SES-Diourbel 2014
SES-Diourbel 2014
SES-Diourbel 2014
2 SITUATION ECONOMIQUE ET
SOCIALE REGIONALE
0 2014
1
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Situation Economique et Sociale de la Région de Diourbel, édition 2014 Page 1
COMITE DE DIRECTION
Directeur Général Aboubacar Sédikh BEYE
Directeur Général Adjoint Babacar NDIR
Conseiller à l’Action Régionale Mamadou DIENG
Président du Comité de Lecture et de Validation Seckène SENE
COMITE DE REDACTION
Chef du Service Régional MBOUYE TRAORE
Assistant chargé d’étude Samba Diop
Assistant chargé d’étude Demba Ndour
Le point focal du siège qui a aidé à la rédaction Saliou MBENGUE
de la SESR
COMITE DE LECTURE
Seckène SENE Direction Générale
Abdoulaye Mamadou TALL Direction Générale
Mamadou DIENG Direction Générale
Saliou MBENGUE CPCCI
El Hadji Malick GUEYE DMIS
Mamadou BAH DMIS
Alain François DIATTA DMIS
Amadou Fall DIOUF DSDS
Adjibou Oppa BARRY DSDS
Atoumane FALL DSDS
Jean Rodrigue MALOU DSDS
Bintou Diack ly DSECN
Momath Cissé CGP
Awa cissokho faye DSDS
Ramlatou Diallo DSECN
Oumar Diop DMIS
Ndeye Aida faye Tall DSDS
Ndeye Binta Dieme Coly DSDS
Mamadou AMOUZOU OPCV
CS : Centre de Santé
PS : Poste de Santé
SA : Société Anonyme
SUNEOR : Ex SONACOS
TS : Travailleuse du Sexe
Les présentes éditions s’y risquent en s’essayant au bilan des récentes évolutions qui
ont marqué les régions.
C’est dans cette dynamique de création de « valeur ajoutée » que s’inscrivent les
innovations apportées par les chefs des SRSD et qui se renforceront au fil des
publications.
Ces innovations ont été complétées, par l’analyse de la situation de la pauvreté dans
les différentes régions du pays et, à l’avenir, par l’estimation du Produit Local Brut
(PLB) des régions, la collecte et l’analyse des statistiques d’Etat civil ainsi que
l’analyse de l’évolution des régions au regard des mutations locales que nous vivons
ensemble.
La présente édition, comme celles qui l’ont précédée, essaie d’embrasser la quasi-
totalité des secteurs de l’activité économique et sociale de la région. Elle met surtout
en relief l’information quantitative et tente, par des analyses sommaires, de décrire la
situation de chaque secteur d’activité au niveau régional.
Que les responsables des services techniques de la région trouvent ici l’expression de
nos vifs remerciements pour leur collaboration sans faille et la qualité de leurs
informations. Tout le mérite de ce document leur revient et les imperfections sont à
inscrire au passif des rédacteurs.
La région de Diourbel est l’une des régions les moins urbanisées au Sénégal avec un
taux d’urbanisation de 16,1 % en 2013 contre un niveau national de 45,2 %. Le
nombre d’autorisations de construire délivrées a progressé en dents de scie au cours
des cinq dernières années. En effet, il est passé de 68 en 2010 à 54 en 2011
ensuite 101 en 2012, 85 en 2013 avant de s’établir à 193 en 2014. En 2014 aucun
lotissement n’a été enregistré. Par contre le nombre de parcelles lotis s’élevait à 2922
en 2013 dont 2200 dans le département de Diourbel et 722 dans celui de Bambey.
EDUCATION
Ces résultats, excepté 1 sage-femme pour 1823 FAR, sont en deçà des normes
OMS malgré les efforts fournis par l’Etat ces dernières années. Selon ces normes, il
faut 1 Médecin pour 10 000 habitants, 1 sage-femme pour 6000 Femmes en âge de
procréer, un infirmier pour 3000 habitants.
En ce qui concerne l’hygiène publique, en 2014, les prospections domiciliaires
effectuées s’élèvent à 10379 contre 12583 en 2013 soit une diminution de 17,5%.
Les infractions relevées dans les 10379 concessions visitées s’élèvent à 20563 dont
11554 en zone urbaine et 9009 en zone rurale. Pour ce qui des établissements
recevant du public (ERP), 6930 ont été visités en 2014 contre 8749 en 2013, soit une
diminution des visites de 21%.
Dans le cadre des prospections au niveau des ERP et locaux assimilés, 6804
infractions ont été commises dont 3660 en Zone urbaine et 3144 en zone rurale. Les
activités d’IEC concernées sont surtout les entretiens, les causeries, les réunions et
les émissions radio. En 2014, c’est 18747 activités d’IEC qui ont été enregistrées
contre 24096 en 2013 soit une baisse de 22%.
En 2014, 2400 individus ont été écroués dans les différentes maisons d’arrêt et de
correction (MAC) de la région de Diourbel pour diverses infractions. De plus, l’effectif
global des détenus incarcérés dans les différentes prisons de la région de Diourbel a
augmenté 98% entre 2013 et 2014, passant ainsi de 933 à 1847 individus. Comparé
à l’année 2013, le nombre de sorties en 2014 a baissé de 3 % pour s’établir à 1689.
Notons aussi que les conditions de détention sont pénibles avec une surpopulation
carcérale décriée par les responsables dans les 3 maisons d’arrêt et de correction
que compte la région.
L’agriculture régionale est essentiellement basée sur les cultures vivrières que sont :
le mil, le sorgho, le maïs et le niébé. De toutes les spéculations la production de mil
est de loin la plus importante avec 46231 tonnes lors de la campagne 2014-2015 et
63139 tonnes lors de la campagne 2013-2014 soit un recul de 27%.
Quant aux cultures industrielles, la production d’arachide d’huilerie est de loin la plus
importante avec 33277 tonnes lors de la campagne 2014-2015 et 49178 tonnes lors
de la campagne 2013-2014 soit un recul de 32%.
En ce qui concerne le maraîchage, son développement est timide dans la région
malgré la présence de sols « Deck » favorables à son essor, l’existence d’une vieille
tradition de culture maraîchère et d’une forte demande locale.
RESSOURCES NATURELLES
Pour la région de Diourbel, il convient de noter que les effets de la sécheresse, les
feux de brousse, la forte pression du bétail et les coupes abusives constituent les
facteurs de dégradation de l’environnement. Ces derniers sont accentués par la
pression anthropique et des systèmes de gestion inadéquats. La combinaison de ces
facteurs fait que c’est une région très vulnérable en matière d’environnement. Malgré
toutes ces contraintes, la région regorge de potentialités qui, si elles sont bien
exploitées, peuvent développer le secteur de l’environnement.
En 2014, on a dénombré 953 contrats contre 983 en 2013, soit une diminution
annuelle de 3,1%.
L’Inspection Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale essaie toujours de trouver
des solutions à l’amiable dans les conflits survenant entre employeurs et employés.
Ainsi, sur les 58 requêtes déposées en 2014, 24 ont abouti à des conciliations, 34 à
des non conciliations.
TRANSPORT
La région n’a pas une vocation touristique très affirmée. Pourtant, elle recèle de sites
touristiques à travers son patrimoine culturel très riche et varié. L’offre en matière de
réceptif hôtelier est très limitée. En 2014, le nombre d’infrastructures culturelles
Le réseau régional est constitué par cinq (5) bureaux de poste de plein exercice sis à
Bambey, Ndoulo, Diourbel, Touba Mosquée et Mbacké. L’une des caractéristiques de
la région, c’est d’être une zone de très forte émigration. C’est ainsi que
régulièrement des mandats en provenance d’Amérique, d’Europe et du reste de
l’Afrique sont payés dans les différents bureaux de poste. C’est particulièrement à
l’approche du Grand Magal de Touba que le plus grand nombre de mandats est payé.
Pour l’année 2014 le montant total des mandats émis se chiffre à 3,455 milliards
contre 3, 488 milliards en 2013 soit une diminution relative de 1%. Quant aux
mandats payés, il se chiffre à 4,222 milliards contre 4, 389 milliards en 2013 soit une
diminution relative de 3,8%.
En 2014, le trafic postal a été dominé par les lettres recommandées expédies (3424)
et recommandées reçu (1158). Le réseau bancaire régional est constitué par la
CNCAS, la SGBS, la Banque islamique de développement, Attijiari, la CBAO, Ecobank,
et la BICIS. Ce réseau est principalement orienté vers le Département de Mbacké
particulièrement à Touba Mosquée
Selon les informations les plus récentes, l’effectif des SFD se chiffre à 20. Le
nombre de sociétaires est en hausse en passant de 45415 en 2012 à 49456 en 2013.
Ces performances sont éventuellement liées au dynamisme du secteur et à la
confiance accordée par les populations.
Située entre 14°30 et 15° de latitude nord et 15°40 et 16°40 de longitude ouest, la
région de Diourbel couvre aujourd’hui, suite au rattachement de l’arrondissement de
Taïf au département de Mbacké, une superficie de 4769 km² contre 4359 km2 en
2001. C’est une région continentale par excellence. En effet, elle ne dispose ni de
frange maritime, ni de cours d’eau pérennes. Cependant, ses ressources en eau
souterraines sont importantes.
La région de Diourbel est caractérisée par l’absence de forêt classée. Elle est
également marquée par l’inexistence de zone d’habitat et de refuge pour la faune,
notamment les grands mammifères. Seuls les petits mammifères (chacals, rats
palmistes, lièvres, etc.) ainsi que certaines familles d’oiseaux y sont aujourd’hui
présents.
La végétation herbacée, elle est peu fournie dans l’ensemble. Elle est dominée par
les espèces annuelles de graminées et légumineuses. Parmi celles-ci, le Cenchrus
biflorus (xaaxam) est le plus représenté. Andropogon gayanus (Xat) existe sous
forme d’îlots isolés et semble bien être domestiquée par les populations.
La végétation naturelle a été complètement transformée par la péjoration climatique
(sécheresse prolongée) et par la pression anthropique (activité agricole et
particulièrement, par la culture de l’arachide introduite dans le pays depuis le
XIXème siècle).
Sur le plan faunistique, les grands mammifères ont disparu du fait de l’inexistence
d’habitat de faune. Ne subsistent que les petits mammifères comme le chacal
commun, les lièvres, les rats palmistes et les oiseaux de savanes tels que les
francolins, les tourterelles, la petite outarde et les passereaux.
I.5.1 Pluviométrie
I.5.3 Vents
L’harmattan, vent chaud et sec, souffle pendant presque toute la saison sèche,
venant du nord – nord Est à Est. La mousson, vent du sud, souffle de juin à octobre,
renforçant les humidités et amène la pluie. La vitesse moyenne annuelle des vents
est de 1,4m/s.
Le commerce est par essence une activité très prisée des « Baol – Baol ».
Elle occupe d’ailleurs, une place importante dans le développement
économique de la région. Cette situation est favorisée par la position
géographique de la région, à mi-chemin entre l’important centre de production
de la zone sylvo-pastorale et les grands centres de consommation du centre
ouest (Dakar, Thiès et Kaolack). On relève dans la région de Diourbel, une
présence massive de marchés hebdomadaires « Louma » où sont écoulés une
bonne partie de la production agricole et du bétail.
L’activité artisanale présente de réels atouts pour la région. En effet,
Diourbel est réputée pour sa forte tradition artisanale et la population dispose
d’une réelle expertise notamment dans le domaine de la poterie. A cela,
L’édition 2014 du présent chapitre sera axée sur les données démographiques issues
des recensements et des estimations démographiques. Il traitera des caractéristiques
de la population de la région notamment l’évolution de son effectif, le niveau de
fécondité, la structure par âge et par sexe ainsi que sa répartition géographique et sa
densité en mettant en relief son rythme d’accroissement assez rapide, sa dynamique
et son niveau d’urbanisation.
Le taux d’accroissement annuel moyen intercensitaire est passé de 3,2% entre 1976
et 1988 à 3,9% entre 1988 et 2002 avant de revenir à 3,8% entre 2002 et 2013 et
3,08% entre 2013 et 2014 ce qui correspond à un doublement de la population tous
les 22 ans. L’augmentation du taux d’accroissement annuel moyen observée à la
deuxième et troisième période intercensitaire (1988-2002 -2013) pourrait s’expliquer
par la forte croissance de la population du département de Mbacké, directement
imputable à l’immigration vers Touba.
La pyramide des âges présente une base large synonyme d’une fécondité élevée et
un sommet qui se rétrécit vite au fil des âges traduisant une forte mortalité. Cette
structure pyramidale est caractéristique des pays en voie de développement.
Le taux de dépendance démographique (rapport de la population de moins de 15 ans
et des 65 ans et plus à la population de 15 à 64 ans) est de 96%.
Par ailleurs, si à la naissance on observe en moyenne 111 garçons pour 100 filles, on
constate que le rapport de masculinité bascule rapidement en faveur des filles à
partir de 15 ans. Ce déséquilibre s’accentue entre 20 et 49 ans avant de s’améliorer
entre 50 et 69 ans et pourrait s’expliquer par une surmortalité des hommes par
rapport aux femmes mais également par les effets de l’émigration et de l’exode qui
touchent plus les hommes adultes que les femmes.
La population régionale est estimée en 2014 à 1 543 647 habitants, elle est la
troisième région la plus peuplée du pays après celle de Dakar et Thiès avec une forte
densité de 324 habitants au km2.
La population urbaine s’élève à 248527 habitants, soit un taux d’urbanisation de 16%
résidant dans les 3 communes de la région (Bambey, Diourbel et Mbacké).
Actuellement l’urbanisation est de plus en plus galopante dans la région et les limites
des villes sont en majeur partie atteintes.
Le présent chapitre essaie de donner la situation dans ce domaine en mettant en
évidence certains atouts et contraintes liés au sous-secteur.
III.2 URBANISATION
Tableau 3.1 : Répartition de la population urbaine régionale selon les localités et le sexe en
2013 et 2014
2013 2014
Localités
Homme Femme Ensemble Homme Femme Ensemble
Région de
114 166 125 702 239 868 117 688 129 580 247 269
Diourbel
Département
64 334 69 371 133 705 66 319 71 511 137830
de Diourbel
Commune de
64 334 69 371 133 705 66319 71511 137830
Diourbel
Département
36 254 41 001 77 255 37 372 42 266 79 639
de Mbacké
Commune de
36 254 41 001 77 255 37372 42266 79639
Mbacké
Département
13 578 15 330 28 908 13 997 15 803 29 800
de Bambey
Commune de
13 578 15 330 28 908 13997 15803 29800
Bambey
Source : ANSD
Quel que soit le département considéré l’effectif des femmes en zone urbaine est
plus important que celui des hommes.
En 2014 aucun lotissement n’a été enregistré. Par contre le nombre de parcelles lotis
s’élève à 2922 en 2013 dont 2200 dans le département de Diourbel et 722 dans celui
de Bambey.
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Destination
%
%
Rez de 23 75 226 14 39 178,6 0 19 nd 37 133 259,5
Lieux chaussée
d’habitation Etage 7 28 300 23 4 -82,6 0 0 0 30 32 6,7
Total 30 103 243 37 43 16,2 0 19 nd 67 165 146,3
Rez de
4 9 125 8 10 25 0 0 0 12 19 58,3
Etablissements chaussée
commerciaux Etage 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0
Total 5 10 100 8 10 25 0 0 0 13 20 53,8
Rez de 4 6 50 2 0 -100 0 2 nd 6 8 33,3
chaussée
Lieux de culte Etage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 4 6 50 2 0 -100 0 2 nd 6 8 33,3
Rez de
nd nd Nd nd Nd Nd nd nd nd nd nd nd
Etablissements chaussée
touristiques Etage nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Total nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Rez de nd nd nd
chaussée nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Autres Etage nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Total nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Rez de
chaussée 31 90 190,3 24 49 104,2 0 21 nd 55 160 190,9
Total Etage 8 29 262,5 23 4 ‐82,6 0 0 nd 31 33 6,5
Total 39 205,1 47 53 12,8 0 21 nd 86 193 124,4
119
Source : Division Régionale Urbanisme de Diourbel
III.4.1 Atouts
1. En matière d’urbanisation
III.4.2 Contraintes
1. En matière d’urbanisation
des problèmes de limites des villes : toutes les villes ont atteint leurs limites
communales ;
l’absence de viabilisation dans les quartiers périphériques et les nouveaux
lotissements (l’adduction d’eau, l’électrification et la voirie…) ;
le manque d’équipements collectifs en termes de postes de santé, de
marchés, d’écoles ;
les problèmes dans la collecte des ordures ménagères (manque de moyens
matériels, de sites réguliers et d’organisation) ;
les inondations dans certains quartiers de Touba, Bambey, Mbacké et dans
une moindre mesure à Diourbel ;
l’absence de plan directeur d’urbanisme à Mbacké;
III.4.3 Perspectives
1. En matière d’urbanisation
L’éducation et la formation à travers leurs multiples effets sur le capital humain sont
reconnues aujourd’hui comme les principaux facteurs de croissance et de
développement durable. C’est pourquoi, l’Etat sénégalais lui a consacré une bonne
partie de son budget. Cette importante allocation s’est traduite par une amélioration
significative de l’offre éducative. Cependant, des dysfonctionnements notoires sont
toujours relevés dans ce secteur. Dans ce chapitre, nous tenterons de rendre visibles
les progrès réalisés dans les différents ordres d’enseignement que sont la petite
enfance, l’élémentaire, le Moyen-secondaire et le supérieur sans oublier
l’enseignement technique et la formation professionnel.
Tableau 4.1 : Répartition des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type
et le statut, par circonscription administrative
Public 0 0 0 0
Case communautaire Privé 13 9 8 30
Total 13 9 8 30
Public 11 12 23 46
Case des Tout Petits Privé 0 0 0 0
Total 11 12 23 46
Public 3 1 3 7
Ecole maternelle Privé 0 0 0 0
Total 3 1 3 7
Public 0 0 0 0
Garderie d’enfants
Privé 8 32 11 51
Tableau 4.2 : Evolution des établissements d’accueil de la petite enfance selon le type et
la circonscription administrative
2012/ 2013 nd Nd nd 2
Case communautaire 2013 / 2014 13 9 8 30
Variation en % nd Nd nd ‐
2012/ 2013 nd Nd nd 43
Case des Tout Petits 2013 / 2014 11 12 23 46
Variation en % nd Nd nd 7
2012/ 2013 nd Nd nd 10
Ecole maternelle 2013 / 2014 3 1 3 7
Variation en % nd Nd nd ‐30
2012/ 2013 nd Nd nd 67
Garderie d’enfants 2013 / 2014 8 32 11 51
Variation en % nd Nd nd ‐24
2012/ 2013 nd Nd nd 5
Classes Préscolaires à
2013 / 2014 5 1 0 6
l’Elémentaire
Variation en % nd Nd nd 20
2012/ 2013 nd Nd nd 127
Total 2013 / 2014 40 55 45 140
Variation en % nd Nd nd 10
IV.2.2 Le personnel
En 2014, Le personnel des structures de la petite enfance s’élève à 595 dont 421
femmes. La répartition par département montre une prédominance du département
Total
Type d’établissement Sexe Diourbel Mbacké Bambey
Région
Hommes Nd nd Nd nd
Case communautaire Femmes Nd nd Nd nd
Ensemble Nd nd Nd nd
Hommes Nd nd Nd nd
Case des Tout Petits Femmes Nd nd Nd nd
Ensemble Nd nd Nd nd
Hommes Nd nd Nd nd
Ecole maternelle Femmes nd nd Nd nd
Ensemble nd nd Nd nd
Hommes nd nd Nd nd
Garderie d’enfants Femmes nd nd Nd nd
Ensemble nd nd nd nd
Hommes 29 68 61 158
Total Femmes 141 174 106 421
Ensemble 170 242 167 595
Source : Inspection d’académie de Diourbel
L’effectif régional des enfants scolarisés dans le préscolaire est passé de 9508 en
2013 à 9922 en 2014, soit une augmentation de 4,4%. Les cases des tout petits et
les garderies d’enfants représentent à elles seules 70,1% des effectifs. Les cases
communautaires, les écoles maternelles et les classes préscolaires à l’élémentaire
représentent respectivement 16,3%, 11% et 2,5% des effectifs de la petite enfance.
La répartition par département crédite Mbacké (39%) de l’effectif total devant
Bambey (32,5%) et Diourbel de 28,4%.
Par ailleurs, l’effectif des filles dépasse toujours celui des garçons quelque soit le type
d’établissement. En effet, les filles représentent 56,3% des enfants scolarisés dans le
préscolaire.
Tableau 4.5 : Evolution du Taux Brut de Préscolarisation (TBPS) selon le sexe, par
circonscription administrative
TBPS
Indicateurs Années TBPS Garçons TBPS Filles Indice de parité
Global
2012/ 2013 6,30% 7,81% 7,05% 1,24
Diourbel 2013 / 2014 8,4% 10,7% 9,5% 1,31
Variation en % 2,10% 2,89% 2,45%
2012/ 2013 5,39% 6,74% 6 ,06% 1,25
Bambey 2013 / 2014 8,0% 10,5% 9,2% 1,26
Variation en % 2,61% 3,76% 3,14
2012/ 2013 3,10% 4,29% 3,69% 1,38
Mbacké 2013 / 2014 2,9% 4,3% 3,6% 1,47
Variation en % -0,20% 0,01% -0,09%
2012/ 2013 4,4% 5,7% 5% 1,3
Total Région 2013 / 2014 4,9% 6,7% 5,8% 1,36
Variation en % 0,5 1% 0,80%
Source : Inspection d’académie de Diourbel
Ce taux est plus élevé dans le département de Diourbel avec 9,5%, suivi de Bambey
avec 9,2% et de Macke 3,6%. Selon le sexe, les filles sont plus scolarisées que les
garçons, ceci étant valable quel que soit la période et le département considéré. En
effet, l’indice de parité qui se situe à 1,3 en 2014 témoigne des efforts fournis pour
combler le gap concernant l’équité en matière de scolarisation dans le préscolaire.
IV.3 L’ELEMENTAIRE
IV.3.1 Introduction
Total Région 475 83 558 487 94 581 2,5 13,3 4,1
En 2014, le nombre de classes s’élève à 3821 dont 76% sont du secteur public. On
observe aussi cette prépondérance du public dans tous les départements. La
répartition par département indique que 35% de ces classes sont à Mbacké, 34% à
Bambey et enfin 31% à Diourbel.
Notons aussi que la plupart de ces classes sont en flux unique ou simple (69%), en
multigrades (27%) ou en double flux (4%).
IV.3.3 Le personnel
L’effectif total des élèves est de 141323 dont 54% de filles. La part du privé s’établit
à 32260 soit seulement 23% des effectifs. La répartition par département montre
que 40,8% des élèves se trouve à Mbacké, 27,7% à Diourbel et 31,5% à Mbacké.
Quel que soit le département considéré l’effectif du public est supérieur à celui du
privé.
L’accès à l’école élémentaire est mesuré à partir du taux brut d’admission ou d’accès
(TBA) qui indique le nombre d’enfants nouvellement admis au CI, rapporté à la
population ayant l’âge légal de fréquenter la première année de l’élémentaire.
Ce taux a atteint dans la région de Diourbel 71,8% en 2014. Celui des filles (79,8%)
est plus élevé que celui des garcons (64,5%) comme en témoigne d’ailleurs l’indice
de parité qui est de 1,23.
Tableau 4.12 : Evolution du Taux Brut de Scolarisation (TBS) selon le sexe, par
circonscription administrative
Indicateurs Années TBS Garçons TBS Filles TBS Global Indice de parité
2012/ 2013 78,18% 86,31% 82,23% 1,10
Diourbel 2013 / 2014 70,5% 89,7% 79,4% 1,27
Variation en % -7,68% 3,39% -2,83%
2012/ 2013 33,81% 49,71% 41,72% 1,47
Mbacké 2013 / 2014 28,6% 43,5% 35,6% 1,52
Variation en % -5,21% -6,21% -6,12%
Bambey 2012/ 2013 76,01% 81,52% 78,75% 1,07
Selon le sexe, les effectifs des filles dépassent ceux des garçons dans tous les
départements. L’indice de parité reste supérieur à 1 et passe de 1,24 en 2013 à 1,32
en 2014 traduisant ainsi les efforts fournis pour combler le gap concernant l’équité
en matière de scolarisation dans l’élémentaire.
Tableau 4.13 : Evolution du Taux d’Achèvement du Primaire (TAP) selon le sexe, par
circonscription administrative
Indicateurs Années Diourbel Mbacké Bambey Total Région
2012/ 2013 45,88% 21,56% 51,53% 30,50%
TAP Garçons 2013 / 2014 56,50% 25,40% 60,00% 39,50%
Variation en % 10,62% 3,84% 8,47% 9,00%
2012/ 2013 55,25% 34,30% 58,24% 43,30%
TAP Filles 2013 / 2014 73,30% 39,10% 72,40% 53,50%
Variation en % 18,05% 4,80% 14,16% 10,20%
2012/ 2013 50,53% 27,89% 54,87% 36,60%
TAP Global 2013 / 2014 64,30% 31,10% 65,80% 46,00%
Variation en % 13,77% 3,21% 10,93% 9,40%
Source : Inspection d’académie de Diourbel
Pour l’année scolaire 2014, ce taux a atteint 46% contre 36,6% en 2013, soit une
hausse de 9,4%. Cette hausse est imputable aux bonnes performances enregistrées
dans les départements de Diourbel (13,77%) et Bambey (10,93%) alors que Mbacké
arrive loin derrière (3,21%). Selon le sexe, on note également une hausse du taux
IV.1.1 Introduction
Public nd Nd nd nd
Privé nd Nd nd nd
2012/ 2013
Total nd Nd nd nd
Nb. GP nd Nd nd nd
Public 15 15 18 48
Moyen
Privé 6 12 11 29
2013 / 2014
Total 21 27 29 77
Nb. GP 237 235 297 769
Public nd nd nd nd
Privé nd nd nd nd
Variation en %
Total nd nd nd nd
Nb. GP nd nd nd nd
Public nd nd nd nd
2012 / 2013
Privé nd nd nd nd
Total nd nd nd nd
Nb. GP nd nd nd nd
Public 2 3 6 11
Secondaire
Privé 5 11 4 20
2013/ 2014 Total 7 14 10 31
Nb. GP1 76 84 98 258
Public nd nd nd nd
Privé nd nd nd nd
Variation en %
Total nd nd nd nd
Nb. GP nd nd nd nd
IV.1.3 Le personnel
1
GP = Groupe Pédagogique
Maîtrise et nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
281 16%
+
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Licence 440 25%
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
DEUG 177 10%
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
BAC 773 44%
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
BFEM 80 5%
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
CFEE
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Autre
Sans nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
diplôme
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Total 1751 100%
En 2014, l’effectif total des élèves dans le moyen s’élève à 41921 dont 53% de filles
et 88% de ces effectifs se trouvent dans le public. Au niveau du secondaire le
nombre d’élèves s’établit 14597 dont 46% de filles et 70,8% sont dans le public.
Total Région
Public Nd nd nd nd nd nd nd nd
2012/ 2013 Privé Nd nd nd nd nd nd nd nd
Total Nd nd nd nd nd nd nd nd
Public 19563 17337 36900 88,0 4566 5765 10331 70,8
2013 / 2014 Privé 2577 2444 5021 12,0 2156 2110 4266 29,2
Total 22140 19781 41921 100 6722 7875 14597 100
Public nd nd nd nd nd nd nd nd
Variation en % Privé nd nd nd nd nd nd nd nd
Total nd nd nd nd nd nd nd nd
Source : Inspection d’académie de Diourbel
L’examen par département révèle que Diourbel a plus d’élèves dans les séries
scientifiques avec 1537 (dont 39% de filles), suivi de Bambey avec 1499 (dont 37%
Entre 2013 et 2014, au niveau du moyen, le Taux Brut de Scolarisation est passé de
30,1% à 26,6%, soit une baisse de 3,5 points. Pour les Garçons, il est passé de 29,6
% à 24,3%, soit une dimunition de 5,3 points. La même tendance est observée pour
les filles ou le TBS est passé de 30,7% à 29%, soit une baisse de 1,7 points. L’indice
de parité reste toujours en faveur des filles et s’établit à 1,19 en 2014.
En 2014, la région compte 2318 admis au BFEM et 1175 admis au Bac. Par rapport à
l’année 2013, le nombre d’admis au BFEM a augmenté de 39%, contrairement aux
nouveaux bacheliers qui ont baissé de 1,4%. Notons aussi que le nombre d’admis,
sur toute la période d’étude, est plus élevé chez les garçons aussi bien pour le BFEM
que pour le Bac.
Tableau 4.19 : Evolution du nombre d'admis au BFEM et au BAC selon le sexe, par
circonscription administrative
BFEM BAC
Circonscription
Sexe 2012 / 2013 2013 / 2014 Variation 2012 / 2013 2013 / 2014 Variation
administrative
en % en %
Garçons nd nd nd nd nd nd
Diourbel Filles nd nd nd nd nd nd
Ensemble nd nd nd nd nd nd
Garçons nd nd nd nd nd nd
Mbacké Filles nd nd nd nd nd nd
Ensemble nd nd nd nd nd nd
Garçons nd nd nd nd nd nd
Bambey Filles nd nd nd nd nd nd
Ensemble nd nd nd nd nd nd
Garçons 1717 2318 35,0 1196 1175 -1,8
Total Région Filles 1317 1900 44,3 697 693 -0,7
Ensemble 3034 4218 39,0 1893 1867 -1,4
Source : Inspection d’académie de Diourbel
IV.3.1 Introduction
L’effectif des étudiants est passé de 1868 en 2013 à 2487 en 2014, soit un
accroissement de 33%. La répartition par sexe indique qu’un peu plus de 6 étudiants
sur 10 sont des hommes (63,9%) et un peu moins 4 étudiants sur 10 des femmes
(36,1%). Selon le statut, on constate que l’ensemble des étudiants sont du public.
UFR Santé et
Développement 188 251 439 247 241 488 31% -4% 11%
Durable (SDD)
UFR Economie,
Management et 415 236 651 556 366 922 34% 55% 42%
Ingénierie Juridique
UFR SATIC 600 178 778 737 226 963 23% 27% 24%
Autres unités de
formation (Centre de nd nd nd 50 64 114 nd nd nd
ressources de Dakar)
Total 1203 665 1868 1590 897 2487 32% 35% 33%
1. Dans le préscolaire
l’effectif des filles dépasse toujours celui des garçons. Depuis 2005, le
taux de présence des filles tourne autour 57%.
7 structures préscolaires sur 10 sont implantées en zone rurale ;
Diversité des structures d’accueil de la petite enfance.
2. Dans l’élémentaire
Existence du programme Fast Track, grâce à son volet construction de
salles de classe au titre de remplacement d’abris dans les écoles
élémentaires a permis d’atténuer la forte évolution du taux d’abris
provisoires.
4. Dans le secondaire
IV.4.2 Contraintes
1. Dans le préscolaire
Les difficultés de l’enseignement préscolaire sont principalement :
Retard dans la construction des cases des tout-petits qui explique le nombre
important d’abris provisoires ;
03 chantiers arrêtés des CTP de Keur Samba Kane, Ndiaraw, Ndondol-
Djemane dans le département de Bambey;
2. Dans l’élémentaire
a) Pour l’atteinte des objectifs du TBS, les difficultés se présentent ainsi :
absence d’un dispositif pour enrôler la population scolarisable de Touba et
réinsérer les enfants déscolarisés par la migration ;
absence d’un dispositif holistique de maintien des enfants en difficulté et
d’amélioration des rendements internes.
IV.4.3 Perspectives
1. Dans le préscolaire
Le Quantum horaire :
Tenir avec l’ensemble des acteurs concernés (élèves, parents, partenaires sociaux)
des réunions d’appropriation et d’application de l’accord entre gouvernement et
syndicats pour une année scolaire apaisée et un quantum préservé.
Le taux d’encadrement:
V.2.1 Introduction
Les objectifs du PNDS 2009-2018 sont au nombre de quatre: (i) Réduire le fardeau
de la morbidité et de la mortalité maternelles et infanto juvéniles; (ii) Accroître les
performances du secteur en matière de prévention et de lutte contre la maladie; (iii)
Renforcer durablement le système de santé; (iv) Améliorer la gouvernance du
secteur de la santé.
V.2.2 Les infrastructures de santé
Type de
Touba
Structure de Dép. Dép. Dép.
santé Année Diourbel Bambey Mbacké Région
Hôpital 2013 1 0 0 2 3
2014 1 0 0 2 3
Variation en % 0 0 0 0 0
Centre de 2013 1 1 1 2 5
santé
2014 1 1 1 2 5
Variation en % 0 0 0 0 0
Poste de 2013 22 25 21 24 92
santé complet
2014 22 26 21 25 94
Variation en % 0 4 0 4,2 2,2
Poste de 2013 nd nd nd nd nd
santé sans
maternité 2014 nd nd nd nd nd
Variation en % nd nd nd nd nd
Maternité 2013 nd nd nd nd nd
isolée
2014 nd nd nd nd nd
Variation en % nd nd nd nd nd
Case de santé 2013 23 52 33 6 114
2014 23 52 34 6 115
Variation en % 0 0 3,03 0,00 0,88
Sources : Région Médicale Diourbel /Nb : En 2014 103 cases de santé étaient
fonctionnelles sur les 115 existants
Tableau 5.2 : Liste des EPSNH 2rattachés selon les domaines techniques de compétences
EPSNH Spécialités
Centre National de Transfusion Sanguine
Produits sanguins et dérivés
(CNTS)
Centre National d'Appareillage orthopédique
Kinésithérapie et Appareillage orthopédique
(CNAO)
Education et Réadaptation enfants
Centre Talibou Dabo (CTD)
handicapés
Service d'Assistance Médicale d'Urgence Régulation appels d’urgences et orientations
(SAMU National) transports sanitaires
Pharmacie Régionale d'Approvisionnement
Médicaments et produits essentiels
(PRA)
Surveillance et utilisation des produits
Centre Anti Poison (CAP)
toxiques
Centre de traitement des Infections
Sexuellement Transmissibles (IST)
Bureau Régional de l’Education et de
IEC, Sensibilisation
l’Information pour la Santé (BREIPS)
Surveillance, contrôle, répression et IEC en
Brigade régionale d’Hygiène
matière d’hygiène
Centre de formation en santé Formation continue en santé
Sources : Région Médicale Diourbel
2
EPSNH = Etablissement Public de Santé Non Hospitalier
Commis. Adm.
Tech. Sup. de 3 49 1 2 1 1 57
santé
Sage-femme 1 46 17 28 20 69 181
Assistants et 2013 11 nd 11 nd nd
aides sociaux 2014 17 nd 17 nd nd
Sources: Région Médicale Diourbel. NB: pop 2013= 1 497 455hts/ pop 2014
=1543647.hts
FAR en 2013= 344539 femmes /FAR en 2014=330028 femmes
Selon ces normes, il faut 1 Médecin pour 10 000 habitants, 1 sage femme pour 6000
Femmes en âge de procréer, un infirmier pour 3000 habitants.
Les femmes suivies au 1er trimestre de leur grossesse sont enregistrées en CPN1.
Celles qui viennent se faire consulter pour la première fois et qui sont au 2ème
trimestre de leur grossesse sont enregistrées directement en CPN2 et non en
CPN1.En 2014 l’effectif de la CPN2 dépasse celui de la CPN1 (respectivement 53711
En 2014, c’est 35580 accouchements à la maternité qui ont été enregistrés contre
35880 en 2013 soit une baisse de 0,8%.
Les taux de couverture vaccinale en 2014 sont satisfaisants par rapport à l’année
précédente dans tous les districts et pour l’ensemble des antigènes. Globalement,
tous les taux sont au-dessus de 80%.
Tableau 5.8 : Evolution des Taux de couverture vaccinale et d’abandon selon l’antigène
le district sanitaire et les objectifs fixés en années 2013 et 2014
District District District District Région
Antigène Année Objectifs
Diourbel Bambey Mbacké Touba
Taux de couverture vaccinale
2013 93,89 80,48 84 96 nd nd
BCG
2014 104 102 108 123 nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
PENTA 1
2014 99 109 105 121 nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
PENTA 2
2014 96 106 100 113 nd nd
2013 91,88 83,49 79 81 nd nd
PENTA 3
2014 92 92 94 114 nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
Rougeole
2014 nd nd nd nd nd nd
2013 67,43 68,7 66 73 nd nd
ECV
2014 90 93 83 102 nd nd
VAR 2013 nd nd nd nd nd nd
Selon le district, celui de Touba arrive en tête pour tous les antigènes en 2013 et
2014.
En 2014, c’est 35 793 cas de paludisme (contre 52164 en 2013) qui ont été
répertoriés à Diourbel. Près de 4 malades sur 10 atteints par le paludisme sont
concentrées à Touba (12989, soit 36,3%). Pour Diourbel (19187, soit 53,6%), alors
que pour Mbacké (2903, soit 8,1%) et Bambey (714, soit 2%) c’est respectivement
5 malade sur 10, moin d’un malade sur 10 qui sont atteints.
Affections confondues)
Affections confondues)
Affections confondues)
confirmé (par TDR)
2013 nd nd nd nd nd nd 15643 nd
District 2014 nd nd nd nd nd nd 19187 nd
Diourbel
Variation en % nd nd nd nd nd nd 22,7 nd
2013 nd nd nd nd nd nd 1670 nd
District nd nd nd nd nd nd nd
2014 714
Bambey
Variation en % nd nd nd nd nd nd -57,2 nd
2013 nd nd nd nd nd nd 2502 nd
District 2014 nd nd nd nd nd nd nd
2903
Mbacké
nd nd nd nd nd nd nd
Variation en % 16,03
2013 nd nd nd nd nd nd 32349 nd
Il en est de même pour Diourbel (19187, soit 54%), alors que Mbacké (2903, soit
10,4%) et Bambey (714, soit 2,5%) c’est respectivement un malade sur 10 et plus
de 2 sur 10 qui sont atteints.
V.3.1 Introduction
Graphique 5.1 : Répartition des infractions commises lors des visites domiciliaires selon
le type en 2014
Nature
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
ERP /
%
Année
Boutique 1031 -24,7 236 527 123,3 307 821 1751 2142 22,3 23,4
1370 167,4 3664 4521
s
Restaura 118 -68,4 34 45 32,4 34 97 94 407 333,0 24,7
373 185,3 535 667
nts
Gargotes 438 - 108 - 18 - 120 - 684 -100,0
Cafétéri 58 -49,1 9 22 144,4 14 43 57 86 50,9 7,7
114 207,1 194 209
as
Dibiterie 115 34 -70,4 16 29 81,3 37 54 45,9 103 82 -20,4 271 199 -26,6
Boulang 43 -40,3 7 9 28,6 14 14 54 58 7,4 -15,6
72 0,0 147 124
eries
Kiosques 64 -50,0 34 32 -5,9 37 42 325 24 -92,6 -69,1
128 13,5 524 162
pain
Kiosques 32 -76,1 15 11 -26,7 21 25 108 15 -86,1 -70,1
134 19,0 278 83
à lait
Tangana 126 - 14 - 19 - 153 - 312 -100,0
Vente ‐
- -
voie 325
100,0
2
100,0
18 234 -100,0 579 0 -100,0
publique 100,0
Boucheri 12 -50,0 12 6 -50,0 34 18 70 42 -40,0 -44,3
24 ‐47,1 140 78
e
Cantines 240 - 44 - 20 - 121 - 425 -100,0
Vente - 47 - 52 105 -100,0 -100,0
d’eau 92 100,0 100,0 ‐
glacée 100,0 296 0
Vente de - 31 - 76 ‐ 211 -100,0 -100,0
87 100,0 100,0
gâteaux 100,0 405 0
- 2 - 7 ‐ 7 -100,0 -100,0
Marchés 12 100,0 100,0
100,0 28 0
Etabl. de - 0 1 4 -100,0 -100,0
vente 100,0
d’eau de
7 ‐
table 100,0 12 0
Auberge 0 9 0 3 ! 0 8 0 3 0 23 0
- 4 - 0 0 0 -100,0
Bars 16 20 0
100,0 100,0
0 - 2 0 - 0 0 0 0 0 -100,0
Hôtels 9 11 0
100,0 100,0
‐
Ecoles 10 2 -80,0 0 2 5 0 0 0 0 15 4 -73,3
100,0
Daaras 24 21 -12,5 4 10 150,0 15 16 6,7 86 28 -67,4 129 75 -41,9
EPS
(hôp, 5 13 160,0 15 20 33,3 0 14 0 9 6 -33,3 29 53 82,8
CS3, PS4,
Ateliers 454 2422, 15 21 40,0 6 32 12 51 325,0 994,1
18 433,3 51 558
meuniers 2
Epicerie 0 12 0 0 5 0 0 11 0 0 65 0 0 93 0
3
CS = Centre de Santé
4
PS = Poste de Santé
Nature
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
ERP /
%
Année
Buvettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Vendeur 0 0 0 0 0 0 2 0 5 0 0
s 0
poissons 0 0 7
Usines 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0
0 0 0 4
de glaces
Usines
transfor
mation
0 2 0 0 /0 0 0 0 0 5 0 7
(lait)
Pousses 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
pousses
Vendeur 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
fruits
Autres 0 22 0 0 10 0 0 7 0 0 24 0 0 63 0
Total 3739 1927 -48,5 651 752 15,5 735 1208 64,4 3624 3043 -16,0 8749 6930 -20,8
La sous brigade de Touba a visité 44% contrôlés dans la Région suivi de Diourbel
(28%) puis de Mbacké (17%) et Bambey (11%). Les boutiques ont constitué la
principale cible des agents d’hygiène dans tous les départements avec un total de
4521 visites, soit 65%. Elles sont suivies des restaurants (10%), des ateliers
meuniers (8%), des cafeterias (3%). Il est important de signaler aussi que les daaras
et écoles, à l’instar des autres établissements restants, ont été visités de façon très
marginale.
En 2014 dans le cadre des prospections au niveau des ERP et locaux assimilés, 6804
infractions ont été commises dont 3660 en Zone urbaine et 3144 en zone rurale.
22,2% de ces infractions sont relatives au défaut de visite médicale, 22% au
défaut de poubelle réglementaires, 19% au défaut de tablier ou de blouse, 10,5% au
défaut de balayage et 5,4% à l’insalubrité.
Les activités d’IEC concernées sont surtout les entretiens, les causeries, les réunions
et les émissions radio.
En 2014, c’est 18747 activités d’IEC qui ont été enregistrées contre 24096 en 2013
soit une baisse de 22%. Ces activités ont été plus fréquentes à Touba (36%).
Tableau 5.12 : Evolution et répartition des activités d'IEC menées selon la nature, par
département
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Touba Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Nature
%
Entretien
s
8754 3438 -60,7 3024 5018 65,9 3015 3310 9,8 9011 6527 -27,6 23804 18293 -23,2
Causeries 67 90 34,3 42 44 4,8 24 38 58,3 102 113 10,8 235 285 21,3
Projec de 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
films
Radios 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 2
crochets
1. en matière de santé
a) Promotion de l’accès aux soins des populations
• Application de la politique de gratuité et de réduction des coûts ;
• Construction et équipement de postes de santé ;
• Redynamisation des activités de stratégies avancées et mobiles ;
• Organisation de Journées de consultations gratuites ;
• Gratuité des soins lors des grands rassemblements ;
• Développement des mutuelles de santé.
b) Prévention sociale et prévention des risques de catastrophes
• Gestion des grands rassemblements ;
• Surveillance épidémiologique ;
• Gestion des inondations ;
• Prévention contre le choléra ;
• Promotion de la mutualité.
c) Bonne gouvernance et décentralisation participative
• Contractualisation avec les OCB ;
• Renouvellement des comités de santé ;
• Poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie « Bajenugox ».
2. en matière d’hygiène publique
• Contrôle de la qualité d’eau de boisson : Cette activité a pu se réaliser
grâce à un financement de l’UNICEF et un appui d’un projet d’étude sur la
qualité de l’eau dénommé AQUAYA basé au Kenya et qui a une convention
avec le service national de l’hygiène du Sénégal.
V.4.2 Contraintes
1. en matière de santé
• Faiblesse des taux de la SR avec: Achèvement CPN ; Accouchements à
domicile ; prévalence PF.
• Faiblesse du taux de détection de la Tuberculose ;
• Non fonctionnalité des comités de gestion.
• Non satisfaction de la demande sociale (Rétention des données sanitaires;
grèves itératives) ;
• Insuffisance de partenaires d’appui depuis l’arrêt du projet ARMD II ;
• Faiblesse de réactions des collectivités locales (allocations budgétaires de la
BRH et BREIPS qui n’arrivent pas) ;
• Non fonctionnalité des comités de gestion ;
• Essoufflement des comités de santé ;
• Déficit énergétique (délestages).
V.4.3 Perspectives
1. en matière de santé
PAODES : projet d’appui visant à booster l’offre et la demande en
santé ;
PAGOSAN: Projet d’appui à la gouvernance sanitaire ;
PAMAS I et II: projet d’appui à la micro assurance – santé visant au
renforcement de la mutualité au niveau de la région (en cours);
RSS: projet de renforcement du système de santé (en cours) ;
Réorganisation du système de santé devant aboutir à un renforcement
des RM (en cours).
2. en matière d’hygiène publique
Recherche d’appui des organismes, ONG, Projets et/ou programmes
Il est attendu des nouvelles équipes locales que sont les conseils municipaux
et départementaux des appuis pour permettre au service d’hygiène de
répondre avec promptitude aux sollicitations des populations de la région.
Les actions menées pour venir en aide aux personnes en difficulté afin de favoriser
leur bien être, leur insertion sociale, leur autonomie ou pour lutter contre certains
risques pouvant porter préjudice à leur intégrité et à leurs biens relèvent de
l’assistance. Les deux principales structures qui s’y adonnent sont : le Service
Régionale de l’Action Sociale et la Compagnie de Secours et d’Incendie (sapeurs
pompiers).
Les principales activités d’assistance menées par ces structures seront déclinées dans
ce chapitre.
VI.2 ACTION SOCIALE
VI.2.1 Introduction
VI.2.2 L’appui-conseil-orientation
VI.3.1 Introduction
Au niveau régional on note la présence de deux compagnies d’incendie et de secours
que sont : la 22éme compagnie qui couvre les départements de Diourbel et Bambey
et la 23 éme compagnie qui couvre la ville sainte de Touba et le reste du
département de Mbacké. Le bilan des interventions des sapeurs-pompiers de la
région de Diourbel en 2014 peut être apprécié à travers les différentes activités qui
sont la lutte contre les incendies, l’assistance aux personnes ainsi que les opérations
et activités diverses.
Graphique 6.1 : Répartition des sorties effectuées par le Groupement National des
Sapeurs Pompiers dans la région de Diourbel selon la nature en année 2014
L’assistance aux personnes par les sapeurs-pompiers dans la région de Diourbel a été
en 2014 la cause de 2057 sorties contre 2005 sorties en 2013, soit une hausse de
52 en terme absolue et 2,6% en terme relatif. Plus de la moitié des sorties (59%) a
été réalisée par la compagnie de Mbacké-Touba et contre 41% par la compagnie de
Diourbel-Bambey.
L’assistance aux personnes a été beaucoup plus concentrée à Mbacké et à Touba
qu’à Diourbel et Bambey.
En 2014 les sorties pour opérations diverses s’élèvent à 457 sorties (contre 369 en
2013) soit 14,2%. La plupart des sorties ont été effectuées par la compagnie de
Mbacké-Touba soit 290 sur 457 sorties.
En 2014, la lutte contre les incendis représente 12,6% des sorties soit 402 en valeur
absolu. Les 133 interventions ont été opérées par la compagnie de Diourbel-Bambey
et les 269 par la compagnie de Mbacké-Touba.
VI.4.2 Contraintes
En matière d’action sociale
1. Absence de base de données fiable sur les Indigents et Groupes Vulnérables
(IVG) ;
2. Faible accès des financements aux Indigents et Groupes Vulnérables ;
3. Analphabétisme, manque de formation et de qualification pour les femmes
handicapées ;
4. Absence d’activités de renforcement de capacités ;
5. Faible prise en compte des groupes vulnérables dans les secours aux indigents
des CL ;
En matière d’intervention des sapeurs pompiers
Insuffisance de la couverture régionale
Absence de compagnie d’incendie et de secours à Bambey et Mbacké
VI.4.3 Perspectives
En matière d’action sociale
1. Recensement exhaustif des personnes handicapées et autres indigents et
groupes vulnérables
2. Renforcer les capacités des Indigents et Groupes Vulnérables en gestion de
projets ;
3. Alphabétiser et former les femmes handicapées ;
4. Plaidoyer auprès des Collectivités Locales pour une meilleure prise en charge
des Indigents et Groupes Vulnérables dans les fonds de secours
5. Renforcer les moyens, le personnel et les équipements des services de l’action
sociale
En matière d’intervention des sapeurs pompiers
6. Renforcement du personnel
7. Construction de compagnie d’incendie et de secours à Bambey et Mbacké.
La justice occupe une place centrale dans le schéma constitutionnel. L’Etat a toujours
exprimé une volonté politique de la doter de ressources et moyens pour remplir sa
fonction de régulation sociale et économiques.
Malgré la mise en œuvre, depuis 1994, de plusieurs projets de modernisation, les
dysfonctionnements de la justice persistent en raison d’un déficit de moyens
financiers, infrastructurels, matériels et humains.
Ce présent chapitre est consacré aux activités de la justice dans la région de Diourbel
en 2014. Les données de l’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO) n’étant pas
disponibles cette année, l’analyse sera axée principalement sur la situation des
détenus, des écroués et des sorties de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC).
VII.2.1 Introduction
La région compte 3 Maisons d’Arrêt et de Correction (MAC) à raison d’une MAC par
département.
Toutefois, la répartition des écroués cache une certaine disparité au sein des
différentes prisons de la région. En effet, la MAC du département de Diourbel
concentre près de 72% des écroués contre seulement 25% pour le département de
Mbacké et 4% pour Bambey.
Les détenus comprennent les personnes qui sont jugées et condamnées et celles
faisant l’objet de poursuites pénales.
L’effectif global des détenus incarcérés dans les différentes prisons de la région de
Diourbel a augmenté 98% entre 2013 et 2014, passant ainsi de 933 à 1847
individus.
Au cours de l’année 2014, ceux en détention provisoire s’élèvent à 599 individus et
les condamnés à 1248 individus. La plupart des détenus provisoires sont des
hommes (1803 pour 44 femmes).
Hommes
Hommes
Circonscription
Femmes
Femmes
Femmes
Année
Total
Total
Total
administrative
Les sorties comprennent les détenus qui ne font plus partie de la population
carcérale. Cette liberté est obtenue par la voie légale (expiration de peine, liberté
provisoire ou acquittement total), illégale (évasion) ou naturelle (décès).
Comparé à l’année 2013, le nombre de sorties en 2014 a baissé de 3 % pour s’établir
à 1689.
Près de 74 % sont sortis de la MAC de Diourbel contre 22% de celle de Mbacké et
6% de celle de Bambey.
Plus de la moitié des sorties l’ont été par expiration de peine (64%). Les proportions
des bénéficiaires d’acquittement/relaxe, de sursis, liberté provisoire, ressortent
respectivement à 20%, 12% et de 4%. Les évasions et décès occupent de moindres
proportions avec respectivement 0,1% et 0,3%.
Tableau 7.3 : Evolution des effectifs des détenus sortis selon le motif par circonscription
administrative
Acquittement
provisoire
Circonscription
et relaxe
Effectifs
Evasion
Année
Liberté
Sursis
Décès
peine
administrative
%
2013 44 6 29 15 0 0 94 5
Bambey 2014 35 7 16 8 0 0 66 4
Variation en % ‐20,5 16,7 ‐44,8 ‐46,7 ‐29,8
2013 811 75 189 215 2 2 1294 74
Diourbel 2014 719 45 165 312 1 3 1245 74
Variation en % ‐11 ‐40 ‐13 45 ‐50 50 ‐4
2013 330 8 10 12 0 2 362 21
Mbacké 2014 326 18 16 16 0 2 378 22
Variation en % ‐1 125 60 33 0 4
2013 1185 89 228 242 2 4 1750 100
Région de
Diourbel
2014 1080 70 197 336 1 5 1689 100
Variation en % ‐9 ‐21 ‐14 39 ‐50 25 ‐3
Les conditions de détention sont pénibles avec une surpopulation carcérale décriée
par les responsables dans les 3 maisons d’arrêt et de correction que compte la
région.
VII.3.1 Atouts
VII.3.2 Contraintes
Surpopulation carcérale
Vétusté des locaux de détention
VII.3.3 Perspectives
VIII.2.1 Introduction
144 forages ruraux équipés de châteaux d’eau (ou réservoirs au sol) motorisés
ou raccordés au réseau SENELEC dont 47 à Bambey, 29 à Diourbel et 68 à
Mbacké.
1183 puits hydrauliques forages dotés d’associations d’usagers de forages
(ASUFOR) et de gestionnaires délégués dont 616 à Bambey, 372 à Diourbel
et 195 à Mbacké.
VIII.2.3 Les ressources en eau
La région de Diourbel appartient au bassin sédimentaire du secondaire et du
tertiaire. Les ressources en eau sont essentiellement souterraines. Les eaux
souterraines constituent la seule source d’approvisionnement des populations et du
cheptel. Elles sont de profondeur et de qualité variables. La région ne dispose pas de
ressources en eau de surface. Les mares existantes tarissent dès le début de la
saison sèche (Décembre).
Selon la revue annuelle du PEPAM 2012, le Taux d’accès à l’eau par adduction d’eau
était de 80% au niveau régional.
VIII.2.4.1 En milieu urbain
Le réseau de distribution s’étend sur 482 975 m en 2014 contre 480 341 m en 2013
soit une faible hausse de 0,5%. La croissance de la longueur du réseau est surtout
tirée par les départements de Diourbel et de Mbacké, avec respectivement 287 941
et 127 907 m de longueur en 2014.
Le réseau d’adduction à l’eau potable compte 22 126 branchements en 2014 contre
21 853 en 2013, soit un accroissement de 1,2%. Notons que les départements de
Diourbel et de Mbacké concentrent respectivement un peu plus de la moitié (54,7%)
et près du tiers (31,8%) de ces branchements contre seulement 13,5% par Bambey.
Forages
Puits
Département Année Villages hydrauliques
Forages Bornes fontaines
raccordés
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
2013 47 32,64 Nd nd nd nd 603 52,48
BAMBEY
2014 47 32,64 Nd nd nd nd 616 52,07
2013 29 20,14 Nd nd nd nd 362 31,51
DIOURBEL
2014 29 20,14 Nd nd nd nd 372 31,45
2013 68 47,22 Nd nd nd nd 184 16,01
MBACKE
2014 68 47,22 Nd nd nd nd 195 16,48
2013 144 100,00 Nd nd nd nd 1 149 100,00
REGION 2014 144 100,00 Nd nd nd nd 1 183 100,00
Variation % 0,0 - Nd nd nd nd 3,0 -
Source : Brigade Régionale des Puits et Forages de Diourbel
Par ailleurs, la région de Diourbel dispose de 1 183 puits en 2014. Plus de la moitié
de ces puits (52,07%) se trouve dans le département de Bambey. Les départements
de Diourbel et Mbacké comptent respectivement 31,45% et 16,48% des puits de la
VIII.3 L’ASSAINISSEMENT
VIII.3.1 Introduction
Les systèmes d’assainissement existant en milieu rural sont : les VIP (Fosses sèches)
avec ou sans superstructures (Programme), Les TCM (toilettes à chasse manuelle),
Les latrines traditionnelles qui sont les plus nombreuses (Auto construction).
1. En matière d’eau
La volonté affirmée de l’Etat, à travers les importants investissements réalisés
ou en cours (Programme de Rénovation pour 3 milliards environ ou
Programmés (BID pour 6,5 Milliards)
l’engagement et la qualité des dirigeants du Comité d’Initiative Eau de Touba
Tous les forages de Touba sont équipés de Groupes électrogènes et dispose
de plusieurs ouvrages de stockage (CE et Réservoirs au sol).
2. En matière d’assainissement
1. En matière d’eau
1. En matière d’eau
2. En matière d’assainissement
En 2014, 882 semoirs ont été prévus et mis en place, avec un taux de cession de
86%. De plus 1125 houes occidentales ont été prévues et mises en place, avec un
taux de cession de 44%. Pour les presses à huile 17 ont été prévues mais rien n’a
été en place (Cf. annexe Tableau A9.1).
Tableau 9.1 : Situation et évolution des quantités de semences distribuées dans la région
de Diourbel 2013/2014 et 2014/2015
Diourbel Mbacké Bambey Région
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Semences
Reçu
801 1339,5 67,20% 1553 2642 70,10% 827,5 1429 72,70% 3181,5 5410 70,00%
(T)
Vendu
Arachide 790,8 1339,5 69,40% 1552,5 2642 70,20% 621,85 1429 129,80% 2965,15 5410 82,50%
(T)
Reliquat - - - -
(T)
10,2 0
100,00%
0,5 0
100,00%
205,65 0
100,00%
216,35 0
100,00%
Reçu
12 2 -83,30% 16 2 -87,50% 12 5 -58,30% 40 9 -77,50%
(T)
Vendu
Maïs local 12 2 -83,30% 16 2 -87,50% 12 5 -58,30% 40 9 -77,50%
(T)
Reliquat
(T)
0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
Reçu
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
(T)
Maïs Vendu
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
hybride (T)
Reliquat
Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
(T)
Reçu -
30 10 -66,70% 40 15 -62,50% 30 0 100 25 -75,00%
(T) 100,00%
Vendu -
Mil souna 30 10 -66,70% 40 15 -62,50% 30 0 100 25 -75,00%
(T) 100,00%
Reliquat
0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
(T)
Reçu
4 2 -50,00% 5 1 -80,00% 10 2 -80,00% 19 5 -73,70%
(T)
Sorgho
Vendu
local 4 2 -50,00% 5 1 -80,00% 10 2 -80,00% 19 5 -73,70%
(T)
(certifié)
Reliquat
0 0 - 0 0 - 0 0 - 0 0 -
(T)
Reçu
Sorgho Nd 5 nd nd 10 nd nd 15 nd nd 30 nd
(T)
locale
Vendu
(certifié) nd 5 nd nd 10 nd nd 15 nd nd 30 nd
(T)
prog
adaptation Reliquat
Nd 0 nd nd 0 nd nd 0 nd nd 0 nd
(T)
Reçu
Nd 384 nd nd 896 nd nd 720 nd nd 2000 nd
Pastèque (T)
(pot 500g) Vendu
nd 384 nd nd 896 nd nd 720 nd nd 2000 nd
(T)
La mise en place et cession des engrais pour la campagne 2014-2015 n’a pas été
sans difficulté. En effet la cession des engrais, surtout l’urée, a été plombée par le
retard apporté à sa mise en place. Devant l’incapacité de l’opérateur initial, un
second fournisseur a été retenu. Celui-ci n’a pu procéder aux mises en place qu’en
début septembre.
Les variétés concernées sont le NPK 6-20-10 avec 1835 tonnes reçues dont 1773
tonnes vendues, le NPK 15-10-10 (545 tonnes reçues et 522,8 vendues) et l’Urée
(500 tonnes reçues et 169,6 tonnes vendues). Par rapport à la campagne 2013-2014,
on peut noter une baisse de 40% des quantités reçues en engrais NPK 6.20.10, par
contre les quantités vendues ont augmenté de 29%. Pour l’engrais NPK 15.10.10, on
enregistre une baisse des quantités reçues (67%) et vendues (58%).
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Variation
Variation
Variation
Variation
Engrais et autres
%
%
fertilisants
Reçu (T) 700 391 -44% 1460 838 -43% 910 606 -33% 3070 1835 -40%
Engrais Vendu
224 371 66% 667,3 838 26% 483,6 564,3 17% 1374,9 1773,3 29%
6.20.10 (T)
Reliquat -
476 20 -96% 792,7 0 426,4 41,7 -90% 1695,1 61,7 -96%
(T) 100%
Reçu (T) 430 237 -45% 673 146 -78% 545 162 -70% 1648 545 -67%
Engrais Vendu
314 228 -27% 483,45 146 -70% 447,80 148,8 -67% 1245,25 522,8 -58%
15.10.10 (T)
Reliquat -
116 9 -92% 189,55 0 97,20 13,2 -86% 402,75 22,2 -94%
(T) 100%
Reçu (T) 0 nd nd 20 Nd nd 4 Nd nd 24 nd nd
Engrais Vendu
0 nd nd 16,4 Nd nd 0 Nd nd 16,4 nd nd
15.15.15 (T)
Reliquat
0 nd nd 13,6 Nd nd 4 Nd nd 7,6 nd nd
(T)
Reçu (T) nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Engrais Vendu
nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
10.10.20 (T)
Reliquat
nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
(T)
Reçu (T) 39 110 182,1% 68 150 121% 47 240 411% 154 500 225%
Urée
Vendu 39 22,5 -42,3% 62,75 14,7 -77% 47 126,7 170% 148,75 163,9 10%
Tableau 9.3 : Répartition et évolution des Périmètres Intégrés Villageois (PIV) et des
superficies traités selon la circonscription administrative 2013/2014 et 2014/2015
Nombre de PIV traités Superficie (ha) traitées
Circonscription
administrative Campagne Campagne Variation en Campagne Campagne Variation en
2013/ 2014 2014 / 2015 % 2013 / 2014 2014 / 2015 %
Département de Nd nd nd Nd nd nd
Diourbel
Département de Nd nd nd nd 465 nd
Mbacké
Département de Nd nd nd nd 50 nd
Bambey
Région Nd nd nd nd 515 nd
Campagne 2014
Campagne 2014
Campagne 2014
Campagne2013
Campagne2013
Campagne2013
Campagne2013
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
Matériels et équipements
/ 2014
/ 2015
/ 2014
/ 2015
/ 2014
/ 2015
/ 2014
/ 2015
agricoles
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Matériels de culture attelée
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Houe sine 9 3 dents
Houe occidentale à 3 dents 315 55 -83% 349 59 -83,1% 461 82 -82,2% 1125 196 -82,6%
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Charrue UCF
Semoir Super-éco + 3
247 448 81% 273 480 75,8% 362 672 85,6% 882 1600 81,4%
disques
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Distributeur semoir
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Equipement souleveur sine50
Equipement adaptateur nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
sine50
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Equipement billonneur Arara
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Arara souleveur
Matériels de transport nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
attelé
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Charrette asine
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Charrette équine
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Charrette bovine
Matériels de traitement de nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
récolte
nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Décortiqueuse à mil CIS- 15
L’agriculture régionale est essentiellement basée sur les cultures vivrières que sont :
le mil, le sorgho, le maïs et le niébé. De toutes les spéculations la production de mil
est de loin la plus importante avec 46231 tonnes lors de la campagne 2014-2015 et
63139 tonnes lors de la campagne 2013-2014 soit un recul de 27%. Pour la même
période la production de sorgho ressort à 1978 tonnes contre 1134 tonnes en 2013-
2014 soit une augmentation de 74%. Quant à la production de maïs, elle s’affiche
pour la campagne 2014-2015 à 454 tonnes contre 676 tonnes lors de la campagne
précédente.
Tableau 9.5: Répartition et évolution des cultures vivrières selon les superficies, les
rendements et les productions par circonscription administrative 2013/2014 et 2014/2015
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
2013 / 2014
2014 / 2015
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Variation
Variation
Variation
Variation
Spéculations
%
%
Sup (Ha) 42379 41197 -2,8% 23816 23880 0,3% 41594 40200 -3,4% 107789 105277 -2,3%
Mil Rdt (Kg/Ha) 644 500 -22,4% 466 400 -14,2% 595 400 -32,8% 586 439 -25,1%
16
Prod (T) 27292 20 599 -24,5% 11098 9 552 -13,9% 24748
080
-35,0% 63139 46231 -26,8%
Sup (Ha) 307 950 209,4% 282 1050 272,3% 1501 1500 -0,1% 2090 3500 67,5%
Sorgho Rdt (Kg/Ha) 478 550 15,1% 700 600 -14,3% 526 550 4,6% 542 565 4,2%
Prod (T) 147 523 255,8% 197 630 219,8% 790 825 4,4% 1134 1978 74,4%
Sup (Ha) 564 119 -78,9% 558 980 75,6% 31 41 32,3% 1153 1140 -1,1%
Maïs Rdt (Kg/Ha) 502 400 -20,3% 686 400 -41,7% 335 350 4,5% 586 439 -25,1%
Prod (T) 283 48 -83,0% 383 392 2,3% 10 14 40,0% 676 454 -32,8%
Sup (Ha) nd Nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Riz Rdt (Kg/Ha) nd Nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Prod (T) nd Nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Sup (Ha) nd Nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Fonio Rdt (Kg/Ha) nd Nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Prod (T) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Autres Sup (Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
cultures Rdt (Kg/Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
vivrières Prod (T) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Source : DRDR région de Diourbel
Tableau 9.6 : Répartition et évolution des cultures industrielles selon les superficies,
rendements et productions, par circonscription administrative 2013/2014 et 2014/2015
Campagne 2014
Campagne 2014
Campagne 2014
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
/ 2015
/ 2015
/ 2015
/ 2015
Spéculations
- -
Sup (Ha) 29188 24000 24436 1941 -92% 28013 25000 107789 70941 ‐34,2%
17,8% 11%
Arachide -
Rdt (Kg/Ha) 529 521 -1,5% 695 4522 551% 598 500
16% 456,24 469
2,8%
d’huilerie
- -
Prod(T) 15440 12500 16983 8777 -48% 16755 12500 49178 33277 ‐32,3%
19,0% 25%
Sup (Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Coton Rdt (Kg/Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Prod(T) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Sup (Ha) 4 600 - nd 300 nd 59 600 - 63 1500 ‐
Manioc Rdt (Kg/Ha) 7500 7500 0,0% nd 7500 nd 7508 7500 0% 7507,9 7500 ‐0,1%
Prod(T) 30 4500
- nd 2250 nd 443 -4500
473 11250 ‐
- -
Sup (Ha) 715 12 71 136 92% 446 135 1232 283 ‐77,0%
98,3% 70%
Pastèque Rdt (Kg/Ha) 6200 6167 -0,5% 6000 6000 0% 8000 8000 0% 6840,1 6961 1,8%
- -
Prod(T) 4433 74 426 816 92% 3568 1080 8427 1970 ‐76,6%
98,3% 70%
Sup (Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Tomate
Rdt (Kg/Ha) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
industrielle
Prod(T) nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
- -
Sup (Ha) 217 21 76 45 -41% 149 73 422 139 ‐67,1%
90,3% 51%
- -
Bissap Rdt (Kg/Ha) 300 238 20,5% 303 244 -19% 282 247 13% 308,06 252 ‐18,3%
- -
Prod(T) 65 5
92,3%
23 11 -52% 42 18
57%
130 35 ‐73,1%
IX.5.1 Atouts
Augmentation du niveau de subvention des intrants;
Dispositif de suivi fonctionnel;
Mise en place du programme spécial pour faire face à la situation
pluviométrique difficile;
Présence de structures d’appui aux producteurs (PAFA, ANCAR);
En tenant compte des résultats des six dernières campagnes agricoles et dans ce
contexte favorable, les objectifs de production suivants ont été fixés pour la
campagne 2015/2016 :
De manière générale, les acteurs sont constitués par les éleveurs, les professionnels
du bétail et de la viande, les provendiers, les collecteurs de cuirs et de peaux ainsi
que les techniciens. On peut citer entre autres :
Deux organisations en élevage dont le Directoire Régional des Femmes en
Elevage (DIRFEL) et la Maison des Eleveurs (MDE), entre autres
le FONSTAB pour l’accès au crédit
les praticiens privés
Projet de Lutte Contre les Epizooties (PACE)
Projet d’Appui à l’Elevage(PAPEL)
Projet de Modernisation et d’Intensification de l’Agriculture (PMIA)
L’ANCAR avec son programme Recherche-Développement.
Statut
(ONG, Association, Domaine Zone
Intervenants
Projet, Programme de d’intervention d’intervention
développement, etc.)
ANCAR Agence Agriculture et Elevage région
DIRFEL Elevage région
MDE Elevage région
PAPEL Projet Elevage région
PACE Projet Elevage région
PMIA Projet Agriculture région
Source : Service Régional de l’Elevage de Diourbel
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
Variation
Variation
Variation
Infrastructures Variation
%
Forages
44 44 0,0 22 16 -27,3 63 64 1,6 129 124 -3,9
agropastoraux
Parcs à vaccination 23 23 0,0 25 23 -8,0 40 41 2,5 88 87 -1,1
Centres Nd
nd Nd nd nd Nd nd Nd nd nd nd nd
zootechniques
Fermes modernes
d’embouche bovine, Nd
nd Nd nd nd Nd nd Nd nd nd nd nd
ovine, caprine, asine,
porcine ou équine
Fermes avicoles Nd
nd Nd nd nd Nd nd Nd nd nd nd nd
modernes
Unités de Nd
transformation de nd Nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
produits laitiers
Abattoirs modernes nd Nd nd nd nd nd Nd Nd nd nd nd nd
Pharmacies et Nd
nd Nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
cliniques vétérinaires
La répartition par département donne les statistiques suivantes: Bambey (44 forages
et 23 parcs à vaccination), Diourbel (16 forages et 23 parcs à vaccination) et Mbacké
(64 forages et 41 parcs à vaccination).
En 2014, selon les estimations, les effectifs du cheptel régional se présentent comme
suit : Bovins (152 312 têtes), ovins (285 339 têtes), caprins (199 759 têtes), Equins
(69 602 têtes), Asins (41 509 têtes), Porcins (3 673 têtes). Globalement, les effectifs
de toutes les espèces du cheptel ont baissé par rapport à l’année 2013, à l’exception
des bovins.
Tableau 10.3 : Evolution des effectifs du cheptel et de la volaille selon l’espèce par
circonscription administrative
Bambey Diourbel Mbacké Région
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
Variation
Variation
Variation
Variation
Espèces
%
%
Bovins 46612 46612 0,0 49288 32500 -34,1 71710 73200 2,1 167610 152312 -9,1
Ovins 103659 103659 0,0 60049 48300 -19,6 86994 133380 53,3 250702 285339 13,8
Caprins 93151 93159 0,0 75397 36000 -52,3 60169 70600 17,3 228717 199759 -12,7
Asins 14939 14939 0,0 14285 5950 -58,3 20019 20620 3,0 49243 41509 -15,7
Equins 19877 19877 0,0 21895 17300 -21,0 31481 32425 3,0 73253 69602 -5,0
Porcins 2573 2573 0,0 12142 1100 -90,9 - - - 14715 3673 -75,0
Caméliens nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd
Total bétail 280811 280819 0,0 233056 141150 -39,4 270373 330225 22,1 784240 752194 -4,1
Volailles 885197 885197 0,0 810338 52000 -93,6 1027971 1079370 5,0 2723506 2016567 -26,0
Source : Service Régional de l’Elevage de Diourbel
L’effectif des volailles a connu aussi une diminution de 26%, passant de 2 723 506
en 2013 à 2 016 567 en 2014.
Par ailleurs, la répartition géographique révèle une prédominance du département de
Mbacké quel que soit l’espèce considérée.
En 2014, le nombre d’abattages contrôlés par espèce s’élève à 48 638 contre 35 955
en 2013, soit une augmentation de 35,3%. Cet effectif est constitué d’ovins (42,5%),
de caprins (30,1%) et de bovins (27,4%). Notons aussi que plus de la moitié de ces
abattages contrôlés ont été enregistrés dans le département de Mbacké (avec
57,6%).
Tableau 10.4 : Evolution des statistiques des abattages contrôlés de viande dans les
abattoirs de la région de Diourbel selon les espèces, par circonscription administrative
Bambey Diourbel Mbacké Région
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
Variation
Variation
Variation
Variation
Espèces
%
%
Nb 1 020 673 -34,0 1004 735 -26,8 1350 1438 6,5 3 374 2 846 -15,6
Taureaux
Poids (T.) 125,30 157,78 25,9 102,03 127,12 24,6 189,20 248,71 31,5 416,53 533,61 28,1
Nb 207 109 -47,3 200 333 66,5 980 534 -45,5 1 387 976 -29,6
Bœufs
Poids (T.) 29,33 18,99 -35,3 13,94 70,52 405,9 162,92 113,09 -30,6 206,19 202,60 -1,7
Nb 457 403 -11,8 1 200 2 511 109,3 3 609 5 513 52,8 5 266 8 427 60,0
Vaches
Poids (T.) 63,20 50,33 -20,4 105,00 258,89 146,6 352,02 568,41 61,5 520,22 877,63 68,7
Veaux / Nb 170 110 -35,3 75 325 333,3 420 625 48,8 665 1 060 59,4
vêles Poids (T.) 14,00 9,53 -31,9 3,74 26,36 604,8 27,10 50,70 87,1 44,84 86,59 93,1
Nb 1 854 1 295 -30,2 2 479 3 904 57,5 6 359 8 110 27,5 10 692 13 309 24,5
Total bovins
Poids (T.) 231,83 236,63 2,1 224,71 482,89 114,9 731,24 980,91 34,1 1 187,78 1 700,43 43,2
Nb 1 533 2 210 44,2 1 350 7 558 459,9 11 025 10 903 -1,1 13 908 20 671 48,6
Ovins
Poids (T.) 21,05 36,00 71,0 19,40 103,27 432,3 170,20 148,97 -12,5 210,65 288,24 36,8
Nb 730 1 064 45,8 3 525 4 576 29,8 7 100 9 018 27,0 11 355 14 658 29,1
Caprins
Poids (T.) 9,50 11,93 25,6 29,11 50,29 72,8 89,40 99,10 10,9 128,01 161,32 26,0
Nb nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Porcins
Poids (T.) nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Nb nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Caméliens
Poids (T.) nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Nb nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd nd
Equins
Poids (T.) nd nd nd nd Nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb nd nd nd nd Nd nd nd nd nd nd nd nd
Asins
Poids (T.) nd nd nd nd Nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb 4 117 4 569 11,0 7 354 16 038 118,1 24 484 28 031 14,5 35 955 48 638 35,3
Total
Poids (T.) 262,38 284,56 8,5 273,22 636,45 132,9 990,84 1 228,98 24,0 1 526,44 2 149,99 40,8
Source : Service Régional de l’Elevage de Diourbel
Par ailleurs, on peut constater que le poids total de ces espèces abattues cette année
est de 2 149,99 tonnes. Cette quantité a connu une augmentation de 40,8% par
rapport à l’année 2013.
La production de lait est mal maîtrisée et les estimations militent en faveur d’un
développement d’une filière prometteuse avec les progrès de l’insémination
artificielle, introduite dans la région depuis 1999 et qui a suscité l’engouement des
éleveurs. Cependant, elle se heurte, par endroits, à des obstacles culturels qu’il
convient de surmonter pour aboutir à la mise en place de véritables ceintures
laitières autour des grandes agglomérations.
En termes de production, 20% de l’effectif traditionnel produit 1 à 2 litres de lait par
jour par vache pendant une période de 6 mois. En outre, il existe des exploitations
améliorées (1005 têtes de race métissée) où l’estimation varie de 10 à 12 litres de
lait par jour et par vache.
Selon les données recueillies dans le tableau ci-dessous, le nombre de cuirs et peaux
est de 44 067 en 2014. La production a augmenté entre 2013 et 2014, aussi bien en
nombre, qu’en quantités. Elle est respectivement passée de 34 621 unités à 44 067
et de 288,73 tonnes à 814,34 tonnes, soit des hausses respectives en valeur absolue
de 9 446 cuirs et peaux et de 525,61 tonnes au cours de cette période. Toutes les
espèces sont concernées par la hausse.
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
Campagne
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
2013/2014
2014/2015
Variation
Variation
Variation
Variation
Espèces
%
Nb. 1394 1295 -7,1 2131 3005 41,0 6086 8110 33,3 9611 12410 29,1
Cuirs bovins
Qté (T.) 18,14 19,43 7,1 39,69 45,08 13,6 100,43 121,65 21,1 158,26 186,16 17,6
Nb. 1540 2210 43,5 1212 4895 303,9 10987 10903 -0,8 13739 18008 31,1
Peaux ovines
Qté (T.) 7,23 11,05 52,8 13,9 178,53 1184,4 70,07 397,66 467,5 91,2 587,24 543,9
Peaux Nb. 735 1064 44,8 3636 3567 -1,9 6900 9018 30,7 11271 13649 21,1
caprines Qté (T.) 1,99 3,19 60,3 14,25 10,70 -24,9 23,03 27,05 17,5 39,27 40,94 4,3
Nb. 3669 4569 24,5 6979 11467 64,3 23973 28031 16,9 34621 44067 27,3
Total
Qté (T.) 27,36 33,67 23,1 67,84 234,31 245,4 193,53 546,36 182,3 288,73 814,34 182,0
Source : Service Régional de l’Elevage de Diourbel
Variation
Variation
Variation
2013/201
2014/201
2013/201
2014/201
2013/201
2014/201
2013/201
2014/201
Campag
Campag
Campag
Campag
Campag
Campag
Campag
Campag
Affections
ne
ne
ne
ne
ne
ne
ne
ne
%
4
5
Nb. foyers 1 1 0 2 0 -100 5 0 -100 8 1 -87,5
Peste petits Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
ruminants Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb. foyers 0 0 0 1 0 -100 2 2 0 3 2 -33,3
Dermatose Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
nodulaire Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb. foyers nd 0 nd 0 nd 9 nd nd 9 nd
Pasteurellose Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
bovine Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb. foyers 0 0 - 0 0 - 0 1 - 0 1 -
Fièvre Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
aphteuse Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb. foyers 0 0 - 0 0 - 0 1 - 0 1 -
Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Clavelée
Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Nb. foyers 1 1 0 3 0 -100 7 13 85,7 11 14 27,3
Eff. touchés nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Total
Morbidité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mortalité nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Source : Service Régional de l’Elevage de Diourbel
La région de Diourbel est caractérisée par une absence de cours d’eau pérenne et de
façade maritime. Elle ne dispose non plus de zone d’intérêts cynégétiques, de zones
amodiées, de réserves naturelles intégrales ni de réserves naturelles spéciales. Sa
végétation ligneuse est peu abondante et se présente essentiellement sous forme
d’arbres isolés, ou de savane-parc avec une forte présence d’Acacia albida. Sa
végétation herbacée n’est pas assez fournie et est souvent dominée par les espèces
annuelles de graminées et de légumineuses. Cette végétation est aujourd’hui
menacée par les récurrents feux de brousse.
C’est également une région marquée par une inexistence de zones d’habitat et de
refuge pour la faune, notamment les grands mammifères. Seuls les petits
mammifères (chacal, rats palmistes, lièvres, etc.) ainsi que certaines familles
d’oiseaux (tourterelles, pintades, petites outardes, francolins, gangas etc.) y sont
aujourd’hui présents.
C’est pourquoi, le Service Régional des Eaux et Forêts accorde une importance
capitale à la protection et au maintien de cet environnement qui est aujourd’hui
fortement agressé. Plusieurs formes de luttes allant de la dissuasion par l’application
des sanctions pour différents motifs ci–dessous énumérés, à la lutte contre les feux
de brousse et au reboisement, sont ainsi développées dans ce secteur.
Le présent chapitre tentera de mettre en relief les résultats que l’application de ces
différentes stratégies a permis d’obtenir au courant des années 2013 et 2014.
XI.2. LES SERVICES TECHNIQUES ET LES AUTRES INTERVENANTS
Ils sont composes d’une inspection régionale des Eaux et Forets (IREF), de trois
secteurs départementaux et de 8 Brigades Forestières correspondant aux nombre
d’arrondissements de la région auquel il faut ajouter le Triage Forestier de khelkom.
En 2014 l’effectif du personnel s’élève à 37 agents dont un ingénieur des eaux et
Tableau 11.1 : Evolution des effectifs du personnel des services des Eaux et Forêts selon
le diplôme, par service en 2014
IREF5 Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Variation
Diplômes Sexe
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Ingénieur Masc. 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0
des Eaux Fem. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
et Forêts Total 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0
Masc. 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 4 4 0
ITEF6 Fem. 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0
Total 1 2 100 1 1 0 1 1 0 1 1 0 4 5 25
Masc. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
ITPN7 Fem. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Agent Masc. 1 0 -100 2 4 100 2 3 50 4 6 50 9 14 56
technique Fem. 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 -100
des Eaux -50 -50 50 50 10 14 40
Total 2 1 2 4 2 3 4 6
et Forêts
Masc. 5 4 -20 1 1 0 2 3 50 5 5 0 13 14 7 ,7
Autres Fem. 1 1 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 3 3 0
Total 6 5 -17 1 1 0 3 4 33 6 6 0 16 17 6,3
Masc. 8 6 -25 4 6 50 5 7 40 10 12 20 27 33 22,2
Ensemble Fem. 2 3 50 0 0 0 1 1 0 1 1 0 4 4 0
Total 10 9 -10 4 6 50 6 8 33 11 13 18 31 37 19
Source : Inspection Régionale des Eaux et Forêts Diourbel
La répartition par département de cet effectif indique que Mbacké dispose du plus
grand nombre d’agents (13) suivi de Bambey (8) et de Diourbel (6).
5
IREF = Inspection Régionale des Eaux et Forêts
6
ITEF = Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts
7
ITPN = Ingénieur des Travaux de la Protection de la Nature
Les comités de lutte contre les feux de brousse ne sont pas équipés pour la plupart
c’est le cas des comites des départements de Diourbel et Bambey. Quant aux
comités de Mbacké ils sont sous équipés de matériel qui datent de 2003 ce qui ne
milite pas en faveur d’une lutte préventive efficace.
Tableau 11.4 : Evolution de la situation des comités de lutte contre les feux de brousse,
par circonscription administrative
Comités de lutte contre les feux de brousse
Circonscription
Année Sous - Pas du tout
administrative Equipés Total %
équipés équipés
2013 Pas équipé Pas équipé
Dép. Diourbel 2014 Pas équipé Pas équipé
Variation
Pas équipé Pas équipé
%
2013 Pas équipé Pas équipé
Dép. Bambey 2014 Pas équipé Pas équipé
Variation
Pas équipé Pas équipé
%
Sous Sous
Équipé de Équipé de
Petit Petit
2013 matériel matériel
acquis acquis
depuis depuis
2003 2003
Dép. Mbacké
Sous Sous
Équipé de Équipé de
Petit Petit
2014 matériel matériel
acquis acquis
depuis depuis
2003 2003
La faiblesse du tapis herbacé ne milite pas en faveur du feu précoce, c’est pourquoi
le service n’a pas jugé nécessaire de procéder à une telle opération. Par ailleurs, il
n’y a pas d’ouverture de pare-feu ni de réhabilitation de pare-feu.
Aucun cas de feu de brousse n’a été enregistré au cours de la campagne 2013-2014.
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Type de pépinière
%
%
pépinières nd nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd
Régie
plants nd nd nd nd nd Nd nd nd Nd 126889 204606 61,2
Villageois pépinières nd nd nd nd nd Nd nd nd Nd nd nd nd
es plants nd nd nd nd nd Nd nd nd Nd 29680 34564 16,4
Communa pépinières nd nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
utaires plants nd nd nd nd nd nd nd nd Nd 11228 13984 24,5
Privées / pépinières nd nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Indivelles plants nd nd nd nd nd nd nd nd Nd 8493 14542 71,2
pépinières nd nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Scolaires
plants nd nd nd nd nd nd nd nd Nd 750 8845 1079,3
pépinières nd nd nd nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Total
plants nd 86092 nd nd 104 740 nd nd 85709 Nd 177040 276541 56,2
Source : Inspection Régionale des Eaux et Forêts Diourbel
Par rapport au département on note que 38% des plants ont été produits dans le
département de Bambey, 31% dans celui de Diourbel et 31% à Mbacké.
En ce qui concerne les plants produits selon l'espèce (tab 11.7 ci-dessous), on note
Tableau 11.7 : Répartition et évolution du nombre de plants produits selon l'espèce, par
circonscription administrative
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Espèces
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Forestières nd 69977 nd nd 65813 nd nd 70558 Nd 149 574 206348 38,0
Fruitières nd 328 nd nd - nd nd 1040 Nd 4 544 1368 ‐69,9
Fruitières 25927
nd 10171 nd nd 7670 nd nd 8086 Nd 13 481
forestières 92,3
Ornementales nd 5596 nd nd 31257 nd nd 6025 Nd 9 441 42878 354,2
Total nd 86092 nd nd 104740 nd nd 85709 Nd 177 040 276541 56,2
Par rapport à 2013 on note une variation des espèces forestières de +38%, fruitières
de (-70%), Fruitières-Forestières de 92% et ornementale de 354%.
La répartition de la production par type de plantation (tab 11.8 ci-dessous) indique
que la régie a produit les 74% en 2014 et 72% en 2013 du total régional.
Tableau 11.8 : Répartition du nombre de plants produits selon l’espèce, par type de
plantation
Espèces
Type de
Forestières Fruitières Fruitières forestières Ornementales Total
plantation
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Régie 167028 80,21 1360 17,38 16651 61,67 19567 58,4 204606 73,9
Villageois 21600 10,37 6462 82,61 6402 23,71 100 0,30 34564 12,5
Communautaire 8327 3,998 0 0 1923 7,12 3734 11,2 13984 5,06
Privé / Individuel 10977 5,271 0 0 1726 6,39 1839 5,49 14542 5,26
Scolaire 300 0,144 0 0 300 1,11 8245 24,6 8845 3,20
Total 208232 100 7822 100 27002 100,0 33485 100, 276541 100,
Source : Inspection Régionale des Eaux et Forêts Diourbel/nd : non disponible
Les pépinières villageoises viennent en deuxième position avec une production
respective en 2014 et 2013 de 12,5% et 17%.
S’agissant des réalisations physiques, on note que les plantations massives sont
passées de 80,5 ha en 2013 à 347,6 ha en 2014, soit plus du quadruple. Quant aux
plantations linéaires dans la même période elles passent de 117,7 à 129 soit une
augmentation de 9,8%.
Variation
Variation
Variation
Type de
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
plantation
Plantations
10,9 42,66 291,38 50,7 259,3 411,4 18,9 45,6 141,3 80,5 347,6 331,8
massives (ha)
Plantations
linéaires (km)
36,01 35,15 -2,388 37,34 45,3 21,3 37,34 48,86 30,9 117,75 129,3 9,8
Plantations
conservatoires
et de 8,1 nd nd 266,97 nd nd - nd 275,07 nd nd
réhabilitation
(ha)
Source : Inspection Régionale des Eaux et Forêts Diourbel/nd : non disponible
Par rapport aux départements c’est à Bambey où les plantations massives ont été les
plus importantes en 2014 avec 259 ha. Quant aux plantations linaires c’est dans le
département de Mbacké ou elles ont été plus importantes avec 49 km contre 45 km
à Bambey et 35 km à Diourbel.
XI.6.1 Atouts
XI.6.3 Perspectives
C’est une région à l’image des autres régions du Sénégal qui connaît d’énormes
difficultés en matière de gestion des déchets ménagers. Elle reste largement
marquée par de nombreuses contraintes. Il n’existe pas de système de gestion
écologiquement rationnel.
On peut distinguer deux types de déchets ; les déchets industriels et les déchets
biomédicaux.
En ce qui concerne les déchets industriels, aujourd’hui seul l’usine SUNEOR
fonctionne au ralenti, car l’activité raffinerie qui génère les eaux chargées, est
arrêtée. Mais néanmoins, une attention particulière est portée sur cet établissement.
Pour les déchets biomédicaux, la majorité des services médicaux (hôpital, centres de
santé) dispose des incinérateurs. Le problème réside au niveau de certains postes de
santé.
Assainissement
Variation
Variation
Variation
Nature ICPE Classe
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Scieries 2ième - - - - - - - - - - - -
Stations-services 2ième 6 6 0 4 4 0 25 25 0 35 35 0
Boulangeries 2ième 15 15 0 6 6 0 119 119 0 140 134 - 4,3
Dépôts de gaz butane 2ième 3 3 0 3 3 0 18 8 -56 24 14 -41,7
Ferme agricole 2ième 0 0 0 0 0 0 8 1 -87,5 8 1 -87,5
Boiseries 2ième 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0
Appareils à pression 2ième 0 0 0 1 1 0 4 4 0 5 5 0
Garage camion 2ième 1 1 0 0 0 0 2 2 0 3 3 0
Industries 2ième 1 1 0 0 0 0 2 2 0 3 3 0
Fabrique de glace 2ième 1 1 0 0 0 0 2 3 0 ,5 3 4 -33,3
Dépôts d’hydrocarbures 2ième - - - - - - - - - - - -
Total 27 27 0 14 14 0 181 165 -8 ,8 222 200 -10
XII.8.3 Perspectives
Actuellement les études sont en cours pour la construction d’une station de
traitement des boues de vidange pour la commune de Touba, cela permettra de
fermer le déversoir illégal des eaux vannes de Touba à Kadd Ballodji qui constitue
aujourd’hui un problème écologique avec toutes les conséquences qui peuvent en
découler.
En 2013, la plus grande part des actifs occupés de la région se retrouve dans le
département de Mbacké (61,6%). Les départements de Diourbel et Bambey
représentent respectivement 19,7% et 18,7% de la population active occupée. On
observe une prédominance des hommes dans chaque département.
Le nombre de ces demandeurs d’emploi a subi une importante baisse de 96,5% par
rapport à 2013.
En 2014, on a dénombré 953 contrats contre 983 en 2013, soit une diminution
annuelle de 3,1%.
Cette baisse au cours de l’année 2014 est essentiellement constatée dans l’effectif
des hommes qui a régressé de 6,3%, tandis que celui des femmes a augmenté de
41,2%. On constate qu’un peu moins de 8 contrats sur 10 (79,4%) sont à durée
déterminée et un peu plus de 2 contrats sur 10 (20,6%) sont à durée indéterminée.
Variation
Variation
Variation
Type de contrat de travail sexe
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
Conciliations
Conciliations
Conciliations
Conciliations
Conciliations
conciliations
conciliations
conciliations
partielles
partielles
partielles
Circonscription
Total
Total
Total
Année
Non
Non
Non
administrative
2013 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Bambey 2014 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Variation % nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
2013 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Diourbel 2014 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Variation % nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
2013 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Mbacké 2014 nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Variation % nd Nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
2013 nd Nd nd nd nd nd nd nd 12 nd 7 19
Région 2014 nd Nd nd nd nd nd nd nd 24 nd 34 58
Variation % nd Nd nd nd nd nd nd nd 100,0 nd 385,7 205,3
Source : IRTSS de Diourbel
Le réseau routier de la région de Diourbel porte sur un linéaire global de 1507 km,
dont 610 km de routes bitumées et 897 km de routes en terre.
L’état du réseau bitumé à la fin de l’année 2011 dans la région de Diourbel s’établit
comme suit : Bon (48,5%) Moyen (49,4%) Mauvais (2,1%).
Pour les routes en terre, la situation du réseau à la fin 2011 s’établit comme suit :
Bon (37%), Moyen (20%), Mauvais (43%).
En attendant la réalisation des projets majeurs, un programme d’entretien périodique
d’un montant de 6 Milliards concerne les axes ci-dessous:
Touba – Ndiouroul – Khelcom (68 km)
Touba – Darou Rakhmane (17 km).
Avec ce dernier programme, toutes les routes bitumées de la région seront dans un
bon état.
TOTAL
Source : Service Régional des transports terrestres de Diourbel, Document du
conseil interministériel de 2012/2013
En 2014, le parc automobile compte 26754 véhicules contre 23145 en 2013, soit
un accroissement de 15,6% en valeur relative. On remarque que près de la moitié
(49%) de ces véhicules sont des voitures particulières. Le reste des véhicules est
composé de camionnettes (14,3%), de tracteurs routiers (8,0%), de camions
(7,9%), d’autocars de plus de 8 places (7,2%), de semi-remorques (5,5%), de taxis
urbains (2,7%) et interurbains (2,4%).
Variation
Variation
Variation
Type de
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
véhicule
%
%
Voitures
914 959 5 4 541 4906 8 6 570 7357 12 12025 13222 10
particulières
Taxis
28 30 7 434 459 5,8 577 613 6 1039 1092 5,1
interurbains
Taxis urbains - 622 632 1,6 - 622 632 1,6
Autocars (+
168 168 0 688 753 9,4 859 995 16 1715 1916 11,7
de 8 places)
Camionnettes 311 316 2 1 011 1117 10,5 2 064 2386 16 3386 3819 12,8
Camions 183 192 5 987 1095 10,9 587 820 40 1757 2107 19,9
Tracteurs
94 94 0 405 678 67,4 990 1362 38 1489 2134 43,3
routiers
Semi-
43 43 0 334 747 123,7 411 873 112 788 1463 85,7
remorques
Deux roues
nd nd nd nd nd Nd nd nd nd nd nd nd
(motos)
Tricycles nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Autres 10 10 0 98 125 27,6 216 234 8 324 369 13,9
Total 1751 1812 3 9120 10512 15,3 12274 14640 19 23145 26754 15,6
Par rapport à l’année précédente les nouvelles immatriculations ont plus que doublé,
passant de 1651 véhicules en 2013 à 3615 véhicules en 2014. Les véhicules
immatriculés sont constitués pour la plupart des voitures particulières (33%), des
semi-remorques (18,7%), des tracteurs routiers (17,8%), et des camionnettes
(12%). Les autres types de véhicules enregistrent de moindres proportions.
Cette forte hausse des nouvelles immatriculations est imputable principalement aux
semi-remorques, aux tracteurs routiers, aux camions et autocars (voir tableau 14.5).
Il faut signaler aussi que le nombre de véhicules d’occasions s’élève à 2359 (les
données sur les véhicules neufs n’étant pas disponibles).
Les opérations sans attribution de nouveaux numéros sont relatives aux mutations
(changement de propriétaire), aux duplicatas et aux renouvellements (nouveau
2013 nd nd nd nd Nd nd
Deux roues 2014 nd nd nd nd Nd nd
Variation % nd nd nd nd nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
Véhicules légers 2014 nd nd nd nd nd nd
Variation % nd nd nd nd nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
Poids lourds 2014 nd nd nd nd nd nd
Variation % nd nd nd nd nd nd
2013 nd nd nd nd nd nd
Transport en
2014 nd nd nd nd nd nd
commun
Variation % nd nd nd nd nd nd
2013 5884 nd nd 5121 nd nd
Ensemble 2014 4557 nd nd 4653 nd nd
Variation % -22,6 nd nd -9,1 nd nd
Le transport urbain
Le type urbain est essentiellement assuré par des taxis (jaune et noir), des
« clandos », des charrettes, des calèches et des motos dénommées « Djakarta » qui
jouent un rôle assez important.
Le nouveau phénomène qui est le transport par deux roues est récent à Diourbel
mais connaît un essor très important. Une bonne organisation est prévue pour
permettre aux acteurs de se doter des documents prévus par la réglementation. Il
convient de signaler que la capitale régionale ne dispose pas de cars urbains.
Le transport interurbain
Le transport interurbain est servi par des bus, des cars « Ndiaga Ndiaye », des
véhicules « 7 places » et des minicars.
Le transport interurbain est celui qui permet aux usagers de voyager d’une région à
une autre. Pour cela Diourbel compte deux gares routières dont l’une est aux normes
et gérée par la communauté urbaine et l’autre qui était prévue pour une halte est
devenue une véritable gare routière pour les usagers qui vont vers Touba et Mbacké
ou qui en reviennent.
Le réseau ferroviaire développe un linéaire de 110 Km. Son état général est jugé
satisfaisant. Il comporte deux tronçons : Le tronçon de Bambey du PK 104 de la ligne
Dakar-Bamako au PK 161.1 (Tocky) ; de l’embranchement Diourbel-Touba (47 km).
La gare de Diourbel réceptacle de toute la région recèle d’énormes potentialités. La
position économique de Touba et ses environs en fait un point déterminant en
matière de trafic voyageur en particulier à l’occasion de son Magal annuel.
Le chemin de fer a pendant longtemps monopolisé le transport des voyageurs et des
marchandises. Aujourd’hui, il a perdu ce monopole au profit de la route.
L’embranchement Diourbel-Touba n’est utilisé que ponctuellement, pendant le Grand
Magal de Touba. Avec la suppression du trafic voyageurs Dakar-Kaolack/ Kaolack-
Dakar, le trafic ferroviaire ne compte plus que la ligne internationale Dakar-Bamako /
Bamako-Dakar qui assure le transport des personnes et des marchandises.
A l’occasion du grand Magal, des navettes spéciales sont organisées qui convoient
des milliers de pèlerins. La privatisation de la Société Nationale des Chemins de Fer
(SNCF) et l’avènement de la société TRANSRAIL offrent d’intéressantes perspectives
de redynamisation du trafic.
XIV.3.1 Atouts
1. en matière de transport routier
un important programme d’entretien routier a été mis en œuvre
Les travaux d’entretien périodique en cours
Diversité des modes de transport urbain
2. en matière de transport ferroviaire
La gare de Diourbel réceptacle de toute la région recèle d’énormes
potentialités. La position économique de Touba et ses environs en fait un
point déterminant en matière de trafic voyageur en particulier à l’occasion du
Magal annuel de Touba
XV.2 INDUSTRIE
XV.3 MINES
XV.4 ENERGIE
1. en matière d’industrie
Les principales potentialités de ce sous-secteur sont les facteurs humain et
culturel, il s’agit de : l’esprit d’initiative de la population du Baol; Le culte du
Mouridisme qui invite au travail.
2. en matière de mines
Les principales ressources minières de la région sont constituées du sable de
dune, de la latérite et de l’argile. Les réserves en argiles sont plus importantes
dans le département de Bambey avec un mode d’exploitation artisanal.
XV.5.2 Contraintes
1. en matière d’industrie
Le tissu industriel de la région est très peu développé. Les unités industrielles
connaissent des difficultés qui limitent leur expansion. Parmi celles-ci les plus
importantes sont liées à la faiblesse des ressources agricoles de la région, à la
quasi inexistence de minerais et à l’absence des ressources halieutiques.
2. en matière de mines
Les attributions du Service Régional des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-
industrie et des PME (SMNIA/PME) de Diourbel relatives à l’extraction de
matériaux ne sont pas effectives à Touba du fait de son statut particulier et du
monopole des activités d’exploitation de sable par les familles.
L’exploitation de la latérite est freinée par les facteurs suivants :
Sa mauvaise qualité qui fait que les entreprises en construction et
d’infrastructures routières ne l’utilisent jamais ou rarement ;
L’éloignement et l’enclavement des sites d’exploitation de ce matériau ;
La proximité de la carrière de Ngoudiane située dans la région de Thiès
qui est une zone d’excellence en matière d’exploitation de carrière.
XVI.2 COMMERCE
Il s’agit précisément du commerce intérieur. Ici l’inventaire par rapport aux marchés
et aux commerçants, les prix et stocks des principales denrées de consommation, les
instruments de mesure et le contrôle de la qualité des produits seront abordés.
XVI.2.1 Les marchés
La surveillance des prix a été surtout axée sur les produits à prix fixés (riz- gaz
butane -lait- sucre). Dans l’ensemble les prix des produits ont été stables entre 2013
et 2014. La situation se présente dans le tableau ci-dessous.
Tableau 16.3 : Evolution des prix des principales denrées consommées selon le produit,
par circonscription administrative
Diourbel Bambey Mbacké Région
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
(en F CFA)
Variation
Variation
Variation
Variation
Produits
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Riz brisé parfumé /
kg
Riz brisé non
parfumé / kg
270 270 0
Riz local / kg 0
Sucre en morceaux
/ kg
700 700 0
Sucre Cristallisé /
kg
585 585 0
Lait en Poudre / kg 0
Huile en fût / litre 900 900 0
Ciment / tonne 64 000 64 000 0
Gaz Butane de 6 kg
/ bonbonne
3 800 3 800 0
Gaz Butane de 2,7
2900 2900 0
kg / bonbonne
Source : Service régional commerce Diourbel
Variation
Variation
ription
Section
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
administ
rative
Production nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Bambey Service nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Art nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Production nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Diourbel Service nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Art nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Production nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Mbacké Service nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Art nd nd nd nd nd Nd nd nd nd
Production nd nd nd nd nd Nd 2505 2606 4,03
Total Service nd Nd nd nd nd Nd 993 1100 10,7
Art nd Nd nd nd nd Nd 1089 1026 -5,8
Source : Chambre de métiers de Diourbel
1. Du Commerce
Domaine d’activité traditionnel des populations de la région
Par son dynamisme et l’importance des emplois qu’il génère, le commerce
constitue une alternative à la crise de l’économie locale.
2. De l’Artisanat
XVI.4.2 Contraintes
1. Du Commerce
Forte dépendance vis-à-vis des produits importés pour la consommation des
ménages
Difficultés d’accès au crédit
2. De l’Artisanat
XVI.4.3 Perspectives
1. Du Commerce
Sensibiliser les ménages sur la consommation des produits locaux
2. De l’Artisanat
XVII.2 JEUNESSE
Source : Inspection régionale de la jeunesse de Diourbel
8
CDEPS = Centre Départemental d’Education Populaire et Sportive
99
CSE = Centre Socio‐éducatif
10
EJ = Espace Jeunes
11
FJ = Foyer de Jeunes
12
CCA = Centre Conseil Adolescents
XVII.3 SPORT
13
Navétanes : championnat de football populaire organisé pendant les grandes vacances scolaires
Nb de licenciés
Disciplines sportives Structures de gestion Nb de clubs Observations
(dont nb filles)
Athlétisme Ligue régionale 5 164
Football Comité d’exception 12 989
Basketball Ligue régionale 3 95
Handball Ligue régionale 1 36
Volleyball Ligue régionale 1 33
Karaté Ligue régionale 11 690
Taekwondo Ligue régionale 34 1 640
Viet Vo Dao Comité d’exception 1 103
Jeux de Dames Ligue régionale 5 18
Scrabble Ligue régionale Nd nd
Echec Ligue régionale Nd nd
Natation Ligue régionale Nd nd
Randonnée pédestre Comité d’exception Nd nd
Sport Boules Ligue régionale 4 20
Sport travailliste Ligue régionale 32 600
Courses hippiques CNG14 Nd nd
Sports de vacances ORCAV15 357 13 500
Lutte Ecole de lutte 13 146
Kung Fu Ligue régionale 10 344
Tennis Comité d’exception 1 ‐
Escrime Ligue régionale 1 30
Sport scolaire UASSU16 Nd nd
Total /// 497 18 408 ///
Source : Inspection régionale des sports de Diourbel
14
CNG = Comité National de Gestion
15
ORCAV = Organisation Régionale de Coordination des Activités de Vacance
16
UASSU = Union des Associations Sportives Scolaires et Universitaires
Variation
Variation
Variation
Variation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Type
%
Stade de football 1 1 0,0 1 1 0,0 1 2 100,0 3 4 33,3
Piste d’athlétisme 1 1 0,0 1 1 0,0 ‐ ‐ 2 ‐100,0
Plateau
4 4 0,0 5 5 0,0 3 3 0,0 12 12 0,0
multifonctionnel
Terrain de football 11 11 0,0 12 12 0,0 15 14 ‐6,7 38 37 ‐2,6
Terrain de basketball 3 7 133,3 6 6 0,0 2 2 0,0 11 15 36,4
Terrain de handball 6 6 0,0 7 7 0,0 3 3 0,0 16 16 0,0
Terrain de volleyball 1 1 0,0 3 3 0,0 1 1 0,0 5 5 0,0
Terrain vague nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Arène de lutte 1 ‐ 1 1 0,0 ‐ 1 2 2 0,0
Dojo 7 5 ‐28,6 12 12 0,0 39 38 ‐2,6 57 55 ‐3,5
Hippodrome ‐ ‐ 1 ‐ 1 1 0,0 2 1 ‐50,0
Boulodrome ‐ ‐ 1 1 0,0 2 2 0,0 3 3 0,0
Piscine flottante nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Gymnase nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Total 35 36 2,9 50 49 ‐2,0 67 67 0,0 151 150 ‐0,7
Source : Inspection régionale des sports de Diourbel
Tableau 17.5 : Evolution du nombre de stades selon le statut, par département en 2013
et 2014
Stades Stades Stades Stades
Département Année Total
nationaux régionaux départementaux municipaux
2013 0 0 0 1 1
BAMBEY
2014 0 0 0 1 1
2013 0 1 0 0 1
DIOURBEL
2014 0 1 0 0 1
2013 0 0 2 1 3
MBACKE
2014 0 0 2 1 3
2013 0 1 2 2 5
REGION 2014 0 1 2 2 5
Variation % 0 0 0 0 0
Source : Inspection régionale des sports de Diourbel
Variatio
Variatio
Variatio
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Type
n %
n %
n %
n %
ASC17 137 137 0,0 144 144 0,0 76 76 0,0 357 357 0,0
100
Equipe de football 1 2 5 9 80,0 1 1 0,0 7 12 71,4
,0
Equipe de basketball 1 1 0,0 2 1 ‐50,0 1 1 0,0 4 3 ‐25,0
Equipe de handball 1 1 0,0 1 1 0,0
Equipe de volleyball 1 1 0,0 1 1 0,0
Ecurie de lutte 1 16 11 ‐31,3 1 1 0,0 17 13 ‐23,5
Club de judo
Club de karaté 3 3 0,0 4 3 ‐25,0 10 5 ‐50,0 17 11 ‐35,3
‐
Club de Taekwondo 4 3 25, 6 6 0,0 25 25 0,0 35 34 ‐2,9
0
Club de boxe 1 ‐100,0 1
Club d’Athlétisme 1 1 0,0 2 3 50,0 1 3 5 66,7
Club de Sports boules 1 1 0,0 3 3 0,0 4 4 0,0
‐ ‐
Club de Viet vodao 1 100 1 1 0,0 1 100, 3 1 ‐66,7
,0 0
Club de Natation nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Club de Gymnastique nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
Association de jeux de
1 1 0,0 3 3 0,0 1 1 0,0 5 ‐100,0
dame
Autres associations jeux
de l’esprit (scrabble, nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd nd
échec)
Total 149 149 ‐25 187 184 ‐76,25 119 114 ‐150 455 442 ‐2,9
Source : Inspection régionale des sports de Diourbel
17
ASC = Association Sportive et Culturelle
En ce qui concerne les pratiquants, au total 18 408 ont été répertoriés dans la région
de Diourbel en 2014 contre 17 354 en 2013, soit une augmentation de 6,1%. Plus de
7 pratiquants sur 10 (73,3%) évoluent dans les ORCAV contre 8,9% dans le
taekwondo, 5,4% dans le football, 3,7% dans le karaté et 3,3% dans le sport
travailliste (Corpo). Les autres disciplines comptent une proportion très négligeable,
soit moins de 2% chacune.
Licenciées
Licenciées
Licenciés
Licenciés
Licenciés
licenciés
licenciés
licenciés
hommes
hommes
hommes
femmes
femmes
femmes
Disciplines
Total
Total
Total
sportives
1. En matière de jeunesse
Les atouts dont regorge la région en matière de mise en œuvre des politiques de
jeunesse sont :
l’existence d’un Centre Conseil Adolescents (CCA) pour les questions de Santé
de la reproduction des Adolescents et jeunes (SRAJ) ;
Existence de trois fermes hydro-agricoles pour les jeunes dans le département
de Bambey et d’un DAC à Keur Samba Kane;
l’existence de structures de financement des projets de jeunes au niveau du
conseil régional (office régional pour l’emploi des jeunes(OREJ) et le fonds
d’appui aux initiatives des jeunes(FAIJ) avec le partenariat du Conseil Régional
et la mission Aquitaine (France) ;
le démarrage de la première antenne ANPEJ au CDEPS de Diourbel ;
2. En matière de sport
XVII.4.2 Contraintes
1. En matière de jeunesse
XVII.4.3 Perspectives
1. En matière de jeunesse
Appuyer et encourager les initiatives de l’office régional pour l’emploi des
jeunes (OREJ) ;
Construire des espaces jeunes dans toutes les communautés rurales
Opération « Vacances en conduite » ou « Permis de conduire pour tous »;
Dialogue intergénérationnel sur la vie associative dans la Région ;
Opération « Clic’ En Vacances » (concours de conception ou réalisation en
TIC entre jeunes des ASC)
2. En matière de sport
Implanter des plateaux multifonctionnels à Bambey (02), Diourbel (01) et
Mbacké (03)
Construire des stades évolutifs dans toutes les communautés rurales
Réhabiliter les infrastructures existantes (stade municipal de Bambey ; club
Olympafrica de Mbacké ; hippodrome de Mbacké)
Mettre en place au stade Ely Manel Fall un comité de gestion fonctionnel
XVIII.2 TOURISME
Située à quelque 146 Km à l’Est de la capitale nationale Dakar, par la route nationale
N°3, la région de Diourbel correspond à l’ancienne province du Baol qui atteignit ses
limites sous le règne du Teigne Lat Soukabé Ngoné DIEYE (1697-1719).
La région de Diourbel dispose d’un patrimoine culturel matériel et immatériel très
riche et varié, fondement de son identité culturelle.
Dans le cadre du développement culturel, voire de la promotion des potentialités
culturelles de la région, d’importantes activités sont mises en œuvres, notamment,
l’élaboration d’un agenda culturel, un programme d’inventaire, de protection et de
promotion du patrimoine matériel comme immatériel, malgré les énormes difficultés
rencontrées dans le processus de développement du secteur.
Variation
Variation
Variation
Infrastructures culturelles
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
Bibliothèque et centre de
2 2 0 4 4 0 2 2 0 8 8 0
documentation
Centre de Lecture et
d’Animation Culturelle (CLAC)
Cinéma
Théâtre, salle et aire de
1 1 0 1 1 0 1 1 0 3 3 0
spectacle
Centre culturel - - - 1 1 0 - - - 1 1 0
Manufacture
Galerie d’art
Musée
Studio d’enregistrement
Total 3 3 0 6 6 0 3 3 0 12 12 0
Il comprend les autels, les traditions, les rites, les représentations qui ont une valeur
culturelle exceptionnelle.
A titre d’exemple, nous pouvons citer :
Les lieux de bataille (bataille de Shanghay à Lambaye, les champs de bataille
de Ndiarndème, de Bounghoye, de Ndiaby) ;
Les lieux de mémoire ;
Les « XOOY » ;
Les cérémonies de funérailles, les coutumes, danses.
Ainsi, l’importance du patrimoine culturel et son rôle non négligent dans l’économie
des terroirs, justifie son inventaire, sa protection et sa promotion.
1. En matière de tourisme
Les potentialités du sous secteur se résument essentiellement :
• au patrimoine culturel de la région notamment la grande Mosquée de
Diourbel érigée en patrimoine mondial de l’UNESCO ;
• à l’attrait de la ville sainte de Touba ;
• En matière de culture
Patrimoine culturelle matériel : sites et monuments historiques (28 au total)
Patrimoine culturelle immatériel : Les autels, les traditions, les rites, les
cérémonies religieux (Magal, Gamou, etc.), les représentations qui ont une
valeur culturelle exceptionnelle.
A titre d’exemple, nous pouvons citer :
Les lieux de bataille (bataille de Shanghay à Lambaye, les champs de bataille
de Ndiarndème, de Bounghoye, de Ndiaby) ;
Les lieux de mémoire ;
Les « XOOY » ;
Les cérémonies de funérailles, les coutumes, danses.
XVIII.4.2 Contraintes
1. En matière de tourisme
L’essor du tourisme se heurte à des contraintes comme :
• l’insuffisance de la capacité d’hébergement ;
• l’absence de stratégie de promotion du sous secteur ;
• le manque de valorisation des sites touristiques ;
• la continentalité de la région (absence de façade maritime) ;
• le peu d’attrait offert par la flore et la faune faiblement diversifiées
2. En matière de culture
Les contraintes du développement de la culture dans la région de Diourbel sont de
multiples ordres.
XVIII.4.3 Perspectives
1. En matière de tourisme
Inventorier et valoriser le patrimoine culturel
Faire la promotion du village artisanal de Ndème-Keur Saer auprès des
tour opérateurs
2. En matière de culture
Créer un théâtre de verdure équipé à Bambey
• Réhabiliter et équiper le centre culturel ;
• Créer des centres culturels, salle de spectacle, des galeries d’exposition
dans les trois départements et une bibliothèque régionale ;
Parmi elles on peut citer l’ACEP, le Crédit Mutuel du Sénégal, les Caisses Populaires
d’Epargne et de Crédit (CAPEC) des GPF.
Grâce à ces systèmes de financement décentralisés accordant des microcrédits de
proximité, des activités initiées par des promoteurs sont financées dans les domaines
de l’embouche, de l’agriculture et de l’artisanat etc.
XIX.2.1 Couverture
Le réseau régional est constitué par cinq (5) bureaux de poste de plein exercice sis à
Bambey, Ndoulo, Diourbel, Touba Mosquée et Mbacké. L’ouverture prochaine d’un
second bureau de poste à Touba Mosquée portera le nombre de bureaux de poste à
six en établissant la parité entre bureaux établis en zone urbaine et zone rurale.
Le département de Bambey est le plus faiblement desservi avec 1 seul bureau de
poste, contre 2 pour le département de Diourbel et 2 dans le département de
Mbacké.
L’une des caractéristiques de la région, c’est d’être une zone de très forte émigration.
C’est ainsi que régulièrement des mandats en provenance d’Amérique, d’Europe et
du reste de l’Afrique sont payés dans les différents bureaux de poste. C’est
Tableau 19.2 : Evolution du montant des mandats émis par la poste selon la structure de
transfert d'argent, par circonscription administrative 2013 et 2014
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
Variation %
Variation %
Variation %
Variation %
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
millions de
Structures de
Année n-1
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
2014en
transfert
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
d’argent
269,
Poste-One18 157 95 -39,5 148 108 -27 106,7 66,7 -37,5 411,7 -52,7
7
Versement
sur compte 411 417 1,5 2040 2088 2,4 398,7 417 4,6 2849,7 2922 2,5
CCP19
168,
CNE20 78 80 2,6 45,7 47 2,8 32,2 41,5 28,9 155,9 7,5
5
WESTERN
UNION 23 19 -17,4 22,5 55 144,4 18,7 13,6 -27,3 64,2 87,6 26,7
MONEYGR
AM - - - - - - - - - - - -
MONEY
EXPRESS 5 2 -60 - 1,4 - - - - - 3,4 -
WARI - - - - - - - - - - - -
JONI JONI - - 0,08 0,5 525 - - -
RIA - - - - - - - - - - - -
CMT - - - - - - - - - - - -
BRED - - - - - - - - - - - -
IFS/IMO 1 3 200 - - - - - - - - -
Total 675 616 -8,7 2257 2300 1,91 556,3 539 -3,1 3488,3 3455 -1,0
Les montants les plus élevés sont enregistres dans le compte courant postal (CCP).
En effet de 2,850 Milliards en 2013 les montants sont passés à 2,922 milliards en
2014 soit une augmentation de 2,5%. Cependant les structures de transfert d’argent
comme Post-One (270 millions en 2014 et 412 millions en 2013) et la CNE (169
millions en 2014 et 156 millions en 2013) sont aussi sollicités.
18
Poste‐One = Système postal de transfert d’argent
19
CCP = Compte Courant Postal
20
CNE = Caisse Nationale d’Epargne
En 2014 le montant total des mandats payés se chiffre à 4,222 milliards contre 4,
389 milliards en 2013 soit une diminution relative de 3,8%.
En 2014 les montants les plus élevés ont été payés par Post-One (822 millions), le
Compte Courant Postal (804 millions), Western Union (758 millions), RIA (626
millions), CMT (572 millions) et Money Express (446 millions).
Tableau 19.3 : Evolution du montant des mandats payés par la poste selon la structure
de transfert d'argent, par circonscription administrative 2013 et 2014
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
Structures de
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
Variation
Variation
Variation
Variation
transfert
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
d’argent
Poste-One 497 417 -16,1 289 185 -36,0 337,8 220,2 -34,81 1123,8 822,2 -26,8
Versement sur
307 322 4,9 315 331 5,1 148,4 151,5 2,09 770,4 804,5 4,4
compte CCP
CNE 89 84 -5,6 33,5 57 70,1 39,8 41 3,02 162,3 182 12,1
WESTERN
280 237 -15,4 242 366 51,2 135,6 154,5 13,94 657,6 757,5 15,2
UNION
MONEYGRAM - - - - - - - - - - -
MONEY
200 255 27,5 77,6 54,7 -29,5 258,7 136 -47,43 536,3 445,7 -16,9
EXPRESS
WARI - - - - - - - - - - - -
JONI JONI - - - 3,08 3,3 7,1 - - - - - -
RIA 153 206 34,6 131 187 42,7 294 233,4 -20,61 578 626,4 8,4
CMT 255 279 9,4 70 76,6 9,4 224 216,5 -3,35 549 572,1 4,2
BRED 1 1 0,0 0,63 0,62 -1,6 0,96 0,3 -68,75 2,59 1,92 -25,9
IFS/IMO - - - 0 ,5 2,3 - 4,3 2,3 -46,51 - - -
Total 1782 1801 1,1 1163 1265 8,8 1443,7 1155,7 -19,94 4388,56 4221,7 -3,8
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
(en millions
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
de FCFA)
Variation
Variation
Variation
Variation
Désignation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Sénégal 513 432 -15,8 271,5 292 7,6 542 513 -5,4 1326,5 1237 -6,7
Provenance
Reste du
monde 873 962 10,2 543 587,6 8,2 934 818,6 -12,4 2350 2368,2 0,8
Total 1386 1394 0,6 814,4 879 7,9 1476 1331,7 -9,8 3676,4 3604,7 -2,0
Sénégal 160 98 -38,8 56,8 54,9 -3,3 542 513 -5,4 758,8 665,9 -12,2
Destination
Reste du
monde 26 21 -19,2 113,6 109,9 -3,3 934 818,6 -12,4 1073,6 949,5 -11,6
Total 186 119 -36,0 170,4 164,8 -3,3 1476 1331 -9,8 1832,4 1614,8 -11,9
En 2014 le trafic postal a été dominé par les lettres recommandées expédies (3424)
et recommandées reçu (1158). Les dépêches reçues (844) et expédiées (802) ainsi
que les EMS reçu (874) ne sont pas en reste. Par apport à l’année 2013 on note une
augmentation de 7% pour les lettres recommandées expédiées, 1,7% pour les
lettres recommandées reçus, 9,9% pour les dépêches reçues, 4,2% pour les
dépêches expédiées.
Variation %
Variation %
Variation %
Désignation
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
Dépêches Expédiées 298 300 0,7 234 253 8,1 238 249 4,6 770 802 4,2
Dépêches Reçues 298 300 0,7 235 234 -0,4 235 310 31,9 768 844 9,9
Lettres Recommandées 2064 2123 2,9 403 305 -24,3 732 996 36,1 3199 3424 7,0
Par apport à l’année 2013 on note une augmentation de 7% pour les lettres
recommandées expédiées, 1,7% pour les lettres recommandées reçus, 9,9% pour
les dépêches reçues, 4,2% pour les dépêches expédiées.
XIX.3 BANQUES
Faute de données détaillées sur les banques cette partie ne sera pas renseignée. Ce
pendant le réseau bancaire régional est constitué par la CNCAS, la SGBS, la Banque
islamique de développement, Attijiari, la CBAO, Ecobank et la BICIS (principalement
orienté vers l’agglomération du Département de Mbacké particulièrement à Touba
Mosquée). A Diourbel on trouve la CNCS, la SGBS, la CBAO la Bicis, Ecobank alors
que le département de Bambey n’abrite aucun établissement bancaire hormis le
CMS.
En 2014, le nombre de SFD s’élève à 20, ce dernier n’a pas connu d’évolution par
rapport à 2013. Il est essentiellement composé de 7 SFD affiliés, et de 13 Institutions
Mutualistes Communautaire d’Épargne et de Crédit (IMCEC) isolés. Cependant, on
note une absence des sociétés commerciales et des faitières.
Tableau 19.6 : Evolution du nombre de SFD inscrits selon la nature en 2013 et 2014
Nombre SFD inscrits
Nature SFD
2013 2014
Faitière 0 0
SFD affiliés 7 7
IMCEC isolées 13 13
Sociétés commerciales 0 0
Total 20 20
En 2014, le sociétariat des SFD s’établit à 84606 contre 49456 en 2013, soit une
hausse de 71,1%. Le sociétariat des SFD est composé de 45,4% d’hommes, 46,7%
de femmes et 7,9% de personnes morales. Cette hausse du sociétariat pourrait
résulter éventuellement de la diversification et de l’amélioration croissante des
services proposés, de la politique de proximité et de la confiance que les usagers
accordent à ces institutions de micro finance.
Tableau 19.7 : Evolution du nombre de sociétaires des SFD, selon le milieu de résidence
Le nombre d’épargnants s’établit à 2 867 en 2014 contre 36899 en 2013, soit une
baisse de -24,2%. La répartition par rapport au sociétariat révèle une prédominance
des hommes (59,4%), suivit des femmes (23%), et finalement des personnes
morales (3,3%). Notons aussi que 51% des épargnants se trouvent dans le milieu
urbain contre 41% en milieu rural.
Hommes 14 084 5 829 19 913 15 623 22 863 38 486 10,9% 292,2% 93,3%
Nombre Femmes 9 418 3 788 13 206 13 602 9 792 23 394 44,4% 158,5% 77,1%
d’épargnants
Personnes
3 318 462 3 780 2 197 670 2 867 -33,8% 45,0% -24,2%
morales
Hommes 5 223 1 065 6 288 5 978 4 520 10 498 14,5% 324,4% 67,0%
Nombre de
Femmes 3 544 1 479 5 023 4 877 3 203 8 080 37,6% 116,6% 60,9%
crédits en
cours Personnes
580 46 626 4506 398 4 904 676,9% 765,2% 683,4%
morales
Hommes 4 377 940 5 317 5 552 3960 9 512 26,8% 321,3% 78,9%
Nombre de
Femmes 3 600 1 586 5 186 5 192 4 355 9 547 44,2% 174,6% 84,1%
crédits
accordés Personnes
741 53 794 591 614 1 205 -20,2% 1058,5% 51,8%
morales
Hommes 2 185 974 3 159 2 913 3 308 6 222 33,3% 239,7% 97,0%
Epargne Femmes 956 334 1 290 1 255 617 1 872 31,4% 84,5% 45,1%
collectée
Personnes
900 136 1 036 803 231 1 035 -10,8% 70,4% -0,1%
morales
Hommes 4 864 708 5 571 4 673 5 207 9 880 -3,9% 635,8% 77,3%
Encours de Femmes 1 396 434 1 830 1 714 1 168 2 882 22,8% 169,1% 57,5%
crédit
Personnes
762 29 791 1 603 149 1 752 110,4% 408,6% 121,4%
morales
Hommes 6 020 982 7 002 10 317 11 475 21 791 71,4% 1068,6% 211,2%
Montant
Femmes 1 753 589 2 342 3 093 3 440 6 533 76,5% 483,7% 178,9%
des crédits
accordés Personnes
835 42 877 1 826 2 032 3 858 118,6% 4753,0% 339,8%
morales
Selon l’objet, la production des crédits a plus que doublé passant de 10221,436
millions en 2013 à 32181,8 millions en 2014. Les crédits de trésorerie s’élève à
27908,324 millions soit 87% du montant global. Les autres types de crédits
occupent de moindres proportions.
2013 2014
Variation %
Désignation (en millions de FCFA) (en millions de FCFA)
Urbain Rural Total Urbain Rural Total Urbain Rural Total
Objet des crédits accordés
Crédits
0,000 8,499 8,499 92,602 103,066 195,668 - -76% -101%
immobiliers
Crédits
2372,406 647,292 3019,698 1180,959 1308,561 2489,520 -18% -100% -100%
d’équipement
Crédits à la
102,124 30,919 133,043 137,259 152,712 289,971 118% -99% -101%
consommation
Crédits de
5626,827 781,475 6408,302 13209,995 14698,329 27908,324 336% -100% -100%
trésorerie
Autres 507,017 144,876 651,893 615,123 683,209 1298,331 99% -100% -100%
Secteurs d’activités bénéficiaires des crédits accordés
Agriculture,
sylviculture et 2 404,275 647,690 3 051,965 1 193,159 1 326,572 2 519,73 -17,44% -100,01% -100,08%
pêche
Industries
0,000 0,005 0,005 1,135 1,263 2,40 - - -
extractives
Industries
135,107 0,150 135,258 436,002 484,899 920,90 - -98,67% -100,20%
manufacturées
BTP 1 029,597 76,084 1 105,681 346,757 382,039 728,80 -34,09% -100,10% -100,26%
Commerce,
restaurants, 3 904,353 683,622 4 587,975 11 358,982 12 638,927 23 997,91 423,06% -99,96% -100,01%
hôtels
Electricité, gaz,
0,000 52,788 52,788 0,744 0,828 1,57 -97,02% -230,34% -378,11%
eau
Transport,
entrepôts et 568,980 37,156 606,136 388,944 432,349 821,29 35,50% -99,91% -100,23%
communication
Assurances,
services aux 0,000 0,794 0,794 657,823 731,908 1 389,73 174877,90% 165,84% -99,77%
entreprises
Immobilier 7,150 1,058 8,208 114,166 127,059 241,23 2838,78% -75,13% -100,59%
Services divers 558,912 113,713 672,625 738,225 820,033 1 558,26 131,67% -99,82% -100,12%
XIX.5.2 Contraintes
XX.2 TELECOMMUNICATIONS
Pour la presse écrite, nous avons le Soleil, l’APS, le Quotidien, Thiey le journal,
Sud quotidien, L’Observateur, Le Populaire, L’As, la Tribune, Libération, Walfadjiri
etc.
Ce développement fulgurant du sous-secteur de la presse marqué par le
pluralisme est cependant limité par l’insuffisance de personnel qualifié et la faible
couverture télévisuelle.
Tableau 20.1 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de
télévision nationales et locales 2013 et 2014
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
Variation
Variation
Variation
Variation
Chaînes de
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
télévision %
%
RTS 1 * * * * * * * *
TFM * * * * * * * *
WALF TV * * * * * * * *
2STV * * * * * * * *
RDV * * * * * * * *
SENTV * * * * * * * *
TOUBA TV * * * * * * * *
LAMP FALL TV * * * * * * * *
Le tableau ci-dessous montre l’ensemble des radios nationales et locales qui couvrent
la région de Diourbel.
Tableau 20.2 : Evolution du nombre de localités (commune) couvertes par les chaines de
radio nationales et locales 2013-2014
Dép. Diourbel Dép. Bambey Dép. Mbacké Région
Chaînes de
Variation
Variation
Variation
Variation
radios nationale
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
et locales
RSI * * * * * * * *
RS locale * * * * * * * *
RFM * * * * * * * *
WALF FM * * * * * * * *
SUD FM * * * * * * * *
ZIK FM * * * * * * * *
LAMP FALL FM * * * * * * * *
BAOL FM * * * * * * * *
MOUBARAK FM * * * * * * * *
BAMBEY-FM * * * * * * * *
Variation
Variation
Variation
Variation
Journaux
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
%
%
Le Soleil * * * * * *
Sud quotidien * * * * * *
Walfadjri * * * * * *
L’Observateur * * * * * * * *
Le Populaire * * * * * * * *
Le Quotidien * * * * * *
L’As * * * * * *
L’Enquête * * * * * *
Tribune * * * * * *
Libération * * * * * *
1. En matière de Télécommunications
Très bonne couverture des réseaux orange internet haut débit pour le
développement des NTIC dans les villes de Touba, Mbacké, Diourbel et
Bambey. En effet, toutes ces quatre villes bénéficient des réseaux qui
permettant l’usage des NTIC
Réseau ADSL pour l’usage de l’internet haut débit à travers le réseau
téléphonique fixe,
Réseau Orange 3G+, permettant l’usage de l’internet haut débit par le
biais d’un ordinateur fixe ou portable, ou d’un téléphone mobile
approprié.
Réseau Orange EVDO, permettant l’usage de l’internet haut débit par le
biais d’un ordinateur fixe ou portable.
XX.4.2 Contraintes
1. En matière de Télécommunications
vols répétitifs des câbles (frein à l’extension du réseau ADSL à certains
quartiers périphériques en développement, à l’instar du quartier
héliport de Touba)
Difficulté d’obtention d’autorisations d’installation de pylônes pour la
couverture mobile auprès de certains PCR.
2. En matière de media
La couverture de l’espace régional par toutes ces radios n’est pas
totale, ce qui limite l’accès à l’information et à la communication
Insuffisance de personnel qualifié et la faible couverture télévisuelle.
Manque de matériel (ordinateur, télévision….) à la maison de la presse
XX.4.3 Perspectives
1. En matière de Télécommunications
Améliorer le maillage en antennes de la couverture de la téléphonie mobile
Réduire les coûts d’accès et de communication
Relever le niveau d’équipement des services déconcentrés
Améliorer le maillage en antennes de la couverture de la téléphonie mobile
2. En matière de media
Tableau A.6.3 : Répartition des Talibés et Daaras recensés par département en 2012
Département Nombre de Daaras Nombre de Talibés
Diourbel 69 7909
Bambey 50 4161
Mbacké 472 14293
Total région 591 26363
CHAPITRE IX : AGRICULTURE
Presses à huile 17 0 0 0 0