Curs
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NB : Ce document est destiné à présenter le plan du cours, ainsi que les principales références
pour approfondir les diverses questions abordées. Le droit institutionnel de l’Union européenne
est un droit complexe, qui trouve ses sources dans les traités originaires (T UE et TF UE), leurs
protocoles et déclarations annexés, dans les règlements intérieurs dont chaque institution se dote,
dans certains actes « atypiques » comme les déclarations communes ou les accords
interinstitutionnels, et enfin dans la jurisprudence de la Cour de justice, mais aussi celle des
juridictions nationales, et particulièrement celle des juridictions constitutionnelles.
Toutes les sources du droit de l’Union sont consultables et téléchargeables sur le site :
https://europa.eu/european-union/index_fr et sur les sites de chaque institution mentionnés plus
loin.
Il est indispensable de se munir et d’apporter en cours des traités constitutifs : traité sur
l’Union européenne = T UE, traité sur le fonctionnement de l’Union européenne = TF UE +
protocoles et déclarations annexées. On aura souvent l’occasion s s’y référer .
Les étudiants doivent savoir que le droit institutionnel de l’UE est un droit en évolution
constante, d’où la nécessité de suivre en permanence les développements de l’actualité.
I) Plan du cours
II) Documentation
III) Bibliographie sommaire
IV) Textes divers et schéma de la procédure législative ordinaire
I) PLAN DU COURS :
II) DOCUMENTATION :
https://europa.eu/european-union/about-eu/symbols/europe-day/schuman-declaration_fr
http://www.telos-eu.com/fr/europe/le-groupe-de-visegrad-un-pole-de-puissance-souvera.html
http://www.droit-union-europeenne.be/416702987
Règlement (UE) no 211/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 relatif à l’initiative
citoyenne . http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02011R0211-
20131008&from=FR
http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/basic-facts
http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-16-3043_fr.htm
file:///Users/BenStore/Downloads/160916-bratislava-declaration-and-roadmap-fr.pdf
CJCE 5 février 1963. NV Algemene Transport- en Expeditie Onderneming van Gend & Loos
contre Administration fiscale néerlandaise. Renvoi préjudiciel : Tariefcommissie - Pays-
Bas. Aff. 26/62.
CJCE 15 juillet 1964. Flaminio Costa contre E.N.E.L. Renvoi préjudiciel : Giudice conciliatore
di Milano - Italie. Aff. 6/64.
CJCE 31 mars 1971, Commission c. Conseil AETR, Recours en annulation. aff. 22/70
CJCE 12 décembre 1972, International Fruit Company, Renvoi préjudiciel, Aff. 21 – 24/72
CJCE 20 septembre 2000. Aff. C-184/99, Rudy Grzelczyk et centre public d'aide sociale
d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
CJUE, 2 mars 2010, Janko Rottmann contre Freistaat Bayern, Aff. C-135/08
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J.-P. JACQUE, Droit institutionnel de l'Union européenne, Dalloz (Cours), Paris. 8e édition,
2015
« (…) L’intégration négative repose essentiellement sur la capacité de la CJUE, aidée par la
Commission européenne, les juridictions nationales et les requérants particuliers, à interpréter
de manière extensive les traités européens. Elle correspond à la polity, la capacité du cadre
juridico-institutionnel de l’UE à s’imposer et se développer à l’intérieur même des ordres
juridiques nationaux – des polities nationales. Par le jeu notamment des dispositions relatives
aux libertés de circulation et à la non-discrimination fondée sur la nationalité, la CJUE parvient
à faire tomber quasiment n’importe quelle situation sous l’emprise du droit communautaire, et
donc de son propre contrôle juridictionnel – d’où le « succès » de l’intégration juridique
amplement étudié1. Ainsi, des enfants binationaux, belges et espagnols, nés et vivant depuis
toujours en Belgique, pourront obtenir du droit communautaire d’écarter, en Belgique,
l’application de la loi belge réglementant l’attribution du nom patronymique (transmission du
seul nom du père) au profit de la tradition espagnole (transmission des noms du père et de la
mère), au motif que l’imposition de la loi belge pourrait potentiellement porter atteinte à la
liberté de circulation de ces enfants si un jour ils désiraient vivre en Espagne2. Cette illustration
peut paraître anecdotique ; elle montre néanmoins la capacité assez extraordinaire
d’immixtion du droit communautaire dans à peu près n’importe quel domaine, y compris les
plus régaliens et les moins prévus ni voulus dans l’esprit des rédacteurs des traités européens.
Cette capacité du droit communautaire à s’infiltrer « in unlikely corners »3 se fait toutefois sur
un mode particulier et avec des effets spécifiques : la sanction d’une réglementation nationale
(réglementaire, législative, voire constitutionnelle) contraire au droit de l’UE. L’intégration
négative est une formidable machine à déréglementer les législations nationales qui
constituent aux yeux du droit de l’UE autant d’entraves et de gênes potentielles à la libre
circulation intracommunautaire. Et du fait qu’elle repose essentiellement, d’une part, sur un
traité signé une fois pour toutes, très difficilement modifiable, et, d’autre part, sur une juridiction
supranationale dont l’intérêt institutionnel est d’étendre le champ d’application du droit de l’UE
afin d’étendre mécaniquement celui de son pouvoir juridictionnel et sur laquelle les États
membres n’ont que peu d’emprise 4 , l’intégration négative connaît une dynamique
d’accroissement qui ne s’est pas démentie depuis le début de la construction européenne.
1F. Scharpf , Gouverner l’Europe, Paris, Presses de Sciences Po, 2000. 38 et F.Scharpf, « Perpetual momentum:
directed and unconstrained ? », Journal of European Public Policy, 2012, n° 1, p. 127-139.
3 A. Mackenzie Stuart, The European Communities and the Rule of Law, Londres, Stevens, 1977, p. 1.
4Sur l’indépendance de la CJUE, voir : D. Kelemen, « The political foundations of judicial independence in the
European Union », Journal of European Public Policy, 2012, n° 1, p. 43-58.
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5L’« effet de certification » permet de pallier la déficience d’un marché lorsque les informations valables sur la
qualité des produits manquent, ce qui empêche alors les produits de meilleure qualité d’être récompensés par le
marché.
5 Sauf lorsque les caractéristiques du processus de production deviennent des caractéristiques du produit, comme
le respect de l’environnement, l’absence de travail d’enfants… qui peuvent avoir un impact sur l’attrait commercial
du produit.
6F. Scharpf, « After the crash. A perspective on multilevel European democracy », MPIfG Working Paper,
n° 14/21, 2014.
8Le joint-decision trap (piège de la décision conjointe) peut se définir comme le maintien de la règle de l’unanimité
ou quasi-unanimité par les gouvernements nationaux, au prix de l’inefficacité fonctionnelle (problem-solving gap),
9
diminution tendancielle de la capacité de l’UE à agir et à apporter des solutions aux problèmes
qui se posent aux citoyens (problem-solving gap), au fur et à mesure que l’UE intègre de
nouveaux États membres et cherche à légiférer dans des domaines de plus en plus sensibles.
Sa légitimité fonctionnelle, sur laquelle elle repose, s’amenuise d’autant plus. La plus-value de
l’Europe, autrefois admise par les peuples (consensus permissif), n’est plus si évidente à leurs
yeux depuis les années 1990. Que leur soutien initial se soit transformé en dissensus
contraignant9 ou en indifférence, il est certain que les citoyens sont de plus en plus nombreux
à remettre en cause sa légitimité, voire son existence même. (…) »
3. Les six délégations constatent qu'une divergence subsiste sur ce qui devrait être
fait au cas où la conciliation n'aboutirait pas complétement.
4. Les six délégations estiment néanmoins que cette divergence n'empêche pas la
reprise, selon la procédure normale, des travaux de la Communauté. »
afin de garantir que le résultat du système décisionnel supranational n’aboutira pas à des décisions contraires à la
fois aux préférences des électeurs des gouvernements nationaux, mais également à leurs propres intérêts
institutionnels. Voir : F. Scharpf , « The joint-decision trap : lessons from German federalism and European
integration », Public Administration, 1988, n° 3, p. 239-278 ; « The joint-decision trap revisited », Journal of
Common Market Studies, 2006, n° 4, p. 845-864.
9L. Hooghe et G. Marks, « A postfunctionalist theory of European integration: from permissive consensus to
constraining dissensus », British Journal of Political Science, 2009, n° 1, p. 1-23
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1
L’histoire de l’Union européenne
La dynamique de l’évolution de l’Union européenne.
La naissance est le développement des communauté et de l’Union européenne. Le plus important c’est le
développement de l’union. Les axes de mouvement et les directions. Les compétences matérielles de
l’union, les procédures. L’aboutissement d’un flux et d’un reflux.
3
Il concerne 3 pays qui représente à l’égard d’un marché commun à la fois un potentiel commercial, mais qui
représente aussi un risque au niveau de développement. Ils ont été faites sans respecter la période
préparatoire .
3) dès 12 à 15 : début des années 90. L’autruche, la Finlande et la Suède, la Norvège. Les négociations vont
aboutir 1993. Les norvégiens ont rejeté encore une fois, le traité d’adhésion par référendum.
4) dès 15 à 28:
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1. L’architecture initiale de l’union
Elle procède dès 1992, dès traité du Maastricht. Il faut se souvenir que ce traité est nommé « traité sur
l’Union européenne ».
Le traité de Maastricht dès son article 1, cet article prévoit que les parties contractantes instituent entre elles
une Union européenne. Dès 1992, l’Union européenne existait déjà. Le traité lui-même a une définition
comme une entité complexe composait de plusieurs éléments, des piliers. Dès l’article 1, alinéa 3, l’union est
fondée sur les communautés européennes, complétées par les politiques et formes de coopérations instaurées
par les présents traités.
Le deuxième pilier c’est PESC. Coopération de justice et des affaires intérieures (CJAI) c’est le troisième
pilier.
La personnalité juridique des communautés européennes : les attributs - patrimoine, siège, nom,
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le CE cers un rôle qui s dédouble, le CE dispose d’un pouvoir de décider en matière constitutionnelle. A
regard de la révision constitutionnelle. En particulier le conseil décide qu’un projet de révision est approuvé.
(Art 48) cet article prévoit l’hypothèse que il peut modifier de certains dispositions. Autre cas de
participation à la décision:
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Les autres membres de la Commission sont proposés par le conseil. Listes présentées par les états. Il y a un
cas particulier, pour le haut représentant pour les affaires étrangères. Il est un de dix représentants. Il est
nommé par le conseil européen à la majorité qualifiée avec l’accord du président de la commission.
Les commissaires sont présentes sur une liste par les états. A partir de Cette liste, le conseil propose. Les
commissaires proposés sont soumis à un vote d’approbation du parlement européen et ici intervient la
nomination de la commission par le conseil européen à la majorité qualifiée.
Ce système a tout révolutionné. Il y a eu un débat entre les deux principaux prétendants.
Deuxième élément - obligation nouvelle de soumission du collège des commissaires proposés au vote
d’approbation du parlement européen.
La procédure a été mise en œuvre la première fois en 2014 par l’actuelle commission.
B. Statut de la commission et des commissaires
Le mandat - est de 5 ans pas de toujours. Il peut cesser naturellement par le décès, disparition, capacité,
prématurément (il peut mis fin). Vote de censure du parlement européen - l’ensemble de la commission. Le
mandat peut se finir par suite d la révocation d’un commissaire. Seulement par la cour de d justice et par une
faute grave du commissaire en question ou par le fait que ce commissaire ne répond plus aux conditions
d’exercice de ses fonctions.
L’indépendance bénéficie aussi de garanti, mais la question des privilèges et des immunités.
2. Le fonctionnement de la Commission
La commission fonctionne selon le principe de collégialité.
A. Principe de collégialité
En pratique la commission est fonctionnellement divisée dans dés commission générales dans lesquelles
existent des commissaires. La commission reste un collège. Le principe du collège, est fondé sur le principe
de solidarité des membres de la commission.
3. Les attributions de la commission
- 3 sortes des missions et des pouvoirs
Guardian des traités; quasi monopolistique un pouvoir d’initiative et un pouvoir d’exécution
A. Guardian des traités
Article 17, prévoit que la commission veille à l’application des traités ainsi que les mesures.
La commission veille à la bonne application du droit de l’union par les particuliers et par les états membres
et par les autres institutions. C’est une surveillance générale. Les pouvoir sont étendus, ces pouvoirs
fonctionnent.
Les traites interdisent aussi ... .
La commission doit être informée en temps utile des projets tendent à instituer ou à modifier des actes des
états.
B. Pouvoir d'initiative de la commission
La cour de justice a considéré ça que la commission a une mission générale d’initiative.
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C. Les pouvoirs d’exécution
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