Métrologie Dimensionnelle TP
Métrologie Dimensionnelle TP
Métrologie Dimensionnelle TP
Dimensionnelle
CLASSE DE PREMIERE
Novembre 2017
Travaux Pratiques L.T.I.D
Métrologie dimensionnelle classe de première
GENERALITES
Les pièces réalisées en fabrication mécanique doivent répondre aux spécifications
dimensionnelles et géométriques définies par le dessin de définition.
Etant donné qu’aucun moyen de fabrication ne permet de d’obtenir des pièces mécaniques avec
des cotes rigoureusement exactes et des surfaces géométriquement parfaites, il est donc
nécessaire de mettre en œuvre des moyens permettant d’assurer le contrôle de ces pièces.
Pour assurer cette fonction, la métrologie met en œuvre des moyens mécaniques, optiques,
pneumatiques, électriques et/ou électroniques.
ÉLEMENTS DEFINITOIRES
Grandeur : Propriété d’un phénomène, d’un corps ou d’une substance, que l’on peut exprimer
quantitativement sous forme d’un nombre et d’une référence.
La référence peut-être une unité de mesure, une procédure de mesure, un matériau de référence,
ou une de leurs combinaisons.
Etalon : Représentation matérielle de l’unité de mesure sous certaines conditions physiques
(température, matériau dans lequel il a été réalisé…)
Dans la plupart des cas, l’étalon est créé à partir d’un matériau de référence pour obtenir une
grandeur donnée, avec une valeur déterminée et une incertitude de mesure associée, utilisée
comme référence.
Dimension : Ensemble d’un nombre et d’une référence constituant l’expression quantitative
d’une grandeur.
Selon le type de référence, la valeur d’une grandeur est :
soit le produit d’un nombre et d’une unité de mesure ;
soit un nombre et la référence à une procédure de mesure ;
soit un nombre et un matériau de référence.
Intervalle de tolérance (I.T) : écart admis sur la valeur d’une grandeur compte tenu des
imperfections et imprécisions des moyens d’obtention et de mesure.
Mesurer : Déterminer la valeur d’une grandeur en la comparant à une autre grandeur de même
nature prise comme unité de mesure.
Contrôler : Vérifier que la valeur d’une grandeur est comprise entre une limite maxi et une
limite mini.
Règle : l’appareil utilisé pour une mesure donnée doit avoir une précision faible devant la
tolérance de la cote à mesurer.
1. Le réglet :
C’est un ruban flexible et souple souvent en acier inoxydable. La longueur varie de 150 à
500mm.
2. Le calibre à coulisse
2.1. Généralités :
Le calibre à coulisse est constitué d’une règle graduée en millimètre possédant le bec fixe
et d’un coulisseau portant les graduations du vernier.
Le calibre à coulisse est caractérisé par :
Le type de vernier (1/10 ; 1/20 ; 1/50)
La portée maximale
Le type de bec
Mesure
0 .0 2 m m
0 1 2 3
0 1
4
2 3
5
4 5
6
6 7
7
8 9
8
0
9 1 0 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 cm
Intérieure
Mesure
Extérieure
0,02m m
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 c m
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Jauge de profondeur
Trusquin
Avec la friction, assurer le contact parfait entre la pièce et les touches du micromètre ;
- Lire le nombre entier de mm ;
- Si un trait des ½ mm apparait à droite du trait lu, ajouté 0,5mm à la mesure ;
- Lire les 1/100mm.
4. Le rapporteur d’angle :
Le rapporteur d’angle est utilisé pour la mesure directe des angles. Il est composé d’une règle
fixe comportant une couronne graduée en degrés et d’une réglette coulissante pivotant autour
de l’axe de la couronne.
Pour faciliter la lecture et augmenter la précision, le rapporteur peut être équipé d’un vernier
et/ou d’une loupe.
1. Le comparateur à cadran :
Le comparateur est composé d’un palpeur dont le déplacement longitudinal est transformé par
une rotation de la grande aiguille devant un cadran circulaire gradué en 100 divisions égales
représentant chacune 0,01mm.
Un dispositif souvent constitué par un cadran plus petit permet de totaliser le nombre de tours
(donc le nombre de mm) de la grande aiguille.
Le comparateur à cadran est très utilisé en métrologie. Il sert à la mesure par comparaison et
pour le contrôle des spécifications géométriques de forme et de position.
Aiguille
Cadran des
1/100 de mm Cadran
des mm
Touche
Précision
0 0
X
ETALON
E
PIECE
P
P=E-X
Après étalonnage, on remplace l’étalon (E) par la pièce et l’écart (X) est donné par la déviation
des aiguilles.
Mesure réelle = étalon + écart
Faire attention à la position de la petite aiguille.
IT
Étalon maxi
Pièce Étalon mini
Pour avoir l’intervalle de tolérance (I.T), l’étalonnage se fait sur une référence maxi et sur
une référence mini qui sont repérées par les index.
Une pièce est considérée bonne quand l’aiguille s’arrête entre les index, elle est mauvaise
dans le cas contraire. Tenir compte de la position de la petite aiguille.
L’étalon peut être une cale. Les cales étalons sont des pièces parallélépipédiques en acier
traité, en carbure de chrome ou en carbure de tungstène.
2. Les calibres à limites :
Les calibres ou vérificateurs à tolérance sont exécutés en acier allié traité ou en fonte spéciale
traitée. Ils ne donnent pas la cote réelle de la pièce mais ils permettent de vérifier que celle-ci
est comprise entre deux valeurs déterminées : cote Maxi et cote mini.
Calibre d’arbre :
Calibre d’alésage :
Précaution d’utilisation :
L’utilisation des calibres exige :
- De grands soins de propreté ;
- Une pénétration sans forcer
- Un positionnement correct par rapport à l’axe de la pièce à contrôler.
La vérification ne doit pas se faire sur une pièce en mouvement.
Remarque : Le contrôle des cotes par comparaison est plus rapide et plus précis que la mesure
par instrument à lecture directe.
Figure 1
Les spécifications d’état de surface sont des paramètres importants pour le fabricant, il doit en
connaitre la signification pour pouvoir choisir les moyens de fabrication adéquats.
3. Rugosité
C'est l'ensemble des irrégularités d'une surface à caractère micrographique et
macrographique.
Les surfaces usinées ne sont pas parfaites, elles présentent des irrégularités dues aux
procédés d'usinage, aux outils, à la matière, etc. Le rôle fonctionnel d'une surface dépend
d'un certain nombre de facteurs, notamment de l'état de surface (étanchéité, glissement,
etc.). Plus l'indice de rugosité est faible, plus il est difficile à obtenir, ce qui augmente
nécessairement le coût de fabrication.
50 25 12.5 6.3 3.2 1.6 0.8 0.4 0.2 0.1 0.05 0.025
Moulage en sable
Matriçage à chaud
Rabotage
Fraisage carbure
Tournage ébauche
Tournage finition
Perçage au foret
Alésage à l'outil
Alésage à l'alésoir
Brochage
Taillage
Rectification ébauche
Rectification de production
Rectification de précision
Rodage à la pierre
Rodage au rodoir
Polissage mécanique
Superfinition
Galetage
Finition au tonneau
Chaque génératrice
Rectitude du cylindre doit rester
entre deux droites
parallèles distants de
0,05 parallèle ou non
à l’axe.
L’axe du cylindre
doit être contenu dans
une zone cylindrique
de diamètre 0,2
coaxial ou non à l’axe
de la pièce.
1.1.2. Contrôle :
a) Tracer un quadrillage sur la surface à contrôler.
b) Régler le comparateur à 0 au-dessus du vérin fixe.
c) Amener le comparateur au-dessus des deux vérins réglables.
d) Régler les vérins afin que le comparateur indique 0.
e) Positionner le comparateur à la première intersection et le mettre à 0.
f) Déplacer, ensuite, le socle du comparateur sur le marbre afin de faire coïncider
le palpeur aux autres intersections de cette même ligne puis relever les écarts.
g) Déterminer le défaut de rectitude sur cette ligne (génératrice) en calculant la
différence entre le relevé maximum et le relevé minimum.
h) Répéter les opérations e, f et g sur les autres lignes (génératrices).
La valeur la plus grande parmi les défauts de rectitude calculés pour les lignes
(génératrices) considérées constitue le défaut de rectitude de la surface.
1.1.3. Schéma de contrôle :
1.2.2. Contrôle :
a) Tracer un quadrillage sur la surface à contrôler.
b) Régler le comparateur à 0 au-dessus du vérin fixe.
c) Amener le comparateur au-dessus des deux vérins réglables.
d) Régler les vérins afin que le comparateur indique 0.
e) Positionner le comparateur à une intersection et le mettre à 0.
f) Déplacer ensuite le socle du comparateur sur le marbre afin de faire coïncider
le palpeur du comparateur avec les intersections du quadrillage.
g) Enregistrer les écarts sur un tableau.
h) Déterminer le défaut de planéité en calculant la différence entre le relevé
maximum et le relevé minimum.
1.3.2. Contrôle :
a) Tracer des cercles répartis en plusieurs divisions sur la surface à contrôler.
b) Placer le vé sur le marbre le long de la réglette puis poser la pièce dessus.
c) Positionner le comparateur à une intersection sur un cercle et mettre le
comparateur à 0.
d) Tourner la pièce maintenue dans le vé autour de son axe afin de faire coïncider
le palpeur aux autres intersections de ce même cercle, puis relever les écarts
sur un tableau.
e) Déterminer le défaut de circularité sur ce cercle en calculant la différence entre
le relevé maximum et le relevé minimum.
f) Glisser le vé le long de la réglette afin de positionner le palpeur sur un autre
cercle puis répéter les opérations c, d et e.
La valeur la plus grande parmi les défauts de circularité calculés constitue le défaut
de circularité de cette zone de la pièce.
1.4.2. Contrôle :
a) Tracer des cercles et des droites équidistants sur la surface à contrôler.
b) Placer le vé sur le marbre le long de la réglette puis poser la pièce sur le vé.
c) Positionner le comparateur à une intersection sur un cercle et mettre le
comparateur à 0.
d) Tourner la pièce maintenue dans le vé autour de son axe afin de faire coïncider
le palpeur aux autres intersections de ce même cercle.
e) Relever les écarts sur un tableau.
f) Glisser le vé le long de la réglette afin de positionner le palpeur sur un autre
cercle.
g) Sans remettre le comparateur à 0, répéter les opérations d, e et f.
h) Déterminer le défaut de cylindricité de la surface en calculant la différence
entre le relevé maximum et le relevé minimum.
La surface tolérancée
doit être comprise entre
deux plans distants de
o,1 et parallèle au plan
de référence A.
Parallélisme
2.1.2. Contrôle :
a) Tracer un quadrillage sur la surface à contrôler.
b) Poser la pièce en mettant la surface de référence sur le référentiel de contrôle
(marbre).
c) Positionner le comparateur à une intersection du quadrillage et le mettre à 0.
d) Déplacer la pièce sur le référentiel de contrôle afin de faire coïncider le palpeur
aux autres intersections du quadrillage, relever les écarts.
Le défaut de parallélisme est égal à la différence entre le relevé maximum et le
relevé minimum
2.1.3. Schéma de contrôle :
2.2.2. Contrôle :
a) Régler la position du palpeur dans la partie supérieure de la surface à contrôler.
b) A l’aide d’un cylindre étalon, Chercher le point de rebroussement du cylindre :
faire « rouler » le cylindre contre la butée pour trouver le point haut.
c) Poser la pièce sur le marbre en mettant la surface de référence sur le marbre et
la surface à contrôler en contact avec la butée.
d) Faire glisser la pièce le long de la butée puis relevé les écarts.
2 3
3.1.2. Contrôle :
a) Tracer un cercle divisé en plusieurs parties égales sur le cylindre à contrôler.
b) Poser puis maintenir le cylindre de référence dans le vé.
c) Positionner le comparateur sur la génératrice supérieure et mettre le
comparateur à 0.
d) Effectuer une rotation complète de la pièce autour de son axe et relever les
écarts.
Défaut de symétrie = e / 2