Les Grands Systèmes Constitutionnels-1
Les Grands Systèmes Constitutionnels-1
Les Grands Systèmes Constitutionnels-1
M1 7:LES GRANDS
SYSTÈMES
CONS TITUTIONNELS
Introduction générale :
Plan du cours
B — Le régime d'Assemblée:
2° Le cabinet:(le gouvernement)
b-) Le Gouvernement
2°: Le pouvoir législatif:
C—) l’apport juridique de la Vème république
52 : L’évolution constitutionnelle:
51 : Le Roi :
52 : Le Gouvernement:
53 : Les attributions du chef de Gouvernement :
54 : Le Parlement:
Introduction :
Le régime est souvent confondu avec le système, alors que les réalités
scientifiques couvertes par ces
concepts sont fort différentes.
Le régime politique est voulu et organisé tel que par le droit alors que le
système est subi et imposé.
. Soit en tenant compte du nombre des partis politiques. (et c’est là une
classification
moderne étant donné que l’existence d’un parti unique ou de plusieurs partis
conditionne et
détermine l’organisation du pouvoir.)
Si l’on part du principe que dans tout État, il n’existe qu’un seul pouvoir, on
doit reconnaitre,
néanmoins, qu'il peut y avoir plusieurs organes aptes à exercer le pouvoir.
1 En troisième lieu, on pourrait concevoir non plus une séparation des pouvoirs,
mais une
distinction des organes qui peuvent collaborer entre eux et contribuer ainsi à
l’exercice d’une
des fonctions du pouvoir.
Pour éviter l’arbitraire Locke et Montesquieu ont affirmé qu'il fallait créer un
organe
concurrent au pouvoir, ce qui aboutira à une distinction organique qui permettra
d’arrêter le pouvoir
par un autre pouvoir. Ainsi va-t-on distinguer trois fonctions différentes :
& La fonction juridictionnelle : sera confiée aux tribunaux qui auront pour
mission de veiller à
la bonne application des lois et éventuellement de prononcer des sanctions
contre ceux qui
ne les respectent pas.
1°— ces pouvoirs sont égaux : c’est-à-dire qu’ils sont considérés sur un pied
d’égalité, aucun
d’entre eux n’étant soumis à l’autre.
2°—ces pouvoirs sont spécialisés : chacun remplit une fonction qui lui est
propre et uniquement
celle-là, en principe il n’y a pas de relations entre les pouvoirs.
3°—ces pouvoirs sont indépendants : c’est-à-dire que chaque organe ne tient pas
ses pouvoirs de
l’autre organe. La conséquence c’est qu'il n’y a pas interpénétration entre eux.
Conclusion :
Les pouvoirs, ainsi séparés, sont théoriquement isolés entre eux, l’un ne
pouvant rien entreprendre
contre l’autre. Le régime présidentiel illustre ce schéma (États-Unis).
renverser le gouvernement.
On peut dire aussi que le droit de dissolution est une procédure qui permet au
gouvernement de dissoudre le parlement.
1.Laresponsab…tépofifique:
Ankœ8&
Après la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le Chef du
Gouvernement présente
et expose devant les deux Chambres du
Parlement réunies, le programme qu'il compte appliquer. Ce programme doit
dégager les lignes
directrices de l'action que le gouvernement se propose de mener dans les divers
secteurs de l'activité
nationale et notamment, dans les domaines intéressant la politique économique,
sociale,
environnementale, culturelle et extérieure.
Ce programme fait l'objet d'un débat devant chacune des deux Chambres. II est
suivi d'un vote à la
Chambre des Représentants.
Article 105.
La motion de censure n'est approuvée par la Chambre des Représentants que par un
vote pris à la
majorité absolue des membres qui la composent.
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DPF Grands systèmes constitutionnels S3
Article 103.
Le Chef du Gouvernement peut engager la responsabilité du gouvernement devant la
Chambre des
Représentants, sur une déclaration de politique générale ou sur le vote d'un
texte.
La confiance ne peut être refusée ou le texte rejeté qu‘à la majorité absolue
des membres
composant la Chambre des Représentants.
Le vote ne peut intervenir que troisjours francs après que la question de
confiance ait été posée.
Le refus de confiance entraîne la démission collective du gouvernement.
2. Le droit de dissolution :
Article51:
Le Roi peut dissoudre, par dahir, les deux Chambres du Parlement ou l'une
d'elles
dans les conditions prévues aux articles 96, 97 et 98.
Article 104:
Cette classification a été proposée en 1951 par Monsieur Duverger dans une étude
consacrée aux
partis politiques.
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Le bipartisme au contraire, suppose que l'un des partis va à lui seul former la
majorité
gouvernementale. Ce qui garantit une certaine stabilité politique. Il faut
remarquer que le bipartisme
rigide, (Tel qu’il existe en Grande -Bretagne), et fondamentalement différent du
bipartisme souple
américain. En effet, le chef de l'exécutif aux États-Unis ne dispose pas de la
même manière d'une
majorité au congrès (lorsqu'il a cette majorité toutefois) : il n'y a pas la
même discipline de vote. On
peut même dire qu'après les élections en Amérique, il n'y a plus d’esprit de
parti. Cela fait dire du
bipartisme américain qu’il est un pseudo-bipartisme.
Les régimes de séparation des pouvoirs : les régimes qui fonctionnent sur la
base d'une séparation
souple « systèmes parlementaires >> et ceux qui fonctionnent sur la base d'une
séparation stricte
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Et les systèmes hybrides : ce sont des régimes qui ne peuvent être classés dans
un type particulier
« système présidentialiste ou semi-présidentiel et d'assemblée »52
D'un point de vue historique, les régimes présidentiels sont fidèles aux
principes d’équilibre des
pouvoirs définis par Montesquieu (1689 - 1755).
La séparation des pouvoirs dite « stricte » (ou « rigide »), qui implique une
stricte égalité entre ceux-
ci, se caractérise tant par une spécialisation des compétences de chaque organe
(a) que par
l’absence de moyens d'action susceptibles de remettre en cause de l’existence de
l’autre organe (b)
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b) l'indépendance organique :
Dans ce régime, la séparation est dite souple parce que les deux pouvoirs ont
des moyens d'action
réciproques (la responsabilité politique et la dissolution).
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Le chef de l'État est assuré de la durée de son mandat ou de son règne. Sur le
plan institutionnel, le
système parlementaire se caractérise par un exécutif bicéphale, c'est-à-dire
suppose la division du
pouvoir exécutif entre le chef de l'État et le chef de Gouvernement qui assume,
devant le Parlement,
par le biais notamment du contreseing ministériel, la responsabilité de
l'exécutif. En vérité, le
Gouvernement est la pièce essentielle du régime parlementaire, parce que c'est
par lui que s’établit
la collaboration entre l'exécutif et le législatif.
(De nos jours, la plupart des régimes parlementaires pratiqués en Europe peuvent
être qualifiés de
monistes. C'est le cas, notamment, de l’Allemagne, de l’Italie ou, bien encore,
des monarchies
parlementaires ex : l’Espagne et le Royaume-Uni).
Les régimes parlementaires modernes ont, en général, adopté une forme moniste,
ce qui signifie que
le gouvernement n’est responsable que devant l’Assemblée élue au suffrage
universel direct et,
exceptionnellement, devant les Assemblées. En fait, si l’on retrouve, au sein de
l'exécutif, la
distinction entre le chef de l'État et le chef de gouvernement, on observe que
l'exercice du pouvoir
exécutif a été tra nsféré du premier(le chef de l'État) au second(le chef de
gouvernement) et ce, par le
jeu de la procédure u contreseing (le contreseing est la procédure par laquelle
un ministre endosse la
responsabilité des actes du chef de l'État). En d'autres termes, le gouvernement
concentre entre ses
mains tout le pouvoir exécutif, ce qui a pour conséquence principale que le chef
de l'État ne détient
pas de pouvoir autonome lui permettant de jouer un rôle politique. Le monisme se
réduit donc à
cette vision : un chef de l'État, simple spectateur politique investi d'une
magistrature inactive ou
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16
L'expression "semi présidentiel", forgée par Maurice Duverger, pose problème car
elle peut prêter à
confusion dans la mesure où elle laisse croire qu’il existe un rapprochement
possible entre régime
présidentiel et régime présidentialiste. Or, ils n’ont strictement rien à voir
l'un avec l'autre.
Pour autant, on ne verse pas dans une dictature car le président procède de son
élection au
suffrage universel par le peuple et que donc le peuple peut aussi le révoquer
puis par
ailleurs, pour asseoir son pouvoir, il faut que le président dispose du soutien
d’une majorité
parlementaire.(les électeurs peuvent priver le président d’une majorité
parlementaire
soutenant sa politique). Le seul point commun entre le régime présidentiel et le
régime
présidentialiste, c’est que le président procède de l’élection au suffrage
universel par le
peuple mais la ressemblance s’arrête là.
B - Le régime d’Assemblée :
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L'exécutif au États-Unis, comme dans tous les pays qui ont adopté, à un moment
ou à un autre, le
régime présidentiel, est monocéphale , par conséquent, dans ce pays, le pouvoir
exécutif appartient
à un seul homme, le président . Cela signifie que le président assume, à lui tout
seul, les fonctions de
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Le nombre des grands électeurs par État est donc égal à celui des parlementaires
élus dans cet État
(Sénateu rs+ Représentants), soit un total de 538 gra nds électeurs (100
sénateurs + 435 membre de la
Chambre des représentants + 3 délégués pour le district de Columbia)
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votent, dans chaque État, pour élire le « ticket gagnant » (président et vice-
président) et envoient
leurs votes à Washington où ils sont dépouillés devant le Congrès.
1°— Le cabinet :
Le vice-président est élu en même temps que le Président, avec lequel il forme
le « ticket gagnant ».
La considération pour cette fonction n'a jamais été très forte. La Constitution
le montre en partie,
puisqu'elle ne lui reconnaît aucune véritable prérogative. En l'absence de
vacance de la présidence,
le vice-président demeure un personnage de l'État relativement effacé dont la
fonction officielle est
la présidence du Sénat (mais, il ne prend part au vote qu'en cas de partage égal
des voix).
Chef de l'exécutif, le président dispose bien sûr des pouvoirs inhérents à tout
exécutif (a), mais il
dispose également — ce qui peut étonner dans un régime présidentiel — de
prérogatives à l'égard du
Congrès(b).
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majorité des 2/3. Sans cette approbation, pas de traité : il s'agit là d'un
véritable
droit de veto
En tant que chef des armées il peut engager les troupes sur un théâtre
d'opérations, mais il ne peut
pas déclarer la guerre. Ce pouvoir appartenant au Congrès.
Plutôt que de pouvoir il s'agit d'interventions. Certaines sont prévues par des
textes (1), d'autres
sont le résultat de pratiques (2).
21
> Le veto sélectif (item veto) : il est interdit au président mais pas aux
gouverneurs.
Toutefois depuis le 26 juin 1998 il a été déclaré constitutionnel par la Cour su
prême.
A -) Structures du Congrès :
La Chambre des Représentants est composée d 435 membres élus dans le cadre de
circonscriptions
locales au scrutin uninominal majoritaire direct à un tour, les sièges étant
répartis entre les États en
fonction de leurs population.
Les représenta nts sont élus pour deux ans au suffrage universel direct au
scrutin majoritaire
uninominal à un tour, excepté à Louisiane où ils sont choisis au scrutin
uninominal majoritaire à deux
tours.
Le Sénat est une véritable « Chambre fédérale >>. En effet, il est chargé de
représenter les États
fédérés et, qui plus est, de manière égalitaire dans la mesure où chaque État
élit deux (2) sénateurs
(et ce, quelle que soit son importance démographique). En conséquence, comme les
États-Unis
regroupent 50 États fédérés, le Sénat est composé de 100 membres, qui sont élus,
depuis 1913, pour
6 ans au scrutin uninominal majoritaire direct à un tour et renouvelés par tiers
(1/3) tous les 2 ans (le
scrutin a lieu en même temps que celui de l'élection à la Chambre des
Représentants)
B -) pouvoirs du Congrès
_
_
23
> Le Budget and control Act de 1974 : la création du Congressional Budget Office
redonne au Congrès un poids plus important dans la procédure budgétaire, en lui
permettant de disposer des informations techniques. D'autre part l’impoundment
est désormais interdit
C'est un pouvoir important. Que l’on pense au traité de Versailles qui a été
rejeté par le Sénat alors
que le père spirituel de celui-ci était le président Woodrow Wilson
24
A-) la structure :
Les pères fond ateu rs ont fait de la Cour su prême le troisième pilier de la
Constitution fédérale de
1787 (article III de la Constitution). Depuis 1869, la Cour suprême fédérale est
composée de 9
membres choisis par le président des États-Unis avec l'accord du Sénat (9 juges
inamovible nommés
à vie par le président avec la confirmation du Sénat).
—’ Elle juge en appel des décisions des juridictions fédérales et fédérés. (Dans
ce cas elle joue le rôle
d'u ne deuxième insta nce).
25
Plan] :
Plan2
Plan]
Plan2
26
Plan] :
Plan2 :
27
28
Les lords sont nommés à vie. Il y a environ 1000 lords mais ils ne se réunissent
pas tous. En réalité, la
Chambre des Lords ne réunit pas plus de 60 membres.
La Chambre des Lords est représentée par un Lord chancelier qui a rang de
ministre : il se réunit avec
le cabinet. Il sert de lien entre le cabinet et la Chambre des Lords (il est le
porte parole du
gouvernement à la Chambre des Lords).
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B -) Le pouvoir exécutif :
1° Le Roi :
'Il- Juridiquement : le roi peut refuser de promulguer une loi. Depuis 1707, il
ne s'estjamais
opposé à la promulgation. Il demeure le chef de l’église Anglicane. par
ailleurs, le roi
conserve un certain prestige dû au fait qu’il reste en dehors de la politique.
2° Le cabinet :
° Les ministres
° Les secrétaires d'État
° Les sous secrétaires d'État
Le ca binet peut se réunir soit en conseil des ministres (avec tous les
ministres), soit en conseil
restreint.
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Parmi les éléments les plus importants qui expliquent le bon fonctionnement du
régime, il faut noter
le bipartisme qui s’est développé pendant des siècles, après avoir connu une
période de tripartisme
(entre 1920 et 1936). En dehors de cette période de tripartisme (parti
conservateur, parti libéral
déclinant et le nouveau parti, plus à gauche, représente les syndicats : le
parti travailliste). Le parti
travailliste s'impose et oblige la clientèle du parti libéral à reporter ses
voix au profit du parti
conservateur. Depuis 1945, il n'existe plus pratiquement que deux partis en
présence. Le parti
conservateur et le parti travailliste. Le parti libéral demeure très faible.
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Dans la mesure où les deux partis luttent pour obtenir une majorité qui suffira à
les placer,
alternativement, aux commandes du gouvernement. Chacun des deux partis succède à
l’autre au
pouvoir. Cette alternance oblige le parti vainqueur aux élections à respecter la
règle du jeu politique.
De même, cette alternance au pouvoir permet l'existence d'un cabinet fantôme de
l’opposition qui
est toujours prêt à prendre la relève, en cas de victoire aux élections. Ce
cabinet fantôme de
l’opposition suit l’actualité et la gestion des affaires de l'État au jour le
jour, comme s'il était au
pouvoir. Il y a continuité dans la politique britannique. Aucun des partis n’ose
abuser de son autorité.
Il sait que le parti d'opposition d’aujourd’hui, sera le parti majoritaire,
gouvernement de demain.
Cette stabilité s’explique par le fait qu’un parti vainqueur aux élections
dispose, seul, de la majorité
qu'un parti vainqueur nécessaire au parlement qui va lui permettre de gouverner
sans difficulté (non
sans opposition), sans risque d'être renversé pour toute une législature (Sans).
Les seules limites
apportées à cette stabilité (sinon les gouvernements dureraient plus) sont les
remaniements
ministériels fréquents que le parti opère à l’intérieur du cabinet majoritaire.
32
Question :
En France, le choix du régime républicain n'a pas été une évidence. L'histoire
constitutionnelle de la
France a été tourmentée de 1789 à 1879 avec des monarchies constitutionnelles
des empires et des
républiques.
33
DPF Grands systèmes constitutionnels S3
France. Mais cet équilibre des pouvoirs s'avère être un sérieux handicap lorsque
la France doit
affronter à partir 1914 une série d'épreuves majeures
La nouvelle constitution rédigée par Michel Debré puis telle que pratiquée de
1958 à 1974 par
Charles de Gaulle et son premier ministre et successeur Georges Pompidou, se
traduit par un
renforcement significatif du pouvoir exécutif au détriment du pouvoir législatif.
44444
La 5ème république :
34
1° le pouvoir exécutif
35
'r- Tout d'abord le président : Peut demander une seconde délibération des lois
avant de les
promulguer.
'].- En matière de session de parlement :
/ Il peut convoquer ce dernier
/ Il signe les ordonnances délibérées en conseil des ministres (qu'il préside
d'ailleurs)
'r- Sur le plan des relations internationales :
/ Il reçoit les lettres des créances
Il nomme et accrédite les ambassadeurs
Il signe et ratifie les traités
Il est le chef des armées
Il nomme à certains emplois civils et militaires
\\\\\
36
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics
constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission.
Le Conseil
constitutionnel est consulté à leur sujet.
b-) Le gouvernement
Le gouvernement est composé :
\\\4
37
2° le pouvoir législatif
Le parlement français est composé de deux Chambres : le sénat et l’Assemblée
Nationale.
Mais le gouvernement reste responsable devant lui ; par conséquent, il est libre
de le renverser.
Cependant, il faudrait considérer que le parlement ne peut déposer la motion de
censure dans la
même année, une seule suffit (comme au Maroc)
En dehors du rôle d'arbitre qui est reconnu au Chef de l'État et qui justifie ses
larges pouvoirs, la Ve
République a opéré une véritable révolution juridique, dans la mesure où dans la
son article 34 elle
limite doublement le domaine de la loi, réservé traditionnellement au parlement.
& En premier lieu (article 34), la loi fixe certaines règles (droit civique,
nationalité, droit pénal,
impôt, régime électoral etc….) nous retrouvons là la norme législative de
laquelle dérive le
règlement ordinaire (ce dernier est réservé au gouvernement).
Plan :
Introduction
A) caractéristiques du régime présidentialiste
38
Plan :
Introduction
A) caractéristique du régime de la 5ème république
B) les pouvoirs du président :
Étudier le régime constitutionnel marocain s'avère une entreprise qui n’est pas
des plus aisées, et
bien des écueils doivent être évités afin de tenter de mener au mieux une telle
étude. Par exemple, il
faut se garder de porter un jugement sans tenir compte de l histoire politique
et sociale d'un pays.
A ce titre, le Professeur Jacques Robert souligne bien dans ce sens:
« On ne connaît pas tout. Il faut se garder de juger. Surtout quand sont en jeu
dans
des sociétés que moulent, loin de nous, d’ancestrales traditions, des habitudes,
des
coutumes et des intérêts qui puisent leurs racines dans le tréfonds de l’âme
même de
la nation».
39
Un projet de texte constitutionnel fut présenté par Feu Sa Majesté le Roi Hassan
II le 18
Novembre 1962 et soumis à référendum le 7 décembre 1962.
52 : L’évolution constitutionnelle:
\lO\U‘l-I>QJN
Elle souligne aussi que : " Le Maroc est une monarchie constitutionnelle,
démocratique et sociale
" (art. 1er) et que " La souveraineté appartient à la nation qui l'exerce
directement par voie de
référendum et indirectement par l’intermédiaire des institutions
constitutionnelles". Le 7 Juin 1965,
dans un message adressé à la nation, Feu Sa Majesté le Roi Hassan II proclame
l'état
d'exception, qui allait durerjusqu'à la promulgation d'une nouvelle constitution
en juillet 1970.
II- La constitution du 31 Juillet 1970 :
21 Août 1970 pour les représentants élus au suffrage indirect et le 28 pour ceux
issus du suffrage
universel direct.
L’opposition regrou pée au sein d’Al Koutla Al Watanya décide de boycotter les
élections.
1972.
40
Cette constitution reflète en effet l'esprit d'une ouverture annoncée par le Roi
en direction de
l'opposition.
1995.
V- La constitution de 1996 :
Les membres de la Chambre des Représentants sont élus pour cinq ans au suffrage
universel direct.
Les membres de la Chambre des Conseillers sont élus pour neuf ans, les 3/5, dans
chaque région, par
un collège électoral composé de représentants des collectivités locales, les 2/5
par des collèges
électoraux composés d'élus des Chambres professionnelles, dans chaque région et
de membres élus
à l’échelon national par un collège électoral composé des représentants des
salariés. La Chambre des
Conseillers est renouvelable par tiers tous les trois ans.
Le Parlement siège pendant deux sessions par an, dont la duré de chacune ne peur
être inférieure à
trois mois. Le Roi préside l'ouverture de la première session qui commence le
deuxième vendredi
d'octobre. La seconde session s'ouvre le deuxième vendredi d’avril.
Le Parlement peut être réuni en session extraordinaire, soit à la demande de la
majorité absolue des
membres de l'une des deux Chambres, soit par décret.
41
Et c'est à l'a une de cet article phare que s'imposerait toute lecture avisée
des dispositions du Titre III
de la nouvelle Constitution, relatives aux pouvoirs du Roi (articles 41—59).
Gouvernement et en fin du parlement :
51 : Le Roi:
Chambre des représentants ainsi que les ministres, sur proposition du chef du
gouvernement.
+Jl Il peut renvoyer les Ministres, a son initiative, ou sur proposition du chef
du gouvernement.
42
Le roi est aussi le chef suprême des Forces armées. Il préside à ce titre : le
Conseil
Il peut aussi déclarer l'état d'exception mais le Parlement n’est pas dissout au
cours de cette période.
52 : Le Gouvernement:
43
.… Les projets de loi, dont le projet de loi de finances, avant leur dépôt au
bureau de la Chambre des
Représentants, sans préjudice des dispositions de l'article 49 de la
Constitution.
.… Les décrets-lois.
+Jl Le chef du gouvernement peut demander au Roi de mettre fin aux fonctions d'un
ou plusieurs
membres du gouvernement.
+Jl Le Chef du gouvernement peut demander au Roi de mettre fin aux fonctions d'un
ou de plusieurs
membres du gouvernement, du fait de leur démission individuelle ou collective. A
la suite de la
démission du Chef du Gouvernement, le Roi met fin aux fonctions de l'ensemble du
gouvernement.
Le gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes jusqu'à la
constitution du nouveau
gouvernement.
44
DPF Grands systèmes constitutionnels S3
4 : Le Parlement:
Les deux chambres disposent, comme par le passé, du même pouvoir législatif. La
primauté de la
Chambre des représentants est limitée, pour des questions stratégiques, à
l'ordre de passage des
textes. La Loi de Finances doit d'abord être présentée à la Chambre des
représentants ; par exemple.
La transhumance politique est prohibée par la nouvelle constitution et tout
membre de l’une des
deux Chambres qui renonce à son appartenance politique au nom de laquelle il
s’est porté candidat
aux élections ou le groupe ou groupement parlementaire auquel il appartient, est
déchu de son
mandat. L‘immunité parlementaire est désormais limitée aux seuls délits
d’opinion ou d'un vote émis
dans l'exercice des fonctions du parlementaire et exclut donc les délits de
droit commun et les délits
d’opinion qui met en cause la forme monarchique de l'État, la religion musulmane
ou constitue ou
qui porte atteinte au respect dû au Roi.
Question 1 :
° Introduction
45
/ en état normal
/ en état d'exception
Question 2 :
° Introduction
Fin du cours
Bonne chance
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