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UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES


DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

Département de génie mécanique

MEMOIRE DE PROJET DE FIN D’ETUDES

Pour l’obtention du
Diplôme d’Ingénieur d’État
Spécialité : Conception Mécanique et Innovation

Optimisation des stocks des accessoires de manutention

&

Application de la méthode AMDEC sur la grue

TAKRAF 10T

------------------------------
Yasser EL MAHJOUBY

Le Jury : Pr. M. El majdoubi Encadrant : Pr. A. Biyaali


Pr. A. Chafi Examinateur : M. Benabdelouahad
Pr. B. Harrass

FES, MAROC le 1 juillet 2010


Table des matières
Table des matières……………………………………………………………………………………………………………2

Dédicaces…………………………………………………………………………………………………………………………5

Remerciements………………………………………………………………………………………………………………..6

Liste des figures………………………………………………………………………………………………………………..7

Liste des tableaux……………………………………………………………………………………………………………..9

Liste des symboles…………………………………………………………………………………………………………..10

Introduction…………………………………………………………………………………………………………………….11

Chapitre 1 : Présentation d’organisme d’accueil

1. Présentation du port de Casablanca

1.1 Présentation du port………………………………………………………………………………………………13

1.2 Intervenants du port………………………………………………………………………………………………13

1.3 Le partage de terminaux commerciaux dans de port…………………………………………..…15

2. MARSA MAROC

2.1 Structure et départements…………………………………………………………………………………….16

2.2 Organisation interne……………………………………………………………………………………………..17

2.3 Activités générales de Marsa Maroc……………………………………………………………………..19

3. Présentation du Service des accessoires de manutention (SAM)

3.1 Les activités du SAM……………………………………………………………………………………………..20

3.2 Description des étapes………………………………………………………………………………………….22

Chapitre 2 : La gestion des stocks des accessoires de la manutention

1. Présentation des accessoires de la manutention par trafic ……………………………………….27

2. La gestion des stocks

2.1 Introduction………………………………………………………………………………………………………….35

2|Page
2.2 Les opérations de la gestion des stocks………………………………………………………………..36

2.3 Quantités économiques……………………………………………………………………………………….37

2.4 Calcul du stock de sécurité…………………………………………………………………………………..40

3. Application informatique de la gestion des stocks

3.1 Analyse fonctionnelle…………………………………………………………………………………………..41

3.2 Logigramme………………………………………………………………………………………………………..42

Chapitre 3 : Dossier technique de la grue TAKRAF 10T

1. La grue TAKRAF 10T

1.1 Description de la grue…………………………………………………………………………………….……47

1.2 La fiche technique de la grue………………………………………………………………………………49

2. La translation

2.1 Traction (translation)…………………………………………………………………………………………..52

2.2 Frein à double mâchoires…………………………………………………………………………………….53

2.3 Balancier……………………………………………………………………………………………………………..54

3. Orientation

3.1 Traction (orientation)………………………………………………………………………………………….58

3.2 Pignon-couronne…………………………………………………………………………………………………59

3.3 Coulisse………………………………………………………………………………………………………………60

4. Levage

4.1 Frein à double mâchoires…………………………………………………………………………………...63

4.2 Réducteur……………………………………………………………………………………………………………64

5. Relevage ………………………………………………………………………………………………………………….65

Chapitre 4 : Application de la méthode AMDEC

1. Introduction à la démarche

1.1 Préambule………………………………………………………………………………………………………….68

3|Page
1.2 But de l’AMDEC…………………………………………………………………………………………………68

1.3 Types d’AMDEC…………………………………………………………………………………………………68

2. Méthodologie du travail

2.1 Découpage fonctionnel……………………………………………………………………………………..69

2.2 Analyse des défaillances : AMDE……………………………………………………………………….69

2.3 Evaluation de la criticité……………………………………………………………………………………70

2.4 Synthèse et actions…………………………………………………………………………………………..72

3. Application de la Méthode AMDEC

3.1 Découpage fonctionnel de la grue…………………………………………………………………...73

3.2 Grille AMDEC…………………………………………………………………………………………………...74

3.3 Synthèse……………………………………………………………………………………………………………80

Conclusion & perspectives………………………………………………………………………………………….81

Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………..82

Annexes………………………………………………………………………………………………………………….....83

4|Page
DEDICACES

Ce mémoire est dédié à mes chers parents, qui m'ont


toujours poussé et motivé dans mes études.
Sans eux, je n'aurais certainement pas fait d'études
longues. Ce mémoire représente donc l'aboutissement
du soutien et des encouragements qu'ils m'ont
prodigués tout au long de ma scolarité. Qu'ils en
soient remerciés par cette trop modeste dédicace.

5|Page
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs remerciements :
Au Professeur BIYAALI, pour m'avoir honoré en acceptant de diriger
ce travail.
A Monsieur M.BENABDELOUAHAD pour l'encadrement technique
et pour m'avoir guidé, encouragé et conseillé pendant toute la période de
stage. Je tiens à mentionner le plaisir que j'ai eu à travailler avec lui.
Je remercie tous ceux sans qui ce mémoire ne serait pas ce qu'elle est,
aussi bien par les discussions que j'ai eu la chance d'avoir avec eux, leurs
suggestions ou contributions. Je pense ici en particulier à M. AZAD
Youssef, M. AITBZOU Abdelfattah.
Je tiens fermement à mentionner le plaisir que j'ai eu à étudier à la
FSTF. J'en remercie ici le doyen M. ZOUAK Mohcine, qui par sa foi en
cette Institut réussit à mener à bout la lourde et difficile mission qui lui
est confiée. Je pense également à tout le personnel de la FSTF.
Je tiens également à associer à cette œuvre tous mes collègues de
promotion que j'ai eu le plaisir de côtoyer pendant cette période de
formation.
Je tiens également à remercier tous mes frères et amis qui ont cru en moi,
m'ont encouragé et m'on donné la force d'aller jusqu'au bout.
Je pense enfin fortement à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à la réalisation de ce travail.
Enfin et surtout au DIEU TOUT-PUISSANT qui m'a toujours
soutenu.

6|Page
LISTE DES FIGURES

fig.1 : image du port de Casablanca par satellite

fig.2 : la structure hiérarchique de Marsa Maroc

fig.3 : les activités du SAM

fig.4 : coût économique et quantité économique

fig.5 : l’application informatique et son environnement

fig.6 : Grue TAKRAF 10T

fig.7 : aperçu de la grue

fig.8 : mécanisme de translation

fig.9 : groupe de traction de la translation

fig.10 : Réducteur de vitesse

fig.11 : frein à double mâchoires

fig.12 : engrenages des galets de translation

fig.13 : aperçu des galets

fig.14: coupe B-B

fig.15: galet

fig.16: mécanisme d’orientation (vue de dessous)

fig.17 : mécanisme d’orientation (vue de face)

fig.18 : groupe de traction d’orientation

fig.19 : présentation en perspective de la couronne

fig.20 : schéma cinématique de la couronne

fig.21 : coulisse

fig.22 : vue en coupe de la coulisse

fig.23 : mécanisme de levage

7|Page
fig.24 : frein à double mâchoires

fig.25 : réducteur de vitesse

fig.26 : mécanisme de relevage

fig.27 : schéma d’analyse des défaillances

fig.28 : démarche d’estimation de la criticité

fig.29 : découpage de la grue TAKRAF 10T

8|Page
LISTE DES TABLEAUX

tab.1 : quantités économiques

tab.2 : stocks de sécurité

tab.3 : fiche technique de la grue

tab.4 : table de cotation de la fréquence

tab.5 : table de cotation de la gravité

tab.6 : table de cotation de la non détection

tab.7 : découpage fonctionnel

9|Page
LISTE DES SYMBOLES

DTP : Département trafic polyvalent

SAM : Service des accessoires de manutention

DEL : Division des engins de levage

CMU : Charge maximale utile

N : Consommation annuelle

C : Coût total

A : Coût annuelle d’approvisionnement

S : Coût de stockage

Q : Quantité d’approvisionnement

Qe : Quantité économique

L : Coût d’une commande

a : Coût d’un article

t : Taux de possession

n : vitesse en tr/min

P : Puissance en Watt

i : Rapport de réduction

10 | P a g e
Introduction

Parce que le monde change, parce que le Maroc se développe, la Société d’Exploitation Des
Ports, société anonyme à directoire et à conseil de surveillance, leader national de la
manutention portuaire, évolue et adopte une nouvelle identité: Marsa Maroc.

D’ailleurs, en tant que leader de la logistique portuaire, Marsa Maroc est appelé à définir son
positionnement stratégique, à exploiter ces opportunités au niveau du détroit, et à anticiper
chaque mutation évolutive. Tout cela afin de performer le fonctionnement actuel et de
mettre en adéquation l’exploitation des terminaux avec les perspectives d’avenir.

Au cour de mon projet de fin d’étude qui a duré quatre mois, on m’a proposé deux sujets. Le
premier au sein du service des accessoires de la manutention, on m’a demandé de proposer
une méthode afin d’optimiser les stocks de chaque type d’accessoire. Pour se faire j’ai
adopté la méthode du point de commande, j’ai calculé les quantités économiques de chaque
stock. Puis j’ai proposé le logigramme d’une application informatique qui peut gérer les
entrées et les sorties.

Le deuxième sujet consiste à établir un dossier technique pour la grue «G10008», j’ai
décortiqué le système en quatre mécanismes principaux, puis j’ai établie les dessins et les
nomenclatures qui correspondent à chaque élément. Puis j’ai identifié la criticité des pannes
ressorties de l’historique de la grue en suite j’ai proposé les actions correctives, tout cela en
appliquant la méthode AMDEC.

11 | P a g e
Chapitre 1 :
Présentation de l’organisme
d’accueil

12 | P a g e
1. Présentation du port de Casablanca
1.1 Présentation du port :
Le port de Casablanca est le plus grand port du Maroc, à l’exception de Tanger Med, c’est un
port multifonctions dominé par le commerce. Actuellement, il offre une étendue de 462 Ha
dont 226 Ha de terre pleins de plus de 7km de linéaire de quai et un important soutien
logistique. Le port comprend plusieurs terminaux :
 Un terminal à conteneurs Est ;
 Un terminal à conteneurs en cours d’aménagement au Mole Tarik, en
remplacement du terminal à conteneur ;
 Un terminal phosphatier ;
 Un terminal minéralier ;
 Un terminal des marchandises diverses ;
 Un terminal roulier ;
 Deux silos à céréales.
Le port dispose aussi d’un port de pêche, d’un port de plaisance et d’un chantier naval. Le
môle de commerce fait partie de l’ancien port de Casablanca qui fut construit en 1926 et qui
a subit un élargissement en 1928, le quai de pêche est parmi les plus anciens des ports (70
ans d’âge).
Le port offre un turant d’eau de 34 pieds à la passe d’entrée large de 350m et reçoit des navires de
30 pieds. Exception les navires de charbon (longueur 190m – 36 pieds).
1.2. Intervenant du port de Casablanca :
 ANP (Agence National des Ports) : créée par la loi 15-02, c’est un « Etablissement Public doté
de la personnalité morale et de l’autonomie financière ». La tutelle technique de l’Agence est
assurée par le Ministère de l’Equipement et du Transport. L’ANP a comme mission :
o Assurer le développement, la maintenance et la modernisation du port ;
o Veiller à l’optimisation de l’utilisation de l’outil portuaire par l’amélioration de la
compétitivité, la simplification des procédures et des modes d’organisation et de
fonctionnement ;
o Veiller aux règles de sécurité, d’exploitation, et de gestion portuaires prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.

Elle exerce en outre toute activité d’exploitation portuaire n’ayant pu être confiée, dans les
conditions fixées par les articles 12 et 17 de la Loi 15-02, à un concessionnaire / permissionnaire
dans le port.

13 | P a g e
 MARSA MAROC : est l’opérateur portuaire historique au Maroc. Détenu à 100% par l’Etat, il
opère de manière polyvalente dans 10 ports au Maroc et manutentionne, à ce jour, la quasi-
totalité des conteneurs à destination ou en provenance du Maroc.

 SOMAPORT : Filiale de la CMA CGM (ex COMANAV), c’est une société de manutention créée
par la COMANAV en décembre 2006. Elle compte parmi ses actionnaires les 5 sociétés de
stevedoring qui opèrent au port de Casablanca. Il est le principal concurrent de Marsa Maroc,
son expansion et sa croissance nécessitent actuellement des investissements nouveaux au
port de Casablanca et à Tanger Med..

 SOSIPO : société anonyme dénommée la Société des Silos Portuaires (SO.SI.PO), filiale de
ONICL (Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses), elle assure
actuellement la gestion des silos à céréales portuaires de Casablanca, son but est de faciliter
l’opération de déchargement des marchandises importées et d’approvisionnement de
l’ensemble des marchés nationaux.

 MASS CEREALES AL MAGHREB : filiale de Holmarcom, opérateur au port de Casablanca grâce


à son terminale céréalier de capacité de 64.000 tonnes, il opère aussi à Jorf Lasfar grâce à un
terminale de capacité de 50.000 tonnes.

 Le groupe OCP : Office Chérifien des Phosphates, premier exportateur mondial de phosphate
sous toutes ses formes avec une part de marché mondial supérieure à 30% et un chiffre
d’affaire à l’export de 2,9 milliards de dollars (2007). Jusqu’à maintenant, environ 72% du
transport du phosphate est assuré dans le port de Casablanca, via l’axe ferroviaire de
khouribga. L’OCP assure la manutention des phosphates transitant par ses propres
installations dans le port. Le nouveau programme d’investissement de l’OCP prévoit le
transfert de cette activité vers le port de Jorf Lasfar et de libérer entièrement le port de
Casablanca.

14 | P a g e
1.3. Le partage des terminaux commerciaux dans le port de Casablanca

figure.1 :Image du port de Casablanca prise par satellite

2. Marsa Maroc :

Premier opérateur concessionnaire au Maroc, Marsa Maroc est présente dans les 10
principaux ports du Royaume. Avec 2000 collaborateurs et des équipements de pointe, elle
opère dans différents segments d’activités (Conteneurs, Passagers, Rouliers, vrac solides et
liquides).

La société Marsa Maroc ex ODEP, opérateur leader dans le secteur manutention portuaire
marocain et opérant au premier port du Royaume pour les activités import et export, assure
le traitement d’un large éventail de trafics dont le volume annuel avoisine 15 millions de
tonnes.

15 | P a g e
Fiche signalétique :
 Raison sociale : société d’exploitation des ports
 Nom de marque : Marsa Maroc
 Date de création : 1er Décembre 2006
 Statut juridique : Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
 Capital Social : 733 956 000 DH
 Siège social : 175, Bd Zerktouni - 20100 Casablanca – Maroc
 Président du Directoire : Mohammed ABDELJALIL
 Secteur d’activité : Exploitation de terminaux et quais portuaires dans le cadre de concessions
 Chiffre d’Affaire : 2 359 993 KDH
 Effectif : 2 138 collaborateurs
 Trafic global : 43 millions de tonnes
 Sites opérés : 10 à savoir Nador, AL Hoceima, Tanger, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi,
Agadir, Lâayoune, Dakhla.

2.1 Structure et Départements :


La diversité de Marsa Maroc a nécessité la mise en place d’une organisation par pôle
d’activité basée sur la spécialisation des infrastructures, des équipements et des ressources
humaines et adaptée aux deux activités principales qui sont le conteneur et le roulier d’une
part et le divers d’autre part.

Marsa Maroc gère et exploite au port de Casablanca :

Dans le cadre de concessions : Dans le cadre


d’autorisation :
 Le terminal à Conteneurs ;
 Le terminal Divers ;  Le terminal des Agrumes
 Le terminal Minerais-
Hydrocarbures ;
 Le terminal Roulier et Passagers

16 | P a g e
2.2 Organisation interne :
A. Organigramme :
La direction d’Exploitation au Port de Casablanca de Marsa Maroc est organisée en
Départements fonctionnels/opérationnels et en Divisions centrales :

Directeur d’exploitation

Département Technique
Division Sécurité, Sûreté,
Environnement
Département Commercial

Division Juridique
Dép. Système d’Information

Division Suivi de la
Dép. Finance & Comptabilité Performance

Division Qualité
Dép. Ressources Humaines

Dép. Trafic Polyvalents


Dép. Trafic Conteneurs

Dép. Equipement
Dép. Equipement

figure.2 : La structure hiérarchique de Marsa Maroc


Les différents départements, leurs missions ou fonctions de base :
Département Technique : l’achat des engins de manutention et fournitures de bureau;
Département Commercial: Maintien les relations avec le client et guide le client dans les
démarches à suivre lors de la transaction ;
Dép. Système d’Information : l’installation et conception des logiciels nécessaire du
fonctionnement de tous les départements, puis la maintenance du système informatique de
l’entreprise;

17 | P a g e
Dép. Finance & Comptabilité : le calcul des frais de transaction : manutention et stockage
de la marchandise, ainsi que l’encaissement d’argent du client ;
Dép. Ressources Humaines : la sélection du personnel manquant et sa formation (dans les
instituts de manutention portuaire) ainsi que la résolution des problèmes.
Dép. Trafic Conteneurs : le Trafic des conteneurs (tout type);
Dép. Equipement : la maintenance des engins de manutention du département dont il fait
parti (conteneur & divers) ;
Dép. Trafic Polyvalents : le Trafic de divers produits tels : blé, bois, fer, céréale…d’autant
plus les rouliers (voitures, camions, motos…) ;
Division Qualité : la supervision des marchandises importé/exporté en terme de
manutention et stockage et ce afin d’avoir un déplacement dans des bonnes&meilleurs
conditions possible.
Division Suivi de la Performance : le Contrôle le fonctionnement des processus par des
indicateurs afin d’améliorer le rendement annuel en terme de tonnage de manutention et
stockage;
Division Juridique : le contrôle et archive les documents fournit par le client et résous les
litiges qualitatifs entre le client et l’entreprise, que se soit concernant la qualité ou les
documents manquant ;
Division Sécurité, Sûreté, Environnement : il s’occupe du respect des normes HSEQ
nécessaire à la sécurité du personnel ainsi que le pays. MM est dotée des équipements de
protection nécessaires lors de la manutention (gans, souliers, bottes, casques….. ) .de plus
elle évalue les risques auquel le personnel peut être soumis.
 Liens de fonctionnement entre les départements : pour les DEP. ‘divers-conteneur-
roulier’ : chaque département travail indépendamment des autres. Cependant, il y a un lien
relationnel perpétuel entre les autres départements justifiant la collaboration et la
coordination des différents services et divisions.
B. Organisation de travail :
Le Terminal Divers relève du Département Trafics Polyvalent et est organisé en une Division
de manutention opérationnelle qui gère le traitement des trafics suivants :
 Les trafics de vrac solides et liquides (céréales et autres grains, charbon, huiles
alimentaires, minerais…)

18 | P a g e
 Les trafics de marchandises diverses (bois, produits sidérurgiques, agrumes et
primeurs, autres divers…)
 Le trafic des passagers et croisières.

Cette Division est supportée par des entités fonctionnelles (Département Technique,
Division planning et Division administratif).

L’organisation de la Division Manutention adoptée par Marsa Maroc répond parfaitement au


principe de la continuité de la chaîne logistique, qui donne la priorité à une approche
intégrée de l’ensemble des opérations de manutention depuis le navire jusqu’à la sortie du
terminal.

2.3 Activités générales de Marsa Maroc :


2.3.1 Description de l’activité de l’entreprise :

 Secteur d’activité : manutention portuaire

 Produits ou services offerts : Marsa Maroc offre un éventail complet de services :


- Services aux navires : pilotage, remorquage, lamanage, avitaillement
- Services aux marchandises : manutention à bord et à quai, magasinage, pointage,
pesage, empotage et dépotage de conteneurs et remorques ;
- Services connexes : débardage, gerbage de la marchandise, chargement et
déchargement des camions ;
- Information en temps réel (suivi des conteneurs)

 Clients potentiels : Marsa Maroc opère avec chaque importateur ou exportateur,


sans exception ; cependant elle a des clients potentiels tels :

 Divers : Magrebsteel, Cosumar, Univers acier, Rober Bois, Maneu Bois… ;

 Conteneurs : CMA CGM, Maersk, M&M, P & O Nedlloyd, MSC Mediterranean Shipping
Company, NYK Line, TNTEA, DAVIN DAVON, CASAFIRST, APL, Gravelau… ;

 Roulier : Voitures : KIA Motors, SCAMA, AUTO NEJMA, TOYOTA, RENAULT, FIAT AUTO,
UNIVERS MOTORS, CFAO MOTORS, SOPRIAM, CAC, GLOBAL Engines…etc.

19 | P a g e
2.3.2 L’environnement de l’entreprise par rapport à la relation client :
Le type relationnel entre Marsa Maroc et ses clients consiste à faire transiter directement
avec ou sans stockage provisoire, et ce selon l’agencement suivant :
« Une fois le navire est arrivé, l’agent maritime doit fournir une liste des conteneurs et leurs
numéraux de série ainsi qu’un plan de chargement au responsable de manutention.
Après débarquement et stockage de la cargaison le client doit payer la facture pour pouvoir
encaisser sa marchandise ».
2.3.3 Les types d’entrepôts gérés par MARSAMAROC :
Terres pleins hangar Magasin

Fardeau bois Les fardeaux de bois Produits : Toxique, inflammable,


périssable par la pluie (rouleau
Centenaire (sol+3) Panneau de fibre
papier, pig-pag) et à haute valeur.

2.3.4 L’environnement concurrentiel de l’entreprise et sa position sur le marché :


 Concurrents directs : SOMAPORT, SOSIPO (blé), MASS CEREAL (blé).
 Part du marché : Leader dans le secteur de manutention portuaire au Maroc
 Avantage concurrentiels :
Avantages qualifiants Avantage Gagnants

 L’image de marque ;  GPS suivit des centenaires (SLS) ;


 L’héritage (historique) ;  Système d’information portuaire : Codifié
 Savoir faire (expérience) ; système maintenance (GMAO), RH (HR ACCESS),
 Moyens humains et (APIPRO), système de gestion financière &
matériels comptable (FIFCOM), Système de localisation
des navires et suivit des prestations

3. Présentation du service des accessoires de manutention (SAM)


3.1 Les activités du SAM :
Le service SAM fait parti du département des équipements, il assure la livraison des
accessoires de manutention vers les quais de l’exploitation, et aussi la récupération de ces
accessoires après terminaison des navires. Le logigramme suivant résume ces activités.

20 | P a g e
Début

1. Elaboration de la commande

2. Validation de la commande

3. Dépôt de la commande au
magasin

4. Préparation de l’accessoire

5. Livraison de l’accessoire

6. Enregistrement de la livraison

7. Annonce terminaison navire

8. Réception / vérification
conformité de l’accessoire

Non
Conforme
A

9. Stockage de l’accessoire

10. Enregistrement de la
réception en stock

Fin

21 | P a g e
A

11. Elaboration rapport avarie

12. Expertise et examen

NON OUI
Remise en
état possible

Réforme 13. Remise en état de


l’accessoire

14. Stockage de
l’accessoire

Fin

figure.3 : Les activités du SAM

3.2. Description des étapes


1. Elaboration de la commande

Qui : Chef d’escale ou chef d’équipe


Quand : Lors de la préparation de l’escale
Comment : Le chef d’escale ou le chef d’équipe élabore la commande selon le
formulaire en annexe.

2. Validation de la commande

Qui : chef de service encadrement ou chef de division exploitation


Quand : après élaboration de la commande
Comment : le chef de service ou le chef de division vérifie la commande et appose
son visa sur le formulaire en annexe

22 | P a g e
3. Dépôt de la commande au magasin

Qui : chef d’équipe ou chef d’escale


Quand : après validation de la commande et au moins 4 heurs avant le démarrage
du travail de l’escale
Comment : le formulaire est déposé au magasin

4. Préparation de l’accessoire

Qui : chef d’équipe technique ou technicien du SAM


Quand : Après dépôt de la commande
Comment : en consultant les différents éléments de l’accessoire désiré.

5. Livraison de l’accessoire

Qui : conducteur et technicien du SAM


Quand : Après préparation de l’accessoire
Comment : le conducteur transporte l’accessoire en question du magasin vers le
lieu de son affectation. Une fois au pied de la grue, le technicien livre
l’accessoire au chef d’équipe ou chef d’escale en veillant au visa du bon
de livraison une fois la conformité dudit accessoire est vérifiée.

6. Enregistrement de la livraison

Qui : Magasinier
Quand : au retour du conducteur avec le bon de livraison signé
Comment : le magasinier renseigne le journal des mouvements et la situation
d’affectation des accessoires (annexe)

7. Annonce de la terminaison du navire

Qui : chef d’escale ou chef de service


Quand : avant la terminaison du navire d’une durée d’au moins de 2h
Comment : Par appel radio et confirmation vocale de réception d’appel.
NB : si le conducteur SAM ne se présente pas pour récupérer l’accessoire, ce dernier
doit rester suspendu sur la grue

8. Réception et vérification de l’accessoire

Qui : chef d’équipe, chef d’escale et technicien SAM


Quand : après dépose de l’accessoire
Comment : le technicien SAM examine l’accessoire en la présence du chef d’équipe
, chef d’escale ou chef de service d’exploitation et vérifie sa conformité.

9. Stockage de l’accessoire

23 | P a g e
Qui : Conducteur SAM
Quand : si la conformité de l’accessoire est vérifiée et après retour de l’accessoire
au magasin
Comment : le conducteur remet l’accessoire dans son emplacement désigné

10. Enregistrement de la réception de l’accessoire

Qui : Magasinier
Quand : au retour du conducteur avec le bon de livraison signé
Comment : le magasinier renseigne le journal des mouvements et la situation
d’affectation des accessoires (annexe)

11. Elaboration rapport d’avarie

Qui : technicien, chef d’escale ou chef de service d’exploitation


Quand : Après consultation des dégâts
Comment : le technicien SAM examine l’état de l’accessoire par rapport à sa sortie.
Si une détérioration est constatée, il renseigne le rapport d’avarie

12. Expertise et examen

Qui : chef de service accessoire de manutention


Quand : après constatation d’usure ou anomalie
Comment : expertise approfondie de l’état de l’accessoire de décision de sa remise
en état, si c’est possible. Si suite à l’expertise, le chef de service SAM
décide que l’accessoire est non récupérable, la procédure de réforme
sera engagée.
Dans le cas ou l’accessoire peut être remis en état, ou il est possible de
récupérer quelques un de ses composants, l’étape REMISE EN ETAT est
engagée.

13. Remise en état accessoire

Qui : chef service et techniciens SAM


Quand : après validation de l’expertise par le chef département équipement DTP
Comment : le chef de service SAM fait appel aux moyens disponibles (internes ou
externes) pour entamer les travaux de remise en état.

14. Stockage de l’accessoire

Qui : magasinier
Quand : après avoir reçu l’approbation du bureau de contrôle quant aux travaux de
remise en état.

24 | P a g e
Comment : le chef de service SAM fait appel au BC pour approuver les travaux de
remise en état de l’accessoire. Le BC émet ses remarques et ses décisions relatives à
la qualité des travaux et la capacité de l’accessoire après travaux. Si le rapport est
positif, l’accessoire peut être remis en stock pour utilisation.

25 | P a g e
Chapitre 2 :
Gestion des stocks des accessoires de
manutention

26 | P a g e
1. Présentation des accessoires de manutention par trafic :
Le magasin du service des accessoires de manutention contient plusieurs stocks pour chaque
type d’accessoire, à travers ce paragraphe je vais vous présenter quelque types des
accessoires les plus sollicités et les opérations pour lesquelles ils sont utilisés.

Elingue câble à 1 brin :

C’est un élingue câble simple a deux boucles nue et manchonnées

(Manchons coniques).

Famille de marchandises :

 Rondins.
 Colis lourds dont le poids est inférieur à 38T.

Elingue câble à 2 brins :

Accessoire constitué des éléments suivants :

 1 anneau ovale simple.


 2 tronçons de câble en acier à boucles cossées et manchonnées.
 2 crochets de levage à œil et à verrouillage.

Famille de marchandises :

 Charges longues pré élingués (fardeaux fer, poteaux télégraphiques).

Elingue câble à 3 brins :

Accessoire constitué des éléments suivants :

 1 anneau triple.
 3 tronçons de câble en acier à boucles cossées et manchonnées.
 3 crochets de levage à œil et à verrouillage.

Famille de marchandises :

 Charges longues pré élinguées (fardeaux fer, poteaux télégraphiques)


d’un poids unitaire de 1 à trois tonnes et d’une longueur d’environ 6m.

27 | P a g e
Elingue câble à 4 brins :

Il s’agit d’un accessoire constitué des éléments suivants :

 1 anneau triple.
 4 tronçons de câble en acier à boucles cossées et manchonnées.
 4 crochets de levage à œil et à verrouillage.

Famille de marchandises :

 Big bags
 Charges pré élinguées (fardeaux de bois, bobines de papier)
 Charges palettisées
 Charges longues pré élingués (fardeaux fer, poteaux télégraphiques)

Elingue chaine à 1 brin :

 Type A : Elingue simple à chaîne équipée d’un anneau et d’un crochet de levage à œil
et à verrouillage.
 Type B : Elingue simple à chaîne équipée de deux anneaux en poire.

Famille de marchandise :

 Type A : Fardeaux de fer, billettes et fardeaux de tôle, blocs marbres


 Type B : Bobines tôle

Type A Type B

28 | P a g e
Elingue en sangle plate à boucle :

 C’est une élingue en sangle plate, souple, légère, réalisée à partir


d’un tissu dont la trame est étudiée et réalisée pour les applications
de levage.
 Les boucles sont restreintes et chantournées.

Famille de marchandises :
 Charges palettisées.
 Fardeaux de contre plaqué et panneaux fibres.

Elingue en sangle plate sans fin :

 C’est une élingue en sangle plate, souple, légère, réalisée à partir


d’un tissu dont la trame est étudiée et réalisée pour les applications
de levage.

Famille de marchandises :
 Palettes des agrumes et primeurs en phase terminale de chargement
des cales.

Elingue simple en cordage à boucles :

 C’est une élingue en cordage, souple et légère. Les boucles


sont restreintes et chantournées.

Famille de marchandises :
 Charges palettisées.
 Fardeaux de contre plaqué et panneaux fibres.

29 | P a g e
Elingue corde 4 brins :

Il s’agit d’un accessoire constitué des éléments suivants :


 1 anneau triple.
 4 tronçons en cordage nylon à boucles tressées.
 4 crochets ouverts à œil.

Famille de marchandises :
 Palettes des agrumes et primeurs.
 Sacs farine à l’export.

Sangle câble tressé :

 Sangle à deux boucles protégées, formée d’un seul câble


en acier entrelacé

Famille de marchandises :
 Bobine tôle.

Fourche Cé :

 Fourche sous forme d’un C .Elle est munie d’un contre poids d’équilibrage à vide et
d’un œillet de suspension attaché par une manille à une élingue simple à deux
boucles cossées et manchonnées.

Utilisation :

 Manutention portuaire des bobines tôles.

30 | P a g e
Palonnier cadre à 4 points d’attachement inferieurs :

Equipement de manutention composé des éléments suivants :

 1 élingue chaine à 4 brins, avec anneau triple.


 1 palonnier cadre proprement dit, équipé de 4 points de suspension supérieure et de
4 points de suspension inférieure.
 4 manilles simples qui assurent la liaison entre la chaîne à 4 brins et le palonnier.
 4 élingues simples en chaîne. Chaque chaîne est munie d’une boucle à une extrémité
et d’un crochet plat à une autre. Ces chaînes sont reliées au palonnier par 4 manilles
simple.

Utilisation :

 Fardeaux de grumettes de bois.


 Big bags.

Palonnier cadre à 8 points d’attachement inférieurs :

Equipement de manutention composé des éléments suivants :

 2 Elingues chaînes à 4 brins, attachés à deux anneaux triples séparés.


 1 palonnier cadre en profilé, équipé de 8 points de suspension supérieure et de 8
points de suspension inférieure.
 8 manilles simples qui assurent la liaison entre les élingues à 4 brins et le palonnier.
 8 élingues simples en chaîne. Chaque chaîne est munie d’une boucle à une extrémité
et d’un crochet plat à l’autre. Ces chaînes sont reliées au palonnier par 8 manilles
simples.
Utilisation :
 Fardeaux de Grumettes de bois.

31 | P a g e
Palonnier lève tôle horizontale :

 Appareil constitué d’un écarteur et de quatre câbles aciers reliés deux à deux par un
anneau de levage. Chaque câble est équipé d’une pince pour levage des tôles
horizontales.
 Chaque pince est munie d’une came articulée assurant l’auto serrage par traction.

Utilisation :

 Pièces et fardeaux tôles.

Ecarteur simple :

 Palonnier mono poutre d’écartement muni de deux points de suspension supérieure


et deux attaches inférieures.
 La suspension supérieure est assurée par une élague à deux brins à boucles cossées
et manchonnées
Utilisation :
 Fardeaux fer pré élingués.
 Billettes.
 Fardeaux bois pré élingués, etc.

32 | P a g e
Palonnier a 21 attaches

Accessoire constitué de :

 1 anneau triple
 2 maillons de jonction
 Une élingue en chaîne à deux brins
 Une poutre principale en acier haute résistance munie de 6 points d’attache
supérieurs utilisés deux à deux
 7 poutrelles perpendiculaires à la poutre principale. L’assemblage avec la poutre
principale sera étudié par le constructeur et validé par le maître d’ouvrage
(assemblage boulonné ou soudé)
 Chaque poutrelle est munie de 3 points de suspension inférieure
 Chaque point de suspension inférieure de chaque poutrelle comporte une élingue en
chaîne à 1 brin avec crochet auto-sérable et auto détachable. la liaison de l’élingue
avec la poutrelle est assurée par maille d’accouplement.

Utilisation :
 Manutention des palettes pré élinguées, etc.

33 | P a g e
Appareil pour levage des fûts métalliques :

 Accessoire constitué d’un palonnier carde équipé de 4 points de suspension et de 6


ou 12 attaches inférieures.
 La suspension est assurée par une élingue à câble à 4 brins.
 Chaque attache inférieure est munie d’une chaîne équipée d’une pince pour levage
des fûts métalliques arrimés verticalement. Les pinces sont à sécurité automatique.

Utilisation :

 Manutention des fûts métalliques à rebord

Appareil lève palette :

Lève palette à 2 fourches : appareil constitué de deux fourches à faible épaisseur, d’un
dossier arrière vertical et muni d’un dispositif d’auto équilibrage composé d’un anneau
coulissant le long du bras de suspension.

Les entres axes de travail des fourches sont réglables manuellement.

Utilisation :

 Manutention d’une palette.

34 | P a g e
Filets pour sacherie

 Filet pour la manutention des marchandises en sacs muni de 4 boucles au niveau des
coins.

Utilisation :

 Chargement des sacheries pour vrac

Accessoire pour tuyaux

 Accessoire constitué d’une élingue chaîne à deux brins et deux crochets à grande
capacité et appui rond pour un meilleur contact avec la charge.

Famille de marchandises :

 Tuyaux de 6m
 Tuyaux de 12m

2. La gestion des stocks :


2.1 Introduction :
L'objectif du stock est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire
les besoins à venir. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes
quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable
de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock.
Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement
aux besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock (coût
d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.). Il faut donc trouver un
compromis afin d’obtenir ce rôle positif indiqué pour un coût minimal.
Pendant la période de mon stage on m’a demandé de gérer et d’optimiser les stocks des
accessoires de la manutention. Pour ce but j’ai fait appel aux méthodes de la gestion des
stocks étudiées durant le cinquième semestre.

35 | P a g e
2.2 Les opérations de gestion des stocks :

Si l’on veut être en mesure de connaître l’état des stocks des accessoires de manutention en
permanence, leur gestion doit être réalisée avec soin. Parmi les opérations nécessaires, on
trouve :

• le magasinage ;
• la gestion des entrées /sorties ;
• les inventaires.

 Le magasinage : Les stocks des accessoires de manutention sont placés dans un magasin
afin qu’ils soient rangés entre leur réception et leur mise à disposition. Ces accessoires
sont mis dans des rayonnages, ces derniers sont étiquetés pour distinguer la
désignation, la longueur ou bien le CMU (charge maximale utile) de chaque accessoire.

 La gestion des entrées/sorties : Afin de permettre un suivi des quantités en stock,


chaque mouvement de stock (entrée ou sortie) doit faire l’objet d’une transaction. Pour
que cette dernière soit optimale, il est souhaitable que les mouvements soient saisis en
temps réel par un outil informatique (Excel, un système informatique de gestion des
stocks). On connaît ainsi à chaque moment l’état réel du stock.

La relation entre les quantités réellement en stock et les quantités indiquées par la
gestion des stocks dépend de la rigueur avec laquelle les mouvements sont saisis. Toute
erreur de saisie se traduira par un écart entre la réalité et les quantités indiquées dans
les fichiers. Pour une gestion rigoureuse, il est indispensable de limiter l’accès des
magasins aux seules personnes autorisées.
La gestion des entrées/sorties comprend deux types de transaction :

La réception
Elle consiste à entrer un produit dans le magasin. Pour ce type de transaction, il faut
vérifier tant la conformité que la quantité des produits reçus.

La sortie
Les pièces demandées sont retirées du stock conformément à une commande client
(produits finis) ou un bon de sortie (produits fabriqués).

‘Je vais traiter ce point d’une façon plus détaillée plus tard’

 Les inventaires : À tout moment, le gestionnaire doit être capable de fournir un état des
stocks des accessoires pour chaque référence en quantité et en emplacement. Pour
vérifier la qualité de l’état des stocks (différence entre stock réel et image informatique
du stock), il faut effectuer des inventaires, et éventuellement remettre à jour l’image
informatique. Un inventaire consiste en une opération mensuelle de comptage des
articles dans les rayons du magasin. Vous trouvez dans l’annexe les inventaires effectués
pendant la période de mon stage.

36 | P a g e
2.3 Quantités économiques :
 Problème : Lorsque l’on souhaite approvisionner un produit, on cherche à diminuer
au maximum le coût de revient. Pour cela, il faut optimiser le coût de stockage (on
veut stocker le moins de produits possible) et le coût de lancement (on veut
approvisionner le moins souvent possible). et répondre aux deux questions
suivantes :

 combien approvisionner ?
 quand approvisionner ?

 Calcul du coût de stockage S :


Stocker un produit coûte cher. Les principaux frais comprennent le magasinage, loyer
et entretien des locaux, assurance manutention. Afin de globaliser l’ensemble de ces
frais, on calcule un « taux de possession » annuel t % par dirham de matériel stocké. Ce
taux de possession se calcule par la formule suivante :

t (%)= Total frais de possession / Valeur du stock moyen

Données :
 le 1/3 de la main d’œuvre extérieure s’occupe du nettoyage et du rangement du
magasin, le reste font des travaux annexes (soudage, chaudronnerie, etc…)
 28000 dh représentent le salaire mensuel de la main d’œuvre extérieur.

28000 * 1/3 =9333,33 dh/mois


=112000 dh/an

 2 agents de Marsa Maroc s’occupent de l’enregistrement des transactions


(entrées / sorties des accessoires) chacun d’eux pour chaque shift.
 13000 dh représentent le salaire mensuel brut de l’agent de Marsa Maroc
13000 * 2 = 26000 dh/mois
=312000 dh/an

 Les coûts de la manutention :


Tracteur : 70 dh/h = 306600 dh/an
Elévateur : 100 dh/h = 438000 dh/an

Le total des frais de possession est la somme de ces charges, il est égale à :
1168600 dh

 La valeur du stock moyen = valeur du stock / 2 = 5.651.109 / 2


La valeur du stock moyen = 2825554,5 dh
AN :
t = 1.168.600 / 2.825.554,5

37 | P a g e
t = 0,41 = 40%

 Coût d’une commande L :

Dans notre cas le fournisseur (Promaf) s’occupe de la livraison et du transport des


quantités des accessoires commandés, donc le coût d’une commande contient juste
les frais de la préparation des documents administratifs, et les communications
téléphoniques, etc.… il est estimé par 100 dh par commande.

 Minimisation du coût total C

Pour résoudre ce problème, on établira les hypothèses simplificatrices suivantes :

1. Les coûts sont proportionnels au nombre de pièces achetées (il n’y a pas de
rabais pour quantité).
2. Il n’y a pas de pénurie (pas de coût pour rupture de stock).
3. La demande est régulière.
4. Les coûts de stockage et de commande ou lancement sont définis et constants.

Soient N le nombre annuel de pièces consommées et Q la quantité approvisionnée


ou lancée à chaque période.

Si l’on suppose la demande régulière, le stock moyen est Q/2. En considérant la


première hypothèse, sa valeur est (Q/2)*a si a est le coût de la pièce.

Compte tenu du taux de possession défini auparavant, le coût de stockage est


donc :

Figure.4 : Coût économique et quantité économique

38 | P a g e
Le nombre de commande est N/Q, d’où un coût d’approvisionnement :

Si N est la quantité consommée et a le prix unitaire, le coût de d’acquisition est de Na.


Le coût total est donc :

On cherche la quantité Qe qui rend ce coût le plus faible possible. Le minimum de C


correspond à , soit :

Cette expression, appelée « formule de WILSON », donne la quantité économique


d’approvisionnement Qe.

Le tableau suivant présente tous les stocks sujets de l’étude, et résume les données ainsi
que les quantités économiques correspondantes à chaque type d’accessoire.

DESIGNATION DE L'ACCESSOIRE N a (dh) Qe


Elingue câble 1 brin CMU 3,5T 1104m 102 74m
Elingue câble 1 brin CMU 6,5T 655m 194,925 41m
Elingue câble 1 brin CMU 10T 494m 204,85 35m
Elingue câble 1 brin CMU 15T 51m 254,375 10m
Elingue câble 1 brin CMU 20T 1285m 376,5 42m
Elingue câble 2 brins CMU 4T 106m 312 13m
Elingue câble 3 brins CMU 6T 42m 141 12m
Elingue câble 3 brins CMU 12T 163m 1870 7m
Elingue chaine 1 brin CMU 7T 779m 225 42m
Elingue chaine 1 brin CMU 14T 140m 750 10m
Elingue en sangle câble tressé CMU 20T 44m 1305,55 5m
Elingue en sangle plat a boucles CMU 20T 88m 1500 6m
Elingue ronde CMU 60T 0 1700 ----

39 | P a g e
Elingue simple cordage a boucle CMU 4T 600m 100 55m
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 1T 20 34 18
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 10T 146 250 17
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 20T 64 1000 6
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 6T 133 130 23
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 13,5T 136 593 11
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 17T 25 862 4
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 40T 30 4500 2
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 50T 2 5400 1
Maillon de jonction CMU 6T 266 150 30
Maillon de jonction CMU 8T 60 200 13
Maillon de jonction CMU 10T 177 300 18
Maillon de jonction CMU 15T 115 400 12
Maillon de jonction CMU 20T 70 1000 6
Crochet a verrouillage a œil CMU 3T 63 250 12
Crochet œil linguet de sécurité CMU 6T 280 1000 12
Crochet a verrouillage a œil CMU 8T 166 700 11
Crochet a verrouillage a œil CMU 17T 40 1500 4
Crochet a verrouillage a œil CMU 25T 25 6000 2
Crochet a verrouillage émerillon grd CMU 15T 8 200 5
Tableau 1 : Quantités économiques
2.4 Calcul du stock de sécurité

On va calculer le stock de sécurité en faisant appel à une méthode simple, mais fiable
puisqu’elle donne une idée sur la quantité du stock qui peut nous faire éviter une rupture de
stock probable.

Nous avons déjà calculé la consommation annuelle de chaque accessoire, et nous avons
comme donnée le délai de livraison des commandes qui est trois semaines au maximum. La
règle de la proportionnalité ou la règle de trois nous donne une estimation de quantité du
stock de sécurité.

DESIGNATION DE L'ACCESSOIRE N Stock de sécurité


Elingue câble 1 brin CMU 3,5T 1104m 64m
Elingue câble 1 brin CMU 6,5T 655m 38m
Elingue câble 1 brin CMU 10T 494m 29m
Elingue câble 1 brin CMU 15T 51m 3m
Elingue câble 1 brin CMU 20T 1285m 75m
Elingue câble 2 brins CMU 4T 106m 7m
Elingue câble 3 brins CMU 6T 42m 3m
Elingue câble 3 brins CMU 12T 163m 10m
Elingue chaine 1 brin CMU 7T 779m 45m
Elingue chaine 1 brin CMU 14T 140m 8m
Elingue en sangle câble tressé CMU 20T 44m 3m

40 | P a g e
Elingue en sangle plat a boucles CMU 20T 88m 5m
Elingue ronde CMU 60T 0 0
Elingue simple cordage a boucle CMU 4T 600m 35m
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 1T 20 2
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
10T 146 9
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
20T 64 4
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU 6T 133 8
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
13,5T 136 8
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
17T 25 2
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
40T 30 2
Manille lyre a axe vissé ou boulonné CMU
50T 2 0
Maillon de jonction CMU 6T 266 16
Maillon de jonction CMU 8T 60 4
Maillon de jonction CMU 10T 177 11
Maillon de jonction CMU 15T 115 7
Maillon de jonction CMU 20T 70 4
Crochet a verrouillage a œil CMU 3T 63 4
Crochet œil linguet de sécurité CMU 6T 280 16
Crochet a verrouillage a œil CMU 8T 166 10
Crochet a verrouillage a œil CMU 17T 40 3
Crochet a verrouillage a œil CMU 25T 25 2
Crochet a verrouillage émerillon grd CMU
15T 8 1

Tableau 2 : Stocks de sécurité

3. Application informatique de gestion des stocks :


3.1 Analyse fonctionnelle

Cette application informatique aura pour but de rassembler toutes les tâches à
effectuer pour gérer les stocks. Dans un premier temps il faut relever toutes les
fonctions que l’application doit assurer pour répondre aux besoins, en la mettant
dans son environnement, une séance de remue méninge permet d’extraire le
maximum des fonctions possibles.

41 | P a g e
Utilisateur

Application
Accessoires Machine
informatique

Personnels

Figure.5 : L’application informatique et son environnement

 Fonctions techniques principales :

- Enregistrer les transactions (entrées/sorties).


- Mettre à jour l’état de stock après chaque transaction.

 Fonctions techniques complémentaires :

- Etre compatible avec le système d’exploitation utilisé.


- permettre la saisie des accessoires par code et/ou par désignation.
- Afficher la liste des accessoires disponibles par code et par désignation.
- Garder l’historique des transactions (date, heure).
- Afficher la liste des accessoires mis hors service avec la date (rapport d’avarie).
- Assurer la confidentialité des informations et de l’accès (mot de passe).
- Permettre l’impression des documents.
- déclencher une alerte en cas d’atteindre le stock de sécurité.

3.2 Logigramme :

Le menu de cette application comporte 3 volets principaux :

 Sorties
 Entrées
 Etat de stock

Le logigramme suivant résume la procédure et les transitions que l’application informatique


doit exécuter, les volets sont dépendants l’un de l’autre.

42 | P a g e
Sorties

Commande de
l’accessoire

Enregistrement de la commande

Identification de l’accessoire
commandé

Non
Disponible Message d’erreur

Oui

Décrémentation de la quantité en
stock en fonction de la quantité
commandée

Mise à jour de la base de données

Sortie de
l’accessoire

 Champs à remplir :

- Code ou désignation de l’accessoire


- La quantité livrée

43 | P a g e
Entrées

Réception de
l’accessoire

Non Enregistrement de l’accessoire


Conforme dans le fichier « avarie »
Oui

Enregistrement de l’accessoire

Incrémentation de la quantité en stock


en fonction de la quantité rendue

Enregistrement des modifications dans


la base de données

Mise à jour de l’état de stock

 Champs à remplir

- Code ou désignation de l’accessoire


- Quantité rendue
- Conformité de l’accessoire
 Conforme
 Non-conforme

44 | P a g e
Etat de stock

Etat de stock

Consultation du Stock actuel Fiches d’avarie par


stock par date accessoire
(historique)

45 | P a g e
Chapitre 3 :
Dossier technique de la grue
TAKRAF 10T

46 | P a g e
1. La grue TAKRAF 10 T
1.1 Description de la grue
La grue TAKRAF est une grue pivotante mobile sur un pont roulant à portée variable à en
exploitation électrique, alimentée par un courant triphasé son domaine d’application est le
transbordement des colis de détail par crochets ainsi que transbordement des matières en
vrac par benne prenante à moteur.

Pour garder l’équilibre de la machine le concepteur a prévu un contrepoids.

Il existe deux types de grues TAKRAF qui ont le même mécanisme sauf quelques
différences :

1-TAKRAFT 6T/22

2-TAKRAFT 10T/25m

Pour nous on se limitera pour la grue de 10T.

Cette catégorie de grues est présente aussi bien dans le terminal des marchandises
diverses.

Comme toute grue portuaire, la grue TAKRAF est une grue sur rail comportant quatre
mécanismes. Qui est dotée d’une technique de contrôle et de commande basée sur des
variateurs de vitesses. Ces mécanismes sont :

-Translation

-Orientation

-Levage

-Relevage

Le plan suivant et la nomenclature montrent les différents mécanismes constituants la grue.

47 | P a g e
Figure.6 : Grue TAKRAF 10T

Nomenclature :

1-Tambour 8-Poulie

2-Groupe d’entrainement d’orientation 9-Flèche

3-Pignon-crémaillère 10-Suspension

4-Galets de roulement 11-Charpente métallique

5-Câble anti giratoire 12-Cabine du grutier

6-Tambour du câble électrique 13-Cabine levage/armoires

7-Contre poids

48 | P a g e
1.2 La fiche technique de la grue
Type Grue sur rail

Marque TAKRAFT

Année de construction 1979

Nombre de grues 9

Nombre de câbles 1

Capacité de levage 10t x32 à 9m

Portée (m) 32

Hauteur de levage

au-dessus du quai (m) 25

en dessous du quai (m) 16

Levage

Vitesse à vide (m/mn 60

Vitesses en charge (m/mn) 40

Vitesse de variation de volée (m/mn)

Vitesse en charge (m/mn) 40

Orientation

Vitesse en charge (tr/mn) 1.5

Vitesse de translation (m/mn) 30

Largeur de la grue (m) 10

Température de travail +40°C à -15°

Alimentation de la grue 380V ,50HZ

Puissance installée 240 KW

Courant de crête 580A

Courant moyen 420A

Tableau.3 : Fiche technique de la grue

49 | P a g e
Figure .7 : Aperçu de la grue

2. La translation :
La translation se fait sur des rails parallèles avec le quai d’une vitesse d’environ 30 m/min,
ses mécanismes sont montés sur le châssis de base, La transmission du mouvement se fait
comme montré ci-dessous :

Moteur
Réducteur Cardan Balancier
electrique

50 | P a g e
Le plan suivant illustre l’ensemble des mécanismes de la translation :

figure.8 : Mécanisme de translation

Nomenclature :

1- Traction 9- Trolley

2- Trolley 10- Manivelle

3- idem. 11- Anneau

4- Cadre de protection 12- Axe

5- idem. 13- idem

6- Balancier à deux galets avec traction 14- Anneau de fixation

7- Balancier à un galet, complet 15- Boulon

8- Guidage de poulies 16- Pince à rail

17- idem 20- Support d’axe

18- bague d’usure 21- idem

19- idem 22- Arbre à double articulation

51 | P a g e
2.1 Traction (translation)
C’est le groupe d’entrainement du mouvement de la translation de la grue, il se constitue
d’un moteur asynchrone d’une puissance de 15 kW et d’une vitesse n=970 tr/min, un frein à
double mâchoires, est monté juste après le moteur, qui assure l’arrêt de la grue (voire plan),
puis un réducteur d’un rapport de réduction de 12,5 , d’une puissance de 15 kW et d’une
vitesse de n=900 tr/min (voir plan) . Le mouvement de rotation est transmis vers le balancier
par le biais d’un arbre (cardan) d’une longueur de 2906,52 mm.

Le plan ci-dessous illustre l’ensemble des mécanismes :

figure.9 : Groupe de traction de la translation

Nomenclature :

1- Cadre 7- Accouplement élastique à boulons

2- Tubulure de purge 8- Disque de frein

3- Douille d’accouplement 9- Butée

4- Tubulure filetée 10- Boulon

5- Réducteur 11- Joint

6- Frein à double mâchoire

52 | P a g e
 Réducteur :
C’est un train d’engrenage qui se compose de 4 roues dentées (1, 2, 4,5) avec z1=28, z2=111
et z4=26et z5=82, l’arbre 1 reçoit un mouvement de rotation d’une vitesse de 970 tr/min.
L’arbre 6 entraine les deux cardans avec une vitesse de 77,6 tr/min.

figure.10 : Réducteur de vitesse

Nomenclature :

1- Arbre de la roue cyl. Oblique z=28 7- Garniture d’arbre

2- Roue cyl. Oblique z=111 8- idem

3- Arbre 9- Roulements à rainures

4- Roue cyl. Oblique z=26 10- Roulement à rouleaux sphériques

5- idem 11- Roulements à rainures

6- Arbre

2.2 Frein à double mâchoire :


Un moteur asynchrone triphasé entraine une pompe, par la suite, l’huile pousse le piston
du vérin vers le haut, ce qui engendre le déplacement des leviers et puis l’ouverture de la

53 | P a g e
mâchoire, le disque du frein devient libre. Après la coupure du courant électrique, le moteur
n’entraine plus la pompe, un ressort remet les leviers dans leur état initial et la mâchoire
bloque de nouveau le mouvement de rotation du disque.

figure.11 : frein à double mâchoires

Nomenclature :

1- Pied 8- Levier angulaire

2- Levier 9- idem

3- Mâchoire complète avec garniture 10- Goupille cylindrique

4- Garniture 11- idem

5- Rivet creux 12- idem

6- Barre de traction 13- Tôle de fixation

7- Traverse

2.3 Balancier
Le cardan a pour rôle de transmettre le mouvement au balancier, plus exactement
transmettre le mouvement aux galets (voir plan) sur rails a travers un train d’engrenages. Le
plan suivant montre la transmission du mouvement du cardan au premier galet a travers des
engrenages coniques (12, 13), un autre engrenage droit situé sur le même arbre mène
l’engrenage intermédiaire (voir la coupe B-B). L’engrenage intermédiaire entraine le
deuxième galet.

54 | P a g e
figure.12 : engrenages des galets de translation

figure.13 : Aperçu des galets de translation

figure.14 : Coupe B-B

figure.15 : galet

55 | P a g e
Nomenclature :

1- Balancier moteur 8- Chapeau

2- Douille d’accouplement 9- Axe de galet

3- Chapeau 10- Axe

4- Pignon 11- Arbre

5- Roue intermédiaire 12- Pignon conique

6- Douille intermédiaire 13- Roue conique

7- arbre 14- Chapeau

15- idem 26- idem

16- Douille distorsion 27- idem

17- Anneau distorsion 28- Galet

18- Douille distorsion 29- Flasque

19- idem 30- idem

20- idem 31- Etrier

21- Roulement à rainures 32- Bague de sécurité

22- idem 33- idem

23- Roulement à rouleaux sph. 34- Ressort d’ajustage

24- Garniture d’arbre

25- idem

3. Orientation :
Ce mécanisme permet de faire une rotation 360° de la partie supérieure de la grue d’une
vitesse de 1,5 tr/min, il est actionné par deux moteurs asynchrones décalés d’un angle de
180°, un pignon d’attaque lié à la partie mobile, une couronne dentée lié à la partie fixe, un
pivot pour transmettre de l’énergie électrique de la partie fixe vers la partie mobile.

56 | P a g e
figure.16 : mécanisme d’orientation (vue de dessous)

figure.17 : mécanisme d’orientation (vue de face)

Nomenclature :

1-traction 15-tendeur à lanterne

2-idem 16-tube à câbles

3-fixation 17-bride

4-coulisse 18- pièce articulation

57 | P a g e
5-idem 19-trolley

6-trolley avec poulie 20-tubulure de remplissage

7-idem 21- Purge fileté de deux cotés

8-couronne dentée séparée 22- idem

9-tôle de fixation 23- Pièce en T

10-commende a pied 24- Bouchon

11-palier de la colonne 25- Double-raccord

12-dispo de serrage 26- Robinet à manchon

13-boulon de serrage 27- Joint

14-idem 28- Niveau d’huile

3.1 Traction (Orientation)


Ce groupe est constitué d’un moteur asynchrone (P=20kW, n=965 tr/min) qui entraine un
engrenage cylindrique à denture droite intérieure. On remarque que les roues tournent dans
le même sens par rapport au support, alors que dans l’engrenage à denture extérieure, les
roues dentées tournent dans des sens opposés. Un train d’engrenage réduit la vitesse du
moteur transmise au pignon d’attaque, avec un rapport de 40 et un rendement de 0,96. Un
frein à double mâchoire identique à celui de la translation assure l’arrêt du mouvement.

figure.18 : Groupe de traction d’orientation

58 | P a g e
Nomenclature :

1- Suspension 12- Flasque à encoches

2- Console 13- Flasque

3- Trolley 14- Accouplement élastique

4- Frein 15- Disque

5- Chapeau 16- Butée

6- Pignon 17- Boulon

7- Boulon 18- Roulement à rouleaux sphériques

8- Douille de distance 19- idem

9- Chapeau 20- Garniture d’arbre

10- idem 21- support d’axe

11- idem 22- Engrenage cylindrique

3.2 Pignon-Couronne
Un pignon de 14 dents attaque une couronne de 210 dents ce qui engendre un mouvement
de rotation par rapport au support fixe de la grue. La formule suivante donnes la vitesse de
rotation de la grue par rapport de l’axe :

figure.19 : Présentation en figure.20 : Schéma cinématique


perspective
de la couronne

59 | P a g e
3.3 Coulisse
Ce mécanisme sert à guider la rotation de la grue à l’aide de deux poulies qui roulent dans
un chemin à galets, les plans suivants illustre le mécanisme.

figure.21 : coulisse

figure.22 : vue en coupe de la coulisse

Nomenclature :

1- Trolley 9- Axe

2- Clé 10- Disque de sécurité

3- Coulisse 11- Flasque

4- Corps de poulie 12- Roulement à rouleaux sphérique

60 | P a g e
5- Chapeau 13- Garniture d’arbre

6- idem 14- Graisseur

7- Boulon 15- Douille de distance

8- Douille intermédiaire 16- Flasque

4. Levage :
C’est le mouvement principal de la grue qui permet de soulever des charges .Il est composé
d’un moteur a courant continue commandé par un variateur de vitesse qui tourne à une
vitesse qui est accouplée à un réducteur, ce système fait tourner un tambour à câble. Ce
dernier s’enroule et se met à soulever les charges.

Les charges ne devant pas dépasser la limite. Un système de protection de surcharges


fait aussi parti du système de ce mécanisme.

Ce mécanisme a subit des modifications au niveau des circuits électriques et


électroniques, Le moteur à courant continue a remplacé deux moteurs asynchrones
triphasés l’un pour l’entrainement et l’autre pour le freinage.

Arbre-
Moteur Tambour à
Disque de Réducteur
câble
electrique
frein

figure.23 : mécanisme de levage

61 | P a g e
Vue Z Coupe A-A Coupe B-B

Nomenclature :

1- Cadre 23- Frein à double mâchoire

2- Tambour à câble 24- Accouplement à boulons

3- Commande à main 25- Accouplement du tambour à câble

4- Console 26- Douille

5- Manivelle 27- Disque de frein

6- Disp. de pression de câble 28- Butée

7- Protection contre surcharge 29- Boulon

8- Commande de câble lâche 30- Roulement à rouleaux sph.

9- Relais de frein 31- Joint

10- Bride intermédiaire 32- Roulement à rouleaux vert.

11- Accouplement à boulons 33- Coussinet

12- Trolley 34- Couvercle

13- Axe 35- Roulement à rouleaux sph.

14- Chapeau 36- Garniture de l’arbre

62 | P a g e
15-idem 37- idem

16- Poulie de fin de course 38- Pignon de fin de course

17- Bague de dist. 39- serre-fils

18- idem 40-Support-axe

19- Tôle 41- Douille de dist.

20- Purge 42- idem

21- Flasque 43- Engrenage cyl.

22- Bague interm.

4.1 Frein à double mâchoire :


Il est identique a celui de la translation son rôle est d’arrêter de mouvement de l’arbre
après coupure du courant électrique. Un moteur asynchrone triphasé entraine une pompe
qui pousse le piston du vérin vers le haut, ce qui engendre le déplacement des leviers et puis
l’ouverture de la mâchoire, le disque du frein devient libre. Après la coupure du courant
électrique, le moteur n’entraine plus la pompe, un ressort remet les leviers dans leur état
initial et la mâchoire bloque de nouveau le mouvement de rotation du disque.

figure.24 : frein à double mâchoires

63 | P a g e
Nomenclature :

1- Pied 8- Levier angulaire

2- Levier 9- idem

3- Mâchoire complète avec garniture 10- Goupille cylindrique

4- Garniture 11- idem

5- Rivet creux 12- idem

6- Barre de traction 13- Tôle de fixation

7- Traverse

4.2 Réducteur
Il réduit la vitesse transmise du moteur vers le tambour, il est composé de 6 roues dentées
(z1=18, z2=57, z3=18, z4=77, z5=16, z6=63) .Sa puissance P=110 kW, n=737 tr/min et son
rapport de réduction est i=50.

figure.25 : réducteur

64 | P a g e
Nomenclature :

1-Boitier parti inf. 21-Chapeau

2-Idem partie sup. 22-

3-Chapeau 23-Jauge

4-Bouchon avec 24-Anneau de distance l=86

5-Idem. Filtre magnét. 25- Roulement à rouleaux

6-Joint 26-Ressort d’ajuste

7-Event 27- Chapeau

8-Joint 28-Anneau de distance

9-Arbre de la roue cyl. Oblique 29-Idem

10-Roue cyl. Oblique 30-Roulement à rouleaux

11-Arbre de la roue cyl. Oblique 31-Ressort d’ajuste

12-Roue cyl. Oblique 32-Chapeau

13-Arbre de la roue cyl. Oblique 33-Joint

14-Roue cyl. Oblique 34-Anneau de distance

15-Arbre 35-Roulement à rouleaux

16-Bagne de séc. 36- Ressort d’ajust

17-Anneau de distance 37-Chapeau

18-Roulement à rainure 38-Idem

19-Ressort d’ a Just 39-Garniture d’arbre

20-Garniture d’arbre 40-Ressort d’ajust

5. Relevage :
C’est le mouvement qui permet de maîtriser la portée de la charge. Le principe de la
transmission du mouvement est presque le même dans les quatre mécanismes. Un moteur à
courant continue entraine avec une vitesse de 970 tr/min un pignon de 12 dents, ce dernier
attaque une crémaillère de 4,9m qui transforme le mouvement rotatif en un mouvement
rectiligne de 40m/min. Deux freins à mâchoire situés sur l’arbre moteur assurent le

65 | P a g e
maintient de l’arrêt en cas de coupure du courant électrique, et un train d’engrenage
cylindrique d’un rapport de 63, réduit la vitesse du mouvement transmit au pignon.

Le plan suivant illustre l’ensemble des mécanismes du relevage,

figure.26 : mécanisme de relevage

Nomenclature :

2- Guidage de la crémaillère 40- engrenage cylindrique

3-console pour fin de course 41- accouplement à boulons

24-règle de commande 43- disque de frein

25-poulie de fin de course 47- frein à double mâchoires

26- Pignon 48- bague d’usure

27- Arbre de pignon

66 | P a g e
Chapitre 4 :
Application de la méthode
AMDEC

67 | P a g e
1. Introduction à la démarche

1.1 Préambule
Que l'on soit créateur ou exploitant d'une machine, il est normal de s'interroger sur sa
fiabilité.

Quels sont les problèmes auxquels on doit s'attendre de la part de cette machine ?

La réponse à cette question passe par la mise en œuvre des méthodes de maintenance.
L'une de ces méthodes – l'AMDEC - est parfaitement justifiée lorsqu’aucun historique
concernant l'installation n'est disponible (en particulier pour les machines neuves ou de
conception récente). Il faut alors pouvoir prédire les pannes susceptibles d'affecter le
fonctionnement de la machine.

1.2 But de l’AMDEC


La méthode AMDEC a pour objectif :

 d'identifier les causes et les effets de l'échec potentiel d'un procédé ou d'un moyen
de production.
 d'identifier les actions pouvant éliminer (ou du moins réduire) l'échec potentiel.

L’AMDEC, par l’évaluation de la criticité des conséquences des défaillances, permet de les
classer par importance et de préparer un plan d’action visant à optimiser le moyen de
production et, ainsi, à réduire la criticité (actions sur la probabilité d’apparition de la
défaillance et/ou sur la gravité de la conséquence).

1.3 Types d’AMDEC

Il existe globalement trois types d’AMDEC suivant que le système analysé est :

 AMDEC produit : consiste en l’analyse de la conception d'un produit pour améliorer


la qualité et la fiabilité prévisionnelle. Les solutions technologiques doivent
correspondre au cahier des charges.

 AMDEC processus : est utilisée pour étudier les défauts potentiels d’un produit
nouveau ou non, engendrés par le processus de fabrication en visant la suppression
des causes de défaut pouvant agir négativement sur le produit.

68 | P a g e
 L’AMDEC - Moyen de production : plus souvent appelée AMDEC-Moyen, permet de
réaliser l’étude du moyen de production lors de sa conception ou pendant sa phase
d’exploitation afin d’améliorer la disponibilité et la sécurité.

En résumé :

L'A.M.D.E.C. « Moyen de production » par l'analyse des pannes, la fréquence d'apparition


et les temps d'arrêt favorise :

 La mise en place des plans de maintenance préventive.

 L'organisation et la réalisation des actions de maintenance.

 L’amélioration des conditions d'intervention.

2. Méthodologie de travail
Dans cette partie, je vais présenter la démarche que j’ai adoptée le long de l’étude AMDEC,
effectuée sur les différents mécanismes. La mise en œuvre de la méthode autre son aspect
normalisé doit tenir compte de la nature du système à étudier, des types de pannes pouvant
y survenir, des conditions d’utilisation…Ainsi, la réalisation de l’AMDEC s’est déroulée
comme suit :

2.1 Découpage fonctionnel


Les systèmes dont on étudiera les défaillances doivent d’abord être décortiqués. Cela
permettrait de passer d’un problème compliqué à des éléments simples à étudier.

Alors, après avoir distingué les groupes fonctionnels d’un tel système, il faut recenser
ensuite les organes qui le constituent.

Il est à noter que dans cette étape on tient compte que des organes pouvant être
défaillants, autrement dit on ne s’intéresse pas à la totalité des éléments puisqu’on étudie le
système dans sa phase d’exploitation et non dans sa phase de conception.

2.2 Analyse des défaillances : AMDE

Il s’agit d’identifier les schémas du type :

69 | P a g e
Mode de
Cause Effet
défaillance

Figure.27 : Schéma d’analyse des défaillances

Le mode de défaillance : Il concerne la fonction et exprime de quelle manière cette fonction


ne fait plus ce qu'elle est sensée faire. Le mode de défaillance s’exprime en terme physique
(exemple : grippage, blocage, usure…).

La cause : C'est l'anomalie qui conduit au mode de défaillance.

L'effet : L'effet concrétise la conséquence du mode de défaillance

2.3 Evaluation de la criticité


La criticité est la combinaison des trois critères la gravité, la fréquence et la non détection de
la défaillance. La détermination de ceux-ci se base sur des barèmes de cotation
prédéterminés.

Détection la plus probable

Effet les plus


Cause primaire Mode de
graves de la
de la défaillance défaillance
défaillance

Niveau de probabilité Niveau de fréquence F Niveau de gravité G


de non détection N

Niveau de
criticité

figure.28 : démarche d’estimation de la criticité

70 | P a g e
Les tables suivant montrent les indices de chaque critère pour le calcul de la criticité.

Indice de fréquence F
Valeur Fréquence d’apparition de la défaillance

1 Défaillance pratiquement inexistante : au plus une fois sur la durée de


vie de l'organe

2 Défaillance rarement apparue : moins de 2 fois par an,

3 Défaillance occasionnellement apparue : moins de 2 fois par mois

4 Défaillance fréquemment apparue : plus de 2 fois par mois,

Tableau 4 : Table de cotation de la fréquence

Indice de gravité G
Valeur Gravité de la défaillance

1 Défaillance mineure : aucune dégradation notable du matériel

(TI ≤ 2 heures)

2 Défaillance moyenne : nécessitant une intervention de courte durée

(2h < TI ≤ 1/2 journée)

3 Défaillance majeure : nécessitant une intervention de longue durée

(1/2 journée < TI ≤ 3j)

4 Défaillance catastrophique : très critique nécessitant une grande


intervention (TI > 3j)

TI : temps d'intervention

Tableau 5 : Table de cotation de la gravité

71 | P a g e
Indice de non détection D
Valeur Non-détection de la défaillance

1 Détection totale : la défaillance est facilement perçue par l’opérateur.

2 Détection exploitable : il existe un signe avant coureur de la défaillance


mais il y a risque que ce signe ne soit pas perçu par l’opérateur.

3 Détection faible : la cause et/ou le mode de défaillance sont


difficilement décelable.

4 Sans détection : rien ne permet de détecter la défaillance avant que


l'effet ne se produise.

Tableau 6: Table de cotation de la non détection

Une fois ces tables de cotation ont été validé par mon parrain de stage, j’ai abordé
directement l’évaluation de la criticité, je rappelle que la criticité C se calcule à partir de la
relation suivante :

C=G*F*D

Pour ce faire j’ai préparé une grille d’AMDEC qui contient le mode, la cause et l’effet
de la défaillance, et aussi l’évaluation de la criticité qui par l’intermédiaire d’un sondage
permet d’inscrire les valeurs des critères pour chaque défaillance.

Il est à signaler qu’on établie une fiche pour chaque groupe fonctionnel qui doit être remplie
par les spécialistes en la matière.

2.4 Synthèse et actions

C’est la dernière étape de l’AMDEC, dans laquelle on va distinguer les pannes les plus
critiques après avoir fixé un seuil de criticité. Il s’agit des pannes ayant l’indice de criticité
supérieur

Enfin, sur la même grille j’ai proposé des actions correctives correspondant aux
défaillances, en se basant sur l’indice de criticité de chacune d’eux.

72 | P a g e
3. Application de la méthode
3.1 Découpage fonctionnel de la grue:
Nous avons déjà vu que la grue TAKRAF peut être décomposée en quatre groupes
fonctionnels comme le montre le schéma suivant :

Grue TAKRAF 10T

Translation Rotation Levage Relevage

figure.29 : découpage de la grue TAKRAF 10T

Le tableau ci-dessous découpe d’une manière plus approfondie le système en trois niveaux,
on n’a pas pris en considération tous les éléments et les mécanismes, vous trouverez juste
les éléments qui présentent remarquablement des défaillances

73 | P a g e
Niveau 1 Niveau 2 Niveau3

Réducteur

Frein à double mâchoire


Translation
Cardan

Tampons d’amortissement de choc

Réducteur

Frein à double mâchoire


Rotation
Accouplement
Grue TAKRAF «G10008»
Membrane d’amortissement de choc

Réducteur

Levage Frein à double mâchoire

Accouplement

Réducteur

Relevage Frein à double mâchoire

Galet supérieur de flèche

tableau.7 : découpage fonctionnel

3.2 Grilles AMDEC :


Les grilles AMDEC rassemblent tout le travail et la procédure de la méthode, elles
présentent chaque élément en précisant son emplacement dans le système et sa fonction.
Ainsi que le mode de la défaillance, sa cause et son effet. En se basant sur l’indice de criticité
calculé, on distingue les défaillances prioritaires.

A la fin, une case des actions correctives contient les solutions proposées pouvant éliminer
ou réduire la cause et l’effet de la défaillance.

74 | P a g e
Nom: Yasser
Date de l'analyse: page : 75 / 4
AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS El MAHJOUBY
20/05/2010 EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ
Système : Grue «G10008» Sous - Ensemble : Translation

Criticité
Mode de Cause de la Effet de la
Élément Fonction Détection Action Corrective
défaillance défaillance défaillance
F G D C

Réducteur -réduire la vitesse -baisse de niveau -fuite d’huile -échauffement visuelle 2 2 1 4 -Assurer une bonne étanchéité
d’entrainement d’huile -vibration -instabilité, réduction (changement du joint
-augmenter le -boulons de fixation du rendement d’étanchéité si nécessaire)
couple desserrés -inspection périodique des
boulons de fixation
(resserrage, changement si
nécessaire)

Frein à double -Assurer le -jeu de la cloche -frottement Mauvais freinage Visuelle 3 3 1 9 -Changement de cloche si
mâchoire freinage et l’arrêté -baisse de niveau -fuite d’huile nécessaire
de la grue d’huile du releveur -Remise à niveau d’huile du
-usure des releveur
mâchoires -Assurer l’étanchéité du
-disque de frein strié releveur
-Remplissage, alésage,
chromage du disque strié

cardan -Transmettre le -Boulons desserrés -vibration -Mauvaise visuelle 3 2 1 6 -Inspection systématique des

75 | P a g e
mouvement vers -boulons cisaillés -usure des filetages transmission joints de cardan
les galets -efforts tranchants -vibration, -changement des boulons
excessifs désalignement endommagés

Tampons -amortir les chocs -usure des Les chocs, les La grue n’est plus Visuelle 2 1 1 2 Changement du tampon après
d’amortissement -protéger la grue chouchous milieux (corrasion, protégée usure si nécessaire
température)

Date de l'analyse: Nom: Yasser page : 2/ 4


AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS
20/05/2010 EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ El MAHJOUBY
Système : Grue « G10008 » Sous - Ensemble : Rotation Nom :

Criticité
Mode de Cause de la Effet de la
Élément Fonction Détection Action Corrective
défaillance défaillance défaillance
F G D C

Réducteur -réduire la vitesse -Baisse de niveau -fuite d’huile -Echauffement visuelle 2 1 1 2 -Assurer la bonne
d’entrainement du d’huile -desserrage du palier -baisse de étanchéité
pignon d’attaque - vibrations du réducteur rendement - inspection périodique des
-Augmenter le boulons de fixation
couple (resserrage, changement
si nécessaire)

76 | P a g e
Frein a double -maintenir l’arrêt du -usure des -frottements Mauvais freinage Visuelle 3 1 1 3 -inspection de l’état de
mâchoire mouvement de mâchoires -fuite d’huile frein périodiquement
rotation -baisse de niveau -remise a niveau d’huile de
-le chauffage
d’huile de releveur releveur
-jeu de la cloche -changement de releveur si
nécessaire (réparation du
joint d’étanchéité)
-inspection de l’état du
disque

accouplement -amortissement -usure des Mauvaise alignement -casse des visuelle 1 1 2 2 -remplacement des
des chocs caoutchoucs accouplements caoutchoucs (bonne
-transmettre la d’accouplement métalliques qualité)
vitesse et le couple -assurer un bon
entre l’arbre alignement moteur-
moteur et l’arbre réducteur
de réducteur

Membrane -Amortir les chocs -jeu et desserrage -les chocs -mauvais Instabilité 1 1 2 2 -bonne manipulation du
d’amortissement amortissement grutier
de choc -exposition du -changement des
mécanisme aux membranes (heure de
chocs fonctionnement)

77 | P a g e
Nom: Yasser
Date de l'analyse: page : 3 / 4
AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS El MAHJOUBY
EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ
Système : Grue « G10008 » Sous - Ensemble : Levage

Criticité
Mode de Cause de la Effet de la
Élément Fonction Détection Action Corrective
défaillance défaillance défaillance
F G D C

réducteur -réduire la vitesse -manque d’huile du -fuite d’huile -échauffement Température 2 2 1 4 -remise à niveau d’huile
et augmenter le réducteur -baisse de -changement du joint
couple transmis au rendement d’étanchéité si nécessaire
tambour

Frein à double -maintenir l’arrêt du -déréglage de frein -fuite ‘huile -mauvais visuelle 3 1 1 3 -remise à niveau d’huile de
mâchoire mouvement du -manque d’huile du -frottement freinage releveur
tambour releveur -remplacement si nécessaire
-usure de cloche (réparation du joint
d’étanchéité)

accouplement -Transmettre la -usure des -mauvais alignement -casse des visuelle 2 2 1 4 -remplacement des
vitesse et le couple caoutchoucs accouplements caoutchoucs
du l’arbre moteur à d’accouplement métalliques -assurer un bon alignement
l’arbre réducteur

78 | P a g e
Nom : Yasser
Date de l'analyse: page : 4 / 4
AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS El MAHJOUBY
EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ
Système : Grue « G10008 » Sous - Ensemble : relevage

Criticité
Mode de Cause de la
Élément Fonction Effet de la défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C

réducteur -Réduire la vitesse -Baisse du niveau -Fuite d’huile -Augmentation des -Sonore 2 3 2 12 -Assurer une bonne
de rotation d’huile -usure des charges (pertes étanchéité
-Augmentation du -Bruit au niveau des roulements mécanique) -Compensation du poids.
couple paliers -Remplacement -Augmentation de la -changement des roulements
des deux MAS consommation
par un seul -Echauffement
moteur à courant
continu

Frein à double Maintenir l’arrêt de -baisse d’huile du -Fuite d’huile Mauvais freinage Visuelle 3 1 1 3 -Remise a niveau
mâchoire la crémaillère releveur -usure des -Remplacement du releveur
-déréglage du frein mâchoires (réparation d’étanchéité)
-remplacement de mâchoires
usées

Galet supérieur de Guidage de la -Jeu Usure du galet -Instabilité de la crémaillère -Visuelle 2 2 1 -Lubrification des galets.
la flèche crémaillère -Vibrations -Mauvais engrènement -changement des galets après
pignon-crémaillère usure excessive

79 | P a g e
3.3 Synthèse :
D’après les grilles, on remarque que les indices de la criticité de toutes les défaillances sauf
une sont inférieurs à 12, c’est pour cela on va se contenter à des actions correctives
(remplacement des pièces usées) et à des interventions périodiques durant chaque « EPS »
qui se déroulent mensuellement, puisque ces défaillance n’affectent pas grièvement la
disponibilité de la grue.

Concernant le réducteur du relevage, ce dernier présente un indice relativement élevé. Ce


problème de bruit au niveau des paliers est dû à une modification électrique. Le
remplacement de deux moteurs asynchrones par un seul moteur à courant continue d’un
seul côté a causé un déséquilibre de poids, par conséquent le roulement du palier à côté du
moteur est plus sollicité, cela cause son endommagement rapide. La compensation du poids
pour rendre de nouveau l’équilibre peut résoudre le problème, ou bien le remplacement du
roulement par un autre type de roulement qui supporte mieux ces sollicitations.

80 | P a g e
Conclusion & perspectives
A travers ce projet, j’ai eu l’occasion d’exploiter mes
connaissances en gestion et organisation industrielle
acquise durant mon cursus universitaire, en le traduisant à
des solutions techniques qui permet de :

 Etablir un document qui identifie chaque accessoire et


son trafic ainsi que la démarche de son affectation.
 Réduire les niveaux des stocks des accessoires de
manutention
 Optimiser le processus d’approvisionnement
 Etablir un dossier technique pour la grue « G10008 »
 Identifier les mécanismes critiques
 Proposer les actions correctives pour chaque anomalie

Cette étude pourrait éventuellement être améliorée à


travers :

 La mise en place d’une application informatique.


 La mise à jour du dossier machine après chaque
modification ou amélioration de la grue.
 Prendre en considération les actions correctives proposées
pendant les Entretiens Préventifs Systématiques « EPS »

81 | P a g e
BIBLIOGRAPHIE

 Pratique de l'AMDEC-2e éditions. Jean Faucher - DUNOD


 Pratique de la maintenance préventive. Jean Héng – DUNOD
 Gestion de production-4e éditions. Alain Courtois
 Techniques d’ingénieur. Grues de chantier (C120)- Jean-Pierre
AUGOYARD et Alain LECOQ

82 | P a g e
ANNEXES

83 | P a g e
84 | P a g e
85 | P a g e
86 | P a g e
87 | P a g e
Inventaires 18/01/2010-15/03/2010

STOCK
STOCK
CODE DESIGNATION 15/03/201
18/01/2010
0

FAMILLE 1 « ELINGUES »

Elingue câble à 1 brin

ACM1006 Elingue câble à 1 brin de CMU 6,5T, de longueur L 5m 12 0


ACM1007 Elingue câble à 1 brin de CMU 6,5T, de longueur L 3m 2 0
ACM1008 Elingue câble à 1 brin de CMU 6,5T, de longueur L 6m 10 17
ACM1010 Elingue câble à 1 brin de CMU 6,5T, de longueur L 9m 24 20
ACM1014 Elingue câble à 1 brin de CMU 10T, de longueur L 4m 18 17
ACM1015 Elingue câble à 1 brin de CMU 10T, de longueur L 6m 25 26
ACM1016 Elingue câble à 1 brin de CMU 10T, de longueur L 9m 32 30
Elingue câble à 1 brin de CMU 14T, de longueur L 9m 19
Elingue câble à 1 brin de CMU 16T, de longueur L 6m 26
Elingue câble à 1 brin de CMU 16T, de longueur L 6m 26
ACM1025 Elingue câble à 1 brin de CMU 20T, de longueur L 6m 12 0
ACM1026 Elingue câble à 1 brin de CMU 20T, de longueur L 4m 15 0
ACM1028 Elingue câble à 1 brin de CMU 20T, de longueur L 9m 18 0
ACM1032 Elingue câble à 1 brin, de CMU 3T, de longueur L 4m 66 29
ACM1033 Elingue câble à 1 brin, de CMU 3,5T, de longueur L 5m 10 0
ACM1035 Elingue câble à 1 brin, de CMU 3T, de longueur L 8m 68
ACM1036 Elingue câble à 1 brin, de CMU 3T, de longueur L 9m 44
Elingue câble à 1 brin, de CMU 3T, de longueur L 20m 2
Elingue câble à 1 brin, de CMU 4,5T, de longueur L 8m 20

88 | P a g e
Elingue câble à 1 brin, de CMU 5,5T, de longueur L 4m 10
Elingue câble à 1 brin, de CMU 16T, de longueur L 9m 45
Elingue câble à 1 brin, de CMU 18T, de longueur L 9m 19
Elingue câble à 1 brin, de CMU 24T, de longueur L 20m 17
ACM1059 Elingue câble à 1 brin de CMU 25T, de longueur L 5m 20 0
ACM1060 Elingue câble à 1 brin de CMU 25T, de longueur L 9m 24 0
ACM1072 Elingue câble à 1 brin de CMU 6T, de longueur L 5m 11 11
Elingue câble à 1 brin de CMU 6T, de longueur L 6m 6
ACM1074 Elingue câble à 1 brin de CMU 6T, de longueur L 9m 16 28
ACM1078 Elingue câble à 1 brin de CMU 10T, de longueur L 5m 20 18
ACM1080 Elingue câble à 1 brin de CMU 10T, de longueur L 9m 32 30
Elingue câble à 1 brin de CMU 11T, de longueur L 9m 8
ACM1084 Elingue câble à 1 brin de CMU 15T, de longueur L 5m 18 16
ACM1085 Elingue câble à 1 brin de CMU 15T, de longueur L 9m 17 20
Elingue câble à 1 brin de CMU 17T, de longueur L 9m 17
Elingue câble à 1 brin de CMU 17T, de longueur L 5m 7
Elingue câble à 1 brin de CMU 17T, de longueur L 4m 6
ACM1089 Elingue câble à 1 brin de CMU 20T, de longueur L 4m 6 0
Elingue câble à 1 brin de CMU 21T, de longueur L 5m 7 20
Elingue câble à 1 brin de CMU 21T, de longueur L 9m 22 19
ACM1094 Elingue câble à 1 brin de CMU 24T, de longueur L 12m

ACM1095 Elingue câble à 1 brin de CMU 24T, de longueur L 20m 10 0


ACM1096 Elingue câble à 1 brin de CMU 35T, de longueur L 5m 2 0
Elingue
câble à 2
brins
ACM1094 Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 2m 2 0
ACM1095 Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 4m 16 0
89 | P a g e
ACM1096 Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 6m 2 2
ACM1097 Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 8m

ACM1098 Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 10m


Elingue câble à 2 brins de CMU 2T, de longueur L 3,2m
ACM1099
sans crochet 5 0
Elingue câble à 2 brins de CMU 2,5T, de longueur L 4m 2
Elingue câble à 2 brins de CMU 2,5T, de longueur L 6m 14
ACM1100 Elingue câble à 2 brins de CMU 4T, de longueur L 2m 6
Elingue câble à 2 brins de CMU 4T, de longueur L 3,2m
ACM1101
sans crochet 10
ACM1105 Elingue câble à 2 brins de CMU 4T, de longueur L 12m 2 2
Elingue câble à 2 brins de CMU 10T, de longueur L
2,5m 6
Elingue câble à 2 brins de CMU 12T, de longueur L
3,5m 14
Elingue câble à 2 brins pour conteneurs, de longueur
ACM1137
12 m, de CMU 20T 2 0
ACM1107 Elingue câble à 3 brins de CMU 6T, de longueur L 3m 4 2
Elingue câble à 3 brins de CMU 10T de longueur L 3m 2
Elingue câble à 3 brins de CMU 10T de longueur L 6m 2
ACM1114 Elingue câble à 3 brins de CMU 12T de longueur L 6m 2 0
ACM1118 Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 3m 10 10
ACM1119 Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 3m 2 0
Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 2,6m
ACM1120
sans crochet 9 2
Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 3m
avec crochet,diam 13 10
Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 3m
avec crochet,diam 15 9
Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 2,6m
ACM1121
avec crochet 10 0

ACM1123 Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 10m

ACM1124 Elingue câble à 4 brins de CMU 6T, de longueur L 12m 10 10


Elingue câble à 4 brins de CMU 10T,diam 24, de
longueur L 2m 20
ACM1125 Elingue câble à 4 brins de CMU 10T, de longueur L 3m 3 0
90 | P a g e
ACM1126 Elingue câble à 4 brins de CMU 10T, de longueur L 3m 3 0
Elingue câble à 4 brins de CMU 12T, de longueur L 2,5m 10
ACM1131 Elingue câble à 4 brins de CMU 16T, de longueur L 3m 4 0

Chaines

Elingue chaîne,diam 13, L 200m 1


Elingue chaîne,diam 16, L 130m 1
Elingue chaîne,diam 22, L 120m 1
Elingue chaîne,diam 32x96mm, L 160m 1
chaine pour marbre 5
ACM1144 Elingue chaîne à 1 brin, de CMU 14 T 120
Elingue chaîne à 1 brin Type A, de CMU 14T, de
ACM1160
longueur L 8m 2 0
Elingue chaîne à 1 brin Type A, de CMU 14T, de
ACM1161
longueur L 10m 5 0
Elingue chaîne à 1 brin Type B, de CMU 14T, de
ACM1165
longueur L 9m 6 0
Elingue chaîne à 1 brin Type B, de CMU 7T, de longueur
ACM1166
L 10m 4 0
Elingue chaîne à 2 brins Type A, de CMU 14T, de
ACM1167
longueur L 4m 1 0
Elingue chaîne à 2 brin Type B, de CMU 7T, de longueur
ACM1171
L 3.6m 4 0
Elingue chaîne à 2 brin Type B, de CMU 14T, de
ACM1174
longueur L 12m 4 0
Elingue chaîne à 2brin Type B, de CMU 14T, de longueur
ACM1175
L 1.5m 4 0
Elingue chaîne à 4 brins Type A, de CMU 14T, de
ACM1176
longueur L 3.6m 4 0
Elingue chaîne à 4 brins Type A, de CMU 14T, de
ACM1178
longueur L 8m 1 0

Elingue en sangle
Elingue en sangle plate à boucles de CMU1T, de
ACM1180
longueur L 6m 490 468
Elingue en sangle plate à boucles de CMU1T, de
longueur L 10m 8
Elingue en sangle plate à boucles de CMU 2T, de
ACM1182
longueur L 5m 31 29

91 | P a g e
Elingue en sangle plate à boucles de CMU 3T, de
ACM1183
longueur L 6m 8 4
Elingue en sangle plate à boucles de CMU 8T, de
ACM1183
longueur L 8m 8 0
Elingue en sangle plate à boucles de CMU 8T, de
longueur L 10m 15
Elingue en sangle plate à boucles de CMU 10T, de
ACM1184
longueur L 10m 6 0
Elingue en sangle plate à boucles repliées renforcées de
ACM1186
CMU 20T, de longueur 12m (boucle metallique) 2 0
Elingue en sangle plate sans fin de CMU3T, de longueur
ACM1188
L 3m 40 0
Elingue ronde de CMU 30 T, longueur 20m diam de brin
ACM1189
90mm 4 4
Elingue sans fin en cordage de CMU 1T, de longueur L
ACM1194
8m 10 0
ACM1196 Elingue corde à 4 brins, de CMU 2T, de longueur L 6m 1 0
Sangle câble tressé cosses extra renforcés de CMU 11T,
ACM1197
de longueur 6m. 8 0
Sangle câble tressé cosses extra renforcés de CMU 20T,
ACM1198
de longueur 8m. 8 10
Corde ,diam28,L 100m 2
corde blanche 10

FAMILLE 2 « APPAREILS DE LEVAGE »

ACM2000 Palonnier / écarteur de CMU 50T de longueur 5.8m 1


ACM2001 palonnier de CMU 50T à 4 points d'attaches 2
ACM2002 Fourche Cé de CMU 25T, portée 1,4m 6
Palonnier cadre à 4 points d’attachement inférieur de
ACM2003
CMU 8T 2
Palonnier cadre à 4 points d’attachement inférieur, à 4
élingues chaînes, de CMU 8T suivant détail:

8x3 m chaine 5.6T (4 suspension et 4 attache)


ACM2004 16 maillon de jonction de 5t et 4 maillon de 12T 4

2 anneau 15T

4 sabots pour cellulose

ACM2005 sabot pour palonnier 4 attache (pour cellulose) 15

92 | P a g e
Palonnier cadre à 8 points d’attachement inférieur, à 8
élingues chaînes, de CMU 20T pour
cellulose/bigbag(dont détail ci-après)
8 chaine 5T L3.1 m pour accrochage et 8 chaine 5T de L
4.2m pour suspension
ACM2006 1
32 maillon de jonction de 5t

2 anneau 15T

8 sabots pour cellulose


Palonnier cadre à 8 points d’attachement inférieur, à 8
élingues chaînes, de CMU 30T (dont détail ci-après)
8 chaine 5T L3.1 m pour accrochage et 8 chaine 7T de L
4.2m pour suspension

16 maillon de jonction de13-8


ACM2007
16 maillon de jonction de16-8 1

8 manille lyre 6T

8 manille lyre 8.5T

8 sabots pour cellulose


Palonnier à 14 points d'attache de CMU 20T (pour Big-
ACM2008
bag ou bois) 1
appareil pour billette CMU 30T longueur 10m, composé
de:
Elingue chaine CMU14T longueur 6m

ACM2009 Elingue cable D38 CMU15T longueur 4m cossé/bouclé 10


2 maillons de jonction 22-8 CMU 15T

1 crochet 16-8 CMU 7.5T

appareil pour billette longueur 14m, composé de:

Elingue chaine CMU14T longueur 10m

ACM2010 Elingue cable D38 CMU15T longueur 4m cossé/bouclé 4


3 maillons de jonction 22-8 CMU 15T

2 crochet 16-8 CMU 15T

Appareil pour marbre CMU 14T composé d'élingue


ACM2011
chaine 4 brins bouclé de longueur 8m 2

93 | P a g e
Appareil pour marbre CMU 20T composé d'élingue
ACM2012
chaine 4 brins bouclé de longueur 8m 2
Palonnier lève tôle horizontal de longueur 3m, de CMU
ACM2013
6T
Palonnier lève tôle horizontal de longueur 3m, de CMU
ACM2014
10T
Palonnier lève tôle horizontal de longueur 3m, de CMU
ACM2015
20T
ACM2016 Ecarteur simple de CMU 10T de longueur 2m

ACM2017 Ecarteur simple de CMU 10T de longueur 3m 2


ACM2018 Ecarteur simple de CMU 10T de longueur 4m 2
ACM2019 Ecarteur simple de CMU 20T de longueur 2m

ACM2020 Ecarteur simple de CMU 20T de longueur 3m 2


ACM2021 Ecarteur simple de CMU 20T de longueur 4m 2
Palonnier à 21 attaches, longueur chaîne 4m, de CMU
ACM2022
20T 1
ACM2023 Palonnier composé de 12 attaches, de CMU 12T 2
ACM2024 Palonnier composé de 12 attaches, de CMU 24T

écarteur pour tuyaux sur élévateurs composé de:

ACM2025 écarteur longueur 6m de 10T 2


02 sangle texile de 4T

Palonnier/écarteur de CMU 15T pour tuyaux à 6 points


ACM2026
d'attaches inf de longueur 6m 1
Appareil lève tuyau constitué d'élingue chaîne type B à
ACM2027
4 brins de CMU 2T 4
Appareil lève tuyau constitué d'élingue chaîne type B à
ACM2028
3 brins de CMU 5T L3m 4
Appareil pour lève fûts, type A , à 6 points de
ACM2029
suspension inférieurs, de CMU 4,5T 2
Filet porte bus CMU 5T(10t en panier) type de sangle 90
ACM2033
mm longueur du filet 10m nombre de sangle porteuse 4 2
ACM2034 Filet pour sacherie de CMU 2T, de longueur 3m 8
ACM2035 Filet porte voiture de CMU 6T, en cordage 2
ACM2038 Accessoire pour tuyaux de CMU 2T 15
ACM2039 Accessoire pour appareil lève fût 18
94 | P a g e
ACM2040 Accessoire pour appareil lève tôle 16

FAMILLE 3 « ACCESSOIRES D’ELINGAGES»


Manille lyre à axe vissé ou boulonné (au choix du Maître
d’ouvrage), de classe 6, coefficient de sécurité 6,
galvanisée :
ACM3000 CMU 4,5T 13 13
ACM3001 CMU 3,5T 150 127
ACM3002 CMU 6T 37 17
CMU 8T 3 4
ACM3003 CMU 9 T 5 0
ACM3004 CMU 12 T 24 20
CMU 13T 1
ACM3005 CMU 17 T 2 2
ACM3006 CMU 20T

ACM3007 CMU 25T 52 43


ACM3008 CMU 30T

ACM3009 CMU 35T 30 30


ACM3010 CMU 40T

ACM3011 CMU 55 T 8 8
Maille d’assemblage :

ACM3012 DEMAG n° 7 pour câble de diamètre 24 réf. 900 407 44


DEMAG n° 9 pour câble acier de diamètre 28 réf. 900 409
ACM3013
44
ACM3014 DEMAG 10 SWL12,5.

Maillons de jonction pour élingues chaîne, de classe 8,


coefficient de sécurité 4, galvanisé :

ACM3015 - CMU 1T 2 0
ACM3013 - CMU 3T 13 0
ACM3014 CMU 13,8T 21 9
95 | P a g e
ACM3015 CMU 16,8 T 33 19
ACM3016 CMU 20,8 T 72 60
ACM3017 CMU 22,8 T 91 62
ACM3018 CMU 26,8T

ACM3019 CMU 32,8 T 57 58


Crochet à oeil et linguet de sécurité, coeff. de sécurité 4,
galvanisé, de classe 6 :

CMU 5T sans crochet 57 0


ACM3029 CMU 6T

CMU 8T sans crochet 69 0


Crochet à verrouillage à oeil, coef de sécurité 4,
galvanisé, de classe 6 :
ACM3034 - CMU 8T 14
ACM3038 crochet BK 8T 69 53

FAMILLE 4 « OUTILLAGE LEGER »

ACM4000 Cisaille chantonneuse à deux mains 0

ACM4001 Ecarteur pince levier 9 3

ACM4002 Pelle bordelaise 10

ACM4003 Brosse à balais 17

ACM4004 Bâche de 3 x 16 m² 4

ACM4005 Raclette pour minerais 10

ACM4006 Raclette pour céréales 10


Marteau menuisier, manche en bois, tête plate, longueur
ACM4007
260 mm 24
Masse « gros efforts », manche en bois, longueur 900
ACM4008
mm, masse 5 Kg. 5

96 | P a g e
5
Bache

Filet 4

97 | P a g e

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