Etude de La Structure Métallique Des Pylônes Et de La Stabilité de Leurs Massifs PDF
Etude de La Structure Métallique Des Pylônes Et de La Stabilité de Leurs Massifs PDF
Etude de La Structure Métallique Des Pylônes Et de La Stabilité de Leurs Massifs PDF
Dédicaces
A mes chers parents pour votre dévouement
A toute ma famille
Hamza Aajlane
1
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Dédicaces
A l’âme de ma chère mère
A mon père pour son soutient
Toutes vos prières, tous vos efforts
Pour me voir heureux
A ma chère sœur Mounia,
A mes frère Yassine et Houssam
Pour votre soutient et vos encouragements
A toute ma famille
A tous mes amis
Et à tous ceux que je respecte
Je vous dédie ce modeste travail
Mounir Essahli
2
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Remerciement
Au terme de notre travail de fin d’étude, nous tenons à adresser nos vifs remerciements et nos
sincères gratitudes à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa réussite.
Nous tenons tout d’abord à remercier Monsieur Eric Martin le responsable du département
réseaux et télécom et notre encadrant à Spie-Elecam pour avoir eu l’amabilité de nous
accueillir au sein de son département, et de n’avoir ménagé aucun effort pour nous permettre
de mener à bien notre travail, ainsi qui pour tous les conseils qu’il nous a prodigué tout au
long de notre TFE.
Nous adressons par l’occasion, nos plus vifs remerciements au directeur de l’école Hassania
des Travaux publiques, Monsieur Dalil Guendouz pour les efforts qu’il n’a cessé de déployer
pour assurer le bon déroulement de notre stage.
Nous tenons à remercier tout particulièrement Monsieur Abdelmajid Niazi qui a été pour
nous plus qu’un parrain, il nous a donné le temps, la confiance en soi et la passion de
travailler et de produire. On le remercie du fond du cœur pour son intérêt, sa patience, sa
disponibilité et pour tous ses conseils.
Enfin que toute personne ayant contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail trouve
ici l’expression de notre reconnaissance.
3
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Résumé
L’étude de l’impact du vent sur une telle structure nous mènera par la
suite à une optimisation de la quantité du matériau entreprise pour réaliser ce
type des pylônes.
4
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Résumé ..................................................................................................................................4
Introduction .........................................................................................................................10
5
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
6
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
4.4 Vérification de la structure modifiée dans les différentes zones du vent ............................73
4.4.1 PYLONE TC .................................................................................................................................... 74
4.4.2 PYLONE VO ................................................................................................................................... 75
4.4.3 Conclusion .................................................................................................................................... 75
7
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
8
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Chapitre 9 : Elaboration d’un logiciel de calcul des massifs des pylônes / VBA..................117
Conclusion ..........................................................................................................................129
Bibliographie .....................................................................................................................130
Annexes .............................................................................................................................131
9
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Introduction
L
es tempêtes des mois de Décembre et Janvier de l’année 2009 reste inoubliables. On
se souvient tous des dégâts causés par les pluies et aussi par les vents forts.
Depuis ce temps là, on se méfiait de la consistance et de la fiabilité des études
établies pour la réalisation des différents ouvrages métalliques ou en béton armé.
Le pylône GSM E1 de l’entreprise Spie-Elecam a subit de fortes sollicitations de vent qui
l’ont mené vers la ruine.
Pour la réalisation des pylônes, on distingue deux lots de travaux : le montage de la structure
métallique et la réalisation des fondations.
Dans le cadre de notre travail de fin d’étude, nous allons suivre la démarche suivante :
1- Structure métallique des pylônes : nous allons étudier le comportement des pylônes en
mettant en valeur l’impact des phénomènes d’instabilité et du vent sur la notre structure.
En effet nous essayerons de répondre aux questions suivantes :
Est-ce que ces pylônes n’étaient pas dimensionnés dans les cas de charges les plus
défavorables ?
Est-ce que l’étude n’a pas bien traité l’impact des phénomènes d’instabilité sur la
structure ? Est-ce qu’on peut optimiser la structure du pylône existant même dans le cas de
sollicitations les plus fortes ?
Quelles sont les grands points auxquelles nous devrons faire attention lors de la réalisation
des pylônes ?
2- Fondations des pylônes : nous allons expliquer les principales méthodes de calculs de
stabilité des fondations. Toute cette théorie sera la base du logiciel qu’on va réaliser et qui
va permettre à l’entreprise de faire le dimensionnement de tous les types de fondations
utilisées dans le cas des pylônes.
10
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
La conception de la structure des pylônes est basée sur leurs utilisations prévues. On distingue
les pylônes électriques et ceux destinés à porter les équipements de la radio ou la
télécommunication.
Le bon dimensionnement des pylônes nous renvoie à bien étudier leurs comportements vis-à-
vis les phénomènes d’instabilité, car Les pylônes sont généralement accessibles au public, en
ville ou dans la campagne.
Selon plusieurs critères, on choisit le type de pylône qui répond aux exigences fonctionnelles,
techniques et économiques. En effet, on trouve des pylônes treillis, tubulaires, haubanés, en
béton ou en bois.
11
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
1.2 L’acier
L’acier est un matériau constitué essentiellement de fer et d’un peu de carbone, qui sont
extraits de matières premières naturelles tirées du sous-sol (mines de fer et de charbon). Le
carbone n’intervient, dans la composition, que pour une très faible part (généralement
inférieure à 1%).
L’acier est généralement obtenu par une opération en deux phases :
- 1ère phase : l’introduction et la combustion de minerai de fer, de coke et de castine
dans un haut fourneau permet l’obtention de la font (matériau à plus de 1,7% de
carbone)
- 2ème phase : il est procédé à la conversion de la fonte liquide en acier, à une
température de 1500°C environ, sous insufflation d’oxygène. Cette opération
s’effectue dans un convertisseur et a pour objet de décarburer la fonte. L’acier obtenu
ne possède plus qu’un faible pourcentage de carbone.
Classification des aciers selon leur teneur en carbone :
Fontes hypo eutectiques 1,7% < C < 4,5% Pièces coulées, culasses
Fontes
Fontes hyper eutectiques 4,5% < C < 6,3% moteurs, bâtis machine
12
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
AR = Allongement à rupture
AZ = Allongement de striction
- La limite d’élasticité de l’acier σe, qui est la contraint à partir de laquelle les
13
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
s
- Le module d’élasticité longitudinal de l’acier E : E = tga = = 21000 daN / mm ²
DL
L
E
- Le module d’élasticité transversal de l’acier G : G = = 8100 daN / mm ²
2(1 + n )
- L’allongement à rupture AR, l’allongement de striction AZ et donc l’allongement
totale.
Da Dl
- Le coefficient de poisson : = -n ´ è n = 0,3
a l
Eprouvette allongée
Eprouvette initiale
l + Δl
a - Δa
représente une réserve de sécurité. Les règles CM 66 fixent σe comme contrainte maximale à
ne pas dépasser, mais il peut arriver que localement, dans une structure, des pièces soient
14
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
sollicitées au-delà de cette limite élastique. Elles disposent, dans ce cas, du palier AA’ pour se
décharger dans des zones avoisinantes. On dit qu’il y a adaptation plastique.
Plus la teneur en carbone des aciers augmente, plus σe augmente, plus le palier de ductilité se
- A calculer les contraintes à partir des modules d’inertie, et à les confronter à σe. Il
suffira de vérifier que l’on a :
§ En traction : σ < σe
déversement)
15
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
16
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
1.2.1 Flambement
1.2.1.1 Aspect théorique du flambement
Flambement simple
Le flambement simple affecte les pièces soumises à la flexion simple.
Lorsque N croît, à partir de zéro, l’état d’équilibre initial évolue vers un état curviligne fléchi.
d²y
D’après la loi fondamentale de la flexion, le moment fléchissant s’écrit : M = - EI
dz ²
d²y
Or, M = Ny, donc EI + Ny = 0
dz ²
N d²y
En posant a = , on obtient l’équation de l’élastique : +a²y = 0
EI dz ²
La solution générale de cette équation est de la forme : y = A sin a + B cosa
Pour le cas d’une poutre bi-articulée, les conditions aux limites se traduisent ainsi :
- Pour z = 0, y (0) = 0 èB=0
- Pour z = lo, y (0) = 0 è A sinαlo = 0
17
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
o y
x
y
lo
kp N k ²p ² EI
- Si sinαlo = 0, αlo = kπ, soit a= = è N=
l0 EI l0 ²
Pour que la poutre reste fléchie, il faut que soit au moins égale à 1, ce qui conduit à la valeur
p ² EI
minimale de N qui vaut : N k = la force critique d’EULER
l0²
A la force critique d’EULER Nk correspond une contrainte critique σk. A étant la section
p ²E I p ² E I
droite de la poutre, on aurait : s k = ´ = ´ i ² avec i = rayon de giration
l0 A l0 A
l0 p ²E
minimale correspondant à l’élancement maximal l = , d’où finalement : s k =
i l²
18
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
σe
p ²E
sk =
l²
σe = 24
λ
λk = 93
- Lorsque σk < σe , aucun risque de flambement n’est à craindre et la ruine survient pour σ =
σe.
- Lorsque σk > σe , il y a ruine par flambement dès lors σk = σ.
D’une manière générale, selon les conditions aux appuis, la force critique d’EULER vaut :
p ² EI
Nk = m
là ²
lo étant la longueur réelle de la barre. En introduisant la longueur de flambement lk, elle s’écrit
p ² EI l0
alors : N k = avec l k =
lk ² m
Des calculs analogues à ceux que nous avons effectués pour une poutre bi-articulée
conduisent à des équations différentielles de déformées, qui se résolvent aisément et qui
conduisent à des valeurs de m et de lk récapitulées dans e tableaux ci-dessous.
19
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Conditions d'appuis m lk
N 1 lo
lo = lk
N 2 0,7lo
lk
N 4 0,5lo
lk
N 1<m<
> 0,7lo
2
lk
N 0,25 2lo
1 lo
N
N
m < 1/4 > 2lo
20
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Flambement flexion
d²y
La déformée a pour équation : EI + Ny = - M 0 ( z )
dz ²
Pour des flexions simples de Mo (z), l’intégration est possible. Les résultats obtenus sont
al
rassemblés dans le tableau ci-après, dans lequel t = .
2
21
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Coeff.
Mo Max M Max D'amplification
Conditions
Cas de charges pour pour des moments
aux appuis
z = l/2 z = l/2 r = M max/Mo
max
q
Q
l² l² 2 1
N N q q r ( - 1)
8 8 t ² cost
Bi-articulées
N l N
l l 1
Q Q r tan t
4 4 t
q
l² l² 3 3
q r -
N N q t sin 2t 2t ²
24 24
Bi-encastrées
l l 1
N N Q Q r tan t
8 8 t
22
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Flambement simple
Il existe une contrainte σs (contraint limite d’affaissement), valeur de la contrainte de
compression simple σ pour laquelle σmax = σe.
se
On pose k =
ss
se s s
Soit k = (0,5 + 0,65 ) + (0,5 + 0,65 e )² - e
sk sk sk
se s l²
On constate que k = f( ) = f ( e ) , c'est-à-dire que pour un acier donné k ne dépend
sk p ²E
que de l’élancement λ.
N.B. : les règles CM 66 proposent des tableaux (annexe 13,411) donnant k en fonction de λ
Enfin connaissant k, il reste simplement à vérifier que : k.s £ s e
sk
Il existe un autre mode de vérification possible : Si on pose m = on trouve à partir d’un
s
m -1
calcul simple que s max = s = sk1 £s e
m - 1,3
k1 est une fonction croissante de σ et pour σ = σs on k1 = k
Le tracé des fonctions k1 et k montre que la vérification avec le coefficient k est plus
contraignante que la vérification par le coefficient k1 (sécurité plus grande, donc
consommation d’acier supérieure).
σmax
k. σ
k1. σ
σ
Flambement flexion
On vérifie que : k1 .s + k f s f £ s e
23
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
m +a
Avec : k f = coefficient d’amplification de contrainte de flexion
m - 1,3
m -1
k1 = : Coefficient d’amplification des contraintes de compression
m - 1,3
Dans l’annexe 1, nous établissons les différents organigrammes résumant les vérifications des
éléments suivants les règles CM66 et l’additif 80.
1.2.2 Déversement
Ce phénomène d’instabilité élastique se produit, de façon générale, lorsqu’une poutre fléchie
présente une faible inertie à la flexion transversale et à la torsion. La partie supérieure de la
poutre, comprimée, flambe latéralement et il existe une valeur critique du moment de flexion
(selon le plan de plus grande raideur), comme il existe un effort normal critique provoquant le
flambement pour une barre comprimée, pour lequel la poutre fléchit dans le plan de sa plus
faible raideur et entre en torsion.
La flexion n’est alors plus plane, mais déviée, et s’accompagne d’une torsion et d’un
gauchissement de la section (Bimoment).
1.2.3 Voilement
Expérimentalement, si l’on soumet une plaque rectangulaire à une compression uniforme sur
deux côtés, parallèlement à son plan moyen, on observe que la plaque, au delà d’une certaine
charge, se déforme transversalement.
Il s’agit du phénomène e voilement, qui se manifeste par des ondulations, qui ne sont pas sans
rappeler le phénomène de flambement pour des pièces à une dimension, à la différence près
que le voilement se développe plus progressivement, les grandes déformations n’apparaissent
pas brutalement et ne conduisant généralement pas à la ruine de la pièce.
Le phénomène de voilement peut également apparaître sous un effort de cisaillement simple.
Il est dans ce cas attaché à la diagonale comprimée.
Les âmes des poutres utilisées en construction métallique sont généralement minces et donc
susceptibles de se voiler sous des efforts de compression ou de cisaillement excessifs.
24
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
25
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
26
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Pression dynamique
Pression dynamique : la pression dynamique en déca newtons par mètre carré (daN/m²) est
donnée en fonction de la vitesse V du vent en mètre par seconde par la formule :
q =V²
16,3
(Justifications : Cette pression, dite pression dynamique, est donc indépendante de la nature,
de la position et des dispositions de la construction Elle est donnée par la formule :
q = ρ V²/20 établie par application du théorème de Bernoulli où :
q = pression dynamique du vent en décanewtons par mètre carré (daN/m²), ce qui donne
pour q la valeur q = V²/16,3)
28
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Pour H compris entre 0 et 500 m, le rapport entre qH et q10 est défini par la formule :
qH H + 18
= 2,5 ´
q10 H + 60
NB : -La hauteur H est comptée à partir du sol environnant supposé sensiblement horizontal
dans un grand périmètre en plaine autour de la construction.
-Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression
constante entre 0 et 10 m égale à celle régnant à 10 m.
- Site protégé : Exemple è Fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et
protégé ainsi pour toutes les directions du vent
- Site normal : Exemple è Plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter des
dénivellations peu importantes, de pente inférieure à 10 % (vallonnements,
ondulations).
- Site exposé : Exemples èAu voisinage de la mer : le littoral en général (sur une
profondeur d'environ 6 km) ; le sommet des falaises ; les îles ou presqu'îles
étroites. A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre ; les
montagnes isolées ou élevées
A l'intérieur d'une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées par des pressions
dynamiques de base il convient de tenir compte de la nature du site d'implantation de la
construction.
29
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Les valeurs des pressions dynamiques de base normale et extrême doivent être multipliées
SITE NORMAL 1 1 1
30
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
La totalité des réductions autorisées par les règles concernant l’effet de masque et l’effet des
dimensions ne doit, en aucun cas, dépasser 33%.
Quelque que soit la hauteur H, le site… les valeurs de la pression dynamique sont limitées
comme ci-dessous :
31
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
pylônes).Elles prennent alors le nom d'actions locales. Dans ces zones les coefficients de
pression relatifs aux actions extérieures doivent être convenablement majorés, conformément
aux règles particulières à chaque type de construction
Dans les constructions fermées, ouvertes ou partiellement ouvertes, les volumes intérieurs
compris entre les parois peuvent être dans un état de surpression ou de dépression suivant
l'orientation des ouvertures par rapport au vent et leur importance relative. Il en résulte sur les
faces intérieures des actions dites actions intérieures.
Les actions extérieures sont caractérisées par un coefficient Ce, les actions intérieures par un
coefficient Ci
p = Cq
p r = (C 1 - C 2 ) ´ q r
Où qr est la valeur moyenne, au sens analytique, de la pression dynamique entre le niveau
inférieur H1 de la paroi et son niveau supérieur H2.
32
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
P = pr ´ S
La direction de cette résultante diffère généralement de celle du vent. Pour certains ensembles
elle peut se décomposer :
Dans quelques cas particuliers ces deux composantes peuvent être calculées directement à
l'aide de coefficients globaux de traînée Ct et de portance Cu .
On a alors
T = Ct ´ S t ´ qr U = Cu ´ Su ´ qH
Où :
33
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
b = q ´ (1 + xt )
Dans laquelle :
34
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
q
( 0 ,5 + )´ b
2
35
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
S
j = p
Où :
- Sp représente la surface des parties pleines supposées régulièrement réparties
- S la surface totale, les vides étant obturés
T = Ct ´ qr ´ Sp T = c ´ Ct ´ qr ´ Sp
Où
- Ct est le coefficient global de la traînée,
- qr est la valeur moyenne au sens analytique de la pression dynamique,
- Sp est la surface des parties pleines d'une seule face, quelle que soit l'incidence,
- χ découle surtout des dispositions constructives qui varient avec le matériau, notamment
du mode d'assemblage des barres
NB : dans le cas des pylônes, la portance U est négligeable car Sp l’emporte sur Su. On
ne tiendra en compte que de la traînée T.
C t = 3,2 - 2j
36
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Coefficient χ
Nature de la structure
Barres simples Barres jumelées
III III
37
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
38
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
39
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
3.2.1 Matériaux
L’acier pour la structure métallique du pylône est Fe E28.
3.2.2 Vent
Pour une première étude, le pylône sera calculé pour une vitesse de vent extrême de 180 km/h
et on supposera que le site est normale KS = 1.
40
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Totaux
Equipements & Installations Poids
(Kg)
3 antennes GSM au sommet 3 x 30 Kg 90
3 antennes MW D1.2 à -5 m du sommet et à mi hauteur du pylône 3 x 50 Kg 150
1 antennes MW D1.8 à mi hauteur du pylône 80 Kg 80
Échelle linéaire le long du pylône 8 x 40 Kg 320
1 paratonnerre (type FRANKLIN) 18,5 Kg 18,5
4 paliers de travail et de repos (3 x 60) + 160 Kg 340
Total 998,5
Total 300
41
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
En effet, les règles NV 65 mentionne que le rapport entre le cas de pression extrême et celle
normale est de l’ordre de 1,75. Le cas extrêmes à prendre en considération, selon les clauses
du cahier de charges, est un vent de 180 Km/h. pour générer alors les charges de vent par le
logiciel on doit saisir la vitesse correspondant au cas de pression normale.
Tronçon TR1
42
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,454
q10 H + 60
L’effet de dimension :
La surface offerte au vent a pour largeur 1650 mm et 1140 mm, et pour hauteur 40424 mm.
La plus grande dimension à prendre est donc 40424 mm.
Le coefficient δ reste constant jusqu’à la cote 30 m et égal à 0,75. Puis il varie linéairement de
0,75 à 0,803 entre la cote 30 m et 40,5m.
50 H (en m) Lambda
40 0 0,74
H au teu r H en m
10 0,74
30 Variation de
20 0,74
l'effet de
20 dimension 30 0,74
40 0,8
10
40,5 0,803
0
0,7 0,75 0,8 0,85
Coeff. de réduction
43
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Tronçon TR2
44
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,39
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 35427 mm è δ = 0,773
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Tronçon TR3
45
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,338
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 30427 mm è δ = 0,743
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Coefficient de réponse : ξ = ξ (T= 0,57s) è ξ = 1,1
Tronçon TR4
46
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,27
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 25427 mm è δ = 0,74
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Tronçon TR5
47
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,194
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 20427 mm è δ = 0,74
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Tronçon TR6
48
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,107
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 15423 mm è δ = 0,74
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Tronçon TR7
49
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 1,009
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 15423 mm è δ = 0,74
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Coefficient de réponse : ξ = ξ (T= 0,57s) è ξ = 1,1
Tronçon TR8
50
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
qH H + 18
L’effet de la hauteur : KH = = 2,5 ´ è KH = 0,894
q10 H + 60
L’effet de dimension :
Pour ce tronçon, la hauteur est 15423 mm è δ = 0,74
Le coefficient d’action dynamique
Coefficient de type de construction : Construction en treillis èθ=1
Coefficient de réponse : ξ = ξ (T= 0,57s) è ξ = 1,1
III
c = 1 + 0,6j
51
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
χ = 1,107 χ = 1,112
χ = 1,14 χ = 1,152
χ = 1,106 χ = 1,139
χ = 1,139 χ = 1,178
52
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Pour les paraboles MW, on définit le coefficient global de traînée à partir du tableau ci-
dessous :
53
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Par la suite, on détaillera le calcul pour l’antenne GSM placée au sommet du pylône et pour la
parabole MW D1.8 installée à mi hauteur du pylône.
Antennes GSM
Caractéristiques de l’antenne
54
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Parabole MW D1.8
Caractéristiques de l’antenne
3.3.4 Récapitulation
Nous récapitulons dans les tableaux suivants les différentes sollicitations du vent sur le pylône
et ses équipements.
55
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
58
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
59
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
60
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
A noter que les déplacements ne sont vérifiés qu’aux états limites de service (ELS) et
accidentels (ELA).
Dans notre cas, le déplacement horizontal maximal est 297,4 mm. La hauteur du pylône est
40424 mm. La déformation angulaire maximale dans le plan est 0,819 < 1.
Les déplacements sont alors acceptés.
61
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Toutes les diagonales et les traverses sont de profil correctes. On remarque aussi que leurs
taux de travail sont faibles (jusqu’à 1% de travail), ce qui nous fait penser à deux hypothèses :
- Soit elles sont mal conçues.
- Soit elles sont surdimensionnées.
En ce qui concerne les montants, on voit que plusieurs d’entre eux sont de profils incorrectes ;
les autres ont des taux de travail très élevés qui atteignent 100%.
Les montants sous dimensionnés sont ceux des tronçons TR1, TR4, TR7 et TR8.
62
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Après dimensionnent, on observe que les taux de travail des éléments précités atteignent des
valeurs acceptables de l’ordre de 70%. (Voir Annexe 3)
En terme d’économie de matériaux, le nouveau poids de ces éléments est de 871 Kg. Les
détails sont résumés dans le tableau suivant :
63
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
1937 - 871
On conclut alors une optimisation de : = 55% du poids des éléments treillis.
1937
3.6.4.2 Montants
Les montants sont les éléments les plus sollicités de la structure. En plus des efforts normaux,
ils sont soumis à des contraintes de flexion qui, dans certains cas, s’avèrent très importantes.
Les vérifications de contraintes, comme on l’a vu aux paragraphes 1.2.3 et 1.3.1.2, prennent
en considérations ces contraintes de flexion qui sont majorés par les coefficients kf.
Les montants sous dimensionnés sont : 7, 9, 290, 293, 384, 386, 387, 403, 404 et 405.
Nous allons examiné le montant 9 du tronçon TR8 du pieds de pylône, qui le plus sollicité et
qui présente un ratio de 1,56.
Le diagramme des moments de cet élément est de la forme suivante :
64
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
En effet, le moment d’encastrement (qu’on va analyser par la suite au paragraphe 3.8.1) est le
plus grands. Cependant on observe que le moment de flexion n’est pas du tout négligeable le
long de l’élément et il atteint une valeur de 123,4 daN/mm².
La note de calcul du montant 9 est la suivante :
65
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Après dimensionnent, on observe que les taux de travail des éléments précités atteignent des
valeurs acceptables de l’ordre de 70% ou 80%. (Voir Annexe 3)
En terme de quantités de matériaux utilisés, le nouveau poids de ces éléments est de 3148 Kg.
Les détails sont résumés dans le tableau suivant :
66
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
On aura alors un ajout de 478 Kg de matériau de plus pour éviter les risques de la ruine des
montants.
3.6.4.3 Conclusion
Il s’avèrent donc que le dimensionnement de la structure n’était pas bien étudié car on a
trouvé des éléments sous dimensionnés et d’autres sur dimensionnés.
En revanche, les résultats du nouveau dimensionnement n’étaient pas contraignants en terme
de quantité de matériau utilisé. En effet, nous avons pu économisé 600 Kg d’acier et ce dans
les conditions les plus défavorables de charges de vent et d’équipements installés sur le
pylône.
Le poids de la structure ancienne est : 4607 Kg
Le poids de la structure nouvelle est : 4019 Kg
4607 - 4019
Le pourcentage de l’optimisation du matériau est donc : = 12,76%
4607
Dans le chapitre suivant, nous allons traiter un autre aspect d’optimisation. Il s’agit de
dimensionner le pylône dans des réelles conditions de charges notamment celles concernant
les équipement et les actions du vent auxquelles ils sont soumis.
On vérifiera aussi la stabilité du pylône dans différentes zones de vent au Maroc car on peut
rencontrer des vitesses qui sont supérieures à 180 Km/h (50 m/s).
67
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Mmax = 245,8
Mmax = 621,7
68
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
On ajoute aussi qu’il faut prendre en considération l’effet de masque, car une parabole située
derrière une autre dans la direction du vent n’est pas soumise à toute la sollicitation théorique
du vent. Les charges sur les surfaces additionnelles sont transférées sur la structure soit sur les
barres soit sur les nœuds de la structure. Nous définissons les coefficients déterminant la
partie de la charge totale à appliquer sur les éléments spécifiques.
69
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Quant aux charges dues au poids des équipements, elles sont de l’ordre de 30 KG ou 40 Kg et
leur suppression n’a pas d’impact remarquable sur le comportement de la structure entière.
D’un autre côté, et d’après une étude des pylônes déjà mis en place, on remarque que l’on
n’installe presque jamais tout le nombre des paraboles prévues dans le cahier de charge
(maximum deux paraboles). D’où on peut envisager l’élimination de deux ou trois
équipements. En effet, si on se positionne dans les conditions de sécurité prie en compte lors
du calcul ainsi que les coefficient de majoration utilisés, cette élimination ne sera pas
nuisibles si on envisage ajouter d’autre équipements à long terme.
70
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
On remarque que toutes les familles sont de profils correctes sauf le montant 384 qui a un
ration 1,09 proche de 1 est qui peut être accepté sinon un dimensionnement qui n’engendrera
pas une grande différence.
Cependant, on voit plusieurs éléments sont sur dimensionnés. Une optimisation sera alors
fort envisageable.
4.2.2 Optimisation
Le dimensionnement de la structure selon les critères présentés dans le paragraphe 4.2, nous
mène à une structure encore plus légère. (Voir Annexe 4)
Le bilan des changements effectués est alors positif. Le poids de la nouvelle structure est de
3000 Kg. Les détails sont résumés dans le tableau suivant :
71
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
4.3 Récapitulation
Suivant la démarche de vérification établie auparavant, nous avons sortie avec deux structure
de pylône que l’on peut définir comme suit :
- Le pylône dimensionné en pleines conditions exigées par le cahier de charge du
client : avec tous les équipements et en prenant en considération les sollicitations
totales du vent sur ces équipement. Ce pylône est de 4019 Kg d’acier FE E28. On
appelle cette structure PYLONE TC (toutes conditions).
- Le pylône dimensionné on modifiant la conception des appuis et en optimisation les
effets de vent sur les équipements. Ce pylône est de 3000 Kg d’acier FE E28. On
appelle cette structure PYLONE VO (vent optimisé).
Pour mettre en valeur l’optimisation réalisée au niveau du pylône sujet de notre étude, nous
allons établir un organigramme résument toute les étapes principales de l’approche ainsi que
les résultats obtenus.
72
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
PYLONE TC PYLONE VO
73
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
4.4.1 PYLONE TC
Dans les combinaisons de charge adoptées pour le calcul, nous pondérons les effets de vent à
1,75. La vitesse 62 m/s est une vitesse extrême : nous devons dimensionner avec une vitesse
normale qui sera bien évidemment pondérer dans les calculs.
La vitesse normale correspondante à 62 m/s est 46,86 m/s.
Les résultats du dimensionnement du PYLONE TC sont présentés dans les tableaux de
l’annexe 5.
Nous nous intéressons plutôt à la quantité du matériau utilisé. En effet, nous avons obtenu un
pylône de 5590 Kg. Le métré du nouveau dimensionnement est résumé dans le tableau
suivant :
74
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
4.4.2 PYLONE VO
Le dimensionnement du PYLONE VO dans les conditions de vent de la zone III sera sans
doute moins contraignant que celui du PYLONE TC.
Les résultats du dimensionnement du PYLONE VO sont présentés dans les tableaux de
l’annexe 6.
Le poids du PYLONE VO après dimensionnement est 5000 Kg. Le métré du nouveau
dimensionnement est résumé dans le tableau suivant :
4.4.3 Conclusion
Dans la zone III du vent au Maroc, on trouve les régions suivantes : Errachidia, Rich,
Goulmima, Midelt, Ouarzazate, Boumalne, Oujda, Berkane, Taourirt, Tanger, Taza, Essaouira
et Guercif.
75
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Dans ces zones là, il faut bien étudié la structure vis-à-vis au vent. La pression dynamique y
est de l’ordre de 135 daN/m².
Alors si le projet concerne des pylônes qui y seront installés, il est conseillé de ne pas
standardiser la structure car on peut optimisé dans les autres zones.
76
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Chapitre 5 : Assemblage
Le dimensionnement des boulons ordinaires ne présente pas un problème dans notre structure.
Il s’agit en fait de deux vérifications à faire. Cependant, le rôle des boulons n’est pas
négligeable et mérite d’être traité sous ses aspects réglementaires et constructifs.
77
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Classe de qualité 4.6 4.8 5.6 5.8 6.6 6.8 6.9 8.8 10.9
σred ( N /mm²) 240 280 300 340 350 410 410 550 670
Diamètre nominal
14 16 18 20 22 24 27 30
du boulon d (mm)
Section résistante
115 157 192 245 303 353 459 561
As (mm²)
- à un effort incliné sur le plan du joint, admettant, par boulon, une composante normale
suivant l’axe du boulon et une composante Q2 dans le plan du joint, on vérifie
2
æQ ö
N ² + 2,36ç 2 ÷
N èmø
simultanément : 1,25 £ s red et £ s red
As As
78
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
e
N
N
e
e/2
N N
e/2
- Il faut par ailleurs s’assurer que les axes neutres des barres soient concourants aux
nœuds des treillis, dans les systèmes réticulés. Ce n’est souvent pas le cas pour les
treillis réalisés en cornières, du fait de la non superposition des axes neutres et des
axes de trusquinage. Il convient alors de prendre en compte les majorations contraintes
engendrées par les moments secondaires, tant au niveau des barres qu’au niveau des
goussets.
d
F2 F1
AN : axe neutre
AT : Axe de trusquinage
79
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Pour faciliter les opérations de transports et de montage in situ des pylônes, il serait plus
commode d’envisager des assemblages par boulons ordinaires. En effet, nous allons par la
suite examiner les dispositions constructives ainsi que les aspects réglementaires de ce type
d’assemblage.
Les distances entre les axes des boulons ainsi qu’entre axes des boulons et bords des pièces
sont limités par :
- Des valeurs minimales :
§ Pour faciliter la mise en place des boulons
§ Pour permettre le passage des clés
§ Pour éviter le déchirement des tôles
- Des valeurs maximales :
§ Pour conserver un bon contact entre les pièces assemblées
§ Pour éviter des assemblages trop long
80
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
81
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
82
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
83
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Entre les deux extrêmes, fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les
fondations semi-profondes, dont la base se situe au-dessus de la profondeur critique, mais
pour lesquelles le frottement latéral ne peut être négligé : il s’agit des pieux ou parois de
faible longueur et de tous les types de caissons. Il n’y a pas de méthode de calcul propre à
cette catégorie de fondations qui ne constituent que des cas particuliers ; il faudra adapter,
suivant les cas, les méthodes retenues pour les fondations superficielles ou pour les fondations
profondes. Dans le cadre de ce chapitre, on restera dans le domaine classique des pieux, que
leur longueur soit ou non supérieure à la profondeur critique (les barrettes pouvant s’y
rattacher de façon relativement simple). On ne développera pas les fondations sur caissons,
dont les problèmes spécifiques résident essentiellement dans les techniques de mise en œuvre.
84
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
On cite :
1) La méthode des réseaux d’état.
2) La méthode de Dembicki-Bolt (empirique).
3) La méthode du centre élastique.
4) La méthode IMG (Résultats d’essais).
5) La méthode de HAHN.
Les deux premières méthodes reposent sur l’équilibre limite alors que les trois dernières sur
une loi de comportement des sols. La méthode de Dembicki-Bolt est une méthode empirique
et la méthode de l’IMG repose sur des résultats d’essais.
85
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
86
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
87
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
88
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Ainsi qu’à une charge verticale V et à son poids propre W, d’où la charge verticale totale
P = W + V. L’axe y est perpendiculaire au plan de la figure.
Considérons Fx et My. Dans la méthode du Réseau d’État, le massif est supposé sujet à une
rotation autour du point O.
Outre les efforts précédents, le massif est soumis à :
La poussée sur la face arrière donnée par la formule :
æp j ö
R x = 0, 5.g . D². b. tan ² ç – ÷
è2 2ø
p j
La butée sur la face avant : Q x = 0, 5 .g . D ². b. tan ² ( + )
2 2
La réaction du sol sur la base du massif dont la résultante équilibre P et dont la répartition est
telle qu’elle équilibre l’ensemble des efforts, d’où la contrainte maximale sur le sol de
fondation pmax.
Si on pose Hx = hx + D et Hy = hy + D, on démontre que la résultante des efforts
appliqués sur la base du massif et des poussée et butée R et Q coupe la base du massif en un
point de coordonnées x et y telles que :
Fx .H x - C.b.D3 Fy .H y - C.b.D 3
x= y=
P P
g é p j p j ù
Avec : C = ê (tan ²( + ) - tan ²( - ) ú
6ë 4 2 4 2 û
Connaissant x et y, la valeur de pmax est déduite de la table de Pohl .
89
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Sécurité au renversement :
Dans le cas du sol homogène et pulvérulent, l’équilibre par rapport à O des moments
résistants dus à Q, V, W et moteurs dus à F, M et R permet d’écrire :
D b D a
Qy .+ P. Qx . + P.
Fry = 3 2 Frx = 3 2
D D
Ry . + Fy .H y Rx . + Fx .H x
3 3
Sécurité au glissement :
Poinçonnement du sol
Comme précédemment, le massif est considéré comme stable si la relation suivante est
vérifiée sous ELU : pmax < 1,3 q
90
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Le problème est identique. Toujours selon x, la butée qui s’oppose au renversement s’écrit :
æp j ö æp j ö
Qx = 0, 5.g . D ². b. tan ² ç + ÷ + 2.c.b. tan ² ç + ÷
è 2 2ø è 2 2ø
Ou encore : Qx = Q1x + Q2x
æp j ö
Où Qx1 = 0,5.g . D². b. tan ² ç + ÷
è2 2ø
æp j ö
Q x2 = 2.c.b. tan ² ç + ÷
è 2 2ø
Du fait de la cohésion, la poussée R s’exerce sur une hauteur réduite D′ :
p j
2.c.tan ( + )
D' = D - 2 2
g
Si l’expression précédente est négative, il faut considérer Rx = 0.
æp j ö
Sinon : R x = 0, 5.g . D' ². b. tan ² ç – ÷
è2 2ø
En écrivant que la somme des moments autour de O est nulle, on déduit, comme dans le cas
des sols pulvérulents, la valeur de x : il en est de même pour y dans le sens perpendiculaire.
Ces valeurs peuvent se mettre sous la forme :
Fx .H x - M Fy .H y - M '
x= y=
P P
Où
91
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
g é p j ù g p j p j
C1 = ê (tan ²( + ) ú ; C2 = éê (tan ²( - ) ùú et C3 = c.tan( + )
6ë 4 2 û 6ë 4 2 û 4 2
La connaissance de x et y permet, comme précédemment, de calculer la contrainte exercée sur
le sol par la base du massif (table de Pohl).
Les coefficients de sécurité au renversement Frx et Fry sont donnés par les formules :
D D b D D a
Q1 y . + Q2 y . + P. Q1x . + Q2 x . + P.
Fry = 3 2 2 Frx = 3 2 2
D' D'
Ry . + Fy .H y Rx . + Fx .H x
3 3
Les expressions de Qx et Rx sont données par les équations (13) et (14). Il suffit de remplacer
b par a dans ces formules pour obtenir Qy et Ry .
92
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Écrivons :
M = MBy – MPy sens x, axe des moments : y
M′ = MBx – MPx sens y, axe des moments : x
Les coordonnées du point d’application de la résultante de la réaction du sol sur la base sont
toujours données par les, d’où la valeur de la contrainte maximale appliquée pmax déduite de la
table de Pohl.
Les coefficients de sécurité au renversement FRx et FRy sont donnés par :
b a
M Bx + P. M By + P.
Fry = 2 Frx = 2
M px + Fy .H y M py + Fx .H x
Les calculs sont plus fastidieux, mais se prêtent particulièrement bien au traitement sur micro-
ordinateur.
93
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
5ème hypothèse :
Le centre de rotation Ω’ est pris à mi hauteur de la zone active de la fondation pour la
détermination simplifiée du moment fléchissant M. On ne précise pas la position exacte
(définie par les cote x et y) du centre de gravité Ω sous l’effet de ce moment.
6ème hypothèse :
Le poids des pylônes et des équipements est intégré dans la charge verticale.
P1
h N
P2
h’
1
P3
P0
· Si M < N. (a3 +h’13)/ (6a²) alors la résultante passe à l’intérieur du tiers central soit :
2.N . z
P3 =
ab. ( 2 z - a )
2.N. h’1 X
P2 = -
2ab. (2 z - a) bh '1
2.N . h’1 X
P1 = +
2ab. (2 z - a ) bh '1
94
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Z=
(
N. a 3 + h’13 )+ a/2
(12Ma )
· Si M >
(
N. a 3 + h’13 ) alors la résultante passe à l’extérieur du tiers central soit:
( 6a² )
2N
P3 =
bz
N. h’1 X
P2 = -
bz² b h’1
N. h’1 X
P1 = +
bz² b h’1
Z est la solution de l’équation suivante :
æM aö 2 h’13
Z + 3 ç - ÷ .Z -
3
= 0
è N 2ø 2
· Si M = N. (a3 +h’13)/ (6a²) alors la résultante passe à la limite du tiers central soit:
2.N
P3 =
ab
N. h’1 X
P2 = -
a².b bh’1
N. h’1 X
P=
1 +
a².b bh’1
Z=a
95
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Exemple :
Soit le massif représenté dans la figure ci-après :
400
1450 1550
1600 1700
M’per =
(
N. a 3 + h’13 )=
2947,1 daN.m
6a²
On a M per > M’per alors la résultante passé à l’extérieur du tiers central:
h’13
Z est la solution de l’équation: Z 3 + 3 çæ
M aö 2
- ÷ .Z - = 0
è N 2ø 2
Soit : Z = 1.11 m et P3 = 0.11 MPa ; P2= 0.3 MPa ; P1= 0.42 MPa
Calcul vis-à-vis du moment perpendiculaire :
æ h’1 ö
M=
par M 0par + X par . ç ht - = ÷ 797.5daN.m
è 2 ø
M’par =
(
N. b3 + h’13 )= 2817,5 daN.m
6b²
96
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Z =
(
N. b3 + h’13 )+ b
= 3.62 m
12 M per .b 2
P'1= 0,0055 MPa
P'2= 0,0039 MPa
P'3= 0,045 MPa
Par approximation en vu de cumuler l’effet des deux moments à la base on retranche des
valeur de la pression obtenue par le moments parallèle qui vaut : N / ab
D’où la valeur approximative des pressions à la base donne :
P3total = P3 + P’3 – ( N / ab) = 0,117 MPa
Pour un sol dont la portance est de 0.15 MPa ce massif est stable.
97
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
P
s per = s M =
æ a + 2.e ö
2.b. ç - e0 ÷
è 2 ø
98
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
b
e0 £
6
3.e0
1+
3. s M + s m b
Soit s= = P
per
4 ( a + 2.e ) .b
b
e0 > le diagramme des contraintes est triangulaire.
6
P
s per = s M =
æ b ö
2 . ( a + 2 .e ) . ç - e 0 ÷
è 2 ø
Pour avoir la stabilité on doit avoir:
P
s per + s par - £ s sol
( a - 2.e ) .b
99
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
- +A B++
- -A B’ + -
Quelle que soit la répartition des forces entre les quatre embases, il convient de noter que :
· Sous l’effet des forces extérieures transversales, deux des fondations sont sollicitées à
l’arrachement (massifs A et A’), les deux autres sont sollicitées à la compression.
· Sous l’effet des forces extérieures longitudinales, deux des fondations sont sollicitées
à l’arrachement (massifs A’ et B’), tandis que les deux autres sont sollicitées à la
compression.
· Sous l’effet des forces extérieures agissant simultanément dans les deux plans de
symétrie du pylône, chaque massif supporte alors la somme algébrique :
§ Des efforts d’arrachement (-)
§ Des efforts de compression (+)
100
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
7.2.2.1 Description
Devant l’importance des efforts d’arrachement transmis aux pieds des pylônes tétrapodes des
lignes à haute tension, efforts pouvant atteindre plusieurs méga newtons, les installateurs et
notamment l’EDF ont mis au point, depuis des décennies, des massifs adaptés pour reprendre
de tels efforts, dits massifs à dalle, qui étaient calculés à l’origine d’une façon assez empirique
(méthode de l’angle de soulèvement).
À l’EDF, ces massifs font l’objet de séries normalisées (DCC, DCT, GEC, GET, etc.) de
façon à permettre une adaptation des dimensions à la valeur de l’effort à reprendre, au type de
pylône et à la qualité du terrain.
Une des caractéristiques particulières à certains de ces massifs est la présence d’un redan
d’environ 15 cm de largeur qui doit être coulé à pleine fouille. Ce redan joue un rôle
important, car il permet de s’assurer que la rupture par cisaillement se fera dans le terrain en
place (surface de cisaillement en pointillé sur la figure) et non dans le remblai de comblement
de la fouille, généralement de moins bonne qualité. Pour réaliser ce redan il est nécessaire que
le terrain présente un minimum de cohésion apparente, ce qui est généralement le cas, sauf
pour les sols immergés : des massifs sans redans sont alors utilisés, mais ils sont beaucoup
plus conséquents.
101
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
en C et ϕ »..
Le sol est caractérisé par :
v son poids spécifique γ ou γ′ si le sol est situé sous la nappe ;
v son angle de frottement interne effectif ϕ′ ;
v sa cohésion effective c′.
Le massif est défini par :
v les côtés a et b de son embase ou le périmètre p correspondant ;
v la profondeur d’encastrement D;
v le poids W des terres et du béton situé à l’intérieur du cylindre droit circonscrit
à l’embase de la fondation.
Par simplification, la rupture du sol par cisaillement est supposée se produire selon une
surface plane caractérisée par l’angle α.
L’effort limite d’arrachement est donné par la formule :
Qft = p.D.[c.Mc + γ. D. (Mφ+ Mγ )] + W
Avec : Mc et Mφ + Mγ paramètres adimensionnels, fonctions de l’angle φ et de l’élancement
de la fondation D/R [R (rayon équivalent) = (a+b)/π]. Ils sont donnés par les abaques
suivants :
102
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
103
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
N .B : selon l’angle d’incidence du vent certains fûts sont soumis à la traction alors que
d’autres sont soumis à la compression.
104
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
· Moment renversant :
Mru = Fx * c + Fz * a
· Moment stabilisant :
Mst = N * (b + a / 2 )
Où N est la charge normale comportant le poids du pylône, le poids des terres, le poids du
105
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Si e l
£
6
N æ eö N æ eö
s max = . ç1 + 6. ÷ s min = . ç1- 6. ÷
l² è lø l² è lø
Dans ce cas on doit avoir :
2.N
s =
3.l . ( l / 2 - e )
8.1.2.4 Ferraillage
Fût :
106
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
b² a²
Mu = - s . +s .
2 8
Ferraillage supérieur :
l
· Cas où e f (Section partetiellement comprimé) :
6
b² a²
Mu = - s . +s .
2 8
La section à ferraillée est calculée à l’aide des règles recommandées pas le BAEL 91(voir
annexe)
l
· Cas où e £ (Section entiérement comprimé) :
6
107
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
3.s M + s m
On pose: s =
4
b² a²
On a Mu = - s . +s .
2 8
La section à ferraillée est calculée à l’aide des règles recommandées pas le BAEL 91(voir
annexe)
Ferraillage inférieur :
l
· Cas où e f (Section partetiellement comprimé) :
6
b²
Mu = s .
2
La section à ferraillée est calculée à l’aide des règles recommandées pas le BAEL 91(voir
annexe)
l
· Cas où e £ (Section entiérement comprimé) :
6
108
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
3.s M + s m
On pose s=
4
b²
On a Mu = s .
2
La section à ferraillée est calculée à l’aide des règles recommandées pas le BAEL 91(voir
annexe)
Le calcul des efforts dû au vent on été calculés par le logiciel Robot, les résultats des calculs
sont regroupés dans le tableau suivant :
109
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Nous avons jugé que le cas du vent perpendiculaire à la paroi est le cas le plus défavorable
vus que le vent bissectrice donne une valeur de Fz1 = - 68 t au niveau du nœud 1 qui est
inférieur à Fz1 + Fz2 = - 74.60 t constaté pour un vent perpendiculaire.
Hypothèses de calcul :
· Résistance du sol = 2 bars
· Poids spécifique du bêton = 2.5 t / m3
· Poids spécifique du sol = 1.8 t / m3
· fc28 = 25 Mpa
· fissuration préjudiciable
Stabilité au renversement :
1ère étape : calcul des efforts :
Fx = Σ Fxi
= (3.23 +0.24 +3.04+0.26) / 1.75
= 3.87 t
et Fz = Σ Fzi
= (37.24 + 37.36) / 1.75
= 42.62 t
- Le poids propre du pylône est de : 6.5 t
- Le poids propre des fûts = 4 * 0.6 * 0.6* 2.20* 2.5 = 7.92 t
- Le poids propre du massif = 4.25*4.25*0.6*2.5 = 27.09 t
- Le poids des terres = (4.25² - 4*0.6²)* 2.10* 1.8= 62.83
- La charge stabilisante totale est donc N = 104.34 t
2ème étape : calcul des moments :
· Moment renversant :
Mru = 1.8* (3.87 *2.8 + 42.62 *1.65) = 146.08 t
· Moment stabilisant :
Mst = 104.34 * (1.3 + 1.65 / 2 ) = 221.72 t.m
110
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
221.72
Fr = = 1.52
146.08
On Fr = 1.52 > 1,3 donc le massif est stable au renversement.
Stabilité au glissement :
L’effort horizontal est de :
Hu = 1.2 * 1.5 * 3.87 = 6,96 t
L’effort vertical ultime stabilisant est : V = 104,34 t
V
Soit = 14.96 : ce qui signifie que l’effort horizontal est très faible devant l’effort
Hu
Vérification du poinçonnement :
On a Mrs = 3.87 *2.8 + 42.62 *1.65 = 81.18 t.m
L’excentricité se défini comme étant le rapport du moment à l’effort normal, soit
81.18 4.25
e= = 0.77 > = 0.7
104.34 6
Donc la section du béton est partiellement comprimée et soit :
2.N
=s
= 1.21bars <1.33*2 - 2.66bars
3.l.( l / 2 - e)
Donc la sécurité au poinçonnement est assurée.
ferraillage:
Fût
Donc le fût travaille en flexion engendrée par l’effort horizontal Fx dû au vent.
Soit : Mu = 1.8 * 2.2 * 3.23 = 12.79 t.m
Ce qui donne une section de Au = 6.86 cm²
On prévoit aussi une section d’armatures transversales At = 2.3 cm²
Massif
Ferraillage inférieur :
l
On a e f donc on est dans le cas où la section partetiellement comprimée :
6
111
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
b²
Soit M u = s . = 24.14t.m
2
Donc la section du ferraillage est de : A = 12,93 cm²
Ferraillage supérieur :
l
On est dans le cas où e f (Section partetiellement comprimé) :
6
b² a²
Mu = - s . +s . = 0.19t .m
2 8
On envisage un ferraillage minimal soit A = 4 cm²
8.2 Massif
8.2.1 Présentation
Ce genre de massif est rarement utilisé vue la grande quantité du béton entreprise pour sa
réalisation.
Fx = Σ Fxi et Fz = Σ Fzi
Où :
Fxi : effort suivant l’axe Ox au nœud i ( i = 1 ; 2 ; 3 ; 4)
Fzi : effort de traction suivant l’axe Oz au nœud i ( i = 1 ; 2 ; 3 ; 4)
112
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
D’
M ru = Fx .D + Fz .a + Rx .
3
· Moment stabilisant :
113
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
N æ 6 .M o . a ² ö
s = ç1 + ÷ £ s
a .b ç
è N. D 3 + a3( ) ÷
ø
s
6.M o.a ²
· Si N <
D3 + a3
2.N
Pour vérifier la sécurité au poinçonnement, il faut que : s = £ ss
B.z
æ Mo a ö D
Où: Z3 + 3 ç - ÷ .Z 2 - = 0
è N 2 ø 2
8.3 Multipode
8.3.1 Présentation
On a généralement recours à ce type de massif quand l’entraxe entre les pieds du pylône est
très important afin de d’économiser au niveau du béton.
114
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
L’arrachement aura lieu si la force Fz dépasse l’effort limite d’arrachement Qft, soit : Fz≤ Qft
8.3.2.4 Ferraillage
Fût :
Ferraillage inférieur :
l
· Cas où e f (Section partetiellement comprimé) :
6
115
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
b²
Mu = s .
2
l
· Cas où e £ (Section entiérement comprimé) :
6
3.s M + s m
On pose s=
4
a²
On a
Mu = s .
2
Ferraillage supérieur :
116
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Les types de fondations utilisés pour les pylônes ne sont pas nombreux. En effet, d’après une
analyse, nous avons constater que l’entreprise utilise toujours l’un des trois types suivant :
Massif, radier général avec fût et les multipodes.
Nous avons jugé alors bénéfique d’élaborer une application de calcul des massifs pour les
raisons suivantes :
L’entreprise Spie-Elecam se spécialise dans le domaine de l’électricité et de
télécommunication et non pas en génie civil, par conséquent une telle peut leur
faciliter la tâche de faire le calcul des massifs sans aucune nécessité d’avoir des
connaissances en génie civil.
L’élaboration d’une application informatique demande une maîtrise parfaite et
profonde du sujet à programmer ainsi que de très bonnes connaissances au niveau
de l’outil de programmation, ce qui représente pour nous une aubaine pour
approfondir et évaluer nos connaissances.
117
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Après 5 secondes, une page permettant le choix du type de fondation apparaît sur l’écran.
118
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Activation du bouton
Une fois les vérifications sont terminées, le bouton Note de calcul s’active. Un fichier
EXCEL apparaît sur l’écran où on trouve tous les paramètres saisis ainsi que les calculs
intermédiaires. La note est prête alors pour impression.
Pour le ferraillage, on l’a pas traité pour ce cas, et on a posé une condition sur les dimensions
du massif afin d’éviter les efforts de traction et par conséquent le ferraillage. Il s’agit de la
condition du non débordement expliquée auparavant.
119
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Activation du bouton
120
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Une fois les vérifications sont toutes OK, le bouton Calcul du ferraillage s’active. En
cliquant sur ce bouton, une fenêtre, où on doit saisir les différents paramètres du calcul,
s’affiche. On y trouve les cases destinées à définir :
Les parties que l’on doit ferrailler
Les caractéristiques d’acier
La résistance à la compression fc28, l’enrobage et le type de fissuration
En cliquant sur le bouton Calcul du ferraillage, un message apparaît sur l’écran et nous
demande de saisir les coefficients correspondant à une valeur qu’il l’indique. Les valeurs à
saisir sont sur des tableaux que l’on joint au fichier exécutable de l’application. On valide puis
le calcul s’enchaînera.
Activation du bouton
121
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Une fois les calculs sont terminés, le bouton Note de calcul s’active. Un fichier EXCEL
apparaît sur l’écran où on trouve tous les paramètres saisis ainsi que les calculs
intermédiaires. La note est prête alors pour impression.
122
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Les résultats de vérification s’afficheront sur la même fenêtre et il sont les mêmes que pour le
cas du massif.
Activation du bouton
Une fois les vérifications sont toutes OK, le bouton Calcul du ferraillage s’active. En
cliquant sur ce bouton, une fenêtre, où on doit saisir les différents paramètres du calcul,
s’affiche. On y trouve les cases destinées à définir :
Les caractéristiques d’acier
La résistance à la compression fc28, l’enrobage et le type de fissuration
En cliquant sur le bouton Calcul du ferraillage, un message apparaît sur l’écran et nous
demande de saisir les coefficients correspondant à une valeur qu’il l’indique. Les valeurs à
saisir sont sur des tableaux que l’on joint au fichier exécutable de l’application. On valide puis
le calcul s’enchaînera.
123
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Activation du bouton
Une fois les calculs sont terminés, le bouton Note de calcul s’active. Un fichier EXCEL
apparaît sur l’écran où on trouve tous les paramètres saisis ainsi que les calculs
intermédiaires. La note est prête alors pour impression
124
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Une fois la saisi est faite on peut lancer le calcul de stabilité et de calcul du volume des
fouilles et du béton en choisissant le bouton Calcul de stabilité.
On rappel les résultats du calcul manuel :
1) Les trois stabilités sont vérifiées.
2) Ferraillage fût
· Ferraillage A= 6.86 cm²
· Section transversale A = 2.3 cm²
3) Ferraillage massif
· Ferraillage inférieur A = 12,93 cm²
· Ferraillage supérieur A = 4 cm²
125
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
On remarque l’analogie entre les résultats de l’application et ceux du calcul manuel au niveau
de la vérification de stabilité.
Les résultats du calcul du ferraillage supérieur du massif sont représentés dans l’image
suivante :
126
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
La valeur est très proche de celle trouvée par le calcul manuel (4 cm²).
v Les résultats du calcul du ferraillage inférieur du massif sont représentés dans l’image
suivante :
La valeur est très proche de celle trouvée par le calcul manuel (13,3 cm²).
v Les résultats du calcul du ferraillage longitudinal du fût sont représentés dans l’image
suivante :
127
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
La valeur est très proche de celle trouvée par le calcul manuel (6,98 cm²).
v Les résultats du calcul du ferraillage transversal du fût sont représentés dans l’image
suivante :
La valeur est très proche de celle trouvée par le calcul manuel (2,3 cm²).
Conclusion
On remarque la parfaite analgie au niveau des résultats données par le calcul manuel et ceux
données pas l’application, ce qui reflète l’importance et la fiabilité de l’outil.
128
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Conclusion
E
tant une structure simple au niveau de la conception, les pylônes ont un
comportement très complexe qui doit être bien étudié. En effet, ils sont
généralement proche du public, dans la ville ou dans la compagne, chose qui impose
aux structuristes de prendre toutes les précautions de sécurité lors du dimensionnement.
L’étude que nous avons réalisée a touché toutes les grandes lignes auxquelles on doit faire
attention dans les projets de pylônes :
- Phénomènes d’instabilité notamment le flambement
- Effet de vent sur les barres et sur les équipements du pylône
- Assemblage…etc.
Pour le pylône suet de notre étude, nous avons essayé de faire les vérifications nécessaires
ainsi qu’un nouveau dimensionnement. En outre, nous avons étudié tous les INPUT du projet
et on a optimisé pour sortir un pylône moins lourd alors moins coûteux.
En ce qui concerne les fondations, nous avons présenté une panoplie de méthode de calcul de
stabilité pour pouvoir choisir la moins contraignante.
Nous avons ensuite élaboré un logiciel qui permet de faire le dimensionnement de trois types
de fondations utilisées pour les pylônes. Ce logiciel nous permet d’avoir, après vérification,
une note de calcul où toutes les étapes de la démarche de dimensionnement sont détaillées.
129
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Bibliographie
Webiographie
www.legeniecivil.fr
www.cticm.com
www.access-steel.com
130
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Annexes
131
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
132
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Dans la plupart des cas, les valeurs sont données pour les profils de type I. Pour les autres
profils, on se reportera aux règlements concernés.
133
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
134
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
135
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
136
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
137
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
138
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
ADDITIF 80
139
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
ADDITIF 80
140
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
CM 66
141
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
ADDITIF 80
142
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
ADDITIF 80
143
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
CM 66
Sollicitation multiple non prise en compte
ADDITIF 80
144
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
s’affiche.
la structure et on n’aurait affaire qu’à modifier le type de travail des barres diagonales en
145
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
Dimensions de la
Grandeurs structure
Forces Moments Contraintes
3. Lignes de construction
Cette option permet d’établir la grille du travail, ce qui rend la tâche de saisie rapide et plus
précise.
Le chemin d’accès : Structure è Lignes de construction
4. Saisie de la structure
Le Robot millenium reconnaît les éléments comme des barres, il s’agit alors de définir le
profilé de chaque une suivant un catalogue standardisé puis l’affecter à son mode de
fonctionnement (montant, diagonale, traverse…)
Le chemin d’accès : Structure è Barres
146
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
5. Les appuis
Notre structure sera appuyée par des encastrements dans les quatre pieds du pylône.
Le chemin d’accès : Structure è Appuis
147
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
6. Les charges
Le pylône est soumis à des charges verticales, permanentes et d’exploitation, et des charges
latérales dues au vent. Les charges verticales sont saisies directement sur le modèle alors
qu’on procède à un calcul préliminaire pour générer les charges du vent.
Ainsi, pour les charges verticales, il suffit de définir les cas de charges puis d’appliquer les
charges correspondantes.
Le chemin d’accès : Chargements è Cas de charges
Chargements è Définir charges
7. Charges du vent
Sur Robot millenium, la norme de calcul du vent est la norme française NV65, par raison
d’adéquation des normes, il est impératif de choisir la région qui a les mêmes caractéristiques
de notre région cible au maroc. Cependant, on peut travailler directement on ne spécifiant que
la vitesse de vent de la région où on installerait éventuellement notre pylône.
Pour ce faire, on est amené à spécifier les caractéristiques de pylône sujet (hauteur, tronçons,
équipements, période, chargement aux noeuds…) dans les différents onglets présents dans la
rubrique vent pylône.
Chemin d’accès : Chargement è Autres charges è Vent pylône
148
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
A la fin de la saisie des caractéristiques du vent et pylône, on lance le calcul pour générer les
différents cas de charges dues au vent. En fait, on ne s’intéressera qu’à deux directions :
Vent perpendiculaire paroi I et vent bissectrice paroi I et II.
Exemple de vent perpendiculaire paroi I
N.B : On peut calculer la période du pylône sur Robot millenium on procédons à une
analyse modale de notre structure. Pour ce faire on suit le chemin suivant :
§ Analyse è Type d’analyse è Nouveau
149
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
§ è Modale è OK è OK
§ La ligne modale apparaît parmi les autres types d’analyse ; on lance alors le calcul :
è Calculer
150
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
8. Séisme
Pour calculer les actions dues au séisme, on passe tout d’abord par une analyse modale pour
déterminer les modes propres de la structure, on saisie après les paramètres sismiques donnés
suivant la norme marocaine R.P.S.2000en précisant les combinaisons directionnelles prises en
compte. La masse est définie par la conversion des charges verticales M = G + 0,2Q (-Z ) .
Analyse modale
Chemin d’accès : Analyse è Type d’analyse è Nouveau è Modale
Analyse sismique :
Chemin d’accès : Analyse è Type d’analyse è Nouveau è Sismique (L’analyse modale
étant définie)
151
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
9. Combinaison de charges
Pour définir une combinaison, on doit déterminer sa nature, son nom, les cas de charges
intervenants et les coefficients correspondants.
Le chemin d’accès : Chargements è Combinaisons
10. Calcul
Une fois toutes les étapes précédentes sont finies, on lance le calcul pour passer après aux
vérifications et dimensionnement.
Le chemin d’accès : Analyse è Calcul
152
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
153
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
154
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
155
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
156
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
157
Etude de la structure métallique des pylônes et de la stabilité de leurs massifs
0,85 fc28
sbc =
gb
Mus
m=
bd ²sbc
NON OUI
m < 0,186
PIVOT B PIVOT A
m < mR OUI
fe
sst =
NON gs
Armatures comprimées
a = 1,25(1 - 1 - 2 m )
ZR = d (1 - 0,4aR)
Mu - MR
Asc =
(d - d ' ).ssc
é MR Mu - MR ù gs
Ast = ê +
ë ZR d - d ' úû fe
158