01 - Glissement de Terre
01 - Glissement de Terre
01 - Glissement de Terre
Introduction Générale...................................................................................................... 4
1 Introduction
Les problèmes de stabilité des pentes se rencontrent fréquemment dans la construction des
routes, des canaux et des digues de barrages. Certaines pentes naturelles peuvent devenir
instables et engendrent des problèmes d’instabilité qui peuvent être catastrophiques et
provoquent des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels considérables.
Un mouvement de terrain est un déplacement, plus ou moins brutal, du sol ou du sous-sol
avec des volumes très variables pouvant aller de quelques mètres cubes à plusieurs millions
de mètres cubes, ce déplacement se fait par l’action des facteurs naturelles (agent d’érosion,
pesanteur, séisme…) ou anthropiques (ouverture de fouilles, modification du régime des eaux,
déboisement, terrassement…) .Ces travaux peuvent rompre l’équilibre naturel d’un site et
amorcer un processus de rupture de masse sur un site auparavant stable.
3.1.3 Fluage
Les phénomènes de fluage correspondent à des mouvements lents dus à des sollicitations
atteignant le domaine plastique donc proche de la rupture. L’état ultime peut être soit la
stabilisation, soit la rupture. La figure (5) montre une couche de marne argileuse surchargée par
un massif calcaire limité par une falaise. La marne flue sous le poids excessif de la falaise de
calcaire, risquant d’entraîner la fissuration du banc de calcaire peu déformable, voir
l’écroulement de la falaise.
Les coulées sont des mouvements dont le comportement mécanique est plus proche de
celui de matériaux transportés par l'eau, que des glissements. Souvent ce sont les matériaux issus
de glissements qui alimentent les coulées en présence d'une quantité importante d'eau (liée à la
présence d'une rivière, d'un torrent ou à des précipitations importantes). Les coulées sont
caractérisées par :
Des matériaux meubles, hétérogènes à matrice argileuse ;
Un déclenchement du phénomène lié au dépassement d'une teneur en eau critique qui
rend le matériau semi-fluide ;
Des distances de déplacement importantes et des vitesses qui peuvent être
extrêmement élevées.
Avant d’examiner les diverses actions de l’eau, il est utile de rappeler les principales
provenances envisageables lors de l’étude d’un site instable, ainsi que toutes les ouvertures
qui favorisent la pénétration des eaux superficielles dans la masse du terrain (fissuration
naturelle, tranchées…) et qui jouent un rôle négatif.
Pour beaucoup de sols, surtout pour les sols fins et argileux, l’apport d’eau entraine :
Une réduction de résistance au cisaillement du milieu.
Une réduction des caractéristiques mécanique : la valeur de l’angle de frottement d’un
milieu pulvérulent n’est pratiquement pas modifiée par l’accroissement de la teneur en
eau. Par contre, pour les milieux argileux cet accroissement induit systématiquement
une réduction des caractéristiques φ et C de la résistance au cisaillement d’où
l’apparition du glissement.
Une réduction de la consistance : lorsque la teneur en eau du milieu se rapproche de la
limite de liquidité WL, celui-ci passe de l’état plastique à l’état liquide (écoulement).
Chimiquement une eau peut par action électrolytique modifier la structure de certaines
argiles.
6.2.2 Effets de la pression interstitielle
La pression interstitielle peut trouver son origine :
Dans une simple accumulation d’eau à l’arrière d’une structure imperméable.
Dans une nappe aquifère qui filtre dans le terrain.
Dans l’application brutale d’une surcharge ou l’effet d’un milieu saturé (vibration,
séisme).
6.2.3 Les facteurs mécaniques externes
La pente d’un talus représente un paramètre qui conditionne sa stabilité, on observe en
générale des glissements importants pour de fortes pentes et sont d’intensité moindre pour de
faible pente. Pour un talus en déblai de hauteur et de caractéristique géotechnique donnée, il
existe une pente limite au-delà de laquelle la rupture est inévitable, cette pente limite est définie
par le risque du glissement de masse de terrain.
6.2.3.1 Suppression de la butée de pied d’un versant
Par affouillement ou érosion régressive : dans les vallées, i l arrive qu’en période de
crue, la rivière affouille ses berges dans les boucles concaves. Cette érosion entraine une
suppression de la butée de pied, elle est à l’origine de glissement de grande
ampleur dans les régions montagneuses. Ces glissements sont d’ailleurs souvent
endémiques et évolutifs. En effet, les terres qui glissent étant au fur et à mesure évacuées
par les eaux, le processus n’a aucune raison de s’arrêter. Par ailleurs, les fortes
pluies, qui sont à l’origine d’une crue, détrempent également les terrains du site lui-
même et donc les rendent dans le même temps plus vulnérable au glissement.
6.2.3.2 Implantation de surcharge sur un versant
Il s’agit d’un remblai (route, terrassement, etc.…), d’un immeuble fondé superficiellement,
d’un mur de soutènement, d’un stock, d’un gros engin de chantier, etc.… Lorsqu’elles sont
placées en partie haute ou à mi- ponte d’un versant, les surcharges sont fréquemment à l’origine
de glissement de terrain. Elles créent en effet un moment moteur favorable à l’apparition d’une
rupture rotationnelle (figure12).
A l’inverse de ce qui vient d’être dit, les surcharges de pied de versant, par le couple
stabilisateur qu’elles apportent, accroissement pratiquement toujours la stabilité du site. On voit
également qu’une attention particulière doit être portée à l’implantation sur un versant instable,
d’un ouvrage confortatif ; en effet, au lieu de jouer son rôle, il peut par la surcharge qu’il
apporte être l’origine de nouveaux glissements qui vont entrainer sa propre destruction.
7 Conclusion
La spécificité du risque que représentent les glissements de terrain est liée entre autre à la
diversité des paramètres qui le définissent : la géologie, la géotechnique, la climatologie, la
géométrie, l’hydraulique et l’environnement, le risque pourra être de divers ordres
(écoulement, fluage, coulée boueuse etc. … ). Le glissement se produit avec une rupture
généralisée et chute de caractéristiques mécanique sous l’effet des déplacements le long de la
surface de rupture.
Chapitre 02
Méthodes de calculs de stabilité des glissements de terrain
1 Introduction
Le calcul de la stabilité peut être effectué dans deux circonstances bi en distinctes : avant
ou après déclenchement de mouvement (glissement). Dans le premier cas, le versant est
apparemment stable, l’objectif du calcul de stabilité est alors de définir une surface de
glissement qui aurait le plus de chance d’apparaître. Autrement dit, le calcul de stabilité
permet à la fois d’apprécier la marge de sécurité du versant vis-à-vis de la rupture, de définir
dans le site la zone la plus menacée par l’instabilité et d’examiner l’influence de certains travaux
(terrassements, constructions etc.) sur la marge de sécurité qui a été définie pour le versant
vierge. Cette étape de calcul apparaît donc très importante car elle permet de choisir les
paramètres nécessaires pour l’ouvrage, afin de garantir la stabilité de l’ensemble (ouvrage et
site). Contrairement au premier cas, et lorsque le glissement est déjà apparu sur le versant, le
calcul de la stabilité s’effectue donc pour apprécier la marge de sécurité qui sépare l’état actuel
du site de l’état d’équilibre. Dans ce deuxième cas, les valeurs des paramètres nécessaires à
introduire dans le calcul sont en principe données par les investigations déjà exécutées sur site,
ce sont donc des valeurs réelles tel que : La géométrie de la surface du glissement, les
caractéristiques géotechniques du terrain surtout ceux sur la surface de glissement, les forces
extérieures à prendre en compte…etc. Dans ce cas, le calcul de stabilité présente aussi un grand
intérêt, car il permet de repérer les causes qui jouent un rôle décisif dans l’apparition du
glissement et de définir les dispositifs confortatifs nécessaires pour limiter le risque.
𝑐
𝐶 ′′ = Avec : Fs : le coefficient de sécurité recherché.
𝐹𝑠
La résultante de ces forces 𝐾′′ parallèle à AB et passe par le point D tel que :
𝛼0
𝐾 ′′ = 2𝑟𝑠𝑖𝑛𝛼0 𝐶 ′′ ; 𝑂𝐷 = 𝑟
𝑠𝑖𝑛𝛼0
Dans ces équations, les forces sont parfaitement connues, il ne reste que le
Problème de la distribution des contraintes le long de la ligne AMB, ni donc sur l’intensité ou
La direction de la force 𝑅, chest been law queen reside la difficult du problem. Les
differences
Méthodes misent au point pour le calcul de la stabilité diffèrent les unes des autres par la
Manière d o n t e l l e s t r a i t e n t c e t t e d i f f i c u l t é . Vu l a m u l t i p l i c i t é d e c e s
m é t h o d e s , n o u s exposerons celles qui sont les plus utilises [5].
En considérant la somme des moments sur tout l’arc EF, on constate que la somme des moments
des forces inter-tranches est nulle. Fellenius a fait une hypothèse qui simplifie considérablement
les calculs, à savoir que la seule force agissant sur l’arc AB est le poids W, qui est décomposé en
deux forces, l’une normale à AB (Nn) et l’autre tangentielle (Tn).
Dans ces conditions, le moment résistant maximal est fourni par la valeur maximale que
peut prendre la composante tangentielle de Rn, d’après la loi de coulomb, elle s’écrit :
(𝑅𝑛 )𝑡 𝑐𝑖 . 𝐴𝐵 + 𝑁𝑛 . 𝑡𝑎𝑛𝜑𝑖
La somme des moments pour toutes les tranches est :
𝑛=𝑚
𝐹𝑠 = ∑ (𝑐𝑖 . 𝐴𝐵 + 𝑁𝑛 . 𝑡𝑎𝑛𝜑𝑖 )
𝑛=1
(3)
Avec : m : nombre total de tranches, ci et φi : cohésion et angle de frottement de la couche
dans laquelle est situé AB.L’expression du coefficient de sécurité Fs se réduit à :
∑𝑛=𝑚
𝑛=1 (𝑐𝑖 . 𝐴𝐵 + 𝑁𝑛 . 𝑡𝑎𝑛𝜑𝑖 )
𝐹𝑠 =
∑𝑛=𝑚
𝑛=1 𝑇𝑛
Dans le Cas de l’existence de la nappe (B. Hubert et al, 2003) ;le coefficient Fs est donné par :
𝑏 𝑢. 𝑏
∑𝑛=𝑚
𝑛=1 (𝑐𝑖 . + (𝑤 cos 𝛼 −
𝐹𝑠 = cos 𝛼 cos 𝛼 ) tan 𝜑𝑖 )
∑𝑛=𝑚
𝑛=1 𝑤 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑢 = 𝑍𝑤 . 𝛾𝑤
𝑢 ∶ 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑡𝑖𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑍𝑤 : ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑒𝑎𝑢, 𝛾𝑤 ∶ 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑎𝑢.
𝑛=𝑚
1 (𝑊 − 𝑢𝑛 . 𝑏) tan 𝜑𝑖 + 𝑐𝑖 . 𝑏
𝐹𝑠 = ( 𝑛=𝑚 ). ∑ tan 𝜑
∑𝑛=1 𝑤 sin 𝛼 cos 𝛼 + sin 𝛼. 𝐹 𝑖
𝑛=1
𝑠
=
Tous les termes sont connus et Fs est calculé par itérations successives, la première
itération est faite en adoptant, comme valeur Fs0, le coefficient de sécurité obtenu par la méthode
de Fellenius. La méthode simplifiée de Bishop est généralement utilisée avec
traitement par ordinateur. On a vu comment calculer le coefficient de sécurité Fs pour un
cercle donné à priori. Pour connaître Fs réel d’un talus, il faut définir le cercle donnant la
valeur minimale de Fs, c’est en effet, le long de cette surface de glissement que la rupture se
produira [6].
2.2.3 Méthode des caractéristiques de contraintes
Dans ce type de méthode, l’état limite est atteint en tout point du bloc glissant, le sol
ailleurs étant en équilibre surabondant. On y traite en générale des surfaces planes, et le
problème consiste à calculer la surcharge ou la géométrie du talus causant un équilibre limite
généralisé dans la surface fixée à priori. Ce concept ignore d’ailleurs la notion du facteur de
sécurité et nécessite le recours à l’ordinateur pour la résolution des équations de l’équilibre
limites. Bien que cette approche, due à Sokolovski(1960) n’est pas bien développée, l’avenir est
plutôt prometteur pour elle [7].
La stabilité des pentes est habituellement analysée par des méthodes d’équilibre limite, ces
méthodes de calcul supposent que le terrain se comporte comme un solide qui obéit aux lois
classique de la rupture par cisaillement. Le facteur de sécurité est défini comme le rapport
entre la résistance au cisaillement et l’effort de cisaillement requis pour l’équilibre de la pente.
Chaque méthode emploie les propriétés mécaniques et physiques de sol. Pour choisir une
méthode de calcul, on doit exploiter les paramètres défini au préalable, dans le but d’apprécier
la marge de sécurité du versant vis-à-vis de la rupture et d’identifier la zone instable.
Chapitre 03
Méthodes de confortement des glissements de terrain
1 Introduction
Face à un problème de stabilité, une première solution consiste à s’affranchir des
mouvements de la zone instable sans les empêcher. Deux types de solutions sont possibles :
Si ce type de solution n’est pas retenu, on est amené à conforter la pente avec l’une des
techniques présentées ci-après.
Lorsqu’il s’agit de dimensionner un dispositif de confortement préventif, on recommande
de prendre un coefficient de sécurité F = 1,5 pour l’ouvrage en service. Dans une intervention
de réparation après glissement, si le calage des caractéristiques mécanique paraît de bonne
qualité, le coefficient de sécurité demandé peut se limiter à 1,3. Si toutefois certaines
caractéristiques du site sont mal connues, ou si les techniques employées sont susceptibles de
perdre de leur efficacité avec le temps (colmatage de drains par exemple), ou encore si l’on ne
peut tolérer de déformations, on choisit plutôt F = 1,5 [8].
Figure 17: Isolation des appuis d’un viaduc : fondation sur pieux protégés par des viroles
métalliques
2 Terrassements
Les conditions de stabilité étant directement liées à la pente du terrain, le terrassement reste
le moyen d’action le plus naturel. On peut distinguer trois groupes de méthodes de
stabilisation par terrassement :
Les actions sur l’équilibre des masses : allègement en tête, remblai en pied
Les actions sur la géométrie de la pente : purge et Reprofilage
Les substitutions partielles ou totales de la masse instable
2.1 Remblai de pied
Le chargement en pied d’un glissement est une technique souvent utilisée, généralement
efficace. L’ouvrage, également appelé banquette, berme ou butée, agit par contrebalancement
des forces motrices. Pour qu’il soit efficace, il faut réaliser un ancrage dans les formations sous-
jacentes en place. Comme dans le cas d’un ouvrage de soutènement, le dimensionnement doit
justifier de la stabilité au renversement, de la stabilité au glissement sur la base et de la stabilité
au grand glissement. Mais en pratique, c’est la stabilité le long de la surface de rupture
du glissement déclaré qui est dimensionnant.
Figure 19: Calcul de stabilité d’une butée de pied : différentes surfaces de rupture à
prendre en compte.
2.2 Allègement en tête
L’allègement en tête de glissement consiste à venir terrasser dans la partie supérieure. Il en
résulte une diminution du poids moteur et, par conséquent, une augmentation du coefficient
de sécurité. La méthode de dimensionnement consiste en un calcul de stabilité le long de la
surface de rupture déclarée en prenant en compte la modification de géométrie en tête. On
peut également substituer le matériau terrassé par un matériau léger (polystyrène, matériau à
structure alvéolaire,…).
2.3 Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente, on peut assez
simplement augmenter la sécurité par retalutage du terrain naturel.
3 Dispositifs de drainage
Dans la plupart des cas de glissement, l’eau joue un rôle moteur déterminant. Aussi utilise-
t-on couramment les techniques de drainage, qui ont pour but de réduire les pressions
interstitielles, au niveau de la surface de rupture lorsque celle-ci existe. C’est donc en termes
de diminution de pression interstitielle, qu’il faut évaluer l’efficacité d’un dispositif de drainage.
Les différentes techniques qui peuvent être mises en œuvre pour atteindre cet objectif
relèvent de deux options fondamentales :
murs de soutènement ;
tirants d’ancrage et murs ancrés ;
clouages par des barres, des micropieux ;
rangées de pieux, de barrettes ou de profilés métalliques.
Ces techniques ne s’attaquent pas à la cause des mouvements mais visent à réduire ou à
arrêter les déformations. Elles sont intéressantes dans les cas où les solutions curatives
(terrassements et drainages) ne peuvent pas être techniquement ou économiquement mises en
œuvre.
qu’on ait déterminé la force d’ancrage nécessaire par mètre linéaire de glissement pour
assurer une valeur suffisante du coefficient de sécurité
qu’on justifie le choix et les caractéristiques des tirants
Figure 26: Stabilisation par ancrages précontraints : dimensionnement d’un tirant à l’aide
d’un modèle à trois blocs [8].
Les calculs sont assez simples et peuvent être conduits de la façon suivante. La masse instable
peut être assimilée au bloc ABCD avec un état de poussée sur AB (force P) et de butée sur
CD (force B). Si l’on suppose que le terrain est homogène et sec, le coefficient de sécurité initial
est donné par :
𝑎 + 𝜙 cos 𝛿 tan 𝜑′
𝐹 + Δ𝐹 =
𝑏 − 𝜙𝑠𝑖𝑛𝛿
Pour une valeur ∆F à atteindre, on peut minimiser l’effort d’ancrage en faisant varier
l’inclinaison. L’effort Φ minimal est obtenu pour :
𝐹 + Δ𝐹
𝛿 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛
tan 𝜑′
Il est prudent de se réserver la possibilité de venir reprendre la tension dans les tirants,
aussi bien en cas d’augmentation que de diminution de celle-ci. Pour ce faire, il est judicieux
de prévoir un suivi régulier des déformations du terrain (par le biais de tubes
inclinométriques) et quelques cales dynamométriques pour la surveillance des tensions dans
les tirants.
les clous et micropieux, constitués d’une armature de faible inertie (barres ou profilés
métalliques par exemple) et d’un coulis d’injection, et placés obliquement ou
verticalement
les pieux et barrettes (fûts de béton armé, viroles en acier remplies de béton), qui sont
des éléments de grande rigidité, mis en place verticalement
a) Clous et micropieux :
La stabilisation d’un glissement de terrain par clouage repose sur le principe suivant : la
partie supérieure du massif en mouvement engendre une déformation des clous ; les efforts
qui en résultent sont transmis par les clous au substratum, qui s’oppose alors au mouvement.
L’efficacité du clouage réside dans la mobilisation d’efforts de traction et de cisaillement
dans le clou. Pour que ces efforts stabilisateurs soient mobilisés, il est nécessaire qu’il se
produise des déplacements relatifs sol /clou. Le clouage a donc un effet progressif et des
mouvements résiduels se produisent encore après le clouage.
soffons.org
Figure 27: Clouage d’un glissement
Par ailleurs, on ne peut pas stabiliser par cette technique des glissements de grande
ampleur, qui nécessiteraient l’introduction d’efforts considérables. Le dimensionnement d’un
ouvrage de confortement par clouage se fera en justifiant une sécurité suffisante vis-à-vis des
risques de rupture, qui se situent :
b) Pieux et barrettes
La stabilisation d’un glissement par des pieux ou des barrettes procède du même principe
que précédemment. Mais, compte tenu de leur inertie importante, les pieux travaillent
principalement en flexion/cisaillement quand les clous de faible inertie travaillent en
traction/flexion. Généralement, on dispose deux ou trois rangées de pieux (tubes métalliques ou
pieux en béton armé) dans le tiers central de la pente instable. Les risques de rupture d’un
confortement par pieux ou barrettes se situent:
dans le pieu par flexion/cisaillement
au contact sol /pieu, en sollicitation latérale du sol par le fût du pieu (plastification du sol)
dans le sol, le long de la surface de rupture, par insuffisance d’efforts apportés par les
pieux
dans le sol, si un glissement se produit en profondeur sous l’ouvrage (insuffisance de
fiche des pieux), en aval si le clouage est placé trop en amont sur le versant, en amont
si le clouage est placé trop en aval sur le versant
Soffons.org
Figure 28 : Pieux et barrettes
5 Conclusion
Les techniques de confortements des glissements de terrain sont tés nombreuses. Elles
doivent être adaptées aux conditions de site des phénomènes que l’on cherche à arrêter. Une
fois la géométrie et les conditions de sol d’une pente ont été déterminé et évaluer, il reste
qu’un choisir la méthode de renforcement adéquate. Le choix de la méthode de confortement
dépend essentiellement des caractéristiques mécaniques et morphologiques des terrains
instables, et du facteur de sécurité. Les méthodes de confortement peuvent intervenir en
modifiant la géométrie du site, réalisation des drains, ou par introduction des éléments rigides
(soutènements…).
Conclusion Générale
Les mouvements des terrains sont fréquents et constituent un risque permanent dans
presque toutes les régions du monde, leurs étude et leurs surveillance doivent être une priorité
en matière de catastrophe naturelles pour évité les pertes de vies humaine et bien matériels.
Les causes de la rupture (glissements) sont favorisés par plusieurs facteurs dans on site :
L’action d’eau (pression interstitiels)
Les matériaux argileux qui constituent le versant avec des caractéristiques physique
favorable aux mouvements de terrain.
Les déformations existantes dans le sol
Les aménagements, les travaux de déblaiements et le poids remblai
Le degré de la pente etc.……
Pour mieux cerner les problèmes des glissements de terrain les chercheurs on développés
plusieurs méthodes de calcul de stabilité des pentes, comme la méthode (Fellenius, Bishop,
éléments finis….).
Après étude approfondie sur le glissement on doit choisir une méthode de confortement
selon les solutions techniques envisagées pour assuré la stabilité de site et sont aménagement
de confortement comme : Le changement de géométrie, réduire la hauteur du remblai, placé
un système de drainage et la stabilisation par un rideau de pieux.