Droit Commercial
Droit Commercial
Droit Commercial
Plan
Introduction
1. Définition
2. Les points traités par le droit de commerce
3. L’avantage de la nouvelle loi code 15-95
4. la commercialité
1. Définition
2. Les éléments du fonds de commerce
3. Protection du fonds de commerce
4. La vente du fonds de commerce
5. La protection des créances du vendeur
6. La protection du vendeur à crédit
7. La protection de l’acheteur
1. La lettre de change
2. Le chèque
3. Le billet à ordre
1
Introduction
Le droit commercial est une branche du droit privé qui, par dérogation
au droit civil, réglemente de manière spécifique certaines activités de
production, de distribution et de services. Il englobe à la fois le commerce au
sens courant du terme, c’est-à-dire les activités d’échange, et l’industrie, donc
des activités de transformation. Le droit commercial ne régit cependant pas
l’ensemble de la vie économique. Pour des raisons socio-historiques, les
agriculteurs, les artisans et les membres de professions libérales demeurent
soumis au droit civil, même si leur statut tend à se rapprocher de celui des
commerçants. Si cette évolution continue, la distinction traditionnelle du droit
civil et du droit commercial sera remplacée par celle du droit des activités
économiques ou professionnelles, d’une part, et du droit des relations
personnelles et de la consommation, d’autre part.
2
I- Définition et délimitation du champ du droit commercial :
1- Définition :
Droit
commercial
Cette codification a permis une harmonie des lois ex. : la loi comptable
vous dit qu’il faut conserver les documents pendant 4 ans tandis que la loi de
commerce vous dit moins de 12 ans: Ceci est une contradiction (normalement
ces deux lois doivent se complémenter), lois ne seront plus contradictoires et
seront harmonieuses.
3
De l’art. 1 au 78 : Commercialité ;
79 au 158 : Fonds de commerce ;
159 au 333 : Effet de commerce ;
334 au 544 : Contrats commerciaux ;
544 au 736 : Difficultés de l’entreprise.
4
Dans le droit civil : Si après 15 ans on ne cherche pas son argent, le
crédit s’éteint: extinction de l’effet juridique : prescription.
Dans le droit commercial : la prescription (annulation des effets
juridiques) est plus courte 5 ans d’où l’originalité du droit
commercial
le Formalisme :
C’est la réduction d’un écrit : la forme écrite authentifiée. Si la
transaction porte sur des intérêts importants, elle n’est valable
que s’elle porte sur un formalisme (protéger les 2 parties) :
rigoureux.
Contradiction avec la liberté des preuves mais après le
formalisme il y a simplification et rapidité : transaction sans
problème.
4- la commercialité :
1/ la qualité du commerçant :
5
c- les actes mixtes :
Les actes mixtes sont des actes qui sont réputés actes civils à l’égard de la
partie qui n’a pas la qualité de commerçant et des actes de commerce à l’égard
de la partie qui dispose de cette qualité. En effet, beaucoup d’actes de
commerces interviennent entre des commerçants et des non-commerçants et il
est exclu de soumettre ces dernier aux règles spécifiques qui régissent les
commerçants ainsi en cas de litige (problème) les tribunaux compétents seraient
les tribunaux civils (T.P.I) du lieu de siège de la société ou du lieu d’exécution
du contrat.
l’exercice du commerce
a- la profession commerciale :
b- la capacité commerciale :
6
■ tenu par le secrétaire greffier du TPI sous la responsabilité du
président du tribunal.
■ Rôle :
- Centralise tous les renseignements à propos de tous les
commerçants qui exercent au Royaume Marocain.
7
- Consultation : on envoie à l’O.M.P.I. une lettre de demande de
consultation
- Informer sur un commerçant n’importe où au royaume.
- Protection de certains droits revenant aux commerçants.
- Informer sur l’existence (ou non) d’une raison de commerce :
on envoie une lettre à l’O.M.P.I. où on classe les raisons de
commerce par ordre de préférence si la réponse est non c’est à
dire certificat négatif on peut utiliser cette raison.
8
Sanctions (art.62) :L’administration va le mettre en
demeure : délai d’un mois donné par la loi pour
régulariser sa situation.
Tenir la comptabilité :
Payer l’impôt.
10
II Le fonds de commerce
1- Définition :
- clientèle et achalandage :
La clientèle est un droit qu’a le commerçant sur les relations
d’affaires avec d’autres personnes (relations durables). S’ils sont
occasionnels on parle d’achalandage
- Le Local :
Local appartenant au commerçant.
Deux cas
Locataire : contrat de bail commercial
avec le propriétaire.
- Le nom commercial :
11
Nom sous lequel un commerçant (individu ou société) exerce son
commerce. En principe, chaque commerçant a le droit d’user de son nom
patronymique, d’un pseudonyme ou d’un nom composé comme nom
commercial; encore faut-il que, par cet usage, il ne porte pas atteinte à un
nom commercial déjà employé. Pour ce qui est des sociétés, seules les
sociétés de personnes ont une «raison sociale», composée soit du nom de
tous les associés responsables solidairement du passif social, soit du nom
d’un seul d’entre eux, suivi des mots «et Compagnie». Les sociétés à
responsabilité limitée et les sociétés par actions ne peuvent avoir qu’une
simple dénomination sociale de pure fantaisie, à laquelle peut être aussi
incorporé le nom d’un ou de plusieurs associés, et qui doit être précédée ou
suivie de la mention de la forme de la société et du montant du capital
social. Le nom commercial est un des moyens de ralliement de la clientèle
et, même si c’est un nom patronymique, il est assimilé à un droit de
propriété incorporelle, fait partie du fonds de commerce, peut être donné en
nantissement et cédé avec le fonds ou séparément, contrairement au droit
au nom en droit civil qui, étant un droit de personnalité, est incessible à ce
titre. Mais un acquéreur ne peut pas continuer le commerce en utilisant
simplement le nom de son prédécesseur; pour éviter toute confusion, il doit
le faire précéder de «ancienne maison X» ou le faire suivre de «X et
successeur». La protection du nom commercial contre les usurpations et les
imitations a été organisée par la jurisprudence au moyen de l’action en
concurrence déloyale qui sanctionne les atteintes au droit de propriété
incorporelle sur le nom commercial.
12
Le brevet : le droit se rapportant à cet écrit.
3- Protection du F. de commerce
Propriété
13
Six mois avant la date de l’expiration le locataire doit informer par voie
extrajudiciaire (rédiger une lettre et l’envoyer pat l’intermédiaire du tribunal)
soit envoyer une lettre par poste avec accusé de réception où il informe le
bailleur qu’il cherche à renouveler le contrat normalement il faut une réponse
dans les Troie derniers mois.
Situation particulière1 :
Oui, mais :
→ Arrangement à l’amiable renouvellement du contrat selon les
conditions fixées par les deux parties.
→ Pas d’arrangement : Recours à la justice, le juge va examiner
les 2 mémoires (avec lesquelles les 2 parties justifient leur
situation, rédigées par leurs avocats) si les 2 sont convaincants ou
les 2 ne le sont pas le juge va recouvrir à un expert qui va rédiger
un rapport non imposé au juge, ils’ appuiera sur les deux pour
prendre une décision →écrite ordonnance : ordre de renouveler le
contrat dans les conditions fixées par le juge.
Non, mais le locataire dit non dans ce cas le bailleur va ester en justice
le juge va examiner les deux mémoires (examiner les raisons du refus).
14
protection de la propriété industrielle :
L’étendue de la protection :
Cela dépend, par exemple un restaurant régional sera protégé ou niveau
régional et cela dépend aussi de l’inscription au registre de commerce.
La durée :
Limitée, la marque 5ans renouvelable deux fois. Brevets 10 ans
• Conditions de fond :
1- Consentement : accord des volontés ; pour qu’il y ait consentement il faut une
offre, une invitation à contracter cette offre doit être ;
Express
- individuelle
- publique
- restreinte : adressée à orale écrite tacite : qu’on peut
un nombre de personne comprendre et déduire
limité. d’un comportement
-L’erreur : suppose la bonne foi des deux portiers elle ne devient vice que
lorsqu’elle est déterminante → le consentement n’est pas valable.
-Dol : erreur provoquée, mauvaise foi (escroquerie, arnaque …)
-Violence physique ou morale.
N.B : •L’erreur sur le prix est appelée lésion quand le prix déclaré est
supérieur au pris réel de plus de1/3.
2- Existence légale :
15
-Situer géographiquement.
-Activité légale.
-Propriété du vendeur.
N.B : •Héritage : transfert de la propriété, pas de prix, ce n’est pas une vente
du fonds de commerce.
•La lésion est une condition de nullité du contrat.
S’il n’e l’est pas →réajuster le prix par le juge suite à la demande de l’une
des deux parties.
Parfois, le prix déclaré n’est pas celui écrit et convenu : dissimulation du
prix la loi a prévu une sanction – annulation de la chose qui dissimule le prix.
- les deux parties supportent une amende = ¼ du prix
dissimulé.
4- La capacité juridique
Capacité commerciale :
Vendeur Acheteur
Conditions de forme :
La vente doit être matérialisée par un écrit : un acte est établi pour que le contrat
soit valable (soussigné privé, authentique).
Il faut y mentionner :
- Le nom du vendeur.
- La date et la nature de son acte d’acquisition.
- Le prix détaillé de cette acquisition.
- Etat des inscription des privilégiés et nantissement pris sur le fonds.
N.B :•Il faut que le vendeur sache que le fonds est en nantissement.
•Si une mention a été oublié ou est inexacte, le choix est à l’acheteur.
La publicité :
L’acte de vente doit être inscrit auprès du secrétaire greffier du T.P.I (15
jours), ce dernier doit procéder à la publication à la charge de l’acheteur dans
plus bref délai : deux fois
La loi prévoit des mesures pour protéger les créanciers du vendeur, le vendeur à
crédit et l’acheteur.
L’acte de vente doit faire objet auprès de l’administration fiscale.
17
comme le 1er adjudicataire au prix (pris de vente+le 1/6 du pris de vente) si
personne n’achète, l’acheteur sera l’adjudicataire.
N.B : La surenchère au 1/6 c'est-à-dire que tout créancier qui estime que le
P.V n’est pas à son avantage demander l’annulation et procéder aux
enchères à condition que celui qui la demande soit le 1er adjudicataire.
■ L’action résolutoire :
7- Protection de l’acheteur :
18
III Les moyens de paiement :
1- La lettre de change
1.1 Définition:
Un écrit par lequel une personne donne l’ordre au tiré de payer une
somme d’argent à une autre personne (bénéficiaire).
NB:
La création de la lettre de change c’est lorsque le tireur tire la LC.
La transmission de la LC lorsque le tireur transmis la LC.
La date de création ne coïncide jamais avec la date d’échéance.
Condition de fond :
La provision
Exigible, sinon la
Réelle, effective, Exister au moins à la
lettre de change n’a
certaine date d’échéance
pas de valeur
Condition de forme :
Mentions obligatoires:
19
-Insérer dans le corps du texte LC ou traite.
-Un mandat pur et simple de payer.
-Mentionner la somme d’argent.
-Le nom du tiré.
-Le nom du bénéficiaire.
-La signature du tireur.
Mentions facultatives:
La provision
L’acceptation de la lettre de change: signature du tiré par la
quelle il s’engage à payer à la date d’échéance.
L’aval: signature par la quelle une tierce personne s’engage à
payer au cas où un des signataires ne paie pas.
Remarques générales :
L’endossement doit être pur et simple.
Doit être total.
Peut être en blanc.
20
1-5 Paiement de la Lettre de Change :
■ Paiement :
Le tiré doit payer, il lui est conseillé de faire des
vérifications :
- Identité du porteur légitime (pièce d’identité).
- Les endossements sont-ils succédés.
- Succession des signatures des endossements et non
leur authenticité.
Il a le droit de demander au porteur de lui remettre la lettre
de change dûment acquittée.
S’il y a paiement partiel le porteur l’accepte et este en justice pour réclamer le
reste au tiré.
21
Le protêt protêt:écrit établit par un agent du secrétariat greffe du TPI, qui
comporte les transcriptions intégrales de la LC non payée ou non
acceptée.
L’attestation de son nom paiement et les raisons de ce refus de
paiement.
N.B :
■ Non présentation aux délais légaux → inutile d’établir le protêt.
■ La L.C peut comporter la mention retour sans frais ou sans protêt →
inutile d’établir le Protêt
■ Le dernier porteur dresse le protêt, il a 6 jours à partir de la date du protêt
pour informer son endosseur (ex porteur).Ce dernier a 3 jours à partir du jour où
il reçoit l’avis pour informer son propre endosseur.
Chaque signataire dispose de 3 jours.
Le recours :
- Les actions contre l’accepteur (le tiré) se prescrivent par 3 ans à partir de
la date d’échéance
22
- Les actions du porteur contre les endosseurs et contre le tireur se
prescrivent par un an à partir de la date du protêt ou à partir de la date
d’échéance si la L.C est sans frais.
- Les actions des endosseurs les uns contre les autres se prescrivent à
partir de la date du remboursement de la L.C.
2- Le biller à ordre
3- Le chèque :
3.1 Définition : Le chèque est un écrit par lequel une personne (tireur)
donne l’ordre à un 2éme personne forcement un établissement bancaire
à une date à vue au profit d’une tierce personne (bénéficiaire).
Un chèque est toujours à vue, et aucune mention contraire est nulle →il y a
un dôle de créance.
23
3.2 Conditions de validité :
Condition de fond :
Le tireur doit avoir un compte banque ou CCP (compte
courant postal).
La provision doit exister le jour de l’émission (remettre le
chèque) : exigible, certain.
Avoir la capacité juridique, civile.
La signature d’un mineur n’est pas valable.
Condition de forme :
■ mentions obligataires :
Insérer le vocable chèque dans le corpus du texte.
Un mandat pur et simple de payer.
La somme d’argent (voir L.C).
Le nom du tiré (BQE), agence et adresse de l’agence payer du
lieu qui figure sur le chèque.
Le nom et signature du tireur.
N.B : La banque doit donner à son client des formulaires de chèques.
- La transmission du chèque :
Au porteur : Le nom du bénéficiaire n’est pas précisé a l’ordre
(1) de (au porteur ou ligne vierge)
Le chèque
Nominatif (2)
24