Mecanique Sol
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Mecanique Sol
Agrémenté de plus de 200 schémas, de 400 photos, ce guide très complet vous propose :
- de revoir les notions fondamentales telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, le RGA, les interactions
sols-structure, etc. ;
- d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction ;
- d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et les facteurs déclenchant
les mouvements des sols ;
- de choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages ;
- de concevoir et réaliser des constructions pérennes et économiques en s’appropriant les pratiques de bon sens
du référentiel (PPRn-RGA, normes et DTU).
À travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade partage son expérience issue de plus de 250 expertises
menées principalement sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et
la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles
et végétation) sur les constructions.
Destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens,
aux formateurs, mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires, cet ouvrage vous aidera à identifier, réparer
et prévenir les désordres liés aux mouvements de sols qui affectent les fondations superficielles. La pathologie
L’auteur, Alain-Franck Béchade, est ingénieur (formation INSA Génie civil 90). Après 8 ans en entreprise et
en bureau de contrôle, il a exercé 14 ans d’expertises et de conseils au sein de la Socabat (GIE filiale du groupe
SMA). Aujourd’hui, il exerce son savoir-faire en matière d’audits et d’expertises au sein du cabinet DOMEX.
des fondations superficielles
Son expertise construction couvre notamment les domaines de la dommage-ouvrage, de la garantie décennale
et de la catastrophe naturelle. Elle lui permet de dispenser des formations professionnelles et de faire partie
du comité scientifique du congrès SEC 2015.
Diagnostic, réparations et prévention
> Maisons individuelles et bâtiments assimilés
AGENCE QUALITÉ CONSTRUCTION
2 9 , R U E D E M I R O M E S N I L | 7 5 0 0 8 PA R I S
T É L . ( 3 3 ) 0 1 4 4 5 1 0 3 5 1 | F A X ( 3 3 ) 0 1 4 7 4 2 8 1 7 1 | w w w. q u a l i t e c o n s t r u c t i o n . c o m
ISBN 978-2-86891-597-9
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r
G09-03
La pathologie des fondations superficielles
5
Sommaire
Sommaire
Avant-propos........................................................ 7 Partie III
Conduite du diagnostic :
Partie I éléments méthodologiques.............................. 143
Notions de base.................................................... 9 1. Avant la première visite des lieux............... 145
1. Vocabulaire................................................... 11 1.1 Renseignements généraux
2. Fondations superficielles.............................. 12 et recherche documentaire......................... 145
3. Cycle de l’eau............................................... 16 1.2 Situation du terrain...................................... 146
4. Les sols.......................................................... 19 2. Les cinq premiers constats......................... 149
4.1 Constitution des sols..................................... 19 2.1 Observation de la structure......................... 149
4.2 Classification des sols.................................... 20 2.2 Observation du sol...................................... 155
4.3 Les argiles...................................................... 23 2.3 Observation de l’environnement................ 156
5. Interactions sol-structure.............................. 28 2.4 Observation des ouvrages annexes............ 159
5.1 Contraintes dues au poids propre du sol...... 28 2.5 Observation des dommages
et des fissures.............................................. 163
5.2 Contraintes dues aux surcharges
d’une construction........................................ 28 3. Investigations et analyse des faits.............. 169
6. La sécheresse : une définition relative......... 31 3.1 Investigations de bon sens.......................... 169
7. Assurance dommages ouvrage, 3.2 Les investigations approfondies.................. 207
catastrophe naturelle et sinistralité.............. 34 4. Diagnostic final :
8. État des lieux de la prévention..................... 38 une analyse des risques.............................. 219
8.1 Cartographie de l’aléa retrait‑gonflement 4.1 Facteurs de prédisposition
des argiles du BRGM..................................... 38 et facteurs déclenchants‑incidents.............. 219
8.2 Plan de prévention des risques naturels 4.2 Indices......................................................... 221
prévisibles relatif au retrait-gonflement 4.3 Analyse des risques identifiés..................... 221
des argiles (PPRn‑RGA)................................. 42 4.4 Retour d’expérience de l’expertise
8.3 Mesures de prévention : sur plus de 250 sinistres.............................. 222
un bilan contrasté.......................................... 44
Partie IV
Partie II Les travaux courants de reprise de sinistre....... 223
La pathologie à toutes
1. Mesures conservatoires de bon sens......... 225
les étapes de la construction : études de cas..... 47
1.1 Entretien des ouvrages............................... 227
1. Étape 1 : la pathologie lors
1.2 Précautions à prendre
de la viabilisation du terrain
en présence d’un puits................................ 227
par le lotisseur.............................................. 51
1.3 Élagage....................................................... 227
2. Étape 2 : la pathologie
avant la construction..................................... 65 1.4 Maîtriser les teneurs en eau
en terrain argileux....................................... 228
3. Étape 3 : la pathologie au cours
du chantier.................................................. 103 2. Mesures complémentaires :
dispositions constructives.......................... 232
4. Étape 4 : la pathologie
après la réception....................................... 122 2.1 Trottoir en béton......................................... 232
5. Étape 5 : pathologie après 2.2 Drain de surface complémentaire
les prescriptions du PPRn‑RGA au trottoir.................................................... 233
sur la commune........................................... 128 2.3 Effectuer une tranchée drainante................ 235
6. Étape 6 : les sinistres 2.4 Supprimer les circulations d’eau
de deuxième génération............................ 131 dans les tranchées de raccordement.......... 236
2.5 Implanter un écran antiracine...................... 237
2.6 Recours à une géomembrane..................... 239
2.7 Écran antiracine couplé à une membrane
anti‑évaporation.......................................... 242
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La pathologie des fondations superficielles
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Sommaire
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La pathologie des fondations superficielles
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Notions de base
Figure 15 : Sol humide non saturé Figure 16 : Particule d’un sol saturé
Figure 17 : Les différentes formes de l’eau dans un sol saturé et non saturé
1. Guide GTR, « Réalisation des remblais et des couches de forme », LCPC, SETRA, 1992.
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La pathologie des fondations superficielles
52
La pathologie à toutes les étapes de la construction : études de cas
Figure 1 : Sondage manuel Figure 2 : Fourche de l’engin défricheur Figure 3 : Le terrain est vendu nivelé
au pied de la fondation sinistrée après bornage
Figure 4 : Dallage
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La pathologie des fondations superficielles
65
La pathologie à toutes les étapes de la construction : études de cas
2. Étape 2 : la pathologie
avant la construction
Les études de cas suivantes concernent les erreurs de conception qui ne
pardonnent pas lorsqu’elles interviennent sur des terrains à risque.
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La pathologie des fondations superficielles
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Conduite du diagnostic : éléments méthodologiques
armé (le ferraillage de la semelle et celui des poteaux) et que la seule rigi-
dité de la semelle de fondation n’est pas apte à amortir les mouvements
différentiels des angles.
À noter que les attentes métalliques des ferraillages des poteaux visibles
sur les photos de la figure 8 ne sont pas en forme d’équerre. Il n’y aura
aucune liaison mécanique (recouvrement) entre le ferraillage du chaînage
vertical et celui de la semelle (fig. 8). Les équerres métalliques (quelques
euros) d’assemblage des différents éléments en béton armé sont la clé de
la rigidité de la structure. Parmi les liaisons, citons : les liaisons semelle-
semelle dans les angles, semelle-chaînage vertical, chaînage vertical du
mur de soubassement-chaînage vertical des murs en élévation, angles des
chaînages horizontaux, chaînage vertical-chaînage horizontal, etc. Il est
toujours nécessaire de s’interroger sur la mise en place et le positionne-
ment des ferraillages de couture préconisés par le NF DTU 20.1.
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Les travaux courants de reprise de sinistre
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La pathologie des fondations superficielles
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Concevoir et réaliser des constructions pérennes
➀
➆
➁ ➅ ➂
2
➃ ➄
3
➀ Terrain naturel
➁ Remblais
➂ Déblais
➃ Gros béton
➄ Pente 2 pour 3 à ne pas dépasser
➅ Fondations et murs de soubassement rigidifiés
(voir chapitre 5.4 partie 5)
➆ Plancher sur vide sanitaire
Figure 19 : Solution de rattrapage avec redans en béton armé Figure 20 : Plateforme horizontale en déblais-remblais
avec rattrapage en gros béton
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La pathologie des fondations superficielles
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Argiles, végétation et hydrotropisme
1. L’hydrotropisme de la végétation
Les arbres et arbustes pompent la quantité d’eau nécessaire à leur
croissance. La quantité d’eau pompée est proportionnelle à la surface
développée des feuilles (surface foliaire) et du nombre d’arbres. Elle peut
atteindre 300 litres d’eau par jour pour un chêne adulte. L’arbre puise l’eau
d’abord dans la motte de terre contenue dans les racines. Cette succion
crée une dépression locale autour du système racinaire, qui entraîne la
dessiccation des sols argileux autour de la motte. On parle de « gradient
de teneur en eau » dans le sol environnant. L’influence de la succion des
radicelles de la motte de terre peut atteindre 70 cm selon les auteurs. Le sol
étant très faiblement perméable du fait de sa nature argileuse, le rééqui-
librage des teneurs en eau est très lent dans les couches profondes. Ce
phénomène explique la prolongation tardive de l’évolution des dommages
sur les constructions jusqu’en novembre et décembre lors d’automnes secs,
en attendant la réhydratation par les premières eaux météoriques de l’hiver.
La dessiccation des sols argileux se développe dans les trois dimensions :
• en vertical, provoquant une rétractation des argiles d’où le tassement
des sols d’assise et les fissures des constructions ;
• la succion se développe aussi en horizontal, plus exactement de manière
radiale autour du tronc d’arbre. Une haie arbustive et une forêt d’arbres
développent des ondes de dessiccation parallèlement à la ligne des
premiers troncs ;
➀
P
➀
Coupe verticale
2H
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