Equipements Transmission Part 3 Of4
Equipements Transmission Part 3 Of4
Equipements Transmission Part 3 Of4
2.1.
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Le TNM est composé de cartes Multiplexage/Démultiplexage, cartes d’alarme et d’une
carte d’alimentation.
Elle regroupe les différentes alarmes délivrées par le système, et nécessaires pour la
maintenance (Pertes de signal entrant ou sortant, coupure d’alimentation, détection d’une
alarme distant, etc.)
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Carte d’alimentation
Emission : le TNLO reçoit le signal d’émission ; HDB3 est converti en signal CMI
(Code Mark Inverted) qui commande la diode laser qui effectue la conversion
électrique-optique pour la transmission par fibre optique.
Réception : le signal optique de la ligne est converti en signal électrique par diode
PINFET (photodiode); ce signal est enfin converti en HDB3.
Le répartiteur est une sorte d’interface de manipulation des lignes reliées aux
équipements de multiplexage d’un côté et aux équipements du système AXE local.
Chaque partie présente 2 faces : Une face présentant des réglettes verticales, 16
embases chacune, reliées aux différentes destinations
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Figure 3 Répartiteur côté horizontal Figure 4 Répartiteur côté vertical
Les supports de transmission numérique des signaux ont été témoins d’une évolution
continue au fil des progrès dans le domaine de la télécommunication passant par trois
générations successives qui sont le PDH, SONET/SDH et G.70 (digital wrapper).
L’information cheminant sur un canal à base de fibre optique est transmise suivant la
norme SDH. Dans le futur, il est attendu que les informations seront transmises sur les fibres
optiques en utilisant la nouvelle technologie G.709 en développement par ITU-T. Autrement
connu sous la nomenclature (Digital wrapper).
Ce standard définit le réseau de nœuds entre les réseaux optiques de deux différents
operateurs ou entre des sous-réseaux d’un même operateur.
Afin de constituer des systèmes de débit plus élevés, un multiplexage temporel des
trames MIC est effectué 4 par 4. Dans le réseau actuel, la difficulté provient que les
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différentes trames ne sont pas toujours synchronisées. Il faut alors pratiquer le multiplexage
plesiochrone. Les différentes trames sont portées à un débit légèrement supérieur au débit
nominal, permettant ainsi, l'insertion de bits de justifications qui ne transportent pas
d'information, mais égalisent les débits.
La hiérarchie numérique plésiochrone est basée sur le signal E1 qui est construit de
façon octet, les niveaux supérieurs de la hiérarchie sont réalisés par multiplexage bit à bit de 4
signaux de niveau immédiatement inférieur. Ce mécanisme interdit le repérage direct d'un
signal 64 kbit obligeant à démultiplexer toute la structure.
Chaque niveau supérieur est obtenu en multiplexant 4 affluent de niveau inférieur dans
un débit nominal légèrement supérieur afin de permettre l'ajout des bits de justification, le mot
de verrouillage (FAW) et les alarmes. Chaque affluent dispose d'un bit d'opportunité de
justification par trame (Ri) Ce bit peut être soit du bourrage ('0') soit de la donnée ; cela est
précisé par les bits d'information de justification. En réception, il faudra enlever ces bits de
justification de façon à ne restituer que les trains élémentaires d'origine.
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Figure 6: les niveaux hiérarchiques PDH
Le multiplexeur PDH dispose d'une FIFO sur chacun des affluents d'entrée ; quand le
taux de remplissage de la FIFO descend sous un certain seuil, le mécanisme ne lit plus de
donnée et utilise l'opportunité de justification comme bourrage.
Bilan :
La rigidité du système : l’accès à un canal de base à partir d’un lien rapide 140 Mb/s
nécessite 3 démultiplexages faisant intervenir la justification : PDH est lent et
complexe.
Les structures permettant la gestion du réseau ne sont pas prévues dans la trame de
transport de l’information.
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exemple aux U.S.A. les débits utilisés sont le 275Mbit/s, le 44Mbit/s, le 6Mbit/s, le 1,5Mbit/s
et le 64kbit/s ; alors qu'en Europe on utilise le 560, le 140,le 34, le 8 et le 2 Mbit/s, le 64kbit/s.
Autre inconvénient, la structure PDH est une structure trop rigide pour les futurs
réseaux très hauts débits.
C'est ainsi qu'est apparue à la fin des années 80 (1988) une nouvelle hiérarchie de
transmission appelée " synchronous digital hierarchy " (SDH), c'est-à-dire en français la
hiérarchie numérique synchrone. Cette hiérarchie de transmission est fondée sur les concepts
de SONET (Synchronous Optical NETwork) . Cette hiérarchie repose sur une trame
numérique de niveau élevé qui apporte une facilité de brassage et d'insertion/extraction des
niveaux inférieurs.
Principe de transmission :
Cette hiérarchie de transport numérique par multiplexage est standardisée pour assurer
le transport des informations contenues dans la capacité utile (payload) sur des réseaux de
transmission.
Le principe SDH est basé sur un multiplexage utilisant des pointeurs qui permettent de
repérer la position de l’information à l’intérieur de la trame. La position de l’information peut
être flottante dans la trame. Ce principe permet d’avoir accès facilement à l’information (en
utilisant les pointeurs) ce qui évite de devoir démultiplexer le signal dans tous les
équipements nécessitant l’information.
1. Le multiplexage des conduits d’ordre inférieur dans les conduits d’ordre supérieur.
2. Le multiplexage des conduits d’ordre supérieur dans la section de ligne.
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Multipléxage des conduits d’ordre inférieur dans Les conduits d’ordre supérieur.
1. la capacité utile (payload) : 2349 octets qui sont réservés pour le transport des signaux.
2. le sur débit de section SOH : (Section Over Head) divisé en 2 parties. Il comprend 72
octets réservés à l'exploitation de la section de transport.
3. le pointeur : il sert à localiser l'emplacement des signaux dans la trame STM-1. Grâce
à ce pointeur, il est possible de déterminer à quel endroit exact sont positionnées les
données.
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Figure 9: la trame STM-1
Afin de conserver toutes les informations d'un signal analogique original, en vue de sa
numérisation, il est nécessaire (théorème de Shannon) de l'échantillonner à intervalles
réguliers avec une fréquence supérieure à deux fois la fréquence significative la plus haute. Si
nous prenons la voix dont la bande passante est environ de 50 - 4000 Hz, il faut donc
l'échantillonner au moins 8000 fois par seconde (soit 8 KHz). Or, 1 / 8 KHz = 125
microseconde, est bien le temps de base de la trame synchrone émise par SDH, chaque trame
étant composée de 9 fois 270 octets (2430 octets). On retrouve bien le débit du STM 1, soit : 9
x 270 x 8 x 8000 /s = 155,52 Mb/s.
Les 9 fois 270 octets sont représentés sous la forme de 9 rangées de 270 octets :
Les 9 premiers octets constituent la zone de supervision de SDH qui contient des
informations sur la gestion du réseau (on parle alors de "sur débit")
Les 261 octets suivants représentent la zone d'informations à transmettre.
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Figure 10: transport des signaux
L’équipement SDH :
Il existe plusieurs équipements SDH qui varie selon leur complexité. Le plus simple
est Le terminal multiplexeur (TM) qui permet de multiplexer un certain nombre de signaux
bas-débit vers un signal de plus haut débit et permet de faire l’opération inverse qui est le
démultiplexage.
Il ya aussi l’ADM qui est une version plus complexe que le TM et grâce auquel on
obtient l’anneau SDH
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