OECD Education 2030 Position Paper Francais

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LE FUTUR

DE L’ÉDUCATION ET
DES COMPÉTENCES
Projet Éducation 2030
Le Futur de l’éducation
et des compétences

Projet Éducation 2030 de l’OCDE


Cet ouvrage est publié sous la responsabilité du Secrétaire général de l'OCDE. Les opinions et les interpréta-
tions exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues officielles des pays membres de l'OCDE.

Ce document, ainsi que les données et cartes qu'il peut comprendre, sont sans préjudice du statut de tout ter-
ritoire, de la souveraineté s’exerçant sur ce dernier, du tracé des frontières et limites internationales, et du
nom de tout territoire, ville ou région.

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Avant-propos

Qu’ils soient d’ordre social, économique ou environnemental, des défis sans précédent se dressent devant nous, du fait
de l’accélération de la mondialisation et du progrès technologique. Dans le même temps, ces forces nous offrent une
multitude de possibilités nouvelles à l’appui du progrès humain. L’avenir est incertain et imprévisible, mais nous de-
vons garder une attitude ouverte et nous y préparer. Les enfants qui entrent à l’école en 2018 seront de jeunes adultes en
2030. L’école peut les préparer à des emplois qui n’existent pas encore, à des technologies qui n’ont pas encore été in-
ventées, à des problèmes qui n’ont pas encore été anticipés et qu’ils devront surmonter. Il est de notre responsabilité à
tous de saisir les opportunités qui se présentent et de trouver des solutions.
Pour tracer leur chemin au milieu de tant d’incertitudes, les élèves devront faire preuve de curiosité, d’imagination, de
résilience et d’autodiscipline ; ils devront respecter et évaluer les idées, les points de vue et les valeurs d’autres per-
sonnes, et ils devront surmonter l’échec et le rejet et affronter l’adversité. Leurs aspirations ne devront pas se limiter à
obtenir un bon emploi et un salaire élevé, il faudra qu’ils tiennent compte du bien-être de leurs amis et de leurs proches,
de la collectivité et de la planète.
L’instruction peut transmettre aux élèves la capacité d’agir et le sens des responsabilités, ainsi que les compétences dont
ils auront besoin pour construire leur vie et contribuer à celle des autres. Pour déterminer comment y parvenir au mieux,
l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a lancé le projet Le Futur de l’éducation et
des compétences : Éducation 2030, dont l’objectif est d’aider les pays à trouver des réponses à deux questions d’une
portée considérable :

● De quelles connaissances, compétences, attitudes et valeurs les élèves d’aujourd’hui auront-ils besoin pour ré-
ussir leur vie et bâtir le monde de demain ?
● Comment les systèmes éducatifs peuvent-ils transmettre ces connaissances, compétences, attitudes et valeurs
de manière efficace ?

La présente note d’information décrit les résultats préliminaires de ces travaux. Le cadre initial a été revu, testé et validé
à partir d’un processus itératif auquel ont participé de multiples parties prenantes à travers le monde. Elles se sont assu-
rées que ce cadre était pertinent à l’échelle internationale, qu’il était cohérent avec des politiques plus vastes et qu’il
était applicable. Il sera finalisé fin 2018. En 2019, les travaux franchiront une nouvelle étape et l’on commencera à dé-
finir les applications concrètes du cadre au regard de la pédagogie, de l’évaluation et de l’élaboration des systèmes édu-
catifs.
Conçu en collaboration avec des responsables de l’action publique, des experts universitaires, des réseaux d’établissements
scolaires, des enseignants, des chefs d’établissement, des élèves et des partenaires sociaux, ce cadre offre un espace dans
lequel échanger des idées, comparer des méthodes avérées et prometteuses, découvrir des recherches de pointe et contri-
buer à un nouvel écosystème de l’apprentissage. Si vous souhaitez nous joindre, n’hésitez pas à nous contacter.
Andreas Schleicher
Directeur, Direction de l’éducation et des compétences
OCDE

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Cadre d’apprentissage de l’OCDE pour 2030
Le Cadre d’apprentissage de l’OCDE pour 2030 offre une vision et propose des principes fondateurs pour l’avenir des
systèmes éducatifs. Il s’agit d’orientations et non de prescriptions. Ce cadre a été élaboré pour le projet Éducation 2030
de l’OCDE par des représentants nationaux et par un ensemble toujours plus vaste de partenaires, notamment des chefs
d’établissement, des experts, des réseaux d’établissements scolaires, des enseignants, des élèves et des groupes de
jeunes, des parents, des universités, des organisations locales et des partenaires sociaux. Ces travaux ne sont pas termi-
nés et nous vous invitons à nous rejoindre pour élaborer un enseignement tourné vers l’avenir et accessible à tous.

Éducation 2030 : une vision partagée


Nous nous engageons à aider chaque apprenant à se construire en tant que personne, à exploiter pleinement son poten-
tiel et à contribuer à bâtir un avenir fondé sur le bien-être des individus, de la société et de la planète.
Les enfants qui entrent à l’école en 2018 devront renoncer à l’idée que les ressources sont sans limites et qu’elles sont là
pour être exploitées ; ils devront attacher de la valeur à la dimension collective de la prospérité, de la pérennité et du
bien-être. Ils devront être responsables et autonomes, placer la collaboration avant la division et la durabilité avant les
profits à court terme.
Face à un monde de plus en plus incertain, volatil, complexe et ambigu, l’instruction peut jouer un rôle déterminant
dans la capacité ou non à surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés. En outre, dans une époque caractérisée
par une nouvelle explosion du savoir scientifique et par la multiplication de problèmes sociétaux complexes, il faut que
les programmes d’enseignement continuent d’évoluer, peut-être de manière radicale.

De nouvelles solutions pour un monde en pleine mutation


La société évolue rapidement et en profondeur.
Les défis qui se posent sont en premier lieu d’ordre environnemental, ainsi :

• le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles exigent des actions et une adaptation ur-
gentes.

Ils sont ensuite d’ordre économique, ainsi :

• le savoir scientifique crée des possibilités et des solutions nouvelles qui peuvent enrichir nos vies tout en pro-
voquant dans le même temps des bouleversements dans tous les secteurs. Une vague d’innovation scientifique
et technologique sans précédent, en particulier dans les biotechnologies et l’intelligence artificielle, suscite des
questions fondamentales sur ce que c’est qu’être humain. Il est temps d’inventer de nouveaux modèles écono-
miques, sociaux et institutionnels qui permettent d’améliorer la vie de chacun d’entre nous.
• L’interdépendance financière aux niveaux local, national et régional crée des chaînes de valeur mondiales et
une économie partagée, mais elle est également source d’incertitudes multiples, de risques économiques et de
crises. Des données sont créées, utilisées et partagées à très grande échelle, avec l’espoir de favoriser le déve-
loppement, la croissance et une plus grande efficacité, mais aussi avec la crainte de provoquer de nouveaux
problèmes de cybersécurité et de protection de la vie privée.

Ils sont enfin d’ordre social, ainsi :

• Alors que la population mondiale continue de croître, les migrations, l’urbanisation et la diversité sociale et
culturelle grandissante redessinent les pays et la société.
• Dans de vastes régions du monde, les inégalités de niveaux de vie et d’opportunités se creusent, tandis que les
conflits, l’instabilité et l’inertie, souvent associés à une montée des populismes, érodent la confiance dans les
institutions, sans compter les menaces de guerre et de terrorisme qui se multiplient.

Ces évolutions mondiales ont déjà des conséquences au plan individuel et pourraient en avoir pendant des décennies.
Elles suscitent un débat mondial important pour tous les pays et nécessitent des solutions mondiales et locales. Le projet
Éducation 2030 de l’OCDE contribue aux objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 des Nations
Unies à l’appui de la pérennité, des bénéfices, de la planète et de la paix, par le biais du partenariat.

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Des objectifs plus vastes pour l’éducation : le bien-être individuel et collectif
À moins qu’il n’ait une finalité bien définie, le progrès rapide des sciences et des technologies peut contribuer à creuser
les inégalités, à aggraver la fracture sociale et à accélérer l’épuisement des ressources.
Au XXIe siècle, cette finalité se définit de plus en plus en termes de bien-être. Cependant, le bien-être ne se résume pas
à la possibilité de jouir de ressources matérielles, telles que revenus, patrimoine, emploi, salaire ou encore logement. Il
est également lié à la qualité de vie, notamment la santé, l’engagement civique, les liens sociaux, l’éducation, la sécuri-
té, la satisfaction à l’égard de l'existence et l’environnement. Un accès équitable à tous ces éléments est à la base du
concept de croissance inclusive.
L’éducation a un rôle essentiel à jouer dans l’acquisition des connaissances, compétences, attitudes et valeurs qui per-
mettront aux individus de contribuer à bâtir un avenir inclusif et durable et d’en bénéficier. Il sera essentiel, au cours
des prochaines années, d’apprendre à se fixer des objectifs clairs et pertinents, de travailler avec des personnes ayant
des points de vue différents, de trouver de nouvelles opportunités et d’identifier de multiples solutions face à de grands
problèmes. Les systèmes éducatifs ne doivent pas se limiter à préparer les jeunes au monde du travail, ils doivent leur
transmettre les compétences dont ils auront besoin pour devenir des citoyens actifs, responsables et engagés.

La capacité d’agir des apprenants : évoluer dans un monde complexe et incertain


Des élèves qui se préparent à l’avenir doivent avoir la capacité d’agir sur leur propre formation comme sur leur vie de
manière générale. Avoir la capacité d’agir, c’est avoir le sens des responsabilités pour prendre sa place dans le monde
et, à partir de là, exercer une influence positive sur les autres, sur les événements et sur les circonstances. Pour agir, il
faut être capable de définir un but et de déterminer les actions nécessaires pour y parvenir.
Pour cultiver cette qualité, les éducateurs ne doivent pas uniquement considérer les élèves dans leur individualité, ils
doivent aussi tenir compte de l’ensemble des liens tissés autour d’eux - avec les enseignants, les camarades, la famille et
la collectivité - et qui influent sur l’apprentissage. À la base de ce cadre d’apprentissage, on trouve le concept de « co-
capacité d’agir », autrement dit les liens positifs qui aident les apprenants à progresser vers leurs objectifs. Dans ce con-
texte, tout le monde devrait être considéré comme un apprenant, non seulement les élèves, mais aussi les enseignants,
les chefs d’établissement, les parents et la collectivité.
Deux facteurs, en particulier, aident à développer la capacité d’agir des apprenants. Le premier est un environnement
pédagogique personnalisé qui soutient et motive chaque élève pour qu’il approfondisse ses passions, établisse des rap-
prochements entre différents apprentissages et possibilités, et conçoive ses propres projets et processus d’apprentissage
en collaboration avec d’autres. Le second tient à l’acquisition de bases solides : la maîtrise de l’écrit et du calcul de-
meure indispensable. À l’ère de la transformation numérique et des données massives, la culture numérique et la culture
des données deviennent tout aussi essentielles que ne le sont la santé ou le bien-être psychique.
Les participants au projet Éducation 2030 de l’OCDE ont élaboré une « boussole de l’apprentissage » qui montre com-
ment les jeunes peuvent s’orienter dans le monde actuel (graphique 1).

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Graphique 1. Cadre d’apprentissage de l’OCDE pour 2030 : travaux en cours

Un éventail plus vaste de connaissances, de compétences, d’attitudes et de valeurs


Les élèves les mieux préparés à l’avenir apparaissent comme des agents du changement. Ils peuvent avoir un impact
positif sur leur environnement, influer sur le futur, comprendre les intentions, les actions et les impressions des autres,
et ils peuvent anticiper les conséquences à court et long terme de leurs agissements.
Le concept de compétence ne se réduit pas à l’acquisition de connaissances et d’aptitudes, il suppose la mobilisation de
connaissances, compétences, attitudes et valeurs pour répondre à des besoins complexes. Les élèves préparés à l’avenir
auront besoin de posséder des connaissances à la fois générales et spécialisées. Les connaissances associées à chaque
matière enseignée demeureront importantes, en tant que matière brute à partir de laquelle des connaissances nouvelles
pourront être développées, parallèlement à la capacité de raisonnement interdisciplinaire et synthétique. Les connais-
sances épistémologiques, c’est-à-dire sur les matières enseignées, comme, par exemple, savoir comment pense un ma-
thématicien, un historien ou un scientifique, compteront également, puisqu’elles aideront les élèves à consolider leur
connaissance des matières étudiées. Le savoir opérationnel s’acquiert en comprenant les mécanismes d’exécution ou
d’élaboration des choses, autrement dit les étapes ou les actions nécessaires pour atteindre un objectif. Certaines con-
naissances opérationnelles sont particulières à tel ou tel domaine, quand d’autres sont transférables. Elles se dévelop-
pent généralement en lien avec les processus pratiques de résolution de problèmes, comme dans le cadre de la pensée
créatrice ou du raisonnement systémique.
Les élèves devront appliquer leurs connaissances et leurs compétences dans des situations mouvantes et inédites. Pour
cela, un vaste éventail de qualifications sera nécessaire, notamment des aptitudes cognitives et métacognitives (raison-
nement critique, réflexion créatrice, apprendre à apprendre, autodiscipline, etc.), des qualités sociales et émotionnelles
(empathie, efficacité personnelle, collaboration, etc.) et des capacités pratiques et physiques (par ex., savoir utiliser de
nouveaux outils informatiques).
L’utilisation de ce vaste éventail de connaissances et de compétences dépendra des attitudes et des valeurs (motivation,
confiance, respect de la diversité, caractère, etc.) aux niveaux individuel, local, sociétal et mondial. Si la vie s’enrichit
des multiples valeurs et opinions tirées de la multitude des perspectives culturelles et traits de caractère possibles, cer-
taines valeurs humaines, comme le respect de la vie et de la dignité humaines ou la protection de l’environnement, pour
n’en citer que deux, ne souffrent aucune concession.

Des compétences pour transformer notre société et façonner notre avenir


Pour jouer un rôle actif dans toutes les dimensions de la vie, les élèves devront trouver leur chemin dans un monde in-
certain et dans de multiples contextes : dans le temps (passé, présent, futur), dans la sphère sociale (famille, collectivité,
région, nation et monde) et dans l’espace numérique. Ils devront également s’ouvrir à la nature et en saisir la fragilité, la
complexité et la valeur.

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Dans le prolongement du projet de l’OCDE sur les compétences clés (DeSeCo : définition et sélection des compé-
tences), le projet Éducation 2030 a identifié trois nouvelles catégories de compétences : les « compétences transforma-
tives », qui répondent à la nécessité croissante pour les jeunes d’être inventifs, responsables et conscients des réalités :

● Créer de la valeur nouvelle


• Concilier tensions et dilemmes
• Être responsable

Créer de la valeur nouvelle

Il est urgent de trouver de nouvelles sources de croissance pour parvenir à un développement plus solide, plus inclusif et
plus durable. L’innovation peut offrir des solutions vitales, pour un coût abordable, aux dilemmes économiques, sociaux
et culturels qui se posent. Les pays innovants sont plus productifs, plus résilients, plus adaptables et mieux à même de
soutenir des niveaux de vie plus élevés.
Pour se préparer à 2030, nous devons être créatifs, développer de nouveaux produits et services, créer de nouveaux em-
plois, de nouveaux processus et de nouvelles méthodes, imaginer de nouvelles façons de penser et de vivre, de nou-
veaux projets, de nouveaux secteurs, de nouveaux modèles économiques et de nouveaux modèles sociaux. De plus en
plus, l’innovation surgit, non plus d’individus qui pensent et travaillent seuls, mais d’un effort collectif produisant des
idées nouvelles à partir du savoir existant et reposant sur la capacité d’adaptation, la créativité, la curiosité et l’ouverture
d’esprit.

Concilier tensions et dilemmes

Dans un monde caractérisé par les inégalités, la nécessité de rapprocher des points de vue et intérêts divers, au niveau
local mais parfois avec des implications mondiales, suppose que les jeunes vont devoir apprendre à gérer tensions, di-
lemmes et arbitrages, et à concilier par exemple équité et liberté, autonomie et collectivité, innovation et continuité,
efficience et processus démocratique. Face à des demandes concurrentes, les choix seront rarement simples et les solu-
tions uniques. Les individus devront mener une réflexion plus globale, se garder de conclusions hâtives et déceler les
interconnexions possibles. Dans un monde interdépendant et conflictuel, les citoyens ne pourront préserver leur propre
bien-être et celui de leurs proches et de leurs collectivités qu’en développant la capacité de comprendre les besoins et
les aspirations des autres.
Pour se préparer à l’avenir, les individus doivent apprendre à penser et à agir de manière plus globale, en tenant compte
des interconnexions et des liens entre des idées, des logiques et des points de vue contradictoires ou incompatibles, tant
dans une perspective à court terme qu’à long terme. Autrement dit, ils doivent apprendre à réfléchir de manière systé-
mique.

Être responsable

La troisième compétence transformative est une condition préalable aux deux premières. Face à la nouveauté, au chan-
gement, à la diversité et à l’ambiguïté, nous devons être capables de penser pour nous-mêmes et de travailler avec
d’autres. De même, la créativité et la capacité de résoudre des problèmes supposent de tenir compte des conséquences
futures de ses actions, d’en évaluer les risques et les bénéfices, et d’accepter la responsabilité des résultats de son tra-
vail. Il faut pour cela avoir le sens des responsabilités et posséder une certaine maturité morale et intellectuelle, grâce à
laquelle une personne peut réfléchir à ses actions et les juger à l’aune de ses expériences passées, de ses objectifs per-
sonnels et sociétaux, de son éducation et de ses valeurs morales. Une démarche éthique suppose de s’interroger sur les
règles, les valeurs, les moyens et les limites, par exemple, Que devrais-je faire ? Avais-je le droit de faire cela ? Quelles
sont les limites ? Compte tenu des conséquences de ce que j’ai fait, aurais-je dû le faire ? Cette compétence repose en
grande partie sur la notion d’autodiscipline, qui suppose la maîtrise de soi, l’efficacité personnelle, le sens des respon-
sabilités, la capacité de résoudre des problèmes et la capacité d’adaptation. Les progrès de la recherche en neuroscience
du développement montrent que la plasticité neuronale connaît une seconde poussée à l’adolescence et que les zones et
systèmes du cerveau les plus plastiques sont ceux impliqués dans le développement de l’autodiscipline. Ainsi,
l’adolescence reste, certes, une période de vulnérabilité, mais c’est aussi une période propice au développement du sens
des responsabilités chez un individu.

Des principes de conception à l’appui d’un changement d’écosystème


Ces compétences transformatives, inextricablement liées entre elles, sont complexes, mais elles sont de nature dévelop-
pementale, et l’on peut donc les acquérir.
La capacité d’acquérir de nouvelles compétences peut elle-même se développer par le biais d’un processus séquentiel
de réflexion, d’anticipation et d’action. La pratique réflexive est la capacité d’adopter une posture critique vis-à-vis de

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ses propres décisions, choix et actions, en prenant du recul par rapport ce qui est su ou présumé, et en regardant la situa-
tion sous d’autres angles. L’anticipation mobilise des capacités cognitives telles que le sens de l’analyse ou le raison-
nement critique, afin de prévoir ce qui pourrait être nécessaire à l’avenir ou de déterminer quelles conséquences les ac-
tions menées aujourd’hui pourraient avoir demain. La réflexion comme l’anticipation sont des préalables à des actions
responsables.
Le Cadre d’apprentissage de l’OCDE pour 2030 englobe ainsi un concept complexe : la mobilisation des connaissances,
des compétences, des attitudes et des valeurs par un processus de réflexion, d’anticipation et d’action en vue de déve-
lopper des compétences liées entre elles et nécessaires pour prendre pleinement part au monde moderne.
Pour que ce nouveau cadre d’apprentissage soit applicable, les participants au projet Éducation 2030 de l’OCDE ont
cherché ensemble à traduire les compétences transformatives et autres notions clés en un ensemble de concepts spéci-
fiques (créativité, raisonnement critique, responsabilité, résilience, collaboration, etc.) de sorte que les enseignants et les
chefs d’établissement puissent plus facilement les incorporer dans les programmes scolaires. Ces divers concepts sont
actuellement en cours d’examen (annexe 2).
Ils ont également élaboré une base de connaissances pour la réforme des programmes scolaires. On part de l’hypothèse,
pour faire évoluer les programmes scolaires, que l’instruction est un écosystème regroupant de nombreuses parties pre-
nantes. Élèves, enseignants, chefs d’établissement, parents, responsables nationaux et locaux des politiques publiques,
experts universitaires, syndicats et partenaires sociaux ont travaillé main dans la main pour mettre au point ce projet. Le
projet Éducation 2030 de l’OCDE, mené dans plusieurs pays, a permis d’identifier cinq défis communs.

1. Confrontés aux besoins et aux attentes des parents, des universités et des employeurs, les établissements sco-
laires doivent gérer des programmes scolaires surchargés. En conséquence, les élèves manquent souvent de
temps pour maîtriser des notions essentielles ou, dans l’intérêt d’une vie équilibrée, se faire des amis, dormir
suffisamment ou faire du sport. Il est temps de passer d’une logique d’augmentation des heures
d’apprentissage des élèves (« apprendre plus longtemps ») à une logique d’optimisation des heures
d’apprentissage (« apprendre mieux »).
2. Les réformes scolaires sont pénalisées par le temps écoulé entre la prise de conscience des problèmes, la déci-
sion, la mise en œuvre et les retombées. Le délai nécessaire entre l’intention qui sous-tend le programme sco-
laire et les résultats en termes d’enseignement est généralement trop long.
3. Le contenu des programmes doit être d’un niveau de qualité élevé si l’on veut que les élèves s’investissent
dans leurs études et acquièrent une compréhension approfondie des matières enseignées.
4. Les programmes scolaires doivent assurer l’égalité des chances tout en faisant preuve d’innovation : tous les
élèves, et non quelques-uns seulement, doivent bénéficier des évolutions sociales, économiques et technolo-
giques.
5. Planification et harmonisation sont particulièrement importantes pour la réussite des réformes.

Face à ces défis, les membres et partenaires des groupes de travail mettent au point des « principes de conception » à
l’appui de l’évolution des programmes scolaires et des systèmes éducatifs, qui seront utiles dans différents pays et sur la
durée.
Concept, contenu et élaboration des sujets à étudier :

• Capacité d’agir des élèves. Les programmes scolaires devraient être conçus de manière à motiver les
élèves et à reconnaître leurs acquis, leurs compétences, leurs opinions et leurs valeurs.
• Rigueur. Les sujets étudiés doivent être ambitieux et donner lieu à une réflexion approfondie.
• Priorités. Un nombre relativement restreint de sujets doit être introduit chaque année afin que
l’apprentissage soit suffisamment approfondi et efficace. Les sujets peuvent se chevaucher afin de renfor-
cer les concepts clés.
• Cohérence. Les sujets à étudier doivent être ordonnés de manière à refléter la logique de la ou des ma-
tières sur lesquelles ils s’appuient, ce qui permet de passer de notions élémentaires à des concepts plus dif-
ficiles à appréhender en plusieurs étapes et en fonction de l’âge de l’élève.
• Harmonisation. Les programmes scolaires doivent être harmonisés avec les méthodes d’enseignement et
d’évaluation. Bien que les technologies permettant d’évaluer de nombreux résultats attendus n’existent pas
encore, différentes méthodes d’évaluation peuvent être nécessaires pour différents objectifs. Il y a lieu
d’élaborer de nouvelles méthodes d’évaluation qui tiennent compte de réalisations et d’actions des élèves
qui ne peuvent pas toujours être mesurées.
• Transférabilité. Il convient de privilégier les connaissances, compétences, attitudes et valeurs qui peuvent
être acquises dans un contexte et réutilisées dans d’autres.

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• Choix. Les élèves devraient pouvoir avoir le choix entre diverses possibilités de sujets et de projets, et ils
devraient pouvoir proposer leurs propres sujets et projets, en bénéficiant de l’accompagnement nécessaire
pour faire des choix éclairés.

Élaboration des processus :


• Capacité d’agir des enseignants. Les enseignants devraient être en mesure d’utiliser leurs connaissances,
compétences et expertise professionnelles pour appliquer les programmes scolaires de manière efficace.
• Authenticité. Les apprenants devraient pouvoir établir des liens entre ce qu’ils apprennent et ce qu’ils vi-
vent, donnant ainsi un sens à leurs acquis. Il faut pour cela conjuguer un apprentissage interdisciplinaire et
collaboratif et une maîtrise des connaissances liées à chaque matière.
• Interconnexions. Les apprenants doivent pouvoir découvrir comment un sujet ou un concept peut être re-
lié à d’autres au sein ou entre les matières enseignées, et avec le monde réel en dehors de l’école.

• Flexibilité. Le concept de « programme scolaire » devrait passer de « prédéterminé et statique » à « adap-


table et dynamique ». Les établissements scolaires et les enseignants devraient pouvoir actualiser et har-
moniser les programmes scolaires en fonction de l’évolution des attentes de la société ainsi que des be-
soins individuels d’apprentissage.
• Participation. Les enseignants, les élèves et les autres parties prenantes devraient participer à un stade
précoce à l’élaboration des programmes scolaires, afin qu’ils puissent s’en approprier la mise en œuvre.

Prochaines étapes
La présente note d’information résume un effort mondial de changement dans le domaine de l’éducation. Vous êtes
invités à y contribuer et à soutenir les visions et idées proposées en rejoignant le Groupe de travail du projet Éducation
2030 de l’OCDE.
Ce Groupe recueille des idées et des exemples de bonnes pratiques pour rendre le cadre d’apprentissage applicable. Ses
membres appellent :

• Les autorités nationales, régionales et locales à confronter leurs expériences de l’élaboration des politiques et
des programmes scolaires en lien avec le cadre d’apprentissage
• Les élèves, les enseignants, les chefs d’établissement et les parents à partager leurs méthodes et leur vécu de
l’utilisation de la boussole de l’OCDE pour l’apprentissage à l’horizon 2030
• Les experts et les chercheurs à contribuer au renforcement des liens entre les politiques et pratiques étayées par
des données probantes, notamment en ce qui concerne les concepts sur lesquels repose le cadre
• Les collectivités locales, les associations professionnelles et les secteurs d’activité, notamment les syndicats
d’enseignants et les entreprises, à mettre en commun leurs stratégies de soutien à l’apprentissage des élèves et
de création d’environnements pédagogiques efficaces
• Les instances et organisations internationales à contribuer au dialogue sur le projet Éducation 2030 de l’OCDE
à l’appui de l’ODD 4.7 des Nations Unies et d’autres initiatives pertinentes.

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Annexe 1 : Contributeurs

Président d’Éducation 2030


Jørn Skovsgaard (Conseiller principal, Ministère de l’Éducation, Danemark)

Groupe consultatif
João Costa (Secrétaire d'État à l’Éducation, Portugal)
Suzanne Dillon (Inspectrice en chef adjointe, ministère de l'Éducation et de la formation professionnelle, Irlande)
Moonhee Kim (Ministre, Délégation permanente de la Corée auprès de l’OCDE, Corée)
Kan Hiroshi Suzuki (Conseiller spécial auprès du ministre de l’Éducation, des Sports, de la Culture, des Sciences et des
Technologies, Japon)

Éducation 2030 - Coordinateurs nationaux et personnes à contacter pour le questionnaire sur la réforme des
programmes scolaires
Afrique du Sud: Suren Govender (Département chargé de l’éducation de base) et Hleki Mabunda (Département chargé
de l’éducation de base)
Argentine: Mercedes Miguel (Ministère de l’Éducation nationale)
Australie: Hilary Dixon (ACARA) et Robert Randall (ACARA)
Canada, Ontario: Shirley Kendrick (Ministère de l’Éducation) et Cathy Montreuil (Ministère de l’Éducation)
Chili: Alejandra Arratia Martínez (Ministère de l’Éducation) et Ana Labra Welden (Ministère de l’Éducation)
Chine: Yan Wang (Institut national des sciences de l’éducation)
Corée: Mee-Kyeong Lee (Institut coréen des programmes scolaires et de l’évaluation) et Eun Young Kim (Institut co-
réen de développement de l’éducation)
Costa Rica: Rosa Carranza (Ministère de l’Éducation) et Alicia Vargas (Ministère de l’Éducation)
Danemark: Christian Rasmussen (Ministère de l’Éducation) et Pernille Skou Bronner Andersen (Ministère de
l’Éducation)
Estonie: Pille Liblik (Ministère de l’Éducation et de la Recherche)
Finlande: Aki Tornberg (Ministère de l'Éducation et de la Culture) et Erja Vitikka (Agence nationale de l’éducation)
Hong Kong, Chine: Joe NG (Bureau de l’éducation du gouvernement de la région administrative spéciale de Hong
Kong)
Irlande: Linda Neary (Ministère de l'Éducation et de la formation professionnelle)
Japon: Takanori Bando (MEXT), Saori Oda (Institut national de la recherche en politique de l’éducation) et Shun Shi-
rai (MEXT)
Kazakhstan: Azhar Kabdulinova (Écoles intellectuelles Nazarbayev - AEO) et Dina Shaikhina (Écoles intellectuelles
Nazarbayev - AEO)
Mexique: Elisa Bonilla Rius (Ministère de l’Éducation publique)
Norvège: Elisabeth Buk-Berge (Ministère de l’Éducation et de la Recherche) et Bente Heian (Direction nationale de
l’enseignement et de la formation)
Nouvelle-Zélande: Pauline Cleaver (Ministère de l’Éducation) et Gracielli Ghizzi-Hall (Ministère de l’Éducation)
Pays-Bas: Jeanne van Loon (Ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Science)
Pologne: Danuta Pusek (Ministère de l’Éducation nationale)
Portugal: Eulália Alexandre (Ministère de l’Éducation)
République tchèque: Hana Novotna (Inspection scolaire nationale)
Royaume-Uni, Ecosse: Jonathan Wright (Education Analysis)
Royaume-Uni, Pays de Galles: Rhiannon Davies (Education and Public Services Group)

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Russie: Maria Dobryakova (École supérieure d’économie, Centre national de recherches universitaires), Tatiana Mesh-
kova (École supérieure d’économie, Centre national de recherches universitaires) et Elena Sabelnikova (École supé-
rieure d’économie, Centre national de recherches universitaires)
Singapour: Low Ee Ling (Institut national de l’éducation, Université technologique de Nanyang)
Suède: Johan Börjesson (Agence nationale pour l’éducation)
Turquie: Alpaslan Durmus (Chef du Conseil de l’éducation, MoNE), Mustafa Hilmi Çolakoglu (Sous-Secrétaire ad-
joint, MoNE), Hasan Kavgaci (Membre du Conseil de l’éducation, MoNE), Toper Akbaba (Chef du département « pro-
grammes scolaires » du Conseil de l’éducation, MoNE), Özlem Kalkan (Enseignant-expert, MoNE), Şadiye İnci (En-
seignant-expert, MoNE) et Ayhan İncirci (Enseignant-expert, MoNE)
Viet Nam: Luong Viet Thai (Institut national des sciences de l’éducation)

Éducation 2030 - spécialistes des programmes scolaires


États-Unis: William Schmidt (Université d’État du Michigan)
Hongrie: Valeria Csepe (Université Eszterházy Károly) et Nora Katona (Université Eszterházy Károly)
Inde: Monal Jayaram Poduval (Piramal Foundation for Education Leadership), Lopa Gandhi (Gandhi Fellowship),
Shrestha Ganguly (Piramal Foundation for Education Leadership) et Shobhana Panikar (Kaivalya Education Founda-
tion)
Royaume-Uni, Irlande du Nord: Carmel Gallagher (Bureau international de l’éducation)

Contributeurs des pays et régions membres de l'OCDE


Allemagne: Jutta Illichmann (Ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche) et Elfriede Ohrnberger (Ministère de
l’État Bavarois pour l'éducation et la culture, les sciences et l'art)
Australie: Danielle Cavanagh (ACARA), Patrick Donaldson (Délégation permanente de l’Australie auprès de
l’OCDE), Hilary Dixon (ACARA), Mark McAndrew (ACARA) et Robert Randall (ACARA)
Belgique: Dominique Denis (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles) et Marie-Anne Persoons (Ministère fla-
mand de l’enseignement et de la formation)
Canada: Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC): Marie Macauley; Ontario: Richard Franz (Mi-
nistère de l’Éducation), Angela Hinton (Ministère de l’Éducation), Cathy Montreuil (Ministère de l’Éducation de
l’Ontario), Safa Zaki (Ministère de l’Éducation), Lori Stryker (Ministère de l’Éducation) et Cresencia Fong (Ministère
de l’Éducation) ; Québec: Julie-Madeleine Roy (Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur) ; Manitoba:
Carolee Buckler (Manitoba Education and Advanced Learning) et Dallas Morrow (Manitoba Education and Training).
Chili: Eliana Chamizo Álvarez (Ministère de l’Éducation) et Ana Labra Welden (Ministère de l’Éducation)
Corée: Moonhee Kim (Délégation permanente de la Corée auprès de l’OCDE), Mee-Kyeong Lee (Institut coréen des
programmes scolaires et de l’évaluation), Keun Ho Lee (Korea Institute for Curriculum and Evaluation), Kee-Joon
Yoon (Institut coréen des programmes scolaires et de l’évaluation), Hee-Hyun Byun (Institut coréen des programmes
scolaires et de l’évaluation), Eun Young Kim (Institut coréen de développement de l’éducation) et Su-Jin Choi (Institut
coréen de développement de l’éducation)
Danemark: Rasmus Biering-Sorensen (Ministère de l’Éducation), Jens Rasmussen (Université Aarhus) et Pernille
Skou Bronner Andersen (Ministère de l’Éducation)
Espagne: Carmen Tovar Sanchez (Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports), Jaime Vaquero (Ministère de
l'Éducation, de la Culture et des Sports) et María Saladich (Délégations permanentes de l'Espagne auprès de l'OCDE, de
l'UNESCO et du Conseil de l'Europe)
Estonie: Heli Aru-Chabilan (Ministère de l’Éducation et de la Recherche), Eve Kikas (Université de Tallinn), Maie
Kitsing (Ministère de l’Éducation et de la Recherche), Pille Liblik (Ministère de l’Éducation et de la Recherche) et Ka-
trin Rein (Délégations permanentes de l’Estonie auprès de l’OCDE et de l’UNESCO)
États-Unis: Mary Coleman (Ministère de l'Éducation)
Finlande: Aleksi Kalenius (Délégation permanente de la Finlande auprès de l’OCDE) et Anneli Rautiainen (Agence
nationale pour l’éducation)
France: Claudio Cimelli (Ministère de l'Éducation nationale), Mireille Lamouroux (Ministère de l'Éducation nationale),
Pascale Montrol-Amouroux (Ministère de l'Éducation nationale) et Daniel Schlosser (Délégation permanente de la
France auprès de l’OCDE)

© OECD 2018 11
Hongrie: Andras Hlacs (Délégation permanente de la Hongrie auprès de l’OCDE), László Limbacher (Ministère des
Capacités humaines) et Emese Pupek (Ministère des Capacités humaines)
Irlande: Suzanne Dillon (Ministère de l'Éducation et de la Formation professionnelle), Breda Naughton (Ministère de
l'Éducation et de la Formation professionnelle) et Linda Neary (Ministère de l'Éducation et de la Formation profession-
nelle)
Islande: Ásgerdur Kjartansdóttir (Ministère de l’Éducation, des Sciences et de la Culture) et Ásta Magnusdottir (Minis-
tère de l’Éducation, des Sciences et de la Culture)
Israël: Sivan Kfir Katz (Délégation permanente d‘Israël auprès de l’OCDE)
Italie: Donatella Solda Kutzmann (Ministère de l'Éducation)
Japon: Kazuo Akiyama (MEXT), Hajime Furusaka (MEXT), Masafumi Ishikawa (MEXT), Takashi Kiryu (Délégation
permanente du Japon auprès de l’OCDE), Yamaguchi Masakazu (MEXT), Hideaki Matsugi (MEXT), Takashi Murao
(Délégation permanente du Japon auprès de l’OCDE), Hajime Shirouzu (Université de Tokyo), Kan Hiroshi Suzuki
(MEXT), Hiroki Toyooka (MEXT), Taijiro Tsuruoka (MEXT), Aya Saito (MEXT) et Shun Shirai (MEXT)
Luxembourg: Michel Lanners (Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse)
Mexique: Carla Musi (Délégation permanente du Mexique auprès de l’OCDE) et Carlos Tena (Délégation permanente
du Mexique auprès de l’OCDE)
Norvège: Elisabeth Buk-Berge (Ministère de l’Éducation et de la Recherche) et Bente Heian (Direction nationale de
l’enseignement et de la formation)
Nouvelle-Zélande: Pauline Cleaver (Ministère de l’Éducation)
Pays-Bas: Marjolijn de Boer (Ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Science), Willem Rosier (SLO) et Jeanne
van Loon (Ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Science)
Pologne: Rafal Lew-Starowicz (Ministère de l’Éducation nationale) et Danuta Pusek (Ministère de l’Éducation natio-
nale)
Portugal: Eulália Alexandre (ministère de l’Éducation), João Costa (ministère de l’Éducation) et Luisa Ucha-Silva
(ministère de l’Éducation)
Royaume-Uni, Écosse: Joan Mackay (Education Scotland), Judith Tracey (Gouvernement écossais), Kit Wyeth (Gou-
vernement écossais) et Jonathan Wright (Gouvernement écossais) ; Pays de Galles : Steve Davies (Education and Pu-
blic Service Group) et Kevin Mark Palmer (Education Achievement Service for South East Wales)
Suède: Johan Börjesson (Agence nationale pour l’éducation) et Ann-Christin Hartman (Agence nationale pour
l’éducation)
Turquie: Mustafa Hilmi Colakoglu (Deputy Undersecretary, MONE), Toper Akbaba (Head of Curriculum Department
Board of Education, MONE), Banu Özdemir (Enseignant-expert, MONE), Özlem Kalkan (Enseignant-expert, MONE)
et Şadiye Inci (Enseignant-expert, MONE)

Contributeurs de pays et économies partenaires


Arabie saoudite: Nayyaf Aljabri (Ministère de l’Éducation)
Argentine: Inés Cruzalegui (Ministère de l’Éducation nationale) et Mercedes Miguel (Ministère de l’Éducation natio-
nale)
Chine: Yangnan Wang (Centre national pour le développement et recherche en éducation) et Haixia Xu (Centre natio-
nal pour le développement et recherche en éducation)
Costa Rica: Alicia Vargas (Ministère de l’Éducation)
Émirats arabes unis: Tareq Mana S. Al Otaiba (Abu Dhabi Crown Prince Court)
Hong Kong, Chine: Chi-kong Chau (Bureau de l’éducation du gouvernement de la région administrative spéciale de
Hong Kong), Joe NG (Bureau de l’éducation du gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong),
Ashley Pak-wai Leung (Bureau de l’éducation du gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong) et
Vincent Siu-chuen Chan (Bureau de l’éducation du gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong)
Indonésie: Taufik Hanafi (Ministère de l'Éducation et de la Culture)
Kazakhstan: Zhanar Abdildina (Écoles intellectuelles Nazarbayev - AEO), Yeldos Nurlanov (JSC - Centre d’analyse
de l’information) et Aizhan Ramazanova (Écoles intellectuelles Nazarbayev - AEO)

© OECD 2018 12
Lettonie: Guntars Catlaks (Centre national de l’éducation), Jelena Muhina (Ministère de l’Éducation et des Sciences) et
Zane Olina (Projet sur des programmes scolaires fondés sur les compétences, Centre national de l’éducation)
Liban: Rana Abdallah (CERD)
Lituanie: Šarūnė Nagrockaitė (Université de Vilnius) et Irena Raudiene (Ministère de l’Éducation et des Sciences)
Russie: Kirill Bykov (Ambassade de Russie en France), Maria Dobryakova (École supérieure d’économie, Centre na-
tional de recherches universitaires), Isak Froumin (École supérieure d’économie, Centre national de recherches univer-
sitaires), Anastasia Sviridova (Université fédérale d’Extrême-Orient) et Shivleta Tagirova (Ministère de l’Éducation et
des Sciences - MEC)
Singapour: Oon Seng Tan (Institut national de l’éducation, Université technologique de Nanyang)
Slovénie: Ksenija Bregar-Golobic (Ministère de l’Éducation, des Sciences et des Sports)
Viet Nam: Tran Cong Phong (Institut national des sciences de l’éducation - VNIES), Do Duc Lan (Institut national des
sciences de l’éducation - VNIES), Anh Nguyen Ngoc (Institut national des sciences de l’éducation - VNIES) et Luong
Viet Thai (Institut national des sciences de l’éducation - VNIES)

Observateurs
UNESCO, Bureau international d'éducation (IBE): Carmel Gallagher et Mmantsetsa Marope
UNESCO, Programme environnement et développement durable (ESD): Alexander Leicht
Union européenne: Francesca Crippa et Ivana Vrhovski

Chefs des groupes de travail thématiques


Future we want: Yuhyun Park (DQ Institute, Singapour)
Learner Agency: Luisa Ucha (Ministère de l’Éducation, Portugal), Angga Dwi Martha (Indonésie) et Suzanne Dillon
(Ministère de l'Éducation et de la formation professionnelle, Irlande)
Construct Analysis: Kimberly Schonert-Reichl (Université de Colombie-Britannique, Canada), Darla Deardorff (Uni-
versité Duke, États-Unis), Katariina Salmela-Aro (Université d’Helsinki, Finlande) et Raphaela Schlicht-Schmälzle
(Université d’État du Michigan, États-Unis)
Transformative Competencies & Action-Anticipation-Reflection Cycle: Polly Akhurst (Sky School, Royaume-Uni)
et Richard Franz (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, Canada)
Foundational skills & Literacies for 2030: Maria Dobryakova (École supérieure d’économie, Centre national de re-
cherches universitaires, Russie) et Isak Frumin (École supérieure d’économie, Centre national de recherches universi-
taires, Russie)
Knowledge & Skills for 2030: Roderick Allen (School District 79 - Cowichan Valley, Canada) et Mary-Elizabeth Wil-
son (GEMS Education, États-Unis)
Attitudes & Values for 2030: Connie Chung (États-Unis)
Visuals/Communication: Juan-Carlos López Tavera (Knotion, Mexique)
Glossary: Raphaela Schlicht-Schmälzle (Université d’État du Michigan, États-Unis)

(Co-)Authors of papers contributing to the Éducation 2030 project


Tadahiko Abiko (Université Kanagawa, Japon)
Alejandro Adler (Université de Pennsylvanie, États-Unis)
Guillermo José Aguirre-Esponda (Grupo Aguirre – Innovalia, Mexique)
Rod Allen (School District 79 - Cowichan Valley, Canada)
Kazuto Ataka (Yahoo Japan Corporation, Japon)
Julia Atkin (Learning by Design, Australie)
Richard Bailey (Richard Bailey Education and Sport Ltd, Royaume-Uni)
Anja Balanskat (European Schoolnet, Belgique)
Tom Bentley (Université RMIT, Australie)

© OECD 2018 13
Thor Berger (Université de Lund, Suède)
Stephen Billett (Université Griffith, Australie)
Peter Bishop (Teach the Future, États-Unis)
Marjolijn de Boer (Ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Science, Pays-Bas)
M. Anne Britt (Université de Northern Illinois, États-Unis)
Jeroen Bron (Institut national de conception des programmes scolaires, Pays-Bas)
Kathryn Bullard (Université Harvard, États-Unis)
Marius R. Busemeyer (Université de Constance, Allemagne)
Connie Chung (États-Unis)
Anita Collins (Université de Canberra, Australie)
Joao Costa (Ministère de l’Éducation, Portugal)
John Dunn (Kings College, Royaume-Uni)
Charles Fadel (Centre of Curriculum Redesign, États-Unis)
Lianghuo Fan (Université de Southampton, Royaume-Uni)
Franziska Felder (Université de Birmingham, Royaume-Uni)
Andra Fernate (Académie nationale des sports, Lettonie)
Carl Benedikt Frey (Université d’Oxford, Royaume-Uni)
Emma Garcia (Economic Policy Institute et Université de Georgetown, États-Unis)
A.C. Grayling (New College of the Humanities, Royaume-Uni)
Jen Groff (MIT Media Lab, États-Unis)
Irmeli Halinen (Metodix Oy, Finlande)
Ross Hall (Ashoka, Royaume-Uni)
Valerie Hannon (Innovation Unit, Royaume-Uni)
Helen Haste (Harvard Graduate School of Education, États-Unis)
Kit-Tai Hau (Université chinoise de Hong Kong, Hong Kong, Chine)
Martin Henry (Internationale de l’Éducation – IE, Belgique)
Hideyuki Horii (Innovative Schools Network/Université de Tokyo, Japon)
Muir Houstan (Université de Glasgow, Royaume-Uni)
Rachael Jacobs (Université occidentale de Sydney, Australie)
Hyung-Mi Joo (Institut coréen des programmes scolaires et de l’évaluation, Corée)
Aleksi Kalenius (Ministère de l'Éducation et de la Culture, Finlande)
Kévin Kok Heang (Ingénieur Arts et Métiers, France)
Daniel Kunin (Université Stanford, États-Unis)
Phil Lambert (Phil Lambert Consulting, Australie)
Charles Leadbeater (Royaume-Uni)
Anke Li (Université d’État de Pennsylvanie, États-Unis)
Laura Lippman (États-Unis)
Zbigniew Marciniak (Ministère de la Science et de l’Enseignement supérieur, Pologne)
Peeter Mehisto (Royaume-Uni)
Chiara Monticone (OCDE, France)
Martin Mulder (Université de Wageningen, Pays-Bas)

© OECD 2018 14
Johan Muller (Université du Cap, Afrique du Sud)
Takashi Murao (Délégation permanente du Japon après de l’OCDE, Japon)
Kaoru Nasuno (Université de Tokyo, Japon)
Nienke Nieveen (Technische Universiteit Eindhoven, Pays-Bas)
Tim Oates (Cambridge Assessment, Royaume-Uni)
Karine Oganisjana (Université technique de Riga, Lettonie)
Renato Opertti (UNESCO-IBE)
Karmijn van de Oudewetering (Université d’Amsterdam, Pays-Bas)
Yuhyun Park (DQ Institute, Singapour)
Medjy Pierre-Louis (Université Harvard, États-Unis)
Saemah Rahman (Universiti Kebangsaan Malaysia, Malaisie)
Katherine Ross (Service civil chilien, Chili)
Jean-François Rouet (Université de Poitiers, France)
Calin Rus (Institut interculturel, Roumanie)
Dominique S. Rychen (Ancien directeur de projet de DeSeCo, Suisse)
Katariina Salmela-Aro (Université d’Helsinki, Finlande)
Raphaela Schlicht-Schmalzle (Université d’État du Michigan, États-Unis)
William Schmidt (Université d’État du Michigan, États-Unis)
Kimberly A. Schonert-Reichl (Université de Colombie-Britannique, Canada)
Martin Seligman (Université de Pennsylvanie, États-Unis)
Henk Sligte (Kohnstamm Instituut, Pays-Bas)
Julie Soderman (Université d’État du Michigan, États-Unis)
Laurence Steinberg (Université Temple, États-Unis)
Namji Steinemann (East-West Center, États-Unis)
Kan Hiroshi Suzuki (MEXT, Japon)
Vishal Talreja (Dream a Dream, Inde)
Philip Tomporowki (Université de Géorgie, États-Unis)
Joke Voogt (Université d’Amsterdam, Pays-Bas)
Nancy Walt (Ministère de l’Éducation de Colombie-Britannique, Canada)
Conrad Wolfram (computerbasedmath, Royaume-Uni)
Michael Young (UCL Institute of Education, Royaume-Uni)

Autres contributeurs
Kiyomi Akita (Innovative Schools Network/Université de Tokyo, Japon)
Ilayda Bilgin (Réseau d’établissements innovants/ Établissement scolaire MEF Istanbul, Turquie)
Veronica Boix Mansilla (Project Zero, Harvard Graduate School of Education, États-Unis)
Alexander Browman (Boston College, États-Unis)
Darryl Buchanan (Association of Independent Schools of NSW, Australie)
Jeppe Bundsgaard (Université Aarhus, Danemark)
Nick Chambers (Education and Employers, Royaume-Uni)
Sharon Cheers (Association of Independent Schools of NSW, Australie)
Bei Cheng (Institut national des sciences de l’éducation, Chine)

© OECD 2018 15
Aldo M. Costa (Universidade da Beira Interior, Portugal)
Claudia Costin (CEIPE - Fundação Getulio Vargas, Brésil)
Allan Michel Jales Coutinho (CEIPE - Fundação Getulio Vargas, Brésil)
Proserpina Dhlamini-Fisher (UWC International, Royaume-Uni)
Graham Donaldson (Université de Glasgow, Royaume-Uni)
Jane Drake (Baccalauréat International, Pays-Bas)
Celina Faerch (Élève, établissement UWC Robert Bosch, Allemagne)
Michael Fullan (New Pedagogies for Deep Learning, Canada)
Eduardo Garcia (Knotion, Mexique)
Howard Earl Gardner (Harvard Graduate School of Education, États-Unis)
Denise Gallucci (GEMS Americas, États-Unis)
Fiona Gatty (Université d’Oxford, Royaume-Uni)
Jenny Gillett (Baccalauréat International, Pays-Bas)
Ger Graus (KidZania, Royaume-Uni)
Tomasz Greczyło (Institut de physique expérimentale, Pologne)
Randa Grob (Porticus, Suisse)
Anna Gromada (Fondation Kalecki, Pologne)
Gábor Halász (Université Eötvös Loránd, Hongrie)
Robert Harrison (Baccalauréat International, Pays-Bas)
Kristy Howells (Université Canterbury Christ Church, Royaume-Uni)
Archana Iyer (Teach for all, Inde)
Tony Jackson (Asia Society, États-Unis)
Yumi Jeung (Future Class Network, Corée)
Chanpil Jung (Future Class Network, Corée)
Lord Jim Knight (Tes, Royaume-Uni)
Ulrich Kober (Fondation Bertelsmann, Allemagne)
Børge Frank Koch (UC SYD, Danemark)
Wendy Kopp (Teach for All, États-Unis)
Petyr Koubek (Institut national tchèque de l’éducation, République tchèque)
Linda Lam (Élève, Hong Kong, Chine)
Clive Ka-lun Lee (Fondation Yidan Prize, Hong Kong, Chine)
King Hei Lee (Établissement Rotaract de Chu Hai, Hong Kong, Chine)
Jonathan Lee (Élève, UWC Maastricht, Pays-Bas)
Marianne Lindheim (Association norvégienne des autorités locales et régionales, Norvège)
Ou Lydia Liu (Educational Testing Service, États-Unis)
Fangli Liu (Institut national des sciences de l’éducation, Chine)
Janet Looney (Institut européen d’éducation et de politique sociale, France)
Daniel Lovelock (UWC International, Royaume-Uni)
George Lueddeke (One Health Commission, États-Unis)
Anthony Mackay (Centre for Strategic Education, Australie)
Alexandra Marques (Fondation Aga Khan, Portugal)

© OECD 2018 16
David Miele (Boston College, États-Unis)
Astrid Mogstad Hoivik (Nettverk Nordmøre, Norvège)
Alan Ricardo Salceda Monge (Élève, Unilider, Mexique)
David Montemurro (Université de Toronto, Canada)
Ralph Müller-Eiselt (Bertelsmann Stiftung, Allemagne)
Armanzhan Muratbayev (Élève, Kazakhstan)
Christine Niewöhner (Siemens Stiftung, Allemagne)
Essie North (Big Change, Royaume-Uni)
Marion Nouvellon (Élève, UWC Maastricht, Pays-Bas)
Yorihisa Ohneda (Préfecture de Saitama, Japon)
Ryan S. Olson (Institute for Advanced Studies in Culture, États-Unis)
Pascal Paulus (Fondation Aga Khan, Portugal)
Cathy Rubin (CMRubinWorld, États-Unis)
Kevin Ruth (ECIS, Royaume-Uni)
Ingrid Schoon (University College London, Royaume-Uni)
Nobert Seel (Université de Fribourg, Allemagne)
Sean Slade (ASCD, États-Unis)
Keisha Siriboe (Université de Hong Kong, Hong Kong, Chine)
Luana Sores (Élève, UWC Maastricht, Pays-Bas)
Nenad Stamatovic (Établissement UWC Robert Bosch, Allemagne)
Tanya Surawski (UWC Maastricht, Pays-Bas)
Deborah Sutch (Baccalauréat International, Pays-Bas)
Noel Trainor Padilla (Knotion, Mexique)
Kentaro Tsukamoto (Université Gakugei de Tokyo, Japon)
Hannah Tümpel (UWC International, Royaume-Uni)
Noemí Valencia de Trainor (Knotion, Mexique)
Tao Wang (Institut des programmes scolaires et de l’instruction, École normale supérieure de l’Est de la Chine, Chine)
Ilknur West (Réseau d’établissements innovants/ Établissement scolaire MEF Istanbul, Turquie)
Will Williams (Will Williams Meditation, Royaume-Uni)
David Ka Yu Wong (Fondation Chen Yidan, Hong Kong, Chine)
Stanton Wortham (Boston College, États-Unis)
Gökhan Yücel (The Istanbul Center for Digital Affairs, Turquie)
Annika Zettl (Élève, établissement UWC Robert Bosch, Allemagne)
Tracy Zilm (ACARA, Australie)
Kara Zumbrink (Education Y, Allemagne)

Secrétariat de l’OCDE
Andreas Schleicher, Direction de l'éducation et des compétences
Yuri Belfali, Chef de division
Miho Taguma, Gestionnaire de projet, Analyste principale
Lars Barteit, Analyste
Esther Carvalhaes, Analyste

© OECD 2018 17
Eva Feron, Analyste
Florence Gabriel, Analyste
Kevin Gillespie, Assistant
Tanya Ghosh, Stagiaire
Yubai Wu, Stagiaire

Experts de l’OCDE
Michael Stevenson (Conseiller principal PISA, Royaume-Uni)
Meow Hwee Lim (Consultant, Singapour)

Anciens membres du Secrétariat de l’OCDE


Masafumi Ishikawa (Analyste), Shun Shirai (Analyste), Katja Anger (Coordonnatrice de recherche et de projets), Mi-
chaela Horvathova (Consultante), Funda Gorur (Assistante), Laura-Louise Fairley (Assistante), Parissa Nahani (Assis-
tante), Sandrine Meireles (Assistante), Marco Centurioni (Stagiaire), Yeasong Kim (Stagiaire), Kana Moriwaki (Sta-
giaire), Sila Yildirim (Stagiaire) et Yiran Zhao (Stagiaire)

© OECD 2018 18
Annexe 2 : Liste des concepts en cours d’examen
Les concepts ci-après sont en cours d’examen, sur la base des principes directeurs suivants :

• La clarté des définitions : le concept a-t-il une définition communément utilisée et comprise ?
• La pertinence pour 2030 : le concept, seul ou en association avec d’autres, contribue-t-il à préparer les indi-
vidus aux défis futurs ?
• L’interdépendance : sait-on comment le concept évolue en conjonction avec d’autres ?
• L’impact : le concept a-t-il des retombées avérées sur les résultats futurs ?
• La malléabilité : le concept peut-il être développé par les processus d’apprentissage ?
• La mesurabilité : peut-on attribuer au concept une valeur numérique comparative sur une échelle ou une va-
leur non numérique ?

La liste ci-dessous n’est pas exhaustive mais les concepts retenus ont été choisis parce qu’ils sont en lien étroit avec les
notions clés qui sous-tendent le cadre.
‒ Capacité d’adaptation/flexibilité/ajustement/souplesse
‒ Compassion
‒ Résolution de conflits
‒ Créativité/pensée créatrice /inventivité
‒ Raisonnement critique
‒ Curiosité
‒ Empathie
‒ Engagement/sens de la communication /sens du travail en collaboration
‒ Égalité/ équité
‒ Réflexion globale
‒ Réflexion orientée vers l’objectif et sa réalisation (par ex., ténacité, persévérance)
‒ Gratitude
‒ Réflexion orientée vers la croissance
‒ Espérance
‒ Dignité humaine
‒ Identité/identité spirituelle
‒ Intégrité
‒ Justice
‒ Aptitudes manuelles pour les TIC (liées aux stratégies d’apprentissage)
‒ Aptitudes manuelles liées aux arts et à l’artisanat, à la musique ; aptitudes physiques nécessaires à l’avenir
‒ Méta-apprentissage (notamment capacité d’apprendre à apprendre)
‒ Sensibilité
‒ Motivation (par ex., pour apprendre ou apporter sa contribution à la société)
‒ Ouverture d’esprit (vis-à-vis des autres, de nouvelles idées, de nouvelles expériences)
‒ Capacité de prendre en compte d’autres perspectives, flexibilité cognitive
‒ Proactivité
‒ Aptitude à résoudre des problèmes
‒ Détermination
‒ Raisonnement réflexif/évaluation/suivi
‒ Résilience/résistance au stress
‒ Respect (de soi, des autres, y compris de la diversité culturelle)
‒ Responsabilité (y compris lieu de contrôle)
‒ Gestion du risque
‒ Conscience de soi/autodiscipline/maîtrise de soi
‒ Efficacité personnelle/ orientation personnelle positive
‒ Confiance (en soi, dans les autres, dans les institutions)

© OECD 2018 19
Annexe 3 : Références

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LE FUTUR DE L’ÉDUCATION ET DES COMPÉTENCES
Projet Éducation 2030

On demande de plus en plus à l’école de préparer les jeunes à des changements


économiques, environnementaux et sociaux rapides, à des emplois qui n’existent pas
encore, à des technologies qui n’ont pas encore été inventées et à des problèmes qui n’ont
pas encore été anticipés et qu’ils devront surmonter. L’instruction peut transmettre aux
apprenants la capacité d’agir, le sens des responsabilités et les compétences dont ils auront
besoin pour construire leur vie et contribuer à celle des autres. Les enfants qui entrent à
l’école en 2018 seront de jeunes adultes en 2030, le changement est donc imminent.
Le projet Le Futur de l’éducation et des compétences : Éducation 2030 a pour objectif
d’aider les pays à trouver des réponses à deux questions d’une portée considérable : « De
quelles connaissances, compétences, attitudes et valeurs les élèves d’aujourd’hui auront-
ils besoin pour réussir leur vie et bâtir le monde de demain ? » et « Comment les systèmes
éducatifs peuvent-ils transmettre ces connaissances, compétences, attitudes et valeurs de
manière efficace ? »
Cette note d’information sur le projet Éducation 2030 de l’OCDE étudie les défis auxquels
les jeunes générations vont être confrontées, met en lumière l’idée de capacité d’agir
des apprenants, propose un cadre d’apprentissage global reposant sur des compétences
transformatives, revient sur la nature des connaissances, des compétences, des attitudes et
des valeurs dont les jeunes auront besoin à l’avenir et se conclut par de possibles principes
de conception des programmes scolaires. Les principaux messages tirés du projet jusqu’à
présent sont également présentés.

Vous souhaitez prendre part au projet Éducation 2030 de l’OCDE ?


Les contributions de tous les pays et parties prenantes au projet Éducation 2030 de l’OCDE sont les
bienvenues. Si vous êtes intéressé, merci d’écrire à : [email protected].
Pour en savoir plus sur le projet, rendez-vous sur notre site web : oe.cd/education2030

Pour nous écrire :


Direction de l’éducation et des compétences de l’OCDE
2 rue André Pascal - 75775 Paris Cedex 16-France

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