TD2
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TD2
L3 2010–2011
TD 2
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(c) Si K est un sous-groupe de NH , alors KH est un groupe et H est distingué
dans KH.
2. Normalisateur et action par conjugaison.
(a) Montrer que l’application (g, H) 7→ gHg −1 définit une action du groupe G
sur l’ensemble de ses sous-groupes.
(b) Quel est le stabilisateur d’un sous-groupe de G pour cette action ?
(c) Dans cette question, on suppose G fini. Montrer que le nombre de sous-
groupes conjugués à un sous-groupe H est égal à l’indice de NH dans G.
(d) Montrer que deux sous-groupes conjugués ont des stabilisateurs conju-
gués.
3. Exemples.
(a) Dans le groupe symétrique S3 , considérons les permutations τ = (12) et
γ = (123). On note H = {1, τ } le sous-groupe engendré par τ , et N =
{1, γ, γ 2 } celui engendré par γ. Donner les normalisateurs de H et N
dans S3 .
(b) Soit K un corps et soit n ≥ 1 un entier. On considère le groupe G =
GLn (K) et on pose (voir l’exercice 15 du TD 0) :
– T le sous-groupe des matrices à coefficients diagonaux non nuls ;
– N le sous-groupe des matrices qui possèdent un et un seul coefficient
non nul par ligne et par colonne.
Montrer que N est le normalisateur de T dans GLn (K) et que le groupe
quotient N/T est isomorphe au groupe symétrique Sn .
Exercice 6. Soit G un groupe et soit A un sous-groupe distingué abélien.
1. Montrer que le groupe quotient G/A opère sur A par conjugaison.
2. En déduire un homomorphisme de G/A dans le groupe Aut(A).
Exercice 7. Soit p un nombre premier et soit n ≥ 1 un entier.
1. Calculer le nombre de droites dans Fnp .
2. Calculer le cardinal de GLn (Fp ). On pourra raisonner par récurrence sur n.
3. Calculer le nombre de sous-espaces vectoriels de dimension k dans Fnp .
Exercice 8.
1. Montrer que le groupe SL2 (F4 ) s’injecte dans le groupe symétrique S5 .
2. Montrer que SL2 (F4 ) est de cardinal 60.
3. En déduire un isomorphisme de groupes SL2 (F4 ) ' A5 .
Exercice 9.
1. Soit A un groupe abélien noté multiplicativement. On munit G = A × {1, −1}
de la loi (a, e) · (b, f ) = (abe , ef ) où, comme la notation le suggère, be vaut b
ou b−1 selon que e vaut 1 ou −1. Montrer que (G, ·) est un groupe.
2. On suppose maintenant A fini, d’ordre n. Montrer que G est alors fini, d’ordre
2n et qu’il contient au moins n éléments d’ordre 2. Donner une condition
suffisante pour qu’il en contienne au moins n + 1.
3. Soit K = D4 × D4 . Montrer que K n’est pas abélien et qu’une majorité
absolue de ses éléments sont d’ordre 2. Montrer qu’il n’est pas obtenu par
la construction de la première question.