Ms GC Boubeker+Amirat
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Ms GC Boubeker+Amirat
FACULTE DE TECHNOLOGIE
Intitulé
ANTICANCEREUX)
Présenté par
AMIRAT YOUNES
I
ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE ET MANAGEMENT
DES RISQUES D’UN PROJET DE CONSTRUCTION : CAS
DE LA TREMIE DE CHETOUANE (FACULTE DE
TECHNOLOGIE-CENTRE ANTICANCEREUX)
AMIRAT YOUNES
II
III
REMERCIMENTS
- nos parents pour tous les bienfaits qu’ils nous ont accordés, leur écoute, leur disponibilité
et leur grand Amour.
Il nous est agréable d’exprimer notre profonde gratitude, notre plus grand respect et nos
sincères remerciements à nos illustres encadreurs, le Professeur ALLAL Mohamed Amine et
Monsieur HAMZAOUI FETHI, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de l’université Abou-Bakr
BELKAID de Tlemcen, en particulier nos professeurs, afin qu’ils puissent trouver ici
l’expression de notre considération et le témoignage de notre profonde reconnaissance pour
le temps, la patience qu’ils ont mis à notre disposition et les judicieux conseils qu’ils nous
ont prodigué tout le long de ce travail et de notre parcours universitaire.
Nous remercions vivement Monsieur BEZZAR ABDELILAH qui a bien voulu accepter de
présider ce jury.
A Monsieur CHERIF BENMOUSSA YAZID auquel nous exprimons toute notre gratitude pour
avoir accepté de juger ce travail malgré ses multiples préoccupations.
Nous désirons exprimer nos vifs remerciements à Monsieur HBIBES enseignant à l’université
de Tlemcen, pour tous les conseils.
Enfin, nous exprimons toute notre gratitude à toute personne ayant contribuée de près ou
de loin à la réalisation de ce travail.
IV
DEDICACES
Nous dédions ce modeste travail à :
Nos parents
Ainsi qu’a toute la promotion de génie civil 2013-2014 avec qui nous
avons partagé nos meilleurs moments.
AMIRAT YOUNES
BOUBEKEUR MOHAMMED KARIM
V
RESUME
VI
ABSTRACT
This work consists on a technical study and project management of the Chetouane hopper,
situated in the northern of Tlemcen city, between the anti-cancer patients center and
University of Technology. The work starts with a presentation of the draft which allows us to
highlight the objectives and impacts on the environment. Then, we shall estimate the cost
and the overall duration of the project; this has been developed in accordance with the
representations of the PMI, namely, construction of the WBS, and then sequencing tasks,
network construction and timetable planning by Microsoft Project 2010.Then we have
hitched to the technical side, both for the avowed materials, and the design road including
the longitudinal profile, moreover the across profile as well as the plan trace. Finally we
conclude this technical study by a loads calculation and overloads in order to scale the book
in question.in fact, a focus will be on the management of the project risks with an approach
based on a matrix analysis.
VII
الملخص:
هذا العمل يرتكز على دراسة تقنية و إستراتيجية لنفق شتوان في شمال والية تلمسان بيـن مـركـز مـكـافـحـة السرطان و كلية
التكنولوجيا.يبدأ هذا العمل بتقديم دراسة أو مقدّمة للمشروع و التي تتيح لنا بصورة توضيحية و تطبيقية عكس و بلورة أهداف
المشروع و كذلك البعد السّلبي على الـمـحـيـط أو الـمـنـاخ ،بعد ذلك حاولنا أن نسلّط الـضوء على تقييم مبدىء للزمن و المدة
المتاحة للعمل هذا حسب أبجديات عمل PNIو كذلك اإلنجاز أو البناء حسب WBSو كذلك بـلـورة و تقديم األعمال أو
الوظائف المتاحة و كذلك تأسيس و بناء شبكة معلوماتية و تخطيط إستراتيجي من خالل .Microsoft Project 2010
كذلك من خالل هذه الدراسة حاولنا أن نمد جسور البحث التقني من خالل المواد المستعملة و كذلك التركيز على هندسة
إستراتيجية للطريق ركزنا من خاللها على صورة شكلية للعمل وكذلك ركزنا على إستراتيجية تطبيقية ّأولية ،و في األخير
حاولنا أن نقوم بدراسة من خالل الدراسة التقنية إلى حساب دقيق نضبط من خالله الكتل و ما فوق الكتل حاولنا أن نمد أبعاد
العمل و كذلك حاولنا في األخير التركيز على تسيير األخطاء التي تنجم عن هذا المشروع.
VIII
TABLE DES MATIRES
REMERCIEMENT ............................................................................................................... IV
DEDICACES………………………………………………………………………………………………………………………..V
RESUME ........................................................................................................................... VI
ABSTRACT……………………………………………………………………………………………………………………….VII
……………………………………………………………………………………………………………………………الملخص.VIII
TABLE DES MATIERES ........................................................................................................IX
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES ......................................................................XVI
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX ...................................................................................XVII
INTRODUCTION .............................................................................................................XXI
CHAPITRE 01: PRESENTATION DU PROJET …………………………………………………..………………………..………… 1
1. INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………….…………….…2
2. IMPLANTATION DU PROJET………………………………………………………………………………….…………….………..3
3. ETUDE GEOTECHNIQUE…………………………………………………………………………………………………………….……5
3.1 Objectifs………………………………………………………………………………………………………………………………………5
IX
3.4.1 Essai insitu……………………………………………………………………………………………………..…………………..……..5
4. MODE DE FONDATION……………………………………………………………………………….……..…….……………..…....7
7. CONCLUSION ………………………………………………………………………………………………….…….………………….… 12
1. INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………………………......14
2. Management de delai………………………………………………………………………………………………………….……..14
X
2.5.1 Données d'entrée pour la maîtrise de l'échéancier………………………………..…………..…………………..20
4. CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………….………………………25
1. INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………………………..………27
XI
3.2 Profil en long……………………………………………………………………………………………………………………..………33
XII
5.3 l’outils de dimentionnement des éléments …………………………………………………..…………………..……..48
6. CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………………………..48
1. INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………………...50
XIII
4.5.2 Données de sortie du processus de maîtrise des mesures de mitigation………………………………...66
XIV
5.4.1 Le traitement des risques pour la phase étude….........................................................................76
6. CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………………………….……………..85
CONCLUSION ................................................................................................................................86
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................87
ANNEXES
XV
ACRONYMES ET ABREVIATION
CAC : Centre Anti Cancéreux
BB : Béton bitumineux
GB : Grave bitume
XVI
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
1. LISTE DES FIGURES
Figure 1.1 Vue satellitaire du site de projet……………………………………………………………………...3
Figure 2.3 Exemple des séquencements des taches de la part de Microsoft Project….……17
Figure 2.4 Exemple des durées des taches de la part de Microsoft Project 2010………….…18
Figure 2.5 Exemple des durées des taches avec la date de début et de fin de la part de
Microsoft Project 2010…………………………………………………………………………………...19
XVII
Figure 4.1 Schéma d'ensemble du management du risque…………….………………..…………...56
XVIII
Tableau 3.17 Pondération de charges………………………………………………………………….…….……..47
XIX
Introduction
XX
Introduction
La plupart des villes du monde actuel comme Tlemcen connaissent une croissance
économique considérable et une augmentation assez importante des moyenne de
transports ce pendant ces augmentation aussi devient-il nécessaire et urgent d’élaborer un
plan de circulation en particulier de ces agglomération.
Avec l’évolution des moyens mécaniques et technologiques, les responsables du trafic
pensent à la fluidité la mauvaise circulation des voitures dans les villes et réduire le taux des
accidents qu’elles peuvent causer tout en optant pour une solution optimal .plusieurs
ouvrage s’offrent à cet effet aux décideurs , le choix des collectivité locales s’est porté sur les
trémie .
Par définition une trémie désigne un tunnel court permettant à une voie de circulation de
passer en dessous d’une autre afin d’assurer une meilleure fluidité avec un maximum de
sécurité. Notre approche consiste à l’élaboration d’une trémie afin d’assurer une fluidité
routière et évacuer la surcharge, ainsi la problématique soulevée consiste a déterminé les
contours de l’application et l’investissement managériale, et prendre en considération une
étude planifié qui avoisine le coté contrainte environnemental et mettre en relief
l’aménagement et l’intégration des ressources.
Le mémoire présenté comprend une introduction générale, quatre parties essentielles :
Le premier chapitre fait le point sur la présentation du projet. Il nous renseigne sur
l’implantation du projet, la justification de l’utilité d’aménagement, etc..., ensuite, on
passera en revue l’ensemble des impacts sur l’environnement pendant la phase de la
réalisation.
Le deuxième chapitre de ce mémoire détaillera le management de cout et délai, work
breakdown structure (WBS), planning sur Microsoft Project 2010, estimation de cout et délai
des taches.
Le troisième chapitre s’articule autour d’un pré dimensionnement qui intègre les
caractéristiques des matériaux ainsi le calcul des charges et surcharges conformément au
fascicule 61 titre II du CPC 7, que la conception routière a inclut le profil en long, le profil en
travers et le tracé en plan.
Le quatrième et le dernier chapitre de ce mémoire présentera brièvement une étude
relative au management des risques et son processus général : l’identification, l’évaluation
et les stratégies de réponses qui concerne notre cas pratique : la trémie de Chetouane de la
ville de Tlemcen.
XXI
XXII
Chapitre 01 Présentation de projet
CHAPIRE 01
« PRESENTATION DU PROJET »
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 1
Chapitre 01 Présentation de projet
1. Introduction :
La ville de Tlemcen qui ne cesse de s’agrandir, a vu son parc automobile augmenter .de par
le nombre de véhicules qui circulent dans la ville, d’où les embouteillages et les bouchons,
qui perturbent la circulation automobile, ajouter à cela la pollution et le stress.
Il est clair que ces dernières années, la ville de Tlemcen est devenue une plaque tournante
en matière de trafic routier, et ce par sa position géographique qui lui donne une certaine
importance, d’où l’afflux important de véhicules qui transitent par elle.
Le carrefour se trouve dans une zone urbaine, très sollicité par les usagers, ce qui a conduit à
sa saturation depuis des années.
Parmi les contraintes qui nous obligent à travailler dans les conditions les plus extrêmes ; il '
y on a plusieurs qu’on ne peut pas les désignées dans un nombre bien précis, on prend en
considération la présence du centre anti cancéreux (CAC), la faculté de technologie, l’accès à
la daïra de Chetouane.
Pour tous cela, un aménagement du carrefour est indispensable afin d'assurer une meilleure
fluidité du trafic et plus de sécurité pour ses usagers avec une réduction des temps de
parcours.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 2
Chapitre 01 Présentation de projet
2. Implantation du projet :
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 3
Chapitre 01 Présentation de projet
En tenant compte de l'importance du trafic enregistré, il est impératif que dans le cadre d'un
fonctionnement cohérent du schéma de circulation que ce carrefour puisse bénéficier
d'un aménagement assurant aux usagers une meilleure fluidité et sécurité.
La visite effectuée au niveau du site nous a permis de relever les constatations suivantes :
• Trafic important sur l'axe Imama-Chetouane dans les deux sens constitue un
engagement difficilement maîtrisable.
• Le conflit des deux flux de circulation, Imama-Chetouane avec le flux inverse.
• Des conflits considérables existant aux intersections entre véhicules et piétons résultent
une situation dangereuse pour les piétons et une réduction énorme de la capacité du
carrefour.
Sont dus au :
• Mauvaise visibilité.
• L'importance du trafic.
• Cisaillement et tourne à gauche (Imama ver Chetouane).
Au niveau du carrefour, les bouchons sont pratiquement toute la journée, ce qui cause une
Perte de temps considérable.
La toxicité que provoque le moteur et l'usure de celui-ci dépendent des conditions de travail,
le seuil critique est atteint lorsqu'il y'a d'une part une succession d'accélération et de
Freinage et d'autre part lorsque le moteur fonctionne selon un régime a vide, ce qui
provoque un dégagement intense de fumée qui crée plusieurs problèmes :
• Pollution de l'environnement.
• Manque de visibilité.
• L'usure du moteur est plus intense car la fumée pénétrée dans l'huile et le rend moins
efficace.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 4
Chapitre 01 Présentation de projet
Les klaxons, bruits de moteurs et échappements perturbent toute la journée les habitants ;
les étudiants et plus tard les maladies de centre cancéreux, il y a lieu de souligner que les
véhicules circulants en Algérie ont plus de dix ans.
3. Etude géotechnique :
L’exécution de chaque projet routier doit être précédée par une reconnaissance de
terrain, à ce niveau se concrétise le rôle de l’étude géotechnique soit :
3.1 Objectifs :
Les objectifs d’une étude géotechnique se résument en :
Cet essai est réalisé par 8 sondages carottés allant jusqu'à 08m de profondeur
respectivement avec l’extraction des échantillons pour l’analyse géologique et
géotechnique, avec une série de 23 pénétrations dynamiques poussées jusqu’au refus.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 5
Chapitre 01 Présentation de projet
Sur des échantillons intacts (paraffinés), des essais géotechnique ont été réalisées dans la
formation de marne conglomératique et sableuse. Les caractéristiques physico- mécaniques
sont relatées dans les Tableaux ci-après :
Densité
ɣh 1.88 2.04
Limite
d’Atterberg
52 60 Plasticité très élevée dans
WI la formation de marne
33 40
IP
Ct 0.13 0.20
Cg 0.02 0.03
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 6
Chapitre 01 Présentation de projet
Cisaillement
C 24 Kpa 65 Kpa
W 17% 25%
ɸ 03° 08°
Les valeurs des teneurs en carbonates montrent qu’il s’agit d’une marne sableuse
concrétionnaire conglomératique par endroit.
4. Mode de fondation :
Le sol en place est hétérogène représenté par des intercalations de marne jaunâtre à
verdâtre pâteuse parfois conglomératique et de sable marron fin à grossier, avec la présence
de calcaire blanchâtre à aspect conglomératique dans la partie Sud-Est de l’assiette.
La formation de marne est caractérisée par une des fondations du type superficielles sur
semelles filantes ancrées à 1.50m. [Rapport géotechnique centre anti cancéreux]
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 7
Chapitre 01 Présentation de projet
Sur le plan de l’environnement, pour la zone considérée, les impacts générés par la mise en
œuvre et l’exploitation de l’ouvrage sur le milieu récepteur est traité dans ce qui suit, il y a
lieu de préciser que le site est urbain et que les effets les plus importants sont présentés
essentiellement dans les périodes de chantier.
• Milieu physique
• Milieu naturel
• Milieu humai
Milieu physique :
L’analyse de milieu dans ces aspects essentiels met en évidence l’importance du facteur
climatique, les formes topographiques et les formations géologiques du site.
• Climatologie :
Le principale facteur climatique a été pris en compte dans la présente description est le vent.
• Topographique :
• Géologie :
Milieu naturel :
Milieu humain :
Le milieu humain est très considéré car il s’agit d’espaces urbains importants constitués
d’habitat, d’équipements et d’infrastructures.
Durant les périodes de chantier, les impacts les plus importants sont définis comme suit :
Dans le tableau ci-après, sont évalués les impacts liés à la phase de chantier :
Elle est constituée de deux murs en forme <<L>> lié par un radier en béton armé coulé sur
place et un élément préfabriqué en forme <<U >>. (Voir schéma ci-dessus).
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 9
Chapitre 01 Présentation de projet
Les eaux souterraines comprennent d'une part, les eaux de la nappe phréatique et d'autre
part, les eaux d'infiltrations. Leurs effets sont nocifs si ces eaux détrempent la plate-forme,
ce qui peut entraîner une baisse considérable de la portance du sol. Il faut donc veiller à
éviter :
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 10
Chapitre 01 Présentation de projet
Afin que notre conception soit finie, nous avons optimisé un aménagement pour la partie
supérieure de la trémie. Nous avons effectué la conception des déférents axes des bords
cette dernière respectant les notions de base d’aménagement au niveau de carrefour, c'est à
dire l’aménagement est constitué de :
Un giratoire
Raccordement aux chaussées existantes.
Signalisation verticales et horizontales.
Eclairage intérieur de la trémie.
Eclairage extérieur du boulevard.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 11
Chapitre 01 Présentation de projet
Conclusion :
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 12
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
CHAPIRE 02
« Le management de cout et délai du
projet»
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 13
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
1. Introduction :
Le management de projet est au cœur du fonctionnement des organisations. Il fait appel à
de nombreuses compétences : du cahier des charges à la gestion budgétaire, en passant par
la planification, le suivi, le contrôle, le management transversal, ou encore la communication
vers toutes les parties prenantes. Dans ce chapitre, nous verrons l’ensemble des étapes à
suivre pour le management du cout et délai du projet. Commençant par le management de
délai qui consiste à planifier l’ensemble des activités du projet dans le temps et à les piloter
de façon à respecter au mieux les engagements initiaux. Pour cela, il faut planifier les
activités et décomposer les grands objectifs stratégiques en résultats tangibles et réalistes
(livrables) de façon à organiser le temps et suivre ses priorités.
Après l’obtention du délai globale du projet on passera au calcul du cout globale suivent les
étapes du management de cout qui se résume en estimer le cout, déterminer le budget,
maitriser les couts. Ces processus interagissent entre eux et avec des processus des autres
domaines de connaissance. Suivant les besoins du projet, chaque processus peut demander
l’effort d’une personne ou d’un groupe. Chaque processus est exécuté au moins une fois
dans un projet et dans l’une ou plusieurs de ses phases si celui-ci est découpé en phases.
2. management de délai :
Le management des délais comprend les processus nécessaires pour achever le projet en
temps voulu. On peut la présente comme l'ensemble des principaux processus, à savoir :
Pour identifier des activités spécifiques qui doivent être accomplies pour produire Les
différents livrables du projet.
Pour identifier et mettre en évidence les liaisons (relations d'ordre) entre activités.
Pour estimer le nombre d'unités de temps ouvré nécessaires pour réaliser chacune des
activités.
Élaboration de l'échéancier
Pour analyser les séquences d'activités, les durées des activités et les besoins en ressources
d'où résulte un échéancier (planning) de réalisation du projet.
Maîtrise de l’échéancier
Pour notre projet on a commencé par un WBS qui nous a décortiqué le projet on plusieurs
livrable, et chaque livrable contient une ensemble des taches. Cette étape nous a éclaircis le
projet.
Pour la rédaction des livrables on a ramené l’information de la part des cadres technique de
la SEROR qui nous a montré globalement la systémique de la trémie. Notre livrables et sous
livrables pour le projet de la trémie Chetouane sont définit comme suit :
Préfabrication. (livrable)
Après cette étape on a identifié les sous livrable et les taches de chaque livrable, basé
toujours sur les informations des cadres technique de la SEROR .le WBS si dessous donne
une vue globale de tout ça.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 15
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Remarque : Après avoir le WBS on a utilisé le Microsoft Project pour entrer les données
exemple :
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 16
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Cette étape à une grande importance car elle donne de l’ordre chronologique au taches. Par
exemple il y en a des taches qui sont faites en parallèle tel que : la préfabrication des
éléments de la trémie avec l’installation du chantier, l’implantation, la déviation des réseaux
existant et le terrassement .D’autres tâches qui commencent après ou au milieu d’exécution
des autres. Pour cela on a utilisé les liaisons (fin-début) et (début-début), exemple :
Figure 2.3 exemple des séquencement des taches de la part de Microsoft Project
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 17
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Après le séquencement des activités, il vient l’estimation des durés. Ça nous a immergé dans
une investigation technique au niveau de la SEROR pour estimer la durée probable de
chaque tache ; par ce qu’elle est une étape très sensible et l’erreur de l’estimation, va erroné
le résultat de la durée globale du projet. Pour entrer la durée d’une tache dans le Microsoft
Project on va sur la case duration et on remplit la duration estimé, exemple :
Figure 2.4 exemple des durées des taches de la part de Microsoft Project
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 18
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Élaborer les activités signifie que l'on va fixer leur date de début et de fin. Si les dates de
début et de fin ne sont pas réalistes, le projet a peu de chances de s'achever dans le délai
prévu. Le processus d'élaboration de l'échéancier est souvent itératif. Pour établir
l'échéancier du projet, il faut savoir quelles ressources sont disponibles et à quel moment et
sous quelle forme. Par exemple, des ressources partagées peuvent être particulièrement
difficiles à planifier, car leur disponibilité peut être très variable.
Figure 2.5 exemple des durées des taches avec la date de début et de fin de la part de
Microsoft Project
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 19
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
agir sur les facteurs qui provoquent des modifications de l'échéancier, pour s'assurer que
ces modifications sont bénéfiques.
constater si l'échéancier a évolué.
gérer les changements effectifs quand ils adviennent.
Échéancier du projet :
Rapports d’avancement :
Les rapports d'avancement donnent les renseignements sur les performances réelles de
délai, par exemple quelles dates prévisionnelles ont été respectées ou non. Les rapports
d'avancement peuvent également alerter l'équipe de projet sur les éventualités pouvant
amener des problèmes dans le futur.
Demandes de modifications :
Elles peuvent se présenter sous de multiples formes, orales ou écrites, directes ou indirectes,
externes ou internes, et contractuelles ou optionnelles. Les modifications peuvent entraîner
l'allongement des délais ou permettre de les réduire.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 20
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Planning additionnel :
Échéancier actualisé
Toute modification aux informations portées sur l'échéancier servant à la gestion du projet
est une actualisation. Les parties prenantes concernées doivent être informées si nécessaire.
La mise à jour du planning peut ou non entraîner la mise à jour d'autres aspects du plan de
projet.
Les révisions constituent une catégorie spéciale de mise à jour. Ce sont des modifications
aux dates de début et de fin contenues dans l'échéancier de référence approuvé. Ces dates
ne sont en général révisées que par suite d'une modification du contenu du projet. Dans
certains cas, les retards de délais peuvent être si sérieux, qu'une remise à jour des
références de base est nécessaire pour permettre une mesure réaliste des performances.
Actions correctives
II s'agit de toute action entreprise pour ramener les performances de délai attendues dans
les limites du plan de projet. Les mesures correctives dans le domaine de management des
délais nécessitent souvent des dépenses sous forme d’actions spéciales prises pour assurer
l'achèvement d'une activité en temps voulu, ou avec le moins de retard possible.
Retour d'expérience
Les causes de déviation, les raisons motivant les actions correctives choisies, et toutes autres
leçons apprises grâce à la maîtrise de l'échéancier doivent être documentées, pour devenir
partie intégrante de la base de données historiques, à la fois pour le projet lui-même et pour
les autres projets de l'organisation en charge
Lors de la collecte des coûts, le management des coûts du projet doit tenir compte des
exigences des parties prenantes. La mesure des coûts du projet sera différente d’une partie
prenante à une autre et d’un moment à un autre. Par exemple, le coût d’un élément acquis
peut être mesuré lorsque la décision de l’acquisition est prise ou engagée, la commande
lancée ou l’élément livré, ou lorsque le coût réel est imputé ou enregistré pour les besoins
de la comptabilité du projet.
Le management des coûts du projet porte principalement sur le coût des ressources
nécessaires à l’achèvement des activités du projet. Le management des coûts doit
également prendre en considération l’effet des décisions du projet sur le coût récurrent
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 21
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
C’est le processus qui consiste à calculer une approximation des ressources monétaires
nécessaires à l’accomplissement des activités du projet. A partir de WBS détaillé qu’on a fait
et à partir de l’information ramené de la part des gens spécialisé de la SEROR, on a réussi a
déterminé les couts pour l’accomplissement des activités du projet. Pour plus de détail voir
le devis quantitatif estimatif si dessous.
C’est le processus qui consiste à consolider les coûts estimés de chaque activité individuelle
ou de chaque lot de travail de façon à établir une référence de base des coûts approuvée.
Après la consultation des services marchée de la part de DTP et Séror, on a vu que tout est
inclus dans le prix unitaire ; par exemple le prix unitaire du gros béton est de 9002.00 DA/M3
cette valeur englobe le cout de gros béton comme matériaux et le cout de la ressource
humaine qui es responsable de la mise en œuvre et aussi une part calculé pour les bénéfices
de l’entreprise.
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 22
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Amenée du matériel et
installation du chantier 2 500 000,00 U 0,11 2 500 000,00
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Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
Fourniture et mise en
remblai de matériaux 1 020,00 M3 2986,60 3 046 332,00
sélectionnés
Corniches préfabriquées
y/c coffrage et 9 700,00 ML 1066,00 10 340 200,00
ferraillages
Fourniture et pose de
garde-corps 15 500,00 ML 1280,00 19 840 000,00
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 24
Chapitre 02 Le management de cout et délai du projet
C’est le processus qui consiste à surveiller l’état du projet dans le but de mettre à jour son
budget et à gérer les modifications affectant la référence de base des coûts.
4. Conclusion :
Ce chapitre nous a permis de traiter le point du management du projet en sa globalité, les
résultats obtenus sont assez satisfaisants, même si notre but se limite juste en la
détermination du cout et du délai, le travail accompli en cette partie est primordiale pour la
suite de l’étude.
Pour conclure on dit que la gestion de projet s’est progressivement structurée. Les pratiques
singulières sont devenues des modèles contingents
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 25
chapitre 03 Etude technique
CHAPIRE 03
« Etude technique»
AMIRAT-BOUBKEUR Page 26
chapitre 03 Etude technique
1. introduction :
Le calcul d’une trémie comme toute autre ouvrage a pour objet de vérifier que le
dimensionnement adopté lui confère le niveau de fiabilité requise compte tenu de la qualité
exigé des matériaux qui seront utilisés et du niveau de contrôle prévu lors de son exécution.
Pour assure sa fonction elle doit être capable de résisté non seulement aux efforts
engendrés par le poids propre mais aussi aux efforts dus à l’ensemble des actions d’origine
naturelle et fonctionnelle qui lui seront appliquées.
Dans le présent chapitre on décrit aussi les caractéristiques des matériaux pour qu’elle
permet de prévoir leur capacité à résister sous des conditions diverses (contraintes,
résistance, déformation…etc).
2.2 Le béton :
AMIRAT-BOUBKEUR Page 27
chapitre 03 Etude technique
coefficient de poisson :
Le coefficient de poisson du béton est égale à 0,2 pour le calcul des déformations, et a 0
pour le calcul des sollicitation. Pour le calcul des éléments bidimensionnels (dalles) on prend
v=0,1.
AMIRAT-BOUBKEUR Page 28
chapitre 03 Etude technique
Le béton est dosé à 400 kg/m3 de ciment CPA 325, avec un contrôle strict.
La masse volumique du béton armé : γ =2,5 t/m3.
On prend : fc28 = 35 Mpa.
Donc : ft28 = 0.6+0.06 fc28 =2.7 Mpa
Module instantané :
Pour les charges d’une durée d’application <24 h.
Eij= Eij= 11000(fcj)1/3 Eij= 35981,7244MPa
Module différé :
Pour les charges de longue durée.
Evj = 3700(fcj) 1/3 ; pour fc28 = 25 MPa; Ei28 = 10818,9MPa
fbu =
AMIRAT-BOUBKEUR Page 29
chapitre 03 Etude technique
Durée
t > 24h 1
1h ≤ t ≤ 24h 0,9
t < 1h 0,85
σ [Mpa] 17.5 21
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chapitre 03 Etude technique
Pour les ronds lisses (RL) on trouve des aciers de nuance feE215 et feE235.
Le module d’élasticité de l’acier a une valeur réglementaire Es=200 000 MPa.
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chapitre 03 Etude technique
st = min ( fe; 110 . f tj ) =1,6 les aciers à haute adhérence , s = 228.630 MPa
La construction de notre ouvrage nécessite le choix des matériaux les plus adaptés au projet
ainsi que la prise en compte des matériaux sur lequel se fondent. Ce choix dépend des
critères techniques et économique, mais également architecturaux pour pouvoir emplir le
rôle auquel ils sont destinés.
3. conception routière :
L’élaboration des ouvrages d’arts nécessite une bonne conception routière. C’est-à-dire
définir les déférents axes pour l’implantation de l’ouvrage. Pour satisfaire les conditions de
visibilité, confort et la sécurité des usagers ; la conception des trémies dépond des normes
routières requises dont nous avons opté pour le B40.
3.1 tracer en plan :
L’élaboration d’un projet routier commence par la recherche de l’emplacement de la route
dans la nature et son adaptation la plus rationnelle à la configuration de terrain.
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chapitre 03 Etude technique
Donc on prend :
Pour les piédroits Ej=0.35m
Pour la traverse inférieure Ej=0.40m
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chapitre 03 Etude technique
( )
La poussée à la base
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chapitre 03 Etude technique
Type1 :
Poussée à la base Pt=0.33*2*7.50*10*2
Pt=99kn
Type2:
Poussée à la base
Pt=72.6kn
Type3
Poussée à la base
Pt=46.2kn
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chapitre 03 Etude technique
I ≥ 7m
II 5,50m≤Lr≤7
III ≤5,50
5.2.2 Système B :
Le système de charges B comprend trois (3) types de systèmes distincts :
Le système Bc qui se compose de camions types (30 t).
Le système Bt se compose de groupes de deux essieux «essieux tandems (32t) ».
Le système Br se compose d’une roue isolée (10 t).
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chapitre 03 Etude technique
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chapitre 03 Etude technique
Avec :
G : poids totale d’une section de couverture de longueur L
S : le poids total des essieux du système Bc maximale qu’il est possible de les placer
sur la longueur L. multipliée au préalable par Bc.
S = N camion x Px Bc (pour le cas le plus défavorable).On adaptera que la longueur de la
partie comme une travée d’un pont a L =30 m portée de travée.
On concédera que la longueur de la partie comme une travée d’un pont a L =30 m portée de
travée.
G : La charge permanente.
G =506 t
S : Surcharge Bc maximale multipliée au préalable par Bc.
Pour une voie chargée:
S = N camion x Px bc , bc = 1.2 , S=30 x2 x 1.2=72 t => =1.048
Deux voies chargées:
Pour bc = 1.10, S=30 x4 x 1,10=132t => δ=1.08
Tab 3.14 récapitulatif de la charge Bc
5.2.2.2 Système Bt :
Le système Bt se compose de deux tandems à deux essieux de quatre roues chacun, le poids
de chaque essieu étant de 16t :
il ne s’applique qu’aux ouvrages de première et deuxième classe.
il est affecté d’un coefficient de pondération présenté dans le tableau suivant :
Tab 3.15 classe de trémie
Classe de pont 1 2
Bt 1 0,9
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chapitre 03 Etude technique
5.2.2.3 Système Br :
Ce système de charge est composé d’une roue isolée de 10t qui peut être placé n’importe où
sur la largeur roulable pour avoir le cas le plus défavorable.
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chapitre 03 Etude technique
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chapitre 03 Etude technique
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chapitre 03 Etude technique
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Chapitre 04 Management de risque projet
Chapitre 04
« Management de risque projet »
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Chapitre 04 Management de risque projet
1. Introduction :
Le management des risques du projet comprend les processus de conduite de la
planification du management des risques, leur identification, leur analyse, la planification
des réponses aux risques, ainsi que leur surveillance et maîtrise dans le cadre du projet. Les
objectifs du management des risques du projet sont d’accroître la probabilité et l’impact des
événements positifs, et de réduire la probabilité et l’impact des événements négatifs dans le
cadre du projet.
Les contraintes de plus en plus fortes sur les coûts et les délais des projets obligent les
entreprises et les managers de projet à prendre des risques techniques, mais aussi
administratifs, économiques et humains dès leur lancement.
Afin de minimiser les risques dans un projet, le manager de projet doit mettre en place une
démarche rigoureuse et exhaustive, depuis le cadrage du projet jusqu'à sa conclusion.
Il doit organiser avec ses équipiers l'identification, le calibrage et le suivi des risques, en
collaborant également avec l'ensemble de ses partenaires, pour couvrir ainsi tous les
champs potentiellement impactés.
L'analyse quantitative permet de franchir une étape de plus en modélisant les scénarios de
risques pour obtenir une vision plus précise de l'exposition aux risques du projet.
Les plans de réponses aux risques peuvent alors être déterminés de manière plus pertinente.
• La possibilité d’une étude de risques mérite d’être encouragée dès les premières phases
de définition du projet. Cette démarche, déjà initiée par des maîtres d’ouvrage dans le
cas de projets complexes, est donc proposée.
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Chapitre 04 Management de risque projet
• Le management des risques doit pouvoir s’appuyer sur une offre de formation initiale et
continue conséquente, à destination des maîtres d’ouvrage et des autres acteurs.
• Il faut développer une culture commune à tous les acteurs du projet. Il est décisif de
définir précisément les notions, le vocabulaire, le périmètre, les méthodes et les
métriques de l’analyse. Cet aspect ne doit pas être oublié ou négligé et constitue une
étape indispensable de la démarche méthodologique.
• Le management des risques est un processus dynamique qui se décline tout au long des
phases du projet. Les démarches et outils proposés doivent être adaptés au contexte,
aux enjeux, à la phase en cours et à l’évolution prévisible du projet, et peuvent être
déployés progressivement.
• Une organisation de projet prenant en compte le management des risques définit une
stratégie et alloue des ressources et moyens pour le pilotage des risques de projet.
L’animation de cette stratégie « risques » requiert une compétence permettant d’aller
au-delà des biais traditionnels dans l’identification et le pilotage des risques (erreurs de
jugement, excès de confiance, mauvaise appréciation des conséquences…).
Le concept de «risque d'un projet» ne date pas d'aujourd'hui. «Le thème du risque dans les
projets est à la fois très ancien, parce que les techniques mises au point visaient à établir une
programmation cohérente du projet et à en maîtriser les dérives en cours d'exécution, et
relativement neuf parce que, jusqu'ici, on s'est attaché davantage à la gestion d'actions de
prévention ou de correction, qu'à la définition et à la cohérence/complémentarité de telles
actions». C'est une notion complexe car elle recouvre de multiples dimensions et parce que
sa perception même est largement influencée par des facteurs individuels, organisationnels
et situationnels.
Après avoir défini le concept de «risque d'un projet», il convient maintenant de présenter
quelques éléments qui semblent caractériser les risques associés à un projet. Parmi les
diverses caractéristiques utilisables nous pouvons citer :
• Leur nature, les risques pouvant être techniques (liés à la complexité du produit, au
transfert de solutions techniques, au choix d'une nouvelle technologie... ), financiers (liés
aux montages financiers, à la solvabilité des fournisseurs...), humains (liés à un conflit
social, à la disponibilité des intervenants...), organisationnels (liés au processus
décisionnel, aux rapports hiérarchiques...), managériaux (incohérence du cahier des
charges, indisponibilité des ressources...), juridiques (liés à des problèmes contrac-
tuels...), réglementaires (liés à des normes, à des contraintes administratives...),
commerciaux (liés aux attentes du marché, â la concurrence...).
• Leur origine, les risques pouvant provenir du pays-débouché (instabilité politique,
endettement, fixation de quotas...), du client (insolvabilité du client, interruption du
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Chapitre 04 Management de risque projet
• Leurs conséquences ou l'effet produit, les risques pouvant conduire à l’insatisfaction des
bénéficiaires, à la démotivation des intervenants, à la destruction de biens, à l'atteinte de
l'image de l'entreprise, à la dégradation ou à la remise en cause des principaux objectifs
du projet, ou dans le cas extrême, à l'interruption ou l'abandon pur et simple du projet.
Cependant, il convient de bien distinguer les risques pouvant conduire à une dégradation
des principaux objectifs du projet et ceux remettant en cause son existence même. Si ces
derniers ont, le plus souvent, des conséquences plus Importantes pour l'entreprise, ils
sont également plus difficiles à prévoir et à maîtriser.
• Leur détectabilité traduisant la capacité pour les personnes qui réalisent le projet de
prévoir leur apparition au cours des phases successives, de déceler et de réagir aux
signes annonciateurs avant qu'ils ne se manifestent et n'affectent le projet. Ceci nous
permet alors de distinguer, les «risques détectables» (ceux qui surviennent rarement
sans signes précurseurs ou qui sont déjà survenus lors de projets précédents et contre
lesquels il est parfois possible de se prémunir) et les «risques indétectables» (ceux qui
peuvent se produire à tout moment, sans aucun signe avant-coureur, et perturber le bon
déroulement du projet, obligeant parfois à réviser les hypothèses de travail et même à
reprendre des tâches considérées comme déjà réalisées). Cette distinction est
importante, car elle conditionne l'attitude à tenir par les personnes qui en assument la
responsabilité et le type d'action à entreprendre pour mieux les maîtriser. Dans le
premier cas, ils se doivent d'avoir une attitude anticipative et dynamique. Cette attitude
se traduit alors par la mise en œuvre d'actions de prévention ayant pour objet d'éviter
que les risques se produisent, et par la mise en œuvre d'actions de protection qui ont
pour objectif de limiter leurs effets dommageables en cas de survenance: Dans le
deuxième cas, ils ne pourront avoir qu'une attitude statique et attentiste se traduisant
essentiellement par des actions de surveillance et d'audit, et par le recours aux
techniques de simulation. Plus le risque est non détectable, plus il leur faudra alors
résoudre «à chaud» des problèmes qui n'auront pu être anticipés et qu'il faudra traiter
de façon urgente et rapide. Cela soulève donc le problème de l’existence ou non de
procédures et d'outils de détection relativement efficaces permettant de mettre en
évidence les éventuelles dérives de coûts ou dérapages de temps (comme les outils de
contrôle de gestion et de comptabilité et les outils de planification). En effet, la prise en
compte des risques d'un projet passe obligatoirement par la création de procédures et
l'utilisation d'outils de détection. Cependant, il convient de noter que si, dans certains
cas, la probabilité de détection est quasiment nulle, c'est peut-être parce qu'il existe un
système de surveillance performant. D'autre part, l’utilisation de procédures ou d'outils
de détection ayant un coût, il n'est pas toujours souhaitable de vouloir détecter les
risques. Il y a un arbitrage à faire entre le coût de la surveillance et le coût de la
défaillance.
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Chapitre 04 Management de risque projet
• Leur contrôlabilité. Ceci nous permet alors de différencier les «risques choisis» (ceux
résultant du choix raisonné et délibéré des personnes qui en assument la responsabilité
et qui de ce fait sont relativement contrôlables) et les «risques subis» (ceux qui sont
indépendants de leur volonté et qui sont plus difficilement contrôlables). Cette
distinction est importante également, car elle conditionne le choix des moyens de
contrôle à mettre en œuvre pour les minimiser. Dans le premier cas, elle permet de
distinguer le contrôle par la conservation totale ou partielle du risque et le contrôle par
transfert ou partage des responsabilités ou des coûts du dommage. Soit l'entreprise
décide de conserver certains risques à sa charge (en prenant toutefois les mesures
nécessaires pour les maîtriser), soit elle décide de les partager contractuellement avec
d'autres acteurs économiques, soit elle décide de les couvrir financièrement. Dans le
deuxième cas, elle peut se traduire par l'utilisation de moyens de protection comme le
recours aux techniques de l’assurance ou la rédaction d'un contrat dégageant
contractuellement l'entreprise de certaines garanties.
• Leur gravité traduisant l'importance de l'impact qu'ils peuvent avoir sur le respect des
objectifs du projet s'ils se concrétisent. Ce critère permet généralement de distinguer les
«risques négligeables» (ne causant quasiment aucun dommage ou n'exerçant qu'une
légère influence sur la tenue des objectifs du projet) et les «risques catastrophiques»
(entraînant une dégradation importante des objectifs ou remettant en cause les objectifs
à atteindre). Cela nécessite, d'une part, de bien définir les différents niveaux de cotation
possibles et de fixer éventuellement les seuils associés (par exemple, un risque sera dit
«catastrophique» s'il entraîne une augmentation de + de 10 % du coût total du projet).
D'autre part, cela exige de chiffrer les conséquences sur les objectifs du projet
(conséquences exprimées en termes monétaires pour l'objectif de coût et en temps pour
l’objectif de délai). Or, c'est là que réside la principale difficulté. En effet, il n'est pas
toujours facile, voire possible, d'apprécier objectivement les éventuelles conséquences
que peut avoir un risque, et en particulier celles sur les spécifications techniques. C'est
pourquoi, il est intéressant de recourir parfois à certaines techniques et méthodes
d'estimation (la simulation de Monte-Carlo, le diagramme d'influence, l'analyse
probabiliste...). De plus, le niveau de gravité déterminé n'est pas forcément significatif.
On peut évaluer la gravité des conséquences sur l'ensemble des objectifs du projet
(logique globale) ou séparément (logique individuelle). Dans le premier cas, le résultat
obtenu n'est pas assez précis. Dans le second cas, il peut exister des effets de
compensation, une valeur forte sur l'un des objectifs pouvant être compensée par des
valeurs faibles sur les deux autres.
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Chapitre 04 Management de risque projet
les projets). Néanmoins chacun de ces paramètres présente quelques limites. La notion
de «fréquence» repose, d'une part, sur la capacité à disposer ou à reconstituer une base
historique des risques qui sont survenus par le passé. Or, bien souvent les données
statistiques requises n'existent pas ou quand elles existent, elles se révèlent difficilement
utilisables. D'autre part, cette notion repose sur le postulat d'une certaine répétitivité, ce
qui n'est pas toujours vérifié puisqu'on peut être confronté non seulement à des risques
qui se répètent d'un projet à l’autre, mais également à des risques spécifiques au projet
étudié et qu'il va falloir néanmoins prendre en compte. Cette notion nous semble
dangereuse à retenir car lorsque l’on parle d'occurrence similaire, cela sous-entend que
l'on considère que l'organisation n'a pas évolué. L'estimation sur la base historique n'est
donc pas réaliste car on suppose que, toute chose étant égale par ailleurs, l'hypothèse
d'apparition d'un risque est vérifiée. La notion de «probabilité», quant à elle, est plus
subjective. Elle va dépendre de l'appréciation du groupe d'experts qui a été réuni pour
tenter de probabilisé la réalisation ou la non réalisation des risques identifiés. Par
conséquent, le nombre de personnes participant à l'estimation, leur connaissance de
l'entreprise et du projet, l'expérience qu'elles ont pu acquérir sur d'autres projets... sont
autant de facteurs qui vont influer sur la pertinence des valeurs qui seront données. De
plus, les risques ne sont pas toujours probabilisables (par exemple, il est difficile de
probabilisé certains risques organisationnels et humains) et lorsqu'ils peuvent l'être, le
niveau de fixation est souvent très aléatoire.
Aussi, devant ce constat, il devient indispensable, voire impératif, pour les différentes
personnes chargées de conduire des projets (dirigeants, directeurs de projet, responsables
métiers, membres des équipes- projet...), de mieux comprendre les risques potentiels
associés à leur projet, de s'interroger sur la manière de les anticiper, de les analyser et de
mieux les maîtriser. En effet, il n'est plus possible, ni concevable, aujourd'hui, d'accepter,
avec un certain fatalisme, que la non prise en compte des risques dans la gestion d'un projet,
puisse compromettre sa réussite, mais également, la pérennité de l'entreprise. Il apparaît
aujourd’hui que le succès d’un projet est fortement conditionné par la façon dont ses
responsables savent reconnaître les risques potentiels qui le menacent, les étudier et les
surmonter.
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Chapitre 04 Management de risque projet
Le management des risques est une démarche qui s’intègre totalement dans le processus
global de management des projets et dans la réflexion stratégique des entreprises.
Cette démarche a pour principales finalités de :
• Contribuer à une définition pertinente des objectifs du projet (en termes de coûts, de
délais et de spécifications techniques), grâce à l’accroissement et à l’amélioration de la
qualité des informations recueillies.
• Conduire à une meilleure maîtrise du projet en ajustant son pilotage aux évolutions de
son environnement et en organisant la réactivité face aux événements susceptibles de se
produire et de perturber son déroulement.
Le management des risques du projet comprend alors les processus permettant d'identifier,
d'analyser et de parer les risques du projet qui implique de maximiser les conséquences des
événements positifs et de minimiser celles des événements défavorables. La figure 1 donne
un schéma général des principaux processus de management des risques :
• Identification des risques : pour déterminer quels risques sont susceptibles d'affecter le
projet et de documenter les caractéristiques de chacun d'eux.
• Quantification des risques : pour évaluer les risques et leurs interactions, et pour
déterminer l'importance des conséquences possibles sur les résultats du projet.
• Élaboration des mesures de mitigation : pour définir comment profiter au mieux des
opportunités et répondre aux menaces.
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Chapitre 04 Management de risque projet
• Maîtrise des mesures de mitigation : pour faire face aux modifications des risques en
cours de projet.
• La capitalisation et la documentation des risques : Le management des risques d’un
projet nécessite enfin de capitaliser le savoir-faire et les expériences acquises et d’établir
une documentation rigoureuse sur les risques associés au projet. Cela doit permettre
d’enrichir la connaissance des risques potentiels et dommageables, d’accroître la
réactivité à chaque niveau d’intervention, de faciliter la prise de décision et d’améliorer
l’efficacité des actions de maîtrise.
L'identification des risques consiste à déterminer quels risques sont susceptibles d'affecter le
projet, et de répertorier leurs caractéristiques. L'identification des risques n'est pas une
activité ponctuelle; elle doit être reprise régulièrement tout au long du projet.
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Chapitre 04 Management de risque projet
Cette étape est la plus importante, parce qu'elle conditionne l'efficacité de toutes les autres.
De plus, bien que devant s'effectuer régulièrement au cours du déroulement du projet, elle
doit être réalisée le plus tôt possible car une grande partie des risques est identifiable dès les
premières phases du projet. Enfin, elle doit être réalisée par des personnes dont les
compétences et les niveaux de responsabilité se complètent pour recouvrir l'ensemble des
objectifs assignés et des domaines d'activités concernés.
Description du produit :
La nature du produit résultant du projet a un impact majeur sur les risques identifiés. Les
produits qui impliquent des technologies éprouvées présenteront, toutes choses égales par
ailleurs, moins de risques que ceux qui nécessitent des innovations ou des inventions. Les
risques associés à la réalisation du projet sont souvent caractérisés par leur impact sur le
coût ou le délai.
Les données de sortie des processus relevant d'autres disciplines doivent être examinées
pour y rechercher les risques possibles, par exemple :
• La structure de découpage du projet : des démarches non classiques pour détailler les
livrables élémentaires peuvent présenter des opportunités qui n'étaient pas évidentes
sur les livrables de premier niveau définis dans l'énoncé du contenu.
• Les estimations de coût et de durée : les estimations volontaristes et celles effectuées
avec des données succinctes entraînent davantage de risques.
• La planification des effectifs : des personnes choisies pour faire partie de l'équipe
peuvent avoir des compétences spécifiques difficiles à remplacer. ou d'autres
obligations, qui obèrent leur disponibilité.
• Le programme d'approvisionnement : des conditions économiques, telles qu'un marché
local déprimé peuvent donner une possibilité de réduire le coût d'un contrat.
Historiques
Toute information d'archive concernant ce qui s'est effectivement passé sur des projets
précédents peut être précieuse pour identifier les risques potentiels. L'information
historique provient le plus souvent des sources suivantes :
• Dossiers d'affaire une (ou plusieurs) organisation(s) impliquée(s) dans le projet conserve
les archives des résultats de projets précédents, suffisamment détaillées pour aider à
l'identification des risques. Dans certains cas, ce sont des membres de l'équipe qui
peuvent détenir personnellement ce type d'archives.
• Renseignements publics - on peut acheter des renseignements historiques dans
beaucoup de domaines d'application.
• Expérience de l'équipe de projet - les membres de l'équipe peuvent se souvenir
d'événements ou d'hypothèses appliquées à des cas précédents. Bien que de tels
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Chapitre 04 Management de risque projet
souvenirs puissent être utiles, ils sont en général moins fiables que des résultats
documentés.
Sources de risques
Ce sont des catégories événements (par exemple, actions des parties prenantes, estimations
peu fiables, rotation d'effectif) qui peuvent affecter le projet en bien ou en mal. La liste des
sources doit être exhaustive, c'est-à-dire qu'elle doit comprendre toutes les sources
identifiées, quelle que soit leur fréquence, leur probabilité d'occurrence, ou l'importance du
profit ou de la perte. Les sources les plus fréquentes de risque sont :
Aléas potentiels
Les aléas potentiels sont ceux dont la réalisation ponctuelle, comme une catastrophe
naturelle ou le départ d'un spécialiste unique, peut affecter le projet. Les aléas potentiels
doivent être identifiés en plus des sources de risques, si la probabilité d'occurrence ou la
gravité de la perte est relativement grande (la notion de relativement grande dépend du
projet). Bien que les aléas potentiels soient rarement spécifiques d'un domaine
d'application, on peut utiliser une liste appropriée de ces risques.
Symptômes de risques
Les symptômes de risques, parfois appelés déclencheurs, sont des manifestations indirectes
d'événements concrets. Par exemple, une baisse du moral de l'équipe peut être le signal
d'alarme d'un retard imminent ou bien un dépassement du coût sur les premières activités
peut révéler une estimation incorrecte de l'ensemble.
La quantification des risques consiste à évaluer les risques et leurs interactions, pour
déterminer l'étendue de leurs conséquences possibles. Elle est en premier lieu chargée de
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Chapitre 04 Management de risque projet
déterminer de quels risques il faut se garantir. Elle est rendue complexe par un grand
nombre de facteurs, comprenant entre autres :
• l'interaction possible des opportunités et des menaces, d'une façon inattendue (par
exemple, un retard peut obliger à réfléchir sur une nouvelle stratégie, qui réduira la
durée totale du projet).
• les multiples répercussions d'un seul événement indésirable, comme lorsque la livraison
tardive d'un composant essentiel amène à des dépassements de coût, des retards, le
paiement de pénalités et un résultat dégrader.
• les opportunités d'une des parties prenantes (réduction du coût) qui peuvent constituer
une menace pour une autre partie prenante (réduction du profit).
Des organisations et des personnes différentes peuvent avoir une tolérance différente
envers le risque. Par exemple :
• une entreprise qui fait de grands bénéfices peut être disposée à dépenser 1.000.000,00
DA pour préparer une proposition, alors qu'une autre qui est à la limite d'équilibre ne le
pourra pas.
• une entreprise peut considérer qu'une estimation avec un risque de dépassement de
15 % est un grand risque, alors qu'une autre trouvera ce risque faible.
La tolérance des parties prenantes forme écran aussi bien pour les données d'entrée que
pour les données de sortie de la quantification des risques.
Sources de risques
Aléas potentiels
Estimation des coûts
Estimation des durées des activités
Opportunités à rechercher
menaces à parer
La donnée de sortie principale de ce processus est une liste d'opportunités qu'il convient de
saisir, et de menaces qui demandent une réponse.
La gestion des risques d'un projet ne doit pas se limiter uniquement à une simple analyse
qualitative, c’est-à-dire à un recensement plus ou moins exhaustif des risques potentiels et
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Chapitre 04 Management de risque projet
L'objectif de cette quantification est alors double. Il s'agit, tout d'abord, de bien distinguer
parmi les risques préalablement identifiés, ceux qui n'en sont pas ou qui sont non fondés, et
qu'il convient par conséquent de rejeter de l'analyse, et ceux qui sont réels e~ susceptibles
d'affecter le déroulement du projet, qui demandent alors une attention constante et qui
doivent faire l'objet d'un traitement et d'un suivi particuliers.
Toutefois, il est important de souligner qu'il est difficile d'évaluer précisément et par
anticipation les risques encourus par un projet. C'est pourquoi, il ne s'agit pas ici de
rechercher à tout prix l'exactitude, mais plutôt d'obtenir un ordre de grandeur. En effet, on
peut constater que quelles que soient la minutie, la rigueur et la précision avec lesquelles les
risques auront été évalués, les valeurs prévues seront souvent différentes de celles
ralliement constatées. Les estimations obtenues sont dans la plupart des cas, purement
subjectives et dépendent essentiellement de l'attitude des principaux intervenants face au
risque.
Cette seconde étape est donc à la fois délicate et fondamentale. Elle consiste à évaluer, dans
la mesure du possible, la probabilité d'apparition de chaque risque recensé et à estimer la
gravité de leurs conséquences directes et indirectes sur les objectifs du projet, puis à les
hiérarchiser. La finalité de cette quantification est de pouvoir ainsi se focaliser sur les risques
prépondérants, de préparer les parades les plus efficaces possibles et de définir les actions à
mener en priorité pour les maîtriser.
L'évaluation des risques d'un projet consiste à chiffrer leur criticité respective (appelée aussi
« niveau de risque » ou « indicateur de risque prioritaire ») et à estimer prévisionnellement
leurs conséquences sur les objectifs initiaux du projet. Elle soulève donc trois questions
essentielles :
• «Quels sont les critères pertinents qui permettent d'évaluer les risques d'un projet? ».
• « Comment évaluer les risques d'un projet? ».
• « Quelles sont les méthodes d'évaluation utilisables? ».
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Chapitre 04 Management de risque projet
Plusieurs remarques peuvent toutefois être faites sur les manières d'évaluer la gravité des
risques d'un projet:
• Le nombre de niveaux de gravité est souvent explicite parce que réduit. En effet, on peut
constater que plus le nombre de niveaux est élevé, plus il y a des difficultés de
compréhension (la différence entre une gravité importante, très importante, majeure ou
critique n'étant pas facile à faire). Néanmoins, la plage de valeurs ne doit pas être trop
réduite afin de ne pas restreindre la nature du risque.
Quant à l'évaluation de l'occurrence d'un risque, elle s'effectue également de
différentes manières :
• En attribuant, à partir d'une grille de notation prédéfinie, une note qui permet d'évaluer
qualitativement la probabilité ou la fréquence d'apparition du risque étudié (par
AMIRAT-BOUBEKEUR Page 61
Chapitre 04 Management de risque projet
exemple selon les qualificatifs croissants : très faible ou pratiquement inexistant, faible
ou possible, forte ou certaine, très forte ou fréquente).
• En cherchant tout d'abord à estimer quantitativement la probabilité ou la fréquence
d'apparition du risque, puis en évaluant qualitativement son importance en fonction
d'une grille d'évaluation (dont un exemple est donné dans le tableau 2).
Dans la pratique, il existe plusieurs manières d'évaluer les risques susceptibles de remettre
en cause les objectifs initiaux d'un projet, à savoir :
En utilisant les données historiques qui ont pu être rassemblées sur les projets
antérieurs. Les risques sont alors évalués en accédant à des bases de données ou issues
d'autres secteurs d'activités ou d'autres entreprises appartenant au même domaine, en
recourant aux chiffrages qui ont pu être faits par le passé au sein de l'entreprise... Cette
démarche constitue souvent la méthode préférée des analystes car elle rend compte des
expériences vécues, elle permet d'ajuster les estimations par rapport à l'importance, à la
complexité et à la spécificité du projet, et elle facilite le calibrage des techniques et des
outils d'estimation à utiliser. Elle peut être utilisée pour l'évaluation de la gravité, de
l'occurrence et/ou de la non détection de certains risques qui reviennent de façon
systématique sur tous les projets, pour constituer une première base d'estimation sur
laquelle il est possible de s'appuyer ou pour corroborer les résultats obtenus grâce à
d'autres approches.
• Le choix des valeurs à affecter à chacun des critères d'évaluation retenus obéit à une
certaine subjectivité de la part des analystes. Elle dépend de leur tendance à être
optimistes ou pessimistes. C'est pourquoi, il est préférable en général de réunir sous
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Chapitre 04 Management de risque projet
forme de groupe de travail, les principaux acteurs impliqués sur le projet pour
compenser les oublis ou les erreurs individuels et apporter des expériences différentes,
voire complémentaires.
• Elle repose parfois sur l’hypothèse selon laquelle le projet analysé est comparable aux
projets qui ont pu être menés précédemment et que les risques identifiés sont
relativement stables et quasiment identiques d'un projet à l'autre. La crédibilité à
accorder à l'évaluation repose essentiellement sur la précision, la cohérence et la
fiabilité des informations de base qui ont pu être accumulées au fil des années.
• Les natures de risques étant variées, cela nécessite d'utiliser plusieurs modèles de
quantification pour permettre une valorisation sur des échelles comparables.
• L'analyse des données historiques n'est pas toujours la meilleure manière de prévoir ce
qui va se produire. L'analogie avec des projets passés, présentant des risques similaires,
peut donner parfois des résultats inacceptables car les projets analysés et comparés
n'ont pas été sélectionnés soigneusement et parce que l'analyse n'a pas été forcément
menée avec objectivité.
• Elle dépend du niveau d'expérience des analystes en matière de risque qui, quelquefois,
est faible.
Une fois les risques évalués, il convient ensuite de les hiérarchiser, c'est-à-dire fournir un
ordre de grandeur permettant de distinguer les risques acceptables des risques non
acceptables pour le projet. Le but de cette hiérarchisation est d’apprécier l'impact de chacun
des risques détectés sur le projet et de déterminer globalement le niveau d'exposition aux
risques du projet. Il en résulte alors une liste ordonnée et valorisée de risques associés au
projet.
• Les risques acceptables (graves et peu probables ou probables et peu graves) dont
l'occurrence ne remet pas en cause fondamentalement les objectifs du projet mais qui
doivent néanmoins faire l'objet d'une attention toute particulière au cas où ils
viendraient à prendre des proportions alarmantes pour le projet.
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Chapitre 04 Management de risque projet
• Les risques inacceptables (graves et probables) dont l'occurrence peut entraîner une
dégradation importante ou une remise en cause des objectifs du projet et qui doivent
faire l'objet d'actions préventives ou curatives immédiates afin de minimiser la gravité
des conséquences associées.
Figure 4.2 Les différents types de hiérarchisation des risques d'un projet
Le management des risques d'un projet repose non seulement sur leur identification et sur
leur évaluation, mais également sur leur prise en compte. En effet, il ne suffit pas de balayer
l'ensemble des risques encourus (ou qui pourraient être encourus), de les estimer et de les
hiérarchiser, il faut également les maîtriser, c'est-à-dire définir et mettre en œuvre les
dispositions appropriées pour les rendre acceptables dans le cadre du projet. Cela nécessite
donc de définir des réponses types et de mettre en œuvre, risque par risque, un certain
nombre d'actions visant soit à supprimer ses causes, soit à transférer ou partager sa
responsabilité ou le coût du dommage à un tiers, soit à réduire sa criticité (en diminuant sa
probabilité d'apparition ou en limitant la gravité de ses conséquences), soit à accepter le
risque tout en le surveillant.
L'objectif de cette étape n'est pas de supprimer tous les risques potentiels afférents au
projet, ce qui semble être totalement illusoire, puisqu'il existera toujours des événements
imprévisibles qui échapperont au contrôle des acteurs-projet et qui contribueront pourtant
au succès ou à la faillite du projet. L'objectif est plutôt de savoir comment il est possible de
mieux maîtriser les risques majeurs associés au projet pour les ramener à un niveau
acceptable et les rendre ainsi plus supportables.
Pour cela, le responsable de projet, mais aussi tous les acteurs qui participent à la réalisation
du projet, doivent pouvoir anticiper et prévenir suffisamment tôt les risques encourus,
l'action de maîtrise sera d’autant plus efficace qu'elle aura été organisée de manière
préventive. Cela présuppose donc que ces risques puissent être identifiés rapidement et que
les divers intervenants aient les moyens nécessaires pour les gérer et les maîtriser.
Cependant, l'expérience que nous avons pu avoir du terrain nous montre que souvent ce
n'est pas le cas. Les acteurs-projet se retrouvent souvent mis devant le fait accompli et
doivent traiter les problèmes de façon urgente et rapide. Or, comme nous l'avons déjà
souligné en introduction, plus la détection d'un problème est tardive, plus le délai
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Chapitre 04 Management de risque projet
d'élaboration de solution est long, et moins les degrés de liberté disponibles pour le
résoudre efficacement et à moindre coût seront grands.
L'élaboration des mesures de mitigation consiste à définir comment profiter au mieux des
opportunités et répondre aux menaces. Les réponses aux menaces relèvent généralement
de l'une des trois catégories suivantes :
Ces postes sont des données d'entrée dans le processus d'élaboration des réponses aux
risques, parce qu'ils doivent figurer dans le plan de management des risques.
Ce plan doit expliciter les procédures à utiliser pour gérer les risques tout au long du projet.
Outre les documents résultant des processus d'identification et de quantification des
risques, il doit préciser qui est responsable de la gestion des divers types de risques,
comment les résultats des identifications et quantifications initiales doivent être mis à jour,
comment le plan de traitement doit être mis en place, et comment les provisions doivent
être affectées.
Le plan de management des risques peut être formalisé ou non, très détaillé ou très général,
selon les nécessités du projet. C'est une annexe au plan de projet.
Les stratégies alternatives choisies ou suggérées, le plan de traitement des risques, les
achats anticipés et les autres données de sortie liés aux risques doivent être introduits dans
les processus appropriés des autres disciplines.
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Chapitre 04 Management de risque projet
Ce plan consiste à prédéfinir les actions à prendre lorsqu'un événement fâcheux survient. Le
plan de traitement des risques fait souvent partie du plan de management des risques, mais
il peut également être intégré à d'autres éléments du plan de projet (par exemple, faire
partie du plan de management du contenu, ou du plan de qualité).
Provisions
On doit prévoir des provisions de projet pour faire face aux risques de coût et de délai. Le
terme est souvent utilisé avec un qualificatif (par exemple, provision de direction, provision
pour aléas, provision de délai) pour indiquer de quel type de risque on est censé se protéger.
Le sens précis du qualificatif peut varier souvent selon le domaine d'application. En outre,
l'utilisation de la provision et la définition de ce qui peut y être inclus est également
spécifique du domaine.
Accords contractuels
Des accords formalisés peuvent être pris pour des assurances, des services. et d'autres
postes, s'il y a lieu, afin d'éviter ou de parer les menaces. Les termes et conditions
contractuels peuvent avoir des conséquences significatives sur la diminution du degré de
risque.
Certains événements identifiés comme porteurs de risque vont arriver, d'autre pas. Ceux qui
arrivent créent des risques réels ou potentiels, et l'équipe de projet doit les repérer aussitôt
et mettre en œuvre les réponses préparées.
Lorsque l'on procède à la mesure des performances et aux rapports d'avancement, des
événements fâcheux ou des sources de risques potentiels peuvent apparaître.
Action corrective
Elle doit consister essentiellement à appliquer la réponse prévue pour le risque envisagé,
c'est-à-dire, appliquer le plan de management des risques ou la décision à chaud.
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Chapitre 04 Management de risque projet
Lorsqu'un événement envisagé est arrivé ou n'est pas arrivé et que les conséquences réelles
du risque ont été évaluées, l'estimation de la probabilité et du coût, et tous les autres
aspects du plan de management des risques doivent être mise à jour.
Au fur et à mesure que le projet se déroule, le portefeuille des risques potentiels doit être
réajusté en fonction des nouvelles informations recueillies. Certains risques pouvant
disparaître, d'autres apparaître ou d'autres encore, considérés initialement comme faibles,
pouvant devenir rapidement inacceptables pour l'entreprise dès lors qu'ils n'ont pu être
maîtrisés, le niveau d'exposition aux risques du projet est amené à changer. C'est pourquoi il
est important de procéder périodiquement au suivi et au contrôle des risques encourus.
L'objet de cette quatrième étape est de mettre à jour la liste initiale des risques identifiés
(par la quête d'informations complémentaires), d'affiner les données caractéristiques des
risques déjà connus (en particulier leur probabilité et leurs conséquences potentielles), de
réévaluer leur criticité, de contrôler l'application des actions de maîtrise, d'apprécier
l'efficacité des actions engagées, et de surveiller le déclenchement des événements redoutés
et leurs conséquences.
Le management des risques d'un projet nécessite enfin de capitaliser le savoir-faire et les
expériences acquises et d'établir une documentation rigoureuse sur les risques associés au
projet. Même si nous constatons que la plupart des événements dommageables ne se
reproduisent jamais à l'identique, il n'en demeure pas moins que l'accumulation de
connaissances et les retours d'expériences doivent permettre d'améliorer la maîtrise des
risques des projets présents et futurs. Cela doit permettre d'enrichir la connaissance des
risques potentiels et dommageables, d'accroître la réactivité à chaque niveau d'intervention,
de faciliter la prise de décision et d'améliorer l'efficacité des actions de maîtrise.
Pour cela, il convient, d'une part, de formaliser un certain nombre de documents spécifiques
comme le Plan de Management des Risques du projet et le Dossier de Management des
Risques du projet permettant d'assurer la traçabilité des risques rencontrés, des actions
engagées, ainsi que les résultats obtenus. D'autre part, il convient d'organiser et de planifier
la collecte et le stockage des informations utiles (les risques potentiels et leurs
caractéristiques, les effets des décisions prises, l'efficacité des plans d'actions associés...).
Cette capitalisation et cette documentation des risques doivent être effectuées de manière
périodique (à l'issue de chacune des étapes de la démarche de management des risques,
mais aussi à certaines étapes significatives du projet) afin de donner l'état global des risques
encore encourus et d'apprécier l'état d'avancement des actions de maîtrise mises en œuvre.
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Chapitre 04 Management de risque projet
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Chapitre 04 Management de risque projet
Cette étape vient en 1er lieu de la démarche de management des risques et elle consiste à
identifier tous les risques qu’on peut les avoir sur notre trémie.
On a des risques pendant la phase d’étude et d’autre pendant la phase de la réalisation.
Un risque économique dans notre projet veut dire un risque qui touche le cout global
estimé ; pour plus de détail voir le RBS si dessous.
Ces risques viennent de la part des ressources humaines de notre projet qui sont
généralement, des cadres techniques, des conducteurs d’engins, des coffreurs, des
ferrailleurs, des mains d’œuvres, des conducteurs des travaux…etc. Les détails sont
mentionnés sur le RBS si dessous.
Le risque lié à la ressource matériel veut dire les risques causé par le matériel de notre
projet. Le matériel de notre projet contient des engins comme (les pelles d’excavation, les
grues, les bulldozers, les chargeurs, les niveleuses, les compacteurs…etc.).Il y a aussi les
camions, les voitures de services, les portes chars….etc. Ces risques sont mentionnés sur le
RBS si dessous.
Les risques techniques de notre projet est une partie sensible par ce qu’elle touche au
contenu. Voir le RBS si dessous pour plus de détail.
Pendant la phase de la réalisation les risques naturels peuvent poser des dégâts énormes et
la conséquence toujours revient à l’augmentation de cout et délais de projet, à cet effet il
faut toujours les bien identifies. Voir le RBS si dessous pour plus de détail.
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Chapitre 04 Management de risque projet
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Chapitre 04 Management de risque projet
La quantification des risques identifiers de notre projet permettre de donner a chacun une
probabilité et une gravité.
5.3.1 la probabilité :
Cela pour déterminé les différents le niveau de la probabilité des risques de notre cas ; en
peut distinguer quatre niveaux de la probabilité :
1 : Rare.
2 : Peu probable.
3 : Possible.
4 : Probable.
5 : Quasiment certain.
5.3.2 la gravité:
La gravité est un facteur trés important pour la détermination de la criticité , le tableau suivant
résume les différent niveau de la gravité.
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Chapitre 04 Management de risque projet
La criticité est la combinaison de l’impact (ou gravité) et la probabilité d’un risque, évaluée
souvent sur une échelle de 1 à 4, est liée à l’intensité de l’accident(ou gravité, ou sévérité)
lorsqu’il se produit. Criticité = gravité (impact/vulnérabilité) * probabilité (alea/probabilité).
La matrice de risques est conçue pour aider à déterminer le niveau de risque de danger particulier, et
ce, à l'aide de critères objectifs liés à la probabilité et à la gravité.
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Chapitre 04 Management de risque projet
_ _ Acceptation _ Le Responsable
2 2 du risque des ressources
L’insuffisance du personnel
R3 humaines
_ _ Acceptation _ Le Responsable
1 2 du risque des ressources
Sabotage humaines
R4
Encouragez une Réunissez Le Responsable
culture ouverte, toutes les des ressources
Conflit/grève 2 4 Gérer la cause Eviter le
fondée sur la parties. humaines
R5 du conflit risque
confiance, le Attaquez les
respect et la conflits de front
collaboration
Maladresse _ _ Acceptation _ Le Responsable
2 1 du risque des ressources
R6
humaines
Le manque de l’aspect Exigé l’aspect Faire les Diminution Former les Le Responsable
managérial chez les cadres managérial formations de du risque cadres des ressources
3 2 management supérieures humaines
techniques
R9
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Chapitre 04 Management de risque projet
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Chapitre 04 Management de risque projet
Etat physique d’engins Changer l’engin Ne pas utiliser Eviter le Renouveler les Le responsable
3 4 après la fatigue les anciens risque engins des ressources
décomposé
R6 engins matérielles
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Chapitre 04 Management de risque projet
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Chapitre 04 Management de risque projet
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Chapitre 04 Management de risque projet
6. conclusion :
Le contenu de ce chapitre consiste a étudié le management des risques projet cas de trémie
de Chetouane, et cela permet de trouver des solutions à des risques qui peuvent mettre en
péril notre projet, pendant la phase d’étude et la phase de réalisation. Cette étude a été
débuté par les démarches de management des risques qui sont fondamental ; on a montré
en détail ses données d’entrer et de sortie.
L’étude de notre cas nous a donné des résultats du risque acceptable et d’autres non
acceptable. Concernant les risques non acceptables on a proposé des préventions avec des
protections pour diminuer leur aléa et impact.
Afin de suivre les démarches citées au début de chapitre, on a réussis de manager les risques
identifié de notre projet qui sont regroupés dans un RBS.
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CONCLUSION
Il est indispensable et vital de procéder à un éblouissement permanant et florissant du
savoir-faire et le savoir être des connaissances.
Pour cela notre travail a essayé de promouvoir l’esprit innovant et réussir avec une
intelligence managériale le sens de commandement irréversible, en incluant l’écoute et
l’approche des connaissances intégrées.
Le rôle du management de coût et délai vient de fluidifier le coût et délai, afin d’enrichir le
facteur réalisation et exécution. Cette approche a mis en application la planification orienté
et redynamiser l’ordonnancement afin qu’il prend en considération le respect agace de la
panoplie de la qualité et définir les perspectives rayonnants de ce type d’ouvrage.
Le projet de la trémie comme n’importe quel autre projet nécessite donc un management
des risques. Malgré leurs importances économiques et sociales, on remarque l’absence
quasi-totale de cette notion au niveau de ces projets. Pour la réalisation d’un projet de la
trémie les risques identifiés du projet peuvent être acceptés en mettant tous les moyens
nécessaires afin d’améliorer la circulation routière et les transférer en une assurance, en plus
les partager ou bien les éviter.
Dans la partie du management des risques ; la présentation des outils, les données d’entrée
et de sortie, ainsi que le recensement des risques pendant la phase études et réalisation
nous ont permis l’acquisition des connaissances indispensables à l’utilisation des outils par la
suite ; d’autre part l’utilisation de matrice des risques a permis de manager les risques de
notre projet.
Nous espérons par cette aimable et humble contribution être à la hauteur des estimations et
soulever les facettes du défit auquelle les aspects techniques et managérial sont en face
d’un ultimatum irréversible et une dichotomie incontournable.
De toute façon, cette thèse nous a immergée dans le milieu professionnelle dans lequel nous
serons appelés à édifier notre pays et de contribuer à son développement.
CONCLUSION
Il est indispensable et vital de procéder à un éblouissement permanant et florissant du
savoir-faire et le savoir être des connaissances.
Pour cela notre travail a essayé de promouvoir l’esprit innovant et réussir avec une
intelligence managériale le sens de commandement irréversible, en incluant l’écoute et
l’approche des connaissances intégrées.
Le rôle du management de coût et délai vient de fluidifier le coût et délai, afin d’enrichir le
facteur réalisation et exécution. Cette approche a mis en application la planification orienté
et redynamiser l’ordonnancement afin qu’il prend en considération le respect agace de la
panoplie de la qualité et définir les perspectives rayonnants de ce type d’ouvrage.
Le projet de la trémie comme n’importe quel autre projet nécessite donc un management
des risques. Malgré leurs importances économiques et sociales, on remarque l’absence
quasi-totale de cette notion au niveau de ces projets. Pour la réalisation d’un projet de la
trémie les risques identifiés du projet peuvent être acceptés en mettant tous les moyens
nécessaires afin d’améliorer la circulation routière et les transférer en une assurance, en plus
les partager ou bien les éviter.
Dans la partie du management des risques ; la présentation des outils, les données d’entrée
et de sortie, ainsi que le recensement des risques pendant la phase études et réalisation
nous ont permis l’acquisition des connaissances indispensables à l’utilisation des outils par la
suite ; d’autre part l’utilisation de matrice des risques a permis de manager les risques de
notre projet.
Nous espérons par cette aimable et humble contribution être à la hauteur des estimations et
soulever les facettes du défit auquelle les aspects techniques et managérial sont en face
d’un ultimatum irréversible et une dichotomie incontournable.
De toute façon, cette thèse nous a immergée dans le milieu professionnelle dans lequel nous
serons appelés à édifier notre pays et de contribuer à son développement.
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BEBLIOGRAPHIE
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