Activité 2.4. GAALOUL Ichrak Cours
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Pour les assemblages on va considérer les liaisons poutre-poteau et poutre-poutre. Le cas
des liaisons poteau-poteau est limité aux dispositions d'assemblages fortement rigidifiés
assurant la continuité des poteaux d'une structure.
• Les assemblages poutre-poteau : On va considérer les cinq types d'assemblages de la
figure 2.
Les assemblages 1 et 2 sont couramment utilisés en CM pour réaliser respectivement une liaison
articulée ou une liaison encastrée. Les assemblages 3 et 4 sont parmi les types les plus courants
en Europe : assemblages boulonnés par platine d'extrémité, avec ou sans boulons extérieurs.
L'assemblage 5 est un assemblage poutre-poteau par cornières de liaisons entre les semelles.
Bien que ce type ne soit pas très courant en Europe, il a été choisi dans le cadre du projet «
SPRINT » certainement parce que c'est un assemblage qui présente des avantages en termes de
facilité de fabrication et de montage qui devraient conduire à une diminution du coût global de la
structure. Les assemblages 3, 4 et 5 sont considérés comme semi rigides. Dans le cas des halles à
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grandes portées sans étages (industrielles, hangars, etc.) construites sur la base de portiques à
nefs, une disposition constructive courante consiste à renforcer l'assemblage traverse-poteau par
un jarret (figure 3). Généralement le jarret double l'inertie de la traverse au niveau de la liaison.
La longueur du jarret peut être prise égale forfaitairement au dixième de la portée de la traverse.
Ce type d'assemblage sera ajouté à la liste des assemblages précédents, pour les bâtiments de ce
genre.
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Figure 4. Différents types d'assemblages poutre-poutre
Le type d’appuis :
La figure 5 (a) présente une disposition courante d'un pied de poteau considéré comme articulé.
L’assemblage est constitué par une plaque d'assise, soudée à l'extrémité du poteau, et deux tiges
d’ancrage. Dans la figure 5 (b), la plaque d'assise est fixée par écrous à au moins 4 tiges
d'ancrage filetées, noyées dans le béton. Ces tiges sont situées entre les semelles et le bord de la
platine. Pour minimiser l’épaisseur de la platine et renforcer la rigidité de la liaison, on ajoute
souvent des raidisseurs. Plusieurs dispositions de raidisseurs sont possibles: raidisseurs simples
dans le prolongement de l’âme du poteau, raidisseurs doubles joignant les extrémités des
semelles ou carrément des raidisseurs dans les deux directions pour les poteaux soumis à la
flexion biaxiale. On se limite dans cette étude à la première disposition : raidisseurs simples dans
le prolongement de l’âme du poteau, solution courante et économique permettant aussi un
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serrage facile des écrous. Les appuis de la superstructure sur les fondations peuvent aussi avoir
un comportement semi-rigide. Des recherches ont été entreprises dans le but de modéliser le
comportement de ces éléments afin d'aboutir à des modèles simplifiés de caractérisation. Mais,
dans l’état actuel des connaissances qui ne permettent pas une évaluation précise de
caractéristiques de rigidité et de résistance de ses liaisons, on se limite aux deux modèles
idéalisés : parfaitement articulé et parfaitement rigide.
La figure 6 présente une photo réelle de l’assemblage boulonné entre cornières et fer en U en
utilisant un fer plat ainsi que l’assemblage de deux cornières en utilisant un fer plat.
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Figure 6. Dispositions des boulons en assemblage de corniéres
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Assemblage-m%C3%A9tallique-riv%C3%A9.jpg
Références Bibliographiques :