvrage, alors quand la
quantité de main-d’œuvre est limitée au 5 ouvriers ;
4. Déterminer le numéro des heures supplémentaires nécessaire, alors quand la
durée est limitée à 23 jours et le numéro de ouvriers est limité au 5 ?

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II.4. Travaux Pratique n° 4 : ANALYSE DU MATERIEL NECESSAIRE

4. 1. Objectif visé : déterminer le numéro de camions nécessaires pour


desservir une pelle mécanique pendant les travaux de
terrassement ;

4. 2. Durée du TP : 2 heures

HYPOTHESES :

1. L’avant métré des travaux de terrassement d’un immeuble fait


apparaître qu’il faut transporter un volume de 2400 m3 de déblai ;
2. La distance de transport est de 9 km du chantier ;
3. Cet déblai est foisonné à une masse volumique apparente de 1,6 t/m3 ;
4. Le délai nécessaire pour cette opération est fixé à 15 jours ;
5. Comme engins de travail, pour le premier cas on considère :

QUESTIONS :

i Il faut déterminer le numéro des camions nécessaires pour effecteur


cette opération au moindre prix, dans le délai fixé !

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II.5. Travaux Pratique n° 5 : ANALYSE DE LA STABILITE D’UNE


GRUE

5. 1. Objectif visé : déterminer les charges qui sollicitent une grue pendant
le travail et en repose, pour pouvoir vérifier sa stabilité;

5. 2. Durée du TP : 2 heures

i Soit une grue définie avec ses parties composantes, comme sur le schéma :

i Représenter sur un schéma la position des charges pour chaque partie


composante de cette grue et la position de la résultante des ces charges, par
rapport de l’axe de la grue, dans les deux cas suivantes :
- quand elle a une charge (Q) à la bout de son flèche ;
- quand elle est en repose ;

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