Tres Important Lambert Newton Model PDF
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Par
Mr FEROUANI Abdelmadjid
Sur le thème
A mes parents
Un merci doit aussi être adressé à tous les membres du de l’unité de recherche de
matériaux et des énergies renouvelables (URMER) à l’université Abou Bekr Belkaid de
Tlemcen, qui de près ou de loin, ont contribué au bon déroulement de ce travail.
Enfin, je tiens à remercie vivement tous mes amis (es) et mes collègues
Nomenclature
IL, Iph =courant photonique
I0 =courant inverse de saturation
γ =le facteur de qualité de la diode
A =les facteurs d’accomplissement de diode
RS = la résistance en série
RSH = la résistance shunt
IL , REF = le courant photonique sous condition de référence [ampères]
G, G REF = les éclairements réels et à la condition de référence [W/m²]
T, T C,REF = température de cellules réelles et à la condition de référence [degré Kelvin]
ISC m = coefficient de la température du courant de court-circuit [ampères/degré]
V = la tension de sortie [volts]
q = la constante de charge d'électron, 1.602 x 10-19 C
k = la constante de Boltzmann, 1.381 x 10-23 J/K
D = le facteur de diffusion de la diode
εg = l’énergie de gap 1.15 pour le CIGS)
(Vth)j= le voltage théorique avec les valeurs de jth data point
(Vexp)j =le voltage expérimentale avec les valeurs de jth data point
(Ith)j =le voltage théorique avec les valeurs de jth data point
(Iexp)j= le voltage expérimentale avec les valeurs de jth data point
Vmax = la tension maximale
Jmax= la densité de courant maximale
Voc= la tension de circuit-ouvert
Jsc= la densité de courant de court-circuit
η=le rendement
FF=facteur de forme
Liste des figures
Chapitre I
Figure I.1 : Normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil, notion de
la convention AM.
Figure I.2 : Spectres Solaires relevés dans plusieurs conditions
Figure I.3 : Schéma de principe de la conversion photoélectrique
Figure 1.4 : Caractéristiques I(V) d’une cellule photovoltaïque soumise à différents
Eclairements
Figure I.5 : Schéma de principe d’une cellule à base de silicium cristallin.
Figure I.6 : Évolution de la taille des cellules silicium photovoltaïques ces dernières années
Figure I.7 : Principe de la cellule à hétérojonction
Figure I.8 : Schéma de principe d’une cellule organique
Figure I.9 : Schéma de principe d’une cellule à base de Silicium amorphe et comparaison à
une cellule en Silicium cristallin.
Figure I.10 : Schéma de principe d’une cellule à base de CIGS
Figure I.11 : Cellule Tandem a-Si/μc-Si & spectre solaire et spectres d’absorption
Figure 1.12 : Rendements record de cellules photovoltaïques
Figure I.13. Caractéristiques électriques simulées de cellules à simple jonction issues de
différentes filières photovoltaïques
Chapitre II
Figure II.1 : Semi-conducteurs de type p et n et position du niveau de Fermi EF. Les charges
associées aux donneurs (type n) et aux accepteurs (type p)
Figure II.2 : Schéma de principe et diagramme de bande d’une jonction p-n à l’équilibre.
Figure II.3 : Caractéristique I-V d’une jonction p-n à l’obscurité
Figure II.4 : Principe d’un dispositif photovoltaïque
Figure II.5 : Structure en coupe d’une cellule CIGS : (a) schéma, (b) Image au microscope à
balayage (MEB)
Figure II.6 : Structure cristalline de (a) blende de zinc (ou sphalérite avec (Cu,Ga) à la place
du Zn), (b) chalcopyrite CuGaS2 et (c) Cu-Au ici pour CuGaS2
Figure II.7 : Largeurs de bande interdite et paramètre de maille a de certaines chalcopyrites
Figure II.8 : Variation de la concentration des défauts en fonction de la bande interdite
Figure II.9 : Profils Auger en profondeur (a), et valeurs correspondantes de la bande
interdite (b)
Figure II.10. Diagramme de bande dans les cellules CIS avec une surface appauvrie en
cuivre
Chapitre III
Chapitre IV
.
Table des matières
Introduction Général
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
IV.1.Introduction .................................................................................................................. 85
IV.2. Structure d'une cellule solaire à base de Mo/Cu(In,Ga)Se2/CdS/ZnO:Al ................... 86
IV.2.1. Substrat de Verre .................................................................................................. 86
IV.2.2. Molybdène ............................................................................................................ 87
IV.2.3. Couche absorbante de Cu(In,Ga)Se2 .................................................................... 87
IV.2.4. Couche tampon de CdS ........................................................................................ 87
V.2.5. Oxydes Transparents Conducteurs (OTC) à base de ZnO ..................................... 88
IV.2.6. Grille métallique à base de Ni/Al/Ni .................................................................... 88
IV.3. Influence de la Réduction de l’épaisseur de la couche de CIGSe ................................... 88
IV.3.1. Caractéristique J(V) .............................................................................................. 88
IV.3.2. Rendement Quantique Externe ............................................................................. 89
IV.4. Détails de l’application ................................................................................................... 91
IV.4.1. L'optimisation de la couche absorbeur CIGS en fonction de l'épaisseur ............ 92
IV.4.2. Optimisation de l'épaisseur de la couche tampon de CdS .................................... 95
IV.5. Influence De La Température ......................................................................................... 97
IV.6. l’effet de la couches tampon CdS et ZnS sur la cracteristique I(V) ............................. 100
IV.7. l’effet de la couches tampon CdS et ZnS sur la caractérisation de rendement quantique
externe EQE ........................................................................................................................... 101
IV.8. Conclusion : .................................................................................................................. 102
IV.9. Références ..................................................................................................................... 103
Conclusion Général
Introduction Générale
Introduction Générale
Introduction Générale
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Depuis le début du siècle, la consommation énergétique mondiale est en très forte
croissance dans toutes les régions du monde. Il semble que tendanciellement, les
consommations d'énergie vont continuer à augmenter, sous l'effet de la croissance
économique d'une part, et de l'augmentation de la consommation d’électricité par habitant
d'autre part, quels que soient les cas de figures envisagés. On parle périodiquement de
diverses solutions techniques permettant de "continuer à vivre comme maintenant" sans que
cela n'aggrave nos émissions de gaz à effet de serre, en attendant tranquillement que
l'efficacité énergétique permette de diminuer les émissions. Mais il est important de savoir
que l'on ne peut pas filtrer l'atmosphère pour en retirer le gaz déjà émis. La technique ne peut
donc rien sur ce plan, et ne nous évitera pas un réchauffement programmé et inévitable d'au
moins 1°C en un siècle. Souvent, la révolution des énergies renouvelables est avancée comme
un dénouement à tous nos problèmes de production d’énergie électrique. Mais il serait plus
raisonnable de voir ces nouvelles solutions techniques comme un simple frein au
réchauffement climatique à condition que notre consommation énergétique ne continue pas
d’augmenter exponentiellement. Cela éviterait ainsi de reproduire les mêmes erreurs du passé
en pensant à des solutions "miracles" qui seraient inépuisables et sans impact sur notre mode
vie ou sur l’environnement.
Un des principaux obstacles pour que le photovoltaïque devient plus populaire est le coût
par watt d’électricité produite par module photovoltaïque qui est dans la plus part des cas non
concurrentiel à celui produit par les méthodes conventionnelles. L’un des moyens proposés
pour la diminution du coût par watt, est de diminuer le coût de fabrication de la cellule
photovoltaïque, autrement dit diminuer considérablement la quantité des matériaux semi-
conducteurs entrants dans la composition de chaque cellule et augmenter sa durée de vie.
Au début de ce manuscrit, nous avons donc voulu faire un bilan des différentes filières
technologiques photovoltaïques afin de mieux comprendre les avancées et les perspectives à
venir. Ainsi, dans le chapitre II les filières industrielles CIGS émergeant aujourd’hui dans le
domaine photovoltaïque ont été divulguées.
Dans le chapitre III, on se basant sur deux parties: (1) la première concerne une étude
comparative de plusieurs modèles caractérisant la cellule photovoltaïque et l’influence des
paramètres intérieure et extérieure telles que la qualité de la diode et la température sur les
paramètres électriques. (2) la deuxième partie concerne la description des deux types de
modélisation et l’évaluation par la comparaison des résultats de simulation des deux modèles
aux données expérimentales pour la cellule solaire à base du matériau CIGS.
I.1. Introduction
Dans le contexte global d’améliorations des performances d’un système
photovoltaïque (PV), il nous a semblé intéressant de commencer ce travail par des principaux
axes de développement photovoltaïques afin de mieux appréhender les potentialités de
chacune. Ainsi, en comprenant mieux les fondamentaux, cela nous a permis de comprendre
les propriétés de conversion de chaque solution technologique mais aussi ses limites. Nous
proposons de partager cette vision globale des avancées technologiques avec le lecteur afin de
pouvoir anticiper les besoins futurs et ainsi que chacun puisse se forger son propre avis sur le
développement photovoltaïque du futur.
Nous rappelons brièvement le principe de la conversion de l’énergie solaire en énergie
électrique reposant sur l’effet photoélectrique, c’est à dire sur la capacité des photons à créer
des porteurs de charge (électrons et trous) dans un matériau.
La technologie photovoltaïque la plus utilisée depuis la création des premières cellules
correspond à la filière silicium de type cristallin qui représente actuellement 90% de la
production mondiale pour les applications terrestres. Ceci peut s’expliquer par le fait que
l’industrie photovoltaïque profite régulièrement du développement de l’industrie des semi-
conducteurs qui est capable de fournir une matière première d’excellente qualité pour les
panneaux solaires ainsi que des processus de fabrication totalement maitrisés. Selon la qualité
du silicium, nous rappelons les performances. Nous présentons ensuite le principe de
fabrication des cellules multi-jonctions à haut rendement dont le développement a été motivé
en priorité par les applications spatiales où les performances de la cellule priment sur les coûts
de fabrication. Puis, nous parlons d’une des nouvelles générations de cellules solaires, qui
utilise de nouveaux matériaux de type organique. Ces nouveaux composés, en particulier les
polymères, pourraient révolutionner le marché du PV grâce à leur faible coût de fabrication et
leur facilité d’utilisation (flexibilité, légèreté). La recherche dans ce domaine est extrêmement
active depuis plusieurs années et les avancées sont rapides. Nous abordons enfin le large
domaine des cellules PV dites couche mince qui constitue ce que certains appellent les
cellules de seconde génération car elles font historiquement suite aux cellules en silicium
cristallin. Leur principal atout vient de la faible quantité de matériaux nécessaire à la
fabrication d’une cellule comparativement aux cellules classiques (première génération). Les
cellules couche mince les plus développées utilisent comme matériau de base le silicium
amorphe, le diséléniure de Cuivre Indium Galium (CIGS), le Tellurure de Cadmium CdTe) et
1
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
2
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
Figure I.1 : Normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil, notion de
la convention AM.
Figure I.2 : Spectres Solaires relevés dans plusieurs conditions selon la convention
AM.Source NREL solar spectrum.
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Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
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Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
La plupart des cellules photovoltaïques utilisent des semi-conducteurs pour récolter les
paires électron-trou créées par la collision des photons dans le matériau. Cependant, selon le
matériau utilisé, le nombre de photons utiles (qui peuvent être absorbés) diffère. En effet,
chaque matériau possède son propre gap énergétique (bande d’énergie interdite). Tout photon
possédant une énergie inférieure à ce gap et arrivant à la surface du matériau n’aura pas assez
d’énergie pour arracher un électron au matériau même s’il entre en collision avec un. Le
courant produit par un capteur PV est donc beaucoup plus faible que la quantité de photons
arrivant sur le matériau car plusieurs conditions doivent être réunies pour que réellement
l’énergie d’un photon se traduise en courant (compatibilité du matériau avec les longueurs
d’ondes du spectre solaire, énergie des photons à leur arrivée sur le matériau, probabilité de
rencontre d’un photon avec un électron, incidence du rayonnement, épaisseur du matériau,…).
De plus, un autre compromis doit être fait par le concepteur de capteurs PV. Si le gap du
matériau est grand, peu de photons auront assez d’énergie pour créer du courant mais aux
bornes de la cellule, la tension en circuit ouvert sera grande et facilitera d’autant plus
l’exploitation de l’énergie électrique. A l’inverse, un matériau avec un faible gap absorbe plus
de photons mais présente une tension plus faible à ses bornes. Ce compromis a été quantifié
par Shockley et Quessier [5]. Ainsi par exemple, avec un seul matériau, le rendement de
conversion maximal théorique est de 31% pour un gap énergétique d’environ 1,4 eV. Par
comparaison, le gap du silicium qui est aujourd’hui le matériau le plus utilisé pour constituer
des cellules dans les capteurs PV terrestres, n’est pas très loin de cet optimum avec 1,12 eV.
Ainsi, le maximum théorique pour une simple jonction Si est d’environ 29%.
La différence de potentiel présente aux bornes d’une jonction PN soumise à un
éclairement est également mesurable entre les bornes de la cellule PV. Typiquement, la
tension maximale d’une cellule (PN) est d’environ 0,5 à 0,8 V. Elle peut être directement
mesurée à ses bornes sans charge (circuit ouvert). Cette tension est nommée tension de circuit
5
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
ouvert (Voc). Lorsque les bornes d’une cellule sont court-circuitées, on peut mesurer le
courant maximal produit par la cellule PV et on le nomme communément courant de court
circuit (Icc). Ces valeurs peuvent changer fortement en fonction du matériau utilisé, de la
température et de l’ensoleillement. La Figure I.4 représente les caractéristiques typiques
mesurables Icell=f(Vcell) d’une jonction PN soumise à un flux lumineux constant et dans
l’obscurité [6].
6
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
sections suivantes de ce chapitre exposent ainsi les avancés et les innovations majeures
apportées aux matériaux photovoltaïques dans la course au rendement énergétique.
Auparavant, nous rappelons brièvement les modélisations électriques que nous utilisons et les
principales définitions en vigueur.
Les modules photovoltaïques basés sur silicium cristallin dominent depuis toujours le
marché avec plus de 90% des ventes. Les cellules à partir de plaquettes de silicium cristallisé
(c-Si) (figure I.5) se divisent en deux catégories distinctes, celles à partir de silicium
monocristallin (mc-Si) et celles à partir de silicium poly-cristallin (pc-Si). Le silicium
monocristallin est plus cher que le silicium multi-cristallin mais permet d’obtenir un
rendement plus élevé, avec près de 24,7% contre 19,8% de rendement record sur petite cellule
en laboratoire [7, 8].
7
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
du commerce revendiquent aujourd’hui un rendement de 15 à 19,6 % pour les cellules les plus
performantes (SunPower).
La technologie silicium a encore un grand rôle à jouer dans le développement photovoltaïque.
Cependant, elle ne sera pas la seule technologie employée. En effet, pour baisser les prix et
rendre abordable cette énergie, plusieurs tentatives de nouveaux développements
technologiques existent actuellement. Nous présentons dans la suite ceux qui nous semblent
les plus prometteurs.
Figure I.6 : Évolution de la taille des cellules silicium photovoltaïques ces dernières années
8
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
9
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
deux phases adjacentes, on obtient alors des cellules photovoltaïques d’un nouveau type tel
que celle présentée en figure I.8.
Pour en faire des cellules organiques PV à part entière dans le futur, il faut améliorer
les propriétés de création de paires électron-trou dans des molécules organiques ou des
polymères mais également développer des méthodes de séparation des paires en associant un
matériau accepteur et un matériau donneur, grâce à des positions différentes des bandes
énergétiques. On parle dans ce contexte de matériaux LUMO et HOMO. Un des points les
plus difficiles est la séparation de ces deux phases qui ont tendance à se mélanger car les
matériaux sont solubles l’un avec l’autre. Cependant une avancée importante a permis de
séparer spontanément les donneurs et les accepteurs en rendant les matériaux non solubles
[21, 22]. Dans le cas des polymères, tout se passe comme si on avait deux catégories de fibres
intimement mélangées, l’une conduisant les électrons et l’autre les trous [23].
10
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
production et leurs capacités à être fabriquées à grande échelle sont des candidates sérieuses à
fort potentiel de développement photovoltaïque à long terme.
Les cellules PV dites couche mince constituent ce que certains appellent les cellules de
seconde génération car elles font historiquement suite aux cellules en silicium cristallin
relativement épaisses. L’intérêt de la technologie couche mince vient de la faible quantité de
matériaux nécessaire à la fabrication d’une cellule comparativement aux cellules classiques.
Contrairement aux cellules silicium cristallin de première génération, on ne dépose que la
quantité de matériau photosensible efficace pour absorber l’essentiel du rayonnement solaire
(quelques microns d’épaisseurs suffisent). Par ailleurs, on utilise des méthodes de fabrication
moins coûteuses des cellules qui permettent une intégration totale. Les trois technologies
émergeantes sont aujourd’hui :
- le Silicium amorphe et microcristallin noté TFSi (Thin-Film Silicon).
- Le Semi-conducteur Poly-cristallin CdTe.
- L’alliage Cu(In, Ga)Se2 ( Cuivre-Indium/Gallium-Sélénium) noté dans la littérature CIGS.
Dans la technologie TFSi basée sur le silicium non cristallisé, le silicium amorphe
(noté a-Si) peut être directement déposé sur un substrat de verre à basse température par un
procédé de dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PECVD : Plasma-Enhanced
Chemical Vapor Deposition) (Figure I.9) [27]. On dépose d’abord, sur le verre, une couche
d’oxyde transparente conductrice d’une épaisseur de 0,5 μm (TCO : Transparent Conductive
Oxide). Cette étape est suivie par les étapes de dépôt suivantes :
Une couche de a-Si de type N
Une couche a-Si semi-isolante (1 μm au total)
Une couche de a-Si dopée P
Une dernière couche métallique arrière à base d’Argent assure la connectique
Le processus de fabrication de ces cellules permet d’abaisser significativement les
coûts de productions. En effet, le cycle de production ne nécessite que très peu d’énergie et le
processus peut générer de grandes surfaces unitaires, de l’ordre du mètre carré, en un seul
tenant. Pour fabriquer un module, il suffit d’ajouter au processus une déposition de matériau
conducteur entre les cellules servant d’interconnexion entres elles (Figure I.9). Ainsi, grâce à
11
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
Figure I.9 : Schéma de principe d’une cellule à base de Silicium amorphe et comparaison à
une cellule en Silicium cristallin.
Les recherches actuelles sur les matériaux PV portent également sur d’autres
matériaux que le silicium, mieux adaptés à une utilisation en couches minces et délivrant de
hauts rendements à des coûts relativement bas. Deux filières semblent s’imposer
progressivement, l’une basée sur le CdTe et l’autre sur les alliages CIGS.
Les cellules CGIS (figure I.10) sont constituées par empilement. Tout d’abord, une
couche métallique de molybdène de 0,5 μm d’épaisseur est déposée sur du verre de vitre pour
réaliser le contact arrière. Puis on vient déposer une couche CIGS de type P, d’environ 1,5
μm. Suit une couche de CdS ou de ZnS (Sulfure de Cadmium et Zinc Sulfuré) d’environ 50
nm, et enfin une couche de ZnO (Oxyde de Zinc) de type N, de 1 μm, servant de contact avant
conducteur et transparent. Finalement, la cellule est encapsulée par couverture par une vitre
[33, 34]. Dans le cas du CdTe, une couche de CdS de type N est déposée sur du verre, puis
une couche de CdTe de type P, d’environ 2 μm, et une couche conductrice de carbone servant
de deuxième contact.
La technologie CIGS exhibe actuellement le meilleur rendement de production pour
une cellule et pour des modules par rapport à toutes les technologies couches minces
inorganiques avec des cellules pouvant atteindre 19.9% en laboratoire [35, 36] et des modules
commerciaux de 12%. Cependant, il reste un grand nombre de points à améliorer afin de
réduire le prix de ces cellules. Le principal challenge de la technologie CIGS couche mince
est la réduction du prix des matériaux. Diverses pistes existent pour essayer de remplacer les
12
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
matériaux chers comme l’InGa par de l’Al. De plus, il est nécessaire également de trouver des
solutions pour moins gaspiller la matière première active pendant la fabrication. Une dernière
piste consiste à réduire tout simplement l’épaisseur de la couche active.
13
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
D’un point de vue rendement énergétique, la filière CdTe, présente des rendements de
cellules record de 16.5% en laboratoire [38] et des modules commerciaux à près de 10.7%
[39]. L’Europe et les USA produisent déjà des panneaux en couches minces CdTe. Leurs
rendements avoisinent les 9% et les coûts de fabrication semblent être compétitifs avec la
filière c-Si. Les recherches montrent que le CdTe pourrait atteindre un rendement de 15%
pour un prix de 0.5 €/Wc à moyen terme.
Pour améliorer les performances des cellules couche-mince, des architectures double
et triple jonctions ont été développées. Elles sont inspirées des cellules multi-jonction
développées initialement pour le spatial pour bénéficier au maximum du spectre solaire. Elles
présentent néanmoins une mise en œuvre plus simple et mieux maitrisée aujourd’hui pour le
marché terrestre. Nous pouvons citer par exemple les cellules tandem à base de silicium à la
fois amorphe et polycristallin (a-Si/μc-Si) (figure I.11) [40, 41]. Les meilleurs rendements
stabilisés en laboratoire sont de l’ordre de 12% pour ces cellules. Il s’agit comme pour les
multi-jonctions d’empiler deux cellules photovoltaïques qui absorbent des photons de
longueurs d’onde différentes. Par ce mécanisme, l’ensemble tandem composé de l’association
de deux cellules, permet d’absorber un plus large spectre lumineux et ainsi produire plus
d’énergie qu’une cellule simple jonction. La première couche en Silicium amorphe absorbe
une partie du spectre alors que l’autre partie, qui la traverse, est absorbée par la seconde
couche en Silicium microcristallin. Le procédé de fabrication est le même que pour les
couches minces, les différentes couches qui composent la cellule sont déposées par PECVD
sur un substrat de verre.
Figure I.11 : Cellule Tandem a-Si/μc-Si & spectre solaire et spectres d’absorption
14
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
I.5. Conclusion
Le monde de la conversion photovoltaïque, aussi bien au niveau de la recherche qu’au
niveau industriel, connaît depuis quelques années une mutation profonde associé à l’intérêt
croissant pour l’énergie photovoltaïque. Ce chapitre nous a permis d’explorer le principe de la
conversion photovoltaïque ainsi que les différentes technologies utilisées pour y parvenir. Des
aspects aussi bien technologiques qu’électriques on été abordés afin de mieux comprendre
l’ensemble du mécanisme de conversion photovoltaïque. Les possibilités d’innovation sont
très grandes et sont portées par le bouillonnement des recherches en vue d’améliorer les
filières existantes mais surtout d’en trouver des nouvelles et de préparer les prochaines
ruptures, autant technologiques notamment dans les matériaux et les rendements que
conceptuelles par des approches conjointes matériaux-système.
Un élément clé dans ces recherches est la capacité de conversion photovoltaïque, il
nous faut donc parler du « graal » des recherches dans le domaine du photovoltaïque qui est
l’obtention de rendements très élevés. Ces recherches s’appuient sur l’analyse théorique de la
conversion photon-électron adaptée à l’ensemble du spectre solaire. Celles-ci montrent que le
rendement maximum théorique serait alors d’environ 85% [47]. On est loin de ces
rendements. Le chemin à parcourir par rapport aux valeurs actuelles laisse un potentiel d’au
moins 30% d’amélioration par rapport à des cellules classiques. La Figure I.12 montre
l’évolution des rendements record des principales filières photovoltaïques actuelles. On y
retrouve les différentes cellules au silicium monocristallin et poly-cristallin, les cellules au
silicium amorphe, les cellules en alliage de diSéléniure de Cuivre Indium Galium (noté
CIGS), au tellurure de cadmium (CdTe), mais aussi les cellules à base de composés III-V qui
appartiennent à la catégorie des cellules multi-jonctions. A côté des filières bien établies, sont
apparues de nouvelles filières, basées sur l’utilisation de colorants ou de matériaux
organiques, qui n’en sont qu’à leurs balbutiements.
15
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
Dans chacun de ces domaines, nous avons montré les problèmes de chaque filière et
les voies de développement actuellement suivies. Par exemple, pour la filière silicium
cristallin, qui représente 90% du marché du photovoltaïque, la diminution des pertes liée à la
découpe des cellules est un grand challenge en soi qui est en plus assortie d’un souhait en
même temps de réduire l’épaisseur de chaque cellule pour économiser la matière première.
Cependant, le rendement de cette filière simple jonction est théoriquement limité à 29%. Pour
trouver des cellules à haut rendement, on doit maintenant se tourner vers les cellules multi-
jonctions dont le développement a été motivé en priorité par les applications spatiales.
Toutefois, ces cellules sont encore trop chères pour concurrencer le marché photovoltaïque
terrestre mais certains pensent pouvoir réduire ce prix en utilisant des concentrateurs solaires.
A côté, on trouve actuellement une filière en pleine essor basée sur les technologies « couche
mince ». Le principe est de convertir le plus de photons possibles en électricité en utilisant le
moins de matériau réactif possible. L’intérêt de cette filière est la réduction du coût de
fabrication grâce à une réduction de matière première et à une méthode d’intégration des
cellules totale. Contrairement aux filières de silicium cristallins, cette technologie ne nécessite
ni de découpes ni de post-assemblage des cellules pour aboutir à un module. Ici, les matériaux
photovoltaïques sont directement déposés sur substrat par le biais de plasma sous différents
processus, ce qui permet de produire directement un module.
16
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
Dans notre parcours à travers les différentes filières photovoltaïques, nous nous
sommes attachés à développer des modèles électriques simplifiés de chaque type de cellule
photovoltaïque. Cette démarche permet de visualiser rapidement l’évolution des
caractéristiques électriques des cellules photovoltaïques en fonction de leur composition,
Figure I.13.
17
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
I.6. Références
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Photovoltaic Performance Evaluation, ASTM G173-03 Tables: Extraterrestrial Spectrum,
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18
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
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500kW installé sur les sites de Puertollano et Almoguera, disponible sur :
www.concentrixsolar.de & www.solarfocus.com
19
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
20
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
21
Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
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Chapitre I Développement Photovoltaïque, Perspectives
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Laser Focus World June, 2006 par Yvonne Carts-Powell
23
Chapitre II : Généralités –Absorbeurs CIGS
pour Cellules Solaires
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
II.1. Introduction
La filière industrielle CIGS émerge aujourd’hui dans le domaine photovoltaïque.
Cependant des améliorations significatives sont possibles, qui permettraient d’en améliorer
encore les performances.
Premièrement, les technologies présentes sur le marché utilisent en général des
procédés sous vide, très énergivores et nécessitant des investissements importants en matériel.
Ces techniques sont la co-évaporation ou la pulvérisation cathodique. Des procédés
atmosphériques, tels que l’électro dépôt ou l’impression, se développent mais les rendements
sont encore inférieurs. Il faut optimiser le rapport rendement/coût pour développer une
technologie atmosphérique efficace.
Deuxièmement, un des inconvénients de la filière CIGS reste l’utilisation de métaux
rares, tels l’In ou le Ga [1]. Actuellement une filière similaire, basée sur la substitution de l’In
et du Ga par de l’étain et du zinc, pour former le composé kestérite Cu2ZnSn(S,Se)4 (CZTS),
se développe [2]. Cette technologie pourrait utiliser les mêmes lignes de production que le
CIGS, ce qui peut accélérer son développement. D’autres perspectives, telles que le CIGS
ultrafin [3] ou en microcellules sous lumière concentrée [4], permettront également de faire
des gains de matière significatifs. Enfin, le recyclage des matériaux se développe [5, 6].
La recherche de méthodes de synthèse à bas-coût du matériau CIGS est donc encore
amplement justifiée actuellement. Cette première partie présente le contexte précis de l’étude,
avec dans un premier temps des principes généraux sur les cellules solaires, puis sur le
matériau CIGS et sa synthèse. Enfin une bibliographie approfondie est effectuée sur la
méthode d’électro dépôt, ici développée pour l’alliage Cu-In-Ga, puis sur la sélénisation de ce
dépôt de manière à former un absorbeur CIGS efficace.
24
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
Figure II.1 : Semi-conducteurs de type p et n et position du niveau de Fermi EF. Les charges
associées aux donneurs (type n) et aux accepteurs (type p)
25
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
Figure II.2 : Schéma de principe et diagramme de bande d’une jonction p-n à l’équilibre.
26
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
électrique E dans la ZCE permet aux charges de se séparer : l’excès d’électrons diffuse vers le
côté n, et l’excès de trous diffuse vers le côté p. Un photocourant de porteurs minoritaires
apparaît donc, opposé au courant de porteurs majoritaires déjà présent à l’obscurité (figure
II.4). La ZCE est assez fine, de 100 à 300 nm. Cependant, comme l’électron peut se déplacer
sur une longueur de diffusion Ln pendant sa durée de vie, les électrons collectés correspondent
à ceux qui ont pu diffuser jusqu’à la ZCE. Ainsi les absorbeurs des cellules solaires ont
souvent une épaisseur proche ou inférieure à la longueur de diffusion de leurs porteurs.
Les cellules solaires en couches minces à base de CIGS sont des cellules à
hétérojonction, où le semi-conducteur de type p, le CIGS, est l’absorbeur de la cellule (c’est-à
dire la zone où les paires électrons trous sont générées sous illumination). La jonction est
formée avec le CdS/ZnO, des semi-conducteurs de type n. Le ZnO est appelé couche fenêtre,
car il doit laisser passer le rayonnement jusqu’à l’absorbeur. Le CIGS présente un gap direct
et donc un grand coefficient d’absorption : 2 μm d’épaisseur sont suffisants par rapport à 200
μm pour l’homojonction Si.
La structure d’une telle cellule solaire est présentée dans la figure II.6. A l’arrière de la
jonction, le substrat est ici du verre sodo-calcique et le molybdène forme le contact ohmique
27
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
arrière recueillant les trous. La couche de 2 μm de CIGS permet d’absorber la lumière. Sur cet
absorbeur, une couche de 50 nm de CdS (appelée couche tampon, faiblement dopée n) réalise
la jonction. Une couche de ZnO intrinsèque de 50-100 nm de haute résistivité s’intercale en
général entre le CdS et le ZnO dopé. Selon Rau et al. [9], elle permet une limitation des pertes
électriques dues aux inhomogénéités dans l’absorbeur, en empêchant les défauts du CIGS de
dominer la Voc. Puis une couche d’oxyde de zinc dopé aluminium, donc fortement dopée n,
forme la fenêtre avant, conductrice, et transparente, pour récupérer les électrons. Un contact
ohmique, comme par exemple une grille de Ni/Al, peut être ajouté pour collecter le courant de
manière plus efficace.
Figure II.5 : Structure en coupe d’une cellule CIGS : (a) schéma, (b) Image au microscope à
balayage (MEB) [10]
Le CIGS est le matériau clé dans les cellules CIGS dont il convient d’étudier les
propriétés structurales.
28
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
ce cas, des déformations dues aux deux cations de taille différentes surviennent : la structure
n’est plus cubique mais quadratique (aussi appelée tétragonale). Par conséquent le rapport c/a
des paramètres de maille (figure II.7) est différent de 2. La figure II.7 présente les différentes
structures cristallines mentionnées ci-dessus.
Figure II.6 : Structure cristalline de (a) blende de zinc (ou sphalérite avec (Cu,Ga) à la place
du Zn), (b) chalcopyrite CuGaS2 et (c) Cu-Au ici pour CuGaS2 [11]
La phase Cu-Au se distingue de la phase chalcopyrite par la position des cations (III),
qui sont alignés sur un plan, alors que la phase chalcopyrite présente les deux types de cations
(I) et (III) ordonnés dans chaque plan. La structure chalcopyrite est la phase
thermodynamique stable pour des températures inférieures à 600°C. C’est celle qui possède
les caractéristiques optoélectroniques requises : c’est donc cette phase qui doit être présente
dans les dispositifs photovoltaïques.
29
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
30
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
lacunes de cuivre et une substitution d’un atome de cuivre par un atome d’indium, de basse
énergie de formation, ne présente pas de transition dans la bande interdite et permet un excès
d’indium, sans altérer les performances de la cellule [15]. En particulier, c’est un assemblage
périodique de ces lacunes qui crée le composé dit OVC ( Ordered Vacancy Compound ), de
composition proche de CuIn3Se5. Néanmoins, tous les défauts ne sont pas favorables : des
défauts de substitution, tels que CuIn et InCu.., peuvent être présents, et agir comme centres de
recombinaison [15].
Les cellules à base de CIGS sont stables dans le temps grâce à leur qualité de
résistance aux rayonnements, due essentiellement à la mobilité du cuivre et à la grande densité
de défauts, qui se réarrangent et permettent d’assurer une stabilité électrique [16].
II.2.3.3. Influence du Ga
31
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
Figure II.8 : Variation de la concentration des défauts en fonction de la bande interdite [20].
Pour les cellules de plus hauts rendements, la teneur en Ga est ajustée en fonction de
la profondeur de la couche de CIGS (Figure II.10). En effet, une concentration plus riche en
Ga au niveau du contact arrière et de la surface permet d’améliorer la séparation des porteurs
de charge photo générés et de réduire les phénomènes de recombinaison au niveau de
l’interface CIGS/Mo. Cela permet d’optimiser à la fois la Voc, qui augmente pour une bande
interdite plus large au niveau de la jonction, et la Jsc qui augmente pour une bande interdite
plus faible, grâce à une absorption plus importante au sein de l’absorbeur.
Figure II.9 : Profils Auger en profondeur (a), et valeurs correspondantes de la bande interdite
(b) [21]
32
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
Le CdS est un matériau présentant un bon compromis entre largeur de bande interdite
(2,4 eV), qui doit être grande pour limiter l’absorption, et bon alignement de bande,
permettant la meilleure collecte des porteurs. Une couche de quelques nanomètres de CdS,
réalisée par dépôt en bain chimique (CBD ou « chemical bath deposition »), permet une
couverture complète de la surface rugueuse de CIGS, la protégeant ainsi pour les étapes
suivantes de pulvérisation cathodique, qui, sans couche tampon de CdS, endommagent le
33
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
CIGS [23]. Néanmoins, le cadmium est toxique, c’est pourquoi son remplacement fait l’objet
de nombreuses recherches [24]. Les matériaux Zn(S,O,OH) [25, 26] et In2S3 [27]
34
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
II.3. Références
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36
Chapitre II Généralités – Absorbeurs CIGS pour Cellules Solaires
37
Chapitre III : Modélisation et Simulation
Des Cellules Photovoltaïques
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
III.1 Introduction
Dans ce chapitre, deux méthodes de modélisation de la cellule photovoltaïque basées
sur les données fournies par les fabricants des cellules solaires, seront présentées. Le circuit
traditionnel équivalent de 4P d’une cellule photovoltaïque est donné dans la figure III.4. Dans
la plupart des cas, il est difficile mathématiquement de déterminer les 5 paramètres dans le
modèle à une diode et les 6 paramètres dans le modèle à double diodes, en raison de la
présence du terme exponentielle dans l'équation de la jonction PN de la diode. Dans les
travaux effectués par S. Liu and R. A. Dougal [1], le modèle solaire a été développé par les
processus multi-physiques couplés à la conversion d'énergie photovoltaïque. Dans l’approche
étudiée par A. Cow and C.D. Manning [2], la méthode de Levenberg-Marquardt a été choisie
pour résoudre le modèle de l’équation à exponentielle double. Pour éviter la sophistication de
la modélisation, d’autres approches basées sur les données des fabricants des panneaux
solaires ont été présentées. Certains chercheurs [3], [4] utilisent des paramètres constants
(c.à.d le facteur de qualité γ et la résistance séries Rs), alors que d’autres prennent en
considération l’effet de la température sur ces paramètres.
40
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
V IRS
I I L I D1 I D 2 (III ,1)
R SH
q
I D1 I 01 exp V IRS 1 (III ,2)
1 kTC
41
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
q
I D 2 I 02 exp V IRS 1 (III ,3)
2 kTC
Les six paramètres de ce circuit sont les mêmes que le modèle précèdent sauf la résistance
shunt.
Les relations courant-tension pour ce circuit sont les suivantes:
I I L I D1 I D 2 (III ,5)
q
I D1 I 01 exp V IRS 1 (III ,6)
1 kTC
q
I D 2 I 02 exp V IRS 1 (III ,7)
2 kTC
En remplaçant (III.6) et (III.7) dans (III.5) nous obtenons :
42
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
qV
I D1 I 01 exp 1 (III ,10)
1 kTC
qV
I D 2 I 02 exp 1 (III ,11)
2 kTC
Remplaçant (III.10) et (III.11) dans (III.9) nous obtenons :
qV qV
I I L I 01 exp 1 I O 2 exp
1 (III ,12)
1 kTC 2 kTC
43
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
44
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
I IL ID (III ,13)
qV
I D I 0 exp 1
(III ,14)
1 kTC
Si on remplace (III.14) dans (III.13) on obtient :
qV
I I L I 0 exp 1 (III ,15)
1 kTC
Les résultats sont I(V) et P(V) représentés sur la figure III.6 et III.7 pour les différents
modèles.
45
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,000
-0,005 modele à 7p
modele à 6p
modele à 5p
-0,010
modele à 4p
Courant (A)
-0,015
-0,020
-0,025
-0,030
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
Figure III.6 : Caractéristiques I (V) d’une cellule solaire pour les différents modèles.
modele à 7p
0,02 modele à 6p
modele à 5p
modele à 4p
Puissance (watt)
0,01
0,00
-0,01
-0,02
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
Figure III.7 : Caractéristiques P (V) d’une cellule solaire pour les différents modèles.
46
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
47
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Le modèle à quatre paramètres est un modèle largement utilisé qui a été étudié par
Townsend [5] et Beckman [6]. Ce modèle traite la cellule photovoltaïque comme une source
de courant dépendante de l’éclairement, connectée en parallèle avec une diode et en série avec
une résistance série Rs.
Les quatre paramètres apparaissant dans l’équation de la caractéristique I(V) sont : le
courants photonique IL, la résistance série Rs, et les deux caractéristiques de la diode Io et .
Ces paramètres ne sont pas des quantités mesurables et ne sont pas généralement inclus dans
les données des fabricants .Par conséquent, ils doivent être déterminés à partir des systèmes
des équations I(V) pour différents points de fonctionnement (donnés par les fabricants).
D’après Kirchhoff, le courant de sortie de la cellule est :
I IL ID (III ,16)
Le courant photonique est lié à l’éclairement, à la température et au courant photonique
mesuré aux conditions de référence par :
G
I L I L , REF ISC TC TC , REF (III ,17)
GREF
Où
IL , REF = le courant photonique sous condition de référence [ampères]
G, G REF = les éclairements réels et à la condition de référence [W/m²]
T, T C,REF = température de cellules réelles et à la condition de référence [degré Kelvin]
ISC m = coefficient de la température du courant de court-circuit [ampères/degré]
Le courant de la diode est donné par l’équation de Shockley :
48
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
qV IRS
I D I 0 exp 1
(III ,18)
1 kTC
Où
V = la tension de sortie [volts]
I = le courant inverse de saturation [ampères]
= le facteur de qualité
Rs = la résistance série [ohm]
q = la constante de charge d'électron, 1.602 x 10-19 C
k = la constante de Boltzmann, 1.381 x 10-23 J/K
Le courant inverse de saturation de la diode s’exprime en fonction des caractéristiques du
matériau et de la température comme suit [7] :
q g
I 0 DTC3 exp (III ,19)
AkTC
Où :
D = le facteur de diffusion de la diode
εg = l’énergie de gap (1.12 eV pour le silicium, 1.35 eV pour le germanium et 1.15 pour le
CIGS)
A = facteur d'accomplissement
Le courant inverse de saturation I0 est calculé en prenant le rapport de l'équation
(III.19) à deux températures différentes, éliminant de ce fait le facteur D. Comme pour la
détermination de IL (équation (III.17)), IO est lié à la température et au courant de saturation
définis aux conditions de référence par la relation suivante:
q 1
3
T 1
I 0 I 0, REF C exp G (III ,20)
TC , REF kA TC , REF TC
qV IRS
I I L I 0 exp 1 (III ,21)
1 kTC
.
Pour un éclairement, une température et des paramètres dune cellule données, la relation du
courant en fonction de la tension est donnée par l’équation (III.21), qui par définition est une
49
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
équation non linéaire implicite et devant être résolue numériquement. Les caractéristiques
typiques courant-tension et puissance-tension décrites par cette équation sont montrés dans la
figure III.9.
0,05
Puissance (watt)+Courrant (A)
0,04 I(V)
P(V)
0,03
0,02
0,01
0,00
-0,01
-0,02
-0,03
-0,04
-0,05
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Voltage (V)
La caractéristique I(V) nous montre que la cellule PV est une source de courant
constant pour des faibles valeurs de la tension avec un courant approximativement égal au
courant de court-circuit (Isc). Avec l’augmentation de la tension, le courant commence à
diminuer exponentiellement jusqu'à la valeur zéro où la tension est égale à la tension de
circuit ouvert (Vco). Sur la gamme entière de tension, il y a un seul point où la cellule
fonctionne au rendement le plus élevé; c’est le point de puissance maximum MPP
Le but de la conception des systèmes photovoltaïques est de faire fonctionner le
système à ce point, ce qui est compliqué du fait que le point maximum de puissance change
avec l'éclairement et la température.
Le facteur de base qui décrit la qualité de la courbe I (V) est le facteur de forme [FF]
VMP I MP
FF (III ,22)
VOC I SC
50
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
51
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
La fonction de Lambert W est définie comme étant la fonction qui vérifie la formule suivante :
W (Z )eW ( Z ) Z
Z : argument de la fonction W.
La fonction de Lambert W est définie comme la solution inverse de la fonction
W→Wexp (W). Elle a plusieurs applications, parmi elles la solution de l’équation (III.23) :
xexp(x)=a (III.23)
D’où : x=W(a)
Le calcul de la fonction de Lambert W dépend de l’intervalle de l’argument a. Le
tableau III.2 résume les différentes équations utilisées pour le calcul de la branche principale
W0 [10] de cette fonction.
La figure III.10 montre le tracé da la fonction de Lambert W avec un pas de 0.025. Le calcul
d’erreur associé aux valeurs de la branche principale W0 est représenté dans la figure III.10.
Une grande perturbation de l’erreur est remarquée lorsque l’argument x augmente. Cette
fluctuation est due à la valeur approximée [10] :
L2 L2 (2 L2 ) L2 (6 9 L2 2 L22
W ( z ) L1 L2
L1 2 L12 2 L12
(III.24)
L2 (12 36 L2 22 L22 3L32 L 5
0 2
12 L14 L1
avec :
x = ]ε, 0[ W=num/den
num=x(60+114x+17x2)
den=60+174x101x2
x=0 W=0
x = ]0, 1[ W=num/den
x = [1, e[ W=Ln(x)
x = [e, +∞[ W= Ln(x)-Ln(Ln(x))
1,2
1,0
0,8
W (j)
0,6
0,2
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2 2,4
x(j)
A partir d’une valeur initiale x0 de la solution, on cherche une correction x telle que :
0 f ( x0 .x) (III.26)
53
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
f ( x0 ) f / ( x0 ).x 0 (III.28)
On peut alors isoler la correction recherchée :
f x
x (III.29)
f / ( x)
La correction x est en principe la quantité que l’on doit ajouter pour annuler la fonction
f(x) puisque nous avons négligé les termes d’ordre supérieur ou égal à 2 dans le
développement de Taylor, cette correction n’est pas parfaite et on pose :
Avec :
f/(x): est la dérivée de la fonction f(x)
f/(x)=0,xi: est une valeur actuelle et xi+1 est une prochaine valeur
V pv RS I pv V R I V I R
f ( I pv ) I CC I pv I S1 exp 1 I S 2 exp pv S pv 1 pv pv S (III.30)
Vt 1 Vt 2 Rsh
54
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,000
-0,005
Courant Lambert
-0,010
Courant Newton
Courrant (A)
-0,015
-0,020
-0,025 Rs= 5
-0,030
Voltage (V)
Figure III.11 : Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de Newton et avec la fonction de Lambert W.
Une étude comparative de traçage de la caractéristique I-V d’une cellule solaire sous
éclairement à l’aide du modèle à une seule diode sera expliquée dans cette partie. Deux
méthodes d’analyses sont trouvées dans la littérature : la méthode numérique de Newton
Raphson et la méthode analytique de Lambert qui permettent de tracer l’équation implicite
donnant le courant en fonction de la tension aux bornes de la cellule solaire.
D’après nos simulations, nous avons trouvé que le fitage des deux caractéristiques est
presque identique pour les deux méthodes utilisées. Quelques différences en terme de
puissance maximale sont enregistrées dans le tableau III.4. Pour des valeurs négligeables de
Rs (zero) nous avons trouvé une puissance optimale dans la méthode de Newton (+1.5mW)
par rapport à la méthode de Lambert.
Pour des valeurs moyenne de Rp(>=1000), nous avons trouvé une puissance optimale
par la méthode de Lambert (+2mW) par rapport à la méthode de Newton.
Pour d’autres valeurs de ICC (28.1mA), nous avons trouvé des anomalies en puissance
optimale pour la méthode de Lambert et la méthode de Newton, et aucune différence pour la
puissance optimale à la valeur critique décrite précédemment.
Une optimisation linéaire est trouvée pour la puissance maximale en fonction de Voc
spécifiquement pour la méthode de Newton.
55
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Enfin, la meilleure puissance est donnée par la méthode de Newton égale à γ =1, elle
donne les puissances optimales, raison pour laquelle nous l’avons choisie pour réaliser notre
étude.
0,000
-0,005
Courant Lambert
-0,010 Courant Newton
Courrant (A)
-0,015
-0,020
-0,025 Rs= 5
-0,030
Figure III.12 : Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de newton et avec la fonction de Lambert W avec Rs=5 [ Ω],
56
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,000
-0,005
Courrant (A)
-0,010
Courant Lambert
Courant Newton
-0,015
-0,020
-0,025
Rp= 100
-0,030
Voltage (V)
Figure III.13: Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de newton et avec la fonction de Lambert W avec RP=100 [ Ω],
0,0000
-0,0005
-0,0010
Courant Lambert
Courrant (A)
-0,0020
-0,0025
-0,0030
Icc=28.1e-4
-0,0035
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Voltage (V)
Figure III.14: Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de newton et avec la fonction de Lambert W avec Icc=28.1e-4 (A)
57
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,000
-0,005
Courant Lambert
-0,010
Courant Newton
Courrant (A)
-0,015
-0,020
-0,025
gamma=1.5
-0,030
Voltage (V)
Figure III.15: Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de newton et avec la fonction de Lambert W avec γ =1.5
58
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,000
-0,005
-0,010
Courant Lambert
Courrant (A)
-0,015
Courant Newton
-0,020
-0,025
-0,030 Vco=0.5
Voltage (V)
Figure III.16: Comparaison entre la caractéristique I-V d’une cellule solaire simulée avec la
méthode de newton et avec la fonction de Lambert W avec Vco=0.5V
59
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Le tableau III.4 résume tous les résultats de la simulation sur la puissance maximum Pmax
pour les différents effets des deux méthodes mathématiques de la fonction de Lambert et la
méthode de Newton.
Tableau III.4: L’effet de déférent paramètre sur la puissance maximum Pmax par méthode de
newton et la fonction de Lambert W.
60
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Cette équation est dite équation implicite (la densité de courant se trouve dans les deux
membres de l’équation) et non linéaire (car le deuxième membre de l’équation contient un
terme exponentiel en plus du précédent qui est linéaire), pour extraire les paramètres
photovoltaïques à partir de cette équation on procède comme suit :
III.6.1.1 Calcul de ICC , VCO, IPH et IS:
Quand la condition V=0 est vérifiée, la densité de courant I=ICC sera donnée par:
I R I CC R S
I CC I PH I S exp q CC S 1 (III.31)
K B T R SH
donc
I CC R S R SH VCO
IS (III.35)
V I R
R SH exp q CO exp q CC S
K B T K B T
61
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
q (VRC I cc RS ) V I R
I ph I S e K BT 1 RC RC S
I RC (III.37)
R SH
A partir des équations (III.34) (III.35) et (III.36) on calcule la tension aux bornes de la
charge par :
K B T R I PH I S I RC
V RC ln SH I RC R S I RC R S (III.38)
q R SH I S
En prenant deux points (I1,V1) et (I2,V2) proches entre eux et de l’axe des abscisses de la
caractéristique I-V on obtient donc :
K B T R I PH I S I 1
V1 ln SH I 1 RS I 1 RS (III.39)
q R I
SH S
K B T R I PH I S I 2
V2 ln SH I 2 RS I 2 RS (III.40)
q R SH I S
RS peut être écrite alors sous la forme :
V1 V2 K B T 1 R I I S I 1 I 1 R S
RS ln SH PH (III.41)
I 2 I1 q I 2 I 1 R SH I PH I S I 2 I 2 R S
et
VCO
R SH (III.43)
q VCO
I PH I S e K BT 1
dP
0 (III44)
dI
62
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
où
P V .I (III.45)
V est déduite à partir de l’équation (III.31) et la puissance aux bornes de la cellule est donnée
par :
qV R S I R S I
V ( I I PH I S exp 1 ) R SH (III.46)
K B T R SH
d’où
qV R S I R I
2 I R S R SH R SH I PH R SH I S exp
dP
11 S (II.47)
dI K B T K B T
La résolution de cette équation différentielle est faite par la méthode de Newton-Raphson qui
donne la densité du courant maximale pour la cellule [14]
Enfin :
qI S
I M logI CC I S logI CC I S / I S / R S 1 (III.48)
K B T
et
K B T
VM log( I CC I S ) / I S R S I M (III.49)
q
Pour calculer la puissance maximale de la cellule il suffit de faire le produit des deux
entités précédentes.
Les pentes extraites à partir de la caractéristique I(V) expérimentale sont données par
l’équation (II.50) :
V , RSH 0
dV
RS 0 (III.50)
I V VCO dI I ICC
I I (Vi )
N 2
Mi
2
(III.51)
i 1
avec
IMi : valeur expérimentale de la densité de courant qui correspond à la tension mesurée Vi.
I(Vi) : valeur de la densité de courant calculée par l’équation (III.49) pour une tension Vi.
N : nombre des points mesurés et relevés de la caractéristique expérimentale I-V,
63
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
où
RS, RSH, A et IPH sont les paramètres électriques représentés par aj .
d’où : j=1-4 et (j=1-3 sous obscurité).
Le développement de Taylor de premier ordre permet d’écrire :
2
I I 3, 4
I
ak
(III.53)
a j a j k 1 a k a j 2
a j min ak , a j min
2
3, 4 I
I I
I I
ak (III.54)
a j a j k 1 a k
a
a j min 2
j ak ,a j min 2
M. a k =D (III.55)
où M est une matrice dont les éléments sont donnés par :
N
1
2I I I
M jk 2 Imi I
(III.56)
i 1 a j ak ak
a j
a j ,ak min 2
Les écarts types des paramètres sont données par les éléments de diagonale de la matrice
inverse de M, tels que :
Sk2=Mkk-1 (III.57)
G(IS1) = I(M.P.)-Imp (III.58)
avec Imp est la valeur expérimentale et I(M,P) est la valeur calculée à partir de l’équation
(III.31) pour la puissance maximale.
64
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Les étapes précédentes sont résumées dans l’organigramme représenté par la figure III.17.
Calcul de Rsh
Calcul de Rs
Précision
suffisante pour
Rs ?
Calcul de Iph
Précision
suffisante pour
JS0 ?
Résultats : tracer la
caractéristique I-V simulée
Fin
65
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,02
260 k
0,01 280 k
300 k
320 k
Courrant (A)
0,00
340 k
-0,01
-0,02
-0,03
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
66
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,020
0,015 260 k
Puissance (watt) 280 k
0,010 300 k
320 k
0,005 340 k
0,000
-0,005
-0,010
-0,015
Voltage (V)
67
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,00
0 ohm
2.2 ohm
10 ohm
-0,01
15 ohm
Courrant (A)
-0,02
-0,03
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Voltage (V)
0,015
0 ohm
0,010 2.2 ohm
10 ohm
0,005
15 ohm
Puissance (watt)
0,000
-0,005
-0,010
-0,015
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
68
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,00
gama=1
gama=1.2
-0,01 gama=1.5
Courrant (A)
gama=2
-0,02
-0,03
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
69
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,01
gama=1
gama=1.2
gama=1.5
0,00 gama=2
Puissance (watt)
-0,01
-0,02
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Voltage (V)
70
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Le modèle de la cellule solaire CIGS doit tenir compte des paramètres électriques,
optiques et géométriques [15-16]. La lumière est absorbée dans la cellule solaire et un courant
est généré suite à l'équation de la diode, mais cette absorption dans le contact avant
transparent entraîne des pertes optiques. Les résistances électriques Rs et Rp d'un module de
la cellule solaire CIGS sont indiquées sur la figure III.24. Le courant latéral dans la face de
contact est transparente (ZnO : Al) et le contact de retour (Mo) n'est pas uniforme. Par
conséquent, ces couches constituent des résistances distribuées en série. Les résistances en
série sont RZnO : Al ; 1 ; RZnO : Al ; 2 ; ; RZnO : Al , n pour le ZnO : Al et RMO ; 1 ; RMO ; 2 ; ; RMO , n
pour le Mo , comme indiqué dans la figure III.24 d’aprés [ 15 ] et [ 16 ] .
La structure d'interconnexion du ZnO:Al qui transporte le courant complet est
modélisée sous la forme d'une résistance série discrète appelée Rd. Il existe aussi une
résistance supplémentaire, Rc, au contact ZnO:Al/Mo. La couche CIGS fourni un chemin de
dérivation entre le contact avant et le contact arrière, indiquée par Rsh,1 ; Rsh,2, ... ; Rsh , n dans
la même figure et la structure d'interconnexion conduit à des pertes dans la zone active. Ceci
conduit à un ensemble d'équations aux dérivées partielles non linéaires qui peuvent être
résolues numériquement.
71
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Figure. III.24 : Le circuit équivalent de la cellule solaire à base de CIGS décrivant modèle
à une seule diode.
Tableau .III.5 : Représente les performances PV de la cellule mesurée par deux méthodes des
dépôts PVD et CBD-CdS [17].
72
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Pour visualiser après les possibilités du modèle proposé, nous analyserons comment
changer la valeur des paramètres dans les deux modèles qui affectent la forme des
caractéristiques I-V de la cellule solaire CIGS. Les équations ont été résolues avec succès en
utilisant des paramètres constants aux conditions de référence, (G=1000 W/m², T=298 K)
sous lequel les modèles ont été mis en application avec la méthode de Newton-Raphson. Des
simulations qui montrent comment les caractéristiques I-V des cellules changent avec les
modèles d’une et deux-diodes à la température de 300 K pour des données expérimentales
(efficacité 10.55%) [17] sont démontrées sur le schéma III.25. Les paramètres sont énumérés
dans le tableau III.6, avec RS, Rsh, Is1, Is2, γ1 et γ2 étant des constantes. Les graphes prouvent
que le modèle de simple-diode fournit une meilleure description pour les caractéristiques I-V
du dispositif. Le modèle montre clairement le bon ajustement de l'expérience parce que la
déviation est réduite au minimum dans ce modèle et les résultats peuvent être décrits avec
plus de précision particulièrement aux potentiels plus bas que 0.55 volt.
Tableau III.6 Paramètres utilisés dans les simulations avec les modèles d’un et deux-diodes
pour les différentes efficacités expérimentales (10.55%) pour une cellule rapportée.
73
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,01
Courrant (A)
1 diode model
2 diode model
Exp data
1E-3
1E-4
Voltage (V)
74
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,8 29,0
Isc (mA)
0,5 (a)
27,5
0,4
27,0 2 diode model
0,3 1 diode model
0,2 26,5
0,1 26,0
250 300 350 400 450 500 550 600 250 300 350 400 450 500 550 600
T (K) T (K)
1,00
0,95 0,16
0,90
0,85 (c) 0,14 (d) 2 diode model
0,80 0,12 1 diode model
0,75 Efficiency (%)
0,70 0,10
FF(%)
0,65
0,60 0,08
0,55 0,06
0,50
0,45 0,04
0,40 2 diode model
0,35 1 diode model 0,02
0,30 0,00
250 300 350 400 450 500 550 600 250 300 350 400 450 500 550 600
T(K) T(K)
Les figures.III.26 (a) et (c) exposent comment la température affecte des valeurs du
facteur de forme et la tension du circuit-ouvert (régression linéaire), pour le modèles d'une
seule diode particulièrement aux températures inférieures à 400 K. Des valeurs optimales
de la tension du circuit ouvert et du facteur de forme sont trouvées dans la gamme de
températures comprise entre 250 K et 425 K pour les deux modèles.
La figue III.26.(b) montre que le courant de court-circuit est relativement instable aux
hautes températures (environ 425 K) pour le modèle de deux-diodes, comparé à la valeur
stable pour le modèle d'une-diode. L'efficacité de conversion de puissance est linéarisée pour
le modèle d'une-diode. Pour le modèle de deux-diodes, la valeur d'efficacité flotte aux plus
75
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
hautes températures (350 K), se stabilise à partir de 500 K. La bonne linéarisation du facteur
de forme et de l'efficacité montrée dans les figures.III.26 (c.à.d.), aide dans la prévision
directe des exécutions photovoltaïques des cellules solaires basées sur le modèle à une-diode.
0,80
0,78 0,8
0,76 model 2 diodes 2 diodes model
0,74 model 1 diode 0,7 1 diode model
0,72
0,70 0,6
Voc (volt)
FF (%)
0,68 (a) (b)
0,66 0,5
0,64
0,62 0,4
0,60
0,3
0,58
0,56
0,2
0 5 10 15 20 25 30 0 5 10 15 20 25 30
Rs (ohm) Rs (ohm)
0,12
0,11 2 diodes model
1 diode model
0,10
Efficiency (%)
0,09
0,08 (c)
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0 5 10 15 20 25 30
Rs (ohm)
Figure III.27. Les résultats de simulation montrent l'effet de RS sur VOC (a), FF (b) et le
rendement (c) pour des cellules basées de CIGS sur les deux modèles d’une et deux-diodes.
Calculs effectués à 300K et assurant que ISC est constant comme décrit dans le tableau III.6.
La figue. III.27 expose des résultats de simulation, indique l'effet de RS sur VOC, FF
et l’efficacité pour des cellules solaires CIGS pour les deux modèles : un et deux-diodes. La
figure III.27 (a) prouve que la valeur de VOC est stable pour les deux modèles pour RS
inférieure à 10 Ω.cm2. Dans le modèle de deux-diodes, le VOC augmente linéairement pour RS
avec une valeur supérieure à 10 Ω cm2, tandis que dans le modèle à une diode l'augmentation
commence après que RS devienne égale à 20 Ω cm2. La valeur de VOC devient trop petite
pour une valeur de RS inférieure à 2.5 Ω.cm2 dans le cas du modèle à une-diode. Le graphe
76
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
du modèle à une diode donne un phénomène en exponentiel pour la tension du circuit ouvert
en l'absence de la deuxième diode parasite.
La figure III.27 (b) prouve que le facteur de forme est affecté par des variations de la
résistance RS. La valeur de RS (environ 12 Ω.cm2) de la cellule solaire étudiée de deux-
diodes et de simple-diode est un point critique pour que le facteur de forme puisse diminuer
d’une manière rapide. À partir d’une valeur de RS inférieure à 11 Ω.cm2, le modèle à une
seule diode prévoit des valeurs plus élevées de FF que le modèle à deux-diodes.
L'effet de la résistance série RS sur l'efficacité est démontré dans la figure III.27 (c). On
observe des valeurs plus élevées pour le modèle à une seule -diode prenant des valeurs
inférieures à 10 Ω.cm2 de RS. Cela est dû à la négligence de la recombinaison dans les
cellules solaires CIGS. D’un autre côté, on observe des valeurs plus stables de l'efficacité
qui prenne des valeurs comprises entre 10 et 20 Ω.cm2 de RS pour le modèle à deux-diodes.
77
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
0,7 80
0,6 70
0,5 60
VOC (Volts)
FF (%)
50 (b) 2 diode model
1 diode model
0,3 1 diode model
40
0,2 (a)
30
0,1
20
0,0
1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7
Eg(eV) Eg(eV)
14
12
Efficiency (%)
10
8
2 diode model
6 1 diode model
4
(c)
2
0
1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7
Eg (eV)
Figure. III.28 : Les résultats de simulation montrant l'effet de l’énergie de gap sur VOC (a),
FF (b) et l’efficacité (c), pour les cellules solaires à base de CIGS en utilisant les modèles à
une-diode et deux-diodes avec RS constant, T=300K et ISC = (0.026 A).
La figure III.28 montre des résultats de simulation de l'effet de l’énergie de gap sur
les caractéristiques de la cellule solaire à base d’un matériau CIGS par les modèles d’une et
deux-diodes. Les figues III.28 (a) et (b) montrent l’effet d’Eg sur le courant du court-circuit
et le facteur de forme, respectivement. Le point critique remarquable d’une valeur de Eg égal
à 1.55 eV est équivalent pour toutes les simulations des deux modèles et rapportent de bonnes
courbes courant tension I-V.
La figure III.28 (c) montre qu’à une valeur de Eg égale à 1.55 eV, l’efficacité de
puissance maximale est d’environ 13.12% pour le modèle à une-diode. Pour le modèle de
deux-diodes, la valeur du rendement est de 10.34% seulement. La première valeur est plus
pragmatique car elle permet d'obtenir la relation linéaire de l'efficacité à différentes valeurs
d’Eg comprise entre 1.1-1.7 eV.
78
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
III.9.CONCLUSION
Dans cette étude, une simulation numérique a été utilisée pour analyser une cellule
solaire à base de CIGS. En premier lieu, un modèle numérique a été mis en application en
utilisant un circuit électrique équivalent et un ensemble d'équations partielles. Des
optimisations par simulation ont été utilisées et un modèle d'une-diode a été choisi parce qu'il
donne un résultat optimal avec une valeur de puissance plus élevée en fonction de la
température.
Des procédures employées pour extraire les paramètres du modèle en adaptant les
équations aux données peuvent être considérablement simplifiées. C'est particulièrement utile
au cours d'une activité de recherche qui entoure une variété de contributions des sujets
techniques telles que la science des semi-conducteurs, la technologie électronique, et les
mesures optiques. Cette simulation numérique précise et réaliste, particulièrement avec le
modèle d'une-diode, donne un outil puissant pour mesurer et comprendre les effets des
paramètres principaux du dispositif. Le modèle de deux-diodes donne un bon outil de
prévision pour étudier l'impact de la recombinaison pour un certain rang de paramètres.
79
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
III.10. Références
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[12] J. Thongpron_, K. Kirtikara, C. Jivacate A method for the determination of dynamic
resistance of photovoltaic modules under illumination 2006.
80
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
81
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
N 1
I th j ( I th ) j 1 I exp j 1 I exp j Vexp j 1 Vexp j
Area ABS
j 1
2
Area
N 1
I exp j
I exp j 1 Vexp j 1 Vexp j
2
j 1
82
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Avec
0,01
1 diode model
0,00
2 diodes model
Exp data
Courrant (A)
-0,01
-0,02
-0,03
0,0 0,2 0,4 0,6
Voltage (V)
Figure : représente I(V) de deux model avec expérimentale data de la cellule à base du
matériau CIGS
83
Chapitre III Modélisation et Simulation des Cellules Photovoltaïques
Application
Les figures indiquent la courbe d’erreurs des deux model
0,00
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Voltage (V)
model 1
Courrant (mA)
-0,01 model 2
-0,02
0,00
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Voltage (V)
model 1
Courrant (mA)
-0,01 model 2
-0,02
84
Chapitre IV : La Couche Absorbante
CIGSe Pour les Cellules Solaires
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
IV.1.Introduction
Les matériaux utilisés dans les applications photovoltaïques peuvent être produits dans
une large variété cristalline et poly cristalline, bien que les matériaux cristallins aient montrés
de très hauts rendements de conversion mais leur coût de production reste encore relativement
élevé. Plusieurs matériaux polycristallins ont gagné récemment de plus en plus d’attention à
cause de leur performance, leur stabilité et leur faible coût de production. Parmi eux, on cite
le CIGS qui est considéré comme l’un des choix les plus appropriés compte tenu de leurs
bonnes propriétés électriques
Les problématiques au sein de la structure Verre/Mo/Cu(In,Ga)Se2/CdS/ZnO sont
nombreuses. D'une part, les multiples hétéros interfaces qui demandent une compréhension
accrue des interfaces. D'autre part, les différentes couches sont déposées par des procédés
physiques ou chimiques qui font intervenir divers modes de croissance. Dans les deux
premiers points, la réduction de l’épaisseur des cellules entraîne un certain nombre de
contraintes sur la technologie habituellement utilisée, dans le procédé industriel standard et
dans l’expérience
La meilleure façon de comprendre les mécanismes de fonctionnement de ces
dispositifs tels que les courants de transport, la génération électron –trou et les phénomènes de
recombinaison est la construction de modèle numérique pour la simulation. Cela permet
d’étudier les processus qui limitent les performances de la cellule et de donner une conception
optimale des structures à la base de ces dispositifs.
Dans ce chapitre nous introduisons le concept de simulation numérique des semi-
conducteurs, particulièrement son application sur les cellules photovoltaïques de type CIGS
Les caractéristiques de la cellule utilisée sont similaires à celles employées dans les études
précédentes qui donnent de bons rendements photovoltaïques. L’influence de la réduction de
l’épaisseur de la couche absorbante CIGSe sur les paramètres photovoltaïques et le rendement
quantique externe des cellules a été examinée dans notre étude afin de donner la
configuration optimale qui offre le meilleur rendement.
En suite, nous avons essayé d’étudié l’influence des différentes couches sur la
caractéristique électrique I (V) et EQE
85
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Les cellules solaires à base de cuivre, indium, gallium et di-sélénium (CIGSe) sont la
technologie en couches minces présentant les plus hauts rendements de conversion, avec une
valeur record de 20.3% récemment obtenue par ZSW en Allemagne [1]. Ces impressionnantes
performances ont permis le rapide essor de la filière industrielle dite CIGSe, et un nombre
croissant de compagnies produisent aujourd’hui des modules photovoltaïques CIGSe avec des
rendements de conversion supérieurs de 12% [2].
Figure IV.1 : Micrographie MEB d'une cellule solaire à base de Cu(In,Ga)Se2 [3].
86
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Cu(In,Ga)Se2, le sodium se situe principalement aux joints de grains [7]. Il aurait pour
conséquence de passiver les joints de grains et d’augmenter la densité d’accepteurs au sein de
la couche de CIGSe [8]. Pour contrôler l’apport du sodium au sein de l’absorbeur, l’ajout de
couches barrière (Al2O3) au sodium peut être effectué entre le verre et le molybdène. Ensuite,
l'adjonction de précurseurs contenant du Na (e.g. NaF) [9, 10] peut être éventuellement
effectuée.
IV.2.2. Molybdène
Une couche mince de sulfure de cadmium (CdS) de type n appelée couche tampon
est déposée par bain chimique sur l'absorbeur afin de réaliser la jonction p-n avec le CIGSe.
Cette fine couche de l'ordre de 50 nm est formée par immersion du substrat
(Verre/Mo/CIGSe) dans une solution aqueuse contenant de l’acétate de cadmium
(Cd(CH3CO2), 2H2O), de l’ammoniaque (NH4OH) ainsi que de la Thiourée (H2NCSNH2). La
couche tampon doit avoir une largeur de bande interdite plus grande que celle de l'absorbeur
(Eg(CdS) = 2,4 eV > Eg(CIGSe) = 1,04-1,68 eV) afin que les photons incidents puissent
atteindre l'absorbeur. Cependant, le faible gap du CdS perturbe la transmission de la lumière
incidente aux courtes longueurs d’ondes.
87
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Le dépôt des différentes couches minces présentées précédemment est suivi par la
pulvérisation cathodique d'une couche d'oxyde optiquement transparente composée d'oxyde
de zinc non dopé (i-ZnO, e = 50 nm, Eg = 3,3 eV) ainsi que par une couche d'oxyde
transparente conductrice d'oxyde de zinc dopé d'aluminium (ZnO:Al, e = 300 nm, Eg = 3,6
eV) de type dégénéré n+ dont le taux de dopage est de l'ordre de 3.1020 e-/cm3. Ces couches
doivent présenter une transparence maximale tout en assurant une résistivité minimale afin de
permettre la transmission de la majorité de la lumière incidente utile à l’absorbeur. Afin de
mesurer la performance de l’OTC, Kessler et al. [14] ont proposé une figure de mérite définie
par la densité de courant perdue due à l’absorption optique pour une résistance carrée donnée.
IV.2.6. Grille métallique à base de Ni/Al/Ni
Une grille métallique est finalement déposée dans le but d'améliorer l'extraction des
porteurs de charge photo-générés. Ces grilles sont composées d'une succession de 3 couches à
base de nickel (e = 50 nm), d'aluminium (e = 2000 nm) et de nickel (e = 50 nm). La
première couche de Ni empêche l'oxydation de l'aluminium contenu dans l'OTC. La couche
d'aluminium représente le contact ohmique avant du dispositif. En dernier lieu, au même titre
que la première couche de Ni, la seconde couche en nickel empêche l’oxydation de
l’aluminium qui pourrait créer un contact direct avec la couche fenêtre du ZnO.
Le paramètre le plus important au sein d’une cellule solaire est son rendement (η). Il
est mesuré comme le rapport de la puissance délivrée par la cellule photovoltaïque sur la
puissance lumineuse incidente :
Pmax Vmax .J max IV.1
Pill Pill
De plus, les caractéristiques quotidiennement utilisées pour décrire les performances
des cellules solaires dans les conditions standards (T=25°C, Pill=1000W/m² et AM1,5G), la
tension du circuit-ouvert (Voc), la densité de courant du court-circuit (Jsc) ainsi que le facteur
de forme (FF) peuvent être déduits via l'équation du modèle à une diode :
88
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
A l'aide de la figure IV.2, nous pouvons également donner des indications sur la
qualité de la diode via un facteur géométrique qui rend compte de la forme rectangulaire de la
diode appelée facteur de forme (FF). Il correspond au rapport d'aire entre le rectangle décrit
d'une part par Vmax et Jmax, et d'autre part par le rectangle décrit par Jsc et Voc. Ainsi, le facteur
de forme peut s'écrire de la manière suivante:
Pmax V .J
FF max max IV.2
VOC .J SC VOC .J SC
En outre, en combinant les équations (1) et (6), nous pouvons également décrire le rendement
de la manière suivante:
VOC .J SC .FF
IV.3
Pill
89
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Figure IV.3 : Rendement Quantique Externe d'une cellule solaire à base de Cu(In1-xGax)Se2
Nous avons utilisé les paramètres électroniques et optiques pour définir les différents
matériaux et les interfaces qui composent la cellule solaire.
Le modèle de recombinaison y compris les différents types de défauts (neutre, simple / double
Donneur / accepteur, amphotère...) sont également des paramètres d'entrée.
Tableau IV.1 : Paramètres du matériau utilisé pour la simulation d'une cellule solaire à base
de CIGSe [15]
µh [cm2/Vs] 25 25 25
Tableau. IV.1 : Les différents paramètres du matériau CIGS utilisé dans la simulation.
91
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
80
60 Voc=0.52 Volt
2
Jsc=50.12 mA/cm
40 FF=79.15 %
Courrant J (mA/cm )
2
Rendement=21 %
20
-20
-40
-60
-80
0,0 0,2 0,4 0,6
Voltage (Volt)
Les figures IV.5 et IV.6 présentent respectivement la courbe J-V simulée de la cellule
CIGSe avec différentes épaisseurs d’absorbeurs, ainsi que les paramètres photovoltaïques
extraits de ces courbes (Voc, Jsc, FF, rendement (η)), on prend l’épaisseur de la couche
transparente du contact arrière à base de ZnO: Al qui reste constante (égale à 100 (nm)). Nous
identifions deux régimes distincts en fonction de l’épaisseur de la couche de CIGSe. Dans le
premier régime, de 3000 nm et 4000 nm à 1000 nm, seul le Jsc est affecté par la réduction
d’épaisseur, alors que le Voc et le FF restent constants. Par conséquent, le rendement décroît
modérément d’environ 21% (3000 nm CIGSe) à environ 17% (1000 nm CIGSe)
92
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
60
1(µm)
40 2(µm)
3(µm)
Courrant J (mA/cm )
2
20
Optimisation de l'épaisseur
-20
de la couche absorbeur CIGS
-40
-60
0,60 60
0,55
Jsc(mA/Cm )
2
50
Voc(V)
0,50
0,45 40
0,40
30
0,35
0,30 20
90 23
22
21
Efficiency (%)
20
FF(%)
80 19
18
17
70 16
15
14
13
60 12
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0
l'épaisseur de la couche absorbeur CIGS (µm) l'épaisseur de la couche absorbeur CIGS (µm)
Figure IV.6 : Paramètres photovoltaïques des cellules CIGSe pour différentes épaisseurs
d’absorbeur.
93
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
La figure IV.7 représente les courbes EQE des cellules simulées correspondants à la
figure IV.3. Comme trouvé dans la littérature, on voit que les photons de faible énergie (Infra
Rouge) sont les plus touchés par la réduction d’épaisseur de l’absorbeur, bien qu’aux plus
faibles épaisseurs la diminution de EQE se fait également sentir dans la partie visible du
spectre. Ces diminutions sont attribuées à l’effet conjoint des recombinaisons en face arrière,
et à la non-absorption des photons incidents.
Rendement Quantique Extrene (EQE)(%)
100
80
3(µm)
2(µm)
60 Optimisation de l'épaisseur
1(µm)
de la couche d'absorbeur CIGS
0.5(µm)
40
20
0
300 400 500 600 700 800 900
Longueur d'ondre (nm)
Figure IV.7 : Réponse Spectrale simulée par un programme de calcul pour différentes
épaisseurs de CIGSe.
94
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
95
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
l’épaisseur de la couche tampon. Nous constatons que l’épaisseur de cette couche est optimale
égale à 0.010 µm.
En effet, une couche tampon épaisse se traduira par une plus grande perte de photons.
Lorsque la couche tampon est plus épaisse, une plus grande quantité d’énergie est absorbée
par cette couche engendrée par le transport des photons.
Par conséquent, elle conduirait à une diminution des photons qui ont atteint la couche
absorbante. Une diminution du nombre de photons dans la couche d'absorbeur diminuerait le
rendement quantique de la cellule solaire comme le montre la figure IV.9.
0,8 60
0,7 55
Jsc(mA/Cm )
0,6 2 50
Voc(V)
0,5 45
0,4 40
0,3 35
0,2 30
90 24
Rendement (%))
85 22
20
80
FF (%) 18
75 16
70 14
65 12
10
60
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30
épaisseurs de la couche CdS(µm)
épaisseurs de la couche CdS(µm)
Figure IV.8 : Paramètres photovoltaïques des cellules CIGSe pour différentes épaisseurs de
la couche tampon CdS.
96
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
100
Rendement Quantique Extrene (EQE)(%)
80
0.010 µm
0.100 µm
60 0.200 µm
0.300 µm
40
Variation de l'épaisseur de la couche CdS
20
0
300 400 500 600 700 800 900
Longueur d'ondre (nm)
La couche CdS est responsable d’une partie des pertes par absorbtion dans la cellule,
ainsi lorsque son épaisseur augmente le taux des photons d’énergie ( h E g CdS) qu’y sont
97
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
60
50
40
30 300 K
20 320 K
Current J (mA/cm )
2
10 340 K
0 360 K
380 K
-10
400 K
-20
Température (K)
-30
-40
-50
-60
A plus haute température, des paramètres tels que l'électron et de la mobilité des
trous, Des concentrations des porteurs et des bandes interdites des matériaux seraient affectés
dans ce résultat par une moindre efficacité des cellules [17].
L'efficacité diminue lorsque la température augmente avec une tendance à la déclinaison de
0,32 % / K. A plus haute température, l’énergie de la bande interdite a été légèrement réduite,
ce qui peut accélérer la recombinaison entre la bande de valence et la bande de conduction.
Bien que plus d'électrons libres sont produits dans la bande de conduction, mais l'écart de
bande d'énergie à haute température est instable qui peut conduire à la recombinaison des
électrons et des trous tout en parcourant à travers les régions.
Dans notre étude, nous avons utilisé les mêmes paramètres structuraux pour toutes les
températures de fonctionnement. Une étude similaire a été menée pour les couches tampons
CdS - libres avec la température de fonctionnement variable entre 300 K à 400 K afin de
comprendre l'effet sur la performance de la cellule.
Pour les cellules à base de ZnO, le gradient de température est enregistré à 0.29 % / K.
On pourrait s’attendre à ce que une température plus élevée des paramètres tels que l'électron
et de la mobilité des trous, des concentrations des porteurs et des bandes interdites des
matériaux pourraient être concernés, comme trouvés dans l’analyse.
98
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
0,9 60
0,8 58
56
Jsc(mA/Cm )
0,7
2
0,6 54
Voc(V)
52
0,5 50
0,4 48
0,3 46
0,2 44
0,1 42
0,0 40
300 320 340 360 380 400 300 320 340 360 380 400
100 24
22
20
Rendement (%)
80 18
16
FF(%)
14
60 12
10
8
40 6
4
2
20 0
300 320 340 360 380 400 300 320 340 360 380 400
Température (K°)
Température (K°)
Figure V.11 : Paramètres photovoltaïques des cellules CIGSe pour différentes températures ;
100
95
Efficacité normale (%)
90
85
ZnO
ZnS
80 CdS
75
70
65
60
300 320 340 360 380 400
Gradient de température (k)
Figure IV.12 : L’efficacité normale pour les différentes couches tampons ZnO, CdS et ZnS
en fonction du gradient de température de la cellule solaire à base de CIGS.
99
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Après simulation des différentes couches tampons des ZnO, CdS et ZnS en fonction
du gradient de température de la cellule solaire à base de CIGS, on remarque qu’il y a eu une
diminution à cause d’une perte du potentiel de la cellule. On obtient un rendement élevé égal
à 21,87 % de la couche ZnO et un rendement plus proche avec une cellule du CdS 21,87 %.
Ils restent presque les mêmes en fonction de la température, cependant, la cellule à base de
ZnS donne un rendement plus petit à une température de 300 K qui est 21,16 %
Cela indique que l’énergie du gap et l’augmentation de la température de chaque couche
jouent un rôle important sur le rendement de la cellule.
Tableau IV.2 : Le rendement photovoltaïque des cellules CIGSe pour différentes couches
tampons CdS et ZnS.
100
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
Dans la figure IV.13 on remarque une différence entre les CdS et ZnS de 550 nm -
1000 nm dans la réponse spectrale. Cette différence est due au fait que les couches fenêtres
du ZnO sont décalées entre les couches tampons du CdS et ZnS. Pour la référence d'épaisseur
de la cellule solaire du CIGSe, Le gain dans la gamme de l'UV est visible avec la couche
tampon du ZnS, En revanche, l'efficacité quantique globale est inférieure d'environ 5%
sur le reste du spectre (de 550 nm à la bande interdite) ce qui peut être lié à une collecte
suffisante des porteurs propres en raison des défauts à l'interface PN dans le ZnS.
Rendement Quantique Extrene (EQE)(%)
1.0 Eg=1.12 ev
Eg=1.15 ev
couche fenêtre
2
0.6 1.2 mA/Cm diffrence entre les Bande de gap
0.4
0.2 2
JSC(mA/cm ) : CdS= 50.10
ZnS= 48.48
0.0
200 400 600 800 1000 1200
Longueur d'ondre (nm)
Figure IV.13 : Rendement Quantique Externe (EQE) simulé pour les deux cellules
ZnO/CdS/CIGS/Mo et ZnO/ZnS(O,OH)/CIGS/Mo.
101
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
IV.8. Conclusion :
Dans le but d’améliorer les performances des dispositifs photovoltaïques, la
présentation d’un modèle théorique par simulation numérique s’avère être nécessaire. Dans
cette partie, nous avons décrit les concepts fondamentaux du programme utilisé pour calculer
les propriétés physiques, en l’occurrence l’influence des épaisseurs et de la température sur
les caractéristiques J(V) de la cellule solaire à base de CIGS. Le phénomène de transport de
photo-génération et combinaison a été mis en valeur. Nous avons pu conclure que les
propriétés intrinsèques de la cellule solaire étudiée influent largement sur les performances de
celle-ci, et dépendent de la température de fonctionnement ainsi que des couches qui la
composent. En effet, les courbes obtenues illustrant les caractéristiques J(V) montrent un
rendement de conversion optimal égal à 21.87% pour la couche absorbante de 3000 nm.
Finalement, une comparaison entre la couche tampon du CdS et celle du ZnS a été élaborée.
102
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
IV.9. Références
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103
Chapitre IV La Couche Absorbante CIGSe Pour les Cellules Solaires
104
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
Actuellement, existes des filières en plein essor basées sur des technologies dites des
couches minces. Elles permettent de convertir le plus de photons possibles en électricité en
utilisant le minimum de matériaux réactifs possibles. La réduction du coût de fabrication
grâce à une réduction de matières premières et à une méthode d’intégration totale sont deux
points aujourd’hui à fort potentiel de développement. Contrairement aux filières de silicium
cristallin, ces technologies ne nécessitent ni découpe ni post-assemblage de cellules pour
aboutir à un module commercial réduisant les coûts de fabrication. Trois grandes familles de
matériaux sont actuellement en plein essor: l’alliage Cu(In,Ga)Se2 noté CIGS qui revendique
un rendement record en laboratoire de 19.9%, le tellurure de cadmium noté CdTe avec un
rendement de 16.5%, et les matériaux à base de silicium amorphe et microcristallin avec des
valeurs comprises entre 7% et 9 % de rendement.le matériau Cu(In,Ga)Se2 fait l’objet
d’étude dans le cadre de cette thèse.
Dans la deuxième partie, nous avons vu plusieurs modèles de la cellule qui ont été
développés et rapportés dans la littérature calculant la puissance fournie par cette cellule
solaire en ce basant sur les données des constructeurs. Cela est pris en considération afin de
prouver que les modèles tiennent compte de l’influence des conditions atmosphériques sur les
paramètres de la cellule solaire, plus exactement le modèle basé sur les paramètres intérieurs.
D’autre part, nous avons essayé d’utiliser les deux types de modélisations et évaluer la
différence par la comparaison des résultats de simulation des deux modèles avec les données
expérimentales pour la cellule solaire à base du matériaux CIGS.
Enfin, nous avons étudié la structure de la cellule solaire CIGSe à absorbeur mince.
Après une étude prédictive faisant appel à la simulation numérique pour évaluer les problèmes
et les solutions à apporter pour augmenter les performances des cellules.
Nous avons procéder à une étude de l’influence de l’épaisseur et la température de la
couche active à base de CIGSe sur les propriétés des cellules solaires.
Les résultats obtenus sont en très bon accord avec l’expérience, de ce fait, nous avons
identifié le courant du court-circuit comme étant le principal facteur limitant le rendement
des cellules à absorbeur.
Afin d’augmenter ce paramètre, nous avons procédé à un remplacement de la couche
tampon du CdS par un matériau de plus grand gap (ZnS). Bien qu’une augmentation du Jsc
soit observée dans les deux cas, elle reste insuffisante pour espérer retrouver les performances
Conclusion Générale
d’une cellule standard dans des cellules CIGSe . Nous déduisons donc que la couche tampon
joue un rôle très important dans la protection entre la couche antireflet et la couche active.
Comme perspectives, nous envisageons de réaliser un échantillon à base de la
structure : Verre/Mo/Cu(In,Ga)Se2/CdS/ZnO et faire la caractérisation, ensuite les comparer
avec les résultats expérimentaux dans le cas I-V.
Abstract
Using physical and electrical informations gathered in photovoltaic cells, their
operating description with the I-V characteristic approximation can be built and presented by
mathematical models. In this work, CIGS solar cells are modeled and simulated with the one
and two diodes models. Within these models, we have obtained the dependence of some
parameters with temperature that constitute a set of data generally not provided by
manufacturers. Simulations are performed using the Newton-Raphson methods to the I-V
implicit equations. And in the second part we saw the effect of the Influence of the Reduction
of the layer thickness of absorbing CIGSe layer on the photovoltaic parameters and quantum
efficiency of the solar cell.
Résumé
Utilisant des informations physiques et électriques recueillies pour les cellules
photovoltaïques et leur description d'opération avec l'approximation de la caractéristique I-V
peut être établie et représentée par les modèles mathématiques. Dans ce travail, des cellules
solaires à base de CIGS sont modélisées et simulées avec les modèles de un ou deux diodes.
Dans ces modèles, nous avons obtenu la dépendance de quelques paramètres avec la
température qui constituent un ensemble de données généralement non fournies par les
fabricants. Des simulations sont effectuées suite aux méthodes de Newton-Raphson pour les
équations I-V implicites. Et dans la deuxième partie nous avons vue l’effet de l’influence de
la réduction de l’épaisseur de la couche absorbante CIGSe sur les paramètres photovoltaïques
et le rendement quantique de la cellule solaire.
الملخص
يمكن أنIV استخدام المعلومات الفيزيائية والكهربائية التي تم جمعها للخاليا الضوئية ووصف عملها مع تقريب
ومحاكاة مع نماذج منCIGS وعلى غرار الخاليا الشمسية على أساس، في هذا العمل.تنشأ ويمثلها النماذج الرياضية
حصلنا على اعتماد بعض المعلمات مع درجة الحرارة التي تشكل مجموعة من، في هذه النماذج.واحد أو اثنين من الثنائيات
رافسون في المعادالت المتضمنة- يتم تنفيذ المحاكاة التالية أساليب نيوتن.البيانات عادة لم تقدم من قبل الشركات المصنعة
على المعلمات الضوئية ومرودية علىCIGSe وفي الجزء الثاني نرى تأثير في الحد من سماكة طبقة ماصة على.IV
.الخاليا الشمسية