4 Adsorption Ciny Tique PDF
4 Adsorption Ciny Tique PDF
4 Adsorption Ciny Tique PDF
(diffusion)
adsorption physique adsorption chimique addition désorption
des réactifs sur Ni (activation) (hydrogénation) (+ diffusion)
Macrocinétique vs microcinétique
4-1
vitesse effective et ordre réactionnels déterminés par l’étape limitante
diffusion cinétique
étape physique : transport de masses étape chimique : adsorption, réaction, désorption
macrocinétique microcinétique
Echelles de la diffusion
diffusion = transport de masse
gradient de concentration.
spontanée et irréversible
Sexterne/Sinterne (
Processus élémentaires
4-1
! Contrôle cinétique
processus élementaires
1. adsorption
k1
A B A + * A*
k -1
1 3
2 2. réaction en surface
A* B* k2
A* B*
k -2
3. désorption
k3
‘adsorption de Langmuir’ B* B + *
k -3
H H
Ep
physisorption Ni Ni Ni Ni Ni
435 kJ.mol-1 H H
état de transition Ni Ni Ni Ni Ni
H H
chimisorption Ni Ni Ni Ni Ni
les deux courbes se croisent (même Ep en X) Þ une transition d’un système à l’autre possible (symétrie !)
Þ H2 se rapproche du solide (physisorption) puis chimisorption dissociative (Ea 13 kJ.mol-1)
Aspects énergétiques : physisorption vs chimisorption
4-2
Chimisorption :
• interactions fortes (liaisons chimiques)
• T élevées
• 40 kJ.mol-1 < DH < 800 kJ.mol-1
• adsorption monocouche
• Ea élevée Þ lente
• densité éique - à l’interface G-S
• réversible à haute T seulement
3 - Adsorption : isothermes d’adsorption
Type IV :
suit d’abord une courbe de type II puis plateau aux pressions élevées, =
remplissage des pores puis adsorption à la surface du matériau.
Solides mésoporeux.
désorption présente une hystérésis = condensation dans les pores
Type III :
plusieurs multicouches de molécules gazeuses (partie droite de la
courbe II), avec une formation de monocouche quasi-inexistante
forte cohésion entre molécules adsorbées (Eabsorption £ Eliquéfaction)
Type V :
courbe de type III (multicouche unique) puis plateau aux pressions
élevées = remplissage des pores puis adsorption à la surface du
matériau.
désorption présente une hystérésis due à la condensation dans les
pores.
Modèle de Langmuir, monocouche
4-3
Nobel chimie
1932
A+* A* Physisorption :
adsorption non dissociative
Hypothèses :
• surface du solideuniforme
• une seule molécule par site (monocouche)
• pas d’interaction entre les molécules adsorbées
• chaleur d’adsorption indépendante du taux de recouvrement q de la surface du solide
• équilibre entre les molécules sorbées et libres, tel que
r s
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption Þ kA pA (1-q A )S = kAq AS
r
kA S surface du solide
bA = s
kA
bA p A qfraction de solide recouvert
qA = k constantes de vitesse
1 + bA p A
bp coefficient d’adsorption
Vad = Vm ×q = Vm ×
1+ b p
I. Langmuir, J. Am .Chem. Soc. 38 (1916) 2221
q ® bp à basse pression
q ® 1 à haute pression
à p donnée, Q est déterminé par la valeur de b b & quand T ( et P &
Chimisorption : adsorption dissociative
H2 + 2* 2H* bH 2 pH 2
qH =
1 + bH 2 pH 2
r s
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption Þ k p (1 - q ) = k q 2
2
H2 H2 H2 H2 H2
adsorption compétitive
plusieurs gaz adsorbés simultanément
bA p A
qA =
1 + bA p A + bB pB
bB pB
qB =
1 + bB pB + bA p A Généralisation pour n’importe quel gaz I :
bA p A
q = 1 - (q A + q B ) qA =
1 + å bI pI
I
Exercice : étude de l’adsorption du dihydrogène sur le germanium
r s r
= k1 pq 0 = vdes ,0 = k1q1 k
Pour chaque couche : couche 0 vads,0 q1 = s1 p q 0 = b1 p q 0
k1
modèle de Langmuir r s s r r
couche 1 vads ,1 = k1 pq 0 + k 2q 2 = vdes ,1 = k1q1 + k 2 pq1 k
q 2 = s2 p q1 = b2 p q1
Couches de molécules adsorbées divisées en : k2
• première couche avec une chaleur d’adsorption DHad,1 exothermique (< 0)
• seconde couche et suivantes identiques (même DHad,2 = DHcond, liquéfaction, < 0)
r r r r
k2 k3 ki k2
s p= s p = ... = s p = x Þ q 2 = s pq1 = xq1
k2 k3 ki k2
S. Brunauer, P. H. Emmett, E. Teller, JACS, 60 (1938) 309
En pratique :
P pression du gaz
P0 pression de liquéfaction du gaz à la température de l’expérience
P/P0 pression réduite
Techniques de mesures :
micropores mésopores macropores
d < 2 nm 2 < d < 50 nm d > 50 nm
N2 (77.3 K) ou
Ar, He, CH4, CO2, Kr
NA nombre d’Avogadro
Hystérésis, loi de Kelvin
4-4
La gamme 0.05 < p/p0 < 0.35 utilisée pour déterminer SBET, valable pour types I à V
p/p0 > 0.3 : condensation dans les pores (liquéfaction) Þ perturbations
hystérésis : retard à la vaporisation dans les pores larges (macro) ou moyens (méso) :
taille pores & Þ épaisseur de couche & (existence de liquide) Þ g &
Loi de Kelvin : P pression du gaz
P0 pression de liquéfaction du gaz à Texp
p 2gVm P/P0 pression réduite
ln =- g tension superficielle du liquide
p0 rRT Vm volume molaire du gaz
r rayon du ménisque (interface courbe liquide/gaz)
Déterminer le rayon moyen des pores
madsorbée 2Vl 0
Vl 0 = Þ rp =
r liquide S BET
pour N2, à 77K, rayon max des pores cylindriques
pores cyclindriques pores en encrier pores en lamelles
Vcylindre = pr 2 h (col étroit) (argiles)
S cylindre = 2prh
Porosimétrie au mercure (méso, macropores)
4-4
— Hg ne mouille pas les surfaces ; pression nécessaire pour forcer la pénétration des pores
— méthode utile pour déterminer le volume des pores vs leur taille
— permet de déterminer la distribution des pores
4s cos q 14708
Loi de Jurin : d = - =
p p d diamètre des pores
s tension de surface Hg (0.48 N/m)
q angle de mouillage (140°)
V2-V1 (mesurés) entre p2 et p1 (appliquées) p pression
= remplissage des pores d2 < d < d1
1.2
1.0
0.8
Porosimétrie au Hg
V (ml/g)
de l’g-alumine
0.6
0.4
0.2
0.0
0.1 1 10 100 1000
p (MPa)
Validité des mesures
4-4
Adsorbent SHg SBET q
2 2
m /g m /g deg
Iron Oxide 14.3 13.3 130
Tungsten Oxide 0.11 0.10 130
Anatase 15.1 10.3 130
Hydroxy Apatite 55.2 55.0 130
Carbon Black (Spheron-6) 107.8 110.0 130
0.5 % Ru/g-Al2O3 237.0 229.0 140
0.5 % Pd/g-Al2O3 115.0 112.0 140
TiO2 Powder 31.0 25.0 140
Sintered Silica Pellets 20.5 5.0 140
Zeolite H-ZSM-5 39.0 375.0 140
Norit Active Carbon R1 Extra 112.0 915.0 140
L’adsorption du butane sur un échantillon 6,603 g de TiO2 à 0 ºC donne les valeurs suivantes :
P (mmHg) 56,39 89,47 125,22 156,61 179,30 187,46
V (cm3, TPN) 17,09 20,62 23,74 26,09 27,77 28,30
La grandeur P est la pression de vapeur du butane en équilibre avec le catalyseur.
La surface de section d’une molécule de butane est estimée à 0,446 nm2/molécule.
À partir de ces données (P0(butane) = 777 mm de mercure)
r s
A l’équilibre, vadsorption = vdésorption Þ k A p A (1 - q A ) S = k Aq A S
bA p A
qA =
1 + bA p A
4-5
2 – réaction chimique à la surface :
réaction monomoléculaire k2 v2 = v+ 2 - v-2 = k 2 Sq A - k - 2 Sq B
A* B*
k-2
réaction bimoléculaire k2 v2 = k2 Sq Aq B - k -2 Sq C (1 - Sq i )
A* + B* C* + *
k-2
A l’état stationnaire : v = v1 = v2 = v3
En général, la réaction à la surface (2) est limitante v = v+2 - v-2
Gaz-solide : réaction monomoléculaire
4-5
Mécanisme Langmuir-Hinshelwood (1921)
réaction de A* uniforme sur la surface
produit B* faiblement lié, désorbe rapidement
Étape limitante : réaction de surface
1er cas : gaz faiblement adsorbé = pA << p0A 3ème cas : gaz modérément adsorbé
bApA << 1 Þ qA = bApA
Freundlich V = kp nA
V = kbA p A réaction d’ordre 1
réaction d’ordre n
( E + DH A )
- a
kapp = k0b0e RT
Gaz-solide : réaction bimoléculaire k2
C* + *
A* + B*
Langmuir Hinshelwood k-2
4-5
1ère possibilité :
les deux gaz sont adsorbés, la vitesse est proportionnelle à chacune des
portions de surface recouvertes par les gaz A et B (Langmuir-Hinshelwood)
Adsorption compétitive
Vm bA p AbB pB
V= =k
mcat (bA p A + bB pB ) 2
gaz A et B fortement adsorbés Þ qA + qB = 1
A partir d’une série d’expériences effectuées à 350°C sur 0.55g de catalyseur (15% d’oxyde
de chrome dispersé sur du charbon actif) pour des pressions initiales P0 de cyclohexane
différentes, on détermine les vitesses initiales v0 par la méthode des tangentes à l’origine
des courbes.
On a mesuré les vitesses initiales de réactions (tableau), où PC2H4 et PO2 sont les pressions d’entrée dans le
réacteur (en cmHg) et v1 et v2 sont respectivement les vitesses de formation de l’oxyde d’éthylène et du
dioxyde de carbone (en mol.s-1.(g cat-1)).
PC2H4 8 20 60 8 20 60 8
PO2 8 12 20 30 40 60 60
108.v1 0.76 1.14 1.90 2.85 3.80 5.70 5.70
108.v2 1.81 2.49 3.55 4.52 5.23 6.20 6.20
Pour rechercher les formes des équations de vitesse correspondant à chacune des réactions, on envisage
les hypothèses suivantes :
* les phénomènes de diffusion sont négligeables
* les deux espèces sont susceptibles de s’adsorber à la surface du solide, sous forme non dissocié
* les réactions en surface sont les étapes limitatives : elles sont d’ordre 1 par rapport à chaque réactif.
Ecrire les différents modèles satisfaisant à ces hypothèses : 1) adsorption compétitive (une seule
sorte de site); (2) adsorption sur deux sites différents
A l’aide des résultats expérimentaux, rechercher le(s) modèle(s) convenable(s) pour chaque vitesse.
Calculer les grandeurs accessibles (constantes de vitesse et coefficients d’adsorption).
La sélectivité s’exprime par S = v1/(v1 + v2/2). Dans quelles conditions faut-il se placer pour avoir la
meilleure sélectivité possible ?