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EQUATIONS DIFFERENTIELLES - EXERCICES CORRIGES

Exercice n°1.
Résoudre les équations différentielles suivantes :
1
1) y′ − 5 y = 0 2) y′ + 2 y = 0 3) 2 y′ = − y
3
Exercice n°2.
1) Déterminer la solution f de l’équation différentielle y′ − 3 y = 0 qui vérifie f(0)=5.
2) Déterminer la solution de l’équation différentielle 3 y′ − 3 y = 0 dont la courbe représentative passe par le point
M(0,−3).
2
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle y′ + 3 y = 0 qui prend la valeur en x = 5.
e
4) Déterminer la fonction f solution de l’équation différentielle y′ = ay + b , avec a et b réels, a ≠ 0 , dont la courbe
 
( )
représentative dans un repère O; i ; j du plan vérifie les deux conditions suivantes :
- la droite d’équation y = 5 est une asymptote de la courbe C en +∞
- la courbe C passe par O et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 5.
5) Soit (E) l’équation différentielle y′ − 2 y = 0 .
Déterminer un réel a tel que la fonction u définie sur ℝ par u ( x ) = axe 2 x soit une solution de (E).

Exercice n°3. VRAI OU FAUX ?


On considère l’équation différentielle y′ = y (E).
Affirmation VRAI FAUX
La fonction exponentielle est l’unique solution sur ℝ de (E)
La fonction x ֏ −3e x − 2 est l’unique solution sur ℝ de (E) qui prend la valeur –3 en 0
La fonction x ֏ −2e x est une solution sur ℝ de (E)
Si une fonction f définie et dérivable sur ℝ est une solution sur ℝ de (E), alors la fonction g
définie sur ℝ par g ( x ) = − f ( x ) est une solution sur ℝ de l’équation différentielle y′ = − y
−7
La fonction définie sur ℝ par f ( x) = est solution de l’équation différentielle
11 e5 x
2 y′ + 5 y = 0

Exercice n°4. (TS France 2005)


Partie A
x
3e 4
Soit f la fonction définie sur ℝ par f ( x ) =
x
2+e 4
3
a) Démontrer que f ( x ) = .
x

1 + 2e 4
b) Étudier les limites de la fonction/en +∞ et en −∞
c) Étudier les variations de la fonction f
Partie B
1) On a étudié en laboratoire l'évolution d'une population de petits rongeurs. La taille de la population, au temps t, est
notée g(t). On définit ainsi une fonction g de l'intervalle [ 0; +∞[ dans ℝ . La variable réelle t désigne le temps, exprimé
en années. L'unité choisie pour g(t) est la centaine d'individus. Le modèle utilisé pour décrire cette évolution consiste à
y
prendre pour g une solution, sur l'intervalle [ 0; +∞[ , de l'équation différentielle (E1) y’ = .
4
a) Résoudre l'équation différentielle (E1).
b) Déterminer l'expression de g(t) lorsque, à la date t = 0, la population comprend 100 rongeurs, c'est-à-dire g(0) = 1.
c) Après combien d'années la population dépassera-t-elle 300 rongeurs pour la première fois?

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2) En réalité, dans un secteur observé d'une région donnée, un prédateur empêche une telle croissance en tuant une
certaine quantité de rongeurs. On note u(t) le nombre des rongeurs vivants au temps t (exprimé en années) dans cette
région, et on admet que la fonction u, ainsi définie, satisfait aux conditions :

 u (t ) u (t ) 2
u ′(t ) = − pour tout nombre réel t positif ou nul,
(E2) :  4 12 où u’ désigne la fonction dérivée de la fonction u.
u (0) = 1

a) On suppose que, pour tout réel positif t, on a u(t)> 0. On considère, sur l'intervalle [ 0; +∞[ , la fonction h définie par
1
h= . Démontrer que la fonction u satisfait aux conditions (E2) si et seulement si la fonction h satisfait aux conditions :
u
 ′ 1 1
h (t ) = − h(t ) + pour tout nombre réel t positif ou nul,
(E3) :  4 12 où h' désigne la fonction dérivée de la fonction h.
 h(0) = 1
1 1
b) Donner les solutions de l'équation différentielle y' = − y + , et en déduire l'expression de la fonction h, puis celle
4 12
de la fonction u.
c) Dans ce modèle, comment se comporte la taille de la population étudiée lorsque t tend vers +∞ ?
Exercice n°5. (La Réunion 2004)
On désigne par f une fonction dérivable sur ℝ et par f ’ sa fonction dérivée. Ces fonctions vérifient les propriétés
suivantes :
( f ′( x) ) − ( f ( x) ) = 1.
2 2
(1) Pour tout nombre réel x,
(2) f ′(0) = 1
(3) La fonction f ’ est dérivable sur ℝ .
1) a) Démontrer que, pour tout nombre réel x, f ′( x) ≠ 0 .
b) Calculer f(0).
2) En dérivant chaque membre de l’égalité de la proposition (1), démontrer que :
(4) Pour tout nombre réel x, f ''( x) = f ( x) .
où f ′′ désigne la dérivée seconde de la fonction f.
3) On pose u = f ′ + f et v = f ′ − f .
a) Calculer u(0) et v(0).
b) Démontrer que u ′ = u et v′ = −v .
c) En déduire les fonctions u et v.
e x − e− x
d) En déduire que, pour tout réel x, f ( x) = .
2
4) a) Etudier les limites de la fonction f en +∞ et −∞ .
b) Dresser le tableau de variation de la fonction f.
5) a) Soit m un nombre réel. Démontrer que l’équation f ( x) = m a une unique solution α dans ℝ .
b) Déterminer cette solution lorsque m = 3 (on en donnera la valeur exacte puis une valeur approchée décimale à 10−2
près).
Exercice n°6. (La Réunion 2005)
On se propose de démontrer qu’il existe une seule fonction f dérivable sur ℝ vérifiant la condition :
 f (− x) f ′( x) = 1 pour tout nombre réel x,
(C) 
 f (0) = −4
(où f’ désigne la fonction dérivée de la fonction f ) et de trouver cette fonction.
1. Onsuppose qu’il existe une fonction f satisfaisant la condition (C) et on considère alors la fonction g définie sur ℝ par
g (x) = f (−x) f (x).
a. Démontrer que la fonction f ne s’annule pas sur ℝ .
b. Calculer la fonction dérivée de la fonction g .
c. En déduire que la fonction g est constante et déterminer sa valeur.

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1
d. On considère l’équation différentielle (E) y ' = y . Montrer que la fonction f est solution de cette équation et qu’elle
16
vérifie f (0)=−4.
2. Question de cours :
x
a. On sait que la fonction x → e16 est solution de l’équation différentielle (E). Démontrer alors que l’ensemble des
x
solutions de l’équation (E) est l’ensemble des fonctions, définies sur ℝ , de la forme x → Ke16 , où K est un nombre réel
quelconque.
b. Démontrer qu’il existe une unique solution de l’équation différentielle (E) prenant la valeur -4 en 0.
3. Déduire des questions précédentes qu’il existe une seule fonction dérivable sur ℝ satisfaisant la condition
(C) et préciser quelle est cette fonction.
Exercice n°7.
On considère l’équation différentielle y′ − 2 y = e 2 x (E)
1) Démontrer que la fonction u définie sur ℝ par u ( x ) = xe 2 x est une solution de (E)
2) Résoudre l’équation différentielle y′ − 2 y = 0 ( E0 )
3) Démontrer qu’une fonction v définie sur ℝ est solution de (E) si et seulement si v − u est solution de ( E0 )
4) En déduire toutes les solutions de l’équation (E)
5) Déterminer la fonction, solution de (E), qui prend la valeur 1 en 0.
Exercice n°8.
L’atmosphère terrestre contient de l’azote qui est transformé sous l’effet du rayonnement cosmique, en carbone 14,
radioactif, noté 14C. Les êtres vivants contiennent donc du 14C qui est renouvelé constamment. A leur mort, il n’y a plus
d’emprunt de 14C à l’extérieur et le carbone 14C qu’ils contiennent se désintègre. Le temps écoulé depuis la mort d’un être
peut donc être évalué en mesurant la proportion de 14C qui lui reste.
Soit N (t ) le nombre d’atomes de 14C existant à l’instant t, exprimé en années, dans un échantillon de matière organique ;
On montre que N ' (t ) = −0,0001238 N (t )
La vitesse de désintégration est donc proportionnelle au nombre d’atomes présents.
a) En appelant N0 le nombre d’atomes de 14C initial, démontrer que N (t ) = N 0 e −0, 0001238 t
b) Quel est le pourcentage d’atomes de carbone perdus au bout de 20 000 ans ?
c) On appelle période (ou demi-vie) du carbone 14C, le temps au bout duquel la moitié des atomes se sont désintégrés.
Déterminer, à l’aide d’une calculatrice, la période du 14C (à 1 an près)
d) On analyse des fragments d’os trouvés dans une grotte. On constate qu’ils ont perdu 30 % de leur teneur en carbone.
Déterminer, à l’aide d’une calculatrice, l’âge du fragment d’os

Exercice n°9.
Dans une culture de bactéries, la population est une fonction p du temps (en heures) telle que p′ = 2,5 p .
On sait qu’au bout de 3 heures, l’effectif de la population est de 1 000.
a) Déterminer la fonction p.
b) Au bout de combien de temps, l’effectif de la population sera-t-il de 10 000 ?

Exercice n°10.
Un bloc de céramique est initialement (pour t = 0) à la température de 40°C. On le dépose dans un four à 1000°C et on
note θ ( t ) la température du bloc au bout de t heures. La fonction θ est solution sur [ 0; +∞[ de l’équation différentielle
θ ′ = 0, 2 (1000 − θ )
a) Déterminer l’expression de θ ( t )
b) Au bout de combien de temps la température du bloc de céramique est-elle de 500°C ?

Exercice n°11.
Un circuit comprend en série un générateur de force électromotrice E (en volts) et une bobine de résistance R (en ohms) et
d’inductance L (en henrys). A l’instant t (en secondes), on note i(t) l’intensité en ampères, du courant dans le circuit.
La fonction i suit la loi : Li′ + Ri = E .
1) a) Résoudre cette équation différentielle.

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L
b) Déterminer l’expression de i(t) sachant que i ( 0 ) = 0 . Le quotient τ = est appelée la constante de temps de la
R
bobine.
2) a) Déterminer la limite l de i lorsque t tend vers +∞
b) Quel pourcentage, arrondi à l’unité, de sa valeur limite l, l’intensité atteint-elle au bout de τ secondes ? de 5τ
secondes ?
3) C est la courbe représentant i dans un repère orthogonal.
a) Déterminer le tableau de variation de la fonction i.
b) Déterminer une équation de la tangente T à C au point d’abscisse 0. Donner l’abscisse du point d’intersection de T
avec la droite d’équation y = l
c) Tracer C et son asymptote, dans le cas où E=5,1 V, L=1 H et R = 114 Ω

Exercice n°12.
On injecte une dose d’une substance médicamenteuse dans le sang à l’instant t = 0 (t est exprimé en heures).
On note Q(t) la quantité de substance présente dans le sang à l’instant t, exprimée en unités adaptées.
À l’instant t = 0, on injecte par piqûre intraveineuse une dose de 1,8 unité. On suppose que la substance se répartit
instantanément dans le sang et qu’elle est ensuite progressivement éliminée.
On admet que le processus d’élimination dans le sang peut se présenter mathématiquement par l’équation différentielle :
Q′ ( t ) = −λ Q ( t ) où λ est un nombre qui sera déterminé expérimentalement.
1) Montrer que Q ( t ) = 1,8e− λt .
Montrer que l’équation e− λ = 0, 7 admet une solution unique dont on donnera une approximation.
En déduire une valeur approchée à 10−4 près de λ , sachant qu’au bout d’une heure la quantité de substance présente dans
le sang a diminué de 30 % .
2) Étudier le sens de variation de Q pour t ≥ 0 .
3) Donner une valeur décimale approchée à 10−2 du temps au bout duquel la quantité de substance a diminué de moitié.
4) On décide de réinjecter une dose analogue à l’instant : t = 1 (au bout d’une heure) puis aux instants : t =2 , t =3 , …
On note Rn la quantité de substance présente dans le sang à l’instant t = n, dès que la nouvelle injection est faite.
a) Montrer que : R1 = 1,8 + 0, 7 × 1,8
b) Soit ( un ) la suite définie par : un = Rn − 6 . Montrer que la suite ( un ) est une suite géométrique.

( )
En déduire un en fonction de n, puis établir que, pour tout entier naturel n, on a : Rn +1 = 6 1 − 0, 7 n +1 .
c) Déterminer la limite de Rn quand n tend vers l’infini.

Exercice n°13.
1) On veut résoudre l’équation différentielle (E) : y′ + 3 y = 27 x 2 − 27 x + 9
Vérifier que la fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 est une solution de (E).
a) Donner les solutions de l’équation sans second membre y′ + 3 y = 0 .
b) En déduire les solutions de (E).
c) Déterminer la solution particulière f de (E) vérifiant f(0) = 5.
2) On veut résoudre l’équation différentielle (F) : y′ − y = 2e x + 1 .
a) Déterminer une fonction g définie et dérivable sur ℝ telle que la fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = g ( x ) e x soit
solution de (F).
b) Donner les solutions de l’équation sans second membre y′ − y = 0 .
c) En déduire les solutions de (F).
d) Déterminer la solution particulière f de (F) vérifiant f(0) = 0.
Exercice n°14. (sujet baccalauréat TS 2003)
Soit N 0 le nombre de bactéries introduites dans un milieu de culture à l’instant t = 0 ( N 0 étant un réel strictement
positif, exprimé en millions d’individus).
Ce problème a pour objet l’étude de deux modèles d’évolution de cette population de bactéries :
- un premier modèle pour les instants qui suivent l’ensemencement (partie A)
- un second modèle pouvant s’appliquer sur une longue période (partie B).

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Partie A
Dans les instants qui suivent l’ensemencement du milieu de culture, on considère que la vitesse d’accroissement des
bactéries est proportionnelle au nombre de bactéries en présence.
Dans ce premier modèle, on note f (t ) le nombre de bactéries à l’instant t (exprimé en millions d’individus). La fonction
f est donc solution de l’équation différentielle : y′ = ay . (où a est un réel strictement positif dépendant des conditions
expérimentales).
1) Résoudre cette équation différentielle, sachant que f (0) = N 0 .
2) On note T le temps de doublement de la population bactérienne.
Démontrer que, pour tout réel t positif : f (t ) = N 0 2 T .
t

Partie B
Le milieu étant limité (en volume, en éléments nutritifs, ...), le nombre de bactéries ne peut pas croître indéfiniment de
façon exponentielle. Le modèle précédent ne peut donc s’appliquer sur une longue période. Pour tenir compte de ces
observations, on représente l’évolution de la population de bactéries de la façon suivante :
Soit g (t ) est le nombre de bactéries à l’instant t (exprimé en millions d’individus) ; la fonction g est une fonction
strictement positive et dérivable sur [0;+∞[ qui vérifie pour tout t de [0;+∞[ la relation :
 g (t ) 
(E) g (t ) = ag (t ) 1 − .
 M 
où M est une constante strictement positive dépendant des conditions expérimentales et a le réel défini dans la partie A.
1) a) Démontrer que si g est une fonction strictement positive vérifiant la relation (E), alors la fonction 1g est solution de
l’équation différentielle
a
(E′) y′ + ay = .
M
b) Résoudre (E’).
1
c) Démontrer que si h est une solution strictement positive de ( E ′ ) alors vérifie (E).
h
M
2) On suppose désormais que, pour tout réel positif t, g (t ) = où C est une constante strictement supérieure à 1
1 + Ceat
dépendant des conditions expérimentales.
a) Déterminer la limite de g en +∞ et démontrer, pour tout réel t positif ou nul, la double inégalité : 0 < g (t ) < M .
b) Étudier le sens de variation de g (on pourra utiliser la relation (E)).
Démontrer qu’il existe un réel unique t0 positif tel que g (t0 ) = M
2 .

2g 
3) a) Démontrer que g ′′ = a  1 −  g ′ . Étudier le signe de g ′′ . En déduire que la vitesse d’accroissement du nombre

M 
de bactéries est décroissante à partir de l’instant t0 défini ci-dessus.
Exprimer t0 en fonction de a et C .
b) Sachant que le nombre de bactéries à l’instant t est g (t ) , calculer le nombre moyen de bactéries entre les instants 0
et t0 , en fonction de M et C .
Partie C
Le tableau présenté en Annexe I a permis d’établir que la courbe représentative de f passait par les points de
coordonnées respectives (0 ; 1) et (0,5 ; 2). En déduire les valeurs de N 0 , T et a .
1) Sachant que g ( 0 ) = N 0 et que M = 100 N 0 , démontrer, pour tout réel t positif ou nul, l’égalité suivante :
100
g (t ) = .
1 + 99 × 4 − t
2) Tracer, sur la feuille donnée en Annexe II, la courbe Γ représentative de g , l’asymptote à Γ ainsi que le point de Γ
d’abscisse t0 .
3) Dans quelles conditions le premier modèle vous semble-t-il adapté aux observations faites ?

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Annexe I
t 0 0,5 1 1,5 2 3 4 5 6
(en h)
Nombre de bactéries 1,0 2,0 3,9 7,9 14,5 37,9 70,4 90,1 98
(en millions)

Les points obtenus à partir de ce tableau, ainsi que le graphe de la fonction f, sont représentés dans le graphique ci-
dessous.

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EQUATIONS DIFFERENTIELLES
CORRECTION
Exercice n°1
1) L’équation différentielle y′ − 5 y = 0 ⇔ y′ = 5 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
yk ( x ) = ke5 x avec k ∈ ℝ
2) L’équation différentielle y′ + 2 y = 0 ⇔ y ′ = −2 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
yk ( x ) = ke −2 x avec k ∈ ℝ
1 1
3) L’équation différentielle 2 y′ = − y ⇔ y′ = − y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
3 6
1
− x
yk ( x ) = ke 6
avec k ∈ ℝ

Exercice n°2
1) L’équation différentielle y′ − 3 y = 0 ⇔ y′ = 3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
f k ( x ) = ke3x avec k ∈ ℝ . f k ( 0 ) = 5 ⇔ ke3×0 = 5 ⇔ k × 1 = 5 ⇔ k = 5

La solution f de l’équation différentielle y′ − 3 y = 0 qui vérifie f(0)=5 est la fonction définie sur ℝ par f ( x ) = 5e3 x

2) L’équation différentielle 3 y′ − 3 y = 0 ⇔ y′ = y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke x
avec k ∈ ℝ .
La courbe représentative de fk passe par le point M(0,−3) si et seulement si
f k ( 0 ) = −3 ⇔ ke0 = −3 ⇔ k ×1 = −3 ⇔ k = −3
La solution f de l’équation différentielle y′ = y dont la courbe représentative passe par le point M(0,−3) est la fonction
définie sur ℝ par f ( x ) = −3e x
3) L’équation différentielle y′ + 3 y = 0 ⇔ y′ = −3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
2 2 2 2
f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ . f k ( 5 ) =
⇔ ke −3×5 = ⇔ ke −15 = ⇔ k = e15 ⇔ k = 2e14
e e e e
2
La solution f de l’équation différentielle y′ + 3 y = 0 qui vérifie f ( 5 ) = est la fonction définie sur ℝ par
e
f ( x ) = 2e14 e −3 x = 2e −3 x +14
b
4) Si f est solution de l’équation différentielle y′ = ay + b , alors f ( x ) = keax − , k ∈ℝ
a
« - la droite d’équation y = 5 est une asymptote de la courbe C en +∞ » nous informe que lim f ( x ) = 5 , donc d’une
x →+∞

b
part a<0 et d’autre part − =5
a
b b
« - la courbe C passe par O » nous informe que f ( 0 ) = 0 ⇔ k − = 0 ⇔ k = = −5 . Ainsi f ( x ) = −5e ax + 5
a a
« et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 5 » nous affirme que f ′ ( 0 ) = 5 ⇔ −5ae − a×0 = 5 ⇔ a = −1
b
Ainsi − = 5 ⇒ b = 5 et la fonction est f ( x ) = −5e − x + 5
a
5) La fonction définie sur ℝ par u ( x ) = axe 2 x est solution de (E) si et seulement si pour tout x ∈ ℝ , on a :
u′ ( x ) − 2u ( x ) = 0 ⇔ ae 2 x + 2axe 2 x − 2axe 2 x = 0 ⇔ ae2 x = 0 . Puisque pour tout x ∈ ℝ , e2 x > 0 , ceci implique a=0

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Exercice n°3
1) FAUX elle n’est pas la seule. Toutes les fonctions définies par x ֏ ke x , k ∈ ℝ sont solutions
2) FAUX car la solution proposée ne vérifie par y ( 0 ) = −3 , mais y ( 0 ) = −3e −2
3) VRAI cf question 1)
4) FAUX Si f est solution de (E), c’est-à-dire si f ′( x) = f ( x) , alors la fonction g vérifie

g ′ ( x ) = ( − f ( x ) )′ = − f ′ ( x ) = − f ( x ) = g ( x ) , donc g est aussi solution de (E) !


5
5 − x
5) VRAI car les solution de l’équadiff 2 y′ + 5 y = 0 ⇔ y′ = − y sont les fonctions x ֏ ke 2 , k ∈ ℝ
2
−7 7 1 −
7 2 5 5
− x 7
Or, pour tout x ∈ ℝ , f ( x ) =
x
= − × 5 = − e = ke 2 avec k = −
11 e5 x 11 2 x 11 11
e
Exercice n°4 (TS France 2005)
PARTIE A
x x
x −

3e 4 e 4 3
a. On multiplie en haut et en bas par e : f ( x ) = x 4
= .
−  
x x

e 4  2 + e 4  2e 4 + 1
 
x x
− 3 −
b. Lorsque x tend vers +∞ , e 4 tend vers 0 donc f tend vers = 3 ; lorsque x tend vers −∞ , e 4 tend vers +∞
0 +1
donc f tend vers 0.
x

4
c. On peut remarquer que e est décroissante et que la fonction inverse l’est également ; on a alors une fonction
a b a b
− − − − 3 3
croissante : a ≤ b ⇒ e 4
≥e 4
⇒ 2e 4
+ 1 ≥ 2e 4
+1 ⇒ a
≤ b
⇒ f (a) ≤ f (b) .
− −
2e 4
+1 2e 4
+1
x ′
 −   1 −x  x
−  1 + 2e 4  −  −2 e 4  1 −4
e
Avec la dérivée : f '( x) = 3
  =3  4  =3 2 > 0.
x 2 x 2 x 2
 −   −   − 
 1 + 2e 4   1 + 2e 4   1 + 2e 4 
     
PARTIE B
1
y t
1. a. y ' = a pour solutions y = Ce 4 .
4
1 1
0 t
b. Avec g(0) = 1 on a y (0) = Ce 4
= C = 1 d’où g (t ) = e . 4

1
t 1
c. g (t ) = e 4
≥3⇔ t ≥ ln 3 ⇔ t ≥ 4 ln 3 ≈ 4, 4 d’où environ 4 ans et 5 mois. Après 5 années on est sûr que la
4
population dépassera les 300 individus.
 u (t ) u (t ) 2
u '(t ) = −
2. (E2) :  4 12
u (0) = 1

 1 1
 u '(t ) 1 1 1  h '(t ) = − h (t ) +
1 u' 2  2
= − 4 12
a. h = ⇒ h ' = − 2 .Or le système (E2) devient en divisant par u :  u (t ) 4 u (t ) 12 , soit  .
u u u (0) = 1 h(0) = 1
 =1
 u (0)

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1 1 1
1 1 − t 1/12 − t 1 − t 1
b. y ' = − y + a pour solutions y = Ce −
4
= Ce + . On a donc h(t ) = Ce 4 + et avec h(0) = 1 , on
4
4 12 −1/ 4 3 3
1 2 1 1 3
tire C + = 1 ⇒ C = . La solution u est donc u (t ) = = 1
= 1
, où l’on retrouve la fonction de la
3 3 h(t ) 2 − 4 t 1 − t
e + 2e + 1
4
3 3
partie A.
c. Lorsque t tend vers +∞ u se comporte comme f et tend vers 3, la population de rongeurs se stabilise donc vers 300
individus.
Exercice n°5 (La Réunion 2004)
1) a) 2 méthodes : Première méthode :
Supposons qu’il existe un nombre réel a tel que f ′(a ) = 0 . Puisque pour tout réel x, on doit avoir
( f ′( x) ) − ( f ( x) )
= 1 , cette égalité s’applique à x = a , et on devrait donc avoir − ( f (a ) ) = 1 ⇔ ( f (a ) ) = −1 , ce
2 2 2 2

qui est impossible dans ℝ . Ainsi, pour tout réel a, on a f ′( a ) ≠ 0


Deuxième méthode :
La condition (1) nous permet directement d’écrire que : pour tout x ∈ ℝ , ( f ′( x) ) = 1 + ( f ( x) ) ≥ 1 > 0 . Ainsi, on peut
2 2

affirmer que pour tout x ∈ ℝ , ( f ′( x) ) ≠ 0.


2

( f ′(0) ) − ( f (0) ) = 1 . Puisque f ′(0) = 1 (condition 2), on a donc


2 2
b) La condition (1) nous permet d’écrire

( f (0) ) = 0 ⇔ f (0) = 0
2

2) Puisque Les fonctions f et f ’ sont dérivables sur ℝ , la fonction g : x ֏ ( f ′( x) ) − ( f ( x ) ) l’est aussi, et pour tout
2 2

réel x, g ′ ( x ) = 2 f ′( x) f ′′( x) − 2 f ( x) f ′( x) = 2 f ′ ( x ) [ f ′′( x) − f ( x)] ¨


Mais puisqu’on avait : pour tout réel x, g ( x ) = 1 ⇒ g ′ ( x ) = 0 , on en conclut l’égalité :
Pour tout réel x, 2 f ′ ( x ) [ f ′′( x) − f ( x)] = 0
Enfin, puisque pour tout réel x, on a f ′( x ) ≠ 0 (question 1a), on en déduit que pour tout x ∈ ℝ , f ′′( x ) − f ( x ) = 0 ,
c’est-à-dire : Pour tout x ∈ ℝ , f ′′( x ) = f ( x ) (4)
3) a) On calcule u ( 0 ) = f ′ ( 0 ) + f ( 0 ) = 1 + 0 = 1 et v ( 0 ) = f ′ ( 0 ) − f ( 0 ) = 1 − 0 = 1
b) Les fonctions u et v sont dérivables sur ℝ en tant que somme de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ℝ ,
u′ ( x ) = f ′′ ( x ) + f ′ ( x ) = f ( x ) + f ′ ( x ) = u ( x )
v′ ( x ) = f ′′ ( x ) − f ′ ( x ) = f ( x ) − f ′ ( x ) = − ( f ′ ( x ) − f ( x ) ) = −v ( x )
c) Puisque la fonction u vérifie u ′ ( x ) = u ( x ) et u ( 0 ) = 1 , on en conclut que : pour tout x ∈ ℝ , u ( x ) = e x

Puisque la fonction v vérifie v′ ( x ) = −v ( x ) et v ( 0 ) = 1 , on en conclut que : pour tout x ∈ ℝ , v ( x ) = e − x


d) Puisque pour tout réel x, on a u ( x ) = f ′ ( x ) + f ( x ) et v ( x ) = f ′ ( x ) − f ( x ) , on en conclut, par différence, que pour
e x − e− x
tout x ∈ ℝ , u ( x ) − v ( x ) = 2 f ( x ) , c’est-à-dire que f ( x ) =
2
4) a) Puisque lim e x = +∞ , lim e x = 0 , lim e− x = lim e = 0 et lim e − x = lim eu = +∞ , on en déduit que :
u
x →+∞ x →−∞ x →+∞ u →−∞ x →−∞ u →+∞

lim f ( x ) = +∞ et lim f ( x ) = −∞
x →+∞ x →−∞

e x + e− x
b) La fonction f est dérivable sur ℝ en tant que somme de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ℝ , f ′ ( x ) = .
2
Puisque pour tout x ∈ ℝ , e x > 0 , o nen déduit que f ′ ( x ) > 0 , donc que f est strictement croissante sur ℝ

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Son tableau de variations est donc :

5) a) La fonction f est continue sur ℝ car dérivable sur ℝ , et strictement croissante sur ℝ .
De plus lim f ( x ) = +∞ et lim f ( x ) = −∞
x →+∞ x →−∞
Le corollaire du Théorème des Valeurs intermédiaires (ou théorème « de la bijection ») affime que quel que soit le réel m,
(appartenant donc à ]−∞; +∞[ ), l’équation f(x)=m admet une unique solution α dans ℝ
b) La calculatrice nous fournit un encadrement d’amplitude 10-2

1,81 < α < 1,82


On sait cependant résoudre « directement cette équation : Pour tout x ∈ ℝ ,
e x − e− x
f ( x) = 3 ⇔ = 3 ⇔ e x − e− x = 6 ⇔ e x − e − x − 6 = 0
2
⇔ ( e − e − 6 ) × e x = 0 × e x ⇔ e2 x − 1 − 6e x = 0
x −x

En posant X = e x , l’équation devient équivalente à X 2 − 6 X − 1 = 0 , dont la résolution, via le calcul du discriminant


6 ± 40
fournit : X = = 3 ± 10
2
On revient enfin à l’inconnue x en résolvant :
- L’équation e x = 3 − 10 , qui n’admet pas de solution réelle
- L’équation e x = 3 + 10 , qui n’admet pour solution x = ln 3 + 10 ( )
Exercice n°6 (La Réunion 2005)
1) a) Pour tout x de ℝ , f (− x) f ′( x) = 1 . En changeant x en -x on obtient, pour tout x de ℝ , f ( x) f ′(− x) = 1 .
En particulier, le produit f ( x) f ′(− x) n’est jamais nul donc f ne s’annule pas sur ℝ .
b) f étant dérivable sur ℝ , x ֏ f (− x) est dérivable sur ℝ par composition. Par suite g est dérivable sur ℝ comme
produit de deux fonctions dérivables sur ℝ .
On a : g ′( x) = − f ′(− x) f ( x) + f (− x) f ′( x)
Or f (− x) f ′( x) = 1 et f ( x) f ′(− x) = 1 en changeant x en -x
D’où g ′( x) = 0 , pour tout x de ℝ .
c) g ′ est nulle sur l’intervalle ℝ donc g est une fonction constante sur ℝ .
Or g (0) = f (0) × f (0) = 16 donc g est la fonction constante égale à 16.
d) Soit x un réel. D’après les questions précédentes, on a : f (− x) f ( x) = 16 et f ne s’annule pas sur ℝ
1 f ( x) 1 f ( x)
d’où = . Or = f ′( x) d’après la condition (C) donc f ′( x) = .
f ( − x) 16 f ( − x) 16
f ( x) y
Conclusion : pour tout x de ℝ , f ′( x) = . f est solution de l’équation différentielle y′ = .
16 16
De plus : f (0) = −4 d’après les hypothèses de (C).
x

2) Soit f une solution de l’équation différentielle (E). Considérons la fonction h définie sur ℝ par h( x) = f ( x)e 16
. h est
dérivable sur ℝ comme produit de deux fonctions dérivables sur ℝ .
x x x
16  ′ 
− 1 − − 1
h′( x) = f ′( x)e 16
− f ( x )e = e  f ( x ) −
16
f ( x)  = 0 car f vérifie l'équation différentielle (E)
16  16 

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h′ est donc nulle sur l’intervalle ℝ . Par suite, h est une fonction constante sur ℝ : pour tout x de ℝ , h( x) = K , K étant
x
une constante réelle. Soit f ( x) = Ke , avec K réel.
16

x
1 16x 1
Réciproquement : soit K un réel. La fonction x ֏ Ke16 est solution de (E). En effet, f ′( x) = K × e = f ( x) .
16 16
x
16
b) Notons f K : x ֏ Ke .
f K (0) = −4 ⇔ Ke0 = −4 ⇔ K = −4.
x
La fonction f : x ֏ −4e16 est l’unique solution de (E) prenant la valeur -4 en 0.
3) D’après les questions précédentes : si f est une fonction dérivable sur ℝ satisfaisant la condition (C) alors f est la
x
fonction x ֏ −4e16 .
x
Réciproquement : montrons que f : x ֏ −4e16 est dérivable et satisfait la condition (C).
x
1
f est une fonction exponentielle donc dérivable sur ℝ ; sa dérivée est f ′ : x ֏ − e16 .
4
f (0) = −4
x
1 16x
Pour tout x de ℝ , on a : f ( − x) f '( x) = −4e × − e = 1× e0 = 1 .
16
4
x
Conclusion : f : x ֏ −4e16 est l’unique fonction dérivable sur ℝ satisfaisant la condition (C).

Exercice n°7
1) u est une fonction dérivable sur ℝ et pour tout réel x ,
u ′ ( x ) = e 2 x + x ( 2e2 x ) = e 2 x + 2 xe2 x ,
donc u ′ ( x ) − 2u ( x ) = e2 x + 2 xe 2 x − 2 xe 2 x = e 2 x
Donc la fonction u est une solution de l’équation différentielle.
2) Résoudre ( E0 ) revient à résoudre y′ = 2 y

D’après le cours, les solutions de ( E0 ) sont les fonctions définies sur ℝ par yk ( x ) = ke 2 x avec k ∈ ℝ
3) Soit v une fonction dérivable sur ℝ
v − u est solution de ( E0 ) si et seulement si successivement :

( v − u )′ − 2 ( v − u ) = 0
⇔ v′ − u′ − 2v + 2u = 0

(
⇔ v′ − 2v − u′ − 2u = 0 )
Or d’après la question 1), pour tout réel x, u ′ ( x ) − 2u ( x ) = e2 x

Ainsi, v − u est solution de ( E0 ) si et seulement si pour tout réel x, v′ ( x ) − 2v ( x ) − e2 x = 0 ⇔ v′ ( x ) − 2v ( x ) = e 2 x


En conclusion, v − u est solution de ( E0 ) si et seulement si v est solution de (E).
4) v est solution de (E) si et seulement si v − u est solution de ( E0 ) , c’est-à-dire si et seulement si pour tout réel x ,
v ( x ) − u ( x ) = ke 2 x avec k ∈ ℝ
Les solutions de (E) sont donc les fonctions v définies sur ℝ par :
v ( x ) = ke 2 x + u ( x ) = ke 2 x + xe2 x = ( k + x ) e2 x avec k ∈ ℝ
5) v ( 0 ) = 1 si et seulement si ( k + 0 ) e 2×0 = 1 ⇔ k = 1 .

Ainsi, pour tout réel x , v ( x ) = ( x + 1) e2 x

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Exercice n°8
1) La fonction N est solution de l’équation différentielle N ′(t ) = aN (t ) avec a = -0,0001238.
D’après le cours, elle est donc de la forme N (t ) = Ce −0,0001238 t où C est une constante réelle.
Si on note N 0 = N (0) , alors N 0 = N (0) ⇔ Ce−0,0001238×0 = N 0 ⇔ C = N 0 ce qui permet de conclure que
N (t ) = N 0 e −0, 0001238 t
2) Au bout de 20000 ans le nombre d’atomes de 14C restant vaut N (20000) = N 0 e −0,0001238×20000 = N 0 e−2,476
N 0 e−2,476 − N 0
La variations en pourcentages du nombre d’atomes vaut donc × 100 = ( e−2,476 − 1) × 100 ≈ −91, 6%
N0
La matière organique aura donc perdu environ 91,6 % d’atomes.
1
3) Il faut trouver la valeur de t pour laquelle N (t ) = N0
2
1 ln ( 0,5 )
On résout donc N 0 e −0,0001238 t = N 0 ⇔ e −0,0001238 t = 0,5 ⇔ −0, 0001238t = ln ( 0,5 ) ⇔ t = ≈ 5599
2 −0, 0001238
années. La période (ou demi-vie) du carbone 14C vaut donc 5599 ans
4) Puisque le fragment a perdu 30 % de sa matière originelle, il lui en reste 70 %, et il faut donc trouver la valeur de t pour
laquelle N (t ) = 0, 7 N 0
ln ( 0, 7 )
On résout donc N 0 e −0,0001238 t = 0, 7 N 0 ⇔ e−0,0001238 t = 0,7 ⇔ −0, 0001238t = ln ( 0, 7 ) ⇔ t = ≈ 2281
−0, 0001238
Le fragment a donc un âge d’environ 2281 ans

Exercice n°9
a) Les solutions de l’équation différentielle p′ = 2,5 p sont les fonction définies sur [ 0; +∞[ par p ( t ) = Ce 2,5t avec
1000
C ∈ ℝ . Puisque p ( 3) = 1000 , on aura Ce 2,5×3 = 1000 ⇔ Ce7,5 = 1000 ⇔ C = 7,5
= 1000e −7,5 .
e
Ainsi, pour tout t ∈ [ 0; +∞[ , p ( t ) = 1000e −7,5e 2,5t = 1000e 2,5t − 7,5
b) On résout l’équation :
p ( t ) = 10 000 ⇔ 1000e2,5t −7,5 = 10000 ⇔ e 2,5t − 7,5 = 10
ln (10 ) + 7,5
⇔ 2,5t − 7,5 = ln (10 ) ⇔ t = ≈ 3,92
2,5
L’effectif de la population atteindra 10000 au bout d’environ 4 heures
Exercice n°10
a) Les solutions de l’équation différentielle θ ′ = 0, 2 (1000 − θ ) ⇔ θ ′ = −0, 2θ + 200 sont les fonction définies sur
[ 0; +∞[ par θ ( t ) = Ce −0,2t + 1000 avec C ∈ ℝ .
Puisque θ ( 0 ) = 40 , on aura Ce −0,2×0 + 1000 = 40 ⇔ C = 40 − 1000 = −960 .
Ainsi, pour tout t ∈ [ 0; +∞[ , θ ( t ) = −960e −0,2t + 1000
b) On résout l’équation :
500
θ ( t ) = 500 ⇔ −960e−0,2t + 1000 = 500 ⇔ −960e −0,2t = −500 ⇔ e −0,2t =
960
 500 
ln  
 500   960  ≈ 3, 26
⇔ −0, 2t = ln   ⇔ t =
 960  −0, 2
La température du bloc atteindra 500°C au bout d’environ 3 heures et quart.

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Exercice n°11
R E
1) a) Les solutions de l’équation différentielle Li′ + Ri = E ⇔ i′ = − i + sont les fonction définies sur [ 0; +∞[ par
L L
R
− t E
i ( t ) = Ce L + avec C ∈ ℝ .
R
R
− ×0 E E E
b) i ( 0 ) = 0 ⇔ Ce L
+ = 0 ⇔ C + = 0 ⇔ C = − . Ainsi, la solution de l’équation différentielle Li′ + Ri = E
R R R
E − RL t E
vérifiant i ( 0 ) = 0 est la fonction définie sur [ 0; +∞[ par i ( t ) = − e +
R R
R
R − t
2) a) Puisque R et L sont des quantités strictement positives, lim − t = −∞ donc lim e L = 0 , donc par produit
t →+∞ L t →+∞
R
E − t E E
lim − e L = 0 et par somme lim i ( t ) = . On a ainsi l =
t →+∞ R t →+∞ R R
E − RLτ R L
+ = − e L R + = − e−1 + = (1 − e−1 ) ≈ l × 0, 63
E E − × E E E E
b) On calcule i (τ ) = − e
R R R R R R R
Au bout de τ secondes, l’intensité atteint 63 % de sa valeur limite.
E − RL 5τ E E − R×5L E
+ = − e L R + = − e−5 + = (1 − e−5 ) ≈ l × 0,99
E E E
On calcule i ( 5τ ) = − e
R R R R R R R
Au bout de 5τ secondes, l’intensité atteint 99 % de sa valeur limite.
3) a) La fonction i est dérivable sur [ 0; +∞[ en tant que composée, produit et somme de fonctions qui le sont, et pour tout
E − RL t
t ∈ [ 0; +∞[ , i′ ( t ) = e > 0 car E et L sont des quantités strictement positives et car pour tout x ∈ [ 0; +∞[ ,
L
−x
e >0.
La fonction i est donc strictement croissante sur [ 0; +∞[
Son tableau de variation est donc :

E
b) Une équation de la tangente T à C au point d’abscisse 0 est : y = i′ ( 0 )( x − 0 ) + i ( 0 ) = x
L
Les coordonnées ( x; y ) du point d’intersection de T avec la droite d’équation y = l vérifient :
 E
 y = L x E E L
 ⇔ x= ⇔ x=
y = l = E L R R
 R
L
L’abscisse du point d’intersection de T avec la droite d’équation y = l est donc x =
R
c) Dans le cas où E=5,1 V, L=1 H et R = 114 Ω , on aura :
E − RL t E 5,1 −114 5,1 1,7 −114t 1,7
i (t ) = − , soit i ( t ) = −0, 45e −114t + 0, 45 en arrondissant les
t
e + =− e 1 + =− e +
R R 114 114 38 38
coefficients au centième.
La tangente T à C au point d’abscisse 0 aura donc pour équation y = 5,1x
La courbe , la tangente et l’asymptote sont représentées ci-dessous.

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Exercice n°12
1) Les solutions de l’équation différentielle Q′ ( t ) = −λ Q ( t ) sont les fonctions Q définies sur ℝ par : Q ( t ) = ke − λt , k

étant un réel. Par hypothèse, Q(0) = 1,8 d’où k = 1,8. Donc Q est la fonction définie sur ℝ par : Q(t) = 1,8e-λt .
La fonction exponentielle est continue et strictement croissante sur ℝ . De plus, lim e x = 0 et lim e x = +∞
x →−∞ x →+∞

On a 0, 7 ∈ [ 0; +∞[ donc l’équation e = 0, 7 a une solution unique dans ℝ .


x

A l’aide de la calculatrice, on trouve x ≈ - 0,3567 donc λ ≈ 0,3567 .


Sachant qu’au bout d’une heure, la quantité de substance présente dans le sang a diminué de 30 % cela revient
à déterminer le réel λ tel que : Q(1) = 0,7Q(0) c’est-à-dire 1,8e − λ = 0, 7 × 1,8 soit e− λ = 0, 7
Donc, d’après la question précédente, λ ≈ 0,3567 .
2) La fonction t → e− λt , fonction composée de la fonction t → λ t , fonction linéaire, et de la fonction exponentielle,
toutes deux dérivables sur ℝ , est dérivable sur ℝ , donc en particulier sur [ 0; +∞[ .
Donc la fonction t → 1,8e − λt , produit de la précédente par un réel, est dérivable sur [ 0; +∞[ .
Pour tout t ≥ 0 , Q′ ( t ) = −1,8λ e − λt .
Or λ > 0 et pour tout réel x, e x > 0 , donc pour tout t ≥ 0 , Q′ ( t ) < 0 .
Donc la fonction Q est strictement décroissante sur [ 0; +∞[ .
On a de plus que lim − λt = −∞ et lim e t = 0 donc lim e−λt = 0 .
t→+∞ t→−∞ t→+∞
On obtient donc le tableau de variation suivant :

Remarque : la quantité de substance diminue dans le sang à chaque instant donc la fonction Q est strictement décroissante

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3) Chercher le temps au bout duquel la quantité de substance a diminué de moitié revient à déterminer t tel que
Q(t)=0,5Q(0) soit 1,8e − λt = 0, 5 × 1,8 soit e− λt = 0,5 ou 0, 7t = 0,5 .
En utilisant la calculatrice, on obtient t ≈ 1,94 soit 1 heure 56 minutes.

4) a) à t = 0, R0 = 1,8 . A t = 1, R1 = 1,8 + Q (1) soit R1 = 1,8 + 1,8 × 0, 7 .


b) Soit n ∈ ℕ , un +1 = Rn +1 − 6 = 1,8 + 0,7Rn -6 =0,7Rn − 4, 2 = 0, 7 ( Rn − 6 ) = 0, 7un
La suite ( un ) est la suite géométrique de raison q = 0,7 et de premier terme u0 = R0 − 6 = 1,8 − 6 = −4, 2
On a, pour tout n ∈ ℕ , un = u0 × q n = −4, 2 × 0, 7 n

Puisque un = Rn − 6 ⇔ Rn = un + 6 , on obtient : pour tout n ∈ ℕ , Rn = 6 − 4, 2 × 0, 7 n = 6 1 − 0, 7 n +1 ( )


c) Puisque −1 < 0, 7 < 1 , lim 0, 7 n +1 = 0 donc lim un = 1 et par suite lim Rn = 6
n →+∞ n →+∞ n →+∞

Exercice n°13
1) a) La fonction h définie sur ℝ par h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 est dérivable sur ℝ , et pour tout x ∈ ℝ , h′ ( x ) = 18 x − 15

( )
Ainsi, pour tout x ∈ ℝ , h′ ( x ) + 3h ( x ) = 18 x − 15 + 3 9 x 2 − 15 x + 8 = 27 x 2 − 27 x + 9
b) L’équation différentielle y′ + 3 y = 0 ⇔ y′ = −3 y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ
c) Les solutions de (E) sont obtenues en additionnant la solution h ( x ) = 9 x 2 − 15 x + 8 à l’expression des solutions
générales de y′ + 3 y = 0 , à savoir les fonctions f k ( x ) = ke −3x avec k ∈ ℝ
Les solutions de (E) sont donc les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke −3 x + 9 x 2 − 15 x + 8 , k ∈ ℝ
d) f ( 0 ) = 5 ⇔ k + 8 = 5 ⇔ k = −3 . Ainsi, l’unique solution de (E) vérifiant f (0) = 5 est

f ( x ) = −3e −3 x + 9 x 2 − 15 x + 8

( )
2) a) Si on pose h ( x ) = g ( x ) e x , alors h′ ( x ) = g ′ ( x ) e x + g ( x ) e x = g ′ ( x ) + g ( x ) e x

( )
Ainsi h′ ( x ) − h ( x ) = g ′ ( x ) + g ( x ) e x − g ( x ) e x = g ′ ( x ) e x , et on aura h′ ( x ) − h ( x ) = 2e x + 1 ⇔ g ′ ( x ) e x = 2e x + 1
2e x + 1
Puisque pour tout x ∈ ℝ , e x > 0 , cette dernière équation est équivalente à g ′ ( x ) = x
= 2 + e− x
e
Une fonction vérifiant g ′ ( x ) = 2 + e− x est la fonction définie sur ℝ par g ( x ) = 2 x − e − x

( )
Ainsi, h ( x ) = 2 x − e − x e x = 2 xe x − 1

b) L’équation différentielle y′ − y = 0 ⇔ y′ = y admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par f k ( x ) = ke x
avec k ∈ ℝ
c) Les solutions de (F) sont obtenues en additionnant la solution h ( x ) = 2 xe x − 1 à l’expression des solutions générales
de y′ − y = 0 , à savoir les fonctions f k ( x ) = ke x avec k ∈ ℝ . Les solutions de (F) sont donc les fonctions définies sur

ℝ par f k ( x ) = ke x + 2 xe x − 1 , k ∈ ℝ
d) La solution particulière f de (E) vérifiant f(0) = 0 est telle que f ( 0 ) = 0 ⇔ k − 1 = 0 ⇔ k = 1

Il s’agit donc de f ( x ) = e x + 2 xe x − 1

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