Amawal Tatergit Tafransist
Amawal Tatergit Tafransist
Amawal Tatergit Tafransist
Au commencement la femme
La logique symbolique qui se dessine à travers l’ensemble des analyses pro-
posées dans cette thèse forme un tout cohérent, articulé autour d’une dialec-
tique entre la conjonction et la disjonction du féminin et du masculin, sous
l’égide de la femme. Afin de mieux saisir cette logique dans sa globalité, nous
allons procéder, en guise de conclusion, à une lecture transversale des prin-
cipales analyses précédentes. Cette façon de procéder souligne de nouveau la
difficulté inhérente au caractère linéaire du discours anthropologique, accentué
encore par la nature du sujet, car la naissance engage au respect d’une certaine
temporalité.
La fonction procréatrice, au sens biologique du terme, ne constitue qu’un
aspect de la fonction créatrice de la femme touarègue qui représente l’élément
englobant dans ce système. Cette fonction, qui la lie directement au sacré des
origines, s’exprime dans de nombreux domaines, en commençant par les re-
présentations et les pratiques qui renvoient à l’idée d’une Création originelle
étroitement liée à la Parenté. Nous l’avons rencontrée à travers les métaphores
de la tente-matrice et de l’outre-utérus qui représentent l’une des facettes de
l’espace protecteur inviolable constituant le domaine de l’intérieur féminin.
Ces métaphores font référence à une mythologie berbère et méditerranéenne
très ancienne (l’égide d’Athéna faite en peaux de chèvre...) qui trouve vrai-
semblablement un écho dans le concept de rahim dont parle le Coran pour
˙
désigner la Parenté (E. Conte, 2000). Les annexes fœtales, comme le placenta
et le cordon ombilical, exclusivement formées à partir du sang féminin nourri-
cier résultant d’une transformation de la semence de la femme, sont désignées
par des termes bâtis sur la même racine que le mot de genre féminin temet
désignant la parenté en général. Chez les Touaregs de l’Adagh, l’on trouve la
même association (tamat, « la femme » (tantut chez les Touaregs de l’est), te-
mit, « la matrice », « le noyau central », C. Figueiredo-Biton, 2001 : 468). Le
père de l’enfant participe en droit à la fonction nourricière du sang par l’inter-
510 Conclusion
L’on peut ajouter la fabrication de fromages secs à partir du lait caillé, activité égale-
1
ment féminine chez les Touaregs de l’Azawagh, léguée aux femmes d’origine servile.
Conclusion 511
2
L’on doit par ailleurs s’interroger sur les raisons symboliques qui font des petits-fils du
Prophète des jumeaux de sexe masculin identique !
3
Rappelons que l’émergence de la conscience se produit au moment où l’Ange de la mort
chuchote son destin mortel à l’oreille de l’enfant.
514 Conclusion
vieux Aneslem Kel Eghlal quand nous lui avons demandé si l’humanité issue
d’Adam et Eve n’était pas inéluctablement née d’un inceste :
« L’humanité n’est pas née d’un inceste. Le couple originel donna
naissance à plusieurs couples de jumeaux de sexe opposé qui se sont
mariés non pas directement entre eux, mais les sœurs ont épousé les
frères des autres et réciproquement. » 4
4
Entretien avec A., septuagénaire des Kel Eghlal, à Abalak, le 3 septembre 1998.
Conclusion 515
parts de sang de l’ancêtre que ne le ferait une alliance entre un frère et une
sœur réels. En effet, selon le calcul cognatique des « sorties », un inceste frère-
sœur n’offrirait en définitive que deux « sorties vraies ». Dans cette perspective,
l’inceste est en lui-même dépourvu d’intérêt, tandis que les prohibitions de l’in-
ceste garantissent la possibilité de la perpétuation de Soi grâce à l’intégration
de l’Autre, et instaurent par la même occasion celui-ci comme une part indis-
pensable de Soi. La logique de l’alliance se définit en termes d’ouvertures et
de fermetures qui garantissent la dynamique du système, fondé sur l’idée de
transformer les autres en « germains », c’est-à-dire en proches aussi identiques
à Soi que possible. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de reproduire
un couple frère-sœur primordial, mais de multiplier la fratrie, comme dans
le mythe d’Adam et Eve qui donnèrent naissance à l’humanité qui formait à
l’origine une seule tamikka. Il importe de resserrer les liens comme les fibres
d’une natte, celle-là même dans laquelle s’enveloppent les femmes lorsqu’elles
sont confrontées à l’altérité. Dans cette perspective, la natte n’est pas le signe
d’une exclusion de la femme du domaine de l’extérieur, mais représente au
contraire la prolongation de la tente à l’extérieur, comme le mariage au plus
proche étend les frontières du groupe (« dos ») vers celles des autres. De même,
le geste de dissimulation par l’intermédiaire du voile féminin reconnaît l’Autre
comme un pair (égalité de statut, idéal de l’isogamie) et signale ainsi un rap-
prochement possible. Cette possibilité se traduit concrètement par des visites
nocturnes qui représentent un pan de l’hospitalité féminine envers les hommes.
Cependant, les stratégies d’inclusion de l’Autre risquent dans l’absolu de
produire les mêmes effets que l’inceste, à savoir l’indifférenciation qui revien-
drait finalement à effacer la distinction des sexes se situant au cœur du système.
D’où la nécessité de réinstaurer la différence, par l’intermédiaire des alliances
privilégiées avec des personnes issues d’un autre ancêtre de référence équivalent
en honneur (alhurma) et en statut (mariages dans l’asakku qui finit cependant
˙
par se confondre avec la tamikka). On peut de nouveau citer la métaphore de la
natte qui est faite de fibres entrecroisées, ou de tiges d’afazo et de liens en cuir
formant respectivement la chaîne et la trame. Chez les Kel Eghlal et les Aytta-
wari Seslem, la meilleure alliance est ainsi celle qui permet de cumuler au sein
de la descendance de multiples « sorties » des ancêtres de référence des deux
tribus (principe d’@zzuw@y). L’identité statutaire d’un individu est le résul-
tat de l’ensemble des alliances conclues par ses ascendants et ses ascendantes
maternelles et paternelles. Chaque mariage modifie ainsi les frontières entre
Soi et l’Autre et instaure des relations de compétition en termes d’identités
516 Conclusion
rus, dont la figure de Maria lactans est héritière. M. Mesclin (op. cit.) cite
un hadith montrant que le lait est également lié à la Connaissance absolue en
islam. Cette idée déclinée au féminin transparaît chez les Touaregs dans l’allai-
tement rituel du nouveau-né par une femme d’honneur, allaitement qu’on peut
éventuellement rapprocher de l’allaitement de Pharaon par une nourrice sym-
bolique au moment de son intronisation (Leclant, J., 1960). Cet allaitement
rituel fait pendant au frottement du palais avec une datte mâchée par un sa-
vant, illustrant les rapports différents, mais complémentaires, que les hommes
et les femmes entretiennent avec le sacré. Étant directement liées au sacré
parce qu’elles incarnent l’origine, les femmes peuvent se passer du « Verbe »,
comme le montre, entre autres, le rite d’initiation du gavage qui est étroite-
ment lié à l’éducation de l’esprit et au développement de l’intelligence. Chez
les Inesleman les hommes ne peuvent, quant à eux, faire l’économie des Textes
pour accéder à la Connaissance et devenir des hommes dignes de ce nom.
L’autre modèle de la parenté inscrit dans la relation frère-sœur met l’accent
sur la distinction des sexes et est de ce fait source de hiérarchie. Ceci transpa-
raît dans les théories de la fécondation à travers le motif de la compétition entre
la semence féminine et le sperme masculin. Cette compétition renvoie à l’op-
position entre les lignées « maternelle » et « paternelle », qui prend la forme
d’une opposition « classique » entre « fils » et « neveux » chez les Kel Eghlal
et les Ayttawari Seslem. Ces derniers apparaissant dans les familles proches
de l’imamat davantage (mais pas exclusivement) comme des « donneurs » de
femmes et forment ainsi le « dos » (ara) qui a engendré les Kel Eghlal. Bien
que les deux tribus se définissent comme des groupes de descendance issus
d’ancêtres masculins « frères », l’on constate de nouveau qu’elles constituent
des unités de parenté cognatiques conçues en termes d’oppositions complé-
mentaires : on est en fin de compte Kel Eghlal grâce aux Ayttawari Seslem
et vice versa. La compétition entre les « dos » renvoie aux effets structurels
de l’alliance productrice de hiérarchie que l’on pourrait définir, à partir du
moment où l’alliance est associée à l’idéal de l’isogamie et au refus de l’hypo-
gamie féminine, comme le résultat d’un accès inégal aux femmes, suivant la
distance à laquelle l’Autre se tient par rapport aux frères. Dans ce système
où la femme incarne le sacré des origines et représente la clé de voûte de la
reproduction de la société fondée sur le couple frère-sœur, elle ne peut être
définitivement « donnée », mais semble « partagée » entre les hommes, comme
le suggère P. Bonte (2000b). Ceci transparaît à la fois dans l’exigence de l’hon-
neur masculin vis-à-vis des femmes et dans le système rituel relatif à la nais-
518 Conclusion
sance et aux rites qui ponctuent le cycle de vie féminin. La femme se situe
« naturellement » du côté de la vie, tandis que les hommes sont associés à l’al-
térité dangereuse mais nécessaire. De ce fait, ce sont les hommes, et non pas les
femmes, qui représentant une menace potentielle pour la pérennité de la vie,
comme en témoignent, entre autres, les multiples représentations et pratiques
autour de la force génésique féminine (« préserver le dos » par l’intermédiaire
d’une sexualité conjugale canalisée, responsabilité du mari dans l’échec pro-
créatif et les complications à la naissance...). Le respect de l’épouse ne relève
pas seulement du respect de la femme en tant que « femme-abri » et « femme-
pilier » qui assure la continuité de la vie, mais aussi du respect de la sœur
du beau-frère. L’accouchement et les rites relatifs à la réclusion post-partum
représentent une occasion privilégiée pour réinstaurer la primauté de la rela-
tion frère-sœur sur la relation homme-femme. La distinction du masculin et
du féminin opérée, parallèlement à l’alliance établie avec les génies, par l’in-
termédiaire de la séparation de l’épouse de son mari, du régime dissocié de
l’accouchée réactualisant le gavage, des rites afférant à la coupe de cheveux du
nouveau-né..., souligne non pas le danger du pouvoir de procréation féminin,
mais réitère au contraire ce pouvoir qui est au fondement de la société. De ce
fait, le statut du sang féminin est radicalement différent du statut attribué à
cette substance de vie dans les sociétés qui fondent leur organisation sociale
et symbolique sur le primat du masculin (identité de sexe sur le modèle de
la relation frère/frère dans les sociétés arabes) et qui mettent l’accent sur le
caractère impur et polluant des menstrues et des lochies. Les rites relatifs à la
réclusion post-partum, qui fonctionnent sur le mode de la disjonction du fémi-
nin et du masculin et instaurent en corollaire l’alliance avec l’altérité invisible,
participent à la réaffirmation du primat de la relation de germanité sur celle de
l’affinité. Ce fait est concrètement mis en scène par la nécessité de renouveler
la cérémonie de mariage à l’occasion de chaque reconduite de l’épouse dans
le campement du mari, notamment au moment des relevailles. Tout se passe
comme s’il fallait à chaque fois recréer l’ordre des origines, fait qui s’exprime
également à travers la cérémonie d’azalay elle-même.
à une analyse systématique des rituels touaregs, travail que nous nous pro-
posons de mener ultérieurement, en formulant d’ores et déjà quelques hypo-
thèses. Le rituel des k@l ilagatan doit à notre avis être rapproché des pratiques
« carnavalesques » que l’on rencontre dans les anciens rites agraires berbères
célébrant des temps charnières de l’année solaire, et dont les racines semblent
remonter à l’Antiquité (au rite des Saturnales, par exemple). Ces mascarades
se retrouvent dans différentes sociétés berbères, notamment celles du Maroc,
au moment de l’ašura (10e jour du mois moharram), et parfois au moment de
˙
la tafaskay célébrée vingt jours avant le premier du mois moharram (A. Ham-
˙
moudi, 1988). Chez les Touaregs de l’Aïr elles sont pratiquées à l’occasion de
la fête du Biannou à Agadez (proche de l’ašura). La fête islamique d’ašura
a visiblement intégré des rites préislamiques que N. El Alaoui (2001) met en
rapport avec le rite du solstice d’été (proche des feux de la St-Jean en Eu-
rope). En renversant l’ordre, il s’agirait de recréer le chaos originel, afin de
recréer le cosmos et d’en assurer l’équilibre au moment où le soleil inverse son
cours. L’on peut ainsi formuler l’hypothèse selon laquelle cette mascarade a
été transférée sur le rite du mariage chez les Touaregs de l’Azawagh, vraisem-
blablement parce que sa signification de renouveau à l’image du cosmos, au
sein d’une conception cyclique du temps, se prête bien à la signification du
mariage, car dans cette société, chaque alliance matrimoniale est considérée
comme la construction potentielle d’une nouvelle « Tente », soulignant là en-
core que la femme est toujours potentiellement une femme des origines. C’est
ce qui transparaît également dans l’analogie qui est faite entre le « mariage au
dehors » (aGer@f ) et une natte en cours de confection, ainsi que dans l’idée du
« partir sans quitter » exprimée par l’intermédiaire de la natte de sortie dans
laquelle s’enveloppent les femmes en transportant ainsi un mobilier domestique
minimal avec elles.
Chez les Touaregs, il faut également signaler que les mariages sont majo-
ritairement célébrés durant la transhumance de l’hivernage (saison des pluies
entre juillet et septembre) qui est, comme son nom t@n@kert (« la résurrection »)
l’indique, qualifiée de temps du renouveau par excellence. Comme nous l’avons
mentionné, cette transhumance nommée « cure salée » en français est considé-
rée comme extrêmement bénéfique pour les humains et les animaux. Elle est
accompagnée par des ablutions à l’eau salée et par des ingestions d’eau salée
censées purifier et libérer le corps et l’esprit de tous les maux accumulés durant
le cycle nomade précédant. Ce fait permet de rapprocher la « cure salée » du
rite berbère d’awussu (A. Louis, 1990 ; L. Serra, 1990). En effet, le rite très
520 Conclusion
ancien d’awussu, pratiqué déjà par les Zouara ibâdites de Tripolitaine, revêt
la même signification et consiste en des baignades des hommes, des femmes et
des animaux domestiques dans l’eau de mer (ou dans des sources, parallèle-
ment à l’absorption d’eau salée). Il fut en revanche condamné par les Arabes
qui y voyaient une « pratique licencieuse » dans le cadre de leur lutte contre
les Berbères ibâdites, et qui fut aussi l’un des motifs invoqués contre les habi-
tants d’In Teduq, « la ville des Ibarkorayan / Ayttawari ». Pour les Berbères,
ce rite représente un remède puissant contre les génies qui craignent le sel,
et assure fécondité et mariage aux jeunes femmes5 . Dans cette perspective, la
« cure salée », comme temps favori des mariages, pourrait bien représenter une
conjonction avec l’altérité visible / disjonction avec l’altérité invisible, alors
qu’au moment de la naissance et du post-partum, l’on constate le mouvement
inverse. Les rites pratiqués au moment de la naissance, notamment le tatouage
du front du nouveau-né, intègrent, quant à eux, des rites berbères cosmiques
relatifs au solstice d’hiver, quand le soleil s’apprête à renaître dans le ciel.
C’est un vaste champ de recherche qui se dessine ici, et qui consisterait à voir
systématiquement, à partir de la clé de lecture du masculin et du féminin,
comment les rites de passage et autres rituels touaregs s’articulent au cycle du
nomadisme et à la cosmogonie, et quelles sont les relations qu’ils entretiennent
avec l’organisation symbolique et sociale de la société et la construction des
identités6 . Les résultats de cette thèse encouragent à poursuivre cette voie qui
souligne les correspondances entre le corps biologique, le corps social et le corps
cosmique. Ils montrent l’intérêt qu’il y a à associer l’analyse des rites aux ana-
lyses conjointes des modalités de transmission des identités consubstantielles
et des systèmes de parenté et d’alliance7 , car les rites permettent de saisir cer-
tains aspects de la logique symbolique que ne livrent pas immédiatement les
faits de parenté.
Chez les anciens Berbères, ce rite se situait au début de la canicule (mi-juillet à mi-août,
5
c’est-à-dire en pleine « cure salée » chez les Touaregs), intervenant cinquante-six nuits après
le début de l’été fixé au 16 mai (A. Louis, op. cit.).
Ces rituels ne constituent pas de simples survivances « païennes », mais prennent sens
6
dans la logique symbolique « actuelle » qui intègre également, en les réinterprétant, des
éléments de l’islam. C’est ce que montre également H. Claudot-Hawad (1993, 1996) qui a
proposé des analyses de ce type à propos de la fête de Gani et du rituel du pèlerinage chez
les Kel Aïr, en étudiant les liens qu’entretiennent ces rituels avec la cosmogonie touarègue
et l’ordre socio-politique.
Voir à ce sujet également le livre de R. Jamous (1991) consacré à la relation frère-sœur,
7
les deux piliers centraux de la société. Ils sont responsables des « protégés »
que représentent, à l’image de la tente, les piquets latéraux indispensables pour
maintenir le vélum (H. Claudot-Hawad, 1990b). Cette logique renvoie à une
autre vision « substantialiste » de l’altérité qui instaure des rapports hiérar-
chiques entre les individus et les groupes sans pour autant les ériger en entités
antagonistes closes sur elles-mêmes. En effet, l’alliance redéfinit sans cesse les
identités consubstantielles / spirituelles et assure ainsi la mobilité du système,
mobilité dont H. Claudot-Hawad a montré qu’elle représente l’originalité de la
cosmogonie chez les Touaregs.
La logique symbolique globale que nous venons d’esquisser est toute entière
contenue, telle une équation, dans le dessin du sablier, symbole de l’univers
double en mouvement. Après avoir ré-engendré rituellement l’enfant, façonné
collectivement son corps, puis intégré le nouveau-né dans la communauté par
l’intermédiaire du partage du corps animal — substitut de l’enfant qui réins-
taure les principes fondamentaux de la société — les femmes inscrivent sur son
front son destin individuel : elles tracent les contours de l’itinéraire à travers
lequel l’enfant, issue d’une alliance particulière, va contribuer individuellement
à la reproduction de la communauté dans laquelle il vient de prendre place. Le
marquage de ce dessin représente une véritable écriture ésotérique des femmes
que nous sommes tentée de rapprocher de la naissance même de l’écriture chez
les Berbères. En effet, S. Chaker et S. Hachi (1998) suggèrent dans un article
consacré à l’origine et à l’âge de l’écriture lybico-berbère, ancêtre des tifinaG
encore en usage chez les Touaregs, que cette écriture pourrait très bien être
d’origine endogène, contrairement à l’hypothèse selon laquelle elle serait issue
d’un emprunt à l’alphabet phénicien. L’analyse des auteurs est fondée sur l’idée
que cette écriture s’est développée à partir de pratiques non scripturaires, non
alphabétiques. Sans restituer leur argumentation, notons que les auteurs re-
marquent, entre autres, que l’art pariétal, saharien en l’occurrence, évolue à
un moment donné nettement vers des stéréotypes géométriques, donnant ainsi
naissance à des signes et des symboles que l’on retrouve dans l’iconographie
sub-figurative berbère et également dans le marquage des animaux. De plus,
le terme pan-berbère très ancien ara signifiant « écrire » est bâti sur la racine
RW/H), c’est-à-dire sur une racine proche d’une autre forme pan-berbère, à
savoir ar(u) qui veut dire « ouvrir, libérer », mais aussi « entailler », « graver »,
« inciser ». L’examen de la littérature orale montre que le terme intervient dans
des contextes où il signifie « être marqué » dans le sens d’« être prédestiné » :
Conclusion 523
8
Étant donné le contexte rituel qui associe le signe d’abbadilum à un ré-engendrement
symbolique du nouveau-né, l’on peut se demander si le mot ara, bâti également sur la racine
RW, signifiant « engendrement » n’est pas lui aussi lié au terme ara désignant «l’écriture ».
524 Conclusion
Rappelons à cet endroit que les femmes accouchent les genoux repliés à terre chez les
9
Inesleman.
10
Voir à ce sujet la thèse de C. Figuereido-Biton, 2001.
Conclusion 525
L’élaboration de ce tableau prend modèle sur celui qui a été publié par
J. Drouin (1986) pour les Iwellemmedan voisins. Ainsi, on pourra comparer
plus facilement les terminologies en vigueur dans les deux groupes. Celle des
Inesleman présentent les particularités suivantes par rapport aux terminologies
d’autres groupes touaregs :
– l’usage du terme an@sl@m / tan@sl@mt comme synonyme pour « mère »,
« père » lorsqu’on veut marquer le respect.
– la distinction des « fils » et des « neveux », de l’oncle maternel de l’oncle
paternel assimilé au « père » à G –1 et, parallèlement, distinction à G +
1 des tantes / oncles maternels des tantes / oncles paternels par l’inter-
médiaire de termes empruntés à l’arabe. Ces termes ne sont cependant
pas très souvent utilisés en pratique ; la désignation du grand-père et de
la grand-mère paternels et maternels par un terme dérivé de l’arabe.
– l’adjonction du terme « frères / sœurs » au terme désignant les « cousins
croisés ».
Français Termes Termes de Termes de
d’adresse désignation devant désignation en
l’intéressé l’absence de
l’intéressé
F - nom (si les - abba-nin - an@sl@m-in
père grands-parents - ši-s
vivent)
- surnom rare
- abba-(nin)
(quand le père est
âgé)
530 Annexe : Nomenclature de parenté et d’alliance
beaux- idulan
parents
W - nom - nom
épouse - tamahharak - tamahharak-net
- tanarag - tanarag-net
- mass-as n aGiwan - mass-as n aGiwan-net
(maîtresse de maison) - ta Gur-@s
- ta Gur-i (celle qui est - hann-@s
auprès de moi)
- hann-in
(« ma tente » ;
« ma maison »)
- tantut-in (vulgaire)
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Pour faciliter l’usage de ce glossaire à ceux qui ne sont pas familiarisés avec la langue
berbère, les termes sont classés par ordre alphabétique et non pas par racine consonantique.
Les termes sont recensés seulement sous la forme grammaticale dans laquelle ils apparaissent
dans le texte.
gumatan: danse de possession chez les iman : âme, principe vital, spirituel
Kel Aïr imazwaGan: synonyme d’imaj@Gan chez
les Inesleman de l’Azawagh
H im@drayan: frères, cousins parallèles
hadith: tradition attribuée au Prophète im@rmaš: hommes chargés de conduire
hassan: guerriers (Mauritanie ; hassaniya) l’épouse au campement de l’époux
˙ ˙
hassaniya: langue arabe de Mauritanie im@tma: salive
hijab: voile, écran (terme arabe) imetras: sperme
˙
hurma: dons donnés par les protégés au imezzuran: crottins de cheval (hors race
protecteur (Mauritanie) Bagzan)
imudan: sperme masculin (terme
I inélégant)
ibaragan: actes vaniteux imGad: tributaires
iblis: Diable, Tentateur inadan: forgerons
ibobazan: cousins croisés inaktiban: religieux spécialisés dans la
ibyuyn: repas consommé la Nuit de l’An confection de protections magiques
(Berbères, Maroc) inamaggagan: enfants « éloignés »
išš@rifan: descendants du Prophète inamahazan: enfants rapprochés
idaran: jambes, pattes in@markasan: enfants rapprochés
iddid: outre en peau (tadGaq ; t@ts@rret)
in@mbaG@n: excroissances ; hommes d’un
id@rfan: affranchis, agriculteurs dépendant même ebawel (par rapport aux femmes
des nomades qui en forment le noyau)
idulan: beaux-parents in@sl@man: musulmans, religieux
˙
ifaqar: initiés soufis (Aïr) (catégorie des)
ifaqqan: traits de ressemblance infas: respiration, souffle ; âme-souffle
if@rwan: rite des voiles iniba: enfants nés hors mariage
igazan: géomancie iGarGawan: coiffure des filles pré-nubiles
ig@lla: utérus
iGateman: sandales
ihayawan: petits-enfants
iG@rd@ššan: côtés
iji: mouche ; perle noire mouchetée de
iGollan: titre politique (sg. aGolla) ;
blanc
système politique confédéral dans l’Aïr
ikassan: nourritures apportées par les
iri: cou ; semence ; début, point de départ
femmes à la cérémonie de nomination
irušan: actes d’hospitalité
ik@ruk@rawan: plat cuisiné à partir
d’abats is@kwa: abats
K R
kawallan: noir rahim: utérus, Parenté
˙
k@š@k@š: rite de naissance célébrée la veille ruh: principe vital / spirituel (arabe)
˙
de la nomination rı̂da: parenté de lait (arabe)
k@l@san: viande séchée
S
L saday: joie
l@ho: « mauvais lait » (de la femme de sanatat: coiffure des rites de passage
nouveau enceinte) féminins (mariage, relevailles...)
l@qqen: moelle épinière sarhaw: prestige, renommée, popularité
s@mos: cinq ; principe quénaire
M d’organisation socio-politique chez les
maharim: parents prohibés (arabe) Berbères
˙
malakalmot: Ange de la Mort
maloxiya: plante (šorchorus tridens) Š
utilisée en shampoing par les femmes
šidaram: vergetures
maniy: sperme (arabe)
šigiyyaz: scarifications
mansay: sollicitation, mendicité
šiGunab: forme de divination
m@šš-ina: Dieu (« Notre Maître »)
šil@qawen: pauvres ; protégés
m@ntašan: urine (« eau de foie »)
(t@ts@rret) šim@d@gga: lapsus