RapportDeRecherche LCPC RR108
RapportDeRecherche LCPC RR108
RapportDeRecherche LCPC RR108
Fluage du bélon
'f,e·mla~i(t.e d'e ear:taetérisa~i'om du eompodememil! r:ll1écll l1og:iq111e
nor. H:r.éairi,e dans la mr:epr.ésemtta~iom pa'rr im~ég'IS.l,es mulllliples
' .
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d'essai
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Christophe GAUCHER
Docteur-Ingénieur ENPC
Cette étude, effectuée au Laboratoire central des Ponts et Chaussées (Département des bétons et métaux)
a fait l'objet d'une thèse de Docteur-Ingénieur de !'Ecole nationale des Ponts et Chaussées, soutenue le
16 juin 1980 devant la Commission d'examen présidée par M. Sauterey, Professeur de matériaux
à l'ENPC.
Christophe GAUCHER
né le 19 juillet 1954
Ingénieur civil des Ponts et Chaussées
Docteur-Ingénieur ENPC
au Laboratoire central, Département des bétons et métau.,..,
du l"' octobre 1977 au 31 décembre 1979.
©1982-LCPC
Conclusion générale 88
Annexes 91
Janvier 1982
Nos lecteurs étrangers trouveront ce résumé traduit
en anglais, allemand, espagnol et russe en fin de rapport.
Our readers will find this abstract at the end of the report.
résumé
Unsere Leser finden diese <.,usammenfassung am Ende des Berichtes.
Nuestros lectores hallaràn este resumen al .final del iriforme.
Pyccrmi1 meKcm aHHomaquu no.MeU/eI-t e KOHqe om'lema.
Sous une charge maintenue constante, la déformation différée du béton atteint fré-
quemment le double de sa déformation initiale. Dans le cas des ouvrages en béton
précontraint, cela conduit à une perte de précontrainte dont il faut tenir compte
dans la conception et les calculs.
Pour l'estimation de cette perte, on sait faire des essais de fluage, essais dans
lesquels la contrainte est conventionnellement constante. Et pour passer au cas
réel, où la contrainte n' e st pas constante, on utilise, actuellement, le principe
de superposition, c'est-à-dire une fonctionnelle de comportement linéaire.
Après analyse, nous nous sommes limités à l'ordre 3, ce qui a conduit à la mise en
oeuvre d'un programme expérimenta l réaliste, prenant en compte le vieillissement
du matériau.
La représentation proposée, telle que nous l'avons utilisée, n'a pas pu permettre
de résoudre parfaitement le problème posé, Néanmoins, cette démarche a permis de
mettre en évidence deux domaines de comportement :
4
PRÉSENTATION
M. BRACHET
Chef du Département des bétons et métaux
Laboratoi re central des Ponts et Chaussées
L ' engagement du Laboratoire central des Ponts e t Chaussées dans l a recherche sur les lois de comporte -
ment différé des bétons hydrauliques a é t é provoqué par l ' insuffisance des données disponibles dans
l ' abondante bibliographie pour expliquer les constatations faites sur certains ponts en béton.
En e ffet , la France dispose , grJce à Eugè ne Freys sinet , qui inventa le procédé et à ses disciples qui
le développèrent de façon " e xplosive" , des plu s anciens et des plus audacieux ponts en béton précon -
traint. Or , le comportement de certains ouvrages de la dernière décennie a conduit à remettre en ques -
tion les modalités d e prise en compte du fluage du béton dans les constructions en béton précontraint
par post-tension.
Pour l'approche de l ' é volution dans le temps des déformations du béton soumis à une contrainte fixée
ou variable , les chercheurs disposent d ' une part d ' un corpus expérimental volumineux constit ué pour
l ' essen tiel d ' essais dits " de fluage " dans des conditions d ' environnement fixées , d ' autre part de lois
mathématiques ajustées statistiquement aux résultats expérimentaux et en fin , de diverses écoles d ' in-
terprétation de ces lois.
Or , c ' est moins la modélisation de ces résultats de fluage , que leur représentativité du phénomè ne à
comprendre q ui pose l e vrai problème. En effet, dans un o u vrage réel , conditi ons ambian tes et sol li-
citations mécaniques ont des variations d ' amplitude notabl es et avec des composantes cycliques. La
prise en compte de ces variations es t un point clef dans l ' application du modèle , comme l ' a fait res -
sortir P . Acker* dès 1978.
C ' es t sur le choix d ' une hypothèse de superposition non l inéaire que porte le travail confié à
M. Gaucher . Sa démarche est basée sur un e généra l isation d u modèl e li néaire. La f ormal i sation math é-
matique retenue - un développement par intégrales multipl es à l ' ordre 3 - a permi s de définir un pro-
gramme précis et finalisé , e t d ' en exploiter l es résultats rationnellement : il en résulte la mise
en é vidence q ue le principe de s uperposition d e Boltzman n n ' est pas vérifi é dans certai n s cas coura n ts.
Cependant , M. Gaucher ne put obtenir , et cela ressort claire ment de son travail , un modèle supérieur
5
au modèle linéaire. Cela peut provenir du fait que comme l'a fait observer M. Frémond*, un développement
par intégrales multiples ne constitue pas une approximation, contrairement au développement de Taylor.
Ce résultat ne doit pas étre considéré comme négatif (il permet d'échapper à un calcul particulièrement
pesant !) ; au contraire, il a conduit à réorienter la r éflexion sur les mécanismes physiques en jeu,
et à soupçonner le rôle déterminant des migrations d'eau, à l'intérieur des constituants du béton, e t
de l'état de microfissuration de ce dernier.
C'est donc une phase importante de nos travaux sur le comportement rhéologique du béton hydrau lique
qui vous est présentée mais non leur abo utissement que nous espérons prochain.
6
INTRODUCTION
Le béton est un matériau qui évolue dans Rappe l ons que le phénomène de fluage du
le temps. I l est ainsi l e si ège de déforma- béton a été mis en évidence pour l a premi ère
tions diffé r ées . Ces déformati ons ont lieu fois en France par Freyssinet en 1912. Ce
même sur des p i èces non chargées : il s ' ag it n ' est gue b i e n p lus tard , en 1943, que Mac
en général d'une diminution de vo lume , ou Henry Ill proposa d ' ado pter le principe de
retrait, mais on peut ass ister à une augme n- superposition pour re ndr e compte des phéno-
tation de volume , ou gonflement , pour une mènes o b servés . Bien qu ' on a it depuis long-
pièce conservée dans l ' eau . L ' application temps mis en év idence que le prirtcipe d e
d'une contra in te augme nte l' amp l eur des défor- superpos ition pouvait être mis e n défaut ( je
mations différées . C ' est ce qu ' on appelle com- c i terai par exemp l e les travaux de Davi es 12 1
munément le fluage , bien que ce terme n écessite 1957) on cherche encore aujourd 'hui une meil-
une définition plus précise, que nous donne - leure représe ntation. A ce sujet , on citera
rons dans la Prem i ère Parti e . l e récent article de Dreux et Goriss e 13 1.
7
généralisés. Nous présentons enfin dans la RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Troisième Partie nos résultats expérimentaux
nous serons en mesure de quantifier et de
prévoir l'écart de la réponse expérimentale
au principe de superposition. 111 Mc HENRY D., A ne w aspect of creep in
concrete a nd its appli cation to design.
Nous resterons dans le cadre des expé- A.S.T.M. Proc. 43, 194 3 , pp. 106 9 -1084.
riences de laboratoire, à température et
hygrométrie constante. L'étude de l'influence
des paramètres climatiques et des paramètres 121 DAVIES R.D., Sorne ex perimen ts on the
de composition du béton ne sera pas abordée app licab il ity of t he principle of super-
ici. Par contre nous explorerons systémati- position to the strains of concrete sub-
quement l e domaine de comportement non liné- jected to changes of stress, with parti-
aire du béton en fonction de l'âge du matériau. cular reference to prestr essed concrete.
Nous réaliserons des expériences de compres- Mag . of Concrete Research. Vol. 9, n° 27,
sion uniaxiale sur éprouvette cylindrique Nov. 1957.
normalisée.
DREUX G. et GORI SSE F., Contribution à
En première approximation, nous utilise- l' étude du fluage et du retour de fluage.
rons une représentation unidimensionnelle. Le Annales I.T.B.T.P., n° 377, Nov. 1979.
détail des calculs de la solution explicite
du problème en tridimensionnel est proposé en
FRECHET M., Sur les fonctionnelles con-
annexe.
tinues. Annales de l'Ecole Normal e (3),
XXVII, Mai 1910.
Le but de ce travail est en fait d'ex-
ploiter la théorie proposée, de construire à
partir de cette exploitation un programme ex- [s I SERVAS J.-M., HUET C., Relations entre
périmental, et enfin d'exploiter les résultats fonctions fluage et r elaxat ion ou visco-
expérimentaux pour déterminer numériquement é lastici t é non linéaire avec vieillisse-
les équations de comportement du béton utilisé me nt, Cahiers du Groupe Français de
dans le cadre de la représentation théorique Rhéologie, tome 4, n° 2, 30 sept. 1976.
choisie. Nous n'avons en effet pas besoin de
faire d'hypothèse a priori sur la forme de la
solution. Celle-ci sera déterminée uniquement
par les résultats expérimentaux. Cette étude
tend à une caractérisation du comportement du
béton hors du domaine de validité du principe
de superposition de Boltzmann.
8
PREMIERE PARTIE
CADRE THÉORIQUE
CHAPITRE 1
DÉFINITIONS: RÉPONSE A UNE SOLLICITATION EXTÉRIEURE
FLUAGE ET RELAXATION
Cependant, le retrait est très influencé (*) Voir plus loin une dé fin i tion de ce mot.
par l'hygrométrie ambiante. Ainsi, au-dessus
d'une hygrométrie limite (légèrement inférieure (**) Cett e déf inition correspond en fait à celle que
à 100 %) on peut observer une augmentation de que donne le Di ctionn a ire de Rhéologie 11 61 pour
volume de la pièce de béton, ou gonflement. le t erme "Déformation ret ardée ou différée" ( art.29) .
9
Par l a suite on app ellera déformat i o n 3. RELAXATION
mécanique totale la déformation de fluage
plus l a déformation instantanée due à l' app li- Définition :
cation de la contrai nte, c 'es t-à-d ire la
réponse en déforma tion à un éche l on de con- Diminution progress ive de l a contrainte
l orsque l'on maintient constante l a déforma-
trainte.
tion mécanique totale (et non pas l a déforma-
tion totale,à cause du retrait) Voir fig. 4 .
e:
Er(t)
tr
e:
---~~+~ i:.Jtj1 E(t) 6
:_J_J--============r==- e: rl t) 5 (t)
Fig. 2 - E est la déformation totale (mécaniq ue et non Fig. 4 - o : r é pons e e n cont raint e à un éche l on de
mécanique) mesurée à partir de l ' instant t 0 déformation, compte tenu du re tr ait .
résultant de l' app li cation d 'un échelon de
contrainte a u t emps t 0 (t 0 > tr) .
4. VIEILLISSEMENT
MICRONS I METRE
0,3S
Et (t} _i--
---
QJ 0,30
~
~
ëi
ê5
...... 0.25 / ~
/
.,.3 I i----
'ë / / -
...
c
u
0,20
(
/ --t----
Fig . 3 - Courbe de fluage
E
.§
Ci
0,15 - -· -·
OEFORMATIO INSTANTAN E 1
1
I
/
E 1
.E
Remarque : ...
'O
0,10
;
1
Nous avons repr ésent é l e cas où l e 0,0 s-
10
5. HEREDITE
to t, t
1 ~~ to t1
Fig . 8 - Déformations de fluage tot a leme nt recouvrables
t
11
CHAPITRE 2
VISCOÉLASTICITÉ LINÉAIRE (RAPPELS*)
Soit enfin :
12
Les deux fonctionnelles $" et sont fl!: e t Figure 11 la réponse à un échelon de défor-
inverses l'une de l ' autre. On démontre alors mation appliqué à différents âges :
que, pour un matériau à comportement viscoé-
lastique linéaire, la réponse en déformation
à une histoire quelconque de la contrainte
est donnée par une intégrale simple de
6 4~
hE
f
6
-
-
-
t to t
Fig. 10 Réponse à un échelon de contr a inte en fonc-
tion de l'âge de char gement. Fig . 13 - Effacement
13
On voit donc que l ' effet du vieillissement En effet , on peut montrer que , si l' on
seul , même dans le cas d 'un comportement liné- connaît f(t , t a ) , on p e ut ca l culer r(t, t a )
aire , suffit à e xpliquer l'apparition de e t réciproquement .
déformations permane nt es , ou de coritraintes
permanentes. Reprenons l ' équation (6) donnant la
réponse c (t) à une histoir e c (t) d e l a con -
I l est bon de remarquer qu'une experience trainte a ppliqu ée
de recouvrance men ée sur un mat é ri a u visqueux
(voir fig. 14) conduit a ussi à l'apparition t
d 'une déformation pe rmanente , car pour un E(t) f f(t , u) do(u) (6)
maté riau visqueux l es déformations de f luage 0
s ont non r eco uvrabl es .
D'autre part, si c (t) e st un éc h e lon
unité c (t) = H(t - ta)* , la contrainte qui
lui correspond se r a la fonction r e laxation
6
c(t) = H(t - t a ) ~ o (t) = r(t , ta) (8)
lo t t
f f ( t , u) du r ( u, t a ) H(t - t a ) ( 9)
te
E
Ceci es t une é quation int ég rale par rap-
port à f , de noyau dur , qui p e ut se ramener à
un e é quation intégra le de Volte rr a de deuxième
esp è ce ave c second meobre , qui poss è de toujours
une solution, solution unique .
14
Après intégration par partie, on obt ient Cette équation a une solution unique,
pour l'équation (11) sous la forme :
t l t
h (t f t Q) - f g (t f t) dU g ( t f U) • h (U I t Q) y(t ) = x(t) + r (t, u ; À) x(u) du
À J ( 14)
to a
où r est le noyau résolvant, lié à K par la
H(t - ta) (12) relation
g(t, t)
t
r(t , u ; À) - À J K(t, T) r(T , u
L'équation (12) a la forme canonique u
d'une équation de Volterra linéaire, de = K(t, u) (15)
seconde espèce
t
y(t) - À J K(t, u) y(u) du x(t) (13) 4. EXPLOITATION NUMERIQUE
a
En pratique, l'exploitation des résultats
où y(t) est la fonction inconnue à déterminer. c i-dessus ne peut se faire sans recours aux
méthodes numériques.
On a donc
Nous disposons dans la littérature d'un
- fonction inconnue : y(u) = h(u, t algorithme dû à Bazant 141 qui permet une
0)
résolution éco nomique de l'équation de Volterra
l posée ci-dessus. Dans l'Annexe 2, nous exposons
noyau : K(t , u) g(t , t) du g(t, u) une version de cet algorithme proposée par
Huet 121 particulièrement performanteet bien
- paramètre : À l adaptée aux problèmes posés par le comportement
rhéologique du béton. C'est cette version que
H(t - ta) nous utiliserons nous-mêmes pour l'exploita-
- second membre x(t) g (t, t) tion numér ique de nos résultats expérimentaux.
15
CHAPITRE 3
CALCUL DES DÉFORMATIONS DIFFÉRÉES
t1 t
P ( t) J f ( t, u) d o 0 ( u) - J f ( t , u) d o ( u)
0 1
t o to ,
16
3
0 lo 11
t
2
0 to t1 Q
tl (
0
. f.
tJ t 0 lmin , h 6h 1j 3j 7j
Fig . 16 - Etude de l ' hypoth è s e d ' additivité de s déformations mécaniques totales
ll. j
( t)
28 j
17
t, t > t 0 • Pour s'en convaincre, on s e
reportera au Cas Particulier du Compor-
permanente due au vieillissement qui subsis- tement Elastique Linéaire Vieillissant
terait si l'on déchargeait l'éprouvette à (Chap. 2).
l'instant t.
Remarques
1 - Le C.Jô.B. emploie les termes "réversibles "
et "irréversibles". C'est une terminologie 3. CONCLUSION
inc orrec te. En effet, le mot "réversib le"
Si l'on s'en tient à l'hypothè se du
a une définition précise e n thermodynami-
fluage linéaire, c'est-à-dire si l'on admet
que : il convient donc de ne pas l'emplo-
yer en mécanique avec un autre sens. Soit que le comportement rh éo logique diff éré du
en effet le modèle rhéologique de Voigt béton est r ég i par le principe de superposi-
tion de Boltzmann, le probl ème de l' équilibre
(voir figure 17).
des systèmes hyperstatiques en béton précon-
traint peut être résolu (Courbon J8J), au
moins théoriquement. Sur la figure 19 J9J, on
RESSORT+ AMORTISSEUR peut voir un exemple de résultat obtenu en
EN PARALLELE laboratoire comparé avec un calcul fait avec
l'hypothèse de fluage linéaire.
Force ( kNI
38.e'7mm. J
113
Points expérimentaux
BBRB r /
t. (1:1.
11
Fig. 17 - Modèle de Voigt : ressort+ amortiss e ur
en parallèle
13 m 1 "• {
Appliquons-lui un créneau de contrainte. 111 Rl
Au chargement et au déchargement, il y a dis-
sipation de chaleur dans l'amortisseur. Les
déformations sont donc irréversibles. Màis,
110'------'~~'------''------''------''--~'--~'--~'------''--~'------''------' ......
au déchargement, o n observe une recouvrance 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
totale de la déformation. Le comportement est jours
donc irr évers ible totalement recouvrable
(figure 18). Fig. 19 - Poutre coul ée sur cintre, variation de la
réaction hyperstatique.
18
CHAPITRE 4
VISCOÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE AVEC VIEILLISSEMENT
DÉVELOPPEMENT DE FRECHET - GREEN - RIVLIN
( l)
Or, nous avons vu au Cha pitre 3 que le comportement du béton peut manifester
certains écarts par rapport à l'hypothèse de linéarité. Nous a llons donc nous
plac er dans le cas où la fonctionnelle est non lin éa ire . Nous d evons alors poser
l' étude en déformations finies, de manière à tenir compte des non-linéarités non
seulemement d'origine physique, mais a ussi d'origine cinématique 1101.
X. (i, j = 1, 2, 3 ) (2)
].
F = !)X F. . (3)
ax l.J
det F > 0
On sait que l'on peut alors décomposer Fen produit sous la forme
F = R . S (4)
2E = FT . F - I (5)
19
et TI , tenseur de contrainte de Kirchhoff (lagrangien également) , défini par
1 1
TI = det F . F - . a , FT - (6)
t
TI (t) = (/ [E ( T) J (8)
cJ T=0
t t
Y [s hl] 1 im
n+ oo
[k
n,o
+ f
0
k
n,1
(r ) , S (T ) • dT
T = 0
t t
+ f f k ( Tj T2 ) S ( T } )
1
(9)
0 0
n, 2
t t
+ f .. f k
n, s (î 1)
0 0
avec S = E ou TI à volonté.
Volterra 131 démontre que les noyaux k . sont symétriques par rapport à
n,i
leurs arguments (Ti).
t t t t
f f k f f k :_
n, 2 n, 2
0 0 0 0
(10)
On généralise à l'odre n.
Les noyaux k . étant continus, on peut intégrer par partie l'équation (9)
n,i
pour obtenir (intégrale de Stieltjès)
20
t t
:tfs (T)] lim [u
n+~ n, 0
+ f
0
u
n,1
(t T) dS (T)
T =Û
t t
+ f f u
n, 2
(t T1 t T 2 ) dS(T1) dS(T2) (11)
0 0
t t
+ f .. J u
n,rn
(t Tl ... Tr dS(T1) dS(1r l]
0 0 n n
Nous n'avons pu écrire l'expression (9), puis l'expression (11), qu'en gene-
ralisant le théorème de Fréchet.Riesz. Aussi, les noyaux u . ne caractérisent
n, i
pas la fonctionnelle Y, car ils dépendent de la sollicitation S.
On montre, comme le rappelle Huet en 1171, que les noyaux u sont des fonc-
tions polynomiales d'un nombre fini de tenseurs dS(1i). Ces polynômes sont
linéaires par rapport à chacun des dS(1).
Les coefficients de ces polynômes sont des fonctions des invariants de base.
Dans le cas isotrope, et pour un tenseur symétrique du 2ème ordre, les invariants
de base de l'histoire des sollicitations sont au nombre de 6 et peuvent être pris
sous la forme :
(12)
t t t
R(t) f {I '!' 1 tr [ dS ( 1 ) J + '!' 2 dS ( 1 ) } + f f { I '!' 3 tr [ dS ( 1 1 ) ] tr [ dS ( 1 2 ) ]
0 0 0
t t t
(13) + f f f {I '!' 7 tr [ dS ( 1 1 ) dS ( T 2 ) dS ( 1 3) J + I '!' 8 tr [ dS ( 1 1 ) J tr [ dS ( 1 2 ) dS ( 1 3ll
0 0 0
21
R(t) = E(t) et les ~i sont des noyaux de fluage général i sés . Dans la suite on
l es appellera simplement noyaux de fluage ou de relaxation. Insistons sur le fait
que c ' est la représentation lagrangienne de la contrainte et de la déformation
qui permet d'obtenir deux ex pressions duales parfaitement symétriques, suivant
l ' origine de la sollicitation .
Remarques :
tr [T] =T (14)
tr [ dS ( T )] = dS ( T ) tr [ dS ( T 1 ) dS ( T 2 )] ~ dS ( T J ) dS ( T 2 )
( 15)
tr [ dS ( T J ) dS ( T 2 ) dS ( T 3) J : dS ( T 1 ) dS ( T 2 ) dS ( T 3 )
t t t
R(t) f <f 1 (t T ) dS ( T ) + f f 'f 2 (t T 1 / T 2 ) dS ( T [ ) dS ( T 2 )
0 0 0
( 16)
t t t
+ f f .f cp 3 ( t ;T[ / T 2 / T 3 ) dS ( T [ ) dS ( T 2 ) dS ( T 3 )
0 0 0
(17)
Dans le cas qui nous intér es se , E et c sont équivalents. On peut ainsi écrire
la relation (13) entre a etc.
i) Cas unidimensionnel
t t t
E (t) f f1 (t T) dn ( T) + f f f2 (t , T 1I T 2 ) dn ( T [) dn ( T 2 )
0 0 0
t t t ( 18)
+ f f f fl (t T [ t T '}_ ' T 1) d 1r( T 1) dir(r 2) d If ( T 3)
0 0 0
22
ou bien, sous sa forme duale
t t t
TT (t) f r 1 (t T) dE(T) + f f r z (t TJ 1 T 2 ) dE ( T J ) dE ( T 2 )
0 0 0
( 19)
t t t
+ f · f f r 3 . (t TJ 1 T2 , T 3 ) dE ( T J ) • dE ( T 2 ) dE ( T 3 )
0 0 0
Dér ivons cette contrainte par rapport à l ' instant d'observation t, et por-
tons l ' expression obtenue dans (18). Nous obtenons une équation linéa ir e en Ea,
E1, E z , EaE 1 , ... , EaE 1E 2 que nous pouvons identifier avec l ' équation ( 20 ). Ce
qui donne
t
f f 1 (t T) d ri ( T ta) H (t - ta) (21)
T
ta
t
f f 1 (t ; T ) d r 2 ( T ; to ,tl) d r 1 ( yt ; t 0 ) dT r 1 (T 2 ;t 1)
T î 1 2
t1
(22)
t 2 t t
f
t 2
f 1 (t
3 0f f
0
f 2 (t
[ d T] r 2 ( T 1 ; t a , t 1) d r i (T 2 ; t z) + d r z (r 1 t , t ) d r1 (T 2 t1) +
Tz î 1 0 2 î 2
23
ii) Cas tridimensionnel
Dans l e cas isotrope nous avons obtenu un résultat très fort. Nous trou-
vons en effet que les opérateurs matriciels sont eux - mêmes découplés par rapport
aux douze inconnue s - c'est-à-dire les douze noyaux de relaxation. Nous sommes
ramenés à un système de douze équations scalaires découplées.
24
CHAPITRE 5
RÉCAPITULATION
Nous nous proposons d'étudier le compor- dans le cas tridimensionnel isotrope en gran-
tement rhéologique différé du béton hydrauli - des déformations, dans le cas unidimensionnel
que. en grandes déformations, dans le cas tridi-
mensionnel isotrope en petites déformations.
Pour ce faire, il faut nous doter d'un
outil mathématique qui nous permette de pré-
voir le comportement de notre matériau lors- Les relations entre noyaux de fluage et
qu'il est soumis à des sollicitations diverses. noyaux de relaxation généralisés ont déjà été
établies dans le cas unidimensionne l, où l'on
montre que la connaissance des noyaux de fluage
Le béton a un comportement de type visco-· permet de calculer, de manière économique, tous
é lastique. De façon tout à fait générale la les noyaux de relaxation, ou r éc iproquement.
r éponse est une fonct i onnelle de l'histoire
antérieure des sollicitations.
Nous présentons ici pour la première fois
les relatio ns fluage-relaxation dans le cas
En pr emière approximation, on peut suppo- tridimensionnel. On montre également que les
ser que cette fonctionnelle es t linéaire . Cela noyaux de relaxation scalaires peuvent tous
revient à dire que l e comportement du b éto n se calculer un à un si l'on connait les noyaux
obêit ·au principe de superposition de de flu age , ou vice versa.
Boltzmann.
Or, pour pouvoir calculer les réponses
Grâce à l'hypothèse de linéarité , on peut de structures en béton à des sollicitations
caractériser la fonctionnelle avec des ex pé- mécaniques quelconques, nous devons connaître
riences simples de flu age ou de r e laxation. De les noyaux de fluage et les noyaux de rel a-
plus on connait la r e lation mathématique qui xation.
ex iste entre l e noyau de fluage et le noyau de
relaxation. Enf i n, cette hypothèse facilite
l'application d'une loi de comportement de Nous devons donc définir maintenant un
type intégral au calcul des structures en plan de travail pour passer de l a représen-
b é ton, c'est pourquoi l es règlements actuel s tation théorique à l' exploitation pratique :
adme ttent tous le principe de superposition. il nous faut caractériser numériquement la
fonctionnelle de comportement non linéaire.
Cependant, on peut assez rapidement met-
tre le principe de superposition en défaut Il nous .est plus fac ile de réaliser des
par des expériences simples, par exemple l'ap- expériences à contrainte impos ée , plutôt qu'à
plication d'un créneau de contrainte. A l'heure déformation impos ée . C'est pourquoi nous dé-
actuelle, on sait seulement qu'il ex i ste dans terminerons expérimentalement l es noyaux de
certains cas un écart entre la réponse r éel l e fluage. Les noyaux de relaxation seront cal-
d'une structure en b éton et la réponse théo- culés à partir des résultats expérimentaux.
rique calculée suivant l e principe de super-
position.
Dans la Deuxième Partie, nous montrerons
Le but pr éc is de notre étude est donc de comment on passe de la représentation théori-
caractériser la fonctionnelle de comportement que à un e représentation exploitable expéri-
sans faire a ppel à l'hypothèse , restrictive, mentaleme nt. Nous présenterons éga lement le
de linéarité. La fonctionnelle se représente matériel expérimental que nous avons utilis é.
alors par un développement en intégral e s mul-
tiples d'ordre croissant. Pour des raisons
pratiques, on limite ce développement à l'or- Dans la Troisième Partie, nous présente-
dre )_ ro ns l es résultats expé rimenta ux : les noya ux
de fluage aux diff ére nts ordres. Nous présen-
Nous avons rappel é au Chapitre 4 la re- terons éga lement les résultats du calcul des
présentation de la fonctionnelle non linéaire noyaux de relaxation.
25
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES DE LA PREMIERE PARTIE
ROSS A.D., Creep of Concrete under Ecole Nationale des Ponts et Chaussées,
Variable Stress, Journal of the A.C.I., Cours de Matériaux de Construction,
Mars 1958. Tronc Commun 2ème Année, Propriétés
Mécaniques des Matériaux, Fascicule 1,
Juillet 1978, Chapitre 1 (B. HALPHEN,
Ecole Nationale des Ponts et Chaussées -
C. HUET).
Cours de Matériaux de Construction -
Tronc Commun 2ème Année - Propriétés
Mécaniques des Matériaux, Fascicule 1, LOCKETT F.J., Non Linear Viscoelastic
Juillet 1978, Chapitre 3 (C. HUET). Solids, Academic Press, London and New
York , 1972.
VOLTERRA V. et PERES J., Théorie générale
des Fonctionnelles, Gauthier-Villars, FRECHET M., Sur les fonctionnelles conti-
1936. nues , Anna l es de l'Ecole Normale (3),
XXVII , Mai 1 910 .
BAZANT Z.P., Numerical determination of
long-range stress history from strain l 13 1 GREEN, RIVLIN, The Mechanics of Non
history in concrete, Matériaux et Cons- Linear Materials with Memorv, Archive
tructions, vol. 5, n° 27, 1972. for Rational Mec hanics & Anal ysi s , 1 , 19 5 7,
3-1 959, 4-1960.
DAVIES R.D., Sorne experiments on the ap-
plicability of the principle of superpo- LOCKETT F.J., Creep and Stress-Re l axat ion
sition to th e strai ns of concrete sub - Experiments for Non Linear Materials,
jected to changes of stress, with parti- International Journa l for Engineering
cular reference to prestressed concrete, and Science, vol. 3, Pergamon Press,
Mag.of Concrete Research , vol. 9, n° 27, 1965, GB.
Nov. 1957.
t1 5 1 SERVAS J.M., HUET c., Relations entre
Circulaire n° 73.153 du 1 3 Août 1 973 , fonctions fluage et relaxation en visco -
relative à l ' emploi du b é ton précontraint é lastici té non linéaire avec v i eillisse -
dans les ouvrages relevant du Minist ère ment, Cahiers du Groupe Français de
de l'Equipement. Rhéologie, tome 4, n° 2, 30 Sept. 1976.
26
DE UX IEM E PART I E
CARACTÉR ISAT ION EXPÉR IM ENTALE DES NOYAUX DE FLUAGE GÉ NÉRALISÉS
CHAPITRE 6
CHARGEM ENT SOUS CONTRA INTE UN IAX IALE
1. INTRODUCTION
Nos expériences sont telles que nous resterons toujours dans le domaine des
petites déformations . Nous utilis erons donc le tenseur des contraintes de Cauchy
l
o et l e tenseur des déformations E pour exprimer les mesures expérimentales .
E (t)
Exx(t)
0
0
Er (t)
0
0
0 0 :1
0 0 c r (t)
Nous avons donné (I, Ch. 4.2, éq . 13) la relation entre une sollicitation
quelconque S(t) appliquée à un matér iau viscoélastique non linéa ire vieillissant
et la réponse R(t) à cette sollicitation.
Dans le cas où la sollicitation est une contrainte a(t) , nous pouvons écrire
t t t
E:(t) f
0
{ I . f 1 1 tr [d a ( T) J + f 1 2 do ( <) } + f f
0 0
t t t
+ f f f {If31tr [d oh1 l d a {T z ) d o (-r 3)] + If 32 tr[do(q) do(T 2 )]tr[do(T3)]
0 0 0
27
( 1)
+ f 3 5 tr [da ( T 1 ) J d a ( T 2 ) d a ( T 3) + f 3 6 da ( T 1 ) da ( T 2 ) da ( T 3 ) }
(t
f 36 " (t
Les fij , i = 1,3 sont les noyaux de fluage généralisés du matériau, l'indice
i correspond à l'ordre du noyau. Dans la première partie, ces noyaux étaient numé-
rotés de 1 à 12. Pour éviter toute confusion avec le cas unidimensionnel, nous
avons préf é ré adopter une nouvelle numérotation.
Ecrivons ce que devient l'équation (1) lorsque l' on impos e comme sollicita-
tion une contra inte uniaxiale a (t) = oxx(t) 0 0
0 0 0
0 0 0
On obtient
E E E 0 (2 . a)
xy yz zx
t t t
Exx f (f11 + f1 2 ) da1 + f f (f 21 + f z2 + f 23 + f 24 ) d a 1 d o 2
0 0 0
(2 . b)
t t t
+ f f f ( f 31 + f 32 + f 33 + f 34 + f 35 + f 36 ) d o1 d a2 d a 3
0 0 0
t t t
f f11 da1 + f f (f 2 1 + f 22 l d a 1 d a 2
0 0 0
(2 . c )
t t t
+ f f f ( f 31 + f 3 2 ) da 1 d a 2 d o 3
0 0 0
Le tens e ur de déformation E 0 0
0 0 peut se décomposer
0 0
1
2
( Exx - Er) 0
1 1
( 3) E = (E + 2 Er) I + 0 -3 ( Exx- Er)
3 XX
0 0
Posons
28
Avec la représentation par intégrales multiples, on obtient
t t t
Ev f (3f11 + f1 2 l do1 + f f (3 f21 + 3f2 2+ f23 + f 2 4) dcr1 dcr 2
0 0 0
(4) .
t t t
+f f f (3f31 + 3f3 2 + f33 + f 34 + f 3 5 + f 36) do1 .dcr 2 da 3
0 0 0
t t t t t t
J f1 2 dcr1 + J J (f 2 3 + f 24 ) dcr1 dcr 2 + J J J
0 0 0 0 0 0
(5)
tt
!! (f21+f22)do 1 do
2
OO
ttt
+ fff
000 (-0)
Dans le cas général (on se reportera à Lockett Ill et 121), il faut envisager ,
pour caractériser chacun des douze noyaux de fluage, de réaliser des expériences
de chargement sous contraintes bi- et triaxiales , ainsi que sous contraintes de
cisaillement.
29
CHAPITRE 7
DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DES NOYAUX DE FLUAGE GÉNÉRALISÉS
DANS LE CAS UNIDIMENSIONNEL ET PASSAGE AU CAS TRIDIMENSIONNEL
Nous avons vu (I. Ch.4, 2.i) que dans le cas unidimensionnel, la réponse R(t)
à une sollicitation S(t) est donné e par la fo rmule :
t t t
R(t) J 9' 1 ( t ; l ) dS ( T ) + J J Cf 2 ( t T 1 1 T 2 ) dS ( T 1 ) dS ( T 2 )
0 0 0
( 1)
t t t
+f f f <f 3 (t T 1 1 T2t T 3 ) dS ( T J ) dS ( T 2 ) dS ( T 3)
0 0 0
t t t
E(tl J f 1 (t T1 d o ( T1 + J J f 2 ( t T Jt T 21 d o ( T 1 1 do ( T 2 1
0 0 0
( 21
t t t
+ J J J f 3 (t ; T1 I T 21 T 31 d o ( TJ ) d o (T 2 ) do (T J )
0 0 0
(41
Il faut maintenant pouvoir obtenir des valeurs pour différents âges de char-
gement, t 0 • Si l'on considère N valeurs du paramètr e t 0 , il faudra effectuer 3N
expériences de ce type, uniquement pour déterminer les diagonales des noyaux de
fluage.
* H es t l a fonction de Heaviside définie en I. Ch.2.3. Il s ' agi t donc d'un éc helon de co ntraint e
appliqué à l'instant t •
0
30
La réponse E (t) vaut
(6)
En fait , E(t) peut se mettre sous la forme d'une somme de termes connus c 1 (t)
et de termes inconnus :
(8)
E(t)
+ 2 o 0 o 1 f z (t; t 0, t 1 ) + 2 o 0 oz f 2 (t; t 0 , t 2) + 2 o 1 oz f z ( t ; t 1 , t 2)
+ 3 f (t; t t t + a 1 3 f 3 ( t ; t 1 , t 1 , t 1 ) + oz 3f 3 ( t ; t z , t z , t z )
0 0 3 0 , 0 , 0)
+ 3 o 1 Zo 2 f 3 (t; t 1 , 2 t z ) + 3 o 1 oz 2 f 3 (t
t 1 , t z ) +3 oc o 2 f 3 (t; t 0 , t 2 , t1 ,t z ,tz)
(9)
(10)
où C 2 (t) est un terme dépendant de fonctions connues, déterminées par les program-
mes (3 ) et (5).
31
2. RECAPITULATIF
Dans le cas uni d ime nsionnel , une détermination compl ète de tous l es noyaux
de fluage nous impose un certain nombr e d ' expériences de charg ement sou s contrainte
uniaxiale. Ce nombre est é gal à
3 N(N - 1) +
3 N + 2 l. N(N - 1) (N - 2)
6
Soit 3 N + N (N - l) (N + 7)
6
E(t ) = a0 f 1 (t ; t 0 ) (11)
N +
N( N - 1) (N + 7)
6
Ji. Nous avons vu Chapitre 6 que l e t e nseur de déformation E pouvait s ' écri re
2 0 0
3
l .).
E f.v I + 0 -3 0 ED
3 (12)
l
ô 0 -3
avec E = E + 2 E (13)
V XX r
[
C
D = C
XX
- E
r
( 14)
E (16)
V
D' après l es résultats ex périme nta ux de Le Camus 131 d ' une p a r t et de L ' Hermite
d ' autre p a rt , on p e ut admettre que l a déformation radial e , sous c o ntrainte
32
uniaxiale, n ' est fonction que de ta (âge de chargement) et pas de t (durée de
chargement). En d'autres termes, la déformation radiale, ou transversale, serait
li ée à la contrainte axiale par une loi de comportement de type élastique linéaire
vieillissant (cf. I. Ch. 2.2).
t
f f j j ( T ) do (T ) (17)
0
Izj (t ; Tj 1 T z ) + f zz (t T Jt Tz ) 0 ( 1 7 .1)
T l 1 T2 1 T3 ) + f 32 (t T 1, T2 , T3 _ Ü ( 17. 2)
t t t
ED f f12 do 1 + f f
0 0 0
ttt
(f +f +f +f è.o è.o do (5)
+ ff J 3 ,,
33 35 36 1 ?
000
Cette formulation conduit , telle quelle , i't un ~>ro~cramne expêril,ental tro;_-i
important. Or se limiter à l'ordre 2 conduit , nous le verrons plus loin (voir
Chap. 15, §4), à une impasse.
Nous avons do nc cherché une autre simplification, . que l ' on peut présenter
de lR n a niire s uivante :
- l e déviateur représente un e déformation sans variation de volume, et donc
une distors ion (voir Annexe 6); nous procéderons par analogie avec le cas bidi-
mensionnel, en disant qu ' à une distors ion correspond un cisaillement.
Cette affirmation n ' est en fait qu'une hypothèse de travail qui nous permet
d ' alléger l a formulation du développement, et donc de pouvoir résoudre numéri-
quement les équations entre contrainte et déformation dans le cas non l inéaire.
avec f (t ; T T ) + f (t : T T ) = 0 (15-1)
23 1 ' 2 24 1, 2
C.Donc , dans le cadre d ' expéri e nce à contrainte uniaxiale imposée, nous pour-
ron'S, en mesurant l a déformation longitudinale et la déformation transversale,
déterminer expérimenta l ement les fonctions :
Er (t) (20)
33
En vertu de la propriété de proportionnalité (cf. § 3) , on peut dire que la
diagonale de la fonction Fest nulle : F(t ; ta, ta, tal = O.
(21)
(20)
cD ( t) = aa f 12 (t ; t a) + a 1 f 1 2 (t ; t 1) + 3 a a2 a 1 F ( t
(24)
cD ( t) = 6 a a a 1 a 2 F (t ; ta , t 1, t 2) + C 2 ( t) (26)
Reportons nous à l'Annexe l où l ' on a calculé dans le cas général les rela-
tions fluage-relaxation en tridimensionnel.
Supposons connus , grâce au programme ex p érimental que nous venons d ' exposer ,
les noyaux f 11 et f 1 2 • Nous sommes alors capable de calculer les noyaux r 11 et r 1 2
t
f f 12 (t H(t - ta) (27)
0
t t
f (3f 11 - f f 11 (28)
0 0
34
t t
[d, 2 r1 2 ( T 2 t1) + 3d
T 2 r11' • 2
; t1 l] - f f f 24 (t ; T lr T z} [d
T1
r1 2 ( • 1 ta) X
0 0
et
t t t
f f 1 2 (t T) d
T
- f f tal X
0 0 0
d r1 2 (•2 (30)
•2
En partic uli er , si ta = t 1
t t
f f (3 f 23 + 2f 24 ) ta) 0 (33)
0 0
Cette équat i on étant valable quel que soit ta, on peut en conclure que
3f 23 + 2f 24 - 0 soit , compte tenu de f 23 + f 2 4 = 0 ,
(34)
(35)
t t
- f f f 22 ( t ; Î) r T2) tal X (36)
0 0
t
f (3f11hl + f1 2 (t
0
(37)
35
Ecrivons la somme ( 36 ) + (37) compte t e nu de f 2 1 + f 22 _ 0
t
f (3 f 11hl + f1 2 (t
0
t t
- 2 f f f 2 1 (t ; 1 1 ,T 2 ) Jd T 1 r 1 2 (
-
T] X
0 0
( 38)
t l) + 3d T 1r l 1 (T l ; t 0) d T 2r l l ( l ' ;,
iii) Co nsid é ron s la somme des équations ( 11) , ( 12) , ( 13) , ( 14) de l'Annex e 1.
Tous calculs faits, o n obtient :
t t t t
f f1 2 (t T ) d T [r 33 + r 3 ,, + r 35 + r 3G] ( [ t o, t l, t 7) - f f f f 33
0 0 0 0
(t ; 1 1 , 1 z , 13 ) d r 12 ( 1 1 ; t 0) [d '! r 12 (r 7 ; t 1 ) dr r 12 ( r 3 ; t 2) + 3 d r 11
11 1 3 12
(1 2 ; t1J d rp(1 3 ; t 2) + 3d r 12 (T 2 ; t 1J d r 1 1 ( T 3 ; t 2 ) + 9d r 11 (r 2 ; t 1) x
T 3. .. T 2 . T 3 T 2
t t t
t 2 lJ - f f f f 34 (t r 3) d
l 1
r 1 2 ( ·~ 1
.
X
0 0 0
t l) d r ( T3
T 3 l 2
t t t
+ 3d
îz rl] ( T 2 t 2) J - f f f f 35 ( t
0 0 0
t t t
- f f f
0 0 0
+ 3d r 1 2 (1 2 (3 9)
Tz
36
D'après la relation (14) (§ 4), on a
(40)
t t t t
( Exx =) E f f 1 (t t) d a (t) + J J f f 3 (t
0 0 0 0
(41)
t tt ttt
() f r1 (t ; tl ddtl +Jf r . (t;T T )dE (T )dE (T) + !!! r T ) X
OO 2 . 1 1 2 1 2 OOO 3 3
0
(42)
t
·r i ( t ; t 0 , ... ti_ 1 ) = - r 1 ( t ; t) Yi(t; t 0 , ... ti_ 1 ) t_J Yi(u; t 0 , ... ti_ 1 )
1-1
du r 1 (t ; u) (43)
t
où r 1 est solution de J f 1 (t H (t - t 0) (44)
0
t t
f f f 2 (t (45)
t1to
t t
2
J J f 2 (t
3 0 0
t t t
f f f (46)
0 0 0
Comme le noyau de fluage d ' ordre 2 est identiquement nul (f 2 = O) , nous voyons
que le noyau Y2 (t ; t 0 , t 1 ) est identiquement nul, donc le noyau de relaxation r 2
sera lui aussi identiquement nul : r 2 (t ; t 0 , t 1 ) = 0 .
t t t t
cr = J r 1 (t t) dE(t) + f f f r 3 (t (4 7)
0 0 0 0
37
CHAPITRE 8
DÉFIN IT ION DU PROGRAMM E EXPÉR IMENTAL
<T 1 FS'"
Au-delà d e 112 jours , il es t admis que 1. r.
le béton n ' évolue pratiquement plus, pour ce
qui co nc er n e la résistance à l a compression FS"
et l e modul e de déformation instantanée. Nous 3 "r'ouv<.\\-et. FG
FG F7
\ -~
admet trons qu ' il en est d e même pour les ir. -··- r---- - -
noyaux de fluage .
E (t,t o l = E
00 ~ (t-t a l a
OÜ Coo 1 a et b
(t-t 0 ) a + b
dépendent de t 0 .
Cette loi permet une bonne int erpo lation
du phénomène d e fluage . Il a été vérifié que ,
de plus, elle permettait une bonne extrapola - ~
tion . fi
Nous disposons d'un programme de calcul
num ér ique sur ordinateur (Acker 15 11 qui dé-
termine à partir des points expérimentaux les 'r\""""\t".,, l"l
trois coefficients Eoo, a et b qui minimisent
l F'!> F!
- -··
la somme des carrés des écarts des points e x-
périmentaux à la courbe analytique , en opérant
par régression linéaire (on utilis era aussi
cette formul e pour rendre compte num ér ique ment
---
du retrait) . '
Nous avons arrêté le programme expéri-
mental suivant :
FI (I = 1 , 35) désigne le nom des éprou -
vettes.
38
f...fo F-i5
1 ~F("tlè4 H•
FM
l•~«> l'--i~
F lD
\
f•H f:J.o
0
-- - -- - . 0
-- ~·
3 4 li
cr,~
,,.
tir. ,_
·~
F•U. ltr; -
Fl-1
---
----
F t~
1 -14 t.I
s-' •Hl.
F-13
~
~ -i't l& S"r -t-tt_
Flt..
-- t-
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F./'t PU
F~o FU
t~
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FIS- F-t' 2'f'-..,:::"' Fl~
Fl'f ___
- - -- r - - - - --
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0
li
cr.
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r
0
39
(ï If"
~
Fl'r
.t cr; ---- l tr.
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l.ép\ F!i
ns-
If; cr;:
FlÎ .-
0 '"/: 0
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ur-;::t"' "''
n· ., ....
l'f19U.'44.~ f'..(
F'S"
F'~
F3o
·-·
FA - --..,
, 0 (.-
frï'
0- '" ____!}!___ f'--44
h·. tr.
2ép'<x..uelt<4 Fl-1
Fat
\ tr.
0
2& S-1 A-tt.
F'3t __
·,,.t e
3 14 ·LI $"( ""1l.
-
•'/:"
f33
----
40
Ains i, l ' éprouvette F l sub ira l e charge- Ut i lisant l es rés ul tats fournis par de
ment précédentes études expérimentales au Labora-
toire Central des Ponts et Cha u ssées , no u s
a ( t) = oo H( t - 3) + oo H(t - 7) - 200 H(t-14 ) savons que nous pouvons raisonnab l ement
extrapo l er nos r ésultats jusqu' à environ
et F 2 : a (t) = OQ H (t - 3) - oo H (t - 7) +
10000 heures (un an) de chargement .
Do H(t - 28)
Nous conna i ssons donc la déforma tion
F 12 a (t) oo H (t - 3 ) + oo H (t - 112 ) différée d 'une éprouvette chargée à 3 j ours
jusqu ' à 10 000 heures de chargement. Comme
F 35 a (t) oo H(t - 112 ) nous effectuons en para l lèle des mesu r es de
retrait sur éprouvettes témoin , nous connais-
sons le noyau de fluage f 1 (t ; 3 j . ) par dif-
Exemple d ' utilis.a tion du programme férence.
41
Suivant la valeur de Jt , nous aurons deux Remarque - L' expressio n analytique proposée
typ e s de chargement a 3 paliers : pour les courbes de fluage a des
propriétés géométriques que l ' on retrouve sur
7. 5 , ·, 1 7.5 - 15 (F8) les courbes expérimentales : vitesse de défor -
mation infini e au chargement , courbe monotone
ou 7.5 - 7.5 7. 5 (F9) croissante , présentant un point d'inflexion
1
b -;;: l
Le troisième palier de F8 nous permettra ( (- ) , ~~) en coordonnées semi - logarithmique ,
2 \13
de calculer f (t ; 3, 28 , 56) , a ussi longtemps
mais pas de centre de symétrie . On suppose de
que des mesures sont faite (et mo ye nnant plus que la courbe poss è de une asymptote .
extrapolatio n de f 1 ( t ; 3 ) , f 1 ( t ; 28) ,
f 1 (t 56) , f ( t ; 3 , 3 , 28), f , (t ; 3 , 28 , 28),
f . (t 3, 3 , 56), f , ( t ; 3 , 56 , 56),
f (t 28 , 2G, 56), f . (t ; 28, 56 , 56 )).
42
CHAP ITRE 9
PRÉSENTATION DU MATÉRIEL EXPÉRI M ENTAL
·.C> ·.,b··
"o.
~
Robinet 3 voies
Capteur_ Pont de
de pression · -mesure
43
étant guidées par un e collerette fixée à
l'extrêmité supérieure de l ' éprouvette (f igur e
24). On utilise le même ensemble triangle de
mesure/comparateur équipant l e bâti de fluage.
3. EPROUVETTES DE BETON
- ~:
...
44
Fig . 25 - Evolution de la tempéra. ture et de l'hygrométrie durant les essais.
~
90
2
w
80
w
a:
E--
w 10
:;:::
0
a:
'-"
,._ 60
::r:
50
LO
r--- _:~-=·~- ~-~ -î- _? - - - ~~ - - - - - - - - - - - - - - - - - --- -*-- --- -..--./!.-
\ - - :t -\- ~- - ~:v
- - - - - -"-
30
20
10
21
(f)
w
a:
'-"
w 25
0
2
w 23
w
a:
:::> - - -.- - - - -- - - - - - - ~
- - -- - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - -ï\ ~ "1\ - -· - - -·- - -
#+~ A~ ~ ~~
E--
< 21
a:
w H+H-14--IHI- f
"--
:;:::
w 19
./ ·'fy+-IHI- \_A'.
E--
-- - ----- ---- - - - - -- - - - - ---- - - - -- ---= --- -------- - - -
11
15
13
11
J
1918 1919
.i:.
c.n
Remarque - Nous avions une tolérance de± 2 °C béton, ce qui est impossible vu l e diamètre
sur la tempé rature, et ± 5 % sur peu important de nos éprouvettes .
l'hygrométrie. Si la t e mpératur e a é t é assez
bien r égul ée , il fa ut remarquer que la cen- Nous avons donc étê amenés à concevoir
trale de climatisation d u L.R.O.P. n'a pas une sorte de Palmer positionné sur l ' éprou-
tout à fait répondu à la demande en ce qui vet t e r à mi-ha u teur , par trois po i nts fix es
concerne l'hygro métri e. Jusqu'à Août 197 8 , (trois plots co ll és) . La mesur e de déforma -
nous avons eu une ambiance sens iblement trop tion se fa it s uivant un diamètre . Le Palmer
humide, c e qui a pour effet de ralentir le s uppo rte deux capteurs TESA à touche plat e
fluage. Par contr e , e ntre Novembre 78 et F é - s'appuyant sur d e ux plots collés à l'éprou-
vrier 79, l'ambiance a été très sèche (jusqu' vette , diamétralement opposés.
à 30 %), ce qui augme n te considérablement le
retrait, mais aussi l e fl u age .
L'appareillage a donné entière sat i sfac-
tion pour les me s u res instantanées. Le Pa lmer
éta it maintenu sur l' éprouvette par un co lli er
é l as tique.
5. MESURE DES DEFORMATIONS TRANSVERSALES
Nous h eurtant à des problèmes de po si -
Nous avons tenu à essayer de mesurer les tio nneme nt inso lubl es , éta nt données l es
déformations transversales de nos é prouvettes: faibles déformations à mesurer (que l ques
fractions d e micron), nous avons décidé d'im-
- au cha rg eme nt (ou d éc h argement )
mobiliser l'appar e illa ge sur une éprouvette
- en cours de fluage (ou de recouvra nc e) po ur effectuer des mesur es transversales dif-
férées. L' a ppa reil éta it a lor s collé s ur
- e n retrait .
l' é prouvette p a r l'intermédiaire d'une entre-
toise. Pour pallier le f luag e de la col l e ,
Notre ambition étant l a mesur e des dé - l'appareil é tait suspendu à deux r essort s
formations transversales différées, il nou~ accrochés chac un à un collier f ix ê à une
é tai t impossible d 'u tiliser des jauges de colonne du b ât i.
déformation co ll ées , à cause du phé nomè ne d e
dérive. Nous n' a vons donc pu obtenir qu'un nombre
limit é de résultats. Nous avons par a ill eurs
Etant do nné la forme d e notr e é prouvette , été gênés p a r la grande se nsibilité de l'en-
il nous était i mpossible d'utilis er des cor - semble a ux variations de température, si fai-
des vibrantes, à moin s de l es noyer dans le bles soient-elles (voir f igures 27 à 32).
1.
1
Fig . 28 , 29, 30 - Mesure des déformations transversales diffé r ées . Vues génér a l es .
46
.. ". .o-,. .... .
"' . ' -· 0
; p.:. ..
·.. 0 .. .
.
-.7--:-. :
o·
.. ·.
"'· . . ..
C>..
."
Fig . 27 - Appar e il de mesure ·O
de la déformation transvers al e
Affichage
Oscilloscope
numérique utilisé pour
des mesures- -
les mesures de
déformations
instantanées
Amplificateur
TESA
LOCKETT F.J., Creep and Stress-Relaxation L'HERMITE R., Note sur le changement de
Experiments for Non Linear Mate rials. volume au cours de l a d é form a tion plas-
Int. Jal for Engine e ring and Scienc e , tique du béton. An nales I.T.B.T.P., n°
Vol. 3 , Pergamon Press, 1965, G.B. 179, Juillet-Août 1 978.
47
TROISIEME PARTIE
RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX
CHAPITRE 10
MESURES DIVERSES
1. RESISTANCE A LA COMPRESSION
E
u
1 2
3. RETRAIT LONGITUDINAL " (t - 24) '
Er (t) = 600 l{(t-24) [ • 2 + 15 000
Les déformations longitudinal es de On verra figure 36 l es points expérimentaux. On
retrait sont mesurées sur les bâtis pr ésentés co nstat e une cer taine dispersion, inévitabl e avec l es
chapitre 9. variations d'hygromé tri e que nous avons enregis tr ées
(voir Chap . 9). Nous avons c hoisi une courbe moyenne
Rappelons que pour exploiter les mesures, qui minimise l égè rement l es mesures pour pallier l'in-
nous disposons d'un programme de calcul sur fluen ce de ces var iations. On remarquera né anmoins que
ordinateur qui p ermet d'interpoler et d'ex- pour R3 e t R4, il semble que l'on ai t stabilisation du
trapoler convenablement l es courbes expéri- phénomè ne à 10 000 he ures autour de 550 mi crons .
mentales de fluag e et de retrait. La fonction
analytique retenue a pour expression (voir Chap.
8)
E (t, ta ) = \r(I t ( t-
E oo
ta) a
~a ) Ci.+ b
4. DEFORMATIONS TRANSVERSALES
Nous obtenons, pour des éprouvettes mises Les mesures sont reportées sur la figure
en retrait 24 heures après le coulage : 37.
48
-
G9(MPa)
Fig. 33 - RESISTANCE A LA COl1PRESSION
4000
G4
G1
49
~o
20
<O
0
~o
~o
~
LLl
~
:::i
LLl
I
;;;::
LLl
(f')
~
~ 0
:;:: 0
LLl 0
0
~
0
8
~-----ji--~~~~-+-~~~~-4-~~--~~t-~~~~-t-~~~~~1~
0
0
~
~
M
oo
·~
~
0
~
~~~~-l-~~~~-+-~~~~~1--~~~~-+-~~~~--t~~~~~~-~
'
~
0'
W.
~
m
+
<
W.
W.
~
<' 0 ~ N M ~ ~ w oc
~ OO m
W. oc oc oc oc oc oc oc oc oc
W. ~
~
~~~~-+-~~~~-4-~~~~~+--~~~~-t-~~~~--J~~~~----jo
~
t--1 i
< ~
w
+ X 0 0 ~ ~ V ~ r ~
Œ
~
w
Œ.
~
38l3WI SN08JIW 0
a
~~~~~~~~~~-"-~~~~~L_~~~~_l__~~~~--1~~~~~..J_~~~~_J_~~~~--'g
50
Fi g . 37
o;i
-
-------f0~1S~9'.._____
~:Jl:-1_5_7_ _ _ .,: _1s_s_ _~~o151.
log.t
o,11.....-_--+-------1-----____,1-----------+----~----+
3j 7j 14 j 28j 56j 112 j
temps
1OO f . _ _ _ - - + - - - - - - 1 - - - - - + - - - - - + - - - 1 - - - - - + - - - - - + - - . . . -
0 0,2 0,4 0,6 o,a 1s
j '
-
V
0-
,/ -
temp2_
1
1
1
1 1 1
.
0 0,2 o;.. 0,6 0,8 1s
51
On voit que le coefficient de Poisson TABLEAU I
semb l e décroître avec l'âge de chargement. 6 363 - 90 = 273 µm
A 3 j ours il vaudrait 0.173, tandis qu'à par- 1
tir de 56 jours il n e vaudrait plus que 0.155. 6T 260 , 9 - 0 = 260 , 9 µm
C'est-à-dire que les variations de volume
instanta n ées augmenteraient légèrement avec Helrait Jo uc_Ji tudi 11 c.d
l'âge de chargement.
Date li eu ru lHJC M es uu~ H0lrai t Twnp s 11 %
Mi se en retrait à 24 heur e~ JtY
b) Déformation différée , : 1 z 7 ·. 1: 1 '
1 ' 1 2 7 :_ 1 4 1. 1. 9 ·~ . J
1 ~. 1 ? ' 6 10 L. 1 1 S. G
i - Retrait 1 ,, 1 5
t...
, "[J . ')
, (. 1 2 7 .. ;'_/!.• j L.., o \
19 12 7 • 25 1 t. 1 • 2 4 s.: ".}: • j 2- I
No us avo n s réuss i à fa ir e de bonnes mes u- 1
s 3. ,, 1· ~
1 1 4s
j')
2L 1 2 7 c 1 t)9 . 5
res du r etra it transversal, à partir de 7 21 1 ;: 7 0 Y'· 1 •. Q. :. 5 ~ • .· 1 ·J ï . ':1 2, . '
jours du coulage (c ourbe supérieur e fi g ure 38). . 22 1 2 7, 35 2 13 . 4 56 . s 11 3 • J 2o • '.
z6 1 2 7 (l 1) SS 31 s. 7 7 •J . ~
29 1 2 u 1 5 31 ~ c7.?, 7 '· . ·.. 1 L6.~ 19. ~
D'après ces mesures, nous pouvo ns tirer 5 t.7 . 1 9L . : 1 ô~ . r. ZJ . ~
L 79 11 1t'
une impo rtan te co nclusion : le retrait longi- 79 6 21 • s 111. 5 223 . J 2 ... ?
tudinal es t éga l au retrait transversal, au 1~ 70
Q "
1 .J 7 ec. . ~ 1 2 ~~ • . 2 4G. ".l < 1, -.. ..... . .
. .:. ..
...;
2( 1 7CJ 1J 3j Q 5: . c: 1 2.:, . < ZS6.L 2 1. \
mo ins à partir de 7 jours (vo ir Tableau 1). 29 1 79 L 41 11 : 6 . L 130. -· 272.·: 2. • ~ l.5. u
2 2 70 9 5:; 1 2z 1 • 7 14J . s 2~1 • .... 2 .... 3 t.0 ·.
Ceci n'était pas du tout évid e nt, à cause 9 2 7Q 11 139; . t 1 S 1. ~ 3~2 . 0 2~ ... .. 4 . ,J
E:
mo
TEMPS EN HEURES
52
CHAPITRE 11
NOYAUX DE FLUAGE GÉNÉRALISÉS DU PREMIER ORDRE
Nous cherchons à mettre en évidence une fonction analytique par âge de char-
gement , qui rende compte du fluage sous un échelon de contrainte. Nous avons
traité les courb es de déformation totale (retrait compris) qui correspondent
aux mesures effectivement réalisées.
Nous utilisons le programme déjà décrit Chapitre 10.3 pour trouver les coef-
ficients de la fonction analytique retenue, qui est ici encore :
.I (t - t ) Cl
E ( t' to ) = Eoo V (t - t 0) Cl + b
Après avo ir déterminé une première serie de coefficients Eoo , a et b par âge
de chargement, nous lissons les courbes obtenues par la méthode dite du Lissage
Alternée (G. Coulmy 13 Il pour obtenir un réseau de courbes régulier. Les points
obtenus après lissage sont de nouveau interpolés.
(t- tn) · 9 1
}( t- to) · g r + 2 000
3 jours : 260 + 1 1 4\0
7 jours
V(t- tal· 9 1
230 + 1 0 6 0 ( t- to). 9 1 + 2200
(t- t ) 1 . 0 7
28 jours 210 + 7 30 (t-t 0 )1 · 07 + 6100
(t-t ) 1 • 5 0
112 jours 210 + 400 (t-t 0 ) 1·50 + 200 000
Enfin , étant donné que les diagonales des noy aux de fluage généralisés d ' or-
dre supérieur à 1 sont nulles, la déformation mécanique totale sous un échelon de
co ntrainte es t éga le au noyau de fl uag e d'ordre 1. Ce qui nous donne , pour 1 MPa,
et en microns par mètre :
53
BOO
Fig. 39
w
,_
a: FLUAGE A 3 JOURS
w Efll( THAI ( î:u·A+B 1 hn10o5
>:::
(J)
2
a + GACHEE B F1
a:
u
>:::
X GACHEE 2 F'1
0 GACHEE 8 F2
<1 GACHEE 8 F5
y GACHEE ' F6
A GACHEE 2 F1
X GACHEE 5 FB
l>4
l>4
!XI GACHEE 3 F9
400
GACHEE 1 F10
GACHEE 1 F11
GACHEE 1 F12
BOO
w
,_
a: FLUAGE A 1 JOURS
w EF111(Tl1111A1< T1111A+B) lu0o5
>:::
en
2
a
a: + GACHEE 8 F14
u
E
X GACHEE 1 F '"14
0 GACHEE 4 F16
'V GACHEE 0 FO
y GACHEE 3 F19
A GACHEE 3 F20
X GACHEE 1 F21
+
l>4 GACHEE '1 F22
400
200
+ 0
EMPS EN HEURE
14 A~S
00 .. 01 0.1 1. 10 100 1000 10000 ·100001 1000000
54
000
Fig. 39 /
w
a::: FLUAGE A 1l JOURS
!--
/
w Efll( ÎIUl!AI ( ÎllllA+B) l:u0a5
':::
;;
Cf)
2
0
a::: + GACHEE 6 F23
'-'
E
X GACHEE 6 F24
0 GACHEE 4 F26
t:, ,.
600 t:, GACHEE 2 F2'l
·il
V GACHEE 4 f26
'00
ê
6 V
l'
i
1i vL
66
1i t
'fJ A
r
200
6
i
IÎ'
t:P7o <f>
<>
<>
lh<>X-
~:
l
;JIL ~ -f
~+>
-f"·"
t:,6
=
[;J w 1iW.*6 (
l
~ *
~
EMPS EN HEURE~
1.4 ANS
OQ.01 0.1 ·1. 10 100 1000 10000 100001 1000000
000
w FLUAGE A 28 JOURS
a:
!--
w EF11( T11011.A.t ( TnA+BI lHOaS
E
'
Cf)
2
0
a: + GACHEE 3 F29
u
:;:: X GACHEE 5 F30
0 GACHEE 5 F31X
55
400
w
Fig. 39
a:
......
FLUAGE A 56 JOURS
w E:f;1( Îll!IEA1 ( ÎllillA+B ! h111:0. 5
':::
Cf)
2
0
a: + GACHEE 5 F33
u
X GACHEE 6 F34
E
+
+
~
+ X
X
200
++
I
+,«
X
X
X
+
X
+ X
+
)
V
±
+ + )(
+
" .,, ~
X V
10
X
X
<OO
200
+ +
+
+
+
+
+
+
+
00.01 0.1 1. 10 100 ·1000 10000
56
to 3 X 24 h .
(t-t ) • 96
f 1( t
; "' -,;.; [210 + 930 (t-t 0 )'96 + 3100 600(
J]
to = 28 X 24 h .
J]
to = 56 X 24 h .
(t- t)l·I O
f 1(t to) 7,5 ( 210 + 600 (t-t 0 )1 ' 10+ 10000 600 (
l]
to = 112 X 24 h.
- 60~
~
( t - t ) 1 . 50
f1(t to) =n [ 2'0 • 400 (t-t 0 )1 · 50 + 200000
57
Fig . 4 0
w NOYAU DE FLUAGE F 1
DEFORMATION EN FONCTION DE L'AGE
DE CHARGEMENT POUR DIFFERENTES
DUREES DE CHARGEMENT
AGE E CHARGEMENT
3J 7J 14J 2SJ SG J 112 J
NOYAU DE FLUAGE F 1
w
g: DE FOR MAT 10 N EN FONCTION DE
~ LA DUREE DE CHARGEMENT POUR
--.
<1> CHAQUE AGE DE CHARGEMENT
800 ô
Q:
u
~
TEMPS EN HEURES
10 100 1000 10000
58
CHAPITRE 12
NOYAUX DE FLUAGE GÉNÉRALISÉS DU TROISIEME ORDRE
Au c hapitre 11, nous avons caractérisé expér imental eme nt les noyaux de f luage
du premier ordre grâce au premier palier de chargement d e nos éprouvettes .
D' apr ès l'équation (41), chapit re 7.§6 , nou s voyons qu 'i l faut encore carac -
tériser les noyaux d ' ordre 3. Rappelons en effet que la d éformat ion mécaniqu e
s ' éc rit :
t t t t
( c (t ) ) E: (t ) f f1(t ; T) d o ( T) + f f f f3 (t X
XX
0 0 0 0
do (T 2 ) d o ( 1 3) (41)
Nous savo ns déj à qu e la d iagona l e du noyau de fluage d ' odre 3 est nulle ,
chapitre 7.§3. Soit un cha rg ement à deux p a lier s
Alors
E: (t) a 0f 1 ( t ; t 0 ) + a 1 f 1 ( t ; t 1 J + 3a 0 2 a 1 f 3 (t
+ 3 o 0o 1 2 f 3 (t; t 0 , t 1 , t 1 ) (4 9 )
Soit
1
a0 f 3 (t - --
300 0 1
[ c ( t) - a 0f 1 (t
(50 )
avec a l T' a1 •
(5 2)
A un instant t donné nous avons un système de deux équati o n s à deux inco n nues
f 3 (t t 0 , t 0 , t 1 ) et f 3 ( t ; t 0 , t 1 , t 1 )
(53) A
t 0, t 0 , t 1) + o ! f 3 (t
- a )f1 (t
59
On obtient ainsi
A - B
(54)
CZ 1 - a\
Aa j - Ba 1 (55)
aaa\ - aaa1
Les noyaux f 1 sont déterminés analytiquement. Par contre E(t) n'est donné
qu'aux instant de mesure, qui ne sont pas forcément les mêmes pour les deux
éprouvettes .
Disposant ainsi d 'une loi continue pour r eprés enter l es déformations de l'une
des éprouvettes , nous pouvons exploiter la courbe de recouvrance point par point.
L'instant d'observation d 'un point ex périmental de recouvrance nou s détermine la
déformation interpolé e sur la courb e de fluage (deuxième palier) . Nous pouvons
alors calculer la valeur des noyaux f 3 (t ; t 0 , ta , t 1 ) et f 3 (t ; ta, ·t 1 , t 1 l à
cet instant t.
Nous devons recomm encer l'op ératio n pour tous les couples (t a , t 1 ) accessi -
bles à notr e programme ex périmental.
(*) Si les contrain t es sont exprimées en MPa, nous donnons en fait, au lieu des noyaux f3, la
grandeur suivante : 6 x (7,5) 3 x f 3 en microns par mè tre, ceci pour tous les noyaux du troi-
sième ordre.
60
~DD
Fig. 41
w F301.1. : 1 1.4
a:
f-
w
':::
(J)
2
Cl
a:
~
c
c---
/ -------
•1,11,•
lt
'" .1•t
l
+!+ f
t/.
V
10 . 01 •• l
- 1.
-----:
fT
V
1' 1'0 1.9.00 1.0.0.0ll
EMPS EN
1ll0ll01
H EURE~
'L4 ANS
1 .!100000
et
• t+ t t
'" w
a: F3001. 1 1.1.2
f-
w
c
ùi
2
Cl
a:
u
ë
+
t
EMPS EN HEURE
-WDL_~~~~~-'-~~~~~~_L_~~~~~--'-~~~~~~-'-~~~~~__J'--~~~~~-'--~~~~~~L-~~~~~-"·1L ANS
Oo.o·t ll.1 1. 1.!l 100 1.!lOO 10.!lOO 100001 1 000000
61
f 3 (t to , to , t1 )
t 1 3 7 14 28 56 112
~
to
7 0 0.00 0 4 5 .6 3.8 7 .3
14 0 7. 7 3.6 2.8
28 0 2. 8 .4
56 0 .4
112 0
Cl t 1 3 7 14 28 56 112
to
7 0 4. 1. 4. 2.3
14 0 l . 3.7 2.2
28 0 4. 2.9
56 0 3.
112 0
~ t 3 7 14 28 56 112
1
to
3 0 . 22 . 36 . 39 .18 . 35
7 0 .78 1. 11 . 22 . 41
14 0 1.43 . 26 . 51
28 0 . 22 .80
56 0 . 83
112 0
62
d to 3 7 14 28 56 112
t1
28 0 -1.78 -4.50
56 0 -4.33
112 0
f 3 (t to , t1 , t1)
E OO to 3 7 14 28 56 112
t1
3 0
7 1 80 . 0
14 79. 321. 0
28 42 . 513. 97. 0
56 82 . 157. 194. 11 3 . 0
Cl. to 3 7 14 28 56 112
-
t1
3 0
7 .63 0
14 .58 .68 0
28 1. 32 . 50 .46 0
63
b t o 3 7 14 28 56 112
t1
3 0
7 3. 0
14 .3 74.5 0
28 39. 7 70.6 .2 0
56 5.8 1 9 .8 72.6 .2 0
E, to 3 7 14 28 56 112
1
t1
56 52 . 32. - 25 . 16. 0 6.
On verra fig . 42 l ' évolution dans le temps de ces noyaux. On peut se rendre
compte que les r és ultats so n t peu réguliers. Ceci est dû au fait que l'on manq u e
de points expérimentaux. Le programme expér imental de caractér i sation, déjà très
lourd, ne comporte pas systématiquement d ' expériences redondantes .
E(t ) ao f l (t ; t 0 ) + a 1 f 1 (t ; t1) + Gz f 2 ( t , t z)
+ 3 ao2a1 f 3 (t to , to , t1) + 3 ao a1Zf3 (t to, t1, t1)
+ 3 ao2a2f3 (t to , to, tz) + 3 ao Gz2f3 (t to, tz, t z )
2
+ 3 Œj crzf 3 (t t 1 , t1, tz) + 3 a l a2 2 f3 (t t1 , tz, tz)
+ 6 a: 0 ŒJ Gz f3(t ; ta , t1 , t z ) (57)
64
1000 Fig . 42
;.
!--
1
!--
"'
u.
600
200
-200
-600
- 1000
1000
;.
!--
1
!--
"'
u.
600
200
-200
-600
1
-1oool
65
On écrira :
(58)
~o u s recorrunen ç ons l'opération pour toutes les expér i ences de charg e ment à
trois paliers que nous avons réa li sées .
E (t) - C (t)
(58 bis)
6 a ai a 2
0
Pour t > 112 jours, E (t) - C (t) < O pour F ' 14, mais E (t) - C (t) > O
On retrouve éga lement ce phénomène pour les épro uvett es F O et F .78 d ' une part ,
F ' 5 et F7 d ' autre part (vo ir Fig . 43bis et 43ter).
Po ur t < t 2 :
( 59)
66
Fig. 4 3
--------- ----
c ( t)
ù
( t)
f ';) 0
3
\
500
TEMPS EN HEURES
4000 GOOO 8000
112
UJ
a:
~
. UJ
E
G.ACHEE l F 1.5
'
(f) •
"1000 -61
-~
\_
€( t)
ooéb
ù ü ü
.. -· -··--··-·-· __ .. __________ ..
r;ooo ~(1(.lo'I 1· •'•'·
·1 12
67
w
a:
t;J GACHEE 0 Fig . 43
c FO
(f)
2
0
a:
u
.c
1500
1000
500 \
---~-----
---- -- -----
TEMPS EN HEURES
2000 4000 6000 8000 10000 12000
28 112
2000
~·
a:
l-
.w
E
GACHEE 0 F18
(f)
2
·o
a:
'-'
c
'10110
500
0 cjl
l-<G.QJXt1nm
Jao,.-"' ~co-Q... __ _
- - - - - - ---------- - - - - - -
'-··----------------==
TEMPS EN HEURES
2000 GOOO GOOO 8000 10000 12000
28 112
68
2000
w
a:
!-
w
c GACHEE 1 F'S Fig. 43
({)
2
·o
a:
Ll
c
·t500
------
,/_,-----------------OO
1000
,/~CD
/ di'
~0o:oo 0 o
'-
o
Q:oooo:i 00°ooOcPo a:io on
500
"
TEMPS EN HEURES
;:;:;!:~~~~-'-~~~,ffl0~00~~~~~~~~~ro~oo,--~~~~~~~~:;--~~~~~~~,1oooooo00~~~~•'---~~~
ll_~~~-~~~~-2000 12Ôii0
3 14 112
2000
w
ac
!--
.w
c G.ACl-!EE 2 Fl
({)
2
·o
a:
u
c
1500
1000
500 I
/
l. -
~8bP
1 0 OO
69
Soit E (t) Co 1 (t) (60)
(61)
SO i t E ( t) = C Q 1 ( t) + C Q , 1 , 2 ( t) + 6 0 Q (J 1 0 2 f 3 (t (62)
300 Oz2 f 3 (t ta, t2, tz) fonction cro is sante de t ( a llant donc dans le
sens du principe de superposition dans le cas II,
mais antagonis te dans le cas I) .
Nous avons fait des essais en supprimant tour à tour un ou plusieurs de ces
termes du développement (61).
Dans le cas des expér i ences d e type I, nous arrivons à rendre compte convena-
blement des phénomènes observés e n supprimant les termes de couplage entre t 1 et
t 2 . L'équation (57) s'écrit alors :
Figure 4'1
70
Il ne semble pas que le développement à l'ordre 3 tel que nous l'avons
utilisé soit à même de rendre compte de ce fait. Précisons cependant qu'il est
possible qu'au premier chargement se produisent des phénomènes physiques qui
ne se reproduiro nt plus par la suite . Par exemple, on peut penser à une micro-
fissuration au premier chargement, ou à des phénomènes dus à la physico-chimie
de l'hydratation (voir [411.
Dans le cas des expériences de type II, l'éprouvette s'est trouvée libre de
toute contrainte de t 1 à t 2 , puis rechargée à t 2 . On rend compte des résultats
expérimentaux en prenant :
(57 .II)
Tout se passe comme si l'éprouvette avait "oublié" son âge de premier char-
gement, à un terme correctif près. Il n'y a plus couplage direct entre t 0 et t 2 .
3. PROPOSITION DE GENERALISATION
(i,j,k)€[o ,n-1] 3
iljfkh
(i,j)€[0,n-1] 2 (60)
iljfnfi
La validité de ces formules ex igera it, pour être établie, l'étude de program-
mes de chargeme nt plus complexes que ceux. que nous avons effectués, Ces formules
n'entrent pas dans l e cadre de la représentation par intég rales multiples à l'or-
dre 3, et semblent donc faire intervenir d'autres phénomènes que la viscoélasticité.
71
Tableau 2 f (t
3
t1 7 14 28 56
t2
14 - 95.
28 1 OO. -65.
to 3
56 50. 35 . 50 .
tl 14 28 56
t2
28 50.
to 7
56 75 . 35.
t1 28 56
t2
to 14 56 50.
112 -40. o.
t~
28
112 1 100.
72
Tableau 3
f 3 (t t o, t ), t 1)
to 3 7 14 28 56 112
t1
3 0
7 180. 0
14 0. 300. 0
E: OO
28 0. 100. 90. 0
3 0
7 0.63 0
14 0. 0.68 0
~
28 0. 0.5 0.46 0
3 0
7 6. 0
14 0. 80. 0
b
28 0. 20. 20. 0
73
CHAPITRE 13
COMPARAISON ENTRE LE PRINCIPE DE SUPERPOSIT ION
ET UNE REPRÉSENTATION NON LINÉAIRE POUR LA PRÉVISION
DES DÉFORMATIONS MÉCANIQU ES DIFFÉRÉES (fluage et recouvrance)
Grâce à cette variante, nous retrouvons assez fidè l ement l e comportement réel
de l'éprouvette, qui s ' écarte parfois très sensiblement du comportement linéaire.
On verra pour cela quelques exempl es fig. 45*, et Annexe 8 les résultats compl ets
(c o urb es de déformations mécaniques d i fférees).
Les r ésultats sont d'autant plu s intéressants qu 'il n e s ' est pas agi unique-
ment d ' a j uster un jeu de paramètres par courb e . Les paramètres (noyaux) qui ont
permis de tracer ces courbes o nt été déterminés sur l ' ensemble du programme expé-
rimental, par recoupements internes, et non cas par cas.
Nous avons déc i dé de co uler quatre éprouv ettes , chargées à ao 7,5 MPa à
7 jours, et déchargées partiel l ement à 28 jours.
Nous trouvons que, dans ces quatre cas de déchargement part iel, le comporte-
ment de l' éprouvette est assez proche du comportement linéaire (voir fig.46 ) .
Mais, notre mod è le retrouve cette réponse. Il est donc capable de rendre compte'
de manière satisfaisante de sol li citations sensiblement différentes de cel l es qui
ont permis de le caractériser (déchargement partiel au lieu de déchargement total
ou surchargement) .
D'une manière générale, il semble que tant que l'éprouvette de béton reste
chargée ( a (t) cf 0), son comportement n'est 1'>as (trop) é l oigné du principe de
superposition. Au co n traire, si l' éprouvette est totalement déchargée (recouvrance)
son comportement en est fort éloigné, et l'utilisation du modè l e non linéa ire est
alors indispensab le .
74
En effet, si l'on compare la mesure expérimentale et la grandeur donnée par
le principe de superposition pour les expériences de recouvrances, on peut voir
sur plusieurs exemples : - troisième palier de Fl,
- trois i ème palier de F'S,
- deuxième palier de F24,
qu'il y a un rapport de 1 à 2 entre ces deux valeurs.
Par contre, notre représentation non linéaire suit beaucoup mieux les points
expérimentaux.
En conclusion, la recouvrance sous décharge ' totale n ' est pas un phénomène
linéaire. Par contre, le fluage sous contrainte positive et la recouvrance sous
décharge partielle peuvent, en première approximation , être assimilés à un phé-
nomène linéaire.
75
Fig. 45
2000
w
....a:w
E
GACHEE 8 F1
(f)
2
0
a:
u
E
1500
1000 0
500
O Oo O
\
----- ---- - --- ---- -- - - - - - -- -------- --- --- -- -- - -- ---
TEMPS EN HEURES
2000 ttOOO 6000 8000 ·10000 ·12000
3114
w
a:
....
w GACHEE 1 : F'S
E
(f)
2
0
a:
u
·1000 . c:
TEMPS EN HEURES
2000 6000 10000 12000
3 14
76
2000
w
a:
Fig. 45
!--
w GACHEE 4 F6
"'
U)
2
0
a:
u
"'
1500
1000
- - - - ·-----
500
f
oo o
· TEMPS EN HEURES
2000 4000 6000
3 14 56
2000
w
a:
!--
.w GACHEE 6 F24
"''
(fJ
2
0
a:
u
"'
1500
1000
oCO
/
/
\ 0o 0 DQ):)ooCbOoOo
'····-.•.....
TEMPS EN HEURES
2000 4000 6000 6000 10000
14 28 112
77
2000
w Fig. 46
a:
~ • GAC HEE 9 DP1.
(f)
2
D
a:
(_)
1500
·IIJOO
500
o O 0 QO cP oo Do O 0
°0 oo 0 0 ooocno
TEMPS EN HEURES
2000 '000 8000 ·10000 12000
1 28
2000
w
a:
1--
w GACHEE 9 DP2
E
'
(J)
2
D
a:
(_)
1500 .
1000
500
0 ())
0 0
TEf'lPS EN HEURES
2000 •ooo 8000 '10000 ·12000
1 28
78
2000 t~ Fig. 46
E
GACHEE 9 DP3
(J)
2
a
a:
u
.c
1500
1000
500
OO 0 0 0 0
--0-o-·ui···························· ------------------ ----------------------- ------------------------- ----------------- ----------------------------
TEMPS EN HEURES
1 28
2000 t~
E
GACHEE 9 DP4
(J)
2
0
a:
u
c
·1500
1000
500
0
Cl)
TEMPS EN HEURES
2000 4000 6000 6000 10000 ·12000
1 28
79
CHAPITRE 14
NOYAUX DE RELAXATION GÉNÉRALISÉS DU PREMIER ORDRE
ET DU TROISIEME ORDRE
80
Fig. 47
NOYAU DE RELAXATION R1
0. 3
0.2
Ool
o.
TEMPS EN JOURS
NOYAU DE RELAXATION R1
0.3
0.2
o,.i
TEMPS EN HEURES
o.
81
CHAPITRE 15
DISCUSSION D'ENSEMBLE
1. COUPLAGE FLUAGE-RETRAIT
Fig.48
E:(t) =CÇ(H(t), o(t))
::r---------------- -------------- ~ 1
0 at o~~~~~~~~~~~~~~~~~
t"- to
(*) Voir également une courbe expérimentale obtenue par Dreux et Gorisse lsl avec du b é ton léger.
82
Si l'on arrive à rendre opérationn e lle une telle représentati on , o n pourrait
aussi réaliser des expériences de relaxation sans avoir à s'asservir sur une éprou-
vette de retrait témoin (cf. Ch. 1, § 3) , puisque l' o n raisonne maintenant en ter-
mes de dé f ormation totale . . On peut proposer une représentation par intégrales
multipl es pour l a fonctionnelle de comportement (dans le cas unidimensionnel).
Si l' on suppose que les déformations de retrait Er sont linéa ires par rapport
à l'hygrométrie H, on pourra écr ire
t
Er ( t) = f g l ( t i T ) dH ( T )
0
Les termes de couplage interviennent par exempl e jusqu'à l ' ordre 3. La d é for-
mation résultant d 'une histoir e quelconque des contraintes et de l'hygrométrie
serait a l ors
t t
E(t) J gl (t T) dH ( T ) + f f 1 (t T) d o (T)
0 0
t t
+ J J hz(t T11 î 2 ) d o ( T 1 ) dH ( î 2)
0 0
t t t t t t
+ J J J h 3 (t î 1, î 2 , T~ d o (î l ) d o ( T 2 ) dH ( î 3) + J J J h" ( t
0 0 0 0 0 0
X d o ( î 1 ) dH ( T 2 ) dH ( î 3 )
Préc isons bien qu 'il ne s ' agit que d 'une propositio n de voie de recherche.
2. CONTINUITE DE LA FONCTIONNELLE
3. ORDRE DU DEVELOPPEMENT
Quelle est donc l'erreur que nous commettons en nous limitant à l' ordre 3 ?
Nous ne le savons pas. Mais nous remarquons qu'il serait matériellement impossible
de tenir compte d 'un ordre plus élevé , à cause du trop grand nombre de paramètres
à f{xer alors. Ceci e st vrai dans le cas du béton qui a une réponse assez l ente.
83
supposé que le développement était impair
t t t t
E(t) f f l (t T) d o ( T) + f f f f 3 (t T l I T 2I T 3) d o ( T l ) do ( T 2 ) do ( T 3)
0 0 0 0
t t t t t
+ f f f f f f 5 (t T l I T 2I T 3I T 4I T 5 ) do ( T l ) do ( T 2 ) do ( T 3) do ( T 4) do ( T 5)
0 0 0 0 0
fs (t to, to, to, t1, t1) + 2000 2 01 3 f 5 (t ; to, to, tl 1 t1, t1)
4, PARITE DU DEVELOPPEMENT
Rappelons qu'au chapitre 7 nous avons pris corrune hypothèse de travail que
le développement était impai r.
A. Montrons tout d ' abord qu'un développement à l'ordre 2 ne peut pas rendre
compte des phénomènes observés.
Si l'on suppose que l e noyau f est déjà déterminé, l 'i nconnu de cette
1
dernière équation est le noyau f . c (t) est la mesure expérimentale de la réponse
2
au chargement. Il vient donc :
c (t) - ro0 f 1 (t ; t
0
) + o f
1 1
(t ; t
1
)]
- t
0
= 3j, t 1 = 7j : le couple d' expé riences F'l et F3 permettrait de calculer
le noyau f (t ; 3 , 7).
2
Or, en regardant les courbes on constate que le point expérimentai, c (t),
est au-dessus de la réponse donnée par la représentation linéaire, ceci pour
les deux expériences.
E: (t) -
est positive dans le cas de l ' expérience F'l, corrune dans le cas de F3.
Par contre, le produit (o o ) est positif pour F'l mais négatif pour F3.
0 1
Donc la valeur de f 2 (t ; 3, 7) dépend de l ' expérience considérée.
84
Le déve loppeme nt à l'ordre 2 n'est pas capable de rendre compte de s défor-
mations expérimentales mes ur ée s.
Cette démonstration est valable pour tout es l es expériences que nous avons
réalisées. On regardera par exemple les couples
Par contre , tenir compte de tous l es termes jusqu'à l'ordre 3 était impos-
sible dans l e cadre de nos moyen s expé rimentaux. C'est alors que nous avons
d éc idé de travailler avec un développement impair (voir Chap. 7, §4 , B).
5. COMPORTEMENT UNIDIMENSIONNEL
De nouvea u pour des rais o ns d'expérimentation, nous nous sommes conte nté s
d'une repr ésentation unidimensio nnel le pour exp loiter nos expériences. Nous n ' avons
pu tenir compte des d éformati o ns transversales de l' é prouvette, dont le comporte-
me nt es t pourtant diff ére nt ( élast ique v i ei lli ss ant) du comportement longitudinal.
En fait, c e la revient à néglige r les dé formatio ns de volume .
Nous avons abandonné l ' exp loitation tridimensionnelle de notre programme ex-
p é rime ntal car il nous es t impossible, avec seulement des expérienc e s de compres-
sion uniaxiale , d ' avoir accès aux noyaux de r e laxation du troisième ordre. Comme
on n ' y est pas arrivé non plus en unidimensionnel, il serait intéressant d e revenir
à la r e pr ésentation tridimensionne lle. Rappelons que les déformations de l' é prou-
vette sont caractérisées par le déviateur ED et par la déformation radiale avec :
t t t
i: ) d a (i:) + f J f (f 33 + f 34 + f 3 5 + f 36 ) (t
0 0 0
x d a ( i: 1) d a (i: 2 ) da ( i: 3)
t
E: r(t) = f f11 hl da(i:)
0
La port ée de cett e remarque est néarunoins limitée par le fait que, dans le
cas d'expériences par paliers , tenir compte de la d é formation radiale revient à
ajouter une constante par palier à la déformation longitudinale. Au nième palier
cette constante vaut
n-1
Y a i f11 (ti). On peut ainsi faire varier la valeur de la courbe théorique ,
i=O
mais on n' e n chang e ra pas l ' allure.
6. CONDITIONS D'EXPERIMENTATION
Nous avons été gênés dans l' ex ploitation de nos résultats par l a grande dis-
persion des mesures . Nous avons pourtant eu soin de suivre scrupuleusement les
modes opé r ato ires, mais d'une gâchée à l'autr e nous avons des variations. Il faut
signaler ici qu e nous avons parfois observé des fissures sous les ins e rts vissées
dans les éprouvettes, la pr ésence de ces fissures modi fiant très sens ibleme nt les
mesur es de déformation instantanée.
D'autre part, il fa ut r e marquer que l ' int e rpolation des courbes de fluage n e
donne presque jama is des résultats d ' une erreur inf érieure à 10 %. C ' est donc
l ' erreur minimum que nous aurons s ur nos noyaux d e fluage du premier ordre. De
plus, o n n e peut rien dire s ur la précision de l ' extrapolation.
85
La mauvais e régulation climatique a certainement perturbé nos résultats.
Rappelons en effet que pendant une assez longue période nous avons eu un e hygro-
mé trie proche de 60 %, pour tomber à 30 % par l a suite, pour des raisons dont
nous n'étions pas maître.
142 92 50 - 8
25.08.78 54 %
31 42 - 11 - 2
26.09.78 52 %
41 35 6 + 2
26.10.78 54 %
66 38 28 - 24
27.11.78 30 %
- 4 - 16 12 + 28
29.12.78 58 %
38 36 2 - 13
29.01.79 45 %
Nous étudions le cas d 'une éprouvette prismatique 14xl4xl00 cm. Elle est
découpée en trois parties concentriques :
86
- l e coeur , où le béton n'est pas e n communication avec l'extér ieur (hygrométrie
100 %) ,
On pourra se r epo rter Annexe 9 po ur voir tous l es d éta ils de calcul et tous
les résultats.
Pour conclure , on p eut penser qu'il faudrait peut-être prendre soin de n 'u ti.-
liser l a r e pr ésentation par int égra l es multiples que pour des é prouvettes d e béton
homogène , c'est-à-dire en équilibr e hygrothermique avec le mili e u ambiant (voi r
par e x e mpl e l es expér i e n ces d e Bazant, 1121 et ll 3 ll.
87
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous avons entrepris cette étude pour Les ex11er1ences de compression uniaxiale
tenter de caractériser le comportement rhéo- ne nous ont pas permis de caractériser chacun
logique non linéaire du béton au moyen de la des douze noyaux de fluage généralisés de la
représentation par intégrales multiples. En représentation tridimensionnelle. Il est donc
effet, on sait depuis longtemps que le modèle impossible de calculer les noyaux de relaxa-
linéaire est insuffisant pour rendre compte tion dans ce cas. Nous avons donc dû revenir
du comportement différé du béton. On a toute- à la représentation unidimensionnelle. Après
fois gardé jusqu'à présent le schéma linéaire avoir montré que le développement qui donne
pour les calculs de structures faute de moyens la réponse en fonction de la sollicitation
simples pour exploiter un comportement non est un développement impair , nous avons mis
linéaire. Nous avons abordé ici le domaine sur pied dans la Deuxième Partie un programme
non linéaire au moyen d'un formalisme général , expérimental de caractérisation des noyaux de
la représentation par intégrales multiples , fluage généralisés au premier et troisième
pour ne pas introduire d 'hypothèses restric- ordre. Nous explorons systématiquement le
tives dues uniquement à la représentation domaine de comportement non linéaire du béton,
théorique. en fonction de l'âge du matériau, à composi-·
tion et conditions climatiques constantes. Ce
Notre objectif était de voir comment la programme a représenté 44 éprouvettes de
représentation par intégrales multiples peut, fluage, 10 éprouvettes de retrait, 5 000 points
ou ne peut pas, représenter le comportement expérimentaux. Nous avons réalisé des expé-
non linéaire du béton. Comme il nous était riences de chargement par paliers successifs
possible de réaliser des expériences à con- (un, deux ou trois). Les âges de premier char-
trainte uniaxiale imposée, nous avons choisi gement, ou d'intervention, ont été 3 jours,
d ' étudier les déformations différées du béton, 7 jours, 14 jours, 28 jours , 56 jours, 112
pour déterminer ainsi les noyaux de fluage jours. Nous présentons enfin le matériel
généralisés. Ceci fait, notre second objectif expérimental : bâtis de fluage, bâtis de
était d'utiliser les relations entre noyaux retrait-recouvrance , appareil de mesure des
de fluage et noyaux de relaxation pour calcu- déformations transversales que nous avons mis
ler numériquement les noyaux de relaxation au point nous-mêmes. Nous attirons l'attention
généralisés, plus difficiles à déterminer sur le fait que les conditions de conservation
expérimentalement. n'ont pas été parfaitement respectées.
88
proposé une modification à l a représentation lin~aire a l e méri t e de rester proche du prin-
non liné a ire, qui rend assez bien compte des cipe de superposition tant qu'il est valable,
phénomènes observés , mais qui est restreinte et de s' en écarter résolument quand cela est
au type d ' expér i e nces que nous avons réal i- nécessaire, c ' est-à-dire dans l e cas de la
sées , c ' est-à-dire des chargements par pa liers. recouvrance , et de suivre alors convenablement
Cette var i ante est basée sur deux remarques. l e phênowène. iJotre représentation pr ivilégi e .
Tout d ' abord , il semble que l ' âge de premier l'âge de premier chargement, et fait apparaî-
chargement joue un rôle prépondérant dans tre une três nette différence entre comporte-
l'histoir e du matériau , te l q u'il semble ment sous contrainte positive et sous con-
qu 'il ne fa il le retenir que les termes de tra inte null e .
couplage entre cet âge de premier chargement
et l es âges d'intervention ultérieurs, au
li e u de considérer t o us les termes de couplage. L' ensemble de ces résultats , ou de ces
Ensuite, nos résultats expérimentaux ont l'air propositions , a b esoin d ' être confirmé par
de iaire jouer un rôle très particulier à la des expérienc es complémentaires , et par une
décharge totale , ou recouv r ance . Il nous sem- analyse plus poussée des conditions dans les-
bl e que , si l'on recharge un e éprouvette ayant que ll es ces r ésultats ont été obtenus. Si ces
déjà f lu é , 1mis ayant été totalement déchargée, conc lu sions étaient vé ri fiées, cela aurait
il n ' y a plus de couplage entre les évènements pour conséqu ence de simplifier la recherche
postérieurs au déchargeme~t total , et l es évè - ultérieure d 'un modè le de comporteme nt. Cepen-
n eme nts antérieurs à ce déchar g ement, contrai - dant , nos résu l tats ne signifient pas qu'il
rement à ce que prévoit l e développement fai ll e abandonner la représentat i on par inté-
intégral. De plus , d ' après nos résultats , il gra l es multiples, qui apparaît comme une géné-
apparaît que l e néveloppement à l'ordre 3 ralisat ion naturelle du principe de superpos i -
modifié , et que le développement à l ' ordre 1 , tion. Ell e semble pouvoir encore fo u rnir un
éionnent des resultats équivalents qui e nca- cadre théorique à d'autres investigations
drent les résultats expér im enta ux tant qu'il expériment a l es , avec d ' autres hypothèses. On
n'y a pas décharge totale. Par contre, dès peut penser à u til i ser un développement à
que la contrainte totale s ' annul e , la réponse l'ordre 5 , ou envisager de considérer dans le
donnée par l e principe de superposition est âéveloppement la déformation différée totale
iausse , en allure et e n ordre de grandeur , le du béton. Ce serait un moyen de prendre en
coefficient d ' erreur étant au moins égal à 2. compte l es couplages entre l'action de la
Notre modification à l a représentation non contra inte appli quée et le séc h age du b éton.
89
ANNEXES
91
ANNEXE 1
RELATIONS EXPLICITES ENTRE NOYAUX DE FLUAGE ET NOYAUX
DE RELAXATION EN TRIDIMENSIONNEL
t
11(t) = J (r.r 1 (t
0
t t
+ f f (Ir 3 ( t ; T 1 ,T 2 ) tr(d E(TJ)). tr (d E(T 2 ))
0 0 Tl Tz
+ I r 4 (t ; -i i , T2 ) tr ( d E ( T 1 ) . d E ( T2 )
Tl T2
+ r 5 (t ; T1 , T2 ) tr ( d E ( T 1) ) d E ( T2 ) + r 6 ( t ; T1 , T2 ) d E ( T 1) d E ( T 2 ))
Tl T2 Tl Tz
t t t
+ f f f
0 0 0
r
I .r 7 (t ; T1 , T 2 , T 3 ) tr ( d E ( T 1 ) · . d E ( T 2 )
T] T2
. d
T3
E ( T 3) )
E(T z ) d E(T3)) d
Tz T3
oü les intégrales sont écrites suivant la représentation de Stieltjès et oü I
représente le tenseur unité d'ordre 3.
t
E(t) J (I . f 1 -{it
0
t t
+ f f
0 0
+ I f 4 (t ; T 1 , T2 ) tr ( d 1T ( T1 ) , d 1l ( Tz ) )
T1 T2
+ f 5 (t i T ] , î 2 ) tr ( d 1T ( î ] ) ) , d 1T ( T2 ) + f 6 ( t ; T 1 , T2 ) d 1! ( î ] ) • d 1! ( T2 ) )
T] T2 Tl T2
t t t
+ f f f
0 0 0
cI , f 7 ( t i î ] , î 2 , T 3.) . tr ( d
Tl
1l ( î 1) , d
Tz
1l ( T2 ) • '.l
13
1l ( T3) )
+ I f 8 (t T 1 , T 2 , T 3 ) tr ( d 1T ( î 1 ) ) tr ( d 1T ( T 2) . d 1T ( T 3) ) (2)
î] î z T3
+ f 9 (t ; î 1 , T 2 , T 3 ) tr ( d 1T ( T1 ) ) . tr ( d 1T ( T 2 )) d 1î ( T 3 )
Tj Tz . T3
92
TJ 1 T2 1 T 3 ) tr ( d Tl ( Tl ) d Tl ( T2 ) ) d Tl ( T3) (2)
Tj T2 T3
Tl' T2 ' T3) . d î!(Tj) d T1(T 2 ) d î!(T3))
Tj T2 T3
E(t) (3)
i) Quand nous introduisons les termes de l ' équation (4) dans les termes de
premier ordre (intégrale simple) de l ' é quatio n (2), nous obtenons les
"membres de gauche" des équations (5) à (1 6) , c'est-à -d ire les noyaux
résolvants composés avec le noyau inconnu (*). Soit :
t t
(! (3f 1 + f 2 ) r1 + f f1 r 2 ) t r Ea
0 0
t
(! f2 i2) Ea
0
t t
2, (! (3f1 + f 2 ) r 3 + f f1 rs) tr Eatr E 1
0 0
t t
2 (! (3f l + f2) ' r4 + f f1 r5) tr(EaE 1 )
0 O.
t
(! f2 r s) . E1trEa
0
t
(! f 2 r 5 ) E aE1
0
(*) pl us , dans certains cas (termes de volume) une partie du membr e de droit e.
93
t t
6 (! (3f1 + fz) r7 + f f1 ;l 2) tr(EoE1E2)
0 0
t t
2 (! (3f 1 + f2) rs + f f 1 (r1 o + ;ll)} tr Eo tr(E1E2)
0 0
t t
2 (! f2 r )
9·
Eo trE1 trE2 2 (! f2 r 11 } EoE1 trE2
0 0
t t
2 (! f2 ;10} Eo. tr (E1E2) 2 (/ fz ;12) EaE1E2
0 0
On a donc, dans tous les cas, les noyaux inconnus composés avec l'un des
deux noyaux résolvants, plus dans le cas des termes de volumes, d'autres noyaux
inconnus composés avec le noyau f 1 .
ii) Quand on compose deux à. deux les termes de l'équation ( 4) avec les termes
du second ordre (intégrale double) de l'équation (2), il est clair qu'en
prenant deux termes de premier ordre dans (4), on obtie~dra un terme de
second ordre dans (2), et en prenant un terme de premier ordre et un terme
de second ordre dans (4) on obtiendra un terme de troisième ordre dans (2).
Les termes de premier ordre ne sont pas affectés par cette opération. On peut
donc calculer le noyau r 2 , puis le noyau r 1 .
Remarquons que les nouveaux termes du second ordre de (2) sont obtenus avec
des termes du premier ordre de (4), donc déjà. déterminés au stade précédent.
iii) Il ne reste plus qu'à. composer trois termes du premier ordre de (4) pour
obtenir l e troisième ordre de (2).
Les termes du second ordre de (2) n'étant pas af:l!ectés, on peut calculer r 5
r 6 puis r 3 et r 4 •
A ce stade du calcul, nous disposons de tout ce qui est nécessaire pour cal-
culer r 9 , r 10 , r 11 , r 12 , puis r 7 et r 8 •
t
f fz (t H(t - · ta) (5)
0
t t
f (3f1 + f2) (t to) - f f 1 (t (6)
0 0
t t t
f f2 (t - f f to)
0 0 0
t t
- f f f5(t;Tj1Tz)
0 0
(7)
94
t t t
f f 2 (t - f f f 6 (t
0 0 0
(8)
t t
f (3f1 (t - f f 1 (t
0 0
+ 3d r1 ( T 1
<1
t t
- f f f4 (t
0 0
+ 3d r1 ( T 1
Tl
t t
- f f f 5 (t
0 0
+ 3d ri(< 1 ; t 0) d r (< 2 ;
Tj <2 1
t t
- f f f 6 (t ;q,T 2 ) d r1( < 1 (9)
0 0 <1
t t
f (3f1 (t -f f1(t
0 0
t t
- f f f4(t Tjr T2 )d<; r 2 (T1
Tj
0 0 (10)
t t t
f t a, - f f
0 0 0
(d r ( T2 ; t 1i t 2 ) + 3d r ( T2 ; t 1
T2 5 T2 3
+ -2
1
d
T2
r 2 (T 2 ; t 2) d
Tl
r 5 h1 ; ta, t 1 lJ
t t t
- f f f +
0 0 0
+ 3d r (T 2 ; t 1) d r 2 (T 3 ; t 2) + 3d r (T 2
T2 1 T3 T2 2
+ 9 d
T2
r 1 (T 2 ; t 1) d r
T3 1
h3 ; t2 l)
95
l t t
- f f f
0 0 0
t t t
- f f f
0 0 0
t t t
- f f f f12(t t )
0 0 0 2
(11)
t t t
f fz~. t; T) dTr10 (T -f f
0 0 0
t t
-J f
0 0
t t t
- f f f
0 0 0
(12)
t t t
f ; to, - f f
0 0 0
t t
- f f f6(t ;Tj,Tz)
0 0
t t t
- f f f
0 0 0
+ 3d r (T 3 ; t 2
T3 1
l)
t t t
- f f f f1z(t ;Tj1Tz,T3)
0 0 0
(13)
t 2 t t
f f 2 (t ;-r) d,r 12 h; t 0 , t 1 , t 2 ) = - 3 f f f 6 (t ;-r 1 ,-r 2 ) X
0 0 0
x d r (-r 2 ; t 1 , t 2 ) + d r (-r 1 ; t 2 ) d r (T 2
Tz 6 Tj 2 Tz 6
xd r (T 2 ;
Tz 6
t 0 , t 2 l)
t t t
- f f f
0 0 0
(14)
96
t
- J f 1 (t
0
2 t t
J f f f4(t ;Tj 1 Tz )
0 0
t t
J (3f1 (t T) + f 2 (t T)) d,r 8 (-r to, t1, t z ) - J f1 (t T) (d,r 9 h ;to, t1, tz)
0 0
t t
+ d,rll (T ; to, t1, t z l) - J J f 3 (t ; Tl ' T 2 ) (d
Tz
rG(•z; t1, tz) (2d
TJ
r z (•1; to) +
0 0
+ 6d ri(-r1; to)) +
T 1
t t
- J J f4 (t
0 0
t t
- J J fs(t ;-r1,-r z )
0 0
+ d r 4 (-r 1 ; tu t 2)
T)
t t
- J J f 6 (t nu-r 2 ) 2d Tj r .1 <-r 1
0 ô
t t t
-J J J f 7 (t
0 0 0
t t t
- J J J
0 0 0
t t t
- J J J
0 0 0
(16)
Nous pouvons utiliser une notation condensée pour représenter le système des
équations (5) à (16). On notera symboliquement , pour une fonction "P quelconque :
t
f "P (t, t 0) J (17)
0
intégrale de Stieltjès
t t
J J (18)
0 0
97
t t t
J J J
0 0 0
(19)
Avec ces notations, l es équations (5) à (16) peuvent se mettre sous l a forme
(par analogie avec l es règles du calcul matriciel)
A . R = - F . B + C (20)
r1
r2
r3
r4
Soit rs
A .• r5 . B + C
r7
rs
rg
r1 o
r11
r12
3f i+f 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 f2 0
0 3f i+f 2 0
Avec 0 3f1+f2 0
0 f 2 0
A =
0 f2 0
0 3f1+f2 0
0 3f1+f2 0
0 -
f2 0
0 f2 0
0 f2 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 f2
98
0 0
0 0 0 0 0 0 0
'2-t (o) . ,i1. ( ..f)
-+ l J1.L(o) . -t_. (-<)
0 0 +1 ll,. Co) .4L(..f) 0 0 0 0
+~ )/.-1 {1) . ~A (-1)
tdo).;z.., {-1) j [-1.z (o) .1, (-1,t)
0 0 -t- -'!,. {o) . ...t :1. ( -1) 1_L{o) . ..tz.(-f) 0 0 +1.2. (~) .'1, (o1 2)
0 0 -'l._.(o).A.,.(1}
0 !!, lo) . IJ._.(4J+1/o)~li.i) 1./o}.1.z(-t) 0
B=
0 0 0 0 0 0 '11 fo). Ili. 1~ J.11 z. Cz>
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
99
0 0 0 0
0 0 0 0 0
t 11 {o) A~ ( .A,2.}
-t t., /!. ,,.lo) .'2' [.,,,!.} 0 0 0 0
+G.-t-4 Io) ,11 ~ (--1)2.)
1.tl•Jthsl-1,t)-t~lls (-1,1.Ï]
"2.,(0)[1, (..f,t.)+-~..t~ (.A,2.J]
-tll~(...f,tl[.-i 1 (o) +3.it)oJ
*1.-ta. (-1).lls- (", t.) 11!0{11,{-t,t)-+ ~.il~ (..f,t.J] 1, (o,...f)[11(t) +'SJl..l1.tl 0
t "1; 1i.(t). 1.r{o1--l_J
l 12t lo) . 11 1 (-1, 1.) 1.1. lb) . !; (-/, 1.) -t[ 1.z(o). /!.' (-1,2.)
('2"" (o). -'1,/A,2.) +/is-fo,..f). -'l.,((.l) l "1.z..(o) ..IJ.i,(--1,t} .1.S-{o,2.)
+-1,_{.-1) -+1t.f.A). 1, (01 z)
+~S' { o, t) . -'(.,J.-1) tUl, (191 -i) .1-..dt.) +'2t (2). 12,[tJ,-t)]
1,,M[1~/<J. -14ft> +
0 ~'2.(-t) :'t.t, lt)-+1-\, {1 )..z..ft) 0 0 0
+ 9-t..d-t} .1.-cf t.J]
-zi<o>Gt t.i)/l . dt.J
i,.{o) '2tf·<J '2.tlt) +-1.-cl-<I. 1.Jt.) 'lt{o) .l1.if4). ~ •.( t.) 0 0
+ 3..z;( (...f) . '2.i{2.)]
i1{"J[ '2.( (...f!.11lt)
0 +1,,1-1) . ..z.ct) 0 1J..L(oJ1d1)Gi ttJ.,. >l,.tt~ 0
+ bîl.. ..d.i) .ll-1 (f.il
0 31 z. (0 ).1."' (..f) ..Il.. ( 2.) 0 3'1.1 (o):z.,J-i) ./l4 (2.) '2:.{o) . 1.tl-1) -2,fz)
100
0
H(t - ta)
c 0
A est un opérateur matric!el linéaire au sens de Huet [21, d'après les opé-
rateurs scalaires de Mandel ; F es.t un opérateur non linéaire (cf. Huet f2.1).
Donc l'équation (20) ne peut qu'être utilisée sous cette forme ; on n ' a pas le
droit de la manipuler.
BIBLIOGRAPHIE
101
ANNEXE 2
RÉSOLUTION PAS A PAS D'UNE ÉQUATION DE VOL TERRA
PAR UN ALGORITHME DE BAZANT MODIFIÉ*
L
( 'P ( tk) - <p (t
k-1 l) (2) r (14)
r-1
On aura de même
r-1
K
r
k=2
l (g r, k + gr,k-1) Ll'P k
(4)
"' r-1 1 \ r-1,k +
2 k~" 2 rg
L
r K
r - .l
+ 2 (Ll<Jir-1 - Llnr-1) (15)
(6)
*BAZANT Z.P. Numerical De termination of long
range stress history from strain history in
concrete, Matériaux et Constructions, vol. 5,
2 n° 27, 1972.
(7)
gr,r t ~r,r-1
*HUET c. Adaptation d'un a lgor ithme de Bazant
au ca l c ul des multilames viscoélastiq ues
vieillissants, Matér iaux et Constructi ons ,
vol. 13 n° 74, mars-avril 1980, p. 91-98.
102
ANNEXE 3
DEUX EXPÉR IENCES DE FLUAGE EN FLEXION
Rés ultat
1102s
comporot"ur On constate que les flèches différées
sont égales dans le temps, pour les deux
Fig . 1 - Fluage en flexion (schéma) éprouvettes subissant deux chargements dif-
férents. Nous vérifions ainsi la propriété
de proportionnalité des d é formations de fluage
lp à la charge initiale, pour un chargement de
type échelon.
1R n
1
On trouvera pages suivantes les mesures
de déformation (tableau 1) et les courbes de
Pti e. 2- déformation des deux éprouvettes (fig. 4)
Fig . 2 - Cas de charge
FF l chargement 1
FF 2 chargement 2
Deux é prouvettes parallélipipédiques ont
été coulées avec le béton habituel des expé-
riences de fluage en compression. BIBLIOGRAPHIE
103
o~
0 2
0 ~
0
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LLJ
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38!3W' SN08JIW ~
~
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w § 0
0
N 0
104
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105
ANNEXE 4
PRINCIPE DE LA DÉTERMINATION DES NOYAUX DE RELAXATION
EN FONCTION DES NOYAUX DE FLUAGE EN VISCOÉLASTICITÉ NON LINÉAIRE
AVEC VIEILLISSEMENT DANS LE CAS UNIDIMENSIONNEL
Reportons-nous au Chap. 4.3.i. Nous avons obtenu les relations entre noyaux
de fluage et de relaxation sous la forme des équations (24), (25) 1 (26), que nous
reproduisons ci-'dessous :
t
J f 1 (t H(t - ta) (l)
ta
t t t
f f 1 ( t ; T ) d,r 2 (T - J J f 2 (t
t1 t1to
t 2) + d r 2
Tj
h 1 ; t 0 , t 2 ) d T2 r 1 (-r 2 ; t 1 ) + d Tj r 2 h 1 ; t 1 , t2)
t t t
to)) - J J J
0 0 0
(3)
T) dr.(T (4)
T 1.
Après int ég ration par parties, on obtient, pour les équations (1) et (4)
t
H(t-ta)
ta) - J (5)
to f1 (t ; t)
106
Yi ( t ; ta, ti-l)
(6)
f1 (t ; t)
Les équations (5) et (6) sont des équations de Volterra dont la forme canoni-
que est :
t
x(t) - À f K(t g(t) (7)
a
L' ex pression (7) fait intervenir une intégrale de Riemann. Or, nous faisons
tous nos calculs en intégrale de Stieltjès pour tenir compte d'éventuelles dis-
continuité. On peut dire que, étant donné l a fonction K(t ; T ) continue, il ex iste
une fonction L (t ; T) qui vérifie K (t ; T) d T = dTL (t ; T) (8)
t
x(t) - À f x(T) d L (t g(t) (9)
T
a
(10)
À 1 (11)
On sait qu e la solution d'une équ atio n telle qu e (7) peut se mettre de façon
uniqu e , sous la fo rme
t
X (t) g (t) + À f f (t 1
T À) g(T) dT (12)
a
il vient
t
x(t) g(t) + Âf (14)
a
r(t, T ; À) est le noyau résolvant de l'équation de Volterra (7).
On sait aussi que l e noyau r éso lvant n e dépe nd que du noyau K auquel il est
r e li é par une équation fonctionnelle, de la forme :
t
f (t, T À) - ;\f K(t, u) r(u, T ; ;\ ) du= K(t, T) (15)
t
f (t, T i À) - À f r ( u, T ; À) du L ( t, u) = K ( t, T) (16)
qui est elle-même une é quation de Volterra linéaire de seconde espèce et non homo -
g ène . On not e que (16) n e dépend pas de la limite inférieure apparais s ant dans
l' équation (14).
107
Cette équation a une solution unique et suffit donc à déterminer r.
t
f 1 1 af (18)*
y(t, T) - f l (t i t) y ( U 1 T) dU f 1 (t i U) (t T)
f 1 (t ; t) dT
T
Une fois y(t, T) déterminé à partir de cette équation, on aura, pour t > to,
et tenant compte de r 1 (t ; t) l/f 1 (t ; t), obtenu en faisant to = t dans (5)
t
r 1 (t to) r 1 (t t) + f r 1 (u u) d 0 (t, u) (19)
u
to
t
et ri(t t
q' •.. ti-1)
- r 1 (t t) Yi(t to, ... ti-1) - f r 1 (u u) X
to
Si l'on reporte dans (5) la solution donnée par (14) avec o(t, t 0)
ll(t, t 0 ; 1) on obtient, pour t > t 0 :
t
to) t) + f r (u, u) d o (t, u) (21)
to 1 u
on obtient :
t
J (r 1 (u u) du o (t, u) + du r 1 (t ; u)) =0 (23)
to
r1 (u ; u) du o (t, u) = - du r1 (t ; u) (24)
ce qui montre que la solution de (18) est donnée par la solution de (5).
(*) En supposant le noyau de fluage d'ordre continu dérivable par rapport à T, ce qui est une
hypothèse physiquement acceptable .
108
La fonction relaxation d'ordre i s'écrit donc finalement
(27)
2 t t
3 J J f 2 (t i ,,, •2>
0 0
109
ANNEXE 5
REPRÉSENTATIONS DE LA DÉFORMATION ET DE LA CONTRAINTE
DANS UN ESSAI DE TRACTION-COMPRESSION SIMPLE
e. î
:
1
1
1
1
jt Fig . J - Chargement du barreau cylindrique
1
1 1
1 1
1
1 i
1
1
" ..
2. 't
1) Cas général, tridimensionnel en grandes déformations.
~ (t)
0 0
---:fQ
r(t)
Déformation F F(t) s (t) 0
ra
0 R(t) 1
r(t)
0 0
ri)
1 llr (t) Q
E(t) 0 0 0 dt)
2 ra +1
ra
llr (t) r(t)
0 0
ra
0 0
ra
+ 1
Q(t)
Contrainte de Cauchy a lfr2 (t) 0 0
0 - Po 0
0 0 - Po
110
Contrainte de Kirchhoff, îf = det F • F-l . a . FT-1
---2:.L Q(t)
l', (t) -;rr;z 0 0
l', (t)
1f (t) 0 - Po 0
l',o
l', (t)
0 0 - Po l',o
2) Cas unidimensionnel (Fibre maté rielle soumise à une densité de charge q(t)).
l', (t)
F(t) s (t) =~
R(t) l
l _H(t)
.11,_o_ ( !', (t)
+
E(t) = 2 1)
l',o
a (t) q(t)
/ü (t)
0 0
l',o
6. r(t) 0
0
Alors E(t) dt) ro
6. r(t)
0 0
ro
n (t) a (t)
Q(t)
0 0
rrr;z
0 - Po 0
0 0 - Po
111
ANNEXE 6
!:TUDE DU Di:VIATEUR DES Di:FORMATIONS DANS UNE EXPIÔRIENCE
DE COMPRESSION UNIAXIALE
a 0 0 0 E = 0 0
0 0 0 0 0
Îr
Fig . 1 - Compr ession
La déformation peut se mettre sous la forme d'une uniaxiale d'une éprouvette
somme d'un tenseur sph é rique (déformation de volume) cy lindrique (Ox//axe de l' é-
et d'un déviateur prouvette)
2 0 0
E - E
1 XX r
E =
3 tr E:. I +
3
0 - 1 0 E
V
+ ED
0 0 - 1
0 0
D
[:· 0
0 0
Prenons pour nouveau repère Ox'y'z' un repère tel que Ox' soit la droite
X y = z. Les axes Oy' et Oz' sont situés dans le plan x + y+ z O.
Sans plus de précisions, la matrice de transformation est de l a forme ·
l l 1
13 73 /J
R
l 1 1 l "1+"2+À 3
À1 0 0 -r--
/J 3
13 13 13
1
D 0 À2 0 a
n
1
0 0 À3 -a
;:r
112
0
donc D a
-a
D étant symétrique.
Par analogie avec le cas bidimensionnel, on sait qu'on peut choisir convena-
blement les axes Oy' et Oz' pour que la diagonale du tenseur soit nulle dans ce
repè re.
Il nous faut déterminer les cosinus directeurs jx, jy, jz et kx, ky, kz des
axes Oy' et Oz' tels que la diagonale de D soit nulle.
1 1 1 1
2 0 0 h kx 0
13 13 13 13
2j2- j2- 2
1 X ,y z
0 -1 0 k
jx jy jz
13
jy y * 3
2k 2 -k 2-k 2
1 X X Z
k k k jz k
X y z 0 0 -1 z 3
13
jx + jy + jz 0 ( 1)
k + k
X + ky z
0 (2)
2jx 2 - jy 2 - jz 2 0 (3)
2k 2 k :2 - kz2 0 (4)
X y
' k . k
JX X + Jy . y + jz k 0 (5)
z
Soit - 1
<=>
(j + j ) 2 - 2j j 2 - 1
y z y z
X2 + X - i= 0
-1 + /3 j . - 1 - /3
Ce qui donne jy
2 z 2
113
Ou plus exactement, en normant
1 3 - ;:3 - 3 - /3
jx jy 6 jz 6
13
k + k + k 0 (2)
X y z
2k 2 - k 2
X y
- k 2
z
0 (4)
k (
- 1 + 13) k (
- 1 - /3) k 0 (6)
X
+
2 y + 2 z
Soit, en nommant, k
1 - 13 k
1
k
13 - 2
X y z
16 (2-/3) 16 (2- /3) /6 (2-/3)
1 1 1
13 13 13
1 3 - /3 - 3 - 13
R -6- 6
13
1 - 13 1 13 - 2
16 (2-13) 16 (2- 13) 16 (2 -13)
f: ~1
0
Dans ce nouveau repère, le tenseur D - 1
= 0
a pou;r: expression
1
1 - 13
0
12 (2 - /3)
l - 13 13 - 3 0
/2(2 - 13) /6 (2 - /3)
114
ANNEXE 7
CONDITIONS GÉNÉRALES DE FABRICATION DES ÉPROUVETTES
DE BÉTON DE NOTRE SÉRIE EXPÉRIMENTALE
1) CARACTERISTIQUES DU BETON
a) Constituants
1. ê~~!~_Qi~-g~-ê~!~~ : Compagnie des Sablières de la Seine
2. §r~Y!11Q~_êi1§ : Porphyre concassé - Pt de Colonne (21)
Sté des Carrières de la Meilleraie.
(voir courbes analyse granulométrique)
2} FABRICATION
3) MISE EN OEUVRE
Vibration
a) Matériel (*)
Matériel WACKER FRANCE S.A.
Aiguille~ 30 Electrique ( ~éf. IREFM 0,3 Y)
Flexible 3 m Rotation : 12 000 T/mn.
Vibration : 12 000 Oscillations/minute Système à balourd.
Alimentation par convertisseur (I,6/42/200 W) .
(*) Pour les 3 premieres gâchées, GO, GJ, G2, on a utilisé une aiguill e vibrante à pendule
entraî née par un flexible métallique branché sur l'arbre de sortie d'un moteur Bernard
2 temps (essence). Ce dispositif ne s ' est pas révélé assez puissant pour nos besoins
(!!aiguille chauffe e t devient inutilisable), car notre béton est relativement sec. Nous
avons donc utilisé l'aiguille électrique par la suite.
115
b) Mode opératoire
Mise en place béton éprouvet.t es de 1 m en 6 couches. Temps de vibration
(voir abaque, vibration norme NF 18.422 pour éprouvettes~ 16 h 32).
4) CONSERVATION ET SURFACAGE
20 1
10 \
'
Surfaçage d'une éprouvette. mm 200 100 50 20 10 0.4 0,2 0,1 50µm 2oµm
116
LABORATOIRE REGIONAL DE L'OUEST PARISIEN
B.P. 108 · 78190 · TRAPPES Tél. 462 -90-09
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...•..... . PT:ËLLO:vs w oC
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TEMPËRATURE
CIMENT LORS DE L ESSAI
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1 •Cl
1 EAU DE GAC HAGE
0
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1=-i l
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TEMPS DE PRISE A 20"c
{ DËBUT A F R 0 10 __,___.____.l I
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EXPANSION { 1
(HEURES MINUTES) FIN
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LE CHATELIER A CHAUD!- - - - - . , !
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MASSE
VOLUMIQUE Œ) 0 g/cm3
14: 61
SURFACE
SPËCIFIQUE
; FAUSSE
! PRISE
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1.DE.NTÎ FÎCRTION RRPillE
- - - - ··- ··- -·- --
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(HEURES MINUTES)
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1 1
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4-t-~I 4 28 7-'t> 3 5.-f.1.
FOLIO
THZ 375 NR. 3684 · 569
i----- - w - -- - - i
-F
Encombrement mm
A B c D E F G H K L M
450 485 ?.60 1700 250 765 700 890 950 1100 3300 1160
0 p Q R s T u V w X y z
1265 415 1300 400 1200 2300 2590 2250 1250 770 800 800
Caractéristiques
• Les indications sont des valeurs approximatives. Elles peuvent varier selon la qualité et la consistance du béton .
119
ABAQUE N° 1
MOULE CYLINDRIQUE DE 16 - AIGUILLE DE 25
2'' r .)\<Ch,<:
.'
,C,)lldH:
' / /
.
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: 15,96 ;
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0 ' T
1
6 7 9 10 "tn P f8.4)iJ
Tcmp• de vibration en fonction de l'offoi~~emcnt A otJ côn(' et de !n forme des yronulats (roulh ou concaH<'\) .
120
ANNEXE 8
· RÉSULTATS COMPLETS DU PROGRAMME EXPÉRIMENTAL DE CARACTÉRISATION
DES NOYAUX DE FLUAGE GÉNÉRALISÉS
121
0
tj
0
0 O OO O 0 OO O 0 0 0 0 OO O 0
o oo
00000000
500 \
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1·12
132
ANN EX E 9
ÉVOLUTION DES CONT RAINT ES ET DES DÉFORMAT IONS DANS UN E
ÉPROUVETTE DE BÉTON COMPRIM ÉE SUIVANT SON AXE ET SOUMISE A UN GRADI ENT
D'HYGROM ÉTRI E INTE RN E RADIAL
On peut voir tab l eau 2, l 'évolut i on des contraintes su i va n t une sec t ion. On
constate que l' hétérogénéité du matériau per t u r be très fortement la réparti t ion
des co n trainte s .
TABLEAU 1
7 - 94 11 4 75 0
133
TABLEAU l
7 94 114 75 0
8 10 l 119 78 0
28
- 181 214 141 0
7 94 114 75 0
134
TABLEAU 2
t = 7 - jo ur s 1. 32 0.24 0.08
t = 28 17 . 19 9.52 6.85
t = 58 19 . 13 9.88 6.73
t 58 1 6 . 38 9.52 6.87
t 29 12 .35 5.3 7 3 . 21
135
béton 1 humidité 100% coeur Ech . 1
béton 2 75%
béton 3 50% périphérie
136
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137
ANNEXE 10
RÉSULTATS COMPLETS DU CALCUL DE f 3 (t; t 0 ,t 1 ,t 1 )
et f 3 ( t ; t 0 , t 0 , t 1 )
138
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151
abstract
To estimate this loss, we know how to carry out creep tests, in which the stress is
conventionally constant. And to transpose to real conditions , in which the stress is
not constant, we currently use the principl e of superposition, that is to say a linear
functional of behaviour.
This assumption of lin earity can lead to errors which are sometimes conside rable.
The representation proposed did not , as we used it, make it possible to solve the
problero completely. Nevertheless, this approach highlighted two domains of behaviour
1. Whe n the piece remains loaded, the principle of superposition is not improved by
non-linear terms.
2. If the piece is completely unloaded, the principle of superposition leads to defor-
mations after unloading which are false in respect of their evolut ion and their
order of magnitu<l e.
zusammenfassung
Unter e iner konstant gehaltenen Last Erreicht die verzogerte Verformung des Betons
oft das Doppelte d e r Anfangsverformung. Im Fall von Bauwerken aus Spannbeton führt di es
zu einem Vorspannungsverlust, der bei der Konstruktion und Ber ec hnung zu berücksichti~
gen ist.
Zur Bestimmung dieses Ver lustes konnen Kriechversuche vorgenommen werden , die üblicher-
weise mit konstant er Last gefahren werden. Um auf den Realfall überzugehen, bei dem die
Last nicht konstant ist , verwendet man derzeit das Uberlagerungsprinzip, d.h. eine li-
n eare Verhaltensfunktion.
Di ese Hypothese der Lin earitat kann zu bisweilen grossen Fehlern führen.
Es wurde folglich versucht , das Verhalten durch eine nicht lineare kontinuierliche
Funktion darzustellen. De r Satz von FRECHET ermoglichte uns eine Darstellung derselben
durch eine Summe von Mehrfachinteoralen steigender Ordnung.
Nach Analyse hab e n wir uns auf die 3.0rdnung beschrankt , was zur Ausführung e ines rea-
listischen Versuchsprogramms geführt hat, bei dem die Material-alterung berücksichtigt
wurde.
Die vorgeschlagene Darst e llung brachte in der angewandten Form zwar keine e inwandfreie
Losung des gestellten Problems , doch konnten zwei Verhaltensbereiche h erausgestellt
werd e n :
1. bleibt das Teil unter Belastung , so wird das Uberlagerungsprinzip nicht durch nicht
lineare Begriffe verbessert ;
2. wird das Teil vollig ent lastet , so flihrt das Uberlagerungsprinzip zu Verformungen
nach Entlastung, die in ihrer Entwicklung und Grossenordnung falsch sind.
152
resumen
Bajo una carga mant e nida constant e , a menudo la deformaci6n dif erida del hormi-
gon alcanza el doble de su deformacion inicial. En e l caso de estructuras de
hormigon pretensado , lleva a una pérdida de pre-tensiort que hay que tener e n
cuenta en el dis eno y câlculos.
Para e stirnar esa pérdida, se sab e hacer pruebas de fluencia, pruebas en las qu e
es cons tante convencionalmente la tension. Y para pa sar al caso r eal , en el que
no es constante l a tension, se utiliza, e n la actualidad, e l principio de super-
posicion , es decir una funcional de comportamiento LINEAL.
Previo analisis, nos hemo s limit ado al orden 3, l o que llev6 a la aplicacion de
un programma experimental realista, e n e l q ue se tiene en consideraci6n e l enve-
jecimiento del ma terial .
La r epres e ntac ion propuesta, tal y como l a h e mos u t ili zado , no pudo p ermi t ir re-
solver perfectamente el problema planteado. Sin e mbargo , este método p ermitio
poner de rnanif i esto dos campos de compo rtamie nto :
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Ilp11 .D;JIMTeJibHOH nocTOlfHHOH Harpy3Ke 3aMeAJieHHair Ae$opMaQ11ir 6eToHa qacTo .n;ocT11raeT YABOeHHoro 3HaqeH11ir
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153
RAPPORTS DE RECHERCHE
DES LABORATOIRES DES PONTS ET CHAUSSÉES
Recherche sur l'évolution des propriétés des matériaux 20 Machines foreuses pour tunnels et galeries - Techniques
alluvionnaires dans un bassin et mise en évidence de et bases théoriques de l'abattage mécanique des roches,
quelques caractéristiques générales, L. Primel (1969) - D. Fuurmaintraux ( 1972) - AR 09 : Mécaniqu e des
AR 04: Reconnaissance des tracés et sites. roches et ouvrages souterrains.
2 • Application de la spectrométrie infrarouge à l'étude des 21 Influence des gradients de pression interstitielle sur les
argiles et ciments hydratés, A . Baron (1969) - AR 63 : résultats de l'essai triaxial, H. Josseaume (1972) -
Méthodes chimiques et physico-physiques. AR 06: Ouvrages en terre.
3 " Compacité et maniabilité des bétons hydrauliques, J . 22 Mesure des pressions derrière et sous un mur de soutè-
Baron et R. Lesage (1969) - AR 31 : Bétons et liants nement, J.-P . Levillain (1973) - AR 06 : Ouvrages en
hydrauliques. terre.
4 • La résistance à la traction des roches, C. Tourenq et 23 Ëtude sur la perméabilité des sols fins mesurée en labora-
A . Denis (1970) - AR 09 : Mécanique des roches et toire, S. Amar et H. Dupuy (1973) - AR 05 :Fondations
ouvrages souterrains. des ouvrages.
5 • Mesure des teneurs en eau des sols par les méthodes 24 Compactage des terrassements - Efficacité en profondeur
électriques - Ëtude d'une méthode capacitive, Tran de trois rouleaux vibrants, P. Chaigne, E. Leflaive,
Ngoc Lan, P. Chaigne et A. Philippe (1970) - AR 03: J. Oczkowski, R . Franceschina, G. Morel et A . Quibel
Terrassements. (1973) - AR 03: Terrassements.
6 La gélivité des roches - Application aux granulats 25 Remblais sur sols mous équipés de banquettes latérales -
C. Tourenq (1970) - AR 35: Granulats. Ëlaboration des abaques de stabilité, G. Pilot et M.
Moreau ( 1973) - AR 06: Ouvrages en terre.
7 Corrélation entre frottement longitudinal roue bloquée
et frottement transversal à dérive élevée, B. Torchet et 26 * Ëtude des voûtes en terre armée, C. Behnia (1973)
B. Lajoinie (1970) - AR 02 : Confort et sécurité de -AR 06: Ouvrages en terre.
la circulation (en relation avec la glissance et /'uni des
chaussées). 27 Contribution à l'étude de la cohésion dans une pâte de
laitier granulé, Ph . Petit (1973) - AR 63 : Méthodes
8 • La méthode des éléments finis et ses applications aux chimiques et physico-chimiques.
problèmes de génie civil, P. Guellec (1970) - AR 09:
Mécanique des roches et ouvrages souterrains. 28* La stabilité des ouvrages souterrains - Soutènement et
revêtement, M. Panet (1973) - AR 09 : Mécanique des
9 Interprétation des vibrations de surface sur les structures roches et ouvrages souterrains.
routières, R. Guillemin (1970) - AR 01: Dimensionne-
ment des chaussées. · 29 Calcul des contraintes dans un massif d'épaisseur limitée
soumis à une charge trapézoïdale, B. Mandagaran (1973) -
10 * Remblais sur sols compressibles - Synthèses des recherches AR 06 : Ouvrages en terre.
effectuées dans les Laboratoires des Ponts et Chaussées,
F. Bourges (1970) - AR 06 : Ouvrages en terre. 30 Ëtude des murs en terre armée sur modèles réduits bidi-
mensionnels, Nguyen Than Long, F. Schlosser, Y. Guégan
11 * Calcul des écoulements en milieu poreux par la méthode et G. Legeay (1973) -AR 06: Ouvrages en terre.
des éléments finis, P. Guellec (1970) - AR 09: Méca-
nique des roches et ouvrages souterrains. 31 Ëtudes sur l'uni des revêtements routiers et le confort du
véhicule automobile, M . Abrache (1974) - AR 02 :
12 Chaussées en béton - Constatations 1966-1967-1968, Confort et sécurité de la circulation (en relation avec la
Groupe de travail LCPC-LR (1970) - AR 31 : Bétons glissance et /'uni des chaussées).
et liants hydrauliques.
32 Dispositif d'enregistrement adaptable à l'essai de classe-
13 • Consolidation d'un sol sous charge variable - Théorie - ment des sols selon leur degré de gélivité, J.-C. Laporte
Vérification en laboratoire, M . Peignaud (1971) - (1974) - AR 01 : Dimensionnement des chaussées.
AR 05 : Fondations des ouvrages.
33 Compactage des terrassements - Compactage en grande
14 • Ëtude de la pression interstitielle, H. Josseaume (1971) épaisseur au moyen de rouleaux à cylindres vibrants
- AR 06 : Ouvrages en terre. lourds et d'un compacteur à pneu lourd, P. Chaigne,
R. i=ranceschina, G. Morel, J . Oczkowski et A. Quibel
15 Fissuration du béton par hydratation localement différée (1974) -AR 03: Terrassements.
du ciment, J. Baron (1971) - AR 31 : Bétons et liants
hydrauliques. 34 Auscultation dynamique des superstructures par les
méthodes classiques, G. Canna rd, J. Carracilli, J. Prost et
16 Identification et dosage des différents sucres présents dans Y. Vénec (1974) - AR 62: Auscultation des ouvrages
les plastifiants réducteurs d'eau, C. Laval et F. Durrieu d'art.
(1971) - AR 31 : Bétons et liants hydrauliques.
35 Ëtude du mécanisme de modification des oropriétés
17 * Ëtude de la terre armée à l'appareil triaxial, Nguyen des bétons, mortiers et coulis hydrauliques par addition
Thanh Long, Y . Guégan et G. Legeay (1972) - AR 06 : de résines thermodurcissables, A.-M . Paillère (1974) -
Ouvrages en terre. AR 31 : Bétons et liants hydrauliques.
18 * Contribution à l' étude de la dilatation thermique des 36 Calcul de la stabilité des pentes en rupture non circulaire,
bétons, Mahmoudzadeh-Rahimi (1972) - AR 31 : Bétons P. Raulin, G. Rouquès et A . Toubol (1974) - AR 06:
et liants hydrauliques. Ouvrages en terre.
19 Ëlaboration de li ants goudrons époxydes pour enrobés
à hautes performances mécaniques, G. Brun (1972) -
AR 33: Liants hydrocarbonés et enrobés. Ëpuisé .
154
37 Étude expérimentale de la mise en place du béton frais, 59 * Interprétation de l'efficacité des compacteurs vibrants,
R. Lesage (1974) - AR 31 : Bétons et liants hydrau- J. -M. Machet (1976) - AR 03: Terrassements et AR 34:
liques. Assises traitées.
38 Mécanisme de la prise du laitier granulé sous activation 60 Étude des mortiers des graves traitées aux liants hydrau -
alcaline, R. Oron (1974) - AR 63: Méthodes chimiques 1iques et aux liants mixtes en vue de la réduction de leur
et physico -chimiques. fissuration de retrait, Y. Toklu (1976) - A.R 34 :Assises
traitées.
39 Contribution à l'étude de l'hydratation des silicates
calciques hydrauliques, R. Sierra (1974) -- AR 63 : 61 Les roches granitiques et leur altération - Reconnaissance
Méthodes chimiques et physico-chimiques. géotechnique de tracés en Bretagne, G. Chevassu (1976) -
AR 04 : Reconnaissance des tracés et sites.
40 Étude expérimentale de la compatibilité de resmes épo-
xydes avec le bitume - Application à la prévision de 62 Revêtement en béton de liants hydrocarbonés modifiés -
systèmes compatibles, C. Laval et B. Brûlé (1974) - Étude de laboratoire, J.-P. Grimaux, A . Grignard et
AR 63 : Méthodes physiques et physico-chimiques. M. Huet (1976) - AR 33 : Liants hydrocarbonés et
enrobés.
41 * Étude d'un remblai sur tourbe à Caen, J. Vautrain (1975)
- AR 06 : Ouvrages en terre. 63 Compactage des graves-bitume au moyen de rouleaux
vibrants, J.-M. Machet, G. Morel et J.-C. Valeux (1976) -
42 Étude théorique et expérimentale de la préparation d'une AR 33: Liants hydrocarbonés et enrobés.
résine époxyde compatible avec le bitume, B. Brûlé et
C. Laval (1975) - AR 63 : Méthodes chimiques et 64 La composition du béton hydraulique du laboratoire au
physico-chimiques. chantier, J. Baron et R. Lesage (1976) - AR 31: Bétons
et liants hydrauliques.
43 * Redistribution des effets hyperstatiques des ponts en
béton précontraint par fluage linéaire, M.-Y . Lau (1975) 65 Relations entre les propriétés physico-chimiques et les
- AR 10: Ponts en béton précontraint. caractéristiques mécanique~ des sols compressibles
J .-F . Vidalie (1977) - AR 03: Terrassements.
44 * Étude des massifs à comportement non linéaire - Appli-
cations aux problèmes de génie civil, A . Ricard ( 1975) - 66 Contribution à l'étude de la tensio-activité cationique
AR 09 : Mécanique des roches et ouvrages souterrains. des bitumes routiers, F. Durrieu (1977) - AR 63 :
Méthodes physiques et physico-chimiques.
45 Évolution sur route de liants et d'enrobés bitumineux -
Étude de laboratoire sur prélèvements, Doan Tu Ho, 67 * Contribution à l'étude des propriétés de matériaux -
A. Grignard et P. Ugé (1975) - AR 33 : Liants hydro- Le traitement des sables, M. Hamzé (1977) - AR 33.
carbonés et enrobés. et 34 : Liants hydrocarbonés et enrobés - Assises traitées.
46 * Étude théorique du comportement des pieux sous charge 68 Effets des forces de précontrainte concentrées dans les
verticale - Introduction de la dilatance, R. Frank (1975) - poutres caissons, Ly Kim Ty (1977) - AR 10 : Ponts
AR 05: Fondations des ouvrages. en béton précontraint.
47 * Consolidation d'un sol avec drains verticaux sous charge 69 Comportement du béton hydraulique : fissurabilité et
variable, D. Chaput et G. Thomann (1975) - AR 06 : fragilité - Étude bibliographique et critique, J. Baron
Ouvrages en terre. (1977) - AR 31 : Bétons et liants hydrauliques.
48 Centrifugation de modèles réduits d'ouvrages en terre et 70 Compactage des terrassements - Efficacité en profondeur
de fondations, G. Pilot (1975) - AR 06 : Ouvrages en de plaques et de rouleaux vibrants et influence de l'épais-
terre. seur des couches sur la qualité du compactage, P. Chaigne,
R . Franceschina, J. Oczkowski et A . Ouibel (1977) -
49 Influence des matières minérales en suspension sur la AR 03: Terrassements.
qualité des eaux de surface, D. Robbe (1975) - AR 67:
Eau. 71 Comportement en traction simple des enrobés hydro-
carbonés, R. Linder (1977) - AR 33: Liants hydrocar-
50 Étude expérimentale des phénomènes différés dans les bonés et enrobés.
ouvrages en béton précontraint, M. Diruy (1975) -
AR 10: Ponts en béton précontraint. 72 Détermination de la teneur en eau des granulats et du
béton frais par méthode neutronique, J .-P . Baron
51 Les meulières du sud de la région parisienne, J. Prévot (1977) -AR 65: Méthodes physiques.
(1975) - AR 04 : Reconnaissance des tracés et sites.
73 Stabilisation des massifs rocheux fissurés par barres
52 * Étude hydrogéologique des formations de pente de la d'acier scellées, J.-J. Azuar (1977) -AR 09 : Mécanique
butte d'Amance, M. Livet (1976) - AR 04: Reconnais- des roches et ouvrages souterrains.
sance des tracés et sites.
74 Application des modèles élastoplastiques de l'Université
53 * Étude de mortiers de résine pour revétements superfi- de Cambridge au calcul du comportement d'un remblai
ciels routiers, A. Denis (1976) - AR 35 : Granulats. expérimental sur sols mous (Cubzac-les-Ponts), M.-T. Dang
et J.-P. Magnan (1977) - AR 06 : Ouvrages en terre.
54 Utilisation des textiles non-tissés pour le drainage -
Application aux remblais de sols fins en cours de conso- 75 Contribution à l'étude des états structuraux des bitumes,
lidation, M. Bourdillon (1976) - AR 03: Terrassements. R. Dron, M. Bestougeff et I.A. Voïnovitch (1978) -
AR 63 : Méthodes chimiques et physico-chimiques.
55 Étude lithologique du calcaire de Saint-Ouen dans la
région parisienne - Quelques conséquences d'ordre géo- 76 Contribution de la chromatographie sur gel perméable
technique, B. Caron (1976) - AR 04: Reconnaissance (G .P.C .) à la caractérisation qualitative et quantitative
des tracés et sites. des bitumes. Structure colloïdale, B. Brûlé (1978) -
AR 33 et 63 : Liants hydrocarbonés et enrobés - Méthodes
56 Dalles orthotropes, M.-Y. Lau (1976) - AR 11 : Ponts chimiques et physico-chimiques.
métalliques et ponts mixtes.
77 Application de la chromatographie sur gel perméable à
57 Méthodes de contrôle de la pollution des eaux - Utilisa- l'analyse des liants de peinture pour signalisation horizon-
tion des électrodes spécifiques, M. Cathelain (1976) - tale, F. Migliori (1978) - AR 63: Méthodes chimiques et
AR 63 : Méthodes chimiques et physico-chimiques. physico-chimiques.
155
78 Perte de tension d'origine thermique intervenant a u 93 Le fluage des sols argileux - Ëtude bibliographique,
cours de fabric ation des élémen t s précontraints par B. Félix (1980) -AR 06 : Ouvrages en terre.
pré-tension traités thermiquement, M. Hassan (1978) -
AR 10: Ponts en béton précontraint. 94 Le fluage et la consolidation unidimensionnelle des sols
argileux, B. Félix (1980) - AR06 : Ouvrages en terre.
79 Propriétés générales des graves tra itées par des ciments
spéciaux et des reta rd ateurs de prise, J. Alexandre, A . 95 Ëtude bibliographique sur les possibilités actuelles d'uti-
Broccoli, C. Cimpelli , J .-L. Pa ute (1978) - AR 34 : lisat ion des hyperfréquences en génie civil, G. Baillot
Assises traitées aux liants hydrauliques. (1980) -AR 65 : Méthodes physiques.
80 Ëboulements et chutes de pierres sur les routes . 96 Propriétés électrocinétiques des particules argileuses .
1. - Méthode de cartographie, Groupe d'études des fa- Application de la méthode électrophorétique aux pro-
laises ( 1978) - AR 09 : Mécanique des roches et ou- blèmes d'environnement et d'identification des sols,
vrages souterrains. O . Cuisset (1980) - AR 03 : Terrassements.
81 Ëboulements et chutes de pierres sur les routes . 97 Transport et dispersion d 'effluents industriels ou urba ins
11 . - Recensement des parades, Groupe d'études des dans le domaine côtier de mers à marées, J.-L. Olié,
falaises ( 1978) - AR 09 : Mécanique des roches et ou- Jean Godin, Penh Lmuth (1980) - AR 67: Eau.
vrages souterrains.
98 Cassettes LPC : enregistrement, lecture, exploitation,
82 Diagraphies de densité et de teneur en eau . Sondes nu- M. Leroy, J.-Y. Toudic (1981) - AR 68: Informatique.
cléaires de première génération, J. Ménard et J. Cari ou
( 1978) - AR 64 : Emploi des radio-isotopes. 99 Météorologie et terrassements, P. Hénensal ( 1981) -
AR 03: Terrassements.
83 Ana lyse minéralogique - Application aux bétons durcis
en liaison avec la pérennité des ouvrages, F.-X. Deloye 100 Méthodologie de caractérisation de l'agressivité d ' un
(1978) - AR 31 et 63: Bétons et liants hydrauliques - site, D . André, J . Millet, A . Raharinaïvo (1981) - AR 32
Méthodes chimiques et physico-chimiques. et AR 30 : Métaux - Matériaux pour ouvrages d 'art.
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de jour et de nuit - Applications de la photométrie et de la
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88 Méthode de contrôle de la pollution des eaux . Les pes- 104 Pollutions métalliques du milieu naturel - Guide méthodo-
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Méthodes chimiques et physico-chimiques.
105 Ëtude des vibrations provoquées par les explosifs dans les
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Métaux.
106 Détermination expérimenta le des courbes d'état limite
90 Prospection des gisements rocheux à l'aide des diagra- de l'argile organique de Cubzac-les-Ponts, S . Sh a hangui a n
phies, C. Archimba ud et J . Peybernard (1979) - (1981) - AR 06 : Ouvrages en terre.
AR 35: Granulats.
107 Ëtude de pieux soumis à des poussées latérales par la
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hydrauliques au moyen de compacteurs à pneumatiques, ( 1981 ) - AR 05 : Fondation des ouvrages.
M. Khay, Guy Mo'rel et J .-M. Machet (1979) - AR 34 :
Assises traitées aux liants hydrauliques. 108 Fluage du béton . Tentative de caractérisation du compor-
tement rhéologique non linéaire dans la représentation
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durcissante, M. Buil (1979) - AR 31 : Bétons ei liant:, Matériaux pour ouvrages d'art.
hydrauliques.
Les rapports de recherche disponibles peuvent être demandés au Service des Publications du LCPC.
Les rapports de recherche épuisés peuvent être fournis sous forme de micro-fiches 105 x 148 mm.
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