Macroéconomie RHARIB

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Macroéconomie

Abderrahim RHARIB
De l’activité économique
Pour satisfaire les besoins que nous éprouvons, nous nous
efforçons de produire des biens et des services.
La production est synonyme d’une richesse qui fait l’objet
d’une répartition de revenus, lesquels permettent aux gens
de satisfaire leurs besoins de consommation.
L’excédent du revenu sur la dépense est une épargne utilisée
ultérieurement dans la consommation ou l’investissement.
Les encaisses inactives représentent ce que l’on appelle: la
thésaurisation.
Le besoin
C’est un sentiment de manque ou de privation.
On distingue
- selon l’urgence de leur satisfaction: besoins primaires, secondaires et tertiaires.
- Selon Maslow (1908-1970) (L’approche humaniste de la motivation)

1- Survie
2- Protection physique et morale
3- Amour et socialisation
4- Considération et prestige
5- Réalisation personnelle

- Selon le mode de satisfaction et son financement: besoins individuels et besoins


collectifs.
- Les besoins se caractérisent par la subjectivité, la multiplicité et la variabilité.
Le bien
Tout objet ou service capable de satisfaire un besoin
On distingue:
- Bien périssable et bien durable
- Bien économique et bien non économique
- Produit brut, produit semi-fini et produit fini
- Produits complémentaires et produits substituables.
« De nos jours, l'ensemble des besoins de l'homme sont très
variés et peuvent se modifier dans le temps. Nous avons déjà
vu que le mot "besoin" n'est pas pris uniquement au sens de
besoin matériel. Une soirée théâtrale ou une séance de
cinéma se trouvent sur le même plan qu'un sac de pomme de
terre ou une paire de chaussures. A l'immensité des besoins
s'oppose l'exiguïté des moyens de satisfaction. On entend
par moyen de satisfaction tout moyen qui peut satisfaire un
besoin. Ces moyens qui permettent de satisfaire ces besoins
sont appelés, en général, biens. Donc, un bien peut être à la
fois un objet matériel ou une chose immatérielle, c'est-à-dire
un service. L'aptitude d'un bien à satisfaire un besoin
quelconque s'appelle l'utilité de ce bien. L'économie politique
traite des biens qui sont à la fois utiles et rares. Ce sont les
biens économiques. Les biens libres, par exemple l'air que
nous respirons, sont utiles, mais ne sont pas rares, puisqu'ils
existent en quantité illimitée. Ce ne sont donc pas des biens
économiques, l'économie politique ne s'en occupe pas ».
La production
C’est l’acte qui consiste à créer des biens et des services
On distingue la production marchande motivée par le profit,
et la production non marchande ne recherchant pas le lucre.
Les facteurs de production sont la nature, le travail et le
capital.
Le capital utilisé dans la production est dit « capital
technique ». Il peut être fixe ou circulant.
Dans le premier cas, il s’agit des immobilisations ou biens
d’équipement, et dans le second, il s’agit de biens
s’incorporant dans des productions plus élaborées.
Productivité= Production par unité de facteur travail ou
capital.
"La nature "naturelle" n'est pas hospitalière à l'homme. A une humanité
sans travail et sans technique le globe terrestre ne donne qu'une vie
limitée et végétative : quelques centaines de millions d'individus
subsistant animalement. Tout ce que nous consommons aujourd'hui en
France est création du travail humain, y compris les denrées que nous
considérons comme les plus "naturelles", telles le blé, les pommes de
terre ou les fruits. (...) Ainsi, le travail est l'une des caractéristiques qui
distingue l'homme des animaux ; il peut être conçu comme un
prolongement de l'oeuvre créatrice. Cela étant, nous voyons bien
pourquoi nous travaillons : nous travaillons pour transformer la nature,
qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains, en éléments
artificiels qui satisfassent ces besoins. Nous travaillons en outre, pour
rendre aux hommes et à nous- mêmes des services que ne nous rend
pas, ou que ne nous rend pas suffisamment à notre gré, la nature (nous
transporter, nous chauffer, nous instruire, nous distraire...). Nous
travaillons pour produire, afin de pouvoir consommer". Jean Fourastié,
"La réalité économique", Ed. Hachette-Pluriel, 1986.
La production d'un bien ou d'un service
nécessite la combinaison de facteurs de
production. Dans une société capitaliste où
toutes les entreprises sont en concurrence, le
but est de produire au moindre coût avec la
meilleure qualité possible. Les entreprises
cherchent donc à être les plus compétitives
les unes par rapport aux autres. L'un des
moyens d'être compétitif est de faire appel à
la productivité
La répartition
C’est l’acte qui consiste à distribuer des revenus aux
différents agents économiques.
On distingue entre la répartition primaire qui ne profite
qu’aux agents ayant participé à la création de richesse (la
production), et la répartition secondaire qui se propose de
réduire les inégalités de la précédente.
R disponible=R produit – Impôts et cotisations + Transferts (y
compris subvention des produits)
La consommation
C’est la destruction d’un bien pour satisfaire un besoin
(consommation finale) ou bien pour produire un autre bien
(consommation intermédiaire)
L'homme éprouve des besoins qu'il s'emploie à satisfaire par
des ressources, par des biens. Les besoins physiologiques
doivent être couverts pour assurer la vie de l'organisme.
Puisque vivre implique une dépense d'énergie, il faut
produire cette énergie et "alimenter" l'être qui la produit, de
même qu'un moteur doit être alimenté en carburant. Cette
comparaison triviale met déjà en présence quelques
opérations qui, pour être biologiques, ont des
correspondances avec des catégories très larges
d'opérations économiques. L'organisme humain consomme
des aliments, c'est-à-dire qu'il les détruit. Consommer n'est
pas seulement jouir de quelque chose, en tirer des
satisfactions, consommer c'est détruire. Mais l'organisme
humain détruit pour obtenir un résultat, sa consommation est
productive d'énergie, de vie. Produire est donc obtenir une
chose qui autrement n'existerait pas, c'est ajouter une chose
nouvelle
L’épargne
C’est la partie du revenu qui n’est pas affectée
immédiatement à la consommation.
Elle peut être constituée en nature ou en numéraire
Elle peut être motivée par un mobile de sécurité,
d’investissement, de transaction ou de spéculation.
L’épargne n’est pas toujours à l’abri d’une érosion monétaire.
L’investissement
C’est l’achat ou la création de biens de production
On oppose:
Investissement matériel à Investissement immatériel
Investissement de croissance à Investissement de maintien
Investissement initial à Investissement induit
C’est l’investissement qui assure la création de richesses et
donc la croissance.
La thésaurisation
Ce sont des encaisses inactives mises de
côté sans aucune intention de dépense future.
Ce sont des sommes qui quittent le circuit
économique c.à.d. ne redent pas service à
l’activité économique.
Les agents économiques
- Les ménages: des personnes qui vivent ensemble et
contribuent à l’activité économique à travers des actes de
consommation finale.
- Les entreprises: leur contribution prend la forme d’une
production marchande. Elles sont considérées comme
financières lorsqu’elles interviennent dans le financement de
l’économie.
- Les administration (publiques ou privées): leur contribution
prend la forme d’une production non marchande.
- Le reste du monde: Assure un ajustement des ressources
internes.
La science économique
C’est une science qui s’intéresse à la manière
dont les individus affectent des moyens
limités pour satisfaire des besoin illimités.
C’est la science qui s’intéresse à
l’aménagement rationnel de la rareté.
"Toute société… doit résoudre d'une façon quelconque trois problèmes économiques
fondamentaux et interdépendants, à savoir :
1. Quels biens faut-il produire et en quelles quantités ? En d'autres termes, lesquels
des multiples marchandises et services doit-on choisir de produire et dans quelles
proportions ? Aliments ou vêtements ? Beaucoup d'aliments et peu de vêtements,
ou vice versa ? Du pain et du beurre aujourd'hui, ou du pain et des plantations de
vignobles aujourd'hui, du pain, du beurre et du vin étant disponibles l'an prochain ?
2. Comment ces biens doivent-ils être produits ? En d'autres termes, par qui, avec
quelles ressources et selon quels procédés techniques ? Qui sera chasseur, qui sera
pêcheur ? L'électricité proviendra-t-elle d'une centrale thermique, d'une centrale
hydroélectrique ou d'une centrale atomique ? Produira-t-on sur une petite ou sur
une grande échelle ?
3. Pour qui ces biens doivent-ils être produits ? En d'autres termes, qui doit être
habilité à profiter des marchandises et services procurés par l'appareil de production
? Ou, pour exprimer la même question en termes différents, comment le produit
national total doit-il être réparti entre les différents individus et familles ? Quelques
riches et beaucoup de pauvres ? Ou un confort modeste pour la plupart des gens ?
Ces trois questions sont fondamentales et communes à tous les systèmes
économiques, mais des systèmes économiques différents essaient de les résoudre
par des procédés différents." P. Samuelson, "L'économique", tome 1, p. 38, Ed.
Armand Colin.
La macroéconomie
Elle s’intéresse à des grandeurs globales; à des
agrégats.
Le raisonnement est mené, à titre d’exemple, au
niveau d’un secteur ou d’une économie
Exemple: les analyses portant sur l’inflation
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