equationsdifferentiellesEXOSCORRIGES PDF
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Exercice n°1.
Résoudre les équations différentielles suivantes :
1
1) y′ − 5 y = 0 2) y′ + 2 y = 0 3) 2 y′ = − y
3
Exercice n°2.
1) Déterminer la solution f de l’équation différentielle y′ − 3 y = 0 qui vérifie f(0)=5.
2) Déterminer la solution de l’équation différentielle 3 y′ − 3 y = 0 dont la courbe représentative passe par le point
M(0,−3).
2
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle y′ + 3 y = 0 qui prend la valeur en x = 5.
e
4) Déterminer la fonction f solution de l’équation différentielle y′ = ay + b , avec a et b réels, a ≠ 0 , dont la courbe
( )
représentative dans un repère O; i ; j du plan vérifie les deux conditions suivantes :
- la droite d’équation y = 5 est une asymptote de la courbe C en +∞
- la courbe C passe par O et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 5.
5) Soit (E) l’équation différentielle y′ − 2 y = 0 .
Déterminer un réel a tel que la fonction u définie sur ℝ par u ( x ) = axe 2 x soit une solution de (E).
u (t ) u (t ) 2
u ′(t ) = − pour tout nombre réel t positif ou nul,
(E2) : 4 12 où u’ désigne la fonction dérivée de la fonction u.
u (0) = 1
a) On suppose que, pour tout réel positif t, on a u(t)> 0. On considère, sur l'intervalle [ 0; +∞[ , la fonction h définie par
1
h= . Démontrer que la fonction u satisfait aux conditions (E2) si et seulement si la fonction h satisfait aux conditions :
u
′ 1 1
h (t ) = − h(t ) + pour tout nombre réel t positif ou nul,
(E3) : 4 12 où h' désigne la fonction dérivée de la fonction h.
h(0) = 1
1 1
b) Donner les solutions de l'équation différentielle y' = − y + , et en déduire l'expression de la fonction h, puis celle
4 12
de la fonction u.
c) Dans ce modèle, comment se comporte la taille de la population étudiée lorsque t tend vers +∞ ?
Exercice n°5. (La Réunion 2004)
On désigne par f une fonction dérivable sur ℝ et par f ’ sa fonction dérivée. Ces fonctions vérifient les propriétés
suivantes :
( f ′( x) ) − ( f ( x) ) = 1.
2 2
(1) Pour tout nombre réel x,
(2) f ′(0) = 1
(3) La fonction f ’ est dérivable sur ℝ .
1) a) Démontrer que, pour tout nombre réel x, f ′( x) ≠ 0 .
b) Calculer f(0).
2) En dérivant chaque membre de l’égalité de la proposition (1), démontrer que :
(4) Pour tout nombre réel x, f ''( x) = f ( x) .
où f ′′ désigne la dérivée seconde de la fonction f.
3) On pose u = f ′ + f et v = f ′ − f .
a) Calculer u(0) et v(0).
b) Démontrer que u ′ = u et v′ = −v .
c) En déduire les fonctions u et v.
e x − e− x
d) En déduire que, pour tout réel x, f ( x) = .
2
4) a) Etudier les limites de la fonction f en +∞ et −∞ .
b) Dresser le tableau de variation de la fonction f.
5) a) Soit m un nombre réel. Démontrer que l’équation f ( x) = m a une unique solution α dans ℝ .
b) Déterminer cette solution lorsque m = 3 (on en donnera la valeur exacte puis une valeur approchée décimale à 10−2
près).
Exercice n°6. (La Réunion 2005)
On se propose de démontrer qu’il existe une seule fonction f dérivable sur ℝ vérifiant la condition :
f (− x) f ′( x) = 1 pour tout nombre réel x,
(C)
f (0) = −4
(où f’ désigne la fonction dérivée de la fonction f ) et de trouver cette fonction.
1. Onsuppose qu’il existe une fonction f satisfaisant la condition (C) et on considère alors la fonction g définie sur ℝ par
g (x) = f (−x) f (x).
a. Démontrer que la fonction f ne s’annule pas sur ℝ .
b. Calculer la fonction dérivée de la fonction g .
c. En déduire que la fonction g est constante et déterminer sa valeur.
Exercice n°9.
Dans une culture de bactéries, la population est une fonction p du temps (en heures) telle que p′ = 2,5 p .
On sait qu’au bout de 3 heures, l’effectif de la population est de 1 000.
a) Déterminer la fonction p.
b) Au bout de combien de temps, l’effectif de la population sera-t-il de 10 000 ?
Exercice n°10.
Un bloc de céramique est initialement (pour t = 0) à la température de 40°C. On le dépose dans un four à 1000°C et on
note θ ( t ) la température du bloc au bout de t heures. La fonction θ est solution sur [ 0; +∞[ de l’équation différentielle
θ ′ = 0, 2 (1000 − θ )
a) Déterminer l’expression de θ ( t )
b) Au bout de combien de temps la température du bloc de céramique est-elle de 500°C ?
Exercice n°11.
Un circuit comprend en série un générateur de force électromotrice E (en volts) et une bobine de résistance R (en ohms) et
d’inductance L (en henrys). A l’instant t (en secondes), on note i(t) l’intensité en ampères, du courant dans le circuit.
La fonction i suit la loi : Li′ + Ri = E .
1) a) Résoudre cette équation différentielle.
Exercice n°12.
On injecte une dose d’une substance médicamenteuse dans le sang à l’instant t = 0 (t est exprimé en heures).
On note Q(t) la quantité de substance présente dans le sang à l’instant t, exprimée en unités adaptées.
À l’instant t = 0, on injecte par piqûre intraveineuse une dose de 1,8 unité. On suppose que la substance se répartit
instantanément dans le sang et qu’elle est ensuite progressivement éliminée.
On admet que le processus d’élimination dans le sang peut se présenter mathématiquement par l’équation différentielle :
Q′ ( t ) = −λ Q ( t ) où λ est un nombre qui sera déterminé expérimentalement.
1) Montrer que Q ( t ) = 1,8e− λt .
Montrer que l’équation e− λ = 0, 7 admet une solution unique dont on donnera une approximation.
En déduire une valeur approchée à 10−4 près de λ , sachant qu’au bout d’une heure la quantité de substance présente dans
le sang a diminué de 30 % .
2) Étudier le sens de variation de Q pour t ≥ 0 .
3) Donner une valeur décimale approchée à 10−2 du temps au bout duquel la quantité de substance a diminué de moitié.
4) On décide de réinjecter une dose analogue à l’instant : t = 1 (au bout d’une heure) puis aux instants : t =2 , t =3 , …
On note Rn la quantité de substance présente dans le sang à l’instant t = n, dès que la nouvelle injection est faite.
a) Montrer que : R1 = 1,8 + 0, 7 × 1,8
b) Soit ( un ) la suite définie par : un = Rn − 6 . Montrer que la suite ( un ) est une suite géométrique.
( )
En déduire un en fonction de n, puis établir que, pour tout entier naturel n, on a : Rn +1 = 6 1 − 0, 7 n +1 .
c) Déterminer la limite de Rn quand n tend vers l’infini.
Exercice n°13.
1) On veut résoudre l’équation différentielle (E) : y′ + 3 y = 27 x 2 − 27 x + 9
Vérifier que la fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 est une solution de (E).
a) Donner les solutions de l’équation sans second membre y′ + 3 y = 0 .
b) En déduire les solutions de (E).
c) Déterminer la solution particulière f de (E) vérifiant f(0) = 5.
2) On veut résoudre l’équation différentielle (F) : y′ − y = 2e x + 1 .
a) Déterminer une fonction g définie et dérivable sur ℝ telle que la fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = g ( x ) e x soit
solution de (F).
b) Donner les solutions de l’équation sans second membre y′ − y = 0 .
c) En déduire les solutions de (F).
d) Déterminer la solution particulière f de (F) vérifiant f(0) = 0.
Exercice n°14. (sujet baccalauréat TS 2003)
Soit N 0 le nombre de bactéries introduites dans un milieu de culture à l’instant t = 0 ( N 0 étant un réel strictement
positif, exprimé en millions d’individus).
Ce problème a pour objet l’étude de deux modèles d’évolution de cette population de bactéries :
- un premier modèle pour les instants qui suivent l’ensemencement (partie A)
- un second modèle pouvant s’appliquer sur une longue période (partie B).
Partie B
Le milieu étant limité (en volume, en éléments nutritifs, ...), le nombre de bactéries ne peut pas croître indéfiniment de
façon exponentielle. Le modèle précédent ne peut donc s’appliquer sur une longue période. Pour tenir compte de ces
observations, on représente l’évolution de la population de bactéries de la façon suivante :
Soit g (t ) est le nombre de bactéries à l’instant t (exprimé en millions d’individus) ; la fonction g est une fonction
strictement positive et dérivable sur [0;+∞[ qui vérifie pour tout t de [0;+∞[ la relation :
g (t )
(E) g (t ) = ag (t ) 1 − .
M
où M est une constante strictement positive dépendant des conditions expérimentales et a le réel défini dans la partie A.
1) a) Démontrer que si g est une fonction strictement positive vérifiant la relation (E), alors la fonction 1g est solution de
l’équation différentielle
a
(E′) y′ + ay = .
M
b) Résoudre (E’).
1
c) Démontrer que si h est une solution strictement positive de ( E ′ ) alors vérifie (E).
h
M
2) On suppose désormais que, pour tout réel positif t, g (t ) = où C est une constante strictement supérieure à 1
1 + Ceat
dépendant des conditions expérimentales.
a) Déterminer la limite de g en +∞ et démontrer, pour tout réel t positif ou nul, la double inégalité : 0 < g (t ) < M .
b) Étudier le sens de variation de g (on pourra utiliser la relation (E)).
Démontrer qu’il existe un réel unique t0 positif tel que g (t0 ) = M
2 .
2g
3) a) Démontrer que g ′′ = a 1 − g ′ . Étudier le signe de g ′′ . En déduire que la vitesse d’accroissement du nombre
M
de bactéries est décroissante à partir de l’instant t0 défini ci-dessus.
Exprimer t0 en fonction de a et C .
b) Sachant que le nombre de bactéries à l’instant t est g (t ) , calculer le nombre moyen de bactéries entre les instants 0
et t0 , en fonction de M et C .
Partie C
Le tableau présenté en Annexe I a permis d’établir que la courbe représentative de f passait par les points de
coordonnées respectives (0 ; 1) et (0,5 ; 2). En déduire les valeurs de N 0 , T et a .
1) Sachant que g ( 0 ) = N 0 et que M = 100 N 0 , démontrer, pour tout réel t positif ou nul, l’égalité suivante :
100
g (t ) = .
1 + 99 × 4 − t
2) Tracer, sur la feuille donnée en Annexe II, la courbe Γ représentative de g , l’asymptote à Γ ainsi que le point de Γ
d’abscisse t0 .
3) Dans quelles conditions le premier modèle vous semble-t-il adapté aux observations faites ?
Les points obtenus à partir de ce tableau, ainsi que le graphe de la fonction f, sont représentés dans le graphique ci-
dessous.
Exercice n°2
1) L’équation différentielle y′ − 3 y = 0 ⇔ y′ = 3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
f k ( x ) = ke3x avec k ∈ ℝ . f k ( 0 ) = 5 ⇔ ke3×0 = 5 ⇔ k × 1 = 5 ⇔ k = 5
La solution f de l’équation différentielle y′ − 3 y = 0 qui vérifie f(0)=5 est la fonction définie sur ℝ par f ( x ) = 5e3 x
2) L’équation différentielle 3 y′ − 3 y = 0 ⇔ y′ = y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke x
avec k ∈ ℝ .
La courbe représentative de fk passe par le point M(0,−3) si et seulement si
f k ( 0 ) = −3 ⇔ ke0 = −3 ⇔ k ×1 = −3 ⇔ k = −3
La solution f de l’équation différentielle y′ = y dont la courbe représentative passe par le point M(0,−3) est la fonction
définie sur ℝ par f ( x ) = −3e x
3) L’équation différentielle y′ + 3 y = 0 ⇔ y′ = −3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
2 2 2 2
f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ . f k ( 5 ) =
⇔ ke −3×5 = ⇔ ke −15 = ⇔ k = e15 ⇔ k = 2e14
e e e e
2
La solution f de l’équation différentielle y′ + 3 y = 0 qui vérifie f ( 5 ) = est la fonction définie sur ℝ par
e
f ( x ) = 2e14 e −3 x = 2e −3 x +14
b
4) Si f est solution de l’équation différentielle y′ = ay + b , alors f ( x ) = keax − , k ∈ℝ
a
« - la droite d’équation y = 5 est une asymptote de la courbe C en +∞ » nous informe que lim f ( x ) = 5 , donc d’une
x →+∞
b
part a<0 et d’autre part − =5
a
b b
« - la courbe C passe par O » nous informe que f ( 0 ) = 0 ⇔ k − = 0 ⇔ k = = −5 . Ainsi f ( x ) = −5e ax + 5
a a
« et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 5 » nous affirme que f ′ ( 0 ) = 5 ⇔ −5ae − a×0 = 5 ⇔ a = −1
b
Ainsi − = 5 ⇒ b = 5 et la fonction est f ( x ) = −5e − x + 5
a
5) La fonction définie sur ℝ par u ( x ) = axe 2 x est solution de (E) si et seulement si pour tout x ∈ ℝ , on a :
u′ ( x ) − 2u ( x ) = 0 ⇔ ae 2 x + 2axe 2 x − 2axe 2 x = 0 ⇔ ae2 x = 0 . Puisque pour tout x ∈ ℝ , e2 x > 0 , ceci implique a=0
1
t 1
c. g (t ) = e 4
≥3⇔ t ≥ ln 3 ⇔ t ≥ 4 ln 3 ≈ 4, 4 d’où environ 4 ans et 5 mois. Après 5 années on est sûr que la
4
population dépassera les 300 individus.
u (t ) u (t ) 2
u '(t ) = −
2. (E2) : 4 12
u (0) = 1
1 1
u '(t ) 1 1 1 h '(t ) = − h (t ) +
1 u' 2 2
= − 4 12
a. h = ⇒ h ' = − 2 .Or le système (E2) devient en divisant par u : u (t ) 4 u (t ) 12 , soit .
u u u (0) = 1 h(0) = 1
=1
u (0)
( f (0) ) = 0 ⇔ f (0) = 0
2
2) Puisque Les fonctions f et f ’ sont dérivables sur ℝ , la fonction g : x ֏ ( f ′( x) ) − ( f ( x ) ) l’est aussi, et pour tout
2 2
lim f ( x ) = +∞ et lim f ( x ) = −∞
x →+∞ x →−∞
e x + e− x
b) La fonction f est dérivable sur ℝ en tant que somme de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ℝ , f ′ ( x ) = .
2
Puisque pour tout x ∈ ℝ , e x > 0 , o nen déduit que f ′ ( x ) > 0 , donc que f est strictement croissante sur ℝ
5) a) La fonction f est continue sur ℝ car dérivable sur ℝ , et strictement croissante sur ℝ .
De plus lim f ( x ) = +∞ et lim f ( x ) = −∞
x →+∞ x →−∞
Le corollaire du Théorème des Valeurs intermédiaires (ou théorème « de la bijection ») affime que quel que soit le réel m,
(appartenant donc à ]−∞; +∞[ ), l’équation f(x)=m admet une unique solution α dans ℝ
b) La calculatrice nous fournit un encadrement d’amplitude 10-2
x
1 16x 1
Réciproquement : soit K un réel. La fonction x ֏ Ke16 est solution de (E). En effet, f ′( x) = K × e = f ( x) .
16 16
x
16
b) Notons f K : x ֏ Ke .
f K (0) = −4 ⇔ Ke0 = −4 ⇔ K = −4.
x
La fonction f : x ֏ −4e16 est l’unique solution de (E) prenant la valeur -4 en 0.
3) D’après les questions précédentes : si f est une fonction dérivable sur ℝ satisfaisant la condition (C) alors f est la
x
fonction x ֏ −4e16 .
x
Réciproquement : montrons que f : x ֏ −4e16 est dérivable et satisfait la condition (C).
x
1
f est une fonction exponentielle donc dérivable sur ℝ ; sa dérivée est f ′ : x ֏ − e16 .
4
f (0) = −4
x
1 16x
Pour tout x de ℝ , on a : f ( − x) f '( x) = −4e × − e = 1× e0 = 1 .
16
4
x
Conclusion : f : x ֏ −4e16 est l’unique fonction dérivable sur ℝ satisfaisant la condition (C).
Exercice n°7
1) u est une fonction dérivable sur ℝ et pour tout réel x ,
u ′ ( x ) = e 2 x + x ( 2e2 x ) = e 2 x + 2 xe2 x ,
donc u ′ ( x ) − 2u ( x ) = e2 x + 2 xe 2 x − 2 xe 2 x = e 2 x
Donc la fonction u est une solution de l’équation différentielle.
2) Résoudre ( E0 ) revient à résoudre y′ = 2 y
D’après le cours, les solutions de ( E0 ) sont les fonctions définies sur ℝ par yk ( x ) = ke 2 x avec k ∈ ℝ
3) Soit v une fonction dérivable sur ℝ
v − u est solution de ( E0 ) si et seulement si successivement :
( v − u )′ − 2 ( v − u ) = 0
⇔ v′ − u′ − 2v + 2u = 0
(
⇔ v′ − 2v − u′ − 2u = 0 )
Or d’après la question 1), pour tout réel x, u ′ ( x ) − 2u ( x ) = e2 x
Exercice n°9
a) Les solutions de l’équation différentielle p′ = 2,5 p sont les fonction définies sur [ 0; +∞[ par p ( t ) = Ce 2,5t avec
1000
C ∈ ℝ . Puisque p ( 3) = 1000 , on aura Ce 2,5×3 = 1000 ⇔ Ce7,5 = 1000 ⇔ C = 7,5
= 1000e −7,5 .
e
Ainsi, pour tout t ∈ [ 0; +∞[ , p ( t ) = 1000e −7,5e 2,5t = 1000e 2,5t − 7,5
b) On résout l’équation :
p ( t ) = 10 000 ⇔ 1000e2,5t −7,5 = 10000 ⇔ e 2,5t − 7,5 = 10
ln (10 ) + 7,5
⇔ 2,5t − 7,5 = ln (10 ) ⇔ t = ≈ 3,92
2,5
L’effectif de la population atteindra 10000 au bout d’environ 4 heures
Exercice n°10
a) Les solutions de l’équation différentielle θ ′ = 0, 2 (1000 − θ ) ⇔ θ ′ = −0, 2θ + 200 sont les fonction définies sur
[ 0; +∞[ par θ ( t ) = Ce −0,2t + 1000 avec C ∈ ℝ .
Puisque θ ( 0 ) = 40 , on aura Ce −0,2×0 + 1000 = 40 ⇔ C = 40 − 1000 = −960 .
Ainsi, pour tout t ∈ [ 0; +∞[ , θ ( t ) = −960e −0,2t + 1000
b) On résout l’équation :
500
θ ( t ) = 500 ⇔ −960e−0,2t + 1000 = 500 ⇔ −960e −0,2t = −500 ⇔ e −0,2t =
960
500
ln
500 960 ≈ 3, 26
⇔ −0, 2t = ln ⇔ t =
960 −0, 2
La température du bloc atteindra 500°C au bout d’environ 3 heures et quart.
E
b) Une équation de la tangente T à C au point d’abscisse 0 est : y = i′ ( 0 )( x − 0 ) + i ( 0 ) = x
L
Les coordonnées ( x; y ) du point d’intersection de T avec la droite d’équation y = l vérifient :
E
y = L x E E L
⇔ x= ⇔ x=
y = l = E L R R
R
L
L’abscisse du point d’intersection de T avec la droite d’équation y = l est donc x =
R
c) Dans le cas où E=5,1 V, L=1 H et R = 114 Ω , on aura :
E − RL t E 5,1 −114 5,1 1,7 −114t 1,7
i (t ) = − , soit i ( t ) = −0, 45e −114t + 0, 45 en arrondissant les
t
e + =− e 1 + =− e +
R R 114 114 38 38
coefficients au centième.
La tangente T à C au point d’abscisse 0 aura donc pour équation y = 5,1x
La courbe , la tangente et l’asymptote sont représentées ci-dessous.
étant un réel. Par hypothèse, Q(0) = 1,8 d’où k = 1,8. Donc Q est la fonction définie sur ℝ par : Q(t) = 1,8e-λt .
La fonction exponentielle est continue et strictement croissante sur ℝ . De plus, lim e x = 0 et lim e x = +∞
x →−∞ x →+∞
Remarque : la quantité de substance diminue dans le sang à chaque instant donc la fonction Q est strictement décroissante
Exercice n°13
1) a) La fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 est dérivable sur ℝ , et pour tout x ∈ ℝ , h′ ( x ) = 18 x − 15
( )
Ainsi, pour tout x ∈ ℝ , h′ ( x ) + 3h ( x ) = 18 x − 15 + 3 9 x 2 − 15 x + 8 = 27 x 2 − 27 x + 9
b) L’équation différentielle y′ + 3 y = 0 ⇔ y′ = −3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ
c) Les solutions de (E) sont obtenues en additionnant la solution h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 à l’expression des solutions
générales de y′ + 3 y = 0 , à savoir les fonctions f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ
Les solutions de (E) sont donc les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke −3 x + 9 x 2 − 15 x + 8 , k ∈ ℝ
d) f ( 0 ) = 5 ⇔ k + 8 = 5 ⇔ k = −3 . Ainsi, l’unique solution de (E) vérifiant f (0) = 5 est
f ( x ) = −3e −3 x + 9 x 2 − 15 x + 8
( )
2) a) Si on pose h ( x ) = g ( x ) e x , alors h′ ( x ) = g ′ ( x ) e x + g ( x ) e x = g ′ ( x ) + g ( x ) e x
( )
Ainsi h′ ( x ) − h ( x ) = g ′ ( x ) + g ( x ) e x − g ( x ) e x = g ′ ( x ) e x , et on aura h′ ( x ) − h ( x ) = 2e x + 1 ⇔ g ′ ( x ) e x = 2e x + 1
2e x + 1
Puisque pour tout x ∈ ℝ , e x > 0 , cette dernière équation est équivalente à g ′ ( x ) = x
= 2 + e− x
e
Une fonction vérifiant g ′ ( x ) = 2 + e− x est la fonction définie sur ℝ par g ( x ) = 2 x − e − x
( )
Ainsi, h ( x ) = 2 x − e − x e x = 2 xe x − 1
b) L’équation différentielle y′ − y = 0 ⇔ y′ = y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke x
avec k ∈ ℝ
c) Les solutions de (F) sont obtenues en additionnant la solution h ( x ) = 2 xe x − 1 à l’expression des solutions générales
de y′ − y = 0 , à savoir les fonctions f k ( x ) = ke x avec k ∈ ℝ . Les solutions de (F) sont donc les fonctions définies sur
ℝ par f k ( x ) = ke x + 2 xe x − 1 , k ∈ ℝ
d) La solution particulière f de (E) vérifiant f(0) = 0 est telle que f ( 0 ) = 0 ⇔ k − 1 = 0 ⇔ k = 1
Il s’agit donc de f ( x ) = e x + 2 xe x − 1