Technologie D'usinage
Technologie D'usinage
Technologie D'usinage
Prénom : ______________
Technologie de
réalisation BR
1. Réglages machines
2. Erreurs de mesurage
3. Le traçage
4. Les outils de perçage
5. Le perçage
6. Le taraudage manuel
7. Le limage
8. Le meulage
9. La lubrification
Réglage du parallélisme (//) du mors fixe par rapport au Mf, pour obtenir la perpendicularité de
F2 par rapport à F1
1. Mise en place du comparateur à touche plate sur le cylindre étalon face à la pointe vive
puis étalonnage(mise à 0)
2. Déplacement du comparateur sur le cylindre étalon avec Mf, puis lecture du défaut
(+X)
3. Correction du défaut par une remise à 0 du comparateur à l’aide des vis de pression
situées sur la poupée mobile(attention ne pas oublier de desserrer la vis opposer à celle que l’on veut
serrer)
L’appareil de mesure parfait doit indiquer la côte réelle. Pour s’en approcher, le bon appareil doit
répondre à certains critères de qualité :
a) La justesse
La justesse d’un appareil de mesure caractérise
l’exactitude de sa graduation (origine, échelle ) et de sa valeur
indiquée.
Ex : 1 justesse du 0 ; 2 justesse d’une graduation.
b) La fidélité
C’est l’aptitude d’un appareil de
mesure à indiquer toujours la même valeur lorsque l’on répète la mesure
plusieurs fois dans les mêmes conditions.
Ex : sur une même dimension mesurée 3 fois on constate un défaut de fidélité de 6,5
graduations.
c) La sensibilité
C’est le rapport entre les déplacements constatés
sur la graduation de l’appareil de mesure et les écarts réels correspondant,
sur les pièces mesurées.
Ex : pour une variation de 0,01 mm sur une pièce l’aiguille varie de = 2mm
Sensibilité = E/S = 2/0,01 = 200 ( coeff. d’amplification ).
Analyse technique
Fonction d'usage : Permet le tracé (le plus souvent
par gravure) d'une ligne parallèle à une surface de
référence. par déplacement en appui sur cette surface.
Cette surface peut être un côté de la pièce tracée
(Trusquin du menuisier) ou une surface de référence
externe marbre sur laquelle se positionne la pièce à tracer,
directement, ou avec des accessoires de positionnement
(vés)
Note: Le tracé obtenu n'est pas nécessairement parallèle à un côté de la pièce, dans le cas de l'utilisation d'un marbre (ex.: tracé en
bout d'un cylindre sur un vé, calibre de traçage pour certaines obliques, etc).
Sous-ensembles fonctionnels :Le trusquin peut être principalement décomposé en 4 sous-ensembles fonctionnels
1. La pointe à tracer, avec son porte-pointe: Permet le traçage: fonction outil. (on appelle fonction outil la fonction du
sous-ensemble qui en dernière analyse assure la fonction de l'ensemble).
2. La Base: Fonction Chassis + Fonction référençage
3. Système de verrouillage: Assure une liaion complète temporaire entre la pointe et la base de référence.
4. Verge: guide en translation, permettant la variation de distance entre la pointe et la base de référence.
- Translation Verge/Base dans le trusquin du menuisier (B) (la pointe est solidaire de la verge).
- Translation Verge/Porte pointe-pointe dans le trusquin du mécanicien (A)(la verge est solidaire de la base).
Un sous-ensemble supplémentaire se rencontre assez souvent dans les trusquins de mécanicien:
5. Réglage fin: facilite la précision du réglage.
La surface dressée de la pièce est posée sur un marbre, le pied du trusquin est lui aussi posé sur le marbre. Et on
fait glisser le trusquin (en général, mais la pièce aussi) pour tracer le trait.
La méthode pour fixer la distance entre la surface et le trait dépend du type de trusquin : si c'est un trusquin
gradué, on utilise les graduations.
2/ Le pointeau :
Le pointeau est un poinçon (généralement en acier) qui sert à marquer l'empreinte pour un
trou à percer.
Le pointeau est toujours pointu, il ne faut le pas confondre avec le chasse-goupilles).
L'angle du cône peut varier.
L'opération est réalisée sur un marbre : le trusquin grave deux traits sur la pièce, à
l'intersection, on frappe le pointeau avec un marteau. Ensuite, il faut utiliser l'empreinte
laissée par le pointeau pour placer le foret à centrer.
Le terme pointeau peut aussi servir à désigner une pièce conique, qui à pour fonction de
limiter le débit (d'un fluide). Comme sur cette pièce, il y a un filetage, c'est souvent une vis-
pointeau.
3/ La pointe à tracer :
Alésoir expansible
Alésoir à coupe
descendante
Utilisé pour les
trous débouchants
OUTILS D'ALESAGE
Alésoir à coupe
droite.
Alésoir machine
hélice à gauche
Outils à aléser
Barre d'alésage
à grain
à cartouche
donner à l’outil le
mouvement de coupe et le
mouvement d’avance .
Trou débouchant
Trou borgne
Trou lamé
Trou fraisuré
☺ Tarauder à la machine :
Pour tarauder avec une perceuse, on utilise des tarauds spéciaux de type « gun ».
Utiliser une perceuse réversible montée sur une colonne afin de pouvoir ressortir le taraud en marche arrière ou utiliser
un porte taraud adapté.
Pour les trous borgnes (non débouchant) prendre un taraud de type hélicoïdal.
☺ Fileter :
Choisir une filière au diamètre correspondant au diamètre de la pièce à fileter. Utiliser de préférence une filière de type
extensible, munie d’une vis de réglage
2/ LE TARAUDAGE :
☺ PREPARATION :
Au besoin, contrôler le pas du taraud avec un peigne
Tracer le point de centre du perçage avec un pointeau
Percer. Le diamètre de perçage est fonction du diamètre du taraud et
de son pas
☺ TARAUDAGE MACHINE :
Tarauder avec un taraud de type « gun » en réglant la perceuse sur une vitesse très lente, sans
oublier de lubrifier à l’huile de coupe
3. La lame :
Une lime se définit par sa forme, sa taille et sa longueur. Il existe différentes formes
de limes telles que les limes rondes, rectangulaires ( appelées aussi plates ), carrés,
mirondes…. Elles existent toutes avec des tailles différentes. On entend par taille,
l’espacement, la grosseur des dents et la disposition de la denture . Nous avons par
exemple les tailles suivantes :
4. Quelques conseils :
Le nettoyage de la lime doit être fait
régulièrement à l’aide d’une carde ( voir photo ci-
contre ). Il doit se faire selon le schéma ci-
dessous.
Pour emmancher une lime dans son manche, procéder suivant le dessin ci-contre.
2- Les meules:
Une meule est un outil composé de grains d’abrasifs et de
liant ( pour assembler les grains entre eux ). Les grains
d’abrasifs sont en carbure de silicium, alumine ou diamant.
Le liant peut être de la céramique, de la résine ou du
caoutchouc. Il existe donc des quantités importantes de
meules en fonction de leurs composants, mais on les distingue aussi en fonction de la taille du grain
d’abrasif : plus le grain est gros, plus on va enlever de matière et plus le grain est fin, plus on se dirige
vers des travaux de finition.
Le touret à meuler :
Meuleuses portatives:
3- La sécurité :
En raison de leur grande vitesse d’utilisation et des efforts dus à la force centrifuge, les meules dont l’état
devient défectueux ( desserrage, faux rond… ) sont susceptibles d’éclater et d’être projetées par fragments
avec une grande violence. Dans le but d’éviter des accidents, les meules doivent être munies de
protecteurs ne laissant à découvert que la zone de travail.
4- Quelques conseils :
Ne meuler jamais de bois ou de plastique avec les touret à meuler d’un atelier de mécanique.
Ne jamais travailler à 2 sur un touret à meuler.
Eviter la proximité d’autres personnes lorsque vous travaillez avec un appareil de meulage.
N’exercez jamais sur la meule une pression trop forte.
ATTENTION : une pièce meulée est chaude. La passer sous l’eau une fois l’opération terminée..