BELKAMEL Aissa PDF
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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
N° de série : ………
N° d’ordre : ………
UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
MEMOIRE
Présentée par :
MR.BELKAMEL Aissa
EN VUE DE L’OBTENTION LE DIPLOME DE
MAGISTER
Spécialité: Génie pétrolier
Option: Exploitation pétrolière
Thème
R.Welid
BELKAMEL Aissa
Nomenclateurs
Nomenclateurs
Tableau IV-26: Les écarts entre ROP mod ROP réel calculé par RPM et débit 85
Tableau IV-27: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et débit 86
Tableau IV-28: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et Pression 87
Tableau IV-29: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et puissance
hydraulique 88
Tableau IV-31 : comparaison les moyens des écarts utilisent le RPM 96
Tableau IV-31 : comparaison les moyens des écarts le WOB 96
Liste des figures
Chapitre IV
Figure IV-1 : la vitesse d’avancement en fonction de débit 72
Figure IV-2 : la vitesse d’avancement en fonction de yeld value 73
Figure IV-3 : la vitesse d’avancement en fonction de densité 74
Figure IV-4 : la vitesse d’avancement en fonction de pression (Ph) 75
Figure IV-5 : vitesse d’avancement en fonction de La vitesse de rotation (RPM) 76
Figure IV-6 : vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil (WOB) 77
Figure IV-7 : la vitesse d’avancement en fonction de Poids sur l’outil(WOB) et la vitesse de
rotation(RPM) 78
Figure IV-8 : la vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil(WOB) et la densité(d)
79
Figure IV-9 : la vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil (WOB) et Yeld value
(yv) 80
Figure IV-10 : la vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil(WOB) et débit (Q) 81
Figure IV-11 : la vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil(WOB) et la Pression
hydraulique (Ph) 82
Figure IV-12 : la vitesse d’avancement en fonction de la vitesse de rotation(RPM) et
densité(d) 83
Figure IV-13 : la vitesse d’avancement en fonction de la vitesse de rotation(RPM) et Yeld
value (yv) 84
Figure IV-14 : la vitesse d’avancement en fonction de la vitesse de rotation(RPM) et débit(Q)
85
Figure IV-15 : la vitesse d’avancement en fonction de la vitesse de rotation(RPM) et la
Pression hydraulique (Ph) 86
Figure IV-16: la vitesse d’avancement en fonction de puissance hydraulique (Ƥ) et la vitesse
de rotation(RPM) 87
Figure IV-17 : la vitesse d’avancement en fonction de puissance hydraulique (Ƥ) et le Poids
sur l’outil (WOB) 88
Sommaire
Introduction générale :
Le terrain qu’on fore n’est pas homogène. Il est formé de plusieurs couches de roches
différentes. Chaque roche a ses caractéristiques particulières et exige des méthodes et moyens
particuliers pour être forer. Des argiles qui contiennent de l’eau. Elles ont les caractéristiques
de fluer et se manifestent dans le puits lorsqu’on les fore, coinçant ainsi les tiges et l’outil, et
d’autre assoiffées qui gonflent au contact de l’eau et viennent coincer la garniture de forage.
Les sels se dissolvent dans l’eau de la boue, ce qui crée des cavages, entrainant des
éboulements des terrains qui vont coincer les tiges et l’outil.
La boue joue de maintenir les parois du puits et éviter leur effondrement. Mais si on fore
une roche qui ne supporte pas la pression hydrostatique de la boue, cette dernière entre dans la
roche ( perte de circulation) et le niveau dans le puits chute, ce qui entraine la chute de la
pression qu’elle exerce sur les parois du puits et les effluents ou les argiles fluentes
s’introduisent ainsi dans le puits, créant des venues ou des coincements.
Aussi, lorsqu’on fore une roche contenant un effluent (eau, pétrole ou gaz) appelée «
roche réservoir », il faut appliquer dessus une pression hydrostatique supérieure à la pression
de l’effluent qu’elle contient. Pour augmenter la pression hydrostatique de la boue, on
augmente sa masse volumique.
Il est facile de forer une zone à perte seule, il suffit de diminuer la pression hydrostatique
de la boue. Il est également facile de forer une zone à venue seule, il suffit d’augmenter la
pression hydrostatique de la boue. Mais si on fore ces deux zones ensemble, en augmente la
pression hydrostatique de la boue, on tombe en perte et en diminuant, on déclenche une
venue. Lorsque la pression dans le puits Pf en face d’une formation poreuse perméable est
inférieure à la pression de pores (PG) de cette formation on aura le phénomène de venue. Les
causes entravant le bon déroulement de l’activité forage sont nombreuses, parmi ces causes on
a:
Les venues sont générées soit par un déséquilibre de pressions lorsque la pression P f est
produite par la colonne de boue dans le puits inférieure à la pression de pores (PG) ou bien
suite à une mauvaise opération de manœuvre, elle peut aussi entrainer par un défaut de
remplissage du puits pendant la remontée.
Cependant, les pertes de circulation peuvent être totales ou partielles sont aussi le résultat
d’un déséquilibre de pressions, lorsque la pression P f est produite par la colonne de boue dans
le puits supérieur à la pression de pores (PG).
1
Introduction générale
C’est la raison pour laquelle l’objectif de cette étude qui porte les problèmes peuvent
effectuer le bon déroulement de l’opération forage et le choix judicieux des paramètres pour
minimiser le temps non productif dans le champ de « Hassi Messaoud ».
Chapitre I :
Chapitre II :
2
Introduction générale
Chapitre III :
Une citation des problèmes majeurs (coincement et perte de circulation) dans le champ de
HASSI MESSAOUD et leurs causes et indication sur la vitesse d’avancement puis l’influence
des paramètres mécaniques et hydrauliques sur le forage.
Chapitre IV :
Une étude analytique sur 51 puits au niveau de champs de HASSI MESSAOUD pour obtenir
des modèles regroupant les paramètres optimaux de forage et l’établissement de 17 modèles
qui permettre de calcule la vitesse d’avancement.
3
Chapitre I
Généralités
Chapitre I Généralités
Introduction
Le Gisement de "Hassi Messaoud", est l’un des plus grands gisement du monde, il
s’étend sur une superficie voisine de 2.500 Km2. Découvert en 1956 et mis en production en
1958, des investissements importants ont été réalisés et d’autres le seront dans le futur pour
extraire le maximum de pétrole et augmenter ainsi la récupération finale.
Par rapport aux gisements, le champ de Hassi Messaoud est limité par:
Au Nord Ouest par les gisements d'Ouargla (Guellela, Ben Kahla et Haoud Berkaoui) ;
4
Chapitre I Généralités
REPAL” à implanté le 16 Janvier 1956, le premier puits MD1, pas loin du puits chamelier de
Hassi Messaoud. Le 15 juin de la même année, ce forage a recoupé des grès cambriens à 3338
m comme étant producteurs d’huile.
En mai 1957, la société “CFPA” a réalisé un puits OM1 à environ 7 Km au Nord Ouest
du puits MD1, ce forage confirmait l'existence d'huile dans les grès du Cambrien.
Par la suite, le champ de "Hassi Messaoud" fut divisé en deux concessions distinctes, soit
la C.F.P.A pour le champ Nord, et la SN.REPAL pour le champ sud. La mise en production
avait commencé en 1958 avec 20 puits d'exploitation.
Le champ de "Hassi Messaoud" est divisé en deux parties distinctes : le champ Nord et le
champ Sud, chacun ayant sa propre numérotation.
4 : abscisse, et 3 : ordonnée
Champ Sud : la numérotation est chronologique. Ex: Md1, Md2, ..., Md544...
5
Chapitre I Généralités
3-Description lithologique[11]:
3-1 CÉNOZOÏQUE:
6
Chapitre I Généralités
3-2 MÉSOZOÏQUE :
3-2.1 CRÉTACÉ :
La deuxième SALIFÈRE, d'une épaisseur moyenne de 140 m, elle est constituée de sel
massif à traces d'anhydrite.
3-2-4 CÉNOMANIEN (épaisseur moyenne = 145 m) constitué par une alternance d'anhydrite
et d'argile rouge, de marne grise et de dolomie.
3-2-5 ALBIEN (épaisseur moyenne = 350 m) il est représenté par des grès et sables fins avec
intercalations d'argile silteuse. Il renferme un aquifère d'eau douce utilisée pour l'injection et
les besoins généraux.
3-2-6 APTIEN (épaisseur moyenne = 25 m) représenté par deux bancs de dolomie cristalline
encadrant un niveau argileux.
3-2-7 BARRÉMIEN (épaisseur moyenne = 280 m) représenté par des grès fins carbonatés
alternant avec des niveaux d’argiles et grés dolomitiques.
3-2-2 JURASSIQUE:
3-2-2-1 MALM (épaisseur moyenne = 225 m) représenté par des dépôts d'argile et de marne
avec des intercalations de bancs calcaires et de dolomie accompagnées de quelques traces
d'anhydrite. Il contient un aquifère d'eau potable.
7
Chapitre I Généralités
3.2.2.3 LIAS: d'une épaisseur de 300 m, il est représenté par cinq niveaux :
LD1 (épaisseur moyenne = 65 m) : Dolomie grise, dure, anhydrite blanche avec parfois des
passées d'argile silteuse .
LS1 : Bancs de sels et argiles avec des passées d’anhydrite blanche (épaisseur moyenne =
90 m).
LS2 : Sel massif, blanc, translucide avec des intercalations argilo-salifére (épaisseur
moyenne = 60 m).
- TS1 : d’une épaisseur de 46 m, ce niveau est représenté par des sels massifs, des passées
d’anhydrite, et des intercalations d’argile dolomitique.
- TS2 (épaisseur moyenne = 189 m): Sel massif à intercalations d'anhydrite blanche et d'argile
gypsifère silteuse.
- TS3 (épaisseur moyenne = 202m) : Sel massif à traces d'argile silteuse, tendre.
Il faut noter que les horizons TS2 et TS3 sont le siège de manifestations d'argiles fluentes.
ÉRUPTIF : Andésite altérées alternant avec des argiles (0 < épaisseur moyenne < 92 m)
reposant par l'intermédiaire d'une discordance (hercynienne) sur les terrains du Primaire.
8
Chapitre I Généralités
Les terrains du Trias argilo- gréseux (TAG) sont le siège de zones à pertes plus ou moins
virulentes selon la position ou l'on se trouve sur le champ. Le Trias repose en discordance
directement sur le Cambrien au centre de la structure et sur l’Ordovicien au niveau des zones
périphériques.
3-3 PALÉOZOÏQUE:
- Les grés d'El Atchane : (épaisseur moyenne = 25m) grès fin à ciment argileux, bitumineux.
Productifs sur Omj 76 .
- Les argiles d'El Gassi : (épaisseur moyenne = 50 m) argiles schisteuses, carbonatées, vertes
et noires.
- Zone des Alternances : (épaisseur moyenne = 20 m) argiles indurées, alternant avec des
bancs quartzitiques isométriques et de grès moyens à fins.
9
Chapitre I Généralités
10
Chapitre I Généralités
11
Chapitre I Généralités
grossier argenté. Le réservoir est constitué de 4 zones superposées ayant des différences
physiques et pétrographiques fondamentales.
4-1 Réservoir R3 :
Elle est constituée par un grès moyen, grossier micro-conglomératique ciment argileux
illitique (25 à 35℅). La granulométrie moyenne comprenant des galets de taille de 1cm. On
note 2 ℅ de silice, porosité P=11℅, perméabilité K< 0.1m D.
4-2-Réservoir R2 :
4-3 Réservoir Ra :
Il est le principal réservoir productif sur l’ensemble de champ. Il est caractérisé par des
grés anisométrique moyens à micro conglomératiques.
5-4 Réservoir Ri :
12
Chapitre I Généralités
5-5 La phase 6” :
6-1 généralités :
La phase 81/2 ‘’sur le champ de Hassi Messaoud, constitue la phase la plus difficile à
réaliser compte tenu de la complexité des problèmes qui y sont rencontrés. Ces problèmes
peuvent être résumés comme suit :
13
Chapitre I Généralités
la diffusion des eaux chlorurées du LD2, qui dépend en grande partie de la durée de
réalisation de la phase, qui n’est plus d’actualité vu l’introduction des outils de la
nouvelle génération (PDC) qui ont diminué considérablement la durée de la phase,
le fluage des argiles du TS2 nécessite une densité élevée,
les problèmes de perte de circulation dans la base du trias argileux et trias argileux
gréseux, et qui fait l’objet de la présente analyse, reprisent incontestablement la
difficulté la plus complexe qu’on peut rencontrer durant le forage d’un puits à Hassi
Messaoud .
Pour permettre la poursuite du forage jusqu’à la cote prévue pour la pose du casing 7‘’,
soit après pénétration de 4m dans le combrian, il est impératif de procéder au colmatage de
ces pertes. Ce colmatage se fait dans tous les cas au moyen de la pose et le squeeze d’un ou
plusieurs bouchons de ciment à l’endroit de la perte, selon l’importance de cette dernière.
14
Chapitre II
Etude téchnico-économique
Chapitre II Etude téchnico-économique
Introduction :
cout tout en respectant les aspects sécuritaires et environnementaux, dans cet esprit le
programme de forage doit passer par des études technico-économiques basées sur la
prévisionnel adéquat doit se faire par une harmonisation correcte des diamètres articulée sur
cimentation.
1-1 Introduction :
15
Chapitre II Etude téchnico-économique
Dex casing
(in) δ (mm)
1/2
4 à 5 5 à 7
1/2
5 à 65/8 7 à 10
7 à 85/8 10 à 15
85/8 à 95/8 15 à 20
103/4 à 113/4 20 à 30
133/8 30 à 40
>133/8 40 à 78
16
Chapitre II Etude téchnico-économique
Dm=127mm
Dtr=(127+2*5)/25.4=53/8
Dtr= (127+2*7)/25.4=6’
Dcp= Dtr+2∆
Dcp=6+(2*3)/25.4=61/4
Dcp=6+(2*4)/25.4=65/8
Dext=7’
Dint=154.8mm
e=0.453in
q=32lb/ft
Dm=194.5mm
Dtr=(194.5+2*10)/25.4=81/2
Dcp= Dtr+2∆
Dcp=(214.5+2*3)/25.4=8.681in
Dcp=(214.5+2*4)/25.4=87/8
Dext=95/8
e=0.472in
Dint=220.5mm
q=47lb/ft
Dm=269.9mm
Dtr= Dm +2δ
17
Chapitre II Etude téchnico-économique
Dtr=(269.9+2*20)/25.4=12.2=121/4
Dcp=311.15+2*4=319.15mm
Dcp=311.15+2*5=321.15mm
Dext=133/8
Dint=320.4mm
q=54.5lb/ft
Dm=365.1mm
δ =20mm
Dtr= (364.1+2*20)/25.4=16’
Dcp= (404.1+2*10)=16.696
Dcp= (404.1+2*15)=17.09
Dext=185/8
Dint=451mm
e=0.435in
q=87.5lb/ft
1-5-2 Les résultats finaux du programme: sont classées dans le tableau suivant :
Tableau II-2: Les résultats finaux de programme des diamètres
Phases Dtr (in) Dcp q(lb/ft)
1 26 185/8 87.5
2 16 133/8 54.5
3 121/4 95/8 47
4 81/2 7 32
5 6 41/2 13.5
18
Chapitre II Etude téchnico-économique
2-1 Introduction :
Parmi les éléments les plus importants pour la conception d’un puits pétrolier la boue
de forage, ce fluide souvent de type Benghamien circulant dans un circuit fermé et qu’y doit
être adapté aux types et conditions des terrains traversés.
2-2 Les principaux rôles de la boue de forage :
2-3-1 La phase 26’’ (506m) : les compositions et les propriétés de fluide de forage en la
phase 26’’ sont :
a. Composition :
Composition
bentonite (viscosifiant) 60-80 kg/m3
la soude (NaOH) 2 kg /m3
carbonate de soude 2 kg /m3
19
Chapitre II Etude téchnico-économique
b. Propriétés :
Densité 1.05
Viscosité marsh 60-80 sec/qt
Yp 40-60 lb/100 ft2
Gels1010sec/10min 20-40
FL API (cc/30min) +/- 20
LGS % by Vol ‹4
PH 9 .5-11
MBT 80-110 kg/Cum
c. But du choix du type de boue : le rôle de la boue utilisée dans la phase 26’’
est :
Filtrat élevé pour formation de cake consolidant la formation et colmatant les sables ;
Viscosité élevée pour le bon nettoyage de trou ;
Faible densité ce qui implique une faible pression hydrostatique donc moins de pertes ;
Fabrication simple et coût faible;
Rhéologie facilement ajustable.
Avec
20
Chapitre II Etude téchnico-économique
A.N
Vtr= ((26*2,54*10-2)2 /4)*3,14*506*1,25
Vtr= 216,54m3
Remarque : Dans la première phase (surface), puisqu’on a le risque de pertes totales de la
boue, on prend :
A.N
Vr=216,54m3
D’après la relation (II-3) on peut calculer le volume total :
VT=433,086 m3
21
Chapitre II Etude téchnico-économique
b. Propriétés :
Densité 1.25
Viscosité Marsh 50-55seq/qt
Yp 40-60lb/100ft
Gels(10sec/10min) 12/18
FL HT HP 200°F/500psi +10
NaCl % /eau 26
Stabilité électrique >600
Pb (cc0.1H2SO4) 2-2.5
Huile/eau 85/15
Pourcentage des solides <5
c. But de choix de la boue: le rôle de la boue utilisée dans la phase 16’’ est :
Eviter le gonflement ;
Cette boue est une boue à émulsion inverse, utilisée pour empêcher la dissolution des
sels des formations ;
Résiste aux contaminations ;
Excellent pouvoir lubrifiant ;
Limite les coincements par pression différentielle ;
Réduire l’effet de corrosion.
d. calcul du volume : On applique les formules suivantes
Vtr=460,083m3
Vr=230,041m3
VT=460.83+230.041+100 ,52
VT=790,64m3
22
Chapitre II Etude téchnico-économique
2-3-3 La phase 12 ¼’’(998m): les compositions et les propriétés de la boue en la phase12 ¼’’
a. Composition :
Diesel 0.657 m3/m3
Eau 0.168 m3/m3
Invermul NT 12
EZ MUL NT 4
Geltone׀׀ 19
Barablok 1
Lime 25
Sel 60.2 kg/m3
Baryte 478.74 kg/m3
b. Propriétés :
Densité 2.06
Viscosité Marsh 50-55 seq/qt
Yp 10-14lb/100ft
Gels(10sec/10min) 12/16
FL HT HP 200°F/500psi +10
NaCl % /eau 26
Stabilité électrique >1000
Pb (cc0.1H2SO4) 2-2.5
Huile/eau 85/15 -90/10
Pourcentage des solides <5
LGS % by Vol <5
c. But de choix de la boue :
Eviter le gonflement ;
Cette boue est une boue à émulsion inverse, utilisée pour empêcher la dissolution des
sels des formations ;
Résiste aux contaminations ;
Excellent pouvoir lubrifiant ;
Limite les coincements par pression différentielle ;
Réduire l’effet de corrosion.
d. Calcul du volume : On applique les formules suivantes pour calculer le volume total
VT=VS+Vtr+Vr
23
Chapitre II Etude téchnico-économique
Vr= 248,75m3
2-3-4 La phase 8 ½’’ (209m) : les compositions et les propriétés de la boue en la phase 8 ½’’
a. Composition :
b. Propriétés :
Densité 1.45
Viscosité Marsh 50-55seq/qt
Yp 10-12lb/100ft
Gels(10sec/10min) 8/12
FL HT HP 200°F/500psi +10
NaCl % /eau 26
Stabilité électrique >1000
Pb (cc0.1H2SO4) 2-2.5
Huile/eau 90/10
Pourcentage des solides <5
24
Chapitre II Etude téchnico-économique
c. But de choix de la boue : le rôle de la boue utilisée dans la phase 8 ½’’ est :
Densité plus élevée pour éviter le rétrécissement du trou ;
Densité plus élevée pour maintenir les fluides de formations en place ;
Boue a émulsion inverse pour éviter le gonflement des argiles.
d. Calcul de volume : On applique les formules suivantes pour calculer le volume total
VT=VS+Vtr+Vr
Vtr= V1+V2+V3+ (π D22/4)L2*K
A.N
Vtr= 173,23+229,48+75,84+(3.14*(8.5*2.5*10-2)2 *209*1.25)/4
Vtr= 173,23+229,48+75,84+ 9,55
Vtr= 488,10 m3
Vr=(1/2)Vtr
A.N
Vr=244,05m3
2-3-5 La phase 6’’ (650m) : les compositions et les propriétés de la boue en la phase 6’’
a. Composition :
Invermul NT 35
EZ MUL NT 6
Geltone׀׀ 50
Duratone HT 40
Lime 25
25
Chapitre II Etude téchnico-économique
b. Propriétés :
Densité 0.9
Yp 8 lb/100ft2
Gels(10sec/10min) 6/10
FL HT HP 250°F/500psi <4
NaCl % /eau 26
Pb (cc0.1H2SO4) 1
Huile/eau 90/10
total
VT=VS+Vtr+Vr
Vtr= V1+V2+V3+V4+ (π D22/4)L2*K
A.N
Vtr= 173,23+229,48+75,84+7,64+(650*3.14*(6*2.54*10-2)2*1.25)/4
Vtr=173,23+229,48+75,84+7,64+14,81
Vtr=501m3
Vr= 1/2Vtr
26
Chapitre II Etude téchnico-économique
A.N
Vr=250,5m3
3-1 Introduction :
3-2-2 La phase 16*133/8 : elle est constituée de terrains moyens tendres à moyens durs
3-2-4 La phase 81/2*7 : elle est constituée de terrains moyennement durs à durs
27
Chapitre II Etude téchnico-économique
4-1 Introduction :
La garniture de forage (drill stem ou drill string), appelée aussi train de sonde ou
assemblage de fond, est un arbre reliant l’outil travaillant au fond de puit avec l’équipement
de surface c’est donc le moyen de liaison entre le fond et la surface.
4-2 Les principales fonctions du train de sonde :
élément de sondage est identifié, numéroté, mesuré avec précision et inscrit dans un registre
de chantier).
4-3 Composition de la garniture de forage : elle est composée par des éléments principaux
et d’autres accessoires.
28
Chapitre II Etude téchnico-économique
Des masse tiges (drill collars ; DC) : il y a des masse tiges cylindriques, carrée et
spiralée ;
Des tiges de forages (drill pipe ; DP) ;
Des tiges lourdes (heavy weight drill pipe; HWDP).
4-3-2 Eléments accessoires :
a-Outil de forage : c’est le premier élément qui s’attaque au terrain, les outils sont classés
selon la nature des terrains, on distingue :
outil à molettes ;
outil à diamant.
b-Porte outil : c’est une réduction de 1m en générale pour adapter le filetage entre l’outil et
le premier DC ;
c-Des stabilisateurs: incorporés entre les masses tiges ;
d-Aléseurs : ils sont intercalés dans le train de sonde, leur rôle est l’alésage des parois de
puits d’une part, d’autre part ils ont un rôle analogue à celui des stabilisateurs ;
e-Des raccords de filetage (pour adapter les différents filetages) : cette composition permet
la garniture de travailler en traction et en compression, telle que la partie supérieure de la
garniture travaille en traction tandis que la partie inférieure de la garniture travaille en
compression, mais lors de la remontée toute la garniture qui travaille en traction parce que la
garniture est suspendue (Figure I1-5).
29
Chapitre II Etude téchnico-économique
4- 4 Choix des garnitures de forage :le choix de la garniture de fond se fera en fonction du
diamètre du puits, du poids à appliquer sur l’outil, de la trajectoire. Il faut veiller à utiliser
des garnitures de fond aussi courtes que possible afin de réduire le couple, la friction, pertes
de charges annulaires et les risques de ruptures liés au travail de cette partie de la garniture
en compression.
4- 4-1 Les tiges de forage : les tiges de forages les plus utilisées sont de diamètre
b- Calcul hydraulique des tiges de forage : quel que soit la composition du train de sonde
Autrement dit, le diamètre du train de sonde doit être tel que les pertes de charges dans
le système de circulation soient minimales. Pour cela, il faut avoir une section de l’espace
annulaire Se égale à 3-5 fois la section intérieur des tiges Si .
–
Ou
–
Avec :
30
Chapitre II Etude téchnico-économique
c-Choix du grade d’acier des tiges de forage : Le choix du grade est fonction de :
4- 4-2 Les masses tiges : dans le forage le rôle essentiel des masses tiges est :
31
Chapitre II Etude téchnico-économique
Dint Mtige
Dex Mtige
Dtrou
Données :
Profondeur de forage : 3434m
Diamètre de forage : 8 1/2
Densité de la boue : 1.45
Facteur de sécurité à l’écrasement : 1.15
Masse tige 61/2 *213/16
α=0°
WOB=15tonnes
FPN =85%
=1-(db/da)
=0.852
LDC= (105 *15)/ (cos0 *0.85*136.6*0.852)
A.N
LDC=151,62 m
32
Chapitre II Etude téchnico-économique
b-Données :
db=1.45
R=25 tonnes
MDC : 61/2*213/16
T=197.982
c-Caractéristiques des tiges :
Dext=5’
q=19.5l b/ft
Tj=63/8
Grade : G105
Classe : premium
MDC=138,267*151,62*0,852
MDC=17,861 tonne
A.N
LDP =(197.982-(19.999+25)*1.1)/(1.1*31.06*10-3*0.7388)
A.N
LT= 7 647,53 m
Introduction :
dont le but principal est de relier la couche productrice de l’huile ou du gaz par la surface ;
33
Chapitre II Etude téchnico-économique
5-1 L’opération tubage : cette opération consiste à introduire dans le trou préalablement
foré une colonne de tubage, en respectant les mesures de sécurité, tels que la capacité des
équipements à utiliser, la vitesse de descente …etc. Cette colonne introduite doit être
adaptée aux conditions du fond, car les différents efforts, la température, la pression et de
l’effluent qui est par fois corrosif peut entraîner un endommagement excessif si le choix des
5-1-1Tube guide : c’est un tube en tôle soudé généralement met en place par le service
génie civil. Son rôle est de maintenir les formations de surfaces non consolidées (sables,
Cailloux remblais...) et de guider l’outil en début de forage ; généralement il a une longueur
de 5 à15 m.
5-1-2 Colonne de surface : c’est la première colonne descendue et cimentée jusqu’au
surface, la cote du sabot de celle-ci varie entre 50 et 500 m suivant l’épaisseur des couches
superficielles. son rôle est de :
fournir une base aux équipements de sécurité ;
éviter la pollution des eaux potables (aquifères) ;
isoler les sondages aux eaux contenues dans les couches superficielles ;
maintenir stable les terrains de surface.
34
Chapitre II Etude téchnico-économique
5-1-5 La colonne perdue (liner): Toutes les colonnes précédentes se prolongent du bas
jusqu’au surface .Pour des raisons économiques et techniques cette colonne est ancrée dans
la partie inférieure de la colonne de production par un système d’ancrage dit liner hanger,
donc elle n’arrive plus en surface.
5-2 Calcul de tubage : il existe deux méthodes de calcule de résistance des contraintes
5-2-1 La méthode API : cette méthode est utilisée pour le calcul des colonnes de
a) Ecrasement :
Cs = 1.125 la colonne est supposée pleine.
b) Eclatement :
Cs = 1.000
c) Traction :
Cs = 1.750 la colonne est supposée suspendue
5-2-2 La méthode GULF : la méthode la GULF est essentiellement utilisée dans les
sondages de développement, où l’on peut avoir des précisions sur le programme de forage et
le tubage. Cette méthode ne convient que pour le calcul des colonnes techniques, elle retient
les coefficients de sécurité suivants :
a) Ecrasement :on admet que la cimentation diminue les efforts d’écrasement sur les tubes.
α Partie Cimentée:
Cs = 0.85 le cas où le tube peut se vider (perte de circulation) ;
Cs = 0.65 le cas où le tubage est constamment plein ;
β Partie non cimentée :
Cs = 1.80
b) Eclatement :
Cs = 1.00 on choisit la densité de boue maximale ;
c) Traction :
Cs = 1.75
5-3 Application au puits OMPZ 341 :
Méthode API : elle est utilisée pour le calcul des colonnes de production, elles retiennent
35
Chapitre II Etude téchnico-économique
Ecrasement : Cs=1.125
Eclatement : Cs=1.000
Traction : Cs=1.750
Données de départ :
a-pression hydrostatique:
Ph=176,862 bar
b-Pression d’écrasement:
Le premier tronçon des tubes au fond doit avoir les caractéristiques à l’écrasement supérieur
Recr≥198,97bar
Recr=77.779MPa
D’après le formulaire on choisit pour raison de sécurité :
P110, #29,Pecr=58.8MPa,q=42.3daN/M e=10.4mm
c-Choix des tubages du 2eme tronçon :
Pour cela on choisit la nuance du 2eme tronçon qui sera : P110, #32, épaisseur : 11.5mm
Pecr=744bar
H2=(10.2* Pecr)/d*Cs
H2=(10.2*744)/2.05*1.125
H2=3290,53 m
L1= H- H2
L1=3450-3290,53
L1= 159,463 m
36
Chapitre II Etude téchnico-économique
Q1= L1*q1
Q1=159,46*42,3
Q1=6,745 ton
g-Pression d’écrasement corrigée pour le tube du 2eme tronçon :
Pecr=682,8 bar
H2=(10.2* Pecr)/d*Cs
H2=10.2*97.4/2.05*1.125
H2=3019 m
L1=3450-3019
L1=430 m
j-Poids corrigé du 1er tronçon :
Q1=l1*q1
Q1=430*42.3
Q1=18,194 t
H3=(10.2* Pecr)/d*Cs
H3=10.2*588/2.05*1.125
H3=2600 m
L2= H2 –H3
L2=3019-2600
L2=419 m
Q2=l2*q2
37
Chapitre II Etude téchnico-économique
Q2=419*46,7
Q2=19,56 t
H3=2919 m
L2=100 m
Q2=4,7 t
L3=350 m
Q3=14,805 t
38
Chapitre II Etude téchnico-économique
Q1+2+3=104.02 t
Q1+2+3= Q1+Q2+Q3
Q1+2+3=18,194+4,709+14,805
Q1+2+3= 37,70 t
6-1 Introduction :
L’opération de cimentation représente une part importante dans l’industrie de forage
pétrolier. Sa réussite est un facteur déterminant pour la poursuite de la phase suivante.
La cimentation dans un puits pétrolier consiste en la mise en place d’un laitier de ciment
approprié à une côte donnée de puits dans un espace annulaire entre la colonne descendue et
les formations.
39
Chapitre II Etude téchnico-économique
6-2 Type de cimentation : Il existe différents types d’utilisation de ciment dans les
sondages :
Injection de ciment complémentaire, à travers les orifices des perforations dans les
tubages, pour consolider ou réparer la cimentation primaire de ces tubages ;
D’obturer une couche productrice épuisée ;
D’isoler une couche des zones adjacentes dans le but de limiter la proportion d’eau ou
gaz accompagnant la production d’huile.
40
Chapitre II Etude téchnico-économique
Sert d’ancrage aux dispositifs de sécurité et d’assise aux dispositifs de suspension des
colonnes suivantes ;
Isolement du sondage des eaux de surface.
Il s’agit d’une cimentation avec stinger ce dernier est un raccord qui se termine sur les
deux extrémités par un filetage femelle. Ce vissant sur le tiges de forage et l’autre extrémité
se termine par un certain nombre de joint qui s’ancre dans le sabot.
6-2-5 Cimentation à deux étages : c’est une cimentation à deux étages qui représente les
avantages suivants :
volumes principales :
41
Chapitre II Etude téchnico-économique
NB : le diamètre de trou est généralement plus grand que le diamètre de trépan à cause des
cavages. Donc les volumes V1 et V2 doivent être majoré par un cœfficient de sécurité qui
devient de l’état de puits (K= 1.25).
Veau = volume du laitier – [masse de ciment / densité du ciment] – volume des additifs
Si on a le rapport (eau/ciment), on peut avoir directement :
Veau = rapport (eau/ciment) masse de ciment
42
Chapitre II Etude téchnico-économique
i. Durée de cimentation (dcim): égal le temps d’injection de laitier de ciment plus le temps
de chasse de ciment
j. Pression de refoulement (Pref) :La pression maximal prévisible en fin de refoulement est
égale a la pression entre l’espace annulaire et l’intérieur de tubage (augmenter en charge)
Données:
Tubage 7" ;
H=2503m;
HSabot=2500 m;
Hanneau=2490 m.
V1= Vea*H*K
Avec k=1.25
V1=29*2500*1,25
A.N
V1=90,625 m3
Donc V2=2*Vu*K
43
Chapitre II Etude téchnico-économique
A.N
V2=0.19m3
V3=0.89 m 3
d. Calcul de volume total (Vt ): On applique la formule suivante pour calculer le volume
total :
Vt = V1+V2+ V3
Vt =V1+V2+ V3
A.N
Vt = 90,625 +0.19+0.89
Vt =91,52 m 3
Q= 146,67 T
Vem= 44,58 m3
44
Chapitre II Etude téchnico-économique
Vbch=88,46 m3
Pref=156,87Kgf/cm2
Tinj=76 mn
TR=(Vbch)/Qch
A.N
TR=88.47*103/ 2000
TR =44 min
Dcim=120,50 min
45
Chapitre III
Les problèmes rencontrés au cours de forage
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
Introduction :
Dans ce chapitre nous allons traiter quelques grands problèmes (coincement, perte de
circulation) dominants dans le champ de Hassi Massaoud et la relation de la vitesse
d’avancement avec les différents paramètres et en particulier d’examiner l’impact des
problèmes découlés sur le taux d’avancement réalisé.
1-Coincement [12] :
Le coincement en général, est un obstacle qui impose un arrêt de forage dont la durée est
difficilement prévisible, les opérations qu'il est nécessaire d'entreprendre entraînent des
dépenses dont le seuil de rentabilité est souvent très difficile à déterminer et des risques
pouvant aller jusqu'à la perte du puits. On peut les classer en trois catégories :
Les coincements dus à une pression différentielle trop élevée en face de zones poreuses
perméables,
Les coincements dus à la formation (formations éboulante, sous compactées, fluantes, non
consolidées, gonflantes, etc.),
Les coincements mécaniques (trou de serrure, chute de ferraille, chute de ciment, écrasement
du tubage, accumulation de déblais due à un mauvais nettoyage du puits, trou sous calibré
causé par des terrains abrasifs, etc.).
Souvent les coincements dus à la formation sont regroupés avec les coincements
mécaniques.
1-1 Colmatage de trou [5]: les corps solides de la formation (déblais, solides d'effondrement)
tombent autour de la garniture de forage et colmatent l'annulaire, ce qui conduit à une
garniture coincée
Causes
déblais déposés
instabilité des argiles
formations non consolidées
formations fracturées
ciment tendre
46
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
1-2 Pontage de trou [5]: des morceaux moyens et gros de la formation dure, de ciment ou de
débris tombent dans le trou du puits et bloquent la garniture de forage, ce qui conduit à un
collage.
Causes
instabilité des argiles
formations non consolidées
formations fracturées
blocs de ciment
débris
1-1-1 Causes des déblais déposes :
47
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
48
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
b- Signes préalables:
augmentation de la viscosité d'entonnoir, pv, yp, cec ;
augmentation du couple et du frottement ;
augmentation de la pression de la pompe ;
boules de glaise et / ou déblais tendres mous sur le vibrateur ;
traction et pistonnage ;
formation de boules au BHA (anneaux de boue) ;
c- Indications:
se produit en général lors de la remontée,
possible lors du forage ;
circulation impossible ou très limitée ;
49
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
c- Indications:
se produira probablement pendant la manœuvre, éventuellement pendant le forage ;
colmatage total probable, pont possible ;
circulation limitée ou impossible ;
50
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
1-1-2-4 Surpression
a- Causes:
le poids de la boue est insuffisant pour supporter la surpression ;
le poids de la boue n'est pas ajuste au fur et a mesure que la déviation augmente ;
l'argile concerne se fracture et tombe dans le trou ;
b- Signes préalables:
problèmes de nettoyage de trou ;
augmentation du couple et du frottement ;
récupération d'argile éboulée au niveau du vibrateur ;
c- Indications:
possible lors du forage ou du manœuvre ;
pont de trou ou colmatage total possible ;
circulation limitée ou impossible ;
51
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
52
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
53
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
54
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
Les pertes de boue elles se manifestent par une baisse de niveau de boue dans les bassins,
c'est-à-dire par un retour de boue à la sortie du puits inférieur au volume de pompage. Si cela
se produit il y a lieu avant tout de vérifier que les pertes de boue ne proviennent pas d’une
fausse manœuvre en surface (perte aux tamis vibrant, vanne mal fermée, …). On distingue
deux types de pertes :
Les pertes sont partielles lorsque une partie seulement du volume pompé dans le puits
revient en surface après passage dans le puits, celui-ci reste plein durant l’arrêt de
pompage.
Les pertes sont totales lorsqu’il n’y a pas de retour à la goulotte et que le puits se vide
partiellement ou totalement.
2-1 Effets nuisibles des pertes sur les opérations de forage :
55
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
2-2-1-1 Pression au sein de la boue trop élevée: les pertes de circulation sont la
conséquence logique et directe d'un déséquilibre de pression existant ou créé, momentané ou
permanent, entre le milieu traversé et les fluides utilisés en forage. Ceci peut être soit d'une
densité trop élevée, soit d'une pression de refoulement (débit, caractéristique rhéologique)
trop élevée.
Donc la raison principale des pertes de circulation est que la pression dans le puits
dépasse la pression de couche compte tenu de la résistance de milieu poreux au mouvement
du fluide de circulation dans la couche Figure III-12
56
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
2-2-1-2 Causes liées aux les caractéristiques rhéologiques : une viscosité plastique et un
yield-value trop forte entraînant à grande profondeur des pertes de charge élevées dans
l'annulaire, ce qui augmente la pression de fond et crée un déséquilibre de pression et
provoque les pertes par fracturation ou par filtration.
2-2-1-3 Causes liées à la thixotropie: une reprise de circulation ou une manœuvre trop
rapide avec une boue à gel élevé provoque une surpression importante au fond. Il faut noter
qu'à faible profondeur et dans le cas des pertes par infiltration dans les terrains de
perméabilité moyenne, le maintien d'une thixotropie élevée permet souvent l'arrêt des pertes.
En effet, d'une part il y a colmatage des terrains en profondeur par la gelée et d'autre part, les
pertes de charge dans l'annulaire sont négligeables pendent les premiers centaines de mètres
forés en gros diamètre.
57
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
2-2-2-1 Formations perméables: les pertes ne peuvent être que partielles dans les milieux
dont la forte perméabilité est due à des vacuoles ou des fissures de faible épaisseur. Elles
peuvent devenir totales si des à coups de pression au fons du puits par la boue provoque
l'élargissement des fissures.
2-2-2-2 Formations naturellement fissurées: une perte de boue est déclenché au droit de ces
formations (calcaire) des que la pression de la colonne de la boue dépasse la pression de
couche. Cette perte sera proportionnelle à la vitesse d'avancement dans la zone fracturée.
2-2-2-3 Formations fracturées par la boue: formation stratifiée (schiste), ces fractures sont
provoqués par des surpressions provenant soit de la densité de la boue, soit d'une
augmentation des pertes de charge dans l'espace annulaire ce qui augmente la pression qui
s’exerce au fond du puits.
2-2-2-4 Formations caverneuses : elle se produit le plus souvent dans les calcaires
présentant des cavernes suite au phénomène de dissolution et érosion. Ces pertes sont
difficilement colmatables.
58
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
La raison de cette très faible variation du ROP est lorsque le WOB devient important et ceci
peut être due au fait que :
- Le débit n’est pas suffisant pour évacuer tous les déblais du front de taille, les déblais non
éliminés sont rebroyés diminuant l’efficacité des éléments de coupe. Si la quantité de déblais
produite est supérieure à la quantité évacuée, il se produit un bourrage de l’outil.
- Les éléments de coupe pénètrent complètement dans la formation (roche plus lit de déblais) :
il se produit un bourrage des éléments de coupe (ce n’est pas pour cela que l’outil est bourré).
59
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
Suivant la dureté de la formation, l’allure de la courbe varie lorsque le WOB appliqué est
faible :
-Dans un terrain tendre, l’outil avance dès que l’on applique du WOB (si la formation est
suffisamment tendre et/ou peu, on applique du WOB sur l’outil).
-Dans un terrain dur, il faut appliquer un certain WOB pour que l’outil avance.
L’augmentation du WOB a plus d’effet sur les formations tendres que sur les formations
dures (pente de variation de la vitesse d’avancement plus élevée pour les formations tendres
que pour les formations dures).
Le poids que l’on applique sur l’outil est fonction de la garniture de forage utilisée et du
profil du puits (dans les puits faiblement déviés, le WOB est obtenu en mettant les masse-
tiges en compression et dans les puits horizontaux, le WOB est obtenu en mettant les tiges en
traction).
Le poids appliqué sur l’outil a une influence sur la trajectoire du puits, il modifie la
position des points de contact entre la garniture et la paroi du trou. Il sera généralement
nécessaire de contrôler ce poids pour réaliser la trajectoire désirée.
La Figure III-15 montre, que pour un débit et un WOB donnés, la variation du ROP en
fonction du RPM.
60
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
Contrairement au WOB, il n’existe pas de seuil de vitesse pour les formations dures,
l’outil avance dès qu’il commence à tourner.
L’augmentation de la RPM a beaucoup plus d’effet sur les formations tendres que sur les
formations dures (pente de variation de la ROP plus élevée pour les formations tendres que
pour les formations dures).
Le RPM joue sur la durée de vie de l’outil (usure des roulements) et sur la trajectoire de
puits.
Les paramètres WOB et RPM à appliquer sur un outil varient suivant le type de l’outil.
Les fabricants indiquent pour chaque type la plage de WOB et RPM applicables (il est
recommandé de rester à l’intérieur de ces plages pour ne pas dépasser les capacités des
roulements et des structures de coupe).
La vitesse de boue à la sortie de l’outil doit être suffisante pour évacuer rapidement les
déblais du front de taille et pour nettoyer les éléments de coupe de l’outil (l’évacuation des
déblais se fait pas rapidement sur le front de taille, il se forme un lit de déblais réduisant les
performances de l’outil et risquant de bourrer les éléments de coupe.
Dans le cas où la vitesse de rotation est trop élevée, il y a risque d’érosion de l’outil
entraînant la perte des éléments de coupe et réduisant sa durée de vie.
61
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
3-2-2-1 Densité :
Avec une pression différentielle nulle (ou négative dans le cas du forage à l’air), la
pression de formation facilite l’expulsion des déblais du font de taille et le nettoyage. Avec
une pression différentielle positive, la pression exercée par le fluide de forage tend à plaquer
les déblais sur le front de taille et rend le nettoyage moins efficace.
Les meilleurs résultats sont obtenus en forant avec une boue de densité la plus faible
possible.
3-2-2 2 Filtration :
Dans le cas d’une formation poreuse et perméable, les éléments solides de la boue se
déposent sur la paroi du puits et forment le cake tandis que le filtrat (phase liquide de la boue)
pénètre dans la formation. La filtration s’arrête lorsque le cake est étanche.
Dans une formation perméable, la filtration tend à équilibrer la pression entre le puits et
la formation sous le front de taille. La filtration facilite donc le décollement des déblais et leur
évacuation.
62
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
Dans les formations non perméables, l’augmentation du filtrat jusqu’à une valeur API
d’environ 10cm3/30mn produit une augmentation de la ROP. Au delà de cette valeur, la ROP
ne varie plus.
Dans le cas de formations réactives (argiles, gonflantes, etc.), l’effet de la filtration peut
devenir rapidement un inconvénient entraînant le bourrage de l’outil.
3-2-2-3 Viscosité :
La viscosité agit sur la mobilité des déblais. Avec une viscosité élevée, les déblais ont
tendance à rester collés sur l’outil, les meilleures ROP seront obtenues avec un fluide ayant la
plus faible viscosité à la sortie des duses de l’outil.
63
Chapitre III Les problèmes rencontrés au cours de forage
La détermination de l’usure des outils est une opération difficile, elle peut varier d’une
personne à l’autre. Cependant, une détermination précise et objective est très importante car
elle servira à :
64
Chapitre IV
Analyse des données et établissement des modèles
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
1-Introduction :
Dans ce chapitre, nous essayons de faire une étude statistique d'un groupe de puits sur
le champ de Hassi Massaoud (51 puits) et nous nous spécialisons d'étude sur la phase 8 1/2
justement à cause de l'importance de cette phase dans le forage à fin d’obtenir des modèles.
Les principaux problèmes rencontrés au niveau d’un échantillon de 51 puits forés dans
la région de Hassi Messaoud sont présentés dans le tableau IV-1
Le temps non productif engendré par les problèmes recensés dans le Tableau III-2 :
2-Analyse et interprétation :
2-1 La formation traversée : le type de la roche pénétrée jeu un rôle très important sur la
commande des paramètres mécaniques et hydrauliques
65
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
66
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
2-3 Le temps non productif relatif aux problèmes enregistrés dans 31 puits dans la
phase 8 ½ :
puit e(m) T f (jour) T p (jour) T sp (jour) ROP reel(m/h) WOB(ton) RPM(tr/min) yeld value(lb/100ft2) densité débit(l/min)
HDZ11 790 18 4,90 13,10 10,8475 14 180 14 1,95 1000
HDZ14 751 37 4,66 32,34 16,19666667 2 40 13 1,98 1000
HDZ8 750 12 2,04 9,96 16,685 18 160 11 1,97 1500
HDZ9 563 17 4,00 13,00 13,64333333 15 140 13 1,95 1600
HGA26 890 25 0,02 24,98 14,98666667 16 202 19 1,95 2134
HGA33 854 26 4,72 21,28 1,505 5 90 12 1,46 540
HGA35 908 15 0,84 14,16 11,532 21 180 13 1,93 1900
HGA36 878 16 0,08 15,92 13,122 20 90 14 1,95 1400
HGA37 943 15 1,77 13,23 10,58333333 24 208 10 1,95 1500
HTF11 845 14 4,36 9,64 34,53333333 5 80 12 1,7 200
HTF12 918 18 4,50 13,50 16,235 20 190 12 1,95 1950
HTF14 885 13 0,03 12,97 9,807142857 11 190 12 1,99 1800
HTF15 812 25 0,03 24,97 0,94375 5 175 8 1,51 550
HTF16 886 14 0,67 13,33 8,936 12 100 13 1,95 600
HTF9 899 25 0,61 24,39 19,32 20 180 14 1,95 2050
MD660 297 9 0,38 8,63 4,4 11 190 10 1,66 2000
MDZ642 393 6 0,84 5,16 1,873333333 16 100 11 1,45 1920
MDZ657 328 7 0,47 6,53 1,926666667 5 280 10 1,33 1300
OMJZ311 530 8 0,02 7,98 3,5975 9 50 10 1,45 2000
OMKZ253 337 10 0,92 9,08 2,38 8 50 9 1,4 1500
OMKZ522 601 29 0,11 28,89 1,86125 11 80 10 1,45 1900
OMKZ601 158 8 0,98 7,02 1,7175 10 280 10 1,4 900
OMKZ773 560 21 1,38 19,63 3,053333333 5 30 8 1,44 800
OMLZ432 557 27 0,08 26,92 1,834 12 270 10 1,45 1500
OMM85 633 10 0,17 9,83 2,54 8 80 17 1,97 1200
OMPZ36 761 25 0,14 24,86 1,167692308 11 35 9 1,4 1920
OMPZ462 590 17 1,15 15,85 1,855 7 40 11 1,4 950
OMPZ553 620 12 0,08 11,92 2,284545455 9 340 12 1,4 1000
ONIZ323 480 19 1,00 18,00 2,80125 8 240 10 1,4 1900
67
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
puit e(m) T f (jour) T p (jour) T sp (jours) ROP reel(m/h) WOB(ton) RPM(tr/min) yeld value(lb/100ft2) densité débit(l/min)
HDZ13 791 16 4,50 11,5 22,88 20 180 14 1,99 1000
HDZ14 751 37 5,00 32 16,19666667 17 180 15 1,99 1900
HDZ8 750 12 1,79 10,2083333 16,685 18 190 10 1,97 1600
HDZ9 563 17 4,12 12,88 13,64333333 15 140 14 1,95 1500
HGA26 890 25 9,98 15,0208333 14,98666667 16 202 14 2,02 2134
HGA36 854 16 5,40 10,6041667 13,122 20 180 14 1,95 150
HTF11 845 14 0,10 13,8958333 34,53333333 5 80 11 1,95 400
HTF12 918 18 0,36 17,6354167 16,235 8 100 12 1,95 1650
HTF9 899 25 10,40 14,599 19,32 5 120 15 1,95 1700
MDZ605 610 10 0,02 9,97916667 4,746666667 7 40 8 1,4 2050
OMPZ36 761 25 0,32 24,6770833 1,167692308 6 50 10 1,4 1980
Remarque : nous constatons que les 20 puits n’ont présenté aucun problème, cependant
d’autres puits ont rencontrés quelques problèmes liés à la perte ou au phénomène de
coincement dont généralement ces problèmes sont fortement interconnectés et un problème
pourrait être la cause ou une conséquence directe d’un autre.
Egalement, les informations issus des tableaux peuvent nous renseigner que un avancement
important ou record ne représente pas automatiquement ou signifier que cette vitesse
d’avancement est optimale.
68
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
½
Tableau IV-11 : le temps non productif et le nombre des fois des problèmes en la phase 8
par apport les problèmes totales
Tp en la phase
Coincement Pistonnage Venue Perte Tp /jours
8.5"
temps (hrs) 982,86 10,5 52,25 1008 2053,6 85,57
taux 48% 1% 3% 49% 100% 1,42/puits
Nombres de fois 27 2 8 12 49
Taux problème/total 55% 4% 16% 24% 21%
Le but de forage est d’atteindre l’objectif en temps plus minimum avec un prix plus réduit
aussi.
(IV.a)
3-2 Relation de la vitesse d’avancement (ROP) avec le prix de mètre foré : le prix du
(IV.b)
Le terme (Po+Ph Tm) est constant pour un outil donné puisqu’il ne dépend que de son type et
de sa profondeur d’utilisation. Nous allons donc rechercher une optimisation de la relation
69
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Remarque : s’il y’a un problème de coincement ou une perte de circulation ça signifie que le
temps de rotation est nul ;
Aussi, il y a un cout payé manifesté en terme de prix horaire donc il est nécessaire de
minimiser les problèmes au maximum.
L’optimisation de la vitesse d’avancement est une fonction du choix judicieux des paramètres
mécaniques, hydrauliques de forage et des conditions géologiques. La réduction du temps de
forage peut se faire par l’optimisation des couts affectés aux :
Suite aux études et analyses des données de 20 puits (puits de références) les résultats
obtenus peuvent être présentés comme suit :
70
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Remarque : on utilise les paramètres mécaniques (WOB.RPM) maximales étant donné que
les problèmes sont liés directement à l’augmentation arbitraire de ces paramètres sans prendre
en considération ou revenir au plan initial proposé, par contre le traitement et l’optimisation
des paramètres hydraulique une moyenne de ces paramètres souvent est utilisé
Les hypothèses :
71
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(Q)
R^2=0,7033
ROP= 52127,09-137,0088x+0,1432x2-7,4463E-5x3+1,9245E-8*x4-1,9783E-12*x5
6,0
5,5
5,0
4,5
ROP(m/h)
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300
débit (l/m)
Figure IV-1 : la vitesse d’avancement en fonction de débit
Tableau IV-13 : Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de Q:
puits débit (l/m) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 1700 2,689348255 129,455531 98%
MDZ588 1920 3,774754032 164,965234 98%
MDZ589 2200 5,549117955 214,923856 97%
MDZ606 2050 2,348060436 189,4133557 99%
OMJZ842 1700 4,510184287 129,455531 97%
OMK422 1800 4,487765255 143,977744 97%
OMKZ341 2100 3,716003957 198,318583 98%
OMKZ442 2100 2,59 198,318583 99%
OMKZ712 1800 5,035971223 143,977744 97%
OMLZ312 1800 5,249436981 143,977744 96%
OMLZ562 1800 4,723404255 143,977744 97%
OMNZ142 1600 2,78 115,385008 98%
OMPZ451 1600 2,141789806 115,385008 98%
ONIZ303 2000 2,699530516 180,11 99%
ONIZ413 1900 3,147629179 161,249017 98%
ONIZ421 2100 2,253652471 198,318583 99%
ONMZ303 1700 2,141109299 129,455531 98%
ONMZ313 2000 3,55475116 180,11 98%
ONMZ443 1650 2,82 122,707335 98%
ONMZ572 1700 3,545972222 129,455531 97%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 98% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,7033
72
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(Yv)
R^2=0,5213
ROP= -722,6802+262,5662x-36,8263x2+2,5074x3-0,083x4+0,0011x5
6
4
ROP(m/h)
-1
8 10 12 14 16 18 20 22 24
2
Yv (lb/100ft )
puits yeld value (lb/100ft2 ) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 23 2,689348255 195,9398 99%
MDZ588 9 3,774754032 5,7708 35%
MDZ589 10 5,549117955 7,7518 28%
MDZ606 14 2,348060436 18,6758 87%
OMJZ842 15 4,510184287 25,8078 83%
OMK422 13 4,487765255 13,6528 67%
OMKZ341 15 3,716003957 25,8078 86%
OMKZ442 15 2,59 25,8078 90%
OMKZ712 17 5,035971223 46,6004 89%
OMLZ312 10 5,249436981 7,7518 32%
OMLZ562 15 4,723404255 25,8078 82%
OMNZ142 12 2,78 10,5414 74%
OMPZ451 13 2,141789806 13,6528 84%
ONIZ303 13 2,699530516 13,6528 80%
ONIZ413 23 3,147629179 195,9398 98%
ONIZ421 15 2,253652471 25,8078 91%
ONMZ303 20 2,141109299 97,3238 98%
ONMZ313 18 3,55475116 60,4638 94%
ONMZ443 14 2,82 18,6758 85%
ONMZ572 11 3,545972222 8,8682 60%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 73% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,5213
73
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(d)
R^2=0,2973
ROP= -9468,2783+41134,6101x-70431,338x2+59495,9789x3-24817,5615x4+4092,7532x5
11
10
9
8
ROP(m/h)
7
6
5
4
3
2
1
0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6
densite
Figure IV-3 : la vitesse d’avancement en fonction de densité
Tableau IV-15 : Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de d:
puits densité ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 1,54 2,689348255 3,279290574 18%
MDZ588 1,53 3,774754032 2,901991561 30%
MDZ589 1,45 5,549117955 3,220748949 72%
MDZ606 1,45 2,348060436 3,220748949 27%
OMJZ842 1,43 4,510184287 3,697438194 22%
OMK422 1,05 4,487765255 4,149070126 8%
OMKZ341 1,45 3,716003957 3,220748949 15%
OMKZ442 1,45 2,59 3,220748949 20%
OMKZ712 0,82 5,035971223 5,036300271 0%
OMLZ312 1,05 5,249436981 4,149070126 27%
OMLZ562 1,05 4,723404255 4,149070126 14%
OMNZ142 1,53 2,78 2,901991561 4%
OMPZ451 1,47 2,141789806 2,805876581 24%
ONIZ303 1,5 2,699530516 2,49465625 8%
ONIZ413 1,43 3,147629179 3,697438194 15%
ONIZ421 1,45 2,253652471 3,220748949 30%
ONMZ303 1,05 2,141109299 4,149070126 48%
ONMZ313 1,44 3,55475116 3,456039729 3%
ONMZ443 1,45 2,82 3,220748949 12%
ONMZ572 1,2 3,545972222 3,562755424 0%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 45% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,2973
74
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(Ph)
R^2=0,1647
ROP= -457,9102+1,0321x-0,0009x2+3,7902E-7*x3-7,8195E-11*x4+6,3074E-15*x5
6,0
5,5
5,0
4,5
ROP(m/h)
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000 3200 3400
pression(psi)
Tableau IV-16 : Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de Ph:
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 100% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,1647
75
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(RPM)
R^2=0,2056
ROP= 3887,6593-86,8731x+0,7673x2-0,0033x3+7,2202E-6*x4-6,1617E-9*x5
6,0
5,5
5,0
4,5
ROP(m/h)
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
140 160 180 200 220 240 260 280 300 320
RPM(tr/min)
Figure IV-5 : vitesse d’avancement en fonction de La vitesse de rotation (RPM)
Tableau IV-17 : Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM
puits RPM (tr/min) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 260 2,689348255 842,9670021 100%
MDZ588 265 3,774754032 892,4647188 100%
MDZ589 210 5,549117955 446,3549488 99%
MDZ606 272 2,348060436 965,0691896 100%
OMJZ842 245 4,510184287 705,9557196 99%
OMK422 160 4,487765255 199,7724981 98%
OMKZ341 295 3,716003957 1230,555192 100%
OMKZ442 165 2,59 217,3803306 99%
OMKZ712 220 5,035971223 512,7355826 99%
OMLZ312 252 5,249436981 767,7917702 99%
OMLZ562 274 4,723404255 986,5259211 100%
OMNZ142 255 2,78 795,4099342 100%
OMPZ451 172 2,141789806 245,0625575 99%
ONIZ303 250 2,699530516 749,7553937 100%
ONIZ413 230 3,147629179 585,1147157 99%
ONIZ421 230 2,253652471 585,1147157 100%
ONMZ303 260 2,141109299 842,9670021 100%
ONMZ313 238 3,55475116 647,6468517 99%
ONMZ443 210 2,82 446,3549488 99%
ONMZ572 282 3,545972222 1075,507104 100%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 99% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,2056
76
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB)
R^2=0,1018
ROP= -87,9604+37,9805x-6,0356x2+0,4612x3-0,0171x4+0,0002x5
6,0
5,5
5,0
4,5
ROP(m/h)
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
6 8 10 12 14 16 18 20 22
WOB(ton)
Figure IV-6 : vitesse d’avancement en fonction de poids sur l’outil (WOB)
Tableau IV-18 : Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB
Remarque : à travers ces résultats on pu constater que : les écarts entre les valeurs mesurées
et celles obtenues par les modèles d’un seul paramètres sont relativement élevés mais le
coefficient de corrélation varie d’un cas a l’autre.
77
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB;RPM)
R^2=0,9851
ROP= -4,2472-0,3604x+0,0833y +0,022x 2-0,0007xy -0,0002y 2
Tableau IV-19: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB et RPM
puits WOB(ton) RPM (tr/min) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 12 260 2,689348255 0,55 389%
MDZ588 15 265 3,774754032 0,5438 594%
MDZ589 10 210 5,549117955 1,5518 258%
MDZ606 17 272 2,348060436 0,608 286%
OMJZ842 9 245 4,510184287 1,1512 292%
OMK422 20 160 4,487765255 3,3128 35%
OMKZ341 16 295 3,716003957 0,5171 619%
OMKZ442 12 165 2,59 1,5095 72%
OMKZ712 12 220 5,035971223 1,394 261%
OMLZ312 17 252 5,249436981 1,276 311%
OMLZ562 16 274 4,723404255 0,3586 1217%
OMNZ142 11 255 2,78 0,7234 284%
OMPZ451 10 172 2,141789806 1,5556 38%
ONIZ303 12 250 2,699530516 0,821 229%
ONIZ413 12 230 3,147629179 1,243 153%
ONIZ421 12 230 2,253652471 1,243 81%
ONMZ303 16 260 2,141109299 0,8444 154%
ONMZ313 7 238 3,55475116 1,6384 117%
ONMZ443 9 210 2,82 1,6412 72%
ONMZ572 12 282 3,545972222 0,187 1796%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 100% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,985
78
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB;d)
R^2=0,4571505
ROP= 16,2483-0,7718x-9,4434y+0,0222x2+0,1163xy+2,1476y2
Tableau IV-20: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB et densité
puits WOB(ton) densité ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 12 1,54 2,689348255 2,88313616 7%
MDZ588 15 1,53 3,774754032 2,91429984 30%
MDZ589 10 1,45 5,549117955 3,259049 70%
MDZ606 17 1,45 2,348060436 3,232694 27%
OMJZ842 9 1,43 4,510184287 3,48464624 29%
OMK422 20 1,05 4,487765255 4,586759 2%
OMKZ341 16 1,45 3,716003957 3,103259 20%
OMKZ442 12 1,45 2,59 3,029519 15%
OMKZ712 12 0,82 5,035971223 5,02835024 0%
OMLZ312 17 1,05 5,249436981 4,071614 29%
OMLZ562 16 1,05 4,723404255 3,988699 18%
OMNZ142 11 1,53 2,78 2,98094384 7%
OMPZ451 10 1,47 2,141789806 3,21886084 33%
ONIZ303 12 1,5 2,699530516 2,9439 8%
ONIZ413 12 1,43 3,147629179 3,06677324 3%
ONIZ421 12 1,45 2,253652471 3,029519 26%
ONMZ303 16 1,05 2,141109299 3,988699 46%
ONMZ313 7 1,44 3,55475116 3,96057136 10%
ONMZ443 9 1,45 2,82 3,440414 18%
ONMZ572 12 1,2 3,545972222 3,618684 2%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 37% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,4571
79
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB;Yv)
R^2=0,1906716
-
ROP = 7,8834-0,2966x-0,2711y +0,0198x 2-0,0145xy +0,0114y 2
Tableau IV-21: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB et Yeld value:
puits WOB(ton) yeld value (lb/100ft2 ) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 12 23 2,689348255 2,9687 9%
MDZ588 15 9 3,774754032 4,4154 15%
MDZ589 10 10 5,549117955 3,8764 43%
MDZ606 17 14 2,348060436 3,5514 34%
OMJZ842 9 15 4,510184287 3,3588 34%
OMK422 20 13 4,487765255 4,5037 0%
OMKZ341 16 15 3,716003957 3,2251 15%
OMKZ442 12 15 2,59 3,0639 15%
OMKZ712 12 17 5,035971223 2,9033 73%
OMLZ312 17 10 5,249436981 4,5274 16%
OMLZ562 16 15 4,723404255 3,2251 46%
OMNZ142 11 12 2,78 3,491 20%
OMPZ451 10 13 2,141789806 3,4147 37%
ONIZ303 12 13 2,699530516 3,3157 19%
ONIZ413 12 23 3,147629179 2,9687 6%
ONIZ421 12 15 2,253652471 3,0639 26%
ONMZ303 16 20 2,141109299 2,7046 21%
ONMZ313 7 18 3,55475116 3,7642 6%
ONMZ443 9 14 2,82 3,4298 18%
ONMZ572 12 11 3,545972222 3,6587 3%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 18% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,1906
80
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB;Q)
R^2=0,716557
ROP = -22,4056+0,7935x+0,0221y+0,0149x2-0,0006xy-3,7356*10-6 y2
débit (Q)
Tableau IV-22: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB et débit .
puits WOB(ton) débit (lpm) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 12 1700 2,689348255 3,796116 29%
MDZ588 15 1920 3,774754032 4,23048416 11%
MDZ589 10 2200 5,549117955 4,359096 27%
MDZ606 17 2050 2,348060436 4,086141 43%
OMJZ842 9 1700 4,510184287 3,536916 28%
OMK422 20 1800 4,487765255 5,501056 18%
OMKZ341 16 2100 3,716003957 3,880804 4%
OMKZ442 12 2100 2,59 4,078004 36%
OMKZ712 12 1800 5,035971223 3,978656 27%
OMLZ312 17 1800 5,249436981 4,706656 12%
OMLZ562 16 1800 4,723404255 4,501456 5%
OMNZ142 11 1600 2,78 3,362664 17%
OMPZ451 10 1600 2,141789806 3,216264 33%
ONIZ303 12 2000 2,699530516 4,1196 34%
ONIZ413 12 1900 3,147629179 4,086484 23%
ONIZ421 12 2100 2,253652471 4,078004 45%
ONMZ303 16 1700 2,141109299 4,558916 53%
ONMZ313 7 2000 3,55475116 4,7366 25%
ONMZ443 9 1650 2,82 3,327629 15%
ONMZ572 12 1700 3,545972222 3,796116 7%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 34% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,716
81
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(WOB;Ph)
R^2=0,532191
ROP = -25,9651+0,0403x+0,0227y+0,0262x2-0,0002xy-3,8667*10-6 y2
Tableau IV-23: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de WOB et Pression hydraulique.
puit WOB(ton) pression(psi) ROP réel (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 12 2098,333333 2,689348255 3,862375826 30%
MDZ588 15 1990 3,774754032 4,42488133 15%
MDZ589 10 2870 5,549117955 4,61727877 20%
MDZ606 17 3150,833333 2,348060436 4,715249723 50%
OMJZ842 9 2837,5 4,510184287 4,691177453 4%
OMK422 20 1766,666667 4,487765255 6,289166333 29%
OMKZ341 16 2700 3,716003957 5,848657 36%
OMKZ442 12 3061,666667 2,59 4,197450133 38%
OMKZ712 12 2328,333333 5,035971223 4,594559666 10%
OMLZ312 17 2753,9375 5,249436981 6,117076829 14%
OMLZ562 16 2755,555556 4,723404255 5,760046074 18%
OMNZ142 11 2700,222222 2,78 4,810072325 42%
OMPZ451 10 2750,166667 2,141789806 4,740886668 55%
ONIZ303 12 2274,285714 2,699530516 4,459275615 39%
ONIZ413 12 2534 3,147629179 4,902816095 36%
ONIZ421 12 2900 2,253652471 4,642353 51%
ONMZ303 16 3200 2,141109299 4,191892 49%
ONMZ313 7 3199,666667 3,55475116 4,16694053 15%
ONMZ443 9 2616,666667 2,82 4,73305325 40%
ONMZ572 12 2151 3,545972222 4,066148573 13%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 41% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,532
82
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(RPM;d)
R^2=0,1487389
ROP= 6,1232+0,014x-2,375 y-0,0001 x2+0,0333 xy-3,2768 y2
Tableau IV-24: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et densité
puit RPM (tr/min) densité ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 260 1,54 2,689348255 4,90776112 45%
MDZ588 265 1,53 3,774754032 5,00777388 25%
MDZ589 210 1,45 5,549117955 4,459828 24%
MDZ606 272 1,45 2,348060436 5,333098 56%
OMJZ842 245 1,43 4,510184287 5,12037668 12%
OMK422 160 1,05 4,487765255 5,291178 15%
OMKZ341 295 1,45 3,716003957 5,461553 32%
OMKZ442 165 1,45 2,59 3,344503 23%
OMKZ712 220 0,82 5,035971223 6,21969968 19%
OMLZ312 252 1,05 5,249436981 6,005558 13%
OMLZ562 274 1,05 4,723404255 5,925588 20%
OMNZ142 255 1,53 2,78 4,87828388 43%
OMPZ451 172 1,47 2,141789806 3,42028488 37%
ONIZ303 250 1,5 2,699530516 4,9254 45%
ONIZ413 230 1,43 3,147629179 4,90859168 36%
ONIZ421 230 1,45 2,253652471 4,825528 53%
ONMZ303 260 1,05 2,141109299 5,987678 64%
ONMZ313 238 1,44 3,55475116 4,98860352 29%
ONMZ443 210 1,45 2,82 4,459828 37%
ONMZ572 282 1,2 3,545972222 5,818928 39%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 42% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,148
83
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(RPM;Yv)
R^2=0,735448
ROP= 6,2489+0,0272x-0,6573y -9,6711*10-5 x 2+0,0012xy +0,0081y 2
Tableau IV-25: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et Yale value
puits RPM (tr/min) yeld value (lb/100ft2 ) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 260 23 2,689348255 3,1262364 14%
MDZ588 265 9 3,774754032 4,267770025 12%
MDZ589 210 10 5,549117955 4,4529449 25%
MDZ606 272 14 2,348060436 3,447233376 32%
OMJZ842 245 15 4,510184287 3,480822225 30%
OMK422 160 13 4,487765255 3,4450984 30%
OMKZ341 295 15 3,716003957 3,129625225 19%
OMKZ442 165 15 2,59 3,036943025 15%
OMKZ712 220 17 5,035971223 3,2068876 57%
OMLZ312 252 10 5,249436981 4,222764656 24%
OMLZ562 274 15 4,723404255 3,336024964 42%
OMNZ142 255 12 2,78 3,847067225 28%
OMPZ451 172 13 2,141789806 3,573401776 40%
ONIZ303 250 13 2,699530516 3,7284625 28%
ONIZ413 230 23 3,147629179 2,9038881 8%
ONIZ421 230 15 2,253652471 3,4918881 35%
ONMZ303 260 20 2,141109299 3,1172364 31%
ONMZ313 238 18 3,55475116 3,178202116 12%
ONMZ443 210 14 2,82 3,6093449 22%
ONMZ572 282 11 3,545972222 3,700654436 4%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 37% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,735
84
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(RPM;Q)
R^2=0,8532191
ROP = -35,7101+0,0469x+0,0358y-3,4009*10-5 x2-1,7437*10-5 xy-8,2538*10-6 y2
débit (Q)
Tableau IV-26: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et débit.
puits RPM (tr/min) debit (lpm) ROP réelle (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 260 1700 2,689348255 3,4842556 23%
MDZ588 265 1920 3,774754032 3,767364055 0%
MDZ589 210 2200 5,549117955 3,3948171 63%
MDZ606 272 2050 2,348060436 3,511112444 33%
OMJZ842 245 1700 4,510184287 3,483017275 29%
OMK422 160 1800 4,487765255 3,5991016 25%
OMKZ341 295 2100 3,716003957 3,144287275 18%
OMKZ442 165 2100 2,59 3,841326475 33%
OMKZ712 220 1800 5,035971223 3,7545004 34%
OMLZ312 252 1800 5,249436981 3,737257264 40%
OMLZ562 274 1800 4,723404255 3,684999916 28%
OMNZ142 255 1600 2,78 3,073940775 10%
OMPZ451 172 1600 2,141789806 2,702187344 21%
ONIZ303 250 2000 2,699530516 3,7556375 28%
ONIZ413 230 1900 3,147629179 3,8816369 19%
ONIZ421 230 2100 2,253652471 3,6364949 38%
ONMZ303 260 1700 2,141109299 3,4842556 39%
ONMZ313 238 2000 3,55475116 3,810482204 7%
ONMZ443 210 1650 2,82 3,1962121 12%
ONMZ572 282 1700 3,545972222 3,458388484 3%
Remarque : on remarque que l’écart est d’ordre 33% mais le facteur de corrélation égal
R2=0,853
85
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
ROP=f(RPM;Ph)
R^2=0,632191
ROP= 2,577-0,0128x+0,003y-6,9373*10-5 x2+1,7123*10-5 xy-1,4848*10-6 y2
Tableau IV-27: Les écarts entre ROP mod ROP réel en fonction de RPM et Pression.
puit RPM(tr/min) pression(psi) ROP réel (m/hrs) ROP modèle (m/hrs) Ecart%
MDZ585 260 2098,333333 2,689348255 3,658544709 26%
MDZ588 265 1990 3,774754032 3,433138645 10%
MDZ589 210 2870 5,549117955 3,52953368 57%
MDZ606 272 3150,833333 2,348060436 3,34955135 30%
OMJZ842 245 2837,5 4,510184287 3,738353238 21%
OMK422 160 1766,666667 4,487765255 4,258926756 5%
OMKZ341 295 2700 3,716003957 3,678092175 1%
OMKZ442 165 3061,666667 2,59 2,493209236 4%
OMKZ712 220 2328,333333 5,035971223 4,110015269 23%
OMLZ312 252 2753,9375 5,249436981 3,830000585 37%
OMLZ562 274 2755,555556 4,723404255 3,782250114 25%
OMNZ142 255 2700,222222 2,78 3,866869312 28%
OMPZ451 172 2750,166667 2,141789806 3,443077919 38%
ONIZ303 250 2274,285714 2,699530516 3,919750057 31%
ONIZ413 230 2534 3,147629179 4,010662731 22%
ONIZ421 230 2900 2,253652471 3,5970413 37%
ONMZ303 260 3200 2,141109299 3,2013692 33%
ONMZ313 238 3199,666667 3,55475116 3,038369572 17%
ONMZ443 210 2616,666667 2,82 3,922396089 28%
ONMZ572 282 2151 3,545972222 3,420211009 4%
Remarque : à travers ces résultats on pu constater que : les écarts entre les valeurs mesurées
et celles obtenues par les modèles de deux paramètres est moyen mais le coefficient de
corrélation varie d’un cas a l’autre.
86
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Les résultats du ROP sont données en facteur de la puissance hydraulique Ƥ(Ph ,Q) et le
WOB ou RPM ;Il y’a lieu de noter que la puissance hydraulique est facteur de débit et de
pression hydraulique Ƥ=Ph*Q (IV.d)
87
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
88
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Débit :
Densité :
Pression hydrostatique :
89
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Ces faibles résultats sont dus à l’absence des autres paramètres dans les équations de la
vitesse d’avancement et qui ont un grand impact sur son évolution (WOB, RPM,
Débit,……….).
Pour réduire l’écart% et de rapprocher d’avantage les valeurs mesurées à celles issues des
modèles il faut faire introduire dans les équations des modèles d’autres paramètres de forage.
4-1-2-2 Modèles de La vitesse d’avancement en fonction de deux paramètres de forage :
90
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Z ; ROP=16,2483-0,7718x-9,4434y+0,0222x2+0,1163xy+2,1476y2 (IV.12)
X ; représente Le poids sur l’outil (ton).
; représente La densité.
Z ; représente La vitesse d’avancement en (m/h).
g- La vitesse d’avancement en fonction du poids sur l’outil (WOB) et Yeld value (Yv)
Z : ROP=7,8834-0,2966x-0,2711y+0,0198x2-0,0145xy+0,0114y2 (IV.13)
X ; représente Le poids sur l’outil (ton).
; représente Yeld value en (100/ft2)..
Z ; représente La vitesse d’avancement en (m/h).
Z : ROP=-22,4056+0,7935x+0,0221y+0,0149x2-0,0006xy-3,7356*10-6y2 (IV.14)
X ; représente Le poids sur l’outil (ton).
; représente Le débit (l/min).
Z ; représente La vitesse d’avancement en (m/h).
i- La vitesse d’avancement en fonction du poids sur l’outil (WOB) et la pression (P)
Z : ROP= -25,9651+0,0403x+0,0227y+0,0262x2-0,0002xy-3,8667*10-6y2 (IV.15)
X ; représente Le poids sur l’outil (ton).
91
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
Z : ROP =-16,2013+5,8246*10-6x+0,8074y-3,9026*10-13x2-1,5138*10-7xy-4,9643*10-5y2
(IV.16)
X ; représente la puissance Ƥ (hp).
; représente l’outil (WOB).
Z ; représente La vitesse d’avancement en (m/h).
Z : ROP =2,9778-9,3408*10-7x+0,0277y+3,4328*10-14x2+2,0213*10-9xy-8,1466*10-5y2
(IV.17)
X ; représente la puissance Ƥ (hp).
; représente la vitesse de rotation(RPM).
Z ; représente La vitesse d’avancement en (m/h).
4-1-3 Interprétations :
a-Débit
l’écart%=97
b-Yeld value
l’écart%=84
92
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
c-Densité
l’écart%=27
l’écart%=100
l’écart%=99
l’écart%=71
l’écart%=100
l’écart=12%
93
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
l’écart=4%
l’écart=3%
k-La vitesse de rotation(RPM) et la pression hydraulique (Ph)
l’écart=1%
l’écart=0%
l’écart=3%
l’écart=4%
94
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
l’écart=4%
l’écart=4%
l’écart=3%
La comparaison des résultats issus de la pratique pour 20 puits forés dans la région Hassi
Messaoud avec ceux issus des modèles montre que les écarts sont :
Vitesse d’avancement en fonction d’un seul paramètre de forage : Ecart% relativement
élevé.
Vitesse d’avancement en fonction de deux paramètres de forage : Ecart% moyen
Vitesse d’avancement en fonction de trois paramètres de forage : Ecart% est
relativement faible.
(IV.e)
95
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
6-Commentaire :
il y’a des valeurs dont l’écart est égal à zéro (nul), numériquement ces valeurs sont les
solutions des équations.
les écarts moyens indiquent que deux et trois paramètres utilisés sont insuffisants pour
résoudre les problèmes ou l’ensemble des équations, à ce stade d’autres paramètres
sont nécessaires pour solutionner le système d’équations.
96
Chapitre IV Analyse des données et établissement des modèles
97
Conclusions et recommandations
Conclusion et recommandations
Conclusions et recommandations
Le forage des puits pétroliers est souvent perturbé par des arrêts imprévisibles générés par
des incidents et des attentes (pannes des équipements de surfaces, attente matériels….). Aussi,
le mauvais choix des paramètres de forage influe considérablement sur la vitesse
d’avancement et par conséquent augmentation des couts de réalisation du puits.
½’’
L’étude s’appuie sur une base des données constitue de 20 puits forés (phase 8 ) dans la
région de HASSI Messaoud.
A cet effet, (06) modèles sous forme des équations simples avec une seule inconnue ,(9)
modèles avec deux inconnues et (2) modèles avec trois inconnues ont été établis.
Ces équations permettent de calculer la vitesse d’avancement de forage en fonction d’un
seul paramètre, deux paramètres de forage et trois paramètres.
Les résultats issus de la pratique pour 20 puits forés dans la région Hassi Messaoud avec
ceux issus des modèles montrent que les écarts% sont relativement grands, ces écarts élevés
sont justifiés par l’influence limitée d’un seul facteur sur la vitesse d’avancement en absence
de la contribution des autres acteurs.
Pour réduire l’écart% et de faire rapprocher d’avantage les valeurs mesurées à celles
issues des modèles nous avons fait introduire dans les équations des modèles deux paramètres
de forage et en fin trois paramètres, les résultats sont satisfaisant puisque nous avons pu
remarquer que l’écart% décroit en fonction du nombre des paramètres introduits dans les
équations des modèles et ainsi de suite pour trois paramètres.
Cependant, il y a lieu de signaler que ces résultats s’appuient sur 20 puits, ce que
nécessite l’enrichissement des données et de faire un calage définitif des modèles par la mise
en œuvre de ces résultats dans la zone considérée dans les conditions réelles d’exploitation.
99
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références
[1] DADA-S, mémoire de magister, UNIV OUARGLA « Choix des paramètres de forage et
la minimisation du temps non productif au cours de forage Cas : Hassi Messaoud » 2013
[2] Sid-A, Makhloof-Y mémoire de master, UNIV OUARGLA « Critères de choix des
paramètres et la minimisation des problèmes au cours de forage Cas: Champs Hassi
Massaoud » 2012
[5] Amoco EGPT Drilling Technology Teams third edition 1994, 1995, 1996 .
[6] Rapport technique Sonatrach « Procédures de forage horizontal, région de Hassi Massaoud ».
[8] NOUI-N et FARES-N mémoire master spécialisé IAP «Optimisation des paramètres d’un
forage horizontal », 2006.
[10] AISSANI-R et BELKHIR-K sonatrach IAP journée d’étude TIGHT AND SHALE
RESERVOIRS « optimisation du forage et des réservoirs schisteux » 17-18 Septembre 2013.
100
Annexe
Annexe
Annexes
Les données des puits
L L année de
puits La région L’appareil initial final longueur réalisation
HDZ11 HASSI D'ZABAT NDIL 284 2 393 3183 790 2012
HDZ13 HASSI D'ZABAT NDIL 284 2 380 3171 791 2012
HDZ14 HASSI D'ZABAT NDIL 284 2 358 3109 751 2013
HDZ8 HASSI D'ZABAT NDIL 284 2400 3150 750 2012
HDZ9 HASSI D'ZABAT NDIL 284 2 357 2920 563 2011
HGA26 HASSI GUETTAR NDIL284 2 453 3343 890 2011
HGA33 HASSI GUETTAR ENF 32 3 359 4213 854 2012
HGA35 HASSI GUETTAR NDIL284 2 471 3379 908 2011
HGA36 HASSI GUETTAR NDIL283 2 493 3371 878 2011
HGA37 HASSI GUETTAR NDIL 284 2 481 3424 943 2011
HTF11 HASSI TARFA NDIL 283 2 392 3237 845 2012
HTF12 HASSI TARFA NDIL 283 2396 3314 918 2012
HTF14 HASSI TARFA NDIL 283 2 400 3285 885 2012
HTF15 HASSI TARFA NDIL 283 2 429 3241 812 2013
HTF16 HASSI TARFA NDIL 283 2 400 3286 886 2013
HTF9 HASSI TARFA NDIL 283 2 408 3307 899 2011
MD660 HASSI MESSAOUD TP 194 3 333 3630 297 2013
MDZ605 HASSI MESSAOUD NDIL 779 3 353 3963 610 2008
MDZ642 HASSI MESSAOUD ENF29 3 321 3714 393 2011
MDZ657 HASSI MESSAOUD ENF 29 3 123 3451 328 2013
OMJZ311 HASSI MESSAOUD NDIL 779 3 283 3813 530 2008
OMKZ773 HASSI MESSAOUD ENF29 3 316 3876 560 2010
OMKZ253 HASSI MESSAOUD ENF 29 3 002 3339 337 2011
OMKZ522 HASSI MESSAOUD ENF29 3 298 3899 601 2010
OMKZ601 HASSI MESSAOUD NDIL 779 3165 3323 158 2009
OMLZ432 HASSI MESSAOUD ENF 29 3 261 3818 557 2010
OMM85 HASSI MESSAOUD TP202 3 000 3633 633 2011
OMPZ36 HASSI MESSAOUD TP 127 3 281 4042 761 2010
OMPZ462 HASSI MESSAOUD TP 127 2 950 3540 590 2009
OMPZ553 HASSI MESSAOUD TP 127 3 323 3943 620 2008
ONIZ323 HASSI MESSAOUD ENF 29 3 295 3775 480 2012
Résumé
Les opérations de forage des puits pétroliers sont souvent confrontées aux divers
problèmes liés à la nature des formations traversées, au mauvais choix des paramètres de
forage, à l’état des équipements utilisés et aux erreurs humaines (coincements, pistonnage,
perte de la boue et venue). Ces contraintes augmentent considérablement le temps non
productif de forage.
Ces sérieuses contraintes conduisent à perdre des millions de Dollars chaque année
malgré que ces problèmes puissent être réduits si planification est bien faite, les conditions
des terrains et les origines des problèmes sont bien maitrisées.
Pour toutes ces raisons, notre travail est une contribution à l’optimisation des paramètres
hydrauliques et mécaniques de forage en vue de minimiser le temps non productif en cours de
forage et par la suite réduire le cout de revient du puits.
Le présent travail est une contribution à l’optimisation de temps au cours de forage dans
½’’
la phase 8 , l’optimisation est basée sur des données des puits forés dans la région de
HASSI Messaoud , elle prend uniquement une partie du puits (phase8 ½’’)
Mots clés : problèmes, formations traversées, cout de revient du puits, temps non
productif, l’optimisation de temps, la phase 8 ½’’
ملخص
كثيرا ما تواجه عملية حفر ابار النفط بعض المشاكل المتعلقة بطبيعة التشكيالت المخترقة،
سوء اختيار معلمات الحفر ،االخطاء البشرية وحالة المعدات المستخدمة
(االنحصار،المكبسية،ضياع الوحل،الوصولة).هذه القيود تؤدي الى زيادة الوقت الغير
انتاجي
هذه القيود الخطير ة تؤدي الى فقدان الماليين من الدوالرات كل عام على الرغم من ان هذه
المشاكل يمكن ان تخفض اذا تم التخطيط بشكل جيد لها ولشروط االرض وأصول المشاكل
ايضا
لجميع هذه االسباب عملنا هو المساهمة في التحسين من معلمات الحفر الهيدروليكية
والميكانيكية من اجل التقليل من الوقت الغير انتاجي وبالتالي خفض تكلفة حفر البئر
هذا العمل هو المساهمة في الوقت االمثل اثناء حفر في المرحلة ½ 8ويستند الى معطيات
ألبار حفرت من قبل في منطقة حاسي مسعود ,مع االخذ جزء من البئر ()8 1/2
الكلمات المفاتيح:المشاكل ،التشكيالت المخترقة ،تكلفة حفر البئر ،الوقت الغير
انتاجي،الوقت االمثل،المرحلة ()8 1/2
Abstract
The operations of drilling of the oil wells are often confronted with the various problems
involved in the nature of the crossed formations, with the bad choice of the parameters of
drilling, with the state of the equipment used and the human errors (sticking, swabbing, loss
of mud and kick). These constraints increase considerably the nonproductive time of drilling.
These serious constraints result in losing million Dollars each year although these
problems can be reduced if planning is well made, the conditions of the grounds and the
origins of the problems are well maitrized.
For all these reasons, our work is a contribution to the optimization of the hydraulic
parameters and mechanics of drilling in order to minimize nonproductive time in the course of
drilling and to thereafter reduce the cost of cost of the well.
8 ½ ' ' , optimization is based on data of the wells drilled in the area of HASSI Messaoud,
it takes only part of the well (phase8 ½'')
Key words : problems, crossed formations, the cost of the well , nonproductive time, the
optimization of time, phase 8 ½ ' '