Resume Titrisation
Resume Titrisation
Resume Titrisation
Caractéristiques :
- Actif sous-jacent
- Echéance
- Call / Put
- Le prix d’exercice (strike)
- L’exercice
- La prime : le prix de l’option
- La valeur d’une option
Types d’options :
Call : Une option d'achat est un produit financier donnant le droit d'acheter avant une date donnée, un actif à un prix
convenu d'avance
Put : Une option de vente est un produit financier donnant le droit et non l’obligation de vendre avant une date donnée
un actif à un prix convenu d’avance.
Les options européennes : Les options européennes, sont uniquement exercées à la date d'échéance. Autrement dit,
l’acheteur (option d’achat ou de vente) de l’option ne peut l’exercer qu’à maturité. Lorsqu’il s’agit d’une option européenne
on parle de date d’exercice.
Les options américaines : Les options américaines, pouvant être exercées à n'importe quel moment jusqu'à la date
d'échéance du contrat. C'est-à-dire que le détenteur n’est pas contraint d’exercer son option à une date précise mais
durant toute la période L’option américaine jusqu’à maturité. On parle dans ce cas de période d’exercice.
Les options asiatiques : Une option asiatique est un contrat qui promet à son détenteur, un capital à maturité lorsque la
moyenne arithmétique des cours du sous-jacent (actions, taux d’intérêt, taux de change...) durant une période déterminée
est en dessous ou au-dessus d’un certain niveau prédéterminé à l’avance (le strike).
Les options de gré à gré : c’est à dire directement entre l’acheteur et le vendeur, sans la garantie d’un marché, notamment
sur les taux de change qui sont les supports d’un très grand nombre d’options de tout prix d’exercice et de toutes maturités.
Les prix de telles options ne sont pas affichés sur les écrans et peuvent varier d’une banque à l’autre.
Les avantages
- Effet de levier : Les options possèdent une rentabilité importante, et l’investisseur peut
prendre une position sur des options qui sera presque identique à une position sur actions…
mais avec une économie immense
- Cout d’investissement : Les options sont également moins exposées aux éventuels effets
catastrophiques des gaps d’ouverture, alors avec moins d’argent investi, il y a moins de
risque.
- Multitude de stratégies alternatives : Les options sont des outils incroyablement flexibles,
elles ne sont pas toujours employées sur les marchés directionnels et permettent à
l’investisseur d’utiliser à la fois le passage du temps et les mouvements de la volatilité à son
avantage
- Acheter une option sue l’action : augmentation du retour sur l’investissement
Les risques
« La titrisation est l’opération financière qui consiste à acheter des créances dont le prix est payé
par le produit de parts représentatives de ces créances, et le cas échéant, par le produit de
l’émission d’un emprunt adossé auxdites créances ».
Schématiquement, la titrisation consiste à “sortir“ des créance non négociables des bilans de
différents types de sociétés (financières ou non) et à les rendre négociables, par l’intermédiaire
d’une structure juridique appellée: Fonds Commun de Créance (FCC).
D’une manière générale, la titrisation se fait en 2 étapes chacune comprenant plusieurs phases:
Une cession de créances par un établissement de crédit à une entité juridique ad hoc;
Une émission par cette entité de titres de créances représentatifs des créances.
Le schéma ci-après décrit de manière synthétique les différents intervenants dans une opération
de titrisation et les schémas suivants tracent, de manière succincte, le phasage d’une opération de
titrisation.
La première étape est la constitution d’un lot d’actifs de même nature, tels que prêts
hypothécaires, créances sur cartes de crédit ou prêts à l’achat d’automobiles.
Le FCC dénué de personnalité morale, fait valoir les droits des porteurs de par l’intermédiaire de
la société de gestion.
Le dépositaire est à la fois cofondateur du fonds avec la société de gestion. Il est dépositaire des
créances acquises par celui-ci et de sa trésorerie.
Phase 2 : Montage
Le Commissariat aux Comptes (CAC) entérine les schémas comptables de l’opération et audite la
gestion des créances assumée par la société de gestion.
L’organisme de tutelle vise les prospectus relatifs aux opérations d’appel public à l’épargne (l’AMF
en France, l’AMMC au Maroc et la SEC aux USA).
La syndication met sur le marché ou réalise un placement privé des parts auprès des investisseurs
Comme, en règle générale, les investisseurs ne sont pas prêts à endosser la totalité des risques de
crédit, les tires émis bénéficient d’un rehaussement de crédit fourni généralement par l’initiateur
lui-même.
- Remboursement
- Clean-up call
- Rechargement
A. Avantages de la titrisation
1. Pour le cédant (les banques)
a. Le transfert des risques sur les tiers:
Les principaux risques sont :
- Risque de taux;
- Risque de remboursement anticipé;
- Risque de défaillance des débiteurs.
b. Le respect des normes prudentielles :
- L’amélioration de la solvabilité des banque (ou ratio Cooke): la titrisation permet
l’allègement des engagements bancaires et par conséquent la réduction du
dénominateur ce qui améliore le ratio Cooke ;
- L’amélioration du ratio de liquidité: l’opération génère une entrée de fonds en
contrepartie des titres émis .
NB: Le ratio Cooke ou ratio de solvabilité=Fonds Propres/encours des crédits.
c. Baisse du coût de refinancement :
La titrisation permet d’élargir la gamme des produits financiers ce qui joue en faveur de la concurrence
et conduit en conséquence à une réduction des taux.
d. Amélioration de la signature :
- Possibilité de solliciter les marchés sous une meilleure signature, généralement
indépendante de la qualité du cédant. En effet, la titrisation permet d’émettre des
titres notés AAA ou AA même si la notation de l’établissement initiateur est faible B
ou CC.
- Ainsi, la première opération de titrisation fut lancée, en France en 1989, par le Crédit
Lyonnais qui sombrait dans une grande crise.
e. La spécialisation et la réorganisation par métier :
- L’adoption de la technique impose une ingénierie financière complexe.
- Elle exige de la part des établissements concernés le développement et l’organisation
de nouveaux métiers et concepts tels: la sélection des crédits, le placement des titres,
le back-office (ou gestion administrative), les techniques de la gestion du risque, les
techniques de rating…
- A noter que les investisseurs des parts d’une opération de titrisation ne sont pas des
personnes physiques, ils sont généralement des institutionnels (zinzins);
- Le placement en des parts d’une titrisation assure, pour les investisseurs, les garanties
suivantes :
• La diversification du portefeuille: ce qui réduit le risque de placement et
assure un meilleur rapport risque/rendement que les produits classiques;
• La liquidité : lesdits titres sont liquides puisqu’ils sont adossés à des créances
dont le remboursement est garanti par un bien immobilier;
• La rentabilité : elle est normalement plus élevée que celle des bons de trésor
puisqu’elle intègre certains risques transférés à l’investisseur.
B. Contraintes de la titrisation
Ces conditions n’ont pas toujours été observées ce qui a facilité le déclenchement de la crise financière
aux USA; pays où cette technique a vu le jour.
• Pour les banques à réseau, la collecte des dépôts leur permet de disposer de
ressources à moindre coût, et par conséquent, son recours à la titrisation se trouve
moindre.
La réussite de la titrisation est liée à une forte croissance économique traduite par une demande
élevée sur les crédits. Ce qui fut le cas des USA avant le déclenchement de la crise des subprimes.
En sus, les banques américaines en prêtant se souvient davantage du comportement du secteur que
de la solvabilité des emprunteurs
DEFAISSANCE :
La défaisance est une opération financière consistant à céder simultanément des actifs financiers et
des dettes à une société tierce, souvent une structure de défaisance,
La défaisance de la dette permet ainsi extraire un passif de son bilan et d’améliorer la présentation de
ses comptes.
AD HOC : est une structure juridique distincte, créée spécifiquement pour gérer une opération
ou un groupe d'opérations similaires pour le compte d'une entreprise.