Liste Desabréviations
Liste Desabréviations
Liste Desabréviations
DLC: DateLimitedeConsommation.
OEAP : ObservatoireEconomiquedel’AchatPublic.
MG : MatièreGrasse.
NA : Norme Algérienne.
EDTA: EthylèneDiamineTétraAcétique.
CSRPPGN :ChambreSyndicaledelaRechercheetdelaProductionduPétroleetduGaz
Naturel.
VF: ViandeFoie.
SFB:Sélénite-FBroth.
Liste des tableaux
Listedes abréviations
Listedes tableaux
Listedes figures
Introduction.................................................................................................................................1
.Synthèse bibliographique
I-1 Définition...............................................................................................................................2
II-1 Définition.............................................................................................................................5
III-1 Définition............................................................................................................................9
1.Echantillon
1.1. Lait cru
1.1.1 Réception du lait cru …………………………………………………………..………14
1.1.2 Filtration…………………………………………………………………………….….15
1.1.3 Dégazage ………………………………………………………………………………16
I. Analyses physico-chimiques.................................................................................................28
II .Analyses microbiologiques..................................................................................................36
Références bibliographiques
Annexes
Introduction
Introduction
Le lait fermenté est un produit laitier obtenu par fermentation du lait par les
Bactéries lactiques et éventuellement d’autres microorganismes. Ces produits
Laitiers fermentés ont été produits pour prolonger la durée de conservation du
Lait. Ces aliments traditionnels ont persisté au cours des siècles et ils ont souvent
Il est aussi connu sous les noms de l’ben (Tanta oui El Araki, 1987 ; Smet-Bali
Et al, 2012).
Couramment depuis des siècles, et largement consommé dans les pays chauds
Le travail réalisé dans ce mémoire est porté sur l’étude de la qualité physico-
Consommation.
Synthèse
Bibliographique
Chapitre I:Généralité sur
L’ait
Partie théorique Généralitésurle lait
I.1Définition
Selon la réglementation Algérienne ,la dénomination«lait »est réservée exclusivement au
produitde lasécrétionmammairesaine,obtenue par une ouplusieurstraites,sansaucune addition
nisoustraction et n’ayant pas étésoumis au traitement thermique (JORA, 1993).
Lelaitestunliquideblanc,opaque,deuxfoisplusvisqueuxquel’eau,desaveurlégèrement sucréeet
d’odeur peu accentuée. (Batman et al, 1996).
I.2Compositiondulait
Lacompositionmoyennedeslaitsdedifférentesespècesquisetrouventregroupéessurle
tableauII.Ilfaitapparaîtles grandes catégories deconstituants dulait.
Composition Teneurs
(g/l)
Eau 902
Matièresèche 130
Glucides (lactose) 49
Matièregrasse 39
Lipides 38
Phospholipides 0.5
Composés liposolubles 0.5
Matièreazotée 33
Protéines 32.7
Caséines 28
Protéines soluble 4.7
Azote non protéique 0.3
Sels 9
Biocatalyseurs, enzyme,Vitamines traces
2
Partie théorique Généralitésurle lait
I.3Facteursdevariationdelacompositiondulait
I.4Propriétésphysico-chimiquesdulait
I.4.1Densité dulait:ladensitédulaitestunepropriétéphysiqueliéeégalementàsarichesse en
matièresèche. En pratique ladensitédu lait à 15°C compris entre1.028à1.035.
I.4.3 Aciditédulait
a.Aciditénaturelle :dèssasortiedupisdelavache,lelaitprésentunecertaineacidité,elle
varie entre0.13 et 0.17%d’équivalent d’acide lactique(Vignole, 2002).
3
Partie théorique Généralitésurle lait
ElleestexpriméeendegrésDornic(°D),1°Dcorrespondà0.1gd’acidelactiqueparlitrede
I.4.4pH :LepHestunindicateurdelafraicheurdulait,ilmesurelaconcentrationdesions H+
dansunesolution(Vignola, 2002) LepHd’unlaitfraisà20°Csesitueentre6,6et6,8. Plutôtproche de
6,6immédiatementaprèslatraite,ilaugmente légèrementdanslesheures suivantes (Croguennec et
al, 2008).
I.5Propriétésmicrobiologique
I.5.1 Floreoriginelle
Lelaitcontient peudemicro-organismeslorsqu’ilestprélevé dansde bonnesconditions,à partir
d’un animalsain(moinsde 5000germes/mletmoinsde 1coliformes/ml).Ils’agit essentiellementde
germessaprophytes:microcoques,streptocoqueslactiquesetlactobacilles (Larpent, 1997).
4
ChapitreII : Laitfermenté
Partie théorique Laitsfermentés
II.Laitsfermentés
II.1Définition
Le lait fermenté est un produit laitier obtenu par fermentation du lait par les bactéries
lactiquesetéventuellementd’autresmicroorganismes,cette fermentationpermetune
modificationdanslescomposantsetlescaractèresorganoleptiquesdulait.Ces micro-
organismesdoiventêtreviables,actifsetabondantsdansleproduità ladatededurabilité minimale.Si
leproduitsubituntraitementthermiqueaprèslafermentation,l’exigenceportant
surlaviabilitédesmicro-organismesnes’appliqueplus(FAO,1995 ;CodexAlimentarius,
2011).
II.2Fermentationlactique
Lafermentationlactiqueestlafermentationla plusuniverselle.Ellesecaractériseparla
formationd’acide lactique par l’actiondesbactériesà partir de l’amidondescéréales,du
saccharose,duglucose,ouencoredulactosedulaitdontcetacidetiresonnom (Fahrasmane et Ganou-
parfait,1997).etElleconduitàunemodificationauniveaudescomposantsdulaitet de ces caractères
organoleptiques (FAO,1995).
II.3Bactérieslactiques
II.3.1 Définition
Lesbactéries lactiques sont des cellules vivantes,procaryotes hétérotrophes et chimiotrophes,
généralementdesbacillesoucoquesGrampositif,immobilesnon sporuléshabituellement aéro-
anaérobies etcatalase(-)(Holzapfel et al, 2001 ; Corrieu et Luquet, 2008).
ensuitelecatabolismedeshexosessoitparlavoiehomofermentaireouhétérofermentaire
(Vandamme et al, 1996).
II.4Compositiondulaitfermenté
Lesmodifications résultantes delafermentation du lait sontsoit communes pourtous types de
laitfermenté;c'estlecasdel'acidificationetdelagélificationouspécifiquesdechaquetype de lait
fermenté comme la formation de composés aromatiques, de gaz, d'éthanol et l'hydrolysedes
protéines (FAO, 1995).
Composition
Produit
Humidité Protéines MG Lactose Cendre Acide
(%) (%) (%) (%) (%) lactique
(%)
Lait aigre 88.5 4.7 2.2 3.9 0.7 0.91
Kéfir 89.4 3.5 2.0 4.0 0.7 0.6
Yaourt 87.2 3.4 3.4 4.1 0.6 0.9
Lait
écrémé 90.1 3.5 0.5 4.4 0.7 0.7
acidifié
Beurre 16.5 0.6 80.5 0.4 2.5a
a:Cas debeurresalé.
II.5Microorganismesdeslaitsfermentés
II.5.1 Bactéries
Lesbactériessontlesmicroorganismeslesplusutiliséspourlafabrication deslaitsfermentés,
ellessontcaractériséespardifférentsgenresetdifférentsespècesparmicesgermesily ale
genreStreptococcus, Lactococcus,Lactobacillus, LeuconostocetBifidobacterium(Perrin-
Boulvard, 1989).
Partie théorique Laitsfermentés
II.5.2 Levures
Leslevuresutiliséesdanslafabricationdeslaitsfermentéssontutilisésenculture mixte (combinéesà
desbactéries).Ellessontcaractériséesparleurbesoinenairpour sedévelopper, température
moyenne decroissanceentre25et35°C,développementrapide, fermentation
alcooliqueavecproductiondegazcarbonique(Ex :Saccharomyceskéfir)( P e r r i n -
Boulvard,1989).
II.5.3 Moisissures
Lesmoisissures sont rarement employées dans lafabrication des laitsfermentés ettoujours en
culture mixte.Cesmicroorganismessetrouvent surtoutdanslesproduitsnouveaux,ilssont
caractériséspar une fermentationstrictementaérobieavec une incubationlongue,ilsdonnent
unesaveurparticulièreauxlaitsfermentés(Ex :genreGeotrichum(G.candidum)) (Perrin-
Boulvard, 1989).
II.6Typedeslaitsfermentés
II.6.1 Yaourt
Leyaourt estunproduitlaitiercoagulé obtenu par fermentationlactique grâceà l’actiondes
deuxbactérieslactiquesStreptococcusthermophilusetLactobacillusbulgaricusàpartirde
laitfraisoudelaitpasteurisé,concentré,oupartiellementécrémé.Lesbactériesdansle produitfini
doivent êtrevivantes et abondantes (MSS,1997).
II.6.2 Fromage
Lefromage estunproduitlaitier issude la coagulationdulaitpar acidificationà l’aide des
bactéries,paradditiondela présureoupar l’actionconjuguée desdeux(bactériesetprésure)
suivid’un traitementthermique,égouttage,moulage,salageetd’unaffinagec’estle produit
finiestunfromageaffiné.Les variétésdefromagesontnombreuses,ily adesfromagesfrais
(sanscroute)etdesfromagesaffinés (fromagesà pate cuite,à pate molle, à pate dure,sans croute,
àcroutelavée, à croutefleurée) (Ebing, 2006 ; Fournier, 2007).
II.6.3 Beurre
Ladénomination«beurre»estréservéeauproduitdetypeémulsiond’eaudanslamatière
grassedontlesconstituantssontd’originelaitièreetobtenupardes procédés physiques (Mahaut et
al,2000).
II.6.4 Lait fermenté de type probiotique: il s’agit d’un lait fermenté obtenu par le
développementdeBifidobacteriumetdeLactobacillusacidophilusoucasei,ladésaérationdu
Partie théorique Laitsfermentés
III. l’ben
III.1Définition
Le l’benou laitacidifiéestlargementconsommédansles payschaudseten particulier en
Afrique duNordetauMoyen-Orient.C’estunproduitlaitierrépondudansle
bassinméditerranéen,sa fabricationrepose essentiellementsurlecaillagespontanéde lait frais
suivid’unbarattageen présenced’eau.Lebeurreest séparé et leliquide résiduel dilué forme
lel’ben ( Veisseyre, 1975).
L’ben est réservéeaulaitfermentéayantsubi unefermentationlactiqueobtenuepar
l'ensemencementdesbactériessélectionnées.Ildoitavoiruneaciditéminimalede70
°Dornic, et un extraitsecdégraisséminimal de 80grammepar litre (Bo, 2001).
III.2Compositiondu l’ben
Lacompositionchimiquedu l’benestvariable,elledépenddelacompositionchimiquedu lait
dedépart et deprocessus defabrication (El-baradei et al, 2008).
III.3Propriétésphysico-chimiquesdul’ben89
Les principales propriétés physicochimiques du l’bensont: le pH, l’acidité, taux de
matièregrasse et l’extraitsectotal (tableauIV).
Partie théorique Leben
TableauIV :Paramètresphysico-chimiquesmoyensdul’ben.
Paramètremesuré Valeurmoyenne
pH 4,4
Acidité (°Dornic) 75
Matièregrasse (g/l) 9,6
Extraitsec(g/l) 87.9
III.4Propriétésmicrobiologiquesdul’ben
b. Staphylococcus aureus
Lestaphylococcusaureusestune bactérie sphérique àGrampositif, aérobieouanaérobie
facultative,touslessouchessontcoagulase positive etfermententleglucose (FAO,1988). Cette
espècese trouve rarementdansle l’bence quiindiqueque lelebenn’estpasune source
potentielle d’empoisonnementalimentaire staphylococcique (Guizani et Al-ramadani,
1999).
c. Salmonella
LegenreSalmonellaappartientàlafamille desentérobactéries,il s’agitdebacillesàGram
négatifnonsporulésdontlatailleestcompriseentre2-3µmou0.4-0.6µm (Rampal, 2000).
d. Levures etmoisissures
Leslevuresetles moisissuresse développentrégulièrementdansle l’ben,notammentavec
l'acidificationduproduitmaisleur nombre n'atteintjamaisunniveautrèsélevé(Tantaoui- Elaraki
et al, 1983).
SelonlaréglementationAlgérienne,leslevuresetmoisissuresne sontpasrecherchésdans le leben
industriel (JORA, 1998).
III.5Valeurnutritionnelledul’ben
Le lebenestunlaitfermenté utilisésurtoutcomme boissonrafraîchissanteetapprécié pour
cesqualitésorganoleptiques(acidité, arôme...) etaussipour sa valeur nutritionnelle.En
effet,ilnediffèredulaitqueparlelégermouillagedont il faitl'objet, par élimination d'une
quantitévariable de matière grasseet parla fermentationd'une partie de lactose.Ilest
probableque lafractionazotée ne subit pasdemodificationssensiblesauplannutritionnel.
Ledéveloppementmicrobienentrainunenrichissement encertaines vitamines (Tantaoui-
Elaraki et al, 1983).
III.6Lesbactériesspécifiquesdul’ben
III.7Technologiedul’ben
a. Amidon
L’amidonestleprincipalpolysaccharidede réserve desvégétauxsupérieurs(grainsde
céréales,grainsde légumineuses...etc).C’estl’undespolymèresfonctionnelslesplus
importantsdesaliments enraisondesonpouvoirgélifiant,viscosifiantetfixateurd’eau (Feill et,
2000) Ilestutiliséenindustrielaitièreentantquestabilisantettexturant(Dupin,
1992).
- Fermentationindustrielle dul’ben
Lapréparationdulebensefaitàl’aidedelaitle plussouventpartiellementoutotalement
écrémé.Danslespays oulaproductionlaitière estfaible,ilestfréquemmentpréparé par
l’utilisationdulaitreconstitué (1 kgde poudrede laitécrémépour 10ld’eau).Après
pasteurisation,le laitestrefroidià 20-22°Cetensemencéaumoyende 2,5à 3pour cent
d’uneculturedebactérieslactiquesmésophiles(culturesindustriellesdelevain)deL.
Partie théorique Leben
lactissubsp.Lactis,L.lactissubsp.DiacetylactisetL.lactissubsp.Cremoris(FAO, Samet-Baliet
al, 2012).
1. Echantillonnage
1.1Laitcru
1.1.1 Réception du lait cru
Quotidiennement, l’entreprisereçoitdu lait cru au long de la journée, il Est ramassé directement par
les éleveurs de vaches.
Le ramassage se fait dans des camions citernes isothermes en acier Inoxydable. Le lait se trouve à
une température avoisinante de 10°C.
Le lait cru est soumis à des analyses physico-chimiques, cela consiste àVérifier :
La densité, L’acidité, La matière grasse, le test d’antibiotique.
Le lait doit répondre aux exigences représentées dans le tableau suivant :
14
Partiepratique Matérielet méthodes
Volumique donne sa quantité exacte, puis le lait est refroidi entre 6 et 8°C.
1.1.2.Filtration
Avant d’appliquer au lait un traitement tel qu’il soit, il faut débarrasser De toutes les impuretés.
Cette opération s’effectue à travers un filtre.
Le lait est stocké à une température de 6 à 8°C dans un tank deRefroidissement à double paroi.
1.1.3. Dégazage
Le lait cru, passe par un dégazeur. Cette opération a pour but de retirerAu moins certaines odeurs
caractéristiques des laites et éliminer des substances volatiles qui risqué d’affecter le gout et
l’odeur du lait.
Figure 04 : Dégazage
1.1.4 .Homogénéisation
Elle est obtenue par le passage du lait dans l’homogénéisateur sous une Pression élevée (250 bars )
et une température supérieur à 60 °C à Travers des orifices étroits. Cette opération présente
l’avantage de réduire Le diamètre des globules gras.
1.1.5. Pasteurisation
Avant d’être ensemencé, le Lait doit être pasteurisé, le lait se trouveDans le tank de stockage
intermédiaire passe tout d’abord par un bac De lancement vers un filtre, afin d’éliminer tous les
corps étrangers.Le lait destiné à la fabrication du l’ben qui passe dans un échangeur de
Chaleur à plaque pour subir pasteurisation de 85 à 95°C pendant 5 Seconde.
Figure 06 : Pasteurisation
1.1.6.Ensemencementdulait
Après la pasteurisation, le lait subit un refroidissement à une température De 25-30°C, qui est la
température favorable pour le développement et L’activité des levains lactiques, sont des bactéries
hétéro-fermentaires mésophiles.
17
Partiepratique Matérielet méthodes
I.2Produitfini(L’ben) :leprélèvementdeséchantillonsdeproduitfiniestréaliséàchaque
productionetsurchaquelot.Lesanalysesphysico-chimiques sontportéessur unseuléchantillon et les
analyses microbiologiques sur5 échantillons.
II. Analyses physico-chimiques
L’ben
PH
MG ( % )
Different tests Acidite
EST
physicchimique
18
Partiepratique Matérielet méthodes
II.1 Mesuredu pH
Principe
Le principede lamesuredupHestlemême pourtouteslesanalyses.Le pHreprésentel’activité
desionsH+ contenusdansunesolution.LamesuredupHestréaliséeàl’aided’unpH-mètre,
qu’estunappareilélectroniquemunid’une électrode quirenfermeunesolutionaqueuse acide,
comporteunemembranedeverrespécialeperméableauxionshydrogènes.Ladifférenceentre
lesprotonsdelasolutioncontenuedansl’électrodeetlesprotonsdela solutionàanalyserest
convertieenune différence dupotentielélectrique.Le pHmètre transforme cettedifférence de
potentiel en unités du pH (Vignola, 2002).
Modeopératoire
RincerlesdeuxsondesdetempératureetdupHavecl’eaudistilléeet prendre dansunbécherune
quantitédel’échantillonà latempératureprochede20°C,ensuiteonva introduirelasondede pH
aveccelledela températuredans laprised’essai.
Expression des résultats
Lorsquelatempératuredel’échantillonsestabiliseà20°ConvaprendrelavaleurdepH
affichéesur l’appareil.
Principe
L’acidité titrable, exprimée endegrésDornic, aété déterminée par titrage potentiométrique de
l’échantillonjusqu’à unpHde8.30àl’aide d’unesolutionnormaliséed’hydroxydedesodium
(Afnor,1999).
Modeopératoire
Al’aided’unepipette, onva prendre 11mldel’échantillondansunbécher,puisonajoute3à4 gouttesde
phénolphtaléine,ensuiteonpasseautitrage parla soude[NaOH]jusqu’àavoir un virage de
couleuraurose.Pourobtenirdesrésultatsidéals,letitrage estsuiviparunpH-mètre jusqu’àpH =8.3, on
arrêtele titrage et lirelachutedela burette(volume deNaOHutilisé).
19
Partiepratique Matérielet méthodes
Modeopératoire
a- OnappliquelaméthodedeGerberpourlamatièregrassedeLeben etlaméthodede
Teichert pourlamatièregrasse dela poudredelait.
Rincerlebutyromètreavecl’eau,etprendreavecunepipette10mlde l’acidesulfuriquedansle
butyromètre,en suiteonajoute 11mldeleben et2,5gdelapoudredelait onleversant doucementsur la
paroi de butyromètre,etaprèsonintroduire 1mlde l’alcoolisoamylique, puis onva fermer le
butyromètre etl’agiter légèrementpour mélanger les produitsonle retournant plusieurs fois et on
lemetdans la centrifugeusependant 8 min.
Expression des résultats
Lalecturesefaitdirectementsurl’échelledubutyromètreeng/l,g/kgouen%etonprendla
moyennededeuxessais.
20
Partiepratique Matérielet méthodes
Le Beta-Star est une méthode pour la recherche rapide dans le lait de résidus actifs
D’antibiotique de la famille des B-lactaires, céphalosporines, utilisés dans la prévention
Et le traitement des maladies infectieuses des femelles laitières et en particulier les
Mammites.
Principe
Le test est basé sur l’emploi d’un récepteur spécifique lie à des particules d’or.
Au cours de la première étape d’incubation, les antibiotiques B-lactames, s’ils sont
Présents dans l’échantillon de lait, se lient au récepteur.
Pendant la deuxième étape d’incubation, le lait migre sur un support immun-
Chromatographique qui présente deux bandes de capteur.
La première bande retient tous les récepteurs qui n’ont pas lié d’antibiotique.
La seconde bande sert de référence.
Mode opératoire
Sortir un flacon de récepteur du coffret ; S’assurer que tout le lyophilisat se trouve au fonde du
flacon ; Enlever la capsule et bouchon du flacon de flacon de récepteur Place un embout neuf sur
la seringue ;Prélever 0.2 ml de lait à tester ; Distribuer les 0.2 ml de lait dans le flacon de
récepteur ;Reboucher le flacon et agiter doucement en tournant le flacon afin de dissoudre tout Le
lyophilisat ;Mettre le flacon dans un des puits de l’incubateur stabilisé à la température de
47.5°C ;Au bout de 3 minutes, les mains propres et séché, ouvrir le flacon blanc prendre une
Bandelette ;3 minute après l’introduction de la bandelette dans le flacon, retirer la bandelette et
Lire immédiatement
21
Partiepratique Matérielet méthodes
Expressiondesrésultats
Aucune bande rouge n’apparait : le test et valide ;
La première bande à une intensité supérieure à celle de la bande référence :
Echantillon est classé négatif ;
La première bande à une intensité équivalente ou inférieure à celle de la bande de
Référence : l’échantillon contient des antibiotiques à faible concentration, il est classé
Positif ;
La première bande est absente : l’échantillon contient des antibiotiques à forte
Concentration ; est classé positif.
1.5Déterminationdeladensitéetdelatempératuredelaitcru
La densité d’un liquide est le masse d’ un volume d’un liquide à celle du même
Volume d’eau.
Principe
Pratiquement on détermine la densité du lait à l’acide d’un thermo-lactodensimètre,
Appareil servant à mesurer la densité et aussi la température.
Matérielsetméthodes
Eprouvette 20 ml :
Thermo-lactodensimètre.
Modeopératoire
Verser le dans l’éprouvette tenue inclinée afin d’éviter la formation de la mousse ou
De bulles d’air.
Remplir l’éprouvette jusqu’à un niveau tel que le volume soit inférieur à celui de la
Carène de lactodensimètre.
Expressiondesrésultats
Comme le thermo-lactodensimètre mesure simultanément la densité et la température, donc on
exprimera les résultat comme suit :
Si la température est à 20°C, la densité lisible est en effet la réelle.
Si la température est supérieure à 20°C, on additionne 0.0002 à la densité lisible pour
Chaque degré température.
Si la température est inférieure à 20°C, on diminue 0.0002 de la densité lisible pour
22
Partiepratique Matérielet méthodes
Chaque degré de température.
D=D’+0.2(T°+/-20C)
D : Densité corrigée
D’ : Densité brut.
T° : Température.
1.6Déterminationdel’extraitsectotalparundessiccateur infrarouge
Principe
La matière sèche ou l’extrait sec total est la masse restante après dessiccation
Complète par un dessiccateur muni d’un déshydratant efficace (Afnor, 1993).
Modeopératoire
Mettre la capsule vide dans le dessiccateur infrarouge, après le tarage de l’’appareil,
Peser 3g de l’échantillon à l’aide d’une pipette on le dispersant sur toute la surface
De la capsule et fermer le couvert de l’appareil. Attendre jusqu’à ce que le dessiccateur
Sone et lire la teneur en extrait sec affichée sur l’écran en pourcentage.
Expressiondesrésultats
La lecture se fait directement sur l’appareil, la valeur est exprimée en pourcentage.
23
Partiepratique Matérielet méthodes
24
Partiepratique Matérielet méthodes
III.Analysesmicrobiologiques
25
Partiepratique Matérielet méthodes
III.1Préparationdesdilutions
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Partiepratique Matérielet méthodes
III.2Produitfini(L’ben)
Principe
Laprésence simultanéede cristalvioletetdeselsbiliairesdansle milieuassure l’inhibitiondes
bactériesàGrampositif etcertainesàGramnégatifàpartlescoliformesquifermententlelactose
etprovoquentune acidificationdumilieu,révélée par levirage aurougede l’indicateurde pH
(rougeneutre) ; il est incolore en milieu basique (Delarras, 2014).
a. Ensemencement
L'ensemencementendoublecouchesurgéloseVRBL (milieulactosébiliéeaucristalvioletetau
rougeneutre).Cemilieuestutilisépourlarechercheetdénombrementdescoliformestotauxet des
coliformes thermo-tolérants (fécaux) dans lesproduits alimentaires(Delarras,2014).
À l’aide d’unemicropipetteprendre :
- 1mldela dilution 10-1dans uneboitedepétri.
- 1mldela dilution 10-2dans deux boites depétri.
- 1mldela dilution 10-3dans uneboitedepétri.
VerserunepetitequantitédelagéloseVRBLensurfusiondanstouteslesboitesetfairedes
mouvementsde8 pourmélanger l’échantillon avecla gélose, puis laisser les boites refroidir.
Aprèsrefroidissementajouterune2èmecouchedelagéloseVRBLensurfusion,laisserlagélose solidifier
puis incuberlesboites.
- Boites CT : incubation à37°C pendant48h.
- Boites CF:incubation à44°C pendant 48h.
CT : Coliformes totaux CF: Coliformes fécaux
27
Lerésultatpositif
desdeuxgermes(CTetCF),setraduitparlaprésencedecoloniesrouges
roses(lactose+).Ledénombrementse faitpar comptage descoloniessur
lesboiteslesmoins chargées (contenant entre15 et 150 colonies) (Delarras,2014).
Principe
Lesmilieuxsélectifsutiliséspourlarechercheetdénombrementdestaphylococcusaur
eusvisent à inhiber lesbactéries autresqueS.aureusetà favoriser la croissance
deS.aureus(Le loir et Gantier, 2009).
a.Ensemencement
L’ensemencementà partir de ladilution10-1,ensurface surune boite de
pétricontientlemilieu CHAPMANetdansun tubeàessaicontientle
milieud’enrichissementGiolitti-Cantoni(GC) additionné detellurite
depotassium.L’incubation à37°C pendant 48 h.
b.Lecture
I. Analysesphysico-chimiques :
2.1Résultatsdesanalysesphysico-chimiques
2.1.1. Résultatsdesanalysesphysico-chimiqueseffectuéessurlelaitcru
a. Test d’antibiotique :
Les résultats sont portés dans le tableau si dessous.
Tableau 9. : Résultats du test antibiotiqueNorme
Echantillon E1 E2 E3 Norme (JORA
Paramètre 1998)
ATB Abs Abs Abs Abs
Les
résultats obtenus pour tous les échantillons du N°03 indiquent l’absence des résidus
D’antibiotiques dans le lait cru. Cela est tout à fait conforme aux normes du JORA N°35 du
27 mai 1998.On peut dire que les vaches n’ont pas suivi d’antibiothérapies durant cette
Période.
31
Partiepratique Résultatsetdiscussions
Lesanalysessonteffectuéessurleproduitdèsqu’ilsortdelaproduction,onremarquequetous
lesparamètresanalyséssontconformesàlanorme,lavaleurdel’Aciditétitrablequiestde
67,27°Destlégèrementproche de lavaleurdétectée par Samet-bali(2012)quiégaleà 71,35
g/l,lavaleurdupH4,28estidentiqueaveclerésultatsdeSamet-Bali(2012)avecunemoyenne de4,27,
celareflètelabonnequalitédelamatièrepremièreutilisée etlerespectdes conditions defabrication
deproduit.Les valeurs depH et del’acidité, indiquent l’utilisation des ferments de bonne
qualitéquiproduisentde l’acidelactique régulièrementpendentlamaturation,cela
revientaussiaurespectde latempérature dematuration(26°C)quiestfavorableau
développementdesfermentsutilisés.La teneurobtenue enmatière sèche ainsique celle de la
matièregrasseindiquentlerespectdesconditionsdefabricationlorsdelareconstitutiondelait.
32
Partiepratique Résultatsetdiscussions
33
Partiepratique Résultatsetdiscussions
34
Partiepratique Résultatsetdiscussions
35
Partiepratique Résultatsetdiscussions
II.Analysesmicrobiologiques
Larecherchedesprincipalesbactériesdansl’eaudeprocess,lamatièrepremière etdansle
produitfiniestimposéeparlalégislationalgérienne.L'objectifestdeprotégerleconsommateur
detoutecontaminationquipourraitnuireàsasanté.LestableauxXII,XIIIetXIVontmontrent les
différentsrésultatsdesanalysesmicrobiologiquesobtenus,concernantles germes recherchés dans
l’eau deprocess,la matièrepremièreetle produit fini.
.
,
L’ben sont représentés dans les tableaux suivants. Ils sont exprimés en nombre de germes
36
Partiepratique Résultatsetdiscussions
Le manque de la désinfection de la mamelle.
Dans les élevages, la déjection des bovins constituent les principaux vecteur sont la
L’excrétion mammaire puisque ces bactéries peuvent être un facteur favorisant les
Mammites.
37
II.4 Analyses microbiologiques
du produitfini
Letableau 08
représentelesrésultatsd’analysesmicrobiologiqueseffectuéessurles5
échantillonsdul’benauniveaudelalaiterie« TELL ». Lesrésultatsmontrentqu’il y
aune absencetotale desgermes pathogènes recherchés.
De coliformes totaux dans les lait acidifiés (l’ben) ne doit dépasser 3.104
germes/ml
Ainsi que le taux des coliformes fécaux ne doit pas dépasser 30 germes/ml
Les staphylococcus sont des bactéries toxigènesl. Si elle existent, elles produisent
une
Toxine dans le lait acidifié et c’est toxine qui rend du consommateur malade. Il
n’est
Donc pas suffisant de détruire la bactérie pour éviter l’incidence de maladie, De
plus,
Certaines toxines sont très résistantes aux traitements thermiques tels que la
Pasteurisation et même la stérilisation dans certains cas (Vignola et coll. ;2002).
L’absence des Staphylococcus aureus dans le produit fini (L’ben) indique, tout
d’abord,
Que la matière première ( la lait cru) était exempt de cette bactérie, ainsi qu’une
Absence d’une contamination ultérieur par la dit bactérie.
Conclusion
Leur qualité était conforme vis à vis des normes édictées dans la réglementation en
Vigueur, sans oublier aussi le respect des conditions de stockage de la poudre qui est
Stricte.
Pour cela on a prélevé des échantillon au niveau de laiterie ont subi des séries de cultures
Sur différentes milieux, pour confirme et / ou infirme la présence des germes pathogènes et
Des germes d’altération, et les résultats obtenus ont montré l’absence des coliformes totaux à
37°C, ceci prouve que et des qui concerne les tests de prélèvement physicochimique effectués
Sur l’échantillon
Satisfaisants, et égale à
Respectivement.
39
Conclusion
Totaux et fécaux, Staphylococcus aureus) qui peuvent constituer un risque potentiel pour
Santé du consommateur.
Diminué.
Il est nécessaire de valoriser ce produit par d’autres analyses telles que les analyses
Matière grasse et l’extrait sec total, tous cela pour fournir un produit de qualité qui
Consommateur.
39
Référencesbibliographiques
Référencesbibliographiques
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JORA n°35, (1998).Arrêtéinterministérieldu25Ramadhan1418correspondantau24
janvier1998modifiantetcomplétantl’arrêtédu23juillet1994. Relatifaux spécifications
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JORA n° 94, (1998). Arrêté interministériel du 13 Chaabane1419correspondant au
2 décembre1998 relatif aux spécifications techniques des laitsen poudreet aux
conditions et modalités deleurprésentation. p. 23.
.
Annexe n°05
Tableau I : Compositionchimique du laitdevache(g/l) (Kaci et Yahiaoui, 2017).
Composition Teneurs
(g/l)
Eau 902
Matièresèche 130
Glucides (lactose) 49
Matièregrasse 39
Lipides 38
Phospholipides 0.5
Composés liposolubles 0.5
Matièreazotée 33
Protéines 32.7
Caséines 28
Protéines solubles 4.7
Azote non protéique 0.3
Sels 9
Biocatalyseurs, enzyme,Vitamines traces
Conditionnement
•Stockage dans la àchambre
froid enfroide
sachet(4-6C°)
•Stockage dans la chambre froide (4-6C°)
•Stockage dans la chambre froide (4-6C°)
Annexen°07
Testsphysico-chimiqueseffectuéssurlamatièrepremière(laitenpoudre),l’eaudeprocesset le
produitfini (Leben).
Figure 06 :mesuredel’aciditétitrable
Annexes
Annexe n°08
Testsmicrobiologiqueseffectués sur le produit fini (L’ben).
10-1
10-2
10-2 10-3
Figure12 :préparation desdilutions décimales.
10-2 10-3
VRBL
10-1
1 ml 1ml 1 ml 1 ml
CF CF CT CT Boitetémoin
1ml 0.1ml
GC 10-1 CHAPMAN
1ml 1ml
.
Annexes
Annexes
Annexes
Annexen° 09
Dessiccateurinfra-rouge
Capsule
Figure 23 :appareildemesuredematièresèche(EST)
Figure24 :conductimètre
Annexes
Annexen°10
Matérielet réactifs:
Appareillage
pH-mètre
centrifugeuse
dessiccateur infrarouge
Etuve
Conductimètre
bain marie
Equipements
Spatule
Capsule
Coupelle
Micropipette (0.1 ml et 1ml)
boitedepétri
Verrerie
Flacon de250 ml
Béchers (100 ml, 500 mlet 1l)
Pipettes (1 ml, 2 ml, 10ml)
Burette
Butyromètre
Eprouvettede100 ml
Erlenmeyer de250 ml
Tubeà essai