RAZZOUK & ZAHROUNI Structures Spéciales (N°26 & N°29)
RAZZOUK & ZAHROUNI Structures Spéciales (N°26 & N°29)
RAZZOUK & ZAHROUNI Structures Spéciales (N°26 & N°29)
Réalisé Par :
Yassine RAZZOUK
Zakaria ZAHROUNI
Encadré Par :
M. Jalal KETTAR
Sommaire
I. Présentation du travail realisé..................................................................4
II. Les dalots..................................................................................................5
1. Le dalot simple.......................................................................................................5
1. Le mur poids......................................................................................................................30
2. La paroi ancrée..................................................................................................................31
3. La paroi préfabriquée........................................................................................................31
2
4. La paroi moulée.................................................................................................................32
5. Le mur en terre armé........................................................................................................32
Partie 2 : Manuel du dimensionnement d’un mur de soutènement......................34
I. Calcul de la poussé des terres.............................................................................35
II. Application...........................................................................................................38
2. Le dalot triple.......................................................................................................43
2. RÈGLES DE VISIBILITÉ........................................................................................45
3
I. Présentation du travail réalisé :
- Un dalot simple
- Un dalot double
- Un dalot triple
- Un mur de soutènement
- Un bâtiment R+3 avec l’étude d’un voile en Flexion composée ainsi qu’un
plancher dalle
Dans un premier lieu nous avons établi le calcul manuel de tous ces éléments à l’aide
des classeurs d’Excels.
Ensuite nous avons modélisé et calculé tous ces éléments sur ROBOT afin de
comparer les résultats, et en ce qui concerne les dalots nous avons aussi travaillé
avec CAD90, qui est un logiciel sous DOS.
Donc nous aborderons dans une première partie, la partie théorique et en parallèle
des captures d’écran de notre travail sur Excel.
Ensuite à la fin de chaque élément, nous présenterons le résultat obtenu sur Robot
(et CAD90 concernant les dalots).
Concernant notre travail sur le bâtiment R+3 il sera présenté dans un 2 e rapport.
1. Le dalot simple
4
1.1 Hypothèse de base :
Les calculs de ferraillage seront menés suivant les règles techniques de conception et
de calcul des ouvrages et construction en béton armé suivant la méthode des états
limites dites règles B .A.E.L 91.
Nuance : Acier à haute Adhérence Fe 500
Limite d’élasticité garantie Fe=500Mpa
500
Contrainte de calcul de l’acier à l’ELU σ s = = 434.78 MPa
1.15
Contrainte de calcul des aciers à L’ELS de fissuration très préjudiciable :
2
σ´st = Min( fe ; Max (200MPa, 110 √ 1.6∗f t 28 )) = 240MPa
3
Enrobage = 4cm
1.2 Béton
Poids volumique 2,5 t/m3
Fissuration très préjudiciable pour les Dalot simple
Résistance nominale à 28j :
A la compression Fc28 = 25Mpa
A la traction Ft28 = 0,6 + 0,06x25 = 2,1Mpa
Contrainte limite du béton : σ´bc = 0,6 f c28 = 0,6 * 25 = 15 Mpa
Notre dalot :
4 – 0.05x26 = 2.7m (26 : le numéro le plus petit des binômes comme demandé)
5
1.4 Détermination des charges :
a) Au niveau du tablier :
Charges permanentes dues au tablier
P
Surcharges routiers (Bc) : π∗( h∗tg φ) ² = 22.96 t/m²
Avec :
P = 24t (d’après le train de charges Bc (Fascicule 62)) et h = 1m
P’ = K *( *l +0,6)=0,33*1.8*4 = 2,57t/m²
6
c) Au niveau du Radier :
Charges permanentes dues au tablier
a) Armatures du tablier :
n σ´bc 15∗15
ά = n σ´bc + σ´st = 15∗15+200 = 0.529
Puisque Mser<Mrsb
Mser
Asc = 0 Aser = Z∗σ´st = 18.48 cm²
équivalent : T20e12
0.23∗f t 28∗b∗d
Avec : Amin = fe
= 2.51cm²
7
y1= ά * d = 0.484 * 0.25 = 0.12 Z = d (1- ά /3) =
0.21m
Puisque Mser<Mrsb
Mser
Asc = 0 Aser = Z∗σ´st = 30.31 cm²
Mu N
A’st = Z∗σ st - σ st = 12,84cm² Équivalent :
T14e10
Condition Vérifiée
Condition Vérifiée
Vérification des contraintes au niveau de la dalle :
Vérification de la flèche :
4
5∗q∗l
Y = 384∗E∗I
= 1.11 cm avec : E =
30500MPa
lim ¿ l lim ¿
Y¿ = 250 = 2cm Y< Y¿
Condition Vérifiée
8
c) Calcul des armatures du radier :
Pl ²
M= 12 = 0,01t.m
n σ´bc 15∗15
ά = n σ´bc + σ´st
= 15∗15+200 = 0.48
y1= ά * d = 0.484 * 0.25 = 0.12 Z = d (1-
ά /3) = 0.21m
Mrsb = ½ * b* y 1 * σ´bc *Z = 0.19 MN .m
Puisque Mser<Mrsb
Mser
Asc = 0 Aser = Z∗σ´st = 1.47 cm²
0.23∗f t 28∗b∗d
Amin = fe
= 2.51cm²équivalent : T8e20
9
1.6 Présentation de notre travail sur Excel :
La première feuille où nous pouvons changer les données de notre dalot simple :
10
Ensuite la 3e feuille où nous pouvons voir les moments, et comme vous pouvez le
constater nous avons travaillé avec les tableaux de « Techniques de l’ingénieur »
11
1.7 Présentation de notre travail sur ROBOT :
La modélisation :
La déformation :
12
Le Moment selon yy :
Le moment calculé manuellement est égal à 4.64t.m et sur Robot nous avons
obtenue un moment qui égale à 3.14t.m
13
1.8 Présentation de notre travail sur CAD90 :
14
2. Le dalot Double
En se basant sur « les techniques de l’ingénieur » nous avons pour le dalot double le
même principe de calcul que nous avons déjà présenté pour le dalot simple, la seule
différence qui existe c’est le calcul des moments.
La première feuille où nous pouvons changer les données de notre dalot double :
Ensuite la 3e feuille où nous pouvons voir les moments, et comme vous pouvez le
constater nous avons travaillé avec les tableaux de « Techniques de l’ingénieur »
15
16
Et finalement le ferraillage dans la 4e feuille :
17
2.2 Présentation de notre travail sur Robot :
La modélisation :
La déformation :
18
Le Moment selon yy :
Le moment calculé manuellement est égal à 6.2t.m et sur Robot nous avons obtenue
un moment qui égale à 5.58t.m
19
3. Le dalot Triple
En se basant sur « les techniques de l’ingénieur » nous avons pour le dalot triple le
même principe de calcul que nous avons dégà présenté pour le dalot simple, la seule
différence qui existe c’est le calcul des moments
La première feuille où nous pouvons changer les données de notre dalot triple :
20
La deuxième feuille le calcul des charges est effectué :
Ensuite la 3e feuille où nous pouvons voir les moments, et comme vous pouvez le
constater nous avons travaillé avec les tableaux de « Techniques de l’ingénieur »
21
Et finalement le ferraillage dans la 4e feuille :
22
3.2 Présentation de notre travail sur Robot :
La modélisation :
23
La déformation :
Le Moment selon yy :
Le moment calculé manuellement est égal à 6.38t.m et sur Robot nous avons
obtenue un moment qui égale à 5.25t.m
24
3.3 Présentation de notre travail sur CAD90 :
25
III. Le mur de soutènement
Le rôle des ouvrages de soutènement est de retenir les massifs de terre. Ils sont conçus
pour créer une dénivelée entre les terres situées à l'amont de l'ouvrage, c'est à dire
soutenues par celui-ci, et les terres situées à l'aval. Cette dénivelée peut être réalisée en
procédant à la mise en place de remblais derrière l'ouvrage ou par extraction des terres
devant celui-ci. En pratique il est assez fréquent que l'on ait à procéder à la fois à un
apport de remblai derrière l'ouvrage et à une extraction de terre devant celui-ci. Il
existe de nombreux types d'ouvrages de soutènement, qui ont été conçus pour
répondre aux situations les plus diverses. Ils se distinguent principalement par : leur
morphologie, leur mode de fonctionnement, les matériaux qui les constituent, leur
mode d'exécution et leur domaine d'emploi privilégié (urbain, montagneux,
aquatique,...)
26
Tous ces ouvrages ont en commun la force de poussée exercée par le massif de sol
retenu. Ainsi, si l’on excepte les techniques de soutènement de type « terre armée » ou
parois ancrées, on peut classer les ouvrages de soutènements en deux catégories :
Les ouvrages rigides, pour lesquels la surface en contact avec le terrain est
indéformable. Les contraintes sont dictées par les déplacements. Les murs de
soutènement classiques sont les ouvrages les plus courants de cette catégorie. La
poussée est reprise par le poids de l'ouvrage (murs poids) ou par encastrement de
l'ouvrage dans le sol (murs en béton armé). Dans ce dernier cas, le poids des terres
participe à la stabilité de l'ouvrage par l'intermédiaire de la semelle.
Les ouvrages souples, pour lesquels la surface de contact est déformable : Les
contraintes dépendent non seulement des déplacements de l’écran de soutènement
mais aussi de ses déformations propres (interaction sol/structure). L’ouvrage type
représentatif de cette catégorie est le rideau de palplanches. Pour ce type de
soutènement, la poussée est reprise soit par encastrement de l'ouvrage dans le sol, soit
à l'aide d'ancrages.
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2. Principe de soutènement
Etre ancré dans un corps mort fournissant une inertie ou ancré plus loin dans le sol
à proximité qui ne fait pas partie de l'ensemble susceptible de glissement ou a une
meilleure composition afin que la poussée soit contenue, éviter le glissement et
annuler le moment de basculement: ce sont les parois ancrées ;
Résister au basculement par une semelle insérée sous les terres, semelle de surface
de base en rapport avec la hauteur fournissant le moment de renversement : murs
Cantilever (en L) ;
Réduire la poussée par un épaulement des terres retenues entre deux contreforts :
murs à redans ;
Les murs de soutènement, quel que soit leur type, doivent en principe être drainés, car
la pression de l'eau retenue derrière un mur sans interstices d'évacuation augmente
d'autant la poussée sur l'ouvrage et modifie la "consistance" du matériau en le
fluidifiant ce qui apporte une transmission de poussée d'une partie plus importante, la
friction (phénomène de s'agripper) en résistance au glissement ayant partiellement
disparu, la pente naturelle du tas diminue.
28
3. Les types des murs de soutènement
29
3.3 La paroi préfabriquée
30
La paroi moulée est un mur en béton armé coulé
dans le sol. La paroi est réalisée par excavation,
puis au fur et à mesure de la réalisation de
l'excavation, on la remplit avec de la
boue bentonitique, puis on installe les cages
d'armatures, éventuellement un joint vertical aux
extrémités de l'excavation, puis les colonnes de
bétonnage. Le béton est coulé dans ces colonnes,
et il se substitue à la boue bentonitique qui avait
été mise en phase provisoire pour le maintien
des parois, la boue est alors pompée depuis le
haut de la tranchée.
3.5 Le mur en terre armé
Il s'agit d'une méthode de soutènement assez récente (1963) développée par Henri Vidal1, qui
consiste à utiliser le sol, et non un mur en béton pour assurer la stabilité d'un versant. Le
concept est de renforcer le sol par l'ajout d'armatures qui solliciteront un frottement entre elles
et les cailloux du remblai. Un massif en terre armée est constitué de trois composants :
Les armatures disposées en lit dans le remblai qui peuvent être de deux natures :
Les métalliques qui sont jusqu'à maintenant les plus répandues et des armatures en
géo synthétique qui ne présentent pas de problème de corrosion et qui tendent à
remplacer les premières.
L'ensemble forme un massif stable assurant la retenue de la poussée du sol en place. Cette
technique permet de réaliser plusieurs types d'ouvrage comme des soutènements de talus ou
des voûtes
31
4. Calcul manuel d’un mur de soutènement
Lorsqu’il existe une différence de niveaux entre deux points a et b d’un terrain. La ligne de
raccordement ab n’est généralement pas verticale ; cette ligne ab fait, avec l’horizontale un
angle φ appelé angle du talus naturel des terres. Si l’en désire que la ligne ab soit verticale, ou
voisine de la verticale, il est nécessaire de prévoir un ouvrage destiné à maintenir les terres.
Cet ouvrage porte le nom de mur de soutènement, il peut être en maçonnerie ou en béton
armé ; nous envisagerons que le cas des murs de soutènement en béton armé.
32
L’étude de la poussée des terres est traitée dans les ouvrages de résistance de matériaux. On
démontre que la composante horizontale Q de cette poussée est donnée, pour une tranche
verticale de 1m de largeur par :
A∗γ∗h2
Q=
2
h : Hauteur du mur
En ce qui concerne le poids spécifique des terres et l’angle φ du talus naturel. On admet
généralement, lorsqu’on ne possède pas de données expérimentales précises, les valeurs
suivantes qui ne sont données qu’à titre indicatif.
33
Cailloux et graviers 1550 45
h
La poussée Q se trouvera à de la base.
3
Si le remblai supporte une surcharge uniforme q par mètre carré, il existera, en plus de
la poussée des terres examinée précédemment, une poussée F due à la surcharge et
donné par :
F=A∗q∗h
34
4.2 Méthodologie de calcul
Charge horizontales :
-Poussée des terres :
2
A∗γ∗h
Q= ,
2
Charge verticales :
35
On calcule ensuite les charges verticales suivantes :
-Poids du rideau
-Poids de la semelle :
Ainsi que les moments des différentes forces par rapport à un point
Il est à noter que la poussée des terres est une action permanente et doit donc être
affectée du coefficient 1,35, tandis que la surcharge sur le remblai est une action variable
à laquelle doit être appliquée le coefficient 1.50. Toutefois ces coefficients ne sont pas à
prendre en considération lorsqu’ils agissent dans un sens favorable pour l’effet étudié
Ms Q
(voir ci-après le calcul de et le calcul de ¿ .
Mr P
Q
- le mur ne tend pas à glisser, c’est-à-dire que le rapport : < f ( étant le
P
coefficient de frottement béton sur terre.
A∗γ∗h2
Q=
2
F=A∗q∗h
D D
M =1.35 ×Q × +1.5 × F ×
3 2
36
On utilisant l’organigramme de la flexion simple (section rectangulaire), avec b=1m et h,
et on obtient Ae n cm2
Tout le calcul manuel a été effectué dans ce classeur d’Excel, Voici la partie où nous
pouvons changer les données de notre mur de soutènement selon nos besoins :
Ensuite l’excel permet bien évidement de vérifier la stabilité de notre mur vis-à-vis au
renversement :
37
La vérification de la stabilité vis-à-vis au glissement :
38
L’Excel aussi nous permet d’étudier le FUT
39
Et finalement l’étude des patins avant et arrière
Remerciements
41