CCTP Entretien Reparation Voiries Et Trottoirs Communaux
CCTP Entretien Reparation Voiries Et Trottoirs Communaux
CCTP Entretien Reparation Voiries Et Trottoirs Communaux
(C.C.T.P.)
PROCEDURE ADAPTEE
MARCHE A BONS DE COMMANDE
réalisé en application des articles 28 et 77 du Code des Marchés Publics
Date de remise des offres : Lundi 6 décembre 2010, 16h00 terme de rigueur.
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ARTICLE 2 : LIANTS HYDROCARBONES ................................................................................................. 17
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ARTICLE 6 : POLICE DES CHANTIERS – RESPONSABILITES DE L’ENTREPRENEUR –
SIGNALISATION .............................................................................................................................................. 25
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CHAPITRE 12 : MODE D’EVALUATION DES OUVRAGES................................... 40
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CHAPITRE 1 : INDICATIONS GENERALES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) a pour objet de définir les conditions
d’exécution des « Travaux d’entretien et de réparation des voiries et trottoirs communaux ».
Outre ces prescriptions particulières, les travaux sont soumis aux réglementations en vigueur propres à chaque
nature d’ouvrage.
L’entrepreneur ne pourra pas occuper la voie publique, pour le dépôt des matériaux au-delà des limites qui lui
auront été assignées.
Les matériaux rebutés seront enlevés des chantiers dans la journée même. A défaut d’exécution, l’enlèvement
aura lieu d’office aux frais de l’entrepreneur sans autre mise en demeure.
L’entrepreneur sera tenu de faire une déclaration de travaux, de prendre contact avec les services publics ou
concédés possédant des câbles, conduites, canalisations dans l’emprise du chantier, de faire une reconnaissance
par sondages sur le terrain, d’effectuer et d’assurer le maintien du piquetage signalant les différents réseaux.
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CHAPITRE 2 : PROVENANCE – QUALITE ET PREPARATION DES
MATERIAUX
Toutes les fournitures nécessaires à l’exécution des travaux sont à la charge de l’Entrepreneur.
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées
par le C.C.T.G. et par le présent C.C.T.P.
Il est précisé que l’entrepreneur ne pourra modifier les provenances et les lieux d’extraction
des matériaux sans l’autorisation écrite du Maître d’Ouvrage.
Tous les matériaux feront l’objet de contrôles de qualité. Ces contrôles sont à la charge de
l’Entrepreneur et devront être effectués conformément au C.C.A.P.
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Les essais de flexion prévus au C.C.T.G. seront exécutés dans un laboratoire agréé par
l’Administration. Ces essais porteront sur trois éléments droits d’un mètre de longueur pour
chaque type d’éléments.
Les éléments employés seront :
des bordurettes P1
des bordures A2
des bordures AC2
des bordures caniveau CS1 et CS2
des bordures T1 et T2
des bordures T2
des caniveaux doubles CC1 et CC2
des bordures îlots I1 et I2
des bordures de type quai de plain pied
ARTICLE 6 : CANALISATIONS
1 - PRODUITS PREFABRIQUES
Les produits préfabriqués (tuyaux, éléments d’ouvrages annexes, pièces spéciales : culottes,
joints, raccords) devront satisfaire aux conditions générales du fascicule n° 70 du C.C.T.G. et
feront sur le chantier l’objet de vérification portant sur les quantités, l’aspect et le contrôle de
l’intégrité, le marquage. Les caractéristiques générales sont définies par la norme NF EN 476.
Les tuyaux en béton armé satisferont à la norme NFP 16-341 et seront vérifiés sur toute leur
longueur, dans les trois séries normalisées 90 A, 135 A et 165 A.
4 - CANALISATION PVC
Les tuyaux PVC pour assainissement seront fabriqués en usine. Les tuyaux seront en PVC,
composite, classe 13500, ils seront conformes à la norme NFP 16352 ;
Chaque tuyau devra porter une marque indélébile indiquant le nom du fabriquant, la classe du
tuyau, la date de fabrication.
Cette marque devra être apparente même après la pose de tuyau. Tout tuyau qui ne portera pas
ces indications sera rejeté.
5 - GAINES POLYETHYLENE
Les canalisations gaines polyéthylène type TPC devront être conformes à la norme EN
50 086/2-4. En fonction des diamètres, elles seront livrées soit en couronnes non
manchonnées avec tir-fil ou en barres de 6 mètres tulipées manchonnées.
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Les gaines seront annelées à l’extérieur et lisses à l’intérieur. Les manchons seront en
polyéthylène. Chaque fourreau posé devra comporter un tire-fil ou aiguille de tirage en acier
galvanisé de diamètre 25/10.
Lors d’une réparation sur un fourreau existant, il sera réalisé une coquille. Cette dernière
devra être composée de deux fourreaux fendus diamétralement opposés et fermés à l’aide de
colliers de câblage en nylon.
Les gaines polyéthylène de type PEHD devront être conformes à la norme NF T 54-072. Le
tube en polyéthylène pour application industrielle et eau non potable sera noir à bandes vertes
ou blanches.
6 - GRILLAGE AVERTISSEURS
Les grillages avertisseurs devront être conformes aux normes NF EN 12613 et NF x 41.514
relatives à la tenue aux micro-organismes. En ce qui concerne la tenue en couleur, le matériau
devra être résistant au noircissement par le sulfure d’ammonium.
Le câble nu en tresse ronde en cuivre sera de section de 25 mm2. Ce câble sera posé en
tranchée sur lit de sable.
Afin d’assurer une continuité de terre sur une grande longueur ou en casa de sectionnement
accidentel, l’entrepreneur devra réaliser une jonction à l’aide d’un raccord type C, serti par
une pince spéciale. Tout autre type de raccord électrique est proscrit.
Les grilles seront plates ou concaves suivant qu’elles devront être installées en surface plane
ou en continuité de caniveau.
Les bouches, grilles et leur cadre seront en fonte ductile avec une résistance minimale des 250
KN (Classe c250).
Les produits utilisés présenteront des caractéristiques conformes aux spécifications des
normes en vigueur.
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Les joints pour tuyaux en béton ou en fonte seront en caoutchouc, de type glissant ou intégré.
Dans les zones où la mise en place d’un joint en caoutchouc ne pourrait se faire (exemple :
raccordement à des ouvrages existants), il conviendrait d’assurer l’étanchéité par un moyen
approprié.
4 - PRODUITS HYDROFUGES
Les badigeons pour parements cachés de béton seront, soit du goudron désacidifié, soit du
bitume à chaud, soit une émulsion non acide de bitume ou tout produit ayant le même effet.
Les chambres de tirage préfabriquées devront être conformes aux normes en vigueur et
notamment à la norme NF-P-98-050.
Le fond de chaque regard ou chambre de tirage sera muni d’un trou de 5 centimètres de
diamètre pour permettre l’évacuation des eaux d’infiltration.
La pénétration des fourreaux, dont le niveau inférieur situé à 10 centimètres au dessus du fond
pour éviter les remontées d’eau dans ceux-ci, sera rendue étanche par confection d’un tampon
béton à l’extérieur de la chambre et d’un enduit lissé à l’extérieur. Les fourreaux seront arasés
à l’intérieur.
Les tampons pour regards de visite devront en fonte ductile, articulés, non verrouillables, avec
une résistance minimale de 400 KN (Classe D400) à choisir impérativement parmi les
modèles agrées par la Communauté d’Agglomération Caen la mer, Direction de l’eau et de
l’assainissement soient :
PAMREX
MEDITERRANNEE
SOLO
MAXUM
Les tampons ne devront pas comporter de logo « France Telecom » mais uniquement la classe
de résistance C250 sous trottoir ou D400 sous chaussées.
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ARTICLE 8 : VERIFICATIONS GENERALES
Les produits préfabriqués (tuyaux, raccords et pièces diverses) feront l’objet dans tous les cas,
sur chantier, de vérifications portant sur :
Les quantités
L’aspect et le contrôle de l’intégrité
Le marquage
Les tuyaux et raccords devront être constitués d’un matériau compact et ne présenter aucune
fêlure, ni défaut d’aucune sorte. Leur surface inférieure ne devra pas présenter d’aspérités, de
cavités, ni de fendillement. Les emboîtures ne devront comporter aucune épaufrure. Toute
réparation masquant les défectuosités de surface sera interdite.
Les pièces spéciales devront présenter les mêmes caractéristiques de résistance que les
tuyaux.
Les produits devront être manipulés et stockés dans des conditions non susceptibles de les
détériorer. En particulier, leur manutention sera effectuée avec des outils adaptés.
On déposera les tuyaux sans brutalité sur le sol et on évitera de les rouler sur des pierres ou
sur un sol rocheux sans avoir constitué au préalable, des chemins de roulement à l’aide de
madriers. On évitera les empilages adossés aux clôtures ou aux murs.
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CHAPITRE 3 : GRAVE NON TRAITEE
La GNT 0/31,5 sera de type B2C2 telle que définie par la norme :
NFP 98-129 : Graves non traitées – définition, composition, classification.
Il s’agit d’une GNT provenant du mélange d’au moins deux fractions granulométriques
distinctes, dans des proportions définies. Elles sont malaxées et humidifiées en centrale.
GRANULATS
GRANULARITES
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COMPACITE – CATEGORIES – CLASSEMENT
La GNT 0/50 sera de type B2C2, telle que définies par la norme :
NFP 98-129 : grave non traitée – définition, composition, classification.
Il s’agit d’une GNT provenant du mélange d’au moins deux fractions granulométriques
distinctes dans des proportions définies. Elles sont malaxées et humidifiées en centrale.
GRANULATS
Les granulats seront conformes à la norme :
XPP 18-540 : granulats – définition, conformité, spécifications
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Résistance mécanique : D
Caractéristiques de fabrication des gravillons : III
Caractéristiques de fabrication des sables : b
Angularité des gravillons et des sables : Ic ≥ 60
GRANULARITES
La grave 0/50 est de type B conforme à la norme :
NFP 98-125 : assises de chaussées – graves non traitées, méthodologie d’étude
en laboratoire.
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CHAPITRE 4 : GRAVE TRAITEE AU LIANT HYDRAULIQUE
L’entrepreneur proposera une étude dont le contenu est fixé par la norme NFP 98-115.
GRANULATS
Les granulats seront conformes à la norme :
XPP 18-540 : granulats – définition, conformité, spécifications
Résistance mécanique : E
Caractéristiques de fabrication des gravillons : III
Caractéristiques de fabrication des sables : b
Angularité des gravillons et des sables : Ic ≥ 30
CIMENTS
Les ciments sont choisis par référence à la norme :
NFP 15-301 : liants hydrauliques – ciments courants – composition,
spécifications et critères de conformité.
RETARDATEUR DE PRISE
Lorsque le délai de maniabilité nécessite un retardateur de prise, ce dernier est choisi par
référence à la norme NFP 98-115.
L’utilisation d’un liant spécial routier est admise.
EAU
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L’eau a les caractéristiques de la catégorie 1 ou 2 définie par la norme :
NFP 98-100 : assises de chaussées – eau pour assises – classification.
PERFORMANCES MECANIQUES
L’étude des performances mécaniques RT et E à 360 jours sera conduite suivant la norme :
NFP 98-114-1 : assises de chaussées – méthodologie d’étude en laboratoire des
matériaux traités aux liants hydrauliques.
CONTROLES DE GRANULATS
Ils seront conformes au fascicule 23 du Cahier des clauses Techniques Générales (C.C.T.G.).
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CHAPITRE 5 : MATERIAUX POUR IMPREGNATION
ARTICLE 1 : GRANULATS
Les granulats sont fournis par l’entrepreneur. Ils proviennent des différentes carrières de
roches massives.
Les dépôts seront aménagés à proximité des sections de répandage, en bordure des voies
publiques, dans de bonnes conditions de reprise et de chargement et à l’abri de toute pollution.
Des contrôles de qualité (granulométrie, propreté) seront effectués à raison de 1 pour 100 m3.
La catégorie et la qualité du liant livré, vérifiées à la raffinerie, devront être indiquées sur
chaque bulletin de livraison dont une copie pourra être remise au Maître d’œuvre ou son
représentant, à la demande de ce dernier.
L’entrepreneur devra, à ses frais, procéder à un contrôle de bitume pour chaque livraison. Le
contrôle devra permettre de s’assurer que la livraison correspond aux caractéristiques
indiquées par le fournisseur.
L’entrepreneur devra remettre au Maître d’œuvre se réserve le droit de procéder à un contrôle
par sondages des essais effectués par l’entrepreneur. Dans ce cas, les frais d’essais seront à la
charge du Maître d’Ouvrage. L’entrepreneur sera tenu d’aider le laboratoire à effectuer les
prélèvements.
Le liant utilisé en imprégnation de couche de base sera une émulsion cationique à rupture
semi rapide pur 160/220, conforme à la norme NF EN 13808.
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CHAPITRE 6 : COMPOSITION ET CARACTERISTIQUES DES
ENROBES
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CHAPITRE 7 : FABRICATION ET TRANSPORT DE LA GRAVE
BITUME ET DES BETONS BITUMINEUX
NFP 98-701 : matériels pour la construction et l’entretien des routes – Centrales de traitement
de matériaux – terminologie et performances.
Le transport des matériaux hydrocarbonés devra satisfaire aux dispositions de l’article 4-9 de
la norme NFP 98-150.
Tous les camions utilisés pour le transport des enrobés doivent satisfaire aux dispositions
suivantes :
Présenter des caractéristiques qui les rendent aptes à déverser dans des conditions
satisfaisantes leur chargement dans des matériels du chantier de mise en œuvre, et en
particulier, en évitant au maximum les risques de ségrégation.
L’entrepreneur devra s’attacher particulièrement à faire respecter de strictes consignes
de bâchage des camions. Les bâches devront être en bon état et assurer une réelle isolation
thermique entre le matériau et l’air ambiant (notamment par l’absence de contact avec le
matériau et par l’étanchéité du volume d’air enfermé). Elles devront être placées dès la fin du
chargement de la dernière gâchée et n’être enlevées qu’après la vidange complète de la benne
dans la trémie du finisseur.
Tout camion qui n’aurait pas été bâché pendant le transport, sauf dérogation du Maître
d’œuvre, sera refusé.
A l’arrivée sur le chantier, si des parties de chargement du grave bitume et des bétons
bitumineux ont une température inférieure à 130°C, ces parties de chargement devront être
éliminées aux frais de l’entrepreneur. Si plus de 50% du chargement est inférieur à la
température minimale imposée, l’ensemble du camion sera refusé.
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CHAPITRE 8 : MISE EN ŒUVRE DE LA GRAVE BITUME ET DES
BETONS BITUMINEUX
b) Couches d’accrochage
c) Reprofilage préalable
Si la surface de la chaussée à revêtir est très déformée, le Maître d’œuvre pourra prescrire
l’exécution d’un reprofilage à zéro avec de l’enrobé mis en œuvre à la niveleuse, au finisseur
ou à la main.
1 - PRODUITS PREFABRIQUES
L’exécution des couches de base de liaison et de roulement sera réalisée suivant la norme
NFP 98-150.
2 - REPANDAGE
Le finisseur utilisé devra être capable de répartir les enrobés sans produire de ségrégation, en
respectant l’alignement, les profils, les dosages fixés et les épaisseurs fixées.
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La vitesse de répandage sera adaptée à la capacité de fabrication de façon à éviter tut arrêt
dans la mise en œuvre.
Il devra être prévu une liaison radiotéléphonique entre le poste et le ou les chantiers
d’application.
Les joints longitudinaux seront placés sous les lignes de séparation des couloirs de circulation.
Les finisseurs seront munis de réchauffeurs de joints.
Le répandage est interdit sur une surface comportant des flaques d’eau, en cas d’orage
imminent, en cas de gel et en cas de température < 5°C.
En aucun cas, le niveau supérieur des enrobés mis en pace et compactés ne dépassera les
caniveaux de plus de 15 millimètres.
La température de mise en œuvre (derrière le finisseur) devra être supérieure à 130 °C.
3 - COMPACTAGE
Le compacteur à pneus est équipé de jupes de protection et d’un système anti-collage des
pneus à l’enrobé.
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CHAPITRE 9 : SOL STABILISE
ARTICLE 1 : COMPOSITION
Le mélange prêt à l’emploi est élaboré à partir d’un liant spécifique, composé de matière
pouzzolaniques, associé à un sable naturel concassé et calibré.
Le liant doit comporter au moins 70% de matières pouzzolaniques avec un dosage minimal en
liant de 7% du poids sec du matériau à traiter.
L’entrepreneur devra être en mesure de proposer une palette d’au moins 3 types de sable de
couleur différente au représentant du Maître d’Ouvrage qui validera le granulat retenu.
La répartition du mélange sur site se fera de manière régulière avec, si besoin, la mise en
place de tasseaux ou voliges permettant de faciliter le réglage et d’assurer un compactage
uniforme.
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CHAPITRE 10 : CONTROLES DE QUALITE
Tous les matériaux et produits font l’objet d’un contrôle de qualité à la charge de
l’entrepreneur ; les résultats de ces contrôles sont transmis au Maître d’Œuvre.
ARTICLE 1 : GRANULATS
Les granulats utilisés dans la fabrication des différents produits feront l’objet d’une fiche
produit répondant à la norme NFP 18-540. Les contrôles, exécutés pendant les périodes
d’approvisionnement sont les suivants :
Analyse granulométrique : 1 pour 1000 tonnes avec un minimum de 1 essai tous les 2
jours.
Propreté des sables : un essai pour 500 tonnes avec un minimum de 1 essai par jour.
L’entrepreneur doit s’assurer de la conformité des liants aux normes en vigueur. Il informe le
Maître d’Œuvre des dispositions prises à cette fin et lui transmet les résultats des vérifications
effectuées.
a) Fabrication
Le contrôle peut être effectué de façon permanente par système d’acquisition de données ou
par prélèvement à raison de 4 prélèvements minimum par jour de fabrication avec un
minimum d’un prélèvement pour 200 tonnes de grave ciment. Les résultats sont comparés aux
seuils définis par l’entreprise dans son étude.
b) Mise en œuvre
Le contrôle de mise en œuvre se fait par mesure de densité en place du matériau compacté à
raison de 20 points par jour de mise en œuvre. Le niveau de qualité de compactage visé est
q2, c’st à dire que le taux de compactage moyen de la couche doit être ≥ 97 % de la densité
OPM et que la densité font de couche doit être ≥ à 95 % de la densité OPM pour au moins 50
% des mesures.
Le contrôle de fabrication est effectué par analyse de 4 prélèvements par jour. La moyenne
des résultats est comparée aux seuils suivants :
Granulométrie ± 5 % à chaque tamis > 6 mm
± 3 % à chaque tamis ≥ 6 mm
Teneur en fines ± 1,5 %
Teneur en liants ± 0,30 %
Le contrôle de mise en œuvre se fait par mesure en vide en place à raison de 20 points par
journée de mise en œuvre. La teneur en vice moyenne doit être ≥ à la teneur en vide PCG.
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CHAPITRE 11 : MODES D’EXECUTION DE TRAVAUX
Les travaux seront effectués au fur et à mesure des commandes du Maître d’Ouvrage, comme
il est précisé dans l’article VIII du C.C.A.P.
Le délai d’exécution de chaque chantier sera fixé sur le bon de commande. Ce délai sera
discuté entre le Maître d’Ouvrage et l’entrepreneur et validé par le Maître d’Ouvrage avant
chaque chantier.
Les résultats des essais feront l’objet de procès-verbaux adressés quotidiennement au Maître
d’Ouvrage ; en cas de non respect des spécifications imposées, celui-ci sera prévenu
immédiatement pour décider des mesures à prendre.
Au cas où l’entrepreneur n’effectuerait pas les essais exigés, le Maître d’Ouvrage fera
procéder par le C.E.B.T.P. ou le Laboratoire départemental de l’Equipement à CARPIQUET
(14) aux essais, aux frais de l’entrepreneur, sans que celui-ci puisse, de ce fait, élever des
réclamations en raison des retards ou interruptions de chantier consécutifs à cette sujétion. Les
sommes dues seront retenues sur les décomptes dus à l’entreprise.
ARTICLE 3 : PIQUETAGE
Le piquetage général, à partir des dispositions des plans étudiés sera effectué
contradictoirement entre le Maître d’œuvre et l’entrepreneur avant le commencement des
travaux.
Les cotes figurant sur les plans sont rattachées au N.G.F. (Niveau Général de la France).
En cas d’insuffisance, le Maître d’œuvre procédera aux piquetages nécessaires aux frais de
l’entrepreneur sans qu’il puisse de ce fait, élever de réclamation en raison des retards ou
interruptions de chantiers consécutifs à cette sujétion. Les sommes dues seront retenues sur
les décomptes dus à l’entreprise.
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ARTICLE 4 : DIRECTION DES TRAVAUX
L’entrepreneur sera tenu de maintenir en permanence sur le chantier pendant l’exécution des
travaux un agent compétent dans les techniques de toute nature employées pour l’exécution
du présent marché et chargé de le représenter.
L’entrepreneur remettra une copie conforme des pouvoirs donnés en son nom à la personne
qu’il aura désignée pour le représenter.
L’entrepreneur est tenu d’ouvrir, dès le démarrage du chantier, un journal de chantier sur
lequel seront consignés tous les renseignements concernant le marché du chantier et en
particulier :
La nature et le nombre des engins en fonctionnement et en panne,
L’effectif du personnel, y compris le personnel d’encadrement,
La nature et la cause des arrêts du chantier,
Toutes les prescriptions imposées au cours du chantier par l’Administration.
Ce journal sera en permanence à disposition du Directeur des travaux et devra être visé au
moins une fois par semaine par le Maître d’Œuvre ou son représentant.
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L’entrepreneur assure seul, quelle que soit la cause, la responsabilité de jour comme de nuit
de tous les accidents et dommages apparents ou non résultant de son fait, de son matériel, de
ses employés et ouvriers et de leur agissements, de l’exécution des travaux, de défauts de
signalisation, clôture et éclairage, etc… quels que soient les agréments qu’il aura pu recevoir
des représentants de la Commune de CORMELLES LE ROYAL.
Cette responsabilité s’étend aux accidents et dommages causés à son personnel, employés et
ouvriers, aux tiers, au personnel de la Commune de CORMELLES LE ROYAL et des
Services Publics, aux biens meubles et immeubles des parties précitées.
L’entrepreneur devra, sans pour cela être relevé de sa responsabilité, prendre toutes les
mesures de sécurité qui lui seront prescrites par le Maître d’Ouvrage ou son Représentant qui
auront le droit en cas d’urgence de prendre ces mesures d’office et sans préavis, aux frais de
l’entrepreneur.
Si des travaux sont sous-traités ou confiés à des spécialistes avec autorisation de la Commune
de CORMELLES LE ROYAL, l’entrepreneur titulaire du marché reste vis-à-vis de la
Commune de CORMELLES LE ROYAL, personnellement responsable des ouvriers et des
tiers.
Il est rappelé que le titulaire du marché ne peut céder à des sous-traitants aucune partie de son
entreprise sans y être autorisé expressément par le Maître de l’Ouvrage.
L’entrepreneur devra faire réparer à ses frais les dommages causés aux réseaux et ouvrages
souterrains avant de continuer les terrassements.
La Commune de CORMELLES LE ROYAL recouvrera dans les formes habituelles sur les
sommes dues, le montant des déboursés qu’elle aura dû effectuer du fait des accidents et
dommages et des mesures d’urgence ci-dessus visés.
Dans tous les cas, l’entrepreneur ne sera jamais fondé en cas d’accident ou d’incident et
qu’elles qu’en soient les circonstances à soutenir que la responsabilité de la Commune de
CORMELLES LE ROYAL soit engagée.
Les chantiers seront isolés d’une manière effective des espaces réservés à la circulation au
moyen de barrières mobiles. Ce matériel de barrage sera constamment entretenu en bon état
de manière à en assurer la parfaite visibilité. L’emploi de cordes, ruban bicolore et de fiches
est interdit.
Des passages pour piétons seront aménagés en vue de faciliter la traversée des chantiers.
Les travaux devront être menés de façon à gêner le moins possible l’accès aux immeubles
riverains à pied ou en voiture, en particulier, les accès devront être rétablis à midi et le soir
lors de la cessation du travail. L’entrepreneur fera son affaire de toutes les réclamations à ce
sujet.
Aucun dépôt de déblais, de détritus ou de matériel ne sera toléré sur la voie publique en
dehors des heures de travail, dans les zones réservées à la circulation. Toute infraction à cette
prescription pourra donner lieu à l’application d’une amende de 100 euros HT par jour. En
outre, l’enlèvement des matériaux pourra être effectué d’office aux frais de l’entrepreneur,
après préavis de vingt-quatre heures qui lui sera donné par simple ordre de service.
L’accès des riverains à pied ou en voiture devra être maintenu, sans contrepartie financière.
Tous les panneaux seront conformes aux modèles prescrits par les instructions ministérielles
sur la signalisation et les panneaux placés en avant des chantiers devront être éclairés la nuit
et munis de dispositifs réfléchissants jaunes oranges placés aux angles, tels qu’ils sont fixés
par ces instructions.
Les chantiers seront organisés de manière à réduire au minimum les bruits susceptibles de
troubler la tranquillité des riverains. Cette prescription s’applique avec une rigueur
particulière aux travaux exécutés après 22 heures et avant 7 heures.
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Les marteaux-piqueurs et les compresseurs devront être insonorisés dans toute la mesure
possible en tenant compte de l’évolution technique récente de ces matériels
Pendant la nuit, tous chantiers, dépôts de matériaux, souches et troncs d’arbres sur la voie
publique devront être signalés et éclairés.
Une retenue de 200 euros HT par jour sanctionnera tout manquement aux prescriptions ci-
dessus concernant la signalisation qui aurait été constatée contradictoirement.
Les frais occasionnés par l’ensemble des mesures de sécurité font partie des frais généraux de
l’entreprise et ne donnent droit à aucune rémunération supplémentaire.
L’entrepreneur doit exécuter et débarrasser à ses frais, broussailles, haies et clôtures diverses,
blocs de pierre ou de béton de toutes dimensions, gravois, ordures, pneus et détritus de toutes
sortes situés dans les emprises des terrassements et évacuer tous les produits dans une
décharge qu’il appartient à l’entrepreneur de trouver et dont il indemnisera le cas échéant, le
propriétaire.
Les produits de ce nettoyage seront à la propriété de l’entrepreneur qui les détruira sur place
ou les évacuera du chantier.
Les bordures et contre-bordures existantes de tout type dont la dépose est nécessaire seront
démontées, nettoyées et mises en dépôt en vue de leur réemploi éventuel. Les bordures
impropres au réemploi seront évacuées à la décharge. Les éléments posés dans le cadre du
marché détériorés ou mal placés seront déposés et évacués à la charge de l’entrepreneur.
Les bordures et contre-bordures en béton seront posées à bain de mortier sur forme en béton
de 0,15 m d’épaisseur. La fondation débordera de 0,10 m ; à l’arrière des bordures, celles-ci
seront également contre-butées sur une hauteur de 0,10m par un contrefort en béton.
Les joints en mortier auront 0,01 m de largeur. Ils seront soigneusement remplis et bourrés de
manière à ne laisser subsister aucun vide.
Un joint sec de dilatation de 0,01 m sera réservé tous les cid mètres. Le rejointoiement sera
exécuté au mortier. Le joint devra avoir 0,03 m de profondeur. Il sera lavé et nettoyé, puis
rempli de mortier avec force et lisse ; aucune bavure et de 0,03 m pour alignement.
La pose des bordures et contre-bordures sera effectuée soigneusement en respectant les cotes
du projet, avec une tolérance de 0,01 m pour les altitudes et de 0,03 m pour alignements.
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ARTICLE 10 : TERRASSEMENTS
1 - NATURE DU TERRAIN
Les travaux à réaliser sont situés sur l’emprise de chaussée existantes et du terrain naturel.
2 - ENGINS DE GUERRE
Le lieu des travaux est susceptible de contenir des engins de guerre non explosés.
L’entrepreneur devra, en cas de découverte d’un tel engin, se conformer aux prescriptions
suivantes :
Tout travail sera immédiatement arrêté dans un rayon de cent (100) mètres autour de
l’engin.
L’engin ne devra être touché sous aucun prétexte.
Son emplacement sera marqué et sa présence immédiatement signalée au Service
Départementale de la Protection Civile (déminage) qui en assurera l’enlèvement.
L’entrepreneur est responsable de la garde des engins jusqu’à leur enlèvement.
Les sujétions d’exécution des prescriptions, ci-dessus sont comprises dans les prix du
marché ; l’entrepreneur doit contracter toutes les assurances utiles.
Pour autant que les prescriptions énumérées ci-dessus soient observées, les risques non
susceptibles d’être couverts par les assurances seront considérés comme entrant dans le cadre
de l’article de la loi n° 46-2389 du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre.
3 - DEBLAIS – REMBLAIS
Les terrassements en déblais s’entendent en terrain de toute nature. Ils seront exécutés par des
moyens laissés aux choix de l’entreprise.
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b) Mode d’extractions des déblais
Toutes les précautions devront être prises pour éviter la stagnation des eaux de pluie et
favoriser l’aération des matériaux limoneux.
En particulier, le réglage du fond de fouille sera exécuté juste avant la mise en œuvre de la
couche de forme, et l’entrepreneur maintiendra en cours de déblaiement un devers transversal
supérieur ou égal à 10 %
En cas de recours à l’explosif, l’entrepreneur devra établir, puis adapter ses plans de tir de
façon à obtenir directement à l’explosion :
Le dégagement au gabarit des talus de déblais et de la forme,
Le plus grand fractionnement possible de la roche.
Les plans de tir devront être spécialement étudiés pour éviter tout risque de dégradation aux
ouvrages et constructions avoisinantes et toute gêne anormale aux habitants.
L’entrepreneur fera son affaire de trouver les décharges et d’aménager les accès. Il appartient
à l’entrepreneur d’indemniser le propriétaire des décharges.
Les formes des voiries seront soigneusement compactées et dressées aux cotes du projet. La
tolérance de réglage en altitude est de plus ou moins trois centimètres (+ ou – 3 cm).
Le réglage et le compactage du fond de fouille seront exécutés juste avant la mise en œuvre de
la couche de forme.
Le compactage sera poussé jusqu’à obtenir une densité sèche moyenne en place égale à 95 %
de celle obtenue à l’essai Proctor normal.
Le contrôle de compactage sera exécuté à raison d’une mesure tous les 500 m².
Toutes précautions seront prises pour qu’en cas d’intempéries ou de venus de sources, l’eau
ne puisse séjourner dans les fouilles.
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Aucun compactage ne sera toléré sur un sol dont la teneur en eau dépasserait la teneur
optimale.
Il est interdit de faire circuler sur le fond de fouille, des engins autres que ceux employés au
compactage.
2 - COUCHE ANTI-CONCOMITANTE
Le sable ne devra jamais être approvisionné sur le fond de fouille déformé ou imprégné
d’eau. Il devra lui-même être à la teneur en eau optimale au moment du compactage.
La sous-couche de sable de 0,10 m d’épaisseur sera compactée jusqu’à obtenir une densité
sèche égale à 90 % de celle obtenue à l’essai Proctor modifié. La tolérance de réglage en
altitude est de plus ou moins deux centimètres (+ ou – 2 cm).
La mise en œuvre de la grave naturelle doit être effectuée en une épaisseur si celle-ci
n’excède pas 0,30 m, sinon la grave naturelle sera mise en œuvre et compactée par couche
successive de 0,15 m minimum à 0,30 m maximum.
La couche sera compactée jusqu’à obtenir une densité sèche égale à 95 % de celle obtenue à
l’essai Proctor modifié.
Le réglage de la couche de fondation sera réalisé soit à la niveleuse, soit par un engin du type
finisseur.
Le contrôle de compactage sera exécuté à raison d’une mesure de densité sèche pour 100 m3.
La mise ne œuvre de la grave naturelle doit être effectuée en une épaisseur si celle-ci
n’excède pas 0,30 m, sinon la grave naturelle sera mise en œuvre et compactée par couche
successive de 0,15 m minimum à 0,30 m maximum.
La grave 0/31,5 sera compactée jusqu’à obtenir une densité sèche égale à 100 % de celle
obtenue à l’essai Proctor modifié.
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Si la surface de la couche de base venait à apparaître comme creuse, il serait procédé au
répandage de gavage.
Le réglage de la couche de fondation sera réalisé soit à la niveleuse, soit par un engin du type
finisseur.
Le contrôle de compactage sera exécuté à raison d’une mesure de densité sèche pour 100 m3.
5 - IMPREGNATION
L’émulsion sera employée pur ou diluée. Au cours du chantier, différents essais seront
effectués avec différents dosages, différentes dilutions et différentes surstabilisations de façon
à déterminer la meilleure composition permettant d’obtenir une imprégnation de 3 à 5 cm de
grave parfaitement pleine avant griffage.
Le dosage sera de 1,8 kg de bitume pur par mètre carré. Il pourra être modifié par le Maître
d’œuvre après exécution d’une planche d’essai.
L’émulsion sera répandue au dosage voulu : le temps lui sera donné de pénétrer. On procédera
ensuite à un gravillonnage avec du gravillon secondaire 6/10 à raison de 10 litres par m² ; il
sera alors procédé rapidement avec un matériel important avant que le bitume libéré par
l’émulsion n’ait atteint sa rigidité définitive au décompactage de l’épaisseur superficielle,
d’abord par passage du cylindre à jantes lisses, lourd pour mise ne forme, puis par le passage
du compacteur à pneus lourds.
L’entreprise comprend la mise à niveau d’ouvrages divers existants tels que regards de visite,
regard à grille, bouches à clé, etc.
Ces travaux comprennent notamment, la dépose des cadres et tampons de regards de tout
modèle, des grilles, ainsi que les travaux de démolition et de reprise du corps des ouvrages et
les enduits extérieurs et intérieurs.
Le scellement s’effectuera au moyen d’un produit spécifique prêt à l’emploi et à prise rapide
permettant une remise en service dans un délai inférieur à 2h00 avec une résistance
mécanique à la compression à 28 jours supérieur à 25 MPa.
Les ciments employés seront de type CEM II / A ou CEM III / B, conformes à la norme NF
EN 197-1.
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Désignation Dosage en ciment Rc à 28 jours Emploi
Mortier n° 1 250 kg / m3 17,5 MPa Lits de pose de bordure, maçonnerie de
moellons
Mortier n° 2 500 kg / m3 17,5 MPa Joints de pavage, bordures,
canalisations, enduits étanches,
rejointoiement de maçonnerie
Mortier n° 3 250 kg / m3 17,5 MPa Pose de bordures, fondation
d’ouvrages, dalles pour asphalte
Mortier n° 4 350 kg / m3 28 MPa Béton armé
Le béton devra contenir la quantité d’eau strictement nécessaire pour une bonne mise en place
et un bon serrage. Cette quantité ne devra pas excéder celle donnant la compacité optimale.
La plasticité du béton mis en œuvre pourra être mesurée aussi souvent que l’Ingénieur le
désirera.
L’affaissement obtenu dans les essais définis au C.C.A.G. sera compris entre zéro et 0,05 m
pour le béton fabriqué mécaniquement.
Le béton vibré sera tassé mécaniquement par vibration au moyen d’appareils dont le modèle
devra être agréé par l’ingénieur.
Les coffrages seront soit entièrement métalliques, soit en bois recouverts d’une tôle d’acier.
Malgré l’acceptation par l’ingénieur des dispositions des coffrages présentées par
l’entrepreneur, celui-ci restera responsable des conséquences de ces dispositions.
ARTICLE 15 : TRANCHEES
L’entrepreneur exécutera tous les travaux auxquels donneront lieu l’ouverture et le maintien
des tranchées, notamment s’il y a lieu et quelle que soit la nature du terrain rencontré. Il fera
les blindages nécessaires, même jointifs.
La largeur sera déterminée par l’entrepreneur, tout en étant réduite le plus possible. Cette
largeur sera telle qu’il soit aisé de descendre dans la tranchée et d’y placer les tuyaux.
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Pour faciliter le montage des joints, on pratiquera si cela est nécessaire, des niches dans la
paroi de la tranchée. Le fond de fouille sera approfondi de façon que le tuyau porte sur toute
sa longueur et non sur les bagues.
Il est expressément interdit à l’entrepreneur de commencer la pose dans une tranchée sans en
avoir reçu l’autorisation qui lui sera donnée après vérification de ladite tranchée.
L’exécution mécanique des tranchées sera autorisée. Néanmoins, elle pourra être localement
interdite là ou l’ingénieur l’estimera dangereuse pour les ouvrages voisins et sans que
l’entrepreneur prétende à indemnité.
La largeur en fond de tranchée sera au moins égale au diamètre extérieur du tuyau, avec des
surlargeurs de 0,30 m de part et d’autre pour les diamètres inférieurs ou égaux à 600mm, pour
le diamètre supérieur de la surlargeur sera de 0,40 m de part et d’autre.
Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations à des niveaux différents, la
distance horizontale entre les plans diamétraux verticaux des tuyaux découlera du profil en
travers type.
Une banquette de terrain en place sera laissée sous la canalisation la plus haute, de façon à ce
qu’en aucun cas cette canalisation ne soit posée sur du remblai. La canalisation la plus haute
se sera posée sur la banquette qu’après remblaiement de la tranchée de la canalisation la plus
basse jusqu’au niveau de la banquette.
Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, à même hauteur, la largueur au
fond entre blindages, s’ils existent, est au moins égale à la somme des diamètres extérieurs
des canalisation augmentée de 0,60 m ou 0,80 m et autant de fois 0,50 m qu’il y a de
canalisations moins une.
1 - BARDAGE
Au moment de leur mise ne place, l’entrepreneur examinera l’intérieur des tuyaux et des
autres éléments et les débarrassera de tous corps étrangers qui pourraient avoir été introduits.
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3 - COUPE DES TUYAUX
La coupe sera faite avec des outils bien affûtés ou des coupes-tubes et pour les tuyaux de gros
diamètre avec des tronçonneuses ou scies. Les coupes devront être nettes, lisses et sans
fissuration de la partie utile et former avec le tuyau voisin, un assemblage de même qualité
qu’avec un atout ordinaire.
Le fond de fouille sera préalablement nivelé et dressé. Il sera soigneusement purgé de pierres
et recevra un lit de pose de 0,10 mm et ne contenant pas d’élément de diamètre supérieur à 30
mm ; en terrain aquifère, le lit de pose est constitué de matériaux de granulométrie comprise
entre 5 et 30 mm.
Le lit de pose sera dressé suivant la pente prévue au projet. La surface devra être bien dressée
pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible. Si le profil des assemblages des
rend nécessaires, des niches seront aménagées dans le lit de pose.
Après exécution du lit de pose, l’entrepreneur vérifiera que celui-ci est dressé selon la pente
fixée au projet et en informe le Maître d’œuvre pour qu’il vérifie lui-même, s’il le juge utile.
L’entrepreneur devra respecter les cotes d’altitude données à chaque ouvrage de visite. Entre
deux regards consécutifs, la pente de canalisation sevra être uniforme et régulière.
Les éléments seront posés à partir de l’aval et l’emboîture, lorsqu’elle existe, est dirigée vers
l’amont.
Chaque élément sera descendu sans heurt dans la tranchée et présenté dans l’axe de l’élément
précédemment posé, emboîté, réaligné et calé.
Les tuyaux seront posés en files bien alignés et avec une pente régulière entre deux regards
consécutifs.
Avant la mise en place, les abouts mâles et femelles seront nettoyés. Avant l’emboîtement, les
bahues dites « glissantes » et les abouts mâles et femelles seront lubrifiés selon les
prescriptions du fabricant avec du produit spécial.
L’emboîtement sera réalisé par une poussée progressive exercée suivant l’axe de l’élément
précédemment posé et de l’élément en cours d’assemblage, en s’assurant que les abouts
restent propres.
L’emboîtement par l’action d’un godet de pelle, lorsqu’elle agit par saccades brutales, sans
protection de l’extrémité de l’élément, sera interdit.
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Après assemblage, le jeu des extrémités des éléments adjacents est maintenu dans les
tolérances indiquées par le fabricant.
Le calage sera soit définitif par remblai partiel, soit provisoire à l’aide de cales. Le calage au
moyen de pierres sera interdit.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose seront
provisoirement obturées pour éviter l’introduction de corps étrangers.
Les joints tuyaux en béton, en amiante-ciment, ou en fonte seront constitués par une bague de
caoutchouc.
Le cadre du dispositif de fermeture sera scellé dans la feuillure du couronnement à une cote
permettant le raccordement à la chaussée, au trottoir ou à l’accotement. Le dispositif de
fermeture sera posé de manière à ne créer aucune dénivellation sur les chaussées ou les
trottoirs.
7 - BOUCHE D’EGOUT
Les bavettes et avaloirs des bouches d’égout seront disposés de manière à ne pas créer de
dénivellation sur les fils d’eau des caniveaux. De même, les couronnements ne devront pas
créer de dénivellation sur les trottoirs.
Les regards de visite, les bouches d’égout et les bouches à grille seront du type prévu au
projet. Ils seront réalisés en béton n° 2 soigneusement vibré, avec coffrage extérieur et
intérieur. L’entrepreneur pourra proposer à l’agrément du Directeur des Travaux un modèle
préfabriqué.
Les regards seront arasés au niveau indiqué par l’Ingénieur. L’avaloir des bouches sera réalisé
à la cote portée au plan. Les bouches auront une décantation de 0,40 m de profondeur sous le
radier des tuyaux.
Une proposition de déplacement des regards devra toujours être soumise à l’ingénieur pour
décision.
Les parois intérieures des ouvrages devront être parfaitement lisses, sans creux ni balèvres.
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Si l’ouvrage est coulé en deux fois, le raccordement du fût au radier sera soigné, le béton sera
éventuellement piqué et nettoyé avant mise en œuvre de la deuxième partie.
ARTICLE 18 : ENDUITS
Les ouvrages exécutés en béton vibré pourront être dispensés d’enduits d’étanchéité lorsque le
béton aura été correctement dosé et mis en œuvre, soigneusement vibré et que les surfaces de
décoffrage seront parfaitement lisses.
Si ces conditions ne sont pas replies, l’ingénieur pourra prescrire l’exécution aux frais de
l’entrepreneur d’un enduit étanche en deux couches.
La distance maximale pour le répandage des granulats à la suite du répandage du liant est
fixée à 100 ù.
Le balayage manuel des granulats excédentaires au droit des joints transversaux sera
obligatoire.
Sur les routes à grande circulation, un balayage léger permettant d’évacuer hors chaussée les
granulats roulants excédentaires sera systématiquement exécuté.
En accord avec le Maître d’Œuvre, l’entrepreneur effectuera l’aspiration des rejets entre 2 et 5
jours suivants le répandage.
Dans le cas où il serait estimé nécessaire de faciliter l’accrochage du granulat par l’emploi de
dope (route à forte circulation, granulats acides ou mouillés, temps humide, début et fin de
saison), l’entrepreneur proposera au Maître d’œuvre, la nature et la quantité de dope à
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utiliser ; celui-ci se réserve le droit de ne pas donner suite à la proposition de l’entrepreneur et
examinera avec lui si l’emploi d’une autre dope déjà approuvé ne serait pas plus expédient.
Il sera procédé à un dopage d’interface :
Soit à l’interface chaussée-liant par projection d’un produit sur la chaussée avant
répandage du liant
Soit à l’interface liant-granulat par projection d’un produit sur la couche de liant
fraîchement répandue avant répandage du granulat.
Sauf prescriptions contraires du Maître d’œuvre, ce dernier type de dopage sera adopté.
Le Maître d’œuvre, sur proposition de l’entrepreneur, pourra accepter le cumul des deux
opérations.
5 - COMPACTAGE
Le compactage sera exécuté exclusivement par des compacteurs à pneumatiques ayant une
charge par roue au moins égale à 1,5 tonne.
L’entrepreneur devra faire autant de passes qu’il sera nécessaire pour le parfait accrochage du
granulat.
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Il est prévu un décompactage et éventuellement l’enlèvement de la terre végétale souillée de
petits ou gros matériaux appartenant à l’entreprise, tels que tout venant, enrobés et la mise en
place de terre végétale propre en remplacement.
Les clôtures seront jointives, rigides et devront rester stables dans les conditions normales de
sollicitation.
Ces clôtures font l’objet d’une rémunération spécifique dans le bordereau de prix.
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CHAPITRE 12 : MODE D’EVALUATION DES OUVRAGES
1 - TERRASSEMENT
Les prix rémunèrent, dans des conditions fixées au C.C.A.P. et au bordereau des prix,
l’exécution des terrassements généraux. Ils comprennent l’aménagement et l’entretien des
décharges et de leurs accès ainsi que tous les travaux préparatoires nécessaires avant le dépôt
tels que débroussaillage, arrachage d’arbres, enlèvement de terre, détritus et gravois.
Les volumes pris en compte pour l’application des prix de terrassement seront calculés par
comparaison des profils et des plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution
des travaux.
Le prix de dressement et de compactage du fond de forme des voiries ne sera payé qu’une
seule fois quels que soient le mode et le processus d’exécution des travaux de voirie. Le prix
ne s’applique qu’à la forme des voiries.
2 - CHAUSSEES
Les quantités prises en compte pour l’application des prix de béton bitumineux pour
reprofilage de chaussée seront celles de la pesée des camions à la sortie de la centrale de
fabrication.
Les bons de pesée seront remis au fur et à mesure au représentant du Maître d’œuvre. Les
quantités mise en œuvre en surlargeur ou en surépaisseur par rapport aux profils théoriques
ne seront prises en compte que si elles ont faits l’objet d’un accord écrit du Maître d’œuvre.
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