Analyse de La Réponse Statique Et Dynamique Du Pont À Hauban Oued Dib MILA PDF
Analyse de La Réponse Statique Et Dynamique Du Pont À Hauban Oued Dib MILA PDF
Analyse de La Réponse Statique Et Dynamique Du Pont À Hauban Oued Dib MILA PDF
Thème :
Promotion : 2014/2015
On tient à remercier le bon dieu le plus puissant qui nous a
donné le courage pour réaliser ce travail et de nous avoir guidé dans le
bon chemin
Merci.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à
Mes chers grands parents « BAYA et MOHAMED », à mon père
« LAYACHI », ma mère « SAMIA » qui m’ont guidés et encouragés durant toute
ma vie car c’est grâce à leurs soutiens que j’ai pu arriver à ce stade.
Un dédicace spéciale pour mon cher oncle « NOUREDDINE »qui a été à
mes coté et a fait tout son possible pour réussir ce projet et sa femme « AKILA »
vraiment un grand merci.
Mon oncle « HAKIM »et sa femme « MALIKA »
Mes tantes « RAHIMA, FARIDA, SOUHILA, ASSIA et NASMA »
ainsi leurs maris respectivement « MADJID, DJAMEL, HAKIM, SAMIR,
ABD NOUR ».
Ma chère sœur « LOUBNA » et son mari « KOUIDER » et ma petite
sœur « BOUCHRA »
Mes chers frères « KHEMISTI, ZINDDINE et FAROUK»
Toute la famille MEDJEMEDJE :
Mes grands parents « MAHFOUD ET AICHA »
Mes oncles « HAKIM, RABEH, SADEK, NABIL et KHOUTHIR »
Mes tantes « HOURIA, NOURA, NADIA, NABILA et SABAH »
Ma chère « AMEL » et toute sa famille
Mes petits adorables cousins et cousines « Yasmine, Amine, Feriel,
Sofiane, Abd rahime, Hichame, Momoh, Racim, Samy, Ramy, Hany, Yacine,
Mehdi, Kamil, Imane , Inass, Hadil et Abd Raouf ».
En fin à tout(e)s mes ami(e)s, aux étudiants de la promotion 2015 et tout ceux
qui m’aiment...
Mouna
Dédicaces
Au nom d’ALLAH, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux
Je dédie ce travail à ma très chère mère « Farida », qui je ne pouvais remercier assez pour les
sacrifices qu’elle a consentis pour moi.
A mon très cher père « Lyazid » qui a sacrifie sa vie pour moi et qui n’a pas cessé de
m’encourager pour que je puisse franchir tout obstacle durant toutes mes années d’études.
Mes deuxièmes adorables parents « Ali » et sa femme « Fatiha » pour leurs soutien
permanent depuis ma naissance à ce jour pour mon bien être.
Pour tous ceux qu’en charge de la librairie d’El Istikama en particulier mes cousins :
Ma chère cousine « Nawel » et son mari « Abed Ghani » et leurs enfants « Meriem, Abed
Alim, Amina, Ikram, Abed Bari ».
Sans oublier Ma charmante cousine « Asma », sœ ur, amie, pour son soutien durant tout mon
chemin.
Mes plus vifs remerciements vont à « Mr Mezouar Nourddine » pour son soutien, sa
disponibilité et sa contribution quant à la réalisation et à la finalisation de ce travail.
Amel
CHAPITRE I RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1 GENERALITES
I.1.1 DEFINITION D’UN PONT 3
I.1.2. DIFFERENTES PARTIES DU PONT 3
I.1.3. CLASSIFICATION DES PONTS 3
I.1.3.1 Classificationselonla voieportée
I.1.3.2 Classificationselonla structure 4
I.1.3.2.1 Les ponts enarc 4
I.1.3.2.2 Ponts à poutres 5
I.1.3.2.3 Les ponts suspendus 5
I.1.3.2.4 Les ponts à haubans 6
I.1.3.3 Classificationselonles matériaux 8
I.1.3 3.1 Ponts enmaçonnerie 8
I.1.3 3.2 Ponts enbois 8
I.1.3.3.3 Ponts métalliques 9
I.1.3.3.4 Ponts mixtesacier-béton 9
I.1.3.3.5 Les ponts enprécontrainte 10
I.1.3.4 Classificationselonla nature 10
I.3.2 Cartedezonagesismiquedel’Algérie 15
I.3.5 Spectrederéponse 16
I.3.6 Modélisationdupont 17
I.4.1 Introduction 18
I.4.2 Accélérogrammes 18
I.4.3 Spectrederéponse 20
I.4.4 Spectrederéponsepourlecalculsismique(spectreréglementaire) 22
I.5.1 Déplacementsismique 23
II.1 Introduction 27
III.1 Introduction 34
III.3.3 Actionthermique 36
III.4.2a Largeurroulable 36
III.4.2b Largeurchargeable 37
III.4.2c Nombredevoies 37
III.4.2dClassedupont. 37
III.4.3 SystèmedechargeA. 37
III.4.4 SystèmedechargeBc. 40
III.4.5 ChargemilitaireMc120. 41
III.4.7 Surchargedutrottoir. 42
III.7 Résultats 46
VI.1 Introduction. 51
VI.2.2.1.a Introduction 54
IV.2.2.1.dModes devibrationlongitudinaux 60
IV.2.2.3 Effetdeconditiondeliaisonaveclemilieuextérieur 63
IV.2.3.1 Excitationsismiqueutilisé 79
IV.2.3.5 Conclusion 88
LISTE DES TABLEAUX
TableauIV.5 : Fréquencedevibrationetparticipationmodale
Tableau IV.9 : Valeurs des déplacements de chaque nœ ud sélectionné du pylône 01 dans les trois
directions
TableauIV.12 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné dupylône02 dans les trois
directions
trois directions
TableauIV.19 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné dupylône02 dans les trois
directions
directions
TableauIV.25 : Valeurs des déplacements dechaquenœ udsélectionné deP2 dans les trois directions
CHAPITRE I GENERALITE
FigureIV.4 : PortéedupontduMila.
FigureIV.6 : Spectrederéponsedel’accélérogrammedeDarElBeida
(composantehorizontale).
Introduction générale
L’intérê t général que suscitent les études scientifiques menées sur les ponts
reflète l’importance de ces structures, en raison des dégâts observés lors des
séismes. En effet, leurdéfaillance pourraitconduire à priverdes populations de
moyens desecours etaggravelebilan, déjà accablantduséisme.
Poursefaire, notreétudecomprendra:
I. GENERALITES
I.1.1 DEFINITION D’UN PONT
On appelle pont tout ouvrage permettant à une voie de circulation de franchir un
obstacle naturel ou une autre voie de circulation (brèche, rivière, route, cours d’eau ….)
entre deux points.
I.1.2. DIFFERENTES PARTIES DU PONT
Un pont se compose généralement de trois parties principales (Figure I. 1) à savoir :
- La superstructure qui supporte directement la voie de communication :
Le tablier: c’est la partie horizontale de l’ossature d’un pont située sous la voie
portée.
- L’infrastructure qui repose sur le terrain et supporte la superstructure :
Fondations: permettent d’assurer la liaison entre les appuis et le sol.
- Les appareils d’appuis qui sont des éléments interposés entre la superstructure et
l’infrastructure. Ils supportent en plus des charges verticales du pont, la poussée des
remblais.
Piles: des appuis intermédiaires.
Culées: des appuis d’extrémité.
Les ponts à poutres désignent tous les ponts dont l’organe porteur est une ou plusieurs
poutres droites. Ils n’exercent qu’une réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires
ou d’extrémités et les efforts engendrés dans la structure sont principalement des efforts
de flexion. Deux critères permettent de différencier les poutres : la forme ou le matériau,
le croisement des deux permettant de déterminer un grand nombre de poutres. Il existe
quatre formes de poutres : les poutres à âmes pleines de la figure I. 6, les poutres
caissons, les poutres treillis et les poutres bow-strings celles de la Figure I. 7; Ces
dernières sont néanmoins classées aussi parmi les ponts en arc car l'organe porteur
principal reste l'arc. Le matériau de constitution des poutres peut être le métal, le béton
armé, le béton précontraint, le bois et plus récemment, des matériaux composites tels
que la fibre de carbone[3].
Trouver un type de pont capable de résister à des poids lourds sur plusieurs kilomètres
était un grand challenge (Figure I. 8). Les ponts suspendus sont ceux qui correspondent
à ce que l'homme recherchait [4] . Parmi les ponts suspendus les plus long :
Les ponts à haubans se présentent sous la forme d’une structure comportant un tablier
en acier ou en béton et des câbles inclinés appelés haubans (Figure I. 9). Ces câbles,
ancrés dans des pylônes situés de chaque côté de la travée centrale, sont utilisés pour
supporter le tablier et travaillent en traction. Les haubans doivent être élevés car ils
sont plus fragiles et plus vulnérables au vent et aux vibrations engendrées par la
circulation. La portée maximale est de 1000m [5].
Malgré sa faible portée relativement aux ponts suspendus, le pont à haubans possède
plusieurs avantages: Lorsqu'un des haubans doit être changé, il n'est pas nécessaire
d'arrêter la circulation, les autres haubans pouvant momentanément supporter le poids
du tablier. De plus il n'est pas nécessaire non plus de mettre en place sur les berges des
massifs d'ancrage, les forces étant parfaitement équilibrées au niveau du ou des
pylône(s). Ce type de ponts est donc constructible avec un minimum d'aménagements sur
les berges, mais ne peut en contrepartie franchir que des distances limitées. On observe
des similitudes entre les ponts haubanés et suspendus ; Ils ont tous deux un nombre
limité de pylônes (généralement deux) . On peut aussi remarquer que ces ponts sont
relativement légers et souples, ceci peut être un inconvénient, car le pont bouge. Lorsque
le vent est trop fort, le pont doit être fermé. Le pont de Normandie, admirablement conçu
sur ce point, peut résister à des vents de 120 km/h. L’effet du vent peut toutefois être
Un autre problème pour les ponts suspendus est l'entretien des deux câbles porteurs ; le
remplacement d'un de ces câbles est un travail très difficile demandant plusieurs mois
ainsi que la fermeture du pont durant ce délai. L'entretien des ponts à haubans est par
contre beaucoup plus aisé [5].
Les ponts métalliques sont développés avec la découverte et l’évolution des métaux
(acier, fonte …). Les premiers ponts étaient construits « en fonte » au 18eme siècle. Ce
matériau (fonte) à une très faible résistance à la traction, ce qui a limité les types
d’ouvrages construits à des ponts en arc qui travaillent seulement en compression.
- pont fixe : les ponts fixes comprennent tous les ouvrages dont l’élément porteur,
et en particulier le tablier, est fixe
- pont mobile : un pont mobile est un pont dont le tablier est mobile en partie ou
en totalité (passage des bateaux)
- pont habités : il assure plus généralement certaines fonctions liées à la ville [2].
L'analyse d'un problème dynamique est complexe du fait que les forces d'inertie
proviennent des déplacements de la structure qui sont eux-mêmes reliés aux forces
d'inertie. Il en résulte que l'équation d'équilibre dynamique est régie par un système
d'équations différentielles, du 2ème ordre. Si de plus la masse du système est répartie
continûment, les déplacements et accélérations doivent être calculés en tout point;
l'équilibre dynamique est dans ce cas régi par un système d'équations aux dérivées
partielles.
Dans ce cas, il est suffisant d'exprimer les déplacements et accélérations aux nœuds de
la structure. Le nombre de composantes du déplacement nécessaire pour décrire
complètement le champ de forces d'inertie est appelé nombre de degrés de liberté
dynamiques du système.
Si dans l'exemple de la Figure II.1, les seuls déplacements possibles des nœuds sont les
déplacements verticaux, la structure comporte 3 x 1 = 3 degrés de liberté. Dans le cas le
plus général, les nœuds de la structure possèdent une masse et une inertie massique en
rotation et peuvent subir des translations et des rotations dans l'espace; chaque nœud
possède 6 degrés de liberté et la structure 6N degrés de liberté, où N est le nombre de
nœuds.
La modélisation en masses concentrées est très utile pour les systèmes dans lesquels une
grande partie de la masse est effectivement concentrée à certains emplacements : c'est le
cas par exemple des bâtiments où la masse principale se situe aux niveaux des
planchers; la masse de la structure porteuse (poteaux, voiles) peut alors être, avec une
approximation suffisante, répartie aux niveaux des planchers (pour moitié au niveau
inférieur et pour moitié au niveau supérieur) [10].
L'équilibre général du système s'exprime, l'ensemble des degrés de liberté, sous la forme
matricielle [1] :
Avec:
- {ܷ} est le vecteur colonne des déplacements nodaux, correspondant au nombre total
N de degré de liberté. ൛ܷ̇ ൟet ൛ܷ̈ ൟsont les dérivées temporelles première et seconde du
vecteur déplacement.
On ne donnera ici qu'un bref aperçu des méthodes de résolution des équations d'équilibre
dynamique d'un système.
Il convient de réaliser que dans la plupart des applications pratiques, l'obtention d'une
solution analytique est inaccessible et que le recours à des méthodes numériques se
révèle indispensable.
C'est de loin la méthode la plus utilisée en dynamique des structures. L'idée consiste à
utiliser comme système de coordonnées généralisées une base particulière constituée par
les modes propres de vibration de la structure. Le choix de cette base permet de
découpler les équations du mouvement et de ramener le système à la résolution de N
équations différentielles découplées, où N est le nombre de degrés de liberté du système.
L'expérience montre qu'un nombre limité de modes propres, est suffisant pour obtenir
une représentation satisfaisante de la solution qui est égale à la somme des réponses
dans chaque mode.
Les ponts suspendus, les ponts mobiles, ou les cas de ponts de configuration extrême ne
sont pas complètement couverts par les dispositions contenues dans le RPOA.
Les ponts sont classés selon leur importance, cette classification permettra par la suite
de choisir le niveau de protection souhaitée vis à vis du séisme. Ils sont classés en:
Pont stratégique
Pont important
Pont d’importance moyenne
I.3.2 Carte de zonage sismique de l’Algérie
La situation sismique de l'ouvrage étudié est définie par la carte de zonage sismique. Le
territoire national est divisé en cinq (5) zones de sismicité croissante
La Figure II.3 représente la carte des zones sismiques de l’Algérie. Ainsi, le tableau
représent le coefficient d’accélération de zone A en fonction de la zone sismique et de
l’importance du pont.
.
Figure II.3: Carte de zonage sismique de l'Algérie
Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des propriétés mécaniques des
couches de sols qui les constituent.
L’action sismique résulte des mouvements du sol qui sont pris en compte sous deux
aspects:
Une translation d’ensemble (tous les points du sol se déplacent en phase) dans
chacune des trois directions de l’espace ;
Un déplacement différentiel entre points du sol dans chacune des trois directions
de l’espace. Ce déplacement différentiel dépend de la distance entre les points et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du site.
Le déplacement différentiel entre points du sol est défini par le même coefficient
d’accélération de zone A et des spécifications définies dans le règlement.
Avec :
I.4.1 Introduction
Au Nord Algérien, le risque sismique est omniprésent. Sa prise en compte est désormais
obligatoire pour l'élaboration des projets d'ouvrages d'art. Le règlement, relativement
récent, requiert la compétence de spécialistes dans le domaine du génie parasismique.
Un séisme est une libération brutale de l'énergie potentielle accumulée dans la roche par
un jeu de mouvements relatifs des différentes parties de l'écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d'équilibre se produit et donne
naissance aux ondes sismiques qui se propagent sous plusieurs types pour atteindre la
surface du sol (fondations des ponts).
Les mouvements sismiques qui nous intéressent, nous Ingénieurs, sont ceux qui se
produisent en surface du sol. Les données d'observations, donnant des échelles
d'intensité, permettent d'apprécier les effets du séisme sur les constructions de manière
qualitative. Les données instrumentales donnant la magnitude, nous intéressent
particulièrement car elles permettent de mesurer l'énergie des séismes en fonction de
l'amplitude qu'enregistrerait un sismographe. Les magnitudes inférieures à 4 donnent
rarement des effets sur les structures, les magnitudes à considérer sont donc celles
supérieures à 4. Le mouvement du sol, sous forme d'accélérations, est enregistré par des
accélérographes et l'enregistrement est appelé accélérogramme, donnant dans chaque
direction l'histoire temporelle de l'accélération, caractérisée par sa durée totale, ses
maxima (accélération, vitesse et déplacement) et son contenu fréquentiel. Ces
accélérogrammes excitent les ponts de manière plus ou moins amplifiée. Le niveau
d'amplification dépend essentiellement des périodes de la structure et de la nature du sol
(sa période). L'action sismique peut être modélisée par l'accélération maximale pour une
analyse pseudo-statique, le spectre de réponse où par des accélérogrammes.
I.4.2 Accélérogramme
Cette dernière donnée est particulièrement importante pour savoir comment une
structure, qui possède ses fréquences propres d'oscillations, va répondre aux fréquences
propres du signal [14].
Pour évaluer le contenu fréquentiel d'un signal, le spectre de Fourier pourrait être
utilisé. La Figure III. 2 montre l'accélérogramme de Keddara (séimse de Boumerdes
2003) ainsi que son contenu fréquentiel [15].
Accélération de Keddara (Fc=7.45Hz)
0.5 1
0.4 0.9
0.3 0.8
0.2 0.7
SpectredeFourier
Accélération (g)
0.1 0.6
0 0.5
-0.1 0.4
-0.2 0.3
-0.3 0.2
-0.4 0.1
Amax=0.40g =20.3 s
-0.5 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25 30
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure III. 2: Accélérogramme de Keddara (séisme de Boumerdes 2003) ainsi que son contenu
fréquentiel normalisé
On distingue:
Pour T=0, l'oscillateur est infiniment rigide, on retrouve bien la valeur de Amax de
l'accélération d'excitation
Pour T= ∞, l'oscillateur est infiniment souple, l'accélération maximale et nulle.
Xg (g)
Amax
t (s)
SA (g)
Amortissement 5%
Amax
0 T1 T2 T3 T4 T5 t (s)
On peut bien sûr obtenir des spectres de réponse en vitesse relative et en déplacement
relatif. Dans la pratique, on utilise le plus souvent des spectres de pseudo accélération
(PSA) et de pseudo vitesse (PSV) obtenus à partir du spectre en déplacement (SD) par les
relations suivantes:
ଶగ
ܸܲܵ = ߱. ܵ= ܦ . ܵܦ
்
ସగమ
ܲܵ ߱ = ܣଶ. ܵ= ܦ . ܵܦ
்మ
L'expérience a montré que l'intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu
donné, dépend essentiellement de trois éléments:
La source: elle peut être proche ou lointaine, les mécanismes aussi peuvent être très
variés à l'exemple du séisme d'El Asnam, 1980, ou la composante verticale a été très
influencée par le mécanisme au foyer en compression.
Le trajet: qui est la distance parcourue des ondes depuis le foyer, elle intervient par sa
longueur et l'atténuation des ondes due à l'amortissement et à l'hétérogénéité.
Le site: dépend de la nature des terrains superficiels traversés par les ondes sismiques.
Cette nature se distingue par les caractéristiques dynamiques et géométriques des sols
(Vitesses de propagations, module de cisaillement des sols, épaisseurs des couches,
contraste entre couches de sols). Les ponts édifiés sur un sol meuble subissent des
dommages plus importants que ceux situés sur un sol rocheux. Ce phénomène est dû au
fait que les couches de sol meubles amplifient l'excitation appliquée au rocher. Il
convient donc d'adapter le spectre de réponse à la nature du site comme le montre la
Figure III. 5. Le spectre de réponse constitue dans la majorité des cas, la donnée de base
pour le calcul sismique [15].
Les caractéristiques détaillées de séismes futures n'étant pas connues, la majorité des
spectres de réponse pour le calcul sismique sont obtenus en moyennant, par des
procédures spécifiques, les spectres de réponses obtenus à partir d'enregistrements
sismiques ayant des caractéristiques similaires telles que les conditions de sol, la
magnitude, la source. Pour des considérations pratiques, le spectre de calcul est obtenu
par lissage de la moyenne. Plusieurs formes existent dans la littérature, en fonction des
régions, des structures et surtout de l'évolution de la recherche. Nous montrons sur la
Figure III. 6, le spectre réglementaire du code sismique des ponts en Algérie (RPOA).
[13]
Figure III. 6: Spectre de réponse élastique normalisé, composante horizontale du RPOA pour
différentes classifications de site
Les ponts présentent, par rapport aux ouvrages de génie civil, la particularité du tablier
qui repose sur des appuis multiples, de rigidités différentes et où le problème relatif aux
déplacements dus au séisme est aussi important que celui des forces sismiques.
Une meilleure conception parasismique des ponts doit tenir compte de ces spécificités qui
présentent un comportement vis à vis du séisme particulier par rapport aux bâtiments
courants. Pour comprendre ces spécificités, il faudrait étudier les causes de désordres ou
effondrements de ponts par des séismes anciens ou récents. Les leçons tirées de ces
études montrent globalement que les calculs et la conception de ponts en zones sismique
ne tiennent pas compte convenablement des situations telles que:
Pour la compréhension effective des problèmes potentiels, nous allons citer et illustrer
quelques cas de dommages et ruptures qui ont touchés des ponts suite aux séismes [14].
La conception des ponts est basée non seulement sur la dynamique des structures, mais
aussi sur les leçons tirées par les différentes causes et pathologies dues aux ponts.
Au cours d’un séisme, les ponts peuvent être amenés à osciller dans le sens verticale ou
horizontal. En cas d’une sismicité faible ou moyenne, l’excitation verticale peut être
facilement absorbée car les ponts sont conçus pour les charges verticales, par contre
l’excitation horizontale conduit souvent à des sollicitations plus grandes que toutes les
autres actions. La vulnérabilité dans le sens longitudinale est plus grande que dans le
sens transversal.
Aussi, les séismes peuvent provoquer dans le sol des tassements, des glissements et
induire de la liquéfaction surtout aux bords de rivières. Ces effets peuvent conduire à la
ruine des fondations et/ou des piles et culées.
Figure III. 7: Photos de ponts ayant subis des dommages de type chute du tablier
Figure III. 8: Photos de ponts totalement endommagés par le séisme de Taiwan en 1999 à gauche
et Nigata, 1964 à droite.
La sous estimation des déplacements dans le pont peut provenir des différentes
amplifications que subissent à l'origine les ondes sismiques surtout en présence de sols
meubles, ces amplifications ont été mal estimées. Les déplacements induits peuvent donc
causer la rupture des tabliers par insuffisance de la longueur des supports ou bien par
martèlement excessifs pour sous dimensionnement des joints. [17]
Les sols retenus par les culées sont en général meubles, constitués de remblais mal
consolidés, l'action sismique sur ces sols peut entrainer leur rupture ainsi que la rotation
des culées suite à l'augmentation des poussées des terres pendant le tremblement de
terre tel que schématisé sur la Figure III. 9, ceci a été observé durant des séismes
récents. Les poussées excessives peuvent être orientées dans le sens transversal des
ponts causant des déplacements importants des culées dans ce sens (Figure III. 10). Des
tassements différentiels pouvant être engendrés sont plus dangereux pour les culées
[18].
Figure III. 9: Rupture de culée entrainée par l'augmentation des poussées de terre suite au
séisme
Figure III. 10: Endommagement par déplacement latérale de la culée suite au séisme
L’endommagement des piles peut amener dans la plus part des cas à l’effondrement de
l’ouvrage. Ce type de dommage concerne en premier cas les piles en béton armé
dimensionnée d’une manière conventionnelle, avec une armature transversale faible, un
grand espacement des étriers par rapport aux sections de l’armature longitudinale. La
rupture se produit alors essentiellement par deux mécanismes qui sont:
Figure III. 11: Exemple d'endommagement par insuffisance de ductilité flexionnelle (séisme de
Kobé)
Les joints peuvent être aussi endommagés par l'action sismique pouvant bloquer le
fonctionnement des ponts.
Figure III. 13: Exemple d'endommagement par des joints (séisme de Boumerdes) [21]
En plus de la liquéfaction du sol, les séismes peuvent également induire des glissements
de terrain, des éboulements et des tassements. Ce sont surtout les fondations dans les
zones soumises à ces effets qui sont mises en danger. Les figures III. 14 ci dessous
montre des exemples de désordres liés au sol [21].
Figure III. 14: Exemple de tassement de sol sous fondation de pont (Kobé, 1995) et liquéfaction du sol
au pont des Isser (Boumerdes, 2003)
II-1 Introduction :
Etant donné que les vois de communications sont aujourd’hui les sources même
du développement d’un pays, les recherches et les études sur les ouvrage d’art ont
pris une importance considérable à travers le monde. Dans ce chapitre, il s’agira
de décrire le Pont à Haubans sur l’Oued Dib dans la région de la Wilaya de Mila
à l’Est Algérien.
II.2.1-Données géotechniques:
Du point de vue géologique, le vallon de l’Oued Dib est composé par des sols de
nature sédimentaire argileuse au centre et rocheuse aux flancs, ces flancs ont
une épaisseur de 80 m par rapport au fond du vallon lui-même [22,23].
Les deux côtés de ce vallon sont composés par des formations marno-calcaires
fissurées. Le pendage des couches des marno-calcaires est de l’ordre de 45° NO
pour le côté sud du vallon et de 35° SE pour le côté Nord. La partie centrale est
constituée, en surface, par des dépôts alluvionnaires et en profondeur par une
alternance de couches plus au moins tectonisées.
Les terrains sur les quels repose l’ouvrage sont formés essentiellement de
calcaire, de marno-calcaire, de marne, d’argile et de remblai. Le calcaire n’a pas
été atteint lors de l’investigation géotechnique. Les marnes sont souvent
argileuses et présentent également un aspect Schisteux à des profondeurs faibles
et deviennent noirâtres compacte à très compactes (Marno-Calcaire) et indurées
en profondeur. La figure II-1montre un sondage représentatif du site avec un
substratum marneux [24].
Les résultats généraux sont regroupés dans les tableaux de mesures ci-dessous.
Malheureusement, nous n’avons pas pu récupérer le rapport de sol complet.
Seules les essais Pressiométriques ont été récupérés mais la profondeur d’essai
n’est pas importante pour pouvoir calculer les paramètres moyens en termes de
pression limite ou de module Pressiométriques et classer le site. Les valeurs
Pressiométriques sont assez élevées et le site est limite S2 et S3. Pour des raisons
de sécurité, nous avons supposé le site comme étant meuble, c'est-à-dire S3.
a) Le vent :
b) la température :
Les effets de température sont bien évidemment pris en compte dans le calcul
des constructions. Ils se manifestent au niveau des joints de chaussée et des
appareils d’appuis. Les températures extrêmes sont comprise entre −15 ° ܿet
+35° c.
c) la neige :
Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul des
ponts, mais ils peuvent se produire dans certains cas particuliers (ouvrage en
phase de construction) [27].
Le présent travail a pour objectif l’étude d’un pont haubané qui permet de
franchir le barrage de Béni Haroun. Ce pont relie les villes de Mila et Jijel
(figure II.2).
Figure II.2 : Vue génerale du pont à hauban sur l’Oued Dib à Mila
Le tablier, composé de deux voies, est en béton précontraint avec une largeur
totale de 13.30 m (10.50 m asphaltés plus deux trottoirs de 1.05 m et deux
rebords de 0.35 m). Il est constitué d’une dalle (partie supérieure du voussoir) de
20 cm d’épaisseur, raidi par trois nervures de 2 m de haut et 22 cm de large
(Figure II.4). Il est porté par deux pylônes qui sont en forme de H et qui ont une
hauteur de 110 m et 140 m respectivement. Les mâts des pylônes ont une
hauteur d’environ 60 m au dessus du tablier (Figure II.5).
Chaque pylône, représenté sur la figure II.5, se compose de deux mats en béton
armé, avec des dimensions transversales variables. Une première poutre
inférieure relient les têtes des futs supporte le tablier par l’intermédiaire
d’appuis en élastomère fretté, et une deuxième poutre supérieure relie les têtes
des mâts.
Figure II.4 : Section transversale du tablier du pont à hauban sur l’Oued Dib à
Mila.
Figure 5 : Vue en élévation du pylône du pont à hauban sur l’Oued Dib à Mila, (1)
Vue de face du pylône ;(2) Vue de profil du pylône
III.1 Introduction :
Le pont étudié est analysé dans ce chapitre. Différentes réponses statiques seront
discutées, notamment sous l’effet du poids propre, de la précontrainte et les
différentes combinaisons d’actions.
D’ou
Avec
ߩ = 25 ܰܭ/݉ ଷ
Poids du revêtement :
ܲ=0.1*22*10.5
ܲ=23.1 KN/ml
P୲ = 2 ∗ 1.05 ∗ 0.2 ∗ 25
P୲ = 10.5 KN/ml
ܲ= 2∗1
ܲ = 2 ܰܭ/݉ ݈
ܲ௦௦é = 0.6 ∗ 2
Poids de la corniche :
P = 0.08 ∗ 3 ∗ 25 ∗ 2
D’ou
= ܲܥܥ52,3⁄13.3 = 3,93ܰܭ/݉ ଶ
Deux systèmes de charges civiles A et B peuvent être disposés sur les chaussées
des ponts. Ces systèmes sont distincts et indépendants, en ce sens que le calcul
des effets ne peut être appliqué simultanément. Les deux systèmes A et B sont à
envisager successivement pour toutes les justifications des éléments du tablier et
du pont. En outre, les itinéraires faisant l’objet d’un classement doivent
permettre la circulation de matériels militaires lourds ou de convois
exceptionnels.
toutes les sur largeurs éventuelles telle que bande dérasée, bande d’arrêt….etc.
Dans le cas ou l’on prévoit un élargissement futur de la chaussée, il y’a lieu de
considérer celle-ci dans son état définitif. Dans notre casܮோ = 10,5݉ .
Donc :
ܴܮ = ܥܮ− (2 ∗ 0.5)
ࢉ ૢ,
ࡺ= = = ,
Tous les ponts supportant des chaussées de largeur roulable supérieure ou égale
à 7 m sont classés en 1ère Classe.
Pour les ponts comportant des portées unitaires atteignant au plus de 200m, la
chaussée supporte une charge uniforme dont l’intensité égale au produit de la
valeur A(l) exprimé en ܰܭ/݉ ଶ et donnée en fonction de la longueur chargé l,
exprimé en m par la formule suivante :
360
= )݈(ܣ2.3 +
݈+ 12
Pour ݈ଵ = 111݉
ଷ
A(lଵ) = 2.3 + ଵଵଵାଵଶ = 5.22KN/mଶ
Pour ݈ଶ = 280݉
ଷ
A(lଶ) = 2.3 + ଶ଼ାଵଶ = 3.53 KN/mଶ
Pour ݈ଷ = 502݉
ଷ
A(lଷ) = 2.3 + ହଶାଵଶ = 3KN/mଶ
Pour ݈ସ = 222݉
ଷ
݈(ܣଷ) = 2.3 + ଶଶଶାଵଶ = 3.83 ܰܭ/݉ ଶ
Pour ݈ହ = 391݉
360
݈(ܣହ) = 2.3 + = 3.19 ܰܭ/݉ ଶ
391 + 12
Deuxième 1 0.9 - - -
Troisième 0.9 0 .8 - - -
Donc :
ܣଷ=3 KN/m²
ܣସ=3.83 KN/m²
ܣହ=3.19 KN/m²
Les charges ܣ obtenues sont multipliées par un coefficient ∝ଶ= ݒ/ܸavec V est la
largeur d’une voie égale à 5,25m. ݒ est donné dans le tableau suivant en
fonction de la classe du pont.
1 3,5 m
2 3m
3 2,75 m
Donc :
Les ponts doivent être calculés pour supporter des charges de véhicules militaires
de type MC 120 susceptibles d’être dans certains cas les plus défavorables que
celles calculées précédemment (A et B). Les véhicules type MC120 peuvent
circuler en convois, la distance libre entre leurs points de contact avec la
chaussée devant être au moins égale à 30,50m.
P=2400KN
ଶସ
P= =ଵ଼.=129 KN/ml
ܦଶସ=129 KN/ml
Nous appliquons sur les trottoirs une charge uniforme de 1.5 KN/m² réservée
exclusivement à la circulation des piétons et des cycles de façon à produire l’effet
maximal à envisager.
Il convient de combiner les différentes actions qui peuvent s’exercer sur l’ouvrage,
pour obtenir les sollicitations correspondantes aux différents états limites à
considérer. Les combinaisons d’actions expriment différentes répartitions des
efforts appliqués (en distinguant les actions permanentes, variables et
accidentelles) aux structures en fonction de la probabilité de leur existence et des
plus grandes valeurs qu’ils peuvent prendre. Ces combinaisons sont à comparer
avec la résistance des matériaux (béton, aciers, sols) et à prendre en compte pour
l’étude de la stabilité des éléments de fondations. Les différentes combinaisons
possibles sont données dans le tableau III.3 dans les deux cas ELS et ELU
Promotion 2014/2015 Page 42
CHAPITRE III ETUDE STATIQUE SOUS CHARGES VERTICALES
ELU ELS
1.35 G G
1.35G+1.5BC G
1.35G+1.35MC120 G
1.35G G
La modélisation est la partie essentielle dans l’étude d’une structure, elle a pour
objet l’élaboration d’un modèle capable de décrire d’une manière plus au moins
approchée le fonctionnement de l’ouvrage sous différentes conditions.
Dans notre cas, la structure du pont de Mila a été modélisé par le logiciel Sap
2000.version 14.2.2.
Les piles et les mats par 16 éléments de types ‘barre’ (frame élément),
Le tablier
Les propriétés des matériaux du tablier ont été prises des données fournies par la
Directions des Travaux Publics (DTP) de la Wilaya du Mila.
Les haubans
Les câbles ont été modélisés en élément de type barre, avec une rigidité qui
dépend seulement du module d’élasticité du câble ܧ , de la section transversale
ܣ௧et de la longueur L ( i.e.ܧ. ܣ௧ /L ).
Les caractéristiques mécaniques utilisées pour les haubans ont été fournie par la
Direction des Travaux Publics (DTP) de la Wilaya de Mila.
III.7 Résultats :
Dans ce qui suit nous allons présenter quelques résultats dans certains point de
l’ouvrage dus à des sollicitations agissantes sur le tablier sous les différentes
combinaisons des charges verticales.
Sous l’effet du poids propre, les efforts internes (moment fléchissant et effort
tranchant) le long du tablier sont montrés sur la figure III.8 et 9. Le moment
fléchissant n’est pas tout à fait symétrique à cause des pylônes qui ne le sont pas,
il est maximal à mi travée. La distribution des efforts internes est de type poutre
continue. L’effort tranchant est maximal autour du pylône P2. Il est à noter que
la distribution de l'effort tranchant ne ressemble pas à celui de poutre continue
sur 4 appuis. La présence de haubans fait que l'effort tranchant est distribué le
long du tablier. Pour chaque combinaison, la distribution des efforts est
déterminée. La situation la plus défavorable est retenue pour servir au calcul de
la précontrainte.
Sous D240
Il est à noter que les moments fléchissant les plus défavorables sous différentes
combinaisons sont sur appui pour les fibres tendues supérieures et à mi-travée
centrale pour les fibres tendues inférieures. L'effort tranchant est relativement
distribué dans le tablier et ce sous l'effet des haubans.
Pour les quelques exemples montrés sur les figures précédentes, les valeurs
maximales et minimales (au sens algébrique) sont résumées dans le tableau III.5.
Il apparait clairement que les efforts sont très importants surtout dans le cas de
la première combinaison à l’ELU.
Tableau III.5 : Valeurs maximales et minimales le long du tablier des efforts
internes sous quelques cas de combinaison d’action.
Combinaison de Mt flech. max Mt flech. Effort tranch. Effort tranch.
charges (KN.m) min (KN.m) max (KN) min (KN)
IV.1 Introduction
Dans le présent chapitre, nous allons effectuer une analyse sismique du pont
de Mila conformément au Règlement Parasismiques Algérien des Ouvrages
d’Art (RPOA). Dans un premier temps nous allons déterminer les modes de
vibrations libres et leurs taux de participations modales dans le but de
caractériser le comportement dynamique du pont. Cette étude modale
constituera la base du calcul modale spectral. Le RPOA préconise d’utiliser les
combinaisons suivantes :
Cette méthode ne s’applique pas aux ponts spéciaux : arcs, ponts à béquilles,
ponts à câbles (de suspension ou de haubanage), ponts cantilever.
Dans notre projet, expérimentalement cette méthode n’est pas applicable car le
premier mode fondamental n’atteint que 11% de la masse modale de structure
qui doit être supérieur à 70%.
L’analyse par le spectre de réponse est une analyse élastique des réponses
dynamiques maximales de tous les modes significatifs de la structure. La
réponse globale est obtenue par des combinaisons statiques des contributions
modales maximales. Les effets de l’action sismique doivent être déterminés à
partir d’un modèle linéaire dynamique complet, en accord avec les lois de la
mécanique et avec les principes de l’analyse structurale.
Composante horizontale :
Avec
Site S1 S2 S3 S4
T1 0.15 0.15 0.2 0.2
T2 0.3 0.4 0.5 0.7
S 1 1.1 1.2 1.3
Groupe
I IIa IIb III
de pont
ߦ : Taux d’amortissement
Promotion 2014/2015 Page 53
CHAPITRE IV ETUDE SISMIQUE DU PONT SELON LE RPOA
Composante verticale :
Le spectre de réponse pour la composante verticale est donné par les
formules ci-dessous
Avec
VI.2.2.1a Introduction :
valeurs de période ainsi que les taux de participation de masse modale sont
reportés sur le tableau IV-4
Tous les détails du modèle ont été donnés dans le chapitre précédent.
L’extraction de 100 modes ont donnée dans le tableau ci-dessous :
Période
Modes UX UY UZ SumUX SumUY SumUZ
(sec)
1 3,146383 0,00233 1,273E-16 0,11909 0,00233 1,273E-16 0,11909
2 2,638849 6,122E-18 0,57691 1,777E-17 0,00233 0,57691 0,11909
3 1,939998 0,00252 8,656E-19 0,00015 0,00485 0,57691 0,11924
4 1,645108 1,869E-15 0,00629 1,894E-16 0,00485 0,5832 0,11924
5 1,353994 0,01783 2,904E-17 0,08703 0,02267 0,5832 0,20628
6 1,22926 3,337E-16 0,22599 7,484E-16 0,02267 0,80919 0,20628
7 1,185704 0,00208 2,959E-17 0,000006751 0,02476 0,80919 0,20628
8 1,035376 0,00549 7,63E-17 0,20977 0,03025 0,80919 0,41605
9 0,856665 2,938E-15 0,00413 2,715E-15 0,03025 0,81332 0,41605
10 0,813326 0,2109 9,19E-17 0,00134 0,24115 0,81332 0,41739
11 0,808154 8,312E-15 0,0032 1,11E-15 0,24115 0,81652 0,41739
12 0,748485 8,661E-15 0,09718 1,108E-15 0,24115 0,91371 0,41739
13 0,732765 0,54638 2,662E-16 0,00234 0,78753 0,91371 0,41973
14 0,669503 8,876E-15 0,03012 8,327E-14 0,78753 0,94383 0,41973
15 0,620544 0,00059 3,534E-17 0,00891 0,78812 0,94383 0,42864
16 0,556166 0,02943 1,95E-15 0,00185 0,81755 0,94383 0,43049
17 0,533339 0,01195 1,056E-15 0,033 0,8295 0,94383 0,46349
18 0,475964 4,903E-15 0,00679 2,561E-14 0,8295 0,95061 0,46349
19 0,448715 0,00045 9,703E-17 0,0000252 0,82995 0,95061 0,46352
20 0,443722 1,582E-14 0,00453 6,888E-15 0,82995 0,95514 0,46352
21 0,441434 5,704E-18 0,00224 9,916E-17 0,82995 0,95738 0,46352
22 0,421716 3,538E-07 2,32E-15 0,00001093 0,82995 0,95738 0,46353
23 0,421423 4,053E-07 2,299E-14 0,000007903 0,82995 0,95738 0,46354
24 0,420492 4,704E-15 0,0024 1,798E-16 0,82995 0,95978 0,46354
25 0,38766 0,04709 3,094E-14 7,621E-09 0,87703 0,95978 0,46354
26 0,360281 0,00138 2,898E-13 0,0033 0,87841 0,95978 0,46683
Tx Ty Tz Fx Fy Fz Ux Uy Uz
On voie a partir de ces résultats que le premier mode (la plus grande période)
T=3,14s ne participe qu’à la hauteur de 12% de la masse modale totale suivant
Z . le mode qui a la plus grande participation est le mode de période propre
T=1,03s mais qui ne dépasse pas les 22% en participation modale. le seconde
mode en participation modale est de période propre T=0.81s.64 modes sont
nécessaire pour atteint les 70 % de la masse totale chacun avec une faible
participation. Le RPOA préconise 70% de participation cumulée.
De même l’analyse des modes suivant X donne les deux modes prépondérant
suivant : T1= 0.73s ça participation égale 54%, T2= 0.81s et ça participation
égale 21%.
Dans le sens vertical, il aurait fallu dix sept (17) modes de vibration pour que
la masse modale atteigne plus de 70% de la masse modale totale.
Mode 3 : Fz=0,966 Hz
Mode 3 : Fx=1,23 Hz
Mode 3 : Fy=0,813 Hz
P1 : pylône 1.
P2 : pylone2.
Dans une phase de conception, nous avons supposé plusieurs modèles de pont
suivant la connexion de ses éléments entre eux au niveau des appuis et avec le
milieu extérieur au niveau des culées. Trois solutions ont été analysées. Les
déplacements obtenus dans les trois directions (X, Y, Z) ainsi que les efforts
internes pour chaque solution sont représentées dans les tableaux ci-dessous.
Les résultats d’analyse modale spectrale sont montrés dans le tableau VI.7 où sont
rapportés des efforts dans les câbles et les contraintes correspondantes. on vois que la
contrainte maximale des câbles atteint une valeur de 1000MPa (câbles N°6, 7, 8,9
sous la combinaison G+E1).Cette valeur reste inférieure à la contrainte élastique
limite qui est de 1500MPa.les efforts dans la pile ont atteint les valeurs maximale
suivantes (Nmax= 48662KN, Mmax=86130,10KN.m, Tmax=2837,987KN) sous la
combinaison G+E1et dans le mat_bas (Nmax=32378,45KN, Mmax=259445,13KN.m,
Tmax=5074KN)sous la combinaison G+E1 et dans la mat_haut
(Nmax=27972,87KN,Mmax=71133,13KN.m ,Tmax=5386.61KN) sous la combinaison
G+E1.
Dans le but d’évaluer l’effet des conditions d’appuis nous avons examiné les cas
suivants :
A. Déplacements obtenus
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1467 5.442945 0.000322 0.024456 0.776714 6.021809 0.238826 0.599051 0.001196 0.093615
1468 5.442945 0.000319 0.024456 0.776714 6.021809 0.238826 0.599051 0.001196 0.093615
1549 8.5072 0.000629 0.057207 0.74058 16.615372 0.293942 3.887838 0.001124 0.15338
1550 8.507221 0.000612 0.057206 0.74058 16.615372 0.293942 3.887837 0.001124 0.15338
1592 7.228254 0.05642 0.065392 0.733397 23.059872 0.293435 6.292999 0.153683 0.170941
1593 7.228289 0.056478 0.065391 0.733401 23.059905 0.293435 6.292999 0.153686 0.170941
2562 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2563 0 0 0 0 0 0 0 0 0
6098 5.447102 0.000322 0.023304 1.040364 6.021815 0.587853 0.600955 0.001198 0.089436
6099 5.447101 0.000319 0.023304 1.040364 6.021815 0.587853 0.600955 0.001198 0.089436
Sous EY
Sous EZ
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1462 2,566868 0,000704 0,056737 1,208973 14,589896 0,374111 0,614216 0,00153 0,20314
1464 2,566873 0,0007 0,056736 1,208973 14,589896 0,374111 0,614216 0,00153 0,203141
1694 5,208265 0,000774 0,097182 0,925559 21,27789 0,148936 2,750913 0,00114 0,258992
1695 5,208259 0,000792 0,097184 0,92556 21,27789 0,148936 2,750912 0,001141 0,258991
1737 5,114365 0,057744 0,104904 0,622147 24,231893 0,150039 5,261354 0,167021 0,274196
1738 5,114375 0,05773 0,104906 0,622143 24,231895 0,150039 5,261354 0,167021 0,274196
2564 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2565 0 0 0 0 0 0 0 0 0
6136 2,577546 0,000701 0,053142 1,630083 14,589865 0,812028 0,614044 0,001532 0,196262
6137 2,577539 0,000704 0,053143 1,630084 14,589865 0,812028 0,614044 0,001531 0,196262
Sous EY
Sous EZ
Tableau IV.14 : Valeurs des efforts internes pour les deux pylônes P1 et P2
P1
2' 911.464 36879.263 2137.763 2613.968 68300.414 9103.019 790.583 29611.644 4263.093
3' 2405.507 21224.960 2120.207 1360.107 17454.996 738.613 643.274 7205.382 3494.756
P2
2' 1084.595 28246.335 2680.823 1206.344 30616.555 4527.543 822.559 31871.763 4279.765
3' 1279.765 17014.619 2647.772 644.717 8353.717 530.805 712.291 6886.560 3482.376
Solution 2
A. Déplacements :
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1467 1,666541 0,000669 0,029198 0,763971 5,573629 0,212383 0,763971 5,573629 0,212383
1468 1,666541 0,000669 0,029198 0,76397 5,573629 0,212383 0,76397 5,573629 0,212383
1469 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1470 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1549 4,626766 0,000511 0,057699 0,743888 16,065453 0,330254 0,743888 16,065453 0,330254
1550 4,626763 0,000512 0,057699 0,743888 16,065453 0,330254 0,743888 16,065453 0,330254
1592 4,903107 0,102232 0,062211 0,703259 21,993673 0,329851 0,703259 21,993673 0,329851
1593 4,903106 0,102232 0,062211 0,703257 21,993672 0,329851 0,703257 21,993672 0,329851
6098 1,678015 0,00067 0,02563 1,023306 5,57364 0,524237 1,023306 5,57364 0,524237
6099 1,678014 0,00067 0,02563 1,023305 5,57364 0,524237 1,023305 5,57364 0,524237
Sous EY
Sous EZ
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1462 1,950978 0,000851 0,052385 1,950978 0,000851 0,052385 0,333238 0,001521 0,203067
1463 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1464 1,950976 0,000851 0,052384 1,950976 0,000851 0,052384 0,333237 0,001521 0,203067
1465 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1694 4,707015 0,00054 0,081851 4,707015 0,00054 0,081851 3,004764 0,001155 0,263587
1695 4,70701 0,000539 0,081852 4,70701 0,000539 0,081852 3,004764 0,001159 0,263587
1737 5,02748 0,082187 0,086396 5,02748 0,082187 0,086396 5,613005 0,169155 0,277567
1738 5,02748 0,082188 0,086397 5,02748 0,082188 0,086397 5,613005 0,169144 0,277567
6136 1,971444 0,000851 0,047117 1,971444 0,000851 0,047117 0,33339 0,001523 0,196111
6137 1,971448 0,000852 0,047118 1,971448 0,000852 0,047118 0,333391 0,001523 0,19611
Sous EY
Sous EZ
Tableau IV.21 : Valeurs des efforts internes pour les deux pylônes P1 et P2
P1
2 1277,13 24580,456 3131,049 7297,604 9 414, 875 22774,88 953,79 27451,616 10178,455
2' 1127,793 28330,544 1798,937 2462,425 6 683 ,427 8789,051 765,179 30235,689 4405,471
3 1127,793 18338,43 1798,937 2462,425 1 532 ,871 8789,051 765,179 6706,229 4405,471
3' 2232,941 18332,089 1760,933 1356,019 2 218 ,449 529,209 645,829 6700,735 3601,981
P2
2' 1166,366 29499,906 1883,501 1158,415 28644,70 4509,406 750,495 29129,027 4392,052
3' 2243,563 17979,441 1831,667 648,634 8136,024 542,974 634,041 6689,034 3569,546
Solution 3
A. Déplacements :
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1467 12.888225 0.000072 0.015574 0.72196 5.448075 0.21482 0.7679 0.00012 0.09578
1468 12.888225 0.000072 0.015574 0.72196 5.448075 0.21482 0.767941 0.000125 0.095776
1469 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1470 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1549 22.573268 0.000505 0.043612 0.659353 15.180376 0.282099 3.750953 0.001076 0.154202
1550 22.573269 0.000505 0.043612 0.659357 15.180376 0.282099 3.750953 0.001077 0.154202
1592 22.381615 0.081052 0.057798 0.648999 21.359264 0.2815 6.094701 0.148315 0.170775
1593 22.381616 0.081057 0.057798 0.649 21.359267 0.2815 6.094701 0.148317 0.170775
6098 12.879457 0.000071 0.016091 0.973113 5.448089 0.51935 0.767883 0.000126 0.091861
6099 12.879457 0.000071 0.016091 0.973115 5.448089 0.51935 0.767883 0.000125 0.091861
Sous EY
Sous EZ
PYLONE, H =80m
Nœuds (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
1462 13.964782 0.000074 0.027402 1.111388 16.023225 0.413323 0.792175 0.000138 0.200504
1463 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1464 13.964782 0.000077 0.027402 1.11139 16.023225 0.413323 0.792175 0.000138 0.200504
1465 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1694 22.280655 0.000553 0.058415 0.877044 23.392865 0.143184 2.6965 0.001075 0.254797
1695 22.280655 0.000558 0.058415 0.877042 23.392865 0.143184 2.696501 0.001073 0.254796
1737 23.803202 0.094629 0.07502 0.750156 26.5106 0.145284 4.839964 0.15647 0.269222
1738 23.803203 0.094638 0.07502 0.75015 26.5106 0.145284 4.839965 0.156471 0.269221
6136 13.964595 0.000077 0.028182 1.504294 16.023195 0.883053 0.791864 0.000139 0.19496
6137 13.964595 0.000074 0.028182 1.504292 16.023195 0.883053 0.791864 0.000138 0.19496
Tableau IV.26 : Diagramme d’effort tranchant (T), moment fléchissant (M) et effort
normale (N).
T M N
Sous EX
Sous EY
Sous EZ
Tableau IV.27: Valeurs des efforts internes pour les deux pylône P1 et P2
P1
2' 1275.137 66297.640 1826.112 2505.357 65831.614 8709.171 740.979 28009.898 4145.769
3' 1506.871 29586.883 1820.790 1319.766 17027.165 587.704 604.092 5729.520 3266.096
P2
2' 1212.172 48644.487 2020.192 1124.905 27564.842 4478.612 736.910 28594.298 4107.516
3' 1219.942 19120.032 2014.339 585.239 7508.063 552.875 597.395 6945.416 3238.901
Sens
2 3 3 2 1 1
X
Sens
1 3 2 1 3 2
Y
Donc, la solution intermédiaire est à considérer. C’est celle dont le 1ere mode
fondamentale est égale à 3,14sec.
Dans le but d’évaluer les résultats de l’analyse modale spectrale précédente, une
étude dynamique temporelle par accélérogramme a été menée en utilisant
l’enregistrement de Dar El Beida du séisme de Boumerdes de 2003. Cet
enregistrement est montré sur la figure IV.5(a), il a été modifié de sorte à ce que
son spectre de réponse corresponde à celui du règlement parasismique RPOA
comme montré sur la figure IV.6. Le signal modifié est montré sur la figure
IV.5(b). Cet ajustement affecte plus le contenu fréquentiel que les amplitudes de
l’enregistrement d’origine.
2
DaBeida_Z original…
1,5
1
Accélérations (m/s²)
0,5
-0,5
-1
-1,5
-2
0 5 10 15 20
Tesmps (s)
(a)
2,5
2 DaBeida_Z Matched…
1,5
1
Accélérations (m/s²)
0,5
0
-0,5
-1
-1,5
-2
-2,5
-3
0 5 10 15 20
Tesmps (s)
(b)
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Périodes T(s)
Les valeurs initiales (t=0 s) des courbes obtenues correspondent aux tensions
dues aux charges permanentes, les surtensions dues aux excitations séismiques
oscillent autour de ces valeurs initiales. Le câble N°1 étant proche de l’appui
(pile), il supporte mois de tension et sa réponse se présente en haute fréquences
par rapport à celles des deux autres câbles. Sa surtension sismique atteint la
valeur 153KN augmentant la charge totale à 653 KN et la contrainte maximale à
117MPa qui reste largement inférieure à sa contrainte admissible (1500MPa). La
valeur trouvée par la méthode modale spectrale sous les combinaisons d’action
G+E est de 1007KN (contrainte de 181MPa), elle est largement surestimée par
rapport au calcul temporel.
Les tensions maximales dans le câble N°1 sont du même ordre de grandeur mais
leurs variations sont complètement différentes à cause des conditions de fixation.
Les fluctuations de la tension dans le câble fixé au tablier sont affectées par les
vibrations de celui-ci, elles se présentent en plus grandes fréquences par rapport
au câble fixé à la culée (appuis fixe) mais les pics sont quelque peu absorbés par
la flexibilité du tablier. Les valeurs maximales atteignent 1930KN provoquant
une contrainte de 781 MPa qui est sensiblement la même que celle évaluée avec
le calcul modale (de l’ordre 796 MPa).
Les variations de la tension dans le câble N°6 sont montrées sur la figure IV.10.
Le calcul modal spectral a montré que ce câble est le plus tendu subissant une
contrainte de 1030 MPa (une tension de 4173 KN). Le pic de la réponse sous
chargement sismique atteint la valeur de 3950 KN soit une contrainte de
975MPa, assez proche du calcul modale.
700
Cable1_Frame398
650
600
550
Tension (k N)
500
450
400
350
300
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV. 7 Réponse du câble N°01 fixé au tablier (le plus proche du pylône)
2000
1950
Cable11 (culée) Frame441
1900
Tension (k N)
1850
1800
1750
1700
1650
1600
0 5 10 15 20
temps (s)
1900
Cable11_Frame452
1850
1800
Tension (k N)
1750
1700
1650
1600
1550
1500
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV.9 Réponse du câble N°11 fixé au tablier (le plus éloigné du pylône)
4000
Cable N°6 -
3900 Frame403
3800
Tension (k N)
3700
3600
3500
3400
3300
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
temps (s)
Les variations temporelles des réactions d’appuis à la base de la pile N°1, selon
les trois axes (x, y et z) sont montrées sur les figures IV.11, IV.12, IV.13,
respectivement. Même si l’excitation sismique est verticale, les déformations du
tablier induisent des réactions longitudinales non négligeables. Les valeurs dues
uniquement aux excitations sismiques sont de l’ordre de 9000kN, et celles dues
aux charges permanentes sont très importantes, de l’ordre de 67000 KN. La
réaction totale est 76000 KN qui est très proche de 77100 KN trouvée par le
calcul modal spectral avec la combinaison G+E.
Dans le sens transversal (axe y), l’effet de la composante verticale est très faible,
la réaction ne dépasse pas les 80 KN ; ce qui est négligeable par rapport aux
efforts agissant sur la structure.
Le pic de l’effort de compression axial dans la pile, sous effets sismiques, atteint
la valeur de 5800 KN, très légèrement au-dessous de celle évaluée avec le calcul
modal (641 KN). L’effort total à la base de la pile sous effets statiques et
dynamique, est de 4750kN, elle est aussi très proche de la valeur calculée par la
méthode modale spectrale, sous la combinaison G+E (4812 KN). Cette
compression donne un effort normal réduit de l’ordre de 16% qui laisse assez de
réserve pour la condition de non fragilité limitée par le règlement à 30%.
80000
75000
Réaction Rz (kN)
70000
65000
60000
55000
0 5 10 15 20
temps (s)
-250
-270 Ry (Pile)
-290
-310
Réaction Ry (kN)
-330
-350
-370
-390
-410
-430
-450
0 5 10 15 20
temps (s)
4950
4750
Réaction Rx (kN)
4550
4350
4150
3950
3750
3550
0 5 10 15 20
temps (s)
Les variations des moments selon les trois axes (x,y,z) sont représentées sur les
figures IV.14,IV.15 et IV.16, respectivement. Le moment autour de l’axe
longitudinal (axes x) due au balancement transversal, reste faible par rapport au
moment de flexion selon l’axe y. Ce moment d’une valeur de 1885kN ne varie pas
trop sous l’effet de la composante verticale. Les fluctuations maximales
atteignent les 345 KN alors que le calcul modal donne 423.5 KN.
Le moment de flexion M2 suivant (l’axe oy) est très important, il atteint le pic de
17105.5 KN dont 8970 KN sont dues à la composante verticale es accélérations
sismiques imposées à la structure. Le calcul modal spectral donne des valeurs
beaucoup plus grandes à savoir 23727 KN sous la combinaison G+E et 15591 KN
sous le spectre Ez. Il semble que l’action statique des charges surestime la
réponse en termes des moments de flexion.
-1500
M1 Pile
-1600
-1700
Moment M1 (kN.m)
-1800
-1900
-2000
-2100
-2200
-2300
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV14. Moment par rapport à l’axe x (M1 - flexion) à la base de la pile
5000
M2 Pile
0
Moment M2 (kN.m)
-5000
-10000
-15000
-20000
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV15. Moment par rapport à l’axe y (M2 - flexion) à la base de la pile
-4000
M3
-4500
-5000
Moment M3 (kN.m)
-5500
-6000
-6500
-7000
-7500
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV16. Moment par rapport à l’axe z (M3 - torsion) à la base de la pile
Les figures IV.17, IV.18 et IV.19 montrent l’effort axial, et les efforts tranchants
agissant dans les deux sens longitudinal et transversal. A l’instar des moments,
l’effort tranchant dans la direction transversale sous l’effet des charges verticales
statiques et dynamiques est négligeable. Dans le sens longitudinal, la
composante de l’effort tranchant est très importante comme effet d’une charge
verticale ; les déformations irrégulières du tablier qui se répercutent sur les
tensions des câbles sont reprises par le mât sous forme d’effort tranchant. Cet
effort atteint la valeur maximale de 4827 KN dont 860 KN sont dues à la
composante sismique. Le calcul modal spectral donne des valeurs de 790 KN sous
Ez et 4757 KN sous G+Ez. Contrairement à ce qui a été trouvé concernant les
tensions dans les câbles et les efforts à la base de la pile les valeurs de l’effort
tranchant évaluées avec la méthode modale spectrale sont inférieures à celles
extraites de la solution dynamique temporelle. Par contre cette tendance n’est
pas observée dans le cas de l’effort axial. Les valeurs du calcul modal sont de
l’ordre de 4286 KN sous Ez et de 35730 KN sous G+Ez alors que le calcul
dynamique donne 42270 KN sous la composante sismique et les charges statiques
et 2700 KN sous la composante sismique. Ces valeurs donnent un effort normal
réduit de 18.5% largement inférieur à 30% réglementaires.
Les moments de flexion selon les deux directions (ox et oy) sont montrés sur les
figures IV.20 et IV.21 respectivement. Le même constat concernant le
renversement se reproduit ici, le moment suivant (ox) est négligeable alors que
les moments selon l’axe (oy) induits par les tensions des câbles sont de l’ordre de
248000 KN.m qui est très proche de celle obtenue par le calcul modal spectral
(246310 KN.m)
-37000
N Mat-Frame6
-38000
-39000
Effort axail (kN)
-40000
-41000
-42000
-43000
0 5 10 15 20
temps (s)
5000
Mat V22
4800
4600
4400
Figure IV.18 : Effort tranchant dans le sens longitudinal (ox) à la base du mât
60
Mat V33
55
50
Effort Tranchant V33 (kN)
45
40
35
30
0 5 10 15 20
temps (s)
Figure IV.19 Effort tranchant dans le sens transversal (oy) à la base du mât
250000
Frame6 M33
240000
230000
M33 (kN/m)
220000
210000
200000
190000
0 5 10 15 20
temps (s)
-1200
Frame6 M22
-1300
-1400
-1500
M22 (kN/m)
-1600
-1700
-1800
-1900
-2000
0 5 10 15 20
temps (s)
IV.2.3.5Conclusion
Dans cette partie, nous nous sommes intéressés au calcul dynamique temporel du
pont. Nous avons utilisé à cet effet la composante verticale de l’accélérogramme
de Dar El Beida du seime de Boumerdes 2001. Avant de l’utiliser, nous avons
modifié cet accélérogramme afin d’ajuster son spectre de réponse à celui du
RPOA dans le but de comparer les résultats de l’étude dynamique et celle du
calcul modale spectral. L’étude a montré que la méthode modale spectrale fourni
des résultats globalement plus importants que ceux du calcul dynamique
temporel mais les écarts entre valeurs restent relativement assez faibles.
L’utilisation d’un seul accélérogramme même ajusté au RPOA ne nous permet
pas de généraliser les constatations faites lors de cette étude, d’autres calculs
avec plusieurs accélérogrammes sont nécessaires pour dégager des conclusions
tangibles.
Conclusion générale
Dans le présent travail de fin d'études, nous avons fait une analyse dans la
mesure du possible du pont à Haubans implanté en zone sismique dans la wilaya
de Mila. Pour se faie, une méthodologie de travail a été suivie, c'est un
cheminement logique défini par nos encadreurs pour à la fois comprendre les
problématiques (complexité de la structure de pont, recours à l'outi informatique
en l'occurence le logiciel SAP2000, analyse statique et dynamique,...) et pouvoir
répondre par des solutions adéquates tout en mettant en pratique les
connaissances acquises durant notre cursus universitaires (résistance des
matériaux, dynamisue des structures, béton).
Après une première partie où nous avons fait des généralités sur les ponts, leur
analyse, etc…, Nous avons présenté le pont à étudier ainsi que ses données
structurelles, géotechniques et climatiques. Il s'agit du pont à haubans reliant les
deux wilaya: (Jijel et Mila) qui a été construit dans la fin des années 90. En ayant
quelques informations sur la géométrie, les matériaux et la géotechnique du site,
nous avons essayé d'analyser cette structure dans une première partie et de
fournir tous les résultats pour une suite éventuelle d'analyse et de vérification .
Pour enrichir nos connaissances, nous avons commencé notre étude par une
évaluation et une analyse du comportement du pont sous sollicitations statiques
(charges verticales) avec les différentes combinaisons et l’effet de la
précontrainte. Nous avons présenté quelques résultats en termes de distribution
des efforts internes surtout le long du tablier. Les efforts les plus défavorables
ont servi à la proposition de tracés de nombre de câbles de précontraintes.
Suite à cette analyse statique, une analyse dynamique du pont a été faite. Cette
analyse a commencé par le choix de système d'appui entre les élément verticaaux
(culées et piles) et le tablier. Trois modèles ont été analysés. Biensur, pour
chaque modèle, l'analyse modale est faite et celle du modèle retenu a été détaillé.
A titre d'information, le pont à haubans que nous avons étudié est relativement
fléxible, comme attendu au vue de sa longueur, il vibre fondamentalement autour
de 3 secondes, son premier mode est vertival,...
Dans une première étape, la recherche des réponses dans le pont a été effectuée
par analyse par spectre de réponse (RPOA). Quelques réponses le long du tablier
et des deux pylônes ont été déterminées et commentées, il s'agit de réponses en
termes de déplacements et d’éfforts internes.
Nous savons que le pont a été construit dans les années 90 conformément à
un aude de calcul étranger puisqu'à cette époque, le RPOA n'existait pas. Une
vérification de la vulnérabilité du pont part rapport aux nouvelles exigences
règlementaire est nécessaire.
Le pont est étendu (502m) et appuyé sur un sol ferme/rocheux aux culées et
sur un sol alluvionnaire aux piles, l'excitation sismique ne peut être uniforme
à tous les appuis mais variable par les effets de site, de déphasage,..., une
analyse sous excitation variable nous semble intéressante.
Le système de fondation est relativement massifs ( pieux) et le sol est meuble,
le phénomène d'interaction sol structure peut modifier les réponses, une prise
en charge de ce phénomène est à envisager dans des travaux futurs.
Le pont traverse le barrage de Ben Haroun, le piles sont noyée, l'effet de
l'ineraction fluide/piles est à analyser de près.
[4] HEFFAR M.A et HENNEB M.A ’’Etude d’un pont suspendu’’. PFE ENPT, Ecole
Nationale Polytechnique, Alger 2008
[6] CREMER J.M ’’Conception des Ponts’’. Cours de l’université de liège, Faculté des
Science Appliquées, Module Pont, 2003-2004
[7] CHATTERJEE S ’’The Design of Modern Steel Bridges’’. 2nd Edition, Blackwell
Science, USA 2003
[11] PECKER A ’’ Dynamique des Structures et des Ouvrages’’. Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées, Chap 01 Edition 2007
[12] CHOPRA A.K ’’Dynamics of Structures’’. Prentice Hall, 2nd Edition, New Jersey
2000
[14] Ponts Courant En Zone Sismique ’’Guide de Conception SETRA’’. Janvier 2000