HEC-HMS Users Manual 3.4
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INTRODUCTION : 2
I-MODELISATION NUMERIQUE : 2
2-Méthodes de résolution : 2
3-4 Simulation du régime transitoire avec protection par une chambre d’air: 16
3-4-1 Résultats du programme : 16
3-4-2 Optimisation du volume de la chambre d’air: 18
2-3 Résolution : 22
1
Partie I : Optimisation du volume de la chambre d’air en simulant le
régime transitoire par les éléments finis :
Introduction :
Les causes des coups de bélier sont diverses mais elles sont fréquentes lors du
démarrage ou de l’arrêt d’une installation hydraulique, par exemple, une
prompte fermeture de vanne ou un arrêt rapide de pompe. Le fonctionnement
en régime instationnaire, même très exceptionnel, d’une installation
hydraulique doit toujours attirer l’attention de l’ingénieur concepteur. Ces
phénomènes peuvent avoir des conséquences fâcheuses telles que la rupture
de canalisations et la détérioration d’appareils traversés par le fluide. Il est
donc capital de prévoir et d’étudier ces phénomènes transitoires afin de
réduire leurs effets par l’utilisation de dispositifs spéciaux et le
dimensionnement correct des différents composants d’une installation.
I-Modélisation numérique :
L’équation de continuité :
(1)
L’équation dynamique :
(2)
2-Méthodes de résolution :
Les équations fondamentales (équation de continuité et équation dynamique)
sont des équations hyperboliques dont la résolution nécessite le recours à des
méthodes itératives. Parmi les méthodes utilisées on trouve :
2
La méthode des caractéristiques (MC).
La méthode des différences finies (MDF).
La méthode des éléments finis (MEF).
La méthode spectrale (MS).
La méthode de l'intégration selon les limites ("boundary-integral
method") (MIL).
La MDF peut entraîner soit des schémas explicites ou implicites. Ces derniers
sont avantageux en termes de rapidité, mais sont plus sophistiqués du point de
vue de la programmation.
On va présenter ici la méthode des éléments finis (MEF) qui se caractérise par
les avantages principaux suivant :
Conduite.
Une chambre d’air.
Le coup de bélier dans les conduites élastiques en charge est régit par les
équations (1) et (2).
La méthode des éléments finis consiste à approximer le débit et la charge par
une combinaison linéaire des fonctions de forme :
(3) (4)
3
Où les Ni sont les fonctions d’interpolations.
Et sont les valeurs nodales qui sont fonction du temps. Elles sont
déterminées sur chaque pas de temps, en utilisant la méthode des résidus
pondérés et en appliquant le critère de GALEKIN, par l’équation suivante :
Pour i=1,2
Pour i=3,4
.
4
L : La longueur de l’élément réel.
S : la surface transversale de la conduite.
d: le diamètre de la conduite.
g : l’accélération de la pesanteur.
Q(t) : le débit à l’instant t.
a : la vitesse de l’onde du coup de bélier.
: L’angle d’inclinaison de l’élément de conduite par rapport à
l’horizontal.
Pour lutter efficacement contre les effets néfastes des coups de bélier, il est
commode de placer, à l’endroit le plus vulnérable de l’installation, une réserve
de liquide. Par exemple, si le moteur d’entraînement d’une pompe disjoncte,
cette réserve se substituera au débit dès l’apparition de la dépression et par
conséquent l’importance des coups de bélier sera réduite.
Cette capacité est souvent un réservoir contenant un gaz sous pression dans sa
partie supérieure. Pour des raisons économiques, le gaz en question est
souvent de l’air. Dans le cas de pressions relativement faibles, on préfère,
également pour des questions de coût, installer une simple cheminée à la place
d’un réservoir.
On peut résumer les caractéristiques d’un ballon anti bélier dans le tableau
suivant :
5
2-2-1 Equation gouvernant l’évolution au niveau de la chambre d’air.
Notation :
6
Les équations gouvernant l’évolution dans la chambre d’air sont :
La loi polytropique :
Avec
Soit (1)
La conservation de la charge entre l’entrée de la chambre d’air et un
point de la surface libre du l’eau donne :
(2)
(4)
Et (5)
Puisque le volume totale de la chambre d’air reste constant, la variation
du nivaux d’air dans la chambre égale à l’inverse de la variation du
niveau d’eau, soit :
(6)
La conservation du volume d’eau entrant dans la chambre en
considérant le débit moyen entre les deux instant t et t+dt s’exprime :
7
(7)
NB : si l’eau entre dans la chambre d’air.
(8)
En combinant les équations (1) à (8) on déduit la relation suivante :
Avec
Et
Et le vecteur élémentaire :
Y=
8
2-2-2 La pompe :
9
À la disjonction, le couple moteur devient nul et la relation précédente devient:
Avec
Donc :
10
On utilise la caractéristique , qui nous donne une autre équation qui
s’exprime :
Avec
Et
D: Diamètre de la conduite.
S : Section transversale de la conduite.
λ : Coefficients de perte de charge linéaire.
Hs et Qs : Charge et débit au point s de cordonnés (xi+1,t) dans l’espace (x,t) .
a : Célérité de l’onde du coup de bélier.
: L’angle d’inclinaison de la conduite.
2-2-3 Le réservoir:
La charge au niveau du réservoir sera supposée constante. On va l’imposer
comme condition à la limite.
11
Dans cet exercice, on considérera que le moment d’inertie du volant et des
autres masses tournantes de la pompe centrifuge par rapport à l’axe de
rotation est de .
Les coefficients a1 et a2 dans la relation du moment résistant sont :
a1 =0.02 et a2=5.236
Au régime permanent on a :
, la hauteur manométrique de la pompe centrifuge.
.
, la vitesse de rotation de la pompe.
, la hauteur du niveau d’eau dans le réservoir par rapport au
niveau statique du bassin B.
La logeur de la conduite est L=700 m.
Le diamètre de la conduite est D=0.7 m
La rugosité de la conduite est e=1mm.
3-2 Description de la procédure de la solution :
On écrit un ensemble de programme (fonctions) chacun a une tâche bien
précise :
Une fonction qui assure l’assemblage des matrices élémentaire.
Une fonction introduisant les conditions aux limites de la pompe et du
réservoir.
Une fonction pour la pompe qui retourne pour chaque pas de temps la
vitesse de rotation de la pompe.
3-3 Simulation du régime transitoire sans protection :
49
42
35
H (m)
28
21
14
X: 34
7
Y: 2.488
0
0 50 100 150
temps (unité dt=0.1s)
Figure-1-
13
variation du débit à l'entrée du réservoir
0.35
0.3
0.25
0.2
Q (m3/s)
0.15
0.1
0.05 X: 36
Y: 0.005835
0
-0.05
-0.1
0 50 100 150
temps (unitée dt=0.1s)
Figure -2-
La figure-2- nous montre la fluctuation du débit atour de la valeur nulle au doit
du réservoir.
variation de la vitesse de rotation de la roue de la pompe
1600
1400
1200
N (tour/mn)
1000
800
600
400
200
0 50 100 150
temps (unitée dt=0.1s)
Figure-3-
14
La figure-3-nous montre la loi de diminution de la vitesse de rotation de la roue
de la pompe qui sera de plus en plus raide (diminution) si le moment d’inertie
des masses tournantes est faible.
courbe enveloppe des supressions
55
50
45
H (m)
40
35
30
25
1 2 3 4 5 6 7 8
position x (unitée dx=100m)
Figure-4-
courbe des enveloppe des dépression
30
25
20
H(m)
15
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8
temps (unitée dx=100m)
Figure-5-
15
Les figures 4 et 5 montrent respectivement les courbes enveloppes des
surpressions et des dépressions. On déduit que la position la plus vunerable vis-
à-vis du coup de bélier est au doit de la pompe.
Dans ce qui suit on va installer une chambre d’air proche de la pompe afin de
laminer les ondes du coup de bélier.
Ainsi on va essayer d’optimiser le volume de cette chambre.
Diamètre de la chambre:
Hauteur de la chambre :
Diamètre de la jonction :
On considère une perte de charge dosimétrique :
o Pour un débit entrant dans la chambre d’air, l’eau passe par un
clapet qui occasionne une perte de charge singulière de
o Pour un débit sortant, les pertes de charge seront le plus faible que
possible. On prend
Remarque :
Les pertes de charges seront de plus en plus grandes pour des débits entrant
dans la chambre d’air pour la raison d’amortir les surpressions et donc
minimiser les dimensions du ballon anti-bélier.
Pour les débits sortant, c’est le contraire, il faut que la chambre d’air puisse
évacuer le plus vite possible les fluide et de combler le déficit en charge dans la
conduite.
3-4-1 Résultats du programme :
16
variation de la charge à l'aval de la pompe
35
30
25
H (m)
20
15
10
0 20 40 60 80 100 120 140 160
temps(unitée dt=0.1s)
Figure-6-
2.2
2.1
2
V (m3)
1.9
1.8
1.7
1.6
1.5
0 20 40 60 80 100 120 140 160
temps (unitée dt =0.2s)
Figure -7-
17
La figure -7-nous montre la variation du volume d’air au sein de la chambre
d’air.
On remarque que le volume d’air se stabilise à une valeur supérieure à V0 ce
qui est logique puisque la charge finale sera inférieure à la charge
au premier régime permanent .
1.2
1.15
1.1
1.05
V(m3)
0.95
0.9
0.85
0.8
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps (unitée dt=0.2s)
Figure-8-
Sous contraintes
18
Pour déterminer le volume initial optimal on va tracer pour différente valeurs
de V0 la suppression maximale et la dépression minimale.
Le tableau suivant résume les résultats trouvés pour chaque simulation avec un
volume d’air initial V0.
11
10
9
Hmin (m)
5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
3
V0 (m )
Figure-9-
19
La figure-10-visualise l’évolution de la surpression dans l’installation en
fonction du volume d’air initial V0 :
42
40
38
Hmax (m)
36
34
32
30
28
Figure-10-
NB : toutes les simulations vérifie la condition de non assèchement de la
chambre d’air.
Remarques :
On constate que les dépressions et les surpressions en fonction du volume V0
reste constante à partir de .
Ce volume vérifie bien les contraintes du problème de minimisation :
20
Partie II : Etude de l’écoulement à travers une digue en utilisant outil
PDEtool de MATLAB :
Condition de Neumann :
Sur le fond de la digue :
2-3 Résolution :
On démarre PDEtool et on défini le domaine de résolution:
On définit le type d’équation qui est dans notre cas une équation elliptique qui
régit l’écoulement dans le corps de la digue.
22
La première itération nous donne la solution suivante :
X(m) Zi(m)
0 37.5
25 32.2
50 27.8
75 24.5
100 21.3
128 15.6
23
Royaume du Maroc EMI/GC/HYD/2010
Université Mohammed V
RABAT
Anas. BOUFOUSS
24
25