Pro 2013
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Michel Semon
www.phymaths.ch
1
TABLE DES MATIÈRES
2 Enoncés 5
2.1 Analyse combinatoire (dénombrement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.1 Exercice M-Un cadenas à numéros a trois roues... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.2 Exercice M-D’un jeu de 52 cartes, on tire... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.3 Exercice M-Combien de nombres différents de 6 chiffres... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.4 Exercice M-De combien de manières peut-on arranger 5 personnes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.5 Exercice Combien de mots de 10 lettres... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.6 Exercice La façade d’une maison compte 8 fenêtres... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.7 Exercice Combien de couples de valeurs obtient-on... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.8 Exercice Le nombre d’atomes dans l’univers visible... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.9 Exercice Dans un groupe il y a 10 hommes, 8 femmes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.10 Exercice M. Jones va disposer 10 livres... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.11 Exercice Soit le mot mississippi ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.12 Exercice Combien de nombres différents... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.13 Exercice De combien de manières différentes peut-on gagner à l’euro-million... . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.14 Exercice Une boîte contient 12 boules, 3 rouges,... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.15 Exercice À partir d’un groupe de 5 femmes et de 7 hommes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.16 Exercice Un groupe de 12 personnes doit être partagé en ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.17 Exercice De combien de manières peut-on asseoir ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.18 Exercice Un enfant possède 12 cahiers : 6 noirs, 4 rouges... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.19 Exercice On considère un groupe de 20 personnes.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.20 Exercice On veut former un comité de 7 personnes,... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.21 Exercice Pour une partie de bridge ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.22 Exercice Si 8 tableaux noirs doivent être affectés à 4 écoles... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.23 Exercice Un ascenseur quitte le rez-de-chaussée avec 8 personnes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.24 Exercice Fournir un argument d’analyse combinatoire... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.25 Exercice Un étudiant doit répondre à 7 des 10 questions... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.26 Exercice Huit nouveaux professeurs vont être... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.27 Exercice M-Combien de séquences différentes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.28 Exercice M-Une classe de l’école de Nyon a reçu... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.29 Exercice M-Les douze tomes d’une encyclopédie... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.30 Exercice M-Il y a quelques années, chaque classe de gymnase... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.31 Exercice M-Une maîtresse de maison a onze amis ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.32 Exercice De combien de manières peut-on partager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 Exercice M-Une urne contient 12 boules : 3 rouges, 4 bleues... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.2 Exercice M-D’un jeu de 52 cartes, on tire 5 cartes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.3 Exercice M-De 25 calculatrices, 5 ont un défaut... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.4 Exercice M-On sélectionne un échantillon ordonné... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.5 Exercice M-On tire 10 fois de suite à pile ou face... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.6 Exercice M-Dans une assemblée de 400 personnes,... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.7 Exercice M-Une télé fabriquée en très grande série... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.8 Exercice M-Une agence de voyage fait un sondage statistique... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.9 Exercice On possède une cage avec 35 lapins et 4 hamsters... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.10 Exercice Soit un jeu de 52 cartes à jouer... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.11 Exercice Un comité de 5 personnes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.12 Exercice Dans une partie de carte, on distribue... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.13 Exercice Combien de personnes faut-il réunir... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.14 Exercice Un magasin accepte les cartes de crédit... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.15 Exercice 60% des élèves d’une école ne portent... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.16 Exercice Une école propose trois cours de langue... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.17 Exercice Après une soirée bien arrosée... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 Enoncés
2.1 Analyse combinatoire (dénombrement)
2.1.1 Exercice M-Un cadenas à numéros a trois roues...
Un cadenas à numéros a trois roues ; chacune porte les numéros 0 à 9. Combien de "nombres" secrets y
a-t-il ?
Solution
F IGURE 1 –
Solution
Solution
2.2 Probabilités
2.2.1 Exercice M-Une urne contient 12 boules : 3 rouges, 4 bleues...
Une urne contient 12 boules : 3 rouges, 4 bleues et 5 jaunes. On tire simultanément 3 boules. Calculer
la probabilité des événements suivants :
a) A="les trois boules sont rouges" ;
b) B="on a tiré une boule de chaque couleur" ;
c) C="aucune des trois boules n’est rouge" ;
d) D="au moins une des trois boules est rouge" ;
e) E="au moins une des trois boules est bleue" ;
f) F="au plus une des trois boules est bleue" ;
Solution
n2 − 24 n + 291
p= .
435
e) Déterminer le nombre n de pièces de deux francs que doit contenir ce porte-monnaie pour que cette
probabilité p soit minimale.
f) Déterminer le nombre n de pièces de deux francs que doit contenir ce porte-monnaie pour que cette
probabilité p soit maximale.
Solution
a) Quelle est la probabilité que les deux premières soient blanches et les deux autres noires ?
b) Que devient la probabilité si on ne s’intéresse pas à l’ordre, c’est-à-dire on désire simplement deux
boules noires et deux boules blanches ?
Solution
On vide maintenant cette boîte et on y met x boules blanches et deux boules noires de plus que de boules
blanches.
i) Montrer que la probabilité p de tirer deux boules de même couleur de cette boîte est donnée par
x2 + x + 1
p ( x) =
2 x2 + 3 x + 1
ii) Combien faut-il mettre de boules en tout dans cette boîte, pour que cette probabilité p soit la plus petite
possible ?
Solution
2.2.60 Exercice M-On enferme dans une boîte munie d’un orifice...
On enferme dans une boîte munie d’un orifice 5 souris blanches, 7 souris grises et 3 hamsters. L’expé-
rience consiste à laisser sortir un à un trois de ces rongeurs. Chaque rongeur ayant la même probabilité de
sortir, calculer la probabilité des événements suivants :
A : "il ne sort aucune souris blanche"
B : "il y a au moins un hamster qui sort"
C : "il sort un rongeur de chaque type"
D : "deux souris blanches sortent, sachant qu’un hamster est déjà sorti". Solution
distance d probabilité
d < 10 0.7
10 6 d < 20 0.5
20 6 d < 30 0.3
30 6 d 0.0
Par ailleurs, la probabilité que l’éléphant approche ou se laisse approcher par le vétérinaire à moins de 10
m, 20 m, 30 m vaut 0.2 ; 0.6 ; 0.9 respectivement.
a) Quelle est la probabilité pour que le vétérinaire endorme un éléphant qu’il voit ?
b) Le vétérinaire rencontre durant sa journée quatre éléphants. Quelle est la probabilité pour
i) qu’il endorme deux éléphants ?
ii) qu’il endorme au moins un éléphant ?
iii) qu’il n’endorme que le quatrième éléphant ?
Solution
2.3.2 Exercice
On classe cinq hommes et cinq femmes selon leurs résultats lors d’un examen. On fait l’hypothèse que
tous les scores sont différents et que les 10! classements possibles ont tous la même probabilité. On désigne
le rang de la meilleure femme par la variable aléatoire X (par exemple X = 2 si le meilleur résultat a été
obtenu par un homme et le suivant par une femme). Trouver P { X = i }, i = 1, 2, ..., 6.
Solution
Corrigé exercice 2.1.2 On applique le principe du dénombrement aux deux expériences ce qui donne
52 × 51 = 2652. Ensuite il s’agit de diviser ce résultat par deux car l’ordre dans lequel apparaissent les
cartes ne nous intéresse pas, on obtient 1326. On peut également appliquer la formule des combinaisons,
il s’agit en fait de trouver de combien de manières différentes on peut choisir une paire de cartes dans un
jeu de 52 cartes.
52! 52 × 51
µ ¶
2 52
C 52 = = = = 1326
2 (52 − 2)! × 2! 2×1
Corrigé exercice 2.1.3 Le premier chiffre ne peut pas être 0 car si tel était, le nombre aurait 5 chiffres.
a) On applique le principe de dénombrement et on obtient 9 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10× = 9000 000.
b) Le nombre se termine soit par 0 soit par 5, donc on applique également le principe du dénombrement
et on obtient 9 × 10 × 10 × 10 × 10 × 2 = 1800 000.
c) On applique toujours le même principe mais cette fois-ci on aura 9 × 9 × 8 × 7 × 6 × 5× = 1360 080, car
chaque chiffre choisi ne peut plus être utilisé à nouveau.
Corrigé exercice 2.1.10 Nous avons 4M, 3C, 2H, 1L donc 4 groupes donnant 4! dispositions différentes,
à l’intérieur de chaque groupe nous avons respectivement 4!, 3!, 2!, 1! permutations possibles. Le résultat
d’après le principe fondamental est 4! × 4! × 3! × 2! × 1! = 6912.
11!
= 34650
1! × 4! × 4! × 2!
b) En tenant compte de la casse et des couleurs nous avons 11 éléments tous différents donc 11! = 390 9160 800
permutations.
Corrigé exercice 2.1.12 C’est une permutation d’objets partiellement indiscernables, le résultat est
4!
2! = 12
µ ¶ µ ¶
50 11
Corrigé exercice 2.1.13 Il y a manières de choisir 5 chiffres et manières de choisir 2
5 2
étoiles (dans ce cas l’ordre ne nous intéresse pas). D’après le principe fondamental de dénombrement on a :
µ ¶ µ ¶
50 11
× = 1160 5310 800
5 2
Corrigé exercice 2.1.14 Il y a 3 possibilités d’avoir une rouge, 4 possibilités d’avoir une bleue et 5
possibilités d’avoir une jaune ce qui se traduit par
µ ¶ µ ¶ µ ¶
3 4 5
× × = 60
1 1 1
µ¶ µ ¶
5 7
Corrigé exercice 2.1.15 Il y a combinaisons possibles de choisir deux femmes et combi-
2 3
naisons
µ ¶ µpossibles
¶ de choisir 3 hommes. En appliquant le principe fondamental de dénombrement on a
5 7
× = 350 possibilités.
2 3
µ ¶ µ ¶
2 5
Dans le cas où deux hommes refusent de siéger ensemble il y aura × = 10 comités où aucun
0 3
µ ¶ µ ¶
2 5
des deux hommes n’apparaîtra et × = 20 où seulement un des deux siégera, d’après le principe
1 2
µ ¶
5
fondamental de dénombrement le nombre de possibilités sera de (10 + 20) = 300.
2
µ¶ µ ¶
12 6
Corrigé exercice 2.1.16 Il y a possibilités de former le premier groupe puis possibilités de
6 6
former le deuxième donc
12! 6! 12!
µ ¶ µ ¶
12 6
× = × = = 924
6 6 6! × 6! 6! × 0! 6! × 6!
Corrigé exercice 2.1.17 Il y a 7! = 720 manières de les asseoir sans restriction aucune.
a) On a deux groupes discernables (garçons et filles) formés de respectivement 4 et 3 individus discernables
donc le nombre de manières est 2! × 4! × 3! = 288. (Le 2! vient de la permutation des 2 groupes entre
eux.)
b) On peut considérer 4 groupes, un formé des 4 garçons et 3 autres, chacun formé par une seule fille. Il y
a 4! façons de permuter les garçons, 1! façon de permuter chaque fille dans son groupe et finalement
4! façons possibles de permuter les 4 groupes, donc en tout 4! × 1! × 1! × 1! × 4! = 4! × 4! = 576 manières
possibles de les asseoir dans cette configuration.
c) Plaçons d’abord les 4 garçons, chacun séparé par un siège, il y a 4! manières de le faire. Ensuite il y a
3! manières possibles d’asseoir les filles dans les sièges intermédiaires, donc 4! × 3! = 144 manières
différentes.
Corrigé exercice 2.1.19 Le premier peut serrer la main à 19 personnes, le deuxième à 18, le troisième
à 17 etc.. donc 19 + 18 + 17 + ... + 3 + 2 + 1 = n(n2−1) = 190 poignées de mains. Il est beaucoup plus simple de
raisonner en termes de combinaisons, il y a autant de poignées µ ¶ de mains qu’il est possible de former de
20
paire d’éléments dans un ensemble de 20 éléments, c.à.d = 190.
2
µ ¶ µ ¶
5 6
Corrigé exercice 2.1.20 Il y a = 10 possibilités de choisir 2 républicains, = 15 possibilités de
2 2
µ ¶
4
choisir 2 démocrates et = 4 possibilités de choisir 3 démocrates. En appliquant le principe fondamen-
3
tal de dénombrement on obtient 10 × 15 × 4 = 600 comités possibles.
Corrigé
µ exercice
¶ 2.1.21 On peut raisonner de la manière suivante : on a 52 cartes dans les mains, µ ¶
52 39
on a possibilités pour constituer une pile de 13 cartes, ensuite il nous reste 39 cartes, donc
13 13
¶ µ µ ¶
26 13
possibilités pour former une deuxième pile, puis possibilités pour la troisième et finalement =
13 13
1 pour la quatrième et dernière pile, en appliquant le principe fondamental de dénombrement :
52! 39! 26! 13! 52!
µ ¶
52
× × × = =
13! × 39! 13! × 26! 13! × 13! 13! × 0! 13! × 13! × 13! × 13! 13, 13, 13, 13
ce qui donne 530 6440 7370 7650 4880 7920 8390 2370 4400 000 possibilités.
Corrigé exercice 2.1.22 On a 4 écoles et 8 tableaux noirs à placer, les tableaux noirs sont indiscernables,
donc la solution ne sera pas 48 . On peut résoudre ce problème comme suit :
On considère non pas les écoles mais les 3 séparations entre les écoles. Il s’agit alors de trouver le nombre
de permutations possibles de la suite de symboles suivante où les "|" sont les tableaux et les "+" les 3
séparations entre les 4 écoles.
# 11!
+ + +|||||||| −→ = 165 possibilités (permutations avec répétitions)
3!8!
Par exemple la suite "+|||||| + ||+" signifie : "0 tableau" dans la première école, "6 tableaux" dans la seconde
école, "2" dans la troisième et aucun dans la dernière.
On peut également considérer le problème comme étant équivalent à celui de trouver toutes les solu-
tions non-négatives d’une l’équation du type :
Dans le cas où au moins un tableau doit être mis dans chacune des écoles on peut considérer l’idée
suivante :
Considérons la représentation
|+|+|+|+|+|+|+|
où les "|" représentent comme précédemment les tableaux et les sept "+" représentent les séparations de
8 écoles avec chacune un tableau. Avec 8 écoles, il n’y a qu’une seule possibilité de placer les 8 tableaux.
Maintenant, considérons les 4 écoles du problème. Il suffit de garder 3 séparations parmi les 7 pour avoir au
moins un tableau par école et les 4 tableaux restant distribué aléatoirement. Ce qui donne la combinaison
µ ¶ µ ¶
7 n−1
= = 35
3 r−1
en remarquant que si les tableaux sont indiscernables, les écoles elles, par contre le sont. Un problème
équivalent est de trouver toutes les solutions non nulles de l’équation
x1 + x2 + x3 + x4 + x5 + x6 = 8
µ ¶
8+6−1
qui sont au nombre de = 1287.
6−1
b) L’ascenseur contient toujours 8 personnes, mais cette fois-ci le liftier peut distinguer entre les femmes
et
µ les hommes.
¶ Il y a 5 hommes et 3 femmes. Le liftier peut µ ¶voir descendre les 5 hommes de
5+6−1 8
= 252 manières différentes et le 3 femmes de = 56 manières possibles. En ap-
5 5
pliquant le principe fondamental de dénombrement on obtient 252 × 56 = 140 112.
c) Si le liftier peut distinguer chaque personne alors le nombre de cas possibles est de 68 = 10 6790 616.
Explication :
Corrigé exercice 2.1.24 La première partie de l’égalité signifie que le nombre de combinaisons possibles
de tirer p boules parmi n est le même que de tirer n − p boules parmi n. Pour s’en convaincre
n! n! n!
µ ¶ µ ¶
n n
= ⇐⇒ = =
p ( n − p)! p! ( n − ( n − p))!( n − p)! p!( n − p)! n− p
La deuxième partie peut s’illustrer comme suit. Soit une urne avec 5 boules différentes, il y a intuitivement
5 × 4 manières de tirer 2 boules. Ne s’intéressant pas à l’ordre, on divise par le nombre de permutation de
ces deux boules c’est-à-dire 2!. Maintenant il n’y a plus qu’une seule manière de considérer les 3 boules
restantes, ce que l’on peut noter 3×3!
2×1
. Finalement,
5×4 3×2×1 5! 3!
µ ¶ µ ¶ µ ¶
5 3 5
× = × = × =
2 × 1 3 × 2 × 1 3! × 2! 3! × 0! 2 3 2, 3
µ ¶ µ ¶
n n
En généralisant à n et p, =
p n − p, p
¶ µ
6
b) Trois, parmi les 6 cases, vont contenir un "5". Il y a C63 = = 20 possibilités de placer les trois 5. Dans
3
chacune des trois cases qui restent on peut mettre n’importe quel chiffre sauf le "5". En appliquant
le théorème fondamental on a µ ¶
6
· 93 = 140 580
3
possibilités de nombres avec exactement trois "5".
c) Au moins trois "5" signifie : <exactement trois "5"> ou <exactement quatre "5"> ou <exactement cinq
"5"> ou <exactement six "5">. Nous avons déjà le résultat pour <exactement trois "5">, il suffit donc
d’ajouter les autres dénombrements en utilisant le même raisonnement que sous b),
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
6 6 6 6
· 93 + · 92 + ·9+ · 90 = 150 850.
3 4 5 6
On peut également se dire qu’au moins trois cinq signifie le tout moins <aucun "5"> ou <exactement
un "5"> ou <exactement deux "5"> c’est-à-dire :
µµ ¶ µ ¶ µ ¶ ¶
6 6 6 6 5 6 4
10 − ·9 + ·9 + · 9 = 150 850.
0 1 2
19!
µ ¶
19 19
19 · 18 · 17 · 16 = A4 = · 4! = = 930 024.
4 (19 − 4)!
b) Chaque billet peut choisir entre 19 élèves donc 19 · 19 · 19 · 19 = 194 = 1300 321.
c) Ne pouvant pas distinguer les billets, il suffit de choisir un groupe de quatre élèves parmi
µ les ¶dix-neuf
19
de la classe et leur donner à chacun n’importe lequel des billets "identiques". Il y a = 3876
4
possibilités de choisir quatre élèves parmi dix-neuf, donc également 3876 possibilités de distribuer
les billets.
Corrigé exercice 2.1.30 Il y a onze filles et trois garçons donc quatorze élèves.
µ ¶
14
a) On choisit 3 élèves parmi 14 donc 14·13
3!
·12
= = 364 délégations différentes.
3
b) Il y a 3 garçons qui peuvent chacun être laveurs de tableaux. Il reste à choisir deux élèves quelconques
parmi 14 − 1 = 13 pour former une délégation de 3, donc
µ ¶
13
3· = 234
2
possibilités.
c) Il y a 364 délégations possibles desquelles il faut enlever celles formées uniquement de filles ou de
garçons, µµ ¶ µ ¶¶
11 3
364 − + = 364 − 165 − 1 = 198
3 3
d) On commence parµdéterminer
¶ le nombre de paires mixtes que l’on peut former. Le nombre total de
14
couples est de = 91 desquels il faut enlever les couples formés uniquement de filles et de
2
garçons, ce qui donne µ ¶ µµ ¶ µ ¶¶
14 3 11
− + = 33.
2 2 2
µ ¶
33
De ces 33 paires il faut en choisir 3 (couples de délégués suppléants), cela nous donne = 5456
3
délégations possibles de 3 couples. À chacune des paires on peut attribuer une des 3 charges, en
plus, dans chaque paire l’un des deux élèves est soit titulaire soit suppléant donc finalement, il y a
µ ¶
33
· 3! · 23 = 650 472
3
répartitions possibles.
Corrigé exercice 2.1.32 Commençons par une petite expérience. Soit 4 personnes a, b, c, d . On aimerait
les partager en un groupe de deux personnes et en deux groupes d’une seule personne. Par énumération on
obtient,
ab c d
ac b d
ad b c
,
bc a d
bd a c
cd a b
ce qui donne 6 solutions distinctes.
Partageons à présent ce groupe de quatre personnes en un groupe de trois et un groupe de une personne et
raisonnons de la manière suivante.µ On
¶ µ choisit
¶ trois personnes parmi quatre, puis une personne parmi une,
4 1
cela semble juste et c’est juste. · = 4, on vérifie :
3 1
abc d
abd c
acd b
bcd a.
¶ µ ¶ µ ¶ µ
4 2 1
Si on utilise la même formule pour le premier cas on a · · = 12 ! Que c’est-il passé ? On a en
2 1 1
fait introduit un ordre dans les deux groupes de une personne, ordre qu’il faudra éliminer en posant
µ ¶ µ ¶ µ ¶
4 2 1
· ·
2 1 1
= 6.
1! · 2!
Ce n’est pas forcément intuitif, mais en y réfléchissant bien ç’est logique.
Revenons à notre exercice.
a) En tenant compte de ce que l’on vient d’observer, la réponse est
µ ¶µ ¶µ ¶
12 10 5
2 5 5
= 80 316
1! · 2!
possibilités.
b) Cette fois on a trois groupes de même cardinal. On choisit 4 personnes parmi 12 pour le premier groupe,
puis 4 parmi 8 pour le deuxième et finalement 4 parmi 4 pour le dernier. Ayant introduit un ordre
dans des groupes qui ne sont pas discernables par leur cardinalité, on doit diviser par 3! pour rame-
ner le résultat à sa juste valeur.
µ ¶µ ¶µ ¶
12 8 4
4 4 4 495 · 70 · 1 34650
= = = 50 775
3! 6 6
Une autre façon de procéder consiste à utiliser la formule des coefficients multinomiaux : considé-
rons pour commencer les douze personnes alignées sur un rang, on peut faire ceci de 12! manières
différentes. Considérons les quatre premières personnes dans le groupe A , les quatre suivantes dans
le groupe B et les quatre dernières dans le groupe C . En se souvenant de l’exercice du mot mississipi
cela donne
12!
= 340 650
4!4!4!
possibilités. À présent on se rend compte que l’on a bien introduit un ordre entre les lettres A, B et
C . Il faut le supprimer donc diviser par 3! = 6 ce qui donne bien 50 775 comme auparavant.
3.2 Probabilités
Corrigé exercice 2.2.1 Il ne faut pas perdre de vue que chacune des boules a exactement la même chance
d’être choisie indépendamment de sa couleur.
µ On
¶ commence par calculer le nombre total de combinaisons
12
possibles de 3 boules parmi douze qui est = 220.
3
a) Intuitivement il µy a une
¶ seule possibilité de choisir 3 boules rouges parmi 3, cela se traduit mathémati-
3
quement par = 1. Donc la probabilité étant définie par le nombre de cas favorables divisé par
3
1 ∼
le nombre de cas possibles on obtient P ( A ) = 220 = 0, 004545 ∼
= 0, 45%.
b) Le nombre de façons différentes de tirer une boule rouge est de 3, une bleue de 4 et une jaune de 5 donc la
3 4 5
à !à !à !
1 1 1
probabilité cherchée est P (B) ∼ 4×5 ∼
= 3×220 = 27, 27%. La "traduction mathématique" est .
12
à !
3
Attention de ne pas additionner 3, 4 et 5.
c) Cela implique que l’on peut avoir soit :
i) (3 boules bleues et 0 boule jaune) ou
ii) (1 boule bleue et 2 boules jaunes) ou
iii) (2 boules bleues et 1 boule jaune) ou
iv) 0 boule bleue et 3 boules jaunes)
µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶
4 5 4 5 4 5 4 5
+ + +
3 0 1 2 2 1 0 3 84
P (C ) = =
220
µ ¶
12
3
donc P (C ) ∼
= 0, 3818 ∼
= 38, 18%.
d) On pourait suivre le même raisonnement que sous c) mais il est plus simple de se convaincre que
l’événement "avoir au moins une boule rouge" est l’événement complémentaire de "n’avoir aucune
136 ∼
boule rouge" donc d’après les axiomes de probabilités P (D ) = 1 − P (C ) = 220 = 0, 6181 ∼
= 61, 81%.
e) "Au moins une des trois boules est bleue" signifie que l’on peut avoir 1, 2 ou 3 boules bleues. Il est
parfois plus simple de calculer la probabilité l’événement complémentaire "ne pas avoir de boule
bleue du tout", plutôt que celle de l’événement lui-même, le raisonnement est le même que sous c) :
µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶
3 5 3 5 3 5 3 5
+ + +
3 0 2 1 1 2 0 3 56
P (1 − E ) = =
220
µ ¶
12
3
d’où P (E ) = 164 ∼
= 0, 7454 ∼
= 74, 54%.
220
56
f) "Avoir au plus une boule bleue" signifie ne pas en avoir du tout (déjà calculé sous e) P (1 − E ) = 220 ) plus
(+) la probabilité d’avoir exactement 1 boule bleue qui est
µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶
4 3 4 3 5 4 5
+ +
56 1 2 1 1 1 1 2 168
P (F ) = + =
220 220
µ ¶
12
3
c.à.d P (F ) = 42 ∼
= 0, 7636 ∼
= 76, 36%.
55
Corrigé exercice 2.2.2 Le jeu contient 52 cartes avec 13 cartes par couleur. On calcule d’abord leµ nombre ¶
52
total d’événements possibles (aussi appelé ensemble fondamental, noté en général Ω) Card Ω = =
5
20 5980 960, c.à.d le nombre de cas possibles de tirer 5 cartes d’un jeu de 52 (le terme Card signifie cardinal
de Ω, c’est, en language ensembliste le nombre d’éléments que contient un ensemble quelconque). Il faut
noter que ce calcul est similaire à celui fait à l’exercice 2.2.1 car le fait d’avoir 52 cartes toutes différentes
ne change en rien avec le fait d’avoir une urne avec des groupes de boules indiscernables.
On peut voir un jeu de cartes comme étant une urne avec 4 séries de 13 boules de couleurs différentes
numérotées de 1 à 13. De ce fait, selon l’interprétation d’un événement on peut les voir comme étant
totalement discernables (as et coeur) ou partiellement discernables (as ou coeur).
5
a) Il y a 13 cœurs dans le jeu, donc les possibilités d’en tirer 5 sont C 13 et la probabilité de cet événement
est µ ¶
13
5 33
P ( a) = µ ¶= 0 = 0, 000495.
52 66 640
5
c) Il s’agit ici de la somme des probabilités de 2 tirages distincts, soit 5 trèfles, soit 5 cœurs, il faut donc
additionner les probabilités.
µ ¶ µ ¶
13 13
+
5 5 33
P ( c) = = 0 = 0, 00099
33 320
µ ¶
52
5
e) on peut choisir 3 cartes parmi 4 couleurs et 2 cartes parmi les 3 couleurs restantes,
µ ¶ µ ¶
13 13
4× ×3
3 2 429
P ( e) = = = 0, 1030
4165
µ ¶
52
5
f) La 5ème carte peut être n’importe quelle carte, mais elle va tout de même intervenir dans le calcul de
probabilité. On va calculer en utilisant 3 méthodes différentes :
1. Raisonnons en terme d’événements. Pour tirer 5 cartes il y a 52 × 51 × 50 × 49 × 48 possibilités
différentes qu’il faut diviser par le nombre de permutation de 5 cartes, c’est-à-dire 5! ce qui donne
52×51×50×49×48
5! = 20 5980 960. Avoir 4 as et n’importe quelle carte représente 1 × 48 possibilités donc
48 1 −5
P ( f ) = 20 5980 960 = 540 145 = 1, 85 × 10 .
ii) Par un raisonnement purement intuitif on peut affirmer que la probabilité de tirer 4 as et n’im-
4 3 2 1
porte quelle carte est de 52 × 51 × 50 × 49 × 48
48 . Cependant il faut multiplier ce nombre par 5 car
la carte isolée peut apparaître à 5 positions différentes, donc P ( f ) = 27010 725 × 5 = 54145
1
1 4 3243
bilité d’avoir un as est P (1 as) = Ã = 100 829 .
52
!
5
La probabilité cherchée est :
3243 35673 3243 51888
P ( j ) = P ( h) + = + = = 0, 9583
100 829 54145 10829 54145
µ ¶
25
Corrigé exercice 2.2.3 L’ensemble fondamental compte = 12650 possibilités de choisir 4 ma-
4
µ ¶
20
chines parmi 25. La cardinalité de l’événement "tirer 4 machines non défectueuses" est de = 4845
4
(le choix de 4 calculatrices parmi 20 en état de marche). La probabilité cherchée est
µ ¶
20
4 4845
P=µ ¶= = 0, 3830
25 12650
4
Corrigé exercice 2.2.4 Le nombre de voyelles est de 6 et celui des consonnes de 20.
µ ¶
26
a) L’ordre n’importe pas ici, l’ensemble fondamental aura donc = 2600 éléments et le cardinal de
3
µ ¶
20
l’ensemble qui nous intéresse = 1140, de ce fait la probabilité sera
3
µ ¶
20
3 57
P ( a) = µ ¶=
26 130
3
µ ¶
26
b) l’ordre n’importe pas non plus ici, l’ensemble fondamental aura = 2600 éléments et l’ensemble
3
µ ¶
6
qui nous intéresse = 20 éléments, la probabilité sera
3
µ ¶
6
3 1
P ( b) = µ ¶=
26 130
3
c) dans le mot "moi" l’ordre a de l’importance, le nombre d’arrangements de 3 lettres que l’on peut faire
avec ces 26 jetons est A 326 = (2626! 0
−3)! = 26 × 25 × 24 = 15 600. Le mot "moi" étant l’un de ces arrange-
ments, on a
1
P ( c) = = 0.0000641026
15600
1 1
d) P ( d ) = µ ¶= = P ( c) × 3!
26 2600
3
1 1 105
µ ¶ µ ¶
n 10
P ( i) = p i (1 − p)n− i = P (4) = ( )4 (1 − )6 =
i 4 2 2 512
200
a) 140 + 40 + 20 personnes parlent exactement 2 des trois langues. La probabilité est donc de 400 =
0, 5.
b) 400 − 50 = 350 ou 100 + 140 + 20 + 40 + 10 + 20 + 20 = 350 parlent au moins une des trois langues,
p = 350 7
400 = 8 .
Corrigé exercice 2.2.7 Soit la figure 3 où ont été placées les données du problème. On en tire P ( A ) = 0.1,
P (B) = 0.08 et P ( A ∩ B) = 0.04. De la théorie on sait que P ( A ∪ B) = P ( A ) + P (B) − P ( A ∩ B).
Corrigé exercice 2.2.8 De l’énoncé on tire : P ( A ) = 0.42; P (B) = 0.55; P (C ) = 0.34; P ( A ∩ B) = 0.18; P ( A ∩
C ) = 0.15; P (B ∩ C ) = 0.15; P ( A ∩ B ∩ C ) = 0.08, on peut en faire le diagramme de la figure 4
a) "Au moins un des pays" est l’événement complémentaire de "aucun des pays", ce dernier événement a
la probabilité 0.04, donc P (a) = 1 − 0.04 = 0.96
b) P ( b) = 1 − P (a) = 0.04
c) P ( c) = P ( A ∩ B) + P ( A ∩ C ) + P (B ∩ C ) − 3 × P ( A ∩ B ∩ C ) = 0.18 + 0.10 + 0.15 − 3 × 0.08 = 0.19
d) P ( d ) = P ( A ) − (P ( A ∩ B) + P ( A ∩ C )) + P ( A ∩ B ∩ C ) = 0.42 − (0.18 + 0.10) + 0.08 = 0.22
e) P ( e) = 0.10
a) "au moins un lapin" signifie un, deux ou trois lapins. Il y a deux manières de procéder :
i) On va additionner les probabilités d’avoir exactement un lapin et deux hamster, deux lapins et
un hamster et trois lapins sans hamster. En divisant par le nombre de cas total on obtient la
probabilité recherchée.
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
35 4 35 4 35 4
× + × + ×
1 2 2 1 3 0 9135
= = 0.999562
9139
µ ¶
39
3
4 9135
1− = = 0.999562
9139 9139
Corrigé exercice 2.2.10 On admettra que l’as peut terminer une suite (quinte à l’as), ou débuter une
suite (quinte blanche). Il y a dix manières de faire une suite de 5 cartes avec 13 cartes qui se suivent.
Choisissons une des 10 suites possibles, par exemple 2, 3, 4, 5, 6. Pour le deux, nous avons 4 possibilités
(trèfle, pique, coeur, carreau). Pour le 3, également et ainsi de suite jusqu’au 6. Ce qui donne en tous 45
possibilités. Mais notre calcul tient compte des 4 possibilités de suites royales (même couleur), qu’il faut
décompter. En tenant compte des 10 possibilités de suite nous arrivons à
10 × (45 − 4) = 10200
µ ¶
52
Le nombre total de possibilités de tirer 5 cartes est , la probabilité recherchée est
5
10 × (45 − 4) 5
¶ = = 0.0039
1274
µ
52
5
Corrigé exercice 2.2.11 µ ¶ Le nombre de possibilités totales de former un comité de 5 personnes parmi 25
25×24×23×22×21 25
est 5! = = 530 130.
5
µ ¶
5
a) Il n’y a qu’une seule manière de choisir 5 femmes parmi 5, = 1. La probabilité de l’événement est
5
5
à !
5
! = 0.0000188218.
25
Ã
5
µ ¶ µ ¶ µ ¶
20 20 5
b) Il y a = 4845 possibilités de choisir 4 hommes et 5 possibilités de choisir 1 femme, × =
4 4 1
240 225.
240 225
La probabilité recherchée est 53 0 130 = 0.455957.
µ ¶
36
a) Il y a possibilités de distribuer les cartes aux quatre joueurs. Admettons qu’un joueur ait les
9, 9, 9, 9
µ ¶
27
9 cœurs, il y a manières possibles de répartir les cartes restantes aux 3 joueurs restants,
9, 9, 9
donc la probabilité que l’un des joueurs reçoive 9 cœurs est :
µ ¶
27
4
9, 9, 9 1
¶=
230 5350 820
µ
36
9, 9, 9, 9
µ ¶
36
Il y a une autre manière de voir les choses, la possibilité d’avoir les 9 cœurs est de 1 pour =
9
0 0
94 143 280, comme il y a 4 joueurs, il y a 4 fois plus de chance, ce qui donne le même résultat.
µ ¶
32
b) Supposons que chaque joueur ait déjà un roi. Il y a manières possibles de distribuer le reste
8, 8, 8, 8
des cartes entre les quatre joueurs. Mais les rois peuvent être répartis de 4 ! manières différentes
aux quatre joueurs, finalement :
µ ¶
32
4!
8, 8, 8, 8 729
¶ = = 0.111383
6545
µ
36
9, 9, 9, 9
Corrigé exercice 2.2.13 Les n personnes peuvent avoir leurs anniversaires de 365n possibilités diffé-
rentes. Le fait d’avoir au moins deux personnes ayant leurs anniversaires le même jour est l’événement
complémentaire qu’aucune des personnes n’ait son anniversaire le même jour qu’une autre. La première
personne peut avoir son anniversaire de 365 manières différentes, la deuxième de 364, la troisième de 363
et ainsi de suite... donc la probabilité de l’événement complémentaire (qui en l’occurrence est la même car
1 − 12 = 21 ) est
365 × 364 × 363 × (365 − n + 1) 1
=
365n 2
La résolution de cette équation donne n = 23. Donc, dans un groupe de 24 personnes, il y a plus d’une
chance sur deux pour que l’on trouve un anniversaire en commun.
Corrigé exercice 2.2.14 On s’intéresse à l’événement un "client possède une VISA ou une American
Express". On applique la formule P ( A ∪ B) = P ( A ) + P (B) − P ( A ∩ B).
Posons
P (Visa ou Aexpress) = P (Visa) + P (Aexpress) − P (Visa et Aexpress) = 0.61 + 0.24 − 0.11 = 0.74
iii) P (B c ∩ C c ) = probabilité de l’événement "ne porte pas de bague et ne porte pas de collier (ni bague, ni
collier) = 0.60.
a) On applique la loi de Morgan à l’événement P (B c ∩ C c ), ce qui donne P (B c ∩ C c ) = P (B ∪ C ) c = 0.6 donc
P (B ∪ C ) = 1 − P (B ∪ C ) c = 1 − 0.6 = 0.4
#
b) P (B ∪ C ) = P (B) + P (C ) − P (B ∩ C ) −→ P (B ∩ C ) = P (B) + P (C ) − P (B ∪ C ) = 0.2 + 0.3 − 0.4 = 0.1
P ( A ∩ F ) = 0.06 ;
P (E ∩ F ) = 0.12 ;
P ( A ∩ E ∩ F ) = 0.02 ;
a) L’événement "suivre exactement 1 cours de langue" se traduit par l’expression P ( A ∪ E ∪ F ) qui vaut :
P ( A ∪ E ∪ F ) = P ( A ) + P (E ) + P (F ) − P ( A ∩ E ) − P ( A ∩ F ) − P (E ∩ F ) + P ( A ∩ E ∩ F )
P ( A ∪ E ∪ F ) = 0.16 + 0.26 + 0.28 − 0.06 − 0.04 − 0.12 + 0.02 = 0.32
b) La probabilité de "ne suivre aucun cours" est l’événement complémentaire d’en suivre "exactement 1 ou
exactement 2 ou exactement 3" :
i) Suivre exactement 1 cours est égal P ( A ∪ E ∪ F ) = 0.32
ii) Suivre exactement 2 cours donnés est égal à la probabilité de suivre l’un et l’autre, moins, la
probabilité d’en suivre 3. Cela se traduit par
P ( A ∩ E ) − P ( A ∩ E ∩ F ) + P ( A ∩ F ) − P ( A ∩ E ∩ F ) + P (E ∩ F ) − P ( A ∩ E ∩ F )
0.04 − 0.02 + 0.06 − 0.02 + 0.12 − 0.02 = 0.16
iii) La probabilité de suivre les 3 cours nous est donnée et vaut P ( A ∩ E ∩ F ) = 0.02
La somme de i), ii) et iii) vaut 0.50, donc l’événement complémentaire également (1-0.50=0.50).
c) "Au moins un des deux suit un cours" est l’événement µ complémentaire
¶ de "aucun ne suit un cours". Le
100
nombre total de possibilités de tirer 2 élèves est et le nombre de possibilités de tirer 2 élèves
2
µ ¶
50
ne suivant aucun cours est , la probabilité de l’événement complémentaire est :
2
µ ¶
50
2 49
¶=
198
µ
100
2
49 149
la probabilité de l’événement cherché est 1 − 198 = 198 = 0.7525.
1 9 1 9 8 1 3
+ × + × × =
10 10 9 10 9 8 10
On peut également calculer la probabilité de l’événement complémentaire qui est "ne pas ouvrir lors
des 3 premières tentatives" et soustraire cette probabilité à 1.
9 8 7 7 3
1− × × = 1− =
10 9 8 10 10
Corrigé exercice 2.2.18 Il faut placer les tours de manière à ce qu’aucune ne puisse prendre une autre,
c’est-à-dire que l’on ne peut pas trouver deux tours qui partagent une même ligne ou une même colonne.
On peut voir sur le dessin ci-dessous comment procéder. On peut placer la première tour de 64 manières
différentes, une fois placée, celle-ci interdit la ligne et la colonne où elle se trouve, c’est-à-dire 15 cases. Il
reste alors 49 possibilités pour mettre la seconde, qui à son tour condamne 13 cases. Il reste alors 36 cases
de libres pour la quatrième... et ainsi de suite. En étudiant de plus près la série obtenue (64 × 49 × 36 × 25....),
on se rend compte que l’on peut la traduire par l’expression :
8
i2
Y
i =1
On peut mettre huit tours de 64 × 63 × 62 × 61 × 60 × 59 × 58 = manières possible. La probabilité recherchée
est donc : Q8 2
i =1 i 1.6 × 109
= = 0.00051
64 × 63 × 62 × 61 × 60 × 59 × 58 3.12 × 1012
Tirage avec remise : Le nombre total des possibilités de tirer 3 boules est dans ce cas de 19 × 19 × 19 =
6859.
a) Dans un tirage avec remises on aura 5 × 5 × 5 = 125 manières de tirer 3 rouges, 6 × 6 × 6 = 216 manières
de tirer 3 bleues et 8 × 8 × 8 = 512 manières de tirer 3 vertes. Le nombre total de possibilités est
19 × 19 × 19 = 6859. La probabilité de tirer 3 boules de la même couleur dans un tirage avec remise
est :
125 + 216 + 512 853
= = 0.124362
19 × 19 × 19 6859
b) Ici on s’intéresse à la somme des probabilités de tirer les suites ordonnées de boules : RBV , RV B, BRV , BV R, V BR, V R
Chacune de ces suites de couleurs peut apparaitre avec la même probabilité (on remet les boules
5 6 8
après tirage). La probabilité, disons, d’obtenir, la suite RBV est 19 × 19 × 19 , il suffit de multiplier
par 6, qui est le nombre de permutations possibles, pour obtenir le résultat recherché :
5 × 6 × 8 1440
6× = = 0.209943
193 6859
b) La probabilité d’avoir deux boules de la même couleur lors d’un tirage avec remise est :
n2 + m2
( n + m )2
n( n − 1) + m( m − 1) n2 + m2
<
( n + m)( n + m − 1) ( n + m)2
Corrigé exercice 2.2.22 Après le marquage, la forêt compte 5 cerfs marqués et 15 cerfs non marqués.
La probabilité cherchée est donc µ ¶µ ¶
5 15
2 2 70
= = 0.2167182
323
µ ¶
20
4
Il faut faire attention en utilisant les méthodes intuitives dans ce genre de problème, une faute que l’on
commet souvent est la suivante. Calculons la probabilité de choisir dans l’ordre deux cerfs marqués puis
deux cerfs non marqués, la probabilité est :
5 4 15 14 35
× × × =
20 19 18 17 969
4!
maintenant, vu que l’ordre ne nous intéresse pas, il s’agit de multiplier ce nombre par 2!×2! et non pas par
4!, comme on serait tenté de le faire.
35 4! 70
× =
969 2!2! 323
¶ µ
52
Corrigé exercice 2.2.23 Le nombre total de mains de 13 cartes dans un jeu de 52 est = 6350 0130 5590 600.
13
On s’intéresse à la possibilité de n’obtenir que des mains avec des cartes inférieures à dix. Si on enlève
toutes les cartes du jeu qui sont égales ou supérieures à dix il en reste 52 − (4 × 5) = 32. La probabilité
recherchée est µ ¶
32
13 50 394
¶= 0 = 0.000547033
9 8600 459
µ
52
13
Corrigé exercice 2.2.24 Les cinq personnes peuvent chacune choisir un hôtel don il y a 5 × 5 × 5 = 125
possibilités. La première personne peut choisir parmi 5 hôtels, la deuxième parmi 4 et la troisième parmi
3. La probabilité cherchée est
5×4×3
= 0.48
5×5×5
On a ici un problème d’arrangements et non pas de combinaisons, en fait on s’intéresse à l’ordre dans lequel
chaque personne peut choisir son hôtel, les hôtels et les personnes doivent être discernés.
7!×2!
P ( c1) = P ( c2) = P ( c3) = P ( c4) = 8!
6!×22
P ( c1 ∩ c2) = P ( c1 ∩ c3) = P ( c1 ∩ c4) = P ( c2 ∩ c3) = P ( c2 ∩ c4) = P ( c3 ∩ c4) = 8!
5!×23
P ( c1 ∩ c2 ∩ c3) = P ( c1 ∩ c2 ∩ c4) = P ( c2 ∩ c3 ∩ c4) = P ( c1 ∩ c3 ∩ c4) = 8!
4!×24
P ( c1 ∩ c2 ∩ c3 ∩ c4) = 8!
Finalement :
7! × 2! 6! × 22 5! × 23 4! × 24 23
P ( c1 ∪ c2 ∪ c3 ∪ c4) = 4 × −6× +4× − =
8! 8! 8! 8! 35
23 12
Il faut encore prendre la probabilité complémentaire qui est 1 − 35 = 35
µ ¶
45
Corrigé exercice 2.2.26 (Année 2011) Le nombre de combinaisons possibles de 6 numéros est =
6
0 0
8 145 060.
Autrement dit "6 numéros gagnants et aucun autre", la probabilité de gagner est 1/80 1450 060 =
1.23 ∗ 10−7 .
5 bons numéros. Le nombre de possibilités est
µ ¶µ ¶
6 39
= 234
5 1
c’est à dire 5 numéros gagnants parmi 6 et un numéro parmi les 39 restants, la probabilité est
234/80 1450 060 = 0.000028729
4 bons numéros. Le nombre de possibilités est
µ ¶µ ¶
6 39
= 110 115
4 2
Lorsque l’on tient compte du numéro complémentaire (C ) les probabilités changent un peu du fait que
les numéros non gagnants sont à choisir parmi 38 et non 39 numéros, comme vu ci-dessus.
6 38 1
à !à !à !
6 0 0 1
0) P (6 bons numéros ) = = = 1.22774 × 10−7
45 80 1450 060
à !
6
6 38 1
à !à !à !
5 0 1 6
1) P (5 bons numéros + C ) = = = 7.36643 × 10−7
45 80 1450 060
à !
6
6 38 1
à !à !à !
5 1 0 228
2) P (5 bons numéros ) = = = 0.0000279924
45 80 1450 060
à !
6
6 38 1
à !à !à !
4 1 1 570
3) P (4 bons numéros + C ) = = = 0.0000699811
45 80 1450 060
à !
6
6 38 1
à !à !à !
4 2 0 100 545
3) P (4 bons numéros ) = = = 0.00129465
45 80 1450 060
à !
6
6 38 1
à !à !à !
3 3 0 1680 720
4) P (3 bons numéros ) = = = 0.0207144
45 80 1450 060
à !
Maintenant calculons le nombre de fois qu’il faut jouer pour être raisonnablement sûr de gagner au
moins 4 francs (faire "au moins un 3"). Fixons notre "raisonnablement sûr" à 99,5%. "Avoir au moins 3 bons
numéros" est l’événement complémentaire de ne "rien gagner du tout". En additionnant les probabilités
d’avoir 3, 4, 4+, 5, 5+, 6 bons numéros on obtient 0.0221070, donc la probabilité de ne rien gagner est
1 − 0.0221070 = 0.977893.
#
1 − 0.977893n = 0.995 −→ n = 234
Il faut jouer 234 fois (plus de deux ans) pour être sûr à 99,5% de gagner quelque chose.
Si on fait le même calcul mais uniquement pour le gros lot on arrive à 43’155’100 jeux, c’est-à-dire qu’il
faut jouer pendant 407’000 ans ! ! ! Chaque grille coûte 3.- donc il faut investir 127 millions de francs pour
être sûr à 99,5% d’en gagner... moins de 50.
Sans commentaires !
Corrigé exercice 2.2.29 Diagramme : B= "le gorille a les yeux bleus", NB = "le gorille n’a pas les yeux
bleus".
F IGURE 7 – Exercice
1 7 11
a) La probabilité qu’un gorille ait les yeux bleus est P (B) = 10 + 40 = 40 = 0.275
b) La probabilité que le gorille soit "gaucher si il a les yeux bleus" est le rapport entre la probabilité d’être"
gaucher et avoir les yeux bleus" et la probabilité "avoir les yeux bleus", calculée en a), P (G |B) =
1
10
1 7
= 0.3636
10 + 40
c) La probabilité d’avoir "au moins un gorille aux yeux bleus" est la probabilité complémentaire de "aucun
gorille n’a les yeux bleus", dont la probabilité est 1 − 0.275 = 0.725. La probabilité qu’aucun des six
gorilles n’ait les yeux bleus est 0.7256 = 0.1452 donc la probabilité qu’au moins 1 ait les yeux bleus
est 1 − 0.1452 = 0.8548.
P (B ) = P (B ∩ G ) + P (B ∩ G c ) = P (B ∩ G ) + P (B ∩ D )
En utilisant la formule des probabilités conditionnelles aux deux membres de droite on obtient :
1 3 1 7 11
P (B) = P (B|G )P (G ) + P (B|D )P (D ) = × + × =
3 10 4 10 40
P (G ∩B)
point b) Il faut trouver P (G |B). On sait que P (G |B) = P (B ) (faisons comme si l’on ne connaissait pas
encore P (B))
1 3
P (G ∩ B) P (B|G )P (G ) P (B|G )P (G ) 3 × 10
P (G |B) = = = = 1 3 1 7
= 0.3636
P (B ) P (B ) P (B|G )P (G ) + P (B|D )P (D ) ×
3 10 + 4 × 10
a) P (a) = 0.50
b) Ici on s’intéresse à la probabilité de l’événement "cheveux bruns si yeux marrons", c’est une probabilité
P (CB ∩ Y M ) 0.15 3
conditionnelle donnée par P (CB|Y M ) = = 0.25 = 5 = 0.60
P (Y M )
b) On recherche P (P h| Ma)
P ( Ma ∩ P h) 0.10 2
P (P h| Ma) = = = = 0.667
P ( Ma) 0.15 3
d’autre part µ ¶
x
2
P (2 insuffisants) = µ ¶
T
2
P (2 insuffisants) 1
mais on sait on sait également que = 6 donc on pose le système
P (1 insuffisant)
T = 5x
x!
( x − 2)!2! #
−→ x = 5 et T = 25
T!
(T − 2)!2! 1
=
1 6
5
b) Le droit de tirer plusieurs fois le même élève veut dire tirage avec remise, donc les probabilités des
événements sont constantes lors des trois tirages. Au moins "un élève insuffisant" est l’événement
complémentaire de "tous les élèves suffisants". La probabilité de tirer un élève ayant une note suffi-
sante est 2525− x où x est le nombre d’élèves ayant une note suffisante. La probabilité de tirer 3 fois de
x 3
suite un bon élève est ( 25 ) et est égale à 0, 216 il nous faut donc résoudre
³ x ´3
#
= 0.216 −→ x = 15
25
15 étant le nombre d’élèves ayant une note suffisante, le résultat cherché est 10.
b) Qu’il fasse beau dans 3 jours correspond une addition des probabilités :
Du diagramme on tire que la probabilité d’avoir deux boules de la même couleur est la somme des
probabilités suivantes :
3
P (jaune ∩ A ) 8 × 13 3
P (jaune | A ) = = 1
=
P ( A) 8
3
3. P (jaune | ( A ∩ j )) est la probabilité de tirer une boule jaune sachant que l’on a déjà choisi la boîte A et
tiré une première boule jaune.
1
P ( A ∩ jaune ∩ jaune) 3 × 38 × 27 2
P (jaune | ( A ∩ jaune)) = = 3
=
P (jaune ∩ A ) 7
24
une femme, si la cure de désintoxication est un succès (P (F |S )), est de 0.6 (60%).
a) On demande P ( H ) ?
P (F ∩ S ) 0.48 × x
P (F |S ) = 0.6 = = (probabilités conditionnelles)
P (S ) P (S )
On conditionne P (S ) à l’aide de la formule de Bayes, (on a posé, x = P (F )) :
P (S ) = P (S |F )P (F ) + P (S | H )P ( H ) = 0.48 × x + 0.37 × (1 − x)
En substituant on obtient :
0.48 × x #
0. 6 = −→ x = P (F ) = 0.536
0.48 × x + 0.37 × (1 − x)
d’où P ( H ) = 0.464.
b) on demande ici P (S )
P ( H ∩ D ) P (D | H )P ( H ) 0.05 × 0.48
P ( H |D ) = = = = 0.949
P (D ) P (D ) 0.0253
c) on demande
i) P ( g| H )10 = 1.048 × 10−14
ii) Qu’au moins un des dix garçons mesure 1.80m ou plus est l’événement complémentaire de "au-
cun des 10 garçons ne mesure 1.80m ou plus.
#
P ( normal | H ) = 1 − P ( g| H ) = 0.96 −→ 1 − P ( normal | H )10 = 0.3351
iii) µ ¶
10
P ( g = 2) = P ( g| H )2 × P ( normal | H )8 = 0.05194
2
Corrigé exercice 2.2.38 Le nombre total de possibilités est 36, on doit enlever 6 tirages montrant deux
faces identiques, il reste donc 30 combinaisons vérifiant l’événement "les deux résultats sont différents".
"Au moins un d’entre eux montre six" (dans les trentes restants) est constitué des couples (1; 6), (2; 6), (3; 6), (4; 6), (5; 6), (6; 1
donc 10 occurrences. La probabilité recherchée est par conséquent 10 30 = 0.33.
Corrigé exercice 2.2.40 Dans une famille de deux enfants on a les possibilités suivantes : (FF)(FG)(GF)(GG).
Le roi appartenant à l’une des 3 dernières possibilités, parmi lesquels 2 comptent une fille, la probabilité
est de 23 .
Corrigé exercice 2.2.41 La probabilité d’avoir trois piques est donnée par la règle de multiplication :
13 12 11 11
P ( p 1 ∩ p 2 ∩ p 3 ) = P ( p 1 ) × P ( p 2 | p 1 ) × P ( p 3 |( p 1 ∩ p 2 ) = × × =
52 51 50 850
Ensuite, on aurait tendance à penser que la probabilité de l’événement : «la première est un pique sachant
que les deux dernières en sont» est la même chose que, «la troisième est un pique sachant que les deux
11
premières en sont», la probabilité cherchée devrait être de 50 . Mais il reste à le prouver.
On sait que l’intersection d’ensemble est une opération commutative, donc les deux équations suivantes
sont identiques :
P ( p 1 ∩ p 2 ∩ p 3 ) = P ( p 1 ) × P ( p 2 | p 1 ) × P ( p 3 |( p 1 ∩ p 2 )
P ( p 3 ∩ p 2 ∩ p 1 ) = P ( p 3 ) × P ( p 2 | p 3 ) × P ( p 1 |( p 3 ∩ p 2 )
Ce que l’on cherche est la valeur de P ( p 1 |( p 3 ∩ p 2 )), donc
P ( p3 ∩ p2 ∩ p1 )
P ( p 1 |( p 3 ∩ p 2 )) =
P ( p2 ∩ p3 )
En appliquant les lois de l’algèbre des ensembles on peut effectuer la transformation suivante :
P ( p 2 ∩ p 3 ) = P ( p 2 ∩ p 3 ∩ p 1 ) + P ( p 2 ∩ p 3 ∩ p 1c )
Finalement :
P ( p3 ∩ p2 ∩ p1 )
P ( p 1 |( p 3 ∩ p 2 )) =
P ( p2 ∩ p3 )
P ( p3 ∩ p2 ∩ p1 )
=
P ( p 2 ∩ p 3 ∩ p 1 ) + P ( p 2 ∩ p 3 ∩ p 1c )
13
52 × 12 11
51 × 50 11
= 13 12 11 13 12 39
=
× × + × × 50
52 51 50 52 51 50
Corrigé exercice 2.2.43 Il y a deux manières de résoudre ce problème, par un diagramme (figure 14) et
algébriquement :
On connait :
P (F ) = 0.32 "la femme enceinte est une fumeuse"
P (F c ) = 0.68 "la femme enceinte est une non-fumeuse"
On peut tirer du diagramme que la probabilité d’être une fumeuse si la grossesse est ectoplasmique
0.64 p
P (F |E ) est de 0.64 p+0.68 p = 0.4848.
P (E ) = P (E |F )P (F ) + P (E |F c )P (F c )
b)
P (chien|chat) 0.0792
P (chien|chat) = = = 0.2640 = 26.4%
P (chat) 0.30
1 b 1 10 − b n= b 1 1 1 1 1
× + × −→ × + × =
2 b + n 2 20 − ( b + n) 2 2 2 2 2
D’autre part si chaque urne contient exactement 10 boules, c’est-à-dire que n + b = 10 dans la première
urne alors
1 b 1 10 − b n+ b=10 1 b 1 10 − b 1
P (B ) = × + × −→ × + × =
2 b + n 2 20 − ( b + n) 2 10 2 10 2
Pour obtenir un résultat plus favorable pour P (B), on remarquera que chaque urne a la même probabilité
d’être choisie. Admettons ensuite que l’une des deux urnes ne contienne qu’une boule blanche, si on choisit
cette urne, la probabilité de choisir une boule blanche est de 1, donc P(B) aura déjà une valeur de 12 , si l’on
met les 9 boules blanches restantes avec les 10 boules noires dans l’autre urne, la probabilité de tirer une
9
boule blanche vaudra 21 × 19 = 0.2368. Finalement la probabilité totale de tirer une première boule blanche
après avoir choisi une urne sera de 0.5 + 0.2368 = 0.7368
La probabilité que la boule tirée soit noire est la somme des probabilités du "cas 2" plus le "cas 4",
c’est-à-dire P (B1 ∩ nb) + P (B2 ∩ nb) = 14 + 31 = 12
7
= 0.5833.
Ensuite on s’intéresse à l’événement : "si la boule tirée est blanche, quelle est la probabilité qu’elle vienne
de la première boîte" ? Intuitivement, il faut faire le rapport des probabilités, "la boule est blanche et vient
de la première boîte" par, "la boule est blanche". La "boule est blanche" est la somme des probabilités
1
P (B 1 ∩ b )
P ( b) = P ( b|B1 )P (B1 ) + P ( b|B2 )P (B2 ) = 14 + 61 = 5
12 . Le rapport est donc : P ( b) = 4
5 = 3
5 = 0.60.
12
P ( A ∩ r ) P ( r | A )P ( A )
P ( A |r) = =
P (r) P (r)
P ( r | A )P ( A ) P ( r | A )P ( A ) 0.02 × 0.5
P ( A |r) = = = = 0.3448
P (r) P ( r | A ) P ( A ) + P ( r |B ) P (B ) + P ( r |C ) P (C ) 0.029
Il s’agit de trouver le nombre de filles ( x) de deuxième année (2 A ), tel que l’égalité suivante soit vérifiée :
P (G ∩ 1 A ) = P (G ) × P (1 A ) (1)
On commence par calculer P (G ∩ 1 A ),
4 10 4
P (G ∩ 1 A ) = P (G |1 A )P (1 A ) = × =
10 16 + x 16 + x
et on résout,
4 10 10 #
= × −→ x=9
16 + x 16 + x 16 + x
On peut vérifier ensuite l’indépendance des événements.
P ( rH ∩ nH ∩ nH ∩ nH )
P ( rH | nH ∩ nH ∩ nH ) =
P ( nH ∩ nH ∩ nH )
P ( rH ∩ nH ∩ nH ∩ nH )
=
P ( nH ∩ nH ∩ nH ∩ rH ) + P ( nH ∩ nH ∩ nH ∩ rH c )
P ( rH ∩ nH ∩ nH ∩ nH )
=
P ( nH ∩ nH ∩ nH | rH )P ( rH ) + P ( nH ∩ nH ∩ nH | rH c )P ( rH c )
1 1 1 1
2×2×2×2 1
= 1 1 1 1 1
=
9
2 × 2 × 2 × 2 +1×1×1× 2
1
P (G ∩ G ∩ G ∩ G ∩ G ∩ G ) = P (G ) × P (G ) × P (G ) × P (G ) × P (G ) × P (G ) =
32
1
P (F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F ) = P (F ) × P (F ) × P (F ) × P (F ) × P (F ) × P (F ) =
32
1
Comme les deux événements nous conviennent, la probabilité recherchée est 16 .
1
b) Il n’y a que P (G ∩ G ∩ G ∩ F ∩ F ) = 32 qui convienne.
¶ µ
5
c) Ici, les possibilités qui conviennent sont plus nombreuses car les 3 garçons peuvent naître de = 10
3
1 5
manières différentes, par conséquent le résultat sera : 10 × 32 = 16 . On notera que le résultat est le
µ ¶ µ ¶
5 5
même si on cherche la probabilité qu’il y ait exactement deux filles car = .
2 3
d) Ici, c’est plus simple de raisonner en termes de combinaisons, on a déjà "fixé" deux garçons comme
étant les aînés. Il reste à pourvoir les trois dernières places. Il y a 23 = 8 manières de considérer les
8
3 derniers enfants, donc la probabilité recherchée est 32 = 41 .
e) "Au moins une fille" est l’événement complémentaire de "pas de fille du tout" ou, autrement dit, "que
1 31
des garçons", donc 1 − 32 = 32 .
P ( A ∩B ) P ( A)
a) P ( A |B) = P (B ) = P (B ) ;
c
b) P ( A |B ) = 0 ;
P ( A ∩B ) P ( A)
c) P (B| A ) = P ( A) = P ( A) =1;
Corrigé exercice 2.2.52 Il n’est pas toujours nécessaire de faire un diagramme, dans les cas simples il
suffit de bien poser les données et la résolution se fait de manière très rapide, posons : A="le voisin arrose
la plante" ; nA="le voisin oublie d’arroser la plante" ; †= "la plante meurt" ; v= "la plante survit".
P ( A ) = 0.90 ;
P (†| A ) = 0.15 ;
P (†| nA ) = 0.80 ;
P ( nA ) = 0.10 ;
P (v| A ) = 0.85 ;
P (v| nA ) = 0.20.
a) La probabilité que la plante soit vivante au retour est P (v), que l’on trouve en conditionnant P (v) à
l’aide des événements complémentaires A et nA .
b) On cherche P ( nA |†).
Corrigé exercice 2.2.53 On sait que P ( A |B) = 1, en réécrivant de manière différente on obtient que :
P ( A ∩ B)
P ( A |B ) = =1 ⇒ P ( A ∩ B ) = P (B )
P (B )
Ensuite, il faut prouver que dans ces conditions P (B c | A c ) = 1. On réécrit en utilisant la loi de Morgan,
P (B c ∩ A c ) P ((B ∪ A ) c )
P (B c | A c ) = =
P(Ac) P(Ac)
d’où l’on tire finalement, en substituant la dernière expression dans celle du dessus,
P(Ac)
P (B c | A c ) = =1
P(Ac)
Pourquoi y a-t-il deux valeurs ? Essayez de comprendre le graphe ci-dessous. (figure 19)
Corrigé exercice 2.2.55 Soit : p="pile" ; f ="face" ; n="pièce normale" et n c =pièce truquée.
1
P ( p | n) = 2 ;
c
P ( p| n ) = 1 ;
1
P ( f | n) = 2 ;
c
P ( f | n ) = 0.
a) Intuitivement, il y a une chance sur trois que le "pile" obtenu vienne de la pièce normale. Ce que l’on
peut prouver de la manière suivante :
On cherche la probabilité conditionnelle P ( n| p) : ("pièce normale sachant que pile est sorti").
1 1
P ( n ∩ p ) P ( p | n) P ( n) P ( p | n) P ( n) 2×2 1
P ( n| p ) = = = = =
P ( p) P ( p) P ( p | n) P ( n) + P ( p | n c ) P ( n c ) 1 1 1 3
2 × 2 +1× 2
b) Le fait de répéter l’expérience une nouvelle fois ne change en rien la probabilité de l’événement P ( n| p),
on peut donc sans autre calculer la probabilité qui nous intéresse en posant P ( n|2 p) = P ( n| p) ×
P ( n| p) = 91 .
¶ µ
10
a) Le nombre de possibilités de tirer deux boules rouges est = 45 et le nombre total de possibilités
2
µ ¶
10
de tirer 2 boules parmi les 14 que contient la boîte est = 91. La probabilité recherchée vaut
2
µ ¶
10
2 45
P (2 r ) = µ ¶= = 0.4945
14 91
2
10 4
b) Ici l’ordre importe. Il y a une probabilité de 14 de tirer une rouge puis une probabilité de 13 de tirer une
10 4 20
bleue. En appliquant le principe fondamental de dénombrement on a 14 × 13 = 91 = 0.2197.
c) µ ¶µ ¶
10 4
1 1 40
= = 0.4395
91
µ ¶
14
2
La probabilité de tirer deux boules de couleurs différentes parmi 10 boules rouges et (4+x) boules bleues
est donnée par µ ¶µ ¶
10 4+ x
1 1 10(4 + x) 20( x + 4)
= (14+ x)(13+ x) = 2
x + 27 x + 182
µ ¶
14 + x 2!
2
Nous obtenons la fonction
20( x + 4)
f : x 7→
x2 + 27 x + 182
dont le graphe se trouve à la figure 20.
On voit que le maximum est entre cinq et six. Pourquoi n’est-ce pas un résultat entier ?
(On pourrait également chercher f 0 ( x) et égaler à zéro, on obtiendrait la valeur exacte qui est x = 5.48).
a) C’est la somme des possibilités de tirer 2 blanches et 2 noires divisée par le nombre total de possibilités
de tirer 2 boules de la boîte. µ ¶ µ ¶
7 9
+
2 2 19
P= = = 0.475
40
µ ¶
16
2
µ ¶ µ ¶
7 9
b) Le nombre total de possibilités de tirer des boules de même couleur est + = 57. Le nombre
2 2
µ ¶
7
de possibilités de tirer deux blanches est = 21 donc, le nombre de cas favorables est 21 et le
2
21
nombre de cas possibles est 57, d’où le résultat 57 = 0.3684.
c) "Avoir déjà tiré deux boules blanches" est un fait acquis, après ça il reste 5 boules blanches sur 14 au
5
total dans la boîte, donc la probabilité cherchée est 14 .
d) "Avoir au moins une boule noire" (donc, en avoir une, deux ou trois) est l’événement complémentaire de
n’ "avoir que des boules blanches", dont la probabilité vaut :
µ ¶
7
3 35
¶= = 0.0962
364
µ
14
3
i) Il y a à présent x boules blanches et x + 2 boules noires dans la boîte. La probabilité de tirer deux boules
de la même couleur, de cette boîte, est donnée par :
µ ¶ µ ¶
x x+2
+
2 2 x( x − 1) + ( x + 2)( x + 1) x2 + x + 1
p ( x) = = = 2
(2 x + 2)(2 x + 1) 2x + 3x + 1
µ ¶
2x + 2
2
x2 − 2 x − 2 #
p 0 ( x) = =0 −→ x = 2.73205
( x + 1)2 (2 x + 1)2
Ce qui donne 2(2.73) + 2 = 7.46 boules . On mettra donc 3 boules blanches et 5 boules noires dans la
boîte.
Corrigé exercice 2.2.59 On pose les événements, lC ="lune est croissante", lD ="lune est décroissante",
p="le pêcheur attrape du poisson" et p p="le pêcheur n’attrape pas de poisson".
Les probabilités associées à ces événements sont P ( lC ) = 12 , P ( lD ) = 21 , P ( p| lC ) = 35 et P ( p p| lD ) = 31 .
a) On cherche P(p), que l’on conditionne avec les événements complémentaires lC et lD :
P ( p) = P ( p| lC )P ( lC ) + P ( p| lD )P ( lD ) = P ( p| lC )P ( lC ) + (1 − P ( p p| lD )P ( lD ) =
3 1 1 1 19
= × + (1 − ) × = = 0.6363
5 2 3 2 30
b) On cherche P ( lC | p p) :
2 1
P ( p p| lC )P ( lC ) P ( p p| lC )P ( lC ) 5×2 6
P ( lC | p p) = = = = = 0.545454
P ( p p) 1 − P ( p) 1 − 0.6333 11
a) Autre méthode plus simple : Il s’agit de choisir 3 animaux parmi 10 (15-5 souris blanches) donc
10
à !
3 120
P ( A) = Ã ! = 455 = 0.2637.
15
3
b) C’est la somme des événements "un hamster et deux autres rongeurs" plus "deux hamsters et un autre
rongeur" plus "trois hamsters". Les "autres" sont choisis parmi 5 souris blanches + 7 souris grises
(12 "autres"). µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶
3 12 3 12 3 12
+ +
1 2 2 1 3 0 47
P (B ) = = = 0.5164
91
µ ¶
15
3
c) µ ¶ µ ¶ µ ¶
5 3 7
× ×
1 1 1 3
P (C ) = = = 0.2307
13
µ ¶
15
3
d) Le diagramme de la figure 21 est la partie centrale du diagramme de toute l’expérience. C’est la par-
tie qui nous intéresse, c’est-à-dire celle qui commence par la sortie d’un hamster. Le calcul de la
probabilité P (C ) est très facile sur un tel diagramme
3 5 4
P ( h ∩ sb ∩ sb) 15 × 14 × 13 10
P (C ) = = 3
= = 0.1099
P ( h) 91
15
Corrigé exercice 2.2.61 Les indices 1 et 2 , précisent l’origine du tirage, c’est-à-dire de l’urne u1 ou u2.
a) On cherche la somme des probabilités suivantes P ( r 1 ∩ j 2 ) + P (v1 ∩ j 2 ) + P ( j 1 ∩ j 2 ).
En appliquant la formule des probabilités conditionnelles :
3 1 3 1 2 1 19
P ( j 2 | r 1 ) P ( r 1 ) + P ( j 2 | v1 ) P ( v1 ) + P ( j 2 | j 1 ) P ( j 1 ) = × + × + × = = 0.3167
10 2 10 3 5 6 60
On peut également résoudre l’exercice facilement en se référent au schéma simplifié de la figure 22.
9 1
10 × 10 2
= 9 1 1 9
= = 0.6667
× + × 3
10 10 20 10
Le test n’est donc pas concluant du tout. Cela vient du fait que l’apparente «petite erreur» de 5% du
test, se répercute sur 90% des gens sains.
P ( nS ∩ J ) P ( J | nS )P ( nS )
P ( nS | J ) = =
P(J) P ( J |S )P (S ) + P ( J | nS )P ( nS )
ce qui donne
1 2
5×3 2
P ( nS | J ) = 1 1 2
= = 0.2857
1× 7
3+5×3
Corrigé exercice 2.2.65 Il y a 8 verres en bon état donc il faut choisir 3 verres parmi ces huit, ce qui
donne le rapport : µ ¶
8
3 14
¶= = 0.2545
55
µ
12
3
On peut également résoudre ce problème de la manière suivante : définissons les événements a 1 , a 2 et a 3
de la manière suivante :
a 1 = "le premier verre est en bon état" ;
µ ¶
14
b) Le nombre total de manières de tirer 4 personnes d’un groupe de 14 est = 1001. Le nombre de
4
µ ¶
8
possibilités d’obtenir deux hommes parmi 8 est = 28 et pour les femmes le même raisonnement
2
µ ¶
6
nous donne = 15 possibilités. La probabilité recherchée sera donc :
2
µ ¶µ ¶
8 6
2 2 60
= = 0.4195
143
µ ¶
14
4
De manière plus intuitive on peut tirer deux hommes puis deux femmes, mais ce faisant on crée un
ordre, deux hommes puis deux femmes. Pour corriger cette erreur, il suffit de multiplier le résultat
par 2!4!
×2! = 6, qui est le nombre de configurations possibles que l’on obtient avec deux hommes et
deux femmes.
8 7 6 5 60
× × × ×6 = = 0.4195
14 13 12 11 143
c) On applique la formule des probabilités conditionnelles après avoir défini les événements suivants :
H = "Michel arrive à l’heure" ;
T = "Michel doit prendre le train" ;
Avec les probabilités suivantes : (Voir également figure 23)
4
P (T ) = 5 "Michel attrape le train" ;
c 1
P (T ) = 5 "Michel rate le train" ;
P ( H |T ) = 1 "Michel arrive à l’heure sachant qu’il prend le train" ;
c 3
P ( H |T ) = 5 "Michel est à l’heure sachant qu’il a raté le train" ;
c c 2
P ( H |T ) = 5 "Michel arrive en retard sachant qu’il a raté son train".
P (T c ∩ H ) P ( H |T c )P (T c )
P (T c | H ) = = =
P (H ) P ( H |T )P (T ) + P ( H |T c )P (T c )
3
5 × 15 3
= 1 4 3 1
= = 0.1304
× + × 23
1 5 5 5
Corrigé exercice 2.2.69 On pose Ee = "éléphant endormi" et on travail en décamètres pour simplifier.
a) On sait que :
1
P (< 1) = 5 "probabilité que l’éléphant approche à moins de 1dm"
3
P (< 2) = 5 "probabilité que l’éléphant approche à moins de 2dm"
9
P (< 3) = 10 "probabilité que l’éléphant approche à moins de 3dm"
7
P (Ee| d < 1) = 10 "probabilité d’endormir la bête sachant que d<1dm"
1
P (Ee|1 < d < 2) = 2 "probabilité d’endormir la bête sachant que 1<d<2dm"
3
P (Ee|2 < d < 3) = 10 "probabilité d’endormir la bête sachant que 2<d<3dm"
P (Ee| d < 3) = 0 "probabilité d’endormir la bête sachant que d>3dm"
On cherche P (Ee). On va conditionner cette événement par rapport aux probabilités d’approche. Il
faut cependant déterminer avant tout quels sont les probabilités d’approche P ( d < 1), P (1 < d < 2)
et P (2 < d < 3).
On a le système :
9
P (< 1)+ P (1 < d < 2)+ P (2 < d < 3) = P (< 3) =
10
3
P (< 1)+ P (1 < d < 2)+ 0 = P (< 2) =
5
1
P (< 1)+ 0+ 0 = P (< 1) =
5
d’où :
1
P (< 1) = 5
2
P (1 < d < 2) = 5
3
P (2 < d < 3) = 10
Finalement :
P (Ee) = P (Ee| d < 1)P (< 1) + P (Ee|1 < d < 2)P (1 < d < 2) + P (Ee|2 < d < 3)P (2 < d < 3)
7 1 1 2 3 3 43
P (Ee) =
× + × + × = = 0.43
10 5 2 5 10 10 100
La probabilité d’endormir un éléphant qu’il rencontre est P (Ee) = 0.43.
b)i) La probabilité d’endormir deux éléphants sur les quatre qu’il rencontre µ peut
¶ être calculée de plusieurs
n
façons. Choisissons la méthode de la variable binomiale P ( X = i ) = p i (1 − p)n− i avec n = 4, i = 2
i
et p = 0.43. µ ¶
4
P (Ee = 2) = (0.43)2 (1 − 0.43)(4−2) = 0.3604
2
b)ii) "Endormir au moins un éléphant est l’événement complémentaire de "n’endormir aucun éléphant".
On peut l’écrire :
P (Ee = 1) = 1 − (P (Ee = 0))4
ce qui donne P (Ee = 1) = 1 − (1 − 0.43)4 = 0.8944.
b) Le nombre d’événements possibles en lançant deux dés est de 36 dont 35 cas défavorables qui nous
intéressent. Si on lance 24 fois le dé, 4 fois plus qu’avant puisqu’il y a 4 fois plus de réalisations
possibles, on aura :
µ ¶24
35
P (au moins une fois un double six) = 1 − = 0.4914
36
Si on s’intéresse à la probabilité d’avoir "au moins une fois une tierce de six" en lançant 144 fois trois
dés on aura :
215 144 671
µ ¶
P (avoir au moins une fois un triple six) = 1 − = = 0.4873
216 1296
Si on calcule pour n dés et que l’on veut connaître la probabilité d’avoir "au moins une fois que des
six en lançant 23 × 6n fois n dés", on obtient :
¶ 2 ×6n
6n − 1
µ
3
P ( n) = 1 −
6n
En calculant la limite pour n tendant vers l’infini on obtient :
" ¶2 n# ¶ ¶2
6 − 1 3 ×6 1 n 3 #
µ n µ µ
# 2
lim 1 − = 1 − lim 1 − = 1 − e− 3 = 0.486583
n→∞ 6n n→∞ n
671
c) La probabilité d’obtenir au moins un six en quatre lancers d’un dé unique est de 1296 = 0.5177. Afin
d’obtenir la même probabilité avec l’événement "lancer x fois deux dés et obtenir au moins un double
six", il faut résoudre l’équation suivante pour x (nombre de lancers nécessaires) :
1 x 671
µ ¶
1− 1− =
36 1296
Résolution :
1 x 671
µ ¶
1− 1− =
36 1296
1 x 625
µ ¶
1− =
36 1296
µ ¶x
35 625
=
36 1296
625
µ ¶
x = log 35 = 25.8 ≈ 26
36 1296
On voit que pour avoir une probabilité égale il faut exécuter presque 2 lancers de plus avec deux dés
(26), que le nombre de lancers "supposé" (24).
Que se passe-t-il ? La situation semble pourtant homothétique à première vue. Avec un seul dé,
l’ensemble fondamental Ω1 = {1, 2, 3, 4, 5, 6} a un cardinal de six, on lance le dé 4 fois donc le rap-
port entre le nombre de tirage et Ω1 vaut 23 . Dans le deuxième cas, l’ensemble fondamental Ω2 =
{(1, 1), (1, 2), (2, 2)..(5, 6), (6, 6)} est de cardinal 36 et le nombre de tirages de 24, donc à nouveau un
rapport de 23 . La probabilité de succès dans le premier cas est de p(6) = 16 et dans le deuxième cas de
1
p((6, 6)) = 36 ? Oui, mais j’effectue 6 fois plus de tirages donc ça devrait compenser !
Eh bien non ! Nous n’avons pas à faire à des fonctions linéaires, mais à des fonctions exponentielles
et logarithmiques comme on peut le voir ci-dessus. Donc l’apparent paradoxe peut-être levé.
Si par exemple on fait le calcul de lancers supplémentaires nécessaires pour n = 10, c’est-à-dire
pour un ensemble fondamental de cardinal 610 = 60, 466, 176, il faudra effectuer 3, 781, 216 tirages
671
supplémentaires que les 610 · 23 = 40, 310, 784 prévus pour arriver à la probabilité 1296 = 0.5177.
f −1 f 5
P ( f ∩ f ) = P ( f | f )P ( f ) = × =
n − 1 n 32
2× n
En substituant f = 5 dans l’égalité ci-dessus, on obtient que f = 26 et n = 65.
Autre méthode La probabilité de tirer deux filles est également donnée par
µ ¶
f
2 5
¶=
32
µ
n
2
b) Le lot doit passer le premier contrôle et rater le deuxième, donc P ( p1 ∩ r 2). La probabilité de rater le 2e
2
test si le premier est réussi, qui se traduit par P ( r 2| p1), est de 49 = 0.04081. On applique la formule
des probabilités conditionnelles et on trouve
2
P ( p1 ∩ r 2) = P ( r 2| p1) · P ( p1) = · 0.96 = 0.03918
49
P ( p1 ∩ p2 ∩ r 3) = P ( r 3| p1 ∩ p2) · P ( p1 ∩ p2)
2
P ( r 3| p1 ∩ p2) (raté le troisième test si le lot a passé les deux premiers) vaut 48 = 0.04166. P ( p1 ∩ p2)
48 47
qui est la probabilité de réussir les deux premiers tests est 50 · 49 = 0.9208. Donc
F IGURE 24 – Exercice ??
2 48 2 48 2 2
+ · + · = 0.1152.
50 50 50 50 50
Ce qui est très proche du résultat obtenu sous c).
b) On fait le même raisonnement avec les vaccins contre les maladies Y et Z puis on additionne les 3
valeurs (ou=+) et on divise par 3276,
µ ¶ µ ¶ µ ¶
5 8 15
+ +
3 3 3 10 + 56 + 455
= = 0.1590.
3276
µ ¶
28
3
c) Si l’on désirait en premier le vaccin contre la maladie Y puis ensuite celui contre la maladie Z et finale-
ment le vaccin contre la maladie X, on aurait :
8 15 5 25
· · =
28 27 26 810
mais en agissant de cette manière on introduit un ordre (Y, Z puis pour finir X). Comme l’ordre des
vaccins est indifférent dans notre problème on peut rectifier l’erreur en multipliant par 3! = 6, qui
est le nombre de permutations des 3 lettres X,Y et Z, ce qui donne
25
· 3! = 0.1832.
819
On peut également utiliser directement les combinaisons et écrire
µ ¶µ ¶µ ¶
5 8 15
1 1 1 600
= = 0.1832.
3276
µ ¶
28
3
Corrigé exercice 2.2.75 On peut s’inspirer de l’arbre de la figure ??. La probabilité qu’il touche (T) la
cible au k-ème tir est P (T k) = 20k.−81 . La probabilité qu’il rate (R) la cible au k-ème tir est P (Rk) = 1 − P (T k) =
1 − 20k.−81 .
a) Toucher la cible trois fois de suite en trois tirs équivaut à l’expression
b) <Au moins une fois en trois tir> est la probabilité complémentaire de <aucune fois en trois tirs> c’est-
à-dire
0.8 0.8 0.8
·µ ¶µ ¶µ ¶¶
1 − P (R 1 ∩ R 2 ∩ R 3) = 1 − 1 − 0 1 − 1 1 − 2 = 0.904
2 2 2
c) En appliquant la formule des probabilités conditionnelles ou tout simplement en observant l’arbre, on
trouve
P (R 1 ∩ R 3)
P (R 1|R 3) = =
P (R 3)
P (R 1 ∩ R 2 ∩ R 3) + P (R 1 ∩ T 2 ∩ R 3)
= =
P (R 1 ∩ T 2 ∩ R 3) + P (R 1 ∩ R 2 ∩ R 3) + P (T 1 ∩ T 2 ∩ R 3) + P (T 1 ∩ R 2 ∩ R 3)
0.064 + 0.096 5
= = = 0.2
0.064 + 0.096 + 0.256 + 0.384 25
d)
P ( M ∩H ) P ( H | M )P ( M ) 0.67·0.12
b) P ( M | H ) = P (H ) = P (H ) = 0.2 = 0.402
c) On commence par rechercher la valeur de P ( H | AT ) que l’on obtient en utilisant le théorème de proba-
bilités totales :
P ( H ) = P ( H | M )P ( M ) + P ( H |S )P (S ) + P ( H | AT )P ( AT ) = 0.2 ⇔ P ( H | AT ) = 0.3694
d) Occupons-nous uniquement des 18 personnes hospitalisées (30% de 60). Désignons par R l’ensemble des
personnes radiographiées et par P l’ensemble des personnes perfusées. On nous dit que 5 personnes
rentrent chez elle sans subir de traitement, donc #(R c ∪ P c ) = 5. En utilisant le principe d’inclusion-
exclusion on peut écrire,
#P + #R − #(P ∪ R ) = #(P ∩ R )
mais
#(P ∪ R ) = 18 − #(R c ∪ P c ) = 13
donc
#P + #R − #(P ∪ R ) = 12 + 8 − 13 = #(P ∩ R ) = 7
7
La probabilité demandée est de 18 = 0.3889 (voir aussi figure 26 )
Corrigé exercice 2.2.77 A g="pièce en argent", Or ="pièce en or", P ="pile", F ="face". De l’énoncé, on tire :
e) La probabilité de tirer deux pièces en argent parmi 7 dans un sac de 10 pièces est donné par
µ ¶
7
2 21
¶= .
45
µ
10
2
A présent que l’on a nos deux pièces en argent encore faut-il qu’elles retombent les deux sur pile,
donc la probabilité recherchée est obtenue en appliquant le théorème fondamental du dénombre-
ment,
21
· 0.5 · 0.5 = 0.1167.
45
f) En suivant le même raisonnement, µ ¶ µ ¶
3 7
·
1 1 1 2
· · = 0.1516.
2 3
µ ¶
10
2
Corrigé exercice 2.2.78 On sait qu’il y a 3 filles et 3 garçons. Supposons que les garçons portent les
dossards 1, 2, 3 et les filles les dossards 4, 5, 6. On a la série 1, 2, 3, 4, 5, 6 que l’on peut permuter de 6! = 720
manières différentes. Le groupe de filles doit se trouver les 3 après les garçons et il y a 3! · 3! façons de
permuter les filles et les garçons entre eux. Donc la probabilité recherchée est
3! · 3!
= 0.05.
6!
¶ µ
6
On peut également se dire que parmi 6 enfants on peut choisir = 20 groupes de 3 enfants et qu’un
3
seul de ces groupes contiendra 3 filles, ce faisant on a introduit un ordre sur les groupes, mais dans cet
exercice c’est ce que l’on désire, car on veut les filles après les garçons, le résultat est,
1
µ ¶ = 0.05.
6
3
b) Il n’y a qu’une seule manière d’avoir un vol dans chaque quartier. Le nombre de cas possibles se calcule
de la manière suivante (il faut bien comprendre que si les voleurs ne sont pas discernables un vol
commis dans un quartier spécifique par n’importe lequel d’entre eux ne sera comptabilisé qu’une
fois). Considérons les districts comme étant six récipients avec 5 séparations que l’on désignera par
le symbole "|", chacun des six vols est représenté par la lettre "v".
Voilà deux événements possibles avec leurs significations.
|||vvv|vvv| = { 0 vol dans les quartiers 1, 2, 3 et 6, 3 vols dans le quartier 4 et 3 vols dans 5}
vv|v|||vv|v = { 0 vol dans les quartiers 3 et 4, un vol dans les quartiers 2 et 6, 2 vols dans 1 et 5}.
Le nombre d’événements différents se calcule en estimant le nombre de combinaisons possibles de 5
éléments (les séparations "|") parmi 11 (les séparations "|" et les vols "v"). Ce qui donne
µ ¶
11
= 462
5
1
et la probabilité recherchée est 1 − 462 = 0.9978.
Si l’onµ pose n = 6¶ pour le nombre de vols et r = 6 pour le nombre de quartiers, on obtient la for-
n+r−1
mule pour le nombre d’événements possibles (combinaisons avec répétitions).
r−1
c) Lorsque ni les quartiers ni les vols ne sont discernables, le cardinal de l’ensemble des événements
possibles est simplement le nombre de possibilités qui existent de partager le chiffre 6, c’est-à-dire
12.
{6}, {5, 1}, {4, 2}, {4, 1, 1}, {3, 3}, {3, 2, 1}, {3, 1, 1, 1}, {2, 4}, {2, 2, 2}, {2, 2, 1, 1},
{2, 1, 1, 1, 1}, {1, 1, 1, 1, 1, 1}.
1
La probabilité est donc 1 − 12 = 0.9167.
Commençons par calculer P ( nS 1 ∪ nS 2 ∪ nS 3 ∪ nS 4 ) qui signifie qu’au moins une saison se retrouve sans
anniversaire. Pour ce faire, on utilise la formule d’inclusion-exclusion (voir ??).
4
X
P ( nS 1 ∪ nS 2 ∪ nS 3 ∪ nS 4 ) = P ( nS i )
i =1
4 X
X
− P ( nS i ∩ nS j )
i =1 j > i
4 X X
X
+ P ( nS i ∩ nS j ∩ nS k )
i j > i k> j > i
Comme on s’intéresse à la probabilité que chaque saison ait au moins un anniversaire on calcule la proba-
bilité complémentaire qui est
1 − P ( nS 1 ∪ nS 2 ∪ nS 3 ∪ nS 4 )
et qui vaut
µ µ ¶7 µ ¶7 µ ¶7 ¶
3 2 1
1− 4· −6· +4· = 0.5126
4 4 4
Corrigé exercice 2.2.81 Juliette peut être occupée chaque jour de deux manières différentes :
i) Trois jours à un cours et deux jours à deux cours
ii) ou un jour avec trois cours et quatre jours à un cours.
Pour i) cela donne
µ ¶µ ¶3 µ ¶µ ¶2
5 6 2 6
· = 4860 000
3 1 2 2
possibilités.
Pour le cas ii) on a
µ ¶µ
¶ µ ¶µ ¶4
5 64 6
· = 1290 600.
1 34 1
µ ¶
30
Le nombre total de combinaisons de sept cours parmi trente est = 20 0350 800.
7
La probabilité cherchée est la somme de i) et ii) divisée par le nombre de cas total, c’est-à-dire
On notera que Juliette doit se rendre à l’école au moins deux jours par semaine et que de ce fait les termes
avec plus de quatre intersections peuvent être omis (elle ne peut pas ne pas se rendre à l’école plus de 3
jours étant donné qu’elle doit prendre sept cours et que chaque jour n’en compte que six).
[ X X X
P ( pC i ) = P ( pC i ) − P ( nC i ∩ nC j ) + P ( nC i ∩ nC j ∩ nC k )
i i i< j i< j<k
µ ¶
24
X 7
P ( pC i ) = 5 · µ ¶
i 30
7
(explication : on enlève les 6 cours de n’importe lequel des 5 jours de la semaine et on en choisit 7 parmi les
30 − 6 = 24 cours qui restent) µ ¶
18
7
µ ¶
X 5
P ( nC i ∩ nC j ) = ·µ
2
¶
i< j 30
7
µ ¶
12
7
µ ¶
X 5
P ( nC i ∩ nC j ∩ nC k ) = ·µ
3
¶
i< j<k 30
7
(un raisonnement analogue s’applique aux deux dernières expressions).
Il ne reste plus qu’à remplacer par les valeurs numériques pour obtenir finalement :
[ 263
1 − P ( pC i ) = 1 − = 0.3024.
i 377
Corrigé exercice 2.2.82 Intuitivement, le problème est facile et en s’aidant d’un petit graphe on arrive
rapidement au résultat qui est 23 .
Voici une autre manière plus difficile, mais pédagogiquement plus intéressante. Posons :
P ( pV ), la probabilité que la première boule soit verte,
P ( tV ), la probabilité que la boule tirée soit verte et
P ( rV ) la probabilité que la boule restante soit verte.
On cherche la probabilité que la boule restante soit verte sachant que la boule tirée l’est également c’est-
à-dire P ( rV | tV ). On conditionne par rapport à l’événement P ( pV | tV ) ("la première boule est verte sachant
que la boule tirée est verte").
P ( rV | tV ) = P ( rV | tV ∩ pV ) ·P ( pV | tV ) + P ( rV | tV ∩ (1 − pV )) ·P ((1 − pV )| tV ) = P ( pV | tV )
| {z } | {z }
1 0
On voit que les probabilités des événements P ( rV | tV ) et P ( pV | tV ) sont les mêmes, ce qui n’est pas forcé-
ment évident. On utilise la formule des probabilités conditionnelles sur l’événement P ( pV | tV ),
P ( pV ∩ tV ) P ( tV | pV ) · P ( pV ) 1 · 21
P ( pV | tV ) = = = .
P ( tV ) P ( tV ) P ( tV )
Il reste à conditionner P ( tV ) par rapport à l’événement "la première boule est verte" :
1 1 1 3
P ( tV ) = P ( tV | pV ) · P ( pV ) + P ( tV |(1 − pV )) · P (1 − pV ) = 1 · + · = .
2 2 2 4
Donc le résultat final est
1 · 12 1
2 2
P ( rV | tV ) = P ( pV | tV ) = = 3
=
P ( tV ) 3
4
comme trouvé précédemment.
Corrigé exercice 2.3.1 On tire deux boules parmi 14, ( n=noir, b=blanc, o=orange). Commençons par
décrire l’ensemble des résultats possibles E ∈ P (Ω).
A chaque élément de E on attribue une valeur de la variable aléatoire X en tenant compte des gains et des
pertes. ( n, n)=4, ( b, b)=-2, ( o, o)=0, ( b, n)=1, ( b, o)=-1, ( n, o)=2. Puis, on calcul la probabilité de chacune des
valeurs de la variable aléatoire X :
C 24 6
P ( X = 4) = P ({( n, n)}) = =
C 214 91
C 28 28
P ( X = −2) = P ({( b, b)}) = =
C 214 91
C 22 1
P ( X = 0) = P ({( o, o)}) = = 91
C 214
C 8 ·C 4 32
P (X = 1) = P ({( b, n)}) = 1 14 1 = 91
C 2
C 18 ·C 12 16
P ( X = −1) = P ({( b, o)}) = =
C 214 91
C 14 ·C 12 8
P ( X = 2) = P ({( n, o)}) = =
C 214 91
z=0
z = 999999
z=0
z=9