Production de l'HydrogLne A Parti
Production de l'HydrogLne A Parti
Production de l'HydrogLne A Parti
MEMOIRE
Présenté par :
OUALID Mohammed
Sur le Thème :
Mes parents qui mon soutenus durant tout mes études en me consacrant leur temps et leur
moyens.
Mes frères le sous lieutenant OUALID Abdelkader officier d’artillerie de compagne de sont
soutien morale, à OUALID hamza pour avoir us la patience de m’aider dans la rédaction et la
correction de ce document.
2
Remerciements
Mes remerciements iront à Mr B. BENYOUCEF, Directeur de Thèse. Grâce à ses qualités
humaines, scientifiques et sa vaste culture générale, il était fort agréable de travailler avec lui,
je souhaite sincèrement donner suite à ce travail sous sa direction.
3
Sommaire
Sommaire (I)
Liste des figures (IV)
Liste des tableaux (VI)
Notations (VII)
Introduction
1. Situation énergétique mondiale (1)
2. Les gaz à effet de serres (1)
3. hydrogène (2)
3.1. Introduction (2)
3.2. Les propriétés de l’hydrogène (2)
3.3. Ortho-hydrogène et para-hydrogène (3)
4. Combustion de l’hydrogène (4)
4.1. Combustion (4)
4.2. Explosion (5)
5. Risques associés à l’hydrogène (6)
6. Applications (6)
7. L'hydrogène comme vecteur d'énergie (7)
4
Chapitre III Electrolyse de l’eau
III.1 Partie théorique (32)
III.1.1 Historique (32)
III.1.2 Principe général de l’électrolyse de l’eau (32)
III.1.3 Etude cinétique (33)
III.1.4 Etude thermodynamique (35)
III.1.5 Les paramètres de l’électrolyse (36)
III.2 Les différentes technologies d’électrolyseurs (39)
III.2.1 Electrolyseurs alcalins (39)
III.2.2 Electrolyseurs PEM (43)
III.2.3 Electrolyseurs à haute température (45)
III.2.4 Comparaison des différentes technologies d’électrolyse de l’eau (47)
III.2.5 Quelque projet (48)
III.3 Electrolyse du chlorure de sodium NaCl (49)
III.3.1 Electrolyse de l’eau de mer (49)
III.4 Conclusion (49)
5
Chapitre VI L’énergie solaire et la production de l’hydrogène
VI.1 L’énergie solaire (71)
VI.1.1 Le Soleil (71)
VI.1.2 L’énergie solaire (71)
VI.1.3 Mouvement de la terre au tour du soleil (72)
VI.1.4 Rayonnement solaire sur un plan (73)
VI.2 Le photovoltaïque (75)
VI.2.1 Historique (75)
VI.2.2 Effet photovoltaïque (75)
VI.2.3 Propriété électrique (76)
VI.2.4 Le générateur photovoltaïque et sont dimensionnement (79)
VI.2.5 Les centrales solaires photovoltaïques (80)
VI.3 Centrale solaire thermique (81)
VI.4 Produire de l’hydrogène à partir de l’énergie solaire (82)
VI.4 .1 Produire de l’hydrogène à partir de l’énergie solaire (82)
VI.4.2 Produire de l’hydrogène à partir de l’énergie éolienne (82)
VI.4.3 Le projet de gaz Natural (83)
VI.4 .4 Production par photo électrolyse (84)
VI.4 .5 Le projet hydrosol II (85)
VI.5 Conclusion (86)
6
VIII.1.2 Electrolyse de l’eau (99)
VIII.1.3 Le bio hydrogène (99)
VIII.1.4 Le nucléaire (100)
VIII.2 Rendement de l’hydrogène (100)
VIII.3 Conclusion (101)
7
Fig. III.7. Principe de l'électrolyse alcaline.
Fig. III.8. Les techniques bipolaire et monopolaire.
Fig. III.9. Electrolyseur Lurgi sous 30 bars
Fig. III.10. Principe schématique de l'électrolyse PEM.
Fig. III.11. Le rendement en fonction de la température d’un électrolyseur PEM.
Fig. III.12. Variation de la conductivité ionique d’oxyde en fonctions de la température
Fig. III.13. Principe et concept de l’électrolyseur a haut température de HOTT-ELY.
Fig. III.14. Rendements des différentes technologies électrolyseurs.
Fig. IV.1. Schémas du photosystème.
Fig. IV.2. Résume de la circulation des électrons dans le photosystème.
Fig. IV.3. Quelque réaction dont la ferrédoxine assure le transfert d’électrons.
Fig. IV.4. Structure des clusters H.
Fig. IV.5. Structure du site actif des hydrogénasses [Ni, Fe].
Fig. IV.6. Fixation biologique de l’azote par le complexe Nitrogénase/Hydrogénase.
Fig. IV.7. Quelque réaction catalysée par la nitrogénase.
Fig. IV.8. Les différentes voies de fermentations.
Fig. IV.9. Chlamydomonas.
Fig. IV.10. Deux types de cyanobactérie,
Fig. IV.11. Schéma d’une photo bioréacteur exploitent des algues pour la production de l’hydrogène
Fig. IV.12. Schéma d’un bioréacteur exploitent des bactéries fermentatives.
Fig. IV.13. Cinétique de production des gaz dans une culture de Chlorella sp isolée dans Tmilaine.
Fig. V.1 Températures requises par différents procédés industriels.
Fig. V.2 Les différents éléments d’une cellule céramique expérimentale d’électrolyse à haute
température EHT développée dans le cadre du projet GENHEPIS.
Fig. V.3 Le cycle Iode – Soufre.
Fig. V.4 Schémas du Cycle Iode – Soufre.
Fig. VI.1 Spectre des rayonnements électromagnétique solaires a différents niveau.
Fig. VI.2 Changements dans l’inclinaison de la terre.
Fig. VI.3 Définition des angles h et a pour un point M de la voûte céleste.
Fig. VI.4 Notion de masse d’aire.
Fig. VI.5 Les types de radiation solaire directe et diffuse.
Fig. VI.6 Diagramme de bandes d’énergie (a) et mouvement des électrons et des trous(b).
Fig. VI.7 Principe de conversion d'énergie photovoltaïque dans un semi-conducteur.
Fig. VI.8 Caractéristique I(V) du panneau solaire photovoltaïque.
Fig. VI.9 Circuit du réseau électrique équivalent et la caractéristique I-V.
Fig. VI.10 Caractéristiques I-V d'un silicium multi-cristallin avec variation de température.
Fig. VI.11 Caractéristiques I-V d'un silicium multi-cristallin avec variation de l’irradiation.
Fig. VI.12 La centrale solaire photovoltaïque à "suiveurs solaires" de Martillac (France, Gironde).
Fig. VI.13 Schémas du cycle Westinghouse.
Fig. VI.14 Le réacteur solaire et le principe du cycle Zn/ZnO.
Fig.VI.15 Schémas d’une cellule photo électrochimique à deux étapes avec un rendement de 4.5 %.
Fig. VI.16 La caractéristique I-V d’une cellule de photo électrolyse pour deux types de matériaux.
Fig. VI.17 Vue aérienne de la plateforme solaire d’Almeria (Espagne).
Fig. VII.1 Cyclone dépoussiéreur, a)principe, b) multi cyclone, c) Filtres céramique.
Fig. VII.2 Les technique de mise en contacte des deux phases liquide et gaz.
Fig. VII.3 Principe de la séparation par membrane.
Fig. VII.4 Schémas et la figure d’une unité de PSA.
Fig. VII.5 Fibre creuse en polyaramide.
Fig. VII.6 Schémas de la purification a l’aide des membranes.
Fig. VII.7 Principe élémentaire des piles.
Fig. VII.8 Les performances de différents générateurs
Fig. VII.9 Principe du reformage interne (bas) et externe (haut).
Fig. VIII.1 Cout de l’électrolyseur avec différent capacité (2002).
Fig. IX.1 La caractéristique I-U du panneau PW6-110.
Fig. IX.2 Variation de la courbe I-V réel et simulée en fonction du flux.
8
Fig. IX.3 Variation de la courbe I-V réel et simuler en fonction de la température.
Fig. IX.4 Variation du rendement simulé pour différent flux à 25°C.
Fig. IX.5 Variation du rendement simulé pour différent température à 0.8 KWh/m2.
Fig. IX.6 Electrolyseur 3.6KW de « Hydrogen Système ».
Fig. IX.7 Caractéristique i-U pour différents pression de l’électrolyseur.
Fig. IX.8 Caractéristique i-U pour différents température de l’électrolyseur.
Fig. IX.9 La variation du rendement pour différents Température à P=9.6 bar.
Fig. IX.10 La variation du rendement pour différents pression.
Fig. IX.11 Moyenne mensuelle du flux solaire journalier reçus sur un plan inclinaison = lat. des sites.
Fig. IX.12 Moyenne mensuelle du flux solaire journalier reçus sur un plan inclinaison = lat. des sites.
Fig. IX.13 Schémas de l’électrolyseur et les débits d’entré Qe et de sortie Qs.
Fig. IX.14 Les caractéristiques i-U de l’électrolyseur pour différents conductivités et du panneau
photovoltaïque pour différents assemblages en série et en parallèle.
Fig. IX.15 Schémas du système simulé.
Fig. IX.16 Moyenne mensuelle de production de l’hydrogène par m2 de panneau PV.
Fig. IX.17 Moyenne mensuelle de production de l’hydrogène par m2 de panneau PV.
Fig. IX.18 Variation de la pression dans un réservoir de 12 m3 durant l’année.
Fig. IX.19 Variation du rendement globale, température et le flux solaire pour Ouargla et Djanet.
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Tableau VII.1 Propriété de quelque gaz.
Tableau VII.2 Classification de la faciliter des séparations de différent molécule.
Tableau VII.3 Performance des différents procède de purifications.
Tableau VII.4 Caractéristique des combustibles de différents PAC.
Tableau VIII.1 Les charges de la production par POX ou SMR.
Tableau VIII.2 Les modes de production de l’hydrogène et leurs couts.
Tableau VIII.3 Rendement % des différentes étapes de la production par électrolyse.
Tableau VIII.4 Comparaison de l’hydrogène avec les autres modes de stockage.
Tableau IX.1. Caractéristique du panneau PW6-110
Tableau IX.2. Position géographique des sites.
Tableau IX.3. La température moyenne mensuelle des sites.
Tableau IX.4. Les équations, les variables et les donner nécessaire pour la simulation.
Tableau IX.5. Production annuelle d’hydrogène en KWh/m2.
Tableau IX.6. Production et consommation d’énergie et le nombre de panneau nécessaire.
Tableau IX.7. La production avec 16 panneaux.
Tableau IX.8. Comparaison des résultats avec l’estimation.
Tableau IX.9. Les réserves énergétiques de l’Algérie.
Tableau IX.10. Des donnés sur trois pays européens clients de l’Algérie (2005).
Tableau IX.11. La surface nécessaire pour une centrale photovoltaïque.
Notations
Np : Nombre des panneaux en parallèles. Ns : Nombre des panneaux en séries.
Nc : Nombre des cellules en séries de l’électrolyseur. P : Pression bar.
I : Courant électrique en Ampère. R : Résistance électronique Ω.
I : Densité de courant A/cm2. U : Tension en Volte.
Erev : Tension réversible V. Eth : Tension thermoneutre V.
ηc : Surtension cathodique V). ηa : Surtension anodique V.
q : La charge d’un électron = - 1.60219 10-19. n : Nombre de moles.
F : Constante de Faraday 96485 C.mol-1. κ : Conductivité spécifique S m-1.
k : Constante de vitesse de réaction cm.s-1. ρ : Résistance spécifique Ω m.
λi : Conductivité spécifique des ions S m-1. V : Vitesse de réaction mol.cm-2. s-1.
R : Constantes des gaz parfaits 8.314 J.mol-1.K-1. C : Concentration mol/L.
ΔH : Enthalpie libre de la réaction d’électrolyse kJ/mol. Q : Quantité d’hydrogène KWh/m2.
ΔG : Energie libre de la réaction d’électrolyse kJ/mol. W : Flux solaire KWh/m2.
ΔS : Entropie de la réaction d’électrolyse kJ/K° mol.
Cp : Capacité calorifique à pression constante kJ/kg °K. PCS : Pouvoir calorifique supérieur kJ/kg.
Cv : Capacité calorifique à volume constante kJ/kg °K. PCI : Pouvoir calorifique inferieur kJ/kg.
δ : Déclinaison de l’axe de la terre. ω : Angle horaire.
Φ : Longitude. L : Latitude.
10
Introduction
11
Fig. 1. Evolution de la population mondiale, de la consommation d’énergie primaire et
des émissions du CO2.
12
Propriété Valeur numérique
PCI 3 kWh/Nm3 33.33 kWh/kg
PCS 3.55 kWh/Nm3 39.41 kWh/kg
Densité gazeuse à 20,3 °K 1.34 kg/m3
Densité gazeuse à 273 °K 0.08988 kg/Nm3
Densité liquide à 20.3 °K 70.8 kg/m3
Densité solide à 14.01 °K 85.8 kg/Nm3
Chaleur spécifique gaz (25°C) (Cp) 14.3 J/kg °C
Chaleur spécifique liquide (-256°C) (Cp) 8.1 kJ/kg °C
Chaleur spécifique solide (-259.8°C) (Cp) 2.63 kJ/kg °C
Chaleur spécifique (Cv) 10 300 J/kg K
Conductivité thermique du gaz 0.1897 W/ (mK)
Chaleur d’évaporation 445.4 kJ/kg
Chaleur latente de fusion au point triple 58.09 kJ/kg
Energie théorique de liquéfaction 14 112 J/g (3.92kWh/kg)
Electronégativité (Pauling) 2.1
Masse atomique 1.0079 g/ mol
Constante du gaz 4 124.5 J/kg °K
Température de solidification 14.01 °K
Température d’ébullition (1.013 bar) 20.268 °K
Température critique 33.30 °K
Pression critique 12.8 atm
Tableau 1 Quelques propriétés physiques de l’hydrogène.
13
L’équilibre entre les formes ortho et para ne dépend que de la température (Fig.2.a), à la
température ambiante, la teneur à l’équilibre en para-hydrogène est de 25 % et l’hydrogène
est appelé normal-hydrogène (n-H2) (25 % para, 75 % ortho), lorsque la température
baisse, l’équilibre se déplace vers la forme para, à la température de l’hydrogène liquide
(20 °K), la teneur à l’équilibre en para-hydrogène est voisine de 100 %. La conversion de
l’ortho-hydrogène en para-hydrogène est exothermique, à 20 K l’enthalpie de conversion
(ou chaleur de conversion) est supérieure à l’enthalpie de vaporisation : elle est de 520
kJ/kg pour une transformation de normal-hydrogène en p-H2 alors que l’enthalpie de
vaporisation du normal- hydrogène est de 454 kJ/kg (Fig.2.b).
4. Combustion de l’hydrogène
4.1. Combustion
Pour qu’il y ait combustion, trois conditions doivent être respectées :
• La présence d’un carburant (hydrogène, propane, méthane, etc.)
• La présence d’un comburant (oxygène)
• Une énergie d’inflammation (étincelle, point chaud, etc.)
Dans l’air, l’hydrogène brûle avec une très faible flamme bleue, presque invisible, sa
combustion qui produit de l'eau est très exothermique, son pouvoir calorifique est de 141,79
MJ/Kg contre par exemple seulement 49,51 MJ/Kg pour le butane, Cette propriété en fait un
carburant de choix pour les engins spatiaux mais rend son stockage dangereux. La même
oxydation plus lente est utilisée pour produire du courant électrique dans les piles à
combustible. On convient que ces limites varient en fonction de la pression, de la température
et de l’humidité. La concentration de carburant dans le comburant est également un facteur
déterminant pour savoir si la combustion peut avoir lieu. La concentration minimale
autorisant la combustion est appelée « Limite inférieure d’inflammabilité » (LII) et la
concentration maximale est nommée « Limite Supérieure d’inflammabilité » (LSI). La zone
délimitée par la LII et la LSI est le domaine ou la plage d’inflammabilité. L’hydrogène
possède un domaine d’inflammabilité large (4%-75%) dans l’air et 4.6-93.9% dans l’oxygène.
Son énergie d’inflammation est environ 10 fois inférieure à celle des hydrocarbures. Par
contre, sa température d’auto inflammation est plus élevée (858 °K) La flamme de la
combustion de l’hydrogène dans l’air est quasi-invisible et est très chaude (2480 °K). Les
propriétés de l’hydrogène présentées au tableau 3 en font un gaz extrêmement inflammable.
De nombreuses précautions doivent donc être prises en considérations lors de son utilisation.
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Paramètre unité hydrogène GN
Température d’auto inflammation dans l’air °K 858 813
Température de flamme dans l’air à 300 K °K 2480 2 148
Limites d’inflammabilité dans l’air %vol 4-75 5.3-15
Limites de détonation dans l’air %vol 13-65 6.3-13.5
Energie minimale d’inflammation MJ 0.017 0.3
3
Energie explosive théorique kg de TNT/m 2.02 7.03
Surpression de détonation bar 14.7 16.8
Coefficient de diffusion dans l’air cm/s 0.61 0.16
Vitesse de flamme dans l’air cm/s 260 37.14
Vitesse de détonation dans l’air km/s 2.0 1.8
Mélange stœchiométrique dans l’air %vol 29.53 9.48
Tableau 3 Caractéristiques d’inflammation de l’hydrogène et du gaz naturel.
4.2. Explosion
L’inflammation d’un nuage de gaz formé lors d’une fuite sur une canalisation ou sur un
stockage peut, dans certaines configurations, donner lieu à une explosion. Cette explosion est
une libération soudaine d’énergie entraînant la propagation d’un front de flamme et une onde
de surpression, il existe deux régimes d’explosion.
4.2.a Déflagration
Dans ce cas, le front de flamme se déplace à vitesse subsonique. Les gaz frais sont
compressés par l’expansion du volume (effet piston). Il en résulte donc une augmentation
continue de la surpression.
15
4.2.b Détonation
Ici, la vitesse du front de flamme est supersonique. Les flammes accompagnent la surpression.
Il y a formation d’une onde de choc. Dans le cas de l’H2 gazeux, on peut affirmer que tout
mélange air-hydrogène peut atteindre des concentrations de détonabilité. Dans le cas d’une
fuite d’hydrogène liquide ou d’un mélange liquide-solide d’hydrogène, il peut y avoir une
fuite qui conduit à une vaporisation rapide et à un mélange avec l’air ambiant. Dans le cas de
la détonation, dans une zone de réaction spécifique, l’onde de choc et l’onde de pression
(blast) possèdent un important potentiel de dommage (blessure et bris d’équipement).
6. Applications
Des larges quantités d'hydrogène sont nécessaires dans l'industrie, notamment dans le procédé
Haber-Bosch de production de l'ammoniac, l'hydrogénation des graisses et des huiles et la
production de méthanol. D'autres utilisations de l'hydrogène sont la fabrication de l'acide
chlorhydrique, le soudage, les carburants pour fusées et la réduction de minerais métalliques,
L’hydrogène liquide (LH2) est utilisé pour les recherches à très basses températures, y
compris l'étude de la supraconductivité, l'hydrogène était utilisé dans les ballons car il est
quatorze fois plus léger que l'air. Le deutérium (2H) est utilisé dans les applications nucléaires
comme modérateur pour ralentir les neutrons. Les composés du deutérium sont aussi utilisés
en chimie et en biologie pour étudier ou utiliser l'effet isotopique.
16
7. L'hydrogène comme vecteur d'énergie
L'hydrogène est régulièrement cité comme vecteur d'énergie d'avenir. Qui est un combustible
« propre » dans le sens où sa combustion ne génère que de la vapeur d'eau, mais qui n'est pas
présent dans l'atmosphère sauf à l'état de traces (il faut donc prendre en compte la pollution
générée par la fabrication de l’hydrogène). Il ne s'agit donc pas d'une source d'énergie
primaire, ou fossile, mais d'un moyen de stockage de l'énergie, comme une batterie.
L'hydrogène suscite beaucoup d'espoirs car il apporterait une réponse à deux des principaux
défis énergétiques du XXIe siècle : L’épuisement progressif des sources d'énergie non
renouvelables, l’émission de gaz à effet de serre par les sources d'énergie utilisées
actuellement. Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie,
estime ainsi que l'hydrogène devra « jouer un rôle crucial » dans l'économie mondiale. De
nombreuses expériences ont été menées dans le domaine des véhicules propres.
DaimlerChrysler possède une flotte de voitures (moteurs thermiques) roulant à l'hydrogène
H2, sans pile à combustible, avec réservoir cryogénique. Plusieurs pays européens
subventionnent des programmes d'utilisation d'hydrogène dans les transports en commun.
Toutefois la production, le stockage et le transport de l'hydrogène posent encore de nombreux
problèmes technologiques, de sorte que son utilisation de masse n'est pas possible
actuellement.
17
Chapitre I
Productions de l’hydrogène à partir des énergies fossiles
De par leur disponibilité, leur prix, leur intégration dans le raffinage et la pétrochimie
et leur bonne réactivité chimique, les hydrocarbures, assurent plus de 90% de la fabrication
traditionnelle de l’hydrogène. Sans surprise, ces la matière première dominante (sauf en Chine
et en Inde). La structure des combustibles fossiles a une complexité croissante à mesure que
1'on passe des gaz aux liquides, puis aux solides, l’homme les manipule depuis la révolution
industrielle et a développé des procédés pour les transformer on produit utilisable plastic,
parfums, médicaments, carburant et de l’hydrogène. Certain des ces procèdes admet plusieurs
types de matières premières bien sûr avec des modifications mais le principe reste le même.
On appelle gaz naturel tout fluide gazeux combustible provenant du sous-sol. La plupart des
gaz naturels sont des mélanges d’hydrocarbures saturés où prédomine le méthane, ils
proviennent d’accumulations souterraines de gaz seuls ou de gaz associés au pétrole. Il y a
donc autant de compositions de gaz naturels qu’il y a de gisements d’hydrocarbures exploités,
en dehors des hydrocarbures contenus normalement dans le gaz naturel, on trouve souvent un
ou plusieurs éléments mineurs (He, H2S, CO2, H2O).
I.1.2 Le pétrole
Les transports, en forte croissance, consomment les 2/3 de la production de pétrole,
avec une prévision des 3/4 en 2020-2030, c’est la source d’énergie fossile dont l’épuisement
est le plus proche. Les transports sont en même temps responsables d’environ 30 à 40% des
émissions de CO2 dans les pays développés, les réserves actuelles de l’ordre de 164 Gtep.
Si les inconvénients écologiques du pétrole défraient la chronique par la répétition des marées
noires, ses avantages sont en contrepartie immenses : haute densité énergétique, bas coût de
production, relative sécurité d’utilisation, facilité d'emploi, bas coût de transport, de
distribution et d’emploi résultant de l’état liquide et de cette haute densité énergétique. Ni
biocarburants, ni gaz, ni électricité, ni hydrogène ne réunissent tous ces critères, mais pourtant
la nécessité de la substitution risque de s’imposer progressivement. Le pétrole est un mélange
d'hydrocarbures plus ou moins saturés, accompagnés de dérivés organiques oxygénés,
sulfurés et azotés en faible quantité, ainsi que de traces d'éléments divers tels que le vanadium
et le nickel.
18
facilement dé carboné. Ce projet permettrait également la production d’hydrogène et/ou de
carburant de synthèse. Le Charbon est un terme générique qui désigne un ensemble de
combustibles solides de compositions et de pouvoir calorifiques très varies. Ces combustibles
ont en commun une origine végétale et quatre composants en proportion variable : une
matière carbonée, de l’eau, des gaz et une phase pierreuse, en voici quelque charbon mise sur
le marché.
Le Brésil est le premier pays producteur, ayant engagé, dès le premier choc pétrolier de 1973,
une politique de développement des biocarburants qui représentent aujourd'hui 20 % de la
consommation nationale d'essence. Les pays européens se distinguent du Brésil et des Etats-
Unis car ils ont opté pour l'utilisation de l'ETBE.
La composition du biogaz varie selon la nature et la composition des déchets traités. Si toutes
les cultures peuvent être méthanisées, certaines sont plus productives que d'autres.
19
I.2 Le vaporeformage (SMR) [L3] [L4] [L9]
Le reformage à la vapeur consiste à transformer les charges légères d’hydrocarbures en gaz de
synthèse (mélange H2, CO, CO2, CH4 et H2O) par réaction avec la vapeur d’eau sur un
catalyseur au nickel. La charge d’une unité de vaporeformage peut être du gaz naturel, du
méthane voire du naphta.
I.2.2.a. La désulfurisation
Du au fait de la sensibilité des catalyseurs au soufre et au produit sulfure par combinaison
irréversible du sulfure de dihydrogène avec de l’oxyde de zinc selon la réaction :
H2S + ZnO → ZnS + H2O
I.2.2.b. Le prereforming
Il est conçu pour enlever les chaine de plus de 2C qui représente 10% du GN et les convertir
en méthane elle se fait dans un recteur adiabatique de 300–525° C elle utiliser alumine
comme support et le Ni pour promoteurs.
I.2.2.c. Le vaporeformage
On introduit une vapeur préchauffé à 500 °C et à 26 Bar la réaction suivant à lieu a 850 – 900
°C à 21 Bar suivant la réaction
20
production d’hydrogène, les deux principales réactions chimiques à mettre en œuvre sont la
production de gaz de synthèse et la conversion du CO.
Reaction 1: CH4 + H2O → CO + 3H2 ΔH = 206 kJ mol-1
(A) (B)
21
(pétrole, gaz naturel) préalablement transformées par oxydation en gaz de synthèse CO + H2,
l’agent oxydant étant soit de l’oxygène (craquage auto thermique), soit de la vapeur d’eau
(reformage catalytique).
a)Bases thermodynamiques
La conversion du monoxyde de carbone par la vapeur d’eau s’effectue en phase gazeuse par la
réaction chimique réversible :
CO + H2O → CO2 + H2 ΔH = – 41 k J ⁄ mol
La réaction étant équimolaire, l’équilibre n’est pas influencé par la pression (50 bar). La
conversion étant assez fortement exothermique, l’équilibre est déplacé à haute température
vers la formation d’oxyde de carbone, et à basse température vers la formation d’hydrogène.
Dans les conditions de température élevée (950 à 1 500 °C) où s’opère la production de gaz
de synthèse Fig. I.2. B.
b) Catalyseurs
-Les catalyseurs de conversion à haute température sont à base d’oxyde de fer et d’oxyde de
chrome (Cr2O3). À l’état actif, généralement sous forme de pastilles. Ces catalyseurs sont
actifs et utilisés dans une zone de températures comprises entre 350 et 520°C. Leur activité se
conserve même en présence de soufre. On remarque la transformation des carbonyles (COS)
en gaz sulfhydrique (H2S).Sous certaines conditions limites d’utilisation (pression élevée,
teneurs en vapeur d’eau et/ou en gaz carbonique faibles), il existe un risque de développement
de réactions secondaires indésirables telles que la réaction de méthanisations ou bien la
réaction de Boudouard qui conduit à la formation de noir de carbone risquant de boucher les
pores du catalyseur.
c)Les réacteurs
On dispose de deux reacteur, les réacteurs adiabatiques sont les plus simple et demeurant le
plus utilisé industriellement ou chaque lit est à fonctionnement adiabatique, avec élévation de
température de l’entrée à la sortie, et les réacteurs isothermes un procédé récent, appliqué
industriellement qui utilise un réacteur de conversion à haute température à échangeur noyé
dans le lit de catalyseur, avec un fonctionnement presque isotherme.
22
I.2.2.f. Méthanisation
Le terme méthanisation s’applique aux réactions des oxydes de carbone (CO, CO2) avec
l’hydrogène pour former du méthane et de l’eau. C’est la réaction inverse de du reformage du
méthane par la vapeur d’eau. Les utilisations industrielles pour la production d’hydrogène pur
exempt de composés oxygénés Dans ces installations, la méthanisation a définitivement
supplanté l’élimination de CO par le lavage cupro-ammoniacal des gaz de synthèse. La
méthanisation est aussi utilisée pour la production de substituts de gaz naturel et permet, à
partir de gaz pauvres (gaz de fours à coke, de gazéification de charbon), de produire des gaz à
haut pouvoir calorifique.
a) Réactions chimiques
Les deux réactions entre les oxydes de carbone et l’hydrogène sont exothermiques :
3H2 + CO → CH 4 + H2O Δ H = – 2 06,22 k J/mol
La température relativement basse (de 230 à 320 °C) à laquelle s’effectue ces réactions et
l’absence d’excès de vapeur d’eau font que la méthanisation se développe au détriment de la
réaction du reformage du méthane. La présence éventuelle d’oxygène dans le gaz à
méthaniser a un effet direct sur la réaction, car l’oxygène, se combinant avec l’hydrogène par
une réaction très exothermique, contribue à l’élévation rapide de la température du mélange.
c) Catalyseurs de méthanisation
Ces catalyseurs sont constitués d’oxyde de nickel déposé sur un support d’alumine. La teneur
en nickel est de 14 à 30 % en masse. Les catalyseurs usuels ont des formes variées dont les
dimensions dépassent rarement 6 mm. On trouve des billes, des pastilles cylindriques, des
tablettes. Cependant, comme la méthanisation soit située en aval des autres unités elle est
protégée contre les poissons.
d) Conditions opératoires
Un des facteurs importants à prendre en compte pour la définition d’un réacteur de
méthanisation est la forte exothermicité de la réaction. En effet, pour chaque pour-cent de CO
contenu dans un gaz de synthèse et méthanisé dans le réacteur la température s’élève de 74° C
pour chaque pour-cent de CO2 méthanisé, elle s’élève de 60°C. Une teneur d’oxydes de
carbone de 3 % dans le gaz entrant constitue la limite supérieure habituelle. En fonction des
teneurs en CO + CO2 dans les gaz entrant, il est recommandé de fonctionner à température la
plus faible possible : par exemple, avec 0,5 à 1 % d’oxydes de carbone dans le gaz entrant, la
température d’entrée peut être fixée à environ 270 ou 290 °C et la concentration en CO à la
sortie sera inférieure à 1 ppm (en volume).
23
— rapport molaire H2O/ C supérieur à 2
— pression de 20 à 40 bars
— température de préchauffage des réactants de 350 à 540 °C
— température de sortie du gaz reformé de 750 à 830 °C
I.2.4.a. Naphtha
Dans les années 60 à débuter le vaporeforming du naphta léger pour la production des gaz de
synthèse pour la production de l’ammoniac est du méthanol, le procède ne diffère pas de celui
du GN, les seules distinctions réside dans la désulfuration plus complexe et une quantité plus
important de CO2 qui se dégage.
I.2.4.b. Méthanol
Depuis le milieu des années 70, à l’occasion de la première crise pétrolière, on s’est Interrogé
sur l’intérêt du méthanol comme vecteur énergétique ; on se demandait alors s’il ne fallait pas
le préférer au GNL (Gaz Naturel Liquéfié à –162°C) alors que le méthanol se transporte avec
autant d’aisance qu’un produit pétrolier liquide. Pour des raisons structurelles, le méthanol
24
pénalisé à la fois sur les rendements et les investissements spécifiques, le GNL s’est révélé
être le plus compétitif quand le marché requiert un combustible, par contre le méthanol
pouvait reprendre l’avantage pour la production de gaz de synthèse et donc d’hydrogène.
Toutefois, il a toujours manqué à ce maillon important de la pétrochimie (vers le
formaldéhyde, le Methyl Tertio Butyl Ether, l’acide acétique, etc…) un vaste marché qui
puisse justifier de grandes unités bénéficiant d’un fort effet d’échelle. Celles-ci sont, en effet,
la condition clef d’un méthanol bon marché (70 à 80 € par tonne). Pour la production
d’hydrogène, le méthanol s’est donc contenté, pendant des décennies, d’un marché de niches
avec de petites unités (quelques centaines de Nm3/h) capables de supporter une source
d’hydrogène cher. Des conditions opératoires peu sévères pression basse et température
inférieure à 350°C permettent de rivaliser avec des unités de vaporeformage handicapées par
un effet d’échelle défavorable.
I.2.4.b. Le biogaz
Les biogaz ont une composition identique au gaz naturel mais il faut souligner deux points, le
premier est la désulfuration car il contienne des quantités importantes de soufre, le deuxième
point sont les composer azote qui risque d’engendre des NOx.
25
1) La combustion complète d’une partie de la charge d’hydrocarbures conduit à la formation
de CO2 et H2O :
CnHm + (n+m/4) O2 → nCO2 + m/2 H2O
Cette réaction est très exothermique elle permet d’atteindre la température nécessaire à
l’opération.
2) Les molécules de CO2 et H2O formées réagissent avec les molécules d’hydrocarbures :
CnHm + nCO2 →2nCO + m/2 H2
CnHm + nH2O → nCO + (m/2 + n) H2
Ces réactions endothermiques absorbent une partie de la chaleur dégagée par la réaction de
combustion et permettent d’abaisser la température des gaz vers 1 300-1 500 °C.
_
3) La présence d’eau formée lors de la combustion, ou apportée par injection de vapeur,
provoque la réaction d’équilibre du « gaz à l’eau »
CO + H2O ↔ CO2 + H2 ΔH298 = – 4 1, 18 kJ/mol
26
C + H2O ↔ CO + H2 ΔH 298 = 131.35 kJ/mol
Le soufre contenu dans la charge est converti dans la flamme en H2S et COS. Le sulfure de
carbonyle est obtenu par les réactions suivantes :
H2S + CO ↔ COS + H2
H2S + CO2 ↔ COS + H2O
La quantité de sulfure de carbonyle dépend très peu de la pression et de la température. En
pratique, des rapports molaires H2S/COS de l’ordre de 25 sont mesurés. H2S et COS peuvent
être facilement séparés du gaz par des procédés tels que les procédés Sulfinol ou Rectisol. Les
composés azotés de la charge, généralement des dérivés de la pyridine, se décomposent en
produisant de l’ammoniac, dont la majeure partie se décompose en N2 et H2 suivant :
27
Une atomisation très fine de la charge d’hydrocarbures est recherchée pour obtenir un
mélange intime entre l’oxygène et la charge liquide.
Production d’hydrogène
L’aptitude à traiter des résidus pétroliers contenant des teneurs élevées en métaux rend le
procédé SGP attractif comme voie de production d’hydrogène nécessaire aux unités de
conversion. En outre, elle permet l’utilisation des résidus pétroliers dans le raffinage et évite
ainsi que leur transport. Comme indiqué sur la Fig. I.6 les étapes précédemment décrites sont
suivies d’une étape de méthanisations au cours de laquelle les traces de CO sont transformées
en méthane en présence d’un catalyseur à base de nickel. La réaction étant fortement
exothermique, il est nécessaire de minimiser la teneur en CO à l’entrée du méthanier.
L’hydrogène finalement obtenu a une pureté de 98 % en volume.
Le procédé ATR est une combinaison SMR et du POX l'énergie thermique nécessaire
pour la production des gaz synthèse dans SMR sont fourni par le POX. Le réformateur qui
28
est présenté de la fig. constitué de trois zone: de combustion, thermal et catalytique. La
stœchiométrie de la réaction et la suivant
CH4 + 3/2O2→CO + 2H2O ΔH 519 kJ/mol
Dans la zone thermale une Combustion partiel fournit la chaleur pour le vaporeforming qui a
lieu dans la zone catalytique, catalyser avec du nickel sous une pression 18-67 Bar a 1200 °C
I.5.1Principe
Le combustible, finement divise, est introduit sous forme de pulpe dans un gazéificateur ou
sous atmosphère contrôlée d’air ou d’oxygène, a une pression variant de 20 a 80 bars et a une
température de 1300 a 1600°C, il produit du gaz synthèse suivants les réactions.
La proportion de H2, formé par réaction du CO sur l’eau, varie de 18-20% avec la combustion
à l’air (gaz pauvre) à 30-32% en volume à l’oxygène (gaz riche). Le pouvoir calorifique du
gaz évolue parallèlement à cette concentration.
29
Winkler Lurgi Koppers texaco
lit lit fixe totzek lit
fluidiser entrainer
O2 - 0.4 - -
N2 1 0.32 1.18 1.13
CO2 19 26.67 6.27 9.22
H2O - 0.26 0.37 0.36
CO 38 19.52 55.11 53.06
H2 40 38.8 37.18 35.97
CH4 2 11.2 - 0.26
C2H6 - - - -
H2S - 1 - 0.2
Tableau I.5 Composition des gaz de certain procède de gazéification.
Les gazéificateurs sont de plusieurs types : a lit fixe, a lit fluide, a lit bouillonnant, ils
ont en commun leur encombrement (40 m de long, 680 tonnes pour 250 MWe a Tampa en
Floride). L’avantage du procède est sa capacité à bruler tout type de combustible, en
particulier la biomasse. La dépollution effectuée en phase gazeuse est particulièrement
efficace et constitue le deuxième avantage du procède. Le rendement de conversion (charbon-
syngaz) est bon : 70%, mais le rendement global des centrales IGCC est de l’ordre de 42-43%
pour la production d’électricité stricto sensu (sans cogénération). Les IGCC sont au premier
stade d’expérimentation. On peut citer la réalisation de 305 MWe de Puertollano (Espagne)
finance par la CEE (rendement espère de 45%), l’unité Shell de Buggenum (250 MWe,
Hollande), de Tampa (250 MWe, 41%), enfin de Wabash river (USA, 262 MWe, 41%). Plus
de détaille technique sont dans le chapitre II du bio hydrogène car ces procèdes ont été adapté
a la biomasse, pour la conversion du CO en H2, l’élimination du CO2 et la purification les
technique sont les même que dans SMR, pour le dépoussiérage un chapitre et consacre a ce
sujet.
I.6 Conclusion
Tous ces procèdes on l’inconvénient de produire du CO2 mais ils ont des avantages qu’il
pouvant être un plus lors de la production de l’hydrogène, le fait de la centralisation de leur
émissions nous permet de récupérer le CO2 et de procéder à son séquestration dans le sous sol
et le traitement des gaz sera plus facile, les technologies développé pour des produits
pétroliers plus lourd et indésirable font qu’il aura pratiquement pas de problème avec les
schistes et les sables bitumineux, et le gaz naturel sur le quel on mise encore le biogaz pourra
toujours le remplacer, même le charbon a fait des progrès avec traitement des gaz est
élimination des éléments toxique, une meilleur combustion avec les lits fluidisé et la
technique de cogénération qui permet une récupération de la chaleur ce qui nous permet la
récupération de l’électricité et de la chaleur pour l’électrolyse par exemple. Et les procèdes
conçus pour le charbon pouvant être adapté pour la biomasse même si certain pays ne sont pas
prés d’abandonner le charbon (Chine, Inde), Une autre alternative c’est la synthèse des
30
combustibles liquides par la réaction de FISCHER-TROPSCH qui ne demande pas
l’élimination du CO, Le développement des techniques de purification PSA, membrane et
cryogénie nous garantie un hydrogène pur quelque soit la charge. Avec tous ces éléments
même si les combustibles fossiles vienne à disparaitre, le savoir faire que l’homme a acquis
lui sera indispensable dans le future.
31
Chapitre II
Gazéification de la biomasse
Le bio hydrogène est un hydrogène sans emmètre de CO2 ou au moins n’emmètre que
un CO2 qui a été absorbé ou vas être absorbé dans un temps raisonnable (ne dépassons pas
une vie humaine). Dans ce chapitre nous allons traiter des méthodes de production de
l’hydrogène ou une transformation thermique de la matière organique et on extrait soit un
liquide (pyrolyse) ou un gaz (gazéification).
32
II.1.2. La production de biomasse
Les produits de la biomasse sont nombreux (bois, plantes, algues, boues, etc.), et peuvent être
valorisées énergétiquement soit directement (combustion bois de feu), soit après différentes
transformations parfois complexes (trans estérification, hydrolyse, fermentation, gazéification,
etc.), qui les rendent utilisables comme carburants, et pour la production de chaleur ou
d'électricité.
II.1.3. Le bois
Contrairement aux sources d'énergie fossile (charbon, pétrole, gaz), dont la durée de
reconstitution varie entre 100 et 450 millions d'années, le bois est dit renouvelable car, selon
l'essence et le mode de sylviculture pratiqué, il se reconstitue sur une période allant de 5 à 200
ans. Dans les faits, au niveau mondial, les surfaces boisées se réduisent de 11 à 15 millions
d'hectares par an, du fait d'une gestion inconséquente de l'exploitation des forêts dans
certaines régions du monde. Pour que le bois demeure "effectivement" une source d'énergie
renouvelable, un certain nombre de précautions doivent être prises :
• l'abattage ne doit pas dépasser la croissance forestière, et une gestion durable des
forêts doit être mise en place;
• Une part du bois de forêt doit être laissée au sol pour sa régénération ;
• la biodiversité doit être respectée.
33
million de tonnes, c’est-à-dire très voisine de celle des boues urbaines. La Problématique des
boues industrielles elle est liée, d’une part, aux volumes croissants et, d’autre part, aux
problèmes d’élimination de plus en plus aigus suite à l’évolution des législations. Celles-ci
sont en effet de plus en plus contraignantes au sein de l’Union européenne, dans les domaines
de l’eau, des déchets et de l’air, à la différence des États-Unis, où la boue, devenue biomasse,
peut évoluer en un produit commercialisable.
C + H2O → CO + H2 (1)
Sur le plan industriel, lorsque l’on parle de gazéification, l’objectif est donc de
favoriser ces deux réactions (1) et (2), qui vont produire le gaz combustible. Cependant, pour
se faire, il faudra préalablement ou simultanément générer les éléments nécessaires à ces deux
réactions; à savoir, le charbon (ou char) très concentré en carbone, les réactants CO2 et H2O
ainsi qu’une quantité importante d’énergie. Dans les procédés de gazéification, ces trois
composantes sont produites par les réactions de pyrolyse ainsi que les oxydations homogène
et hétérogène qui interviennent classiquement en combustion.
Le pouvoir calorifique du gaz de synthèse obtenu varie classiquement de 3,5 à 6
MJ/Nm3 selon sa concentration en divers gaz inertes tels que l'azote et dioxyde de carbone et
dont la concentration dépend essentiellement des agents de gazéification utilisés et des
procédés mis en œuvre. Cette valeur est largement supérieure dans les procédés de
gazéification à l’oxygène ou la vapeur d’eau.
Ce gaz contient aussi divers composés à l’état de traces, HCl, HF, NH3, HCN, métaux
alcalins à l’état de vapeur et dont les proportions sont directement liées à la nature du
combustible. Enfin, il contient une part plus ou moins importante de composés
hydrocarbonés, plus communément appelés goudrons, résultant d’une réduction incomplète
des produits de pyrolyse de la première étape de la transformation. Leur concentration dans
les gaz est fortement liée au type de réacteurs utilisés et, une fois encore, à la matière
première.
34
II.2.1. Le principe
La gazéification de biomasse peut s'effectuer dans divers types de procédés. Quel que soit le
type de procédé, de nombreux mécanismes sont mis en jeu (Fig. II.1), à savoir : le séchage, la
pyrolyse, la combustion des matières volatiles, la gazéification du charbon de bois (à la
vapeur d'eau et au dioxyde de carbone), ainsi que la combustion (à l'oxygène) d'une faible
partie du charbon de bois.
II.2.1.a Le séchage
Avant toute transformation thermique, la biomasse subit une phase de séchage durant laquelle
l'humidité naturellement présente dans la biomasse (ou due à son stockage) est évacuée par
évaporation. Cette phase endothermique se produit à une température inférieure à 200°C.
II.2.1.b La pyrolyse
Cette phase est encore appelée carbonisation ou dé volatilisation. Sous l'effet du chauffage
entre 300 et 700°C, les matières volatiles se forment à l'intérieur de la particule à partir de
l'hydrogène, de l'oxygène et du carbone présents, puis sont évacuées. On aboutit ainsi à une
matrice fortement carbonée et très poreuse : le char (ou charbon de bois). Les matières
volatiles regroupent des espèces gazeuses condensables (les goudrons) et incondensables. Le
processus de formation des matières volatiles est très complexe. Si on exclut l'énergie
nécessaire au chauffage, cette phase peut être considérée comme globalement athermique.
CHyOx → CHs+ CO + CO2 + CH4 + H2+ CnHmOp
35
II.2.1.d La gazéification du char (à la vapeur d'eau et au dioxyde de carbone)
Cette phase est couramment appelée réduction du char par abus de langage. Elle se produit à
haute température (800-1200°C) sous l'effet de gaz oxydants, qui sont en général la vapeur
d'eau et le dioxyde de carbone contenus dans les fumées de combustion des matières volatiles.
Cette réaction endothermique nécessite un apport supplémentaire de chaleur pour maintenir
une température suffisante. Celui-ci est en général fourni par un excès d'air permettant la
combustion d'une partie du carbone du char. La gazéification du char produit un gaz
combustible essentiellement formé d'hydrogène et de monoxyde de carbone, dans des
proportions variables.
C + CO2 → CO (Boudouard)
C + H2O → CO + H2 (Gaz à l’eau)
CO + H2O → CO2 + H2 (Gaz à l’eau)
Réaction globale
CHyOx + H2O + (O2 + N2) → CO + H2 + CH4 + CO2 + N2 +CnHm + CHs
36
Fig. II.2 Schémas des gazogènes a lit fixe.
II.2.3. a Les procédés à lit fluidisé dense ou "Bubbling Fluidised Bed" (Fig. II.3)
La vitesse de fluidisation est relativement faible (1-2 m.s-1), pour permettre le brassage
des particules sans les entraîner hors du lit. Ce procédé n'est pas très souple d'exploitation, en
particulier au niveau du contrôle du niveau du lit lors des variations de charge. De plus, son
fonctionnement est optimal si les particules sont de taille calibrée.
37
lit fluidisé lit fluidisé lit fluidisé
entraîné dense circulant
Granulométrie
6-50 mm 6-50 mm 6-50 mm 6-10 mm <100 mm
de la charge
Faible Faible Modère Modère Haute
T °C des gaz
425-650 425-650 900-1050 900-1050 1250-1600
Demande en
faible faible modère modère haute
oxydant
Demande en
haut faible modère modère Faible
vapeur
Bonne
Faible Faible
Hydrocarbure Hydrocarbure conversion
Autre conversion conversion
dans les gaz dans les gaz du carbone
du carbone du carbone
des gaz pure
Tableau II.4 Caractéristique des procèdes a lit fluidiser.
II.2.3.b Les procédés à lit fluidisé circulant ou Circulating Fluidised Bed Fig. II.3
La vitesse de fluidisation est plus élevée (4-6 m.s-1), si bien qu'une partie des particules du lit
est entraînée hors du réacteur. Un cyclone permet de séparer la phase solide, pour la faire
ensuite recirculer dans le lit. La phase solide est donc continuellement en mouvement dans le
réacteur. Comparé au procédé à lit fluidisé dense, le procédé à lit fluidisé circulant dispose
d'une plus grande tolérance vis-à-vis du combustible. La plupart des procédés développés
actuellement à l'état de démonstration sont basés sur le principe du lit fluidisé circulant.
38
II.2.3.c Les procédés à lit fluidisé entraîné
La vitesse de fluidisation (nettement supérieure à 6 m.s-1) est telle que la vitesse des particules
est proche de la vitesse des gaz. Le combustible est introduit sous forme pulvérulente. La
réaction se fait à très haute température (1200-1500°C), si bien que le gaz produit est très
propre (en termes de teneur en goudrons). Cependant, le temps de séjour du solide dans le
réacteur est très faible et ne permet pas la conversion totale du solide. D'autre part, la faible
granulométrie du combustible implique des coûts de préparation importants et la complexité
de la technologie la rend coûteuse et difficile à mettre en œuvre.
39
II.2.3.d Procédés à lit fluidisé sous pression
Dans les installations de grosse puissance (> 5 MWe) où le gaz de synthèse sera valorisé dans
une turbine à gaz, les lits fluidisés sous pression permettent de produire un gaz de synthèse
directement à la pression de la chambre de combustion de la turbine.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Co-courant - Combustible homogène et de taille significative
- De conception et construction simple et - Taille des installations très limitée (350 kWe)
éprouvé pour certains combustibles - Possibilité de fusion des cendres dans la grille du
- Taux de conversion élevé réacteur avec blocage
- Gaz relativement propre si combustible - Faible humidité des combustibles nécessaire
approprié - Coût de maintenance élevé (usure)
Contre courant -Température des gaz faible en sortie avec risque
- Construction simple et robuste de condensation
- Rendement thermique élevé -Gaz très chargé en goudrons
-Plus grande souplesse vis à vis de l’humidité de - Inadapté à la production d’électricité
la matière première
Lit fluidisé dense -Taille minimale pour être économique (20 MWe)
- Bon contrôle des températures vitesses de -Taux de particules dans les gaz élevé
réaction élevée -Pertes de Chaleur avec cendres par entraînement
- Bon contact solide/gaz limitant les rendements
-Construction relativement simple et -Nécessite des particules de faible taille
opérationnelle -Humidité faible <20%
- Pas de limite de taille -Sensible à la répartition granulométrique
-Traitement catalytique dans le lit possible -Taux goudrons modéré à élevé
Lit fluidisé circulant - Taux de particules dans les gaz élevé
- Bon contrôle de température et vitesse de Humidité faible < 20%
réaction -Taille minimale pour être économique (20 MWe)
-Grande tolérance par rapport au combustible -Perte de Chaleur avec les cendres
(type, taille) -Nécessite des particules de faible taille pour
-Taux goudrons dans les gaz modérés bénéfice optimal des propriétés
-Taux de conversion élevé
-Pas de limite de taille
Lit entraîné -Coût préparation biomasse élevé
- Bon contact gaz solide et mélange -Haute température donne gaz de qualité mais
-Vitrification des cendres faible PCI
-Pas de limite de taille -Inventaire des combustibles limité
-Taux de conversion élevé - Très forte taille minimale (>50 MWe)
- Gaz propre par rapport aux goudrons
Tableau II.6 Avantages et inconvénients des différents procèdes pour la gazéification de
la biomasse.
40
II.2.5. Les contraintes au développement de la gazéification
Comme l’illustre le Tableau II.6, les techniques de gazéification de la biomasse sont à
la fois complexes et variées, elles font appel à un savoir faire qui ne s’improvise pas et qui
manque encore de recul à la fois sur le plan scientifique et technique. Outre les aspects
économiques, les principales difficultés rencontrées résultent directement des propriétés du
combustible. La biomasse, en fait il conviendrait de parler des biomasses, est un combustible
dont les propriétés varient dans de fortes proportions. Parmi celles qui ont une influence
directe sur le choix du procédé, nous pouvons citer : l’humidité, la teneur en cendres, la
température de fusion et de ramollissement des cendres, la granulométrie, la dureté, etc. Avec
des biomasses d’origines diverses, le choix du procédé devient critique compte tenu des
particularités et des rendements de gazéification des différents procédés, des auxiliaires
nécessaires, etc. Cet aspect ne milite pas dans le sens d’une diminution des coûts et doit
rendre très suspicieux dès lors qu’un procédé se réclame d’une grande universalité.
Toujours liée à la caractéristique de la biomasse, mais avec une importance
technologique majeure, quel que soit le procédé mis en œuvre, la présence de polluants dans
les gaz et en particulier des goudrons, néfastes à une utilisation dans les moteurs et les
turbines, cristallise aujourd’hui toutes les attentions. En effet, ce problème n’est toujours pas
résolu et leur élimination avant utilisation entraîne des surcoûts importants d’investissement et
de maintenance. La mauvaise connaissance de leurs mécanismes de formation et la carence de
solutions industrielles satisfaisantes constituent le principal verrou au développement de la
gazéification, même si plusieurs techniques d’épuration des goudrons sont en cours de
développement en Europe et aux USA. Il s’agit du craquage thermique ou catalytique, du
lavage humide ou de la condensation forcée. Toutefois, la tendance actuelle au niveau de la
R&D serait plutôt de tenter de maîtriser la production de ces goudrons au sein même du
procédé par une meilleure conception.
a) Güssing (Autriche)
L'installation de Güssing, développée en 2000, repose sur le principe d'un lit fluidisé
circulant fonctionnant à pression atmosphérique couplé à un moteur à gaz. La gazéification se
fait sous vapeur d'eau. La puissance en entrée est de 8 MWth (2 t/h de plaquettes forestières),
avec une production électrique de 2 MWe et une production thermique de 4,5 MWth. C'est
une des installations de démonstration les plus éprouvées puisqu'elle totalise 11500 heures de
fonctionnement. D'autres activités sont d'ailleurs en cours avec comme objectif le couplage du
gazéifieur avec une pile à combustible de type SOFC de 10 kWe. Il est intéressant de préciser
que cette installation alimente en chaleur et en électricité la ville de Güssing (4000 habitants).
41
Fig. II.5 Installation de Gussing en Autriche.
b) Viking (Danemark)
Elle a été développée en 2002 par le "Biomass Gasification Group" de l'Université
Technique du Danemark (DTU). Il s'agit d'un gazéifieur à Deux étages : la pyrolyse est
réalisée à 600°C dans un réacteur à vis, puis la gazéification s'opère dans un deuxième
réacteur en lit fixe à 1100°C environ. Le Viking Gasifier est destiné à des travaux de
recherche. La taille de l'installation est donc en relation avec l'échelle "pilote" : la puissance
en entrée est de 70 kWth (~15 kg/h de plaquettes forestières), le moteur à gaz fournit une
puissance de 17 kWe et une puissance thermique de 40 kWth est récupérée. C'est
actuellement la seule installation pilote à deux étages ayant accumulé 2500 heures de
fonctionnement couplé à un moteur. Les taux de goudrons faibles dans le gaz de synthèse.
II.3. Conclusion
Pour la gazéification de la biomasse le choix d'un type de procédé est guidé par différents
facteurs. On peut citer :
42
Chapitre III
Electrolyse de l’eau
L’électrolyse de l’eau est effectué depuis plus de100 ans mais son marché reste faible
et stable, avec les crises pétroliers de 1975 et 1985 des programmes ont été lancé pour le
développement de nouvelle technologie d’électrolyse Environ 4% de l'hydrogène gazeux
produit dans le monde est produit par électrolyse, et habituellement utilisé sur place.
L'électrolyse peut être menée à des fins : Préparatifs, elle permet de réaliser des oxydations et
des réductions, par conséquent elle modifie la nature des espèces dissoutes (changement du
degré d'oxydation en chimie minérale ou de fonction en chimie organique), Séparatives, elle
Effectue une séparation par électrolyse consiste à éliminer une espèce dissoute sous forme
d'un solide déposé sur l'électrode ou le faire dégager sous forme de gaz. Les conditions
opératoires et le milieu ont une influence sur la qualité du dépôt et son Adhérence et
Analytiques, Dans ce dernier cas, soit on mesure la quantité d'électricité mise en jeu au cours
de la réaction électrochimique, soit on mesure un dépôt sur l'électrode. On opère le plus
souvent à potentiel ou à intensité constante. Un avantage de cette méthode est que l'on
maîtrise parfaitement les conditions opératoires.
43
La tension thermoneutre (Eth) correspond au fonctionnement isotherme de l’électrolyseur,
cette tension ne dépend que faiblement de la température elle est donnée par la formule
suivante :
(III.2)
Eth : tension thermoneutre (V)
ΔH : enthalpie libre de la réaction d’électrolyse (J/mol)
Eth = 1,48 V à 298K
i c = n F vc
44
Anode oxidation 2 OH- → H2O + 0.5 O2 + 2 e-
i a = n F va
45
Les conditions d’équilibre
• i = 0 E =Erev
• ia Aa = ic Ac
Et de l’équation de conservations des charges
On define i0a = n F [Ox] K0, i0c = n F [Red] K0
(III.3)
Avec :
A surface des électrodes cm2
Cathode
(III.5)
Anode
(III.6)
Avec :
η c : surtension cathodique (V),
η a : surtension anodique (V),
46
Ro : résistance électronique et ionique de l’ensemble électrodes-membranes-électrolyte (W),
I : intensité de cellules (A).
(III.7)
Pour le dernier terme qui désigne la conductivité électrique (l’équation III.7) dans l’électrolyte
il varie en fonction de l’électrolyte qui soit une solution, un polymère ou une céramique, pour
une solution alcaline on va la modéliser par la formule suivante
47
diminue alors, permettant de diminuer la tension pratique de l’électrolyseur et donc sa
consommation énergétique.
Fig. III.4. Influence de la pression sur la tension de cellule d’un électrolyseur alcalin à
technologie ‘zero gap’ à 60 °C.
48
(plaques bipolaires), on n’observe aucune influence de la pression et ce, dans une large
gamme. (Fig.III.4.) Cette constatation pousse les industriels a développé des électrolyseurs à
plaques bipolaires dont la pression de fonctionnement est supérieure à 30 bars. Ils peuvent
ainsi s’affranchir d’un étage de compression, très énergivore, pour conditionner les gaz
produits à 200 bars. En revanche, pour les électrolyseurs à diaphragme, à haute pression, la
taille des bulles de gaz produites fait chuter la résistance de l’électrolyte et donc la tension
d’électrolyse.
Fig.III.5. Influence de la pression et de l’intensité sur la pureté des gaz produits par
électrolyse alcaline.
Enfin, on limite généralement le fonctionnement de l’électrolyseur à une intensité minimale et
donc à une puissance minimale pour éviter la production d’un mélange explosif. Ce régime
minimal augmente lui aussi avec la pression. Bien que l’augmentation de la pression de
fonctionnement de l’électrolyseur soit favorable d’un point de vue énergétique (on peut
s’affranchir d’une unité de compression pour le stockage des gaz produits, réduisant ainsi la
consommation électrique du système), elle pénalise la qualité des gaz produits, à faible
régime.
49
III.2. Les différentes technologies d’électrolyseurs [L3] [T1]
Nicholson et Carlisle sont les premiers à produire de l’hydrogène et de l’oxygène par
électrolyse de l’eau en 1800. En 1832, Faraday établit les lois quantitatives de l’électrolyse.
Cependant, le premier électrolyseur n’est commercialisé qu’un siècle plus tard, en 1902 par la
société Oerlikon Engineering Company. En 1939, le premier électrolyseur dédié à la
production d’oxygène à grande échelle (Production des gaz > 104 m3/h) est installé au
Canada. Il est de technologie alcaline à plaques mono polaires. Il sera ensuite reconverti pour
produire de l’hydrogène pour la fabrication d’engrais. En 1948, le fabricant Lurgi apporte une
innovation majeure en développant le procédé d’électrolyse sous pression, ce qui permettait
de s’affranchir d’une unité de compression pour le stockage des gaz produits et de fonctionner
à plus haute température. La première installation de ce type est mise en place au Pérou à
Cuzco en 1958 depuis le champ d’application de l’électrolyse s’est élargi, incitant les
industriels et la recherche et à développer des technologies innovantes.
III.2.1.a. Principe
L’électrolyse alcaline est la technologie la plus répandue pour la production d’hydrogène
électrolytique mais également pour la production de nombreux composés chimiques dont le
chlore. Elle bénéficie ainsi d’une très grande maturité industrielle. Dans un électrolyseur pour
augmenter la conductivité de l’électrolyte on peut ajouter soit un acide mais on risque
l’attaque des installations alors on ajoute une base. Le maximum de conductivité pour le
NaOH et a 23% en poids et a 27-30% pour le KOH, Les solutions de potasse sont préférées
aux solutions de soude car elles présentent une meilleure conductivité à une température
donnée Fig.III.6.
κ Ω-1 cm-1
Température °C
Fig.III.6. Evolution de la conductivité d’une solution de KOH en fonction de la
température.
50
Anode oxidation 2 OH- → H2O + 0.5 O2 + 2 e-
52
Fig.III.8 Les techniques bipolaire et monopolaire.
Le perfectionnement ultime est obtenu grâce aux électrodes bipolaires (Fig.III.8) : une
cellule d’électrolyse est définie par, Chaque cathode sur une face et anode sur l’autre face. Les
liaisons externes de cuve à cuve sont supprimées, la conduction s’opère à l’intérieur de
l’électrode au travers de son épaisseur : la chute ohmique devient minimale. Cette conception
se retrouve aujourd’hui sur tous les appareils industriels, à l’exception de ceux de Noranda
(Canada) qui semble attaché à la structure monopolaire héritée de Cominco. Cette conception
introduit cependant une difficulté : l’électrode présente une face en milieu oxydant (l’anode)
et une face en milieu réducteur (la cathode). En milieu basique, le choix du matériau
d’électrode devient alors fort limité. Jusqu’à 90 oC, l’acier doux muni d’un nickelage soigné
du côté anodique convient parfaitement ; au-delà, les nickelages ne présentent pas une durée
de vie suffisante, il devient nécessaire de faire appel au nickel massif.
53
A empilement de cellules d’électrolyse K tube en U
B flasque d’extrémité L laveur de gaz
C tirant d’extrémité de maintien de l’empilement M vannes pointeaux
D jeux de barres N filtre
E bornes centrales O pompe de circulation
F paquet de cellule d’électrolyse préconstitué P dispositif d’évacuation des gaz
G arrives d’eau J collecteur de sortie
H séparateur d’hydrogène I séparateur d’oxygène
Fig.III.9. Electrolyseur Lurgi sous 30 bars
54
comporte plusieurs cadres empilés Fig.III.9. L’ensemble des cellules est maintenu par des
tirants externes pourvus de rondelles élastiques destinées à compenser les écarts de dilatation
entre les tirants à température fixe et l’empilement de cellules à température variable.
La Fig.III.9 décrit l’empilement bipolaire de l’électrolyseur Lurgi qui peut travailler à 30 bars
avec un diamètre 1.5 m et 5 m ou 10 m de long des électrodes en nickel et un diaphragme en
amiante de 2 a 3 mm
III.2.2.a. Principe
Le principe de fonctionnement d’un électrolyseur PEM (Proton Exchange Membrane) est
fondé sur le même concept qu’une pile à combustible PEM. La principale caractéristique de
l’électrolyseur PEM est son électrolyte solide, constitué d’une membrane polymère. Il assure
ainsi la conduction des ions hydronium (H3O+) produits à l’anode et permet la séparation des
gaz produits (H2 et O2), selon les réactions ci-dessous :
55
Fig.III.10. Principe schématique de l'électrolyse PEM.
La membrane joue donc le rôle d’un conducteur protonique puisque la migration des ions H+
est assurée par la transformation des groupements sulfoniques en ions SO3-2. Elle nécessite
d’être constamment humidifiée sous peine de voir sa conductivité diminuer. Actuellement, la
membrane la plus utilisée est la membrane dite Nafiono commercialisée par Dupont de
Nemours. De nombreuses recherches sont en cours afin de trouver un matériau de substitution
au Nafiono en raison de son prix élevé.
4 bar
7 bar
4 bar
1 bar
4 bar
L'électrolyse à haute température est plus efficace que le procédé à température ambiante
puisqu'une partie de l'énergie nécessaire à la réaction est apportée via la chaleur, moins chère
56
à obtenir que l'électricité, et que les réactions d'électrolyse ont un meilleur rendement à haute
température.
III.2.3.a. Principe
L'électrolyse haute température est réalisée à des températures entre 700 et 1000 °C, car une
tension de 1.23 V 100 °C on passe a 0.9 Va 900 °C mais on utilise dans ce cas une membrane
céramique conductrice d’ions oxygène. Les réactions sont donc différentes de celles de
l'électrolyse basse température car ce sont les ions oxygène qui circulent à travers la
membrane:
H2O + 2e- → O2- + H2
O2- → 2 e- + 0.5O2
L'une des principales difficultés vient des matériaux qui doivent résister à plusieurs cycles aux
hautes températures. Néanmoins la chaleur requise pour chauffer l'eau augmente également. Il
faut donc coupler le cycle de l'eau avec une source de chaleur. C'est ici que le nucléaire dit de
4ème génération pourrait intervenir, puisqu'ils permettraient de fournir à la fois l'électricité et la
chaleur requise. Mais on peut utiliser de l'électricité venant d'autres sources; dans ce cas là
l'eau est amenée dans l'électrolyseur à une température inférieure à celle requise mais est y
réchauffée par l'énergie dissipée par effet Joule ce fonctionnement est dit auto thermique.
Les réacteurs nucléaires dits de 4ème génération sont déjà à l'étude. Plus sûrs, ils devront aussi
permettre de consommer moins de combustible nucléaire, produire moins de déchets mais
également produire autre chose que de l'électricité: de l'hydrogène et dessalement de l'eau de
mer. On parle de rendements de l'ordre de 50 %. Peu de pays (10 en tout) travaillent
actuellement sur cette technologie, la France, les USA, le Japon, l'Argentine, le Brésil,
Canada, Corée du Sud, Afrique du Sud, Suisse, Royaume-Uni. Il existe en tout 6
technologies: un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium liquide, par un alliage de
plomb liquide, par du gaz, un réacteur refroidi avec de l'eau supercritique, un réacteur à gaz à
très haute température, et un réacteur à sels fondus. Le CEA a retenu en particulier le réacteur
à gaz à haute température soit 1100°C (VHTR). Le Japon et les USA s'intéressent au système
refroidi au sodium. Néanmoins, cette technologie ne serait commercialement disponible que
vers 2030-2040...
L’anode est constituée soit de manganites soit de chromites de lanthane, avec comme
catalyseur du nickel de Cermet (Ni+ZrO2). La surface externe et faite d’une couche poreuse
LaMnO3. La cathode est constituée de billes de nickel cofritté ou de cobalt voir de nickel de
Cermet. L’emploi de cobalt est limité en raison de sa trop grande réactivité. Des oxydes
mixtes de structures pérovskites La-xSrxMO3-d (M : Mn, Co) sont également utilisés. Les
catalyseurs employés à la cathode sont à base d’oxyde de cérium la surfaces interne (la
cathode fait de ZrO2 Ni). Il existe deux types d’électrolyte, les électrolytes à conduction
d’ions superoxydes ou on utilise une céramique en zircone, et ceux à conduction protonique
dans ce cas on utilise les oxydes de cérium et de zircone. L’emploi de matériaux céramiques
pour l’électrolyte présente certains avantages tels que l’absence de corrosion mais la fragilité
des matériaux céramiques limite la taille des cellules d’électrolyse envisageables.
57
Fig. III.12. Variation de la conductivité ionique d’oxydes électrolytes solides en fonction
de la température.
58
Fig.III.13 Principe et concept de l’électrolyseur a haut température de HOTT-ELY seul
et assembler en batterie [L3].
59
Fig.III.14. Rendements des différentes technologies électrolyseurs.
60
III.3. Electrolyse du chlorure de sodium NaCl
D’autres procédés d’électrolyse nous permet de produire de l’hydrogène parmi ces procèdes
l’électrolyse de NaCl, car dans le premier procèdes on a besoin d’eau distillé et du KOH qui
ne sont pas toujours a disposition, de plus avec la disponibilité dans plusieurs régions d’eau
salin ou d’eau de mer ce procèdes doit être envisagé.
NaCl + H2O → NaOH + 0.5 Cl2 + 0.5 H2
Anode Cl- → 0.5 Cl 2 + e- (E0 = 1.36 V)
Cathode H2O + e- → 0.5 H2 + OH- (E0 = -0.82 V)
III.4. Conclusion
L’électrolyse de l’eau subit des influence importante sur tout de la part des piles a
combustible car même si leur principe est l’inverse leur développement reste étroitement lier
on peut remarquer que chaque procédé d’électrolyse correspond a un type de pile à
combustible, donc l’électrolyse exploite les matériaux développer pour les piles ce qui
diminue le cout des études, l’électrolyse consomme l’énergie sous ces deux forme électrique
et thermique et chaque fois que la température augmente sa consommation électrique diminue
ce qui fait d’elle un partenaire idéale de la cogénération et des sources d’énergie a basse
température moins cher, la pureté des gaz est la meilleur comparé aux autre procèdes.
L’électrolyse des eaux salins a le double avantage de produire l’hydrogène un vecteur
énergétique et le chlore un vecteur sanitaire qui permet la désinfection de l’eau et des aliments
sur tout dans des régions reculé de l’Afrique ou on ne dispose pas de sources d’électricité ni
d’eau potable.
61
Chapitre IV
Le bio hydrogène
Le bio hydrogène est un autre hydrogène sans emmètre de CO2, dans ce chapitre nous
allons traiter des méthodes de production de l’hydrogène, soit d’une production directe par
des microorganismes (bio-photolyse), la fermentation, la production d’un élément
intermédiaire telle que le méthane ou le méthanol.
Les être vivants peuvent tirer leur énergie de différente sources selon leur environnement et
l’utiliser de différente manière pour combler leur besoins, ainsi si l’homme se base sur les
autre êtres vivants il peut trouver une harmonie et obtenir se qu’il désire en matières
premières est en énergie tout en préservant la nature est l’environnement.
IV.1.1. Photosynthèse
Les végétaux synthétisent leurs matières organiques à partir de molécules simples (CO2 +
H2O) et de l'énergie lumineuse (soleil). Ce processus s’appelle la photosynthèse qui
indispensable à toute forme de vie animale, végétale et humaine. Le CO2 et l'eau se combinent
pour former des glucides avec la formule générale:
nCO2 + nH2O + hν → (CH2O)n + nO2
Les végétaux sont donc des organismes phototrophes, comme le sont également les
Cyanobactéries (algues bleu - vert), les Algues. L'énergie lumineuse est captée par des
pigments assimilateurs, les chlorophylles. Les chlorophylles sont situées dans les
chloroplastes des cellules végétales ou dans des régions spécialisées de la membrane
cellulaire des bactéries photosynthétiques. La photosynthèse par les végétaux alimente
continuellement la biosphère en carbone sous forme de glucides. Les quantités de carbone qui
passent annuellement de l'atmosphère à la biosphère sont de l'ordre de 500 milliards de
tonnes, la respiration restitue ce carbone sous forme de CO2 après dégradation des glucides.
62
La phase sombre : ou phase de carboxylation ou cycle de Calvin (Prix Nobel 1961),
l’énergie est utilisée pour la synthèse chimique du fructose il s'associe au glucose pour former
le saccharose, la réaction globale de cette phase est :
63
le groupe prosthétique FAD (en FADH2) de la ferrédoxine NADP-oxydoréductase, une
flavoprotéine de 44 à 49 kDa plus fortement liée à la membrane. Enfin, le FADH2 réduit le
NADP+ en NADPH (E0 = - 0,32 V). Cette dernière étape accroit la différence de pH au travers
de la membrane thylacoïdal car un proton du stroma y est consommé au moment de la
réduction du NADP+ en NADPH Fig. IV.3.
IV.1.2.a Hydrogénasse
L’hydrogénasse est une enzyme qui catalyse réversiblement la réaction suivante à un
potentielle E= 413 mV dans l’eau à 25 °C, découvert en 1931 par Stevenson et stickland.
2H+ + 2e- → H2
64
On distingue plus de 15 hydrogénasse dote d’un centre métallique [Fe, Ni], [Fe, Ni, Se] ou
[Fe] seul et qui contienne pour la plus part des clusters [Fe, S], de masse allant de 50 kDa
à100 kDa. Le rendement de cette production est tributaire du taux d’oxygène dans le milieu.
Des niveaux d’oxygène ≥ 2% inhibe l’activité de l’hydrogénasse.
-Hydrogenases [Fe]
Surtout active en production elle est présente chez les procaryotes et les eucaryotes Leur
structure peut être différentes mais on peut remarquer la présence des clusters [Fe, S] qui
draine les e- entre la surface et le site actif profondément enfuit dans la protéine on définie le
site active appelle cluster H (Fig. IV.4) comme le cluster [Fe,S] lier a une cystéine. Présente
dans le Domaine de Bacteria est Eucarya, elle catalyse la production de l’hydrogène. Celle de
C. reinhardtii elle est réversible, contienne 2 ou 3 centre [4Fe, 4S] est 1 centre [2Fe, 2S],
facilement inhibe par le O2 et CO.
65
situe a 13A et appelle cluster proximal ou cluster P le cluster le plus éloigner et appelle cluster
D il se situe presque a la surfaces de la protéines on remarque aussi un la présences d’un
magnésium dans le domaine C terminal et d’un canal hydrophobe qui permet la circulation de
l’hydrogène de l’extérieur vers les cites actif qui peut être le suivant pour certaine espèces et
sur la Fig. IV.5.
IV.1.2.b Nitrogénase
L’azote représente 78 % de l’air et il constitue la principale source de cet élément. On le
trouve sous forme gazeuse ou minérale. Pour son incorporation dans les molécules
biologiques nous distinguerons deux processus, la fixation biologique, uniquement des
microorganismes fixateurs, et la fixation non biologique portant sur l’azote minéral. Quelle
que soit sa forme initiale, l’azote est converti en ammoniac ou en ion ammoniac qui est
transformé en fonction amine ou amide. La fixation biologique de l'azote est le processus
biochimique le plus important après l’assimilation du CO2. Seuls quelques microorganismes
diazotrophes sont capables d’assurer ce processus. Les bactéries Photosynthétiques
Rhodopseudomonas capsulate, R. sphaeroides, est d’autre bactérie non-sulfuré on la capacité
de produire H2 a l’aide de la nitrogénase ainsi que certaines levures sont capables de réduire
l'azote suivant la réaction globale :
N2 + 3 H2 → 2 NH3 ΔG°= - 33,5 kJ/mol
La fixation biologique de l'azote se déroule à 25°C et est catalysée par un complexe
enzymatique appelle la Nitrogénase/Hydrogénase. La réaction, exige, 8 électrons et 8 protons
pour la réduction et 16 ATP pour l'énergie d'activation.
La réaction globale devient :
N2 + 8 e + 8 H+ + 16 ATP → 2 NH3 + H2 + 16 ADP + 16 Pi
La formation de l’ammoniac s'accompagne toujours de celle d'hydrogène. Les électrons
proviennent :
- de NADH,H+ ou/et FADH2 fournis par les processus cataboliques (cycle de Krebs, b-
oxydation des acides gras, etc.)
- de la ferrédoxine ou/et de NADPH,H+ formé au cours de la photophosphorylation
acyclique.
Le complexe enzymatique de Nitrogénase/Hydrogénase est constitué de 2 protéines Fig.
IV.6.
1) La première est une réductase (encore appelée nitrogénase 1) elle reçoit les
électrons de la ferrédoxine et renferme 2 sous-unités identiques. Elle contient du fer (64 kDa).
Pour chaque électron récupéré du donneur est cédé à la nitrogénase il y a consommation de 2
liaisons phosphates riches en énergie (2 ATP).
2) La seconde est la nitrogénase (nitrogénase 2), organisée en 2 sous-unités a
identiques et en 2 sous unités b identiques. Sous forme tétramérique ά2β2 de 59 kD et54 kD
qui contiens 4 centres [Fe-S] relier entre eux d’une façon particulière deux a deux appelle
centre P et 2 cofacteur renfermant fer et molybdène, elle reçoit les électrons de la réductase
pour réduire l’azote atmosphérique.
66
Fig. IV.6 Fixation biologique de l’azote par le complexe Nitrogénase/Hydrogénase.
Tous les nitrogénases contiennent du fer et du soufre et un autre métal le molybdène, bien que
dans certaines espèces, il est remplacé par le vanadium ou du fer. La plupart des nitrogénases
sont irrémédiablement inhibée par oxygène, qui oxyde et dégrade les clusters [Fe, S]. Ce qui
veut dire que la fixation de l’azote est un processus anaérobique cependant certain organisme
on réussi a fixé l’azote en aérobie tel que Azotobacter, Azomonas, Beijerinckia et il ont réussi
par un système protecteur, qui ne protège pas la cellule mais l’enzyme du contact de
l’oxygène chose qui n’est pas facile car l’oxygène diffuse facilement dans la cellule, la
protection consiste soit en la consommation rapide de l’oxygène, soit en créant des cellules
spéciale ou il n ya pas de production d’oxygène est celui produit par l’air est consommé
rapidement ces cellule sont appeler heterocyste.
On peut schématiquement distinguer trois étapes au cours de cette vie associative sans
oxygène. Chaque étape est réalisée par un type de bactéries différent en l'absence d'oxygène.
Fréquemment associés et complémentaires d'un point de vue métabolique, ces types
bactériens forment de véritables communautés symbiotiques. Dans un premier temps, les
matières organiques complexes polysaccharidiques comme la cellulose, la pectine, la chitine,
67
subissent une fermentation. Ces fermentations libèrent une grande variété d'acides organiques
et d'alcools, mais aussi CO2 et H2. Les métabolites organiques dérivés peuvent être convertis à
leur tour dans un deuxième temps par le groupe des bactéries acétogènes. L'acide acétique est
le principal produit de cette fermentation. Les acétogènes occupent un créneau intermédiaire
dans les peuplements anaérobies entre les fermentant qui les précèdent et les méthanogènes, le
troisième groupe d'anaérobies strictes qui leur succèdent. D’autre processus de fermentation
sont décrit car il permet de la production de l’hydrogène ou une substance intermédiaire
comme le méthanol qui donnera soit un bio fuel ou de l’hydrogène âpres transformation.
IV.2.1. La Glycolyse
La glycolyse est une série de réactions enzymatiques au nombre de 10. Elles sont toutes
localisées dans la fraction soluble du cytoplasme. La dégradation d'une molécule de glucose
dans la glycolyse conduit à de 2 pyruvates, l’oxydation du pyruvate en CO2 se fait dans la
mitochondrie, le pyruvate est transporté dans la mitochondrie, d’où la réaction globale :
Glucose + 6O2 6 CO2 + 12 H2O
68
Rendement de la fermentation μM de produit /100μM de glucose
Croissances en milieux Croissances en milieux
acide pH 6.0 basique pH 8.0
Ethanol 50 50
Acide formique 2 86
Acide acétique 36 39
Acide lactique 80 70
Acide succinique 11 15
Anhydride carbonique 88 2
Hydrogène gazeux 75 0.5
Tableau. IV.1. Les produits de la fermentation des acides mixtes chez Escherichia coli.
IV.3.1.Les Algue
La phycologie est l’étude des algues, elles sont définie comme des eucaryotes
possédant la chlorophylle est un photosystème producteur d’oxygène. Elle se trouve le plus
souvent dans l’eau (douce, marine ou saumâtre) on suspension planctonique ou attacher et
vivants sur le fond ou a l’interfaces eau air. La morphologie est donc très diversifiée : il existe
des algues qui sont unicellulaires, éventuellement mobiles, d'autres forment des filaments
cellulaires ou des lames simples, une des groupes variés des algues est la Chlorophyta algue
verte possédant des chlorophylles a et b ainsi que des caroténoïdes ont une reproduction sexué
ou asexué et une mitochondrie
IV.3.1.a Utilisations
Certaines espèces d'algues sont utilisées pour l'alimentation humaine ou animale, certaines
substances tirées des algues, notamment l'algine, sont utilisées comme gélifiants, épaississant,
émulsifiants, L'agar-agar sert de base pour la fabrication des milieux de culture
bactériologique. La capacité des algues à filtrer l'eau en concentrant ses constituants est
également utilisable dans des stations d'épuration des eaux usées (villes) ou des eaux sortant
d'installations industrielles (industrie chimique notamment).
C'est probablement à partir d'algues que les biocarburants pourront être produits avec le
meilleur rendement rendant ainsi envisageable une production en quantité significative sans
déforestation massive. Des cultures d'algues unicellulaires à forte teneur en lipides (50% à
80% en masse) et à temps de doublement rapide (de l'ordre de 24h) permettent en effet une
production de biodiesel moins polluante et incomparablement plus efficace que l'agriculture
intensive de végétaux terrestres : les superficies nécessaires sont 30 fois moindres. Plusieurs
techniques de production sont étudiées :
Culture dans des bioréacteurs fortement insolés, où la production d'algues est accélérée par
barbotage de CO2 (évitant ainsi le rejet immédiat de ce gaz à effet de serre issu d'une industrie
polluante comme une centrale électrique thermique à flamme).
69
Les lipides extraits de cette biomasse sont ensuite soumis à une trans-estérification pour
produire du biodiesel. Les résidus peuvent encore être valorisés, par exemple par une
fermentation produisant du bioéthanol.
Une limite de cette filière est la nécessité d'alimenter les cultures d'algues en fortes
concentrations de CO2. Tant que ce CO2 sera issu de l'exploitation d'une énergie fossile, on ne
pourra pas considérer cette source de biocarburant comme une énergie renouvelable.
IV.3.1.b Chlamydomonas
IV.3.2.Cyanobactérie
Traditionnellement, on classait les Cyanobactéries parmi les algues, référencées comme
cyanophytes ou algues bleu-vert, bien que certains traités les en aient exclues. Elles
apparaissent déjà dans des fossiles du Précambrien, datant d'environ 3,8 milliards d'années..
Leurs cellules ont une structure procaryote typique des bactéries. La photosynthèse se produit
directement dans le cytoplasme et elle est oxygénique et peuvent donc transformer l'énergie
lumineuse en énergie chimique utilisable par la cellule en fixant le dioxyde de carbone et en
libérant de l’oxygène. Elles auraient joué un grand rôle dans la production de l'oxygène de
l'atmosphère. Elle assimile le CO2 et leur sucre de réserve est le glycogène certaine
cyanobactérie oxydant du glucose dans l’obscurité et dans les conditions anaérobie elle oxyde
du H2S et réalise une photosynthèse anoxygenique ceci montre la flexibilité de leur
métabolisme
70
fixe l'azote (stocké sous forme de glutamine qui peut être utilisée par d'autres cellules vivant
elles en aérobie).
Les êtres vivants sont utilises comme moyen de fabrication, a partir d’une matière
première de prix de revient le plus faible possible, d’une espèce chimique définie
correspondant a un besoin économique, cette technologie est relativement onéreuse et elle ne
présente d’intérêt que dans la mesure ou la synthèse chimique, a partir de dérives du pétrole
par exemple, est impossible ou d’un cout plus élève, ces procèdes de fabrication doivent
résoudre à la fois des problèmes biologiques et des problèmes de génie chimique.
71
IV.4.2. Les photo bioréacteurs
La production Photo biologique de l’hydrogéne a l'avantage de n’utilise que des
radiations solaire une source gratuite mais le designs du réacteur est important pour avoir un
rendement élèves Fig. IV.11.
72
IV.4.3. Le taux de production de quelques microorganismes
En voici les résultats de la production de quelques microorganismes dans différent condition
73
l’isolement et l’identification des espèces. Des essais de réalisation de photo bioréacteurs
adaptés à la fois à la croissance et la production ont été tentés. Une expérience a permis à
partir d’une culture de 500 ml de Chlorella sp isolée de la région de Timilaine de produire
jusqu’à 210 ml de gaz constitué à 55% d’hydrogène pour un taux correspondant à 88mM H2
par heure et par litre de milieu (Fig. IV.14).
Fig. IV.13 Cinétique de production des gaz dans une culture de Chlorella sp
isolée dans la région de Tmilaine.
IV.5. Conclusion
De ce qui précède, on peut conclure que l’hydrogène biologique est une voie
prometteuse il suffit de réaliser une étude sur les microorganismes pour optimiser leur
production même si la génie génétique offre sont aide on les modifiant génétiquement mais ca
sera au risque de les faire breveter, par contre la fermentation à de meilleur chance car
l’homme la métrise, elle à un rendement plus important, elle permet de recycler des déchets
ou de la biomasse et même si on obtiens pas de l’hydrogène directement on obtient un autre
combustible que on peut valoriser ou transformer en hydrogène.
74
Chapitre V
Les cycles thermochimiques
En quelques décennies, l’énergie nucléaire est devenue une des principales sources de
production d’électricité. Certains pays on su en tirer profit et ainsi réduire leurs dépendance
énergétique de l’étranger. Il ne reste pas indifférant à l’hydrogène on développe des modes de
production adapter à l’énergie nucléaire tell que l’électrolyse à haut température et les cycles
thermochimiques.
L’intégration d’une centrale nucléaire en milieu industriel pose cependant des problèmes
spécifiques, autres que techniques, qui ne doivent pas être minimisés (formation des acteurs,
volonté politique, acceptation sociétale, sûreté d’approvisionnement, contrôle des matières).
Mais potentiellement, les domaines d’utilisation de la chaleur nucléaire sont divers.
Pour les applications faisant appel à de la chaleur, il faut garder à l’esprit la contrainte de son
transport, qui limite à quelques dizaines de kilomètres le transport à basse température (T<
150 °C, typiquement le chauffage urbain), à quelques kilomètres le transport à moyenne
température (T~ 300 à 500 °C) et à un kilomètre ou moins le transport à très haute
température (T> 800 °C).
Elle désigne les réacteurs qui pourraient entrer en service à l’horizon 2040 ; six filières sont
actuellement à l’étude au sein du Forum International Génération IV qui a retenus les
concepts suivants : VHTR : réacteur à très haute température, SCWR : réacteur à eau
supercritique, GFR : réacteur rapide à caloporteur gaz, SFR : réacteur rapide à caloporteur
sodium, LFR : réacteur rapide à caloporteur plomb, MSR : réacteur à sels fondus.
Ils ne sont pas à vocation seulement énergétique mais aussi la production de chaleur à basse
température 200 C° pour le chauffage urbaine, moyenne température 500-800 C° pour des
applications industrielles le dessalement d’eau de mer ou a haut température 1000-1200C°
75
pour la production de l’hydrogène ou la gazéification de la biomasse et le craquage des
hydrocarbures.
Caractéristique
VHTR SCWR GFR SFR LFR MSR
du réacteur
Spectre des
thermique - rapide rapide rapide thermique
neutrons
Caloporteur hélium eau hélium sodium Pb ou PbBi
Modérateur graphite eau none non non graphite
Température 1000 550 850 550 550-800 700-850
Production de
possible oui oui oui oui Oui
l’électricité
production de
Priorité non oui non A 800°C A 850°C
l’hydrogène
Année de
2020 2025 2025 2015 2025 2025
déploiement
Tableau V.1 Caractéristique des réacteurs nucléaire de 4 générations.
76
des températures de sortie cœur respectivement de 950 °C et 900 °C, seront utilisés pour
soutenir des activités de recherche et développement afin de valider les principes de sûreté de
ce type de réacteur ainsi que les performances pour la production d’électricité par des turbines
à gaz et l’utilisation de la chaleur pour des applications industrielles à haute température.
78
La deuxième Réaction de décomposition
SO2 + I2 + 2H2O → 2HI + H2SO4 (120 °C)
2HI → H2 + I2 (450 °C)
C’est la réaction de Bunsen une réaction exothermique de faible température où l'eau réagit
avec le dioxyde de soufre gazeux est l'iode, une Solution aqueux de hydroiodic et l’acide
sulfurique et obtenus. Puis les acides sont dissociés thermiquement leur décomposition
produire de l'hydrogène et de l'oxygène, le schéma suivants décrie l’opération. Le procédé a
été étudié en Europe et au japon des les années 70 dans l’aspect suivant
1. Étude de la réaction chimique.
2. Fermeture du cycle de production d’hydrogène
3. Bilan thermique de la réaction
4. les filières des matériaux anticorrosion
80
V.3.5 Le cycle ZnO/Zn
Le cycle Zn/ZnO est un cycle à deux étapes baser sur le zinc et l’oxyde de zinc dont le
rendement peut atteindre 40%
Les réactions de ce procèdes sont
Dissociation: ZnO → Zn + 1/2 O2
Hydrolyse: Zn + H2O → ZnO + H2
La première réaction endothermique de dissociation de l’oxyde de zinc a lieu à 1900 °C, dans
la seconde le zinc réagie avec l’eau pour donner de l’hydrogène à 427 °C
Température
Les cycles Les étapes Rendement %
max °C
iode soufre 900 4 45-49
Westinghouse 900 5 -
Cérium 2000 2 -
Cuivre chlore 550 4 41
zinc 2000 2 40
Calcium bore 760 4 36-40
Tableau V.2 Paramètres des cycles thermochimiques.
Ces procèdes semblent être difficilement réalisable a l’échelle industrielle, des études sont
entreprise au CEA pour la réalisation, car les réactions chimique mise en jeux sont hétérogène
81
et nécessitant une agitation pour la diffusion, un réacteur a lit fluidisé semble résoudre le
problème
V.4 Conclusion
L’énergie nucléaire semble être un bonne partenaire pour l’hydrogène sur tout avec les
nouvelles technologies plus sur est polyvalent électricité, chaleur et hydrogène. Les clients
proches de la centrale auront le choix entre chaleur et électricité, les clients lointains pourront
toujours se faire livrer l’hydrogène et le transformer en électricité via une pile à combustible
ou en chaleur par combustion, même si certain pays développé souhaitent limiter le
développement du nucléaire comme l’Allemagne mais s’investie en technologie car il sache
qu’il aura un marché important pour le nucléaire, d’autre pays misent sur le nucléaire pour
l’avenir et n’hésite pas a défier les pays les plus puissants pour ca et tant qu’il aura de la
demande il aura de l’offre et de la recherche.
82
Chapitre VI
L’énergie solaire et la production de l’hydrogène
VI.1.1 Le Soleil
Le soleil est un générateur d'énergie interne et la distribue pour les autres planètes
telles que la terre. Avec un diamètre de Ø = 1.39×106 Km et une masse M = 1.989x1030 Kg.
Il est estimé que 90% de l'énergie est produit dans la région entre 0 et 0.23R qui en
contiennent 40% de la masse du soleil. Bien que le Soleil soit une étoile de taille moyenne, il
représente à lui seul plus de 99 % de la masse du système solaire. Sa forme est presque
parfaitement sphérique.
83
Fig. VI.1 Spectre des rayonnements électromagnétique solaires a différents niveau avec
les pics d’absorption des éléments chimiques.
Où Nd est le nombre du jour qui correspond à une date donné. Il est défini comme le nombre
de jours s'est écoulé dans une année donné jusqu'à une date particulière qui commence de 1
pour le 1 janvier à 365 pour le 31 décembre.
Cette expression estime δ avec une erreur maximale de 3'. L'angle de la déclinaison est
considéré positif au nord du cercle équatorial. L'angle de la déclinaison peut être défini
comme aussi la position angulaire du soleil à midi.
84
la longitude est le la distance anguleuse a mesuré du méridien qui travers Greenwich,
Royaume-Uni, jusqu’ au point de l’emplacement. Vers l’ouest (est) du méridien principal est
positif (négatif).
L’angle horaire ω, est la distance anguleuse que fais la terre quand elle tourne dans un jour
qui est égal à 15° multipliés par le nombre d'heures (15×24 = 360°) de local solaire midi. Cela
est basé sur le temps nominal, 24 h, exigée pour la terre pour faire 360°. Est des valeurs
(ouest) de sud dû (nord), matin (soir) est positif (négatif). D'où ω, qui peut être défini par
ω = 15 (12 – h)
Où h est l'heure courante du jour. L'altitude solaire est l'angle vertical entre l'horizontal et la
ligne relie au soleil. Aux coucher de soleil (lever du soleil) l'altitude est 0° et 90° quand le
soleil est au zénith. L'altitude est en rapport avec la latitude du site, l'angle de la déclinaison,
et l’heure angle.
Sin (h) = sin (L) sin (cos (L) cos () cos (ω)
Sin (a) = cos (δ) sin(ω) / cos (h)
Pour calculer la durée de la journée on calcule l’angle horaire de lever et de coucher d’soleil
ωL ωC on prend sin(h) = 0
-Le rayonnement direct est celui qui traverse l’atmosphère sans subir de transformation.
-Le rayonnement diffus est la part du rayonnement solaire diffusé par les particules solides ou
liquide en suspension dan l’atmosphère.
-Le rayonnement global est la somme du rayonnement directe et diffuse.
85
I Energie reçus (Irradiation) pendant une certaine durée Wm-2 durée-1 ou kWh m-2 durée-1
I* Flux reçus (Eclairement) Wm-2
S* = I* sin (h)
Eclairement diffuse
Eclairement réfléchi
VI.1.5.b L’albédo
Le sol ne rediffuse qu’une fraction du rayonnement global qu’il reçoit : cette fraction a,
appelée albédo, a fait l’objet d’un tableau de valeur (Tableau VI.2).
86
Forêt en automne 0,26 Surface construite de bâtiments sombres 0,27
Prairie verte 0,26 Surface construite de bâtiments clairs 0,60
Prairie sèche 0,20 Terrasses de bitume et graviers 0,13
Feuilles mortes 0,30 Terre cultivée nue 0,08 à 0,25
Sable clair 0,25 à 0,45 Toits noirs vieillis 0,10
Chemin de terre 0,04 Chaux blanche 0,75
Béton vieilli 0,22 Béton 0,50
Tableau VI.2 Albédo moyen de diverses surfaces.
Fig. VI.4 Diagramme de bandes d’énergie (a) et mouvement des électrons et des
trous(b).
VI.2.2.a Jonction PN
Elle résulte de la juxtaposition dans un même matériau semi-conducteur de deux zones, l’une
de type P (majoritaire en trous, minoritaire en électrons) et l’autre de type N (majoritaire en
électrons, minoritaire en trous). Dès la juxtaposition, des courants de diffusion de trous et
d’électrons se développent autour de la jonction et créent, au voisinage immédiat de celle-ci,
une barrière de potentiel qui s’oppose aux courants de diffusion des porteurs majoritaires de
chaque zone.
87
VI.2.2.b La cellule le jour
En traversant la cellule photovoltaïque, les photons arrachent des électrons aux atomes de
silicium des deux couches n et p. Les électrons libérés se déplacent alors dans toutes les
directions. Lorsqu’ils approchent de la zone de jonction, leur mouvement est fortement
soumis au champ électrique interne qui va les catapulter vers l’anode. En appliquant un
contact électrique sur ces électrodes conductrices, les électrons de la couche n vont rejoindre
les trous de la couche p. Puis les électrons empruntent un circuit pour retourner à la couche n.
Ce déplacement d’électrons n’est autre que de l’électricité.
88
Fig. VI.6 Caractéristique I(V) du panneau solaire photovoltaïque.
Les valeurs suivantes caractérisent le fonctionnement d’une cellule solaire.
Le facteur de forme
Le rendement
Le rendement maximal
G : densités du flux solaire W/ m2, SP : Surface des panneaux solaires m2, Im Vm : courant et
tension de puissance maximale, IV : courant et tension de fonctionnement, Icc : courant de
court circuit, Vco : tension de circuit ouvert.
89
Fig. VI.7 Circuit du réseau électrique équivalent et la caractéristique I-V.
90
Fig. VI.9 Caractéristiques I-V d'un silicium multi-cristallin avec variation de
l’irradiation.
VI.2.4.c Orientation
Mis à part le taux d'utilisation du capteur, l'ensoleillement et la température extérieure,
la productivité d'un capteur solaire dépend de deux paramètres: son orientation et son
91
inclinaison. En effet, un capteur produit un maximum d'énergie lorsqu'il est perpendiculaire
aux rayons du soleil. L'objectif est donc d'installer les capteurs pour qu'ils soient le plus
longtemps possible dans cette configuration. La meilleure orientation est plein sud, pour
produire le plus d'énergie possible, quelque soit le système. A une latitude lat ° si on veut
favoriser le captage d’énergie en hiver, le panneau doit être orienté de manière à saisir les
rayons du soleil rasants de cette saison, l’orientation la plus favorable est alors de (lat+10°)
sur l’horizontale. A l’inverse si on veut favoriser l’efficacité en été, le capteur doit être
davantage couché sur le sol, pour saisir les rayons d’un soleil presque à la verticale. La bonne
orientation est alors de (lat-10°) sur l’horizontale. Il faut donc favoriser le captage de l’énergie
en été, quand elle est le plus abondante. On l’absence de donner métrologique l’inclinaison
maximale est de i = lat + 10 °.
92
fixes inclinés, équipés des mêmes modules. Puissance de 100 kWc installée Production des
besoins électriques d’une trentaine d’habitations Coût global de 800 000 €, financé par EDF
EN, le Conseil Régional d’Aquitaine, et l’ADEME. En tant que site pilote, les coûts du projet
ne reflètent pas la réalité commerciale.
Une centrale solaire thermique (ou centrale solaire thermodynamique ou encore hélio-
thermodynamique) est une centrale qui concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs afin
de chauffer un fluide caloporteur qui permet en général de produire de l'électricité. La
concentration du rayonnement solaire sur un seul foyer permet d'atteindre des températures
élevées. Ce principe met en œuvre soit des capteurs de forme parabolique ou cylindro-
parabolique, soit des centrales dite « à tour », pour lesquelles une multitude de miroirs
orientables, appelés héliostats, concentrent l'énergie solaire sur une chaudière unique située
sur une tour. Cela rend possible le réchauffement de fluides caloporteurs, en général de l'huile
ou des sels fondus, dans une gamme de température allant de 250 à 2000 °C, avec un
rendement supérieur à 70% (rapport chaleur utile/énergie incidente). Cette chaleur primaire
peut ensuite être convertie en vecteurs énergétiques comme l'électricité ou l'hydrogène, ou
être utilisée directement dans des procédés industriels. La seule contrainte de cette
technologie est qu'elle ne peut valoriser que le rayonnement direct du soleil. Un
ensoleillement de 1800 (Odeillo) à 2000 kWh/m2/an est le seuil minimum estimé nécessaire
pour obtenir un rendement suffisant (Alméria en Espagne est à 2014 kWh/m2/an). De plus il
faut une atmosphère « transparente » non chargée de particules qui dévient ou absorbent les
rayons solaires.
93
Centrales solaires Centrales solaires à Paraboles solaires
cylindro-parabolique tour Dish-Stirling
Description Auges paraboliques Concentrateur à tour Miroir parabolique de
d'un rayon de courbure avec héliostats diamètre 10 m
de 2 à 2,5 m et d'une renvoyant le Concentration sur un
longueur de 20 m rayonnement sur le moteur Stirling à
Concentration sur un concentrateur combustion externe
tube à fluide Fluide : sel fondu, air dont la source chaude
caloporteur. ou sodium est du sodium, le gaz
Turbine à vapeur Turbine à vapeur ou moteur de l'hélium ou
Amélioration : cycle combiné de l'hydrogène.
réflecteurs linéaires de Amélioration : système
Fresnel multi-tours
Concentration 60 à 400 700 à 1 200 6 000 à 10 000
Température de travail 270 à 450 °C 400 à 1 000 °C 600 à 1 200 °C
Rendement annuel net 10 – 14 % 12 – 15 % 18 – 21 %
Coût d'investissement 2,8 à 3,5 €/We 3 à 4 €/We 10 à 14 €/We
Unité de capacité 80 MWe (SEGS IX) 10 MWe (Solar Two) 25 kWe (SES Boeing)
maximum installée
Commercialisation Commercialisé Prototype En cours
Application Production centralisée Production centralisée Petites unités
d'électricité, chaleur d'électricité, chaleur décentralisées
industrielle industrielle HT
Tableau VI.4 Caractéristique Technologies solaires à concentration.
94
forcément pénalisant, ce résultat démontre qu’il serait pertinent lors de la mise en œuvre de
tels systèmes de trouver une solution secondaire d’utilisation de cette électricité
(pompage/turbinage, charge de batteries…).
Fig. VI.11 Différence entre la puissance produit par l’éolienne Pwt et celle consommer
par l’électrolyseur Pel.
95
Electrolyseur Stockage
Fig. VI.13 Schémas d’une cellule photo électrochimique à deux étapes avec un
rendement de 4.5 %.
96
incidente. Des films de haute technologie sont actuellement développés et d’autres recherches
sont en cours sur l’ensemble du système.
Fig. VI.14 La caractéristique I-V d’une cellule de photo électrolyse pour deux types de
matériaux.
97
Un cycle thermochimique permet de produire de l’hydrogène à des températures basses (<
1400°).
Le composant clef des réacteurs d’hydrolyse "Hydrosol" est une structure alvéolaire en
céramique, proche de celle des pots catalytiques qui équipent les véhicules. Cette structure a
été conçue pour capter de manière optimale le rayonnement solaire et a été recouverte d’un
matériau capable de se lier facilement aux atomes d’oxygènes. Le DLR a déjà pu tester les
réacteurs dans son four solaire expérimental (sur le site de Cologne-Porz) : les experts y ont
démontré la faisabilité d’une production continue d’hydrogène en réalisant avec succès 50
cycles de production à des températures relativement basses (de 800 à 1200 °C) qui rendent la
technique maîtrisable du point de vue des matériaux. En effet, contrairement à l’hydrolyse
thermique directe qui nécessite des températures de plusieurs milliers de degrés, le procédé
innovant du projet Hydrosol repose sur une combinaison de différentes réactions chimiques
qui ont lieu à des températures inférieures à 1400 °C.
VI.5 conclusion
Les énergies renouvelables sont la solution des problèmes énergétiques et
environnementaux de l’humanité mais ils ont certaine caractéristique surtout une répartition
géographique qui permet d’un cote à la population locale de se fixer et trouver une source
d’énergie mais le transport de cette énergie vers des zones de grand besoin énergétiques et
aussi l’irrégularité temporelle font qu’on à besoin d’un système de stockage et de transport,
l’hydrogène semble être le candidat idéale et un partenaire de choix qui vas permettre aux
énergies renouvelables de ce développer même dans des régions isoler (grand Sahara pour le
solaire et en mer pour l’éolienne).
98
Chapitre VII
Purification de l’hydrogène
La pureté de l’hydrogène dépend du mode de production et sera améliorer en fonction
de l’application souhaité et aussi du mode de stockage et de transport, il aura autant d’étape de
purification qu’il ya de polluant.
La premier étape de désulfuration est la transformation des composer soufre en H2S par
l’injection de la vapeur d’eau suivant la réaction.
COS + H2O → H2S + CO2
CS2 + 2H2O → 2H2S + CO2
Le H2S peut être éliminé par lavage à l’aide de solution alcaline suivant les réactions
H2S + CaO → CaS + H2O (1)
H2S + CaCO3 → CaS + H2O + CO2 (2)
Il permet par ailleurs de piéger les chlorures (HCI) et fluorures d’hydrogène (HF) ainsi que
l’acide cyanhydrique (HCN) et l’ammoniac (NH3).
99
— ils contribuent à la formation des pluies acides préjudiciables aux écosystèmes,
— ils participent à la pollution photochimique et à la formation d’ozone troposphérique,
— ils favorisent les affections pulmonaires.
La réduction à la source de la quantité de NOx formée découle de ce qui a été dit sur les
processus de formation. On s’efforcera de diminuer :
— les températures maximales du milieu réactionnel,
— localement, la présence d’oxygène en excès.
100
Les matériaux filtrants utilisés sont principalement des oxydes ou des silicates d’aluminium,
des carbures et nitrures de silicium, frittés ou associés par un liant. Des matériaux composites
font également l’objet d’expérimentations. Dans une enceinte pressurisée, on dispose en
parallèle le nombre de filtres élémentaires nécessaires pour avoir la surface filtrante adéquate.
Le gaz poussiéreux traverse les filtres de l’extérieur vers l’intérieur. Un décolmatage doit être
réalisé périodiquement en soufflant une brève décharge de gaz à contre-courant. Les
particules décollées tombent dans une trémie située dans le bas de l’enceinte pressurisée.
101
— par léchage, par le gaz, de parois mouillées par le liquide qui ruisselle (colonne à
garnissage en vrac ou structuré).
Fig. VII.2 Les technique de mise en contacte des deux phases liquide et gaz.
Chacune de ces techniques utilise comme force motrice un gradient de pression à travers une
membrane. L’écoulement est continu et tangentiel : comme cela est explicité sur la Fig. VII.3,
le mélange de gaz à traiter, flux entrant ou flux HP (haute pression), se divise au niveau de la
membrane en deux flux de compositions différentes :
— le flux perméé (qui passe à travers la membrane) ou flux BP (basse pression) ;
— le flux non perméé (qui est retenu par la membrane) ou flux MP (moyenne pression).
Flux d’alimentation MEMBRANE Flux non perméé
(Flux HP)
L’élément de base du PSA est une colonne remplie d’un adsorbant (charbon actif, zéolithe,
gel de silice) qui piège les constituants les plus lourds en fonction de leur capacité
d’adsorption, du moins adsorbé au plus adsorbé :
Cette colonne est régénérée cycliquement par abaissement de pression, en utilisant plusieurs
colonnes en parallèle Fig. VII.7, il est possible de produire l’hydrogène à débit constant. À la
sortie du PSA, l’hydrogène contient moins de 10 ppm d’impuretés. Le gaz résiduaire du PSA
est brûlé dans la chaudière du reformeur.
103
extrémité de la virole, le résidu sort à l’autre extrémité. Le classement des gaz (pour ce type
de membrane), du plus « rapide » au plus « lent », est le suivant :
He > H2 > H2O > NH3 > CO2 > H2S > CH3OH > CO > Ar > N2 > CH4 > C2H6 > C3H8
104
VII.5 Utilisation par combustion
L’hydrogène est utiliser dans plusieurs domaines mai nous allons nous limiter à l’utilisation
énergétique, la combustion de l’hydrogène est une réaction exothermique qui ne gêner que de
l’eau suivant la réaction :
H2g + 0.5 O2g → H2Og
ΔH = -241.83 kJ/mol, ΔG = -228.59 kJ/mol.
105
VII.6 Les piles à combustibles PAC [L36-42]
Une pile à combustible permet de convertir directement de l'énergie chimique en énergie
électrique. A la différence des moyens traditionnels de production de l'énergie, son rendement
ne dépend pas du cycle de Carnot. Par ailleurs, le combustible est fourni en continu à la
différence des piles traditionnelles (pile au Zinc). On peut ainsi obtenir du courant de façon
continue. L'un des intérêts de la pile à combustible est que les températures sont d'un plus
faible niveau que dans les turbines ou les moteurs à combustion. Ceci permet entre autres
d'éviter la formation de NOx. Cependant à ce niveau de température, la plupart des carburants
carbonés traditionnels sont trop peu réactifs et seul l'hydrogène convient. Le méthanol peut
aussi être utilisé dans les piles directes à méthanol, mais leurs performances restent pour le
moment inférieures à celles des piles à hydrogène. Pour utiliser des combustibles type
méthane ou autres alcools, il faut des températures de fonctionnement bien plus élevées 800 à
1000°C. La réalisation de piles fonctionnant à de telles températures est problématique, on
préfère donc utiliser de l'hydrogène.
VII.6.1 Principe
Une cellule élémentaire est constituée de 3 éléments: deux électrodes, un électrolyte, les deux
électrodes sont séparées par l'électrolyte, à l'anode, on amène le combustible (le plus souvent
de l'hydrogène, parfois du méthanol), la cathode est alimentée en oxygène (ou plus
simplement en air, enrichi ou non en oxygène).
Comburant
Combustible
Pour une pile H2/O2 à 25°C, le rendement théorique est de 83% ou 95% selon que l'eau est
liquide ou gazeuse. Dans la réalité, il existe toujours des phénomènes d'irréversibilité des
réactions donc le rendement réel est inférieur à ce rendement thermodynamique idéal.
106
(Phosphoric Acid Fuel Cell), MCFC (Molten carbonate Fuel Cell), SOFC (Solid Oxid Fuel
Cell).
107
est de l'acide phosphorique (H3PO4). A la différence des piles AFC, l'électrolyte n'est pas
circulant, mais maintenu grâce à une matrice poreuse. Le H3PO4 est intéressant car il ne réagit
pas avec le CO2, ce qui permet l'utilisation de gaz issus du reformage.
Refor Anode
Gaz
Filtration meur
Naturel
Cathode
Four Sortie
Gaz
Eau Filtration
Four
Anode
Eau Filtration
Cathode
Sortie
Gaz
Gaz
Naturel Filtration
108
cathode. Brûler les gaz de l'anode avec un excès d'air, utiliser un "product exchange device"
pour séparer le CO2 des gaz de l'anode et le transférer à la cathode.
VII.6.6.b Le reformage
En général, le reformage qui permet d'obtenir le mélange d'hydrogène et de monoxyde de
carbone alimentant la pile est externe. Dans le cas de la MCFC, on peut également avoir
d'autres configurations: celle du reformage interne qui est particulièrement appropriée pour
les piles haute température. Avec la technique du Reformage Interne, on utilise la chaleur
directement dans la pile au niveau des réactions électrochimiques. Par rapport aux autres
piles, les MCFC ont de nombreux avantages, en particulier: un rendement électrique élevé
(60%), l'utilisation de la chaleur produite pour de la cogénération, voire le reformage interne
ou un couplage avec une turbine, la possibilité d'utiliser des carburants comme le méthane, le
méthanol, l'éthanol ou le charbon gazéifié.., l'utilisation de métaux non précieux pour les
électrodes. Les difficultés majeures de ce type de pile sont d'ordre technologique. En effet
fonctionnant dans un milieu très corrosif à température assez élevée, on rencontre des
problèmes de corrosion de l'oxyde de nickel par l'électrolyte. Des métaux plus résistants sont
recherchés pour remplacer l'oxyde de nickel. Il se pose également des problèmes d'étanchéité
des cellules sur ce type de pile.
109
VII .7 Conclusion
Le dépoussiérage et la purification de l’hydrogène dépend de plusieurs facteur, les
éléments présent sa dépend du procédé de production, mais ce qu’il faut enlever sa sera en
fonction du mode de conditionnement et de sont utilisation, pour les SOX et NOX ils sont
indésirables pour plusieurs raison notamment pour leur réaction avec les électrodes des PAC
mais ce n’est pas la principale raison car leur effets sur l’environnement sont catastrophique,
les pluies acide et les composés cancérigènes et toxiques. Le CO2 ne doit pas seulement être
éliminé mais aussi collecter et traiter (séquestration par exemple). Les CO et CH4 sont plutôt
valoriser, si on les garde avec l’hydrogène ce sont des combustibles, ils sont transformé en
hydrogène par des réacteurs de conversion ou séparer et utiliser comme combustible dans le
procédés. Le problème majeur dans la purification est le cout des installations pour créer des
petites unités de production d’hydrogène il faut soit avoir un procédés propre (électrolyse par
exemple) ou une utilisation n’exigent pas un hydrogène pur (combustion directe).
110
Chapitre VIII
Etude économique
Apres avoir donner les méthodes de production et les modes d’utilisation il est
important d’avoir une idée sur le coût et le rendement car il peut être un facteur limitant le
développement de tout nouvelle technologie [L12] [A18].
VIII.1.2Electrolyse de l’eau
L’électrolyseur proprement dit cout entre 300-2000 €/KW (Fig. VIII.1) mais il est
plutôt à caractère industrielle il peut fournir un hydrogène sous pression, ce prix peut être
réduit par l’utilisation des électrolyseurs des piscines moins cher bien sur ils ne sont pas
adapté mais si un marché important existe je pense que les fabricants vont faire un effort. Le
facteur important dans l’électrolyse est l’énergie sous ces deux formes électriques et
thermiques, l’énergie électrique est la plus important c’est a elle de fixer le prix, mais
l’énergie thermique elle est toujours moins cher et fait diminuer la consommation électrique,
cet énergie peut être d’origine renouvelable solaire, éolienne ou même géothermique,
l’éolienne ou le photovoltaïque a l’avantage de pouvoir crée de petit installation mais le
solaire thermique et le géothermique demande des investissement plus important avec un
rendement meilleur.
111
utiliser et de la biomasse ou des boues d’épuration mais dans ces cas le méthane ou le éthanol
serait plus rentable que l’hydrogène.
/hr
3
Investissement
€/Nm
VIII.1.4 Le nucléaire
La nécessité de développer une nouvelle génération de réacteur nucléaire s’imposer
avec les accidents et la méfiance publique, la hausse des prix des carburant fait tourner les
consommateurs vers l’électricité donc vers le nucléaire (France) ou vers les énergies
renouvelables (Allemagne), si la production de l’hydrogène devient une partie intégrante d’un
recteurs il vas bénéficier d’un faible coût de l’électricité et de la chaleur d’autant plus qu’il ne
nécessite pas de purification.
Méthode Rendement % $/MWh
SMR gaz Natural 65% 25,2-39,6
SMR Bio méthane 65%
Gazéification du charbon 63% 28,8-39,6
Gazéification de la Biomasse 40 – 50 % 36-64,8
L’éolien On-shore 30-45%*70-90% 61,2-82,8
L’éolien Off-shore 30-45%*70-90% 79,2-108
Solaire thermique électrolyses 13-15%*70-90% 97,2-126
Solaire PV/électrolyses 10-15%*70-90% 169,2-270
Electrolyses Nucléaire 45-55% 54-72
Tableau VIII.2 Les modes de production de l’hydrogène et leurs couts.
112
Eolienne Solaire Solaire Hydraulique
Electricité
30-45 PV 10-15 Thermique 13-15 80-90
Production Electrolyse 70-80
Stockage Liquéfaction 61 (15.2 KWh/Kg) Compression 90 (1.37 KWh/Kg)
Utilisation PAC 50-70 Moteur thermique 30-40 Turbine 24 -37
Tableau VIII.3 Rendement % des différentes étapes de la production par électrolyse.
VIII.3 Conclusion
L’hydrogène est un produit chimique très demander dans l’industrie pour la
production de l’ammoniac ou dans le raffinage donc tout investissement est rentable avec une
condition est que l’hydrogène doit être produit sur sites (Kourou en Guyane et les raffineries)
par une unité de reforming, le gaz naturel vas être de plus en plus exclue de la production avec
la diminution des réserves de pétrole donc une augmentation du prix de l’hydrogène soit avec
des charges plus cher GN ou des installations plus couteuses (POX) s’est a cet phase que
l’hydrogène solaire fera son entré surtout le thermique avec un rendement plus important, coté
transport la liquéfaction sera réservé pour les applications spatiales très cher, s’est le transport
par pipeline ou gaz comprimé qui est plus rentable.
113
Chapitre IX
Estimation de la production de l’hydrogène sur des sites
Algériens
Dans ce chapitre nous allons estimer la quantité d’hydrogène produit par électrolyse à
l’aide d’une électricité d’origine photovoltaïque, pour cela nous allons modéliser tout les
éléments du système de production puis tenter de simuler le fonctionnement et enfin trouver
une application à cet hydrogène.
IX.1.2 Le modèle
Le modèle que j’ai choisie est le suivant avec 4 variables
A partir des courbes fournies par le constructeur (Annexe A) on à pus déterminé les
constantes du modèle et leur variation en fonction du flux solaire est la température, pour
simplifier on fait quelque approximation. On remarque que si U=0 alors Iph =Icc et dans les
courbes Icc ne varie qu’en fonction du flux solaire mais reste pratiquement constante pour la
température, si on trace la variation de Icc en fonction de flux on à une droite
Icc =7.724 W-0.00802 avec W le flux KW/m2
Maintenant on partage les caractéristiques I-U en deux parties Fig. IX.1, 1) La première partie
(I) ou V< Vco/2 une droite dont la pente ne varie pratiquement pas ni avec la température ni
avec le flux on peut la détermine graphiquement est elle vaut 0.0175. 2) La seconde partie
(II) ou V> Vco/2 représente le terme exponentiel pour le déterminer on trace
Ln (Icc - I -0.0175U) = f(U)
On obtient une droite
114
Ln (Icc- I -0.0175U) = AU+B
Ou P est la puissance reçus sous forme de flux solaire, I et U sont le courant et la tension de
fonctionnement W est en KWh c’est l’énergie cumulé sur 1 m2 pendant 1 heur
Dans les deux figures suivantes on voit la variation du rendement d’une cellule
photovoltaïque en fonction du flux solaire et de la température Fig. IX.4, Fig. IX. 5.
115
Sim 1 KWh/m2
10 Data 1 KWh/m2
Sim 0.8 KWh/m2
9
Data 0.8 KWh/m2
Sim 0.6 KWh/m2
8
Data 0.6 KWh/m2
7 Sim 0.5 KWh/m2
Data 0.5 KWh/m2
6
Courant A
0
0 5 10 15 20 25
Tension V
10
Sim 80°C
9 Data 80°C
Sim 45°C
8 Data 45°C
Sim 25°C
7 Data 25°C
6
Courant A
0
0 5 10 15 20 25
Tension V
116
0.16
Sim 1 KWh/m2
0.14 Data 1 KWh/m2
Sim 0.8 KWh/m2
Data 0.8 KWh/m2
0.12
Sim 0.6 KWh/m2
Data 0.6 KWh/m2
0.1 Sim 0.5 KWh/m2
Rendement %
0.06
0.04
0.02
0
0 2 4 6 8 10 12
Courant A
0.18
Sim 80°C
0.16 Data 80°C
Sim 45°C
0.14 Data 45°C
Sim 25°C
0.12 Data 25°C
Sim 0°C
Rendement %
0.08
0.06
0.04
0.02
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Courant A
Fig. IX.5 Variation du rendement simulé pour différent température à 0.8 KWh/m2.
117
IX.2 Modélisation de l’électrolyseur [A1]
IX.2.1 L’électrolyseur « hydrogen système »
Les gaz sont évacués par des électrovannes vers le stockage. L’oxygène, à la sortie du
séparateur, est refroidi dans un échangeur double paroi et passe ensuite dans un débrumiseur
afin de condenser la vapeur d’eau résiduelle et de ramener l’eau dans le périphérique.
L’oxygène est évacué vers l’atmosphère ou vers le stockage. Une dernière électrovanne,
ouverte lorsque l’électrolyseur est alimenté, dirige le gaz vers un appareil de mesure de
concentration de l’hydrogène dans l’oxygène via un détendeur et un régulateur de débit pour
une mesure à basse pression et à faible débit. Le capteur de mesure de pureté de l’oxygène est
en fait un catalyseur dont la température dépend de la quantité d’hydrogène. L’échelle
maximale est 4 %, limite inférieure d’explosivité d’hydrogène dans l’oxygène. Cette mesure
de sécurité va entraîner une fuite d’oxygène vers l’extérieur. Le rendement faradique de
l’électrolyseur va donc dépendre du débit de mesure. De plus, cela va induire une perte de
matière qui va se traduire par une consommation d’eau pure du système de stockage par
l’hydrogène.
118
L’hydrogène subit le même traitement, des soupapes de sécurité permettent de ne jamais
dépasser 10 bars dans le système. L’électrolyseur consomme de l’eau distillée : l’électrolyte
se concentre. L’eau pure entre dans le périphérique côté hydrogène, au niveau du rinceur, via
une pompe à membrane de contrepression de 12 bars. La concentration de l’électrolyte doit
être conservée entre 27 % et 32 %, plage de conductivité ionique maximale.
IX.2.2 Le modèle
L’électrolyse est un phénomène très complexe ou on peut constater différent processus
électrochimique qui pouvant avoir un effet sur l’électrolyse, des modèles pour étudier les
électrodes et le transfert de charge pouvant tenir compte de tous ces phénomènes mais un
modèle pour étudier l’électrolyse de l’eau ne doit pas en tenir compte. D’âpres l’équation
donnée théoriquement (chapitre III) on va tenter d’estimer les différents paramètres.
Avec la température en kelvin et la pression en Bar à voire les courbes dans les Fig. IX.7,IX.8
Le rendement d’un électrolyseur est le rapport entre la puissance électrique consommé et celle
utiliser pour l’électrolyse de l’eau
Comme Nc=16 on à
119
0.4
Sim P=5.2Bar T=52.5 °C
0.35 Data P=5.2Bar T=52.5 °C
Sim P=7.6Bar T=53 °C
Data P=7.6Bar T=53 °C
0.3
Sim P=9Bar T=50.1 °C
Data P=9Bar T=50.1 °C
0.25 Sim P=9.6Bar T=51.9 °C
Courant(A/cm2)
0.15
0.1
0.05
0
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9
Tension V
0.4
Sim P=9.6 Bar T=43.2 °C
0.35 Data P=9.6 Bar T=43.2 °C
Sim P=9.6 Bar T=51.9 °C
0.3 Data P=9.6 Bar T=51.9 °C
Sim P=9.6 Bar T=62.8 °C
Data P=9.6 Bar T=62.8 °C
0.25
Courant(A/cm2)
0.2
0.15
0.1
0.05
0
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9 1.95
Tension V
120
0.96
0.88
0.86
0.84
0.82
0.8
0.78
0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
Densiter de courant A/cm2
0.96
Sim P=9.6Bar, 51.9°C
0.94 Data P=9.6Bar, 51.9°C
Sim P=5.2Bar, 52.5°C
0.92 Data P=5.2Bar, 52.5°C
Sim P=9Bar, 50.1°C
0.9 Data P=9Bar, 50.1°C
Sim P=7.6Bar, 53°C
0.88 Data P=7.6Bar, 53°C
Rendement
0.86
0.84
0.82
0.8
0.78
0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
Densiter de courant A/cm2
La quantité d’énergie qu’on peut récupérer de la combustion de l’hydrogène elle est définie
par deux valeur
121
PCS l’énergie totale y compris l’énergie de vaporisation de l’eau qu’on ne peut pas toujours
récupérer
H2 + 0.5 O2 → H2Ol ΔH = - 285.84 KJ/mol
PCI l’énergie d’évaporation de l’eau n’est pas récupérée
H2 + 0.5 O2 → H2Og ΔH = -241.83 KJ/mol
Pour calculer la facture du gaz les compagnies du gaz utilise le PCS, dans notre étude on fera
de même et il sera à la charge de l’utilisateur de déterminer le rendement en fonction du mode
d’utilisation, on définie deux rendement
Re rendement de l’électrolyseur
Rt rendement totale
IX.3 Simulation
IX.3.1Choix des sites de simulation
Pour donner une idée du potentielle de production d’hydrogène d’un site on définie J
qui est la quantité moyenne mensuel d’hydrogène produite dans une journée en KWh par m 2
de panneau photovoltaïque installé. Maintenant que les modèles du panneau photovoltaïque et
de l’électrolyseur établi on va choisir différents sites qui sont des villes algériennes avec
différentes positions géographiques et différentes conditions climatiques. Pour ces sites on a
besoin de : Position géographique, Condition climatique température, Densité de l’énergie
solaire globale reçus sur un plan Inclinaison = latit obtenue de l’atlas solaire de l’Algérie
[L37] Fig. IX.11 Fig. IX.12.
ville 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Alger 12.2 12.8 14.2 16.4 18.9 21.9 24.7 25.5 23.9 20.3 16.1 13
Djanet 12.7 15.5 19.6 25.3 29.4 32.2 31.7 31 29.2 23.9 17.8 13.1
Bechar 9.7 12.6 16 19.7 24.4 29.6 33.5 33 28 21.2 14.9 10
Tlemcen 9 9.6 11.6 14.2 16.8 21.3 24.8 26 22.3 17.9 13.1 10
Ouargla 11.1 13.6 16.9 21 25.8 31.2 33.7 34 28.6 22.2 15.8 11.1
Stif 4.7 6.5 8.5 11.7 15.7 20.5 24.6 24.2 20.5 14.7 9.2 5.6
Tindouf 14 16.3 18.3 21 24.2 27.7 34.4 34.3 27 23.3 18.3 13.2
Tamanrasset 12.9 15.4 19.3 22.4 26.5 29.2 28.3 28.4 26.8 22.6 17.7 13.8
Tableau IX.3 La température moyenne mensuelle des sites.
122
8000
7500
7000
6500
Flux solaire Wh/m2
6000
5500
Tlemcen
5000 Alger
Stif
4500 Bechar
4000
3500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Fig. IX.11 Moyenne mensuelle du flux solaire journalier globale reçus sur un plan
inclinaison = latitude des sites.
8500
8000
7500
Flux solaire Wh/m2
7000
6500
Djanet
6000
Ourgela
Tamenrasset
5500 Tindouf
5000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Fig. IX.12 Moyenne mensuelle du flux solaire journalier globale reçus sur un plan
inclinaison = latitude des sites.
123
IX.3.2 Déroulement de la simulation
La simulation est la résolution des équations, en tenant compte des paramètres des
sites mais du fait que ces paramètres influent sur le rendement du système, il est important de
les optimiser comme la température et la pression de l’électrolyseur qui devront être contrôler
pour les raisons suivants :
- éviter une évaporation de l’eau,
- la tenu des matériaux car l’électrolyseur ne doit pas dépasser les 100 °C et
- notre objective et d’obtenir un gaz sous pression pour éviter de le comprimer mais au
risque d’une diffusion sur tous de l’hydrogène vers l’oxygène (4% risque d’explosion)
-Il ya aussi le risque de précipitation du KOH a 50 % max de la solution et 30% min
pour le maximum de conductivité électrique Fig. IX.13.
Dans des électrolyseurs de petite taille l’écoulement de l’électrolyte se fait sans pompe mais
dans des installations plus importantes et surtout sous pression des systèmes auxiliaires sont
nécessaire pour contrôler le système.
124
Equation Donner Variable
Panneau photovoltaïque Flux solaire Courant
Température des cellules solaire Tension
Electrolyseur Pression Courant
Concentration de KOH Tension
Température de l’Electrolyseur
Conservation se l’énergie pression Courant
Tension
Température de l’Electrolyseur
Tableau IX.4 Les équations, les variables et les donner nécessaire pour la simulation.
Electricité
H2 O2
KOH
H2O
125
0.95
Tindouf
0.9 Tamenrasset
Ourgela
Djanet
0.85
Quantiter de H2 en KWh/m2
0.8
0.75
0.7
0.65
0.6
0.55
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
0.85
0.8
0.75
Quantiter de H2 en KWh/m2
0.7
0.65
0.6
0.55 Alger
Bechar
0.5 Stif
Tlemcen
0.45
0.4
0.35
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
126
On remarque que le taux de production varie avec le flux solaire mais aussi avec la
température du panneau et les conditions de fonctionnement tel que tension et courant, dans la
suite je vais tenter de comparer ces résultats est les discuter.
14
12
P res s ion B ar
10
127
On aura un excès largement supérieur au manque qui doit être stocké dans des réservoirs sous
pression mais pas supérieur a celle de l’électrolyseur si non on aura besoin d’un compresseur,
a partir de l’équation des gaz parfait ou celle de Vander walls on calcule le volume de
réservoir
Pour 472 KWh d’hydrogène et une pression de 13 bar un volume de 12 m3 suffira soit en
réservoir unique ou plusieurs, dans la Fig. IX.18 on peut constater l’évolution de la pression
durant l’année avec une réserve de 472 KWh constituer durant les deux derniers trimestres
qu’on pourra consommer durant les deux premier trimestres. Ainsi on peut remarquer dans
Fig. IX.18 que le volume consommé en l’hiver sera reconstitué en été pour l’année suivante,
pour le coût de l’installation.
10.9 Djanet
10.8
10.7
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Flux globale KWh/m2
10
4
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
40
Temperature °C
30
20
10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Fig. IX.19 Variation du rendement globale, température et le flux solaire pour Ouargla
et Djanet.
Or le rendement total est le produit des rendements de l’électrolyseur (qui varie en fonction de
la pression et de la température) et le rendement du panneau photovoltaïque (qui varie avec la
température ambiante et le flux solaire) dans la Fig. IX.19 on indique la variation du
128
rendement globale avec le flux solaire et la température et le fait on à pas prie en compte les
pertes des câbles électriques car pour modéliser les pertes il faut ce fixé un ordre de grandeur
du système modélisé.
On peut compare le potentiel de production d’hydrogène dans le site de Ouargla qui dispose
d’un réseaux de gazoduc, par rapport à l’importation de la France, l’Espagne et l’Italie en gaz
naturel, ce même résultat est comparé à la centrale solaire de Marillac qui produit 100KWc
pour une surface de 3500 m2 avec des systèmes suiveurs et qui à couter 800 000 €. Le calcule
sera fait sur la base des résultats de Ouargla car la région dispose d’un réseau de gazoduc qui
permet de livrer l’hydrogène produit vers l’Europe seul ou mélanger avec le gaz naturel [A2].
129
IX.6 Conclusion
Même si on ce limite à l’utilisation de l’hydrogène pour le chauffage on aurait pus parler de sa
production de l’électricité a travers des PAC, la multitude des voies de production et
d’utilisation font de lui un excellent partenaire des énergies renouvelable et du développement
durable, pour l’Algérie il pourra aider à valoriser l’énergie solaire car il propose un moyen de
stockage et de transport vers les clients énergétique de l’Algérie l’Europe, canada ou même la
Chine, vus que les infrastructures gazières existe dans des zones ou le gisement solaire est
important et que le gaz naturel a encore des année avant épuisement plusieurs chercheur
propose de faire un mélange des deux pour les transporter dans des pipeline vers l’Europe.
L’avantage de l’électrolyse à l’aide du photovoltaïque est qu’on peut avoir des petites
installations est offrir à la population de l’hydrogène qu’il pouvait toujours adapter à leur
besoin électrique ou thermique, participer ainsi à la fixation des populations dans des zones
isolées.
130
Conclusion générale
Les énergies renouvelables on plusieurs problèmes qui peuvent varier des coûts élevés
vers la maîtrise de la technologie mais le vrai problème est le faible coût des énergies fossiles
ou on évalue que la production mais pas les conséquences ce qui fais que même si le coût des
énergies renouvelables vient à baisser ils resteront fortement concurrencer sauf si une volonté
politique les impose.
L’hydrogène n’est pas une source d’énergie car il n’existe pas à l’état naturel il faut le
produire, une production qui sera couteuse en énergie donc sa va être un stockage de cette
énergie sous forme d’hydrogène ce qui fait qu’il faut le comparer avec les modes de stockage
et de transport de l’énergie de plus il sera un partenaire des énergies renouvelables mais pas
un concourant.
Les critiques de l’hydrogène tell que Ulf Bossel, Docteur de l'Université de Berkeley,
Président de l'European Fuel cell Forum et chercheur indépendant, dans un article publié dans
http://www.physorg.com/news85074285.html et qui démontre pourquoi l'économie
hydrogène est une absurdité totale d'un point de vue énergétique. Car La grande quantité
d’énergie nécessaire pour obtenir l’hydrogène à partir de composés naturels (eau, méthane,
biomasse), pour le compresser ou le liquéfier, pour transporter ce vecteur énergétique au
consommateur et l’énergie perdue lors de la conversion en électricité dans les piles à
combustible conduit à un rendement global de seulement 25%, une valeur inacceptable pour
faire tourner l’économie mondiale dans la perspective d’un développement durable. Seules
des applications-niches telles que les sous-marins et les navettes spatiales devrait recourir à
l’hydrogène, la production d’hydrogène dépend de la disponibilité en énergie et en eau douce,
et énergie et eau douce deviennent de plus en plus rares et vont devenir l’objet d’enjeux
géostratégiques, comme le pétrole et le gaz naturel aujourd’hui. » Déclare Bossel. De plus, il a
rappelé que le rendement entrée-sortie ne peut pas être beaucoup supérieur à 30%, tandis que
les batteries ont un rendement de cycle complet supérieur à 80% (86%). Dans tous les cas de
figure.
Dans ce travail j’ai tenté de donner un point de vue complémentaire, sur la question de la
production ce n’est pas la matière première qui est utilisé aujourd’hui qui nous intéresse mais
c’est la technologie qui est mature et peut servir l’homme dans le future. Le vaporeforming du
gaz naturel s’est développé et admet des charges plus visqueuse et polluer avec ou sans
catalyseur, il acceptera facilement des charges tell que le biogaz, les schistes bitumineux et
des goudrons de la pyrolyse de la biomasse même le CO2 du faite de la centralisation on peut
envisager un traitement adapter. La gazéification du charbon elle s’est développé et elle a fait
progresser avec elle la gazéification de la biomasse ou même les déchets organique qu’on
stocke et on transport difficilement. Le bio hydrogène à partir des algues son faible rendement
l’handicape la seule solution et le génie génétique, par contre la fermentation à plus de chance
vus la maturité et la simplicité de la technologie. L’électrolyse dépend de l’eau et de
l’électricité deux éléments disponible dans le Sarah algérienne avec le solaire et les eaux
131
souterraine même si ils sont salin l’électrolyse et toujours praticable elle à même un avantage
le premier produire du chlore que on peut valoriser en eau de javel contrairement a l’oxygène
et le second d’utiliser de l’eau de mer, le rendement de l’électrolyse est faible avec le
photovoltaïque il peut être améliorer avec le solaire thermique mais avec des investissement
plus important ce qui fait qu’il peut participer au développement locale des région saharienne
sur tout avec l’existence des pipeline il serrât transporter avec le gaz naturel. Pour le nucléaire
la 4eme génération elle a été développé pour plusieurs raison la sécurité et la cogénération,
l’hydrogène ne sera qu’un plus il ne fera pas diminuer les critique mais augmentera la
mobilité du nucléaire, sont énergie sera transporté d’un continent a un autre.
Le transport et le stockage de l’hydrogène est un sujet d’actualité, un stockage sur site sous
forme gazeuse est le plus simple et peut être envisagé pour une petite production, pour une
production plus importante ce sont la forme liquide et gaz qui s’impose, les hydrures seront
envisagé pour sont utilisation embarquer dans des véhicules.
Les différents modes d’utilisations avec différents rendements mais aussi avec des exigences
variées en matière de pureté et de la forme de l’énergie récupèrer qu’elle soit électrique ou
thermique ou même les deux assure une polyvalence pour l’hydrogène.
132
133
134
Références
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Abstract
Hydrogen produced from renewable resources, promises ultimate relief from increased energy
demands, air pollution, and rising energy costs. Hydrogen, one of the most abundant elements
in nature, can be produced from many feedstocks anywhere in the world. Our energy needs,
from transportation to electric power generation, can be satisfied while being less polluting.
Additionally, it is the perfect partner for renewable since it offers renewable a means of
storage, and his combustion made water. Algeria has important potential of hydrogen
production especially with solar energy then commercialization by way of the network of
pipeline.
Résume
Un hydrogène produit à partir des sources renouvelables est une solution pour la demande
croissant en énergie, la pollution de l’air et les couts élevé des carburants. L’hydrogène est un
des éléments les plus abondant dans la nature et peut être produit à partir de différents matière
premiers et partout .en plus c’est le parfaite partenaire des énergies renouvelables car c’est un
moyenne de stockage recyclables et sa combustion ne produit que de l’eau. L’Algérie à un
important potentiel de production d’hydrogène surtout avec l’énergie solaire puis sa
commercialisation via le réseau de gazoduc.
اﻟﻣﻠﺧص
ﺗﻠوث اﻟﻬواء و ارﺗﻔﺎع أﺳﻌﺎر اﻟوﻗود,اﻟﻬﯾدروﺟﯾن اﻟﻣﻧﺗﺞ ﺑﺎﺳﺗﺧدام اﻟطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة ﯾﻌﺗﺑر ﺣﻼ ﻟﺗزاﯾد اﻟطﻠب ﻋﻠﻰ اﻟطﺎﻗﺔ
اﻟﻬﯾدروﺟﯾن ﻫو ﻋﻧﺻر اﻷﻛﺛر اﻧﺗﺷﺎرا ﻓﻲ اﻟطﺑﯾﻌﺔ و ﯾﻣﻛن إﻧﺗﺎﺟﻪ ﻣن ﻣواد أوﻟﯾﺔ ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ و ﻓﻲ ﻛل ﻣﻛﺎن ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ
اﻟﺟزاﺋر ﺗﻣﺗﻠك إﻣﻛﺎﻧﯾﺎت.ﺫاﻟك ﻫو اﻟرﻓﯾق اﻷﻣﺛل ﻟﻠطﺎﻗﺎت اﻟﻣﺗﺟددة ﻷﻧﻪ طرﯾﻘﺔ ﺗﺧزﯾن ﻣﺳﺗرﺟﻌﺔ و اﺣﺗراﻗﻪ ﯾﻧﺗﺞ اﻟﻣﺎء ﻓﻘط
.ﻣﻌ ﺗﺑرة ﻹﻧﺗﺎج اﻟﻬﯾدروﺟﯾن ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﺳﺗﺧدام اﻟطﺎﻗﺔ اﻟﺷﻣﺳﯾﺔ و ﺗﺳوﯾﻘﻪ ﻣﻊ اﻟﻐﺎز اﻟطﺑﯾﻌﻲ
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