Thesis Mahmoud Addouche
Thesis Mahmoud Addouche
Thesis Mahmoud Addouche
THÈSE
présentée à
par
Mahmoud ADDOUCHE
Soutenue le 8 Octobre 2002 devant la commission d'Examen :
A mes parents
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Ce n'est pas dans la science qu'est le bonheur,
mais dans l'acquisition de la science.
(Ah! not in knowledge is happiness but in the
acquisition of knowledge.)
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I
5.2. Coefficient de qualité en charge........................................................................... 33
IV. Exemples d'oscillateurs comportementaux ................................................................... 35
1. Oscillateur Van der Pol ............................................................................................... 35
1.1. Impédance dipolaire de l'oscillateur Van der Pol................................................. 35
1.2. Temps de démarrage de l'oscillateur Van der Pol ................................................ 38
1.3. Bruit de l'amplificateur et du résonateur .............................................................. 40
1.4. Modulation AM et FM ......................................................................................... 41
1.5. Spectres de bruit d’amplitude et de phase du courant.......................................... 43
1.6. Spectres de tension aux bornes du quartz............................................................. 44
1.7. Spectres de la tension de sortie de l’oscillateur.................................................... 46
2. Oscillateur à transconductance.................................................................................... 47
2.1. Impédance dipolaire de l'oscillateur à transconductance ..................................... 48
2.2. Régime transitoire d’amplitude et de fréquence .................................................. 50
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II
5.1. Analyse en tolérance............................................................................................. 83
5.2. Calcul de sensibilité.............................................................................................. 86
5.3. Analyse du pire cas............................................................................................... 87
VI. Validation expérimentale .............................................................................................. 89
1. Vérification expérimentale préliminaire...................................................................... 89
2. Le banc de mesure Grand-Sinus.................................................................................. 91
2.1. Définition du cahier des charges du banc de mesure Grand-Sinus ...................... 91
2.2. Composition du banc de mesure Grand-Sinus ..................................................... 91
2.3. Mise en œuvre du banc de mesure Grand-Sinus .................................................. 94
2.4. Premiers résultats obtenus .................................................................................... 96
Conclusions et Perspectives .............................................................................................. 103
Annexe A........................................................................................................................... 105
Annexe B ........................................................................................................................... 109
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III
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Index des notations
zˆM Amplitude de la raie de modulation AM à la fréquence d'oscillation A
λ Poids des termes non linéaires dans l'équation non linéaire du -
deuxième ordre du courant
ϕ Déphasage du courant de boucle autour de la fréquence de résonance rad
ψ Phase instantanée du courant de boucle rad
ν Ecart entre la fréquence angulaire instantanée du courant de boucle rad·Hz
et la fréquence angulaire de la branche série du quartz
ω Pulsation de la composante harmonique associée à la source de bruit rad·Hz
additif du circuit d'entretien
Ω Ecart entre la fréquence angulaire de résonance de la branche série rad·Hz
du quartz et la pulsation de la composante harmonique associée à la
source de bruit additif du circuit d'entretien
η Décalage en fréquence du courant de boucle dû aux perturbations rad·Hz
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1
Ld0 Inductance dipolaire à la fréquence d'oscillation H
Lq Inductance de la branche série du quartz H
QAM Coefficient de qualité en boucle fermée -
Qq Coefficient de qualité du résonateur -
Qqc Coefficient de qualité en charge -
Rd Résistance dipolaire (partie réelle de l'impédance dipolaire ZD) Ω
Rd0 Résistance dipolaire à la fréquence d'oscillation Ω
Rds Résistance dipolaire à un niveaux d'excitation nul Ω
Ri Résistance incrémentale déterminée à partir de la pente θR Ω
RM Marge de résistance de l'oscillateur Ω
Rq Résistance de la branche série du quartz Ω
Sϕ Spectre de bruit de phase du courant de boucle dBrad2/Hz
SUφ Spectre de bruit de phase de tension au bornes du quartz dBrad2/Hz
SUz Spectre de bruit d'amplitude de tension au bornes du quartz dB/Hz
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2
Introduction générale
De nombreux capteurs et appareils de mesure sont aujourd'hui fondés sur des mesures de
fréquence qui est la grandeur physique que l'on peut mesurer avec la plus grande précision
[40]. A l'image de l'évolution des connaissances scientifiques, la précision exigée par ces
instruments de mesure est en perpétuelle croissance. Pour le reste, l'évolution quasi
exponentielle des systèmes de télécommunication et de navigation dans les domaines
publics (téléphone mobile, transmission de données numériques haut débit…), militaire et
aérospatiaux (positionnement global, système de guidage, radar…) contribue à l'essor de
l'oscillateur à quartz et à l'accroissement sensible des exigences de performances tant sur le
plan métrologique que sur le plan industriel (production à grande échelle, dimensions, prix
de revient et consommation en énergie plus faible…).
Cet intérêt accru qui caractérise l'oscillateur à quartz nécessite un outil de conception qui
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soit à même de satisfaire ces exigences à grande échelle en profitant des avancées
technologiques dans le domaine informatique qui connaît le même essor.
Le projet de développement du logiciel ADOQ (Analyse Dipolaire des Oscillateurs à
Quartz) est soutenu par le CNES qui souhaitait depuis plusieurs années disposer d'un outil
de simulation performant pour analyser, prévoir et si possible améliorer les performances
des oscillateurs ultra stables (OUS).
Ce mémoire présente le travail effectué durant trois années dans le cadre de la modélisation
des oscillateurs à quartz et la contribution à la continuité de ce projet.
La place occupée par l'oscillateur à quartz parmi les différentes références de temps ainsi
que la définition des caractéristiques qui permettent d'évaluer la qualité métrologique d'une
référence sont présentées dans la première partie du premier chapitre. Les limites qui
caractérisent les méthodes de modélisation des circuits oscillants et le modèle électrique du
quartz sont exposés dans la deuxième partie.
Le deuxième chapitre est consacré à la méthode dipolaire. La représentation dipolaire, la
formulation des conditions de fonctionnement ainsi que la modélisation qui permet de
caractériser le comportement non linéaire de l'amplificateur sont détaillés dans cette partie
après une présentation de la problématique des oscillateurs à fort coefficient de qualité
justifiant du principe utilisé par la représentation dipolaire. L'étude du régime transitoire et
de l'évolution des oscillations conclut ce chapitre
Partant de la représentation dipolaire, un modèle permettant de calculer les spectres de
bruit ainsi que le coefficient de qualité en boucle est présenté dans le troisième chapitre. Le
principe permettant de calculer les spectres de bruit en n'importe quel point du circuit ainsi
que la contribution de SPICE au calcul de ces spectres de bruit sont indiqués dans ce
chapitre.
Deux oscillateurs comportementaux sont étudiés dans le quatrième chapitre afin de
comparer les résultats de la simulation avec le calcul analytique. C'est la possibilité de
formuler analytiquement les grandeurs définies par la méthode dipolaire dans le cas
d'oscillateurs comportementaux qui permet de faire ce calcul. Cette partie permet de
vérifier l'implémentation des algorithmes de calcul dans le logiciel ADOQ et d'avoir une
première évaluation de la précision offerte par le simulateur électrique SPICE.
3
Le cinquième chapitre est consacré au logiciel ADOQ. Le cahier des charges du logiciel
est d'abord exposé et l'étude de la précision des simulateurs électriques est ensuite
présentée pour justifier de notre choix pour le simulateur électrique utilisé par ADOQ.
Après une présentation détaillée des différents algorithmes de calcul nécessaires aux
différentes analyses fournies par ADOQ, la méthodologie permettant d'effectuer une
analyse des performances d'un oscillateur à quartz est décrite. Ce chapitre est conclu par
une analyse de sensibilité effectuée sur un exemple d'oscillateur à quartz.
Les résultats préliminaires de la vérification expérimentale de l'analyse de performances
d'un oscillateur à quartz par la méthode dipolaire sont exposés dans la première partie du
cinquième chapitre. Dans la deuxième partie, un banc de mesure qui permet d'obtenir
l'impédance dipolaire de la partie amplificateur d'un oscillateur est d'abord décrit avant de
comparer les résultats de mesures obtenus avec ce banc aux résultats de simulation.
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4
I. Les oscillateurs à quartz
1. Introduction
sur les quelques structures d’oscillateurs les plus répandus [4] à [8] et le comportement non
linéaire n'est pas toujours pris en compte.
Nous verrons dans la première partie de ce chapitre la position des oscillateurs à quartz par
rapport aux références de temps. Les critères de qualité utilisés dans le domaine des
oscillateurs à quartz seront ensuite définis. Les différents types d'oscillateurs à quartz
seront alors comparés selon les performances qu'ils offrent et enfin les méthodes de
modélisation seront présentées succinctement afin de mettre en évidence leurs possibilités
et leurs limites.
De tout temps, l’homme a eu besoin de mesurer le temps ; cette grandeur qui permet de
connaître le bon moment pour semer le blé, sortir en mer ou achever la cuisson d’une
poterie. Les moyens qui permettaient d’effectuer cette mesure ont progressé avec les
successions de civilisations et l’évolution des besoins de l’homme. Le développement des
principes utilisés peut aisément être adopté comme repère de l’évolution scientifique des
différentes civilisations. En effet, les connaissances scientifiques ont toujours constitué la
principale limite à l’amélioration de la précision de la mesure du temps.
Après les principes antiques de l’ombre d’objet (gnomons et cadrans solaires), de
l’écoulement d’un fluide (clepsydres, horloges hydrauliques et sabliers) et de la
combustion d’un corps (bougies et lampes à huile), les systèmes de mesure du temps ont
très vite évolué allant des systèmes mécaniques (horloges à pendules, montres
mécaniques…) aux systèmes à électro-aimants, aux horloges à quartz et finalement aux
horloges atomiques.
La mesure du temps consiste en fait à mesurer des durées par l'estimation du délai séparant
deux répétitions d'un même événement. Par extension, on peut aussi observer le délai
séparant un nombre donné de répétitions d’un même événement. Si on considère ce dernier
délai comme une unité de temps, on met en évidence la notion de fréquence de
manifestation d’un phénomène physique et c’est l’une des grandeurs que l’on mesure
5
actuellement avec le plus de précision. Le temps est de fait une grandeur qu’on mesure
avec une très grande précision puisqu’elle est directement liée à la fréquence.
En pratique, la mesure des autres grandeurs physiques est directement ou indirectement
liée à une référence de temps. Disposer d’une référence de temps de grande précision
prend dès lors une importance critique.
Le quartz naturel est une forme cristalline de la silice (SiO2) qui a l’apparence d'un prisme
hexagonal terminé par deux pyramides complexes. Ce cristal présente trois axes
caractéristiques X, Y et Z (voir Figure 1).
X
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Le fonctionnement d’une horloge à quartz est basé sur l’effet piézoélectrique découvert par
les frères Pierre et Jacques Curie en 1880. Ce phénomène est un couplage naturel entre
forces élastiques et polarisation électrique de sorte qu’une contrainte exercée suivant l’axe
mécanique Y produit une différence de potentiel suivant l’axe électrique X. A l’inverse,
l’application d’un champ électrique sur les faces du cristal produit une déformation
mécanique du quartz.
Le cristal piézo-électrique est conditionné pour son utilisation en tant que résonateur.
D’abord le quartz est découpé en lames de différentes dimensions et suivant diverses
directions par rapport aux axes cristallins en fonction de la fréquence et du mode de
vibration souhaités (voir Figure 2). Ensuite, des électrodes métalliques sont déposées sur le
quartz afin de recueillir le courant alternatif qui apparaît par effet piézo-électrique direct
suite aux vibrations du quartz. Finalement le quartz est encapsulé dans une enceinte sous
vide.
6
Ce dispositif résonnant est utilisé comme un filtre sélectif de fréquence. Le coefficient
élastique très important et le frottement interne exceptionnellement faible procurent au
quartz une sélectivité extrêmement élevée. Cela conduit, lorsqu’on génère un champ
électrique qui fait vibrer le cristal par effet piézo-électrique inverse, à recueillir un signal
électrique possédant la fréquence intrinsèque du quartz avec l’effet piézo-électrique direct.
Pour réaliser une horloge à quartz, le cristal est monté en circuit de réaction sur un
montage oscillateur. Au départ, hormis le bruit aucun signal n'est présent dans la boucle de
l’oscillateur. Seule la composante spectrale de ce bruit qui coïncide avec la raie de
résonance du quartz est propagée dans la boucle de l’oscillateur. Son amplitude augmente
au fur et à mesure alors que le reste des fréquences est filtré par le résonateur. L’amplitude
du signal se stabilise lorsque le gain se réduit suite à des phénomènes de saturation ou bien
par contrôle automatique de sa valeur.
Il existe plusieurs types d'oscillateurs à quartz offrant différents niveaux de performances :
Z
25
AT-cut BT-cut
49o
∆θ 35¼o
20 R r R
8’ m m Y
R r R - 1’
15 7’
0’
10 6’ Z
Y-bar quartz 1’
5’
f (ppm)
5
4’ 2’
0
3’
3’
∆f
- 5 2’
4’
- 10 1’
5’
0’
- 15 θ = 35o 20’ + ∆θ, ϕ = 0
for 5th overtone AT-cut 6’
- 1’
- 20 θ = 35o 12.5’+ ∆θ, ϕ = 0 for
fundamental mode plano-plano AT-cut 7’
8’
- 25 -45 -40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
Temperature (oC)
1
Crystal Oscillator
7
2.1.2. Oscillateur à quartz compensé en température (TCXO-DTCXO-MCXO)1
La stabilité en température d’un oscillateur à quartz peut être améliorée en incluant dans le
circuit un élément dont la caractéristique permet de réduire la dépendance de la fréquence à
la température.
Cet élément peut être une simple réactance non linéaire en série avec le quartz pour une
amélioration modérée de la stabilité en température ou composé d’un ensemble de
résistances/thermistances montées en réseau pour polariser une varicap qui rectifie l’écart
de fréquence. On peut alors obtenir une stabilité de ±0,5 ppm pour une température allant
de -55°C à 85°C [9].
La Figure 4 représente une courbe typique de la caractéristique fréquence/température
d’une coupe AT ou SC. Les points UTP et LTP correspondent aux deux températures
critiques où l’écart de la fréquence et moindre puisque la pente y est nulle.
On peut se passer du réseau de résistances/thermistances et effectuer une compensation
numérique à partir des valeurs qui représentent la courbe de dépendance en température de
la fréquence intrinsèque du quartz. Les oscillateurs à quartz asservis numériquement en
température "DTCXOs", sont fabriqués pour s'adapter très précisément aux caractéristiques
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
non linéaires du cristal en vue d'obtenir une stabilité supérieure pour chaque oscillateur qui
sera calibré individuellement. Les valeurs de correction qui correspondent précisément aux
caractéristiques de chaque quartz sont stockées sous forme de données numériques dans la
mémoire du microcontrôleur chargé du traitement numérique. C'est une méthode rapide et
précise pour effectuer une compensation adaptée à chaque quartz.
Compensating
Crystal
Circuit
f (LTP)
Inflection Point
Frequency
Resulting
oscillator stability
f (UTP)
1
TCXO : Temperature Compensated Crystal Oscillators
DTCXO : Digitally Temperature Controlled Crystal Oscillators
MCXO : Microprocessor Compensated Crystal Oscillators
8
2.1.3. Oscillateur à quartz thermostaté (OCXO)
Lorsqu'une très grande stabilité est requise, les changements de température causant les
variations de fréquence doivent être éliminés. Dans les oscillateurs thermostatés, le quartz
ainsi que le reste du circuit oscillateur sont maintenus à une température fixe. La
température de fonctionnement est toujours supérieure à la température du milieu extérieur.
Elle est choisie dans le domaine de température où les variations de fréquence sont
minimales (UTP et LTP sur Figure 4).
Ce type d'oscillateur présente une stabilité bien meilleure que celle de l’oscillateur
compensé (±0,001 ppm pour une température allant de -55°C à 85°C [9]) avec un prix de
fabrication inférieur. Cependant, il consomme nettement plus d’énergie.
Contrairement aux horloges à quartz qui mettent à profit les propriétés macroscopiques,
mécaniques et électriques de cristaux piézo-électriques, les horloges atomiques se basent
sur des propriétés atomiques considérées comme immuables. Il s’agit notamment des
fréquences de rayonnement correspondant aux transitions entre niveaux d'énergie. Leur
stabilité à long terme provient de cette propriété de stabilité des fréquences de transition
qui restent très peu sensible au mode opératoire.
L'horloge atomique se compose d’un résonateur atomique qui fournit la référence
hyperfréquence, et d’une partie électronique générant, à partir d'un oscillateur à quartz à
5 MHz, par exemple un signal d'excitation de 9 192 631 770 Hz (dans le cas d’une source à
césium). L’erreur entre cette fréquence d’excitation et celle récupérée sur le jet atomique
de la source excitée permet d’asservir l’oscillateur à quartz. L’oscillateur et l’électronique
utilisés ne doivent pas introduire de décalages ou d’instabilités pouvant altérer la fréquence
de résonance atomique. Ainsi, on utilise des oscillateurs à quartz de très grande qualité.
9
; Précision Précision Précision ; Précision
Exactitude Exactitude ; Exactitude ; Exactitude
f f f f
[9].
L'exactitude représente l'écart entre la valeur mesurée ou la moyenne des mesures sur un
échantillon avec la valeur nominale. L'écart type de ces mesures par rapport à leur valeur
moyenne n'est pas pris en compte contrairement à la définition de stabilité qui justement
traduit cet écart type ainsi que la dérive de la valeur moyenne des mesures en fonction de
la variation des paramètres environnementaux (température, temps, vibrations
mécaniques…).
La précision nous donne l'écart type des mesures effectuées sur le même échantillon. Cette
valeur est une caractéristique intrinsèque au dispositif de mesure utilisé et n’est pas évaluée
sur un intervalle de temps.
10
Le Tableau 1 donne un aperçu des performances des différents étalons de fréquence. Même
si les références atomiques présentent de meilleures stabilités que celles des oscillateurs à
quartz (surtout à long terme), il reste que certaines applications se contentent des
performances atteintes par ces oscillateurs à quartz ultra stables (OUS). Ce sont les
paramètres taille, poids, coût et puissance consommée qui disqualifient les références
atomiques pour ces applications.
On voit sur la Figure 6 que les oscillateurs ultra stables restent compétitifs par rapport aux
références atomiques d’un point de vue de la stabilité à court terme.
1,E-12
1,E-13
1,E-14
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1,E-15
1,E-02 1,E-01 1,E+00 1,E+01 1,E+02 1,E+03 1,E+04 1,E+05 1,E+06
Les oscillateurs à quartz ultra stables sont utilisés, depuis plusieurs dizaines d'années déjà,
dans d’innombrables domaines en allant des applications militaires et spatiales aux
applications industrielles et scientifiques (utilisation en laboratoire). Mais ce sont les
applications de télécommunication et de navigation (notamment le positionnement globale)
qui stimulent le plus le développement des oscillateurs ultra stables en réduisant de plus en
plus les dimensions de ces dispositifs pour des performances toujours plus élevées ([12] à
[14]).
La conception et la mise à niveau par rapport aux cahiers des charges de ces étalons de
fréquences a depuis longtemps été l'affaire de quelques concepteurs qui se basaient sur leur
savoir faire et sur une expérience certaine. Le besoin accru de repousser de plus en plus les
limites de ces oscillateurs notamment du point de vue de la miniaturisation et de la
consommation, réanime la communauté des scientifiques et des industriels pour
l'amélioration des outils de conception des oscillateurs à quartz. La modélisation de ces
dispositifs et l'utilisation des outils technologiques actuels (simulation électronique par
ordinateur) semble être l'une des réponses les plus prometteuses pour l'amélioration des
performances exigées par les applications de navigation et de télécommunication.
11
du déphasage total introduit par les deux éléments et que l'amplitude d'oscillation est
atteinte lorsque le gain de boucle est égale à 1.
Système
d’entretien
E E’
Elément
résonnant
Plusieurs méthodes permettant de rendre compte du fonctionnement d'un tel système ont
vu le jour ([22] et [23]). La fidélité de modélisation procurée par ces différentes méthodes
est très variable.
Dans ces méthodes, le déphasage introduit par les deux éléments du circuit est calculé en
petits signaux. Le calcul de la fréquence d'oscillation est basé sur l'hypothèse de linéarité
harmonique du circuit. L'amplitude d'oscillation est quelquefois calculée en petits signaux
(même hypothèse de linéarité) comme dans le cas des méthodes présentées dans [3], [16]
et [17], et d'autres fois obtenue en tenant compte des non linéarités du circuit d'entretien
[18].
12
balance harmonique illustrée dans [24] est basée sur une modélisation séparée de la partie
linéaire et non linéaire d'un circuit. La recherche de la solution est effectuée par équilibrage
des conditions d'oscillations définies dans chaque partie du modèle.
Les méthodes linéaires ne procurent pas suffisamment de précision pour la caractérisation
d'un oscillateur à quartz et ne sont donc pas utilisables, surtout dans le cas d'oscillateurs
ultra-stables. Par contre on peut retenir des méthodes non linéaires le coté recherche
itérative et évidemment la considération des non linéarités.
Les limites qui caractérisent ces méthodes sont : l'absence de prise en compte des
phénomènes non linéaire du quartz (anisochronisme) et la non exploitation du caractère
fort coefficient de qualité du quartz qui rend la modélisation moins fidèle et les calculs plus
longs. Cela compromet totalement la possibilité de prévoir la fréquence d'oscillation avec
une précision suffisante dans le cas des oscillateurs ultra-stables.
Lorsqu'on applique une tension alternative aux bornes du quartz on fait vibrer la structure
cristalline par l'effet piézo-électrique inverse. Cette sollicitation du cristal fait apparaître un
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champs électrique sinusoïdal entre ses deux bornes par l'effet piézo-électrique direct. Cette
réponse se traduit par un changement de l'impédance du quartz en fonction de la fréquence
d'excitation.
Résistance série
Réactance et Résistance
fq
fR
Fréquence
Réactance série
Rq Lq Cq
Cp
13
La fréquence de résonance fq de la branche série s'écrit :
1
fq = (1)
2π Lq Cq
Rq2C p
f R = fq 1 + (2)
Lq
On voit sur la Figure 8 que la réactance équivalente du quartz est nulle à la fréquence de
résonance du dipôle et aussi à la fréquence d'antirésonance fA définie par :
Cq Rq2 ( C0 + Cq )
f A = f q 1 + − (3)
Cp Lq
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jX
Réactance
0
Fréquence
5ème harmonique
3ème harmonique
-jX
Mode principal
Rn Ln Cn
R2 L2 C2
R1 L1
C1
Cp
14
II. Analyse dipolaire des oscillateurs à quartz
Les non linéarités introduites par le circuit d’entretien conduit à écarter les méthodes
linéaires pour la simulation de structures d’oscillateurs. L’analyse d’oscillateur par des
méthodes numériques utilisant des simulateurs électriques ont l’avantage de prendre en
compte les non linéarités des composants actifs des circuits d’oscillateurs. Cependant, la
très grande constante de temps introduite par le résonateur due au coefficient de qualité très
important rend l’analyse temporelle des oscillateurs à quartz par des outils classiques de
simulation électrique irréalisable dans un délai admissible.
Prenons le cas, par exemple, d’un oscillateur fonctionnant à 10 MHz qui démarre au bout
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Résonateur
Amplificateur
15
2. Principe de l’analyse dipolaire
L'oscillateur est représenté par une impédance non linéaire ZD connectée à un circuit
résonant RLC série désigné par ZQ. Les éléments de ce circuit dépendent faiblement de
l'intensité du courant de boucle x. La valeur de ZQ est fonction principalement de la
fréquence d'oscillation. Les valeurs des éléments du circuit résonnant correspondent à
celles de la branche motionnelle série {Lq, Cq, Rq} du quartz à la fréquence de résonance.
A l'opposé, les éléments du circuit non linéaire ZD qui correspond à la partie amplificateur
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16
e = Z D x = − ZQ x ⇒ (Z D + ZQ ) x = 0 (4)
Lq 2 Rq 1
et ZQ = p + p + ω q2 où ω q2 = (6)
p Lq Lq Cq
En reportant (5) et (6) dans (4) on obtient l’équation différentielle (7) régissant le circuit de
la Figure 13.
Rq + Rd Lq
p2 + p + ω q2 =0 (7)
Lq + Ld Lq + Ld
Sachant que Ld << Lq, cette équation peut être réécrite comme suit :
1 L
p2 + ( Rq + Rd ) p + ω q2 1 − d = 0 (8)
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Lq L
q
L’équation (8) n'admet une solution d'amplitude croissante que si le terme du premier ordre
est négatif à faible niveau. Si Rds est la valeur de la résistance dipolaire à très faible niveau,
la condition de démarrage se réduit à :
Rq + Rds < 0 (9)
Les équations (9), (10) et (11) permettent d’obtenir les conditions de démarrage ainsi que
l’amplitude et la fréquence des oscillations en régime permanent à condition de pouvoir
exprimer la résistance et l’inductance dipolaires en fonction de l’amplitude du courant de
boucle.
17
2.4. Impédance dipolaire de l’amplificateur
Le caractère passe bande étroite du circuit résonnant {Lq, Cq, Rq} est exploité dans la
représentation de la Figure 14 pour le calcul de l’impédance dipolaire en fonction de
l’amplitude du courant de boucle x. En effet, la valeur très élevée du coefficient de qualité
du résonateur conduit à un filtrage à très fine bande du courant x qui peut être assimilé à
une sinusoïde parfaite. Il est donc possible d’obtenir la valeur de l’impédance en fonction
de l’amplitude du courant de boucle en substituant la branche {Lq, Cq, Rq} par une source
de courant sinusoïdale de pulsation ωq.
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L’équation (13) est dans la plupart des cas vérifiée et on peut donc réécrire (12) comme
suit :
18
ω q2 = ω q20 (1 + aq Rq y 2 ) (14)
Ld
ω 02 ≈ ω q20 1 − + aq Rq y 2
(15)
Lq
L’évolution temporelle du signal peut être décrite par l’équation différentielle non linéaire
obtenue en remplaçant l’opérateur de Laplace p par l’opérateur différentiel dans la
relation 8. L’application de l’opérateur différentiel au courant de boucle nous conduit à
l’équation non linéaire du deuxième ordre suivante :
1 L
x+
Lq
( Rq + Rd ) x + ω q2 1 − d
L x = 0 (16)
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q
Le courant de boucle étant une fonction quasi sinusoïdale [34], l’équation (16) peut être
considérée comme une équation différentielle linéaire avec une faible perturbation non
linéaire au deuxième membre :
1 ω q Ld 2
x + ω x = − ( Rq + Rd ) x +
2
q x (17)
Lq Lq
Si l’on doit tenir compte du défaut d’isochronisme on peut appliquer la relation (14) et
l’équation (17) s’écrit alors :
1 L
x + ω q20 x = −
Lq
( Rq + Rd ) x + ω q20 d − aq Rq y 2 x
L (18)
q
L'amplitude y(t) et la phase ϕ(t) représentent les fonctions lentement variable dans le temps
devant la fréquence angulaire ω donnée par :
19
dψ
ωx = = ωq + ϕ (t ) (21)
dt
x = − yω q sin (ω q t + ϕ ) (24)
L'équation (24) permet de lever l'indétermination engendré par la considération des deux
variables y(t) et ϕ(t) dans le nouveau système différentiel issus de l'équation du
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Le système s'écrit :
λ
y = − ω f ( y ,ψ ) sin (ψ )
q
(29)
ϕ y = − λ f ( y ,ψ ) cos (ψ )
ωq
Plus les non linéarités (λ) sont faibles, plus les dérivées de y et ϕ varient lentement par
rapport à la vitesse de variation du signal x(t) de sorte que l'on peut admettre que y et ϕ
20
ainsi que leur dérivée varient si peu au cours d'une période du signal que l'on peut les
assimiler à leur valeur moyenne sur une période. On obtient alors :
λ
y ≈ y = − ω f ( y ,ψ ) sin (ψ )
q
(30)
ϕ y ≈ ϕ y = − λ f ( y ,ψ ) cos (ψ )
ωq
où f ( y,ψ ) est obtenue par le calcul de sa moyenne sur une période T = 2π / ωq du signal
x.
Dans le cas particulier de l'équation (17) le courant de boucle x est mis sous la forme :
x = y cos (ω q t + ϕ ) (31)
y = 2 L Rq + Rd ( y )
q
(32)
ν = ϕ = − Ld ( y ) ω q
2 Lq
Les systèmes (32) ou (33) peuvent être résolus numériquement par des méthodes de
relaxation. A cause de leur conditionnement plus favorable, la résolution de ces systèmes
requiert un temps de calcul beaucoup plus faible que la résolution du système initial (16).
21
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III. Modélisation du bruit dans le cas de la représentation
dipolaire
Il est possible de classer les différents types de bruit d'un oscillateur en deux catégories
[32] :
Le bruit additif correspond, par définition, à la somme des signaux de perturbation issus
des sources de courant (ou de tension) aléatoires associées aux composants du circuit. Les
principaux phénomènes concernés sont le bruit thermique, le bruit de grenaille, etc [35].
L’influence de ces perturbations n’est considérée qu’au voisinage de la fréquence
d’oscillation. La conjugaison de la propriété additive de ce genre de bruit et de la
sélectivité du résonateur justifie la délimitation de la bande de fréquence du bruit additif.
Le bruit paramétrique désigne des perturbations, le plus souvent d’origine macroscopique,
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affectant la valeur d’un composant et se répercutant par conséquent sur la fréquence qui en
dépend. Les principales sources de perturbation sont la température, la pression, le champ
magnétique, l’accélération, les rayonnements ionisants, etc.
La modélisation du bruit présentée dans ce chapitre est limitée au bruit additif. Car, partant
de l'idée que les perturbations de nature paramétrique n'affectent le système qu'à très basse
fréquence, une analyse statique de sensibilité de l'oscillateur aux perturbations
macroscopiques reste suffisante.
1. Mise en équation
Le modèle proposé dans la Figure 15 est basé sur la définition du bruit additif où les
sources de perturbations sont représentées par des sources de courant. Dans ce modèle,
deux sources de perturbations sont considérées : d'une part, la source de courant xq fixée
aux bornes de la résistance motionnelle qui correspond à la contribution du résonateur, et
d'autre part, la source xd mise en parallèle avec le résonateur à l'entrée de l'amplificateur
qui représente l'ensemble du bruit interne de l'amplificateur représenté par le dipôle Rd et
Ld.
xq
x
Rq Lq Cq
xd
Rd Ld
23
Le simulateur SPICE permet de réduire l’ensemble des sources de bruit du circuit
amplificateur à une source unique de courant xd. Le fonctionnement de l’oscillateur
perturbé représenté dans la Figure 15 est régi par l’équation (34) qui peut se mettre, dans le
domaine temporel, sous la forme d’une équation différentielle non linéaire non autonome
(35) :
(Z D + Z Q ) x − Z D xd − Rq xq = 0 (34)
1 L L R R
x + ω q2 x = −
Lq
( Rq + Rd ) x + ω q2 d x + d
Lq Lq
xd + d xd + q xq
Lq Lq
(35)
La détermination des contributions des différentes sources de bruit est confié au simulateur
électrique (SPICE). Cette partie de l'analyse du bruit consiste à déterminer les
caractéristiques d'une source de courant unique placée à l'entrée de l'amplificateur dont
l'effet est équivalent à l'ensemble des sources de bruit dans le circuit amplificateur. Le
spectre de bruit de la source de courant équivalente est relevé au voisinage de la fréquence
d'oscillation de l'oscillateur (voir Figure 43). Le spectre de bruit de cette source est exploité
lors du calcul des spectres de bruit (§ III. 4).
Si une grandeur Y désigne la sortie d’un système linéaire de fonction de transfert Zt(jω)
dont l’entrée est la grandeur X (Figure 16), le spectre des fluctuations de Y se déduit du
spectre de X par la relation :
2
SY (ω ) = Z t ( jω ) S X (ω ) (36)
X Y
Zt(jω)
24
L’impédance de transfert Zt(jω) exprime le rapport complexe entre la tension de sortie et le
courant dans le résonateur aux pulsations ω = ω0 ± Ωm voisines de la pulsation
d’oscillation ω0 = 2πƒ0.
Nq1 Nq2
U1 U2
Nout1 Nout2
v
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Rt = R1 − R2 + Rq
Lq 2 (38)
X t = X 1 − X 2 + (ω − ω q )
2
ω
Comme dans le cas des oscillateurs non perturbés, la nature quasi sinusoïdale du signal
justifie l'utilisation de méthodes asymptotiques de résolution telle que la méthode de la
moyenne. Il reste à appliquer la méthode sur l'équation différentielle qui décrit le système
oscillant perturbé en supposant que les termes d'excitation proviennent de sources de bruit
présentant des niveaux d'excitation qui restent faibles devant l'amplitude du signal.
On supposera, dans ce qui va suivre, que le système est linéaire pour les signaux issus des
différentes sources de perturbation à cause de leur faible niveau. Cela implique que les
25
phénomènes d'inter modulation sont considérés négligeables pour ces niveaux d'excitations
faibles.
Les termes d'excitation représentent les composantes de Fourier du bruit dont les
coefficients a et b sont d'amplitude très faible et dépendent en général de la pulsation de
Fourier ω.
En suivant le même cheminement qu'au § II. 3, le système d'équations différentielles s'écrit
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comme suit :
−λ a b
y ≈ y = f ( y ,ψ ) sin ψ − sin (ω t ) sin ψ − cos (ω t ) sin ψ
ωq ωq ωq
(42)
yϕ ≈ yϕ = −λ f y,ψ cosψ − a sin ω t cosψ − b cos ω t cosψ
( ) ( ) ( )
ωq ωq ωq
Du fait que Ω << ω0, les termes cos(Ωt)·cosϕ et sin(Ωt)·sinϕ sont lentement variables et
peuvent être considérés comme constants :
sin (ω t ) sin ψ = cos ( Ω t ) cos ϕ ⋅ sin 2 (ω q t ) + sin ( Ω t ) sin ϕ ⋅ cos 2 (ω q t )
(45)
+ sin ( Ω t + ϕ ) ⋅ sin (ω q t ) cos (ω q t )
On sait que :
26
1
sin 2 (ω q t ) = cos 2 (ω q t ) = et sin (ω q t ) cos (ω q t ) = 0 (46)
2
q q q
(48)
yϕ ≈ yϕ = − λ f ( y ,ψ ) cosψ − a sin(Ωt − ϕ ) − b cos(Ωt − ϕ )
ωq 2ω q 2ω q
ωq Lq ωq
d
27
En procédant de la même manière, les contributions harmoniques dans le cas de la source
xq sont données par :
Rq ω
α = − xˆq
Lq ω q (52)
β = 0
ϕ = ν 0 + η (η << ω q ) (54)
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ω0 = ωq +ν 0 (56)
avec
∂R
θR = d
∂y y 0
avec (58)
∂L
θL = d
∂y y0
28
Rd y0 y
Rd0
Pente θR
Ri
Ld y
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Ld0
Pente θL
Dans cette expression, on admet que les variations de pente des caractéristiques non
linéaires (θR et θL) ne se manifestent qu'au deuxième ordre (elles sont multipliées par z). En
développant les expressions (59) au premier ordre et en tenant compte du régime
permanent, il reste :
y0θ R α β
z = − 2 L z + 2 cos ( Ωt − ϕ ) − 2 sin ( Ωt − ϕ )
q
(60)
η = − ω qθ L z + α sin ( Ωt − ϕ ) + β cos ( Ωt − ϕ )
2 Lq 2 y0 2 y0
29
y0θ R
ΩR = 2 Lq
En posant (61)
Ω = y0θ X
L 2 Lq
avec θ X = ω 0 ⋅θ L (62)
avec Ωm = ω − ω0 = Ω −ν 0 (64)
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γ = 2 2 + 2 2 + 2 2
2
(65)
Lqω q Lqω q Lqω q
2 γ2
zˆ = (67)
4 (Ω 2
m + Ω 2R )
30
γ 2 Ω 2R + ( Ω m − Ω L )
2
ηˆ =
2 (68)
4 y02 ( Ω m2 + Ω 2R )
Le spectre de bruit de phase du courant qui traverse le résonateur est donné par :
ηˆ 2
Sϕ ( Ω m ) = (73)
2 ⋅ Ω 2m
Les spectres de bruit d’amplitude et de phase de la tension aux bornes du quartz sont
calculés simplement par multiplication des spectres de bruit de courant avec le carré du
module de l’impédance du quartz conformément à la théorie des systèmes linéaires (§ III.
3).
L2q
(ω − ω q2 )
2 2
Z q ( jω ) = Rq2 + 2
(74)
ω 2
On désigne par Uz, Uϕ l'amplitude et phase des perturbations de tension aux bornes du
quartz (Figure 17);
31
SU Z ( Ω m ) = Z q ( j (ω 0 + Ω m ) ) ⋅ S z ( Ω m )
2
(75)
SUφ ( Ω m ) = Z q ( j (ω 0 + Ω m ) ) ⋅ Sϕ ( Ω m )
2
(77)
Le calcul des spectres de bruit à la sortie de l’oscillateur sont calculés de la même manière
que les spectres de bruit de tension.
Z t ( jω ) = Rt ( jω ) + jX t ( jω ) (78)
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SVZ ( Ω m ) = Z t ( j (ω 0 + Ω m ) ) S z ( Ω m )
2
(79)
SVφ ( Ω m ) = Z t ( j (ω 0 + Ω m ) ) ⋅ Sϕ ( Ω m )
2
(81)
L’expression (67) de l’amplitude AM créée par une source de perturbation introduite dans
la boucle d’oscillation montre que la raie AM présente une résonance à la fréquence
d’oscillation de l’oscillateur. En utilisant les relations (51) et (64) l’amplitude AM donnée
par (67) s’écrit :
32
xˆd2 (ω 0 + Ω m ) Rd2 + (ω 0 + Ω m ) L2d
2 2
2
zˆ = (82)
( 2 Lqωq ) ( Ωm + Ω R )
2 2 2
La Figure 25 montre un exemple de résonance AM pour l’oscillateur de type Van der Pol.
Cette courbe présente un maximum à Ωm = 0. L’ordonnée du maximum est donnée par :
xˆd2ω 02 Rd2 + ω 02 L2d
zˆM2 = (83)
4 L2qω q2 Ω 2R
33
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IV. Exemples d'oscillateurs comportementaux
+ e –
A
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+ +
u R v
– –
Dans cet exemple l’amplificateur non linéaire obéit à la loi de comportement suivante :
v = Au (1 − εu 2 ) (87)
Cette impédance n’a pas de partie imaginaire de sorte qu’elle se réduit à une résistance non
linéaire qui est une fonction quadratique de l’amplitude du courant (Figure 20).
35
Dipolar Resistance
50
-50
-100 -126
Rd (Ohms)
-150
-200
RM
-250 Calculée
50.85 Simulée
-300
0 10 20 30 40 50 60 70 80
La relation (89) montre que l’amplificateur doit avoir une résistance initiale négative de
valeur absolue supérieure à la résistance série du résonateur pour que les oscillations
puissent démarrer.
L’amplitude en régime permanent est donnée par la relation (10) qui s’écrit ici :
3 Aε R 3 2
(1 − A) R + y0 = − Rq (90)
4
4 RM
d'où y02 = (91)
3 Aε R 3
36
∆f L ( y)
=− d (93)
f 2 Lq
Dipolar Resistance
50
-50
Rd (Ohms)
-100
-150
-200
Rpd(x/1000.,0.)
-250 Rpd(x/1000.,1e-12)
Rpd(x/1000.,3e-12)
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Rpd(x/1000.,5e-12)
-300
0 10 20 30 40 50 60 70 80
250
1e6*∆f/f (x/1000.,0.)
1e6*∆f/f(x/1000.,1e-12)
200
1e6*∆f/f(x/1000.,3e-12)
1e6*∆f/f(x/1000.,5e-12)
150
∆f/f (ppm)
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
37
1.2. Temps de démarrage de l'oscillateur Van der Pol
Le temps nécessaire pour que l’oscillateur atteigne le régime permanent peut être
déterminé à partir du système associé (32) dans lequel la résistance dipolaire a été
remplacée par son expression (88) :
y 3ε R 3 y 2
y + −
M R + = 0 (94)
2 Lq 4
La marge de résistance RM est donnée par (92). L’équation (94) peut être résolue
analytiquement et conduit à la solution :
t
−
2
ye τ
y2 = 2
i
t (95)
y −
1+ i
2
( e τ −1 )
y0
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La constante de temps τ est liée au coefficient de qualité en boucle fermée QAM par la
relation (86) :
ωq τ
QAM = (98)
2
38
Tableau 2. Conditions de simulation de l’oscillateur Van der Pol.
A ε R RM Qq Qqc QAM td
mV–2 Ω Ω million million million s
(a) 1,2 80 500 37 1 0,112 0,849 0,162
(b) 1,1 6 690 6 1 0,083 5,240 1
(c) 1,1 1,9 645 1,5 1 0,089 21 5,2
(d) 1,1 0,4 633 0,3 1 0,090 105 26
Ainsi, c’est bien le coefficient de qualité en boucle fermée et non le coefficient de qualité
en charge qui fixe le temps de démarrage de l’oscillateur. On confirme également que le
coefficient de qualité en boucle fermée peut être inférieur ou supérieur au coefficient de
qualité à vide.
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2.5
1.5
0.5
-0.5
-1
-1.5
-2
-2.5
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (ms)
1.5
0.5
-0.5
-1
-1.5
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps (s)
1.5
0.5
-0.5
-1
-1.5
-2
0 5 10 15 20 25
Temps (s)
39
2
1.5
0.5
-0.5
-1
-1.5
-2
0 20 40 60 80 100 120
Temps (s)
xd
+ vd –
+ +
iR
u R + v=Au
–
– –
Figure 24. Modèle de bruit de l'oscillateur Van der Pol.
4kT
avec iˆR2 = ∆f (101)
R
vˆd2 = 4kT (1 − A ) R ⋅ ∆f
2
d'où (102)
La source de courant équivalente de bruit xd qui produit le même effet que iR doit être telle
que :
vd = u − v = (1 − A ) ⋅ u (103)
d'où vd = (1 − A ) R ⋅ xd (105)
40
vd
xd = (106)
(1 − A) R
Pour que cette source produise le même effet que iR elle doit produire la même tension vd
que (100)
4kT
D'où : xˆd2 = ∆f (107)
R
1.4. Modulation AM et FM
γ = 2 2 + 2 2
2
(111)
Lqω q Lqω q
Rq2ω 2
γ = 2
Lω
2 2 ( xˆ2
d + xˆq2 ) (112)
q q
4kT ⋅ Rq2ω 2 1 1
γ =
2
+ (113)
L2qω q2 R Rq
41
∂R 3 Aε R 3 y0 2 RM
θR = d = = (114)
∂y y 0
2 y0
70
12
60
Amplitude AM (pA)
Amplitude AM (pA)
10
50
8
40
6
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30
4
20
2 10
0 0
-100 -50 0 50 100 -100 -50 0 50 100
Si l’on ne tient pas compte de la capacité parallèle du résonateur, la réactance dipolaire est
nulle pour ce type d’oscillateur de même que la pulsation ΩL de sorte que l’amplitude de
la raie FM s’écrit simplement :
γ2
ηˆ 2 = (116)
4 y02
0.07
0.062
Amplitude FM (µHz)
Amplitude FM (µHz)
0.065
0.06
0.06
0.058
0.055
0.056
0.05
-1000 -500 0 500 100 -1000 -500 0 500 100
42
1.5. Spectres de bruit d’amplitude et de phase du courant
ηˆ 2
Sϕ ( Ω m ) = (118)
2Ω m2
-160 -140
simulée simulée
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-175 -160
-180
-170
-185
-180
-190
-195 -190
-200
-200
-205
-210 -210
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
-100 -100
simulée simulée
calculée calculée
spectre phase courant quartz (dBrad²/Hz)
-120 -120
-140 -140
-160 -160
-180 -180
-200 -200
-220 -220
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
43
1.6. Spectres de tension aux bornes du quartz
85
simulée
80 calculée
impédance du résonateur (ohms²)
75
70
65
60
55
50
45
40
35
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
Le spectre d’amplitude de la tension aux bornes du quartz est le produit des contributions
du spectre du courant (Figure 27) et du carré du module de l’impédance de quartz (Figure
29) :
2
S zv (Ω m ) = Z q (Ω m ) ⋅ S zi (Ω m ) (122)
44
Szi(Ωm) Szv(Ωm)
| Zq(Ωm) |2
Ωm Ωm
Ωq ΩR Ωq ΩR
| Zq(Ωm) |2
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Ωm Ωm
ΩR Ωq ΩR Ωq
-161.4 -146
simulée simulée
spectre amplitude tension quartz (dBc/Hz)
calculée calculée
-161.6 -148
-161.8 -150
-162 -152
-162.2 -154
-162.4 -156
-162.6 -158
-162.8 -160
-163 -162
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
Quelles que soient les valeurs relatives de QAM et de Qq, le spectre de phase de la tension
aux bornes du quartz garde la même allure, en effet :
2
Sϕ v (Ω m ) = Z q (Ω m ) ⋅ Sϕ i (Ω m ) (123)
La fréquence de coupure de Sϕv(Ωm) est uniquement fixée par le résonateur à vide (Ωq)
(Figure 33).
45
-70 -70
simulée simulée
calculée calculée
spectre phase tension quartz (dBrad²/Hz)
-90 -90
-100 -100
-110 -110
-120 -120
-130 -130
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
Ils s’obtiennent à partir des relations établies au § III. 4.5, la tension v (Figure 19) s’écrit
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
(cf. (39)) :
v = Z t ( jω ) ⋅ x (124)
avec Z t ( jω ) = Z Q ( jω ) + R (125)
2 L2q
Z t ( jω ) = ( R + Rq ) + 2
(ω 2 − ω q2 ) 2 (127)
ω 2
85 85
simulée simulée
calculée calculée
80 80
impédance de transfert (ohms²)
75 75
70 70
65 65
60 60
55 55
50 50
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
46
La fréquence de coupure Ωqc est liée au coefficient de qualité en charge du résonateur Qqc :
ωq Lqω q
Qqc = = (129)
2Ω qc R + Rq
Les spectres obtenus sont analogues aux spectres de la tension aux bornes du quartz, seule
la fréquence de coupure Ωq à vide est remplacée par la fréquence de coupure en charge Ωqc
(Ωqc > Ωq).
Cet exemple constitue une démonstration formelle dans le domaine temporel du modèle de
Leeson [38] [39] dans le cas de l’oscillateur Van der Pol.
-162 -145
simulée simulée
spectre amplitude tension sortie (dBc/Hz)
-166
-155
-168
-160
-170
-172 -165
-174
-170
-176
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-175
-178
-180
-180
-182 -185
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
-100 -100
simulée simulée
calculée calculée
spectre phase tension sortie (dBrad²/Hz)
-110 -110
-120 -120
-130 -130
-140 -140
-150 -150
-160 -160
-170 -170
-180 -180
-190 -190
0.001 0.01 0.1 1 10 100 100 0.001 0.01 0.1 1 10 100 100
2. Oscillateur à transconductance
Un autre exemple simple d’oscillateur comportemental est représenté Figure 37. Il s’agit
d’un oscillateur à transconductance qui nécessite, pour fonctionner, deux éléments réactifs
dans le dipôle amplificateur.
47
ZQ x
+ e –
G i
+ R1 R2 +
u v
C1 C2
– –
R α2 −1 3εR 2 y 2
Rd ( ω, y ) = 2 − RG 1 − (131)
α2 + 1 α2 + 1 2
4( α + 1 )
−2 Rα RG 3εR 2 y 2
Ld ( ω, y ) = 1+ 1 − (132)
ω⋅ ( α 2 + 1) α 2 + 1 4( α 2 + 1 )
avec α = ω RC (133)
Pour simplifier les expressions, les deux capacités ont la même valeur C et les deux
résistances la même valeur R.
Dans ce cas, la résistance et l’inductance dipolaires sont toutes deux des fonctions
quadratiques de l’amplitude du courant y (cf. Figure 38 et Figure 39).
La fréquence et l’amplitude du courant en régime permanent peuvent être obtenues par la
résolution du système d'équations suivant :
Rd (ω , y ) + Rq = 0
2 Ld (ω , y ) (134)
ω − ω q 1 −
2
= 0
L q
Il est possible de résoudre un tel système d'équation grâce à des logiciels de calcul formel
type Maple [42] ou Mathematica [41] à condition que le circuit présente un coefficient de
qualité faible. Il est vrai que cette considération sort du cadre de l'analyse d'oscillateurs à
fort Q, mais notre but est de comparer le résultat du calcul analytique exact à celui de la
simulation. Les résultats obtenus par Maple (voir Annexe C) sont conformes aux résultats
de simulation fournis par ADOQ.
48
Tableau 3. Résultats du calcul et de simulation de l'oscillateur à
transconductance en régime permanent,
Rq=126Ω, Lq=1mH, fq=10MHz, C=200pF, R=10kΩ, ε =1/3 et G=22·10-3.
ADOQ Maple
y0 7,293 mA 7,294 mA
f0 10,012788 MHz 10,012784 MHz
∆f / fq 1,2788·10-3 1,2784·10-3
Ld0 -2,558 µH -2,559 µH
θR 3,199 kΩ/A 3,200 kΩ/A
θL 0,805 µH/A 0,808 µH/A
résonance. Cette analyse de l'impédance dipolaire a été réitérée après l'analyse des
performances de l'oscillateur en régime permanent.
Dipolar Resistance
20
calculée
simulée
0
-20
-40
Rd (Ohms)
-60
-80
-100
-120 -126
7,29
-140
0 5 10 15 20 25 30
49
Equivalent Dipolar Inductance
-2.52
calculée
-2.525 simulée
-2.53
-2.535
-2.54
Ld (µH)
-2.545
-2.55
-2.555
-2,558
-2.56
7,29
-2.565
0 5 10 15 20 25 30
La résolution numérique du système associé (32) avec les valeurs de Rd(y) et Ld(y) données
par (131) et (132) permet d’obtenir très rapidement l’évolution de l’amplitude et de la
fréquence pendant la phase de démarrage de l’oscillateur. Les résultats sont représentés
Figure 40.
Enveloppe du courant (mA) Variation relative de fréquence (ppm)
8 1281
6
1280.5
1280
2
0 1279.5
-2
1279
-4
1278.5
-6
-8 1278
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Noter ici que l’amplitude et le décalage de fréquence en régime permanent sont identiques
à ceux qui ont été obtenus précédemment. La valeur importante du décalage de fréquence
s’explique par la faible valeur du coefficient de qualité à vide du résonateur (Qq ≈ 500).
Cette valeur a été choisie pour permettre la comparaison entre le calcul direct et les
résultats de simulations (résolution de l’équation 134).
La figure Figure 41 montre que les deux méthodes donnent la même enveloppe mais le
système associé est résolu quasi instantanément dès que l'on dispose des courbes de
l'impédance dipolaire alors que le calcul direct nécessite beaucoup plus de temps et de
mémoire.
50
Figure 41. Régime transitoire du courant et l'enveloppe du courant de
boucle.
En supposant que la source commandée est sans bruit, les seules sources de bruit de
l’amplificateur sont associées aux résistances R1 et R2 (Figure 42).
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
xd
+ vd –
+ +
iR1 C1 C2 iR2
u v
– R1 R2
–
La tension vd1 produite aux bornes du dipôle par la source iR1 s’écrit :
vd 1 = (1 + ZG ) ⋅ ZiR1 (136)
4kT
avec iˆR21 = ∆f (137)
R
51
2
4kT ⋅ R (1 + RG ) 2 + ω 2 R 2C 2
d'où vˆ = ∆f (138)
(1 + ω R 2C 2 )
d1 2
2
La source de courant équivalente de bruit xd qui produit le même effet que iR1 et iR2 doit
être telle que :
vd = u − v = Z (2 + GZ ) ⋅ xd (141)
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
2 vˆd2
soit xˆ =
d 2 (142)
Z ⋅ ( 2 + GZ )
-238
Noise Current (dB)
-238.5
-239
-239.5
-240
-240.5
-241
-241.5
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
La source de bruit associée au résonateur a la même expression que pour l’oscillateur Van
der Pol (cf. (109)).
52
2.4. Modulation AM et FM
70
simulée
calculée
60
50
Amplitude AM (pA)
40
30
20
10
0
-40000 -30000 -20000 -10000 0 10000 20000 30000 4000
53
19
simulée
calculée
18
Amplitude FM (µHz) 17
16
15
14
13
-40000 -30000 -20000 -10000 0 10000 20000 30000 4000
Les spectres d’amplitude et de phase du courant sont donnés par les expressions (71) et
(73) et sont représentés Figure 46 ; ils présentent une allure analogue à celle de l’oscillateur
Van der Pol.
Les spectres d’amplitude et de phase de la tension aux bornes du résonateur sont
représentés Figure 47. Sur toutes les courbes qui vont suivre, les spectres donnés pour les
valeurs négative et positive de Ωm seront représentés en même temps et avec en plus le
spectre qui correspondant à leur moyenne.
On peut observer sur ces figures que les spectres peuvent présenter un comportement
différent selon que la fréquence de modulation est inférieure (Ωm < 0) ou supérieure
(Ωm > 0) à la fréquence d’oscillation. Le spectre de bruit résultant est défini comme la
demi-somme des deux contributions :
1
S ( Ωm ) = S ( Ω m < 0 ) + S ( Ω m > 0 ) (146)
2
-160 0
simulée
spectre amplitude courant quartz (dBc/Hz)
calculée
spectre phase courant quartz (dBrad²/Hz)
-170
-50
-180
-100
-190
-150
-200
-200
-210
simulée
calculée
-220 -250
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0 0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
54
-160 40
simulée simulée
-165 0
-20
-170 -40
-60
-175 -80
-100
-180 -120
-140
-185 -160
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0 0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
avec Z t ( jω ) = Z Q ( jω ) + Z ( jω ) (148)
85
Zt
Zq
80
impédance de transfert (ohms²)
75
70
65
60
55
50
45
40
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
55
-160
-164
-166
-168
-170
-172
-174
-176
-178 simulée
calculée
-180
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
40
simulée
spectre phase tension sortie (dBrad²/Hz)
calculée
20
-20
-40
-60
-80
-100
-120
-140
0.001 0.01 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+0
56
V. ADOQ : Logiciel d’analyse des oscillateurs à quartz
Le cahier des charges a été établi par rapport à deux points de vue. D'une part, sur un plan
structurel de manière à orienter l'évolution du produit dans le cadre d'une philosophie de
modularité et d'autre part, sur un plan complètement fonctionnel, de manière à fixer les
outils indispensables dont le logiciel doit disposer.
57
1.1.2. Plan fonctionnel
Sur le plan fonctionnel, le logiciel ADOQ doit permettre d'effectuer tous les calculs et
simulations présentés dans les chapitres précédents et cela sur n'importe quelle structure
d'oscillateur.
On sait que grâce au principe de la méthode dipolaire associée au simulateur SPICE, ce
dernier critère est respecté. Les premières fonctionnalités à implémenter sont donc le calcul
des caractéristiques de l'oscillateur en régime permanent (fréquence d'oscillation, allure du
signal de sortie…) ainsi que l'évolution transitoire de la fréquence et de l'amplitude du
signal.
Le logiciel ADOQ doit être capable de donner les écarts de ces caractéristiques en régime
permanent en fonction des paramètres internes (tolérance des composants, capacités
parasites…) et externes (température).
Suivant cette voie d'analyse en fonction des paramètres, les conditions critiques de
démarrage de l'oscillateur devraient aussi être calculées. De même pour l'évolution du
temps de démarrage, l'allure de l'écart de fréquence et l'enveloppe d'amplitude transitoire.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Interface graphique
Gestionnaire Gestionnaire
de projets de tâches
Variables
globales
Objet Module
Project Process
Module de Distributeur de
variation de tâches Module
paramètres Post-Process
Module
Client-Server
Module
Linker Module Socket
Simulator
Module
Module FTP/TELNET
Module
d’édition FTP/TELNET
Module Socket Modules annexes
58
1.2.1. Application principale
C'est un programme doté d'une interface graphique qui permet à l'utilisateur de saisir la
description d'un oscillateur à quartz et de fixer les analyses à effectuer. Il est doté d'un
gestionnaire de projets qui facilite l'organisation des données correspondantes à chaque
circuit analysé parmi tous les circuits ou variantes d'un même circuit qu'un projet peut
comporter. La succession et l'exécution des calculs et des simulations sont également
gérées par ce programme qui est de plus capable de distribuer ces calculs sur différentes
machines sur le réseau grâce à son module de gestion de tâches et d'accès au réseau.
a) Interface graphique
Le premier critère appliqué a été d'assurer une séparation du menu, des barres de bouttons
et des cadres d'édition. Cela afin de permettre à l'utilisateur d'organiser librement
l'emplacement des cadres d'édition et de fermer ceux qui sont inutiles.
Des menus surgissant remplaçant des parties du menu principal sont prévus pour s'activer
suivant le cadre dans lequel ils sont sollicités.
59
Un système de validation est implémenté pour conditionner l'accès aux analyses dispensées
par le logiciel ADOQ. Cela permet, par exemple, d'interdire le calcul de la fonction de
transfert ou des spectres de bruit alors que la détermination des conditions de
fonctionnement en régime permanent n'a pas encore été effectuée.
b) Gestionnaire de projets
Le gestionnaire de projets est constitué, comme on le voit sur la Figure 51, de quatre
modules opérant ensemble via le module variables globales :
Objet "Project" :
Cette partie du gestionnaire de projet gère l'arborescence des fichiers qui
correspondent aux différents circuits et aux résultats de leurs analyses. La structure du
projet est définie à partir du fichier projet (voir la syntaxe dans Annexe B).
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
L'interface utilisateur est assurée par le cadre de déploiement (Figure 53) où les
circuits du projet sont listés. Les fichiers de sortie sont accolés au fichier SPICE
correspondant sous une forme arborescente. A partir de cette dernière, l'utilisateur peut
invoquer l'édition dans le cadre d'édition de n'importe quel fichier du cadre de
déploiement.
Ce module met à la disposition des autres parties du programme différentes
informations sur les éléments du projet :
- Emplacement des fichiers sur le disque,
- Date de dernière modification afin de les mettre à jour dans le cadre d'édition en
"temps réel".
- Elément sélectionné dans le cadre de déploiement afin de faire le lien entre la
requête faite par l'utilisateur et l'élément concerné.
- Type de données contenues dans le fichier ad hoc permettant d'activer les outils
d'édition adéquats (eg. édition de courbe).
Par ailleurs, un menu déroulant est disponible sur la surface du cadre de déploiement.
Ce menu permet d'exécuter une action du menu principal sur l'élément pointé.
60
Module d'édition :
Comme indiqué précédemment, les fichiers d'échange (de sortie ou d'entrée) sont au
format ASCII1. En plus de la possibilité d'édition des fichiers énumérés dans le cadre
de déploiement, ce module assure la mise à jour de ces fichiers dans le cadre d'édition
grâce aux informations fournies par l'objet "project". Le contenu des fichiers de sortie
sont donc remis à jour en temps réel ; alors que les simulations sont en cours,
l'évolution des résultats est visible dans le cadre d'édition.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Il est à remarquer que des outils d'édition adaptés sont associés à chaque type de
fichier. La Figure 54 montre l'exemple d'un fichier de sortie qui correspond à l'analyse
de l'impédance dipolaire de la partie amplificateur d'un oscillateur. On voit qu'une
panoplie d'options est proposée à l'utilisateur pour obtenir une représentation
graphique des résultats.
Les fichiers édités sont organisés sous forme d'un classeur où les fichiers sont disposés
en pages qu'on sélectionne par l'onglet associé. L'onglet activé permet d'associer les
actions initiées dans le menu principal avec le fichier concerné.
1
American Standard Code for Information Interchange
61
L'ensemble des variantes du circuit peut être affiché dans le volet Output du cadre
d'édition de la version généralisée d'un circuit (voir Figure 55)
Toutes les références sont comptabilisées dans la liste des variables où les valeurs
nominales et les intervalles de tolérance ou de variation sont fixés. Cependant, les
variables référencées dans cette liste ne sont pas toutes soumises à une variation de
leur valeur. Seules les variables indiquées dans la liste d'ordonnancement sont sujettes
à la variation de leur valeur.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Module "Simulator"
Les requêtes de lancement d'analyse des caractéristiques de l'oscillateur en régime
permanent ou en régime transitoire ainsi que l'analyse du bruit sont traitées par ce
module. La procédure d'analyse est réalisée en quatre étapes :
62
– D'abord un fichier modèle est construit à partir du circuit source décrivant
l'oscillateur. Ce fichier modèle ne contient que les modèles de composants et la
description topologique du circuit. Toute la partie propre à ADOQ où le circuit
résonnant est décrit et les paramètres de simulation optionnels indiqués sont
éliminés du fichier modèle "*.mod" (voir la syntaxe Annexe B) et reportés dans un
fichier d'échange ("*.inf").
– Ensuite, si la première étape est exécutée avec succès, alors le fichier d'échange est
complété avec les paramètres de simulation désignés par l'opérateur via l'interface
graphique. Ces paramètres comprennent entre autres, l'amplitude de courant
d'excitation minimal et maximal, le nombre de périodes d'analyse temporelle de la
réponse de l'amplificateur à une excitation harmonique et le nombre de points par
période nécessaire au calcul par série de Fourier de l'impédance dipolaire.
– La disponibilité des informations et des données indispensables à l'analyse engagée
est vérifiée à ce niveau afin d'autoriser la poursuite de la procédure en cours ou d'en
interrompre le déroulement. Dans ce cas, l'utilisateur est prévenu. Dans le cas de
l'analyse du pire cas par exemple, la synthèse du résultat n'est lancée par ce module
que si l'analyse de sensibilité a été exécutée.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
c) Gestionnaire de tâches
Cette partie de l'application principale orchestre l'exécution de tâches qui peuvent être soit
des programmes externes à l'application principale ou des traitements intermédiaires de
données. La gestion des tâches est assurée par deux module principaux : le modules
Process et le module PostProcess.
Module "Process"
Ce module permet d'engager des processus en tâche de fond, d'entretenir une liste
indiquant leur état d'avancement et d'intervenir sur ces processus.
Toutes les informations d'exécution sont relevées dans une liste de processus qui est
continuellement mise à jour au fur et à mesure du commencement ou de l'achèvement
de ces processus. La ligne de commande et la date de lancement de chaque processus
en cours d'exécution sont indiqués dans le panneau d'affichage du gestionnaire de
processus (voir Figure 56).
63
Figure 56. Panneau d'affichage du gestionnaire de processus.
Le nombre de processus à lancer en même temps est fixé dans ce panneau par
l'utilisateur afin de bénéficier du partage des ressources de calcul sur plusieurs
machines. En plus de cela, ce panneau d'affichage offre à l'utilisateur la possibilité
d'éliminer un processus en cours d'exécution si l'opérateur lance une analyse avec des
paramètres de simulation erronés et de modifier la priorité d'un processus pour
accélérer son exécution.
Module "Post–Process"
Dès l'achèvement d'un processus, le module Post–Process est invoqué pour effectuer
les traitements nécessaires sur les données de sortie et ensuite créer, conformément
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
d) Variables globales
Cette unité contient toutes les ressources communes au reste des unités constituant les
modules Gestionnaire de projets et Gestionnaire de tâches. Il s'agit entre autres, des
chemins complets des modules annexes, les messages d'erreurs ou d'avertissements, le
format des fichiers et les mots–clefs ainsi que les fonctions de changement d'unités.
e) Distributeur de tâches
Ce module a pour fonction de répercuter les tâches requises par le gestionnaire de tâches
sur plusieurs systèmes. Il est vu par ce dernier comme un système virtuel local. Ce
gestionnaire dispose d'une liste de machines connectées sur le réseau pour la répartition des
tâches. La disponibilité de ces machines est vérifiée d'une manière continuelle et un
protocole maison est prévu pour la gestion des problèmes de déconnexions imprévues ou
d'échec d'exécution.
64
propriété d'indépendance des simulations nécessaires à une analyse en partageant le
temps de calcul total sur les machines utilisées.
Le parc de machines connectées sur un réseau d’ordinateurs peut être très hétérogène,
une application Client-Serveur qui puisse assurer l’exécution de programmes de calcul
sur n’importe quelle type de machine est nécessaire. Cette application devrait utiliser
des connexions et des protocoles pris en charge par la majorité des plateformes.
Le type de connexion le plus utilisé actuellement dans les réseaux locaux et même les
réseaux de plus grande envergure (Internet…) est indiscutablement la connexion TCP
(Transmission Control Protocol) [25]. Il est nécessaire de disposer d'un moyen de
transfert de données et d'interface pour l'exécution d'applications à distance qui soit
compatible avec ce type de connexion. Pour les mêmes raisons de compatibilité multi
plateforme les protocoles sélectionnés sont, respectivement, le protocole FTP de
transfert de données et le protocole TELNET pour l’exécution d’applications à
distance.
Module "FTP/TELNET"
Pour le transfert de fichiers le protocole FTP [26] est le plus largement adopté. Un
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
module basé sur ce protocole assurera le transfert de fichiers entre deux machines
connectées à un réseau et utilisant une connexion TCP. Un ordinateur Client voulant
effectuer un transfert de fichiers à partir ou vers un ordinateur serveur doit posséder un
droit d’accès (login et password) sur la machine serveur. Un programme dédié au
service FTP doit être exécuté et mis en mode d’écoute sur le serveur.
Un tel module permet d’envoyer, par exemple, un fichier SPICE sur une machine du
réseau et de récupérer le fichier de sortie après simulation.
Pour ce qui est de l’exécution de programmes de calcul sur des machines distantes, le
choix est plus large en raison de l’évolution des normes et limites de sécurité sur ce
genre d’accès. Cependant le protocole TELNET [3] reste parmi les protocoles les plus
utilisés quand l’argument performance et sécurité est secondaire. Dans notre cas, ce
genre de connexion est prévu dans un environnement restreint à un réseau local et peut
être implémenté à titre expérimental.
D'autres protocoles présentant de meilleurs atouts du point de vue sécurité (eg. SSH1)
pourraient être adoptés ultérieurement sans difficulté en raison de l’organisation
modulaire du programme ADOQ.
Module "Socket"
Il est possible de disposer dans une connexion réseau de plusieurs canaux d'échanges
de requêtes chacune assignée "traditionnellement" à un service particulier (eg. le canal
21 pour le protocole FTP et le 23 pour TELNET). Ce module s'occupe de l'écoute et de
l'émission de requêtes à travers ces canaux utilisés par l'application principale et les
applications serveurs. Il constitue donc la plus basse couche réseau du distributeur de
tâches.
1
SSH : Secure Shell. Système de chiffrage des communications à distance.
65
1.2.2. Application serveur
2. Incertitudes et précision
L'analyse des oscillateurs est basée sur la détermination de l'impédance dipolaire non
linéaire de l'amplificateur d'entretien. Le calcul de cette impédance repose sur les résultats
de simulations temporelles fournis par un simulateur électrique du type SPICE. La
précision des résultats obtenus par cette méthode dépend des performances du simulateur
utilisé. Les premiers essais ont été effectués avec la version d'évaluation du simulateur
PSpice mais bien que les résultats sur la partie réelle soient satisfaisants, il n'en va pas de
même de la partie imaginaire dont l'aspect chaotique traduit un manque de précision dans
le calcul numérique (voir Figure 57 et Figure 58).
1
ANSI C : American National Standards Institute). Fondé en 1918, organisme composé de plus de 1300
membres chargé d'officialiser les standards informatiques. ANSI C par exemple est une version du C qui a
été approuvé par l'ANSI.
66
100
-200
-400
-500
-600
-700
-800
-900
iL = 10 mA i0 = 56 mA
-1000
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Amplitude courant (A)
10
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
0
Réactance (ohm)
-5
-10
-15
-20
-25
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Amplitude courant (A)
-200
-300
-400
-500
-600
i0 = 77,9 mA
-700
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Amplitude courant (A)
67
185
180
175
Réactance (ohm)
170
165
160
155
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Amplitude courant (A)
-50
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-100
Rq = -126 ohm
Résistance de compensation (ohm)
-150
-200
-250
-300
-350
i0 = 538 uA
-400
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Amplitude courant (mA)
470
460
450
Réactance (ohm)
440
430
420
410
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Amplitude courant (mA)
68
L'ensemble d'ajustements des paramètres de simulation tentés n'a pas permis d'améliorer
les résultats fournis par PSpice. Cela a conduit à rechercher un autre simulateur permettant
d'obtenir les courbes d'impédance dipolaire avec la précision requise. Le choix s'est porté
sur WinSpice ; une version du SPICE3f5 de Berkeley [27] portée sur le système
d'exploitation préconisé dans le cadre du contrat avec le CNES1 à savoir Microsoft
Windows NT 4. C’est au cours des essais réalisés avec cette version de SPICE que les
raisons de l’échec avec PSpice sont apparues plus clairement. On constate dans les Figure
64 et Figure 65 que dans le cas de PSpice une simple sinusoïde est altérée d'une incertitude
de 200 ppm, alors que dans le cas de WinSpice cette incertitude est 1000 fois plus faible.
Et cela bien qu'il soit possible dans PSpice de fixer arbitrairement le nombre de chiffres
significatifs dans les résultats ; les calculs doivent probablement être effectués en simple
précision.
1
0.8
0.6
0.4
Fonction SIN (µA)
0.2
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
calculée
mesurée
-1
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
Temps (µS)
-100
-120
-140
Erreur de calcul sur SIN par PSpice (ppm)
-160
-180
-200
-220
-240
-260
-280
-300
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (µs)
1
Ref. Contrat CNES
69
0.4
0.3
0.1
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (µs)
67) conforme au calcul théorique. Comme on peut le voir sur la Figure 66, l’erreur sur le
calcul d’amplitude et sur le temps de démarrage en utilisant PSpice peut atteindre 20 %.
C’est donc le simulateur WinSpice qui a été retenu pour le développement du logiciel
ADOQ, les résultats présentés dans les exemples précédents et la comparaison avec les
solutions analytiques montrent que la précision de calcul est à présent tout à fait
satisfaisante.
Courant résonateur (mA)
10
-2
-4
-6
-8
-10
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (ms)
70
Courant résonateur (mA)
10
-2
-4
-6
-8
-10
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (ms)
71
Courant (mA)
12
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps (µs)
Tension (V)
100
50
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-50
-100
-150
–50
1000 points / période
–100
–150
–200
–250
100 points / période
–300
–350
–400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Amplitude courant (mA)
72
3. Algorithmes de calcul
ti=0 à N-1 prélevées dans le fichier de sortie de SPICE et non pas aux instants ti = t0+ih, où h
est le pas temporel qui correspond au rapport de la période T sur le nombre de points par
période (Figure 71).
Uq[0]
Uq[N-1]
Uq[i+1]
Uq[i]
t0 ti ti+1 1/fA+t0 t
2 N −1 U q [i ] sin ω k ti + U q [i + 1] sin ω k ti +1
Bu k = ∑
T i =0 2 ( ti +1 − ti )
(151)
avec : T = t N −1 − t0 et ω k = 2π k ⋅ f a (152)
73
Même si seules les composantes de Fourier de la tension au premier harmonique sont
utiles pour le calcul de l'impédance dipolaire, les composantes des harmoniques supérieurs
sont utilisées pour le calcul des impédances complexes pour ces fréquences. Ces grandeurs
n'ont, a priori, pas de sens physique mais sont quand même répertoriées dans le fichier de
sortie à titre indicatif.
Le module de l'impédance dipolaire s'écrit :
AU2 1 + BU2 1
Z = (153)
AI21 + BI21
ϕ d = ϕU − ϕ I (154)
ϕ I = arctan( BI AI )1 1
avec (155)
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
ϕU = arctan( BU AU ) 1 1
74
g(x)
P1
P4 P3 P2
P5 x
Figure 72. Méthode de Newton-Raphson.
On désigne par ℜy0{P1, P2} l'abscisse calculée par la méthode de Newton-Raphson à partir
des point P1 et P2 pour atteindre la solution d'ordonnée y0.
Le calcul se fait d'une manière itérative avec [28] :
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
xν +1 = ℜ y0 {( x , y ) , ( x
ν ν ν −1
, yν −1 )} (157)
Dans le cas de la résistance dipolaire, on obtient l'amplitude de courant yν+1 comme suit :
yν +1 = ℜ− Rq {( y , R ( y ,ω ) ) , ( y
ν
d
ν ν ν −1
}
, Rd ( yν −1 , ω ν −1 ) ) (159)
La pulsation d'excitation pour laquelle le prochain point est calculé est alors donnée par :
ν +1 ν
Ld ( yν +1 )
ω = ω ⋅ 1− (160)
Lq
A partir de là, une simulation est lancée pour le calcul de l'impédance dipolaire pour
l'amplitude et la pulsation yν+1 et ων+1.
On peut alors déduire εν+1 : l'écart relatif de fréquence entre les deux dernières itérations
par rapport à la fréquence du résonateur.
∆f ν +1 ∆f ν
ε ν +1 = − (161)
fq fq
75
Ce calcul est réitéré tant que cet écart absolu reste supérieur au seuil ε0 indiqué par
l'utilisateur, conformément à la condition d'arrêt :
ε ν +1 < ε 0 (162)
ν +1
X d ( yν +1 , ω ν +1 ) − X d ( yν , ω ν )
θ Lω =θX = (164)
yν +1 − yν
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Rq 2Lq
u2 u1
u3
Rd
Figure 73. Schéma équivalent de l'oscillateur pour le calcul du régime
transitoire.
∑u b =0 (165)
Les tensions ub sont reliées au courant de boucle I par des relations linéaires ou non. On
cherche donc avec ces relations le courant In qui vérifie l’équilibre du réseau Σ ub < ε pour
chaque instant tn = n ⋅ h , où h est l’incrément de temps et ε représente le critère d’arrêt des
itérations. A chacun de ces instants la valeur du courant In est incrémentée ou décrémentée
afin de réduire la somme des tensions dans la boucle à la valeur ε.
76
L’algorithme de résolution de ce système est décrit ci-dessous :
01 | {
02 | n = 0 ; I = I0
03 | pour chaque instant tn = n ⋅ h faire :
04 | {
05 | tant que Σ ub > ε faire :
06 | {
07 | calculer ub = f(I) pour toutes les branches de la boucle
08 | si Σ ub > 0, alors diminuer I, sinon augmenter I
09 | }
10 | In+1 = I
11 | }
12 | }
En ce qui concerne la résistance R = Rq + Rd (y), il nous suffit, pour chaque valeur itérée du
courant, de calculer la valeur correspondante de la résistance à introduire dans le calcul de
un+1. Cette valeur est calculée par interpolation linéaire à partir des points du tableau
donnant la fonction Rd(y). A chaque instant tn on calcule ainsi la valeur de y et on en déduit
de façon explicite l'écart de fréquence correspondant.
Basée sur la représentation dipolaire évoquée au §§ II. 2.3 et II. 2.4, la méthodologie
d'analyse de performances d'un oscillateur débute par le calcul de l'impédance dipolaire du
circuit oscillateur privé de la branche motionnelle et cela pour une valeur croissante du
courant d'excitation harmonique. Toutes les analyses sont basées sur cette analyse en
grand-signaux qui permet de prendre en compte les non-linéarités de l'amplificateur. En
plus de cette analyse, l'ensemble des simulations et des calculs utilisés dans l'analyse de
performance d'un oscillateur à quartz seront présentés dans ce qui va suivre [30] et [34].
77
4.1. Analyse Grand–Sinus
Cette analyse consiste à obtenir par simulation électrique l'impédance vue à l'entrée du
circuit d'entretien de l'oscillateur à quartz décrit au § V. 3.1. Cette impédance étant
fonction de l'amplitude de courant de la source qui remplace la branche motionnelle du
résonateur dans notre modèle (Figure 14). Un fichier SPICE est généré pour chaque valeur
de l'amplitude de courant sur un intervalle défini par l'utilisateur (Figure 75). La première
étape consiste donc à reprendre le fichier initial où sont décrits les éléments du circuit avec
les modèles et la topologie de l'oscillateur à quartz pour y intégrer (voir Figure 74) la
source de courant d'excitation (lignes 03..04), la capacité parallèle du quartz (lignes
05..06), la capacité de tirage, l'analyse transitoire (lignes 15..16) sur l'intervalle indiqué
dans le cadre d'édition des paramètres de simulation et les grandeurs à relever dans le
fichier de sortie (ligne 18).
Vi QuartzNd 0 DC=0
05 | Cp 2 CpNd 6.1427e-12
06 | Vcp CpNd 0 DC=0
07 |
08 | *** .model at1 xtl(fq0=1.2e7 lq=8.7414e-3 rq=9.2917 cp=6.1427e-12 tref=27
09 | *** + at1=0 at2=0 at3=0
10 | *** + ap1=0 ap2=0)
11 | *** .model at2 xtl(fq0=1.2e7 lq=8.9124e-3 rq=11.822 cp=6.0579e-12 tref=27
12 | *** + at1=0 at2=0 at3=0
13 | *** + ap1=0 ap2=0)
14 |
15 | *#tran 1.66715246794936E-10 4.16789784139808E-5
16 | + 4.15954540753365E-5 1.66715246794936E-10
17 |
18 | *#write D:\Projets\…\TmpCOLPIT~1.raw i(Vi) v(2) i(Vcp)
19 |
20 | *#quit
21 |
22 | .options temp=31
Figure 74. Fichier SPICE mis à jour pour une analyse transitoire.
Cette opération est réalisée par le module annexe Transit qui lance la simulation suivie du
calcul d'impédance équivalente pour des amplitudes de courant d'excitation allant de la
valeur ys à l'amplitude ymax avec un pas de yinc. L'analyse temporelle de la réponse de la
partie amplificateur est relevée jusqu'à l'instant qui correspond à la période Nbr Per, et cela
avec un pas permettant d'avoir Nbr PpP points par période.
78
Les résultats sont conservés dans le fichier de sortie dédié à cette analyse (*.zfi) qui
contient, pour chaque amplitude de courant, la résistance et la réactance dipolaires, le
module et la phase de l'impédance dipolaire, l'inductance dipolaire équivalente, l'écart
relatif de fréquence et finalement l'amplitude et le déphasage de la tension de sortie pour
les cinq premièrs harmoniques.
manière arbitraire mais peut être réévaluée par l'utilisateur s'il elle a été surévaluée (voir
Figure 76).
1.5 1.5
1 1
0.5 0.5
Vout (Volts)
Vout (Volts)
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 100 200 300 400 500 600 700 800 -200 -100 0 100 200 300 400
Le fichier de sortie (*.dem) de cette analyse contient l'évolution de l'écart de fréquence ainsi
que celle de l'enveloppe du courant de boucle avec l'enveloppe de l'amplitude de la tension
de sortie.
La Figure 77 concerne l'oscillateur Van der Pol avec les paramètres ε =2⋅10-2, A=4, R=100,
fq=10MHz, Lq=1⋅10-3 et Rq=126Ω. On voit que l'inversion de sens de l'évolution de l'amplitude de
la tension en fonction du courant de boucle est répercutée sur l'enveloppe de démarrage de la
tension de sortie.
79
9 10
8 8
6
7
4
6
Amp(Vout) (V)
Vout (Volts)
5
0
4
-2
3
-4
2
-6
1 -8
0 -10
0 10 20 30 40 50 60 70 50 100 150 200 250
Les informations éditées dans le fichier de sortie ne sont pas les seules grandeurs obtenues
par cette analyse. On trouve aussi dans le fichier d'échange (*.inf) qui accompagne le
fichier source les pentes θR et θL, les pulsations caractéristiques ΩR et ΩL ainsi que
l'amplitude et le déphasage de la tension de sortie pour les cinq premièrs harmoniques de la
fréquence d'oscillation.
80
Figure 78. Cadre d'édition des paramètres de simulation, partie
relative à l'analyse du bruit additif.
Une série de simulations est lancée par le module annexe Transfert pour des fréquences
d'excitation parcourant l'intervalle [ f 0 − f m , f 0 + f m ] suivant un pas logarithmique
décimal. Le nombre de simulations par décade est indiqué dans le volet fonction de
transfert (Figure 78). L'impédance de transfert Zt est calculées sur cet intervalle suivant la
formule (38) où les impédances partielles Zt1 et Zt2 sont calculée de la même manière que
l'impédance dipolaire équivalente (§ V. 3.1). Ici ce n'est plus l'amplitude du courant de
boucle qui varie mais la fréquence d'excitation fm.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
220 20
200 15
10
180
5
Xt (Kohms)
Rt (Ohms)
160
0
140
-5
120
-10
100 -15
80 -20
60 -25
0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+006 0.1 1 10 100 1000 10000 100000 1e+006
Frequency Shift (Hz) Frequency Shift (Hz)
81
4.5.1. Réduction des sources de bruit additif
Le module annexe mod2ANoi sous traite la détermination des contributions des différentes
sources de bruit par le simulateur SPICE. L’instruction .noise permet de déterminer les
caractéristiques inoise_spectrum de la source de courant Inoise équivalente qui
produirait le même effet que l’ensemble des sources de bruit dans le circuit. Cette
instruction est répétée plusieurs fois dans le fichier circuit afin d’avoir une représentation
logarithmique avec un nombre de points par décade fixé par l'utilisateur. La partie du code
ci-dessous est dupliquée pour chacune des décades définissant l’intervalle
[ f0 − f m , f0 + f m ] et l’intervalle passé en argument est ajusté à chaque fois.
Les résultats de cette simulation xd[k] vont constituer le premier vecteur de données dans le
fichier de sortie (*.ano) avant les vecteurs des spectres. Le vecteur index fm[k] indiquant la
fréquence d'oscillation décalée de la fréquence de modulation est aussi construit à partir
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
82
5. Sensibilité et conditions de fonctionnement critiques
Cette partie exploite la particularité du logiciel ADOQ qui fournit un outils très élaboré de
variation de paramètres d'un circuit oscillateur (présenté § V. 1.2.1.b) [30]. Il est possible,
grâce à cet outil, d'analyser la réponse du circuit aux variations des valeurs des composants
sur leur intervalle de tolérance et d'identifier le sens de variation des caractéristiques de
l'oscillateur (fréquence et amplitude d'oscillation) pour de très petits écarts des paramètres
dans le but d'évaluer les pires valeurs de ces caractéristiques [37].
Les résultats de simulations et de mesures présentés ci-dessous ont été obenus sur
l’oscillateur Colpitts représenté Figure 80. Les valeurs des composants ont été mesurées et
reportées dans les fichiers SPICE utilisés par ADOQ (voir Annexe A).
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
83
Maximum value of the parameter
Re1
Re2
Rb1
Rb2
Vcc
Rc
C1
C2
C3
C5
C7
T
0
-10
-20
(Ohms)
-30
-40
Rq+Rd
-50
-60
-70
Re1
Re2
Rc
Rb1
Rb2
C1
C2
C3
C5
C7
Vcc
T
Minimum value of the parameter
A partir de la courbe ci-dessus, on choisit les paramètres C1, C2 et Vcc pour une analyse
plus fine (voir Figure 82). On note que pour une chute de deux volts de la tension
d’alimentation Vcc, l’oscillateur ne démarre plus. Cela a été vérifié expérimentalement. Par
ailleurs, on remarque qu’un écart d’une dizaine de pF de la valeur des capacités C1 et C2
compromettrait le démarrage.
Vcc (V)
0 9 11 13 15 17 19 21 30
250
Rq+Rds(Vcc)
Rq+Rds(C1)
200
Rq+Rds(C2)
150
100
Rq+Rds (Ohms)
50
-50
-100
-150
-200
80 100 120 140 160 180 200 220
C1 & C2 (pF)
Un autre calcul peut aussi être fait pour connaître l’amplitude et le sens de variation de la
fréquence et de l’amplitude d’oscillation en fonction de la variation des paramètres (voir la
Figure 83). On constate que les caractéristiques de l’oscillateur en régime permanent sont
relativement plus sensibles à la résistance de charge RL et à la capacité C1 qu’aux autres
paramètres.
84
Maximum value of the parameter
Re1
Re2
Rb1
Rb2
Vcc
Rc
Rl
C1
C2
C3
C5
C7
T
0.3 0.2
0.25 0.15
0.2 0.1
(y-y0)/y0 (mA)
0.1 0
(f-f0)/f0
0.05 -0.05
0 -0.1
-0.05 -0.15
-0.1 -0.2
Re2
Rc
Rb1
Rb2
Rl
C1
C2
C3
C5
C7
Vcc
T
Minimum value of the parameter
0.4
bf=250
0.3
bf=225
bf=200
0.2 bf=175
bf=150
0.1
y(t) (mA)
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Time (s)
85
0.4 80
Tm
ao
0.35 70
0.3 60
0.25 50
ao (mA)
Tm (s)
0.2 40
0.15 30
0.1 20
0.05 10
0 0
150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250
bf
01 | ----------------...
02 | ->Rb2=22612.59
03 |
04 |
05 | .Fq à T°t et Pt Fqtp = 1.2000000E+07
06 | .Fosc Fo = 1.1999629E+07
07 | .Delta Fosc df = 3.1262E+03
08 | .Delta Fosc/Fq df/f = 2.6059E-04
09 | .Courant crête d'excitation Î = 6.136925E-04
10 | ----------------...
11 | ->Rb1=80334.254
12 |
13 | .Fq à T°t et Pt Fqtp = 1.2E+07
14 | .Fosc Fo = 1.1999629E+07
// //
// //
31 | ----------------...
32 | ->vcc=15.015
33 |
34 |
35 | .Fq à T°t et Pt Fqtp = 1.2000000E+07
36 | .Fosc Fo = 1.1999630E+07
37 | .Delta Fosc df = 3.1263E+03
38 | .Delta Fosc/Fq df/f = 2.6060E-04
39 | .Courant crête d'excitation Î = 6.139227E-04
86
5.3. Analyse du pire cas
On obtient grâce à cette analyse les caractéristiques dans l'oscillateur de le cas le plus
défavorable où l'on utilise les valeurs limites de tolérance des paramètres du circuit. Grâce
aux résultats de l'analyse de sensibilité, on sélectionne pour chaque paramètre la limite qui
dévie la fréquence d'oscillation dans le sens positif et celle qui la dévie dans le sens
opposé. Ainsi on peut créer deux variantes du fichier SPICE qui correspondent aux pires
cas de dérive de la fréquence.
Le fichier de la Figure 87 montre le résultat obtenu après avoir exploité le fichier issu de
l'analyse de sensibilité et effectué les deux analyses des caractéristiques en régime
permanent. La liste des composants et des valeurs limites utilisées sont indiquées pour
chacun des deux cas.
01 | ----------------...
02 | ->Temp=28.35
03 | ->C2=1.406E-10
04 | ->Rl=47.5
05 | ->Re1=7.82173
06 | ->Rb2=21460.5
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
07 | ->vcc=14.25
08 | ->C7=1.05E-8
09 | ->C1=4.90675E-11
10 | ->Re2=1680.759
11 | ->Rc=64.752
12 | ->Rb1=76241.3
13 |
14 | .Fq à T°t et Pt Fqtp = 1.2000000E+07
15 | .Fosc Fo = 1.1999963E+07
16 | .Delta Fosc df = 3.4596E+03
17 | .Delta Fosc/Fq df/f = 2.8838E-04
18 | .Courant crête d'excitation Î = 4.311555E-04
19 | ----------------...
20 |
21 | ->Temp=25.65
22 | ->C2=1.554E-10
23 | ->Rl=52.5
24 | ->Re1=8.64507
25 | ->Rb2=23719.5
26 | ->vcc=15.75
27 | ->C7=9.5E-9
28 | ->C1=5.42325E-11
29 | ->Re2=1857.681
30 | ->Rc=71.568
31 | ->Rb1=84266.7
32 |
33 | .Fq à T°t et Pt Fqtp = 1.2000000E+07
34 | .Fosc Fo = 1.1999398E+07
35 | .Delta Fosc df = 2.8952E+03
36 | .Delta Fosc/Fq df/f = 2.4133E-04
37 | .Courant crête d'excitation Î = 7.813650E-04
87
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
VI. Validation expérimentale
fq Lq Rq Cp Qq
MHz mH Ω pF
At1 11,99650325 8,7414 9,2917 6,1427 70930
At2 11,9964935 8,9124 11,822 6,0579 56840
At3 11,996513 8,7435 10,282 6,2077 63980
At4 11,9965227 8,9856 9,8805 6,1121 68600
At5 11,9970297 8,9706 183,09 6,0312 3700
At6 11,996474 8,1765 10.309 6,2809 59820
Les amplitudes d'oscillations sont représentées sur la Figure 88. Même si les résultats de
simulation sont différents pris séparément, l'écart constant avec les valeurs expérimentales
est manifeste. On en déduit que cet écart systématique peut provenir de l'erreur de
modélisation des composants du circuit oscillant et plus particulièrement le transistor
utilisé qui peut avoir, on le sait, une dispersion du gain pouvant atteindre 200%. L'effet
d'éléments parasites du circuit et l'erreur commise lors de la mesure des éléments
intrinsèques des résonateurs peut contribuer aussi à l'erreur de modélisation. Nous verrons
1
Analyse dipolaire en grand signaux (dénomination utilisée par l'équipe POMO du LPMO/CNRS).
89
notamment au § VI. 2.4 que l'introduction des capacités parasites du circuit permet de
réduire considérablement les écarts observés.
Ces constatations sont valables dans le cas de la fréquence d'oscillation (voir Figure 89).
800
700
600
500
Courant (µA)
400
300
200
100
calcul
mesure
0
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
1 2 3 4 5 6
Numéro du quartz
Par ailleurs, on remarque, comme prévu, que l'oscillateur n'a pas démarré avec le quartz
At5 car sa résistance motionnelle est supérieure à la valeur absolue de la résistance
dipolaire à faible excitation.
La cohérence des résultats de simulation avec les mesures du courant de boucle et du
décalage de fréquence a bien été mise en évidence dans cette partie.
4000
3500
3000
2500
∆f (Hz)
2000
1500
1000
500
calcul
mesure
0
1 2 3 4 5 6
Numéro du quartz
90
2. Le banc de mesure Grand-Sinus
Les paramètres retenus pour l'étude des conditions de fonctionnement sont la fréquence de
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
91
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Le schéma électrique du kit de mesure d'impédance HP 43961A est donné Figure 91. Ce
circuit permet d'introduire deux voltmètres VI et VV pour la mesure de l'impédance ZL (eq.
175). On peut déduire de ce schéma la relation entre la puissance d'excitation RF et le
courant traversant le circuit amplificateur.
On sait que la puissance indiquée sur le panneau d'affichage de l'analyseur d'impédance est
donnée en [dBm] et s'écrit, comme indiqué dans la documentation :
V 2
PRF = 10 ⋅ log RF ⋅103 (171)
R0
RRF
d'où VRF = 10 10
⋅ R0 ⋅10−3 (172)
92
VI
IL = 2 (173)
R0
1
VV = R0 + Z L ⋅ I L (174)
2
VV Z
et = 1+ 2 L (175)
VI R0
On en déduit l'impédance ZL :
R0 VV − VI
ZL = ⋅ (176)
2 VI
VRF ZL
(DUT)
2
VRF
d'où IL = (177)
2 ( R0 + Z L )
Comme VRF est donnée en valeur efficace, on multiplie par 2 pour obtenir l'amplitude
crête du courant de boucle :
PRF
−3
1 R0 ⋅10 10
IˆL = I L 2= ⋅ (179)
2 ( R0 + RL )2 + X L2
Afin de vérifier cette relation, le courant qui traverse l’amplificateur était mesuré par le
voltmètre vectoriel HP8085A. Une sonde de courant de type EUROCRAFT (model C-1.0)
était utilisée pour la conversion courant/tension. Le voltmètre vectoriel utilisait le signal de
la source RF comme référence afin de garder des mesures valides même pour des valeurs
très faibles de courant.
93
Les valeurs relevées par le voltmètre vectoriel HP8085A concordaient avec celle calculées
par la formule (179). Le banc de mesure a été alors allégé de cet équipement de mesure du
courant.
La tension d’alimentation est assurée par une alimentation de type TTi TSX3510P. La
stabilisation de la température est assurée par le thermostat PHARAO qui nécessite une
capsule pouvant abriter le circuit imprimé de l’oscillateur, une sonde de température et des
résistances chauffantes (voir Figure 94).
Le contrôle et la gestion de ces appareils sont assurés par un micro–ordinateur PC équipé
d’une carte de contrôle GPIB.
Le programme ADOQgpib contrôle ainsi l'ensemble des appareils qui composent le banc
de mesure. L'acquisition de la température relative à chaque mesure est assurée par le
multimètre PREMA GmbH 5017 connecté au bus GPIB et associé à une sonde de
température de type PT100.
Une série de mesures commence par la calibration de l’analyseur d’impédance. Etant
donné que la mesure de l’impédance en fonction de la puissance de la source RF est
effectuée en cinq étapes et donc pour des intervalles d’analyses différents, la calibration
doit être exécutée pour chacune de ces étapes. Elle sera aussi faite pour les différentes
valeurs de la fréquence de la source RF. Cette procédure est assuré par le programme
ADOQgpib qui enregistre sur le disque du PC les coefficients de correction obtenus après
calibration dans des fichiers dédiés. Ces coefficients pourront ainsi être chargés
ultérieurement sur l’analyseur d’impédance à chaque mesure sans être obligé de refaire les
calibrations.
94
Une fois les calibrations effectuées, une série de mesures en fonction de variations de
paramètres peut être lancée. Les intervalles de variation des paramètres sont fixés sur le
cadre d'édition du programme ADOQgpib (voir Figure 93).
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Les mesures réalisées avec ce banc ont nécessité deux enceintes d'accueil pour les
oscillateurs étudiés :
La première est constituée d'une capsule interne thermostatée et d'une capsule d'emballage
offrant une isolation thermique efficace et une connectivité plus rigoureuse (voir Figure
94). Les circuits imprimés des oscillateurs retenus pour ce banc de mesure ont été fabriqués
à la dimension des emplacements prévus dans la capsule thermostatée. Cette enceinte a été
conçue pour s'enficher directement sur le kit de mesure d'impédance HP 43961A à la place
de la fixation de test HP 16192A (voir Figure 95). La température de fonctionnement de
cette enceinte varie entre 30°C et 70°C.
95
La deuxième enceinte a été conçue pour atteindre des températures allant jusqu'à –15°C.
L'oscillateur est noyé dans de la résine thermo–conductrice contenue dans un récipient lui
aussi bon conducteur thermique. La base du récipient est mise en contact direct avec un
module Peltier ayant pour fonction d'abaisser la température du bloc oscillateur ainsi
monté. L'ensemble est placé dans une enceinte supportant un vide primaire. Le montage est
fixé sur la face intérieure du couvercle de façon à avoir la deuxième face du module Peltier
collée à la pièce de cuivre encastrée au centre de ce couvercle. Ici, le cuivre est utilisé pour
ses propriétés thermiques. De l'extérieur, on utilise un refroidissement hydraulique
indispensable à la dissipation calorifique du module Peltier (voir Figure 96).
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Les résultats de simulations et de mesures suivants ont été obtenus sur l’oscillateur
Colpitts #2 représenté Figure 97. Les valeurs des composants ont été mesurées et reportés
dans le fichier SPICE associé (voir Annexe A).
96
expérimentales. La précision des résultats dépend évidemment de l'exactitude ou du moins
de la fidélité de modélisation des différents éléments du circuit.
-60
-80
Dipolar resistance (Ohms)
-100
-120
-140
-160
-180
Q1
Q2
-200
Q3
Q4
-220
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-310
-315
Dipolar reactance (Ohms)
-320
-325
-330
-335
-340
Q1
Q2
-345
Q3
Q4
-350
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Les écarts de la réactance dipolaire équivalente représentés Figure 99 sont constants par
rapport au niveau d'excitation et sont inférieur à 2%.
97
Ces écarts dus à la dispersion des transistors constituent une limite d'erreur en deçà de
laquelle les différences entre les résultats de simulations avec les mesures seront
considérées comme négligeables.
1 pF 1 pF
C32
C31
C40
C30
C20
C10
C32
C31
C40
C30
C20
C10
-240 -505
-245
-510
-250
-255 -515
-260
Rds (Ohms)
Xds (Ohms)
-520
-265
-525
-270
-275 -530
-280
-535
-285
Rds Xds
-290 -540
C32
C31
C40
C30
C20
C10
C32
C31
C40
C30
C20
C10
0 pF 0 pF
Les valeurs indiquées sur le fichier SPICE de cet oscillateur correspondent aux valeurs
mesurées des composants passifs. En raison de l'écart non négligeable des résultats de
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
simulations utilisant cette première nomenclature avec les résultats de mesures, une
analyse de sensibilité de l'impédance dipolaire en fonction des capacités parasites a été
réalisée grâce au logiciel ADOQ (module de variation de paramètres). La Figure 100
représente les variations de la résistance et de la réactance équivalentes pour des faibles
niveaux d'excitation. Les paramètres concernés sont relatifs aux capacités entre pistes
qu'on fait varier de 1pF. Les résultats montrent que l'effet de ces capacités inter pistes ne
sont pas négligeables. Les valeurs mesurées de ces capacités intrinsèques au circuit
imprimé ont alors été intégrées aux fichiers SPICE des oscillateurs testés. Les résultats qui
suivent prennent donc en compte ces capacités parasites qui se trouvent être plus
importantes que prévu.
Vcc=-15V Fq=12MHz Vcc=-13V Fq=12MHz
-80 -300
-100
-120 -350
Dipolar resistance (Ohms)
-140
-160 -400
-180
-200 -450
-220
-240 -500
La Figure 101 montre qu'en ne tenant pas compte des capacités parasites dans le cas de cet
oscillateur on commet une erreur de plus de 50 % sur l'impédance dipolaire.
Une série de mesures et de simulations a été réalisée, en variant la tension d’alimentation
entre –13 V et –17 V et la fréquence de la source RF entre 10 MHz et 14 MHz.
98
Vcc=-13V to -17V& Fq=12MHz
-60
-80
-100
-140
-160
-180
-200 Mea.13V
Sim.13V
-220 Mea.15V
Sim.15V
-240 Mea.17V
Sim.17V
-260
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
-290
-300
-310
Dipolar reactance (Ohms)
-320
-330
-340
-350
-360
Mea.13V
-370 Sim.13V
-380 Mea.15V
Sim.15V
-390 Mea.17V
Sim.17V
-400
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Figure 102 et Figure 103 correspondent aux mesures effectuées pour différentes valeurs de
la tension d'alimentation. On voit que les résultats sont cohérents car le décalage des
courbes de simulation en fonction de la tension d’alimentation est équivalent à celui des
courbes de mesure. Il y a en l'occurrence, un écart de 1% à 3% entre la simulation et la
mesure. La simulation en fonctionnement critique a montré que ces écarts sont du même
ordre de grandeur que l’écart lié à l’imprécision de la modélisation des éléments du circuit.
On remarque que sur la Figure 104 et la Figure 105 les courbes se resserrent au fur et à
mesure que le niveau d'excitation augmente. Ce phénomène est observé sur les deux séries
de courbes (mesure / simulation). Mais les écarts sont un peu plus importants (2% à 5%).
99
Connaissant l’imprécision de la mesure effectuée sur les éléments parasites et la
dépendance de ces derniers à la fréquence, ces écarts restent tolérables.
-60
-80
-100
Dipolar resistance (Ohms)
-120
-140
-160
-180
-200
Mea.10MHz
-220 Sim.10MHz
-240 Mea.12MHz
Sim.12MHz
-260 Mea.14MHz
Sim.14MHz
-280
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
-250
-300
Dipolar reactance (Ohms)
-350
-400
Mea.10MHz
Sim.10MHz
-450 Mea.12MHz
Sim.12MHz
Mea.14MHz
Sim.14MHz
-500
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
100
Vcc=-15V & Fq=12MHz
T° = -10 to 50 C°
-140
-160
-200
-220
-240
-260 mea 50 °C
mea 20 °C
-280 mea -10 °C
sim 50 °C
-300 sim 20 °C
sim -10 °C
-320
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
-360
-380
Dipolar reactance (Ohms)
-400
-420
-440
-460
mea 50 °C
-480 mea 20 °C
mea -10 °C
sim 50 °C
-500
sim 20 °C
sim -10 °C
-520
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Des mesures d'impédances dipolaires ont été effectuées pour différentes températures grâce
à l'enceinte sous vide équipée d'un module Peltier. Les résultats sont représentés Figure 106
et Figure 107. On remarque un écart de la résistance dipolaire de 2% entre les mesures et la
simulation. Cet écart qui reste acceptable est pratiquement constant de 0 à 3,5 mA.
Néanmoins, on observe l'intersection au voisinage d'un courant d'excitation de 2,5 mA
(rms) dans les deux séries de courbes. L'écart de 6% dans le cas de la réactance dipolaire
peut être due à l'incertitude de mesure des capacités parasites.
Les premiers résultats obtenus grâce au banc de mesure Grans-Sinus sont très
encourageants mais ils révèlent l'importance de l'incertitude de mesure des valeurs exactes
des composants et de l'ensembles des éléments parasites. On notera que la précision des
101
informations fournis par le logiciel ADOQ sont directement liés à la modélisation des
éléments constituant le circuit amplificateur. Cependant les écarts observés entre la mesure
et la simulation ne peuvent tous être imputés à la phase de modélisation-simulation.
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
102
Conclusions et Perspectives
L'ensemble de ce travail a permis la mise en œuvre d'une méthode basée sur la
caractérisation non linéaire du circuit d'entretien qui permet ainsi de prévoir les
caractéristiques principales d'un oscillateur à quartz. Le logiciel ADOQ fondé sur cette
méthode est capable de fournir ces informations pour n'importe quelle structure
d'oscillateur à quartz.
Grâce à une méthode asymptotique bien adaptée aux circuits très sélectifs (méthode de la
moyenne) et à l’utilisation d’un algorithme de calcul numérique original, le simulateur est
en mesure de décrire très rapidement le comportement temporel de l’amplitude et de la
fréquence des oscillations, notamment la naissance et l’établissement du régime permanent
d’oscillation.
L’application de méthodes de perturbation sur le comportement temporel permet en outre
de montrer que les différentes sources de bruit additif provoquent une double modulation
d’amplitude et de fréquence dont on peut exprimer l’amplitude. Ces raies de modulation
permettent alors de calculer les spectres de bruit d’amplitude et de phase de l’oscillateur en
un point quelconque du circuit. Cette approche temporelle de l’analyse du bruit permet en
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
103
Une approche plus rigoureuse de l’analyse du bruit nécessite l’introduction de sources
de bruit temporelles (et non plus fréquentielles) agissant sur le signal d’oscillation.
L’introduction de telles sources de bruit nécessite d’être en mesure d’intervenir sur les
modèles des composants utilisés par SPICE.
- ADOQ est en mesure de déterminer l’incidence d’une perturbation d’un ou plusieurs
composants du circuit. Pour prévoir le comportement d’un oscillateur dans un
environnement particulier il est nécessaire de disposer de modèles de comportement de
chaque composant dans cet environnement. Hormis la température pour laquelle on
dispose de données (souvent approximatives) il n’existe pas d’informations concernant
la sensibilité des composants aux variations d’environnement (humidité, champ
magnétique, vibrations, etc.). La constitution d’une base de données dans ce domaine
peut constituer une extension intéressante du logiciel.
- Les fonctionnalités offertes par ADOQ permettent d’obtenir des informations précises
sur le comportement des oscillateurs dans des conditions d’utilisation très variées et
peuvent de ce fait intéresser des utilisateurs très différents : conception d’oscillateurs
métrologiques (OUS), de bases de temps pour systèmes numériques, d’oscillateurs pour
capteurs résonnants, etc. Chaque classe d’utilisateurs a ses propres exigences et la
nature et la forme des informations à fournir peuvent être très variées. Le logiciel
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
104
Annexe A
Fichiers ADOQ de description d'un oscillateur à quartz
Oscillateur Colpitts relatif au § VI. 1
01 | *==========================================*
02 | * oscillateur colpitts *
03 | * 5 quartz sur 6 *
04 | *==========================================*
05 | vcc 10 0 15
06 |
07 | Rb1 2 10 80.254k
08 | Rb2 2 0 22.590k
09 | Rc 3 10 68.16
10 | Re1 4 5 8.2334
11 | Re2 5 0 1.76922k
12 | Rl 1 0 50
13 |
14 | C1 2 5 51.65pF
15 | C2 5 0 148pF
16 | C7 4 1 10nF
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
17 |
18 | Xt1 3 2 4 transistor
19 | * circuit resonnant
20 | Xtl 2 0 at1
21 | * definition des sous-circuits
22 |
23 | .subckt transistor 100 101 102
24 | qt1 100 101 102 q2n2857
25 | .ends
26 | * definition des modeles
27 | .model q2n2857 npn(is=69.28e-18 xti=3 eg=1.11 vaf=100 bf=100 ne=1.167
28 | + ise=69.28e-18 ikf=21.59m xtb=1.5 br=1.219 nc=2 isc=0 ikr=0 rc=4
29 | + cjc=893.1f mjc=.3017 vjc=.75 fc=.5 cje=939.8f mje=.3453 vje=.75
30 | + tr=1.607n tf=115.7p itf=.27 vtf=10 xtf=30 rb=10)
31 |
32 | .model at1 xtl(fq0=1.199650325e7 lq=8.7414e-3 rq=9.2917 cp=6.1427e-12
33 | + tref=27
34 | + at1=0 at2=0 at3=0
35 | + ap1=0 ap2=0)
36 | .model at2 xtl(fq0=1.19964935e7 lq=8.9124e-3 rq=11.822 cp=6.0579e-12
37 | + tref=27
38 | + at1=0 at2=0 at3=0
39 | + ap1=0 ap2=0)
40 | .model at3 xtl(fq0=1.1996513e7 lq=8.7435e-3 rq=10.282 cp=6.2077e-12
41 | + tref=27
42 | + at1=0 at2=0 at3=0
43 | + ap1=0 ap2=0)
44 | .model at4 xtl(fq0=1.19965227e7 lq=8.9856e-3 rq=9.8805 cp=6.1121e-12
45 | + tref=27
46 | + at1=0 at2=0 at3=0
47 | + ap1=0 ap2=0)
48 | .model at5 xtl(fq0=1.19970297e7 lq=8.9706e-3 rq=183.09 cp=6.0312e-12
49 | + tref=27
50 | + at1=0 at2=0 at3=0
51 | + ap1=0 ap2=0)
52 | .model at6 xtl(fq0=1.1996474e7 lq=8.1765e-3 rq=10.309 cp=6.2809e-12
53 | + tref=27
54 | + at1=0 at2=0 at3=0
55 | + ap1=0 ap2=0)
56 | .temp 27
57 | .end
105
Oscillateur Colpitts relatif au § V. 5
01 | *==========================================*
02 | * Colpitts Oscillator *
03 | *------------------------------------------*
04 | * IFCS 2001 *
05 | *==========================================*
06 |
07 | Vcc 10 0 15V
08 | Rb1 2 10 26.8k
09 | Rb2 2 0 22.590k
10 | Rc 3 10 68.16
11 | Re1 4 5 8.2334
12 | Re2 5 0 1.76922k
13 | Rl 1 0 337.75
14 | C5 10 0 10uF
15 | C3 10 0 22nF
16 | C1 2 5 151.65pF
17 | C2 5 0 148pF
18 | C7 5 1 10nF
19 | Xt1 3 2 4 transistor
20 | Xtl 2 0 QZ01
21 |
22 | .subckt transistor 100 101 102
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
01 | ***********************************
02 | * 10 to 20Mhz Colpitts oscillator *
03 | ***********************************
04 | Vcc 5 0 -15
05 | r1 1 0 10k
06 | r2 1 5 18.2k
07 | r3 4 5 6.98k
08 | rl 3 0 50
09 | c1 1 2 327pF
10 | c2 2 3 10.3pF
11 | c3 3 0 155pF
12 | c4 2 3 11.7pF
13 |
14 | * parasitic capacitence
15 | c10 1 0 5p
16 | c20 2 0 7.5p
17 | c30 3 0 6.5p
18 | c40 4 0 6.5p
19 | c31 3 1 1p
20 | c32 3 2 3.7p
21 |
22 | l1 4 2 1mH
106
24
23 | *
xq1resonator
0 1 2 0 0 0 MAT02
25 | Xtl 0 1 QZ02
26 | * models
27 | .SUBCKT MAT02 1 2 3 5 6 7
28 | Q1 1 2 3 NMAT
29 | Q2 7 6 5 NMAT
30 | D1 3 2 DMAT1
31 | D2 5 6 DMAT1
32 | D3 4 3 DMAT1
33 | D4 4 5 DMAT1
34 | D5 4 1 DMAT2
35 | D6 4 7 DMAT2
36 | .MODEL DMAT1 D(IS=2E-16 RS=20)
37 | .MODEL DMAT2 D(IS=1E-14 VJ=0.6 CJO=40E-12)
38 | .MODEL NMAT NPN(BF=500 IS=6E-13 VAF=150 BR=0.5 VAR=7
39 | + RB=13 RC=10 RE=0.3 CJE=82E-12 VJE=0.7 MJE=0.4 TF=0.3E-9
40 | + TR=5E-9 CJC=33E-12 VJC=0.55 MJC=0.5 CJS=0 IKF=0.300
41 | + PTF=25)
42 | .ENDS
43 |
44 | .model QZ02 xtl(fq0=10e6 lq=46.8 rq=1 cp=0 tref=27
45 | + at1=0 at2=0 at3=0
46 | + ap1=0 ap2=0)
47 | .temp 27
48 |
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
.end
01 | ***************************************
02 | * Colpitts oscillator 4 Cool Oven *
03 | ***************************************
04 |
05 | Vcc 5 0 -15
06 |
07 | r1 1 0 10k
08 | r2 1 5 18.2k
09 | r3 4 5 6.98k
10 | rl 3 0 50
11 |
12 | c1 1 2 221pF
13 | c2 2 3 10.5pF
14 | c3 3 0 150pF
15 | c4 2 3 13.5pF
16 |
17 | c10 1 0 1p
18 | c20 2 0 5p
19 | c32 3 2 4p
20 |
21 | l1 4 2 1mH
22 |
23 | xq1 0 1 2 0 0 0 MAT02
24 |
25 | * resonator
26 | Xtl 0 1 QzTest
27 |
28 | * models
29 | * MAT02 SPICE Macro-model 4/90, Rev. A
30 | * DFB / PMI
31 | *
32 | * Copyright 1990 by Analog Devices, Inc.
33 | *
34 | * Refer to "README.DOC" file for License Statement. Use of this model
35 | * indicates your acceptance with the terms and provisions in the License
36 | * Statement.
37 | *
38 | * Node assignments
107
40
39 | * |
C1B1
41 | * | | E1
42 | * | | | E2
43 | * | | | | B2
44 | * | | | | | C2
45 | * | | | | | |
46 | .SUBCKT MAT02 1 2 3 5 6 7
47 | Q1 1 2 3 NMAT
48 | Q2 7 6 5 NMAT
49 | D1 3 2 DMAT1
50 | D2 5 6 DMAT1
51 | D3 4 3 DMAT1
52 | D4 4 5 DMAT1
53 | D5 4 1 DMAT2
54 | D6 4 7 DMAT2
55 | .MODEL DMAT1 D(IS=2E-16 RS=20)
56 | .MODEL DMAT2 D(IS=1E-14 VJ=0.6 CJO=40E-12)
57 | .MODEL NMAT NPN(BF=500 IS=6E-13 VAF=150 BR=0.5 VAR=7
58 | + RB=13 RC=10 RE=0.3 CJE=82E-12 VJE=0.7 MJE=0.4 TF=0.3E-9
59 | + TR=5E-9 CJC=33E-12 VJC=0.55 MJC=0.5 CJS=0 IKF=0.300
60 | + PTF=25)
61 | .ENDS
62 | .model QzTest xtl(fq0=12e6 lq=1 rq=1 cp=0 tref=27
63 | + at1=0 at2=0 at3=0
64 |
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
+ ap1=0 ap2=0)
65 | .temp 40
66 | .end
108
Annexe B
Formats des fichiers ADOQ
Fichier Projet (*.prj) :
01 | *==========================================*
02 | * Oscillateur à transconductance négative*
03 | * Limitation analytique*
04 | *==========================================*
05 |
06 | R1 1 0 10k
07 | C1 1 0 200p
08 | Bs 0 2 I=-0.022*v(1)*(1.-v(1)*v(1)/3.)
09 | R2 2 0 10k
10 | C2 2 0 200p
11 |
12 | Xtl 2 1 AT625
13 |
14 | .model AT625XTL(fq0=10Meg Lq=1e-3 Rq=126 Cp=2p Tref=27
15 | + aT1=0 aT2=0 aT3=0
16 | + aP1=0 aP2=0)
17 |
18 | .temp 27
19 | .end
20 | *==========================================*
21 | * oscillateur à transconductance négative*
22 | * limitation analytique*
23 | *==========================================*
24 |
25 | r1 1 0 10k
26 | c1 1 0 200p
27 | bs 0 2 i=-0.022*v(1)*(1.-v(1)*v(1)/3.)
28 | r2 2 0 10k
29 | c2 2 0 200p
30 |
31 | ifunction
32 |
33 | *** .model at625xtl(fq0=10meg lq=1e-3 rq=126 cp=2p tref=27
34 | *** + at1=0 at2=0 at3=0
35 | *** + ap1=0 ap2=0)
109
37
36 | *** .end
.temp 27
38 | AnalyseType
39 | PrintLine
40 | .end
15 | String[0,0]=Gear
16 | String[0,1]=trap
17 | String[1,0]=AT1
18 | String[1,1]=AT625
19 | End
20 |
21 | Text Begin
22 | *==========================================*
23 | * Oscillateur à transconductance négative *
24 | * Limitation analytique *
25 | *==========================================*
26 |
27 | R1 1 0 %Real[0]%
28 | C1 1 0 %Real[1]%
29 | Bs 0 2 I=-0.022*v(1)*(1.-v(1)*v(1)/3.)
30 | R2 2 0 %Real[2]%
31 | C2 2 0 %Real[3]%
32 |
33 | Xtl 2 1 %Str[1]%
34 |
35 | .model AT625 XTL(fq0=10Meg Lq=1e-3 Rq=126 Cp=2p Tref=27
36 | + aT1=0 aT2=0 aT3=0
37 | + aP1=0 aP2=0)
38 |
39 | .model AT1 XTL(fq0=10Meg Lq=1e-3 Rq=10 Cp=2p Tref=27
40 | + aT1=0 aT2=0 aT3=0
41 | + aP1=0 aP2=0)
42 |
43 | .Options method=%Str[0]%
44 | .temp 27
45 | .end
46 |
47 | End
110
Exemple d'un fichier d'échange (*.inf) :
01 | **************************************************
02 | QuartzModel=xxxx
03 | QuartzID=Xtl
04 | Crystal_First_Node=0
05 | Crystal_Second_Node=1
06 | Fq=1.2e+07
07 | OmegaQ=0
08 | Cq=1
09 | Lq=1
10 | Rq=1
11 | Cp=0
12 | QTref=27
13 | at0=0
14 | at1=0
15 | at2=0
16 | at3=0
17 | ap0=0
18 | ap1=0
19 | ap2=0
20 | Tq=22
21 | **************************************************
22 | VoutNode1=0
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
23 | VoutNode2=3
24 | NoiseFreqCount=500
25 | TransfertPointCount=4
26 | **************************************************
27 | Td=27
28 | **************************************************
29 | Ys=1e-6
30 | Ymax=5e-3
31 | Yinc=0.2e-3
32 | Nbr_Per=200
33 | Nbr_PpP=250
34 | Tol=1e-8
35 | Vinit=1e-4
36 | StartUp_Tmax=1e-3
37 | DeltaF/F_n1=2.35699537005275E-06
38 | DeltaF/F_n=3.07040938331435E-06
39 | Yn=4.80100000000000E-03
40 | Yn1=6.57641934361222E-03
41 | Xn=-4.63007537788721E+02
42 | Xn1=-3.49503163992866E+02
43 | Rn=-1.23873766608304E+02
44 | Rn1=-7.16197552747605E+01
45 | Amp_n=4.79291863172016E+02
46 | Phi_n=-1.83221536504613E+00
47 | Ld=-6.14082819399021E-06
48 | Fn=1.20000368449126E+07
49 | Iclc=4.80099999999016E-03
50 | Icp=1.66916203410386E-16
51 | SampleCount=252
52 | FqTP=1.20000000000000E+07
53 | DeltaF_n=3.68449125997722E+01
54 | Pac=1.42762044734427E-03
55 | Fosc=1.00000235509324E+07
56 | DFosc=2.35509323999286E+01
57 | DFosc/FqTP=2.35509323999286E-06
58 | Pacosc=1.55845706653367E-03
59 | Yosc=6.62441769395776E-03
60 | Icposc=4.36115237998278E-04
61 | Rdosc=-7.10279730402545E+01
62 | Ldosc=-5.55802658284793E-06
63 | TetaR=1.23292202804006E+04
64 | TetaX=5.87633466980605E+03
65 | OmegaR=3.46075868551647E+01
66 | OmegaL=1.64946166789325E+01
67 | Rt=0
111
69
68 | **************************************************
Xt=0
70 | AVout=1.53281845615412E-01
71 | PVout=-2.44643781225146E+00
72 | Rn_2=3.94408261737285E+01
73 | Xn_2=5.76772207864848E+00
74 | Amp_n_2=3.98603234713769E+01
75 | Phi_n_2=1.45208083024879E-01
76 | Icp_2=1.09394433661799E-16
77 | AVout_2=1.96941841813117E-02
78 | PVout_2=-7.74661376678385E-01
79 | Rn_3=-5.54329489285220E+00
80 | Xn_3=-5.82036552000642E+00
81 | Amp_n_3=8.03770944085446E+00
82 | Phi_n_3=-2.33181715653083E+00
83 | Icp_3=4.35952552763077E-17
84 | AVout_3=4.42686766871127E-03
85 | PVout_3=2.82906668123823E+00
86 | Rn_4=-9.47760028448510E-01
87 | Xn_4=2.17802798542525E+00
88 | Amp_n_4=2.37530102867411E+00
89 | Phi_n_4=1.98122919216289E+00
90 | Icp_4=7.87983683958622E-17
91 | AVout_4=1.34507434030595E-03
92 | PVout_4=7.55242909026250E-01
93 |
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Rn_5=9.08043915185334E-01
94 | Xn_5=-3.53597093121995E-01
95 | Amp_n_5=9.74461213270920E-01
96 | Phi_n_5=-3.71339762921631E-01
97 | Icp_5=9.80470423565890E-17
98 | AVout_5=5.65695369186133E-04
99 | PVout_5=-1.65632693954668E+00
100 | DeltaOmegaM=1e5
112
Annexe C
Programme Maple de calcul de la fréquence et de l'amplitude
d'oscillation de l'oscillateur à transconductance
01 | > restart:
02 | Affectation des valeurs numériques
03 | > T:=300:
k:=1.38e-23:
04 | > Rq:=126:
Lq:=1e-3:
Fq:=1e7:
omega['q']:=2*Pi*Fq:
05 | > C:=2e-10:
R:=1e4:
G:=22e-3:
epsilon:=1/3:
06 | > om := omega:
al := R*C*om:
al2 := al^2:
ep := epsilon:
omq := omega['q']:
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
24 | Méthode de perturbation
25 | > ThetaRy(omega,y):=diff(Rd(omega,y),y):
ThetaLy(omega,y):=diff(Ld(omega,y),y):
26 | > ThetaR:=evalf(subs({omega=omega_osc,y=yosc},ThetaRy(omega,y)));
ThetaL:=evalf(subs({omega=omega_osc,y=yosc},ThetaLy(omega,y)));
27 | > OmegaR:=evalf(yosc*ThetaR/2/Lq);
OmegaL:=evalf(yosc*omega_osc*ThetaL/2/Lq);
28 | > alpha:=Rd_osc*omega/Lq/omq*sqrt(xd2):
beta:=Ld_osc*omega*omega*sqrt(xd2)/Lq/omq:
gamma_q:=Rq*omega/Lq/omq*sqrt(xq2):
gamma_2:=subs(omega=omega_osc+Omega,alpha^2+beta^2+gamma_q^2):
113
29 | > zeta2:=gamma_2/4/(Omega^2+OmegaR^2):
30 | > Sz:=zeta2/2:
eta2:=zeta2/yosc/yosc*(OmegaR^2+(Omega-OmegaL)^2):
SzC:=Sz/((yosc^2)/2):
Sphi:=eta2/2/(Omega^2):
31 | > Zq2:=(Rq*Rq + Lq*Lq*(omega^2-omq^2)*(omega^2-omq^2)/omega^2):
Zq:=simplify(subs(omega=Omega+omega_osc,sqrt(Zq2))):
Zq0:=subs(Omega=0,Zq):
Zt2:=((R/(1.+R*R*C*C*(omega^2)) + Rq)^2+(Lq*((omega^2)-omq^2)/omega-
R*R*C*omega/(1.+R*R*C*C*(omega^2)))^2):
Zt:=simplify(subs(omega=Omega+omega_osc,sqrt(Zt2))):
Zt0:=subs(Omega=0,Zt):
32 | > SzV:=(Zq^2)*Sz:
SzVC:=SzV/(((yosc*Zq0)^2)/2):
SphiV:=(Zq^2)*Sphi:
33 | > SzVout:=(Zt^2)*Sz:
SzVoutC:=SzVout/(((yosc*Zt0)^2)/2):
SphiVout:=(Zt^2)*Sphi:
34 | > dat2:=plot(sqrt(subs(Omega=x*2*Pi,zeta2))*1e12, x=-4e4..4e4, y=0..70,
axes=boxed, adaptive=false, numpoints=300):
eval(dat2);
35 | > dat3:=plot(sqrt(subs(Omega=x*2*Pi,eta2))*1e6/2/Pi, x=-4e4..4e4, y=15.5..16.5,
axes=boxed, adaptive=false, numpoints=300):
eval(dat3);
36 | > dat4:=plot({10*log10(subs(Omega=(10^x)*2*Pi,SzC)),10*log10(subs(Omega=-
(10^x)*2*Pi,SzC)),10*log10((subs(Omega=(10^x)*2*Pi,SzC)+subs(Omega=-
(10^x)*2*Pi,SzC))/2)},x=-3..6, y=-220..-160, color=[red,blue,black],
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114
Annexe D
Calcul de la raie de modulation d'amplitude
Dans le cadre de la méthode de perturbation traitée en III. 4.2, les solutions de l'équation
(63) sont de la forme :
η = ηˆ ⋅ cos Ω mt (180)
z = zˆ ⋅ cos ( Ω mt + ϕ a ) (181)
m a R a
2
0
2
0
Après résolution :
A sin ϕ 0 + B cos ϕ 0
zˆ cos ϕ a = Ω 2m + Ω 2R
(183)
zˆ sin ϕ = − B sin ϕ 0 + A cos ϕ 0
a
Ω 2m + Ω 2R
avec
β α
A = 2
sin Ω R −
2
cos Ω m
(184)
B = β α
sin Ω m − cos Ω R
2 2
d'où
2 2
α β
+ ( α2 + β2 )
2 2 2 (185)
zˆ = =
Ω 2m + Ω 2R 4 ( Ω 2m + Ω 2R )
Si l'on désigne par zˆk et ηˆk les amplitudes AM et FM dues à différentes sources de bruit
xk, les amplitudes résultantes AM et FM s'écrivent :
zˆ 2 = ∑ zˆk2
2 (186)
ηˆ = ∑ηˆk
2
115
γ2
zˆ 2 = (187)
4 ( Ω m2 + Ω 2R )
où γ 2 = ∑ α k2 + β k2 (188)
k
avec
A ⋅ ΩL α
C = +
y0 ( Ω 2m + Ω 2R ) 2 y0
(191)
D = −B ⋅ ΩL β
+
y0 ( Ω m + Ω R ) 2 y0
2 2
ηˆ sin ϕ 0 = −C
soit ⇒ ηˆ 2 = C 2 + D 2 (192)
ηˆ cos ϕ 0 = D
C
et tan ϕ 0 = − (193)
D
1 Ω 2L (α2 + β2) ΩL
ηˆ = 2 2
2
y0 ( Ω m + Ω 2R )
( A 2
+ B 2
) + + ( Aα − B β ) (194)
4 ( Ω 2
m + Ω 2
R )
116
A + B = (Ω + Ω
(α 2
+ β2)
avec 2 2 2
m
2
R ) 4
(195)
(α + β ) Ω + Ω
2 2
− ΩL )
(
2
ηˆ 2
= 2
(196)
4 y (Ω + Ω )
2 2 2 R m
0 m R
zˆ 2 2
Ω + ( Ωm − Ω L )
2
ou alors ηˆ 2 = 2 R (197)
y0
C
et tan ϕ 0 = − (eq. 193)
D
AD + CB
d'où tan ϕ a = (199)
BD − AC
En remplaçant C et D :
Aβ + Bα
tan ϕ a =
2Ω L ( A2 + B 2 ) (200)
B β − Aα −
ω q ( Ω m2 + Ω 2R )
En remplaçant A et B on obtient :
ΩR
tan ϕ a = (201)
Ωm − Ω L
117
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Références bibliographiques
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April 1930.
[11] J. A. Kusters, "The SC Cut Crystal - An Overview", Proc. 1981 IEEE Ultrasonics
Symposium, pp. 402-409
[12] C. Audoin, "Emploi des Oscillateurs Ultra-Stables dans les Systèmes de Défense",
Revue Scientifique et Technique de la Défense- 1993, pp. 3-10.
[13] J. R. Norton and J. M. Cloren, "Precision Quartz Oscillators and Their Use
Aboard Satellites", Johns Hopkins APL Technical Digest, vol 15, no. 1, pp. 30-37,
January-March 1994.
119
[15] W. G. Cady, "The piezoelectric resonator", Phys. Rev., vol. 17, pp. 531, 1921.
[16] R. Nardin, J. HO, "Computer design and analysis for high precision oscillator",
Proc. Of the 28th AFCS, 1974.
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pp. 221-231, 1974.
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of 41st AFCS, pp. 452-459, 1987.
[20] J. Goldberg, "A simple way of caracterizing high Q oscillators", in proc. of 42nd
AFCS, pp. 304-326, 1988.
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[21] T. M. Hall, 'Computer aided design and assembly of oscillator", proc. of the 36th
AFCS, 1982.
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and Sys., Vol. cas-31, n°1, pp. 103-111, 1984.
[28] H. William, S.A. Teukolsky, W.T. Vetterling, B.P. Flannery, "Numerical Recipes
in C: The Art of Scientific Computing", Cambridge University Press;
ISBN: 0521431085.
120
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Oscillation Condition of Quartz Oscillators by Gyrator Transformation.", 2000
IEEE/EIA, INTERNATIONAL FREQUENCY CONTROL SYMPOSIUM,
Kansas city, 7-9 June 2000.
[36] B. van der Pol, "Forced Oscillations in a Circuit with non-linear Resistance,
(Reception with reactive Triode)", Phil. Mag. S. 7. Vol. 3, NO. 13, January 1927.
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IEEE, Vol. 54, n°2, pp. 329-330, 1966.
121
[39] G. Sauvage, "Phase Noise in Oscillators: A Mathematical Analysis of Leeson's
Model", IEEE Trans.on Instrumentation and Measurement, Vol. IM-26, No 4,
December 1977.
[40] CHRONOS, "La mesure de la fréquence des oscillateurs", CNET ENST, Edition
MASSON, ISBN: 2-225-82291-3.
[42] Enns, R., McGuire, G., "Laboratory Manual with Maple for Nonlinear Physics for
Scientists and Engineers", 1997, ISBN 0-817-63841-5.
[43] J. Haag, "Sur certains systèmes differentiels à solutions périodiques", Bulletin des
sciences mathématiques, 1946.
[44] R. Brendel, "Bruit interne des oscillateurs à quartz", Thèse de 3ème cycle,
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Besançon, 1972.
[45] J.J. Gagnepain, "Mécanismes non linéaires dans les résonateurs à quartz :
Théorie, expériences et applications métrologiqes", Thèse de 3ème cycle,
Besançon, 1975.
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Physical Acoustics, Vol. XI, W.P. Mason, Ed Academic, pp. 245-288, 1975.
122
Table des Figures
Figure 1. Structure cristalline du quartz. ................................................................................... 6
Figure 2. Modes de vibration du quartz. .................................................................................... 6
Figure 3. Fréquence en fonction de la température pour différents angles de coupe AT [9]. .......... 7
Figure 4. Fonction fréquence température et courbe de compensation [11]................................. 8
Figure 5. Stabilité, précision et exactitude d'une référence de temps [9]. ................................... 10
Figure 6. Variation de la variance de Allan - σy(τ) - en fonction de la durée τ de
l’échantillonnage [CELAR-DGA]. ....................................................................... 11
Figure 7. Représentation schématique d'un oscillateur. ............................................................ 12
Figure 8. Résistance et réactance du quartz en fonction de la fréquence. ................................... 13
Figure 9. Modèle électrique du Quartz. ................................................................................... 13
Figure 10. Réponse harmonique du quartz............................................................................... 14
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
123
Figure 27. Spectre d'amplitude du courant de boucle de l'oscillateur Van der Pol, à gauche :
ε =8·10-2, A=1.2 et R=500; à droite : ε =6·10-3, A=1.1 et R=690. .............................43
Figure 28. Spectre de phase du courant de boucle de l'oscillateur Van der Pol, à gauche :
ε =8·10-2, A=1.2 et R=500; à droite : ε =6·10-3, A=1.1 et R=690. .............................43
Figure 29. Impédance du quartz. .............................................................................................44
Figure 30. Spectre d'amplitude du courant, impédance du résonateur et spectre d'amplitude
de tension aux bornes du résonateur lorsque QAM < Qq. ..........................................45
Figure 31. Spectre d'amplitude du courant, impédance du résonateur et spectre d'amplitude
de tension aux bornes du résonateur lorsque QAM > Qq. ..........................................45
Figure 32. Spectre d'amplitude de tension aux bornes du résonateur, à gauche : ε =8·10-2,
A=1.2 et R=500; à droite : ε =6·10-3, A=1.1 et R=690. ...........................................45
Figure 33. Spectre de phase de la tension aux bornes du résonateur à gauche : ε =8·10-2,
A=1.2 et R=500; à droite : ε =6·10-3, A=1.1 et R=690. ...........................................46
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
124
Figure 49. Spectre d'amplitude de la tension de sortie. ............................................................. 56
Figure 50. Spectre de phase de la tension de sortie. ................................................................. 56
Figure 51. Structure de l'organisation de l'application principale. ............................................ 58
Figure 52. Interface graphique du logiciel ADOQ 1.0b. ........................................................... 59
Figure 53. Cadre de déploiement du projet (à gauche) Cadre d'édition des éléments du
projet (à droite). .................................................................................................. 60
Figure 54. Exemple de l'édition d'un fichier de sortie qui correspond à l'analyse de
l'impédance dipolaire. ......................................................................................... 61
Figure 55. Cadre d'édition de la version généralisé d'un circuit et des paramètres à faire
varier. ................................................................................................................ 62
Figure 56. Panneau d'affichage du gestionnaire de processus. .................................................. 64
Figure 57. Résistance dipolaire d’un amplificateur Van der Pol à partir des résultats de
simulation avec PSpice. ....................................................................................... 67
tel-00011436, version 1 - 20 Jan 2006
Figure 58. Réactance dipolaire d’un amplificateur Van der Pol à partir des résultats de
simulation avec PSpice. ....................................................................................... 67
Figure 59. Résistance dipolaire d’un amplificateur à transconductance à partir des résultats
de simulation avec PSpice. ................................................................................... 67
Figure 60. Réactance dipolaire d’un amplificateur à transconductance à partir des résultats
de simulation avec PSpice. ................................................................................... 68
Figure 61. Résistance dipolaire d’un amplificateur Colpitts à partir des résultats de
simulation avec PSpice. ....................................................................................... 68
Figure 62. Réactance dipolaire d’un amplificateur Colpitts à partir des résultats de
simulation avec PSpice. ....................................................................................... 68
Figure 63. Sinusoïdes calculée et simulée par PSpice. .............................................................. 69
Figure 64. Incertitude de calcul avec PSpice. .......................................................................... 69
Figure 65. Incertitude de calcul avec WinSpice. ....................................................................... 70
Figure 66. Simulation PSpice et ADOQ. .................................................................................. 70
Figure 67. Simulation WinSpice et ADOQ. .............................................................................. 71
Figure 68. Impulsion de courant dans l'amplificateur. .............................................................. 72
Figure 69. Réponse impulsionnelle en tension.......................................................................... 72
Figure 70. Influence du nombre de points de calcul par période. .............................................. 72
Figure 71. Exemple d'échantillons fournis par SPICE. ............................................................. 73
Figure 72. Méthode de Newton-Raphson. ................................................................................ 75
Figure 73. Schéma équivalent de l'oscillateur pour le calcul du régime transitoire. .................... 76
125
Figure 74. Fichier SPICE mis à jour pour une analyse transitoire. ............................................78
Figure 75. Cadre d'édition des paramètres de simulation, partie relative aux
analyses :Grand-Sinus, démarrage et régime permanent. .......................................78
Figure 76. Enveloppe de démarrage de l'amplitude des oscillations en fonction de niveau
d'excitation initial, à gauche : Vinit=1mV; à droite : Vinit=0,1V. ..............................79
Figure 77. Tension de sortie en fonction de l'amplitude du courant de boucle et enveloppe de
démarrage de la tension de sortie. .........................................................................80
Figure 78. Cadre d'édition des paramètres de simulation, partie relative à l'analyse du bruit
additif. ................................................................................................................81
Figure 79. Résistance et Réactance de transfert courant-tension de sortie. .................................81
Figure 80. Oscillateur Colpitts. ...............................................................................................83
Figure 81. Résistance de boucle équivalente aux différentes variations de paramètres. ...............84
Figure 82. Résistance de boucle équivalente à la variation de C1 C2 et Vcc. ...............................84
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Figure 83. Amplitude et fréquence d'oscillation en fonction des variations de paramètres. ..........85
Figure 84. Enveloppe de démarrage en fonction de la valeur du gain statique direct du
transistor. ............................................................................................................85
Figure 85. Temps de montée et amplitude d'oscillation en fonction du gain statique du
transistor. ............................................................................................................86
Figure 86. Exemple d'un fichier de sortie dans le cas du calcul de sensibilité. ............................86
Figure 87. Exemple d'un fichier de sortie dans le cas de l'analyse du pire cas. ...........................87
Figure 88. Courant de boucle calculé et mesuré. ......................................................................90
Figure 89. Décalage de fréquence calculé et mesuré. ................................................................90
Figure 90. Kit de mesure d'impédance HP 43961A. ..................................................................92
Figure 91. Schéma électrique du kit de mesure HP 43961A. ......................................................92
Figure 92. Schéma électrique équivalent. .................................................................................93
Figure 93. Cadre d'édition du programme ADOQgpib 0.1b. ......................................................94
Figure 94. Capsule thermostatée. ............................................................................................95
Figure 95. Capsule thermostatée montée sur le kit de mesure. ...................................................95
Figure 96. Oscillateur noyé dans la résine (à gauche) ; enceinte sous vide équipée d'un
module Peltier (à droite). .....................................................................................96
Figure 97. Oscillateur Colpitts 10-20MHz................................................................................96
Figure 98. Résistance dipolaire mesurée pour différents transistors. ..........................................97
Figure 99. Réactance dipolaire mesurée pour différents transistors. ..........................................97
Figure 100. Influence des capacités parasites sur l'impédance dipolaire. ...................................98
126
Figure 101. Résistance et réactance calculées avec et sans les capacités parasites..................... 98
Figure 102. Résistance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
tension d’alimentation. ........................................................................................ 99
Figure 103. Réactance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
tension d’alimentation. ........................................................................................ 99
Figure 104. Résistance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
fréquence. ......................................................................................................... 100
Figure 105. Réactance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
fréquence. ......................................................................................................... 100
Figure 106. Résistance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
température. ..................................................................................................... 101
Figure 107. Résistance dipolaire calculée et mesurée en fonction de la variation de la
température. ..................................................................................................... 101
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RESUME
Pendant très longtemps, le développement des une méthode de calcul originale appelée
oscillateurs ultra-stables pour applications méthode du Grand-Sinus. Le logiciel ADOQ est
spatiales et militaires s'est appuyé sur capable de déterminer avec une grande
l'expérience et le savoir-faire de spécialistes précision les conditions de fonctionnement des
grâce à des méthodes le plus souvent oscillateurs à quartz : fréquence, amplitude,
empiriques. Une démarche plus rigoureuse a puissance d'excitation du résonateur en régime
été engagée pour améliorer la conception et permanent, régime transitoire, spectres de bruit
l'optimisation des oscillateurs ultra-stables (plus d'amplitude et de phase. Il permet par ailleurs
particulièrement les oscillateurs à quartz). Cette de déterminer la sensibilité des caractéristiques
thèse fait suite à une série de travaux dans le de l'oscillateur en fonction de la variation de la
cadre de plusieurs contrats entre le LPMO et le valeur des composants. Il existe actuellement
CNES concernant la modélisation des très peu de logiciels industriels en mesure de
oscillateurs à quartz. L'objectif de notre travail fournir directement ces informations. Le travail
est de fournir au CNES un logiciel (nommé effectué dans le cadre de cette thèse est
ADOQ) offrant à l'utilisateur un outil simple pour complété par la validation expérimentale de la
la conception d'oscillateurs à quartz méthode Grand-Sinus et la vérification de la
performants. A partir de méthodes de concordance des résultats de simulation avec
simulation spécifiques aux circuits à grand les résultats de mesures.
coefficient de qualité nous avons développé
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ABSTRACT
In the past, the ultra-stable oscillators Sinus method. ADOQ software enables us to
development for space and military applications compute the operating condition with high
was essentially based on practical and degree of accuracy in frequency, amplitude,
experimental knowledge of specialists. A more drive level of the resonator in steady state,
rigorous approach was introduced to improve transient, amplitude and phase noise spectra.
the design and the optimization of the ultra- The oscillator sensitivity to the variation in the
stable oscillators (particularly quartz oscillators). components can be evaluated. A very few
This thesis follows a series of works within the industrial software can provide this kind of
framework of several contracts between the information and generally they are obtained
LPMO and the CNES concerning the modelling with tradeoff modifications and adaptations.
of quartz oscillators. The aim of our work is to This work is completed by experimental
provide the CNES a software (called ADOQ) validation of the Grand-Sinus method and a
which permits the design of high quality quartz good agreement between the simulation results
oscillators. The software developed for circuit and the measurement on high quality coefficient
with high quality coefficient is based on an quartz crystal oscillators has been
original method of calculation called Grand- demonstrated.