DS 03
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Conseils :
• Ce devoir comporte 3 problèmes.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné). Les résultats NON ENCADRÉS
ne seront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correcteur.
• Numérotez vos copies doubles : 1/4, 2/4 .... (si 4 copies). N’oubliez pas de mettre votre
Nom sur chacune des copies.
• L’usage des calculatrices est autorisé
I. O SCILLATEUR QUANTIQUE
Un oscillateur harmonique quantique à une dimension possède une énergie :
p2x 1
E= + mω02 x2
2m 2
1. Analogies avec la mécanique classique :
(a) Pour chacun des termes de l’énergie de l’oscillateur harmonique quantique, expliquer
Q1 le lien avec l’oscillateur harmonique classique.
Q2 (b) Montrer que l’énergie de l’oscillateur harmonique classique est constante.
2. On admet que hxi = 0 et hpx i = 0 puisque l’oscillateur oscille symétriquement autour de sa
position d’équilibre x = 0.
(a) En déduire l’expression de hEi en fonction de ∆x et q
∆px .
Q3 On rappelle que l’écart-type ∆x est défini par ∆x = hx2 i − hxi2 .
(b) L’écrire sous la forme hEi > f (u) où f (u) est une fonction ne dépendant que de ~,
Q4 u = ∆x, m et ω0 .
Q5 3. En déduire que hEi > E0 = ~ω0 . Commenter ce résultat.
A. Le réfractomètre de Pulfrich.
Soit un bloc de verre d’indice N connu et présentant un angle droit en A (voir Figure 1 ci-
dessous).
On place sur ce bloc une cuve sans fond contenant un liquide d’indice n < N à mesurer.
En un point I du dioptre liquide – verre AB, on fait arriver un faisceau lumineux monochro-
matique sous une incidence 0 6 i 6 90°.
Les rayons lumineux pénètrent dans le cube et on considère tous ceux qui sortent par la face
AC placée dans l’air (dont l’indice sera pris égal à 1).
Verre I
2. La condition précédente étant réalisée, on re- N π
2
marque que le faisceau émergent est limité r
à sa partie supérieure par un rayon faisant
l’angle i′0 avec la normale au dioptre AC.
Q7 Exprimer i′0 en fonction de n et N.
La mesure de i′0 permet donc de calculer n si r′
on connaît N. b
I′
3. Quels indices n peut-on mesurer à l’aide ce
Q8 réfractomètre ? i′
Faire l’application numérique avec N = 1,600. C
Figure 1
B. Le réfractomètre d’Abbe.
Un rayon lumineux monochromatique provenant d’un milieu d’indice n inconnu tombe en I
sur un prisme (d’indice N et d’angle au sommet θ connus) sous une incidence rasante (cf. Figure
2. ci-dessous). Il émerge du prisme en faisant un angle i′0 avec la normale à la face de sortie.
1. La mesure de l’angle i′0 permet de remonter à la valeur de n.
Q9 Donner la relation liant n à i′0 et aux données du problème (θ et N).
Q10 2. Calculer n correspondant à i′0 = 15° sachant que θ = 60° et N = 1,600.
Q11 3. Quels indices n peut-on mesurer à l’aide ce réfractomètre ? Faire l’application numérique.
Matériaux n
n Figure 3
A 2.0
b
Verre I
N θ
r0 Courbe supérieure
r0′ 1.5
b
I′
0.5
0 ′
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 i0
C. Comparaison.
Les deux courbes ci-dessus (Figure 3) représentent n(i′0 ) pour les deux réfractomètres.
Q12 1. Identifier quel réfractomètre correspond à chaque courbe.
Q13 2. Quel réfractomètre permet a priori la mesure la plus précise d’un indice n ?
(d) Pour l’œil, on peut considérer que le diamètre maximal d’ouverture de la pupille est
de l’ordre de grandeur du rayon de courbure RC . L’approximation précédente est-elle
Q23 toujours valable ? Calculer CAi puis η.
Q24 (e) Expliquer pourquoi la vision de loin est moins nette quand l’éclairement est faible, puis
pourquoi on a le réflexe de plisser les yeux pour voir plus net au loin.
Q31 (c) Quelle serait la taille A0 B0 minimale des caractères si la presbytie de l’individu augmen-
tait de telle façon qu’il doive placer le journal à 1 m de son œil ? Conclure.
3. Une personne voit nettement un point à l’infini sans accommoder mais ne peut voir un
point situé à moins de 1 m en accommodant au maximum. Pour pouvoir lire confortable-
ment un journal placé à 25 cm devant lui, il porte des lunettes dont chaque verre (assimilé
à une lentille mince convergente (LL ) de vergence VL et de centre optique SL ) est placé 2 cm
devant le centre optique de l’œil (figure 3, page 7). Dans ces conditions, il n’accommode
pas.
IV. F ORMULAIRE
Une partie de ce sujet est issu d’un sujet de concours. Les formules suivantes n’y étaient pas
rappelées.
Lentilles : Pour un objet AB orthogonal à l’axe optique avec A sur l’axe optique, on note A′ B ′
l’image par une lentille mince de centre O, de foyer objet F et image F ′ et de distance focale
f ′ = OF ′. Les relations suivantes sont alors vérifiées :
• relations de conjugaison et formule du grandissement de Descartes (avec origine au som-
met)
1 1 1 A′ B ′ OA′
− = et γ = =
OA′ OA OF ′ AB OA
• relations de conjugaison et formule du grandissement de Newton (avec origines aux foyers)
A′ B ′ FO F ′ A′
F A.F ′ A′ = F O.F ′ O = −f ′2 et γ= = = ′
AB FA FO
Développements limités : Dans chacune des égalités suivantes, ǫi représente une fonction qui
tend vers 0 lorsque x tend vers 0. Le signe ≃ indique que si x tend vers 0, on peut approximer
l’expression à gauche du ≃ par celle à droite du ≃.
x2 x2
• cos x = 1 − + x2 ǫ1 (x) ≃ 1 −
2 2
2
• sin x = x + x ǫ2 (x) ≃ x
α(α − 1) 2 α(α − 1) 2
• (1 + x)α = 1 + αx + x + x2 ǫ3 (x) ≃ 1 + αx + x
2 2
1
• = 1 + x + x2 + x2 ǫ4 (x) ≃ 1 + x + x2
1−x
Fin
I. O SCILLATEUR QUANTIQUE
1. (a) On peut par exemple modéliser un système masse-ressort horizontal sans frottements
Q1 par un oscillateur harmonique classique. Son énergie est Em = Ec + EP où Ec = 21 mvx2 et
EP = 21 kx2 en posant x = l − l0 et k la constante du ressort.
Puisque la pulsation propre vérifie ω02 = m k
, on peut remplacer k dans l’expression de
p2x
l’énergie potentille k = mω0 . De même, puisque par définition px = mvx , alors vx2 = m
2
2.
p2x
On retrouve bien une expression analogue à celle de l’énoncé : E = 2m + 2 mω0 x où le
1 2 2
Certains ont écrit des raisonnements complètement faux, pour ensuite conclure avec ... la
réponse qui était dans l’énoncé. Ce type de malhonnêteté intellectuelle coute très très cher :
le correcteur ne vous accorde plus la moindre confiance en cas de doute.
A. Le réfractomètre de Pulfrich.
i
Par contre, en I comme n > nair = 1 le rayon s’écarte de la
′
2. Le rayon qui fait l’angle i′0 correspond à la valeur minimale obtenue pour i′ , c’est à dire quand
r ′ = r0′ est minimum d’où r = π2 − r ′ = r0 maximum.
Cette condition correspond donc à i = π2 (incidence rasante) soit d’après la relation Snell Descartes
en I, n sin π2 = N sin r0 d’où sin r0 = Nn et r0 = π2 − r0′ ⇒ sin( π2 − r0′ ) = Nn ⇒ cos r0′ = Nn .
q
En utilisant enfin la relation de Snell Descartes en I ′ : N sin r0′ = sin i′0 ⇒ N 1 − cos2 r0′ = sin i′0
q
2
√
Q7 d’où sin i′0 = N 1 − Nn 2 ⇒ i′0 = arcsin N 2 − n2 .
3. La
√ formule précédente, liant
√ n à i0 et N n’est valable que si i0 est défini, c’est à dire si N > n et
′ ′
N 2 − n2 6 1 ⇐⇒ n > N 2 − 1
√
Q8 On ne peut utiliser cette méthode que pour des indices N 2 − 1 = 1,249 6 n 6 N = 1,600 .
B. Le réfractomètre d’Abbe.
π
Même principe avec cette fois 2
devient θ, on pourrait procéder par analogie
N I N
π
− r0 θ 1.5 Réfract. de Pulfrich
2 n ≃ 1.38
r0 r0′ n ≃ 1.24
π
2 − r0′
b
I′ 1.0 Courbe inférieure
Réfract. d’Abbe
i0′
Figure 2 0.5 ′
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 i0
C. Comparaison
1. En considérant les résultats de la question A.3 et B.3 (valeurs de n mesurables), on peut
affirmer que la courbe supérieure correspond au réfractomètre de Pulfrich alors que celui
Q12 d’ Abbe correspond à la courbe inférieure.
Si vous ne justifiez pas, vous n’aurez aucun point puisque vous avez une chance sur
deux d’avoir raison en donnant une réponse au hasard.
2. En réalité, les domaines d’utilisation se recouvrent assez peu, on n’aura donc guère le choix.
Toutefois, on remarque que la courbe inférieure admet une pente plus prononcée, c’est à
dire qu’à une petite variation de i′0 correspond ne variation importante de n. Ainsi, si la
mesure a une petite incertitude sur i′0 , l’incertitude sur la valeur de n sera plus grande
lorsque la courbe est plus pentue. Par exemple, sur le graphique ci-dessus, si on fait une
mesure de 25°±5° (incertitude représentée par une barre grise), alors la mesure de n serait
1,065 6 n 6 1,18 avec la courbe inférieure, soit une incertitude de nmax − nmin = 0,115. Ce
serait 1,52 6 n 6 1,56 et donc une incertitude nmax − nmin = 0,04 trois fois plus faible avec
la courbe supérieure.
On aura donc, à priori une mesure plus précise en utilisant le réfractomètre de Pulrich (qui
a la pente la plus faible donc). Par contre, en contrepartie, la gamme d’indice mesurable est
Q13 a priori plus faible.
Ce point est assez général au niveau des capteurs : un capteur très sensible a généralement
une gamme de mesure limitée, c’est pour cela que les multimètres disposent de plusieurs
gammes (mA/A par exemple), afin d’adapter la sensibilité aux grandeurs mesurées.
question (et uniquement celle là pour ne pas se perdre avec des choses RC
inutiles). D’après le schéma ci-contre, CH = RC cos(i), algébriquement, h
CH > 0, RC > 0 et cos i > 0 (cosinus étant paire, peu importe le signe de i
b b
i ici). C H
On en déduit la relation algébrique CH = RC cos(i) .
De même, on peut déduire du schéma que h = RC sin i (relation a priori non algébrique).
L’énoncé ne définissait par d’orientation pour les angle ni I i
pour les distances verticales. On peut donc choisir, pour i r
b
r−i
travailler avec des angles positifs, de considérer l’orienta- h
tion horaire pour les angles et du bas vers le haut pour les r−i
distance. Ainsi, la relation h = RC sin i est maintenant une
b b
H Ai
relation algébrique correcte.
Q15 De même, on peut exprimer d’après le schéma ci-dessus HAi grâce à tan(r − i) = HA h
⇒
i
h RC sin i
HAi = = .
tan(r − i) tan(r − i)
!
sin i
Q16 3. D’après la relation de Chasles, CAi = CH + HAi = RC cos i +
tan(r − i)
4. Pour ces question, il faut garder en tête que i ≪ 1, d’où sin i ≃ i et cos i ≃ 1, r ≪ 1 d’après
la loi de S.-D., d’où tan(r − i) ≃ r − i (Développement limité à l’ordre 1).
Q17 (a) Dans ces conditions, CAi = RC cos i + sin i
tan(r−i)
≃ RC 1 + i
r−i
. Pour simplifier plus, on
1
utilise ni = r (loi de S.-D. linéarisée), d’où CAi =≃ RC 1 + i
= ≃ RC 1 +
ni−i
.
n−1
Cette relation montre que ni i, ni h n’intervienne dans la position du point Ai lorsqu’ils
sont suffisamment faible. On a donc stigmatisme approchée pour ce système lorsque
l’on se place dans les conditions de Gauss.
! !
cos(i) [n cos(i) − cos(r)] + cos(r) cos(i) + sin(r) sin(i) n cos2 (i) + n sin2 (i)
CAi = RC = RC
n cos(i) − cos(r) n cos(i) − cos(r)
Q20 D’où, grâce à cos2 + sin2 = 1, on obtient la relation donnée par l’énoncé :
nR
CAi = √ C .
n cos i − 1 − n2 sin2 i
Il était ici possible grâce à cette formule de trouver fi′ qui était demandé 2 question
avant en prennant la limite i → 0.
(b) Notons ε = h
Rc
= sin(i) ≪ 1
nRC nRC
CAi = √ 2
√ 2
= √ √
2
n 1 − sin i − 1 − n sin i n 1 − ε − 1 − n2 ε2
2
√
On utilise alors le développement limité de 1 + x :
1 1 1
Il est fréquent de factoriser le dénominateur de la façon suivante : X0 +ε
= X0 1+ Xε
.
0
1
On peut ainsi se ramener au développement limité de 1+x
.
(Comme souvent, il vaut mieux ne pas développer pour que le résultat se simplifie le
plus possible grâce au rapport.)
(d) Pour l’œil, on peut considérer que le diamètre maximal d’ouverture de la pupille est de
l’ordre de grandeur du rayon de courbure RC , c’est-à-dire h ≃ R2C ⇒ ε = 21 . L’approxi-
mation précédente n’est donc plus valable.
On a toujours
nRC nRC
CAi = √ 2
√ 2
= √ √
n 1 − sin i − 1 − n2 sin i 2
n 1 − ε − 1 − n2 ε2
Expliquez les valeurs que vous prenez pour la relation de conjugaison. Faites
particulièrement aux signes ! p0 = −dmin 6 0
1
Q27 (c) Vmin est obtenu pour p0 = −∞, soit Vmin = = 59,9 δ ce qui est parfaitement cohérent
SR
avec la valeur donnée plus tôt dans l’énoncé (60 δ).
1
Q28 (d) La variation de la vergence de l’œil vaut A = Vmax − Vmin = = 4,0 δ .
dmin
Remarque : on peut ici mettre 2 chiffres significatifs lorsque l’on fait l’application nu-
mérique après simplification de l’expression littérale. En effet, dmin est donné avec deux
chiffres significatifs. Par contre, si on fait directement la différence des valeurs numé-
riques précédemment, trouvées, on doit se limiter à un chiffre significatif compte tenu
de la soustraction entre deux valeurs proches. On voit ici un des intérêts de garder des
expressions littérales.
2. (a) On voit ici le deuxième intérêt des expressions littérales : aucun calcul n’est nécessaire !
Q29 On reprend simplement la formule précédente avec la nouvelle valeur de dmin , ce qui
donne : A′ = d′1 = 2,9 δ .
min
B0
(b) Un schéma est nécessaire.
œil
L’œil réalisant l’accommodation, il suffit de considérer les z}|{
ǫ
rayons passant par le centre optique, ce qui explique que A0
l’on donne la résolution en terme d’angle. dmin
Pour voir les caractères le plus gros possible (angle), la personne a intérêt à placer le
journal le plus près d’elle possible, c’est-à-dire à dmin . Ensuite, la taille minimale accep-
table pour du texte est liée à la résolution de l’œil (angle minimum entre deux objets
discernables, lié à la distance entre deux cellules photosensibles sur la rétine).
On voit sur le schéma que la taille minimale vérifie la relation tan ǫ ≃ ǫ = Ad0′ B0 .
min
Q30 Ainsi, A0 B0 = d′mintan ǫ(≃ d′min ǫ)= 0,14 mm . (À strictement parler, il faudrait mettre un
chiffre significatif à cause de ǫ, le deuxième est présenté ici car un arrondi reviendrait à
sous-estimer assez fortement le résultat.)
Certains ont fait le schéma au brouillon mais pas sur leur copie ! Il faut faire le
schéma sur la copie car c’est lui qui montre que vous avez compris et qui explique
votre raisonnement.
Ainsi, il faut que le niveau de détail des caractères (écart entre les caractères, taille des
caractères, écart entre deux branches d’un "m" par exemple) soit supérieur à 0,14 mm.
Cela ne devrait pas poser de problème.
Q31 (c) De même qu’à la question précédente : A0 B0 = d′min tan ǫ = 0,4 mm .
Ici le niveau de détail d’un texte écrit un peu petit peut commencer à poser problème
(par exemple, l’écart entre les caractères imprimés sur certains de nos corrigés est de cet
ordre de grandeur), il se peut donc que cette personne éprouve des difficultés à lire son
journal.
3. (a) Puisque dans ces conditions il n’accommode pas, c’est que l’image par le verre de lu-
LL
nette est à l’infini. A0 −→ A∞ . On en déduit, par définition du foyer objet, que A0 est
positionné au niveau du foyer objet de la lunette. D’où VL = SL1A0 .
Il y a ici une légère ambigüité dans l’énoncé, les 25 cm représentent-ils la distance SA0
Q32 ou la distance SL A0 ? Il convient de lever l’ambigüité en explicitant le choix que vous
avez fait.
Cas 1 : SA0 = 25 cm, donc SL A0 = 23 cm d’où VL = 4,3 δ (compte tenu de la suite de
l’énoncé où l’on nous parle de la distance aux yeux, je pense que c’est cette interprétation
qui est celle attendue).
Cas 2 : SL A0 = 25 cm, donc VL = 4,0 δ
(b) Pour la construction géométrique, il faut que A0 soit placé au niveau du foyer de la
lunette, ainsi les rayons issus de B0 ressortent parallèles entre eux après passage par la
lunette.En effet, l’énoncé nous dit que l’œil n’accommode pas, c’est-à-dire que l’objet est
vu par l’œil (rétine + cristalin) comme étant à l’infini. On utilise donc le rayon passant
par le centre optique. L’autre rayon provenant de B ressortira donc parallèle à celui-ci.
La rétine est ensuite positionné au niveau du foyer du cristallin puisque l’œil n’accom-
mode pas. Il suffit de tracer la parallèle aux rayons émergent de LL passant par le centre
de L pour trouver la position de l’image (intersection entre cette parallèle et la rétine).
Q33 Ensuite, les rayons convergent tous vers ce point.
B0
S
A0
SL
LL L
(c) Oui, il peut voir des objets situés à moins de 25 cm de ses yeux, en effet, des objets
un peu plus proches donneront via la lunette une image virtuelle située en arrière par
Q34 rapport à la personne.
L
L L
A −→ A1 −→ . . . R
Les points visibles sont tels que −∞ 6 SA1 6 −dmin (écarté des yeux d’au moins dmin et
vers la gauche).
On en déduit que SL A1 = SL S + SA1 , d’où par utilisation de la relation de conju-
1 1 1
gaison de la lentille LL : − = VL . Soit SL A0 = et donc
SL A1 SL A0 −VL + S 1A
L 1
SL S + SA1
SA0 = SSL + . En traçant la courbe, on peut voir qu’elle est monotone
1 − VL (SL S + SA1 )
sur l’intervalle des valeurs donnant une image nette pour l’œil (−∞ 6 SA1 6 −dmin )
et que la valeur la plus grande (donc la plus petite en valeur absolue) est atteinte pour
SA1 = −dmin et donne SA0 = −21 cm (en prenant VL = 4,3 δ).
(d) Non, il n’est pas possible de regarder au loin avec ses lunettes. En effet, l’image par
la lunette d’un objet situé à une distance supérieure à 25 cm sera réelle, et située donc
à droite de la lunette. Ainsi, du point de vue du cristallin, on aura un objet tel que
p0 > −2 cm. Or le cristallin peut faire l’image nette seulement si l’objet est réel et à une
distance telle que p0 6 dmin . Il est donc impossible de voir à une distance supérieure à
Q35 25 cm avec ces lunettes.
Pour regarder de loin, il doit donc porter des lunettes à double foyer ou des verres
progressifs afin de pouvoir adapter sa vision de près et de loin (ou changer de lunette).