Compil de Sujets de Dissertations-Culture Générale - Préparation Du Concours de l'ENA
Compil de Sujets de Dissertations-Culture Générale - Préparation Du Concours de l'ENA
Compil de Sujets de Dissertations-Culture Générale - Préparation Du Concours de l'ENA
Pour adapter les constitutions africaines aux mutations, les mesures suivantes devraient
être prises notamment :
- généraliser à moyen terme l’outil informatique : pour un contrôle à temps réel des
inscriptions et observations avec une connexion au système d’Etat civil ;
- la création éventuelle d’une Direction Générale des Elections dirigée par une autorité
inamovible et indépendante dotée de moyens adéquats notamment informatiques à
l’instar du Canada.
Il n’y a pas de démocratie sans une société civile majeure, sans un système juridique qui
promet la pluralité et la diversité. Il faut installer un système social et institutionnel basé sur la
liberté de compétir, les droits au savoir et de savoir, le partenariat. Pour ce faire, il faut :
Selon Octavio PAZ, le recul du tiers monde n’a qu’une cause « les initiatives
individuelles ne sont pas suffisamment valorisées par l’Etat ».
La finalité de l’Etat, c’est de mettre en œuvre des politiques publiques qui ont comme
finalités : la société. En effet, le système politique est composé des sous-systèmes ci-après :
- L’appareil d’Etat, (ensemble d’institutions au niveau gouvernemental, législatif,
administratif et judiciaire) ;
- Des forces politiques composées d’acteurs sociaux non étatiques tels que les individus,
les partis, etc. qui sont le reflet des opinions et des intérêts ;
- Des institutions de management au sommet desquels se trouvent un Président, des
ministres, un système juridique.
Une synergie entre ces sous-systèmes doit exister pour promouvoir l’efficacité,
l’efficience et l’économie. Dans cette perspective l’Etat a forcément un rôle d’arbitre et de
régulation à jouer par la participation et la consultation face aux vecteurs et aux intérêts
antagonistes.
La participation est aussi une technique de management et un outil de démocratie. La
concertation n’est possible sans une société civile structurée et organisée. L’Etat doit en créer
les conditions et modalités.
NEUTRALITE, MOTIVATION et ESPRIT D’ENTREPRISE sont les maîtres mots
d’une Administration publique tournée vers le XXIème siècle.
Face au contexte de rareté des ressources, de la crise économique, de la fin de l’illusion de la
bureaucratie, du coût prohibitif de la gestion publique contraire aux impératifs de
compétitivité internationale, à la démocratie d’opinion qui émerge, des citoyens , une presse,
des partis politiques de plus en plus organisés. L’Administration publique doit classer,
moderniser, accroître sa flexibilité et l’esprit entreprenarial.
LA LAÏCITE
Au matin des Indépendances, les peuples de l’Afrique n’imaginaient pas leur avenir
autrement que dans le plein épanouissement de la démocratie. Hélas! les fruits n’ont pas tenu
la promesse des fleurs et trente ans plus tard, force est de constater que la démocratie ne s’est
pas encore acclimatée à l’Afrique : les élections libres sont l’exception, la relève des
dirigeants se fait difficilement et rarement et dans le respect des formes constitutionnelles : le
multipartisme en est à ses premiers balbutiements et les droits de l’homme sont bafoués un
peu partout ( voilà le constat qui est au point de départ du débat organisé entre E.K, F.S,
J.F.B) .
L’idée que le chef ne doit pas connaître son successeur semble s’imposer partout surtout
dans le continent africain. Le malheureux successeur éventuel a jusqu’ici toujours été victime
et sa prétention à trop vite incarner le rôle du dauphin incontesté.
Les problèmes de la succession en Afrique sont :
- Institutionnel,
- Financier (l’argent étant le nerf de la guerre, on a remarqué au Sénégal que la
suppression de l’ONCAD par Abdou Diouf avait pour but d’affaiblir les barons du
P.S).
- La coercition et la violence = violence militaire du type mafieux qui s’apparente à
l’assassinat politique ou au gangstérisme politique ;
- Le poids de l’opinion publique = on dépose plus facilement un chef d’état discrédité
par la voix populaire ;
- La sphère de l’invisible, du religieux (appelé l’horreur par les occidentaux).
• Misère et tyrannie font souvent bon ménage. Exemple : les émeutes du pain où Hassan II et
Bourguiba se sont placés au dessus de la mêlée, en s’adressant directement aux peuples en
désavouant leur ministre et baissant les prix ;
• Il y a des années (60-70), si vous parliez de multipartisme, vous étiez considéré comme un
ringard ou même comme un social-traitre vendu à l’impérialisme alors qu’aujourd’hui c’est
devenu une référence légitimatrice;
• La démocratie comme n’importe quel système politique est un rapport de force ;
• Les sociétés africaines n’étaient pas forcément autocratiques : le chef n’était pas un
« faiseur » mais un « tireur » de consensus. (consultation avant de prendre une décision ;
conseil des anciens, arbre à palabre) ;
• La démocratie a un contenu clair. C’est un système qui permet la liberté d’expression,
d’association, la liberté religieuse et toutes les autres libertés fondamentales sans oublier le
contrôle de l’élu par l’électeur.
«
La Démocratie en Afrique et l’intégration Africaine » vues par la Déclaration d’Harare
(Zimbabwe le 07 et 08 Août 1991) organisées par l’inter africaine socialiste et
démocratique (IASD).
Cette déclaration consacre une large place à l’intégration économique. Elle interpelle les
leaders africains pour une accélération du processus de manière pragmatique.
La Corée du Sud s’est développé sous la férule de la dictature planifiant une économie
mobilisée.
La Chine populaire connaît depuis plus d’une décennie, une croissance économique
extraordinaire sans planification ni démocratie.
La démocratie indienne n’a décollé économiquement ni dans sa phase populiste étatiste, ni
dans sa phase libérale.
Ensuite pour que le marché puisse prospérer, il faut que l’individu reste libre et que le
producteur marchand (paysan, commerçant, artisan) reste la base de cette société (thèse de
Jefferson)
Faut-il défendre à tout prix la liberté (d’entreprise) contre les empiétements d’un Pouvoir fût-
il démocratique et fût-ce au prix de la dépossession de petits producteurs libres (thèse de
Hamilton) ?.
- Le franc CFA est un acquis qu’il faut préserver, mais en même temps cette monnaie
unique et stable doit être le point de départ d’une intégration économique, régionale.
Les ressources extérieures ne suffiront pas à couvrir tous les besoins de financement
dans une économie. Leurs montants sont limités, les besoins des autres continents sont
aujourd’hui très importants et le financement extérieur même non concessionnel, n’est
pas toujours le support idéal pour financer l’investissement privé rentable. Dans ce
contexte difficile, il se révèle donc fondamental de susciter l’épargne intérieure dans
nos pays, de la mobilisation là où elle existe et de favoriser son affectation à des fins
productives locale.
Les pays membres de la zone franc : Bénin-Burkina Faso-Caméroun-Commores-Congo-
Côte d’ivoire-France-Guinée équatoriale-Mali-Niger-République Centrafricaine-Sénégal-
Tchad et Togo.
Le ministre français de la Coopération a appelé de ses vœux la mise en place progressive
d’un Droit Régional des Affaires (OHADA) ; qui pourrait être un catalyseur efficace du
redémarrage des investissements et de l’unification économique », il s’agirait
d’harmoniser et d’adapter des règles existantes et les conditions institutionnelles
régissant les activités des entreprises. Un véritable Etat de sécurité juridique pour les
entreprises du secteur moderne qui souffrent aujourd’hui d’un environnement légal
incertain. Donc, une Cour Régionale d’Appel instituant en dernier ressort, établirait une
jurisprudence régionale.
« L’argent de l’Afrique doit pouvoir s’investir en Afrique »
En 1991 la dette africaine hors Maghreb s’élevait à 160Milliards.
Le continent ne pourrait pas connaître de véritables développements économiques avec un
taux de croissance de sa population se maintenant…..
L’évolution constitutionnelle de l’Afrique noire francophone a connu trois étapes
essentielles.
- la première est caractérisée par une référence très appuyée au modèle français du 04
novembre 1958. Au cours de cette période, le multipartisme est la règle. De cette
période est constitué le rôle prédominant du chef de l’Etat, excepté le Sénégal, le Mali,
le Cameroun et le Tchad qui pour un temps limite vont se montrer fidèle du régime
parlementaire (au Sénégal fin du parlementarisme en 1962)
- quelques années après les indépendances débute la deuxième étape qui se traduit par
une défiance marquée à l’égard des constitutions qui sont remplacées par des lois
fondamentales qui consacrent le régime présidentiel ou même le supprimer ; dictatures
militaires.
- A la fin des années 1970, on assiste à un renouveau du constitutionnalisme qui ouvre
une troisième période marquée notamment par une quête de légitimité de la part de
certains régimes militaires qui se dotent de chartes ou d’ordonnances portant
organisation des PV publics. Bénin (1997) Kérékou, Congo 1979, Togo (1979)
Eyadema.
La démocratie a des faiblesses malgré ses grands mérites : chez les plus anciennes c’est
la lenteur des procédures parlementaires, le poids de la démocratie, le cloisonnement des
appareils ministériels, le régime abusif de l’image à l’écran , le peuple souverain est gâté,
réagit par le scepticisme, la critique systématique, l’indifférence. Il a conquis le droit de
vote, il s’abstient. Dans les pays qui s’ouvrent à la liberté c’est la déception après des
espoirs exagérés, la corruption.
Mais la suite sera décevante car l’enveloppe n’a pas augmenté, mais Régimes
dictatoriaux et démocratiques subirent le même traitement. Les agents d’aide appliquent les
conditionnalités suivant leur propre style.
Exemple : Au R.D.C avec les massacres des étudiants à Lubumbashi, le Canada et la Belgique
« (arrêtent) » l’aide, au moment où la France elle continue. Les conséquences politiques sont
immédiates. Les démocrates se sont sentis floués et les vieux réflexes endormis le temps
d’une sieste ont aussi repris le dessus. Blocages des processus démocratiques par-ci (RDC,
Tchad, Togo) corps d’Etats par-là (Nigeria, Niger, Burundi, Sierra Léone). Sans oublier les
guerres ethniques (Rwanda, Burundi, Congo Brazzaville).
A la longue, ne pouvant pas définir clairement ce qu’elle entende par « good
gouvernance » au plan politique et confronté à la dure désillusion des processus de
démocratisation en Afrique, les Agences financières internationales finiront par
s’accommoder de tout régime qui assure la performance de l’Administration publique, la
croissance économique et la sécurité fut-ce en dehors de toute légitimité populaire ou
démocratique (Ouganda). Au demeurant, les seuls critères qui semblent entrer en ligne de
compte à en juger un régime en terme de gouvernance sont : La Stabilité politique, (fut-elle de
type dictatorial), la Rentabilité des investissements et surtout le Remboursement des dettes
extérieures même moyennant une forte Paupérisation des Populations.
Ainsi, les critères de la Bonne gouvernance restent ambigus, floués et équivoques. Ce
qui a conduit à une recrudescence de l’autoritarisme dans maints Etats qualifiés parfois de
« dictatures de développement » avec les bénédictions des institutions financières et des USA
qui en préfèrent la « stabilité » plutôt que des processus de démocratisation hasardeuses ».
L’UEMOA a créé un observatoire de la Bonne gouvernance.
Internet et Développement
Dans la société de l’information, les relations entre les hommes se nouent plus vite et se
font plus denses, plus variées et plus riches. Mais l’Internet a une langue dominante et met
en danger les richesses de la diversité humaine.
En 1998, seules l’Erythrée, la Libye et la Somalie n’y avait pas accès. Les deux
premières devraient être connectées prochainement.
- l’accès demeurant centré dans les capitales et les pôles économiques, ce qui enclave
les zones rurales qui regroupent 70 à 80% de la population.
- Plus de cinquante (50) pays dispose de 64 Kilo bits par seconde (64Kb/s).
PAUVRETE
Est pauvre celui qui n’a rien, qui ne peut régler ses besoins sociaux primaires, qui vit
sans accès à des opportunités.
Cette définition loin d’être théorique a au moins le mérite de la clarté. Elle rend compte
du phénomène d’après les résultats de plusieurs études (questionnaire unifié des indicateurs
de développement) quid de l’enquête sénégalaise auprès des ménages (ESAM) 2001(58%des
ménages vivent au dessous du seuil de pauvreté défini à partir du minimum calorifique : 2400
calories par adultes et par jours).
On y apprend que 65% des ménages se définissent comme pauvres et 23%
se considèrent même très pauvres. 64% des ménages considèrent que la pauvreté s’est
aggravée au cours des cinq dernières années. Contrairement à une autre perception qui
voudrait qu’il y ait eu un accroissement du revenu par tête sur la période 1995-2001.
Les causes :
- la crise économique persistance (les individus les plus vulnérables sont coupés des
circuits productifs, ce qui favorise une détérioration continuelle des conditions de vie).
Ces personnes tombent facilement dans les cercles vicieux de la violence, de la
délinquance, de la prostitution, de la mendicité (talibés et mendiants 100.000). Ce qui
fait que le travail des enfants devient une véritable alternative pour obtenir des revenus
additionnels, c’est une question de survie ;
- l’agriculture ne contribue que pour 10% du PIB alors qu’elle occupe plus de 50% de la
population active (la dépendance quasi exclusive de l’agriculture à une pluviométrie
erratique introduit une incertitude excessive qui n’encourage pas les investissements
d’envergure dans les activités rurales) ;
- le cadre macro-économique n’a pas garanti un accès plus large des pauvres aux
ressources financières et productives permettant la création d’emplois productifs et
rémunérateurs ;
- les infrastructures physiques de soutien et d’accompagnement des activités
économiques sont peu développées (les routes bitumées, les fournitures électriques
25% de la population ont accès à l’électricité)
- quand on prend d’autres déterminants de la pauvreté comme l’éducation, la santé ou
l’accès à l’eau potable. De gros efforts ont été fournis mais vu l’ampleur des besoins,
ils peuvent être minimisés (le taux brut de scolarité (TBS) se redresse dans
l’alimentaire avec un fond de 70% (2001) 57% (89/50)
- pour la santé, des insuffisances notables au niveau des infrastructures sanitaires et
sociales (sur 100.000 femmes qui donnent naissance, 510 en moyenne meurent).Le
paludisme constitue la première cause de morbidité avec presque 25% des cas
déclarés. Avec le projet sectoriel eau (PSE) l’accès à l’eau potable s’est amélioré. En
milieu rural, les ménages pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable
s’approvisionnent à partir des sources d’eau non protégées s’exposant aux maladies
hydriques, principales causes de la mortalité infantile;
LES ALTERNATIVES
L’économie sénégalaise est soumise depuis plus d’une décennie à une série de réformes
structurelles. Malgré un important soutien financier externe (Banque Mondiale, FMI). Les
résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur des sacrifices consentis par la communauté
nationale.
Avec la dévaluation du franc CFA, cette évolution s’accompagne de bouleversements
sociopolitiques et économiques dont l’ampleur est encore difficile à mesurer. Ce qui accentue
la détérioration des revenus réels des populations et une dégradation des conditions de vie de
la majorité des sénégalais.
- la dégradation du système de subsistance (pauvreté des sols, manque d’engrais) ;
- la structure de la consommation repose sur des produits centraux (blé, riz : dictature du
riz) ;
- production industrielle concentrée à Dakar (vétusté du matériel, coût des facteurs) ;
- le programme de privatisation appliquée à partir de 1986 dans le cadre de la nouvelle
politique économique n’a pas donné aux pouvoirs publics les ressources nécessaires à
une bonne politique de relance budgétaire ;
- restructuration de la politique africaine à la France sous Baladin (contrainte
d’ajustement,).
Condition pour accéder à l’UE ; être membre article 237 du Traité de Rome
ECU=Unité de compte européen (1979)
1) être un Etat européen,
2) être un Etat démocratique
3) être un Etat respectueux des droits de l’homme
Les Communautés Européennes, pères fondateurs de l’U.E
Les accords de coopération avec les ACP : Convention de Lomé 1 (1975), Convention
de Lomé 2 (1979), Convention de Lomé 3 (1984), Convention de Lomé 4 (1989).
3- Le Parlement européen
UNITE AFRICAINE
Rappel historique.
La structure de l’O.N.U :
DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
peuples soumis au régime de Parti unique (Etat) mais qui ne permet pas aux citoyens une
maîtrise des affaires publiques.
Ainsi se pose le problème des seuils d’accès qui au loin d’être des survivances du Passé
tendent à ce durcir à mesure que ces sociétés se modernisent.
1 – Seuil démographique : faire la part des choses entre les agglomérations Dakar-Dagana
2 – Seuil politique : Absence de participation à mesure que les responsabilités augmentent
3 – Seuil technique : Faire partie les experts pour l’installer de service
4 – Seuil économique : Satisfaire les besoins des populations : logement, salaires exclus
5 – Seuil social : Stabilité du corps social
La démocratie participative, c’est l’ouverture à l’autre, mais à condition que cet autre ne soit
pas défini de façon sélective mais élitiste au seul bénéfice de ceux qui sont « dedans » et en
abandonnant ceux qui sont « dehors ».
Deux termes sont essentielles à toute réflexion sur la démocratie de participation :
l’Epanouissement individuel et les Finalités collectives, plus généralement la démocratie
de participation n’implique-t-elle pas un projet commun, un sens lesquels sont collectifs en
principe. Ronald NOBLE : SG de Interpole (organisation internationale de la police
criminelle)
L’Union européenne et les A.C.P : (Lomé IV)
L’effondrement du bloc de l’Est et la fin du conflit Est /Ouest ont bouleversé la scène
politique et économique internationale, tournant la voie à une coopération renforcée fondée
sur des valeurs et des principes commun mais conduisant aussi à un remodelage des intérêts
stratégiques et à de nouveaux types de risques plus difficiles.
La Convention de Lomé organise depuis 1975 les relations commerciales et financières entre
l’U.E et les A.C.P.
La Convention de Lomé a fait l’objet d’adaptations successives tous les cinq ans qui ont
permis d’ajuster les dispositifs en fonction des évolutions économiques et politiques
d’introduire de nouveaux instruments de coopération et de fixer de nouvelles priorités.
Aujourd’hui le débat doit :
- tenir comptez de contexte global : d’ordre politique : renforcer la démocratie dans
beaucoup d’ordre économique : accompagner les effets de la mondialisation
globalisation en facilitant l’insertion progressive des pays en développement dans
l’économie mondiale.
- Dans ce XXIème siècle les relations doivent tenir compte de l’évolution des conditions
politiques et économiques du développement en Améliorant les conditions de vie des
populations, redonner un sens au partenariat, faciliter l’ouverture des pays A.C.P aux
échanges internationaux, la protection de l’environnement. Accepter une approche
différente des pays A.C.P
La pauvreté se définie communément par le manque. « Mais qu’est-ce qui est nécessaire et
pour qui ? Et qui est qualifié pour la définir ? Il n’existe pas de « paupérologiste ».
L’éducation joue un rôle essentiel pour l’accroissement de la productivité du facteur
humain et l’ouverture à des opportunités de revenus de nombreuses études ont montré
l’effet de l’éducation dans sur la production et la productivité. Selon ma Banque Mondiale,
une augmentation d’un an de scolarité permet d’accroître le BIB de 3%(penser aux filles
hygiène, démographie…)
- les indicateurs de la Pauvreté : sécurité alimentaire,, l’accès aux services sociaux, les
conditions d’habitation, les liens d’intégration sociale influent sur les comparaisons.
- Pour même saisir la pauvreté, le PNUD a adopté une approche plus sophistiquée en
mettant l’Indicateur de Développement Humain (IDH).
- L’IDH ne s’intéresse pas seulement à la pauvreté ou ma richesse mais s’étend à la
notion la plus large de « développement humain ». il introduit à ce titre deux éléments
nouveaux :1 – l’Espérance de vie ; 2 – les connaissances,tout en maintenant le PIB
ajusté par habitant comme indicateur fondamental du niveau de vie. ». (connaissances)
nombres moyens de scolarité.
Développer l’économie populaire (créatrice d’emplois) avec les couches « C » , « A », « B »
Lutter contre la fraude fiscale et le blanchissement de l’argent sale
Développer l’agriculture
Méthode participative : les populations et leur avis
Le cadre démocratique : participation
Une croissance économique vigoureuse et soutenue
Etendre l’emploi productif
Accroître l’aide publique au développement (0,7% du PNB.)
Développement social = relèvement du niveau d vie, égalisation des chances, satisfaction de
certains besoins fondamentaux.
« Intervenir à temps pour éviter qu’une tension sociale, ethnique, ou politique ne provoque
l’explosion d’un conflit »
Beaucoup de drames se sont joués sur la planète sous le regard médusé presque incrédule de
l’opinion publique internationale : Rwanda, Burundi, Somalie, Soudan, RDC, Libéria, Congo.
Des hommes continuent de s’affronter violemment ici où là au m épris du droit à la vie et de
la dignité humaine et du développement.
Pour prévenir les conflits, il s’agit de procéder à la détection et à l’identification des
éléments perceptibles ou non susceptible de générer des conflits et de les régresser plus
vite.
Prospérité n’est pas synonyme de prophétisme
La prévention des conflits se doit de combiner des instruments d’analyse empruntés à
plusieurs discipline : la science politique, la sociologie, l’histoire, la géopolitique, la
polémologie, l’anthropologie etc.Toutes ces sciences peuvent aide à comprendre comment
une situation peut dégénérer.
Ainsi l’Europe a dégagé six (6) principes allant dans la consolidation de la paix à et l’alerte
précoce à la diplomatie préventive et au maintien de la paix et de la reconstruction après
les conflits.
- le premier : c’est l’appropriation : l’Afrique doit définir lui-même les mesures lui
permettent de s’engager dans un processus de prévention, la gestion et la résolution
des conflits
- le deuxième : le renforcement impératif de l’efficacité, de l’assistance à l’Afrique
Toutes ces initiatives visent, à aider l’Afrique à renforcer sa capacité dans le domaine du
maintien de la paix.
Dans les conflits, il y a : les conditions de base- les facteurs d’accélération- les incidents
déclencheurs- la crise.
L’INTEGRATION REGIONALE
Sont des idées que personne n’ose plus remettre en cause car elles sont considérées depuis
longtemps comme des vérités éprouvées : la coopération régionale, l’union économique entre
pays voisins sont de celles là. Dans les pays africains l’étroitesse des marchés intérieurs
nationaux les pousse (condamne) à devoir unir leurs efforts s’ils veulent développer les
industries en bénéficiant des économies d’échelle, attirer les investisseurs étrangers par
l’organisation d’un marché sans frontière avec sa masse critique de consommateurs potentiels
et créer les emplois. Cette nécessité est reconnue et acceptée.
Ainsi en Afrique plus de 200 organisations ont vu le jour, car l’OUA avait fixé un objectif
ambitieux d’un marché commun continental en 2000 vu les difficultés il a été repoussé en
2035.
Les Africains ont péché par excès d’optimiste en surestimant leur volonté d’union et ont
sous-évalué les obstacles devant eux.
- Certains ont avancé que l’Afrique n’a jamais réuni les trois conditions de base de la
réussite.
• l’Absence de fortes disparités économiques Sous Régionales.
• Un engagement politique soutenu
• Une croissance régulière des économies nationales.
Malheureusement beaucoup ont régressé et ont été obligé d’appliquer des politiques
d’ajustements structurels ou c’est bien connu « en période de crise, les égoïsmes
s’exacerbent, les Etats privilégient les solutions nationales.
- Cependant pour les peuples cette intégration est faîte depuis longtemps dans les
domaines qui les intéresse de manière informelle comme le commerce transfrontalier,
les mouvements de mains d’œuvre. Même si l’intégration par les institutions a échoué.
• Lors des sommets de l’OUA en 1970 ; 73 ; 77 ; 79, la coopération économique en tant
stratégie fut entérinée et sa mise en œuvre fut formulée et l’objectif final devrait consisté à
établir une communauté économique africaine en 05 (cinq) phases successives.
1- zone d’échanges préférentiels
2- zone de libre-échange
3- union douanière
4- marché commun
5- communauté économique
Mais elle devrait commencer par les niveaux sous-régionaux : Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
Afrique Orientale (COMESA), Afrique Australe (SADC), Afrique Centrale (CEMAC),
Afrique Nord (UMA).
• Pour sa mise en œuvre le Plan D’Action de LAGOS imposait à tous les pays africains
d’établir des communautés économiques non régionales avant 1990.
- Le but de la coopération consiste à promouvoir l’intégration des marchés nationaux en
vue d’atteindre une croissance économique plus rapide et un niveau de vie plus élevé.
- « La démocratie est le pire des système à l’exclusion de tous les autres ». Winston
Chirchull.
- La démocratie est u ensemble de principes universels qui s’applique partout de la
même façon et rejette toute idée d’une spécificité africaine de peur qu’elle ne conduise
à des évènements.
- La démocratie à un prix : l’organisation et le financement d’élection.
- Il faut ainsi une population majoritaire éduquée.
- Certains peuples peuvent accepter des privations de libertés si leur « bien être » est
satisfait (Côte d’Ivoire, Gabon).
UEMOA (Union Monétaire Ouest Africaine) Sommet DURBAN sur le racisme, juillet 2001.
Sommet Durban juillet 2001 :U.A ; Sommet de la terre : Afrique du Nord (juillet-septembre
200.)
Les organes de contrôle de l’UEMOA (protocole additionnel n°1)
1. La Cour de justice : elle veille au respect du droit quant à l’interprétation et à
l’application du traité de l’Union.
Ce composé de sept (7) membres nommés pour un mandat de 6ans renouvelable par la
Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements ;
2. La Cour des comptes : elle assure le contrôle de l’ensemble des comptes des organes
de l’Union. Ce contrôle porte notamment sur la régularité et l’efficacité de l’utilisation
de leurs ressources.
Protocole additionnel n°2 relatif aux Politiques Sectorielles de l’Union Economique et
Monétaire.
1- développement des ressources humaines
2- l’aménagement du territoire
3- de la politique de transport et de télécommunications
4- de l’amélioration de l’environnement
5- de la politique agricole
6- de la politique énergétique
7- de la politique industrielle et minière
8- des autres politiques sectorielles.
Recolonisation : ONG Occidentale, aide extérieure, dette, les interventions militaires pour
éviter la déviation existentielle (Frantz Finion), changer de culture politique
Renaissance africaine : autre culture politique centrée sur des besoins fondamentaux
(éducation, santé, alimentation).
Les droits de l’homme sont définis comme des prérogatives reconnus à tout homme e (t
femme de seul fait de leur personnalité humaine sans discrimination quant à leur sexe,
origine, race. Il s’agit des droits des Hommes et de tous les Hommes.
Les doctrinaires des droits de l’homme les répartissent en plusieurs générations :
1- Les droits de la première génération (droits civils et poétiques)
2- Les droits de la deuxième génération (droits économiques sociaux et culturels)
3- Les droits de la troisième génération (droits à la paix, à l’environnement ou au
développement)
Cette classification des droits de m’homme en plusieurs générations tendait à faire croire
qu’une certaine ou certaines générations devraient être privilégiées par rapport ou au
détriment l’un ou de plusieurs autres.
Pendant longtemps, la question de l’universalité des droits de l’homme a été posé sous forme
de deux interrogations
1- L’ordre chronologique de réalisation : les droits civils et politiques devraient-ils être
garantes avant les droits économiques, culturels et sociaux
2- Le relativisme culturel : les différentes conventions sur les droits de l’homme
refléteraient-elles une culture occidentale.
En réalité, les droits de l’homme sont indivisibles, même s’il faut reconnaître que la
protection et la promotion des droits de l’homme de la seconde et troisième génération exige
souvent beaucoup de moyens et ressources qui font encore largement défaut à la plupart des
pays sous-développés ou en voie de développement.
Mieux, il est apparu de par l’expérience qu’il y a une interdépendance dynamique entre ces
droits. Aussi si le développement permet une réalisation effective et progressive des droits de
l’homme, le respect des droits de m’homme et en revanche, un gage au développement et la
pensée des droits de l’homme donne une conception plus riche du développement au-delà de
la conception réductrice du taux de croissance.
Pour dire que le respect des droits de l’homme par les pays en développement ne doit plus être
considéré comme un luxe mais plutôt comme une condition de développement et qu’il ne
saurait y avoir de dichotomie en matière de droit de l’homme suivant les peuples ou les races
ou selon qu’on est riche ou pauvre. Autrefois considéré comme un point marginal du droit
international et constitutionnel, les droits de l’homme ont fini par s’imposer comme l’un des
chapitres importants de ce droit et même une nouvelle branche du droit en pleine croissance :
le droit international des droits de l’homme.
Il s’agit d’un droit fait de déclarations traités ou conventions et basée sur des instruments
juridiques de protection et promotion adaptés dans le cadre des Nations Unies.
Prévention des conflits : répression interne et internationale ; aide public au développement.
CSLPIA= créé en 1973 Cadre Stratégique de la Lutte contre la Pauvreté et l’Insuffisance
Alimentaire EN 2002 au Mali
ABOA 2008
Exportation africaine vers les U.S.A (290 millions) de coopération artisanale, alimentaire et
textile sans droit de douane ni de taxe.
Conditions + bonne gouvernance, droit humain, démocratie (Forum Iles Maurice).
LA CEDEAO
Née à Lagos (Nigéria), le 28 Mai 1975. Elle regroupe 15 Etats : Bénin, Cap-vert, Côte
d’ivoire, Zambie, Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Burkina Faso, Libéria, Mali,
Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo.
Elle occupe une superficie de 8 millions de km2 avec un monde de 130 millions d’habitants.
Objectifs : - Intégration des économies de ses Etats : - réseau de communication
- chemin de fer à grand écartement
- intercommunication de l’électricité.
Le Développement Durable
Deux paramètres : l’Homme et les ressources naturelles (avec une interaction permanente)
Trois idées :
- prise en compte prioritaire des besoins des populations les plus démunies
- respect des capacités de charges de la nature
- respect de l’équité inter et intra générationnelle
Ces trois idées appliquées dans le contexte sénégalais nous permettent de distinguer la
situation dans les zones urbaines et dans les zones rurales.
La zone urbaine abrite 63,4% de population dans 18% du territoire national: Dakar,
Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack.
Conséquences : propriété foncière, habitat, approvisionnement en eau, habitation
dans les zones risques (port- aéroport-centrales électriques), la décharge de
Mbeubeuss avec le phénomène d’infiltration, pression démographique
La zone rurale : de 94% de la population au début du siècle, 77% en 1960, 55%
actuellement
Causes : loi sur le domaine national qui a apposé les droits traditionnels en les
transformant ainsi que le droit d’usage.
La baisse de la production agricole, le déplacement de troupeaux à la recherche
d’une zone de pâturage Ce prélèvement du tapis herbacé, la déforestation.
Pour y remédier, il faut une solidarité inter et intra génération qui passe par le
respect de l’équité, en mettant en œuvre de façon urgente une stratégie de
développement durable basée sur l’intégration de la dimension environnementale
dans la planification et la gestion de l’économie nationale.
La peine de mort, la révision du Code de la famille
- violence politique
- démocratie
- O.M.C
- TERRORISME
- 5MSN (Internet, NTIC, FS numérique)
- bonne gouvernance
- liberté de presse
- lutte contre la pauvreté
- statut de l’opposition.
- Loi d’orientation agricole
- NEPAD
- environnement
SOMMAIRE
L’Union Européenne
La CEDEAO
Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD)
La corruption : causes, conséquences, les dispositifs pour l’éradiquer
Les NTIC : avantages et inconvénients
Les dispositifs mis en place pour réduire le gap numérique au Sénégal
La liberté de la presse ; Presse et démocratie
La mondialisation : enjeux et perspectives
L’Afrique dans la mondialisation
L’Afrique et les régles de l’OMC
Causes et conséquences des conflits en Afrique
La fuite des cerveaux en Afrique
L’Afrique dans le commerce mondial
L’ONU : missions et limites
La Banque mondiale
La laïcité
L’Etat : notion
Les formes d’Etat : Etat unitaire, Etat fédéral, Fédéralisme
La Nation : notion, avantages
La séparation des pouvoirs
Le régime parlementaire
Le régime présidentiel
La souveraineté de l’Etat
Décentralisation et déconcentation
Pouvoir discrétionnaire et Compétence liée
Le Médiateur de la République
Le Conseil constitutionnel
La Cour des comptes
Le Recours pour excés de pouvoir REP
Le recours contentieux et le recours administratif
L’aménagement et la protection des libertés
La Constitution du Sénégal: lecture
La révision constitutionnelle
Le contrôle de constitutionnalité des lois
Le principe de légalité
Le Conseil d’Etat
Le contrôle de légalité