Catalogue Inped 2018
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CERTIFICATION &
COFREND selon la Norme EN ISO 9712
QUALIFICATION
CER-PR-011 V02
Directeur de la COFREND
Autres :…………………………………………
SOMMAIRE
INTRODUCTION 4
1 DOMAINE D'APPLICATION 4
2 DOCUMENTS DE REFERENCE 5
3 TERMES ET DEFINITIONS 5
5 PRINCIPES GENERAUX 8
5.1 GENERALITES 8
5.2 ORGANISME DE CERTIFICATION (LA COFREND) 10
5.3 CENTRE D'EXAMEN 10
5.4 EMPLOYEUR 11
5.5 CANDIDAT 12
5.6 TITULAIRES DE CERTIFICAT 12
6 NIVEAUX DE QUALIFICATION 12
6.1 NIVEAU 1 12
6.2 NIVEAU 2 12
6.3 NIVEAU 3 13
7 ADMISSIBILITE 13
7.1 GENERALITES 13
7.2 FORMATION 13
7.3 EXPERIENCE INDUSTRIELLE EN ESSAI NON DESTRUCTIF 15
7.4 EXIGENCES RELATIVES A LA VISION – TOUS NIVEAUX 16
7.5 DOSSIER DE CANDIDATURE 16
7.6 ACCEPTATION DE DOSSIER DE CANDIDATURE 17
8 EXAMEN DE QUALIFICATION 17
8.1 GENERALITES 17
8.2 CONTENU ET NOTATION DE L’EXAMEN DES NIVEAUX 1 ET 2 17
8.3 CONTENU DE L’EXAMEN ET NOTATION DU NIVEAU 3 20
8.4 DEROULEMENT DES EXAMENS 22
8.5 REEXAMEN 23
Version 02 du 25 novembre 2015 Confidentiel COFREND
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Conditions d’attribution des Certifications
CERTIFICATION &
COFREND selon la Norme EN ISO 9712
QUALIFICATION
CER-PR-011 V02
9 CERTIFICATION 25
9.1 ADMINISTRATION 25
9.2 CERTIFICAT ET/OU CARTES 25
9.3 CERTIFICATION ELECTRONIQUE 26
9.4 VALIDITE 26
10 RENOUVELLEMENT 27
11 RECERTIFICATION 28
11.1 GENERALITES 28
11.2 NIVEAUX 1 ET 2 28
11.3 NIVEAU 3 29
12 DOSSIERS 30
13 PERIODE TRANSITOIRE 31
14 CLAUSES PARTICULIERES 31
15 FRAIS DE CERTIFICATION 32
17 TRANSITION ENTRE L'EN 473:2008[4], L'ISO 9712:2005[7] ET L’EN ISO 9712: 2012[8] 33
ANNEXE A (NORMATIVE) 34
ANNEXE B (NORMATIVE) 35
ANNEXE C (NORMATIVE) 36
SYSTEME STRUCTURE DE CREDIT POUR UNE RECERTIFICATION DE NIVEAU 3 36
ANNEXE D (NORMATIVE) 38
ANNEXE E (INFORMATIVE) 40
BIBLIOGRAPHIE 41
Introduction
La présente procédure décrit les conditions dans lesquelles le système de certification de la COFREND délivre les
certificats de compétence des agents de contrôle non destructif, en conformité avec la norme NF EN ISO 9712 : 2012.
L’organisation du système COFREND est décrite dans son Manuel Qualité (GOU-MQ-001) et dans la procédure de
fonctionnement du Pôle Qualification et Certification (CER-PR-001)
Ce système est conforme aux prescriptions de la norme EN/ISO/CEI 17 024 qui définit les exigences applicables
aux organismes certificateurs de personnel ; cette conformité est attestée par l’accréditation délivrée par le Comité
Français d’Accréditation (COFRAC) sous le numéro 4-007/96(portée disponible sur www.cofrac.fr).
Le présent document est rédigé selon le plan et la numérotation des chapitres, pertinents vis-à-vis de son objet, de
la norme NF EN ISO 9712 version 2012. Les exigences applicables sont celles de la norme ISO 9712 sauf lorsque
le présent document mentionne une exigence différente qui peut provenir d’une spécification particulière de la
COFREND
Cette exigence est alors indiquée en italique dans le texte ; elle peut soit remplacer soit venir en complément de
celle de l’ISO 9712.
1 Domaine d'application
La présente procédure décrit les modalités de qualification et de certification du personnel chargé d’effectuer des
essais non destructifs (END) industriels appliqués par le système de certification COFREND en accord avec les
prescriptions de la norme ISO 9712.
Cette procédure concerne les agents d’essai non destructif opérant dans les secteurs et éventuellement les sous-
secteurs définis COFREND dont la gestion et l’application est sous le contrôle du Comité de Direction d’Evaluation
des Compétences.
Le système peut également s’appliquer à d’autres méthodes d’essai non destructif lorsqu’il existe un programme de
certification approuvé par le Comité de Direction d’Evaluation des Compétences.
La certification COFREND couvre la compétence dans l’une ou plusieurs des méthodes suivantes :
émission acoustique
courants de Foucault
étanchéité
magnétoscopie
ressuage
radiographie
ultrasons
Time Of Flight Diffraction (TOFD)
examen visuel (à l'exclusion des examens visuels directs à l'œil nu et des examens visuels effectués dans
l'application d'une autre méthode d'essai non destructif).
2 Documents de référence
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l’application du présent document. Pour les
références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s’applique.
EN ISO/CEI 17024, Evaluation de la conformité – Exigences générales pour les organismes de certification
procédant à la certification de personnes
NF EN ISO 9712: 2012 « Essais non destructifs – Qualification et certification du personnel END »
GOU-MQ-001 Manuel Qualité de la COFREND
CER-PR-001, « Procédure de management du Pôle Certification et Qualification »
3 Termes et définitions
3.1
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent :
3.2
examen de base
examen écrit de Niveau 3 qui démontre les connaissances du candidat en matière de science des matériaux,
technologie des procédés et types de discontinuités des matériaux, du système spécifique de qualification et de
certification et des principes de base des méthodes d’essais non destructifs requis pour le Niveau 2
NOTE 1 Voir l’Article 6 pour une explication des trois niveaux de qualification.
3.3
candidat
personne postulant à la qualification et à la certification qui acquiert une expérience sous la surveillance de
personnel possédant une qualification acceptable par la COFREND
3.4
certificat
document délivré par la COFREND en vertu des dispositions spécifiées de la présente procédure, indiquant que la
personne désignée a démontré qu’elle possède la (les) compétence(s) définie(s) dans le certificat
3.5
certification
procédure utilisée par la COFREND pour confirmer que les exigences de qualification relatives à une méthode, un
niveau et un secteur ont été satisfaites, et conduisant à la délivrance d’un certificat
3.6
organisme de certification
organisme qui administre les procédures de certification conformément aux exigences spécifiées de la présente
procédure
La Confédération Française pour les Essais Non Destructifs (COFREND) constitue la COFREND, son
fonctionnement étant décrit dans le manuel qualité GOU-MQ-001
3.7
employeur
organisation pour laquelle le candidat travaille de façon régulière
3.8
centre d’examen
centre agréé par le système de certification COFREND dans lequel les examens de qualification ont lieu
3.9
examinateur
agent certifié Niveau 3 pour la méthode et le produit ou le secteur industriel pour lesquels il est autorisé par la
COFREND à conduire, surveiller et corriger les examens de qualification
3.10
examen général
examen écrit de Niveau 1 ou 2 concernant les principes d'une méthode d’essai non destructif
3.11
expérience industrielle
expérience, acceptable par la COFREND, acquise sous la surveillance d’un personnel qualifié, dans l’application de
la méthode d’essai dans le secteur concerné, nécessaire à l’acquisition de l’aptitude et de la connaissance requises
pour satisfaire aux dispositions de qualification
3.12
surveillant
Agent autorisé par le Comité Sectoriel à surveiller les examens
3.13
formation spécifique à l’activité
formation fournie par l’Employeur (ou son représentant) au titulaire du certificat sur les aspects des essais non
destructifs propres à l’Employeur : produits, équipement d’essais non destructifs, procédures d’essais non destructifs
et codes, normes, spécifications et procédures applicables, conduisant à l’attribution d’autorisations d’opérer
3.14
examen de la méthode principale
examen écrit de Niveau 3 qui démontre les connaissances générales et spécifiques du candidat et son aptitude à
rédiger des procédures d’essais non destructifs pour la méthode d’essai non destructif appliquée dans le ou les
secteurs industriels ou produits pour laquelle la certification est recherchée
3.15
question d'examen à choix multiple
énoncé d’une question donnant lieu à quatre réponses potentielles dont une seule est correcte, les trois autres étant
fausses ou incomplètes
3.16
instruction d’essai non destructif
description écrite détaillant les étapes précises qui doivent être suivies lors d’un essai réalisé selon un texte
reconnu : norme, code ou spécification ou procédure d’essai non destructif
3.17
méthode d'essai non destructif
application d’un principe physique dans un essai non destructif
3.18
procédure d'essai non destructif
description écrite de tous les paramètres essentiels et des précautions à observer lors de la réalisation d’essais non
destructifs sur des produits conformément à une (des) norme(s), code(s) ou spécifications(s)
3.19
technique d’essai non destructif
utilisation spécifique d’une méthode d’essai non destructif
3.20
formation aux essais non destructifs
processus d’instruction théorique et pratique de la méthode d’essai non destructif pour laquelle la certification est
recherchée, qui prend la forme de cours de formation selon un contenu approuvé par la COFREND
3.21
autorisation d'opérer
déclaration écrite délivrée par l’employeur, fondée sur le domaine d’application de la certification, autorisant l’agent à
réaliser des tâches définies
NOTE Cette autorisation peut être subordonnée au suivi d’une formation spécifique à l’activité.
3.22
examen pratique
évaluation des compétences pratiques au cours de laquelle le candidat démontre sa connaissance de l’essai et son
habileté à le réaliser
3.23
qualification
démonstration des aptitudes physiques, des connaissances, de l'habileté, de la formation et de l'expérience
nécessaires pour exécuter correctement des tâches d’essai non destructif
3.24
examen de qualification
examen administré par le Comité Sectoriel autorisé, qui évalue les connaissances générales, spécifiques, pratiques
et l'habileté du candidat
3.25
surveillance par un personnel qualifié
surveillance des candidats en cours d’acquisition d’une expérience par du personnel END certifié conformément à la
présente procédure ou par du personnel non certifié qui, de l’avis de la COFREND, possède les connaissances,
l’habileté, la formation et l’expérience requises pour assurer convenablement une telle surveillance.
La COFREND délègue cet avis aux Comités Sectoriels.
3.26
secteur
domaine particulier d'une industrie ou d'une technologie où des pratiques spécialisées d'essai non destructif sont
utilisées, requérant une connaissance spécifique du produit concerné, une habileté, un équipement ou une formation
spécifique
NOTE Un secteur peut être interprété comme étant un produit (assemblages soudés, pièces moulées) ou une
industrie (aérospatiale, essais en exploitation). En Annexe A est donnée la liste des secteurs gérés selon la présente
procédure par les Comités Sectoriels de la COFREND.
3.27
interruption significative
absence ou changement d’activité ne permettant pas à l’agent certifié d’exécuter les tâches correspondant à son
niveau dans la méthode et le(s) secteur(s) du domaine de certification, pendant une période continue supérieure à
un an ou plusieurs périodes dont la durée cumulée est supérieure à deux ans
NOTE Les congés légaux ou les périodes de maladie ou de cours de moins de trente jours ne sont pas pris en
compte dans le calcul de l'interruption.
3.28
examen spécifique
examen écrit de Niveau 1 ou 2 concernant l’application de techniques d’essai non destructifs dans un (des)
secteur(s) particulier(s), qui inclut la connaissance du (des) produit(s) à contrôler et des codes, normes,
spécifications, procédures et critères d’acceptation
3.29
spécification
document énonçant des exigences
3.30
éprouvette
éprouvette utilisé pour des examens pratiques, pouvant inclure des radiogrammes et des fichiers, qui est
représentatif des produits typiquement soumis à essai dans le secteur concerné
NOTE L’éprouvette peut comprendre plus d’une zone ou d’un volume à contrôler.
3.31
3.32
surveillance
acte qui consiste à diriger l'application d’un essai non destructif effectué par d'autres agents d’essai non destructif, et
qui comprend le contrôle des actions intervenant dans la préparation de l'essai, sa réalisation et l'enregistrement des
résultats
3.33
validation
acte consistant à démontrer, en général par un témoignage réel, une démonstration, des essais sur le terrain ou en
laboratoire ou des essais choisis, qu’une procédure vérifiée fonctionnera dans la pratique et remplira la fonction
prévue
3.34
recertification
procédure de revalidation d’un certificat par un examen ou en satisfaisant d’une autre manière l’exigence de la
COFREND que les critères publiés de recertification sont satisfaits
3.35
cas de force majeure
par cas de force majeure, on entend :
- maladie ou accident dûment constaté
- déplacement de longue durée en France ou à l’étranger
- autres cas examinés spécifiquement.
NOTE l’appréciation de la validité du cas de force majeure est de la responsabilité, du Comité Sectoriel
ou, le cas échéant, de la COFREND.
3.36
établissement
entité caractérisée par un numéro de SIRET.
Pour les besoins de la présente procédure les termes abrégés suivants sont utilisés pour identifier les méthodes
d’essai non destructif :
Tableau 1 – Méthodes et termes abrégés
Méthode Symbole
Emission acoustique AT
Courants de Foucault ET
Etanchéité LT
Magnétoscopie MT
Ressuage PT
Radiographie RT
Ultrasons UT
Time Of Flight Diffraction TOFD
Examen visuel VT
5 Principes généraux
5.1 Généralités
Le système de certification, qui est contrôlé et administré par la COFREND, comprend toutes les procédures
nécessaires pour démontrer la qualification d’un agent à réaliser les tâches relatives à une méthode d’essai non
5.2.2 La COFREND
Le Pôle Certification et Qualification de la COFREND assure les missions liées à la certification, à ce titre il :
a) initie, promeut, maintient et gère le système de certification conformément à l’EN ISO/CEI 17024 et à la
Norme internationale NF EN ISO 9712;
b) publie des spécifications pour les cours de formation, comprenant les syllabi qui forment le corps du
contenu décrit dans des documents reconnus, par exemple l’ISO TR 25107[2] ou équivalent;
c) réalise un audit initial et ensuite des audits périodiques de surveillance des Comités Sectoriels, pour
s’assurer de leur conformité aux spécifications;
d) contrôle toutes les fonctions déléguées, conformément à une procédure documentée;
e) approuve les centres d'examens disposant de l'équipement et du personnel appropriés, qu'il contrôle
périodiquement;
f) établit un système approprié de mise à jour des enregistrements, qui doivent être conservés pendant au
moins un cycle de certification (10 ans);
g) est responsable de la délivrance de tous les certificats;
h) est responsable de la définition des secteurs (voir Annexe A) ;
i) est responsable d’assurer la sécurité de tous les matériaux d’examen (éprouvettes, fiches d’identification
d’éprouvettes, banques de questions, documents d’examen…) et s’assure que les éprouvettes ne sont pas
utilisées pour la formation; cette responsabilité est déléguée aux Comités Sectoriels.
j) exige de tous les candidats et titulaires de certificats qu’ils signent un engagement de respect du code de
déontologie
k) est indépendant de tout intérêt particulier prédominant ;
l) assure qu’il est impartial en ce qui concerne chaque candidat à la certification, et porte à la connaissance
de la COFREND tout risque présent ou futur en liaison avec l’impartialité ;
m) applique un système de management de la qualité documenté,
n) a l’expérience et les ressources nécessaires pour établir, contrôler et administrer les centres d’examen, y
compris les examens et l’étalonnage et la vérification de l’appareillage ;
o) prépare, surveille et gère les examens sous la responsabilité d'un examinateur autorisé par le Comité
Sectoriel ; une partie de ces tâches peut être déléguée aux centres d’examen ;
p) conserve les dossiers de qualification et d’examen appropriés selon les exigences de la COFREND. Une
partie de ces tâches peut être déléguée aux centres d’examen.
Pour mener à bien l’ensemble de ces missions le Pôle Certification et Qualification est constitué du CDEC (Comité
de Direction pour l’Evaluation des Compétences), du CAOF (Commission d’Agrément des Organismes de
Formation), des CS (Comités Sectoriels) et des CEA (Centre d’Examen Agréé), dont les rôles, missions et
compositions sont définis dans la procédure de management du Pôle Certification et Qualification (CER-PR-001).
f) pour les examens pratiques réalisés dans le Centre d’Examen Agréé, utilise exclusivement des éprouvettes
préparées ou approuvées par le Comité Sectoriel (lorsqu’il existe plus d’un centre d’examen autorisé, chacun de
ces Centres d’Examen Agréé doit avoir des éprouvettes de difficulté comparable présentant des discontinuités
similaires) – en aucun cas, les éprouvettes ne doivent être utilisées pour la formation;
g) conserve les dossiers de qualification et d’examen appropriés selon les exigences du Comité Sectoriel et de la
COFREND.
5.3.2 Un Centre d’Examen Agréé peut être situé dans les locaux d’une entreprise industrielle employant des
agents certifiés. S’il le juge nécessaire, le Comité Sectoriel peut définir des mesures permettant de garantir
l’impartialité de l’examen et peut désigner un représentant pour superviser l’examen. Dans ce cas, le Comité
Sectoriel doit exiger des vérifications complémentaires pour assurer l’impartialité, et les examens ne doivent être
conduits qu’en présence et sous le contrôle d’un représentant autorisé du Comité Sectoriel.
La COFREND délègue au Comité Sectoriel concerné, la responsabilité de désigner le représentant autorisé qui sera
un agent certifié Niveau 3 dans le secteur et la ou les méthodes concernée(s) par les examens. Cet agent a signé
un engagement d’impartialité.
5.4 Employeur
5.4.1 Est dénommé employeur, la personne qui présente le candidat au Comité Sectoriel concerné et doit
documenter la validité des informations concernant le candidat. Ces informations doivent inclure les attestations
d’éducation, de formation et d’expérience nécessaires à l’admissibilité du candidat. Si le candidat est sans emploi ou
est son propre employeur, les attestations d’éducation, formation et d’expérience doivent être évaluées par au moins
une entité indépendante acceptée par le Comité Sectoriel concerné.
L’employeur doit s’engager par écrit, à respecter un code de déontologie publié par la COFREND.
5.4.2 Ni l’employeur ni aucun des membres de son personnel ne doit être directement impliqué dans le
déroulement de l’examen de qualification de son candidat.
5.4.3 Vis-à-vis des personnes certifiées sous son contrôle, l’employeur doit être responsable de :
a) tout ce qui concerne l’autorisation d’opérer, par exemple la fourniture d’une formation spécifique à l’activité (si
nécessaire) ;
b) l’émission de l'autorisation écrite d'opérer ;
c) les résultats des opérations d’END ;
d) la vérification annuelle que les exigences concernant l'acuité visuelle conformément à 7.4 sont remplies ;
e) la vérification de la continuité dans l'application de la méthode d’essai non destructif sans interruption
significative ;
f) l’assurance que la personne détient une certification valide, en rapport avec ses activités dans l’organisation ;
g) le maintien d’enregistrements appropriés.
Il est recommandé de décrire ces responsabilités dans une procédure documentée.
5.4.4 Si le candidat est son propre employeur, il doit assumer toutes les responsabilités attribuées à l’employeur.
5.4.5 La certification, conformément à la Norme internationale NF EN ISO 9712 fournit une attestation de la
compétence générale de l’agent END. Cela ne constitue pas une autorisation d’opérer qui reste de la responsabilité
de l’employeur, car l’employé certifié peut avoir besoin d’une connaissance complémentaire spéciale de paramètres
spécifiques à l’employeur tels que l’équipement, les procédures d’END, les matériaux et les produits.
Lorsque cela est exigé par la réglementation ou les codes, l’autorisation d’opérer doit être donnée par écrit par
l’employeur conformément à une procédure qualité qui définit les exigences de l’employeur en matière de formation
spécifique à la fonction et d’examen, conçues pour vérifier les connaissances de l’agent certifié dans les domaines
des codes industriels applicables, des norme, des procédures d’END, des équipements et des critères d’acceptation
pour les produits soumis à essai.
5.5 Candidat
Les candidats, qu’ils soient employés, sans emploi ou leur propre employeur doivent :
a) fournir la preuve documentée qu’ils ont suivi avec assiduité un cours de formation approuvé par la COFREND ;
b) fournir la preuve documentée vérifiable que l’expérience a été acquise sous la surveillance d’un personnel
qualifié ;
c) fournir la preuve documentée que leur vision satisfait aux exigences spécifiées en 7.4 ;
d) s’engager à respecter le code de déontologie de la COFREND.
6 Niveaux de qualification
6.1 Niveau 1
6.1.1 Un agent certifié Niveau 1 est qualifié pour réaliser des essais non destructifs selon des instructions écrites
d’essais non destructifs et sous la surveillance d'un agent de Niveau 2 ou de Niveau 3. Dans le domaine de
compétence défini dans le certificat, un agent de Niveau 1 peut être autorisé par l’employeur à accomplir,
conformément à des instructions écrites, les tâches suivantes :
6.1.2 Un agent certifié Niveau 1 ne doit être responsable ni du choix de la méthode d'essai ou de la technique
d'essai à utiliser, ni de l'évaluation des résultats du contrôle.
6.2 Niveau 2
Un agent certifié Niveau 2 est qualifié pour réaliser des essais non destructifs conformément à des procédures.
Dans le domaine de compétence défini dans le certificat, un agent de Niveau 2 peut être autorisé par l’employeur à :
6.3 Niveau 3
6.3.1 Un agent certifié Niveau 3 a démontré sa compétence pour réaliser et diriger toute opération d'essai non
destructif pour laquelle il est certifié. Un agent de niveau 3 a démontré :
a) sa compétence pour évaluer et interpréter les résultats en termes de normes, codes ou spécifications
existants ;
b) une connaissance pratique suffisante des matériaux, de la fabrication, de la technologie des procédés et des
produits applicables, pour pouvoir choisir les méthodes d’END, et aider à l’établissement des critères
d’acceptation lorsque, par ailleurs, aucun critère n’est disponible
c) une familiarité générale dans le domaine d’autres méthodes d’END.
6.3.2 Dans le domaine de compétence défini dans le certificat, un agent de Niveau 3 peut être autorisé à :
a) assumer l'entière responsabilité d’une installation d'essai non destructif ou d’un centre d’examen et de son
personnel ;
b) établir, vérifier (exactitude éditoriale et technique) et valider les instructions et procédures d'essai non
destructif ;
c) interpréter les normes, codes, spécifications et procédures ;
d) décider quelles sont les méthodes, procédures et instructions qu'il convient d'utiliser pour un essai non
destructif spécifique ;
e) exécuter et surveiller toutes les tâches de tous niveaux ;
f) guider le personnel END de tous les niveaux.
7 Admissibilité
7.1 Généralités
Le candidat doit satisfaire aux exigences minimales de vision et de formation avant l’examen de qualification et doit
satisfaire aux exigences minimales d’expérience industrielle avant la certification.
Le candidat à la certification TOFD doit être certifié dans la méthode UT pour le niveau requis.
Des dispositions particulières pourront être prises pour que tout besoin exprimé concernant le candidat, compatible
avec l’exercice des activités professionnelles du futur certifié telles que définies dans la norme de référence, mais de
nature à limiter sa participation à l’examen de certification soit considéré et reçoive une réponse adaptée.
Ainsi, un délai supplémentaire pouvant aller jusqu’à 25 % du temps alloué pour les examens écrits pourra être
autorisé, au cas par cas, par le chef de centre, pour de tels candidats. Les conditions particulières ainsi retenues
doivent être enregistrées et figurer au dossier d’examen.
7.2 Formation
7.2.1 Le candidat doit fournir la preuve documentée, acceptée par le Comité Sectoriel, qu’il a suivi avec assiduité
un cours de formation théorique et pratique, dans la méthode et le niveau pour lesquels il est candidat à la
certification.
Ce cours doit être conforme au contenu du programme de formation établi par la COFREND.
7.2.2 Pour le Niveau 3, en plus de la formation minimum indiquée dans le Tableau 2, et compte tenu du
potentiel scientifique et technique des candidats, la préparation à la qualification peut être réalisée de
plusieurs façons, dont assistance à d’autres cours de formation, des conférences ou séminaires, lecture de livres, de
périodiques ou d’ouvrages spécialisés publiés sur format papier ou électronique.
NOTE Des recommandations pour les organismes de formation du personnel END sont données dans l’ISO/TR 25108[3]
7.2.3 La durée minimale de formation suivie par le candidat à la certification doit être telle que définie en 7.2.4
ainsi que dans le Tableau 2 pour la méthode d’essai non destructif applicable, les réductions applicables étant
données en 7.2.5.
Cette durée suppose que les candidats possèdent des aptitudes appropriées en mathématiques et une
connaissance préalable des matériaux et procédés. Si ce n’est pas le cas, une formation complémentaire peut être
requise par le Comité Sectoriel.
7.2.4 L'accès direct au Niveau 2 requiert la somme des heures indiquées dans le Tableau 2 pour les Niveaux 1 et 2.
L'accès direct au Niveau 3 requiert la somme des heures indiquées dans le Tableau 2 pour les Niveaux 1,2 et 3.
Lorsqu’on considère les responsabilités de Niveau 3 (voir 6.3) et le contenu de la partie C de l’examen de base pour le
niveau 3 (voir Tableau 6), une formation complémentaire sur les autres méthodes d’END peut être nécessaire.
Note 2 Pour les applications en radiographie numérique les exigences de formation sont décrites dans une
procédure particulière
7.2.5 Les réductions possibles de la durée de formation sont décrites ci-après, en prenant en compte le fait que,
lorsque plusieurs réductions sont applicables, la réduction totale ne doit pas excéder 50 % de la durée totale de
formation. Toute réduction requiert l’accord du Comité Sectoriel concerné dans le respect des procédures de la
COFREND.
a) Pour tous les niveaux :
pour les candidats postulant à la certification pour plusieurs méthodes (par exemple, VT, MT, PT) ou déjà
certifiés et postulant pour une autre certification, lorsque le programme de formation duplique certains aspects
(par exemple, technologie des produits), le nombre total d’heures de formation pour ces méthodes (par
exemple, VT, MT, PT) peut être réduit en liaison avec le programme de formation ;
pour des candidats diplômés d'école technique ou d'université ou qui ont suivi au moins deux ans d'études
supérieures en génie ou en sciences dans une école technique ou une université, le nombre total d’heures de
formation requis peut être réduit de 50 % au maximum.
NOTE Il est approprié que l’objet soit en relation avec la méthode d’essai (chimie, mathématiques ou physique)
et/ou le produit ou le secteur industriel (chimie, métallurgie, ingénierie, etc…).
c) Pour l’accès direct au Niveau 2 RT, lorsque la certification est limitée à l’interprétation de radiogrammes et à un
seul secteur produits, une exigence minimale de formation de 80 h s’applique.
7.3.1 Généralités
La durée minimale d’expérience à acquérir dans le secteur où le candidat postule à la certification doit être telle que
définie dans le Tableau 3, les réductions possibles étant données en 7.3.3. Lorsque le candidat postule à la
certification dans plus d’une méthode, la durée totale d’expérience doit être la somme de l’expérience requise pour
chaque méthode.
Pour la certification au Niveau 2, la Norme internationale NF EN ISO 9712 se fonde sur l’hypothèse que la période
d’expérience est acquise en tant que certifié Niveau1. Lorsqu’un agent est qualifié directement au Niveau 2, sans
passage par le Niveau 1, l’expérience requise doit comprendre la somme des durées requises pour le Niveau 1 et le
Niveau 2. Aucune réduction de la période d’expérience spécifiée ne doit être autorisée.
La COFREND demande qu’une durée minimale d’expérience soit acquise avant l’examen :
durée totale de l’expérience exigée si cette dernière est inférieure ou égale à trois mois,
au moins trois mois si la durée totale exigée est supérieure à trois mois.
Lorsqu'il est envisagé qu’une partie de l’expérience soit acquise après la réussite à l'examen, les résultats de
l'examen doivent rester valables pendant la plus grande des durées suivantes : deux ans, à condition que le
candidat puisse démontrer qu’il n’a pas eu une interruption significative d’activité, ou la durée totale d’expérience
requise pour les méthodes concernées.
La preuve documentée de l'expérience doit être confirmée par l'employeur et soumise au Comité Sectoriel
Tableau 3-Expérience industrielle minimale
Expérience
Méthode d'essai non destructif moisa
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
AT, ET, LT, RT, UT 3 9 18
MT, PT, VT 1 3 12
TOFD - 6 3
a Le nombre de mois d'expérience est basé sur une semaine de travail de 40 h ou une semaine légale de travail.
Lorsqu'un agent travaille plus de 40 h par semaine, l'expérience peut lui être créditée sur le nombre total d'heures,
mais il doit produire la preuve de cette expérience.
B Pour les applications en radiographie numérique les exigences d’expérience professionnelle sont décrites dans une
procédure particulière
7.3.2 Niveau 3
Les responsabilités de Niveau 3 requièrent des connaissances allant au-delà du domaine technique de toute
méthode spécifique d’END. Ces connaissances étendues peuvent être acquises par de multiples combinaisons
d’éducation scolaire, de formation et d’expérience. Le Tableau 3 donne la durée minimale d’expérience pour des
candidats qui ont suivi avec succès au moins deux ans d’études supérieures en génie ou en sciences dans une
école technique ou une université. Lorsque cette condition n’est pas remplie, la durée d’expérience doit être
multipliée par 2.
Pour la certification au Niveau 3, la Norme internationale NF EN ISO 9712 se fonde sur l’hypothèse que la période
d’expérience est acquise en tant que certifié Niveau2. Lorsqu’un agent est qualifié directement au Niveau 3, sans
passage par le Niveau 2, l’expérience requise doit comprendre la somme des durées requises pour le Niveau 2 et le
Niveau 3. Aucune réduction de la période d’expérience spécifiée ne doit être autorisée.
7.3.3 Réductions possibles
7.3.3.1 Les réductions possibles de la durée d’expérience sont décrites ci-après, en prenant en compte le fait
que, lorsque plusieurs réductions sont applicables, la réduction totale ne dépasse pas 50 % de la durée totale
d’expérience. Toute réduction requiert l’accord du Comité Sectoriel concerné, dans le respect des procédures de la
COFREND.
Lorsqu’il considère une réduction possible de la durée d’expérience, le Comité Sectoriel concerné doit prendre en
compte les éléments suivants :
- La qualité de l’expérience peut être variable, et si les bonnes pratiques peuvent être assimilées plus
rapidement dans un environnement où l’expérience est concentrée et a une relation forte avec la
certification souhaitée.
- Lorsqu’on acquiert de l’expérience simultanément dans deux (ou plusieurs) méthodes de contrôle
surfacique, par exemple MT, PT et VT, l’expérience acquise dans l’application d’une méthode d’END peut
être complémentaire de celle acquise dans une (ou plusieurs) autre (s) méthode surfacique (s).
- L’expérience d’une méthode pour laquelle on possède déjà une certification dans un secteur industriel peut
être complémentaire de l’expérience de cette méthode dans un autre secteur industriel.
- Le niveau et la qualité de la formation scolaire du candidat devrait aussi être pris en compte. Cela est
particulièrement le cas pour le Niveau 3 mais peut aussi s’appliquer aux autres niveaux.
7.3.3.2 Le crédit d'expérience peut être acquis simultanément dans deux méthodes d'essais non destructifs, ou
plus, couvertes par la présente Norme internationale, avec une réduction de l'expérience totale requise comme suit :
- deux méthodes d’essai : réduction de 25 % de la durée totale requise ;
- trois méthodes d’essai : réduction de 33 % de la durée totale requise ;
- quatre méthodes d’essai ou plus : réduction de 50 % de la durée totale requise.
Dans tous les cas, le candidat doit prouver que, pour chacune des méthodes d’essai pour lesquelles il postule à la
certification, son expérience est égale à au moins la moitié de la durée exigée dans le Tableau 3.
7.3.3.3 Dans tous les cas, le candidat doit prouver que, pour chacune des combinaisons secteur/méthode d’essai
pour laquelle il postule à la certification, son expérience est égale à au moins la moitié de la durée exigée avec un
minimum absolu d’un mois.
7.3.3.4 Lorsque la certification envisagée est d’application limitée (par exemple mesure d’épaisseur ou essais
automatisés), la durée d’expérience peut être réduite de 50 % au maximum, mais ne doit pas être inférieure à un
mois.
7.3.3.5 Au maximum 50 % de la durée d’expérience pratique peut être obtenue par un cours pratique approprié
dont la durée peut être pondérée par un facteur maximal de 5. Cette procédure ne doit pas être appliquée avec celle
spécifiée en 7.3.3.4. Ce cours doit être concentré sur les solutions pratiques aux problèmes de contrôle rencontrés
fréquemment, et il convient qu’il comporte une partie importante de contrôle de pièces comportant des défauts
connus. Le programme doit être approuvé par le Comité Sectoriel concerné.
Le dossier de candidature est établi par le postulant et visé par son employeur, il doit parvenir au centre d’examen
dans les délais prévus, avant la date de la session d’examen.
NOTE Un certificat niveau 2 délivré par un organisme de certification membre du MRA (accord de reconnaissance
mutuelle) de l’EFNDT est, sauf avis contraire de la COFREND, acceptable.
Une photo du candidat aux formats et qualité identité, si format électronique, résolution minimale de 200 dpi.
Les modèles de dossier de candidatures doivent être documentés par le Comité Sectoriel.
Dans le cas où les documents envoyés ne sont pas des originaux, ces originaux doivent être tenus à disposition par
le candidat ou l’employeur, en cas de demande par le Comité Sectoriel.
8 Examen de qualification
8.1 Généralités
L’examen de qualification doit couvrir une méthode d’END appliquée dans un secteur industriel, ou dans un ou
plusieurs secteurs produit. Le Comité Sectoriel concerné doit définir et publier le temps maximum alloué au candidat
pour passer l’examen, en se basant sur le nombre et la difficulté des questions. Le temps moyen alloué pour les
questions nécessitant une réponse descriptive doit être déterminé par le Comité Sectoriel concerné.
L’examen général doit comprendre uniquement des des questionnaires réalisés par la COFREND à partir de la
collection de questions de connaissances générales de la COFREND tel que défini dans la procédure CER-PR-007.
Le temps imparti aux candidats est tel que la durée totale est calculée pour accorder au candidat en moyenne 2
minutes pour répondre à chaque question.
Le nombre de questions requis par la COFREND pour l’examen général est de 40 pour toutes les méthodes.
Les examens relatifs à la radiographie peuvent inclure les rayons X, les rayons gamma, ou les deux, en fonction de
la procédure du Comité Sectoriel concerné.
Version 02 du 25 novembre 2015 Confidentiel COFREND
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Conditions d’attribution des Certifications
CERTIFICATION &
COFREND selon la Norme EN ISO 9712
QUALIFICATION
CER-PR-011 V02
L’examen spécifique doit comprendre uniquement des questions choisies au hasard dans la collection de questions
spécifiques du Comité Sectoriel concerné, enregistrée par le RCQ de la COFREND et en vigueur au moment de
l’examen.
Lors de l'examen spécifique, il doit être demandé au candidat de répondre à 20 questions incluant des questions
impliquant des calculs, des procédures écrites et des questions sur les codes, normes et autres spécifications.
Toutes les questions de niveau 1 sont à choix multiples. Les questions de niveau 2 sont à choix multiples ou à
réponse descriptive. Dans ce dernier cas, des réponses types doivent être préparées par le Comité Sectoriel
concerné. Il est accordé en moyenne 3 minutes pour répondre aux questions à choix multiples.
Si l'examen spécifique couvre deux secteurs industriels ou plus, le nombre minimal de questions doit être au moins
de 30, réparties uniformément entre les secteurs concernés (voir l’Annexe A).
8.2.3.1 L'examen pratique doit impliquer la réalisation de l'essai sur les éprouvettes prescrites, l'enregistrement
(et pour les candidats de Niveau 2, l'interprétation) des informations obtenues au niveau requis, et enfin la
consignation des résultats dans le format requis. Les éprouvettes utilisées pour la formation ne doivent pas être
utilisées pour l’examen.
8.2.3.2 Chaque éprouvette doit être identifiée de manière unique et doit disposer d’une fiche d’identification qui
inclut tous les paramètres de réglage de l’appareillage utilisés pour déceler les discontinuités spécifiées contenues
dans l’éprouvette, laquelle doit être identifiée de manière unique au moyen d’un marquage permanent approprié afin
d’assurer qu’il est complètement traçable. Un tel marquage ne doit pas interférer avec l’essai pratique ou le contrôle
de l’éprouvette et doit, dans la mesure du possible, être caché au candidat lors de l’utilisation de l’éprouvette pour un
examen. La fiche d’identification doit être établie en se fondant sur au moins deux essais indépendants et doit être
validée par un agent certifié Niveau 3 autorisé en vue de son utilisation pour les examens. Les rapports d’essais
indépendants à partir desquels est établie la fiche d’identification doivent être conservés en tant qu’enregistrements.
Les éprouvettes sont choisies dans la collection d’éprouvettes représentatives et reconnues par le Comité Sectoriel.
8.2.3.3 Les éprouvettes doivent être spécifiques au secteur industriel, doivent simuler la géométrie courante et
doivent contenir des discontinuités représentatives de celles survenant au cours de la fabrication ou en exploitation.
Elles peuvent être naturelles, artificielles ou induites. Pour les tâches d’évaluation de Niveau 2, des fichiers ou des
films peuvent être utilisés en remplacement d’éprouvettes réelles.
Les éprouvettes utilisées pour les tâches de mesure (par exemple mesure d’épaisseur de matériau ou de
revêtement) peuvent ne pas contenir de discontinuités. Pour la technique RT, il n'est pas nécessaire que
l’éprouvette contienne des discontinuités dans la mesure où celles-ci sont représentées sur les radiogrammes pour
interprétation. De la même façon, pour la méthode AT, il n'est pas nécessaire que l’éprouvette contienne des
discontinuités dans la mesure où celles-ci sont représentées sur les fichiers pour interprétation par le Niveau 2.
NOTE Des recommandations concernant les discontinuités types sont données dans la CEN/TS 15053[6] ou
l’ISO/TS 22809[1].
8.2.3.4 Le Comité Sectoriel concerné doit s’assurer que le nombre de zones ou de volumes à contrôler est
adapté au niveau, à la méthode et au secteur industriel et que ces zones ou volumes contiennent des discontinuités
enregistrables. Les exigences relatives au nombre d’éprouvettes et au nombre de zones ou volumes à soumettre
aux essais pour les examens pratiques de Niveaux 1 et 2 sont données dans l’Annexe B.
8.2.3.5 Le candidat au Niveau 1 doit suivre la ou les instructions d’essai non destructif fournies par l'examinateur.
8.2.3.6 Le candidat au Niveau 2 doit choisir la technique d’essai non destructif applicable et déterminer les
conditions opératoires en relation avec un code, une norme ou une spécification donné.
8.2.3.7 Pour les examens dans lesquels les discontinuités sont généralement remplacées par des sources
artificielles ou des données, le candidat au Niveau 1 doit démontrer son aptitude à installer et calibrer l’appareillage,
vérifier sa sensibilité et enregistrer les données d’essai ; le candidat au Niveau 2 doit également démontrer son
aptitude à interpréter et évaluer les données d’essai préalablement enregistrées.
8.2.3.8 Le temps imparti pour l’examen dépend du nombre d’éprouvettes et de leur complexité. Le temps moyen
imparti doit être défini par le Comité Sectoriel concerné. Le temps maximal imparti recommandé pour chaque zone
ou volume contrôlé est le suivant :
a) pour le niveau 1 : 2 h ;
b) pour le niveau 2 : 3 h.
8.2.3.9 Les candidats au Niveau 2 doivent rédiger au moins une instruction d’essai non destructif adaptée aux
agents de Niveau 1, portant sur l’essai d’une éprouvette contrôlée lors de la partie pratique.
Le temps maximal imparti pour cette partie de l’examen est de 2 heures.
8.2.4 La manipulation des appareils des rayonnements X ou gamma doit être réalisée dans le respect de
l’ensemble des règles de sécurité applicables et de celles listées dans la décision de l’Autorité de Sûreté
Nucléaire (ASN) n°2007DC00 74. Notation de l’examen de qualification de Niveaux 1 et 2
8.2.4.1 Les examens généraux, spécifiques et pratiques doivent être notés séparément. Lorsque des examens
conventionnels sur base papier préparés à l’avance sont réalisés, un examinateur doit être responsable de la
notation des examens, en comparant les réponses à des réponses types. Au choix du Comité Sectoriel concerné, on
peut utiliser des systèmes d’évaluation informatisés qui notent automatiquement les réponses du candidat par
rapport à des données enregistrées, puis notent la totalité de l’examen écrit conformément à des algorithmes
préparés.
8.2.4.2 La notation des examens pratiques doit être fondée sur les points 1 à 4 dans le Tableau 4, avec les
coefficients de pondération recommandés en fonction du niveau et de la méthode, selon le cas.
Tableau 4 - Sujets et coefficients de pondération pour la notation - Examen pratique
Coefficient de pondération
Pointa) Sujet Niveau 1 Niveau 2
% %
Connaissance de l'appareillage d’essai non destructif, y
1 20 10
compris sa fonction et la vérification de son réglage
Application de l'essai non destructif à l'éprouvette. Ceci
comprend les parties suivantes :
a) pour le niveau 2, la sélection des techniques et la
détermination des conditions opératoires ;
2 b) la préparation (état de surface) et l'examen visuel de 35 20
l’éprouvette ;
c) le réglage de l'appareillage ;
d) la réalisation de l'essai ;
e) et les opérations à l'issue de l'essai.
Détection et consignation des discontinuités et, pour le
3 niveau 2, leur caractérisation (position, orientation, dimensions 45 55
et type) et évaluation.
4 Pour le niveau 2, les instructions écrites pour le niveau 1. -- 15
a) Le Tableau D.1 donne des lignes directrices sur les détails complémentaires concernant chacun de ces
8.2.4.3 Pour être admissible à la certification, un candidat doit obtenir une note minimale de 70 % dans chacune
des parties de l'examen (générale, spécifique et pratique). En outre, pour l’examen pratique, une note minimale de
70 % doit être obtenue pour chaque éprouvette soumise à essai, et pour l’instruction d’essai non destructif, le cas
échéant.
8.2.4.4 Les parties générales et spécifiques de l’examen sont évaluées en comparant les réponses du candidat
aux réponses approuvées par la COFREND. Chaque réponse correcte donne 1 point et la note attribuée à l’épreuve
est égale à la somme des points obtenus. Pour le calcul final, la note de chaque épreuve est exprimée en
pourcentage.
8.2.4.5 Pour les candidats de Niveau 2, l’éprouvette pour laquelle est rédigée l’instruction doit être évaluée avec
une notation générale de 100 conformément au Tableau D.1. Les autres éprouvettes (sans instruction) doivent être
évaluées avec une notation générale de 85 conformément au Tableau D.1 (voir §.8.2.4.2), et la note finale doit être
calculée en multipliant par 100/85. L’instruction doit être notée sur 15 conformément au Tableau D.1 (voir §.8.2.4.2),
et, afin de la comparer à la valeur de 70 % exigée en 8.2.4.3, cette valeur doit être multipliée par 100/15 (10,5/15
minimum).
Pour la méthode AT, l’instruction d’essai exigée peut porter sur une éprouvette qui ne sera pas soumise à essai au
cours de l’examen pratique.
Tous les candidats à la certification de Niveau 3, quelle que soit la méthode d’essai non destructif, doivent avoir
passé avec succès, dans les deux années précédentes, (avec une note ≥ 70 %) l'examen pratique de Niveau 2 pour
le secteur et la méthode concernés, à l’exclusion de la rédaction des instructions d’essai non destructif écrites pour
le Niveau 1 (voir 8.2.3.9).
Un candidat certifié Niveau 2 dans la même méthode et le même secteur produit ou qui a passé avec succès un
examen pratique de Niveau 2 pour la méthode dans un secteur industriel tel que défini à l’Annexe A est dispensé de
passer à nouveau l’examen pratique de Niveau 2. Cette dispense n’est valable que pour les secteurs produits
couverts par le secteur industriel concerné et, dans tous les autres cas, le secteur pertinent est le secteur dans
lequel le candidat postule à une certification de Niveau 3.
NOTE La présence d’un examinateur certifié niveau 3 pour chacune des méthodes choisies par les
candidats d’une session d’examen (partie C) n’est pas obligatoire.
Partie A : les questions d’examen, valables au moment de l’examen, sont choisies au hasard dans la collection des
questions de base approuvée par le RCQ (doc. BCC QE 94 001 complété par le questionnaire établi éventuellement
par chaque Comité Sectoriel qui est transmis au RCQ pour enregistrement et doc. DCC QE 08 001). Le nombre
requis de questions est fixé au tableau ci-dessus.
Partie C : les questions sont choisies parmi la collection de questions d’examen général dites « Tronc Commun »
approuvée par le RCQ.
8.3.2.1 Pour être autorisé à passer l’examen de la méthode principale, le candidat doit avoir passé avec succès
l’examen de base depuis moins de 5 ans. Un candidat certifié Niveau 3 COFREND en cours de validité est dispensé
de repasser l’examen de base.
NOTE Un certificat délivré par un organisme de certification membre du MRA (accord de reconnaissance
mutuelle) de l’EFNDT est, sauf avis contraire de la COFREND, acceptable.
Cet examen écrit doit évaluer les connaissances du candidat sur les sujets de la méthode principale en utilisant le
nombre minimal requis de questions à choix multiple indiqué dans le Tableau 6. Les questions de l'examen doivent
être choisies dans la collection de questions approuvées par la COFREND, en vigueur au moment de l'examen.
Tableau 6 - Nombre minimal requis de questions pour l'examen de la méthode principale
Nombre de
Partie Sujet
questions
D Connaissance de Niveau 3 en rapport avec la méthode d'essai appliquée 30 minimum
Application de la méthode d'essai non destructif dans le secteur concerné, y
compris les codes, normes spécifications et procédures applicables. La consultation
E 20
d'ouvrages peut être autorisée pour cet examen, en ce qui concerne les codes,
normes, spécifications et procédures.
pour la partie D : collection établie et approuvée par la COFREND, les questionnaires sont établis par le Groupe
de Travail COFREND tel que défini dans la procédure CER-PR-007 « gestion des banques de questions et
questionnaires »
pour la partie E : collection établie et approuvée par le Comité Sectoriel, et enregistrée par la COFREND
Le nombre de questions est le nombre minimal requis fixé au Tableau 6.
La durée minimale de l’examen est de 3 heures pour l’ensemble des parties D et E et de 4 heures pour chaque
procédure de la partie F.
La notation des examens de base et de la méthode principale doit être effectuée séparément. Pour être admissible à
la certification, un candidat doit passer les examens de base et les examens de la méthode principale.
Pour les trois parties A, B et C de l’examen de base et les parties D et E de l’examen de la méthode principale, les
exigences suivantes sont applicables.
Lorsque des examens conventionnels sur base papier préparés à l’avance sont réalisés, un examinateur doit être
responsable de la notation des examens, en comparant les réponses données par le candidat à des réponses types,
approuvées par la COFREND. Chaque réponse correcte donne 1 point et la note attribuée aux épreuves est la
somme des points obtenus. Pour le calcul final, la note de chaque épreuve est exprimée en pourcentage.
Au choix du Comité Sectoriel concerné, on peut utiliser des systèmes d’évaluation informatisés qui notent
automatiquement les réponses du candidat par rapport à des données enregistrées, et ensuite notent la totalité de
l’examen écrit conformément à des algorithmes préparés.
La note de la partie F est normalement calculée en respectant l’ensemble des données du tableau D2 de l’Annexe
D. Par exception, un Comité qui l’estime nécessaire pourra établir une ou des grille(s) de correction alternative(s) à
celle du tableau D2 pour répondre aux spécificités de chaque méthode dans son secteur. Toutefois, les 9 rubriques
(Parties) du tableau D2 devront être conservées sur chaque grille de correction.
Les examens sont conduits par les Centres d'Examen Agréés par la COFREND suivant la procédure Gestion des
Centres d’Examen Agréés CER-PR-002.
Dans le cas où les locaux abritant le Centre d’Examen Agréé, sont également utilisés à des fins de formation, la
tenue simultanée, dans les mêmes salles, de sessions de formation et de certification ne doit pas être autorisée.
La préparation de l’examen dans une méthode doit être effectuée par le responsable technique Niveau 3 du centre
(certifié dans la ou les méthodes considérées) ou par un suppléant nommément désigné par le Comité Sectoriel.
L’agent (ou les agents) chargés de la surveillance des examens doivent être désignés par le Chef du Centre sous
sa responsabilité.
La correction de l’examen doit être effectuée par au moins un agent de Niveau 3 désigné par le Comité Sectoriel
concerné et titulaire d’une certification en cours de validité dans le secteur et la ou les méthodes concernées par
l’examen.
L’Examen National se déroule à la Maison des END au 64 rue Ampère, PARIS 17eme, avec l’appui logistique mis
en œuvre par la COFREND.
Les examens sont conduits par le Comité Sectoriel qui désigne un jury composé d’au moins deux examinateurs
Niveau 3 titulaires d’une certification en cours de validité dans le secteur et la ou les méthode(s) concernées par
l’examen.
L’examen de Niveau 3 doit être préparé par au moins un examinateur et noté par deux examinateurs.
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CERTIFICATION &
COFREND selon la Norme EN ISO 9712
QUALIFICATION
CER-PR-011 V02
8.4.2 Lors de l'examen, le candidat doit avoir en sa possession une preuve valable de son identité et une
convocation officielle à l'examen, qui doivent être montrées sur demande à l'examinateur ou au surveillant.
8.4.3 Tout candidat qui, durant l'examen, ne se conforme pas aux règles ou commet un acte frauduleux ou en
est le complice, doit être exclu de la suite des épreuves et de tout examen pendant au minimum un an.
8.4.4 Les questions d’examen sont choisies tel que défini dans la procédure CER-PR-007 « gestion des
banques de questions et des questionnaires ». Lorsque des examens conventionnels sur base papier préparés à
l’avance sont réalisés, les documents d’examen doivent être validés et approuvés par un examinateur, et la notation
doit être faite conformément à des procédures approuvées par la COFREND. (voir 8.2.4 et 8.3.4)..
8.4.5 Les examens de qualification écrits (conventionnels ou informatisés) et pratiques doivent être surveillés
par un examinateur ou par un ou plusieurs surveillants formés, placés sous la responsabilité de l’examinateur.
a) qu’il a formé en vue d’un examen pendant une période de deux ans à compter de la date de fin des activités de
formation ;
b) qui travaille (de façon permanente ou temporaire) dans le même établissement (c’est-à-dire ayant le même
numéro SIRET)..
8.4.7 Avec l’accord du Comité sectoriel concerné, le candidat peut utiliser son propre équipement pour
l’examen pratique.
8.4.8 Les examens écrits et pratiques des Niveaux 1, 2 et 3 sont effectués sans document personnel, ni aide-
mémoire ou calculette personnelle programmable. Les données nécessaires telles que: instruction d’essai,
procédures, normes, graphiques ou tables numériques sont fournies par le Centre d'Examen. La manipulation de
tout appareil personnel de communication (téléphone portable,"smartphone", agenda électronique, tablette, etc.) est
interdite pendant les épreuves.
8.5 Réexamen
8.5.1 Un candidat ayant échoué pour cause de conduite contraire à la déontologie doit attendre au moins 12
mois avant de se représenter à un examen (voir 8.4.3).
8.5.2 Un candidat qui n'a pas obtenu les notes requises pour l'une quelconque des parties de l'examen peut
repasser deux fois la (les) partie(s) à laquelle il a échoué, à condition que le réexamen ait lieu au plus tôt un mois, à
moins qu'une formation complémentaire acceptable pour la COFREND soit suivie de façon satisfaisante, et au plus
tard 12 mois après l'examen initial.
NOTE Dans ce contexte, les parties d'examen se réfèrent à: pour les Niveaux 1 et 2, les parties générale,
spécifique et pratique de l'examen; pour l'examen de base Niveau 3, les parties A, B et C; pour l'examen de la
méthode principale Niveau 3, les parties D, E et F.
8.5.3 Un candidat ayant échoué à tous les réexamens autorisés doit postuler et passer à nouveau l'examen
conformément à la procédure établie pour les nouveaux candidats.
8.6.1 Un candidat certifié Niveau 1 ou 2 changeant de secteur ou ajoutant un secteur dans la même méthode
d'essais non destructifs ne doit passer dans le nouveau secteur que les examens pratiques et spécifiques relatifs à
cette méthode.
8.6.2 Un candidat certifié au Niveau 3 changeant de secteur ou ajoutant un secteur dans la même méthode est
dispensé de repasser l'examen de base et la partie D de Niveau 3 de l'examen de la méthode principale (voir
Tableau 6).
8.6.3.1 Aucun des secteurs concernés par le changement n’est le secteur aérospatial :
Dans ce cas, l'agent concerné peut faire valoir, lors de l'examen de qualification dans le nouveau secteur, la note
obtenue à l'examen général (Niveaux 1 & 2) ou (pour le Niveau 3) la note obtenue lors de sa qualification initiale à
l'examen de base et à l'examen général de la méthode principale (partie D) (niveau 3).
NOTE En cas de réussite à l'examen de qualification dans le nouveau secteur, la validité de la certification est
de 5 ans.
Agents de Niveau 3 : Lorsqu’un agent de Niveau 3 certifié par le COSAC change de secteur d’application, il
peut faire valoir les notes obtenues aux épreuves suivantes :
− Examen de base, partie A : Matériaux et produits (équivalente à l’épreuve Technologie et Sciences des
Matériaux de la NF EN ISO 9712).
− Examen de base, partie B : Connaissances générales Niveau 2 pour les deux méthodes complémentaires
choisies.
− Examen de la méthode principale, Partie D : Connaissances générales Niveau 3.
Pour être certifié Niveau 3 dans le nouveau secteur d’application, l’agent doit passer, avec succès, les épreuves
suivantes :
− Examen de base : Partie B : Procédure de qualification et certification selon la norme ISO 9712.
− Examen de base : Partie C : Connaissances générales Niveau 2 pour une troisième méthode
complémentaire et pour la méthode principale.
Dans le cas où la méthode principale et aucune des deux méthodes complémentaires choisies dans l’examen
de base COSAC ne sont une méthode volumétrique (UT ou RT), cette méthode complémentaire est
obligatoirement une méthode volumétrique (UT ou RT).
Pour être reçu à cet examen, le candidat doit obtenir une note d’au moins 70 % dans chacune des parties.
− Examen de la méthode principale : Partie E (Examen spécifique) - Partie F (Examen pratique) : Pour être
reçu à cet examen, le candidat doit obtenir une note d’au moins 70 % dans chacune des parties. Pour être
certifié, le candidat doit être reçu aux deux examens.
Lorsqu’un agent de Niveau 3 certifié par un autre Comité Sectoriel est embauché par une société aéronautique
dépendant du COSAC, il peut faire valoir des notes obtenues aux épreuves suivantes si sa certification (ISO
9712) est en cours de validité:
− Examen de base : Partie C Connaissances générales de Niveau 2.
− Examen de la méthode principale : Partie D Connaissances générales Niveau 3.
Pour être certifié Niveau 3 par le COSAC, l’agent doit passer avec succès les épreuves suivantes :
− Examen de base : Partie A Procédure de qualification et certification suivant EN 4179 et CCA PP 94 001
− Partie B Technologie et Sciences des Matériaux (Matériaux - Produits et procédés utilisés dans l'industrie
Aérospatiale)
Pour être reçu à cet examen, le candidat doit obtenir une note d'au moins 70 % à l'épreuve générale (englobant
questionnaires parties A, B, C & D).
Examen de la méthode principale : Partie C2 : Examen spécifique - Partie C3 : Examen pratique. Pour être reçu à
cet examen, le candidat doit obtenir une note d'au moins 70 % dans chacune des parties.
Pour être certifié, le candidat doit obtenir une note finale d'au moins 80 %.
9 Certification
9.1 Administration
La COFREND délivre un certificat et/ou une carte correspondante au candidat satisfaisant aux conditions de
certification.
La COFREND a mis en place une application informatique Gericco (Gestion par Réseau Internet de la Certification
COFREND) permettant, via internet (www.cofrend-gericco.com), le suivi par les différentes instances du système de
certification des étapes du processus de certification depuis la candidature jusqu’à la délivrance de la carte de
certification. Gericco permet ainsi de dématérialiser les échanges d’information concernant les candidats entre les
diverses instances impliquées dans la certification (contenu et acceptation du dossier de candidature, déroulement
et sanction des examens de qualification, décision de certification, établissement et remise de la carte
correspondante).
Le responsable de chaque instance a la responsabilité de valider dans Gericco les décisions du ressort de son
instance dans le processus. Pour ce faire, il répartit, avec habilitation nominative au sein du personnel affecté à la
certification, les attributions et tâches qui incombent à son instance.
Le Centre d’Examen Agréé ou le Comité Sectoriel présente via Gericco les agents ayant satisfait aux conditions de
certification pour permettre au Responsable Qualité et Certification COFREND la validation et l’établissement d’une
carte portant la date de la fin de la période de validité pour chacun des agents concernés.
Dossiers individuels : pour chaque agent qualifié, il est établi un dossier individuel comprenant :
le dossier de candidature,
la fiche récapitulative des notes obtenues à chaque épreuve,
les documents d'examen (questionnaires, réponses, description des éprouvettes, enregistrements, résultats des
essais, procédures écrites et feuilles de correction),
les changements d'employeur (éventuellement),
les motifs d'une annulation (éventuellement).
Les dossiers sont archivés par la COFREND ou les centres d'examen agréés dans les conditions définies par la
procédure de gestion enregistrements de la COFREND (GOU-PR-002).
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Conditions d’attribution des Certifications
CERTIFICATION &
COFREND selon la Norme EN ISO 9712
QUALIFICATION
CER-PR-011 V02
Les dossiers d'échec partiel sont gardés pendant 5 ans à compter de la date de candidature.
Sur décision du Comité Sectoriel, les dossiers de candidature des candidats ayant totalement échoué à l'examen
peuvent être retournés au candidat ou à son employeur, avec les notes obtenues.
la désignation légale, le nom d'un contact et, si applicable, le statut d'accréditation de la COFREND;
le nom et le prénom du certifié;
un numéro d'identification unique;
une image photographique du certifié (datant de moins de 10 ans);
les dates de délivrance et de fin de validité de la certification;
le domaine d'application de la certification, y compris le niveau, la ou les méthode(s) d'END et le secteur
applicables;
si applicable, les limitations à la certification.
9.3.2 Lorsque les données énumérées en 9.3.1 peuvent être imprimées directement à partir du site Internet de la
COFREND, le résultat de l'impression doit comprendre une date d'impression et une déclaration stipulant que la
validité actuelle de la certification peut être vérifiée sur le site Internet approprié.
9.4 Validité
9.4.1 Généralités
La période maximale de validité du certificat COFREND est de cinq ans. La période de validité doit commencer
(date d’émission de la certification) lorsque toutes les exigences pour la certification (formation, expérience, contrôle
de la vision satisfaisant, réussite à l’examen) sont remplies. Cette date de certification initiale est portée sur la carte.
9.4.2 Revalidation
Suite à une Invalidation :
toute invalidation sur décision de la COFREND est assortie d’une durée de la sanction et des
conditions de revalidation ;
la recouvrance de la capacité physique fait cesser l’invalidation à condition que l’incapacité n’ait pas
conduit à une interruption significative ;
tout constat d’interruption significative durant la période de validité doit entraîner l’invalidation de la
certification et oblige l’agent, pour revalidation, à passer un examen identique à celui requis pour la
recertification (examen dit allégé). Les conditions pour cet examen sont identiques que celle
décrites dans le paragraphe 11.2.2 pour la recertification. En cas de succès à cet examen, la
certification est revalidée pour une nouvelle période de validité de 5 ans à compter de la date de la
revalidation par la COFREND.
Usage frauduleux de la certification : toute réclamation relative à une falsification ou un usage frauduleux d'une carte
de certification par l'agent d’essai ou son employeur, est instruite selon la procédure GOU-PR-003.
Les décisions sont portées à la connaissance des Comités Sectoriels par l'intermédiaire du Responsable Qualité et
Certification de la COFREND.
En cas de litige professionnel concernant une certification d'un agent d’essai, le plaignant établit une réclamation
selon la procédure GOU-PR-003 et l'adresse au Responsable Qualité et Certification de la COFREND.
10 Renouvellement
10.1 A l’issue de la première période de validité, et tous les dix ans ensuite, la certification peut être
renouvelée par la COFREND pour une nouvelle période de cinq ans sur présentation de :
a) preuves documentées vérifiées par l’employeur attestant que l’agent a subi au cours des 12 derniers mois un
examen de l’acuité visuelle qui s’est révélé satisfaisant .La date prise en compte est celle de la réception du
dossier.
b) preuves documentées vérifiables attestant que l’agent exerce d’une façon satisfaisante son activité sans
interruption significative (voir 3.27), dans la méthode et le secteur pour lesquels un renouvellement de la
certification est recherché.
Pour vérifier que la condition b) est satisfaite, le critère minimal à appliquer est le suivant : le nombre global de jours
justifiés sur la période de cinq ans doit être ≥ 60; ou le nombre global de jours justifiés sur la période de cinq ans est
< 60, mais le nombre de jours justifiés sur chacune des quatre dernières années est ≥ 12 jours et absence
d’interruption significative.
Si la condition de renouvellement b) n’est pas satisfaite, et sous condition que l’agent n’ait pas eu d’interruption
significative d’activité, l’agent doit être autorisé à repasser deux fois un renouvellement sur examen, avec les mêmes
épreuves que celles prévues pour une recertification, au plus tôt sept jours et au plus tard six mois après la date de
refus du dossier de renouvellement.
En cas d’échec aux deux examens autorisés, le certificat ne doit pas être renouvelé, pour obtenir de nouveau la
certification pour le niveau, le secteur et la méthode concernés, le candidat doit suivre les mêmes règles que pour
une nouvelle certification. Dans ce cas, aucune dispense d’examen n’est accordée en vertu d’une quelconque autre
certification valide.
Les dossiers Niveaux 1, 2 et 3 sont validés suivant les procédures de fonctionnement applicables.
Le Centre d’Examen Agréé propose via Gericco les agents ayant satisfait aux conditions de renouvellement pour
permettre au Responsable Qualité et Certification la validation et l’établissement d’une nouvelle carte portant la date
de la fin de la nouvelle période de validité pour chacun des agents concernés.
Le dossier de renouvellement est archivé avec le dossier de la première certification. Un modèle de dossier
de renouvellement est défini dans la procédure applicable.
Les modèles de dossier de candidatures doivent être documentés par le Comité Sectoriel.
10.2 II appartient au titulaire du certificat (ou son employeur) de déclencher la procédure requise pour le
renouvellement. Les dossiers de renouvellement doivent être présentés dans les six mois qui précèdent
la date limite de validité de la certification. La date prise en compte est celle de la réception par
l’instance.
Ces délais passés, un examen complet (général, spécifique et pratique), pour les Niveaux 1 et 2, et un examen de la
méthode principale, pour le Niveau 3, doit être repassé avec succès.
11 Recertification
11.1 Généralités
Avant l'échéance de chaque seconde période de validité (tous les 10 ans), l'agent certifié peut être recertifié par la
COFREND pour une nouvelle période de cinq ans à condition qu'il satisfasse au critère spécifié en 10.1 a) pour le
renouvellement et remplisse les conditions applicables énoncées ci-après.
Il appartient au titulaire du certificat (ou à son employeur) de déclencher la procédure requise pour la recertification
L’examen de recertification a normalement lieu dans les 6 mois qui précèdent la date limite de validité.
Il est admis que l’examen de recertification puisse avoir lieu plus de 6 mois avant cette date limite de validité. Dans
un tel cas, l’employeur fera parvenir au Comité Sectoriel concerné une attestation d’expérience dans le mois qui
précède la date limite de validité. Cette attestation est un préalable à la recertification.
Un candidat justifiant par écrit auprès de son Comité Sectoriel d’un empêchement pour cas de force majeure à se
présenter à l’examen avant la date limite de validité de sa certification pourra se présenter à un examen de type
recertification au plus tard 3 mois après cette date limite de validité.
Ce délai pourra être porté à 12 mois, en cas de maladie ou accident dûment constaté.
En cas de succès à cet examen, la certification est renouvelée pour une nouvelle période de validité de 5 ans à
compter de la date de validation par la COFREND.
Tout titulaire d’une certification qui n’a pas passé son examen de recertification au plus tard dans les trois mois (12
mois en cas de maladie ou accident dûment constaté), perd le bénéfice de sa certification et devra, pour la
recouvrer, se présenter à un examen complet (général, spécifique et pratique) pour les Niveaux 1 et 2, et un examen
de la méthode principale pour le Niveau 3.
Au cas où l’application de ces modalités obligerait un Comité Sectoriel à organiser une session d’examen pour un
seul candidat concerné, ce Comité pourra demander le remboursement des frais supplémentaires engagés.
11.2 Niveaux 1 et 2
11.2.1 Les agents certifiés Niveau 1 et 2 postulant à une recertification doivent remplir les critères spécifiés en
10.1 b) pour le renouvellement et doivent satisfaire à 11.2.2.
11.2.2 L'agent doit passer avec succès un examen pratique qui démontre le maintien des compétences à
travailler dans le domaine d'application défini dans le certificat. Cela doit comprendre des essais d'éprouvettes (voir
Tableau B.1) appropriées pour le domaine de la certification à revalider et, de plus, pour le Niveau 2, la rédaction
d'une instruction applicable par des agents de Niveau 1 (voir 8.2.3.9). Si le candidat ne réussit pas à obtenir une
note d'au moins 70 % pour chaque éprouvette examinée (pondérée conformément aux données dans le Tableau 4),
et, pour le Niveau 2, pour l'instruction, il doit être autorisé à repasser deux fois la totalité de l'examen de
recertification au plus tôt sept jours et au plus tard six mois après le premier passage de l'examen de recertification.
En cas d’échec aux deux examens autorisés, le certificat ne doit pas être renouvelé et pour obtenir de nouveau la
certification pour le niveau, le secteur et la méthode concernés, le candidat doit suivre les mêmes règles que pour
une nouvelle certification. Dans ce cas, aucune dispense d’examen n’est accordée en vertu d’une quelconque autre
certification valide.
Manipulation des sources lors de l’épreuve pratique : les dispositions prévues en 8.2.3.10 s’appliquent.
11.3 Niveau 3
11.3.1 Les agents certifiés Niveau 3 postulant à la recertification doivent fournir la démonstration du maintien de
leur qualification en :
a) satisfaisant aux exigences spécifiées en 11.3.2 concernant un examen écrit;
b) satisfaisant aux exigences d'un système structuré de crédit de points, telles que données dans l'Annexe C.
Pour un candidat à la recertification Niveau 3 qui a participé à un Groupe de Travail pour la révision des
questionnaires spécifiques ou est examinateur dans la méthode concernée, ou a accès aux questionnaires et
éprouvettes d’examen, il est recommandé de repasser son examen par crédit de point.
Le candidat peut choisir l'examen ou le système structuré de crédit de points pour sa recertification. Si le crédit de
points est choisi et qu'il requiert la fourniture par l'employeur de documents ou l'accès aux locaux de l'employeur, le
candidat doit fournir une attestation écrite montrant l'accord de l'employeur.
Dans les deux cas (examen écrit ou crédit de points), sauf s’il est titulaire d’une certification niveau 2 en cours de
validité dans la méthode, l’agent doit, dans les 5 ans précédant la recertification, soit fournir une preuve documentée
appropriée, acceptable par la COFREND (par le biais de ses comités sectoriels) du maintien de sa compétence
pratique dans la méthode, soit passer avec succès un examen pratique de Niveau 2 tel que décrit en 11.2.2, à
l'exception de la rédaction de l'instruction END.
Le Responsable Administratif du Centre d’Examen Agréé ou le Comité Sectoriel présente via Gericco les agents
ayant satisfait aux conditions de recertification pour permettre au Responsable Qualité et Certification COFREND la
validation et l’établissement d’une nouvelle carte portant la date de la fin de la nouvelle période de validité pour
chacun des agents concernés.
Le dossier de recertification est archivé avec le dossier de la première certification.
Les modèles de dossier de candidatures doivent être documentés par le Comité Sectoriel.
11.3.2 Si le choix du candidat s’est porté sur l’examen écrit, celui-ci doit comprendre au moins 20 questions sur
l'application de la méthode d'essai dans le(s) secteur(s) concerné(s) démontrant la compréhension des techniques
d'END, normes, codes ou spécifications, et de la technologie appliquée et, au choix de la COFREND, cinq questions
supplémentaires sur les exigences du système de qualification et de certification de la COFREND, fondées sur la
norme EN ISO 9712.
Examen écrit : Les questions spécifiques sont choisies dans la collection de questions établie par le Comité
Sectoriel, enregistrée par le RCQ et en vigueur au moment de l’examen. Les 5 questions sur les exigences du
système de qualification et de certification de la COFREND sont choisies au hasard dans la collection de questions
établie par la COFREND.
Pour chaque question à réponse écrite descriptive une réponse type doit être établie par le Comité Sectoriel de telle
manière que la notation tienne compte du caractère plus ou moins complet de la réponse rédigée par le candidat par
rapport à la réponse type et que la notation soit fractionnée en conséquence entre 0 et le maximum. La note
maximale doit être de même valeur que la note octroyée pour une bonne réponse à une question à choix multiple
posée au cours de la même épreuve).
Chaque épreuve est notée sur 100. La note finale à prendre en considération pour la recertification est déterminée
comme suit :
N = 0,8 ns + 0,2 nor
où N = Note finale
ns = note obtenue à l’examen spécifique
nor = note obtenue à l’examen sur les exigences
La note finale N à obtenir est de 70 % au moins, la note Nor ne devant pas être nulle.
Système structuré de crédit : les critères 6 et 7 de la grille en Annexe C doivent être renseignés en tenant compte
des précisions suivantes :
critère 6 : les cours de formation (par 2 h) peuvent être dans différentes méthodes ; par contre, seuls les temps
passés comme examinateur dans la méthode présentée sont pris en compte.
critère 7 : l’activité industrielle doit être relative à la méthode concernée, et les points ne sont attribués que dans
ce cas là.
La notation de l’examen écrit, et celle du dossier relatif au système structuré de crédit, doivent être faites par 2
personnes dont une au moins est Niveau 3.
11.3.3 Si le candidat ne réussit pas à obtenir une note d'au moins 70 % à l'examen de recertification, il doit être
autorisé à repasser au plus deux fois la totalité de l'examen de recertification. La période durant laquelle l'ensemble
des réexamens doit être passée est de 12 mois, sauf extension particulière autorisée par la COFREND.
En cas d'échec aux deux réexamens autorisés, le certificat ne doit pas être renouvelé et, pour obtenir de nouveau la
certification pour le secteur et la méthode concernée, le candidat doit réussir l'examen approprié de la méthode
principale.
11.3.4 Un candidat qui demande le système de crédit de points et ne satisfait pas à ses exigences doit être
recertifié conformément à 11.3.2. En cas d'échec au premier examen de recertification, un seul réexamen de
recertification est autorisé dans les 12 mois suivant la date de demande de recertification par crédit de points.
11.3.5 Si la réussite à l’examen est postérieure à la date de fin de validité, la certification est renouvellée
pour une nouvelle période de 5 ans à compter de la date de validation par la COFREND.
12 Dossiers
La COFREND ou les Centres d’Examen Agréé doivent conserver, sur papier, support numérique non réinscriptible
ou dossier informatique, les documents suivants :
a) une liste actualisée ou une base de données de tous les agents certifiés, classés par niveau, méthode et
secteur ;
b) un dossier individuel pour chaque candidat qui n'a pas été certifié, pour une durée d'au moins 5 ans à compter
de la date de candidature ;
c) un dossier individuel pour chaque agent certifié et pour chaque personne dont la certification a expiré
comportant :
1) une photographie ou un enregistrement électronique de photographie, datant de moins de 10 ans;
2) les demandes de candidature ;
3) les documents d'examen, tels que les questionnaires, les réponses, les descriptions des éprouvettes, les
enregistrements, les résultats d'essai, les procédures écrites et les feuilles de notation ;
4) les documents de renouvellement et de recertification, y compris la preuve de l'acuité visuelle et d'une
activité continue.
5) Les raisons d’une éventuelle annulation de la certification.
Les dossiers individuels doivent être conservés dans des conditions convenables de sécurité et de confidentialité
aussi longtemps que la certification est valide et pendant au moins un cycle complet de certification après que celle-
ci a expiré (10 ans). La destruction doit être effectuée dans des conditions convenables de sécurité et de
confidentialité (broyage,…).
13 Période transitoire
Exigence COFREND conforme à l’ISO 9712 et s'appliquant à la création d’un sous-secteur d’activité ou
mise en œuvre d’une nouvelle méthode d’essai non destructif.
En cas de besoin justifié auprès du Comité de Direction de l’Evaluation des Compétences, un Comité Sectoriel peut
:
créer en son sein un sous-secteur concerné par une activité, un matériel ou un produit nouveau,
mettre en œuvre une méthode d’essai non destructif non répertoriée dans ses procédures.
La durée du mandat de ces examinateurs nommés est limitée à 2 ans, période au-delà de laquelle ils
doivent, pour être maintenus, être certifiés par passage avec succès d’un examen analogue à celui de
recertification.
14 Clauses particulières
14.1 Agents d’essai non certifiés sans emploi
Dans le cas particulier d'un agent d’essai non destructif, non certifié et privé d'emploi, donc ne dépendant plus d'un
employeur, ce candidat peut se présenter aux examens de qualification aux conditions énumérées ci-après :
Cette possibilité est limitée aux personnes sans emploi. Le candidat doit fournir la justification de sa situation lors du
dépôt de son dossier de candidature.
Le candidat doit répondre aux critères de formation et d'expérience prévus dans cette procédure et constituer un
dossier de candidature conforme aux procédures en vigueurs. Dans ce dossier, le code de déontologie
« employeur » sera remplacé par la justification de situation mentionnée ci-dessus.
En sus des documents constituant le dossier de candidature, le candidat doit fournir les documents suivants :
Une attestation de son dernier employeur indiquant de façon claire la nature de la fonction exercée ainsi que la
date à laquelle le candidat a quitté l'entreprise. Dans le cas d'impossibilité d'obtenir une telle attestation, le
Comité Sectoriel appréciera la validité des éléments fournis pour statuer sur la recevabilité du dossier.
Une attestation sur l'honneur de la véracité des renseignements contenus dans le dossier de candidature.
Le candidat doit subir l'examen complet de qualification pour le secteur et la méthode concernée.
Le candidat est avisé des résultats de son examen. En cas de réussite, il ne lui est pas délivré de carte de
certification. Le Comité Sectoriel ou le Centre d’Examen Agréé considéré lui fait part du fait :
qu'il a subi avec succès l'examen de qualification,
que la certification peut lui être délivrée sous réserve qu'il transmette au Comité Sectoriel, sous un délai de 12
mois à partir de la date d'examen, une attestation délivrée par un nouvel employeur indiquant le détail de la
fonction exercée et le code de déontologie dûment signé par l’employeur.
C'est à la réception de l'attestation mentionnée ci-dessus que le Comité Sectoriel décide, au vu de la nouvelle
fonction exercée, si le candidat peut être présenté à la certification.
Dans le cas où l'agent trouve un emploi dans un secteur d'activité différent de celui pour lequel la certification a été
délivrée, l'Agent doit subir l'examen spécifique (écrit et pratique) du nouveau Comité Sectoriel dont dépend son
employeur.
Les notes obtenues à l'examen général (écrit), lors de la certification initiale, restent acquises.
14.2 Agents d’essai certifiés sans emploi
Si la durée de l'interruption d'activité n'est pas supérieure aux prescriptions définies pour l’interruption significative
(voir paragraphe 3.27), les dispositions applicables sont les suivantes :
En cas de demande de renouvellement, le dossier devra être établi conformément aux dispositions de 14.1. Le
candidat sera avisé de la recevabilité de sa demande de renouvellement, mais celui-ci ne sera prononcé qu’à
réception d’une attestation délivrée par un nouvel employeur indiquant le détail de la fonction exercée,
accompagnée du code de déontologie dûment signé par le nouvel employeur.
En cas de demande de recertification, la procédure décrite en 14.1 s’applique.
14.4.1 Généralités
Les titulaires de cette mention créée par arrêté du 9 octobre 1995 du Ministère de l’Éducation Nationale, de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Insertion Professionnelle peuvent se présenter à l’examen de
qualification Niveau 1 dans le secteur industriel où le stage industriel inclus dans leur formation a été effectué et
pour la méthode mise en œuvre au cours de ce stage (UT ou ET ou PT, ou RT ou MT) : les conditions
d’admissibilité relatives à la formation et à l’expérience industrielle en contrôle non destructif sont alors remplies.
La dispense lui sera accordée dès lors que le jury visé à l’article 11 de l’arrêté du 9 octobre 1995 susvisé qui a
délibéré sur son diplôme comptait parmi ses membres au titre de la profession intéressée, au moins un Niveau 3
titulaire d’une certification COFREND en cours de validité.
15 Frais de certification
Ces frais correspondent à l’acquittement par le candidat ou l’entreprise de l’ensemble des frais liés à
l’examen de qualification et de la certification COFREND, selon les modalités fixées par les instances de
la COFREND.
17 Transition entre l'EN 473:2008[4], l'ISO 9712:2005[7] et l’EN ISO 9712: 2012[8]
Toute certification conforme à l'EN 473:2008 et/ou l'ISO 9712:2005, prononcée avant la publication de l’EN ISO
9712 :2012, reste valide jusqu'à la prochaine étape obligatoire dans le processus de certification, c'est-à-dire
renouvellement ou recertification, qui doit être effectuée conformément à l’EN ISO 9712 :2012.
Toute certification conforme à l’EN ISO 9712 :2012 est considérée comme remplissant les exigences des deux
normes EN 473:2008 et ISO 9712:2005; en conséquence, toute exigence de certification selon l'une ou l'autre de
ces deux normes est remplie par une certification conformément à l’EN ISO 9712 :2012.
Annexe A (normative)
Secteurs
A.1 Généralités
Lors de la création d'un secteur, la COFREND peut opérer selon la liste de référence donnée en A.2 et A.3,
relative aux secteurs. Cela n'exclut pas la possibilité de développement d'autres secteurs pour satisfaire des
besoins nationaux.
b) pièces forgées (f) (tous types de pièces forgées; matériaux ferreux et non ferreux);
c) assemblages soudés(w) (tous types de soudure, y compris le brasage tendre, pour matériaux ferreux et
non ferreux);
d) tubes et tuyauteries (t) (sans soudure, soudés, en matériaux ferreux ou non ferreux);
e) produits corroyés (wp) (produits plats ou longs, par exemple tôles, barres, fils…), sauf pièces forgées ;
Secteurs combinant un certain nombre de secteurs produits, comprenant certains ou tous les produits ou
matériaux définis (par exemple matériaux ferreux et non ferreux, ou non métalliques tels que céramiques,
plastiques et composites) :
a) fabrication d'équipements ;
b) essais avant et en cours d'exploitation d'équipements, qui comprend la fabrication ;
c) maintenance ferroviaire ;
d) aérospatiale.
Lors de la création d'un secteur industriel, la COFREND doit définir de manière précise dans sa documentation
publiée le domaine d'application du nouveau secteur concerné en termes de produit, objet ou composant.
Un agent certifié dans un secteur industriel doit également être considéré comme certifié pour les différents
secteurs particuliers qui constituent le secteur industriel.
Une certification dans un secteur peut s'appliquer aux trois niveaux de qualification pour toutes les méthodes
d'essais non destructifs ou être limitée à des méthodes ou des niveaux spécifiques. Cependant, quel que soit le
domaine de certification, celui-ci doit être défini sur le certificat.
Pour les matériaux composites, la COFREND doit définir les exigences relatives à l'examen de qualification.
Les secteurs gérés par les Comités Sectoriels de la COFREND selon la présente procédure sont les suivants :
- Maintenance Ferroviaire
Sous-secteurs : Bogies, Essieux, rails
Annexe B (normative)
Nombre minimal et type d’éprouvettes pour les examens pratiques de Niveaux 1 et 2
Tableau B.1 — Nombre minimal et type d’éprouvettes pour les examens pratiques de Niveaux 1 et 2
Méthode / Niveau
UT1 UT2 RT1 RT2 ET1 ET2 MT1 MT2 PT1 PT2 LT1 LT2 VT1 VT2 AT1 AAT2
Secteurs produits
2 1
Pièces moulées 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1
+ 12 rs + 2 ds
2 1
Pièces forgées 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1
+ 12 rs + 2 ds
Assemblages
2 2 2
2
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1
soudés + 12 rs + 2 ds
Tubes et 2 1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1
tuyauteries + 12 rs + 2 ds
2 1
Produits corroyés 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1
+ 12 rs + 2 ds
Secteurs industriels
(combinaison de 2
UT1 UT2 RT1 RT2 ET1 ET2 MT1 MT2 PT1 PT2 LT1 LT2 VT1 VT2 AT1 AT2
secteurs produits
ou plus)
Transformation des 2 1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1
métaux + 12 rs + 2 ds
Essai avant et en
cours d'exploitation
3 3 2 2 cw 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1+ 2 ds
d'équipement, 3 3
c/f w c/f w cw + 24 rs tw tw c/f w c/fw c/f w c/ fw c/f w c/f w c/f t w c/f tw
installation et
structure
Maintenance
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
ferroviaire
2 1
Aérospatiale 3 3 2 3 3 2 2 2 2 2 2 1
+ 12 rs + 2 ds
Pour ST, le nombre minimum d'éprouvettes est : 1 pour le Niveau 1, et 2 pour le Niveau 2.
Pour TT, le nombre minimum d'éprouvettes est : 1 + 2 ds pour chaque application industrielle.
Lorsque l'examen pratique nécessite des essais sur plusieurs éprouvettes, la seconde ou toute autre éprouvette ultérieure doit être différente, par
exemple dans la forme du produit, la spécification du matériau, la forme, la taille et le type de discontinuité, de celles préalablement soumises à essai.
Lorsque les secteurs produits sont indiqués par des lettres appropriées après le nombre d'éprouvettes requis, ceci signifie que les éprouvettes des
secteurs concernés doivent être incluses dans l'examen pratique.
Pour l'examen radiographique, les candidats aux Niveaux 1 et 2 doivent radiographier au moins deux volumes, sauf pour les candidats au Niveau 2
certifiés Niveau 1 qui doivent radiographier au moins un volume.
Pour la certification des essais d'étanchéité impliquant les variations de pression et le gaz traceur, au moins une éprouvette doit être soumise à chacun
des essais.
Lorsqu'un examen de secteur implique des essais sur plusieurs types de produits, les éprouvettes soumises aux essais doivent être représentatives de
tous les produits, ou doivent être choisies au hasard par l'examinateur parmi la gamme de produits ou les matériaux qui composent le secteur.
Un jeu de radiogrammes (12 ou 24) doit être considéré comme une éprouvette.
Légende : c = pièces moulées ; f = pièces forgées ; w = assemblages soudés ; t = tubes ; c/f = pièces moulées ou forgées ; rs = radiogrammes ;
ds = fichiers
Annexe C (normative)
Système structuré de crédit pour une recertification de Niveau 3
Dans le cadre de ce système, un candidat au Niveau 3 bénéficie d'un crédit si, pendant les cinq ans précédant sa
recertification, il participe aux diverses activités d'essais non destructifs indiquées dans le Tableau C.1. Des limites
sont fixées quant au nombre maximal de points pouvant être acquis chaque année ainsi que par type d'activités
suivies sur les cinq années, pour assurer une bonne répartition.
Outre la demande de recertification, le candidat doit présenter des preuves de conformité aux critères définis dans
le Tableau C.1, de la manière suivante :
ordre du jour et liste des participants aux réunions (activités 1 à 4) ;
résumé de la recherche et du développement (activité 5) ;
références de publications techniques ou scientifiques (activité 5) ;
résumé de la formation donnée (activité 6) ;
pour chaque certificat, preuve d'activité par année (activité 7).
Annexe D (normative)
Notation de l’examen pratique
D.1 Notation des examens pratiques de Niveaux 1 et 2 — Lignes directrices pour la pondération de la notation (en %)
Tableau D.1 – Lignes directrices pour la pondération de la notation (en %) pour les examens pratiques de Niveaux 1 et 2
Pour être reçu, le candidat doit obtenir une note minimale de 70 % pour la partie de l'instruction écrite, c'est-à-dire 10,5 points sur les 15,0
points permis.
1
Le candidat qui n'indique pas une discontinuité signalée sur la fiche d'identification d'éprouvette comme « à indiquer obligatoirement par le
candidat » lorsqu'il réalise l'essai dans les conditions spécifiées dans la fiche d'identification, doit recevoir la note zéro pour la partie 3 de
l'examen pratique relatif à l'éprouvette soumise à l'essai. Pour la technique RT, cette condition s’applique à l’interprétation des
radiogrammes, c’est-à-dire que la non consignation d’une discontinuité « à indiquer obligatoirement, comme défaut rédhibitoire » sur un
radiogramme entraîne l’attribution d’un zéro pour l’ensemble des radiogrammes de la partie 3.
Chaque collection d’examen présentée au candidat pour l’interprétation des radiogrammes doit comporter :
2 défauts rédhibitoires pour une série de 12 radiogrammes
4 défauts rédhibitoires pour une série de 24 radiogrammes
2
Il est demandé au candidat au Niveau 2 de rédiger une instruction d'essai non destructif, applicable par les agents de Niveau 1, pour une
éprouvette choisie par l'examinateur. Lorsqu'un candidat au Niveau 2 réalise un essai sur une éprouvette pour laquelle il n'est pas
demandé de rédiger une instruction d'essai non destructif, la note est calculée en pourcentage des 85 points restants.
D.2 Pondération de la notation (en %) pour la rédaction de la procédure d’essai non destructif de l’examen Niveau 3
Tableau D.2 — Lignes directrices pour la pondération de la notation en pourcentage pour la procédure d’essai non
destructif de l’examen Niveau 3
Sujet % maximum
Partie 1 : Généralités
a) Domaine d’application (objet, produit) 2
b) Contrôle des documents 2
c) Références normatives et informations complémentaires 4
Sous-total 8
Partie 2 : Personnel d’essai non destructif 2
Annexe E (informative)
Ingénierie en END
E.1 Définition
L'ingénierie en END couvre toutes les activités liées aux END, depuis la conception des équipements jusqu'à la
responsabilité de la préparation, de la mise en oeuvre et la vérification de l'END (en fabrication et en service)
d'équipements similaires faisant partie d'installations techniques ou industrielles.
a) au stade de la conception, définition des exigences à prendre en compte et/ou vérification de l’inspectabilité des
équipements durant la fabrication et, si applicable, en service;
h) justification pour les clients et, si applicable, pour les autorités réglementaires de sûreté, des pratiques mises en œuvre;
2) définition des maquettes nécessaires pour les essais ouverts et, si nécessaire, pour les tests à l'aveugle,
I) établissement des programmes de contrôle en service pour des installations industrielles, ou définition des
règles pour l'établissement de ces programmes
Bibliographie
[1] ISO/TS 22809, Essais non destructifs - Discontinuités dans les éprouvettes d’essai pour les examens de qualification
[2] ISO/TR 25107, Essais non destructifs - Lignes directrices des programmes de formation en END
[3] ISO/TR 25108, Essais non destructifs - Lignes directrices pour les organismes de formation du personnel END
[4] EN 473:2008, Essais non destructifs - Qualification et certification du personnel END - Principes généraux
[5] CEN/TR 14748, Essais non destructifs - Méthodologie pour la qualification des méthodes d’essais non destructifs
[6] CEN/TS 15053, Essais non destructifs – Recommandations relatives aux types de discontinuités présentes
dans les éprouvettes d’essai utilisés pour les examens
[7] ISO 9712 :2005, Essais non destructifs – Qualification et certification du personnel END
[8] ISO 9712 :2012, Essais non destructifs – Qualification et certification du personnel END