Rapport - Version Finale
Rapport - Version Finale
Rapport - Version Finale
Encadré par :
21/06/2012
Conception et étude d’une tour Hôtel de 40 étages
REMERCIEMENTS
Qu’il trouve ici l’expression de notre vive reconnaissance, notre grande considération et
nos remerciements les plus sincères.
Nous remercions également le Professeur Malika AZMI, chef du Département Génie Civil,
ainsi que nos honorables Professeurs et membres du jury.
Nos remerciements et notre considération, les plus sincères, vont à tout le corps professoral
du département génie civil. Que nos honorables professeurs trouvent ici l’expression de
notre respect et notre reconnaissance.
Nous tenons aussi à exprimer notre gratitude envers notre encadrante ingénieur de
structure au bureau d’ingénierie NOVEC, Mlle Sofia El Alami.
Enfin, nous ne saurions oublier dans ces remerciements toutes les personnes qui ont
contribué à l’aboutissement de ca travail, et spécialement tout le personnel technique et
administratif du service structure de NOVEC.
Résume
Dans un premier temps, il nous a paru utile de présenter une brève description des
différents systèmes de contreventement, leur conception ainsi que la méthodologie de
calcul de ces systèmes.
Ensuite, nous avons proposé une conception des différents éléments de la structure, à
savoir le plancher, les poteaux et les voiles de contreventement afin établir un plan de
coffrage convenable.
A la lumière des résultats obtenus, nous avons pu élaborer une conclusion générale ainsi
que quelques recommandations.
2) Organisation........................................................................................................................ 21
3) Organigramme ................................................................................................................... 22
4) Prestations ........................................................................................................................... 23
2) Structuration ....................................................................................................................... 25
3) Sous-projets ......................................................................................................................... 26
1) Généralités........................................................................................................................... 27
a) Symétrie........................................................................................................................... 33
b) Régularité : ...................................................................................................................... 33
1) Dalles.................................................................................................................................... 50
2) Poteaux ................................................................................................................................ 50
a) Méthode 1 ....................................................................................................................... 57
b) Méthode 2 ....................................................................................................................... 58
XV. Conclusion........................................................................................................................... 86
Système de voiles.................................................................................................... 34
II. Introduction
Au terme de notre parcours à l’Ecole Hassania des Travaux Publics, nous avons effectué
notre projet de fin d’étude au sein du service structure du bureau de conseil et d’ingénierie
NOVEC, filiale du Groupe CDG Développement, émanant du rapprochement entre SCET-
SCOM et INGEMA.
Le travail que nous avons effectué durant une période de quatre mois, consiste dans le
cadre d’un avant-projet sommaire, en la conception et l’étude d’une tour hôtel appartenant
au projet « New Marina Casablanca » qui se situe sur la berge casablancaise.
En effet, les IGH sont devenus de nos jours un élément de prestige, faisant la renommée de
villes comme Dubaï, qui ne cessent de connaitre des records de hauteurs. Casablanca
également, étant la plus grande ville du Maghreb, envisage de s'imposer comme ville à
vocation internationale. Certes, elle possède déjà de grands magasins luxueux, de
splendides hôtels et des gratte-ciels d’entreprises internationales cependant rien ne
l’empêche d’augmenter son patrimoine d’immeuble à grande hauteur.
Par ailleurs, un bâtiment d’une telle envergure présente des difficultés de conception et de
calcul de par le manque d’expérience des bureaux d’études dans ce domaine, et aussi par
la sensibilité d’un tel ouvrage vis-à-vis des sollicitations horizontales telles que celles dues
au vent ou au séisme.
Dans ce qui suit, nous aborderont dans un premier temps des généralités concernant les
systèmes de contreventements, ainsi que la méthodologie de calcul et les règles de
conception des éléments de contreventement. Dans un second chapitre, après un exposé
sommaire sur le projet « New Marina Casablanca », nous présenteront la tour faisant partie
de ce projet et sur lequel porte notre travail de fin d’étude.
1) Introduction générale
Le monde actuel regorge de structures intéressantes, grandes et petites, anciennes et
contemporaines. Les gratte-ciel modernes sont les plus accrocheurs et qui provoquent le
plus d’émerveillement chez le spectateur. Ce sont des monuments qui dégagent pouvoir et
prestige. C’est des réalisations suprêmes dans l’ingénierie et la conception, par conséquent
ils représentent des témoignages à l’esprit humain et des relations publiques au plus haut
niveau.
Il y a quelques années de cela, évoquer les bâtiments à grande hauteur faisait penser
généralement aux grandes villes telles que New York et Chicago ; Ces deux villes ont vu
grandir des constructions du plus haut degré mais la couronne a été arrachée d’abord par
Les jumelles Petronas de Kuala Lumpur, puis par le gratte-ciel Taipei 101 Taïwanais et plus
récemment par le Burj Khalifa à Dubaï.
Tour Petronas, Kuala Lumpur Taipei 101, Taïwan Burj Khalifa, Dubaï
Un grand bâtiment ne peut être défini en termes spécifiques liés à la hauteur ou au nombre
d’étages. Il n’y a pas de consensus sur ce qui constitue une grande structure.
Du point de vue structurel, il est plus simple de considérer un bâtiment élancé lorsque ses
analyses structurelles et de conception sont touchées par les charges latérales, et en
particulier le balancement causé par de telles charges. Plus la hauteur augmente, plus les
forces de la nature, en particulier le vent, dominent. Par conséquent, le cadre structurel
pour les IGH se développe autour de concepts associés à la résistance au vent turbulent.
C’est en 1885 qu’un ingénieur du nom de William LeBaron Jenny est devenu le créateur du
gratte-ciel moderne. Il a choisi d’incorporer l’acier : Au lieu d’être supportées par les murs
de maçonnerie des étages supérieurs, Jenny a eu l’idée de supporter les charges de gravité
par un squelette en acier. Cependant, très peu de bâtiments de plus de 10 étages ont été
construits ainsi. Ce n’est qu’après l’invention de l’ascenseur que la course vers le ciel
commence et que la concurrence entre Chicago et New york pour devenir la métropole
atteint son comble. Au tournant du siècle, le quartier des affaires autour de Wall Street à
New York obtient le statut de centre financier du pays. La forte demande d’espaces de
bureaux ont vu la construction de plusieurs bâtiments de 20 étages à ossature en acier.
Après la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle ère de gratte-ciel naquit. Avec le
doublement de la population et l’augmentation rapide de la production, l’économie en
espace devient primordiale. En 1930 a été construit l’Empire State Building à New York, un
bâtiment de 448,7m (antenne comprise), dépassant ainsi les 324m de la tour Eiffel à Paris
qui était la plus haute structure du XIXe siècle (figure).
C’est en 1974 que le Sears Tower remporte le titre du plus haut bâtiment du monde avec
ses 442m et ses 110 étages.
Maintenant, nous sommes dans une ère dans laquelle la hauteur n’est plus l’unique défi à
relever, mais l’aspect architectural également. Les ingénieurs en structures poussent les
limites du béton et de l’acier pour réaliser des formes aussi impressionnantes les unes que
les autres.
Les gratte-ciel avaient généralement une forme prismatique, mais aujourd’hui, les
propriétaires et les promoteurs exigent de plus en plus d’originalité aux architectes. Des
tours avec 3 à 10 côtés ou à section circulaire, les IGH de nos jours exposent audace et
finesse, certains ont une section variable, d’autres penchent dans le style de la tour de Pise,
on en trouve des tours sous forme de U renversé et parfois on en construit des jumeaux.
4) Exigences fonctionnelles
Un ingénieur qui planifie la construction d’une structure à grand calibre doit s’assurer que
cette structure réponde aux exigences fondamentales d’un bâtiment dans les normes.
5) Style de tours
Au fil du temps, on a pu distinguer trois grandes périodes dans le style architectural des
gratte-ciel.
Jusqu’aux années 1930, différents styles ont fait référence à l’histoire architecturale de
l’Europe (style néogothique, style néoclassique).
A partir des années 1940 jusqu’aux années 1980, le style dit « international » s’impose avec
une abondance de lignes droites et une très large utilisation du verre.
Apparu dans les années 1950. World Trade Center, New York
1) Présentation générale
Novec est le fruit de la fusion entre les sociétés Ingéma et Scet-Scom, dont CDG
Développement est l’actionnaire de référence.
Novec regroupe désormais les activités des deux bureaux d’études, dont il convient de
rappeler les plus importantes :
Fort de l'expertise reconnue de ces deux bureaux, Novec est désormais un acteur de
premier ordre dans le domaine de l’ingénierie, employant près de 500 collaborateurs,
intervenant dans des domaines d’activité variés. Novec, dont le siège social est à Rabat, est
également présente à l'échelle régionale à travers ses agences de Casablanca, Marrakech,
Agadir et bientôt à Tanger et Fès. Elle opère également à l'international, où elle est appelée
à devenir l'un des bureaux de référence, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
2) Organisation
Novec est une entreprise à Conseil d’Administration, constituée d’une direction générale,
de cinq directions, de 11 départements techniques et quatre départements de support.
Novec emploie une équipe multidisciplinaire de plus de 700 personnes, dont près de 200
ingénieurs et 250 techniciens qui couvrent l’essentiel des métiers de l’entreprise.
Forte de 50 années d’expérience, Novec compte aujourd’hui parmi ses équipes des experts
consultants, disposant des compétences les plus pointues à même de répondre aux besoins
pécifiques de certains projets.
3) Organigramme
4) Prestations
Novec assure l’ensemble des processus des métiers de l’ingénierie, depuis les études de
faisabilité jusqu’à l’assistance à la réalisation et à l’exploitation.
- Les études générales : plans et schémas directeurs, études stratégiques,
évaluations environnementales…
- Les prestations de maîtrise d’œuvre : études de conception et de réalisation des
ouvrages, suivi et contrôle des travaux…
- Les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage : montage et définition des
projets, organisation et gestion des projets et assistance technique.
- Ordonnancement, pilotage et coordination
- Audit et conseil : audit environnemental, audit et évaluation techniques…
- Formation et accompagnement : diagnostic participatif, accompagnement des
projets d’infrastructures...
5) Domaines de compétences
- Routes et Autoroutes
- Ouvrages d’Art
- Géologie-Géotechnique
- Barrages
- Assainissement et eau potable
- Aménagement Urbain
- Agriculture et Développement Rural
- Ressources en eau et aménagements hydroélectriques
- Environnement
- Energie
- Ordonnancement, Pilotage et Coordination (OPC)
- Bâtiment
1) Présentation générale
Le projet « Casablanca Marina » constitue un projet novateur qui ambitionne de
positionner la ville de Casablanca dans le giron des grandes métropoles économiques et
touristiques. Ce méga chantier lancé par la CGI nécessitera une enveloppe budgétaire de
6 milliards de DH.
Le projet se développe sur une emprise totale de 26 hectares, dont 10 hectares gagnés sur
la mer grâce à de gigantesques travaux d’extension et de protection maritime, le long du
boulevard des Almohades, sur un linéaire de 1.400 mètres entre les chantiers navals et la
Grande Mosquée.
2) Structuration
L’opération « Marina de Casablanca » est structurée en quatre pôles à vocation distincts :
3) Sous-projets
Selon la structure de l’opération « Marina de Casablanca », le projet est divisé en sous
projets à savoir :
Une Tour Hôtel Business 5 étoiles d’une capacité de 350 clés sur
40 étages et 150 m de hauteur
VI. Contreventement
1) Généralités
L’étude du contreventement d’un bâtiment constitue l’une des étapes primordiales de la
conception. En effet, cette étape permet d’assurer la stabilité du bâtiment vis-à-vis des
actions dynamiques.
-Les contreventements plans qui possèdent une rigidité dans leur plan et en dehors de
leur plan la rigidité est supposée nulle (refend plein, refend avec petites ouvertures,
portiques, refends associés à un portique).
-Les contreventements non plans qui possèdent deux rigidités flexionnelles et pour les
cages fermées une rigidité vis-à-vis de la torsion (cages avec ou sans ouverture, noyaux
des immeubles élevés, murs ayant des sections en U, L, T…).
Les structures en béton armé contreventées par portiques auto-stables sont relativement
répandues dans les constructions courantes de bâtiment, vu la simplicité de leurs
exécutions. Cependant, ce type de structure ne convient pas pour des bâtiments de
grande hauteur étant donné que leur élancement induit une grande flexibilité.
Le dimensionnement doit conférer aux poutres une déformabilité suffisante pour que
leur rupture potentielle soit due à la flexion et non pas au cisaillement. Les portées
moyennes, de 5 à 7m sont donc préférables aux petites portées, il est toutefois
souhaitable de ne pas dépasser les 10m de portée.
Les nœuds subissent des efforts élevés et constituent les zones les plus vulnérables d'une
ossature, cela explique le souci de la plupart des règlements de constructions
parasismiques de conférer aux poteaux une résistance supérieure à celle des poutres.
Les dégâts subis par les voiles sont en général peu importants et facilement réparables.
La grande rigidité des voiles réduit par ailleurs les déplacements relatifs des planchers et
par conséquent, les dommages causés aux éléments non structuraux. Dans les terrains
meubles, les bâtiments en voiles imposent au sol des déformations qui permettent de
dissiper une quantité importante d'énergie dont l’ossature sera épargnée. Par ailleurs,
même fissurés, les voiles peuvent supporter les planchers et réduire le risque
d'effondrement. Toutefois, les voiles non armés ou faiblement armés peuvent subir, en
cas de séisme violent, des dommages importants.
Les voiles ou murs de contreventement peuvent être généralement définis comme des
éléments verticaux à deux dimensions, dont la raideur hors plan est négligeable. Dans
leurs plans, ils présentent généralement une grande résistance et une grande rigidité vis-
à-vis des forces horizontales. Par contre, dans la direction perpendiculaire à leurs plans,
ils offrent très peu de résistance vis-à-vis des forces horizontales.
On doit toutefois renforcer les extrémités des voiles par des poteaux ou des retours
d'angle, cette mesure est particulièrement recommandée. Elle confère également aux
voiles une plus grande résistance dans le domaine élastique (meilleure résistance au
flambement des bords comprimés). De plus, après le dépassement de la résistance du
voile, l'élément continue à porter les charges par effet de portique.
Pour la répartition des efforts, on ne tient pas compte des petites ouvertures.
c) Structure mixte :
Dans les projets de bâtiments, on combine souvent entre les deux systèmes de
contreventements précédents. Le besoin de locaux de grandes dimensions et le souci
d’économie exclu fréquemment l'emploi de voiles seuls.
On peut dans ce cas associer avantageusement des voiles à des portiques.
L'interaction des deux types de structure produit par conséquent un effet de raidissage
favorable et un intérêt particulier en raison des déformations différentes qui
interviennent dans ces éléments.
La stabilité des immeubles de grande hauteur et surtout des tours destinées à abriter
des bureaux est assurée dans la majorité des cas par des noyaux de rigidité. Ces noyaux
permettent la circulation verticale et assurent le contreventement. Leur étude est
compliquée par la présence d’ouvertures qui en détruisent le monolithisme.
a) Symétrie
Afin de réaliser une bonne conception de contreventement, il faut veiller à avoir une
certaine symétrie dans la disposition des différents éléments. Cela nous permet
d’éviter l’excentrement entre de le centre de gravité et le centre de torsion.
b) Régularité :
Les étages flexibles sont à éviter, car ils donnent naissance à des rotules aux niveaux
supérieur et inférieur des poteaux rendant ainsi la structure instable.
Etages flexibles
Il faut aussi éviter les discontinuités de stabilisation ainsi que les sauts de rigidité et
de résistance.
4) Méthodologie de calcul :
Système de voiles
• Epaisseur ei
• Longueur hi
• Aire Si
𝑡𝑖 ℎ𝑖3 ℎ𝑖 𝑡𝑖3
𝐼𝑋𝑖 = et 𝐼𝑌𝑖 = 𝐼𝑋𝑌𝑖 = 0
12 12
Remarque :
-Pour les voiles verticaux on néglige Iy devant Ix.
-Pour les voiles horizontaux on néglige Ix devant Iy.
∑ 𝑆𝑖 𝑥𝑖 ∑ 𝑆𝑖 𝑦𝑖
𝑥𝐺 = Et 𝑦𝐺 =
𝑆 𝑆
Puis, on calcule les moments d’inertie de chaque élément j par rapport à son centre
de gravité :
On calcule enfin l’angle αj que fait chaque élément j avec l’axe OX et qui est donné
par la formule suivante :
2𝐼𝑋𝑌𝐺𝑗
𝑡𝑔(2𝛼𝑗 ) =
𝐼𝑌𝐺𝑗 − 𝐼𝑋𝐺𝑗
Le centre de torsion est le point tel que si la résultante de charge passe par ce point
Dans ce cas l’étude est menée en modèle continu avec les hypothèses
particulières suivantes :
• les voiles sont d’inertie constante et sont encastrés à la base dans une
fondation.
• les voiles ne se déforment pas en distorsion.
• la rigidité à la torsion pure des voiles est négligeable.
∑ 𝜆𝑖 (𝐸𝐼)𝑖
𝛼=
∑(𝐸𝐼)𝑖
Remarque : dans ce qui précède, les voiles n’ont de rigidité que dans le sens OY
donc le centre de flexion n’est défini que par so n abscisse.
On suppose que tous les éléments de contreventements ont leurs axes principaux
parallèles aux axes O X Y. Les hypothèses précédentes sont conservées :
Les éléments sont d’inertie constante sur toute la hauteur et sont encastrées dans une
fondation rigide.
On suppose que tous les éléments de contreventements ont leurs axes principaux
inclinés d’un angle βi par rapport aux axes O X Y. Les hypothèses précédentes sont
conservées : Les éléments sont d’inertie constante sur toute la hauteur et sont
encastrés dans une fondation rigide.
Les cages sont des cas particuliers de voiles dans 2 directions ainsi, les coordonnées
du centre de torsion sont les suivantes :
∑ λxi (EIx )i ∑ 𝜆𝑦𝑖 (𝐸𝐼𝑦 )
𝑖
α= ∑(EIx )i
𝛽= ∑(𝐸𝐼𝑦 )
𝑖
a) Voiles parallèles :
( EI ) i
Chaque voile i reprend l’effort de flexion: Ti ( z)
( EI ) i
Pour la torsion seule :
ri ( EI ) i
Chaque voile i reprend l’effort de torsion : Ti ( z)
ri2 ( EI ) i
Avec : ri = λi-α
ri ( EI ) i ( EI ) i
Ti ( z) ( z)
ri ( EI ) i
2
( EI ) i
Répartition des contraintes :
𝐻
𝑀𝑖 = − ∫ 𝑇𝑖 (𝑧)𝑑𝑧
𝑧
𝐻
𝑚(𝑧) = − ∫ 𝜏(𝑧)𝑑𝑧
𝑧
De même on pose :
𝐻
𝐵(𝑧) = ∫ 𝜚(𝑧)𝑑𝑧
𝑧
𝑀𝑖 𝑦
𝜎𝑖 =
𝐼𝑖
𝑦 𝐻 (𝐸 𝐼)𝑖 𝑦 𝐸𝑖
𝜎𝑖 = − ∫ 𝜏(𝑧)𝑑𝑧 = 𝑚(𝑧)
𝐼𝑖 𝑧 ∑(𝐸 𝐼)𝑖 ∑(𝐸 𝐼)𝑖
𝑦 𝐻 𝑟𝑖 (𝐸 𝐼)𝑖 𝑦 𝑟𝑖 𝐸𝑖
𝜎𝑖 = ∫ 2
𝜚(𝑧)𝑑𝑧 = 𝐵(𝑧)
𝐼𝑖 𝑧 ∑ 𝑟𝑖 (𝐸 𝐼)𝑖 ∑ 𝑟𝑖 2 (𝐸 𝐼)𝑖
𝑦 𝑦 𝑟𝑖
𝜎𝑖 = − 𝑚+ 𝐵
∑(𝐼𝑖 ) ∑(𝑟𝑖2 𝐼𝑖 )
On pose :
d 3V x d 3V y 𝑑3 𝜃
E y 0 ; E y 3
y ; 𝐸𝜁𝜔 𝑑𝑧 3 = −𝜚
dz 3 dz
𝑟𝑦𝑖 (𝐸𝐼𝑦 )𝑖
𝑇𝑥𝑖 = 𝜌
𝐸𝜁𝜔
On constate que bien que la sollicitation soit parallèle à O Y les refends travaillent
suivants O X : ils reprennent une partie du couple de torsion.
La répartition des contraintes se fait de la même façon que pour les voiles dans une
seule direction.
Ainsi,
𝑦 𝑦 𝑟𝑖𝑥
𝜎𝑖 = − 𝑚𝑥 + 2 𝐵
∑(𝐼𝑥𝑖 ) ∑(𝑟𝑖𝑥 𝐼𝑥𝑖 )
𝑥 𝑦 𝑟𝑦𝑖
𝜎𝑖 = − 𝑚𝑦 + 2 𝐵
∑(𝐼𝑦𝑖 ) ∑(𝑟𝑖𝑦 𝐼𝑦𝑖 )
c) Pour un noyau:
Dans les cas traités précédemment la rigidité à la torsion pure a été négligée. En effet,
en faisant une comparaison pour une même section entre la rigidité du profil ouvert
et celle du profil fermé on constate que cette dernière est beaucoup plus grande que
la première. C’est pour cela que la flexion pure est essentiellement reprise par les
profils fermés.
La rigidité à la torsion d’un profil fermé est donnée par la formule suivante :
𝑆²
𝐾=
𝑑𝑠
∫ 𝑒
Ainsi, pour la répartition des efforts on aura à suivre les mêmes étapes déjà vue dans
la répartition des efforts dans le cas de voiles dans les deux directions mais la
différence c’est qu’on doit ajouter la rigidité torsionnelle (G.K) en plus de la rigidité
flexionnelle (E.I).
En tenant compte des relations déformations- efforts, on aboutit au système :
d 3Vx
( EI y ) i dz 3
0
d 3V y
( EI x ) i dz 3
y
d 3 d
(rxi2 ( EI x )i ryi2 ( EI y )i ) (GK )i
dz 3 dz
d 3V x d 3
Txi ( EI x ) i r yi ( EI )
y i
dz 3 dz 3
d 3V y d 3
T yi ( EI y ) i rxi ( EI x ) i
dz 3 dz 3
𝑥 𝑦 (𝑦 𝑟𝑖𝑥 − 𝑥 𝑟𝑖𝑦 )
𝜎𝑖 = 𝑚𝑦 − 𝑚𝑥 + 2 2 𝐵
∑(𝐼𝑦𝑖 ) ∑(𝐼𝑥𝑖 ) ∑(𝑟𝑖𝑥 𝐼𝑥𝑖 + 𝑟𝑖𝑦 𝐼𝑖𝑦 )
VII. Conception
Ayant reçu les plans architecturaux de nôtre bâtiment, la première étape du projet
était de parvenir à élaborer une conception optimale de ce dernier qui permet à la
fois de respecter les contraintes structurelles ainsi que les contraintes architecturales.
Par contre, en ce qui concerne les voiles de contreventement, nous avons disposé
d’une plus grande flexibilité vu que la plupart d’entre eux allait être disposé à
l’intérieur du noyau qui représente une zone de service. Zone dans laquelle les
contraintes architecturales sont moindres par rapport aux autres parties du bâtiment
qui sont exposés aux clients de l’hôtel (circulation et chambres).
- les planchers-dalle
- les planchers sur prédalle
- les planchers mixtes
- les planchers réticulés
Ensuite, éliminer parmi ces solutions restantes celles qui présentent une difficulté de
mise en œuvre et celles qui sont coûteuses, comme les planchers mixtes et les
planchers sur prédalle.
Ainsi, la solution que nous proposons est celle d’un système de plancher dalle sans
poutres.
Cependant, ce choix n’est pas définitif puisqu’il dépendra du délai d’exécution défini
par le maitre d’ouvrage, ainsi que du budget prévu par ce dernier. On pourra
envisager les planchers préfabriqués pour leurs différents avantages, en l’occurrence
le délai d’exécution.
1) Matériaux utilisés
Nous utiliserons pour ce projet des aciers Haute Adhérence 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎
Cloisons 75 Kg/m2
Enduit 30 Kg/m2
Pour ce qui est du vent nous sommes en présence d’un site exposé en zone 2 la
pression de base normale est : q = 53.5 daN/m².
1) Dalles
Les règles pratiques de pré-dimensionnement des dalles pleines recommandent un
élancement :
1 ℎ 1
≤ ≤
33 𝐿 20
Dans le cas de la structure à étudier, on prendra la plus grande portée qui est de 9m.
0,27 ≤ h ≤ 0,45
Nous optons finalement pour une épaisseur de 0,3m, que l’on vérifiera par la suite
vis-à-vis de la flèche et au poinçonnement.
2) Poteaux
En ce qui concerne les poteaux, la symétrie du bâtiment nous permet de distinguer 4
types de poteaux comme le montre l’annexe B.
-P1 : de rive.
- P2 : périphériques.
-P3 : d’ascenseurs.
- P4 : de Hall.
Les poteaux P1 et P4 sont cylindriques tandis que les 2 autres sont rectangulaires.
𝑁𝑢
𝑆=
𝜎𝑏
S la section du poteau.
Nu l’effort normal appliqué sur le poteau.
𝜎𝑏 La contrainte admissible du béton.
X. Descente de charge
Ainsi nous avons récupéré les charges maximales appliquées sur les spécimens de
poteaux P1, P2, P3 et P4 puis nous avons procédé à un pré dimensionnement comme
cité précédemment, puis nous avons effectué un dimensionnement de ces derniers
comme suit :
On calcule tout d’abord l’effort normal ultime maximal que peut supporter chaque
poteau et qui est donné par la formule suivante :
𝐵𝑟 . 𝑓𝑐28 𝐴𝑠 𝑓𝑒
𝑁𝑢𝑚𝑎𝑥 = 𝛼 [ + ]
0,9𝛾𝑏 𝛾𝑠
La longueur de flambement, on prendra lf=l0 pour tous les poteaux afin de rester
dans le sens de la sécurité.
L’élancement :
4𝑙𝑓
𝜆=
𝐷
0,85
𝜆 ≤ 50 𝛼=
𝜆
1 + 0,2( )²
Si : 35
50 2
{ 50 < 𝜆 ≤ 70 𝛼 = 0,60 ( )
𝜆
𝐵𝑟 = 𝜋(𝑅 − 0,01)2
𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02)(𝑏 − 0.02)
Enfin, 𝑓𝑏𝑐 sera choisi de façon à avoir l’effort normal ultime inférieur à l’effort normal
maximal.
1) Vérification de la flèche
La symétrie du bâtiment nous permet de décomposer le plancher en plusieurs parties
semblables :
- Trois parties de forme irrégulière (voir figure ci-dessous) que l’on vérifiera à la
flèche via le logiciel Autodesk Robot 2013. On obtient les résultats suivant :
La flèche maximale est de 0.4 cm dans la zone en porte à faux dont la portée de
vérification est de 1.25 m
La flèche admissible suivant le BAEL est de L/250 puisqu’il s’agit d’une portée en
porte à faux (console courte).
2) Vérification au poinçonnement
L’Eurocode 2 admet que dans le cas d’une charge ou d’une réaction concentrée, le
cisaillement s’évalue sur la base d’une diffusion de 26°6 (arctg(1/2)) ; c’est à-dire que
le contour de contrôle de référence u1 est situé à une distance 2d de l’aire chargée ;
l’eurocode 2 demande de le tracer de manière à minimiser sa longueur .
β. 𝑉𝐸𝑑
𝜏𝐸𝑑 =
𝑢. 𝑑
1 𝑓𝑐28 𝑓𝑐28
𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 𝜈𝑓𝑐𝑑 = 0,3 (1 − ).
2 250 1,5
Pour les poteaux non circulaires, le contour de contrôle peut être déterminé de la
manière suivante :
Poteau P1 P2 P3 P4
a) Méthode 1
𝑙 𝑙 𝑙
h = à on prend Donc h = 20 cm l = 584 cm
25 30 28
Q = 400 kg/m²
G2 = 0,2 x 25 = 5 kN/m²
0,2 0.16
G1 = ( cos 𝛼+ ) x 25 = 7,94 kN/m²
2
2
𝐺1 𝑙2 𝑎2 𝑙
Mu = 1,35 ( - (g1-g2) 4 ) + 1,5 (4. 8 )
8
2
7,94 𝑥 5,842 1,72 5,84
Mu = 1,35 ( - (2,94) ) + 1,5 (4. 8 )
8 4
Mu = 68,4 kN.m
μ = 0,14867 < 0,186
α = 1,25( 1- √1 − 2𝜇)
𝛽 = 0.167
𝛽.𝑏.𝑑.𝑓𝑏𝑐
𝐴𝑠 = = 9.82 cm²/ml = 7T14
𝜎𝑠𝑢
b) Méthode 2
On considère l’escalier comme étant une dalle sur deux appuis, portant parallèlement
à la plus grande portée.
𝑝. 𝑙 2
0,8 𝑀0 → 𝑀𝑠 =
10
𝑔2 = 7 𝑘𝑁/𝑚²
𝑞 = 4 𝑘𝑁/𝑚²
𝑙𝑥 = 5,84
𝑀𝑠 = 75,71 𝑘𝑁. 𝑚
𝜇 = 0,1645
𝑧 = 0,5. 𝑑. (1 + √1 − 2𝜇)
𝑧 = 0,1637
𝑀
𝐴𝑠 = 𝑧.𝜎𝑠 = 10,63 cm²/ml
𝑠
N.B. : il est à noter que cette méthode moins précise que la première nous donne un
ferraillage supérieur.
Compte tenu de la hauteur du bâtiment, la descente de charge sur les poteaux est
considérable ainsi on risque d’avoir un chevauchement entre les semelles.
Aussi, notre tour étant plongée dans un sol perméable on devra s’assurer de
l’étanchéité des parties ancrées.
Pour les fondations, on choisit donc la variante Radier où deux éléments seront pris
en considération : la vérification du radier au poinçonnement et la vérification du
radier face à la poussée des eaux.
Le niveau du toit du substratum schisteux au droit de la Tour varie entre les cotes
Le niveau bas du sous-sol étant à -3,40 NGM, celui-ci sera posé sur le toit des schistes
avec un rattrapage de faible épaisseur du côté du sondage SC39 (0,60m).
L’emplacement du sondage est détaillé en Annexe A
En cas de nécessité d’ancrage avec des fondations profondes (type pieux), le taux de
travail sera de 50 bars à l’ELS.
Les sondages SC39, SC40, SC41 et SC42 ont été équipé de piézomètres. D’après les
levés effectués entre le 21/12/2011 et le 16/02/2012.
Le niveau piézométrique durant cette période fluctue entre +0,11 NGM et +1,23
NGM. Le niveau des Plus Hautes Eaux retenu au droit de la tour est de +1,80 NGM
Ainsi on peut conclure que le sol est très favorable à ce projet la cote des PHE sera
certainement un élément contraignant plus tard lors de l’étude des fondations de la
tour.
La stabilité générale de l’ensemble vis-à-vis de la poussée des eaux doit être assurée
par son poids propre. Ainsi nous avons :
𝐺𝑚𝑖𝑛 ≥ 1,1𝛾𝐵∆ℎ𝑚𝑎𝑥
3
Avec 1,1𝛾𝐵∆ℎ𝑚𝑎𝑥 = 1,1(5,7 + 𝑑)(965 + 131.4𝑑 4 )
𝐺𝑚𝑖𝑛 :
3
Masse des remblais : (5,2x2,2x1.8x1.8)x(131.4).4.d = 1446,7d
3
Masse du Radier (965 + (131.4).4.d) x d x 2.5
On en déduit que :
3) Vérification au poinçonnement
On vérifie le radier au poinçonnement par la formule de Caquot :
𝑁 − 𝑁1
1.2𝜎𝑡 ≥
𝑈𝑐 . ℎ
Avec :
Ainsi en se basant sur la Norme Marocaine de Béton on en déduit que le béton utilisé
𝐸
pour le radier sera du B35, au moins, sont rapport maximal est de 0.5 et sa teneur
𝐶
1) Présentation du logiciel
Pour nos calculs sur logiciels nous avons opté pour la combinaison de deux logiciels
fournis par « Autodesk » : « Autodesk CBS » et « Autodesk Robot ».
CBS nous a permis de modéliser la structure avec tous ses éléments qui à la suite
nous permettra d’exporter ce modèle vers Robot qui lui à son tour effectuera
l’analyse de la structure et nous fournira les résultats nécessaires.
2) Phase de saisie
La première opération consiste à faire une description géométrique et qualitative de
la structure à calculer. Cette tâche s’effectue de façon entièrement graphique à l’aide
d’outils de CAO à travers une zone de dessin qui donne à chaque instant une
représentation en deux ou trois dimensions du modèle. Les positions des éléments
dans l’espace sont décrites en utilisant le clavier ou la souris, en s’aidant d’un
support que l’on appelle la grille ou en se basant sur les entités déjà construites .On
peut également utiliser des outils de copie, de déplacement, de symétrie etc.
Les éléments ainsi dessinés représentent des objets réels : poutres, dalles, voiles etc. A
cette description géométrique s’ajoute donc une description qualitative, on doit
donner à ces entités un certain nombre de propriétés que l’on appelle attributs (par
exemple la section d’une poutre ou d’un poteau, l’épaisseur d’une dalle ou d’un
voile). Les informations appropriées sont saisies dans chacun des boutons et chaque
objet créé va posséder l’ensemble des propriétés décrites.
Après avoir saisi la structure, on procède à la saisie des différentes charges qui lui
sont appliquées.
3) Phase de calcul
Après avoir appliqué à notre structure les charges permanentes et d’exploitation
nous allons exporter notre modèle vers Robot et en faire deux copies. Une sera
utilisée pour l’étude du bâtiment sous la charge sismique et une autre sous la charge
du vent.
Une fois que les deux études sismique et par rapport au vent sont terminées, nous
pourrons dans ce cas-là comparer les deux sollicitations et déterminer laquelle sera la
plus défavorable et qui bien entendu servira à dimensionner notre structure.
4) Phase d’exploitation :
Une fois la phase de calcul terminée et on a pu définir quel est notre effort horizontal
dimensionnant, nous pourrons procéder ainsi à l’exploitation de nos résultats. En
effet on pourra utiliser le module « Ferraillage des éléments BA » pour vérifier si les
dimensions qu’on a calculé manuellement sont convenables, et éventuellement
produire des plans d’exécution prêts à l’utilisation sur chantier.
1) Calcul sismique
a) Dispositions constructives :
Comme cité précédemment, avant d’entamer les calculs sismiques il convient de fixer
certains paramètres.
La norme des charges sismiques qu’on va utiliser est la norme marocaine RPS 2000.
Nous rappelons les paramètres relatifs à notre site :
-Zonage sismique : Zone II (Carte sismique en Annexe A2)
-Coefficient du site : S1
-Classe de la structure : II
-Coefficient de comportement : 1,4 (contreventement par voiles)
b) Phase de calcul :
Nous avons donc finalement opté pour un calcul à 30 modes, nombre au-delà duquel
le pourcentage de participation des masses modales reste invariable.
Ainsi avec 30 modes on atteint un pourcentage de participation des masses dans les
deux directions X et Y de 89,9%. Valeur qui est jugée acceptable vue qu’elle est
quasiment égale aux 90% que préconise le RPS 2000. Les résultats sont donnés dans
le tableau en Annexe E1.
𝐷𝑔 ≤ 4⁄1000 𝐻𝑡
𝐷𝑟 ≤ 2,45 𝑐𝑚
Ainsi on peut remarquer que les deux conditions sont vérifiées comme le montre les
résultats présents dans le tableau en Annexe E2 et E3.
2) Etude au vent
Etant donné que notre tour est d’une hauteur considérable, près de 150m, il convient
d’étudier l’effet du vent sur celle-ci puisqu’elle offre une grande surface d’exposition.
Pour étudier l’action du vent sur le bâtiment il faut étudier les caractéristiques du
vent ainsi que les caractéristiques de la construction. Ainsi, plusieurs coefficients, que
nous étudieront ci-dessous, entreront en jeu lors de ce calcul.
Région 2 68 119
𝑞 = 𝑞10 . 𝑘ℎ . 𝑘𝑠 . 𝑘𝑚 . 𝛿
𝑞𝐻 𝐻 + 18
= 𝑘ℎ = 2,5 ( )
𝑞10 𝐻 + 60
du sol.
c) Effet du site :
La nature du site d’implantation du bâtiment joue aussi un rôle sur les sollicitations
appliquées sur ce dernier. Ainsi il convient d’en tenir compte en introduisant un
coefficient de site 𝑘𝑠 donné par le tableau suivant selon l’article III-1,242 du NV65.
𝒌𝒔 Région 1 Région 2
Site normal 1 1
d) Effet de masque :
Soit par une aggravation des actions du vent, lorsque la construction située derrière
le masque se trouve dans une zone de sillage turbulent.
Soit par une réduction des actions du vent dans les autres cas. Dans ce dernier cas,
les pressions dynamiques de base peuvent alors réduites de 25 %.
- Etre abritées entièrement par le masque pour toutes les directions du vent dans le
plan horizontal.
-Etre situées au-dessous de la surface décrite par une génératrice ayant une pente de
20% vers le sol, dirigée vers l’intérieur du masque et prenant appui sur le contour
apparent des constructions protectrices.
Dans le cas de notre structure, ces conditions n’étant pas vérifiées, on prend alors :
Km=1
e) Effet de dimension δ :
Il est à noter que ce coefficient ne varie qu’entre [30m ; 50m] et qu’il prend des
valeurs constantes en dehors de ces plages.
Les valeurs de δ pour chaque étage sont données par l’abaque Fig R-III-2 du NV 65
Les règles de la NV65 (Art 1,245 NV65) concernant « l’effet du masque » et « l’effet
des dimensions » ne doit, en aucun cas, dépasser 33%
Le détail des pressions limites corrigées pour chaque étage est en Annexe F4 et F5.
Il y a deux types d’actions exercées par le vent. Des actions intérieures et d’autres
extérieures.
Pour ce qui est des actions extérieures les parois sont soumises à des pressions
lorsqu’elles sont face au vent et à a des succions lorsqu’elles sont sous le vent. Elles
sont caractérisées par un coefficient 𝐶𝑒
Concernant les actions intérieures, les parois internes peuvent être en état de
surpression ou de dépression selon l’importance des ouvertures par rapport à la
surface totale des parois ainsi que leur orientation par rapport au vent. Elles sont
caractérisées par un coefficient 𝐶𝑖
Le rapport de dimensions λ
Le coefficient 𝛾0
i) Coefficient de Trainée
Afin de comparer les efforts du vent calculés manuellement avec les résultats générés
par le logiciel. On calcul la force de trainée de ce dernier T sachant que :
𝑇 = 𝐶𝑡 . 𝑆𝑡 . 𝑞𝑟
k) Actions extérieures
Nous sommes dans le cas d’un vent normal frappant des parois verticales d’après le
NV65 nous avons.
Suivant la direction X
Suivant la direction Y
l) Actions intérieures
Le bâtiment étudié étant un Hôtel, on peut donc le considérer comme étant une
construction fermée, perméabilité au vent µ< 5%, d’après le NV65 R-III-1,313.
Suivant la direction X
En surpression : 𝐶𝑖 = + 0.6 (1.8 – 1.3γ0 ) = +0.25
En dépression: 𝐶𝑖 = - 0.6 (1.8 – 1.3γ0 ) = -0.25
Suivant la direction Y
En surpression : 𝐶𝑖 = + 0.6 (1.8 – 1.3γ0 ) = +0.28
En dépression: 𝐶𝑖 = - 0.6 (1.8 – 1.3γ0 ) = -0.28
Pour conclure :
Les valeurs des pressions face au vent et face sous vent pour chaque étage sont listées
dans le tableau en Annexe F8.
En ce qui concerne le calcul sur logiciel, après avoir modélisé la structure sur CBS et
exporté vers Robot, on doit ajouter les charges dues au vent.
Pour cela comme cité précédemment on choisit la norme NV65 pour les charges du
vent, et on applique les charges en utilisant la fonctionnalité « Vent sur Cylindre »
présente dans Robot.
On saisit ainsi les différents paramètres relatifs à notre bâtiment. A savoir la hauteur
totale du bâtiment, la position du sol, le type de site (exposé dans notre cas) et bien
évidemment la pression dynamique du vent.
Une fois ces paramètres définis, on lance le calcul pour récupérer au final une note de
calcul résumant les données du calcul au vent. Cette note peut être trouvée en
Annexe F9.
Aussi on peut récupérer les déplacements induits par l’effort afin de le comparer à
l’effort sismique. Les résultats des déplacements peuvent être trouvés sur le tableau
en Annexe F10.
vent est de 22,4 cm. Tandis que celui dû à l’effort sismique est de 31,4 cm.
On peut ainsi clairement conclure que le cas le plus défavorable est le cas de l’effort
sismique. Cet effort sera ainsi utilisé pour le dimensionnement des éléments de
contreventement.
a) Description du voile :
Le voile qu’on va étudier est l’un des trois voiles de rives de la tour. Sa longueur est
de 2,42 m et a une épaisseur de 50 cm, encastré en tête et en pied.
Le voile est calculé suivant la combinaison la plus défavorable qui est la combinaison
accidentelle :
𝐺 + 0,8 𝑄 + 𝑆𝑒𝑖𝑠𝑚𝑒
b) Contraintes limites :
L’effort normal extérieur pondéré Nu sollicitant le mur à l‟ELU doit vérifier les
conditions suivantes :
𝐍𝐮 < 𝐍𝐮 𝐥𝐢𝐦
𝛔𝐮 ≤ 𝛔𝐮𝐥𝐢𝐦 à mi-hauteur de l’étage
𝝈𝒖 𝐥𝐢𝐦
𝝈𝒖 ≤ 𝜶
à l’étage.
Donc : 𝒍𝒇 = 𝟎, 𝟖𝟓 × 𝒍 = 𝟎, 𝟖𝟓 × 𝟐, 𝟕𝟐 = 𝟐, 𝟑𝟏𝟐
𝒍𝒇 × √𝟏𝟐
𝝀=
𝒂 − 𝟐 (𝒄𝒎)
On trouve ainsi :
𝜆 = 16,68 ≪ 50
Donc :
0,85
𝛼= 𝜆 2
= 0,813
1+0,2×( )
35
D’où :
𝐵𝑟 × 𝑓𝑐28 𝐴𝑚𝑖𝑛 × 𝑓𝑒
𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚 = 𝛼 × [ + ]
0,9 × 𝛾𝑏 𝛾𝑠
On trouve alors :
𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚 = 35,86 𝑀𝑁
On trouve :
𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚
𝜎𝑢𝑙𝑖𝑚 = = 26,08 MPa
𝑙 ×𝑎
Et on vérifie que :
𝑁𝑢
𝜎𝑢 = = 12,95 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑢𝑙𝑖𝑚
𝑙 ×𝑎
Avec :
a : épaisseur du voile (50 cm)
q : coefficient de comportement (1,4)
n : 𝜎𝑢 = 12,95 MPa
Donc : 𝑑′ = 50 𝑐𝑚
400 × 𝜃 3 × 𝜎𝑢
𝜌𝑣 ≥ [0,002 ; 0,0015 × ×( − 1)]
𝑓𝑒 𝜎𝑏𝑐
Ainsi on trouve :
𝜌𝑣 = 0,2%.
Donc :
On a :
2
𝜌ℎ ≥ max ( 𝜌𝑣 ; 0,001) = 0,133 %
3
On prend : 𝜌ℎ = 0,15 %
Ainsi on aura un ferraillage de 8 cm2 sur chaque face du voile, à savoir 3 cm2/ml ,
valeur supérieure à celle que préconise le RPS 2000 (2 cm2/ml ).
En effet, cet effet du second genre est pris en compte lorsque les déplacements des
éléments élancés de la structure sont supérieur à :
𝐻
= 72,5 𝑐𝑚 .
200
Les déplacements donnés par le logiciel, montrent que la valeur limite, 72.5 cm, n’est
pas dépassée. On n’aura donc pas à prendre en considération les effets de P-delta
dans cette structure.
NB : Le RPS 2000 est conçu de telle sorte que le déplacement maximal admissible soit
d’H/250. Ainsi l’effet P-Delta est toujours négligeable lorsque ce dernier est respecté.
XV. Conclusion
Les travaux présentés dans ce rapport s’inscrivent dans le cadre de notre projet de fin
d’étude intitulé « Etude d’une tour de 40 étages ». La visée de notre travail était de
faire l’étude d’avant-projet du système de contreventement d’une tour de 40 étages
appartenant au projet « MARINA DE CASABLANCA ».
Bibliographie
Règles NV65
www.legeniecivil.fr