Hydrochimie
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SOMMAIRE
1. DEFINITION : ........................................................................................................................ 3
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Hydrochimie
Introduction :
L'eau est un besoin élémentaire autant pour les cultures que pour les
animaux. Ainsi il est important de connaître les apports par l'eaugrâce à des
analyses d'eau. En effet, une analyse peut montrer que l'eau est trop acide pour
le métabolisme des cultures ou des animaux.
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1. Définition :
Hydrochimie, également appelée hydrologie chimique, subdivision de l'hydrologie qui
traite des caractéristiques chimiques de l'eau sur et sous la surface de la Terre. L'eau sous
toutes ses formes et modes d'apparition est affectée chimiquement par les matériaux avec
lesquels elle entre en contact. Souvent appelé le solvant universel, l'eau a la capacité de
dissoudre de nombreux éléments en quantités importantes. L'hydrochimie s'intéresse aux
processus impliqués et inclut donc des études de phénomènes extrêmement divers. Le
transport des sels de terre à mer (par érosion des roches et ruissellement) et de mer à terre (par
évaporation, formation de nuages et précipitations), l'âge et l'origine des eaux souterraines
dans les régions désertiques et les déterminations de la paléo-température basées sur les
isotopes les analyses des calottes glaciaires et des glaciers en sont quelques exemples.
2. Méthodes d’analyses :
Les analyses, initialement faites avec des réactions chimiques (dosages) élément par
élément, sont maintenant faites avec des méthodes physiques ou physico-chimiques comme la
chromatographie liquide haute pression (anions majeurs), la spectrométrie de flamme (cations
majeurs), la spectrométrie de masse (isotopes de l'oxygène et de l'hydrogène en particulier),
torche à plasma (analyse des traces), analyseurs de carbone (carbone organique/carbone
inorganique), électrodes pour le pH et différents ions.
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1. La température :
La température de l’eau influe sur beaucoup d’autres paramètres. C’est en premier lieu
le cas pour l’oxygène dissous indispensable à la vie aquatique : Plus la température de l’eau
s’élève, plus la quantité d’oxygène dissous diminue. Une température trop élevée des eaux
d’une rivière peut donc aboutir à des situations dramatiques de manque d’oxygène dissoute
pouvant entraîner : la disparition de certaines espèces, la réduction de l’auto épuration,
l’accumulation de dépôts nauséabonds (odeurs), la croissance accélérée des végétaux (dont les
algues).
2. pH :
Ce paramètre, qui se mesure avec des bandelettes test ou un appareil (pH-mètre), donne le
degré d’acidité ou d’alcalinité d’une eau. Le pH (potentiel hydrogène), est le reflet de la
concentration d’une eau en ions H+ : pH = - log [H+].
L’eau des cours d’eaux avoisine en général la neutralité représentée par un pH de 7.Le pH
doit être compris entre 6 et 8 pour permettre la vie aquatique. Dans chaque milieu naturel les
eaux ont une valeur de pH propre en fonction du sous-sol de leur bassin versant :
>7 en régions calcaires où les eaux sont basiques car fortement minéralisées,
< 7 en région de sous-sol primaire (Vosges, ..) ou eaux sont acides.
Une mesure de pH, différente de la valeur habituelle du cours d’eau, peut-être l’indice
d’une arrivée de pollution, en générale industrielle, en amont du point de mesure.
Sa valeur, le plus souvent mesurée à l’aide d’un pH-mètre ou de "papier pH", indique
si l’eau est acide (de 1 à <7), neutre (7), ou basique (de > 7 à 14) ; On dit aussi alcaline.
pH < 5 Acidité forte : présence d'acides minéraux ou organiques dans les eaux naturelles
pH = 7 pH neutre
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3. La conductivité électrique :
Si l’eau très pure est un isolant qui oppose une grande résistance au passage de
l’électricité, il n’en est plus de même lorsqu’elle est chargée en sels minéraux d’origine
naturelle (calcium, magnésium, sodium, potassium). A cette minéralisation naturelle liée à la
nature des sols s’ajoutent aussi ...les polluants. La conductivité permet d’apprécier
globalement l’ensemble des produits en solution dans l’eau.
Un conductimètre est l’appareil de base de toute personne qui s’intéresse à la qualité des
cours d’eau.
4. La turbidité :
C’est un paramètre, qui varie en fonction des composés colloïdaux (argiles, débris de
roche, micro-organismes,...) ou aux acides humiques (dégradation des végétaux) mais aussi
pollutions qui troublent l’eau. Avec un appareil (turbidimètre) on mesure la résistance qu’elle
oppose par l’eau au passage de la lumière pour lui donner une valeur. En France on mesure la
turbidité par la méthode normalisée NTU (Nephelometric Turbidity Unit) par spectrométrie,
c’est à dire mesure de l’absorption de la lumière par l’eau.
Une importante turbidité de l’eau entraine une réduction de sa transparence qui réduit
la pénétration du rayonnement solaire utile à la vie aquatique (photosynthèse).
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5. L’oxygène dissout :
La minéralisation de la plupart des eaux est dominée par huit ions appelés couramment
les ions majeurs. On distingue :
4.1.1 Anions :
a. Les Sulfates (SO42-) : La présence des sulfates est généralement liée au lessivage des
formationsévaporitiques, tel que le gypse (CaSO4, 2(H2O)) et l’anhydrite (CaSO4), ils
peuvent provenir également de l'oxydation du baryum.
b. Les Bicarbonates (HCO3) : Les ions bicarbonates se forment à partir de la dissolution
des minéraux carbonatés.
c. Les Chlorures (Cl-) : Ils sont toujours présents dans les eaux naturelles en proportions
très variables, leur présence dans l’eau souterraine résulte de la dissolution des sels
naturels par la dissolution de la sylvite (KCl) et de l’halite (NaC
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4.1.2 Cations :
a. Le Potassium (K+) :Les fortes teneurs en potassium peuvent être observées dans les
eaux des formations argileuses et dans les eaux ayant traversées des formations
évaporitiques riches en sylvite (KCl), et carnallite.
b. Le Sodium (Na+) : L’origine de cet élément est liée principalement à la dissolution
des formations salifères très solubles tel que l’halite (NaCl).
c. Le Magnésium (Mg2+) : Le magnésium est un élément très abondant, il est souvent
présent dans les roches évaporitiques (sel de Mg), la carnallite (KMgCl 3, 6H2O), la
kiesérite (MgSO4, H2O), et carbonatés, la dolomie [(Ca,Mg)CO3].
d. Le Calcium (Ca²+) : La présence des ions Ca²+ dans l’eau indique, soit une
dissolution des formations carbonatées, calcite (CaCO3), dolomie [(Ca,Mg)CO3] ou
bien la dissolution des formations évaporitiques, gypse [CaSO4, 2(H2O)] et anhydrite
(CaSO4).
4.2 Mineurs :
On peut distinguer les eaux en partant de leur origine et de leur milieu de circulation et
chercher les caractères hydro-chimiques de chacun des cas, ou bien inversement on peut partir
de caractères hydro-chimiques et définir les origines.
Pour arriver à une telle distinction de nombreuses voies nous sont offertes. La plus
simple est probablement d'utiliser un simple diagramme hydro-chimique. Il existe également
des méthodes plus "numériques" s'accordant bien par exemple avec l'emploi de bases de
données et de formules mathématiques. Dans tous les cas le but d'une classification est de
faire ressortir les concentrations principales de l'eau, dont on peut par exemple déduire
l'origine "géologique" de l'eau, et la composition chimique de ce dernier. Comme toutes
classifications ces dernières peuvent s'avérer péjorativement simplificatrices.
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Le principe consiste à représenter dans chaque triangle équilatéral les quantités en
réaction par rapport à la concentration totale des anions et des cations, on obtient ainsi deux
points représentatifs indiquant la dominance d'un anion ou d'un cation.
La composition de l'eau peut être figurée sur le losange par un point unique
correspondant à l'intersection des parallèles depuis ces deux points aux côtés du losange qui
représente la nature chimique de l'échantillon.
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Il est connu en général que le développement des plantes est très faibles ou nul dans les sols
saturé en sodium (Lourrier 1976).
Pour cette raison WILCOX à établit en 1954 un diagramme qui tient compte du
pourcentage de sodium, et de la conductivitéélectrique, définissant 5 classes d’eau (excellente,
bonne, admissible, médiocre, mauvaise) dont le pourcentage de sodium sera calculé par la
formule suivantes :
+
𝑵𝒂+
𝑵𝒂 % = × 𝟏𝟎𝟎
𝑪𝒂++ + 𝑴𝒈++ + (𝑵𝒂+ + 𝑲+ )
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L’eau est présent en très grandes quantités sur la Terre( presque de 1 400 milliard
km3), cette quantité est répartie dans les mers et les océans ,les eaux continentale ( rivière
,lacs ..etc), l’atmosphère (nuage et vapeur), la biosphère (les plante respirent). Sous l’effet de
chaleur du soleil, l’eau s’évapore au-dessus des océans, des lacs, des rivières, et elle s’élève
par évapotranspiration sur les continents pour former des nuages.
Dans l’atmosphère, l’eau évaporée se condense, redevient gouttes ou cristaux. Au sein
de nuages, elle change d’état, les gouttelettes contiennent plus de deutérium que l’eau restée
sous forme de vapeur. Lorsque les gouttes deviennent trop lourdes, l’eau de nuages retombe
sur terre sous forme de précipitation en pluie ou en neige. L’eau s’infiltre dans le sol
jusqu’aux nappes souterrain ou ruisselle et fait grossier les rivières et les fleuves … qui se
jettent dans les océans.
Aux pole, la neige s’accumule et se transforme en glace. Et le cycle recommence :
Evaporation
Condensation
Précipitation
Infiltration .
Les océans contiennent la plus grande masse d’eau et jouent un rôle essentiel, en tant que
support de la vie des organismes aquatiques, dans les échanges globaux d’énergie, comme
tampon aussi bien d’un point de vue énergétique que physico-chimique, et les cycles globaux
des éléments. De plus, les échanges entre les océans et l’atmosphère jouent un rôle
fondamental dans le cycle global de CO2.
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Les ions carbonates et les minéraux carbonatés dans l'eau participent au pouvoir
tampon de l'eau. La dissolution du CO2 au contact air-eau est une réaction rapide. La quantité
de CO2 dissous dépend surtout de la température et de la pression du CO2 dans l'air qui
augmente rapidement dans les sols du fait de la respiration organique. Dans certains cas, l'eau
peut être en équilibre avec d'autres sources de CO2 importantes,
La réaction du CO2 dissous et de l'eau liquide conduit à la formation du CO2 aqueux
(H2CO3) suivant l'équilibre :
(2) CO2 dissous + H2O ⇌ H2CO3
Le CO2 aqueux se dissocie suivant les équilibres entre les différentes espèces ioniques
HCO3- et CO32- et l'eau :
(4) H2CO3 + H2O ⇌ HCO31− + H+
(5) HCO31− + H2O ⇌ CO32− + H+
C’est ainsi comment le CO2 gazeux peut former l'anion HCO3-. Dans une eau naturelle,
les couples H+ et carbonates peut souvent présenter un peu d'acidité qui permettant la
dissolution des minéraux carbonatés (Calcite, Dolomite, etc.) où se déroule la formation
de « karst » dans les massifs calcaires.
Lorsque la pression en CO2 diminue, du fait par exemple de l'émergence de l'eau à l'air
libre. La diminution de la concentration en bicarbonate induit la précipitation des carbonates -
c'est le phénomène à l'origine de la construction d'une tufière.
Ce processus est réalisé par des réactions de dissolution des roches les plus abondantes
(silicates, oxydes, carbonates), ils peuvent être considérés comme des réactions entre les bases
des roches et les acides de l’atmosphère. La formation de l’acide carbonique H2CO3 se forme
Principalement à partir de CO2 Dans l’eau.
La composition des phases dissoutes résulte de ces réactions et se comprend facilement
en considérant les modèles simples d’équilibre. Comme la dissolution et la précipitation de
caCO3 :
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Conclusion :
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Bibliographie
Encyclopaedia
Britannica ;Hydrochemistrywww.britannica.com/science/chemical-
hydrology
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