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Thèse

Actuellement, les problématiques majeures de l'augmentation de la demande énergétique mondiale, l'épuisement des ressources fossiles et le réchauffement climatique conduisent les pays à mener des études prospectives à court et long terme et à s'intéresser aux actions de maîtrise de l'énergie et de développement durable. Cette étude algérienne vise à élaborer des scénarios de la demande d'énergie à l'horizon 2030 ainsi qu'un outil de calcul de cette demande.

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Thèse

Actuellement, les problématiques majeures de l'augmentation de la demande énergétique mondiale, l'épuisement des ressources fossiles et le réchauffement climatique conduisent les pays à mener des études prospectives à court et long terme et à s'intéresser aux actions de maîtrise de l'énergie et de développement durable. Cette étude algérienne vise à élaborer des scénarios de la demande d'énergie à l'horizon 2030 ainsi qu'un outil de calcul de cette demande.

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université M’Hamed BOUGUARA, Boumerdes
Faculté des Sciences de l'Ingénieur

Ecole Doctorale en Energétique et Développement Durable

Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de Magister

OPTION

Management Des Projets Energétique

Etude Prospective de la Demande d’Energie Finale pour


l’Algérie a l’Horizon 2030.
Présenté par : Lyes BERRACHED

Soutenu le : 30 Octobre 2011.

Examinateurs :

Jacques COMITI Professeur Univ-Nantes Président


Mohand TAZEROUT Professeur EMNantes/ France Examinateur
Khaled LOUBAR Maître de Conférences EMNantes Examinateur

Mourad BALISTROU Maître de Conférences/A UMBB/ Boumerdes Examinateur

Madjid HACHEMI Maître de Conférences/A UMBB/ Boumerdes Directeur de mémoire

Kamel Dali APRUE Co- Directeur

Année Universitaire 2010/2011


REMERCIEMENT

Je tiens à remercier profondément mon


promoteur/directeur de mémoire Mr M. HACHEMI,
Mr. K. DALI directeur de l’APRUE et Mr D.
BOUCHENEB chef département prospective au
niveau de l’APRUE pour tous le temps et les efforts
qu’ils m’ont consacrés, pour leurs appréciables aide
et orientations constructives.

Je tiens aussi à remercier Mr M.


BALISTROU, le représentant de l’EDEDD en Algérie
pour ses conseils et ses orientations durant toute la
période de formation et tout au long du stage.

Mes sincères remerciements s’adressent aux Mr.


M. TAZEROUT en France pour ses efforts à fonder
cette école doctorale, Mr B. BRACHEMI chef de
département énergétique, ainsi que tous les
intervenants qui ont participés dans cette formation.
Résumé
Actuellement, les problématiques major de l’augmentation de la demande
énergétique mondiale, l’épuisement des énergies fossiles et le réchauffement climatique qui
résident des grandes émissions des gaz à effet de serre a conduit les pays à prévoir des études
prospective à court et long terme et s’intéressent a l’action de maitrise d’énergie et
développement durable. La prospective se base sur la stratégie d’élaboration des scénarios, un
scénario de référence ou laissé aller et un ou plusieurs scénario volontariste réside de l’étude a
long terme.
Les perspectives énergétiques pour l’Algérie à l'horizon 2030 s'articulent autour
d'un scénario de référence qui fournit une image cohérente de l'évolution à long terme du
système énergétique Algérien.
Le scénario de référence se base sur un certain nombre d'hypothèses argumentées
relatives au contexte démographique et économique (PIB, Population, emploi, ménages…) et
sur les politiques et mesures en place concernant l'énergie, les secteurs économique et
l'environnement. Il présuppose la poursuite des tendances et des changements structurels en
cours. Le scénario de référence permet ainsi de pointer du doigt les problèmes à long terme
concernant l'énergie, les secteur économique et l'environnement et aide à identifier les actions
à mettre en œuvre pour y apporter des solutions. En se basons sur une politique de maitrise
d’énergie, on pourra élaborer un scénario volontariste comme étant le meilleur avenir
énergétique pour l’Algérie.
Globalement, La présente étude a pour bute, l’élaboration d’un outil de calcule de
la demande d’énergie a long terme sur Excel suivi d’un scénario de référence a l’horizon
2030. En plus, cette étude prospective qui englobe tous les secteurs d’activité économiques
algériens propose un scénario volontariste dans le cadre de maitrise d’énergie et
développement durable.

Mots Clés
• La prospective.
• Demande d’énergie à long terme.
• Perspectives énergétiques de l’Algerie.
• L’Algerie à l’horizon 2030.
• Les scenarios énergétiques.

Abstract
Currently, the major problem of increasing global energy demand, the depletion of
fossil fuels and global warming living large emissions of greenhouse gases has led countries
to provide prospective studies in the short and long term and interested in the work of
mastering energy and sustainable development. Foresight is based on the strategy for
developing the scenarios, a base case or let go and one or more voluntarist scenario is the
long-term study.
The energy perspectives for Algeria in 2030 built around a base case that provides a
coherent picture of the long-term energy system Algerian.
The baseline scenario is based on a number of assumptions relating to argued
demographic and economic (GDP, population, employment, households ...) and on policies
and measures up on energy, the economic and environmental. It presupposes the continuation
of trends and ongoing structural changes. The baseline allows pointing the finger at long-term
problems concerning energy, the economy and the environment and helps to identify the
actions to be implemented to find solutions. By basing a control policy on energy, we can
develop a proactive scenario as the best energy future for Algeria.
Overall, this study has stumbled the development of a tool for calculating the energy
demand in the long term, followed by a baseline scenario for 2030. In addition, this
prospective study that encompasses all sectors of economic activity Algerian offers proactive
scenarios in the context of mastering energy and sustainable development.

Keywords
• Prospective.
• Energy demand in the long term.
• Energy outlook in Algeria.
• Algeria in 2030.
• Energy scenarios.

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Sommaire

Liste des tableaux


Liste des graphes
Notation

Présentation de la Structure d’Accueil


Introduction Générale 1

Chapitre I : Objectif de l’Etude et Etat de l’Art 3


1. Objectif de L’Etude 3
2. Etat de L’Art 3
2.1 La Prospective 3
2.1.1 Tendanciel 3
2.1.2 Volontariste 3
2.2 Historique de Quelques Prospectives Energétiques Mondiales 4
2.3 Méthodologie d’une Etude Prospective Energétique 6
2.3.1 Choix de l’Horizon et l’Année de Base de l’Etude 6
2.3.2 Recueil de Données et Elaboration des Hypothèses 6
2.3.2.1 Aspect Energétique 6
2.3.2.2 Aspect Economique 7
2.3.3 Construction des Scénarios 8
2.3.3.1 Les Scénarios 8
2.3.3.2 Les grandes phases de la méthode des scénarios 9

Chapitre II : Enjeux Energétique et Environnementale 11


1. Mondiale 11
1.1 Réserves Energétiques Fossiles 11
1.2 Production et Consommation des Energies Fossiles 12
1.3 Emission des Gaz à Effet de Serre 13
2. Contexte Algérien 15
2.1 Réserves Energétique 16
2.2 Production et Consommation des Energie Fossiles 17
2.3 Emission des Gaz à Effet de Serre 22

Chapitre III : Modélisation 24


1. Les Grandes Familles des Modèles 24
1.1 Les Modèles de Type « Top-Down ». 26
1.2 Les Modèles de Type « Bottom-Up » 27
1.3 Les modèles IAM : Approche climatique 27
1.4 Modèles existants et catégories de modèles 28
1.5 Modélisation économétrique 29
1.6 Modélisation technico-économique 29
2. Le SIMED : Méthodologie de Développement 30
2.1 Le Secteur Résidentiel 31
2.2 Le Secteur Industrie 31
2.3 Le Secteur Transport 32
2.4 Le Secteur Tertiaire 32
2.5 Le Secteur Agriculture 32
3. Les Scénarios 33
3.1 Le scénario Tendanciel 33
3.1.1 Hypothèses Macroéconomique 33
Le PIB 33
La Démographie 34
L’Emploi 34
3.2 Hypothèse Energétique 34
Le Résidentiel 34
L’Industrie 35
Le Transport 37
Le Tertiaire 37
L’Agriculture et la Pèche 38
3.3 Consommation Finale d’Energie et Emissions des GES évités 33
3.3.1 Consommation d’Energie Finale 39
3.3.2 Emission des GES 49
Conclusion 50

Chapitre IV : Le Scénario Volontariste 51


1. Hypothèses Macroéconomique 51
2. Maitrise d’Energie. 51
3. Mesure Volontariste 51
4. Potentiel d’Economie d’Energie 54
Potentiel total 56
Tendanciel&Volontariste 57
Emission des GES Evité 58
Conclusion 59

Conclusion Générale 60
Référence Bibliographique
Annexes
Présentation de la Structure d’Accueille

Présentation de la Structure d’Accueil


Ce sujet de recherche a été proposé par L’Agence Nationale pour la Promotion et la
Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie (APRUE).
L’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de
l’Energie (APRUE) est un établissement public à caractère industriel et commercial crée par
décret présidentiel en 1985, placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et des Mines. Elle a
pour mission principale la mise en œuvre de la politique nationale de maîtrise de l’énergie, et
ce à travers la promotion de l’efficacité énergétique.

Rôle et Missions
L’APRUE est l’instrument institutionnel dont se dote le Gouvernement afin d’assurer
la promotion et l’animation de la mise en œuvre de la politique de maîtrise de l'énergie. Elle a
pour rôle principal la coordination et le suivi du dispositif de la politique de maîtrise de
l’énergie (programme national de maîtrise de l’énergie, fonds national de maîtrise de
l’énergie, comité intersectoriel de maîtrise de l’énergie) et l’organisation de partenariats pour
l’élaboration, la proposition et la mise en œuvre de programmes concertés dans l’ensemble
des secteurs.
Trois niveaux de missions en découlent :

-Le cadre économique et programmatique


• La connaissance des consommations d’énergie, de leurs tendances d’évolution,
de leurs indicateurs significatifs.
• La réalisation d’études d’exploration prospective de la demande d’énergie ;
l’évaluation des potentiels de la maîtrise de l’énergie et des investissements
nécessaires pour les exploiter.
• La programmation d’ensemble évolutive de la maîtrise de l’énergie, la
coordination et suivi du programme national de la maîtrise de l’énergie (en lien
avec le programme national de lutte contre le changement climatique).
• L’évaluation des programmes.

-Le cadre des connaissances et de la promotion


• L’organisation et la diffusion de l’information appropriée aux besoins du
développement de la maîtrise de l’énergie.
• La formation en interne et en externe.

-Le montage de programmes et projets sectoriels en partenariat


• Etablir des propositions de programmes et de projets en partenariat, dans leur
dimension technique, économique, environnementale et financière.

Organigramme
L'APRUE est dirigé par un Directeur Général assisté par les directions suivantes :
• Direction Communication
• Direction Planification & Programmation
• Direction de l’Action Sectorielle
• Direction de l’Environnement & de l’Energie durable
• Direction de l’Administration & des Finances

EDEDD MPE 2009


Présentation de la Structure d’Accueille

Ressources financières
• Fonds national pour l'énergie
• Autofinancement : études, et audits énergétiques et formations au la maîtrise
de l'énergie
• Financement international notamment Union Européenne, coopération
bilatérale et autres organismes internationaux.

Groupes cibles
Les partenaires de la maîtrise de l'énergie en Algérie représentés dans les six familles
d’acteurs pour chacun des secteurs de consommation d’énergie (industrie, habitat, tertiaire,
transport, agriculture, …)
• les pouvoirs publics,
• les entreprises fournissant biens et services associés à la maîtrise de l'énergie,
• les utilisateurs d'énergie,
• les compagnies énergétiques,
• les organismes de financement,

Mission Chargé d’études –Département Prospective

• Collecte des inputs des modèles de prospectives (statistiques régulières), et des


hypothèses des politiques énergétiques.
• Réaliser des enquêtes sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à
effet de serre
• Elaborer des statistiques et des bilans liés à la consommation de l’énergie
• Définir les méthodes et modèles permettant de réaliser des études prospectives
sur l’évolution de l’offre et la demande d’énergie
• Réaliser des études portant sur toutes questions liées à l’efficacité énergétique.

Le chef de département a pour mission d’encadrer et de faire réaliser les missions


citées ci-dessus.

EDEDD MPE 2009


Glossaire

A.I.E.A : Agence Internationale de l’énergie atomique.


GES : Gaz à effet de serre.
VA : Valeur Ajoutée.
TVA : Taux de la valeur ajoutée.
PIB : Produit inférieur brute.
TCAM : Taux de croissance annuelle moyen.
BTP : Bâtiment et travaux publics
IGCE : Industrie grosses consommatrices d’énergie.
ONS : Office nationale des statistiques.
TOL : Taux d’occupation des logements.
VP : Véhicule particulier.
VUL : Véhicule utilitaire léger
SIMED: Simulation model for energy demand.
Pu : Puissance.
Fré : fréquence d’utilisation
FNME : Fan nationale de maitrise d’énergie
LBC : Lampe à basse consommation
CES : Chauffe eau solaire
RTB : Réglementation thermique des bâtiments.
GPL/C : Gaz du pétrole liquéfié carburant.
GN/C : Gaz naturel carburant.
Liste des Tableaux
Page

Tableau- 1 : Potentiel Solaire en Algérie. 17


Tableau- 2 : production nationale d'énergie. 17
Tableau- 3 : Evolution de la consommation finale croisée secteurs/produits 21
Tableau- 4 : Bilan des émissions par secteur. 22
Tableau- 5 : TCAM du PIB 2030. 33
Tableau- 6 : Population en 2030. 34
Tableau- 7 : Emploi en 2030. 34
Tableau- 8 : Intensité énergétique de branches industrielles en 2030. 35
Tableau- 9 : Parc logement en 2030 36
Tableau- 10 : Taux de raccordement de l’électricité et du gaz en 2030. 36
Tableau- 11 : Parc véhicule roulant en 2030. 37
Tableau- 12 : Parc ferroviaire en 2030. 37
Tableau- 13 : Parc aérien en 2030. 37
Tableau- 14 : Surface irriguée en 2030. 38
Tableau- 15 : Consommation par usages du résidentiel en 2030. 39
Tableau- 16 : Consommation par produit du résidentiel en 2030. 39
Tableau- 17 : Consommation de l’industrie en 2030. 40
Tableau- 18 : Consommation par usages de l’industrie en 2030. 41
Tableau- 19 : Consommation par produit de l’industrie en 2030. 42
Tableau- 20 : Consommation par mode de transport en 2030 43
Tableau- 21 : Consommation par produit de transport en 2030 43
Tableau- 22 : Consommations du tertiaire en 2030. 44
Tableau- 23 : Consommation par usages du tertiaire en 2030. 45
Tableau- 24 : Consommation par produit du tertiaire en 2030 45
Tableau- 25 : Consommations de l’agriculture en 2030. 45
Tableau- 26 : Consommation par produit de l’agriculture en 2030 46
Tableau- 27 : Consommation d’énergie finale par secteur d’activité en 2030 47
Tableau- 28 : Consommation d’énergie finale par secteur d’activité en 2030 47
Tableau- 29 : Consommation d’énergie finale par produit en 2030 48
Tableau- 30 : Emission du CO2 en 2030. 49
Tableau- 31 : Economie d’énergie, usage GN. 53
Tableau- 32 : Economie d’énergie, usage électricité. 53
Tableau- 33 : Economie d’énergie, résidentiel. 54
Tableau- 34 : Economie d’énergie, tertiaire. 54
Tableau- 35 : Economie d’énergie, transport. 55
Tableau- 36 : Economie d’énergie, industrie. 55
Tableau- 37 : Potentiel d’économie d’énergie, total. 56
Tableau- 38 : Economie d’énergie, volontariste/tendanciel 57
Tableau- 39 : Potentiel d’économie d’énergie, total par produit. 57
Tableau- 40 : Potentiel d’économie d’énergie total, secteur/produit. 57
Tableau- 41 : Emissions des GES évités 58
Tableau- 42 : Scénario tendanciel/volontariste 58
Liste des Figures
Page

Figure-1: Réserves d’énergie fossiles mondiales en milliard de tep. 11


Figure-2: Réserves mondiales du pétrole 11
Figure-3: Réserves mondiales du Gaz Naturel 11
Figure-4: Réserves Mondiales du Charbon. 12
Figure-5: Répartition géographique de la consommation d’énergie en 2005. 12
Figure-6: Consommation mondiale d’énergie par source. 13
Figure-7: Répartition des émissions de CO2 par pays de l’annexe (I). 14
Figure-8: Objectifs de réduction de CO2 en 2020. 15
Figure-9 : Réserves du pétrole et du gaz naturel au niveau méditerranéen 2006. 16
Figure-10: Production d’Energie Primaire en Mtep. 17
Figure-11: Production d’Energie Dérivée en Mtep. 18
Figure-12: Consommation nationale d’énergie période 1980-2009. 19
Figure-13: Consommation finale d’énergie période 1980-2009. 20
Figure-14: Evolution de la consommation finale par produit énergétique période 21
Figure-15: Evolution temporelle du CO2 à la station Assekrem (Tamanrasset). 23
Figure-16: Evolution annuelle des GES à la station D’Assekrem. 23
Figure-17: Familles et approches de modélisation 25
Figure-18: Classification des modèles. 26
Figure-19: Schéma conceptuel de l’approche « Top-down ». 26
Figure-20: Schéma conceptuel de l’approche « Bottom-up ». 27
Figure-21: Classification des modèles de prospective. 28
Figure-22: Structure du modèle MEDEE 30
Figure-23: Consommations du résidentiel par produit en 2030. 39
Figure-24: Consommations du résidentiel par usages en 2030. 40
Figure-25: Consommations du l’industrie en 2030. 40
Figure-26: Consommations de l’industrie par usages en 2030. 41
Figure-27: Consommations de l’industrie par produit en 2030. 42
Figure-28: Consommations par mode de transport en 2030. 43
Figure-29: Consommations de transport par produit en 2030. 44
Figure-30: Consommations du tertiaire en 2030. 44
Figure-31: Consommations de l’agriculture en 2030. 46
Figure-32: Consommations de l’agriculture par produit en 2030. 46
Figure-33: Consommations finale par secteurs d’activité en 2030. 47
Figure-34: Consommations finale par secteurs d’activité en 2030. 48
Figure-35: Emission des GES par secteur d’activité en 2030. 50
Figure-36: Potentiel d’économie d’énergie par produits en 2030. 56
Figure-37: Scénario tendanciel/volontariste. 59
Introduction générale
Introduction Générale

Introduction Générale
Depuis quelque année, l’énergie est revenue au cœur des préoccupations des opinions
publiques et des gouvernements. La flambée des prix du pétrole et de l‘ensemble des matières
premières a suscité des craintes comparables à celles des chocs pétroliers des années 1970.
Les experts en climat s’accordent aujourd’hui pour dire que les émissions de gaz à
effet de serre (GES), liées à l’ensemble des activités humaines, notamment le recours
croissant aux énergies fossiles, représentent un risque croissant et grave pour l’environnement
et la société. Une augmentation moyenne de la température mondiale de plus de 2°C aurait
des conséquences dramatiques sur l’équilibre planétaire ; des changements de températures
entraînant la multiplication des catastrophes naturelles avec des amplitudes de plus en plus
fortes, les productions agricoles en danger, des précipitations à forte variabilité, l’élévation du
niveau des mers liée à la fonte des calottes glaciaires…etc. [3].
Les opinions publiques sont inquiètes sur les perspectives énergétiques qui pourraient
remettre en cause le modèle de développement qui prévaut depuis des décennies. Cette
inquiétude se double aujourd’hui d‘un défi environnemental lié au changement climatique.
Les défis énergétiques sont par nature mondiaux. On ne peut pas envisager une politique
énergétique autarcique qui ne prenne pas en compte les équilibres offre/demande mondiaux.
Cependant, ces défis sont différenciés par source d‘énergie et par grande région.
Le secteur énergétique se caractérise par une grande inertie. Les décisions
structurantes prises (i.e. Programme nucléaire ou de maîtrise de l‘énergie) n‘ont un impact
significatif qu‘après une à deux décennies. Le défi du changement climatique impose de
placer notre réflexion dans une vision de long terme ; ainsi, il faudra des décennies pour
maîtriser la concentration dans l‘atmosphère de gaz à effet de serre. Enfin, il y a un décalage
majeur entre l‘horizon temporel du secteur de l‘énergie et celui de la politique ou des médias.
Nous devons agir dès maintenant si nous voulons mettre en œuvre le potentiel des
technologies actuelles et émergentes ainsi que réduire la dépendance à l’égard des
combustibles fossiles, avec les conséquences qui en découleront pour la sécurité en
approvisionnement énergétique et l’environnement
L‘énergie et, singulièrement les hydrocarbures, apparaissent néanmoins comme un
élément de premier plan qui cristallise les divergences d‘intérêts et façonnent les relations
géopolitiques. Les conflits géopolitiques ont ainsi un impact à long terme sur le secteur
énergétique. Ils peuvent aussi avoir des conséquences majeures à court terme sur l‘économie
mondiale, comme on l‘a constaté lors des chocs pétroliers.
Il est aujourd’hui communément admis que le réchauffement climatique résulte de
l’activité humaine et de l’émission de gaz à effet de serre en quantité trop importante. Les
modes de production et de consommation d’énergie sont responsables à hauteur de 70% des
émissions de gaz à effet de serre, et 80% de la consommation mondiale d’énergie est assurée
par les énergies d’origine fossiles [1]. Une meilleure maîtrise des consommations d’énergie en
particulier dans les bâtiments et le développement des énergies renouvelables sont deux
orientations prioritaires afin d’inverser cette tendance. De ce fait, des démarches prospectives
on était lancé dans tous les secteurs pour faire face aux défis énergétiques du futur.
Le monde a besoin d’approvisionnements énergétiques toujours plus importants pour
accompagner la croissance et le développement économiques. Cependant, des contraintes
pèsent sur les ressources en énergie, et les émissions de CO2 résultant de la consommation
actuelle d’énergie menacent d’ores et déjà le climat de notre planète. Quelles solutions
pouvons-nous envisager pour changer de cap afin que notre avenir soit fondé sur des énergies
plus propres et plus efficaces ? Quel coût devrons-nous supporter ? Et quelles politiques
devons nous mettre en œuvre à cet effet ?

EDEDD MPE 2009 1


Introduction Générale

L’analyse de l’AIE montre qu’un avenir énergétique plus durable est à notre portée, et
qu’il passe par la technologie. L’accroissement de l’efficacité énergétique, le captage et le
stockage du CO2, les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire auront tous un rôle
important à jouer [2].
Dans ce cadre, et en se basons sur l’aspect maitrise d’énergie et développement
durable dans tous les secteurs énergétique importants que nous avons menu cette étude qui
vise a diagnostiqué modélisé et réduire la demande d’énergie pour l’Algérie : Production,
Consommation et Emissions des GES à l’horizon 2030.

EDEDD MPE 2009 2


Chapitre I : Objectif de l’Etude
et Etat de l’Art
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

Chapitre 1 : Objectif de l’étude et Etat de l’Art

1. Objectif de l’étude
L'objectif principal de la présente étude est l'analyse prospective de la demande
d'énergie finale à l’horizon 2030 pour l’Algérie on traitant tous les secteurs de l'activité
économique, avec une évaluation des gisements d’économie d’énergie relatifs, ainsi que leurs
émissions de gaz à effet de serre. En plus en présente de manière synthétique les grandes
évolutions de la production et de la consommation énergétique Algérienne à long terme,
replacées dans leur environnement.
La période examinée portera sur les vingt deux années (2008-2030) qui succède, avec
des projections chaque 5 ans : 2010, 2015, 2020, 2025 et 2030. D’autre part, on procède à la
modélisation d’un outil sur Excel et l’élaboration de scénario tendanciel et volontariste.
Aussi, l’objectif de cette étude est de disposer des éléments qualitatifs et quantitatifs
qui permettent d’élaborer une politique de maîtrise de l’énergie qui s’inscrit dans le cadre du
développement durable, afin de mettre en œuvre les futures actions de déploiement
d’efficacité énergétique dans le système de consommation énergétique nationale.

2. Etat de l’Art
2.1 La prospective
La prospective est la démarche itérative qui vise à se préparer aujourd'hui à demain.
Elle ne consiste pas à prévoir l'avenir, mais à élaborer des scénarios possibles sur la base de
données disponibles [1].
Aussi, la prospective consiste à explorer quels sont les futurs possibles en germe dans
la situation actuelle, pour aider à la détermination des futurs volontaristes et à l’identification
des moyens à mettre en œuvre pour les atteindre [2]. C’est Une exploration des futurs
possibles pour éclairer la décision « La prospective : un outil qui ne prédit pas l’avenir, mais
nous aide à le construire» [6].
L’ambition d’un exercice de prospective n’est pas de prédire l’avenir en donnant une
image précise et chiffrée de ce qu’il sera. La prospective est une démarche exploratoire qui
propose différentes visions possibles du futur afin d’aider les décideurs à se préparer aux
transformations à venir. Ainsi la prospective est clairement distincte de la prévision et de la
stratégie ; c’est un outil d’aide à la décision, parmi d’autres. En identifiant les tendances
lourdes, les zones d’incertitudes majeures et les principaux risques ou opportunités de
ruptures, la prospective permet de dégager des marges de manœuvre, des espaces de choix à
investir et à promouvoir, et d’alerter les acteurs et les décideurs sur des phénomènes ou des
enjeux encore en germe, sur lesquels ils doivent développer une capacité d’anticipation.
Elle a pour but l’élaboration des scénarios Tendanciel est Volontariste.

2.1.1Le Scenario Tendanciel


Le terme « tendanciel » est l’équivalent français de la formule anglaise « Business as
Usual ». Selon l'AIE, un scénario énergétique tendanciel est défini ainsi « Un scénario
tendanciel est un scénario où la demande d'énergie évolue dans le futur conformément aux
tendances du passé et où aucune politique nouvelle n'est adoptée » [4].
Un scénario tendanciel serait le scénario le plus probable si et seulement si aucun
événement non prévu par lui ne se produisait et aucune nouvelle mesure influençant les
consommations énergétiques n’était prise pendant les années à venir.

2.1.2 Le Scenario Volontariste


Après l’élaboration du scénario tendanciel et analyse des résultats obtenues, un
scénario volontariste est le meilleur scénario pour atteindre le but fixé [1].

EDEDD 2009 3
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

Entreprendre une démarche de prospective résulte le plus souvent d’un souhait


d’anticipation (prospective exploratoire) qui vise à nourrir une réflexion à caractère politique
ou stratégique (prospective normative ou stratégique).
Les trois questions auxquelles la prospective cherche à apporter des réponses sont
donc simples : « Que peut-il advenir ? Que pouvons-nous faire ? Que voulons-nous faire ? »
S’attacher à répondre à ces questions suppose préalablement de considérer deux principes :
• Le futur n’est pas déterminé, il est ouvert à plusieurs futurs possibles (les futuribles).
• Le futur se construit. Il ne résulte pas uniquement d’évolutions désincarnées mais
aussi des actions entreprises par les acteurs.

Jacques Lesourne explique ainsi que toute prospective doit prendre en compte les
interactions de la nécessité, du hasard, et des actions humaines. Les actions que nous
entreprenons aujourd’hui contribuent à construire le futur [9].
Dans une démarche de prospective, ceci suppose que nous soyons en mesure de
prendre en compte le « jeu des acteurs » et donc d’évaluer leurs marges de manœuvre. Le
corollaire de cette affirmation est qu’une étude de prospective réussie doit mettre en évidence
les marges de manœuvre des acteurs et peut aboutir à identifier des leviers d’actions qui
permettront d’aller dans telle ou telle direction. A charge pour ces « acteurs » quels qu’ils
soient de savoir dans quelle direction ils souhaitent aller…
La prospective possède trois caractéristiques essentielles qui, pour une large part, la
différencient de la prévision.
a) C’est une démarche pluridisciplinaire et systémique. Car, les problèmes auxquels nous
sommes confrontés ne sauraient être réduits à une seule dimension et leurs différents aspects
traités séparément (Exemple : la démographie séparément de l’économie…),
b) C’est une démarche qui intègre la dimension du temps long, passé et à venir.
c) C’est une démarche qui intègre les ruptures et donc qui, au lieu de postuler la permanence
du changement (demain différera d’aujourd’hui exactement comme aujourd’hui diffère
d’hier), s’efforce de tenir compte des phénomènes de discontinuité et de rupture, subis ou
voulus, résultant de facteurs aussi divers que :

• Les effets de seuil (par exemple, saturation d’un marché).


• L’irruption d’innovations de toutes natures et d’acteurs nouveaux.
• La volonté humaine de modifier les règles du jeu.

2.2 Historique de quelques prospectives énergétiques mondiales


L’exploration du futur n’est pas chose nouvelle dans le secteur de l’énergie. Dès 1860,
W. S. Jevons avait prolongé la croissance de l’extraction anglaise de charbon jusqu’au milieu
du XXe siècle pour évaluer les risques de perte de compétitivité de l’industrie anglaise par
rapport à ses concurrentes allemande et américaine [7]. Un demi-siècle plus tard, H. S.
Fleming avait prévu la consommation d’énergie des États-Unis de 1950 à 1,5 % près. Mais en
l’attribuant en totalité au charbon. En France, un centre polytechnique d’études économiques
s'était en 1939 essayé à évaluer les consommations énergétiques décennales, mais fut bloqué
par la seconde guerre mondiale qui arrivait [5], [7].
Vers 1950, les calculs prospectifs à long et très long terme se sont multipliés, surtout
aux États-Unis, imités par tous les pays industrialisés, avec l'encouragement des nations unies
dont tous les grands organismes ont aujourd'hui des services de statistique et de prospective.
L’IIASA International Institute for Applied Systems Analysis a lancé un exercice
prospectif de longue durée (1972-80) qui a mobilisé un grand nombre de chercheurs [5], [7].
Les Conférence mondiale de l’énergie, la Conférence de RIO et de Kyoto notamment,
ou le GIECC ont élaboré et fait connaître de nombreux scenarii prospectifs qui ont contribué à
modifier les décisions des élus et le comportement d'un grand nombre d'acteurs sans toutefois

EDEDD 2009 4
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

avoir encore permis d'atteindre le facteur 4 qui est l'objectif relativement partagé issu de ces
travaux.

• L’année 2000 vue des Années 1950 : il n’y Aura plus de Pétrole dans Trente Ans
Après la grande étude confiée par l’US Atomic Energy Commission à Palmer Putnam
en 1950, plusieurs travaux prospectifs sont présentés devant la Conférence internationale sur
l’énergie atomique à des fins pacifiques (Genève, 1956) [5].

Le passage des trajectoires anticipées au-dessous de l’évolution effective de la


consommation primaire en 1975 et au-dessus en 2000 est en grande partie lié à la forte baisse
des rythmes de croissance du milieu des années 1970. Tous les exercices sont en outre
pénalisés par une sous-estimation de la croissance démographique et de la croissance
économique. En règle générale, la relation développement-besoins énergétiques est traitée de
façon très sommaire en supposant que « the laggards try to catch the leaders » (les derniers
tentent de rattraper les premiers), les pays étant assimilés à des trains qui se suivent sur une
même voie.
Comment les besoins énergétiques seront-ils satisfaits ? Le point commun entre tous
les auteurs est une sous-estimation complète de la contribution des hydrocarbures, basée sur le
constat d’un épuisement des ressources pétrolières sur le territoire des États-Unis. En accord
avec le rapport Paley publié à la même époque, Palmer Putnam n’imagine ni les possibilités
offertes par l’offshore, ni l’arrivée massive des bruts du Moyen-Orient. Comme les autres
prospectivistes, il ignore la mondialisation du marché pétrolier en voie de formation et le
déplacement géographique du centre de gravité de l’industrie pétrolière qui l’accompagne. Ne
reste donc que le charbon qui va satisfaire à la fois les besoins thermiques et les besoins en
carburant, via la liquéfaction. Selon Paley, cette dernière sera compétitive dès que le prix du
pétrole aura augmenté de 30 %, une hausse rendue inévitable par le recours à l’offshore [5].

• Charbon ou nucléaire au cours des années 1970


Le premier choc pétrolier de 1973 a relancé l’activité prospectiviste quelque peu
retombée au cours des années 1960. Deux exercices aux conclusions diamétralement
opposées sont intéressants à comparer. Avant de réintroduire le charbon dans ses options à
long terme, l’IIASA l’avait éliminé, sous l’influence du modèle de substitution de Fisher et
Pry, dont l’une des conclusions était l’inévitable déclin de la part du charbon dans le bilan
énergétique mondial, jusqu’à sa disparition totale en 2050. L’exercice de prospective de
l’IIASA était pourtant l’un des plus ambitieux de l’époque par sa durée (1972-1980) et le
nombre de chercheurs mobilisés. Le pétrole arrivant aussi à son point de retournement, suivi
du gaz quelques décennies plus tard, la relève ne pouvait être assurée que par le nucléaire puis
le solaire et la fusion (SOLFUS).
Au même moment, le World Coal Study (WOCOL) défendait un point de vue opposé
à celui de l’IIASA d’avant sa conversion au charbon. Cet atelier était chargé de donner la
solution du problème posé deux ans plus tôt par un autre atelier, le Workshop on Alternative
Energy Strategies (WAES), déjà piloté par le professeur Caroll Wilson du Massachusetts

EDEDD 2009 5
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

Institute of Technology (MIT). Ce dernier résumait en 1977 les conclusions du groupe


d’experts internationaux qu’il avait réuni : le monde va manquer de pétrole beaucoup plus tôt
que la plupart des gens ne l’imaginent ; la demande dans les pays non communistes dépassera
vraisemblablement l’offre entre 1985 et 1995, mais peut-être dès 1983 si les pays de l’OPEP1
restreignent leur offre au plafond de 33 Mbj parce que les ressources pétrolières ont plus de
valeur restées en terre (ventes futures) que vendues aux conditions actuelles du marché ; il
nous reste peu de temps pour sauver notre mode de vie occidental [5].

2.3 Méthodologie d’une Etude Prospective Energétique

2.3.1 Choix de l’Horizon et l’Année de Base de l’Etude


Selon les enjeux (ex : économie, santé, climat...) et selon les besoins stratégiques, les
pas de temps sont dits de court, moyen et long terme. Ces notions sont relatives, mais on parle
par exemple de :
• prospective du présent sur 2 à 5 ans,
• prospective du devenir sur 5 à 10 ans,
• prospective à long terme de 20 à 30 ans.
• Prospective de plus de 30 ans (très long terme), dont le back-casting.

La prospective se fait donc sur plusieurs horizons, selon que l'on est entreprise,
administration ou État. L’expérience révèle utile de répéter : il est indispensable d’être aussi
clair que précis dans l’énoncé du problème, et notamment de s’assurer que l’intitulé de la
question ne prête pas à confusion, que le champ est bien délimité.
S’agissant de l’horizon, il est fréquent de dire que le « bon » horizon d’une étude
prospective est l’horizon des ruptures, dans bien des cas, il n’y a pas une rupture soudaine
clairement caractérisée, mais plutôt une succession de micro-ruptures engendrant finalement
une dynamique nouvelle.
De fait, l’horizon est choisi par approximation en fonction :
• De l’inertie du système et de la nécessité de pouvoir gommer les « effets de période »,
générateurs de turbulences nuisibles à l’appréhension correcte de la dynamique profonde
du système.
• De l’échéancier des décisions à prendre, du pouvoir de décision et des moyens d’action
(inutile d’élaborer une stratégie si l’on ne dispose pas des moyens de sa mise en œuvre).
Aucune recette miracle donc, sinon un maximum de bon sens et de pragmatisme dans le choix
optimal à opérer [3].
Concernant l’année de base, en doit passé par la collecte des données qui est très
importante. Ces données sont collectées pour une année de base bien déterminée, elle
dépondra essentiellement de l’année de l’étude, de la disponibilité des données et de l’étude
elle même.

2.3.2 Recueil de Données et Elaboration des Hypothèses


Pour toute étude prospective énergétique, on doit passer par la collecte de données
nécessaires pour l’étude. On définit le problème et on fixe les grands axes à suivre. L’étude
rétrospective du système permis de dégager une liste de variables susceptibles de déterminer
[8]. Les données a collectés pour l’année de base fixée sont d’aspect économique et
énergétique, deux domaines important et déférent mes indispensable pour entamé l’étude.

2.3.2.1 Aspect Energétique


Les données énergétique et technique sont a collecté des déférents secteurs :
résidentiel, tertiaire, industriel, agriculture, transport. Plusieurs variables sont en jeu et influx

EDEDD 2009 6
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

énormément sur l’évolution et la demande finale comme : le parc logement pour le résidentiel,
le parc automobile, aérien, maritime pour le transport...

2.3.2.3 Aspect Economique


Les données d’aspect économique sont aussi très importants pour l’évaluation de la
demande en énergie, leur influence et très sensible. Comme le PIB, la croissance
démographique, l’emploi par secteur d’activité et les répartitions des logements urbaine et
rurale.

• Le Produit Intérieur Brut (PIB)


Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique très utilisé qui mesure les
richesses créées dans un pays donné et pour une année donnée. Il est défini comme la valeur
totale de la production interne de biens et services dans un pays donné au cours d'une année
donnée par les agents résidant à l’intérieur du territoire national.
C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle
parfois de production économique annuelle ou simplement de production [7].
Aussi le PIB est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur
d'un pays par l'ensemble des branches d'activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de
douane), pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y
trouvent. Certains experts ont proposé de définir un indicateur qui tienne compte des effets sur
l'environnement, le PIB vert.

• Décompositions et calculs du PIB


Il existe trois méthodes pour décomposer et calculer le PIB d'un pays ou d'une région : par
la production, par la dépense et par les revenus. Pour des raisons pratiques, on utilise
principalement la première méthode. Selon cette technique, on additionne toutes les valeurs
ajoutées, en se basant sur les résultats fournis par les entreprises, et les administrations
publiques.
• La production

PIB = Somme des Valeurs Ajoutées + TVA + Droits et Taxes sur les importations-
subventions sur les produits

• Par les dépenses

Cette définition se déduit de l’égalité comptable entre les ressources de l’économie


(PIB) et les emplois qui sont faits de ces ressources.
• CF : La consommation finale effective.
• FBCF : L'investissement (Formation brute de capital fixe dans le jargon
statistique).
• VS : Les variations de stocks. En situation d'autarcie, on a :
Ressources = Emplois PIB = CF + FBCF + VS
Dans une économie ouverte les importations (notées M) s'ajoutent aux ressources, les
exportations (notées X) aux emplois :

Ressources = Emplois PIB + M = CF + FBCF + VS + X


PIB = CF + FBCF + VS + X - M
• Par les revenus

EDEDD 2009 7
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels.
• RS : rémunération des salariés
• T : impôts sur la production et les importations moins les subventions.
• EBE : Excédent brut d’exploitation.
d’exploita
• RX : Solde
olde de revenu avec l'extérieur.
PIB = RS + T + EBE + RX.

• PIB marchand et non-marchand


marchand
Le PIB recense à la fois la production marchande et la production non-marchand,
non
composée exclusivement de services. En France, le PIB non-marchand
non marchand est presque
pre
exclusivement le fait des administrations publiques (sécurité, justice, santé, enseignement).
Par convention, il est évalué à son coût de production (voir
(v Services non marchands).
marchands

• Variations du PIB
Une augmentation à court terme du PIB correspond à une expansion, tandis qu'une
diminution indique une récession économique.
économique. L'augmentation à long terme du PIB par
habitant est un indicateur de croissance économique.
économique

• PIB par habitant


Le PIB/habitant est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est
plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une
moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités
ités de revenu et de richesse au
sein d'une population.
En général, un pays est considéré comme « développé » lorsqu'il dépasse les 20 000
dollars US de PIB par an et par habitant, vers 2006.

• Le Déflateur du PIB
En économie, le déflateur du PIB est un des indicateurs économiques permettant de
mesurer l'inflation.. De manière générale, un déflateur est un instrument permettant de corriger
une grandeur économique des effets de l'inflation.
l'
Il s'agit ici de corriger le Produit intérieur brut (PIB) des effets de l'inflation.
Concrètement, le déflateur mesure le prix actuel de tous les biens et services produits
dans une économie, par rapport à une année de référence. On peut le calculer de la sorte :

PIB nominal : valeur des biens et services mesurée à prix courants.


PIB réel : valeur des biens et services mesurée à prix constants (en prenant les prix d'une
année de référence).

2.3.3 Construction des


es Scénarios
Les scénarios sont
ont construits à partir des hypothèses prospectives établies sur chacune
des variables. Ils marquent la dernière phase de l’étude de prospective exploratoire.

2.3.3.1 Le scénario
Un scénario est une représentation cohérente de ce qui pourrait advenir dans le futur
futu
[11]. Aussi un scénario est une histoire d’un futur possible. Comme toute histoire, il se
raconte, et la cohérence du récit est un gage du réalisme du scénario. Le récit a donc, dans le

EDEDD 2009 8
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

cadre de la prospective, à peu près le même rôle que le « bouclage » peut tenir dans des
modèles économétriques.
La méthode qui consiste à construire des scénarios pour explorer les futurs à moyen et
à long terme d’un territoire ou d’une organisation a été développée aux Etats-Unis par
Herman Kahn dans les années 1950[9]. Depuis, elle est largement utilisée dans des domaines
relativement variés. Son succès est probablement dû au fait que les scénarios donnent des
représentations imagées de l’avenir qui parlent aux décideurs comme à un public plus large.
La méthode des scénarios a été mise au point pour les besoins des entreprises (Porter,
1985; Ringland, 2002a) [9]. Elle fut officiellement utilisée pour la première fois au début des
années 1970 par Shell International, encore secouée par le choc pétrolier qui avait doublé le
prix du baril de brut (Wack, P., 1984; Buchan et Roberts, 2002; Shell, 2000). Les méthodes de
planification traditionnelles s’étaient en effet révélées incapables d’intégrer des variables
aussi instables. La nouvelle méthode permit à l’entreprise de rester sur la brèche malgré les
fluctuations rapides et imprévisibles du marché mondial d’hydrocarbure. La planification de
scénarios est un instrument pratique d’aide à la décision dans des situations complexes
caractérisées par l’incertitude des circonstances à venir [9].

2.3.3.2 Les grandes phases de la méthode des scénarios


Phase 1 : Les préliminaires
Cette phase permet de reprendre différents points qui doivent théoriquement avoir été
pensés avant le lancement de l’étude et apparaître le cas échéant dans le cahier des charges. Il
est en tout état de cause utile de récapituler et de préciser les points suivants :

Phase 2 : La représentation du système en dynamique


Avant de construire des scénarios d’avenir, il s’agit donc de se doter d’une
représentation partagée de l’existant et d’identifier les facteurs et acteurs qui sont susceptibles
d’influencer fortement l’avenir du sujet choisi : ce sont les variables. Cette phase doit aboutir
à la description du système prospectif dont on se propose d’étudier les futurs possibles et à
une liste des variables clés sur lesquelles on va concentrer l’étude.

Phase 3 : l’étude rétrospective et prospective des variables


Chacune des variables clés identifiées dans la phase précédente correspond à un
élément moteur du système (à la fois des facteurs et des acteurs). Il convient d’en étudier les
évolutions possibles parce qu’elles sont déterminantes pour l’avenir du système dans son
ensemble.

Phase 4 : La construction de scénarios


A partir du travail de diagnostic en dynamique établi lors des phases précédentes, il
s’agit de construire quelques scénarios possibles d’évolution du sujet de l’étude. Cette
construction peut se faire en plusieurs étapes selon la complexité du système étudié.

Cette phase consiste à :


• établir une trame des scénarios d’évolution possibles en combinant les hypothèses
prospectives bâties dans la phase précédente
• rédiger les scénarios pour montrer comment ils se déroulent dans le temps, c’est-à-dire
comment ils adviennent (sous l’effet de quels facteurs et de quels acteurs).
Ces scénarios doivent être validés par les instances responsables de l’étude. Ils marquent
l’achèvement de la prospective dite exploratoire.

EDEDD 2009 9
Chapitre I Objectif de l’Etude et Etat de l’Art

Phase 5 : la stratégie
Une fois l’étude de prospective exploratoire achevée, il convient de savoir comment
l’utiliser pour qu’elle puisse être utile à l’action. Cette phase doit donc être anticipée dès le
début de l’étude. Différentes utilisations d’une étude de prospective par construction de
scénarios sont possibles.

EDEDD 2009 10
Chapitre II : Enjeux Energétique et
Environnementale
Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Chapitre 2 : Enjeux Energétique et Environnementale

1.Mondiale
D’ici les 50 prochaines années, la population mondiale pourrait atteindre 8 à 10
Milliards d’individus (contre 6 milliards actuellement) avec une consommation énergétique
mondiale 2 à 3 fois supérieure à celle d’aujourd’hui [15].

1.1. Réserves Energétique Fossiles


Les réserves de gaz naturel représente 60,3 années de consommation au rythme actuel,
41,6 années pour le pétrole, 200 ans pour le charbon et en fin 100 ans pour l’uranium [16].

Figure-1: Réserves d’énergie fossiles mondiales (31/12/2000) en milliard de tep [17].

Figure-2: Réserves mondiales du pétrole Figure-3: Réserves mondiales du Gaz Naturel

EDEDD MPE 2OO9 11


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Figure-4: Réserves Mondiales du Charbon.

1.2 Production et Consommation des Energies Fossiles


En 2005, la consommation mondiale d’énergie primaire s’est établie à 11 milliards de
tep alors qu’elle était de 8 milliards en 1990, soit une hausse de 37,5% au cours de cette
période [18]. En terme de part de marché : Le pétrole est la source d’énergie la plus courante
avec près de 37% des parts et ce, surtout à cause du secteur du transport. Il est suivi par le
charbon (27%) et le gaz naturel (23%). Le nucléaire représente un peu moins de 6% du
marché mondial, l’hydroélectricité et autres énergies renouvelables environ 8%.

Figure-5: Répartition géographique de la consommation d’énergie en 2005[18].

Pour la consommation d’énergie par grande région géographique, la répartition fait


ressortir l’Amérique du Nord comme le plus gros consommateur d’énergie dans le monde,
l’Europe s’accapare la troisième place après l’Asie.

EDEDD MPE 2OO9 12


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Figure-6: Consommation mondiale d’énergie par source [18].

Selon le World Energy Outlook 2007, cette consommation sera en forte croissance
dans les années à venir. La demande mondiale en énergie primaire augmentera d’environ
1,8% par an entre 2005 et 2030 (Charbon 2,2%, Pétrole 1,3%, Gaz 2,1%). La demande
énergétique en Chine et en Inde devrait connaître une hausse annuelle moyenne
respectivement de 3,2% et 3,6% durant la même période [19]. Selon la même source, la
croissance de la demande en Inde et en Chine fera augmenter la demande mondiale de 45% en
2030.
Le charbon tient le haut du pavé avec des réserves estimées à plus de 900 milliards de
tonnes, ce qui représente 65% des réserves d’énergie fossile. Le rythme actuel de
consommation permet une marge d’exploitation de plus de 150 ans. Les réserves de pétrole
sont estimées à un peu plus de 1100 milliards de barils, ce qui représente 18% des réserves
d’énergies fossiles. Le rythme actuel de consommation permet une disponibilité
d’exploitation des ressources de près de 40 ans. Les réserves de gaz naturel sont estimées en
2005 à 177 912 milliards de m3, ce qui représente 17% des réserves d’énergies fossiles. Le
rythme actuel de consommation permet une possibilité d’exploitation de 60 ans. L’ensemble
de ces réserves, notamment le pétrole et le gaz naturel, se situe dans des zones géographiques
instables économiquement et politiquement. Plus de 70% des ces réserves se localisent au
Moyen-Orient, en Russie et en Afrique [18].

1.3 Emission des Gaz à Effet de Serre


La nécessité de lutter contre le changement climatique est progressivement prise en
compte par la communauté internationale qui s’est dotée de plusieurs outils. Au niveau
mondial, les années 1995-2006 ont été les douze années les plus chaudes (L’année 1998 est
l’année la plus chaude, L’organisation météorologique mondiale classe 2007 comme étant la
7ème année la plus chaude) [18]. En l’absence de décisions efficaces, la montée de la
température moyenne de la surface de la terre sera comprise entre 1,8°C et 4°C depuis les
années 80 jusqu’à la fin du 21ième Siècle, selon un récent rapport du groupe
intergouvernemental sur l’évolution du climat [GIEC, 2007].
Au cours de cette même période, le niveau des mers s’élèvera de 18 à 59 centimètres,
en raison de la fonte des glaces (Groupe de réflexion Académies et Conseil économique et
Social, 2006). Tous ces bouleversements affectent le fonctionnement des écosystèmes,
entraînant la multiplication des catastrophes naturelles avec des amplitudes de plus en plus
fortes : la répartition des différentes espèces animales changera et certaines d’entre elles
disparaîtront.

EDEDD MPE 2OO9 13


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Les régimes de précipitation se modifieront, ce qui perturbera l’approvisionnement en


eau et l’irrigation de nombreuses régions. Les phénomènes météorologiques extrêmes et les
inondations se multiplieront, avec des répercussions importantes en termes de coûts
économiques et de souffrances humaines. Les pays en développement seront particulièrement
touchés par ces évolutions et les maladies tropicales gagneront du terrain [GRACES, 2006,
CPM, 2006] [20].

1.3.1 Le protocole de Kyoto


Après le sommet de la terre à Rio de Janeiro en 1992, qui a marqué la prise de
conscience internationale du risque de changement climatique, les pays membres de la
CCNUCC adoptent le 11 décembre 1997 au Japon le protocole de Kyoto. Ce dernier fixe des
valeurs limites juridiquement contraignantes pour les émissions de gaz à effet de serre des
pays industrialisés. En vertu de son article 3.1, les pays de l’annexe (I) doivent réduire durant
la période 2008-2012 leurs émissions de six gaz, notamment le dioxyde de carbone, le
méthane, les halocarbures, le protoxyde d’azote et l'hexafluorure de soufre, de 5,2% en
moyenne par rapport aux niveaux de 1990 [Rich, 2003]. Le protocole de Kyoto prévoit en
outre trois mécanismes de flexibilité :

Figure-7: Répartition des émissions de CO2 par pays de l’annexe (I) [18].

• Les "Permis d'Emission Négociables" (PEN), cette disposition permet de vendre ou


d'acheter des droits à émettre entre pays industrialisés,
• La "mise en œuvre conjointe" (MOC) qui permet, entre pays développés de procéder à des
investissements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur
territoire national et de bénéficier des crédits d'émission générés par les réductions ainsi
obtenues.
• Le " mécanisme de développement propre " (MDP), proche du dispositif précédent, à la
différence que les investissements sont effectués par un pays développé, dans un pays en
développement.
L’entrée en vigueur du protocole de Kyoto était soumise à une condition : l’article
25.1 stipule que le traité doit être ratifié par au moins 55 pays dont les émissions de CO2
représentaient en 1990 au moins 55% du volume total des pays de l’annexe.
Après le refus des Etats-Unis en 2001 et la Russie en 2003 de ratifier le protocole,
l’espoir quant à une éventuelle application était maigre. En 2004 la Russie accepta finalement
de ratifier le protocole de Kyoto, ce qui a permis sont entrée en vigueur le 16 février 2005.
Au titre du protocole de Kyoto, l’UE s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à
effet de serre de 8% au cours de la période 2008-2012, dite “première période d’engagement”.
Un accord communautaire, visant à répartir cette charge entre les Etats membres, fixe des
objectifs pour chacun d’entre eux. Les quinze ont ratifié le protocole de Kyoto le 31 mai
2002. Les autre pays qui ont adhéré à l’UE ont également tous ratifié ce traité.

EDEDD MPE 2OO9 14


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

1.3.2 La directive européenne


Afin d’honorer les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto, l’UE a par
ailleurs mis en place son propre système d’échange de quotas11 d’émission établi par la
directive 2003/87/CE votée au Parlement européen en juillet 2003. Ces échanges ont débuté
en 2005 pour les vingt-cinq Etats membres de l’UE élargie et les deux autres par la suite.

1.3.3 Le Plan B à l’horizon 2020 : réduction de 80% des émissions des GES
Le Plan B impose désormais une réduction de 80% des émissions nettes de dioxyde de
carbone d’ici 2020. La concentration actuelle de gaz carbonique dans l’atmosphère est de 384
ppm (parties par million). En adoptant ce plan, la concentration maximale n’excédera pas 400
ppm, et les augmentations futures de température de notre planète seront réduites au minimum
[21].

Figure-8: Objectifs de réduction de CO2 en 2020 [21].

Une réduction supplémentaire de 14% est possible en restructurant notre système de


transport et en limitant le recours au pétrole et au charbon dans le secteur industriel. L’arrêt de
la déforestation au niveau mondial permet de gagner 16% supplémentaires. Finalement, des
campagnes de reforestation et de gestion adaptée des sols peuvent conduire à la séquestration
dans la biomasse de 17% de nos émissions actuelles. Aucune de ces marges d’action ne
dépend de l’émergence de nouvelles technologies. Toutes les connaissances nécessaires à
cette réduction des émissions de 80% d’ici 2020 sont disponibles.

2. Contexte Algérien
Pays africain et méditerranéen,
l'Algérie, s'étale sur une superficie de
2 381 741 km2, avec 1 200 km de
côtes et des frontières communes. La
population du pays s’élève
actuellement à plus de 34,08 millions
d’habitant (RGPH 2008) avec un
taux de croissance démographique de
1,43 %. Plus de 90 % de cette
population est répartie sur 10 % du
territoire nationale avec un taux de 65
% d’urbanisation.

EDEDD MPE 2OO9 15


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

D’autre part, l'Algérie se caractérise par des richesses naturelles importantes et


diversifiées, les réserves de gaz de l'Algérie étant parmi les premières au monde, alors que le
sous-sol abrite d’immenses gisements de pétrole et de gigantesques autres ressources
(phosphate, zinc, fer, or, uranium, tungstène, kaolin…).

2.1 Réserves Energétique


En dépit de ses potentialités très prometteuse, notre territoire reste encore sous exploré
avec 9 puits/10.000 Km2, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits/10.000 Km2 [23].

2.1.1 Pétrole et Gaz


Dans le paysage énergétique mondial, l'Algérie occupe la 15e place en matière de
réserves pétrolières, la 18e en matière de production et la 12e en exportation. Les capacités de
raffinage de l’Algérie sont de 22 millions de tonnes/an (2005) [22].
L'Algérie occupe la 7e place dans le monde en matière de ressources prouvées en gaz
naturel, la 5e en production et la 3e en exportation, après la Russie et le Canada.

Figure-9 : Réserves du pétrole et du gaz naturel au niveau méditerranéen 2006 [24].

Compte tenu de ces chiffres, l'Algérie apparaît comme un véritable géant énergétique.
Dans l'espace méditerranéen, sa place est hégémonique, puisque l'Algérie est le premier
producteur et exportateur de pétrole et de gaz naturel.
En ce qui concerne le gaz naturel, forte de 50 % des réserves, de 48 % de la production
totale et de l’impressionnant taux de 94 % des exportations de gaz naturel, l'Algérie n'a pas de
rival dans la Méditerranée [11]. L'Algérie est le troisième fournisseur de l’Union européenne
(UE) en gaz naturel et son quatrième fournisseur énergétique total
L’Algérie compte 1,5 milliard de tonnes ne représentant que 18 ans de production au
rythme actuel. Pour ce qui concerne le gaz naturel, les perspectives sont beaucoup plus
importantes en Algérie avec 4500 Gm3 [24].

EDEDD MPE 2OO9 16


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

2.1.2 Energies Renouvelables


enouvelables
L’Algérie est dotés de ressources très importantes
importantes en énergies renouvelables et
particulièrement en solaire et en éolien. Les heures d’ensoleillement varient entre 2650 et
3500 heures par an et la moyenne annuelle de l’irradiation varie entre 1700 kWh/m²/an dans
les zones côtières et 2650 kWh/m²/an dans le Sud et les zones désertiques.

Tableau 1 : Potentiel Solaire en Algérie [25].


Tableau-

Pour ce qui est de l’énergie éolienne, la vitesse dudu vent dans la région varie de 2 à 8
m/s. Ce potentiel convient parfaitement au pompage d’eau dans les hauts plateaux. De même
pour la Géothermie, on a plus
lus de (200) sources chaudes sont inventoriées dans la partie Nord
du Pays. Un tiers environ (33%) d’entretre elles ont des températures supérieures 45°C. Il existe
des sources à hautes températures pouvant atteindre 118°C à Biskra.
Le secteur hydraulique possède 103 sites de barrages sont recensé sites de barrages
sont recensés. Plus de 50 barrages sont actuellement
ac en exploitation.
Le potentiel énergétique est important mais reste très peu exploité. Malgré des
volontés politiques affichées dans le pays et bien que les bénéfices d’un recours à grande
échelle aux énergies renouvelables soient largement reconnus,
reconnus, leur développement se heurte
encore à plusieurs obstacles qu’ils soient institutionnels, réglementaires, financiers ou autres.

2.2 Production et Consommation des Energies fossiles


2.2.1 Production d’Energie
Production d’Energie
2004 2005 2006 2007 2008 2009
en Mtep.
Primaire 170,647
0,647 179,707 177,906 178,035 178,035 164,375
Dérivée 54,446 55,43 55,387 56,874 57,312 57,992
Tableau 2 : production nationale d'énergie.
Tableau-

L'évolution de la production nationale d'énergie entre 2005 et 2009 est présente comme suit:

Figure-10: Productionn d’Energie Primaire en Mtep [26],


[26 [27], [28],
28], [29],
[29 [30].

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Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Figure-11: Production d’Energie Dérivée en Mtep [26], [27], [28],


28], [29],
[29 [30].

La production totale d’énergie primaire est passée de 170 Mtep en 2004 à 164 Mtep en
2009 soit une baisse moyenne de prés de 4 %. De même pour la production pétrolière et
gazière qui chute de 5 % et 1% respectivement.
Pour la production d’énergie dérivée, elle a connu une croissance de plus de 6 %,
passant de 54 MTEP en 2004 à 55.7 MTEP en e 2009 avec:
• Une croissance de 20 % pour l’électricité thermique.
• Une croissance de 20 % pour les produits pétroliers.

2.2.2 Consommation d’Energie


L’évolution historiques de la consommation d’énergie sur les 30 dernières années
1980-2009
2009 s'avère très nécessaire
nécessaire afin d’avoir une idée sur le rythme de croissance de chacun
des secteurs en terme de demande énergétique.
La consommation énergétique finale est passée de 8,5 millions de tep en 1980 à 30,7
millions de tep sur la période en 2009.
Son évolution par secteurs
ecteurs pour la période est en moyenne de 4,53% par an, elle a
connu trois phases :
• La première croissante entre 1980 & 1988 avec un TCAM de 6,82%.
• La deuxième relativement stable avec seulement 0,72% de croissance annuelle
moyenne entre 1989 & 1997.
• La dernière
rnière décennie par contre a connu une relance économique pour atteindre
les 5,81% de TCAM de 1998 à 2009.
• La consommation nationale globale a enregistré une importante évolution
entre 1980 & 2009, elle est passée de 13,9 millions de tep à 44,7 millions de
tep.

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Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

2.2.2.1 La consommation Nationale

Figure-12: Consommation nationale d’énergie période 1980-2009.


La consommation nationale globale a enregistré une importante évolution entre 1980
& 2009, elle est passée de 13,9 millions de tep à 44,7 millions de tep.
Elle est constituée de quatre types de composantes à savoir : la consommation des
industries énergétiques, des industries non énergétiques, de la consommation finale & des
pertes. Pour la même période, la consommation des industries énergétiques est passée
de 4,2 millions de tep à 6,8 millions de tep, soit un TCAM de 1,65%, La consommation des
industries non énergétiques quant a elle est passée de 0,57 millions de tep à 1,45 millions de
tep, soit une croissance annuelle moyenne de 3%.

2.2.2.2 La consommation Finale


La consommation finale a fluctué entre 56% et 73% de la consommation nationale
d’énergie, elle constitue donc un objectif primordial pour toute initiative allant dans le sens
d’une rationalisation de la consommation et par conséquent elle devient l’élément clé de
toutes les stratégies nationales, de développement économique et social, de la politique
énergétique et ses dérivées.

• Consommation finale par secteur d’activité


Le système de consommation finale est présenté sous forme de trois secteurs, il s’agit de
l’industrie, des transports et des ménages & autres. S’agissant de l’industrie, la nomenclature
du ministère de l’énergie et des mines dissocie les activités a fort contenu énergétique
production d’électricité, pétrochimie, raffinerie, liquéfaction, Industrie HC), de ce secteur et
les intègrent tous dans le bilan du secteur énergétique.
Les niveaux de consommation finale pour chacun des secteurs sont passés
respectivement de :
- 2,6 millions de tep en 1980 à 7,4 millions de tep en 2009 soit 3,7%/an de croissance
pour le secteur de l’industrie et BTP.
- 2,6 millions de tep en 1980 à 10,26 millions de tep en 2009, soit 4,9%/an de
croissance pour le secteur des transports.

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Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

- 3,3 millions de tep en 1980 à 13,1 millions de tep en 2009 soit 4,9%/an
de croissance pour le secteur des ménages et autres.

Figure-13: Consommation finale d’énergie période 1980-2009.


La part des ménages dans la consommation finale a atteint 39% en 1980 et 43% en
2009, s’agissant des transports, sa part a passé entre 1980 et 2009 de 31% à 33 %, l’industrie
hors HC) quant à elle a connu une décroissance de sa part passant de 31% en 1980 à 24% en
2009.

• Consommation finale par produits


L’analyse de l’évolution de la consommation par produit énergétique montre que
l’électricité a enregistré un TCAM élevée de 5,38% entre 1980 et 2009 avec une accélération
de la cadence entre 1997 & 2009 TCAM de 5,82%), ceci s’explique en partie par les efforts
d’électrification et l’amélioration du confort des ménages en matière d’équipements et
d’appareils.
Le gaz naturel et les GPL ont enregistré des TCAM respectifs de 5,88% et de 2,81%
pour la même période, le taux de raccordement au GN pour la distribution publique ainsi que
le développement du tissu industriel ont fait que la consommation du GN enregistre son plus
haut score depuis 1980 ces dernières années avec un TCAM de 9,39% entre 2001 & 2009.
Les produits pétroliers ont enregistré un TCAM près de 4%, avec un rythme plus
accéléré entre 1997 & 2009 proches de 6,5% Pour les produits solides ont été notés par une
stabilité relative sur la période. La part la plus importante dans la consommation revient aux
produits pétroliers, elle a atteint 40,12% en 2009 et elle a été de 46.92 % en 1980.

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Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

Figure-14: Evolution de la consommation finale par produit énergétique


Période 1980-2009
Source: Bilan du Ministère de l'Energie & des Mines

Concernant les produits pétroliers, il s’agit principalement du gasoil. En effet ce


produit est
st utilisé dans des usages multiples et différentes formes et presque dans tous
secteurs d’activités.
Pour l’électricité, sa part a augmenté passant de 21.69% en 1980 à 27,40% en 2009.
La part importante dans la consommation du gaz naturel a atteint
atteint 17.33% en 1980 et a
progressée à 25.17% en 2009. La part de la consommation des GPL est faible, elle a atteint
10.40% en 1980 et a régressé à 6.43% en 2009.
La structure de la consommation finale par produits énergétique montre que les usages
dominantsts sont plutôt les usages thermiques pour la production de chaleur dans l’industrie, le
chauffage pour les ménages & tertiaire et les usagers du transport.

• Evolution de la consommation finale croisée secteurs/produits de 1980 à 2009


TCAM (en %) Industrie& BTP Transports Ménage& autres Total

Produits Solides -0.09%


0.09% - 2.24% 0.04%

Produits Pétroliers 7.10% 4.68% -0.91% 3.97%

Gaz Naturel 3.03% - 8.98% 5.88%

Electricité 3,65% 10,54% 6.71% 5.38%

GPL 5.42% 14.68%* 1.87% 2.81%

Total 3.65% 4.85% 4.88% 4.53%


Tableau- 3 : Evolution de la consommation finale croisée secteurs/produits de 1980 à 2009

Le tableau ci-dessus illustre les évolutions croisées sur la période 1980-2009.


1980 Pour
appréhender au mieux l’évolution de la consommation
consomma finale algérienne, unn croisement
croise des
données énergétiques est nécessaire par secteurs et par produits sur la période 1980-2009.
1980
Si l’augmentation générale de la consommation finale se voie multiplié par un facteur
de 3,62, cela cache des fortes disparités.

EDEDD MPE 2OO9 21


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

En effet, le résidentiel et autres a connu une multiplication par près de 4, alors que
l’industrie & BTP : 2,83 et les transports de près de 4 aussi.

1.2.1Emission des Gaz à Effet de Serre


Le Protocole de Kyoto n'inclut aucun engagement de limitation des émissions de GES
pour les pays en développement. En ratifiant le Protocole de Kyoto notamment, les pays
peuvent bénéficier des "mécanismes" de flexibilité définis par le Protocole. Les premières
procédures de mise en œuvre de ces mécanismes ont été adoptées par la 7ème Conférence des
Parties à la Convention Climat, réunie à Marrakech en 2001 (COP7) [31].
Comme tout pays hôte de projets MDP (Mécanisme pour un Développement Propre),
pour être autorisé à participer au Mécanisme pour un Développement Propre, l’Algérie :
• Est partie à la CCNUCC depuis 10 Avril 1993 par ratification de la Convention Cadre
des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
• Est partie au Protocole de Kyoto le 17 mai 2005.
• A installée le 2 juillet 2006, la commission de l’autorité nationale désignée (AND),
chargée de l’application du MDP, conforment aux Accords de Marrakech par le
Ministre de l'Aménagement du territoire et de l’Environnement.
L’Algérie est donc Partie au Protocole de Kyoto et réunit les conditions nécessaires pour
participer de plein droit au MDP. Tout porteur de projet algérien peut accéder à ce
mécanisme, moyennant le respect des procédures nationales et internationales.
Les études d'atténuation des émissions de GES réalisées en Algérie ont mis en
évidence l'existence d'un potentiel MDP assez important, estimé à 40 milliers de teq. CO2.
Les secteurs potentiels identifiés pour le développement des projets MDP en Algérie sont
sensiblement les mêmes que les domaines d'activité éligibles au MDP établis par le CE
(sectoral scopes § 2.4.1). Le tableau suivant, présente une répartition sectorielle de ce
potentiel.
Secteur Consommation en Ktep Emissions GES (teq CO2)
Agriculture & hydraulique 1 130 1 538
Industrie & BP 3 226 3 881
Résidentiel & tertiaire 7 047 6 312
transport 5 536 9 574
Industries énergétiques 5 889 18 544
Bilan des émissions 40 000
Tableau- 4 : Bilan des émissions par secteur [32].
Les principaux indicateurs sont :
• Emissions dues à l’énergie consommée sont de 40 Milliers teq CO2.
• Soit un niveau d’émissions par habitant de 1,22 Kg eq CO2.
• Soit un niveau d’émissions par TEP consommée de 1,752 kg eq CO2.
• Soit un niveau d’émissions par Milliards de DA produit de 5,334 teq CO2.
S’agissant du développement de l’observation et des connaissances scientifiques,
l’Algérie participe au programme mondial (OMM/PNUE) de veille de l’atmosphère globale à
travers la mise en place et la gestion d’une station à Tamanrasset pour la surveillance de
l’évolution des niveaux de GES dans une station de fond.
La mesure de ces gaz, montre que le CO2 est en croissance régulière, en passant de
360 ppm en 1995 à 380 ppm en 2007, avec une augmentation annuelle de 2 ppm/an. Ces
concentrations sont passées à 385 ppm en 2008 avec une variation saisonnière : maximum au
printemps et minimum en automne, en relation avec le cycle de la photosynthèse de la

EDEDD MPE 2OO9 22


Chapitre II Enjeux Energétique et Environnementale

végétation. Le méthane, quant à lui, a augmenté entre 1996 et 2002 puis s’est stabilisé durant
les dernières années [32].

Année CO2 (ppm) CH4 (ppb)


1996 361,9 1755,8
1997 363,5 1758,3
1998 366,5 1771,9
1999 368,1 1778,9
2000 370,1 1779,5
2001 371,3 1779,5
2002 373,4 1779,2
2003 375,9 1783,7
2004 377,7 1779,6
2005 379,7 1802,8
2006 381,7 1803,7
Figure-15: Evolution temporelle du CO2 à la 2007 383,7 1808,4
station Assekrem (Tamanrasset) [32]. 2008 385,1 1819,5

Figure-16: Evolution annuelle des GES


à la station D’Assekrem [32].

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Chapitre III : Modélisation
Chapitre III Modélisation

Chapitre III : Modélisation

1. Les grandes familles de modèles


Les exercices de prospective énergétique ou la planification énergétique s’appuient sur
des modèles de prospective pour l’analyse chiffrée de scénarios énergétiques. Un modèle est
une construction simplifiée, qui cherche à représenter la réalité sous son aspect chiffré [38]. De
plus, il est le résultat d'une réflexion théorique appuyée et contrôlée par les mesures statistiques
qui doivent permettre de mieux saisir les phénomènes. Plusieurs préoccupations liées à l’effet
de serre comme les problèmes de gestion des grands systèmes, technologies, ressources
épuisable et la pollution globale et phénomène des émissions des GES ont abouti a la
modélisation. Les évolutions du besoin de modélisation résident de plusieurs événements :
• Les conséquences de la crise de 1929, la reconstruction économique après guerre
Ramsay/Von Neumann/Sraffa.
• les impacts de la croissance économique (1970) Modèles globaux.
• la crise de l’énergie (1973) et la question du changement climatique : l’énergie
devient centrale Retour des modélisations sectorielles et intégrées
Les modèles d’aide à la décision sont nombreux et différents selon leur usage. Chaque
modèle représente des approches et des spécificités transverses pour des applications
appropriées
En intégrant les trois sphères que sont l’économie, l’énergie et l’environnement, ces
outils permettent d’évaluer la réponse du système énergétique à des politiques, des contraintes
ou des conditions de fonctionnement alternatives.
Parmi les études réalisées et les différentes classifications des modèles de prospective
énergétique, « Une analyse comparative des classes des modèles », répartit les classes des
modèles en six catégories :
• modèles macro-économétriques,
• modèles multi agents
• modèles d’équilibre général calculable
• les réseaux bayésiens
• modèles d’optimisation centralisée
• modèles de dynamique des systèmes.

Par leur paradigme, l’ensemble de ces modèles se réparti en trois grandes familles de
modèles : « Top-down », « Bottom-up » et « intégrés ».
La structure ci-dessous tirée du document de l’AIE [33] précité et complétée pour la
dimension climatique par une publication de Parson et Fisher Vanden [34], résume les
différentes approches considérées.
Les deux approches ont en commun leur capacité d’analyser l’impact des différentes
politiques telles que les coûts de la contrainte du dioxyde de carbone ou l’impact sur les choix
technologiques effectués, suite par exemple, aux changements dans le prix des énergies
[Berglund et al, 2006]. Les différences principales entre les deux approches seront revues en
détail dans les sections qui suivent. La différence essentielle des deux approches réside dans la
description technologique détaillée de la représentation du système énergétique pour l’approche
Bottom-up, et la description théoriquement cohérente de l’économie générale pour l’approche
Top-down [Löschel, 2002] [35].

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25
Modélisation

EDEDD MPE 2009


Chapitre III
Figure-17: Familles et approches de modélisation d’après AIE [1] et Parson & Fisher-
Vanden [34]
Chapitre III Modélisation

Figure-18: Classification des modèles [36].

1.1 Les modèles de type « TOP-DOWN »


Une approche dite descendante, ou approche top-down. L’appellation « Top-down »
traduit une perception du système énergétique à partir d’un nombre réduit de variables
économiques agrégées. Cette famille de modèle s’attache à expliciter les liens entre l’énergie et
l’activité économique. Les méthodes employées s’appuient sur différentes disciplines
économiques : macroéconomie, économétrie, microéconomie [37]. Elle consiste à concevoir le
sujet d'études ou le produit dans les grandes lignes, puis, itérativement, à s'intéresser à des
détails de plus en plus fins [38].
Elle cherche aussi à prendre en compte l’ensemble des rétroactions entre l’ensemble des
marchés, aussi bien en termes de volumes que de prix [Murphy et al, 2007], sans passer par une
information technologique explicite (utilisation des coefficients d’élasticité). Ces modèles sont
caractérisés par leur haut niveau d’agrégation et prennent en considération les différents
secteurs de l’économie, au sein desquelles des échanges de biens sont possibles [Le Henaff,
2005] [35].

Figure-19: Schéma conceptuel de l’approche « Top-down » [38].

On distingue essentiellement les modèles macro-économétriques et les modèles


d’équilibre général calculables. De Tinbergen en 1937 [Armatte, 2005] (présentant le premier
exemple de modèle macroéconomique complet) à Deleau et al (1986), les modèles macro-
économétriques ont connu un essor important comme outils d’aide à la décision. Ils étaient
largement utilisés pour guider les politiques économiques des pays développés. Ils sont conçus
pour évaluer les impacts macro-sectoriels et budgétaires de politiques de stabilisation ou de
stratégies de développement sectorielles.

EDEDD MPE 2009 26


Chapitre III Modélisation

L’horizon de temps de ces modèles se limite à une dizaine d’années, car on considère
que les structures économiques se modifient trop pour que les estimations économétriques
gardent leur validité. Parmi les modèles macro-économétriques on cite les modèles de type
HERMES ou NEMESIS développés en France par l’équipe ERASME [BFP, 2006] [35].

1.2 Les modèles de type « BOTTOM-UP »


A l’encontre des modèles « Top-down », la notion de «Bottom-up » renvoie à
l’information ascendante. Mis au point suite au premier choc pétrolier, ces modèles décrivent la
cohérence technique d’un système énergétique à partir d’une description technologique plus ou
moins détaillée [37]. L’approche ascendante s’intéresse aux composantes techniques du
système énergétique [35]. Elle traduit une perception du système énergétique à partir d’un
grand nombre de variables technologiques ; les données technologiques désagrégées, sont
progressivement agrégées pour traduire les choix énergétiques de chaque catégorie d’agent. Les
flux d’énergies dépendent des technologies mises en œuvre. A partir de la production et/ou de
la consommation énergétique de chaque technologie, la consommation totale est déterminée par
la somme sur toutes les technologies utilisées et pour tous les usages des quantités d’énergie
produites et consommées. Cette classe de modèles représente ainsi les technologies de manière
explicite dans les différents secteurs d’offre et de demande d’énergie à travers un secteur
énergétique désagrégé. Les méthodes utilisées pour ce type de modèles se différencient par la
complexité numérique : la taille et le nombre de sous secteurs, les choix de méthodes de
résolution.

Figure-20: Schéma conceptuel de l’approche « Bottom-up » [38].

Les modèles « Bottom-up » assurent une représentation normative du comportement


économique et négligent les effets-retour sur l’économie.
Parmi les modèles bottom-up, on distingue les modèles de simulation et les modèles
d’optimisation (MARKAL, EFOM, MESSAGE, TIMES…) dont les buts diffèrent mais
peuvent être complémentaires.

1.3 Les modèles IAM : Approche climatique


Les modèles IAM (Integrated Assesment Models) ont pour ambition, l’intégration de
toute la chaîne des implications dans une approche que l’on peut qualifier de « Puits à
l’atmosphère » [37].
La première approche procède par une partition de l’expertise et est donc plus simple à
mettre en œuvre. Elle saisit en contrepartie moins d’interactions. Des modèles MARKAL ont
contribué à certaines approches de ce type [38]. Les principales étapes de la modélisation
intégrée sont la réalisation d’un modèle de calcul des émissions (approches économiques ou
technologiques), celle d’un modèle climatique de diffusion et de concentration atmosphérique
et enfin celle d’un modèle d’impact.

EDEDD MPE 2009 27


Chapitre III Modélisation

Pour la représentation des dynamiques atmosphériques, les modèles climatiques (Global


Circulation Models) sont les plus utilisés. Ils décrivent sur plusieurs décennies la circulation de
l’air dans l’atmosphère, les relations avec la végétation, la circulation océanique, les glaciers,
les échanges thermiques et les niveaux de température correspondants. Le cycle du carbone et
la relation avec le niveau des océans sont considérés et les apports anthropogéniques ou
naturels sont différentiés [37].
Les modèles d’impacts s’attachent à décrire les impacts d’un changement de climat sur
les écosystèmes. Leur niveau de désagrégation peut être très élevé.

1.4 Modèles existants et catégories de modèles


Les familles de modèles précédentes représentent des figures utiles mais extrêmes et la
filiation, entre les modèles utilisés en pratique et les différentes familles de modèles, n’est pas
toujours aisée à établir. L’évolution des capacités de calcul et l’expérience accumulée par les
différentes équipes de modélisation ont en effet permis des améliorations des modèles existants
et des recouvrements entre les différentes approches. Les approches économiques vont vers
plus de précision technologique tandis que les approches technologiques intègrent des
représentations économiques plus complexes avec des effets prix et parfois des bouclages
macro-économiques simplifiés. Plusieurs contributions ont servi de base à la classification
suivante qui donne quelques éléments de positionnement de modèles utilisés [37].

Figure-21: Classification des modèles de prospective [37].

L’arborescence proposée appelle les observations suivantes :


• Certains modèles macro-économiques peuvent être classés parmi les modèles
économiques ou parmi les IAM lorsqu’ils permettent l’évaluation de certains coûts de
dommage pour la société (les impacts sur la santé par exemple).
• les modèles d’équilibre partiel peuvent être technologiques d’optimisation (D’équilibre
partiel dans leur approche économique) ou économiques sectoriels.
• les modèles de demande s’appuient aussi bien sur des coefficients budgétaires et un
calibrage économétrique simple que sur une décomposition relativement détaillée des
technologies. Ils peuvent être représentés comme des modèles technologiques de
ventilation sectorielle (incluant des relations économiques statiques) ou comme des
modèles économiques inputs output (incluant une décomposition plus détaillée du
système énergétique).
• la famille de modèles MARKAL présente pour une même approche technologique, des
variantes différentes au sens de l’approche économique (MARKAL-MACRO,
MARKAL-ED …).
EDEDD MPE 2009 28
Chapitre III Modélisation

En fonction des questions investiguées, la classification peut aussi être faite par des
dichotomies plus simples : modèles prédictifs ou non, modèles distinguant plusieurs zones ou
non, échelle de description internationale, nationale ou infranationale, modèles intégrant des
incertitudes sur certains paramètres ou non.
1.5 Modélisation économétrique
L'économétrie désigne la branche de la statistique appliquée à l'économie, dont
l'ensemble des techniques statistiques et informatiques destinées à mesurer des grandeurs
économiques [6]. Les méthodes de l'économétrie sont très variées, les techniques
économétriques sont généralement issues de la statistique mathématique. Dans les techniques
économétriques au sens « prévision », on trouve en premier lieu les méthodes économétriques
usuelles de régression appliquée principalement sur des séries temporelles tel que les
«Moindres Carrés Ordinaires» et leurs divers prolongements, ainsi que d’autres plus complexes
comme le lissage exponentiel, Box Jenkins, ARMA, ARIMA, et même ceux utilisant les
réseaux de neurones. On note l’existence des logiciels destinés à l’analyse statistique englobant
l’ensemble de ces méthodes dont les plus reconnus sont :

• Le SPSS
Statistical Package for the Social Sciences est un logiciel puissant d’analyse de données
qui est apparu au cours des années 60, il fait partie des programmes les plus largement utilisés
pour l'analyse statistique, la gestion et la documentation des données. Le logiciel SPSS
constitue un système de traitement de données permettant, à partir de fichiers Excel de générer
divers tableaux, graphiques et diagrammes ou encore d’effectuer divers traitement statistiques
comme le dépouillement de données, le calcul de diverses mesures de tendance, la construction
de tableaux croisés, l’élaboration d’études de régression, de corrélation et d’analyse de
variance, l’analyse de séries chronologiques et de divers modèles prévisionnels.

• Eviews
Econometric Views est un logiciel de statistique, utilisé principalement pour les séries
chronologiques, analyse économétrique orientée [38]. Il est développé par Quantitative Micro
Software (SMQ). C’est un logiciel d’économétrie qui intéresse tous ceux qui ont à traiter
l'analyse des statistiques générales, des analyses économétriques, l'analyse des données et
l'estimation des séries chronologiques et la prévision. Il s'appuie fortement sur un format de
fichier spécifique pour le stockage des données. Toutefois, pour les entrées et les sorties, il
supporte de nombreux formats, y compris le format banque de données, formats Excel…
La conception EViews comprenne un large éventail de techniques statistiques et graphiques
mis à disposition aux utilisateurs à travers une interface orientée objet.

1.6 Modélisation technico-économique


Contrairement à la modélisation économétrique adaptée pour le court terme,
la modélisation technico-économique est la plus appropriée pour le long terme (20 à 30 ans) qui
est considéré comme un horizon temporel nécessaire pour étudier, décider, mettre en
œuvre et amortir les investissements : de l’offre énergétique ou des mesures d’efficacité
énergétique, et sur lequel le poids du passé et de la situation présente pèsera faiblement,
autrement dit c’est la méthode des scénarios qui décrit l’évolution des paramètres et non pas
l’extrapolation (cas de l’économétrie). Pour réaliser des études prospectives de la demande ou
de l’offre d’énergie, la modélisation technico-économique est la plus adéquate.

• Le MEDEE
Modèle d’Evaluation de la Demande En Energie, largement utilisé au niveau
international, a été développé dès 1973 par l’IEJE (Institut Economique et Juridique de

EDEDD MPE 2009 29


Chapitre III Modélisation

l’Energie, actuellement IEPE «Institut Economique et Politique de l’Energie») de l’Université


de Grenoble.
MEDPRO et MAED sont des versions améliorées dérivées de MEDEE, développés
respectivement par ENERDATA (Cabinet d’études spécialisé dans l'énergie et
l’environnement) et l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique).
Demande finale

Industrie Transport Résidentiel Tertiaire Agriculture

Branches Passagers Marchandises Urbain Rural Branches Irrigation

Tracteurs
IGCE Autres Route Eau chaude Usages
Pêche
Cuisson
Usages Individuel Produits
Eclairage
Collectif
Electro-ménager Us. thermiques
Fer
Chauffage Us. électriques
Voie d'eau
Climatisation
Air

Figure-22: Structure du modèle MEDEE [38]

2. Le SIMED : Méthodologie de Développement


Simulation Model for Energy Demand est l’outil de prospective énergétique qu’ont a
fondé sur Excel pour évaluer le demande d’énergie finale a long terme avec des projections
chaque 5 ans selon le contexte Algérien.
La méthode de construction de cet outil repose sur l’approche ascendante Bottom-Up,
qui consiste à décrire et détaillée les éléments de base du SIMED et calculé leurs
consommations énergétiques respectives pour formé les secteurs approprier. En reliant ces
secteurs en aboutira a un outil de demande énergétique globale
Il traite l’information relative aux scénarios de développement social, économique et
technologique et calcule la demande totale d’énergie pour les années désirées. Il fournit
également la répartition de cette demande par formes d’énergie et par secteur économique.
Les équations utilisées dans le SIMED pour le calcule des consommations énergétique
des déférents secteurs sont aspirés des modèles économique de prospective énergétique à long
terme.
LE SIMED comporte 05 secteurs d’activité décomposé et ajusté selon le contexte
Algérien. Les secteurs d’activités concernées sont respectivement :
• Le secteur Résidentiel.
• Le secteur Industrie.
• Le secteur Transport.
• Le secteur Tertiaire.
• Le secteur Agriculture.

Méthodologie de construction du SIMED


Comme on la citée dans le paragraphe précédent, les équations intégrés dans le SIMED
sont utilisées pour déduire les évolutions de quelques paramètres socio-économique comme le
PIB, la population et pour calculé les consommations d’énergie des déférents agrégats dans les
05 secteurs.
EDEDD MPE 2009 30
Chapitre III Modélisation

La méthodologie du SIMED inclut la séquence d’opérations suivante :


• Décomposition la demande totale d’énergie du pays en un grand nombre de catégories
d’usages finaux.
• Identification des paramètres sociaux, économiques et technologiques qui affectent
chaque catégorie d’utilisation finale de la demande d’énergie.
• Etablissement de la relation mathématique qui relie la demande d’énergie et les facteurs
affectant cette demande.
• Développement de scénarios cohérents de développement social, économique et
technologique du pays.
• Evaluation de la demande d’énergie résultant de chaque scénario.
• Sélection parmi l’ensemble des scénarios possibles proposés, du modèle de
développement "le plus probable” pour l’Algérie.

2.1 Le Secteur Résidentiel


Dans le secteur résidentiel ou ménages, les facteurs déterminants sont de nature
démographique comme la population, nombre de ménages et le taux de possession.
On distingue deux types d’usage dans ce secteur : Spécifique et thermique.
• L’usage Spécifique
La principale forme d’énergie utilisée pour cet usage est l’électricité. L’éclairage, la
climatisation et les appareils électroménagers (réfrigérateur, lave-linge, éclairage, téléviseur
etc.) sont les différentes catégories d’utilisation finale.
La demande d’énergie est calculée en considérant les conditions de vie de la population
comme le type de logement.
La consommation d’électricité par type d’équipement est calculée sur la base des taux
d’équipements électroménagers des ménages et de la consommation unitaire par ménage
équipé.
La consommation d’énergie est calculée directement par la formule suivante :

Cons=Conspécifique*Nombre Ménages*365. [47].

Avec : Conspécifique=Pu*fré.
Pu : La puissance de l’équipement
Fré : la fréquence d’utilisation journalière.

• L’usage Thermique
Les catégories d’utilisation finale sont : le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la
cuisson. L’énergie utilisée pour cet usage est le gaz naturel ainsi que les produits pétroliers
(GPL). De la même méthode et avec la même formule en calcule les consommations d’énergie
pour chaque type d’usage thermique.

2.2 Le Secteur Industrie


De manière générale, la demande d’énergie de chaque sous-secteur économique est
déterminée par son niveau d’activité économique, évaluée par sa valeur ajoutée, et par
l’intensité énergétique de chaque catégorie d’usage final de l’énergie. Le niveau d’activité
économique de chaque sous-secteur est obtenu à partir des données spécifiées par l’utilisateur
relatives au PIB total et à sa structure.
Pour chaque sous-secteur, la demande d’énergie est calculée séparément pour trois
catégories d’utilisation finale: l’électricité pour ses usages spécifiques (éclairage, force motrice,
électrolyse etc.); les usages thermiques (chauffage et eau chaude sanitaire; production de
vapeur; fours et usage direct des combustibles); et les carburants.

EDEDD MPE 2009 31


Chapitre III Modélisation

A cause du manque de donnée sur la production par branche et les consommations


spécifiques, on utilisera l’évolution de l’intensité énergétique pour déterminé les
consommations de chaque sous-secteur. L’intensité peut se calculée a l’aide de l’équation
suivante :
Consommation industrie=Int énergétique*Valeur Ajoutée industrie. [47].

On calcule les intensités énergétiques des deux sous-secteurs, IGCE et le BTP. De


même pour les 10 branches du sous-secteur industrie.

2.3 Secteur Transport


La demande d’énergie de ce secteur est calculée directement en termes d’énergie finale,
en fonction de la demande totale de transport.
Le taux de motorisation et la distance moyenne parcourue par une voiture par an sont
des variables du scénario pour le calcule de la consommation énergétique.
De plus, 6 carburants différents sont admis pour le secteur Transport: Electricité, gas-
oil, essence, GPL, bunker et le kérosène.
Pour le mode routier, on utilise l’équation suivante pour le calcule d’énergie finale pour
chaque type de véhicule :

Cons routier=Parc routier*Cons L/100km*Km/an*Contenue énergétique carburant. [47].


De même pour le mode ferroviaire par type électrique et diesel, ainsi que le mode aérien
on utilise l’équation précédente.
L’exception est pour le mode maritime, car à force d’indisponibilité des données sur le
tonnage ainsi que le kilométrage on utilisera la méthode des intensités énergétique.
Donc on utilise l’équation suivante :

Consommation maritime=Int énergétique*Valeur Ajoutée hydrocarbures. [47].


2.4 Le secteur Tertiaire
Les paramètres du scénario et les équations qui caractérisent la consommation d’énergie
du secteur tertiaire sont liés au niveau d’activité économique de ce secteur, la valeur ajoutée des
sous-secteurs et la main d’œuvre du secteur.
Les catégories d’utilisation finale considérée dans le secteur service sont l’usage
thermique (le chauffage, eau chaude sanitaire et cuisson), l’usage spécifique de l’électricité
(climatisation, éclairage).
Pour la méthode de l’intensité énergétique, on utilise l’équation suivante :

Consommation tertiaire=Int énergétique*Valeur Ajoutée tertiaire. [47].


Pour la méthode de productivité, on utilise l’équation suivante :

Productivité=Valeur Ajoutée tertiaire / Emploi service


2.5 Le secteur Agriculture & Pèche
• Agriculture : la demande d’énergie finale se calcule pour le matériel destiné pour l’irrigation
des terres comme les tracteurs agricole, motopompe et électropompe.
Pour les tracteurs agricoles, on utilise la même équation que celle du transport routier
qui est la suivante :

Cons tracteur = Parc tracteur*Cons L/100km*Km/an*Contenue énergétique carburant. [47].

EDEDD MPE 2009 32


Chapitre III Modélisation

Pour les motopompes, on utilise l’équation suivante :

Cons motopompe=Parc motopompe*Cons L/H*fré/jour* Njour*Contenue énergétique carburant.


[47].
Pour l’électropompe, on utilise l’équation suivante :

Cons motopompe=Parc motopompe*Cons L/H*fré/jour*Njour*Contenue énergétique carburant.


[47].

• Pèche : Pour ce sous-secteur, on a les bateaux motorisé diesel. Le calcule d’énergie se fait
avec l’équation suivante :

Cons bateaux=Parc bateaux*Cons L/100km*Km/an*Contenue énergétique carburant. [47].

3. Les Scénarios
Pour faire un pronostic de la demande énergétique future, il faut considérer les niveaux
actuels de consommation et de production d’énergie ainsi que les données socioéconomiques
des dernières années. Etant donné qu’on ne peut pas anticiper le développement à venir, on a eu
recours à deux scénarios pour établir une telle prospective basée sur les données des dernières
années. Ces scénarios reflètent différentes possibilités de l’avenir. On a choisi pour la
prospective élaborée dans cette étude un premier scénario qui prend comme point de départ le
développement des années 2000 jusqu’à 2008 et continue avec la même croissance jusqu’en
2020 (scénario Business as Usual). Le second scénario tient compte de l’introduction de
mesures d’efficacité énergétique (scénario efficacité énergétique). On envisage que
l’augmentation des besoins d’énergie sera inférieure à celle obtenue dans le premier scénario
dans lequel des mesures d’efficacité ne sont pas prises en considération. Il ne s’agit pas d’une
estimation précise du potentiel d’efficacité énergétique mais d’une estimation approximative
qui permet d’illustrer l’influence potentielle des mesures d’efficacité.

3.1 Le scénario Tendanciel


Dans le cadre de réalisation d’une Etude Prospective de la demande nationale d’énergie
à l’horizon 2030, il est nécessaire comme chaque exercice de prospective de passer par l’étape
de collecte de données indispensables pour renseigner l’année de base, en l’occurrence arrêtée
pour 2008.
Les données collectées et citées ci-dessous pour l’année de base 2008 sont collectées
des différents ministères et établissement public concernées. Elles sont intégrés et utilisées dans
l’outil de calcule de le demande d’énergie a l’horizon 2030.

3.1.1Hypothèses Macroéconomique
• Le PIB : On retient une hypothèse de croissance du PIB de 3,1%/an sur l’ensemble de la
période 2008-2030. Cette hypothèse est conforme aux projections de croissance potentielle
émises par les organisations spécialisées jusqu'à 2015. Au-delàs de 2015, on fixe la même
valeur jusqu’à 2030 [43].

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


TCAM % 3,10 3,10 3,10 3,10 3,10
PIB Millions DA 11042837,90 13673867,09 15928859,46 18555728,39 21615800,99
PIB/hab. DA/hab. 320217,77 353075,87 377976,00 404058,10 431298,47
• Tableau- 5 : TCAM du PIB 2030.

EDEDD MPE 2009 33


Chapitre III Modélisation

L’évolution de du PIB est PIB/hab. est représenté dans le tableau suivant :


En plus, la structure de la formation du PIB par secteurs avec la valeur ajoutée est
représentée en annexe 1. Ces taux d’évolution s’élève des caractéristiques d’un pays en voie de
développement et exportateur d’énergies fossiles. Ces pays soufre du phénomène de
diversification économique, la part des hydrocarbures dans le pourcentage du PIB chute à cause
du phénomène d’épuisement des énergies fossiles.

• La Démographie : C’est un déterminant essentiel de l’évolution de la demande énergétique


par le biais de son impact sur l'évolution à long terme de l'économie. Ils ont un impact direct
sur la consommation énergétique du secteur résidentiel puisqu’ils influencent le nombre
d’appareils ménagers ainsi que la surface totale des logements devant être chauffée et éclairée.
Enfin, ils influencent la consommation de services de transport et la taille du parc
automobile. Le taux d’urbanisation est de 65,75 % en 2008 et atteindra 73,18 en 2030.
L’évolution de la population 2008-2030 est présentée ci-dessous :
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Population Millions 34,49 38,73 42,14 45,92 50,12
Urbaine % 65,75 68,11 69,80 71,49 73,18
Population Urbaine Millions 22,67 26,38 29,42 32,83 36,68
Population Rurale Millions 11,81 12,35 12,73 13,09 13,44
Tableau- 6 : Population en Millions jusqu’à 2030.

Ce sont les résultats d’une étude faite au niveau du département statistique et prévisions
au ministère de l’habitat. Reposant sur des résultats de d’autres études de l’ONS et su
l’historique des revues de la population.

• L’Emploi : C’est un paramètre très influent, surtout dans la productivité. L’évolution de la


population active 2008-2030 est présentée ci-dessous :

TCAM % 2 2 2 2 2
Population Active Millions 10,66 12,24 13,51 14,92 16,47
Tableau- 7 : Evolution de l’Emploi et de la population Active jusqu’à 2030.

Pour l’année 2008, 30,9 % de la population est active. 2 % est le TCAM, il est faible et
considéré constant jusqu’à 2030. Pour les différents secteurs d’activités, Cette valeur est
considérée constante durant toute l’étude jusqu’à 2030, vue la difficulté a déterminé l’évolution
de l’emploi pour chaque secteur. L’évolution de la population active de chaque secteur est
représentée en annexe 2.

3.2 Hypothèses Energétiques


• L’Industrie : ce secteur pose le problème de données sur le nombre d’industrie et leurs
productions physique. Composé de deux sous secteur, BTP et IGCE. En utilise l’évolution de
leurs valeurs ajoutées respectives.
Le ministère de l’industrie tente d’atteindre un pourcentage de 10 % de la formation du
PIB l’horizon 2015 [43], seulement pour les IGCE contre 5 % en 2008. C’est un défi a réalisée
et un gigantesque bute en doublant la part de l’industrie. Pour la période 2015-2030, le
pourcentage va se stabilisé ou augmentera jusqu'à atteindre les 12 % en 2030. Pour le BTP,
l’historique montre une faible évolution de la croissance, ce qui signifie une stabilité a long
terme surtout avec le bute fixé pour les IGCE. Avec l’évolution des valeurs ajoutées (annexe

EDEDD MPE 2009 34


Chapitre III Modélisation

1) et le TCAM de l’évolution de l’intensité énergétique par sous-secteurs et par branches


d’activités représentées ci-dessous, on pourra calculer la consommation finale.

1. Industrie Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Eau et Energie
TCAM % -1 -1 -1 -1 -1
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00321 0,00299 0,00285 0,00271 0,00257
Mines et Carrières
TCAM % -1 -1 -1 -1 -1
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00354 0,00330 0,00314 0,00298 0,00284
ISMMEE
TCAM % -3 -3 -3 -3 -3
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00739 0,00597 0,00513 0,00440 0,00378
Matériaux de construction
TCAM % -4 -4 -4 -4 -4
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,03993 0,03001 0,02447 0,01995 0,01627
Chimie/Caoutchouc/ Plastique
TCAM % -4 -4 -4 -4 -4
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00266 0,00200 0,00163 0,00133 0,00108
Industrie Agro-alimentaires
TCAM % -3 -3 -3 -3 -3
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00228 0,00184 0,00158 0,00136 0,00117
Industrie Textiles
TCAM % -1 -1 -1 -1 -1
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00371 0,00346 0,00329 0,00313 0,00297
Industrie du Cuir
TCAM % -3 -3 -3 -3 -3
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00223 0,00180 0,00155 0,00133 0,00114
Industrie du Bois/Papier/liège
TCAM % -3 -3 -3 -3 -3
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00242 0,00196 0,00168 0,00144 0,00124
Industries diverses
TCAM % -1 -1 -1 -1 -1
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00034 0,00031 0,00030 0,00028 0,00027
2. BTP
TCAM % -2 -2 -2 -2 -2
Intensité Energétique Ktep/Million DA 0,00094 0,00082 0,00074 0,00067 0,00060

Tableau- 8 : Evolution de l’intensité énergétique jusqu’à 2030.

• Résidentiel : Le parc logement est l’un des déterminants essentiel pour évolué la demande
énergétique à long terme, car il a un impact direct sur la consommation énergétique du secteur
résidentiel. Aussi, la taille moyenne des ménages ainsi que le TOL constitue un autre facteur
démographique important pour déterminer la consommation future d’énergie. Basée sur les
projections faites par le ministère de l’habitat, les auditions ministériels et les programme
quinquennaux.

EDEDD MPE 2009 35


Chapitre III Modélisation

Le parc logement et les détails sont illustrées dans le tableau suivant :


Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Parc Logements Global Millions 6,69 8,23 9,85 11,15 12,45
TCAM % 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5
Parc Logements Occupé % 79,00 81,81 83,87 85,99 88,16
Logements occupés Millions 5,28 6,73 8,16 9,31 10,51
TOL du parc logement global Ratio 5,16 4,71 4,28 4,12 4,03
TOL du parc logement occupé Ratio 6,53 5,54 4,98 4,68 4,47
Tableau- 9 : Parc Logements 2030.

Le parc logement est à 6,69 millions de logement pour 2008 [44]. Les programmes
quinquennaux Algérien 2004-2009 et 2009-2014 assure :
-Réalisation de 200000 logs pour l'année 2009 qui est propre au programme quinquennal 2004-
2009.
- Réalisation de 2 millions de logement, dan 1,2 millions de logement livré entre 2010 et 2015.
Les 0,8 millions restantes sont livré pour 2016 et 2017.
-L'auto-construction est de l'ordre de 20 000 log/an.
Pour la période 2015-2020 :
-Les 0,8 millions de logement restant du programme 2010-2014 vont être livré pour les années
2016 et 2017.
-Réalisation : 200 000 Logt/an pour les années 2018-2019-2020.
-Auto-Construction : Moyenne de 20 000 Log/an.
Pour la période 2020-2030 on garde la même hypothèse suivante :
-Moyenne de réalisation : 200 000 Logt/an
-Auto-Construction : Moyenne de 20 000 Log/an.
Toutes ces hypothèses [45], [46], relatives a la construction, l’occupation des
logements…ex, font ressortir l’évolution du parc logement à l’horizon 2030.
Le parc logement occupée est défini par un taux d’occupation du parc qui est de l’ordre
de 79 %, l’évolution est faible est atteint le seuil de 88 % en 2030 [44].
Le TOL global est estimé à 4,03 en 2030 contre 5,16 en 2008, avec l’existence de
logements inoccupés le TOL sur logement occupé est de 4,47 en 2030 contre 6,53 en 2008.
Avec le grand taux d’urbanisation, le TOL urbain démunie de 6,36 en 2008 à 4,36 en
2030, ainsi que le TOL rural qui est passée de 5,87 en 2008 à 4,83 en 2030.
Les hypothèses sur l’évolution du taux de raccordement d’électricité et du gaz est sont
basée sur les auditions ministérielles et les programmes quinquennale que l’état tente de réalisé
chaque 5ans : 2004-2009 et 2010-2014 [45].

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Electrification % 98 100 100 100 100
TACM % 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5
Raccordement en GN % 45,80 47,43 48,62 49,85 51,11
Tableau- 10 : Taux d’électrification et raccordement en gaz 2030.

Le taux d’électrification est maximale pour 2008, et tente a stagné sur la valeur limite de
100 %. Pour le raccordement en gaz, le doc politique générale, précise que 2 millions de foyers
vont être raccordés à l'horizon 2017, et un rythme de 300000 au-delà jusqu'à 2020.
Vue l’intérêt que donne l’état pour le raccordement des logements en énergie gazière,
on gardera le taux de 1,5 logement raccordé chaque 5 ans jusqu'à 2030.

EDEDD MPE 2009 36


Chapitre III Modélisation

Pour les taux de possession des équipements d’usage spécifique et thermique, les
pourcentages évolue proportionnellement avec l’évolution des ménages.
C’est ordres de grandeurs sont estimé, basée sur des études faite par le ministère de l’habitat.
Ces évolutions sont illustrées dans l’annexe 3.

• Tertiaire : C’est le secteur le plus hétérogène parmi les secteurs traités. L’impossibilité
d’acquérir des données ainsi que le manque de trace historique sur le nombre d’établissement et
les équipements correspondants rend le calcule par usage finale de produits impossible.
Donc on utilisera l’évolution des intensités énergétiques et des VA (annexe 1 et 2) du
totale des services pour déduire la consommation finale d’énergie.

• Transport : Les hypothèses misent en ouvres sont par modes :


-Routier : Les hypothèses prises pour ce mode de transport repose sur l’historique lointain, car
l’influence des biens publics ainsi que le problème de mise a la casse. Ceci nous oblige à garder
une évolution tendancielle du parc roulant, donc des déférents types de véhicules. Les
consommations spécifiques de chaque type de véhicule ainsi que leurs kilométrages annuelles
moyens parcourues restant fixe à l’horizon 2030.
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
TCAM % 2 2 2 2 2
Total Parc Roulant Millions 3,00 3,45 3,80 4,20 4,64
Véhicule Particulier Millions 1,92 2,21 2,44 2,69 2,97
Véhicule Utilitaire Léger Millions 0,75 0,86 0,95 1,05 1,16
Camion Millions 0,15 0,17 0,19 0,21 0,23
Autocar/Autobus Millions 0,06 0,07 0,08 0,08 0,09
Tracteur Routier Millions 0,06 0,07 0,08 0,08 0,09
Tableau- 11 : Total Parc Roulant 2030.

-Ferroviaire : Pour ce mode, on fixe un taux de mise à la casse des locomotives diesel de 10 %
chaque 5 an qui vont être gardé pour le transport marchandise, on les remplace avec des
locomotives électrique. Dons le parc ferroviaire diesel est considéré constant jusqu'à 2030 avec
208 locomotives, et l’électrique augment avec de 10 % chaque 5 an pour atteindre locomotives
en 2030 contre 35 en 2008.

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Locomotive Unité 243 264 285 305 326
Gasoil Unité 208 208 208 208 208
Electricité Unité 35 56 77 97 118
Tableau- 12 : Parc ferroviaire 2030.

-Aérien : Historiquement, le parc aérien évolue beaucoup d’année à autre. L’hypothèse qu’on
pourra fixer est une évolution de 1 % du parc chaque an, considérons le phénomène de mise a
la casse.
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Parc Aérien Unité 32 38 42 46 50
Tableau- 13 : Parc Aérien 2030.

EDEDD MPE 2009 37


Chapitre III Modélisation

-Maritime : Pour ce mode de transport, on utilise les VA des hydrocarbures et l’intensité


énergétique pour calculé la demande d’énergie finale. Le manque de données remarqué pour les
consommations spécifiques du bunker, les tonnages transporté ainsi que les kilométrages
parcourues conduit a la méthode précédente. Les VA des hydrocarbures chute comme on la cité
auparavant de 45 % à 24 % a cause d’épuisement des énergies fossiles et la lourde évolution
d’exploration.

• Agriculture : Ce secteur peut être décomposée en deux sous-secteur : Agriculture & pèche.
Pour l’agriculture, l’état tente d’atteindre 1,3 millions de terre irriguée à l’horizon 2014. Après
en garde un TCAM de 5% jusqu’à l’horizon 2030, déduit de l’historique. Pour le matériel
d’irrigation, on garde les valeurs historiques déduites du ratio Pompe/hectare chaque an pour
les tracteurs agricoles, les pompes d’irrigation électrique et diesel.
Pour la pèche, on fixe un TCAM de 2% de 2008 jusqu’à 2030 pour les bateaux
motorisés diesel.

1. Agriculture
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Surface Agricole
TCAM % 5,00 5,00 5,00 5,00 5,00
Surface Agricole Irriguée Millions HEC 0,99 1,40 1,79 2,28 2,91
Matériel d'Irrigation
Pompe/Surface Irriguée Pompe/HEC 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28
Pompe d'Irrigation Milliers 278,91 392,45 500,88 639,26 815,88
1. Moto Pompe
Moto-pompe/Surface
Pompe/HEC 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
irriguée
Moto-pompe Milliers 151,34 212,95 271,78 346,87 442,70
2. Electro-pompe
Electro-pompe/Surface
Pompe/HEC 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13
irriguée
Electro-pompe Milliers 127,57 179,51 229,10 292,40 373,18
Matériel d'Irrigation
TCAM % - 3,00 3,00 3,00 3,00
Tracteur Agricole Millions 0,06 0,08 0,09 0,11 0,12
2. Pèche
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Bateaux de Pèche Motorisés
TCAM % - 2,00 2,00 2,00 2,00
Bateaux Milliers 5,60 6,43 7,10 7,84 8,66
Tableau- 14: la surface agricole irriguée jusqu’à 2030.

3.3 Consommation finale d’Energie et Emission des GES à l’Horizon 2030


Après l’élaboration des hypothèses du scénario de référence et les évolutions des
agrégats des déférents secteurs et usages a l’horizon 2030, on exploite le SIMED fondé pour
déterminée l’évolution de la demande d’énergie projetée pour les années d’étude : 2008, 2015,
2020, 2025 et 2030 par secteur d’activité.

EDEDD MPE 2009 38


Chapitre III Modélisation

3.3.1 Consommations d’Energie Finale


• Le Secteur Résidentiel
Comme on a cité dans le chapitre précédent, les consommations d’énergie sont d’usages
spécifique de l’électricité et thermique du gaz
ga naturel et produits pétrolier (GPL).
(GPL)

Usage Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Usage Electrique Ktep/an 905,26 1390,03 1836,10 2320,25 2908,81
Usage Thermique Ktep/an 4507,69 8686,26 10790,31 12624,99 14626,37
Conso Finale Ktep/an 5412,95 10076,29 12626,41 14945,24 17535,18
Conso/Ménage Ktep/Log 1,02 1,50 1,55 1,61
,61 1,67
Conso/Habitant Ktep/Hab. 0,16 0,26 0,30 0,33 0,35
Tableau- 15: Evolution de la consommation par usage à l’horizon 2030.
2030

L’usage Spécifique est l’utilisation de l’électricité pour les appareils électroménagers, la


climatisation
ion et même une partie d’usage thermique comme le chauffage. chauffage Pour l’usage
thermique du GN et produits pétroliers, on trouve le chauffage, la cuisson et l’eau chaude
sanitaire. .

Produit Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Electricité ktep/an 949,12 1449,95 1912,43 2411,81 3017,50
GPL ktep/an 1390,55 3564,11 4290,08 4856,56 5435,13
Gaz Naturel ktep/an 3073,28 5062,23 6423,89 7676,87 9082,56
Total ktep/an 5412,95 10076,29 12626,41 14945,24 17535,18
Tableau- 16 : Evolution de la consommation par produits à l’horizon 2030.
2030

L’évolution
évolution de la consommation par produits est présentée ci-dessous
ci :

Figure-23: Consommation du résidentiel par produit a l’horizon 2030.

La demande d’énergie du résidentiel augmente avec un TCAM d’environ 5,61 %. Avec


un taux de 9,63 %, la consommation a presque doublé entre entre 2008 et 2015 de 5,4 Mtep à 10
Mtep et continue d’augmentée avec un rythme plus stable d’un taux de 4% chaque 5an.5an Sur les
12 Mtep d’accroissement de la demande d’énergie envisagée entre 2008 et 2030, la part du gaz
naturel est d’environ 6 Mtep qui représentent 59
5 % du total de la consommation, le reste qui est
de 16 % est pour l’électricité et 31 % pour GPL. La grande part de la consommation finale du
secteur résidentiel est celle du GN, avec un pourcentage de 59 % en 2008
2008 contre 55 % en 2030.

EDEDD MPE 2009 39


Chapitre III Modélisation

Le GPL passe de 25 % en 2008 vers 29 % en 2030 et l’électricité qui reste constante à


17 % de 2008 à 2030.

Figure-24: Consommation du résidentiel par usage a l’horizon 2030.

En parlant des usages, 84 % d’énergie de croissement entre 2008 et 2030 est


consommée
mée par usage thermique (cuisson, Chauffage et eau chaude sanitaire) sanitaire et les 16 %
restant sont destinée aux usages spécifiques de l’électricité ( Eclairage, climatisation et
appareils électroménagers).
En 2008, 84 % de la consommation d’énergie
d’énergie est a usage thermique et 16 1 % sont a
usage spécifique contre 85 % et 151 % de consommation respectif en 2030.
La hausse en demande d’énergie de secteur résidentiel est due essentiellement aux fortes
progressions dans le raccordementent en gaz naturel et le programme de construction de logement
programmée par l’état, ainsi que la forte évolution démographique prévue influe fortement sur
la demande. En plus de ces hypothèses citées auparavant, le retard marquer sur l’intégration des
systèmes
stèmes d’efficacité énergétique dans ce secteur rend l’évolution tendancielle forte de la
demande d’énergie est justifiable.
Les résultats et détails de chaque usage est présenté sur la feuille de calcule Excel en annexe 4.

• Le Secteur Industrie
L’évolution
tion de la demande finale énergétique dans l’industrie reflète la situation
économique du pays. Sur le plan de contexte économique, on observe que la demande
d’énergie finale de l’industrie a fortement augmenté de 4,3
4, Mtep de 2008 à 2011 et atteint 15,5
Mtep
ep en 2030 avec un TACM de 5,54 % présentant une déférence de croissance de 7 Mtep.
Entre 2008 et 2015, 4 Mtep de croissance marqué dans les branches industrielles passant de 3,8
Mtep à 9 Mtep respectivement avec un taux de 14 %.Cette hausse croissance de la
consommation d’énergie entre 2008 et 2015 est due essentiellement aux l’objectif fixé par
l’état d’atteindre 10 % de la formation du PIB a l’horizon 2014, ce bute affecte les valeurs
ajoutées des sous-secteurs
secteurs et branches et prévois une forte demande d’énergie
’énergie a l’horizon 2015
20
après plusieurs décennies de baisse ou de stagnation.
stagnation

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


BTP ktep/an 894,10 1060,27 1197,55 1352,61 1527,74
Industrie ktep/an 3843,93 7949,86 8496,90 9114,11 9807,53
Total ktep/an 4738,03 9010,13 9694,45 10466,72 11335,27
Tableau- 17: Evolution de la consommation des sous-secteurs
sous de l’industrie à l’horizon 2030.
2030

En plus, les hypothèses misent en ouvre pour les intensités énergétiques des déférents
branches de l’industrie qui augmentent avec l’investissement
l’inv marqué sans action de maitrise

EDEDD MPE 2009 40


Chapitre III Modélisation

d’énergie. Au-delàs
delàs de 2015, l’évolution de la demande d’énergie est beaucoup plus faible avec
un taux de 1,5 à 1,6 % chaque 5ans après la hausse de demande marqué, cela est due aux
faibles évolutions des valeurs ajoutées des branches industrielles.

Figure-23:Evolution de la consommation
onsommation des sous-secteurs
sous secteurs de l’industrie à l’horizon 2030.

Pour 2008, 81 % de la consommation finale est dans les branches d’industrie, avec 51%
pour le matériau de construction,
tion, 10 % pour les ISMEE, 8% pour la branche agro-alimentaire,
agro 6
% pour la branches Eau-Energie
Energie et le reste pour les industries divers avec 19 % de la
consommation finale totale est dans le sous-secteur
sous secteur BTP. Une variation importante est
constatée en 2030 pour le BTP qui diminue avec seulement 8% % de la consommation finale
totale contre 92 % pour les branches industriels. La branche matériaux de construction
constructio présente
la grande part avec 71 %, 6 %, % respectivement pour les branches : Agro--alimentaire, Eau-
Energie et 5% pour les ISMEE.
A-propos
propos des usages de l’industrie. Les parts des usages, spécifique, thermique et force
motrice du sous secteur industrie (branches industrielles) sont supposé constant pour toute
l’étude, basée sur des estimations du ministère de l’industrie. Estimé de 60 % usage thermique,
35 % usage spécifique et 10 % pour la force motrice. Pour le BTP, on a que l’usage force
motrice.

Usage Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Force motrice Ktep/an 1470,69 2252,75 2472,09 2719,73 2998,87
Usage Electrique Ktep/an 768,79 1589,97 1699,38 1822,82 1961,51
Usage Thermique Ktep/an 2498,55 5167,41 5522,99 5924,17 6374,89
Total Ktep/an 4738,03 9010,13 9694,45 10466,72 11335,27
Tableau- 18: Evolution de la consommation des usages de l’industrie à l’horizon
l’horizo 2030.

Sur la consommation totale du secteur industrie, le pourcentage de l’usage thermique est


de 45 % en 2008 et augment jusqu’à atteindre 54 % en 2030. L’usage spécifique passe de 28 %
en 2008 à 32 % en 2015 et reste stable a l’horizon
l’ 2030.Par contre, la force motrice diminue de
27 % en 2008 jusqu’à un pourcentage de 14 % en 2015, puis se stabilise a l’horizon 2030. 2030 La
hausse en pourcentage des usages thermique est proportionnelle aux fortes augmentations des
valeurs ajoutées des branches industrielles
industrielles qui utilisent principalement du gaz naturel qui est le
principal produit dans l’usage thermique.

EDEDD MPE 2009 41


Chapitre III Modélisation

Figure-26:Evolution
:Evolution de la consommation
c des usages de l’industrie à l’horizon 2030.

Pour les produits, on considère que 100 % de la consommation mation en usage thermique est
assuré par le GN, de même pour l’usage spécifique avec seulement l’électricité. La force
motrice est assurée par deux produits : électricité et gasoil avec 35 % et 65 % respectivement.
Usage Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Gasoil ktep/an 804,69 954,24 1077,80 1217,35 1374,97
Electricité ktep/an 1434,79 2888,48 3093,67 3325,20 3585,41
Gaz Naturel ktep/an 2498,55 5167,41 5522,99 5924,17 6374,89
Total ktep/an 4738,03 9010,13 9694,45 10466,72 11335,27
Tableau- 19: Evolution de laa consommation de l’industrie par produits à l’horizon 2030.
2030

Le GN prend la grande par de consommation avec 44 % en 2008 et 53 % en 2030.


L’électricité représente 34 à 35% de la consommation, stable jusqu’à 2030. La variation est
remarquée pour le gasoil,
oil, qui passe de 22 % en 2008 à 12 % en 2030. Des pourcentages et des
variations proportionnelles a leurs usages.

:Evolution de la consommation
Figure-27:Evolution c de l’industrie par produit à l’horizon 2030.

Les résultats et détails de consommation de chaque sous-secteurs


secteurs et branches d’activité est
présenté sur la feuille de calcule Excel en annexe 5.
5

• Le Secteur Transport
Le transport est le secteur le plus stables on terme d’évolution de la demande finale en
énergie, avec un taux de 1,87 % entre
entre 2008 et 2030, représentant une croissance de 5 Mtep
concentrée surtout dans le mode routier. La consommation passe de 9,5 Mtep en 2008 à 14,3
Mtep en 2030. Par intervalle d’étude chaque 5 ans, les taux sont de 1,88 % entre 2008 et 2020
20
et de 1,86 à 1,85 entre 2020 et 2030. Un rythme très stable et reflète la tendance des
hypothèses.

EDEDD MPE 2009 42


Chapitre III Modélisation

Mode de Transport Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Maritime ktep/an 301,00 306,49 307,84 298,89 275,74
Ferroviaire ktep/an 458,26 464,52 470,78 477,04 483,30
Aérien ktep/an 437,11 515,34 571,22 627,10 682,98
Routier ktep/an 8342,51 9582,92 10580,32 11681,53 12897,35
Total ktep/an 9538,88 10869,27 11930,16 13084,56 14339,37
Tableau- 20: Evolution de la consommation par modes de transport à l’horizon 2030.
2030

Figure-28 : Evolution de la consommation


consommation des modes de transport à l’horizon 2030.

Le transport routier est le mode le plus intensif en énergie de tous les modes utilisés, il
représente 87 % de la consommation finale du secteur transport en 2008 contre 90 % de la
consommation finale en 2030. Une augmentation due principalement au phénomène de
diésélisation du parc roulant et le recul des consommations envisagé dans le mode maritime qui
est proportionnel aux diminutions prévues
prévue des valeurs ajoutées des hydrocarbures.
hydrocarb Les autres
modes de transport, l’aérien garde un pourcentage stable de 5 % avec évolution très faible de
0,45 Mtep en 2008 à 0,68 Mtep en 2030, 2030 le ferroviaire aussi augmente mais avec une faible
tendance allant de 0,45 Mtep à 0,46 Mtep due essentiellement
essentiellement de l’électrification des lignes et
le recule en consommation du gasoil. Par contre, la consommation en mode maritime baisse
légèrement de 0,3 Mtep à 0,27 Mtep on représentant 2 % de la demande totale du transport à
l’horizon 2030.

Produits Unit 200


2008 2015 2020 2025 2030
Electricité ktep/an 10,54 16,80 23,06 29,32 35,58
Bunker ktep/an 301,00 306,49 307,84 298,89 275,74
GPL ktep/an 354,52 407,23 449,62 496,41 548,08
Kérosène ktep/an 437,11 515,34 571,22 627,10 682,98
Essence ktep/an 2347,74 2696,82 2977,50 3287,40 3629,56
Gasoil ktep/an 6087,97 6926,60 7600,92 8345,43 9167,43
Total ktep/an 9538,8762 10869,27 11930,16 13084,56 14339,37
Tableau- 21: Evolution de la consommation du transport par produit à l’horizon 2030.
2030

Pour les produits, le gasoil est le major avec 64 % de la consommation total en 2008 est
reste constant à l’horizon 2030. De même pour l’essence qui reste stagné sur la valeur de 25 %

EDEDD MPE 2009 43


Chapitre III Modélisation

de 2008 jusqu’à 2030. Le kérosène est à 5 %, le GPL à 4%, le bunker à 3 % est l’électricité qui
q
est très faible avec environ 1 % de la consommation finale du transport.

:Evolution de la consommation
Figure-29:Evolution c du transport par produit à l’horizon 2030.

Les évolutions de ces produits tels que le bunker et le kérosène restent faible
faibl devant
l’essence et le gasoil,, surtout l’électricité qui reste faiblement consommé qui due
principalement à la faible électrification des lignes ferroviaires. Comme le GPL qui reste faible
devant l’essence, ce qui signifie la faible intégration des véhicules
véhicules équipés en GPL.
Les résultats et détails de consommation de chaque mode de transport est présenté sur la
feuille de calcule Excel en annexe 6.6

• Le Secteur Tertiaire
Le secteur tertiaire est le plus hétérogène des secteurs étudié, peut d’informations
d’infor et de
données on était collectés sur les usages et les principaux facteurs influençant la consommation
d’énergie. La consommation augmente avec un taux d e 3,27 % entre 2008 et 2030 et garde
presque le même taux d’évolution chaque 5 an. Elle passe de 3 Mtep en 2008 à 6,1 Mtep en
2030.
Pour 2008, leses services marchands représente 66 % de la demande totale d’énergie
contre 34 % pour les non marchands. A l’horizon 2030, une forte augmentation est observée
dans les services marchands qui atteignent
atteignent les 76 % de la demande d’énergie contre 24 % pour
les non marchands. Une augmentation due principalement à la hausse des valeurs ajoutées des
services marchands à l’horizon 2030.
Service Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Non Marchand ktep/an 1045,27 1282,06 1346,13 1413,39 1484,02
Marchand ktep/an 2010,00 2636,13 3199,55 3883,39 4713,40
Total ktep/an 3055,27 3918,19 4545,68 5296,79 6197,42
Cons. /Emploi Ktep/Travailleur
/Travailleur 0,59 0,57 0,59 0,63 0,66
Tableau- 22: Evolution de la consommation des services à l’horizon 2030.
2030

30 : Evolution de la consommation des services à l’horizon 2030.


Figure-30
EDEDD MPE 2009 44
Chapitre III Modélisation

L’évolution de la consommation du secteur tertiaire reflétant principalement la


croissance de l’activité de ce secteur en termes de valeur ajoutés. Pour ce secteur. En plus,
l’augmentation de la productivité montre que la demande totale d’énergie finale du secteur
tertiaire ne devrait connaitre globalement qu’une hausse modérée.

Usage Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Usage Electrique ktep/an 1222,11 1567,28 1818,27 2118,71 2478,97
Usage Thermique ktep/an 1680,40 2155,00 2500,12 2913,23 3408,58
Force motrice ktep/an 152,76 195,91 227,28 264,84 309,87
Tableau- 23: Evolution de la consommation des usages des services à l’horizon 2030.

Pour les usages, l’inexistence des données nécessaires sur le secteur tertiaire nous a
conduits à des suppositions sur les pourcentages de chaque usage dans la demande finale qu’on
les a fixés constantes jusqu’à l’horizon 2030. On a : 55 % pour l’usage thermique (55%
chauffage, 40 % ECS et 5 % cuisson), 45 % pour l’usage spécifique (50 % éclairage, 30 %
climatisation et 20 appareils électronique) et 5 % pour la force motrice.

Produit Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Electricité ktep/an 1314,53 1685,80 1955,78 2278,94 2666,44
Gasoil ktep/an 152,76 195,91 227,28 264,84 309,87
Gaz Naturel ktep/an 1310,71 1680,90 1950,10 2272,32 2658,69
GPL ktep/an 277,27 355,58 412,52 480,68 562,42
Total ktep/an 3055,27 3918,19 4545,68 5296,79 6197,42
Tableau- 24: Evolution de la consommation des services par produits à l’horizon 2030.
Les parts des produits restent constantes de 2008 à 2030 qui sont similaire aux usages
bien définis. Le GN est l’électricité sont majoritaires avec 43 %, les autres produits sont : le
GPL à 9 % et le gasoil à 5%.
Les résultats et détails de consommation de chaque service présenté sur la feuille de
calcule Excel en annexe 7.

• Le Secteur Agriculture & Pèche


L’Agriculture & pèche est le secteur le moins consommateur d’énergie, une forte
augmentation d’énergie qui à presque triplé avec 384,73 Mtep en 2008 et 0,84 Mtep en 2030.
Avec un taux de croissance de 3,61 % entre 2008 et 2030, on a 0,5 Mtep de croissance
d’énergie qui reste lointe des croissances marquées dans les autres secteurs. Pour l’intervalle de
travaille de fixé chaque 5 an, le taux reste presque le même et varie de 3,46 à 3,77 %.
Tableau- 11: Evolution de la consommation de l’agriculture à l’horizon 2030.

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Agriculture ktep/an 173,58 199,39 220,14 243,05 268,35
Pèche ktep/an 211,15 288,88 362,02 454,30 570,84
Total ktep/an 384,73 488,27 582,16 697,35 839,19
Tableau- 25: Evolution de la consommation de l’agriculture à l’horizon 2030.

EDEDD MPE 2009 45


Chapitre III Modélisation

Figure-31:Evolution
:Evolution de la consommation
consommation de l’agriculture l’horizon 2030.

Le sous-secteur
secteur agriculture représente 55 % de la demande d’énergie en 2008 contre 68
% de la demande en 2030. Une augmentation en terme de pourcentage justifier par les efforts
prévus par l’état dans l’exécution du programme agricole quinquennal tentant
tentant d’atteindre 1,3
Millions d’hectare irriguées a l’horizon 2030. Le deuxième sous-secteur
secteur est la pèche qui est
considérée une bien parfait public, constatant une diminution en terme pourcentage de 45 % en
2008 à 32 % en 2030.

onsommation de l’agriculture par produit à l’horizon 2030.


Figure-32:Evolution de la consommation

Pour les produits, le gasoil couvre 86 % de la demande d’énergie en 2008 contre 81 %


en 2030. Une légère diminution en terme pourcentage, voir les efforts mise pour l’irrigation
surtout avec électricité. L’électricité reste faiblement consommée dans l’agriculture,
précisément pour l’irrigation. Avec 14 % en 2008 et 19 % en 2030, le programme d’irrigation
augmente la part de la consommation électrique. Pour les usages, on a seulement
seule la force
motrice qui apparait comme usages commun entre les deux sous-secteurs.
sous
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Electricité Ktep/an 55,29 77,81 99,30 126,74 161,75
Gasoil Ktep/an 329,43 410,47 482,86 570,61 677,44
Total Ktep/an 384,73 488,27 582,16 697,35 839,19

Tableau- 26: Evolution de la consommation de l’agriculture par produit à l’horizon 2030.


2030

C’est la plus faible parmi tous les secteurs vue la politique mise en ouvre et le faible
investissement coté matériel. Aussi le problème de manque de donnés concernant les taux de
mise a la casse du matériel qui peuvent influés sur la consommation totale.
Les résultats et détails de consommation de ces deux sous-secteurs
sous secteurs est présenté sur la
feuille de calcule Excel en annexe 8.
8

EDEDD MPE 2009 46


Chapitre III Modélisation

• Consommation
tion Final par secteur
Finalement, la Consommation total d’énergie en Ktep tout secteur confondu pour le
scénario tendanciel à l’horizon 2030 est représentée dans le tableau suivant:
Secteur 2008 2015 2020 2025 2030
Agriculture et Pèche 384,73 488,27 582,16 697,35 839,19
Tertiaire 3055,27 3918,19 4545,68 5296,79 6197,42
Industrie 4738,03 9010,13 9694,45 10466,72 11335,27
Résidentiel 5412,95 10076,29 12626,41 14945,24 17535,18
Transport 9538,88 10869,27 11930,16 13084,56 14339,37
Totale 23129,86 34362,15 39378,86 44490,66 50246,43
Tableau- 27: Evolution de la consommation finale par secteur à l’horizon 2030.
2030

Selon les hypothèses misent en ouvre dans chaque secteur du scénario de référence, la
demande finale d’énergie augmenterai au rythme de 0,18 % par an.. Avec un taux de croissance
de 4,03 % entre 2008 et 2030.. La hausse de demande
deman d’énergie de 11 Mtep observée entre
2008 et 2015 avec un taux de croissance de 6,3 6,3 % et un rythme moyen de croissance de 1,04 %
par an. Au-delàs
delàs de 2015, ce rythme de croissance se ralenti progressivement passant de 0,54 %
en 2020 à 0,49 % en 2030 pour les 10 dernières années avec des taux de croissance de 2,72 %
et 2,44 % respectivement. En terme absolue, la consommation finale d’énergie augmenterait
augmentera de
27 Mtep, passantnt de 23,3 Mtep en 2008 à 50,2
5 Mtep en 2030.
Sur le graphe ci-dessous
dessous illustrant l’évolution sectorielle de la demande d’énergie finale
sur la période de projection serait pilotée surtout par la croissance de la consommation
d’énergie dans les secteurs industrie
ndustrie et résidentiel. Cette croissance absolue est de 7 Mtep et 11
Mtep respectivement avec un taux moyen par an de 0,25 % chacun.

Figure-33:Evolution
:Evolution de la consommation
consommation finale par secteur l’horizon 2030.

A l’horizon 2030, les parts respectives du résidentiel, de l’industrie, du transport, du


tertiaire et du secteur agriculture dans la demande d’énergie seraient de 34,9 %, 22,56
2 %, 28,74
%, 12,3333 % et 1,67 %. Elles étaient de 23,4
23 %, 20,48 %, 41,24 %, 13,21 % et 1,66
1,6 % en 2008.
Secteur 2008 2015 2020 2025 2030
Agriculture et Pèche 1,66 1,42 1,48 1,57 1,67
Tertiaire 13,21 11,40 11,54 11,91 12,33
Industrie 20,48 26,22 24,62 23,53 22,56
Résidentiel 23,40 29,32 32,06 33,59 34,90
Transport 41,24 31,63 30,30 29,41 28,54
Totale 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Tableau- 28: Evolution de la consommation finale par secteur en pourcentage à l’horizon 2030.
2030

EDEDD MPE 2009 47


Chapitre III Modélisation

Ces évolutions sectorielle globales et de long terme, cachent des évolutions constatées
tant pour les déférents usages énergétiques
énergétiques au sein d’un même secteur ou pour déférents
branches industriel que pour les déférents sous-périodes
sous périodes de projection ont était analysé
auparavant.

Figure-34:Evolution
:Evolution de la consommation
consommation finale par secteur l’horizon 2030.

Produits Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Bunker ktep/an 301,00 306,49 307,84 298,89 275,74
Kérosène ktep/an 437,11 515,34 571,22 627,10 682,98
Essence ktep/an 2347,74 2696,82 2977,50 3287,40 3629,56
GPL ktep/an 2047,54 4359,24 5189,72 5877,35 6596,75
Gasoil ktep/an 7222,10 8291,30 9161,58 10133,39 11219,84
Electricité ktep/an 3772,67 6129,60 7096,74 8186,57 9483,72
GN ktep/an 7001,70 12063,35 14074,26 16079,94 18357,84
Total ktep/an 23129,86 34362,15 39378,86 44490,66 50246,43
Tableau- 29 : Evolution de la consommation finale par produit à l’horizon 2030.
2030

Au propos des produits, Le GN est la forme d’énergie dominante tous secteurs


confondus avec 38 % de la demande finale en 2030. Avec un tau de croissance de 5,38 % et un
rythme annuel moyen de 0,24 %, le GN passe de 29 % en 2008 à 38 % en 2030. C’est le GN
qui connaitrait la plus forte progression. Le moteur principal de l’évolution de la demande du
GN et de son rôle dominant dans la demande finale totale d’énergie reste plus que jamais le
secteur résidentiel et industrie. Plus au
au moins pour le secteur tertiaire ou la part du GN est plus
faible. La forte évolution du de la demande du GN est le résultat d’une part de la forte demande
en matière de chauffage et eau chaude sanitaire,
sanitaire et d’autre part,, du fort programme de
raccordement des logements en GN.
Le gasoil vien en deuxième place, passant de 33 % en 2008 à 22 % en 2030 % avec un
tau annule moyen de 0,09 % et un tau de croissance de 2,08 %. Le secteur transport reste le
premier consommateur avec environ 80 % de la consommation finale totale du gasoil en 2008
et 76 % en 2030. Pour les autres secteurs, la demande en gasoil est beaucoup plus faible avec
14 %, 4 %, et 2 % respectivement pour les secteurs, industrie, agriculture et tertiaire en 2008
contre 15 %, 6 % et 3% en 2030. C’est une ne légère diminution qui ne cache pas l’évolution de la
demande constaté pour le gasoil qui due au phénomène de diésélisation du parc roulant et
l’absence observé en terme d’efficacité énergétique.
Pour l’électricité qui connaitrait aussi une forte
forte croissance allant d’environ 3,7 Mtep en
2008 à 9,4 Mtep en 2030, avec un tau de croissance de 4,92 % et un rythme de croissance

EDEDD MPE 2009 48


Chapitre III Modélisation

annuel de 0,22 %. Les parts de consommations de l’électricité passent de 17 % en 2008 à 20 %


en 2030.
Utilisée sans exception dans tous les secteurs et tous les usages. En 2008, 41 % dans le
résidentiel, 33 % dans le tertiaire 1 % dans l’agriculture est presque nulle dans le transport,
contre 48 %, 24 %, et 1 % en 2030 respectivement.
Le GPL et l’essence reste un peut plus faible par rapport au autres produits fortement
consommées cités ci-dessus. L’essence décroit de 10 % en 2008 à 7 % en 2030 de la demande
d’énergie totale, par contre le GPL progresse de 9 % en 2008 à 12 % en 2030. Les deux
dernières formes d’énergie, précisément le bunker et le kérosène restent beaucoup plus stables
avec des parts allant de 1 % à 2 %.

3.3.2 Emissions des GES


Comme on la cité dans le chapitré 2, Le Protocole de Kyoto n'inclut aucun engagement
de limitation des émissions de GES pour les pays en développement. En ratifiant le protocole
de Kyoto, l’Algérie na pas de limite bien déterminée pour les émissions des GES. Selon ce
contexte et dans le cadre du développement durable qu’on évaluera les émissions provenant
seulement des consommations énergétiques des différents secteurs d’activités économique. Le
dioxyde de carbone (CO2), un des six gaz à effet de serre concernés par le protocole de Kyoto,
est le principal GES puisque il ne représente pas moins de 84 % des émissions des GES [49].
Le scénario de référence décrit la situation énergétique de l’Algérie en supposant la
poursuite des tendances et des changements structurels en cours dans l'économie. Si ces
hypothèses paraient irréaliste étant donnée que l’Algérie à ratifier le protocole de Kyoto, elle
permet de préserver au scénario de base son caractère de « point de référence » (Benchmark) à
partir duquel des scénarios alternatifs pouvant être examinés.
La méthode de calcule des émissions est celle publiée par EUROSTAT. Elle consiste a
multipliée les consommations d’énergie totale des différents secteurs d’activités en Mtep, par
les facteurs d’émission appropriés en TCO2/Mtep.
Les facteurs d’émissions appropriées pour chaque forme d’énergie en TCO2/Tep sont
respectivement : 2,3 pour le GN, 2,6 pour le GPL, 2,9 pour l’essence, 3 pour le kérosène et 3,1
pour le gasoil et le bunker [49].
Le tableau ci-dessous nous illustre l’évolution des émissions des GES par secteurs
d’activité à l’horizon 2030.

Secteur Unité 2008 2015 2020 2025 2030


Agriculture&Pèche MTCO2/an 1,40 1,81 2,18 2,64 3,22
Tertiaire MTCO2/an 13,20 16,93 19,64 22,89 26,78
Industrie MTCO2/an 18,14 34,77 37,39 40,34 43,66
Résidentiel MTCO2/an 17,23 30,91 39,12 46,93 55,84
Transport MTCO2/an 28,92 32,96 36,19 39,71 43,52
Totale MTCO2/an 78,90 117,39 134,54 152,51 173,02
Tableau- 30: Emission du CO2 par secteur à l’horizon 2030.

Dans le scénario de référence, les émissions de CO2 progresseraient au taux annuel


moyen de 0,19 % entre 2008 et 2030 avec un TCAM de 4 %. Durant cette période, les
émissions croient de 80,53 %, de 78,9 MTCO2 en 2008 à 173 MTCO2 à l’horizon 2030. En
terme absolue, 95 MTCO2 van être émis durant cette période. La période la plus émettrice est
celle entre 2008 et 2015, passant de 78,9 MTCO2 en 2008 à 117,39 MTCO2 en 2015 avec un
TCAM de 7,48 % et un rythme de croissance annuel moyen de 1,07 % évalue à 39 MTCO2 en
valeur absolue. Après 2015, le rythme de croissance moyen est plus stable avec 0,5 % par an et
un TCAM de 2,5 % à l’horizon 2030. Cette hausse évolution est proportionnelle aux fortes

EDEDD MPE 2009 49


Chapitre III Modélisation

consommations marquées
uées pour la première période de projection entre 2008 et 2015, Faisant
F
presque doubler les parts des émissions.
émissions

Figure-35
35 : Evolution des émissions par secteur à l’horizon
orizon 2030.

Pour les évolutions sectorielles, l’augmentions des émissions du CO2 entre 2008 et 2030
est principalement due aux deux secteurs d’activité économique.. L’industrie avec 38 % et le
résidentiel avec 36 %. Entre 2008 et 2015, la demande d’énergie
d’énergie dans l’industrie provoque 57
% de croissance d’émissions du CO2 contre 28 % pour le résidentiel. Après les émissions se
stabilise à l’horizon 2030.
En 2008 le transport est le responsable de 35,92 % des émissions avec 23,74 % pour
l’industrie, 22,11 % pour le résidentiel et 16,49 % pour le tertiaire. A l’horizon 2030, c’est
l’industrie et le résidentiel qui émettent plus du CO2 avec 31,95 % et 30,19 % respectivement.
Le transport recule jusqu’à 22,37 % avec une stabilité pour le tertiaire qui représente
présente 13,94 %.
Le service agriculture reste le moins émetteur de CO2 avec 1,74 % des émissions.
La forte croissance des émissions du CO2 provient principalement des usages thermique
et spécifique dans les secteurs industrie et résidentiel. Responsable
Responsable de 35 % et 40 %
respectivement des émissions.
Par forme d’énergie, la consommation d’électricité émet 40 % do totale des émissions
avec 25 % pour le GN et 19 % pour le gasoil. Les émissions du GPL restent plus faibles par
rapport à d’autres produitss avec 9 %, de même pour l’essence qui est à 5 %.
Les facteurs explicatifs de cette tendance sont premièrement, la forte pénétration du gaz
naturel et la forte demande en électricité (ç-a-dire,
(ç dire, une forte production d’électricité).
d’électricité)

Conclusion
Suite
uite aux résultats du SIMED obtenue pour le scénario de référence, une
u forte évolution
de la demande en énergie finale total en Algérie est prévue à l’horizon
horizon 2030, s’accompagne
aussi par de fortes émissions du CO2. Des évolutions sectorielles dues principalement
princip aux
hypothèses démographique et économique fixées comme objectif de l’état surtout à l’horizon
2015 pour la construction des logements, le raccordement en réseaux gaz et le grand défit
d’atteindre 10 % de la formation du PIB à l’horizon 2014, qui a boosté complètement la
demande.
Le scénario de référence à également pour rôle de servir de base, d’une part pour des
analyses de sensibilité, et d’autre part, pour l’évaluation de l’impact de politiques est mesures
susceptibles d’affecter le développement
dévelop du système énergétique.

EDEDD MPE 2009 50


Chapitre IV : Scénario Volontariste
Chapitre IV Scénario Volontariste

Chapitre IV : Le Scénario Volontariste


Après l’analyse faite sur les résultats obtenus sur le scénario de référence, des constatations
son remarquable sur la grande consommation d’énergie finale totale en terme sectorielles et
produits. Il met en avant le rôle joué par les secteurs industrie et résidentiel sur toute la période de
la projection dans la hausse en consommation et émissions du CO2, avec les consommations du
gasoil proportionnelle au secteur transport et la forte demande en électricité. A partir de ces
constatations, on procède a des actions de maitrise d’énergie dans tous les secteurs d’activité est
compris le secteur agriculture qui représente seulement 2 % de la demande finale en 2030.
Ceci est avec une exploitation maximale des potentiels technique d’efficacité énergétique
tels qu’ils sont connus aujourd’hui, avec un recourt en priorité aux énergies non émettrice de CO2.

1. Hypothèses Macro-économique
Les hypothèses de cadre socio-économique sont les même que celles retenues pour le
scénario tendanciel. L’évolution de la population, du PIB de la valeur ajoutée et même les
déterminants dans chaque secteur, comme les tendances de construction de logement, le
raccordement en GN. Pour les prix des énergies primaires, on ne fixe pas d’hypothèses
particulières.

2. Maitrise d’Energie en Algérie


Ce scénario repose sur les programmes faites par les établissements concernés, comme
l’APRUE, CNME et même le ministère de l’industrie. Les actions de maitrise d’énergie sont
prévues dans tous les secteurs d’activité.
Le programme d’efficacité énergétique obéit à la volonté de l’Algérie de favoriser une
utilisation plus responsable de l’énergie et d’explorer toutes les voies pour préserver les ressources
et systématiser la consommation utile et optimale.
L’objectif de l’efficacité énergétique consiste à produire les mêmes biens ou services, mais
en utilisant le moins d’énergie possible. Ce programme contient des actions qui privilégient le
recours aux formes d’énergie les mieux adaptées aux différents usages et nécessitant la
modification des comportements et l’amélioration des équipements.

3. Mesure Volontariste par Secteur


3.1 Secteur Résidentiel : Ce secteur représente 33,75 % de la demande en 2030. Voir les
consommations d’usages thermiques et spécifiques présentant une grande possibilité d’emmètre
des actions volontariste et assure un grand potentiel d’économie d’énergie. Pour cela, et afin de
réduire les consommations, les actions prévues dans ce contexte sont illustrés ci-dessous.
• Programme LBC : le programme consiste la généralisation de la commercialisation des LBC par
phase dans le temps, entre :
- 2011-2012 : 1 million de LBC.
- 2013-2015 : 10 millions de LBC.
- 2016-2020 : 10 millions de LBC
- 2020-2030 : Toute évolution en matière d’éclairage est en lampe LBC.
N.B. : La fréquence d’utilisation des LBC est de 6H/jour pendant 365 jours.
• Programme chauffe eau solaire : l’intégration des CES se fait par tranches entre :
- 2011-2013 : 12 000 m2.
- 2014-2020 : 100 000 m2 chaque 5 ans à l’horizon 2030.
N.B : 432 KWh/m2 est l’équivalent d’énergie thermique générée d’un CES.
• Programme Isolation Thermique des logements: c’est prévu pour les phases suivantes :
2011-2013 : 2100 logements.
2014-2020 : 21150 logements.
2020-2030 : 40000 logements chaque 5 ans.
N.B. : l’économie d’énergie par logement est de 1550 KWh.

EDEDD 2009 51
Chapitre IV Scénario Volontariste

• Appareil électroménagers performantes : En 2020, tous les ménages sont t’équipé d’appareils
électroménagers ayant une performance énergétique équivalente a celle commercialisé avec class
en Europe. Cela induit des économies d’énergie de 20 % à 30 % selon le type d’appareil.
• Respect de la réglementation thermique pour les logements neufs : A partir de l’année 2020,
l’ensemble des logements neufs respecte la réglementation thermique de 1997, que l’on suppose
rendue obligatoire en 2005. Le respect de cette réglementation entraîne une réduction des
consommations unitaires de chauffage de 40% dans les logements neufs.

3.2 Secteur Tertiaire : Présentant 13 % de la consommation en 2008 et 11 % en 2030, le tertiaire


présente un bon chantier pour économisée l’énergie pour ces usages électrique et thermique. Des
actions similaires a ceux prévues dans le résidentiel sont praticable aussi dans le tertiaire avec une
action propre au parc éclairage public. Les actions sélectionnées sont les suivantes :
• Programme LBC : le programme consiste la généralisation de la commercialisation des LBC par
phase dans le temps, entre :
- 2011-2030 : 20 mille LBC chaque 5ans jusqu’à l’horizon 2030.
N.B. : La fréquence d’utilisation des LBC est de 6H/jour pendant 365 jours.
• Programme CES : l’intégration des CES se fait par tranches entre :
- 2011-2013 : 10 000 m2.
- 2014-2020 : 50000 m2 chaque 5 ans à l’horizon 2030.
N.B : 432 KWh/m2 est l’équivalent d’énergie thermique générée d’un CES.
• Programme Lampe d’Eclairage Public
Amélioration de la performance énergétique du parc d’éclairage public : on suppose qu’en
2020, la performance énergétique du parc d’éclairage public est doublée, ce qui correspond à des
économies d’électricité de 50% sur cet usage.
• Programme Isolation Thermique : application à partir de 2015 :
- 1000 logements chaque 5 ans à l’horizon 2030.
N.B. : l’économie d’énergie par logement est de 1550 KWh.
• Respect de la réglementation thermique pour les logements neufs : A partir de l’année 2020,
l’ensemble des logements neufs respecte la réglementation thermique de 1997, que l’on suppose
rendue obligatoire en 2005. Le respect de cette réglementation entraîne une réduction des
consommations unitaires de chauffage de 40% dans les logements neufs.

3.3 Secteur Transport


Pour ce secteur qui représente 25 % de la demande en énergie en 2030, et la demande en
gasoil qui atteint les 9 Mtep pour le même horizon avec plus de 90 % dans le mode routier. Ce
dernier est une priorité importante dans les actions suivantes :
Sous-scénario 1 : Développement de l’utilisation du GPL : On considère qu’en 2020, la part de
marché du GPL dans le parc de bus est de 20% et de 66% dans le parc de taxis.
• Pour les taxis, au-delà du 2020, en double le pourcentage à l’horizon 2030.
• Pour les bus, au-delà du 2020, même hypothèse que les taxis.
Sous-scenario 2 : Amélioration des consommations spécifiques des moteurs : Cette action est
proportionnelle au mode routier. Cette amélioration est induite par le renouvellement du parc et
par l’importation de véhicules conformes aux efforts d’amélioration (notamment les véhicules
européens rentrant dans le cadre de l’accord ACEA) ; cette amélioration varie, en fonction des
catégories de véhicules, entre 10% et 20% des consommations spécifiques actuelles.
Sous-scénario 3 : Promotion du GN/C : Il est prévu d’ici 2013 de faire fonctionner au GN/C une
centaine de bus pour la ville d’Alger et d’étendre l’opération aux autres grandes villes d’Algérie
d’ici 2020. Donc on suppose qu’à l’horizon 2015, 200 bus fonctionneront en GN/C. pour les
projections chaque 5 an, une moyenne de 100bus/an est prévue à l’horizon 2030.
Sous-scénario 4 : Développement des transports en commun routiers : c’est la mesure phare du
scénario Volontariste dans le secteur des transports.

EDEDD 2009 52
Chapitre IV Scénario Volontariste

3.4 Secteur industrie


Les résultats obtenus du scénario tendanciel illustre la grande évolution de la demande
d’énergie à l’horizon 2030 pour ce secteur. Passant de 20.27 % en 2008 à 27.88 % en 2030,
l’industrie et on deuxième priorité après le résidentiel vue la possibilité d’intervenir avec beaucoup
d’action d’efficacité énergétique pour les divers branches industriels.
Une audite est faite au niveau de l’APRUE dans ce terme en traitant les branches par
usages. Elle dégage 05 actions prioritaires pour atteindre le potentiel d’économie d’énergie désiré,
qui sont les suivantes :
• Sur la fabrication, pour le gaz naturel, amélioration du rendement des fours par la modernisation
des installations (isolation, contrôle combustion, récupération des fumées, introduction de brûleurs
performants, etc..), extension de la récupération sur les fumées, instrumentation pour réduire les
pertes sur les réseaux. L'extension des cogénérations fournira des ressources en chaleur
supplémentaires qui pourront venir se substituer aux consommations actuelles de combustibles.
• Amélioration du rendement actuel des installations d'autoproduction d'électricité (rendement
moyen 30%) par l'optimisation de la conduite des installations. Introduction des moteurs à gaz
dans certains cas permettra d'augmenter le rendement (jusqu'à 40%) de ces installations. La mise
en place de cogénération à proprement parler aura des répercutions sur les consommations liées au
process et sur la valorisation des effluents.
• Les gains en matière de force motrice sont essentiellement liés à l'introduction de la variation
électronique de vitesse dans les moteurs électriques et même dans les compresseurs à vitesse
variable. Les gains sont compris entre 10 et 30% suivant les entreprises. Un effort particulier peut
être aussi mené dans les réseaux d'air comprimé avec la mise en place d'instrumentation (10% de
gain au minimum) et de comptages permanents. Il faudrait aussi promouvoir la modernisation des
parcs de moteur par du matériel plus performant.
• Amélioration principalement de l'isolation des fours et séchoirs électriques, mais plus
généralement modernisation des installations obsolètes. Extension des opérations de suivi,
contrôle, instrumentation des installations existantes pour permettre une amélioration de leur
conduite.
• Concernant les autres usages de l'électricité, un travail spécifique sur le froid industriel peut être
engagé : isolation des chambres froides, remplacement des compresseurs frigorifiques par des
modèles performants (multiplication par 2 du rendement envisageable), optimisation des réseaux
de froid (instrumentation et contrôle). La généralisation d'installations d'éclairages et de
climatisations performantes pour les bureaux doit aussi être recherchée.
Cette audite dégage aussi des estimations les potentiels d’économie d’énergie possibles et
réalisable par branches et par usages. Les pourcentages d’économie certaine sont applicable sue les
pourcentages d’économie possible. Pour les usages d’électricité et du GN, le détail est illustré dans
le tableau suivant :

Economie d’énergie Fabrication (fours) Production d'électricité Autres usages


Possible 20 % 10 % 5%
Certaine 80 % 100 % 80 %
Tableau- 31 : Economies d’Energie, Usages Gaz Naturel.

Economie d’énergie Force motrice Usages thermiques Autres Usages


Possible 15 10 15
Certaine 50 80 100
Tableau- 32 : Economies d’Energie, Usages Electricité.

EDEDD 2009 53
Chapitre IV Scénario Volontariste

4. Potentiel d’économie d’énergie


• Le Résidentiel
Les résultats présentés dans le tableau ci-dessous confirment l’importance et l’efficacité
des actions de maitrise d’énergie prisent dans ce secteur. Des économies d’énergies défères d’une
action a autres qui peut évalue leurs efficacités énergétiques et sert comme référence pour le choix
d’action à suivre sérieusement pour d’autre programme.

Programme Unité 2015 2020 2025 2030 Total


LBC Ktep 75,96 145,02 286,25 428,30 935,53
CES Ktep 0,45 4,16 7,88 11,59 24,07
Isolation Thermique Ktep 0,28 4,30 8,30 12,30 25,17
Appareil Elect Perf Ktep - 190,54 375,67 652,64 1218,85
RTB Ktep - - 136,00 284,00 420,00
Totale Ktep 76,69 344,02 814,09 1388,83 2623,63
Tableau- 33: Potentiel d’économie d’énergie résidentiel.

Le tableau précédent représente l’évolution du potentiel d’économie d’énergie à l’horizon


2030. Des économies vont de 0,08 Mtep en 2015 à 2,6 Mtep en 2030. Le programme LBC
représente 99 % du potentiel d’économie d’énergie en 2015, et diminue jusqu’à 36 % en 2030 a
cause de la généralisation presque totale de l’utilisation des LBC dans les logements et la forte
pénétration des autres modes de maitrise d’énergie tel que les appareils performantes qui
économisent 55 % d’énergie du potentiel de 2015 à 2030. Ces résultats positifs preuves la grande
efficacité en termes d’économie d’énergie pour les LBC et les appareils électroménagers avec
étiquetage. Avec 1 % de la totalité d’économie d’énergie en 2030, les actions CES et isolation
thermique sont négligeable devant les LBC et appareil électroménagers performantes.
Par rapport au scénario de référence ou la consommation d’énergie dans le résidentiel était
de 18,8 Mtep en 2030. Les actions précédente misent en ouvre économise 14 % de la demande
d’énergie globale du secteur résidentiel en 2030.
Avec une vision plus volontariste que prévue, surtout pour le programme LBC et le
programme d’appareils électroménagers efficaces on pourra atteindre jusqu’à 20 % d’économie
d’énergie dans le résidentiel à l’horizon 2030.

• Le Tertiaire
Après application des mesures volontaristes dans les usages spécifiques et thermiques, le
tableau ci-dessous illustre l’évolution constaté pour le potentiel d’économie d’énergie à l’horizon
2030.
Programme Unité 2015 2020 2025 2030 Total
LBC Ktep 0,37 2,23 31,78 74,37 108,75
CES Ktep - 75,00 174,79 306,77 556,57
Isolation Thermique Ktep - 15,27 28,92 48,59 92,78
Eclairage Public Ktep - 63,64 74,16 86,76 224,56
RTL Ktep - - 247,87 545,07 792,94
Totale Ktep 0,37 156,15 309,65 516,49 1775,60
Tableau- 34: Potentiel d’économie d’énergie résidentiel.

Une évolution remarquable du potentiel d’économie d’énergie à l’horizon 2030 est


envisagée sur les périodes de projection. Allant de 0,37 Ktep en 2015 à environ 1,8 Mtep en 2030.

EDEDD 2009 54
Chapitre IV Scénario Volontariste

L’opération prévue sur la RTL prend la grande part avec 44 % du totale d’économie d’énergie en
2015, contre 45 % en 2030. 48 % de totale économie d’énergie est assurée par l’action d’isolation
thermique, mais reculant à 31 % en 2030 a cause de la pénétration du RTL. Le parc d’éclairage
public représente 41 % du potentiel d’économie d’énergie en 2015, contre 13 % à l’horizon 2030.
De même pour l’opération d’isolation thermique qui reste moins efficace en matière
d’économie d’énergie avec10 % en 2015, qui recule jusqu’à atteindre 5 % en 2030.
Par rapport au scénario de référence ou la consommation d’énergie dans le tertiaire était de
6,2 Mtep en 2030. Les actions précédente misent en ouvre économise 32 % de la demande
d’énergie en 2030.
Avec une vision plus volontariste que prévue, surtout pour le programme LBC, le
programme appareils électronique efficaces ainsi que l’investissement rigoureux dans le parc
éclairage public, le potentiel d’économie d’énergie peut dépasser les 40 % à l’horizon 2030.

• Le Transport :
Les trois scénarios prévus dans le transport routier montre la possibilité d’économisée de
l’énergie d’environ 2.63 Mtep à l’horizon 2030. Représentant 19 % d’économie d’énergie de la
demande total du transport et 18 % pour seulement le mode routier.

Sous-scénario Unité 2015 2020 2025 2030 Total


Sous-scénario 1 Ktep - 181,48 388,44 631,62 1201,54
Sous-scénario 2 Ktep - 199,05 439,54 727,93 1366,51
Sous-scénario 3 Ktep 4,28 11,40 18,53 25,65 55,58
Total Ktep 4,28 391,93 846,51 1385,20 2623,63
Tableau- 35: Potentiel d’économie d’énergie transport.

A l’horizon 2015, un seul scénario est prévu. Une faible économie est marqué à 4.28 Ktep
due essentiellement à la faible pénétration des bus en GN/C. le potentiel augmente entre
Le scénario 1 représente 46 % du potentiel d’économie d’énergie sur les trois périodes de
projection. Le grand potentiel se présente dans le deuxième scénario, avec 52 % du total potentiel
économisé à l’horizon 2030. C’est avec ces deux actions qu’on pourra agrandir les potentiels
d’économies d’énergie.

• Industrie : le tableau présenté ci-dessous, montre le potentiel d’économie d’énergie envisagé dans
ce secteur à l’horizon 2030 par branche industriel :
Branche Unité 2020 2025 2030 Total
Mines et Carrières Ktep 13,49 18,13 20,92 52,54
ISMMEE Ktep 33,23 20,58 21,50 75,31
Matériaux de construction Ktep 831,00 987,02 1076,98 2895,00
Chimie/Caoutchouc/Matières Plastique Ktep 25,14 26,16 27,22 78,52
Industrie Agro-alimentaires Ktep 87,27 78,76 71,09 237,11
Industrie Textiles Ktep 13,36 13,33 13,31 40,00
Industrie du Cuir Ktep 1,86 2,04 2,24 6,15
Industrie du Bois/Papier/liège Ktep 9,94 10,39 10,86 31,19
Industries diverses Ktep 4,09 3,88 3,69 11,66
Total Ktep 1019,38 1160,30 1247,80 3427,48
. Tableau- 36: Potentiel d’économie d’énergie industrie.

EDEDD 2009 55
Chapitre IV Scénario Volontariste

Les actions d’efficacité énergétique misent dans ce secteur permettent d’avoir le plus grand
potentiel d’économie d’énergie parmi tout les secteurs,
secteurs Avec 3,4 Mtep qui représente environ 30
% de la demande d’énergie totale pour l’industrie à l’horizon 2030 contre 1 Mtep en 2020.
2020 On a 82
% du potentiel d’économie d’énergie est e t assuré par la branche matériaux de construction en 2020
allant jusqu’à 84 % en 2030. Ce gain sur la branche construction qui est de 1 Mtep en 2030 reste
logique vue les fortes consommations marqué dans le scénario tendanciel pour cette branche. Les
autres branches ne présentent pas d’important potentiel allant entre 1 % à 2 % d’économie de la
demande totale à l’horizon 2030. L’amélioration
L’ on du rendement des fours par la modernisation des
installations, la cogénération l’isolation…etc. est l’action
l principale permettant d’économisée ce
gros potentiel.. Sur 20 % de possibilité d’économie d’énergie dans la construction (fabrication), 80
% sont certaine et assuré.

• Potentiel d’économie d’énergie total


Le potentiel d’économie d’énergie total résultant des déférentes actions de maitrise
d’énergie pour chaque secteur d’activité économique est illustré dans le tableau suivant :

Secteur Unité 2015 2020 2025 2030 Total


Résidentiel Ktep 76,69 344,02 814,09 1388,83 2623,63
Tertiaire Ktep 0,37 156,15 557,52 1061,57 1775,60
Transport Ktep 4,28 391,93 846,51 1385,20 2623,63
Industrie Ktep - 1019,38 1160,30 1247,80 3427,48
Totale Ktep 81,34 1911,48 3378,41 5083,39 10454,62
Tableau- 37:
37 Potentiel d’économie d’énergie total.

10,45 Mtep est le potentiel d’économie d’énergie totale prévue à l’horizon 2030. 2030
L’économie en énergie générée est déférente d’une projection à autre. A l’horizon 2015, on a
seulement
ment 0,08 Mtep d’économie d’énergie contre 1,9 Mtep en 2020, 3,3 Mtep en 2025 et 5 Mtep
en 2030.

Figure-36
36 : Potentiel d’économie d’énergie par secteur.
secteur

Des évolutions remarquables sur les périodes de projection envisageables. 1,9 Mtep entre
2015 et 2020 avec un TCAM de 58 %, 1,4 Mtep entre 2020 et 2025 avec un TCAM de 12 % et 1,7
Mtep entre 2025 et 2030 évoluant avec un TCAM de 8%.
Au propos des secteurs générateur de ce potentiel.
potentiel A l’horizon 2030, 33 % d’économie
d’énergie totale est d’origine industriel contre 53 % en 2020 et 25 % en 2030,2030 ce qui preuve
l’importance capitale du secteur industrie. Le résidentiel est prépondérant en 2015, avec 94 %
d’économie d’énergie, passe à 18 % en 2020, 24 % en 2025 et 27 % en 2030. Il représente 25 %
du potentiel
entiel d’économie d’énergie total générée à l’horizon 2030.le transport aussi assure 27 %
d’économie d’énergie en 2030 et 25 % du totale potentiels prévue. Le tertiaire reste stable à 21 %
en 2030 contre 17 % de la totale économie d’énergie générée. Ces taux ux d’économie d’énergie
varient entre secteurs, due essentiellement aux charges d’actions appliquées pour chaque secteur.

EDEDD 2009 56
Chapitre IV Scénario Volontariste

• Scénario : Volontariste & Tendanciel


A titre de comparaison entre les évolutions de demande d’énergie pour les deux scénarios,
tendanciel et volontariste. Le tableau suivant nous illustre le gain en matière d’économie d’énergie
à l’horizon 2030.
• Les secteurs : l’analyse sectorielle du potentiel d’économie est une priorité pour ciblé et prévoir
prochainement les actions à mener par importances du potentiel des secteurs rassurant la rentabilité
des actions pareils. le potentiel par secteur d’activité est illustré dans le tableau suivant :

Secteur Unité Tendanciel Volontariste Déférence


Tertiaire Ktep 6197,42 4421,82 1775,60 29%
Industrie Ktep 11335,27 7907,79 3427,48 30%
Résidentiel Ktep 17535,18 14911,55 2623,63 15%
Transport Ktep 14339,37 11711,46 2627,91 18%
Totale Ktep 50246,43 39791,81 10454,62 21%
Tableau- 38:Economie d’énergie volontariste/tendanciel.

Par secteur, l’action de maitrise d’énergie pour l’industrie et la plus rentable en matière
d’économie d’énergie par rapport aux autres secteurs. Dans le scénario tendanciel, la
consommation était de11 Mtep, l’intégration des technique d’efficacité énergétique par branches à
fortement diminué la consommation d’énergie finale jusqu’à 7.9 Mtep évalué à environ 30 %. Les
3.4 Mtep de déférence gagner entre le scénario tendanciel et volontariste représente la plus grande
part avec 33 % du potentiel d’économie d’énergie à l’horizon 2030.
Pour le tertiaire, une diminution de la demande d’énergie entre scénario tendanciel et
volontariste est marqué après action de maitrise d’énergie, passant de 6.1 Mtep pour le tendanciel à
4.4 Mtep pour le volontariste. 1.7 Mtep de gaine d’énergie entre les deux scénarios qui représente
17 % du total potentiel d’économie d’énergie à l’horizon 2030. Malgré les faibles actions de
maitrise d’énergie prévue dans ce secteur et l’évolution moyenne de la demande d’énergie dans le
scénario tendanciel par rapport à d’autre secteurs, le gain d’énergie remarqué à l’horizon 2030
reflète la bonne performance des techniques d’efficacité énergétique misent en œuvre dans ce
secteur. Les mêmes techniques utilisées dans le tertiaire sont utilisée dans le résidentiel. Elle
assure un gain d’énergie de 15 % entre le scénario tendanciel et volontariste évalue à 2.6 Mtep de
déférence. Une diminution remarquable de 17.5 Mtep à 14.9 Mtep respectivement entre le scénario
tendanciel et volontariste. Ce secteur peut assurer 25 % du total potentiel d’économie d’énergie à
l’horizon 2030. Pour le secteur transport, 2.6 Mtep d’économie d’énergie entre le scénario
tendanciel et volontariste due à déférentes actions de maitrise d’énergie fait diminue la demande
de 18 %, allant de 14.3 Mtep pour le tendanciel contre 11.7 Mtep pour le volontariste. Les actions
de maitrise d’énergie misent dans ce secteur assurent 25 % du totale potentiel d’économie
d’énergie à l’horizon 2030.
• Les produits : On procède aussi à une analyse par produit du potentiel économisé. le tableau ci-
dessous présente les taux de chaque produit économisé.
Produit Unité 2030
Gasoil Ktep 870 8%
Essence Ktep 1752,13 17%
Electricité Ktep 2884,49 28%
GN Ktep 4905,46 47%
Totale Ktep 10454,62 100%

Tableau- 39: Potentiel d’économie d’énergie par produit.

EDEDD 2009 57
Chapitre IV Scénario Volontariste

Le gain en produit est majoritaire pour le GN, avec une économie de 47 % du total
potentiel d’économie d’énergie. L’action de maitrise d’énergie mise en œuvre pour la branche
matériaux de construction (action pour les fours et séchoirs) affirme son efficacité par le gain de
4.9 Mtep de GN.
Secteur Unité Essence Gasoil GN Electricité Total
Tertiaire Ktep - - 1442,29 333,31 1775,6
Industrie Ktep - - 3031,73 396,77 3428,5
Résidentiel Ktep - - 474,24 2154,15 2628,39
Transport Ktep 1752,13 870 - - 2622,13
Totale Ktep 1752,13 870 4905,46 2884,49 10454,62
Tableau- 40 : Potentiel d’économie secteur&produit.

Aussi, les techniques d’efficacité énergétique misent dans le résidentiel et le tertiaire ont
refléter leur performance énergétique en économisant 2,8 Mtep d’électricité, représentant 28 % du
totale potentiel économiser. Les actions propres au secteur transport aident à l’économie de 17 %
d’essence et 8 % de gasoil du total potentiel.

• Émissions des GES évités


A partir du potentiel d’économie d’énergie généré du scénario volontariste pour les 04
secteurs d’activité, les émissions des GES supposé évités sont calculés avec la même méthode que
dans le scénario tendanciel. Comme on procédé dans le scénario tendanciel, on considère sauf le
CO2 comme GES. Le tableau suivant montre les quantités d’émission de CO2 évité.
Secteur Unité Total
Tertiaire MTCO2 5,62 14%
Industrie MTCO2 9,71 25%
Résidentiel MTCO2 15,95 41%
Transport MTCO2 7,78 20%
Totale MTCO2 39,06 100%
Tableau- 41: GES évités.

Le scénario volontariste développé ultérieurement permet d’évité des émissions de 39.06


MTCO2 supposé générée par le potentiel d’énergie économisé à l’horizon 2030.
Les mesures de maitrise d’énergie prisent dans le scénario volontariste on un impact sur les
taux d’émissions du CO2 dans pratiquement tous les secteurs d’activités. Elle est du principalement
aux baissent des consommations des carburants dans le transport ainsi que l’électricité et le gaz
naturel dans les autres secteurs comme l’industrie. 41 % de ces émissions sont évités dans le
secteur résidentiel et l’industrie avec 25 % des émissions évités, à cause des économies d’énergie
de l’électricité et du gaz. Le tertiaire reste faible devant les autres secteurs, ceci se signifie par la
faible consommation de ce secteur envisagé dans le scénario tendanciel.

Scénario Unité 2008 2015 2020 2025 2030


Volontariste MTCO2/an 78,90 116,87 127,60 140,04 154,30
Tendanciel MTCO2/an 78,90 117,39 134,54 152,51 173,02
Tableau- 42: Scénario tendanciel&volontariste.
Par rapport au scénario de référence, les émissions du CO2 ont diminue de pré de 18,72
MTCO2 en valeur absolue à l’horizon 2030, contre 12,47 MTCO2 en 2020 et 6,93 MTCO2 en
2015.
EDEDD 2009 58
Chapitre IV Scénario Volontariste

Le graphique suivant montre l’évolution


l’évo des émissions du CO2 pour les deux scénarios
tendanciels et volontaristes.

37 : Scénario tendanciel volontariste.


Figure-37 volontariste

Le potentiel des émissions évitées peut être plus grand avec des charges d’actions plus
grandes et plus importantes que prévue dans l’analyse. La diminution des émissions du CO2 à
l’horizon 2030 pour le scénario volontariste représente plus de 11 % par rapport au scénario
tendanciel. C’est la valeur la plus grande sur toutes les périodes de projection.

Conclusion
Suite aux résultats obtenus pour le scénario volontariste, une diminution de la demande en
énergie est marquée à l’horizon 2030. Produisant un potentiel d’économie d’énergie qui atteint les
10 Mtep sur toutes les périodes de projections entre 2008 et 2030.
2030. Allant de 81,34 Ktep entre 2008
et 2015,
15, 1,9 Mtep entre 2015 et 2020, 3,3 Mtep entre 2020 et 2025 et 5 Mtep entre 2025 et 2030.
Avec les actions de maitrise d’énergie misent en œuvre dans chaque secteur, des économies en
énergie son certaine et importante
ante dans quelque secteurs ou usages bien spécifier. Le secteur
industrie figure comme un intéressant champ d’intégration d’action de maitrise d’énergie par sa
grande consommation et l’existence de technique d’efficacité énergétique bien faisable. Par
rapport
ort au scénario de référence, le potentiel d’économie d’énergie représente 21 % de la demande
d’énergie finale totale pour le scénario tendanciel à l’horizon 2030. Ce potentiel énergétique
engendra des émissions du CO2 évité de prés de 18,72 MTCO2 à l’horizon zon 2030. Ce scénario
reflète l’importance capital des technique de maitrise d’énergie misent en œuvre et atteste sur
l’importance des gains énergétique et environnemental faites.

EDEDD 2009 59
Conclusion Générale

Conclusion générale
Pour toute étude prospective énergétique à long terme, les hypothèses d’aspect
macroéconomiques et énergétiques ont un grand impact sur la demande finale d’énergie.
La demande d’énergie finale en Algérie à l’horizon 2030 augmente avec l’évolution
démographique et économique constatés dans tous les secteurs.
Le scénario de référence décrit la situation énergétique de l’Algérie à l’horizon 2030.
Passant de 23 Mtep en 2008 à 50 Mtep en 2030 avec un TCAM de 4 %. Pour 2008, le secteur
transport est le majoritaire avec 41 %, suivie du secteur résidentiel avec 23,4 % et l’industrie
avec 20 % contre 28.54 %, 34.9 % et 22.56 % respectivement à l’horizon 2030. Cette hausse
s’compagne par une forte demande sur les produits tel que le GN, le gasoil et l’électricité. Le
GN est prépondérant dans la demande d’énergie à l’horizon 2030 avec 37 % et 22 % et 19 %
respectivement pour le gasoil et l’électricité. C’est fortes demande d’énergie génèrent 79,8
MTCO2 en 2008 est 154,3 MTCO2 en 2030.
Le scénario volontariste ou scénario d’efficacité énergétique qui consiste à intervenir
sur tous les secteurs d’activité avec des actions de maitrise d’énergie dégage un potentiel
d’économie d’énergie à l’horizon 2030 de 10 Mtep, répartie avec 81,34 Ktep en 2015, 1,9
Mtep en 2020, 3,3 Mtep en 2025 et 5 Mtep en 2030. Le secteur industrie est le plus important
en termes d’éfficacité énergétique. Avec 3,4 Mtep d’économie d’énergie totale et 2,6 Mtep
pour le résidentiel et l’industrie. Ces actions d’efficacité énergétique, non seulement
économise de l’énergie, mais évites environ 39 MTCO2 proportionnelle au potentiel
d’économie d’énergie à l’horizon 2030. Ce potentiel atteste sur la performance des actions
misent en œuvre et l’importance capitale des techniques d’efficacité énergétique pour la
réduction de la consommation d’énergie ainsi que les émissions qui parviennent.
Afin d’évitée les grandes consommations d’énergie et émissions des GES, la mise en
point d’une politique d’efficacité énergétique est fortement posée vue le contexte actuel du
pays et la faible pénétration des technique économisant l’énergie. Cette étude peu nous illustré
approximativement le futur énergétique à venir qui reste à travailler.

EDEDD 2009 60
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[45]Auditions ministériels 2010.
[46]Programmes quinquennaux 2004-2009 et 2010-2015.
[47] : COLLECTION MANUELS INFORMATIQUES NO. 18 Modèle pour l’Analyse de la
Demande d’Énergie (MAED-2). Manuel de l’utilisateur AGENCE INTERNATIONALE DE
l’ÉNERGIE ATOMIQUE, VIENNE.
[48] : Dominique Gusbin, Bruno Hoornaert. Perspectives énergétique pour la Belgique à
l’horizon 2030. Janvier 2004.
Annexes 1
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Agriculture
TCAM % 3,5 3 3 3
VA Millions DA 711 754,00 905 549,85 1 049 780,47 1 216 983,28 1 410 817,17
Hydrocarbures
TCAM % 0 2 2 2
VA Millions DA 4 997 554,50 4 997 554,50 5 517 703,99 6 091 991,05 6 726 050,37
1. Industrie
VA Millions DA 519 501,00 1 331 869,41 1 681 588,75 2 126 351,56 2 692 837,74
Eau et Energie
TCAM % 9,00 5,00 5,00 5,00
VA Millions DA 93705,90 171298,05 218624,54 279026,47 356116,35
Mines et Carrières
TCAM % 9,00 5,00 5,00 5,00
VA Millions DA 16916,00 30923,11 39466,59 50370,49 64286,92
ISMMEE
TCAM % 9,00 4,00 4,00 4,00
VA Millions DA 64431,20 117782,75 143300,73 174347,25 212120,09
Matériaux de construction
TCAM % 25,00 6,00 6,00 6,00
VA Millions DA 60402,40 288021,09 385437,19 515801,90 690259,30
Chimie/Caoutchouc
/Plastique
TCAM % 20,00 5,00 5,00 5,00
VA Millions DA 42077,20 150770,22 192425,25 245588,79 313440,45
Industrie Agro-alimentaires
TCAM % 15,00 4,00 4,00 4,00
VA Millions DA 164160,20 436669,40 531275,09 646377,38 786416,91
Industrie Textiles
TCAM % 7,00 3,00 3,00 3,00
VA Millions DA 12876,10 20676,20 23969,39 27787,09 32212,85
Industrie du Cuir
TCAM % 5,00 2,00 2,00 2,00
VA Millions DA 2527,00 3555,74 3925,83 4334,43 4785,56
Industrie du
Bois/Papier/liège
TCAM % 8,00 5,00 5,00 5,00
VA Millions DA 16687,20 28598,93 36500,28 46584,64 59455,12
Industries diverses
TCAM % 9,00 5,00 5,00 5,00
VA Millions DA 45717,80 83573,93 106663,86 136133,12 173744,19
Annexes 2
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Emploi
TCAM % 2 2 2 2 2
Population Active Millions 10,66 12,24 13,51 14,92 16,47
% 13,7 13,7 13,7 13,7 13,7
Agriculture
Millions 1,25 1,68 1,85 2,04 2,26
% 12,50 12,50 12,50 12,50 12,50
industrie
Millions 1,14 1,53 1,69 1,87 2,06
% 17,20 17,20 17,20 17,20 17,20
B.T.P.
Millions 1,75 2,11 2,32 2,57 2,83
% 56,6 56,6 56,6 56,6 56,6
Tertiaire
Millions 5,18 6,93 7,65 8,45 9,32

Annexe 3
1. Usages Electrique de L'Electricité
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Millions 35,70 54,23 64,80 75,26 85,83
Eclairage
Millions 0,53 0,70 0,85 0,98 1,12
% 96,00 122,73 141,82 160,91 180,00
Téléviseur
Millions 5,07 8,58 12,01 15,78 20,16
% 80,00 102,27 118,18 134,09 150,00
Réfrigérateur
Millions 4,22 7,15 10,01 13,15 16,80
% 13,80 28,50 39,00 49,50 60,00
Climatiseur
Millions 0,73 1,99 3,30 4,85 6,72
% 20,00 23,18 25,45 27,73 30,00
Lave linge
Millions 1,06 1,62 2,16 2,72 3,36
Micro % 12,30 27,48 38,32 49,16 60,00
Ordinateur Millions 0,65 1,92 3,24 4,82 6,72
2. Usages Thermique de L'Electricité

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


% 13,80 28,50 39,00 49,50 60,00
Climatiseur
Millions 0,73 1,99 3,30 4,85 6,72
% 6,00 13,64 19,09 24,55 30,00
Micro onde
Millions 0,32 0,95 1,62 2,41 3,36
% 7,00 7,95 8,64 9,32 10,00
Cumulus
Millions 0,37 0,56 0,73 0,91 1,12
% 7,00 7,95 8,64 9,32 10,00
Radiateur
Millions 0,37 0,56 0,73 0,91 1,12

3. Usage Thermique du Gaz Naturel


Unit 2008 2015 2020 2025 2030
% 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Cuisson
Millions 2,42 3,78 5,36 6,81 8,29
Eau Chaude % 40,00 46,36 50,91 55,45 60,00
Sanitaire Millions 0,97 1,75 2,73 3,78 4,98
% 80,00 83,18 85,45 87,73 90,00
chauffage
Millions 1,94 3,14 4,58 5,97 7,47

4. Usage Thermique des PP

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


log non % 54,2 46 36,74 30,59 25,94
Raccorder en GN Millions 2,86 3,22 3,11 3,00 2,91
% 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Cuisson
Millions 2,86 3,22 3,11 3,00 2,91
Eau Chaude % 20,00 22,27 24,55 26,82 30,00
Sanitaire Millions 0,57 0,72 0,76 0,80 0,87
% 80,00 82,27 84,55 86,82 90,00
Chauffage
Millions 2,29 2,65 2,63 2,60 2,62
Annexe 4 : Résultats du secteur résidentiel
Usages électrique de l’électricité
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Millions 35,70 54,23 64,80 75,26 85,83
Millions 0,53 0,67 0,82 0,93 1,05
Eclairage
GWH/an 3952,06 5993,52 7163,01 8317,09 9484,74
Ktep/an 339,88 515,44 616,02 715,27 815,69
Millions 5,07 7,42 9,93 12,51 15,60
Téléviseur GWH/ans 1850,51 2708,26 3624,73 4567,15 5695,17
Ktep/an 159,14 232,91 311,73 392,77 489,78
Millions 4,22 6,62 9,30 12,31 16,12
Réfrigérateur GWH/an 3701,03 5799,36 8149,86 10782,14 14117,31
Ktep/an 318,29 498,74 700,89 927,26 1214,09
Millions 0,73 1,31 2,02 2,94 4,24
Climatiseur GWH/an 454,77 815,29 1261,38 1837,21 2648,30
Ktep/an 39,11 70,12 108,48 158,00 227,75
Millions 1,06 1,55 2,07 2,61 3,25
Lave linge GWH/an 520,46 761,70 1019,46 1284,51 1601,77
Ktep/an 44,76 65,51 87,67 110,47 137,75
Millions 0,65 1,16 1,80 2,62 3,78
Micro
GWH/an 47,42 85,01 131,53 191,57 276,14
Ordinateur
Ktep/an 4,08 7,31 11,31 16,47 23,75
GWH/an 10526,25 16163,15 21349,96 26979,67 33823,43
Consommation
Ktep/an 905,26 1390,03 1836,10 2320,25 2908,81
Usages thermique d’électricité
Unit 2008 2015 2020 2025 2030
Millions 0,26 0,36 0,46 0,55 0,65
Climatiseur GWH/an 164,77 225,08 286,76 343,95 408,29
Ktep/an 14,17 19,36 24,66 29,58 35,11
Millions 0,32 0,43 0,55 0,66 0,79
Micro onde GWH/an 79,09 108,04 137,65 165,10 195,98
Ktep/an 6,80 9,29 11,84 14,20 16,85
Millions 0,37 0,50 0,64 0,77 0,92
Cumulus GWH/an 133,08 181,79 231,61 277,81 329,77
Ktep/an 11,45 15,63 19,92 23,89 28,36
Millions 0,37 0,50 0,64 0,77 0,92
Radiateur GWH/an 133,08 181,79 231,61 277,81 329,77
Ktep/an 11,45 15,63 19,92 23,89 28,36
GWH/an 510,03 696,70 887,64 1064,66 1263,80
Consommation
Ktep/an 43,86 59,92 76,34 91,56 108,69
Usages thermique du gaz naturel

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Millions 2,42 3,19 3,97 4,64 5,37
Cuisson GTH/an 8,83 18,64 23,16 27,10 31,38
ktep/an 882,85 1863,66 2316,22 2710,06 3138,13
Millions 0,97 1,37 1,79 2,20 2,68
Eau Chaude
GTH/an 5,81 9,99 13,05 16,05 19,53
Sanitaire
ktep/an 580,50 999,05 1304,99 1604,77 1953,04
Millions 1,94 2,64 3,37 4,04 4,80
chauffage GTH/an 16,10 22,00 28,03 33,62 39,91
ktep/an 1609,93 2199,53 2802,68 3362,04 3991,39

Usage thermique des produits pétroliers (GPL).

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Millions 2,86 3,54 4,19 4,67 5,14
Cuisson GTH/an 6,27 12,91 15,30 17,04 18,76
ktep/an 626,86 1291,16 1529,52 1703,80 1876,02
Millions 0,57 0,73 0,89 1,02 1,15
Eau Chaude
GTH/an 0,86 1,34 1,62 1,85 2,09
Sanitaire
ktep/an 85,87 133,70 162,39 185,46 209,36
Millions 2,29 2,93 3,56 4,06 4,59
chauffage GTH/an 6,78 21,39 25,98 29,67 33,50
ktep/an 677,81 2139,25 2598,17 2967,30 3349,74
Annexe 5 : Résultats pour l’industrie

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Eau et Energie
Consommation Ktep 300,92 694,89 801,67 924,85 1066,96
Mines et Carrières
Consommation Ktep 59,89 138,30 159,55 184,06 212,34
ISMMEE
Consommation Ktep 475,94 1022,91 1068,72 1116,58 1166,58
Matériaux de construction
Consommation Ktep 2411,86 4820,99 5260,43 5739,93 6263,14
Chimie/Caoutchouc/Matières
Plastique
Consommation Ktep 111,90 223,68 232,77 242,23 252,08
Industrie Agro-alimentaires
Consommation Ktep 374,20 804,26 725,87 655,13 591,28
Industrie Textiles
Consommation Ktep 47,78 110,33 110,11 109,89 109,67
Industrie du Cuir
Consommation Ktep 5,63 12,10 13,27 14,54 15,94

Industrie du Bois/Papier/liège
Consommation Ktep 40,43 86,89 90,78 94,84 99,09
Industries diverses
Consommation Ktep 15,38 35,51 33,74 32,05 30,45
2. BTP
Consommation Ktep 894,10 1060,27 1197,55 1352,61 1527,74
Annexe 6 : Résultat du transport routier

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


Véhicule Particulier Millions 1,92 2,21 2,44 2,69 2,97
Essence Mtep/an 1,92 2,21 2,44 2,69 2,97
Gasoil Mtep/an 0,57 0,66 0,73 0,80 0,89
Mtep/an 2,49 2,87 3,16 3,49 3,86
Véhicule UL Millions 0,75 0,86 0,95 1,05 1,16
Essence Mtep/an 0,21 0,24 0,26 0,29 0,32
Gasoil Mtep/an 1,78 2,04 2,25 2,49 2,75
Mtep/an 1,98 2,28 2,52 2,78 3,07
Camion Millions 0,15 0,17 0,19 0,21 0,23
Essence Mtep/an 0,09 0,10 0,11 0,12 0,14
Gasoil Mtep/an 1,55 1,78 1,96 2,16 2,39
Mtep/an 1,63 1,88 2,07 2,29 2,53
Autocar/Autobus Millions 0,06 0,07 0,08 0,08 0,09
Essence Mtep/an 0,07 0,08 0,09 0,10 0,11
Gasoil Mtep/an 1,41 1,61 1,78 1,97 2,17
Mtep/an 1,48 1,70 1,88 2,07 2,29
Tracteur Routier Millions 0,06 0,07 0,08 0,08 0,09
Essence Mtep/an 0,06 0,06 0,07 0,08 0,09
Gasoil Mtep/an 0,34 0,39 0,43 0,48 0,52
Mtep/an 0,40 0,45 0,50 0,55 0,61
Annexe 7 : Résultat du tertiaire

Unit 2008 2015 2020 2025 2030


1. Services
Marchands
Ktep/Million
I.E. 0,00094 0,00088 0,00083 0,00079 0,00075
DA
Consommation Ktep 2010,00 2636,13 3199,55 3883,39 4713,40
2. Services Non
Marchands
Ktep/Million
I.E. 0,00094 0,00088 0,00083 0,00079 0,00075
DA
Consommation Ktep 1045,27 1282,06 1346,13 1413,39 1484,02

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