HAJ TAIEB - Mohamed
HAJ TAIEB - Mohamed
HAJ TAIEB - Mohamed
République de la Tunisie
Ministére des Etudes Supérieures
Ecole Supérieures des Communications de Tunis
Projet de Fin d’Etudes
Réalisé par :
Intitulé du Projet:
Organism : O r a s c o m T u n i s i e T é l é c o m
Adresse : Les Jardins du Lac-1053 Les Berges du Lac-Tunis
Téléphone : (216) 22 12 00 00 Télécopie : (216) 22 12 10 09
ii
Remerciments
Je tiens à exprimer ma gratitude pour Monsieur Mohamed Taher Missaoui mon encadreur à
l’école pour m’avoir soutenu, conseillé, aidé à réaliser mon projet de …n d’étude.
iii
Table des matières
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
iv
3.2.2. La signalisation dans l’interface A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.3. Cigale de Astellia outil de suivi de l’interface A: . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3.1. Présentation de Cigale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3.2. Mode de fonctionnement de Cigale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.4. Exploitation des …chiers Cigale pour le suivi des performances du réseau GSM : 29
3.4.1. Fichier XL2 machine d’état de l’interface A : . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.4.2. Fichier XLT : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.4.3. Fichier XLF : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.4.4. Fichier XLU : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.4.5. Les indicateurs déduits de l’interface A : . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.4.6. Indicateurs de qualité de service : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.5. Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
v
A.4. L’interface Radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
A.4.1. Accès radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
A.4.2. Canaux logiques GSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
A.5. Fonctionnement du réseau GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
A.5.1. Traitement des appels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
A.5.2. Gestion de la mobilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
vi
Table des figures
Figure 1.1. Les actionnaires de Tunsiana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Figure 1.2. Organisation Générale de Tunisiana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Figure 2.1. Formalisme des procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Figure 2.2. RNO system (Alcatel) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Figure 3.1. Transcodage de la parole au niveau de l’interface A . . . . . . . . . . . . 20
Figure 3.2. Echange de Signalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Figure 3.3. Principes d’établissement et de libération d’une connexion SCCP entre
BSC et MSC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Figure 3.4. Emplacement de Cigale de Astellia dans le réseau GSM . . . . . . . . . . 26
Figure 3.5. Analyseur de protocole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Figure 3.6. L’environnement de Cigale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Figure 3.7. Libération et début de connexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Figure 3.8. Transition lors d’un appel sortant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Figure 3.9. Transition de connexion interface A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Figure 3.10. Transition d’un Appel Sortant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Figure 3.11. Transition d’un Appel Entrant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Figure 3.12. Transition de Mise à jour de localisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Figure 3.13. Les transitions d’un HO intra cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Figure 3.14. Principe d’un handover inter BSC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Figure 3.15. Transitions d’un HO inter BSC sortant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Figure 3.16. Transitions d’un HO inter BSC entrant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Figure 3.17. Transitions incrémentant le Drop SD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Figure 3.18. Transition incrémentant la congestion TCH . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Figure 3.19. Transitions incrémentant le drop TCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Figure 3.20. cellule de transit lors d’un HO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Figure 3.21. Handover ping pong . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Figure 4.1. Use case " traitement des …chier et insertion dans la base" . . . . . . . . 56
Figure 4.2. Use case "Interface de con…guration" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Figure 4.3. Use case "courbes statistiques" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Figure 4.4. Diagramme de séquence "Traitement et insertion dans la base" . . . . . 59
Figure 4.5. Diagramme de séquence "Détermination du nombre de transitions" . . . 59
Figure 4.6. Diagramme de séquence "Détermination du nombre des procédures" . . 60
Figure 4.7. Diagramme de séquence "A¢ chage des courbes statistiques" : . . . . . . 61
Figure 4.8. Insertion d’une transition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Figure 4.9. Répartition des causes de Handover . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
vii
Figure 4.10. Répartition des mises à jour de localisation . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Figure A.1. Architecture du réseau GSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Figure A.2. Sous-système Radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Figure A.3. Sous Système Réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Figure A.4. Disposition des Interfaces dans le réseau GSM . . . . . . . . . . . . . . . 78
Figure A.5. Canaux physiques simplex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Figure B.1. Architecture Client Serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Figure B.2. Architectures 3-tiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Figure C.1. Les régles de modélisation UML . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
viii
Liste des tableaux
ix
Résumé
Ce travail est dans le cadre du projet de …n d’études dans l’école nationale de télé-
communication de tunis.
Le but de ce projet est concevoir et développer un outil pour L’évaluation de la qualité
de service du réseau GSM de Orascom Télécom Tunisie et ce en se basant sur la capture
des messages traversant l’interface A. Un moyen qui détient sa …abilité du fait qu’on observe
directement les événements réellement produits au niveau du réseau . Cette solution se base
sur l’étude de la machine d’état de l’interface A lieu à partir duquel une vision globale du
réseau est possible. Cet outil sert de complémentarité si ce n’est de juge arbitre pour les outils
d’investigation utilisés par l’opérateur GSM.
Mots clés: Réseaux GSM, Qualité de Service,machine d’état, Interface A, JAVA, ...
x
1
Chapitre
Introduction Générale
Projet Fin d’Etudes Introduction Générale
Introduction Générale
1
1.1 Introduction :
Ces dernières années, la téléphonie mobile a été sans doute le secteur le plus dynamique,
le plus rentable et le plus innovant de toute l’Industrie des Télécommunications. Avec l’essore
rapide qu’elle connaît, elle s’impose de plus en plus comme le moyen le plus privilégié de
communication et conquiert davantage de parts de marché en ciblant tous les pro…les de
consommateurs. Le développement des technologies utilisées et les services et applications
o¤ertes par le mobile ont contribué à la création d’un environnement propice à la concurrence
incitant ainsi les opérateurs à se soucier de la qualité de leurs prestations et des performances
de fonctionnement de leurs réseaux et infrastructures.
Il s’avère donc que la qualité, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, constitue
une source importante de di¤érenciation, à moyen terme, sans doute aussi déterminante que
le prix du service fourni ou l’étendue de la couverture. Le maintien et le suivi de cette qualité
nécessitent l’observation permanente de l’état de fonctionnement du réseau et de toutes les
performances réalisées et par conséquent, l’utilisation d’outils d’ingénierie adaptés.
Dans cette optique, la supervision de la QoS (Quality of Service) au sein du réseau oc-
cupe une importance majeure sur le plan d’optimisation d’un réseau GSM et dans la prise
de décision. Cependant, la supervision de ce réseau est une tâche assez délicate vu l’aspect
dynamique de l’architecture du réseau et de la con…guration de ses di¤érents éléments et l’hé-
térogénéité des outils de supervision et des bases de données des performances du réseau. En
e¤et, la supervision repose sur la suivie de l’historique des performances et la véri…cation des
con…gurations hardware et software des éléments du réseau a…n de dégager les problèmes et
d’en déduire les actions nécessaires à entreprendre.
Le Département d’opération et de maintenance de l’opérateur de la téléphonie mobile
ORASCOM TELECOM TUNISIE a été conscient de cette problématique et s’est investi à
réaliser un système d’information regroupant et centralisant les di¤érentes données de tous
les outils de supervision utilisés et permettant les analyses des performances du réseau et les
détections automatiques des anomalies.
ORASCOM TELECOM TUNISIE est le premier Opérateur GSM privé en Tunisie, c’est
une société anonyme au capital de 330 millions de dinars ayant acquis en mai 2002 la deuxième
licence tunisienne de téléphonie mobile. Cette licence est de durée de 15 ans et renouvelable
2 fois pour 5 ans.
Grâce à ses valeurs, ORASCOM TELECOM TUNISIE a réalisé son lancement commercial
le 27 décembre 2002, et, six mois plus tard, couvrait déjà 60% de la population. La couverture
s’est étendue à 90% de la population dans le courant de l’année 2004. Actuellement, une fois
que la couverture a atteint son comble l’objectif de l’OTT est de satisfaire les exigences de ses
clients, de plus en plus nombreux, en matière de qualité et de services.
Son action se nourrit de quatre valeurs fondatrices : orientation client, professionnalisme,
transparence et innovation, et, s’inscrit dans sa vision stratégique : «fournir le meilleur, pour
une satisfaction totale et durable de ses clients, et dans le cadre de partenariats solides » .
Acteur essentiel du secteur des nouvelles technologies, ORASCOM TELECOM TUNISIE
s’appuie sur les progrès rapides de la technique pour développer des services adaptés, inno-
vants et de qualité. ORASCOM TELECOM TUNISIE possède à présent deux actionnaires :
Orascom Telecom et Watanya. La …gure 1.1 présente la situation de ces deux actionnaires.
1.2.2 Directions :
Ce projet est réalisé au sein de la Direction Technique (DT). Cette Direction est composée
de trois départements :
Le présent projet s’intitule : « Suivi des Performances du réseau GSM à partir du ‡ux de
messages captés au niveau de l’interface A » .
1.4 Conclusion
Ce chapitre constitue une partie introductive dans laquelle le cadre général du projet a
été présenté en premier lieu. Dans un second lieu, les grandes lignes du sujet ainsi que la
méthodologie adoptée ont été précisées. Dans le chapitre suivant on présente l’étude théorique
réalisée sur la notion de la qualité de service de la norme GSM.
L’objectif de ce chapitre est de rattacher le projet à son cadre théorique à rappeler l’éva-
luation de la qualité de service et des performances qui sont des notions fondamentales de la
technologie GSM. En e¤et l’évaluation de l’état du système et la détection des disfonctionne-
ments sont des tâches primordiales pour que l’opérateur puisse avoir une maîtrise sur le réseau
et mener à bien ses actions et interventions de maintenance. Cette section aborde les traits
majeurs de la notion de la QoS avant de présenter la stratégie adoptée par Orascom Télécom
Tunisie pour le suivi de qualité et des performances du système.
2.2.1 Dé…nition
La Qualité de service est dé…nie dans la recommandation E-800 de l’UIT par un ”E¤et glo-
bal produit par la qualité de fonctionnement d’un service qui détermine le degré de satisfaction
Un indicateur est une valeur basée sur un ou plusieurs compteurs et qui est représentatif
des performances du réseau. Les indicateurs de qualité de service BSS ont pour objectifs de :
– Identi…er les défauts dans les éléments du sous système radio et d’établir les actions
correctives pour gérer la qualité de service ;
– Détecter et identi…er les problèmes radio d’une cellule et aider les équipes d’optimisation
radio à analyser la situation et à dé…nir les actions correctives (changement de fréquence,
ajustement d’un paramètre. . .) ;
Début de la
procédure
Pas de ressource
disponible au niveau
éparation
Demande de canal
BSC Congestion
Ressource disponible
exécution Phase de pr
au BSC
Échec d’activation du •Problème BSS
Activation du canal
canal •Problème NSS
Succès d’
activation
du canal Échec assignement
ou d’
exécution de HO
Tentative d’
exécution
Le mobile a saisi le
Échec dans le canal
Phase d’
canal
à la phase
Succès d’
exécution
d’
établissement
ou sur niveau ;
– Une ou plusieurs fréquences de la cellule sont interférées ;
– Un problème avec les aériens de la cellule (antenne, câbles feeder. . .), surtout si
le handover se fait pour la plupart du temps sur niveau de champ du lien montant.
b) Problèmes d’échec de handover :
Pour l’échec des handover sortant : Au cas où l’échec est lors de la phase de préparation
les causes peuvent être :
– Les cellules cibles sont congestionnées
– Connexions défectueuses sur les interfaces A au cas d’un handover inter-BSC ;
Dans le cas où l’échec se situe à la phase exécution (échec de handover sur les canaux
alloués) la cause est l’échec radio ou BSS sur la cellule cible. Dans ce cas le mobile retourne
à son ancien canal, l’appel n’est pas coupé mais le handover a échoué.
c) Problèmes d’échec d’établissement d’appel :
Si une cellule présente un échec d’établissement d’appel on doit véri…er un ensemble de
point pour dégager les causes :
– Si la zone est bien couverte, on doit véri…er si la cellule est congestionnée (congestion
TCH ou SDCCH) ;
– Si le taux de coupure de canaux SDCCH est élevé on véri…e les causes du handover ;
– S’il n’y a pas de drop SDCCH, on véri…e le taux d’échec d’établissement du lien TCH
Les causes peuvent être un échec BSS (panne matérielle) ou un échec radio.
Les mesures de performances peuvent être classées sur la base des informations qu’elles ap-
portent en cinq grandes classes bien que nous verrons plus loin d’autres critères de classement.
Ainsi, on relève :
– Mesures relatives à la correction et la détection des erreurs (Error Detection and Correc-
tion measurement) : Pendant la phase de plani…cation, les sources d’erreurs, comme par
exemple les phénomènes d’interférences, sont multiples mais aussi pas évident à prévoir.
OTT dispose d’un ensemble d’outils fournis par les deux constructeurs Alcatel et Siemens
permettant d’explorer les di¤érentes données du réseau. Les principaux outils sont RNO et
SPOTS.
L’outil RNO (Radio Network Optimisation) est un logiciel de gestion des équipements
ALCATEL qui permet le management en temps réel de tout le réseau. Outre les fonctionnalités
classiques à savoir la gestion des alarmes, le suivi et la con…guration des composants physiques
et logiques du réseau, ce logiciel permet :
– Une analyse totalement informatisée des mesures de performance.
– La visualisation et l’export des données sur la con…guration software et hardware du
réseau.
2.4.1.2 SPOTS :
OTT dispose de plusieurs outils développés au sein de ses di¤érents services techniques.
Les
principales sont les suivantes :
Ce sont deux outils séparés mais qui permettent une même représentation graphique des
indicateurs de performance avec une cadence de traitement variable (jour, heure et heure de
pointe).
L’interface présente une facilité d’interprétation mais une limite au niveau de la richesse
d’information puisque seul quelques indicateurs sont utilisés. Ces outils ne permettent pas
d’exporter les données ni d’alerter en cas de défaillance en matière de QoS.
C’est un outil développé pour combler a une partie des inconvénients de OTT PERF
SIEMENS et OTT PERF à savoir l’import de données, la présentation des graphes sur la même
interface et l’alerte quotidienne mais cet outil ne permet pas une exploitation de données avec
une cadence par heure et manque aussi le traitement de certains indicateurs de performances.
2.5 Conclusion :
Les outils utilisés par l’équipe qualité présentent des fonctionnalités di¤érentes. Cette di-
versité permet certes d’apporter une richesse au niveau des informations nécessaires aux in-
génieurs qualité pour e¤ectuer les suivis journaliers. Mais elle ne permet pas de présenter une
vision objective de ce qui se passe réellement dans le réseau vue que les résultats présentés
sont fortement in‡uencés par la perception du fournisseur et par sa dé…nition propre pour
les indicateurs. A…n d’avoir une idée plus rationnelle, plus globale et surtout plus objective
et de véri…er la cohérence entre les rapports fournisseurs et les performances du réseau on se
propose de redé…nir nos propres indicateurs et ce à partir de ce qui se passe réellement dans le
réseau et pouvant bien sûr être perçu au niveau de l’interface A. Donc notre solution se base
comme nous l’avons mentionné sur le ‡ux de message intercepté au niveau de l’interface A. De
ce fait il est judicieux de faire une approche théorique sur cette interface tout en spéci…ant les
couches protocolaires mises en jeu. Cette étude nous servira après, c’est-à-dire lors de l’analyse
des messages captés à ce niveau du réseau GSM, et lors de la spéci…cation certains indicateurs
à partir de ce ‡ux.
Etat de l’Art
Projet Fin d’Etudes Etat de l’Art
Etat de l’Art
3
3.1 Introduction
Durant le cycle de vie d’un réseau de communication mobile, la notion de qualité de service
et la notion de performance sont vitales. Il est donc essentiel à l’opérateur de mesurer et de
prévoir un mécanisme lui permettant l’évaluation de la qualité et des performances de son
réseau. C’est pour cette raison que dans ce chapitre nous avons dé…ni la notion de la QoS
dans les réseaux mobiles en se basant sur la recommandation de l’IUT avant de présenter les
principales méthodes et les di¤érents moyens de mesures de ce facteur à Tunisiana.
Ces outils se basent principalement sur les messages échangés au niveau de l’interface radio
par conséquent ils ne permettent pas de fournir une observation globale sur tout le BSS. En
plus ces dispositifs sont conçus par les fournisseurs soit SIEMENS soit ALCATEL et par
conséquents les indicateurs conçus dépendent fortement de leur vision.
Pour cette raison un moyen plus …able d’investigation serait de déterminer la QoS en
observant directement ‡ux intercepté au niveau de l’interface A ce qui permettra d’avoir une
visibilité globale sur le réseau que ce soit coté réseau que coté radio.
3.2.1 Présentation
Du point de vue physique, l’interface A est une interface terrestre constituer d’une ou
plusieurs liaisons MIC entre le BSC et le MSC, chacune d’entre elle supporte une capacité de
transmission de 2 Mbps. Le transcodeur (TRAU), situé bien évidement entre le MSC et le BSC
pour l’adaptation en capacité des canaux de transmission, doit être pris en considération lors
de l’examen de cette interface. Par conséquent, l’interface A peut être séparé en 2 parties : la
première partie est entre le BTS et le TRAU, où les données transmises sont encore compressées
(canaux de 16 Kbps). La seconde partie est entre le TRAU et le MSC. Le tra…c de données
occupe toutes les 64 Kbps du canal. La …gure 3.1 montre comment se fait le transcodage au
niveau de l’interface A.[AST02b]
Ce système de signalisation par canal sémaphore normalisé par le CCITT permet de séparer
la signalisation de la transmission en faisant transiter la signalisation sur un canal spéci…que.
De ce fait, on peut échanger des messages de signalisation sans établissement réel de circuit
de communication.
Le MTP o¤re un service de transfert …able des messages de signalisation. Il est divisé en
trois niveaux (MTP1, MTP2, MTP3) proches des trois premières couches du modèle OSI :
– MTP1 couche physique : dé…nit les caractéristiques physiques, électriques et fonction-
nelles d’une liaison physique (liaison sémaphore de données dans le vocabulaire SS7) et
les moyens d’y accéder. On utilise le plus souvent des conduits numériques à 64 kbit / s.
– MTP2 procédures d’acheminement des données sur une liaison : dé…nit les fonctions et
les procédures de transfert des messages de signalisation de façon à fournir un transfert
…able entre deux points. Ce niveau est comparable à la couche liaison de données du
modèle OSI. Les données échangées sont des "trames sémaphores". Le protocole utilisé
contient un mécanisme de contrôle du ‡ux, de détection d’erreur et de correction par
retransmission. Par conséquent, le MTP2 comporte un mécanisme de surveillance du
taux d’erreur sur la liaison sémaphore.
– MTP3 routage et contrôle : dé…nit les fonctions et les procédures de transfert de mes-
sages entre les nœuds du réseau sémaphore (PS ou PTS). Il comprend deux fonctions :
orientation des messages de signalisation et gestion du réseau sémaphore.
A l’encontre du MTP avec ses 3 couches, qui est responsable du transport et l’achemine-
ment entre 2 nœuds du réseau, le SCCP o¤re un adressage de bout en bout, même à travers
les nœuds et les pays du réseau. Il faut aussi noter que une connexion SCCP par MS est
nécessaire pour toute procédure sur le réseau. Et en voici les étapes …gure 3.3 :
Fig. 3.3. Principes d’établissement et de libération d’une connexion SCCP entre BSC et MSC
Au dessus des couches MTP et SCCP, on trouve le BSSAP (BSS Application Part). Cette
couche est formée de deux sous-couches : la sous-couche BSSMAP et la sous-couche DTAP.
Entre le BSC et le MSC transitent deux types de messages :
– les messages interprétés par le BSC qui ont trait à la gestion des ressources radio (sous-
couche BSSMAP)
– et les autres messages qui sont en fait échangés entre le mobile et le MSC (sous-couche
DTAP) : dans ce deuxième cas, le BSC joue le rôle de répéteur. Une "fonction de
distribution" permet d’orienter les messages vers la couche BSSMAP ou DTAP.
a) Le BSSMAP (BSS Management Application Part)
Le protocole BSSMAP spéci…e le dialogue pour les messages véritablement générés ou inter-
prétés par le BSC. Ses messages peuvent être classés en deux catégories : ceux qui concernent
un BSC et ceux qui sont liés à un canal radio dédié particulier.
Pour la première catégorie, les messages générés utilisent le SCCP en mode non connecté
et concernent :
- la mise hors service de circuits de parole entre le BSC et le MSC
- l’interrogation des ressources disponibles au BSC
- la réinitialisation du MSC ou du BSC
- l’appel en di¤usion d’un mobile sur une zone de localisation donnée
- la suggestion faite au BSC de transférer si possible des communications depuis une cellule
désignée vers une liste donnée de cellules.
Pour la seconde catégorie, les messages envoyés utilisent le SCCP en mode connecté et
concernent :
- la remise au MSC du message initial du mobile émis sur canal radio dédié
- l’allocation d’un canal radio TCH
- l’exécution d’un handover
- le passage en mode chi¤ré
- la libération du canal radio dédié[Hei99]
b) Le DTAP (Direct transfert Application Part) :
Le protocole DTAP gère des échanges de messages entre le mobile et le MSC passant par le
BSC. Ce dernier réémet tous les messages reçus sans aucune interprétation. Le DTAP utilise
le SCCP en mode connecté.
Un message DTAP appartient à l’une des classes suivantes :
- RR (Radio Ressource management) : La couche RR permet l’établissement, le maintien
et la libération de canaux radio dédiés. Elle gère également le handover et le chi¤rement.
Cette couche est présente au niveau du mobile et du BSC. Toutefois, deux messages peuvent
apparaître au MSC (transitant à l’interface A) :
- MM (Mobility Management) : La couche MM permet de remplir les fonctions suivantes :
la localisation de l’abonné, l’authenti…cation, l’allocation de TMSI (identi…ant temporaire de
l’abonné mobile), l’établissement d’une transaction CM d’origine MS, la synchronisation pour
Une opération rationnelle et e¢ cace pour réseau radio cellulaire type GSM nécessite un
certain nombre d’outil de surveillance et de diagnostic. Ces outils permettent d’identi…er
rapidement les problèmes qui puissent a¤ecter la qualité globale du réseau donc une solution
peut être trouvée.
Les outils d’opération et de maintenance fournis avec les équipements dans le but de
répondre aux exigences du standard GSM en matière de supervision se sont avérés insu¢ sants
dans certains cas où une analyse doit être réalisée avec degré de détail élevé.Dans ce cadre se
rattache l’avènement de Cigale un outil de capture protocolaire dans l’interface A.
L’outil Cigale conçu par Astellia, une société spécialisée dans la conception de solutions
matérielles et logicielles dédiées à l’optimisation des performances des réseaux de téléphonie
mobile. Elle a signé un contrat avec la compagnie de communication Tunisiana qui stipule
de livrer de nouveaux matériels de mesure à cette entreprise. En plus elle lui apporte des
plates-formes de capture ainsi que sa licence Cigale GSM, logiciel d’analyse de la qualité de
services.
Cigale a été développé dans l’objectif de compléter et améliorer le potentiel d’investigation
dans le réseau GSM. Il est insérer dans le réseau GSM en se plaçant au niveau de l’interface
A. La …gure 3.4 montre son emplacement dans le réseau GSM :[AST02a]
L’outil cigale peut être décrit comme étant un « espion » in…ltré dans le réseau GSM
au niveau de l’interface A qui permet d’analyser en mode « store and forward » les trames
protocolaires stocké par un enregistreur placé dans les canaux de signalisation. Les plateformes
de capture actuellement utilisées sont SIEMENS K1103 et OCEAN de Edixia. Cigale se résume
à un analyseur de protocole, un équipement de mesure qui se connecte entre 2 dispositifs
système pour intercepter le tra…c de données numériques entre ces deux derniers comme c’est
indiqué dans la …gure 3.5 .
Cigale a été implémenté dans le but de permettre l’amélioration des di¤érents compo-
sants qu’il traite : analyseurs, protocoles, messages, etc., et la paramétrisation des résultats
statistiques. Cigale assure entre autres les fonctions suivantes :
L’organisation de traitement de Cigale est la suivante : Cigale décode les …chiers enregistré
(REC …les) dans le but d’extraire les di¤érents messages et les informations associées. Ces
messages sont décodés par couches protocolaires (les niveaux MTP2 et 3, SCCP, BSSAP,
couche 3, SMS, SS..).
Les di¤érents messages permettent d’extraire certaines informations comme : les connexions
SCCP, le types de la connexion courante (MTC, MOC, LU, SMS...).
En outre, dans le but de tracer les changements de connexions, chaque message est en-
voyé à la machine d’état décrite dans 3 …chiers externes (EVENTS.BDT, CAUSES.BDT et
AUTOMAT.BDT). Ainsi chaque message constitue un message qui incrémente une transition
entre l’état courant associé au message et l’état de destination dé…nie pour cette transition
dans le …chier de con…guration de la machine d’état. Ces transitions sont comptées dans le
but de générer des statistiques.
Après avoir détecté la transition de la machine d’état, CIGALE accède au …chier TIMES.BDT.
Ce …chier permet de délimiter les di¤érentes transitions dans le but de généré des statistiques
sur la durée de ces transitions. Pour la mise à jour de localisation, le …chier NETWORK.BDT
contient des informations sur les di¤érents Location Area. Le …chier PHONES.BDT est utilisé
pour déclarer les numéros pour lesquels on veut générer des statistiques particulières.
Le …chier CIGALE.INI contient les di¤érents paramètres et option de l’application comme
par exemple la spéci…cation des …chiers à générer.
Durant le traitement des …chiers enregistrés il est possible de générer les …chiers suivants :
– XL3 : informations de chaque connexion et leur historique ;
– TIM : informations sur les timers associés aux cellules et au BSC ;
– SS : informations associées à chaque message relatif aux services supplémentaires ;
– SMS : informations pour chaque message court ;
– LHO : informations sur les liens HO qui n’ont pas pu être établis ;
A la …n du traitement, les statistiques suivantes peuvent être générées :
– XL2 : Statistiques sur la machine d’état ;
– XLH et XLF : Statistiques sur le ‡ux de handovers ;
– XLU : Statistiques sur les mises à jour de localisation ;
– XLT : Statistiques sur les ressources SCCP, CIC et TCH.
Et pour …nir le …chier LOG contient les di¤érents messages d’erreurs et d’alertes générés
durant le traitement.
En général, la machine d’état est un outil qui enregistre le statut d’un certain objet et
qui trace ses changements en spéci…ant l’événement qui en est responsable. Par conséquent
l’étude de la machine d’état est un moyen e¢ cace quand il s’agit de faire le suivi de l’évolution
d’un certain élément. Concernant le projet qui traite l’évaluation de la performance à partir
de l’étude de l’interface A on peut se baser sur le …chier qui stocke toutes les transitions
observées.
Ce …chier se charge de la comptabilisation des changements de la machine d’état en dis-
tinguant entre les di¤érents types de connections (originating calls, terminating calls, location
updates, handovers, etc.) sous forme de transition. Cette dernière est caractérisée par deux
états (origine et destination), un message ou encore un événement, et optionnellement une
cause.
Le …gure 3.7 décrit l’ensemble des transitions possibles en partant de l’état vide du système,
il traite les di¤érents types de connections :
Ainsi on constate que tout ce qui puisse se produire dans le réseau en partant de l’état
initial « VIDE » est traduit dans le …chier de la machine d’état sous forme de transitions. Et
ce de même pour les di¤érents états pris par le système. Ce qui nous amène à dire que l’étude
de ce …chier est un moyen …able et perspicace quant il s’agit de faire le suivi de la qualité du
réseau. En plus on peut exploiter ces transitions pour déterminer les valeurs des indicateurs de
qualité juste en en spéci…ant la formule. C’est le principe de l’application qu’on va présenter
ultérieurement. Mais avant tout montrant comment on peut exploiter les transitions de la
machine d’état pour l’extraction de certains compteurs.
Le …chier XL2 est un …chier qui stocke les transitions de la machine d’état. Il traite tout
les BSC du moteur Cigale placé au niveau de l’interface A et leurs cellules. Ces transitions
sont ordonnées séquentiellement de telle façon qu’ils décrivent certaines procédures du réseau
GSM tel que l’établissement d’appels sortants et entrants, les mises à jour de localisation, les
Handovers, l’envoi de messages courts, les services supplémentaires.
Le …chier XL2 est classé par BSC. Ça s’explique par le fait que le MSC et chaque BSC qui
lui est lié dé…nissent une interface A.
Le contenu de ce …chier colonne par colonne est décrit ci-dessus :
– L’état de la connexion au moment où le message traduisant l’événement est reçu ;
– L’événement contenant une extension si le cas le permet ;
– La cause associée à l’événement si elle existe ;
– L’état de la connexion après que le message ne soit reçu ;
– Le nombre total des occurrences de ces événements pour l’état courant.
– Les colonnes suivantes contiennent le nombre d’occurrence de ces événements par cellules
relative au BSC courant.
Ce …chier Trace l’évolution des connexions d’une façon extrêmement détaillée pour chaque
cellule. Voici un exemple du …chier XL2 de la machine d’état de l’interface A voir la table 3.1 :
Les données de ce …chier ne sont que la traduction de ce qui vient de se passer dans le
réseau et ce par le biais d’une comptabilisation des messages captés au niveau de l’interface
A. Il permet donc une supervision coté réseau des performances du système car on y trouve
presque toutes les procédures et les actions observées au réseau avec leur cas d’échec de
coupures d’e¢ cacité et de succès.
Voici l’exemple d’un appel sortant établi avec succès comme on peut le déduire à partir
du …chier XL2 …gure 3.8.
Procédures :
a) Connexion à l’interface A :
La connexion à l’interface A ici veut dire qu’il y a un message qui vient d’être capté au
niveau de cette interface. Cette procédure se produit dans le cas où le mobile qui était en état
de veille va demander (ou recevoir) un service au réseau donc il s’y prépare en établissant
une connexion couche 3 par le message CL3I (Complete Layer 3 information) et ainsi son état
devient CL3I_Sig. L’assignation d’un canal SD est réalisée pour se charger du ‡ux de signa-
lisation préalable à la procédure GSM. Voici la transition de la machine d’état de l’interface
A qui incrémente cette procédure …gure 3.9 :
MSC
(2
S)
ed
(5
(3
ed
)H
(2
Ho
)H
)H
uir
uir
)H
an
d(
an
an
req
req
an
do
an
do
do
er
do
ve
er
ve
ov
mm
ov
rr
ve
er
eq
rR
nd
De
rc
nd
co
ue
eq
om
Ha
te
Ha
ar
st
ue
ct
ple
(1)
Cle
(4)
st
Ac
te
(7)
k
BSS BSS
Origine Cible
Sortant Entrant
Voici les transitions relatives aux di¤érentes phases d’un HO inter BSC sortant …gure 3.15
et d’un handover inter BSC entrant …gure 3.16.
TCH.
Ci-dessous les transitions qui incrémente le compteur du Drop SD …gure 3.17 :
b) Congestion TCH :
Ce compteur traduit la l’indisponibilité de ressources que ce soit coté radio (Time Slot)
ou coté réseau (MIC). La congestion TCH est détectable. La congestion TCH est détectable
dans la phase d’assignation comme le montre la …gure 3.18.
c) Drop TCH :
Ce compteur comptabilise le nombre de coupure du canal TCH donc tout disfonctionne-
ment à partir de l’allocation du canal physique TCH (ou les canaux logiques TCH et FACCH).
Voici les transtions qui l’incrémente …gure 3.19 .
d) Call Drop :
Le Call Drop le problème peut être déduit des transitions précédemment spéci…ées pour
le Drop TCH mais en ne tenant compte que de la phase de communication. Il faut noter que
la coupure d’appel est le problème le plus gênant coté client et ça in‡ue intensément sur son
degré de satisfaction.
Le …chier XL2 englobe d’une façon précise tout le ‡ux de message écoulé coté interface A
donc il permet une vision détaillée et une investigation rigoureuse sur la qualité du réseau.
Cela dit l’extraction d’indicateur de qualité à partir de ce …chier est une tâche fastidieuse car
on doit démêler décompter toutes les transitions pour élire celles qui incrémente le compteur
voulu. C’est pour ça qu’on va étudier dans ce qui suit d’autre types de …chier qui contienne
des données plus ou moins …nalisées : XLT, XLU et XLH.
Ce …chier permet de générer les statistiques sur les ressources à savoir ressources SCCP,
TCH et CIC.
Il comptabilise le nombre d’Erlang supporté par le BSC et par les cellules qui lui sont
liés durant la période d’observation toute en spéci…ant le nombre de ressources maximales
simultanément occupée pendant cette période. Ces ressources sont soit CIC (lien au niveau
de l’interface A) pour les BSC soit TCH pour les cellules.
La seconde Série d’information contient les détails statistiques pour chaque BSC. On y
trouve une première table listant les di¤érents CIC utilisés et pour chacun la durée minimale
maximale et moyenne en spéci…ant le nombre d’allocation et de conversation.
Une deuxième table concerne tout les CIC utilisés par le BSC courant. Elle liste la durée
par nombre d’allocation simultanée (c’est-à-dire pour 20 ressources allouées en même temps
on spéci…e la durée pendant la quelle ces 20 ressources ni plus ni moins reste alloués) ainsi
que la durée totale d’allocation. Cette table …nit par la moyenne du nombre d’allocation de
ressources.
Ensuite on trouve une table similaire relative aux ressources SCCP de ce même BSC. En…n
pour chaque cellule de ce dernier encore une table similaire relative aux ressources TCH.
Voici un exemple du …chier XLT montrant les di¤érentes tables citées ci-dessus table 3.2 .
Ce …chier décrit le ‡ux de handovers. Il consiste en une série de tables relatives à chaque
cellule. Chaque table indique les ‡ux de handover entrant et sortant pour la cellule désignée
dans la première ligne. La ligne suivante présente les cellules avoisinantes et dans les quelles
un HO a été observé.
Chaque table se compose de 3 parties, une concernant le ‡ux de HO sortant, une 2ème
pour les entrants et la 3ème pour le ‡ux de HO ping pong..
cible au demande de HO inter BSC de la part de la cellule étudiée. Voir la …gure 4.14
qui montre le ‡ux de messages échangés lors d’un HO inter BSC.
– Tx failed : indique le complément à 100% du pourcentage des handovers exécutés avec
succès (message Clear Command avec la cause Handover Successful) par rapport au
nombre des handovers à exécuter : cette colonne spéci…e le taux d’échec durant la phase
d’exécution.
Les colonnes suivantes concernent les durées d’exécution des HO inter-BSC. La durés
mesurées est entre l’envoi du message handover command (HOCMD :du MSC vers le BSC)
et le message Clear Command cause Handover successful (CLCMD (HoS) : du MSC vers le
BSC). Ça correspond à la durée durant laquelle le mobile peut accéder au nouveau canal de
tra…c qui lui est alloué.
– Avg duration : durée moyenne ;
– Max duration : durée maximale ;
– Min duration : durée minimale ;
– Num HO : représente le nombre de handovers pour lesquels il est possible de mesurer le
temps d’exécution.
Cette deuxième partie, relative au ‡ux de handover entrant à la cellule examinée, comprend
des colonnes similaires à ceux de la première partie. La seule di¤érence à noter réside dans les
mesures de la durée d’exécution de handover. Pour les HO entrants la durée est mesurée entre
le message Handover Request acknowledge (HOREQ ack du BSC vers le MSC) et le message
Handover Complete(HOCMP du BSC vers le MSC). Ça correspond à la durée nécessaire pour
que le mobile accède au nouveau canal de tra…c alloué.
sortant par HO) en ayant la cellule à examiner comme cellule de transit. Voir la …gure
suivante 3.20.
– HOPPG : ce sont les HO-HO(<NN s) pour lesquels la cellule cible est la même que
la cellule source du handover précédent. Ce sont les handovers « ping pong » . Les
colonnes ULQ, ULS, DLQ, DLS, D, BC, DR et XX indique les pourcentages de chaque
cause handover ping pong par rapport au total au nombre de HO ping pong pour le
couple de cellules concernées. Voir la …gure 3.21 :
Voici un exemple du …chier XLF présentant les di¤érents champs spéci…és ci-dessus Table
3.3.
Le …chier XLU contient les détails sur les mises à jour normales et périodiques et les causes
des rejets des mises à jour de localisation.
Ce …chier contient 2 tables : la première est classée par réseau de l’abonnée et la deuxième
par ancien LAC. Pour chaque ligne on trouve les champs suivants :
– Le LAC de l’ancienne zone de localisation ;
– Le réseau origine de l’abonné (quand le IMSI est demandé durant la mise à jour de
localisation) ;
– Le nombre des mises à jour de localisation normales demandées ;
– Le nombre de mises à jour de localisation normales demandées réussies ;
– Le nombre des mises à jour de localisation rejetées ensuite détaillées en spéci…ant la
cause ;
– Le nombre des mises à jour de localisation demandées ;
– Le nombre des mises à jour de localisation qui ont été interrompus suite à un problème
radio ;
– Le nombre des mises à jour de localisation rejetées avec la cause : PLMN Not Allowed,
Network Failure, Invalid Mandatory Inforamion, Other Causes ;
– Le nombre de demande de mise à jour de localisation périodique ;
– Nombre de mises à jour de localisation périodiques réussies
– Nombre de mises à jour de localisation périodiques rejetées.
Et voici un exemple du …chier XLU table :
– Taux d’échec d’assignation pour congestion : taux de TCH non alloué durant la phase
d’assignation pour congestion soit coté interface radio soit coté réseau.
– Taux d’échec assignation de TCH : taux d’échec d’obtention d’un canal TCH (congestion,
HO et radio Failures)
– Taux de coupure TCH : Taux des TCH coupés pour les problème système, radio, han-
dover, préemption parmi le nombre d’appel établi dans la cellule.
– Taux d’appels établis avec succès : taux des appels qui aboutissent à l’assignation d’un
canal TCH avec succès c’est-à-dire non interrompu ni par un SDDCH Drop ni par un
Assignement failures.
– Taux d’appel réussis : taux des appels qui se termine normalement (Normale Release)
qui ne sont interrompu ni par un SDDCH DROP ni par un Assignment Failures et ni
par une coupure d’appel.
– Taux de succès de HO sortant : taux de handovers sortants terminés avec succès c’est à
dire il y a une libération du lien par rapport au handovers sortants à éxécuter.
3.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons étudié les spéci…cités de l’interface A. On a précisé son empla-
cement, son rôle dans le réseau, la couche protocolaire qui la régisse et en…n le ‡ux de messages
qui la traverse. Cette étude nous a permis de d’exploiter les …chiers de capture décrivant les
échanges de données au niveau de cette interface qui permet une vision globale du réseau.
Dans une étape ultérieure de ce chapitre nous avons étudié avec précision le contenu de
ces …chiers avant d’en extraire certains indicateurs de qualité.
Dans le chapitre suivant on va mettre en pratique cette étude en concevant et en réalisant
un outil de traitement de ces …chiers et d’exploitation de leur contenu.
Conception et réalisation
Projet Fin d’Etudes Conception et réalisation
Conception et réalisation
4
4.1 Introduction :
La phase de conception est sans doute la phase la plus délicate du projet puisqu’elle in‡uera
directement les performances et le bon fonctionnement de l’outil d´eveloppé qui se doit êre
robuste, e¢ cace et …able. En e¤et durant cette phase les éventuelles solutions sont étudiées
et les algorithmes et les traitements à accomplir par l’outil sont …xés ceci permettra de bien
comprendre le but de l’application et les résultants qu’on souhaite avoir.
– Oracle JDeveloper 10g : C’est un IDE (Integrated Development Environment) Java pro-
duit par la corporation Oracle. Il dispose d’une interface de manipulation simple et
permet la création des interfaces graphiques via Java/Swing. Oracle JDdeveloper sup-
porte aussi le cycle de vie complet du développement avec des moyens de modélisation,
de codage, de debug et de déploiement des applications.
– Microsoft SQL Server 2000 : Microsoft SQL Server 2000 est serveur de base de données
il a la capacité de contenir des base de grande taille.
– Rational Rose Entreprise : Ce logiciel supporte les outils de la modélisation UML. Nous
l’avons utilisé pour tracer les diagrammes des cas d’utilisation et les diagrammes de
séquence. Il o¤re aussi beaucoup des composantes pour la construction des schémas
explicatifs comme les diagrammes de la machine d’état.
– Scienti…c Workplace 5.0 : cet un éditeur Latex qui permet de générer automatiquement
un document sous le format PDF. Nous l’avons utilisé pour la rédaction du rapport.
– Microsoft SQL Server JDBC Driver : JDBC est une API dé…nie par Sun pour permettre
un accès aux bases de données avec Java. Pour pouvoir utiliser JDBC, il faut un pilote
qui est spéci…que à la base de données à la quelle nous voulons accéder. Une fois que
nous avons chargé le nom de la pilote, nous spéci…ons l’adresse du serveur de base de
données, le numéro de port (par défaut 1433) et le nom de la base de données.
– JFreeCharts 1.0.1 : c’est une bibliothèque libre de traçage des courbes destinée pour les
applications Java. Elle peut être utilisée avec Java/Swing (c’est notre cas), les applets
et les servlets. JFreeCharts permet de construire divers types de courbes : courbes de
répartition, courbes combinées, courbes à axes multiples, courbes dynamiques . . . etc.
– Le cahier de charges prévoit les traitements que doivent accomplir les di¤érents modules
de l’application. Les tâches à réaliser sont :
– Formatage et traitement des …chiers fournis par cigale et leur insertion dans la base de
données.
– Exploitation du …chier XL2 pour la détermination du nombre d’occurrence des transi-
tions de la machine d’état voulues.
– Etude détatillée de ces transitions et de leurs signi…cations
– Dé…nitions des procédures et anomalies communément utilisées pour la supervision du
réseau GSM.
– Convivialiser l’exploitation de ces manipulations en mettant en œuvre une interface
utilisateur par l’objet Swing de Java Developer.
– Présenter les résultats des indicateurs par des courbes statistiques grâce à la librairie
JFreecharts.
4.4.1 Use case " traitement des …chier et insertion dans la base" :
L’utilisateur grâce à une interface graphique va pouvoir choisir un …chier pour le traiter et
le stocker dans une base de donnée comme le montre le diagramme suivant.
Fig. 4.1. Use case " traitement des …chier et insertion dans la base"
4.6 Réalisation :
Cette interface permet à l’utilisateur de personnaliser lui même la dé…nition d’une procé-
dure parmi celle présentée et qui sont généralement tout ce qu’il ya de plus commun dans le
réseau GSM.
La dé…nition de cette procédure se fait par la sommation de certaines transitions spéci…ées
dans la première partie. Il faut rappeler que les indicateurs de qualité peuvent être déduites
de ces transitions puisque ces dernières peuvent être assimilées à des compteurs élémentaires.
Cette le principe de cette interface est le même que celui de la précédente sauf que la
formule qu’on peut dé…nir ne se résume pas à une somme d’occurence de transition mais
on dé…nit ici en plus des transitions incréméntantes de l’anomalie mais aussi des transitions
décrémentantes. En validant la formule spéci…ée est insérée dans la table des anomalies.
4.6.5 Répartition des causes de HO inter et intra BSC par couple de cellule :
Ce graphe montre la répartition des causes des handovers par couple de cellules. Les
données sont extraites du …chier XLH qu’on a présenté dans la chapitre précédent :
Bibliographie
[AST02b] ASTELLIA. “Protocol automate module 3”, volume 802p. Astellia, v 12 edition
(October 2002).
Le GSM est un système cellulaire qui a été développé dans le but de permettre aux utilisa-
teurs, où qu’ils soient, stationnaires ou mobiles, de communiquer entre eux et avec les abonnés
du réseau …xe (RTC, Réseau Téléphonique Commuté), par l’intermédiaire d’un terminal por-
tatif émettant à faible puissance (de 0.25 à 8W)[AST02a].
Pour cela, le territoire est découpé en "cellules" couvertes par des émetteurs récepteurs de
base (BTS, Base Transceiver Station). Pour éviter les interférences, deux cellules contiguës ne
peuvent utiliser les mêmes fréquences ; par contre les mêmes fréquences peuvent être réutilisées
pour des cellules su¢ samment éloignées.
Les réseaux GSM utilisent le format numérique pour la transmission des informations,
qu’elles soient de type voix, données ou signalisation. Les équipements spéci…ques constituant
le squelette matériel d’un réseau GSM (BTS, BSC, MSC, VLR et HLR) dialoguent entre eux
en mettant en oeuvre les mêmes principes que ceux utilisés dans le RNIS (Réseau Numérique
à Intégration de Service) :
GSM DCS
Fréquence d’émission du terminal vers la station de base 890-915 MHz 1710-1785
Fréquence d’émission de la station de base vers le terminal 935-960 MHz 1805-1880
Bande de fréquence disponible 25+25 MHz 75+75 MHz
Mode d’accès TDMA TDMA
Espacement des canaux radio 200kHz 200 kHz
Espacement du duplex 45 MHz 95 MHz
Nombre de canaux radio par sens 124 374
Nombre de canaux de parole plein débit 8 8
Débit d’un codec à plein débit 13 kbit/s 13 kbits/s
Type de Modulation GSMK GMSK
Débit maximal de transmission de données 9.6 kbit/s 9.6 kbit/s
Un réseau GSM est constitué de deux sous parties essentielles qui sont le BSS (Base
station Sub-System) qui gère les ressources radio, et le NSS (Network Sub-System) qui assure
l’établissement des appels et la mobilité. Les principaux composants d’un réseau GSM sont
illustrés dans la …gure A.1 :
La station mobile est composée d’une part du terminal mobile, et d’autre part du module
d’identité d’abonné (SIM – Subscriber Indentity Module). Le terminal mobile est l’appareil
utilisé par l’abonné. Di¤érents types de terminal sont prescrits par la norme en fonction de
leur application et de leur puissance (de 0.8W à 20W).
Chaque terminal mobile est identi…é par un code unique IMEI (International Mobile Equip-
ment Identity). La carte SIM est une carte à puces qui contient dans sa mémoire le code IMSI
(International Mobile Subscriber Indentity) qui identi…e l’abonné de même que les renseigne-
ments relatifs à l’abonnement (services auxquels l’abonné a droit).
Le sous-système radio, représenté par la …gure A.2, comprend deux parties. La première,
appelée station de base (BTS, Base Transceiver Station). Une BTS est le point d’accès au
PLMN. Elle est composée d’un ensemble d’émetteur récepteur appelés TRX, Transceiver. Elle
a la charge de la transmission radio, la modulation, la démodulation et le codage correcteur
d’erreur. La BTS gère la couche physique en assurant le multiplexage TDMA, le saut de
fréquence et le chi¤rement. Elle réalise aussi les mesures radio nécessaires.
La seconde partie est le contrôleur de station de base (BSC, Base Station Controller)
organe intelligent du BSS dont le rôle est de gérer les ressources radio (con…guration des
canaux, transfert intercellulaire) d’une ou plusieurs stations de base (BTS), de contrôler les
puissances émises par la BTS et la MS et de décider l’exécution du handover, en plus d’établir
le lien physique (via l’interface A) entre les BTS et le commutateur de service mobile (MSC).
Le rôle principal de ce sous-système est de gérer les communications entre les abonnés et
les autres usagers qui peuvent être d’autres abonnés ou des usagers du réseau téléphonique
…xe. Comme l’illustre la …gure A:3, ce sous-système est composé de :
– Commutateur de service mobile (MSC - Mobile Switching Center) : est un commutateur
numérique en mode circuit. Cet élément s’occupe de la gestion des appels, gère la trans-
mission des messages courts ((Short Message Service SMS)) et l’exécution du handover
inter BSC. Il dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité des usagers et tout ce qui est
lié à l’identité des abonnés, à leur enregistrement et à leur localisation.
– Commutateur d’entrée de service mobile (GMSC – Gateway MSC) : Ce commutateur
est l’interface entre le réseau cellulaire et le réseau téléphonique publique. Le GMSC est
chargé d’acheminer les appels entre le réseau …xe et le réseau GSM.
– Registre des abonnés locaux (HLR – Home Location Register) : Le HLR est une base
de données dans laquelle sont stockées les informations de tous les abonnés à un PLMN.
Ces données regroupent l’IMSI, le numéro de l’abonné et le pro…l de l’abonnement. Le
HLR mémorise pour chaque abonné le VLR où il est enregistré.
– Registre des abonnés visiteurs (VLR – Visitor Location Register) : C’est une base de
données contenant les informations relatives aux abonnés présents dans une zone géo-
graphique. Ces données regroupent principalement l’identité temporelle et la zone de
localisation. En général il y a un seul VLR pour chaque MSC.
– Centre d’authenticité (AuC –Authentication Center) : Le AuC est une base de données
protégée qui contient une copie de la clé secrète inscrite sur la carte SIM de chaque
abonné. Cette clé est utilisée pour véri…er l’authenticité de l’abonné et pour l’encryptage
des données envoyées.
– Registre d’identi…cation d’équipement (EIR –Equipement Identity Register) : Le registre
EIR contient la liste de tous les terminaux valides, chaque terminal étant identi…é par
un code IMEI.
Les di¤érents éléments du réseau GSM assurent des fonctions complémentaires et cha-
cun obéit à des normes spéci…ques. En e¤et, chaque lien entre deux équipements adjacents
forme une interface. Les interfaces sont des composantes importantes du réseau GSM car
elles assurent le dialogue entre les équipements et permettent leur inter-fonctionnement. Ces
interfaces sont présentées dans le tableau A.2 .
La disposition des interfaces dans le réseau GSM est présentée dans la …gure A.4.
Bien que l’objet du projet se rapporte essentiellement sur l’interface A et l’analyse des
messages passants par elle, il est préférable de présenter en premier lieu l’interface radio. En
e¤et c’est l’une des interfaces les plus importantes d’un système GSM puisque c’est elle qui
permet la connexion sans …l du terminal au PLMN et c’est sur elle que le système doit faire face
aux di¤érents problèmes que pose le medium radio. Et d’ailleurs la visualisation de l’interface
A est en quelque sorte un moyen supplémentaire pour la véri…cation des mesures radio.
Pour remédier aux di¤érents problèmes au niveau de cette interface, plusieurs fonctions de
contrôle de natures variées ont été dé…nies. Ces fonctions engendrent des transferts de données
(informations système, relevés de mesures, messages de contrôle) acheminées sur plusieurs
canaux logiques.
La méthode d’accès à l’interface radio est la méthode d’accès mixte F-TDMA qui est
la combinaison du mode FDMA (Frequency Division Multiple Access) et du mode TDMA
(Temporary Division Multiple Access ) La bande de fréquence dédiée à la norme GSM est
subdivisée en sous bandes de 200KHz puis chaque spectre est réparti dans le temps par la
méthode d’accès TDMA :
Chaque porteuse est divisée dans le temps en 8 TS (time slot= intervalle de temps). Les
slots sont numérotés par un indice qui varie de 0 à 7. Un canal physique est donc constitué
par la répétition périodique d’un slot dans la trame TDMA sur une fréquence particulière. Les
concepteurs de GSM ont prévus la possibilité de n’allouer à un utilisateur qu’un slot toutes les
2 trames TDMA. Cette allocation constitue un canal physique demi débit par opposition au
canal plein. Le saut de fréquence lent permet de lutter contre les évanouissements sélectifs et
accroît les performances du réseau en cas de charge importante. Dans ce cas, le canal physique
ne siège pas sur une seule porteuse mais utilise un ensemble de porteuses parcourues selon un
certain ordre dé…ni par une séquence de saut qui peut être cyclique ou pseudo aléatoire.
La …gure A.5 présente des canaux physiques plein débit et demi débit avec ou sans saut
de fréquence.
Les canaux de tra…c sont bidirectionnels. Ils permettent de transmettre la parole en plein-
débit (à13 kbits/s) ou en demi débit (à 5,6 kbits/s) et les données jusqu’ a 12 kbits/s.
Les canaux de commande véhiculent le tra…c de signalisation et se subdivisent en 3 caté-
gories : les canaux de di¤usion, les canaux communs et les canaux dédiés.
Le tableau A.3 présente l’ensemble des canaux de commandes.
L’emploi d’un canal radio rend les communications vulnérables aux écoutes et aux utilisa-
tions frauduleuses, le système GSM a donc recours aux procédés suivants :
– Authenti…cation de chaque abonné avant de lui autoriser l’accès à un service,
– Utilisation d’une identité temporaire,
– Chi¤rement (ou cryptage) des communications.
et les envoie au HLR de l’abonné. Le HLR demande alors à l’ancien VLR d’e¤acer les données
relatives à l’abonné.
A.5.2.2 Le Handover :
Dans un réseau cellulaire, la liaison radio entre un mobile et une station de base n’est pas
allouée dé…nitivement pour toute la conversation. Le " Handover " représente la commutation
d’un appel en cours vers un autre canal ou une autre cellule.
Les problèmes liés à la mobilité d’un terminal en communication, sont réglés conjointe-
ment par la structure …xe et le mobile. La décision d’e¤ectuer un basculement de fréquence
nécessaire au traitement d’un transfert intercellulaire (Handover) reste toutefois à la charge
des équipements …xes (MSC + BSC). Cette décision découle des traitements liés aux mesures
sur le niveau de réception du mobile e¤ectué par ce dernier (sur les fréquences balises envi-
ronnantes) et transmises à la BTS nominale relayant la communication en cours.
Le principe repose sur :
– Les mesures faites par le terminal mobile et transmises au BSC courant ;
– La décision prise par le BSC d’e¤ectuer un Handover après identi…cation d’une ou
plusieurs cellules utilisables ; si plusieurs cellules sont éligibles, le MSC détermine, en
fonction des charges de tra…c, la cellule la plus judicieuse à e¤ectuer la communication ;
– La réservation d’un deuxième canal de tra…c entre la nouvelle BTS et le mobile ;
– Un basculement e¤ectué par le mobile sur réception d’une commande émise par le BSC.
Dans le GSM, le Handover s’e¤ectue avec coupure de la communication imperceptible pour
l’utilisateur.On peut di¤érencier deux classes standard de Handovers :
– Better cell Handovers qui sont déclenchés a…n d’améliorer la performance du réseau en
minimisant l’interférence et la charge de signalisation.
– Emergency Handovers qui sont déclenchés lors de la détection d’un problème dans la
cellule de service (une mauvaise qualité du signal, un niveau faible du signal, des inter-
férences,. . . ).
Contrairement au Handover qui se déroule lorsque le mobile est en mode dédié, le processus
de sélection ou de re-sélection de cellules s’e¤ectue lorsque le mobile est en mode de veille.
La fonction de sélection de cellule est réalisée uniquement à la mise sous tension du mobile,
elle permet à ce dernier de choisir à quelle cellule se connecter a…n de communiquer avec le
réseau et d’être prêt à tout instant à émettre ou recevoir des appels.
La fonction de re-sélection n’est e¤ectuée qu’après une première sélection et est réalisée lors
du déplacement du mobile. Cette fonction est activée si la cellule précédemment sélectionnée
ne permet plus au mobile de communiquer correctement avec le réseau pour une raison ou
une autre.
L’architecture 3-tiers a été pensée pour pallier aux limitations des architectures Client-
Serveur et concevoir des applications puissantes et simples à maintenir. Ce type d’architecture
permet de distribuer plus librement la logique applicative, ce qui facilite la répartition de la
charge entre tous les niveaux.
Cette évolution des architectures Client-Serveur met en oeuvre une approche objet pour
o¤rir une plus grande souplesse d’implémentation et faciliter la réutilisation des développe-
ments.
Théoriquement, ce type d’architecture élimine tous les inconvénients des architectures
précédentes :
Elle permet l’utilisation d’interfaces utilisateurs riches,
Elle sépare nettement tous les niveaux de l’application,
Elle o¤re de grandes capacités d’extension.