Analyse de La Réponse Statique Et Dynamique Du Pont À Hauban Oued Dib MILA PDF

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université A/Mira de Bejaia
Faculté de technologie
Département de Génie Civil

En Vue d’Obtention du Diplôme de MASTER


Option : Matériaux et structure

Thème :

Analyse de la réponse statique et dynamique


du pont à hauban, Oued Dib, MILA

Présenté par : Encadré par :

Melle : MEZOUAR mouna Mr MEZOUAR N, MRA, CGS


Melle : RABDI amel Mr SEGHIR A, MCA, UAMB

Devant le membre de Jury: Co- Encadreur :

Mr BECHEUR A Mme SEGHIR O


Mr LARABET Ziane A

Promotion : 2014/2015
On tient à remercier le bon dieu le plus puissant qui nous a
donné le courage pour réaliser ce travail et de nous avoir guidé dans le
bon chemin

Nous tenons à remercier nos familles pour leurs sacrifices et


encouragements durant tout notre cursus.

Nos vifs remerciements vont à nos encadreurs Mr SEGHIR.A de nous


avoir encadré et aussi pour sa patience, Mr MEZOUAR.N qui nous a
enrichis d’information et de connaissance et aussi pour tout ces
conseils judicieux et toutes remarques tout au long de ce travail.

Nos sincères remerciements vont aussi à :

- Mme SEGHIR.O qui nous a bien accueillie et d’avoir accepté


d’examiner notre travail

-Mr BENCHARIF.R « doctorant ,attaché de recherche » pour son


soutien et précieuse aide durant notre travail.

Nous remercions le membre de jury, Mr BECHEUR.A et


Mr LARABET Ziane. A pour l’intérêt qu’ils ont donné à notre travail.

-tout et toutes personnes qui nous ont aidé et soutenue de prés ou de


loin.

Merci.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à
Mes chers grands parents « BAYA et MOHAMED », à mon père
« LAYACHI », ma mère « SAMIA » qui m’ont guidés et encouragés durant toute
ma vie car c’est grâce à leurs soutiens que j’ai pu arriver à ce stade.
Un dédicace spéciale pour mon cher oncle « NOUREDDINE »qui a été à
mes coté et a fait tout son possible pour réussir ce projet et sa femme « AKILA »
vraiment un grand merci.
Mon oncle « HAKIM »et sa femme « MALIKA »
Mes tantes « RAHIMA, FARIDA, SOUHILA, ASSIA et NASMA »
ainsi leurs maris respectivement « MADJID, DJAMEL, HAKIM, SAMIR,
ABD NOUR ».
Ma chère sœur « LOUBNA » et son mari « KOUIDER » et ma petite
sœur « BOUCHRA »
Mes chers frères « KHEMISTI, ZINDDINE et FAROUK»
Toute la famille MEDJEMEDJE :
Mes grands parents « MAHFOUD ET AICHA »
Mes oncles « HAKIM, RABEH, SADEK, NABIL et KHOUTHIR »
Mes tantes « HOURIA, NOURA, NADIA, NABILA et SABAH »
Ma chère « AMEL » et toute sa famille
Mes petits adorables cousins et cousines « Yasmine, Amine, Feriel,
Sofiane, Abd rahime, Hichame, Momoh, Racim, Samy, Ramy, Hany, Yacine,
Mehdi, Kamil, Imane , Inass, Hadil et Abd Raouf ».
En fin à tout(e)s mes ami(e)s, aux étudiants de la promotion 2015 et tout ceux
qui m’aiment...

Mouna
Dédicaces
Au nom d’ALLAH, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux

Je dédie ce travail à ma très chère mère « Farida », qui je ne pouvais remercier assez pour les
sacrifices qu’elle a consentis pour moi.

A mon très cher père « Lyazid » qui a sacrifie sa vie pour moi et qui n’a pas cessé de
m’encourager pour que je puisse franchir tout obstacle durant toutes mes années d’études.

Un dédicace spéciale pour ma chère grande mère « Djamila » et ma tante « Fatiha ».

Vraiment un grand merci à

Mes deuxièmes adorables parents « Ali » et sa femme « Fatiha » pour leurs soutien
permanent depuis ma naissance à ce jour pour mon bien être.

Ma chère sœ ur « Sandi » et son mari « Rahim » et ma petite sœ ur « Mona ».

Mes chères frères « Lamine, Abed Ghani, Mohamed, Abed Ouadoud ».

Pour tous ceux qu’en charge de la librairie d’El Istikama en particulier mes cousins :

-« Kherdinne » et sa femme « Nawel » et leurs fils « Mouad »

-« Nacerdine » et sa femme « Hassina » et leurs enfants « Aymen, Bouchra , Ayoub ».

-« Faouzi » et sa femme « Aicha » et leurs fille « Fatima ».

-« Abde Lmoumen » et sa femme « khokha » et leurs fils « Yasser ».

Ma chère cousine « Nawel » et son mari « Abed Ghani » et leurs enfants « Meriem, Abed
Alim, Amina, Ikram, Abed Bari ».

Ma chére cousine « Sara » et son mari «Dadi ».

Sans oublier Ma charmante cousine « Asma », sœ ur, amie, pour son soutien durant tout mon
chemin.

A tout mes tantes et oncles et leurs familles.

Mes plus vifs remerciements vont à « Mr Mezouar Nourddine » pour son soutien, sa
disponibilité et sa contribution quant à la réalisation et à la finalisation de ce travail.

Ma chère binôme « Mouna » qui ma supporté tout au long de notre travail.

Et à toute ma promotion (2015) sans exception.

Amel
CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1 GENERALITES
I.1.1 DEFINITION D’UN PONT 3
I.1.2. DIFFERENTES PARTIES DU PONT 3
I.1.3. CLASSIFICATION DES PONTS 3
I.1.3.1 Classificationselonla voieportée
I.1.3.2 Classificationselonla structure 4
I.1.3.2.1 Les ponts enarc 4
I.1.3.2.2 Ponts à poutres 5
I.1.3.2.3 Les ponts suspendus 5
I.1.3.2.4 Les ponts à haubans 6
I.1.3.3 Classificationselonles matériaux 8
I.1.3 3.1 Ponts enmaçonnerie 8
I.1.3 3.2 Ponts enbois 8
I.1.3.3.3 Ponts métalliques 9
I.1.3.3.4 Ponts mixtesacier-béton 9
I.1.3.3.5 Les ponts enprécontrainte 10
I.1.3.4 Classificationselonla nature 10

I.2 ANALYSE DES PROBLEMES DE DYNAMIQUE DE STRUCTURES 11

I.2.1 Modélisationenmasses concentrées 11


I.2.2 Formulationdes équations demouvement 12
I.2.3 Méthodes derésolution 13
I.2.3.1 Intégrationtemporelle 13
I.2.3.2 Intégrationfréquentielle 13
I.2.3.3 Méthodemodale-spectrale 14

I.3 APERÇU SUR LES REGLES PARASISMIQUES ALGERIENS (RPOA) 14

I.3.1 Classificationdes ponts: 14

I.3.2 Cartedezonagesismiquedel’Algérie 15

I.3.3 Classificationdes sites 15

I.3.4 Déterminationdes actions sismiques 16

I.3.5 Spectrederéponse 16
I.3.6 Modélisationdupont 17

I.4 ANALYSE SISMIQUE DES PONTS 18

I.4.1 Introduction 18

I.4.2 Accélérogrammes 18

I.4.3 Spectrederéponse 20

I.4.4 Spectrederéponsepourlecalculsismique(spectreréglementaire) 22

I.5 PATHOLOGIE DES PONTS 23

I.5.1 Déplacementsismique 23

I.5.2 Rupturedes culées 24

I.5.3 Endommagementdes piles 25

I.5.4 Endommagementdes joints 26

I.5.5 Effondrementliés aux effets induits duséisme 26

CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

II.1 Introduction 27

II.2 Présentation de l’ouvrage 27

II.2.1 Données géotechniques 27

II.2.2 Données climatiques 29

II.2.3 présentationdela structuredel’ouvrage 30

CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGE VERTICALE

III.1 Introduction 34

III.2 Les actions 34

III.2.1 Les actions hors trafic 34

III.2.1a Les actions permanentes 34

III.2.1b Les actions variables hors trafic 35

III.3 Evaluation des actions hors trafic. 35

III.3.1 Les élémentsporteurs. 35


III.3.2 Complémentdes charges permanentes 35

III.3.3 Actionthermique 36

III.4 Evaluation des actions au trafic. 36

III.4.1 Les charges à considérer. 36

III.4.2 Largeurroulable, largeurchargeable, nombredevoies. 36

III.4.2a Largeurroulable 36

III.4.2b Largeurchargeable 37

III.4.2c Nombredevoies 37

III.4.2dClassedupont. 37

III.4.3 SystèmedechargeA. 37

III.4.4 SystèmedechargeBc. 40

III.4.5 ChargemilitaireMc120. 41

III.4.6 Convoi exceptionnelD240 42

III.4.7 Surchargedutrottoir. 42

III.5 Combinaisons des actions. 42

III.6 Modélisation de l’ouvrage. 43

III.7 Résultats 46

III.7.1 Sousl’effetdupoids propreG 46

III.7.2 Sousl’effetdela précontrainte 47

III.7.3 Résultats sous différentes combinaisons decalculs 48

CHAPITRE 04 : ETUDE SISMIQUE D’UN PONT SELON LE RPOA

VI.1 Introduction. 51

VI.2 Méthode de calcule. 52

VI.2.1 Méthode monomodale. 52

VI.2.2 Analyse dynamique linéaire : méthode de spectre de réponse 52


VI.2.2.1 Applicationsurl’ouvrage 54

VI.2.2.1.a Introduction 54

VI.2.2.1b Résultats del’analysemodale 55

VI.2.2.1.cModes devibrations verticaux 59

IV.2.2.1.dModes devibrationlongitudinaux 60

IV.2.2.1.eModes devibrations transversaux 60

IV.2.2.2 Analysedes réponses sous excitationsismique 61

IV.2.2.3 Effetdeconditiondeliaisonaveclemilieuextérieur 63

IV.2.2.4 Comparaisondes solutions etsolutionretenue 78

IV.2.3 Analyse temporelle 79

IV.2.3.1 Excitationsismiqueutilisé 79

IV.2.3.2 Tensiondans les câbles 80

IV.2.3.3 Réactionauniveaudela pile 82

IV.2.3.4 Efforts à la basedumat 86

IV.2.3.5 Conclusion 88
LISTE DES TABLEAUX

CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

TableauII.1 : Résultats d’identificationMécanique

CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARE VERTICALE

TableauIII.1 : Coefficient∝ଵ enfonctiondela classedupontetdunombredevoies


chargées

TableauIII.2 : Valeurs de‫ݒ‬଴ enfonctiondela classedupont

TableauIII.3 : Combinassions des actions

Tableau III.4 : Valeurs maximales etminimales lelongdu tablierdes efforts internes


sous quelques cas decombinaisond’action

CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

TableauIV.1 : Valeurs deT1, T2 etS pourla composantehorizontale

TableauIV.2 : Valeurs ducoefficientA

TableauIV.3 : Valeurs deT1etT2 pourla composanteverticale

TableauIV.4 : Modes etpériodes propres

TableauIV.5 : Fréquencedevibrationetparticipationmodale

TableauIV.6 : Classificationdes ponts

TableauVI.7 : Les efforts dans les câbles

TableauIV.8 : DéplacementdeP1 enchaquenœ udsélectionné dans les trois directions

Tableau IV.9 : Valeurs des déplacements de chaque nœ ud sélectionné du pylône 01 dans les trois
directions

TableauIV.10: Diagrammed’efforttranchant(T), momentfléchissant(M) eteffortnormale


(N)

TableauIV.11 : DéplacementdeP2 enchaquenœ udsélectionné dans les trois directions

TableauIV.12 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné dupylône02 dans les trois
directions

Tableau IV.13: Diagrammes d’efforttranchant(T), momentfléchissant(M), effortnormale(N)

TableauIV.14 : Valeurs des efforts internes pourles deux piles P1 etP2


TableauIV.15 : DéplacementdeP1 enchaquenœ udsélectionné dans les trois directions

TableauIV.16 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné dupylône01 dans les

trois directions

TableauIV.17 : Diagrammes d’efforttranchant(T), momentfléchissant(M), effortnormale(N)

TableauIV.18 : DéplacementdeP2 enchaquenœ udsélectionné dans les trois directions

TableauIV.19 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné dupylône02 dans les trois
directions

TableauIV.20: Diagrammes d’efforttranchant(T), momentfléchissant(M), effortnormale(N)

TableauIV.21 : Valeurs des efforts internes pourles deux piles P1 etP2

TableauIV.22 : Déplacements P1 enchaquenœ udsélectionné dans les trois directions

TableauIV.23 : Valeurs dedéplacementdechaquenœ udsélectionné dupylône01 dans les trois

directions

TableauIV.24 : Diagrammes d’efforttranchant(T), momentfléchissant(M), effortnormale(N)

TableauIV.25 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné deP2 dans les trois directions

TableauIV.26 : Diagrammes d’efforttranchant(T), momentfléchissant(M), effortnormale(N)

TableauIV.27 : Valeurs des efforts internes pourles deux dupylônes P1 etP2

TableauIV.28 : Comparaisondes trois solutions


LISTES DES FIGURES

CHAPITRE I GENERALITE

FigureI. 1 : Différentes parties d’unpont.


FigureI. 2 : Pontvouté.
FigureI. 3 : Pontà tabliersupérieur.
FigureI. 4 : Pontà béquilles.
FigureI. 5 : Pontà tablierintermédiaire.
FigureI. 6 : Pontà poutres à âmepleine.
FigureI. 7 : Pontà poutres Bow-strings.
FigureI. 8 : Exempledepontsuspendu.
FigureI. 9 : Pontà haubans.
FigureI. 10 : Les portées possibles etmaximales des différents types deponts.
FigureI. 11 : Ponts enmaçonnerie.
FigureI. 12 : Pontenbois.
FigureI. 13 : Pontmétallique.
FigureI. 14 : Exempledepontmixte.
FigureI. 15 : Poutreenprécontrainte.
FigureI.16: Modélisationenmasses concentrées.
FigureI.17: Modélisationenmasses concentrées.
FigureI.18: Cartedezonagesismiquedel'Algérie.
FigureI.19: Composantehorizontaleduspectrederéponseélastiquenormalisé,
5% d’amortissement.
FigureI.20: Composanteverticaleduspectrederéponseélastiquenormalisé, 5%
d’amortissement.
FigureI. 21: L'Accelerogrammecorrigé etdiagrammes correspondants aux
vitesses etdéplacement(Exempled'ElCentro, séismed'ImperialValley,
18/05/1940).
FigureI.22: AccelerogrammedeKeddara (séismedeBoumerdes 2003) ainsi que
soncontenufréquentielnormalisé.

FigureI. 23: Constructionphysiqueduspectrederéponse.

FigureI. 24: Spectrederéponsenormalisé enpseudo-accélération, pseudo-vitesse


etdéplacement.

FigureI.25: Spectrederéponsenormalisé pourdifférents types desols.


FigureI. 26: Spectrederéponseélastiquenormalisé, composantehorizontaledu
RPOA pourdifférentes classifications desite.

FigureI. 27: Photos deponts ayantsubis des dommages detypechutedutablier.

FigureI. 28: Photos deponts totalementendommagés parleséismedeTaiwanen


1999 à gaucheetNigata, 1964 à droite.

FigureI. 29: Rupturedeculéeentrainéeparl'augmentationdes poussées deterre


suiteauséisme.

FigureI. 30: Endommagementpardéplacementlatéraledela culéesuiteau


séisme.

FigureI.31: Exempled'endommagementparinsuffisancedeductilité flexionnelle


(séismedeKobé).

FigureI. 32: Exempled'endommagementparcisaillementdes piles.

FigureI. 33: Exempled'endommagementpardes joints (séismedeBoumerdes).

FigureI.34: Exempledetassementdesolsous fondationdepont(Kobé, 1995) et


liquéfactiondusolaupontdes Isser(Boumerdes, 2003).

CHAPITRE II PRESENTATION D L’OUVRAGE

FigureII.1 : Vuegéneraldupontà haubansurl’OuedDib à Mila.


FigureII.2 : Vueenélévationdupontà haubans del’OuedDib à Mila.
FigureII.3 : Sectiontransversaledutablierdupontà haubansurl’OuedDib à
Mila.
FigureII.4 : Vueen élévation du pylônedu pontà hauban surl’Oued Dib à Mila,
(1) Vuedefacedupylône;(2) Vuedeprofiledupylône.

CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGE VERTICALE


FigureIII.1 : Les éléments nonporteurs dupontdeMila.
FigureIII.2 : Dimensions dela largeurroulableetchargeable.

FigureIII.3 : Les dimensions desystème‫ܤ‬஼ .


FigureIII.4 : Les dimensions desystème‫ ܯ‬஼ 120.
FigureIII.5 : Les dimensions desystèmeD240.
FigureIII.6 : vuegénéraledupont.
FigureIII.7 : Modélisationpratiquedes câbles.
FigureIII.8 : Diagrammedemomentfléchissantsous G.
FigureIII.9 : Diagrammed’efforttranchantsous G.
FigureIII.10 :Diagrammedemomentfléchissantsous PC.
FigureIII.11 : Diagrammed’efforttranchantsous PC.
FigureIII.12 : Diagrammedemomentfléchissantsous la combinaisonG+A(L2) à
l’ELU.
FigureIII.13 : Diagrammereprésentantles enveloppes des efforts tranchants
sous la combinaisonG+D240 à l’ELU.
FigureIII.14 : diagrammereprésentantles enveloppes des moments fléchissant
sous la combinaisonG+A(L2) à l’ELS.
FigureIII.15 : Diagrammereprésentantles enveloppes des efforts tranchants
sous la combinaisonG+D240 à l’ELS.
FigureIII.16 : Diagrammereprésentantles enveloppes des moments fléchissant
sous la combinaisonD240.
FigureIII.17 : Diagrammereprésentantles enveloppes del’efforttranchantsous
la combinaisonD240.

CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA


FigureIV.1. : Trois premiers modedevibrationverticales dupont.
FigureIV.2 : Trois premiers modes longitudinaux dupont.

FigureIV.3: Trois premiers modes transversales dupontdeMila.

FigureIV.4 : PortéedupontduMila.

FigureIV.5 : Composanteverticaledel’accélérogrammedela stationdeDar-El-


Beida duséismedeBoumerdès du21 mai 2003. (a) : Signaloriginal, (b) signal
adapté auspectreduRPOA.

FigureIV.6 : Spectrederéponsedel’accélérogrammedeDarElBeida
(composantehorizontale).

FigureIV.7 : RéponseducâbleN°11 fixé à la culée.

FigureIV. 8 : RéponseducâbleN°1 fixé autablier(leplus prochedupylône).

FigureIV.9 : RéponseducâbleN°11 Fixé autablier(leplus éloigné dupylône).

FigureIV.10 : RéponseducâbleN°6 fixé autablier.


FigureIV.11 : Réactionlongitudinale(Rx) à la basedela pile.
FigureIV.12 : Réactiontransversale(Ry) à la basedela pile.

FigureIV.13 : Réactionverticale(Rz) à la basedela pile.

FigureIV.14 : MomentM1 à la basedela pile.

FigureIV.15: Momentselonl’axeY (M22) à la basedela pile.

FigureIV.16: Momentselonl’axeX (M33) à la basedela pile.

FigureIV.17: Effortaxialà la basedumat.

FigureIV.18:Efforttranchantdans lesens longitudinalà la basedumat.

FigureIV.19:Efforttranchantdans lesens transversalà la basedumat.

FigureIV.20: momentselonl’axey (M33) à la basedumat


INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale

Depuis presque un siècle, le domaine de la construction des ponts a été


marqué paruneévolution rapideetimportantedes techniques tantau plan dela
conceptionquedes matériaux etdel’exécution.

La conceptionetl’étuded’unpontdépend deplusieurs facteurs d’ordrenaturelet


fonctionnel liés au site de construction. Le développement incessant de l’outil
informatique et des matériaux de construction nous offre aujourd’hui un large
éventail quant au choix et l’étude d’une esquisse convenable d’un ouvrage. De
plus, l’aspect technique et économique d’un projet doit ètre minutieusement
étudié toutenpréservantuncachetesthétiqueacceptable.

L’intérê t général que suscitent les études scientifiques menées sur les ponts
reflète l’importance de ces structures, en raison des dégâts observés lors des
séismes. En effet, leurdéfaillance pourraitconduire à priverdes populations de
moyens desecours etaggravelebilan, déjà accablantduséisme.

Le séisme est sans doute la catastrophe naturelle la plus destructrice, il


entraine la dévastation de villes entières, des milliers de morts et d’immenses
pertes. L’énergielibéréeparles séismes estvéhiculéedu foyerà la surfacedu sol
par des ondes sismiques. Des observations ont montré que le mouvement
sismique enregistré au sol peut varier significativement dans la phase, le
contenu.

Les observations post-sismiques ontmis en évidenceun comportementstructural


des ponts plus complexe que celui qui a été considéré initialement lors de la
conception(effets desiteimportant, variabilité dumouvementsismique,...).

Nous nous proposons dans le présent travail d’étudier et d’analyser le


comportement de pont à Hauban sur l’Oued Dib dans la région de Mila, à l’est
Algérien sous diverses actions et notamment l’action sismique modélisée de
diverse manières. Ce projet de fin d'étude pourrait s'inscrire dans plusieurs
phases d'un projet de pont: Conception (analyse structurelle), vérification (pont
existant), renforcement éventuel. En effet il s'agira dans cette étude de faire

Promotion 2014/2015 Page 1


INTRODUCTION GENERALE

l'analyse statique etdynamique d'un pontexistantetdontla fréquence propre a


été identifié pardesmesures devibrations ambiantes.

Poursefaire, notreétudecomprendra:

- Une première partie consacrée aux généralités surles ponts, leuranalyse,


Dans cette partie, tous les ingrédients nécessaires pour la suite y sont
contenus.
- Une deuxième partie, où le pont à étudier est présenté ainsi que ses
données structurelles, géotechniques etclimatiques.
- Une troisième partie qui portera sur l’évaluation et l’analyse du
comportement du pont sous sollicitations statiques (charges verticales)
avec les différentes combinaisons, l’action thermique et l’effet de la
précontrainte.
- Etenfinnous passerons à l’analysesismiquedupontcomprenantl’analyse
modale, et les réponses en termes de déplacements et d’éfforts internes
dans certains nœ uds choisis duponts.
- Nous finirons pardes conclusions etperspectives .

Promotion 2014/2015 Page 2


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I. GENERALITES
I.1.1 DEFINITION D’UN PONT
On appelle pont tout ouvrage permettant à une voie de circulation de franchir un
obstacle naturel ou une autre voie de circulation (brèche, rivière, route, cours d’eau ….)
entre deux points.
I.1.2. DIFFERENTES PARTIES DU PONT
Un pont se compose généralement de trois parties principales (Figure I. 1) à savoir :
- La superstructure qui supporte directement la voie de communication :
Le tablier: c’est la partie horizontale de l’ossature d’un pont située sous la voie
portée.
- L’infrastructure qui repose sur le terrain et supporte la superstructure :
Fondations: permettent d’assurer la liaison entre les appuis et le sol.
- Les appareils d’appuis qui sont des éléments interposés entre la superstructure et
l’infrastructure. Ils supportent en plus des charges verticales du pont, la poussée des
remblais.
Piles: des appuis intermédiaires.
Culées: des appuis d’extrémité.

Figure I. 1 : Différentes parties d’un pont [1]


I.1.3. CLASSIFICATION DES PONTS
La classification des ponts peut être différente selon le critère de classement à savoir : la
voie portée, la structure, la fonction, les matériaux, le type de travées (indépendante,
continue), l'importance de l'ouvrage (courant ou non courant)…
I.1.3.1 Classification selon la voie portée
La fonction d'un pont est liée à la fonction de la voie de communication portée :
Un pont-route ou pont routier désigne un ouvrage portant une route. Les ponts
autoroutiers, désignant un ouvrage portant une autoroute, sont rangés dans la famille
des Ponts-routes.

Promotion 2014/2015 Page 3


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

 un pont-rail ou pont ferroviaire désignant un ouvrage portant une voie ferrée ou


un tramway.
 une passerelle désigne un ouvrage portant une voie piétonne et dans certains cas
pour les deux-roues.
 un pont-aqueduc ou aqueduc désigne un ouvrage portant une canalisation d'eau.
 un pont-canal désigne un ouvrage portant un canal.
 un pont-avion permettant le franchissement par les avions de routes [2].
I.1.3.2Classification selon la structure
I.1.3.2.1 Les ponts en arc
Les premiers grands ponts étaient des ponts en arc, à tablier supérieure. Tout le
matériau est soumis à la compression ; ce type de structure généralement réalisé en
pierre et brique, seuls matériaux disponibles (Figure I. 2). Ils furent créés par les Grecs,
puis ont évolués grâce aux Romains, notamment par l'apport de nouveaux matériaux, le
domaine de portée des ponts en arc est très étendu jusqu’à 500m.
La Figure I. 3 montre aussi un autre type du pont en arc à tablier supérieur. Les ponts à
béquilles peuvent être rattachés à la famille des arcs (Figure I. 4). Ces derniers sont
différents selon la nature des matériaux de l’ouvrage (métal, béton armé, bois), ou bien
selon la structure ou selon la position du tablier (supérieur, inferieur ou intermédiaire).
La figure I. 5 présente les arcs à tablier intermédiaire ou inférieur lorsque le tablier est
situé dans la hauteur ou au dessous de l’arc [1].

Figure I. 2 : Pont vouté Figure I. 3 : Pont à tablier supérieur

Figure I. 4 : Pont à béquilles Figure I. 5 : Pont à tablier intermédiaire

Promotion 2014/2015 Page 4


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.1.3.2.2 Ponts à poutres

Les ponts à poutres désignent tous les ponts dont l’organe porteur est une ou plusieurs
poutres droites. Ils n’exercent qu’une réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires
ou d’extrémités et les efforts engendrés dans la structure sont principalement des efforts
de flexion. Deux critères permettent de différencier les poutres : la forme ou le matériau,
le croisement des deux permettant de déterminer un grand nombre de poutres. Il existe
quatre formes de poutres : les poutres à âmes pleines de la figure I. 6, les poutres
caissons, les poutres treillis et les poutres bow-strings celles de la Figure I. 7; Ces
dernières sont néanmoins classées aussi parmi les ponts en arc car l'organe porteur
principal reste l'arc. Le matériau de constitution des poutres peut être le métal, le béton
armé, le béton précontraint, le bois et plus récemment, des matériaux composites tels
que la fibre de carbone[3].

Figure I. 6 : Pont à poutres à âme pleine Figure I. 7 : Pont à poutres Bow-strings


I.1.3.2.3 Les ponts suspendus
Un pont suspendu désigne un ouvrage métallique dont le tablier, constitué en béton ou
en acier, est attaché par l'intermédiaire de tiges de suspension verticales à un certain
nombre de câbles flexibles ou de chaînes dont les extrémités sont reliées aux culées. Les
tout premiers ponts sont apparus en Chine au premier siècle. Le principe du pont
suspendu est de maintenir le poids du tablier par deux câbles porteurs solidement
arrimés aux berges (culées). Il ne peut être construit sur n'importe quel sol, car il
nécessite la présence de massifs d'ancrage imposants et lourds.

Trouver un type de pont capable de résister à des poids lourds sur plusieurs kilomètres
était un grand challenge (Figure I. 8). Les ponts suspendus sont ceux qui correspondent
à ce que l'homme recherchait [4] . Parmi les ponts suspendus les plus long :

- Akashi Kaikyo au Japon, construit en 1998 à trois travées de 960+1991+960m.


- Great Belt East au Denmark, construit en 1998 à trois travées de 535+1624+535m
- Humber au Royaume Uni, construit en 1981, à trois travées de 280+1410+530m.

Promotion 2014/2015 Page 5


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Figure I. 8 : Exemple de pont suspendu


I.1.3.2.4 Les ponts à haubans

Le pont de Stromsund, de travée de 183m, en Suède construit en 1955 est considéré


comme le premier pont haubané majeur. Les Ingénieurs trouvent dans ce genre de pont
de l'innovation technologique, pour des portées inférieures à 1000m, ils sont plus
économiques que les ponts suspendus.

Les ponts à haubans se présentent sous la forme d’une structure comportant un tablier
en acier ou en béton et des câbles inclinés appelés haubans (Figure I. 9). Ces câbles,
ancrés dans des pylônes situés de chaque côté de la travée centrale, sont utilisés pour
supporter le tablier et travaillent en traction. Les haubans doivent être élevés car ils
sont plus fragiles et plus vulnérables au vent et aux vibrations engendrées par la
circulation. La portée maximale est de 1000m [5].

Parmi les ponts les plus longs :

- Yang Pua en Chine en 1993, de longueur de 602m avec un tablier en composite


- Normandie en France en 1994, de longueur de 856m. Le tablier est hybride, la
travée centrale en acier et les travées extrêmes en béton.
- Tataraa au Japon, construit en 1998, de longueur de 890m. Le tablier est en
acier, les tours en béton.

Malgré sa faible portée relativement aux ponts suspendus, le pont à haubans possède
plusieurs avantages: Lorsqu'un des haubans doit être changé, il n'est pas nécessaire
d'arrêter la circulation, les autres haubans pouvant momentanément supporter le poids
du tablier. De plus il n'est pas nécessaire non plus de mettre en place sur les berges des
massifs d'ancrage, les forces étant parfaitement équilibrées au niveau du ou des
pylône(s). Ce type de ponts est donc constructible avec un minimum d'aménagements sur
les berges, mais ne peut en contrepartie franchir que des distances limitées. On observe
des similitudes entre les ponts haubanés et suspendus ; Ils ont tous deux un nombre
limité de pylônes (généralement deux) . On peut aussi remarquer que ces ponts sont
relativement légers et souples, ceci peut être un inconvénient, car le pont bouge. Lorsque
le vent est trop fort, le pont doit être fermé. Le pont de Normandie, admirablement conçu
sur ce point, peut résister à des vents de 120 km/h. L’effet du vent peut toutefois être

Promotion 2014/2015 Page 6


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

diminué par un profil aérodynamique du tablier. Plus grave, le pont bouge


naturellement selon certaines fréquences dans trois directions dans l'espace. Lorsque les
fréquences du pont se trouvent dans le contenu fréquentiel du mouvement du vent, on
aboutit à une amplification de ces mouvements, allant jusqu'à la destruction de l'édifice
(exemple du pont de Tacoma aux Etats-unis).

Les différences se retrouvent essentiellement dans le massif d'ancrage et la portée du


pont. En effet, les ponts à haubans ont une portée moindre que les ponts suspendus, ceci
vient de la hauteur limitée des pylônes. Par conséquent, pour un pont de plus de 900 m
on préférera un pont suspendu classique. Toutefois, il faudra alors songer à un massif
d'ancrage. De ce fait, la géologie influencera le choix ; un pont à haubans a une structure
stable lui permettant d'être construit sur à peu près tout type de terrains (pont de
Normandie construit sur le sol meuble de l'estuaire de la Seine). En revanche, à cause
des massifs d'ancrages, un pont suspendu ne sera pas constructible sur tous les terrains.

Un autre problème pour les ponts suspendus est l'entretien des deux câbles porteurs ; le
remplacement d'un de ces câbles est un travail très difficile demandant plusieurs mois
ainsi que la fermeture du pont durant ce délai. L'entretien des ponts à haubans est par
contre beaucoup plus aisé [5].

Figure I. 9 : Pont à haubans (représentation schématique à gauche et exemple de pont à droite)


Remarque
A travers les exemples précédents, le point focal qui distingue la classification selon la
structure est la portée possible du pont. La Figure I.10 ci-dessous montre la portée
possible pour chaque type de pont [6].

Figure I. 10 : Les portées possibles et maximales des différents types de ponts

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.1.3.3 Classification selon les matériaux


I.1.3 3.1 Ponts en maçonnerie
Les ponts en maçonnerie constituent une classe spécifique de la famille des ponts en arc,
caractérisée par des réactions d'appui sur les culées tendant à les écarter. Les matériaux
constitutifs des voûtes sont des pierres taillées, très résistants à la compression mais peu
à la flexion, alors que les matériaux des autres familles de ponts en arc
(bois, béton, béton armé, béton précontraint, métal, composites).
Les premières voûtes sont constituées de pierres horizontales posées en saillie les unes
sur les autres, disposition dite «en encorbellement». Plusieurs critères peuvent
différencier les ponts voûtés: la forme de la voûte, le type d’appareillage de la voûte,.
Ainsi la voûte peut être en plein cintre (demi-cercle parfait), en arc de cercle (segment
d’arc), en ogive, ou en ellipse. Les becs peuvent être triangulaires, en amande,
rectangulaires, ou circulaires.

Figure I. 11 : Ponts en maçonnerie

I.1.3 3.2 Ponts en bois


Le bois possède d’excellentes caractéristiques mécaniques et permet des assemblages. Ce
matériau a donc permis, dès l’Antiquité, de construire de véritables ponts, assurant le
passage de chariots lourdement chargés (Figure I. 12). La découverte des assemblages a
permis de construire des ouvrages de plus en plus complexes.
De nos jours, le bois est parfois utilisé pour construire des petits ponts réservés aux
piétons ou à faible trafic local en zone montagneuse [1] .

Figure I. 12 : Pont en bois

Promotion 2014/2015 Page 8


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.1.3.3.3 Ponts métalliques

Les ponts métalliques sont développés avec la découverte et l’évolution des métaux
(acier, fonte …). Les premiers ponts étaient construits « en fonte » au 18eme siècle. Ce
matériau (fonte) à une très faible résistance à la traction, ce qui a limité les types
d’ouvrages construits à des ponts en arc qui travaillent seulement en compression.

L’amélioration des techniques de fabrication et l’utilisation de l’acier qui développe de


grandes résistances à la traction comme en compression, et les techniques d’assemblage
(soudure, rivetage, boulonnage…) n’ont cessé d’accroître leurs domaines d’emplois.
Les éléments constitutifs des charpentes métalliques se présentent sous deux formes :
éléments plats, appelés dans l’ordre croissant de leur largeur (plat, larges plats et tôles)
et éléments profilés, dont les plus courants sont : les cornières, les fers en U et les
poutrelles. Les procédés d'assemblage de l'acier sont : le boulonnage, le rivetage et le
soudage. [7]

Figure I. 13 : Pont métallique


I.1.3.3.4 Ponts mixtes acier-béton
Un tablier mixte est constitué par l’association d’une ossature métallique et d’une dalle
en béton armé par l’intermédiaire de connecteurs empêchant le glissement et le
soulèvement de la dalle par rapport à l’ossature. La particularité réside dans le fait de
faire fonctionner ces matériaux selon leurs aptitudes optimales, notamment en
compression pour le béton et en traction pour l’acier [8].

Figure I. 14 : Exemple de pont mixte

Promotion 2014/2015 Page 9


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.1.3.3.5 Les ponts en précontrainte

La précontrainte a pour objectif, en imposant aux éléments un effort de compression


axial judicieusement appliqué, de limiter les sollicitations de traction dans le béton, cette
précontrainte peut être :

- Une précontrainte partielle : autorisation des contraintes de traction limitées.

- Une précontrainte totale : élimination totale des contraintes de traction.

Pour réaliser l’opération de précontrainte, il existe deux possibilités :

a) Précontrainte par pré-tension : les câbles de précontrainte sont tendus entre


deux massifs solidement ancrés avant le coulage du béton.

b) Précontrainte par poste-tension : ce procédé consiste à tendre les câbles de


précontrainte, après le coulage et durcissement du béton, cette technique est
utilisée pour les ouvrages importants est, généralement mise en ouvre sur
chantier [9].

La précontrainte par poste tension se présente sous deux formes :

- Une précontrainte par poste tension interne.

- Une précontrainte par poste tension externe.

Figure I. 15 : Poutre en précontrainte


I.1.3.4 Classification selon la nature

- pont fixe : les ponts fixes comprennent tous les ouvrages dont l’élément porteur,
et en particulier le tablier, est fixe

- pont mobile : un pont mobile est un pont dont le tablier est mobile en partie ou
en totalité (passage des bateaux)

- pont provisoire : Un pont provisoire permet d'apporter une solution temporaire


de franchissement d'un cours d'eau ou à la dénivellation d'un carrefour. Ce type
de pont est relativement utilisé dans le domaine du génie militaire

- pont habités : il assure plus généralement certaines fonctions liées à la ville [2].

Promotion 2014/2015 Page 10


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.2 ANALYSE DES PROBLEMES DE DYNAMIQUE DE STRUCTURES

I .2.1 Modélisation en masses concentrées

L'analyse d'un problème dynamique est complexe du fait que les forces d'inertie
proviennent des déplacements de la structure qui sont eux-mêmes reliés aux forces
d'inertie. Il en résulte que l'équation d'équilibre dynamique est régie par un système
d'équations différentielles, du 2ème ordre. Si de plus la masse du système est répartie
continûment, les déplacements et accélérations doivent être calculés en tout point;
l'équilibre dynamique est dans ce cas régi par un système d'équations aux dérivées
partielles.

Toutefois, la modélisation d'une structure peut permettre des simplifications


importantes représentant une approximation suffisante d'un point de vue pratique de la
solution exacte du problème. Ces simplifications sont illustrées ci-après sur la structure
simplifiée de la Figure II.1 représentant une poutre avec une densité de masse au mètre
linéaire m(x).

Figure II.1: Modélisation en masses concentrées

S'il est possible de concentrer la masse de la poutre en un nombre fini, restreint de


points, appelés nœuds, une simplification importante est introduite car les forces
d'inertie n'existent qu'en ces points (Figure II.1).

Dans ce cas, il est suffisant d'exprimer les déplacements et accélérations aux nœuds de
la structure. Le nombre de composantes du déplacement nécessaire pour décrire
complètement le champ de forces d'inertie est appelé nombre de degrés de liberté
dynamiques du système.

Si dans l'exemple de la Figure II.1, les seuls déplacements possibles des nœuds sont les
déplacements verticaux, la structure comporte 3 x 1 = 3 degrés de liberté. Dans le cas le
plus général, les nœuds de la structure possèdent une masse et une inertie massique en
rotation et peuvent subir des translations et des rotations dans l'espace; chaque nœud
possède 6 degrés de liberté et la structure 6N degrés de liberté, où N est le nombre de
nœuds.

Promotion 2014/2015 Page 11


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

La modélisation en masses concentrées est très utile pour les systèmes dans lesquels une
grande partie de la masse est effectivement concentrée à certains emplacements : c'est le
cas par exemple des bâtiments où la masse principale se situe aux niveaux des
planchers; la masse de la structure porteuse (poteaux, voiles) peut alors être, avec une
approximation suffisante, répartie aux niveaux des planchers (pour moitié au niveau
inférieur et pour moitié au niveau supérieur) [10].

I.2.2 Formulation des équations de mouvement

L'équation d'équilibre dynamique d'un système modélisé en masse concentrées du type


de celui de la Figure II.2 peut être obtenue par la méthode directe en écrivant en chaque
nœud et pour chaque degré de liberté que la résultante des forces est nulle. Ces forces se
composent de :

 forces élastiques ‫ܨ‬ௌ = [‫}ܷ{]ܭ‬

 forces d'amortissement: {‫ܨ‬஽ } = [‫]ܥ‬൛ܷ̇ ൟ

 forces d'inertie: {‫ܨ‬ூ} = [‫] ܯ‬൛ܷ̈ ൟ

 forces appliquées extérieures {‫})ݐ(ܨ‬

Figure II.2: Modélisation en masses concentrées

L'équilibre général du système s'exprime, l'ensemble des degrés de liberté, sous la forme
matricielle [1] :

[‫] ܯ‬൛ܷ̈ ൟ+ [‫]ܥ‬൛ܷ̇ ൟ+ [‫})ݐ(ܨ{ = }ܷ{]ܭ‬

Avec:

- {‫ })ݐ(ܨ‬est un vecteur colonne des forces nodales dynamiques appliquées à la


structure.

Promotion 2014/2015 Page 12


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

- {ܷ} est le vecteur colonne des déplacements nodaux, correspondant au nombre total
N de degré de liberté. ൛ܷ̇ ൟet ൛ܷ̈ ൟsont les dérivées temporelles première et seconde du
vecteur déplacement.

- [‫ ] ܯ‬est la matrice des masses.

- [‫ ]ܥ‬est la matrice d’amortissement.

- [‫ ]ܭ‬est la matrice de rigidité.

I.2.3 Méthodes de résolution

On ne donnera ici qu'un bref aperçu des méthodes de résolution des équations d'équilibre
dynamique d'un système.

La méthode de résolution la mieux adaptée, ou la plus efficace, dépend du comportement


de l'ouvrage à étudier (linéaire ou non-linéaire) et du mode de définition de la
sollicitation appliquée: temporelle, fréquentielle ou, spectrale (utilisation de spectres de
réponse d'un oscillateur à un degré de liberté).

Il convient de réaliser que dans la plupart des applications pratiques, l'obtention d'une
solution analytique est inaccessible et que le recours à des méthodes numériques se
révèle indispensable.

I.2.3.1 Intégration temporelle

Il s'agit de loin de la méthode la plus lourde de mise en œuvre; en contrepartie, c'est la


méthode la plus générale. Elle consiste à intégrer pas à pas dans le temps les équations
du mouvement. Symboliquement, la vitesse et le déplacement à l'instant t étant connus,
le problème consiste à calculer le nouvel état d'équilibre à l'instant t+dt après un
incrément de temps.

L'intégration temporelle est applicable à tout type de comportement de la structure, qu'il


soit linéaire ou non-linéaire. Pour un système non-linéaire, dont les propriétés varient au
cours de la sollicitation, c'est la seule méthode applicable.

L'application de la méthode nécessite que la sollicitation soit décrite complètement au


cours du temps (histoire temporelle) [11].

I.2.3.2 Intégration fréquentielle

La méthode consiste à résoudre les équations du mouvement dans le domaine


fréquentiel. La sollicitation est représentée par sa transformée de Fourier et la
résolution est effectuée pour chaque harmonique. La solution globale est obtenue par
superposition des solutions individuelles, qui s'interprète comme une transformée de
Fourier inverse. La méthode n'est bien évidemment applicable qu’aux systèmes linéaires

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

et requiert la définition de la sollicitation par son spectre de Fourier. Avec l'avènement


des transformées de Fourier rapide (FFT), la méthode se révèle extrêmement puissante.
Elle est particulièrement bien adaptée à l'étude des phénomènes d'interaction sol-
structure ou fluide-structure; elle est également fondamentale en dynamique
stochastique [11].

I .2.3.3 Méthode modale-spectrale

C'est de loin la méthode la plus utilisée en dynamique des structures. L'idée consiste à
utiliser comme système de coordonnées généralisées une base particulière constituée par
les modes propres de vibration de la structure. Le choix de cette base permet de
découpler les équations du mouvement et de ramener le système à la résolution de N
équations différentielles découplées, où N est le nombre de degrés de liberté du système.
L'expérience montre qu'un nombre limité de modes propres, est suffisant pour obtenir
une représentation satisfaisante de la solution qui est égale à la somme des réponses
dans chaque mode.

Si de plus seule la réponse maximale, au cours du temps, du système est cherchée, la


sollicitation peut être définie de façon simplifiée par son spectre de réponse.

On notera que la méthode de décomposition modale est également applicable pour


l'intégration directe des équations du mouvement et l'obtention de la réponse temporelle
du système, on parle alors de méthode modale-temporelle. La méthode reste limitée au
cas des systèmes linéaires [12].

I.3 APERÇU SUR LES REGLES PARASISMIQUES ALGERIENS (RPOA)

Le RPOA contient les principes de conception et de dimensionnement, les critères et les


dispositions constructives pour les ponts neufs, pour réduire au minimum leur
susceptibilité aux dommages dus aux actions sismiques. Il couvre essentiellement la
conception parasismique des ponts pour lesquels les actions horizontales sismiques sont
principalement reprises, soit par les culées, soit par la flexion des piles, supportant le
tablier. Il peut être appliqué également pour le dimensionnement sismique d'autres
types de ponts, comme les ponts en arc, les ponts portiques, les ponts à béquilles, et les
ponts haubanés.

Les ponts suspendus, les ponts mobiles, ou les cas de ponts de configuration extrême ne
sont pas complètement couverts par les dispositions contenues dans le RPOA.

I.3.1 Classification des ponts:

Les ponts sont classés selon leur importance, cette classification permettra par la suite
de choisir le niveau de protection souhaitée vis à vis du séisme. Ils sont classés en:

Promotion 2014/2015 Page 14


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

 Pont stratégique
 Pont important
 Pont d’importance moyenne
I.3.2 Carte de zonage sismique de l’Algérie

La situation sismique de l'ouvrage étudié est définie par la carte de zonage sismique. Le
territoire national est divisé en cinq (5) zones de sismicité croissante
La Figure II.3 représente la carte des zones sismiques de l’Algérie. Ainsi, le tableau
représent le coefficient d’accélération de zone A en fonction de la zone sismique et de
l’importance du pont.

.
Figure II.3: Carte de zonage sismique de l'Algérie

I.3.3 Classification des sites

Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des propriétés mécaniques des
couches de sols qui les constituent.

 Catégorie S1: (site rocheux)


 Catégorie S2 : (site ferme)
 Catégorie S3 : (site meuble)
 Catégorie S4 : (site très meuble)
Sites nécessitant des investigations approfondies qui sont:
 Les conditions de site qui nécessitent des investigations approfondies sont les
suivantes :
 présence de terrains instables sous séisme: sols liquéfiables, sols
faiblement cimentés, anciens remblais.
 présence de sols vaseux ou d’argile molle avec une forte teneur en matières
organiques.
 présence d’argile très plastique (IP > 75) sur une épaisseur de plus de 6m.
 présence sur une épaisseur de plus de 30m d’une couche d’argile molle à
moyennement raide
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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.3.4 Détermination des actions sismiques

L’action sismique résulte des mouvements du sol qui sont pris en compte sous deux
aspects:

 Une translation d’ensemble (tous les points du sol se déplacent en phase) dans
chacune des trois directions de l’espace ;
 Un déplacement différentiel entre points du sol dans chacune des trois directions
de l’espace. Ce déplacement différentiel dépend de la distance entre les points et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du site.

Pour le mouvement sismique de calcul, la translation d’ensemble est définie par le


coefficient d’accélération de zone A (défini en Figure II.3), un spectre de réponse
horizontal valable pour les deux composantes horizontales du mouvement et un spectre
de réponse verticale valable pour la composante verticale du mouvement.

Le déplacement différentiel entre points du sol est défini par le même coefficient
d’accélération de zone A et des spécifications définies dans le règlement.

I.3.5 Spectre de réponse

Figure II.4: Composante horizontale du spectre de réponse élastique normalisé, 5%


d’amortissement

Figure II.5: Composante verticale du spectre de réponse élastique normalisé, 5%


d’amortissement.

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Avec :

- ∝ : coefficient qui tient en compte de l’importance de la composante vertical en zone de


forte sismicité : ∝= 0,7 pour les zones sismiques I, IIa, IIb et 1,0 pour la zone sismique
III.
- A est donné dans le tableau de la Figure II.3.

I.3.6 Modélisation du pont

En plus de la modélisation de l'action sismique, le modèle de pont doit tenir compte :

- De l’interaction hydrodynamique dans le cas des piles immergés (ajouter la masse


d’eau trainée)

- Des effets de l’interaction sol-structure

- Des effets de la torsion dus à :

 L’Excentricité accidentelle de la masse,


 L’Excentricité additionnelle qui reflète le couplage translation-torsion dans
les ponts biais, si on utilise la méthode monomodale [13].

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.4 ANALYSE SISMIQUE DES PONTS

I.4.1 Introduction

Au Nord Algérien, le risque sismique est omniprésent. Sa prise en compte est désormais
obligatoire pour l'élaboration des projets d'ouvrages d'art. Le règlement, relativement
récent, requiert la compétence de spécialistes dans le domaine du génie parasismique.

Le calcul sismique a pour objectif la détermination de la réponse (sollicitations,


déplacements, vitesses, accélérations) d'un pont à un mouvement sismique sollicitant ses
fondations. Ce calcul relève du domaine de la dynamique des structures.

Un séisme est une libération brutale de l'énergie potentielle accumulée dans la roche par
un jeu de mouvements relatifs des différentes parties de l'écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d'équilibre se produit et donne
naissance aux ondes sismiques qui se propagent sous plusieurs types pour atteindre la
surface du sol (fondations des ponts).

Les mouvements sismiques qui nous intéressent, nous Ingénieurs, sont ceux qui se
produisent en surface du sol. Les données d'observations, donnant des échelles
d'intensité, permettent d'apprécier les effets du séisme sur les constructions de manière
qualitative. Les données instrumentales donnant la magnitude, nous intéressent
particulièrement car elles permettent de mesurer l'énergie des séismes en fonction de
l'amplitude qu'enregistrerait un sismographe. Les magnitudes inférieures à 4 donnent
rarement des effets sur les structures, les magnitudes à considérer sont donc celles
supérieures à 4. Le mouvement du sol, sous forme d'accélérations, est enregistré par des
accélérographes et l'enregistrement est appelé accélérogramme, donnant dans chaque
direction l'histoire temporelle de l'accélération, caractérisée par sa durée totale, ses
maxima (accélération, vitesse et déplacement) et son contenu fréquentiel. Ces
accélérogrammes excitent les ponts de manière plus ou moins amplifiée. Le niveau
d'amplification dépend essentiellement des périodes de la structure et de la nature du sol
(sa période). L'action sismique peut être modélisée par l'accélération maximale pour une
analyse pseudo-statique, le spectre de réponse où par des accélérogrammes.

I.4.2 Accélérogramme

Le mouvement de base est un accélérogramme, dans les trois directions (généralement


N-S, E-W et verticale) fourni par un accéléromètre. On utilise au fait un accélérogramme
à partir duquel, après intégrations successives, on obtient les vitesses et les
déplacements après 'corrections'. Un exemple de d'accélérogramme est donné dans la
Figure III. 1 avec les diagrammes correspondants des vitesses et des déplacements.

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Figure III. 1: L'accélérogramme corrigé et diagrammes correspondants aux vitesses et


déplacement (Exemple d'El Centro, séisme d'Imperial Valley, 18/05/1940)

Un accélérogramme peut alors être caractérisé par les paramètres suivants:

 Son accélération maximale (le pic: Amax)


 Sa durée totale
 Son contenu fréquentiel.

Cette dernière donnée est particulièrement importante pour savoir comment une
structure, qui possède ses fréquences propres d'oscillations, va répondre aux fréquences
propres du signal [14].

Pour évaluer le contenu fréquentiel d'un signal, le spectre de Fourier pourrait être
utilisé. La Figure III. 2 montre l'accélérogramme de Keddara (séimse de Boumerdes
2003) ainsi que son contenu fréquentiel [15].
Accélération de Keddara (Fc=7.45Hz)
0.5 1

0.4 0.9

0.3 0.8

0.2 0.7
SpectredeFourier
Accélération (g)

0.1 0.6

0 0.5

-0.1 0.4

-0.2 0.3

-0.3 0.2

-0.4 0.1
Amax=0.40g =20.3 s
-0.5 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25 30
Temps (s) Fréquence (Hz)

Figure III. 2: Accélérogramme de Keddara (séisme de Boumerdes 2003) ainsi que son contenu
fréquentiel normalisé

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

I.4.3 Spectre de réponse

L'essentiel des informations contenues dans un accélérogramme peuvent être résumées,


pour les applications, par un spectre de réponse, dit élastique. Le spectre de réponse est
la courbe donnant la réponse maximale d'un oscillateur linéaire à un seul degré de
liberté (oscillateur simple) à un mouvement sismique appliqué à sa base. On peut avoir
une représentation physique du spectre en considérant que l'on soumet un oscillateur
ayant un amortissement constant (généralement 5%), mais de période propre variable, à
une accélération donnée. Chaque oscillateur aura une réponse particulière dans le temps
et l'on considèrera le maximum de cette réponse. C'est l'ensemble de ces maxima qui
constituera le spectre de réponse en accélération absolue pour un amortissement
constant. (Figure III. 3) [15].

On distingue:
Pour T=0, l'oscillateur est infiniment rigide, on retrouve bien la valeur de Amax de
l'accélération d'excitation
Pour T= ∞, l'oscillateur est infiniment souple, l'accélération maximale et nulle.
Xg (g)

Amax

t (s)

SA (g)
Amortissement 5%

Amax

0 T1 T2 T3 T4 T5 t (s)

Figure III. 3: Construction physique du spectre de réponse


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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

On peut bien sûr obtenir des spectres de réponse en vitesse relative et en déplacement
relatif. Dans la pratique, on utilise le plus souvent des spectres de pseudo accélération
(PSA) et de pseudo vitesse (PSV) obtenus à partir du spectre en déplacement (SD) par les
relations suivantes:
ଶగ
ܸܲܵ = ߱. ܵ‫= ܦ‬ . ܵ‫ܦ‬

ସగమ
ܲܵ‫ ߱ = ܣ‬ଶ. ܵ‫= ܦ‬ . ܵ‫ܦ‬
்మ

Figure III. 4: Spectre de réponse normalisé en pseudo-accélération, pseudo-vitesse et déplacement


[15]

L'expérience a montré que l'intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu
donné, dépend essentiellement de trois éléments:

La source: elle peut être proche ou lointaine, les mécanismes aussi peuvent être très
variés à l'exemple du séisme d'El Asnam, 1980, ou la composante verticale a été très
influencée par le mécanisme au foyer en compression.

Le trajet: qui est la distance parcourue des ondes depuis le foyer, elle intervient par sa
longueur et l'atténuation des ondes due à l'amortissement et à l'hétérogénéité.

Le site: dépend de la nature des terrains superficiels traversés par les ondes sismiques.
Cette nature se distingue par les caractéristiques dynamiques et géométriques des sols
(Vitesses de propagations, module de cisaillement des sols, épaisseurs des couches,
contraste entre couches de sols). Les ponts édifiés sur un sol meuble subissent des

Promotion 2014/2015 Page 21


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

dommages plus importants que ceux situés sur un sol rocheux. Ce phénomène est dû au
fait que les couches de sol meubles amplifient l'excitation appliquée au rocher. Il
convient donc d'adapter le spectre de réponse à la nature du site comme le montre la
Figure III. 5. Le spectre de réponse constitue dans la majorité des cas, la donnée de base
pour le calcul sismique [15].

Figure III. 5: Spectre de réponse normalisé pour différents types de sols

I.4.4 Spectre de réponse pour le calcul sismique (spectre réglementaire)

Les caractéristiques détaillées de séismes futures n'étant pas connues, la majorité des
spectres de réponse pour le calcul sismique sont obtenus en moyennant, par des
procédures spécifiques, les spectres de réponses obtenus à partir d'enregistrements
sismiques ayant des caractéristiques similaires telles que les conditions de sol, la
magnitude, la source. Pour des considérations pratiques, le spectre de calcul est obtenu
par lissage de la moyenne. Plusieurs formes existent dans la littérature, en fonction des
régions, des structures et surtout de l'évolution de la recherche. Nous montrons sur la
Figure III. 6, le spectre réglementaire du code sismique des ponts en Algérie (RPOA).
[13]

Figure III. 6: Spectre de réponse élastique normalisé, composante horizontale du RPOA pour
différentes classifications de site

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CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Les ponts présentent, par rapport aux ouvrages de génie civil, la particularité du tablier
qui repose sur des appuis multiples, de rigidités différentes et où le problème relatif aux
déplacements dus au séisme est aussi important que celui des forces sismiques.

Une meilleure conception parasismique des ponts doit tenir compte de ces spécificités qui
présentent un comportement vis à vis du séisme particulier par rapport aux bâtiments
courants. Pour comprendre ces spécificités, il faudrait étudier les causes de désordres ou
effondrements de ponts par des séismes anciens ou récents. Les leçons tirées de ces
études montrent globalement que les calculs et la conception de ponts en zones sismique
ne tiennent pas compte convenablement des situations telles que:

 Les ponts présentent un système structurel simple nécessitant plus d'attention


dans la prédiction de la réponse sismique, très sensible aux erreurs de calculs.
 Les ponts sont plus sensibles aux effets de l'interaction sol-structure que les
bâtiments; Ils sont généralement étendus, soumis à la variabilité spatiale du
mouvement sismique due aux effets de passage d'ondes.
 Les ponts sont souvent construits sur des sites ayant des conditions
géotechniques complexes, différentes d'un appui à l'autre et surtout constituées
de sols grenus aux alentours des rivières et oued, susceptible de se liquéfier.

Pour la compréhension effective des problèmes potentiels, nous allons citer et illustrer
quelques cas de dommages et ruptures qui ont touchés des ponts suite aux séismes [14].

I.5 PATHOLOGIE DES PONTS

La conception des ponts est basée non seulement sur la dynamique des structures, mais
aussi sur les leçons tirées par les différentes causes et pathologies dues aux ponts.

Au cours d’un séisme, les ponts peuvent être amenés à osciller dans le sens verticale ou
horizontal. En cas d’une sismicité faible ou moyenne, l’excitation verticale peut être
facilement absorbée car les ponts sont conçus pour les charges verticales, par contre
l’excitation horizontale conduit souvent à des sollicitations plus grandes que toutes les
autres actions. La vulnérabilité dans le sens longitudinale est plus grande que dans le
sens transversal.

Aussi, les séismes peuvent provoquer dans le sol des tassements, des glissements et
induire de la liquéfaction surtout aux bords de rivières. Ces effets peuvent conduire à la
ruine des fondations et/ou des piles et culées.

Nous citons à titre indicatifs avec illustrations quelques pathologies attribuées


essentiellement à trois phénomènes qui sont les suivants :

I.5.1 Déplacement sismique

La conséquence directe de la sous-estimation du déplacement dû au séisme, estimé à


partir de la théorie de l’élasticité appliquée à des modèles de ponts loin de les
représenter réellement, est la courte zone d’appui dans le sens longitudinale ou bien les
joints entre poutres très étroits pour supporter les déplacements longitudinaux et éviter

Promotion 2014/2015 Page 23


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

les martèlements. La Figure III. 7 ci-dessous montrent les dégâts catastrophiques


engendrés par les tremblements de terre sur différents ponts [16].

Figure III. 7: Photos de ponts ayant subis des dommages de type chute du tablier

La chute du tablier conduit parfois à la ruine totale du tablier et du pont comme le


montre la photo prise lors du tremblement de terre de Taiwan en 1999 sur la Figure III.
8, à gauche ou celle prise lors du séisme de Nigata en 1964, à gauche de la Figure III. 8
[16].

Figure III. 8: Photos de ponts totalement endommagés par le séisme de Taiwan en 1999 à gauche
et Nigata, 1964 à droite.

La sous estimation des déplacements dans le pont peut provenir des différentes
amplifications que subissent à l'origine les ondes sismiques surtout en présence de sols
meubles, ces amplifications ont été mal estimées. Les déplacements induits peuvent donc
causer la rupture des tabliers par insuffisance de la longueur des supports ou bien par
martèlement excessifs pour sous dimensionnement des joints. [17]

I.5.2 Rupture des culées

Les sols retenus par les culées sont en général meubles, constitués de remblais mal
consolidés, l'action sismique sur ces sols peut entrainer leur rupture ainsi que la rotation
des culées suite à l'augmentation des poussées des terres pendant le tremblement de
terre tel que schématisé sur la Figure III. 9, ceci a été observé durant des séismes
récents. Les poussées excessives peuvent être orientées dans le sens transversal des
ponts causant des déplacements importants des culées dans ce sens (Figure III. 10). Des
tassements différentiels pouvant être engendrés sont plus dangereux pour les culées
[18].

Promotion 2014/2015 Page 24


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Figure III. 9: Rupture de culée entrainée par l'augmentation des poussées de terre suite au
séisme

Figure III. 10: Endommagement par déplacement latérale de la culée suite au séisme

I.5.3 Endommagement des piles

L’endommagement des piles peut amener dans la plus part des cas à l’effondrement de
l’ouvrage. Ce type de dommage concerne en premier cas les piles en béton armé
dimensionnée d’une manière conventionnelle, avec une armature transversale faible, un
grand espacement des étriers par rapport aux sections de l’armature longitudinale. La
rupture se produit alors essentiellement par deux mécanismes qui sont:

 Insuffisance de ductilité flexionnelle (Figure III. 11) [19]

 Rupture par cisaillement des colonnes (Figure III. 12) [20]

Figure III. 11: Exemple d'endommagement par insuffisance de ductilité flexionnelle (séisme de
Kobé)

Promotion 2014/2015 Page 25


CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHYQUE

Figure III. 12: Exemple d'endommagement par cisaillement des piles

I.5.4 Endommagement des joints

Les joints peuvent être aussi endommagés par l'action sismique pouvant bloquer le
fonctionnement des ponts.

Figure III. 13: Exemple d'endommagement par des joints (séisme de Boumerdes) [21]

I.5.5 Effondrement liés aux effets induits du séisme

En plus de la liquéfaction du sol, les séismes peuvent également induire des glissements
de terrain, des éboulements et des tassements. Ce sont surtout les fondations dans les
zones soumises à ces effets qui sont mises en danger. Les figures III. 14 ci dessous
montre des exemples de désordres liés au sol [21].

Figure III. 14: Exemple de tassement de sol sous fondation de pont (Kobé, 1995) et liquéfaction du sol
au pont des Isser (Boumerdes, 2003)

Promotion 2014/2015 Page 26


CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

II-1 Introduction :

Etant donné que les vois de communications sont aujourd’hui les sources même
du développement d’un pays, les recherches et les études sur les ouvrage d’art ont
pris une importance considérable à travers le monde. Dans ce chapitre, il s’agira
de décrire le Pont à Haubans sur l’Oued Dib dans la région de la Wilaya de Mila
à l’Est Algérien.

II.2 Présentation de l’ouvrage :

II.2.1-Données géotechniques:

La carte géologique de la région fait apparaître des formations sédimentaires


composées essentiellement d’argile et grès du Smendou, avec apparition
d’alternance d’argile plus au moins schisteuse, de couleur noire, de grés fin
jaunâtre et de calcaire marneux. L’ensemble renferme du gypse en abondance.

Du point de vue géologique, le vallon de l’Oued Dib est composé par des sols de
nature sédimentaire argileuse au centre et rocheuse aux flancs, ces flancs ont
une épaisseur de 80 m par rapport au fond du vallon lui-même [22,23].

Les deux côtés de ce vallon sont composés par des formations marno-calcaires
fissurées. Le pendage des couches des marno-calcaires est de l’ordre de 45° NO
pour le côté sud du vallon et de 35° SE pour le côté Nord. La partie centrale est
constituée, en surface, par des dépôts alluvionnaires et en profondeur par une
alternance de couches plus au moins tectonisées.

La reconnaissance géotechnique du sol est un paramètre fondamentale et


essentiel pour définir le site sur lequel l’ouvrage sera implanté, ainsi que la
proposition des fondations envisagés pour les appuis et de choisir un bon
emplacement dans le but d’avoir un bon comportement mécanique de l’ouvrage
en question.

En ce qui concerne les paramètres mécaniques de ces couches, ils s’améliorent


avec la profondeur, jusqu’à atteindre les valeurs de roches compactés.

Les terrains sur les quels repose l’ouvrage sont formés essentiellement de
calcaire, de marno-calcaire, de marne, d’argile et de remblai. Le calcaire n’a pas
été atteint lors de l’investigation géotechnique. Les marnes sont souvent
argileuses et présentent également un aspect Schisteux à des profondeurs faibles
et deviennent noirâtres compacte à très compactes (Marno-Calcaire) et indurées
en profondeur. La figure II-1montre un sondage représentatif du site avec un
substratum marneux [24].

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CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Figure II-1 : Coupe lithologique du site au droit du sondage N°5.

Promotion 2014/2015 Page 28


CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

L’étude géotechnique du site se résume aux travaux suivants ;

1) Une enquête préliminaire consistant en une bibliographie sur les données


topographiques, géologiques et hydrauliques de la région

2) Des mesures sur sites (inclinomètres et pressiomètres)

3) Des prélèvements d’échantillons de carottes destinés aux analyses


pétrophysiques, chimiques et mécaniques des différentes couches formant le site
étudié [25,26].

Les résultats généraux sont regroupés dans les tableaux de mesures ci-dessous.
Malheureusement, nous n’avons pas pu récupérer le rapport de sol complet.
Seules les essais Pressiométriques ont été récupérés mais la profondeur d’essai
n’est pas importante pour pouvoir calculer les paramètres moyens en termes de
pression limite ou de module Pressiométriques et classer le site. Les valeurs
Pressiométriques sont assez élevées et le site est limite S2 et S3. Pour des raisons
de sécurité, nous avons supposé le site comme étant meuble, c'est-à-dire S3.

Tableau II–1- Résultats d’identification Mécanique [22]


Nature des couches (t/m3)  (degré) Cu (bars)
Remblai 2.00 20 0
Marno-calcaire fracturé 2.50 35 0
Marne argileuse 2.00 10 1
Marno-calcaire compact à calcaire 2.50 35 20

II.2.2 Données climatiques :

a) Le vent :

Le vent développe une pression appliquée perpendiculairement à l’axe


longitudinale dans toutes la surfaces de la structure, les efforts engendrés par
le vent sont fixés par le RCPR, on prend une surcharge repartie de 2‫ ܰܭ‬/݉ ଶen
service .

Promotion 2014/2015 Page 29


CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

b) la température :

Les effets de température sont bien évidemment pris en compte dans le calcul
des constructions. Ils se manifestent au niveau des joints de chaussée et des
appareils d’appuis. Les températures extrêmes sont comprise entre −15 ° ܿet
+35° c.

c) la neige :

Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul des
ponts, mais ils peuvent se produire dans certains cas particuliers (ouvrage en
phase de construction) [27].

II-2.3 Présentation de la structure de l’ouvrage :

Le présent travail a pour objectif l’étude d’un pont haubané qui permet de
franchir le barrage de Béni Haroun. Ce pont relie les villes de Mila et Jijel
(figure II.2).

Figure II.2 : Vue génerale du pont à hauban sur l’Oued Dib à Mila

L’ouvrage à étudier est constitué de trois travées de longueur de 111, 280 et


111m respectivement, pour une longueur totale de 502 m (Figure II. 3).

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CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Le tablier, composé de deux voies, est en béton précontraint avec une largeur
totale de 13.30 m (10.50 m asphaltés plus deux trottoirs de 1.05 m et deux
rebords de 0.35 m). Il est constitué d’une dalle (partie supérieure du voussoir) de
20 cm d’épaisseur, raidi par trois nervures de 2 m de haut et 22 cm de large
(Figure II.4). Il est porté par deux pylônes qui sont en forme de H et qui ont une
hauteur de 110 m et 140 m respectivement. Les mâts des pylônes ont une
hauteur d’environ 60 m au dessus du tablier (Figure II.5).

Le haubanage du tablier est en demi-éventail et latéral, avec un total de 88


câbles, 44 soutenant la travée centrale et 22 pour chaque travée de rive. Trois
paires de haubans de retenue relient chaque tête de pylône aux culées voisines.
Les câbles des haubans sont constitués avec des barres en acier de 7 mm de
diamètre et ont des sections variant entre 22.5 et 55.5 cm² [22].

Chaque pylône, représenté sur la figure II.5, se compose de deux mats en béton
armé, avec des dimensions transversales variables. Une première poutre
inférieure relient les têtes des futs supporte le tablier par l’intermédiaire
d’appuis en élastomère fretté, et une deuxième poutre supérieure relie les têtes
des mâts.

Figure II.3 : Vue en élévation du pont à haubans de l’Oued Dib à Mila

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CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Figure II.4 : Section transversale du tablier du pont à hauban sur l’Oued Dib à
Mila.

Promotion 2014/2015 Page 32


CHAPITRE II PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Figure 5 : Vue en élévation du pylône du pont à hauban sur l’Oued Dib à Mila, (1)
Vue de face du pylône ;(2) Vue de profil du pylône

Promotion 2014/2015 Page 33


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.1 Introduction :

Nous proposons dans le présent chapitre d’évaluer et d’analyser le comportement


du pont sous sollicitations statiques, c'est-à-dire les charges verticales.
L’évaluation des différents types de charges et surcharges susceptibles d’être
appliquées sur l’ouvrage, telles que les charges permanentes, les surcharges
d’exploitation et l’action thermique en se basant sur des D.T.R (documents
techniques réglementaires) est faite. Nous détaillerons les charges hors trafic
dans un premier temps pour passer ensuite à toutes les charges dues aux
différents types de trafic pour exposer à la fin les différentes combinaisons de ces
actions.

Le pont étudié est analysé dans ce chapitre. Différentes réponses statiques seront
discutées, notamment sous l’effet du poids propre, de la précontrainte et les
différentes combinaisons d’actions.

III.2 Les actions :

III.2.1 Les actions hors trafic :

Les actions hors trafic sont composées d’actions permanentes et d’actions


variables.

III.2.1.a Les actions permanentes :

Les charges permanentes comprennent le poids propre de la structure porteuse


(voussoirs), et les compléments des charges permanentes qui sont des éléments
non porteurs (revêtements, trottoirs, garde-corps, rebords, glissières de sécurité,
corniches). (Figure III.1).

Figure III.1 : Les éléments non porteurs du pont de Mila.

Promotion 2014/2015 Page 34


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.2.1.b Les actions variables hors trafic :

Les actions variables comprennent :

 les charges d’exploitations : elles sont définies souvent par un règlement


dans le cas d’un pont routier (fascicule 61titre II).
 les charges climatiques : le vent et la température.
 les actions accidentelles.

III.3 Evaluation des actions hors trafic :

III.3.1 Les éléments porteurs (charge permanente CP) :

 Poids propre de la dalle :

Pୈୟ୪୪ୣ = A ∗ ρ୆ = ൫(13.3 ∗ 0.6) + (11.5 + 7.82) ∗ 1.44⁄2൯∗ 2.5

Pୈୟ୪୪ୣ = 547,26 KN/ml

D’ou

ࡼ ࢊࢇ࢒࢒ࢋ = ૞૝ૠ, ૛૟⁄૚૜, ૜ = ૝૚, ૚૝ૠࡷ ࡺ /࢓ ࢒

Avec

A : l’aire de la section transversale de la dalle.


‫ = ܣ‬21.8904݉ ଶ

࣋࡮ : Le poids volumique du béton.

ߩ஻ = 25‫ ܰܭ‬/݉ ଷ

III.3.2 Complément des charges permanentes :

 Poids du revêtement :

ܲ௥=0.1*22*10.5

ܲ௥=23.1 KN/ml

 Poids des trottoirs :

P୲ = 2 ∗ 1.05 ∗ 0.2 ∗ 25

P୲ = 10.5 KN/ml

 Poids des gardes corps :

ܲ= 2∗1

ܲ = 2‫ ܰܭ‬/݉ ݈

Promotion 2014/2015 Page 35


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

 Poids des rebords : »

ܲ௥௘ = 2 ∗ 0.35 ∗ 0.2 ∗ 25

ܲ௥௘ = 3.5‫ ܰܭ‬/݉ ݈

 Poids des glissières de sécurité :

ܲ௚௟௜௦௦௜é௥௘ = 0.6 ∗ 2

ܲ௚௟௜௦௦௜é௥௘ = 1.2‫ ܰܭ‬/݉ ݈

 Poids de la corniche :

P஼ = 0.08 ∗ 3 ∗ 25 ∗ 2

ܲ஼= 12‫ ܰܭ‬/݉ ݈

CCP = ܲ௥ + P୲ + P + ܲ௥௘ + ܲ஼ = 52.3‫ܰܭ‬/݉ ݈

D’ou

‫ = ܲܥܥ‬52,3⁄13.3 = 3,93‫ܰܭ‬/݉ ଶ

‫ ܲܲ = ܩ‬+ ‫ = ܲܥܥ‬45,077‫ ܰܭ‬/݉ ଶ

III.3.3 Action thermique :

Le gradient thermique résulte d’un échauffement ou d’un refroidissement


unilatéral de courte durée de la structure porteuse. La variation uniforme de la
température se réfère a la température moyenne de lieu, soit pour la région de
Mila ∆ܶ = 25°‫ܥ‬

III.4 Evaluation des actions dues au trafic :

III.4.1 Les charges à considérer :

Deux systèmes de charges civiles A et B peuvent être disposés sur les chaussées
des ponts. Ces systèmes sont distincts et indépendants, en ce sens que le calcul
des effets ne peut être appliqué simultanément. Les deux systèmes A et B sont à
envisager successivement pour toutes les justifications des éléments du tablier et
du pont. En outre, les itinéraires faisant l’objet d’un classement doivent
permettre la circulation de matériels militaires lourds ou de convois
exceptionnels.

III.4.2 Largeur roulable, largeur chargeable, nombre de voies :

III.4.2.a Largeur roulable (LR) :

La largeur rouable est définie comme la largeur comprise entre dispositifs de


retenue ou bordures : elle comprend donc outre la chaussée proprement dite

Promotion 2014/2015 Page 36


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

toutes les sur largeurs éventuelles telle que bande dérasée, bande d’arrêt….etc.
Dans le cas ou l’on prévoit un élargissement futur de la chaussée, il y’a lieu de
considérer celle-ci dans son état définitif. Dans notre cas‫ܮ‬ோ = 10,5݉ .

III.4.2.b Largeur chargeable (LC) :

La largeur chargeable se déduit de la largeur rouable. En enlevant une bande C


de 0.50 m le long de chaque dispositif de retenue soit la glissière ou barrière
lorsqu’il en existe.

Donc :

‫ ܴܮ = ܥܮ‬− (2 ∗ 0.5)

‫ = ܥܮ‬10,5 − (2 ∗ 0.5) = 9,5݉

Figure III.2 : Dimensions de la largeur roulable et chargeable

III.4.2.c Nombre de voies :

Par convention, les chaussées comportent un nombre de voies de circulation noté


N égale à la partie entière du quotient par 3 de leur largeur chargeable, exprimé
en mètre.

࢒ࢉ ૢ, ૞
ࡺ= = = ૜, ૚૟
૜ ૜

N= 3 voies, mais en réalité on en a que 2 voies.

III.4.2.d classe du pont :

Tous les ponts supportant des chaussées de largeur roulable supérieure ou égale
à 7 m sont classés en 1ère Classe.

‫ܮ‬ோ = 10,5݉ , donc notre ouvrage est de 1ère classe.

III.4.3 système de charge A :

Pour les ponts comportant des portées unitaires atteignant au plus de 200m, la
chaussée supporte une charge uniforme dont l’intensité égale au produit de la
valeur A(l) exprimé en ‫ܰܭ‬/݉ ଶ et donnée en fonction de la longueur chargé l,
exprimé en m par la formule suivante :

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CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

360
‫ = )݈(ܣ‬2.3 +
݈+ 12

 Pour ݈ଵ = 111݉
ଷ଺଴
A(lଵ) = 2.3 + ଵଵଵାଵଶ = 5.22KN/mଶ

 Pour ݈ଶ = 280݉
ଷ଺଴
A(lଶ) = 2.3 + ଶ଼଴ାଵଶ = 3.53 KN/mଶ

 Pour ݈ଷ = 502݉
ଷ଺଴
A(lଷ) = 2.3 + ହ଴ଶାଵଶ = 3KN/mଶ

 Pour ݈ସ = 222݉
ଷ଺଴
‫݈(ܣ‬ଷ) = 2.3 + ଶଶଶାଵଶ = 3.83‫ ܰܭ‬/݉ ଶ

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CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

 Pour ݈ହ = 391݉

360
‫݈(ܣ‬ହ) = 2.3 + = 3.19‫ ܰܭ‬/݉ ଶ
391 + 12

En fonction de la classe du pont et du nombre de voies chargées, la valeur de ‫ܣ‬௜


est multipliée par les coefficients ∝ଵ à partir de tableau 4.1 de RPOA.

Nombre de voies 1 2 3 4 >5

Classe de Première 1 1 0.9 0.75 0.7


pont

Deuxième 1 0.9 - - -

Troisième 0.9 0 .8 - - -

Tableau III.1 : Coefficient ∝ଵ en fonction de la classe du pont et du nombre de


voies chargées

D’après le tableau ci-dessus :∝ଵ=1

D’où La charge ‫ܣ‬௜ est obtenue par ‫ܣ‬௜ = max{∝ଵ, 4 − 0,002݈}

Donc :

‫ܣ‬ଵ =5,22 KN/m²

‫ܣ‬ଶ= 3,53 KN/m²

‫ܣ‬ଷ=3 KN/m²

‫ܣ‬ସ=3.83 KN/m²

‫ܣ‬ହ=3.19 KN/m²

Les charges ‫ܣ‬௜ obtenues sont multipliées par un coefficient ∝ଶ= ‫ݒ‬଴/ܸavec V est la
largeur d’une voie égale à 5,25m. ‫ݒ‬଴ est donné dans le tableau suivant en
fonction de la classe du pont.

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CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Classe de Pont ‫ݒ‬଴

1 3,5 m

2 3m

3 2,75 m

Tableau III.2: Valeurs de ‫ݒ‬଴ en fonction de la classe du pont.

Nous avons d’après RCPR : ‫ܣ‬ଶ =∝ଶ ‫ܣ‬ଵ

Donc :

‫ܣ‬ଵ =18,27 KN/m²

‫ܣ‬ଶ =12,35 KN/m²

‫ܣ‬ଷ =10,50 KN/m²

‫ܣ‬ସ =13.40 KN/m²

‫ܣ‬ହ =11.16 KN/m²

III.4.4 Système de charge Bc :

On dispose sur la chaussée au plus autant de files ou convois de camions que la


chaussée comporte de voies de circulation et on place toujours ces files dans la
situation la plus défavorable pour l’élément considéré.

 Disposition dans le sens transversal : nombre maximale de files que l’on


peut disposer égale au nombre de voie de circulation.
 Disposition dans le sens longitudinal : nombre de camion est limité à deux,
la distance des deux camions d’une même file est déterminée pour produire
l’effet le plus défavorable.

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CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Figure III.3 : Les dimensions de système‫ܤ‬஼ .

III.4.5 Charge militaire Mc120 :

Les ponts doivent être calculés pour supporter des charges de véhicules militaires
de type MC 120 susceptibles d’être dans certains cas les plus défavorables que
celles calculées précédemment (A et B). Les véhicules type MC120 peuvent
circuler en convois, la distance libre entre leurs points de contact avec la
chaussée devant être au moins égale à 30,50m.

Figure III.4 : Les dimensions de système ‫ ܯ‬஼ 120.

Promotion 2014/2015 Page 41


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.4.6 Convoies exceptionnelle D240 :

Ce convoi comporte une remorque de trois éléments de 4 lignes à 2 essieux de


240t de poids total, ce poids est supposé réparti au niveau de la chaussée sur un
rectangle uniformément chargé de 3.2m de large et 18.6m de long, le poids par
mètre linéaire égal à 12.90 t/m. Le convoi D240 est supposé circuler seul quel
soient la largeur et la longueur du pont.

Figure III.5 : Les dimensions de système D240.

P=2400KN
௣ ଶସ଴
P= ௟=ଵ଼.଺=129 KN/ml

‫ܦ‬ଶସ଴=129 KN/ml

III.4.7 Surcharge de trottoir :

Nous appliquons sur les trottoirs une charge uniforme de 1.5 KN/m² réservée
exclusivement à la circulation des piétons et des cycles de façon à produire l’effet
maximal à envisager.

Pour l’analyse locale on applique une charge de 4.5KN/m².

III.5 Combinaisons des actions :

Il convient de combiner les différentes actions qui peuvent s’exercer sur l’ouvrage,
pour obtenir les sollicitations correspondantes aux différents états limites à
considérer. Les combinaisons d’actions expriment différentes répartitions des
efforts appliqués (en distinguant les actions permanentes, variables et
accidentelles) aux structures en fonction de la probabilité de leur existence et des
plus grandes valeurs qu’ils peuvent prendre. Ces combinaisons sont à comparer
avec la résistance des matériaux (béton, aciers, sols) et à prendre en compte pour
l’étude de la stabilité des éléments de fondations. Les différentes combinaisons
possibles sont données dans le tableau III.3 dans les deux cas ELS et ELU
Promotion 2014/2015 Page 42
CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Tableau III.3 : Combinaisons des actions [27].

ELU ELS

1.35 G+2.175 A(L) G+1.74 A(l)

1.35 G+1.5 BC G+1.2 BC

1.35 G G

1.35 G+1.5 SR G+1.2 SR

1.35 (G+MC120) G+MC120

1.35 (G+D240) G+D240

1.35G+1.5BC G

1.35G G+0.6 (1.74A(l))

1.35G+1.5SR G+0.6 (1.2BC)

1.35G+1.35MC120 G

1.35G+1.35D240 G+0.6 (1.2SR)

1.35G G

III.6 Modélisation de l’ouvrage :

La modélisation est la partie essentielle dans l’étude d’une structure, elle a pour
objet l’élaboration d’un modèle capable de décrire d’une manière plus au moins
approchée le fonctionnement de l’ouvrage sous différentes conditions.

Dans notre cas, la structure du pont de Mila a été modélisé par le logiciel Sap
2000.version 14.2.2.

 Le tablier a été modélisé par 6724 éléments de type ‘poutre’ (Shell


élément).

 Les piles et les mats par 16 éléments de types ‘barre’ (frame élément),

 Les haubans par 88 éléments de type ‘câble’

 Les appareils d’appui par 12 élément de type ‘links’,

Le model comprend 1680 nœuds.

Promotion 2014/2015 Page 43


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Figure III.6 : vue générale du pont [28].

Les caractéristiques mécaniques suivantes ont été utilisées :

Le tablier

Les propriétés des matériaux du tablier ont été prises des données fournies par la
Directions des Travaux Publics (DTP) de la Wilaya du Mila.

Module d’élasticité du béton précontraint : E= 39x10଺ KN/݉ ଶ

Coefficient de poisson : ߭=0.2

Poids volumique : ߛ=25 KN/݉ ଷ

Les haubans

Les câbles ont été modélisés en élément de type barre, avec une rigidité qui
dépend seulement du module d’élasticité du câble ‫ܧ‬௖ , de la section transversale
‫ܣ‬௡௘௧et de la longueur L ( i.e.‫ܧ‬௖. ‫ܣ‬௡௘௧ /L ).

Les caractéristiques mécaniques utilisées pour les haubans ont été fournie par la
Direction des Travaux Publics (DTP) de la Wilaya de Mila.

Module d’élasticité : ‫ܧ‬௖,௦=190x10଺KN/݉ ଶ

Coefficient de poisson : ‫ = ݒ‬0,3

Poids volumique : ߛ = 80‫ ܰܭ‬/݉ ²

Promotion 2014/2015 Page 44


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Figure III.7 : Modélisation pratique des câbles [23].

Les pylônes (mats+pile) :

Le module de Young : E=390x10଺ KN/m²

Coefficient de poisson ‫ ݒ‬ൌ ͲǤʹ

Le poids volumique ߛ ൌ ʹͷ‫ ܰܭ‬Ȁ݉ ଷ

On introduit dans notre model toutes les caractéristiques de l’ouvrage


(dimension, matériaux, chargement) et toutes les combinaisons d’actions.

Promotion 2014/2015 Page 45


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.7 Résultats :

Dans ce qui suit nous allons présenter quelques résultats dans certains point de
l’ouvrage dus à des sollicitations agissantes sur le tablier sous les différentes
combinaisons des charges verticales.

III .7.1 Sous l’effet du poids propre G

Sous l’effet du poids propre, les efforts internes (moment fléchissant et effort
tranchant) le long du tablier sont montrés sur la figure III.8 et 9. Le moment
fléchissant n’est pas tout à fait symétrique à cause des pylônes qui ne le sont pas,
il est maximal à mi travée. La distribution des efforts internes est de type poutre
continue. L’effort tranchant est maximal autour du pylône P2. Il est à noter que
la distribution de l'effort tranchant ne ressemble pas à celui de poutre continue
sur 4 appuis. La présence de haubans fait que l'effort tranchant est distribué le
long du tablier. Pour chaque combinaison, la distribution des efforts est
déterminée. La situation la plus défavorable est retenue pour servir au calcul de
la précontrainte.

Figure III.8 : Diagramme de moment fléchissant sous G

Figure III.9 : Diagramme d’effort tranchant sous G [28].

Promotion 2014/2015 Page 46


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.7.2 sous l’effet de la précontrainte :

Pour la situation de chargement la plus défavorable, la détermination de la force


de précontrainte servant au calcul du nombre de câbles et le tracé, est faite. A
titre d'exemple pour la situation de chargement précédente (sous G (poids propre,
PP+ charges complémentaires permanentes, CCP)), la force de précontrainte à
été déterminée (22600 KN), le calcul des pertes fait (18%) et le résultats sur la
nouvelle configuration des efforts internes dans le tablier est donnée sur la figure
III.10 et 11. Ces efforts ne sont pas symétriques. L'allure des moments
fléchissant s'est inversée, les parties les plus tendues (mi-tablier) sont devenues
comprimés et les efforts maxima sont réduits.

Figure III.10 :Diagramme de moment fléchissant sous PC

Figure III.11 : Diagramme d’effort tranchant sous PC [28].

Promotion 2014/2015 Page 47


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

III.7.3 Résultats sous différentes combinaisons de calcul :

Les diagrammes des enveloppes des moments fléchissant et des efforts


tranchants obtenus sous les différents cas de surcharges roulantes sont montrés
ci-après.

 Sous la combinaison G+A(L2) à l’ELU

Figure III.12 : Diagramme de moment fléchissant sous la combinaison


G+A(L2) à l’ELU

Figure III.13 : Diagramme représentant les enveloppes des efforts tranchants


sous la combinaison G+D240 à l’ELU [28].

 Sous la combinaison G+A(L2) à l’ELS :

Figure III.14 : diagramme représentant les enveloppes des moments


fléchissant sous la combinaison G+A(L2) à l’ELS

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CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

Figure III.15 : Diagramme représentant les enveloppes des efforts tranchants


sous la combinaison G+D240 à l’ELS [28].

 Sous D240

Figure III.16 : Diagramme représentant les enveloppes du moment


fléchissant sous la combinaison D240

Figure III.17 : Diagramme représentant les enveloppes de l’effort


tranchant sous la combinaison D240 [28].

Il est à noter que les moments fléchissant les plus défavorables sous différentes
combinaisons sont sur appui pour les fibres tendues supérieures et à mi-travée

Promotion 2014/2015 Page 49


CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES

centrale pour les fibres tendues inférieures. L'effort tranchant est relativement
distribué dans le tablier et ce sous l'effet des haubans.
Pour les quelques exemples montrés sur les figures précédentes, les valeurs
maximales et minimales (au sens algébrique) sont résumées dans le tableau III.5.
Il apparait clairement que les efforts sont très importants surtout dans le cas de
la première combinaison à l’ELU.
Tableau III.5 : Valeurs maximales et minimales le long du tablier des efforts
internes sous quelques cas de combinaison d’action.
Combinaison de Mt flech. max Mt flech. Effort tranch. Effort tranch.
charges (KN.m) min (KN.m) max (KN) min (KN)

65536.7 39751.4 2475.7 2535.77


G+A(L2) à l’ELU
50998.2 29675.49 1833.83 -1878.35
G+A(L2) à l’ELS
10818.9 -4744.76 640 -659.65
D240

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

IV.1 Introduction

Les séismes se propageant à travers le sol excitent les ouvrages par


mouvement (déplacements, vitesses ou accélérations) imposé aux appuis. Ces
mouvements sont plus ou moins amplifiés dans la structure. Le niveau
d’amplification dépend essentiellement des périodes de la structure et de la
nature du sol. L’action du séisme sur une structure peut être évaluée par des
spectres de réponse ou par des accélérogrammes (enregistrements réels ou
accélérogrammes artificiels).

Dans le présent chapitre, nous allons effectuer une analyse sismique du pont
de Mila conformément au Règlement Parasismiques Algérien des Ouvrages
d’Art (RPOA). Dans un premier temps nous allons déterminer les modes de
vibrations libres et leurs taux de participations modales dans le but de
caractériser le comportement dynamique du pont. Cette étude modale
constituera la base du calcul modale spectral. Le RPOA préconise d’utiliser les
combinaisons suivantes :

G+E1 tel que E1=Ez+0.3 (Ex+Ey).

G+E2 tel que E2=Ey+0.3(Ex+Ez).

G+E3 tel que E3=Ex+0.3(Ey+Ez).

Où Ex, Ey et Ez sont les composantes du spectre de calcul du RPOA montrés


dans le chapitre I.

Dans la seconde partie de ce travail nous allons utiliser un accélérogramme


pour effectuer une étude de vérification de quelques paramètres de réponse à
une excitation verticale représentée par l’enregistrement à la station Dar El
Beida.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

IV.2 Méthode de calcul

De manière générale, l’analyse d’un pont se fait par la méthode spectrale


monomodale (mode fondamentale) ou par la méthode de spectre de réponse
(analyse dynamique linéaire).

Selon le RPOA, l’utilisation d’autres méthodes (spectre de puissance, analyse


temporelle linéaire ou non linéaire) doit faire l’objet de justification
scientifique validée.

IV.2.1 Méthode monomodale :

Les effets du mouvement d’ensemble sont déterminés par un calcul spectral


monomodal. Les déplacements sont pris en compte de façon statique. Les
caractéristiques du mode fondamentale dans chaque direction sont
déterminées soit à l’aide d’une analyse modale dans la direction considérée à
condition de remplacer, pour le calcul des efforts, la masse du mode
fondamental par la masse totale du modèle soit en appliquant la méthode
approchée exposée ci-après.

Cette méthode ne s’applique pas aux ponts spéciaux : arcs, ponts à béquilles,
ponts à câbles (de suspension ou de haubanage), ponts cantilever.

Dans notre projet, expérimentalement cette méthode n’est pas applicable car le
premier mode fondamental n’atteint que 11% de la masse modale de structure
qui doit être supérieur à 70%.

IV.2.2 Analyse dynamique linéaire : méthode de spectre de réponse :

L’analyse par le spectre de réponse est une analyse élastique des réponses
dynamiques maximales de tous les modes significatifs de la structure. La
réponse globale est obtenue par des combinaisons statiques des contributions
modales maximales. Les effets de l’action sismique doivent être déterminés à
partir d’un modèle linéaire dynamique complet, en accord avec les lois de la
mécanique et avec les principes de l’analyse structurale.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 Composante horizontale :

Le RPOA donne le spectre de réponse élastique pour les deux directions


horizontales (longitudinales et transversale) par les formules ci-dessous :

Avec

 g : Accélération de la pesanteur =9.81m/s².

 T1, T2 : Période caractéristiques associées à la catégorie de site


donné dans le tableau IV.1

 S : Coefficient de site donné dans le tableau IV.1

Tableau IV.1 : Valeurs de T1, T2 et S pour la composante horizontale

Site S1 S2 S3 S4
T1 0.15 0.15 0.2 0.2
T2 0.3 0.4 0.5 0.7
S 1 1.1 1.2 1.3

 A : Coefficient d’accélération de zone donné dans le tableau IV.2

Tableau IV.2 : Valeurs du coefficient A

Groupe
I IIa IIb III
de pont

1 0.15 0.25 0.30 0.40

2 0.12 0.20 0.25 0.30

3 0.10 0.15 0.20 0.25

 ߟ = ඥ7/(2 + ߦ): Facteur de correction de l’amortissement.

 ߦ : Taux d’amortissement
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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 Composante verticale :
Le spectre de réponse pour la composante verticale est donné par les
formules ci-dessous

Avec

 g : Accélération de la pesanteur = 9.81m/s².

 A : Coefficient d’accélération de zone donné dans le tableau VI.2.

 ߙ : Coefficient qui tient compte de l’importance de la composante


verticale en zone de forte sismicité :ߙ=0.7 pour les zones sismiques I,
II, IIb et 1,0 pour la zone sismique III.

 T1, T2 : Période caractéristiques associées à la catégorie de site


donné dans le tableau IV.3 [13].

Tableau IV.3 : Valeurs deT1et T2 pour la composante verticale.


Site S1 S2 S3 S4
T1 0.15 0.15 0.2 0.2
T2 0.3 0.4 0.4 0.4

IV.2.2.1 Application sur l’ouvrage

VI.2.2.1a Introduction :

Ce présent chapitre à pour objectif d’effectuer une première estimation des


efforts s’exerçant dans le pont sur l’Oued Dib lors d’un séisme. Les modes
propres de vibration libres sont représentés sur les figures IV-1 à IV-3. Les

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

valeurs de période ainsi que les taux de participation de masse modale sont
reportés sur le tableau IV-4

IV.2.2.1b Résultats de l’analyse modale :

Tous les détails du modèle ont été donnés dans le chapitre précédent.
L’extraction de 100 modes ont donnée dans le tableau ci-dessous :

Tableau IV.4 : Modes et périodes propres.

Période
Modes UX UY UZ SumUX SumUY SumUZ
(sec)
1 3,146383 0,00233 1,273E-16 0,11909 0,00233 1,273E-16 0,11909
2 2,638849 6,122E-18 0,57691 1,777E-17 0,00233 0,57691 0,11909
3 1,939998 0,00252 8,656E-19 0,00015 0,00485 0,57691 0,11924
4 1,645108 1,869E-15 0,00629 1,894E-16 0,00485 0,5832 0,11924
5 1,353994 0,01783 2,904E-17 0,08703 0,02267 0,5832 0,20628
6 1,22926 3,337E-16 0,22599 7,484E-16 0,02267 0,80919 0,20628
7 1,185704 0,00208 2,959E-17 0,000006751 0,02476 0,80919 0,20628
8 1,035376 0,00549 7,63E-17 0,20977 0,03025 0,80919 0,41605
9 0,856665 2,938E-15 0,00413 2,715E-15 0,03025 0,81332 0,41605
10 0,813326 0,2109 9,19E-17 0,00134 0,24115 0,81332 0,41739
11 0,808154 8,312E-15 0,0032 1,11E-15 0,24115 0,81652 0,41739
12 0,748485 8,661E-15 0,09718 1,108E-15 0,24115 0,91371 0,41739
13 0,732765 0,54638 2,662E-16 0,00234 0,78753 0,91371 0,41973
14 0,669503 8,876E-15 0,03012 8,327E-14 0,78753 0,94383 0,41973
15 0,620544 0,00059 3,534E-17 0,00891 0,78812 0,94383 0,42864
16 0,556166 0,02943 1,95E-15 0,00185 0,81755 0,94383 0,43049
17 0,533339 0,01195 1,056E-15 0,033 0,8295 0,94383 0,46349
18 0,475964 4,903E-15 0,00679 2,561E-14 0,8295 0,95061 0,46349
19 0,448715 0,00045 9,703E-17 0,0000252 0,82995 0,95061 0,46352
20 0,443722 1,582E-14 0,00453 6,888E-15 0,82995 0,95514 0,46352
21 0,441434 5,704E-18 0,00224 9,916E-17 0,82995 0,95738 0,46352
22 0,421716 3,538E-07 2,32E-15 0,00001093 0,82995 0,95738 0,46353
23 0,421423 4,053E-07 2,299E-14 0,000007903 0,82995 0,95738 0,46354
24 0,420492 4,704E-15 0,0024 1,798E-16 0,82995 0,95978 0,46354
25 0,38766 0,04709 3,094E-14 7,621E-09 0,87703 0,95978 0,46354
26 0,360281 0,00138 2,898E-13 0,0033 0,87841 0,95978 0,46683

Promotion 2014/2015 Page 55


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

27 0,359257 8,956E-14 0,00107 1,927E-13 0,87841 0,96085 0,46683


28 0,342947 0,02056 2,783E-14 0,0002 0,89897 0,96085 0,46703
29 0,332473 7,72E-14 0,00061 4,011E-14 0,89897 0,96147 0,46703
30 0,310045 0,00002651 1,706E-16 0,00522 0,899 0,96147 0,47225
31 0,308186 3,099E-14 0,00036 2,084E-13 0,899 0,96182 0,47225
32 0,307004 6,139E-17 0,00033 3,163E-14 0,899 0,96215 0,47225
33 0,303371 3,278E-14 0,00004837 3,589E-15 0,899 0,9622 0,47225
34 0,302415 0,0026 1,815E-14 0,03446 0,90159 0,9622 0,50671
35 0,294981 3,371E-13 0,0007 5,72E-14 0,90159 0,9629 0,50671
36 0,274891 4,359E-14 0,00266 9,39E-14 0,90159 0,96556 0,50671
37 0,272129 0,00094 1,396E-14 0,00014 0,90253 0,96556 0,50685
38 0,25423 0,0601 1,541E-18 0,00847 0,96263 0,96556 0,51532
39 0,2469 2,005E-13 0,0001 3,408E-13 0,96263 0,96566 0,51532
40 0,234321 1,452E-13 0,00101 1,262E-14 0,96263 0,96668 0,51532
41 0,2269 0,00063 1,7E-13 0,01566 0,96327 0,96668 0,53097
42 0,225672 2,229E-14 0,00317 3,143E-15 0,96327 0,96985 0,53097
43 0,216374 4,367E-14 0,00017 1,13E-16 0,96327 0,97002 0,53097
44 0,202762 5,077E-17 0,00012 8,887E-13 0,96327 0,97015 0,53097
45 0,195699 8,643E-07 5,964E-14 0,000003529 0,96327 0,97015 0,53098
46 0,193544 2,208E-13 0,00022 1,002E-14 0,96327 0,97037 0,53098
47 0,192491 0,00119 1,174E-13 0,00009335 0,96445 0,97037 0,53107
48 0,191392 0,00001528 3,238E-14 0,00015 0,96447 0,97037 0,53122
49 0,188778 1,226E-15 0,00007038 1,557E-14 0,96447 0,97044 0,53122
50 0,184007 0,00008493 1,011E-13 0,00952 0,96455 0,97044 0,54074
51 0,176756 0,00034 1,462E-14 0,002 0,96489 0,97044 0,54274
52 0,176677 9,963E-14 0,00001368 2,969E-14 0,96489 0,97045 0,54274
53 0,169757 4,527E-15 0,0000163 4,824E-14 0,96489 0,97047 0,54274
54 0,165886 1,987E-14 0,00009452 5,072E-14 0,96489 0,97056 0,54274
55 0,156938 0,00012 2,519E-17 0,04036 0,96501 0,97056 0,5831
56 0,154413 1,352E-15 0,00057 2,743E-13 0,96501 0,97113 0,5831
57 0,14934 2,505E-14 0,00084 3,187E-15 0,96501 0,97197 0,5831
58 0,147135 1,392E-13 0,00299 3,169E-13 0,96501 0,97496 0,5831
59 0,145109 0,00144 6,778E-16 0,00019 0,96646 0,97496 0,58329
60 0,142023 2,543E-13 0,00003953 5,008E-13 0,96646 0,975 0,58329
61 0,138721 0,00001215 1,038E-16 0,12613 0,96647 0,975 0,70942
62 0,136783 1,008E-14 0,00003777 1,05E-15 0,96647 0,97504 0,70942
63 0,132434 0,00058 5,302E-17 0,05271 0,96705 0,97504 0,76213

Promotion 2014/2015 Page 56


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

64 0,130391 2,317E-15 0,00055 3,185E-13 0,96705 0,97559 0,76213


65 0,129898 3,01E-14 0,0051 9,802E-14 0,96705 0,98069 0,76213
66 0,124677 0,00049 8,999E-14 0,02092 0,96754 0,98069 0,78305
67 0,120576 6,047E-14 0,00077 5,802E-14 0,96754 0,98146 0,78305
68 0,119382 0,00035 2,482E-13 0,03656 0,96789 0,98146 0,81961
69 0,117707 2,148E-14 0,00002286 6,752E-15 0,96789 0,98148 0,81961
70 0,114735 6,309E-15 0,000009082 1,715E-13 0,96789 0,98149 0,81961
71 0,113784 0,00015 6,463E-15 0,00639 0,96803 0,98149 0,82601
72 0,112373 1,065E-13 0,00001852 6,859E-15 0,96803 0,98151 0,82601
73 0,11101 0,00005994 4,883E-14 0,000008406 0,96809 0,98151 0,82602
74 0,110691 5,337E-15 0,000001935 1,312E-12 0,96809 0,98151 0,82602
75 0,104556 4,288E-14 1,369E-08 1,243E-13 0,96809 0,98151 0,82602
76 0,103804 8,188E-13 0,00024 1,125E-11 0,96809 0,98175 0,82602
77 0,103441 0,00024 2,83E-14 0,10743 0,96833 0,98175 0,93345
78 0,098799 0,00063 3,5E-13 0,03209 0,96896 0,98175 0,96553
79 0,097645 1,167E-15 0,000002266 1,583E-13 0,96896 0,98175 0,96553
80 0,09607 9,294E-13 0,00054 1,885E-13 0,96896 0,98229 0,96553
81 0,094576 7,542E-14 0,00005129 3,362E-15 0,96896 0,98234 0,96553
82 0,093625 0,00189 1,9E-14 0,000002485 0,97085 0,98234 0,96554
83 0,090559 1,091E-14 0,000008777 1,902E-14 0,97085 0,98235 0,96554
84 0,088507 1,476E-13 0,00019 1,237E-13 0,97085 0,98253 0,96554
85 0,088462 0,00095 6,109E-13 0,00046 0,9718 0,98253 0,966
86 0,085366 6,301E-14 0,00068 7,914E-14 0,9718 0,98321 0,966
87 0,085144 0,00022 3,573E-14 0,00962 0,97202 0,98321 0,97562
88 0,084898 2,156E-13 0,00006728 2,909E-15 0,97202 0,98328 0,97562
89 0,082665 0,00048 4,784E-15 0,00129 0,9725 0,98328 0,97691
90 0,081011 6,45E-14 0,00001768 1,627E-13 0,9725 0,98329 0,97691
91 0,080701 4,092E-14 0,00136 3,108E-12 0,9725 0,98465 0,97691
92 0,079497 5,711E-16 0,00032 3,336E-14 0,9725 0,98497 0,97691
93 0,078923 0,00001723 4,684E-15 0,00035 0,97252 0,98497 0,97726
94 0,078443 3,081E-17 1,32E-09 7,484E-14 0,97252 0,98497 0,97726
95 0,076648 3,213E-14 0,00191 3,657E-14 0,97252 0,98688 0,97726
96 0,074147 0,01399 2,259E-14 0,00024 0,98651 0,98688 0,9775
97 0,073702 1,312E-15 0,000001307 3,855E-13 0,98651 0,98688 0,9775
98 0,072469 0,00027 1,543E-15 0,00058 0,98678 0,98688 0,97807
99 0,070935 1,16E-15 6,993E-08 6,286E-15 0,98678 0,98688 0,97807
100 0,070018 1,657E-13 0,00038 3,645E-13 0,98678 0,98725 0,97807

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Tableau IV.5: Fréquence de vibration et participation modale :

Périodes (sec) Fréquences (Hz) Participation modale (%)

Tx Ty Tz Fx Fy Fz Ux Uy Uz

1,939 2,63 3,146 0,515 0,38 0,317 0,252 57,6 9 11,909

1,185 1,645 1,353 0,843 0,607 0,739 0,208 0,629 8,703

0,813 1,229 1,035 1,23 0,813 0 ,966 21,09 22,59 20,977

0,732 0 ,858 0,62 1,366 1,165 1,61 54,63 - 0,891

- 0,808 0 ,533 - 1,23 1,876 - - 3,3

- 0,748 0,421 - 1,336 2,37 - - 0,33

- - 0,36 - - 2,777 - - 0,522

- - 0,310 - - 3,22 - - 3,466

- - 0,302 - - 3,311 - - 1,566

- - 0,226 - - 4,424 - - 0,015

- - 0,184 - - 5,434 - - 0,95

- - 0,176 - - 5,68 - - 0,2

- - 0,156 - - 6,41 - - 4,036

- - 0,138 - - 7,246 - - 12,61

- - 0,132 - - 7,575 - - 5,27

∑ =76,18 ∑ =80,91 ∑ =74,72

On voie a partir de ces résultats que le premier mode (la plus grande période)
T=3,14s ne participe qu’à la hauteur de 12% de la masse modale totale suivant
Z . le mode qui a la plus grande participation est le mode de période propre
T=1,03s mais qui ne dépasse pas les 22% en participation modale. le seconde
mode en participation modale est de période propre T=0.81s.64 modes sont
nécessaire pour atteint les 70 % de la masse totale chacun avec une faible
participation. Le RPOA préconise 70% de participation cumulée.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

De même l’analyse des modes suivant X donne les deux modes prépondérant
suivant : T1= 0.73s ça participation égale 54%, T2= 0.81s et ça participation
égale 21%.

Selon Y aussi y a deux modes sont prépondérant T1= 2.63s de participation


égale 58% et T2= 1.23 ça participation égale 22%.

A partir de la participation modale, on remarque que la plus parts des


modes (mise à part ceux cités en haut) ont presque la même participation à la
réponse séismique. Dans une structure complexe talque le pont, la
participation des modes n’est pas répartie d’une manière régulière
décroissante comme dans les cas des structures des bâtiments courants. Le
comportement suivant Z est très présent.

Dans le sens longitudinal, la masse modale a atteint plus de 70% de la masse


modale totale au bout des quatre premiers (04) modes de vibration.

Dans la direction transversale, les trois premiers(03) modes de vibration ont


suffit pour que la masse modale atteigne plus de 80% de la masse modale
totale.

Dans le sens vertical, il aurait fallu dix sept (17) modes de vibration pour que
la masse modale atteigne plus de 70% de la masse modale totale.

IV.2.2.1c Modes de vibration verticaux

Mode 1 : Fz=0,317Hz Mode2 : Fz=0,74Hz

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Mode 3 : Fz=0,966 Hz

Figure IV.1. : Trois premiers modes de vibration verticaux du pont.

IV.2.2.1d Modes de vibration longitudinaux

Mode 1 : Fx=0,515Hz Mode 2 : Fx=0,843Hz

Mode 3 : Fx=1,23 Hz

Figure IV.2 : Trois premiers modes longitudinaux du pont.

IV.2.2.1e. Modes de vibrations transversaux

Mode 1 : Fy=0,379 Hz Mode 4 : Fy=0,608 Hz

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Mode 3 : Fy=0,813 Hz

Figure IV.3: Trois premiers modes transversales du pont de Mila [28] .

IV.2.2.2 Analyse des réponses sous excitation sismique :

Zone sismique : La région de Mila est classé en zone IIa de moyenne


sismicité, l’accélération maximale est égale à 0.25g.

Selon importance du pont, le pont étudié est de groupe 1, c'est-à-dire, pont


stratégique et ce conformément à la classification du RPOA.

Tableau IV.6 : Classification des ponts.


Groupe de pont Importance
Groupe 1 Pont stratégique
Groupe 2 Pont important
Groupe 3 Pont d’importance moyenne

Le site du projet est classé en catégorie meuble, c'est-à-dire S3, le facteur de


site est alors égal à 1.2.

Dans ce qui suivra, nous adopterons les abréviations suivantes :

 C1 : culée coté de Jijel.

 C2 : culée coté de Mila.

 P1 : pylône 1.

 P2 : pylone2.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Figure IV.4 : Portée du pont de Mila

Dans une phase de conception, nous avons supposé plusieurs modèles de pont
suivant la connexion de ses éléments entre eux au niveau des appuis et avec le
milieu extérieur au niveau des culées. Trois solutions ont été analysées. Les
déplacements obtenus dans les trois directions (X, Y, Z) ainsi que les efforts
internes pour chaque solution sont représentées dans les tableaux ci-dessous.

Les résultats d’analyse modale spectrale sont montrés dans le tableau VI.7 où sont
rapportés des efforts dans les câbles et les contraintes correspondantes. on vois que la

contrainte maximale des câbles atteint une valeur de 1000MPa (câbles N°6, 7, 8,9
sous la combinaison G+E1).Cette valeur reste inférieure à la contrainte élastique
limite qui est de 1500MPa.les efforts dans la pile ont atteint les valeurs maximale
suivantes (Nmax= 48662KN, Mmax=86130,10KN.m, Tmax=2837,987KN) sous la
combinaison G+E1et dans le mat_bas (Nmax=32378,45KN, Mmax=259445,13KN.m,
Tmax=5074KN)sous la combinaison G+E1 et dans la mat_haut
(Nmax=27972,87KN,Mmax=71133,13KN.m ,Tmax=5386.61KN) sous la combinaison
G+E1.

Tableau IV.7 : Les efforts dans les câbles


Sections Combinaison G+E1 Combinaison G+E2 Combinaison G+E3
Câbles
(10ିଷm²) N(KN) ߪ(MPa) N(KN) ߪ(MPa) N(KN) ߪ(MPa)
1 5.55 1006.9 181.42 951.62 171.46 1090.7 196.53
2 5.25 2230.4 424.84 2023 385.33 2261.5 430.76
3 4.95 3061.4 618.46 2769.2 559.42 3031.5 612.42
4 4.65 3392.2 729.51 3087.8 664.04 3340.4 718.36
5 4.35 3451.9 793.53 3184.7 732.11 3418 785.75

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

6 4.05 3281.6 810.27 3084.6 761.62 3276.2 808.93


7 3.6 2843 789.71 2717.2 754.77 2844.7 790.2
8 3.3 2530.3 766.75 2424.3 734.64 2500.2 757.64
9 3 2252.6 750.87 2127.4 709.14 2177.5 725.84
10 2.55 1987.5 779.41 1877 736.09 1919 752.54
11 2.47 1968.2 796.85 1858.8 752.56 1897.7 768.3
1 5.55 1.915 344.95 1798.1 323.98 1865.1 336.06
2 5.25 2252.81 429.11 2010.9 383.03 2494.2 475.08
3 4.95 3299.88 666.64 2970 600 3508.6 708.81
4 4.65 3392 729.46 3087.8 664.04 3340.4 718.37
5 4.35 4172 959.08 3878.4 891.58 4189.4 963.08
6 4.05 4173.83 1030.6 3939.9 972.81 4133.9 1020.7
7 3.6 3854.43 1070.7 3677.1 1021.4 3822.6 1061.8
8 3.3 35551.72 1077.3 3395.8 1029 3537.5 1072
9 3 3101 1033.7 2949.5 983.18 3074.4 1024.8
10 2.55 2391.96 938.02 2258 885.49 2346.8 920.33
11 2.47 1914.5 775.1 1798.2 728.01 1865 755.06

IV.2.2.3 effet de Conditions de liaisons avec le milieu extérieur

Dans le but d’évaluer l’effet des conditions d’appuis nous avons examiné les cas
suivants :

Solution 1 : cette solution a été examinée en détail dans l’analyse modale.


Nous reprenant les résultats de comparaison :

Les conditions d’appuis sont :

 Pieds de pylône : ils sont encastrés dans le sol en rotation et en translation.

 Culée 1 : l’appui est mobile.

 UX libre, UY bloqué, Uz bloqué,

 Culée 2 : l’appui est encastré.

 UX bloqué, UY bloqué, UZ bloqué,

 Le tablier est bloqué transversalement sur les pylônes.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 PYLONES P1, H=50m

A. Déplacements obtenus

Tableau IV.8 : Déplacement de P1 en chaque nœud sélectionné dans les trois


directions.
Nœuds de P1 ∆ܺ ∆ܻ ∆ܼ

Tableau IV.9 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné du pylône 01


dans les trois directions
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1467 5.442945 0.000322 0.024456 0.776714 6.021809 0.238826 0.599051 0.001196 0.093615

1468 5.442945 0.000319 0.024456 0.776714 6.021809 0.238826 0.599051 0.001196 0.093615

1549 8.5072 0.000629 0.057207 0.74058 16.615372 0.293942 3.887838 0.001124 0.15338

1550 8.507221 0.000612 0.057206 0.74058 16.615372 0.293942 3.887837 0.001124 0.15338

1592 7.228254 0.05642 0.065392 0.733397 23.059872 0.293435 6.292999 0.153683 0.170941

1593 7.228289 0.056478 0.065391 0.733401 23.059905 0.293435 6.292999 0.153686 0.170941

2562 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2563 0 0 0 0 0 0 0 0 0

6098 5.447102 0.000322 0.023304 1.040364 6.021815 0.587853 0.600955 0.001198 0.089436

6099 5.447101 0.000319 0.023304 1.040364 6.021815 0.587853 0.600955 0.001198 0.089436

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

B. Les efforts internes


Tableau IV.10 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Sous EZ

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 PYLONE P2, H=80m


A. Déplacements

Tableau IV.11 : Déplacement de P2 en chaque nœud sélectionné dans les trois


directions.
Nœuds de P2 ∆ܺ ∆ܻ ∆ܼ

Tableau IV.12 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné du pylône 02


dans les trois directions
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1462 2,566868 0,000704 0,056737 1,208973 14,589896 0,374111 0,614216 0,00153 0,20314

1464 2,566873 0,0007 0,056736 1,208973 14,589896 0,374111 0,614216 0,00153 0,203141

1694 5,208265 0,000774 0,097182 0,925559 21,27789 0,148936 2,750913 0,00114 0,258992

1695 5,208259 0,000792 0,097184 0,92556 21,27789 0,148936 2,750912 0,001141 0,258991

1737 5,114365 0,057744 0,104904 0,622147 24,231893 0,150039 5,261354 0,167021 0,274196

1738 5,114375 0,05773 0,104906 0,622143 24,231895 0,150039 5,261354 0,167021 0,274196

2564 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2565 0 0 0 0 0 0 0 0 0

6136 2,577546 0,000701 0,053142 1,630083 14,589865 0,812028 0,614044 0,001532 0,196262

6137 2,577539 0,000704 0,053143 1,630084 14,589865 0,812028 0,614044 0,001531 0,196262

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

B. Les efforts internes


Tableau IV.13 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Sous EZ

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Tableau IV.14 : Valeurs des efforts internes pour les deux pylônes P1 et P2

Sous EX Sous EY Sous EZ


Points
T (KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.M) N(KN)

P1

1 4558.124 194503.223 2612.433 7833.619 260221.036 25512.287 642.099 15597.398 10000.302

2 4558.124 39155.335 2612.433 7833.619 134395.435 25512.287 642.099 27128.170 10000.302

2' 911.464 36879.263 2137.763 2613.968 68300.414 9103.019 790.583 29611.644 4263.093

3 911.464 21224.892 2137.763 2613.968 37371.248 9103.019 790.583 7207.588 4263.093

3' 2405.507 21224.960 2120.207 1360.107 17454.996 738.613 643.274 7205.382 3494.756

4 107.017 0 29.754 126.142 0 14.948 180.826 0 154.090

P2

1 668.937 36892.379 3793.462 5526.421 275542.789 25013.440 647.828 22263.588 13582.148

2 668.937 26383.872 3793.462 5526.421 166901.206 25013.440 647.828 29832.296 13582.148

2' 1084.595 28246.335 2680.823 1206.344 30616.555 4527.543 822.559 31871.763 4279.765

3 1084.595 17019.080 2680.823 1206.344 18817.244 4527.543 822.559 6898.297 4279.765

3' 1279.765 17014.619 2647.772 644.717 8353.717 530.805 712.291 6886.560 3482.376

4 124.432 0 58.531 60.492 0 15.665 180.880 0 153.254

Solution 2

Conditions de liaisons avec le milieu extérieur :

 Pieds de pylône : ils sont encastrés dans le sol en rotation et en


translation.

 Culée 1 et Culée 2 : UX libre, UY libre, UZ bloqué,

Promotion 2014/2015 Page 68


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

A. Déplacements :

 PYLONE P1, H= 50m

Tableau IV.15 : Déplacement de P1 en chaque nœud sélectionné dans les trois


directions.
Nœuds de P1 ∆ܺ ∆ܻ ∆ܼ

Tableau IV.16 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné du pylône 01


dans les trois directions.
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1467 1,666541 0,000669 0,029198 0,763971 5,573629 0,212383 0,763971 5,573629 0,212383

1468 1,666541 0,000669 0,029198 0,76397 5,573629 0,212383 0,76397 5,573629 0,212383

1469 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1470 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1549 4,626766 0,000511 0,057699 0,743888 16,065453 0,330254 0,743888 16,065453 0,330254

1550 4,626763 0,000512 0,057699 0,743888 16,065453 0,330254 0,743888 16,065453 0,330254

1592 4,903107 0,102232 0,062211 0,703259 21,993673 0,329851 0,703259 21,993673 0,329851

1593 4,903106 0,102232 0,062211 0,703257 21,993672 0,329851 0,703257 21,993672 0,329851

6098 1,678015 0,00067 0,02563 1,023306 5,57364 0,524237 1,023306 5,57364 0,524237

6099 1,678014 0,00067 0,02563 1,023305 5,57364 0,524237 1,023305 5,57364 0,524237

Promotion 2014/2015 Page 69


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

B. Les efforts internes


Tableau IV.17 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Sous EZ

Promotion 2014/2015 Page 70


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 Pylone P2, H=80m

Tableau IV.18 : Déplacement de P2 en chaque nœud sélectionné dans les trois


directions.
Nœuds de P2 ∆ܺ ∆ܻ ∆ܼ

Tableau IV.19 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné du pylône 02


dans les trois directions
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1462 1,950978 0,000851 0,052385 1,950978 0,000851 0,052385 0,333238 0,001521 0,203067

1463 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1464 1,950976 0,000851 0,052384 1,950976 0,000851 0,052384 0,333237 0,001521 0,203067

1465 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1694 4,707015 0,00054 0,081851 4,707015 0,00054 0,081851 3,004764 0,001155 0,263587

1695 4,70701 0,000539 0,081852 4,70701 0,000539 0,081852 3,004764 0,001159 0,263587

1737 5,02748 0,082187 0,086396 5,02748 0,082187 0,086396 5,613005 0,169155 0,277567

1738 5,02748 0,082188 0,086397 5,02748 0,082188 0,086397 5,613005 0,169144 0,277567

6136 1,971444 0,000851 0,047117 1,971444 0,000851 0,047117 0,33339 0,001523 0,196111

6137 1,971448 0,000852 0,047118 1,971448 0,000852 0,047118 0,333391 0,001523 0,19611

Promotion 2014/2015 Page 71


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

B. Les efforts internes


Tableau IV.20 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Sous EZ

Promotion 2014/2015 Page 72


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Tableau IV.21 : Valeurs des efforts internes pour les deux pylônes P1 et P2

Sous EX Sous EY Sous EZ


Noeud
T (KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.M) N(KN)

P1

1 1277,13 55424,52 3131,049 7297,604 29636,76 22774,88 953,79 20884,585 10178,455

2 1277,13 24580,456 3131,049 7297,604 9 414, 875 22774,88 953,79 27451,616 10178,455

2' 1127,793 28330,544 1798,937 2462,425 6 683 ,427 8789,051 765,179 30235,689 4405,471

3 1127,793 18338,43 1798,937 2462,425 1 532 ,871 8789,051 765,179 6706,229 4405,471

3' 2232,941 18332,089 1760,933 1356,019 2 218 ,449 529,209 645,829 6700,735 3601,981

4 63,158 0 32,639 114,970 0 10,886 160,587 0 160,846

P2

1 604,789 29887,988 3510,921 5525,438 276923,70 24952,158 554,342 17410,784 13609,892

2 604,789 25454,955 3510,921 5525,438 165398,104 24952,158 554,342 27059,99 13609,892

2' 1166,366 29499,906 1883,501 1158,415 28644,70 4509,406 750,495 29129,027 4392,052

3 1166,366 17984,201 1883,501 1158,415 18651,761 4509,406 750,495 6690,924 4392,052

3' 2243,563 17979,441 1831,667 648,634 8136,024 542,974 634,041 6689,034 3569,546

4 57,468 0 33,481 55,019 0 14,998 163,725 0 160,665

Solution 3

Conditions de liaisons avec le milieu extérieur :

 Pieds de pylône : Encastré dans le sol.

 Culée 1 et 2 : Appuis mobiles.

 Le tablier est encastré sur le pylône

Promotion 2014/2015 Page 73


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

A. Déplacements :

 PYLONE P1, H= 50m

Tableau IV.22 : Déplacement de P1 en chaque nœud sélectionné dans les trois


directions.
Nœuds de P1 ∆ܺ ∆ܻ ∆ܼ

Tableau IV.23 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné de la pile 01


dans les trois directions
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1467 12.888225 0.000072 0.015574 0.72196 5.448075 0.21482 0.7679 0.00012 0.09578

1468 12.888225 0.000072 0.015574 0.72196 5.448075 0.21482 0.767941 0.000125 0.095776

1469 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1470 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1549 22.573268 0.000505 0.043612 0.659353 15.180376 0.282099 3.750953 0.001076 0.154202

1550 22.573269 0.000505 0.043612 0.659357 15.180376 0.282099 3.750953 0.001077 0.154202

1592 22.381615 0.081052 0.057798 0.648999 21.359264 0.2815 6.094701 0.148315 0.170775

1593 22.381616 0.081057 0.057798 0.649 21.359267 0.2815 6.094701 0.148317 0.170775

6098 12.879457 0.000071 0.016091 0.973113 5.448089 0.51935 0.767883 0.000126 0.091861

6099 12.879457 0.000071 0.016091 0.973115 5.448089 0.51935 0.767883 0.000125 0.091861

Promotion 2014/2015 Page 74


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

B. Les efforts internes


Tableau IV.24: Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Sous EZ

Promotion 2014/2015 Page 75


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

 PYLONE, H =80m

Tableau IV.25 : Valeurs des déplacements de chaque nœud sélectionné de la pile 02


dans les trois directions
Sous EX Sous EY Sous EZ
Joint
∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ ∆ࢄ ∆ࢅ ∆ࢆ

Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)

1462 13.964782 0.000074 0.027402 1.111388 16.023225 0.413323 0.792175 0.000138 0.200504

1463 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1464 13.964782 0.000077 0.027402 1.11139 16.023225 0.413323 0.792175 0.000138 0.200504

1465 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1694 22.280655 0.000553 0.058415 0.877044 23.392865 0.143184 2.6965 0.001075 0.254797

1695 22.280655 0.000558 0.058415 0.877042 23.392865 0.143184 2.696501 0.001073 0.254796

1737 23.803202 0.094629 0.07502 0.750156 26.5106 0.145284 4.839964 0.15647 0.269222

1738 23.803203 0.094638 0.07502 0.75015 26.5106 0.145284 4.839965 0.156471 0.269221

6136 13.964595 0.000077 0.028182 1.504294 16.023195 0.883053 0.791864 0.000139 0.19496

6137 13.964595 0.000074 0.028182 1.504292 16.023195 0.883053 0.791864 0.000138 0.19496

B. Les efforts internes

Tableau IV.26 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX

Sous EY

Promotion 2014/2015 Page 76


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Sous EZ

Tableau IV.27: Valeurs des efforts internes pour les deux pylône P1 et P2

Sous EX Sous EY Sous EZ


Noeud
T (KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.m) N(KN) T(KN) M(KN.M) N(KN)

P1

1 9569.713 441402.836 1670.060 7159.106 236555.687 23036.146 774.149 24215.310 10270.515

2 9569.713 54105.801 1670.060 7159.106 124257.876 23036.146 774.149 26315.882 10270.515

2' 1275.137 66297.640 1826.112 2505.357 65831.614 8709.171 740.979 28009.898 4145.769

3 1275.137 29586.833 1826.112 2505.357 35422.219 8709.171 740.979 5731.740 4145.769

3' 1506.871 29586.883 1820.790 1319.766 17027.165 587.704 604.092 5729.520 3266.096

4 534.644 0 55.916 124.281 0 14.737 163.661 0 148.801

Promotion 2014/2015 Page 77


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

P2

1 2737.546 193016.199 1836.545 6035.306 301815.324 27701.588 586.861 21072.469 13438.106

2 2737.546 47189.099 1836.545 6035.306 181212.811 27701.588 586.861 26985.044 13438.106

2' 1212.172 48644.487 2020.192 1124.905 27564.842 4478.612 736.910 28594.298 4107.516

3 1212.172 19121.746 2020.192 1124.905 18541.578 4478.612 736.910 6946.883 4107.516

3' 1219.942 19120.032 2014.339 585.239 7508.063 552.875 597.395 6945.416 3238.901

4 498.591 0 81.690 53.376 0 20.481 159.406 0 146.153

IV.3.4. Comparaison des solutions et solution retenue

T=3.14(s) T=3.04(s) T=2.85(s)

Solution 1 Solution 2 Solution 3

déplacement Efforts déplacements Efforts Déplacements Efforts

Sens
2 3 3 2 1 1
X

Sens
1 3 2 1 3 2
Y

Tableau VI.28 : Comparaison des trois solutions.

La solution1 donnant de faibles efforts et moyens déplacements dans


les deux sens X et de forts déplacements et faibles efforts dans le sens
Y.
La solution 2 donnant de moyen efforts et faible déplacements dans le
sens X et les plus grands efforts dans le sens Y et de moyens
déplacements dans le sens Y.
La solution 3 donnant les plus grands efforts et déplacements dans le
sens X et de faibles déplacements et moyen effort dans le sens Y.

Donc, la solution intermédiaire est à considérer. C’est celle dont le 1ere mode
fondamentale est égale à 3,14sec.

Promotion 2014/2015 Page 78


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

IV.2 .3 Analyse de la réponse sismique

IV.2.3.1 Excitations sismiques utilisées

Dans le but d’évaluer les résultats de l’analyse modale spectrale précédente, une
étude dynamique temporelle par accélérogramme a été menée en utilisant
l’enregistrement de Dar El Beida du séisme de Boumerdes de 2003. Cet
enregistrement est montré sur la figure IV.5(a), il a été modifié de sorte à ce que
son spectre de réponse corresponde à celui du règlement parasismique RPOA
comme montré sur la figure IV.6. Le signal modifié est montré sur la figure
IV.5(b). Cet ajustement affecte plus le contenu fréquentiel que les amplitudes de
l’enregistrement d’origine.

2
DaBeida_Z original…
1,5

1
Accélérations (m/s²)

0,5

-0,5

-1

-1,5

-2
0 5 10 15 20
Tesmps (s)
(a)

2,5
2 DaBeida_Z Matched…
1,5
1
Accélérations (m/s²)

0,5
0
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
-3
0 5 10 15 20
Tesmps (s)
(b)

Figure IV.5 Composante verticale de l’accélérogramme de la station de Dar-El-


Beida du séisme de Boumerdès du 21 mai 2003.
(a) : Signal original, (b) Signal ajusté au spectre du RPOA

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Accéll&rations spectrales : Sa (m/s²)


7 Sa - macthed
Sa - RPOA
6
Sa - Original
5

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Périodes T(s)

Figure IV.6 Spectre de réponse de l’accélérogramme de Dar El Beida (composante


verticale)

IV.2. 3.1 Tension dans les câbles

En raison du comportement des câbles qui ne travaillent qu’en tension, les


calculs dynamiques temporels ont été effectués dans le domaine non-linéaire afin
de prendre en compte les tensions initiales dues aux charges permanentes. Les
variations temporelles des tensions supportées par les quatre câbles N°1, N°11 lié
à la culée et N°11 ; N°6 fixés entre piles sont montrées surs les figures IV.7, IV.8,
IV.9 et IV.10, respectivement.

Les valeurs initiales (t=0 s) des courbes obtenues correspondent aux tensions
dues aux charges permanentes, les surtensions dues aux excitations séismiques
oscillent autour de ces valeurs initiales. Le câble N°1 étant proche de l’appui
(pile), il supporte mois de tension et sa réponse se présente en haute fréquences
par rapport à celles des deux autres câbles. Sa surtension sismique atteint la
valeur 153KN augmentant la charge totale à 653 KN et la contrainte maximale à
117MPa qui reste largement inférieure à sa contrainte admissible (1500MPa). La
valeur trouvée par la méthode modale spectrale sous les combinaisons d’action
G+E est de 1007KN (contrainte de 181MPa), elle est largement surestimée par
rapport au calcul temporel.

Les tensions maximales dans le câble N°1 sont du même ordre de grandeur mais
leurs variations sont complètement différentes à cause des conditions de fixation.
Les fluctuations de la tension dans le câble fixé au tablier sont affectées par les
vibrations de celui-ci, elles se présentent en plus grandes fréquences par rapport
au câble fixé à la culée (appuis fixe) mais les pics sont quelque peu absorbés par
la flexibilité du tablier. Les valeurs maximales atteignent 1930KN provoquant
une contrainte de 781 MPa qui est sensiblement la même que celle évaluée avec
le calcul modale (de l’ordre 796 MPa).

Promotion 2014/2015 Page 80


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Les variations de la tension dans le câble N°6 sont montrées sur la figure IV.10.
Le calcul modal spectral a montré que ce câble est le plus tendu subissant une
contrainte de 1030 MPa (une tension de 4173 KN). Le pic de la réponse sous
chargement sismique atteint la valeur de 3950 KN soit une contrainte de
975MPa, assez proche du calcul modale.

700
Cable1_Frame398
650

600

550
Tension (k N)

500

450

400

350

300
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV. 7 Réponse du câble N°01 fixé au tablier (le plus proche du pylône)

2000
1950
Cable11 (culée) Frame441
1900
Tension (k N)

1850
1800
1750
1700
1650
1600
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.8 Réponse du câble N°11 fixé à la culée

Promotion 2014/2015 Page 81


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

1900
Cable11_Frame452
1850
1800

Tension (k N)
1750
1700
1650
1600
1550
1500
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.9 Réponse du câble N°11 fixé au tablier (le plus éloigné du pylône)

4000
Cable N°6 -
3900 Frame403

3800
Tension (k N)

3700

3600

3500

3400

3300
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)

Figure IV.10 : Réponse du câble N°6 Fixé au tablier

IV.2.3.3 Réaction de niveau de la pile

Les variations temporelles des réactions d’appuis à la base de la pile N°1, selon
les trois axes (x, y et z) sont montrées sur les figures IV.11, IV.12, IV.13,
respectivement. Même si l’excitation sismique est verticale, les déformations du
tablier induisent des réactions longitudinales non négligeables. Les valeurs dues
uniquement aux excitations sismiques sont de l’ordre de 9000kN, et celles dues
aux charges permanentes sont très importantes, de l’ordre de 67000 KN. La
réaction totale est 76000 KN qui est très proche de 77100 KN trouvée par le
calcul modal spectral avec la combinaison G+E.

Dans le sens transversal (axe y), l’effet de la composante verticale est très faible,
la réaction ne dépasse pas les 80 KN ; ce qui est négligeable par rapport aux
efforts agissant sur la structure.

Promotion 2014/2015 Page 82


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

Le pic de l’effort de compression axial dans la pile, sous effets sismiques, atteint
la valeur de 5800 KN, très légèrement au-dessous de celle évaluée avec le calcul
modal (641 KN). L’effort total à la base de la pile sous effets statiques et
dynamique, est de 4750kN, elle est aussi très proche de la valeur calculée par la
méthode modale spectrale, sous la combinaison G+E (4812 KN). Cette
compression donne un effort normal réduit de l’ordre de 16% qui laisse assez de
réserve pour la condition de non fragilité limitée par le règlement à 30%.

80000

75000
Réaction Rz (kN)

70000

65000

60000

55000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV11. Réaction verticale (Rz) à la base de la pile

-250
-270 Ry (Pile)
-290
-310
Réaction Ry (kN)

-330
-350
-370
-390
-410
-430
-450
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV12. Réaction transversale (Ry) à la base de la pile

Promotion 2014/2015 Page 83


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

4950

4750

Réaction Rx (kN)
4550

4350

4150

3950

3750

3550
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.13. Réaction longitudinale (Rx) à la base de la pile

Les variations des moments selon les trois axes (x,y,z) sont représentées sur les
figures IV.14,IV.15 et IV.16, respectivement. Le moment autour de l’axe
longitudinal (axes x) due au balancement transversal, reste faible par rapport au
moment de flexion selon l’axe y. Ce moment d’une valeur de 1885kN ne varie pas
trop sous l’effet de la composante verticale. Les fluctuations maximales
atteignent les 345 KN alors que le calcul modal donne 423.5 KN.

Le moment de flexion M2 suivant (l’axe oy) est très important, il atteint le pic de
17105.5 KN dont 8970 KN sont dues à la composante verticale es accélérations
sismiques imposées à la structure. Le calcul modal spectral donne des valeurs
beaucoup plus grandes à savoir 23727 KN sous la combinaison G+E et 15591 KN
sous le spectre Ez. Il semble que l’action statique des charges surestime la
réponse en termes des moments de flexion.

La figure IV.14 montre que le moment de torsion induit par la composante


verticale n’est pas tout à fait négligeable mais reste faible devant le moment de
flexion. Il atteint un pic de 7256kN sous charges verticales sismiques et statiques
et les variations dues aux charges dynamiques atteignent la valeur de 1296 kN.
Les valeurs du moment de torsion obtenues avec le calcul modal spectral sont
7927 KN sous la combinaison G+Ez et 1967 KN sous Ez.

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CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

-1500
M1 Pile
-1600

-1700

Moment M1 (kN.m)
-1800

-1900

-2000

-2100

-2200

-2300
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV14. Moment par rapport à l’axe x (M1 - flexion) à la base de la pile

5000
M2 Pile
0
Moment M2 (kN.m)

-5000

-10000

-15000

-20000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV15. Moment par rapport à l’axe y (M2 - flexion) à la base de la pile

-4000
M3
-4500

-5000
Moment M3 (kN.m)

-5500

-6000

-6500

-7000

-7500
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV16. Moment par rapport à l’axe z (M3 - torsion) à la base de la pile

Promotion 2014/2015 Page 85


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

IV.2.3.4Efforts à la base du mât

Les figures IV.17, IV.18 et IV.19 montrent l’effort axial, et les efforts tranchants
agissant dans les deux sens longitudinal et transversal. A l’instar des moments,
l’effort tranchant dans la direction transversale sous l’effet des charges verticales
statiques et dynamiques est négligeable. Dans le sens longitudinal, la
composante de l’effort tranchant est très importante comme effet d’une charge
verticale ; les déformations irrégulières du tablier qui se répercutent sur les
tensions des câbles sont reprises par le mât sous forme d’effort tranchant. Cet
effort atteint la valeur maximale de 4827 KN dont 860 KN sont dues à la
composante sismique. Le calcul modal spectral donne des valeurs de 790 KN sous
Ez et 4757 KN sous G+Ez. Contrairement à ce qui a été trouvé concernant les
tensions dans les câbles et les efforts à la base de la pile les valeurs de l’effort
tranchant évaluées avec la méthode modale spectrale sont inférieures à celles
extraites de la solution dynamique temporelle. Par contre cette tendance n’est
pas observée dans le cas de l’effort axial. Les valeurs du calcul modal sont de
l’ordre de 4286 KN sous Ez et de 35730 KN sous G+Ez alors que le calcul
dynamique donne 42270 KN sous la composante sismique et les charges statiques
et 2700 KN sous la composante sismique. Ces valeurs donnent un effort normal
réduit de 18.5% largement inférieur à 30% réglementaires.

Les moments de flexion selon les deux directions (ox et oy) sont montrés sur les
figures IV.20 et IV.21 respectivement. Le même constat concernant le
renversement se reproduit ici, le moment suivant (ox) est négligeable alors que
les moments selon l’axe (oy) induits par les tensions des câbles sont de l’ordre de
248000 KN.m qui est très proche de celle obtenue par le calcul modal spectral
(246310 KN.m)

-37000
N Mat-Frame6
-38000

-39000
Effort axail (kN)

-40000

-41000

-42000

-43000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.17 : Effort axial à la base du mât

Promotion 2014/2015 Page 86


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

5000
Mat V22
4800
4600
4400

Effort Tranchant V22 (kN)


4200
4000
3800
3600
3400
3200
3000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.18 : Effort tranchant dans le sens longitudinal (ox) à la base du mât

60
Mat V33
55

50
Effort Tranchant V33 (kN)

45

40

35

30
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.19 Effort tranchant dans le sens transversal (oy) à la base du mât

250000
Frame6 M33
240000

230000
M33 (kN/m)

220000

210000

200000

190000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.20 : Moment selon l’axe y (M33) à la base du mât

Promotion 2014/2015 Page 87


CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA

-1200
Frame6 M22
-1300

-1400

-1500
M22 (kN/m)
-1600

-1700

-1800

-1900

-2000
0 5 10 15 20
temps (s)

Figure IV.21 Moment selon l’axe x (M22) à la base du mât

IV.2.3.5Conclusion

Dans cette partie, nous nous sommes intéressés au calcul dynamique temporel du
pont. Nous avons utilisé à cet effet la composante verticale de l’accélérogramme
de Dar El Beida du seime de Boumerdes 2001. Avant de l’utiliser, nous avons
modifié cet accélérogramme afin d’ajuster son spectre de réponse à celui du
RPOA dans le but de comparer les résultats de l’étude dynamique et celle du
calcul modale spectral. L’étude a montré que la méthode modale spectrale fourni
des résultats globalement plus importants que ceux du calcul dynamique
temporel mais les écarts entre valeurs restent relativement assez faibles.
L’utilisation d’un seul accélérogramme même ajusté au RPOA ne nous permet
pas de généraliser les constatations faites lors de cette étude, d’autres calculs
avec plusieurs accélérogrammes sont nécessaires pour dégager des conclusions
tangibles.

Promotion 2014/2015 Page 88


CONCLUSION GENERALE

Conclusion générale

La conception et l’étude d’un pont dépend de plusieurs facteurs d’ordre naturel et


fonctionnel liés au site de construction. L'outil informatique nous a offert des
solutions quant au choix et l’étude de modèles convenables du pont réel.

Dans le présent travail de fin d'études, nous avons fait une analyse dans la
mesure du possible du pont à Haubans implanté en zone sismique dans la wilaya
de Mila. Pour se faie, une méthodologie de travail a été suivie, c'est un
cheminement logique défini par nos encadreurs pour à la fois comprendre les
problématiques (complexité de la structure de pont, recours à l'outi informatique
en l'occurence le logiciel SAP2000, analyse statique et dynamique,...) et pouvoir
répondre par des solutions adéquates tout en mettant en pratique les
connaissances acquises durant notre cursus universitaires (résistance des
matériaux, dynamisue des structures, béton).

Après une première partie où nous avons fait des généralités sur les ponts, leur
analyse, etc…, Nous avons présenté le pont à étudier ainsi que ses données
structurelles, géotechniques et climatiques. Il s'agit du pont à haubans reliant les
deux wilaya: (Jijel et Mila) qui a été construit dans la fin des années 90. En ayant
quelques informations sur la géométrie, les matériaux et la géotechnique du site,
nous avons essayé d'analyser cette structure dans une première partie et de
fournir tous les résultats pour une suite éventuelle d'analyse et de vérification .

Pour enrichir nos connaissances, nous avons commencé notre étude par une
évaluation et une analyse du comportement du pont sous sollicitations statiques
(charges verticales) avec les différentes combinaisons et l’effet de la
précontrainte. Nous avons présenté quelques résultats en termes de distribution
des efforts internes surtout le long du tablier. Les efforts les plus défavorables
ont servi à la proposition de tracés de nombre de câbles de précontraintes.

Suite à cette analyse statique, une analyse dynamique du pont a été faite. Cette
analyse a commencé par le choix de système d'appui entre les élément verticaaux
(culées et piles) et le tablier. Trois modèles ont été analysés. Biensur, pour
chaque modèle, l'analyse modale est faite et celle du modèle retenu a été détaillé.

Promotion 2014/2015 Page 89


CONCLUSION GENERALE

A titre d'information, le pont à haubans que nous avons étudié est relativement
fléxible, comme attendu au vue de sa longueur, il vibre fondamentalement autour
de 3 secondes, son premier mode est vertival,...

Dans une première étape, la recherche des réponses dans le pont a été effectuée
par analyse par spectre de réponse (RPOA). Quelques réponses le long du tablier
et des deux pylônes ont été déterminées et commentées, il s'agit de réponses en
termes de déplacements et d’éfforts internes.

Dans une deuxième étape, la détermination des réponse dans le domaine


temporel par accélérogarmme a été effectuée. Une brève analyse a été faite et les
résultats dans les câbles ont été montrés.

A la fin, nous émettons quelques recommandations et perspectives pour la suite


de ce travail, que nous résumons à:

 Nous savons que le pont a été construit dans les années 90 conformément à
un aude de calcul étranger puisqu'à cette époque, le RPOA n'existait pas. Une
vérification de la vulnérabilité du pont part rapport aux nouvelles exigences
règlementaire est nécessaire.
 Le pont est étendu (502m) et appuyé sur un sol ferme/rocheux aux culées et
sur un sol alluvionnaire aux piles, l'excitation sismique ne peut être uniforme
à tous les appuis mais variable par les effets de site, de déphasage,..., une
analyse sous excitation variable nous semble intéressante.
 Le système de fondation est relativement massifs ( pieux) et le sol est meuble,
le phénomène d'interaction sol structure peut modifier les réponses, une prise
en charge de ce phénomène est à envisager dans des travaux futurs.
 Le pont traverse le barrage de Ben Haroun, le piles sont noyée, l'effet de
l'ineraction fluide/piles est à analyser de près.

Promotion 2014/2015 Page 90


BIBLIOGRAOHIE
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